cuve agitee

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1 T.P. 2 ème Année, Avril 2015 J. AUBIN – C. SAUDEJAUD ATELIER INTER UNIVERSITAIRE DE GENIE DES PROCEDES CUVE AGITEE

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Page 1: CUVE AGITEE

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T.P. 2ème Année, Avril 2015 J. AUBIN – C. SAUDEJAUD

ATELIER INTER UNIVERSITAIRE DE GENIE DES PROCEDES

CUVE AGITEE

Page 2: CUVE AGITEE

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CUVE AGITEE

Mélanger ou agiter est probablement une des premières activités organisées de l’homme.

L’action de mélanger plusieurs ingrédients reste ainsi un geste quotidien auquel on ne porte que

peu d’attention.

I. L’agitation et le mélange

I.1. Généralités

L’agitation constitue une opération unitaire requise à de très nombreux stades

des procédés. La majeure partie des opérations d’agitation et de mélange s’effectuent au

moyen d’un agitateur pendulaire tournant autour d’un arbre placé dans une cuve qui est

généralement de forme cylindrique. Les cuves sont ainsi présentes depuis le stockage

des matières premières jusqu’à celui des produits finis en passant par les opérations de

mise en contact, réaction, séparation qui jalonnent invariablement tout procédé. On peut

dresser une liste non exhaustive des secteurs industriels concernés :

• Chimie Pétrochimie

• Pharmacie

• Agroalimentaire

• Cosmétique

• Nucléaire

• Métallurgique

• Traitement des eaux

• Papeterie…..

En l’absence d’agitation, le mélange est gouverné par la loi de Fick (diffusion

moléculaire). Le rôle de l’agitateur est de promouvoir le mouvement du fluide et donc

l’agitation par convection forcée. Pour cela, différents types d’agitateur existent, chacun

d’eux ayant un design adapté pour une application donnée. Il existe deux grandes classes

de mobiles d’agitation suivant le mouvement des fluides engendré dans la cuve par

rapport à l’axe de rotation du mobile (Figure 1) :

- les mobiles à débit axial, qui créent une circulation du fluide du haut vers le

bas de la cuve.

- les mobiles à débit radial qui créent un écoulement radial

perpendiculairement à l’arbre de rotation.

Page 3: CUVE AGITEE

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Mobiles à débit axial

Hélice marine

Hélice à profil mince

Ruban hélicoïdal

Mobiles à débit radial

Turbine Rushton

Turbine pâles incurvées

Ancre

Figure 1 : Mobiles à débit axial et radial d’après les Techniques de l’Ingénieur

Les cuves agitées sont généralement munies de chicanes ou contre-pâles comme le

montre la Figure 2. Fixées contre la paroi, elles servent à éviter la formation du vortex

induit par la force centrifuge liée à la rotation de l’agitateur. Les chicanes sont

indispensables pour obtenir un mélange efficace en régime turbulent car elles vont

transformer une partie du mouvement primaire de rotation tangentielle en mouvement

tri directionnel axial ou radial suivant le type de mobile.

Figure 2 : Ecoulements dans une cuve non chicanée et dans une cuve chicanée, d’après « Agitation

et Mélange »

Page 4: CUVE AGITEE

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Chaque agitateur est caractérisé par les écoulements induits, le nombre de puissance NP

(consommation énergétique), le nombre de pompage NQp (capacité à refouler le liquide) et le

nombre de circulation NQc (capacité à mettre en mouvement le liquide dans la cuve). La

connaissance de ces nombres adimensionnels est nécessaire pour bien dimensionner et concevoir

les procédés d'agitation et de mélange. Pour caractériser la qualité du mélange, on peut procéder

à la mesure du temps de mélange (typiquement pour un système monophasique), ou, pour des

systèmes diphasiques à la mesure de taille de bulles ou de gouttes, de coefficients de transfert de

matière, ou de la vitesse minimum nécessaire pour la mise en suspension des solides.

Dans le cas d'une application gaz-liquide, la présence de bulles dans une cuve agitée est parfois

un moyen d’agitation complémentaire, mais le plus souvent le gaz est un additif indispensable

qui doit se dissoudre dans la phase liquide. Voici des exemples :

• procédés de traitement d’eau :

- potabilisation de l’eau de rivière : pour éliminer des micro-organismes présents en eau

naturelle, on procède l’ozonation de l’eau

- épuration des eaux usées avant rejet en rivière : on procède à l’oxygénation (par de l’air)

de la biomasse qui consomme la pollution organique de l’eau urbaine

• bio-procédés : le gaz apporté au contacteur est là encore souvent de l’air ou de l’oxygène,

pour aérer la bio-masse.

