création, reprise, transmission d'entreprise

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www.objectif-aquitaine.com AQUITAINE TOUTE L’ÉCONOMIE EN Encart gratuit d’Objectif Aquitaine n° 207 de février 2013 / Ne peut être vendu séparément www.objectif-aquitaine.com Création, reprise, transmission ENVIES D’ENTREPRENDRE

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"Chaque année, ils sont des milliers d'Aquitains qui décident de prendre les rênes de leur propre entreprise. Parmi eux, beaucoup d’auto-entrepreneurs, mais pas seulement. Hommes ou femmes, jeunes ou expérimentés, valides ou handicapés, ils n’hésitent pas à se lancer. Qu’ils soient créateurs ou repreneurs, la volonté d’entreprendre est, finalement, à peu près la même. Une idée, une envie, et peu à peu un projet prend corps… Les démarches ensuite, dans un cas comme dans l’autre, ne sont pas si compliquées qu’il y paraît ; d’autant moins que de nombreux dispositifs existent pour les accompagner. Il faut toutefois prendre le temps nécessaire pour bâtir son projet avec tout le soin requis, respecter certains passages obligés et se prémunir contre les embûches..." Pour en savoir plus, téléchargez ce supplément spécial d'Objectif Aquitaine n°207 - février 2013. Réalisé par le service publicité d’Objectif Aquitaine : 05.56.440.273.

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AQUITAINETOUTE L’ÉCONOMIE EN

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Création, reprise, transmission

ENVIES D’ENTREPRENDRE

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L’INVESTISSEUR DE RÉFÉRENCE DANS LE GRAND SUDPOITIERS - LIMOGES - BORDEAUX - TOULOUSE - MONTPELLIER - MARSEILLE

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Contacts :Renaud du Lac – Bruno de Cambiaire – Alexandre Sagon – Nicolas CharleuxOlivier Athanase – Jean-Luc Rivière

Siège social :34 rue de Metz – 31000 ToulouseTéléphone : 05 34 417 418 – E-mail : [email protected] www.ixope.fr

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Ces Aquitains qui ont soif d’entreprendre

Chaque année, ils sont des milliers, ces Aquitains qui décident de prendre les rênes de leur propre entreprise. Parmi

eux, beaucoup d’auto-entre-preneurs, mais pas seulement. Hommes ou femmes, jeunes ou expérimentés, valides ou handica-pés, ils n’hésitent pas à se lancer. Qu’ils soient créateurs ou repre-neurs, la volonté d’entreprendre est, finalement, à peu près la même. Une idée, une envie, et peu à peu un projet prend corps…Les démarches ensuite, dans un cas comme dans l’autre, ne sont

pas si compliquées qu’il y paraît ; d’autant moins que de nombreux dispositifs existent pour les accompagner. Il faut toutefois prendre le temps nécessaire pour bâtir son projet avec tout le soin requis, respecter certains passages obligés et se prémunir contre les embûches. Et, bien sûr, il faut trouver un financement.Le taux de pérennité nettement supérieur d’une entreprise reprise, par rapport à une créa-tion, tend à véhiculer l’idée qu’il est moins hasardeux de se mettre en quête d’une société à vendre. Trouver la perle rare – viable et rentable tout en n’étant pas trop chère – n’est toutefois pas chose

aisée. Et parvenir à un accord avec le cédant ne tombe pas forcément sous le sens.La transmission, étape importante dans la vie d’une entreprise, est parfois un moment difficile pour les cédants, surtout s’ils sont les créateurs de leur société. S’en séparer, la remettre entre les mains de quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, est parfois mal vécu. Pour des raisons qui ne sont pas toujours rationnelles, dans certains cas.Il est donc indispensable, pour les cédants aussi, de préparer posé-ment leur projet de transmission. Bien souvent, cette étape néces-site entre trois et cinq ans…

a un projet d’entreprise

Laurent, 42 ans,

CCI de Bordeaux

Envie d’entreprendre ?