• réactions chimiques : le gaz apporté au réacteur est un des réactifs nécessaire à la

synthèse (oxydations, hydrogénations, chlorations, hydroformylations...).

Cependant la présence des bulles modifie le comportement hydrodynamique de l’appareil. De

plus ses performances, en termes d’aération ou de taux de conversion, sont conditionnées par

l’intensité du transfert de matière gaz-liquide à la surface des bulles. Cette intensité est quantifiée

par la valeur du coefficient de transfert côté liquide kLa (a : aire interfaciale moyenne, en m2

d’interface par m3 de liquide) et par le potentiel de transfert entre le gaz et le liquide, c’est-à-dire

l’écart de concentration en gaz dissous entre la surface des bulles et le sein du liquide.

2. L’objectif du TP

L’objectif du TP est d’apprendre à caractériser le fonctionnement d’une cuve agitée

monophasique et/ou gaz-liquide et de déterminer l’influence des conditions opératoires (type de

mobile, vitesse de rotation, débit de gaz) sur :

• la consommation énergétique,

• les régimes de dispersion de gaz,

• la rétention gazeuse ε ou fraction volumique moyenne occupée par le gaz,

Page 5: CUVE AGITEE

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• le temps de mélange, tm,

• le coefficient de transfert gaz-liquide kLa.

3. Dispositif expérimental

La cuve fonctionne en batch avec du liquide seul (eau) ou avec un système air/eau ou azote/eau.

Le dispositif expérimental montré dans la Figure 1 comprend :

• une cuve cylindrique à fond plat en PVC transparent de 120L équipée de 4 chicanes de

largeur w = 0,04 m. La hauteur maximal est H= 0,85 m et le diamètre est T = 0,445 m,

• 3 agitateurs : deux hélices (type Mixel TT), une turbine à disque à six pales droites. Le

diamètre de l’agitateur est D/T = 1/3 (D = 0,15 m). La position axiale de l'agitateur peut

être modifiée,

• un débitmètre pour l’air et un débitmètre pour l’eau,

• un conductimètre et deux sondes,

• un oxymètre et sa sonde,

• pour le moteur d’agitation: un couplemètre, et un variateur de fréquence commandant la

vitesse N de rotation de l’agitateur (N < 500 tr/min),

• un capteur différentiel de pression entre le fond de la cuve et deux niveaux, situés à H =

0,4m et H = 0,6 mètres respectivement,

• un capteur de niveau,

• un système d’acquisition sur PC.

Page 6: CUVE AGITEE

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(a) (b)

Figure 1: (a) Dispositif expérimental; (b) schéma du dispositif expérimental.

Page 7: CUVE AGITEE

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4. Etudes possibles

4.1. Puissance consommée en régime turbulent

La puissance consommée par l'agitation est donnée par la relation:

P = (Co − Co0).ω avec ω = 2πN

où P est la puissance (en Watt), Co le couple (en N.m), Co0 le couple à vide (dans l’air), et N la

vitesse de rotation (en tr/s).

Le nombre de puissance NP caractérise la consommation énergétique de l'agitateur et son

environnement. En régime turbulent (Re > 104), NP est constant pour une géométrie agitateur-

cuve donnée. En régime laminaire (Re < 10), le produit NP.Re est constant.

Np =P

ρ N3D5 et Re=ρND2

µ

avec D : diamètre de l’agitateur (m)

ρ : masse volumique du liquide (kg/m3)

µ : viscosité dynamique du liquide (Pa.s)

P : puissance dissipée (W)

N : vitesse de rotation (tr/s)

Astuce: Pensez à mesurer la puissance à vide pour toutes les expériences de puissance

consommée avant de remplir la cuve!

(a) Effet du mobile

Pour une configuration standard (H = T) et une hauteur d'implantation C = T/3, déterminer la

valeur de NP pour chaque agitateur et vérifier que ce nombre est constant en régime turbulent.

Placer les valeurs obtenues pour NP sur l’abaque NP – Re de la fiche des résultats.

(b) Effet de l'hauteur de l'implantation

Pour la cuve standard (H = T) équipée d'une hélice, faire varier l'hauteur de l'implantation de

l'agitateur et déterminer l'effet de ce paramètre sur NP.

(c) Système multi-étagé

Dans des cuves où H > 1,2T deux agitateurs (ou parfois plus) sont utilisés pour assurer le

mélange. Les agitateurs sont typiquement espacés d'une distance ∆C (0,5D < ∆C < 1,5D pour des

turbines et D < ∆C 1,5D pour des hélices).

Page 8: CUVE AGITEE

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Pour une cuve H = 1,35T et un système d'agitation avec deux agitateurs turbine−hélice et avec

C = T/3, étudier l'effet l'écart entre deux agitateurs ∆C sur NP.

Puis déterminer le nombre de puissance à différentes valeurs de N pour le système turbine−hélice

avec C = T/3 et ∆C = 1,5D.

4.2. Régimes de dispersion de gaz et puissance en milieu aéré

(a) Régimes de dispersion

Il existe trois régimes de dispersion de gaz en cuve agitée comme (voir Figure 2):

• L’engorgement (Figure 2(a)): les bulles traversent le volume balayé par la turbine et

montent directement à la surface. Ce régime est contrôlé par l'aération.

• Le chargement (Figures 2(b, c)): le gaz est réparti par l'agitateur radialement, ce qui

entraine sa dispersion sous forme de bulles en partie supérieur de cuve, mais laisse le

volume inférieur non aéré.

• Le régime de dispersion complète (Figures 2(d, e)): le gaz est pris en charge par

l'agitateur qui crée une dispersion de bulles répartit dans l'ensemble du volume de la

cuve. La vitesse d'agitation minimum nécessaire pour disperser complètement le gaz est

NCD.

Ces régimes sont obtenus en augmentant progressivement la vitesse de rotation N de l’agitateur,

ou le débit de gaz QG.

Figure 2: Régimes de fonctionnement (a) engorgement; (b, c) chargement; (d, e) dispersion

complète.

Page 9: CUVE AGITEE

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Pour la configuration standard (H = T) équipée d'une turbine à pâles droites (positionnée à C =

T/3), on fixe le débit de gaz QG à 4m3/h, puis on fait varier la vitesse de rotation de l’agitateur

afin de visualiser ces différents régimes. Identifier la vitesse minimale d'agitation pour passer

entre les différents régimes de fonctionnement.

b) Puissance consommée en milieu aéré

On veut mesurer ici la variation de la puissance consommée qui résulte de l’introduction des

bulles d’air, caractérisée par le rapport PG/P. L'évolution de PG/P en fonction du nombre

d'aération (Na = QG/ND3) nous renseigne sur le régime de dispersion.

Pour une configuration standard (H = T) équipée d'une turbine à pâles droites (positionnée à

C = T/3), calculer PG/P à N fixé (à deux valeurs, par exemple 200 rpm et 300 rpm) et en faisant

varier QG. Tracer les courbes PG/P en fonction du nombre d'aération (Na = QG/ND3).

Comparer vos résultats avec les corrélations de Cui et al. (1996) qui ont été établies à partir de

nombreuses données expérimentales obtenues dans une configuration standard avec une turbine

à disque.

Pour QGN0,25

D2 ≤ 0,055 :

PG

P=1− 9,9

QGN0,25

D2

Pour QGN0,25

D2 ≥ 0,055 :

PG

P= 0,48− 0,62

QGN0,25

D2

4.3. Rétention gazeuse

La rétention gazeuse ou la fraction volumique de gaz dans la cuve peut être mesurée par deux

méthodes: • La différence de pression statique ∆P=ρg∆h entre deux niveaux de la cuve, où ρ est la

densité moyenne du mélange gaz-liquide dans la cuve : ρ = (1-ε) ρL + ε ρG. La différence

de pression entre le fond de la cuve et la prise pariétale est mesurée par le capteur

différentiel de pression. Deux prises pariétales à H = 0,4 m et H = 0,6 m sont disponibles.

• La différence des volumes de fluide dans la cuve, avec et sans alimentation en gaz :

liquidegaz

liquideliquidegaz

liquidegaz

gaz

H

HH

VV

V

+

+ −=

+=ε

La hauteur du liquide est mesurée par la règle.

Page 10: CUVE AGITEE

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Pour ces expériences la cuve fonctionnera avec une hauteur de liquide H = 1,35T et un système

d'agitation turbine−hélice (turbine est l'agitateur du bas) avec C = T/3 et ∆C = 1,5D.

a) milieu non agité

Sans agitation, mesurer la rétention gazeuse pour plusieurs débits de gaz. Tracer la courbe ε =

f(QG).

b) milieu agité

Pour un débit de gaz fixé, mesurer ∆P et le couple pour différentes valeurs de N. Déterminer PG

et ε. Tracer ε = f(N); expliquer l’allure de cette courbe.

4.4. Temps de mélange

Le temps de mélange tm est le temps nécessaire pour obtenir un mélange homogène. On utilise

souvent le terme t95 qui correspond au temps nécessaire pour obtenir un mélange de 95% de

l'homogénéité idéale. On mesurera le temps de mélange par conductimétrie: on versera dans la

cuve 50 mL environ de solution de NaCl saturée (300 g / L). La concentration du traceur peut

être mesurée simultanément à deux points dans la cuve par deux sondes de conductivité. t95 sera

déterminé en traçant la variance de la concentration normalisé σM2 en fonction du temps:

σM2 (t) =

1

M

Cm − Cm,0

C − Cm,0

−1

2

m=1

M

log σM2( )= log

Cm − C( )2

m=1

M

MC2

où M est le nombre de sondes de mesure, Cm,0 est la concentration initiale à sonde m, Cm est la

concentration instantanée à sonde m, C est la concentration finale.

t95 est atteint lorsque σM2 = 0,0025 et log σM

2( )= −2,6

Le temps de mélange est souvent exprimé de manière adimensionnelle avec N.tm, ce qui

représente le nombre de tours d'agitateur qu'il faut pour obtenir un mélange homogène. N.tm est

constant en régime turbulent pour une géométrie cuve−agitateur donnée.

Technique de mesure

La manière d'introduire le traceur et l'endroit où on introduit le traceur dans la cuve sont

importants et peuvent modifier la valeur du temps de mélange. Typiquement, on essaie de 'poser'

Page 11: CUVE AGITEE

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la petite quantité de traceur sur la surface du liquide à mi-chemin entre la paroi de la cuve et

l'arbre, et entre deux chicanes. On commence à mesurer le temps de mélange dès que le traceur a

été posé sur la surface libre.

(a) Effet de la position de la sonde et le nombre de sondes

Pour une configuration standard (H = T) et la turbine implantée à C = T/3, étudier l'effet

de la position de la sonde sur tm. Ensuite déterminer tm et N.tm avec les mesures simultanées des

deux sondes pour 3 valeurs de N.

(b) Effet de l'agitateur

Déterminer N.tm pour l'hélice dans la cuve standard (H = T) et C = T/3 (utilisant les deux

sondes simultanément). Comparer les résultats avec ceux obtenus pour la turbine dans la partie

4.4(a).

(c) Système multi-étagé

Pour une hauteur de liquide H = 1,35T et un système d'agitation multi-étagé

turbine−hélice (turbine est l'agitateur du bas) avec C = T/3, étudier l'effet de la distance entre les

deux agitateurs ∆C sur le temps de mélange (utilisant les deux sondes simultanément) pour une

valeur de N fixé.

(d) Effet de l'aération

Pour une hauteur de liquide H = 1,35T et un système d'agitation turbine−hélice (turbine

est l'agitateur du bas) avec C = T/3 et ∆C = 1,5D, étudier l'effet du gaz sur le temps de mélange.

Choisissez deux points de fonctionnement − un en régime d'engorgement et l'autre en régime de

dispersion complète − puis comparer les résultats avec ceux obtenus sans gaz (partie 4.4(c)).

4.5. Transfert de matière

On mesure le coefficient volumétrique de transfert de masse côté liquide, kLa, par la méthode

dynamique d’absorption-désorption : l’aération de la cuve est remplacée par un bullage modéré

d’azote, sous une agitation vigoureuse. La concentration en oxygène dissous CL diminue alors

dans la cuve et atteint une valeur CL0 très faible (proche de zéro). On procède alors à nouveau à

l’aération de la cuve (en fixant le débit d’air QG et la vitesse d’agitation N aux valeurs voulus), et

la concentration de l’eau en O2 dissous se stabilise à la valeur de saturation CL* , pour la

température de travail (voir en annexe le tableau de solubilité de l’oxygène en fonction de la

Page 12: CUVE AGITEE

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température). On prendra soin d’avoir accès, sur les enregistrements expérimentaux, aux valeurs

de CL* et de CL0.

Pendant cette expérience, si la phase liquide est parfaitement mélangée, la concentration

en oxygène dissous obéit à l’équation de conservation suivante:

dCL (t)

dt= kLa CL

∗ − CL(t)[ ]

Cette équation s’intègre en: lnCL

∗ − CL(t)

CL∗ − CL0

= −kLat

Le coefficient kLa est donc, au signe près, la pente de la droite lnCL

∗ − CL(t)

CL∗ − CL0

= f(t).

La régression linéaire permettant d’obtenir la valeur de kLa, sera effectuée pour des

concentrations CL(t) comprises entre 0,2. CL* et 0,8. CL* .

Pour ces expériences la cuve fonctionnera avec une hauteur de liquide H = 1,35T avec un

système d'agitation turbine−hélice (turbine est l'agitateur du bas) avec C = T/3 et ∆C = 1,5D.

Pour les mêmes conditions opératoires utilisées dans la partie 4.3 (QG, fixé et N variable),

mesurer kLa. Relever également le couple afin de déterminer la puissance consommée.

Le coefficient kLa s’exprime très communément sous la forme d’une relation semi-empirique de

type :

kLa = K2

PG

ρLV

α2

UGβ2

Middleton (1997), qui a synthétisé de nombreux résultats expérimentaux, préconise d’utiliser les

valeurs suivantes pour un système air-eau :

K2 = 1,2 α2 = 0,7 β2 = 0,6

Comparer les valeurs de kLa obtenues expérimentalement par les celles prédites par la relation de

Middleton (1997).

D’après vous, l’augmentation de kLa avec N est-elle uniquement due à un accroissement d’aire

interfaciale?

Page 13: CUVE AGITEE

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5. Notations

C Hauteur de l'implantation de l'agitateur (mesurée entre le fond de la cuve et le

disque de la turbine) (m)

Co Couple (N.m)

Co0 Couple à vide (N.m)

D Diamètre de l'agitateur (m)

H Hauteur du liquide dans la cuve (m)

N Vitesse de rotation (s−1)

P Puissance (W)

PG Puissance en milieu aéré (W)

QG Débit de gaz (m3/s)

t temps (s)

tm temps de mélange (s)

T Diamètre de la cuve (m)

UG Vitesse superficielle du gaz (= QG/S; S = section de la cuve)

V Volume du liquide (m3)

ρ Masse volumique du liquide (kg/m3)

µ Viscosité dynamique (Pa.s)

Page 14: CUVE AGITEE

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ANNEXES

A. Variation avec la température de la saturation de l’eau en oxygène (pour de l’air)

SOLUBILITÉ DE L'OXYGÈNE DANS L'EAU EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE (table de WINKLER)

température (°C) solubilité (mg/L) température solubilité température solubilité

0 14,56 34 7,02 68 3,99

1 14,16 35 6,91 69 3,90

2 13,78 36 6,80 70 3,81

3 13,42 37 6,70 71 3,71

4 13,06 38 6,60 72 3,62

5 12,73 39 6,50 73 3,52

6 12,41 40 6,41 74 3,43

7 12,11 41 6,31 75 3,32

8 11,81 42 6,22 76 3,23

9 11,52 43 6,12 77 3,13

10 11,25 44 6,03 78 3,03

11 10,99 45 5,94 79 2,92

12 10,75 46 5,85 80 2,81

13 10,50 47 5,76 81 2,70

14 10,28 48 5,67 82 2,59

15 10,06 49 5,59 83 2,43

16 9,85 50 5,50 84 2,36

17 9,65 51 5,42 85 2,24

18 9,45 52 5,34 86 2,12

19 9,26 53 5,26 87 1,99

20 9,09 54 5,18 88 1,86

21 8,90 55 5,10 89 1,73

22 8,73 56 5,02 90 1,59

23 8,58 57 4,93 91 1,45

24 8,42 58 4,85 92 1,31

25 8,26 59 4,77 93 1,16

26 8,06 60 4,69 94 1,01

27 7,91 61 4,60 95 0,86

Page 15: CUVE AGITEE

15

28 7,77 62 4,52 96 0,69

29 7,63 63 4,43 97 0,52

30 7,49 64 4,34 98 0,36

31 7,37 65 4,26 99 0,18

32 7,25 66 4,17 100 0,00

33 7,13 67 4,08