05 56 79 5000CRÉER DÉVELOPPER TRANSMETTRE REPRENDREUn numéro, toutes les réponseswww.bordeaux.cci.fr Suivez-nous sur :icci.cci.fr

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Créer son entreprise : mode d’emploi

Au premier abord, on pourrait croire que créer sa boîte n’est pas une mince affaire. Et pourtant, en prenant soin de suivre à la lettre les étapes indispensables à la consti-tution d’une entreprise, vous évitez certains pièges. Voici quelques pistes à suivre pour monter votre projet...

La bonne idéeSi vous souhaitez créer une entreprise, il vous faut d’abord trouver une idée, un business ! Parfois, il suffit d’être attentif à son environnement ou de s’ins-pirer d’un concept rencontré lors d’un voyage à l’étranger pour dénicher une bonne idée. Et puis, élément indispensable, il vous faut éprouver une réelle envie d’entreprendre. Une fois l’idée trouvée, il est important de se poser la question de la faisabilité de votre projet en réalisant une étude de marché. Cette étape est trop souvent négligée, et pourtant, elle vous permettra de valider l’existence d’un marché, de fixer un prix de vente et de définir un canal de vente.

Monter votre business planLe business plan est un dossier présentant les éléments éco-nomiques, financiers et orga-nisationnels de votre projet. Il vous permet de clarifier votre projet en vous assurant que vous n’avez rien oublié, mais aussi de convaincre vos éventuels créan-ciers en prouvant vos perspectives de rentabilité. C’est ainsi un travail de fond incontournable, encore plus si vous cherchez des financements. Notez qu’il peut être préférable de se faire aider par un professionnel, notamment pour la partie financière.

Les aides et les financementsVotre capital de départ est trop faible pour entreprendre ? Vous pouvez demander des aides. Tout d’abord auprès de votre banque, mais aussi d’autres banques. Le système bancaire dispose de nombreux prêts ou modes de financement auxquels vous pou-vez être éligible. Sachez aussi que l’État, la Région et les collectivités proposent aussi des aides à la création d’entreprise (fonds de garantie, aides pour les deman-deurs d’emploi, exonérations fiscales ou crédit-bail...).

Le statut juridiqueDeux choix s’imposent à vous : l’entreprise individuelle ou la société (SARL, SA, SAS ou EURL). De manière générale, si vous avez prévu de vous associer avec un tiers, si votre activité est risquée, si vous voulez protéger votre patri-moine personnel et si vous envi-sagez un développement rapide... privilégiez la société à l’entreprise individuelle. Pensez aussi à la dénomination sociale que vous souhaitez donner à votre entre-prise. C’est sous ce nom que votre société sera inscrite au registre du commerce. Vous devrez aussi constituer un apport qui formera le capital. L’apport est souvent réalisé en argent, mais il peut aussi l’être en biens, en compé-tence ou en activité. Vous pouvez

également entreprendre en fran-chise, un système de collaboration qui vous permet d’augmenter les chances de succès en profitant de la notoriété, de l’expérience et du savoir-faire d’un réseau. Les formalités administrativesPour créer votre entreprise, vous devez remplir un certain nombre de formalités administratives : immatriculation, constitution d’un apport, rédaction des sta-tuts, dénomination sociale. Pour vous aider, il existe un guichet unique qui centralise toutes vos démarches administratives : le Centre de formalités des entre-prises (CFE). (Possibilité de le faire en ligne sur www.guichet-entre-prises.fr)

L’installationS’installer chez soi est sans doute la solution la plus économique pour commencer. Mais tout n’est pas possible à domicile : tout dépend de votre lieu d’habitation et de la nature de votre activité. Vous pouvez aussi vous installer dans une autre entreprise (sous-location, entreprises de domicilia-tion ou atelier relais…) ou opter pour la pépinière d’entreprises, plus avantageuse, si votre entre-prise a moins de 4 ans.

Source Urssaf

Réalisé par le service publicité d’Objectif AquitaineDirecteur de la publication : Jean-Christophe Tortora - Conseiller éditorial d’Objectif Aquitaine et de La Tribune : Alain Ribet

Ont collaboré à ce numéro : Sophie Breton, Bénédicte Chapard, Stephan Ferry, Christophe Le Roy, Emeline Marceau, Patricia Marini Photos : Fotolia, sauf mention spéciale

CS 41 194 - 24, cours de l’Intendance, 33001 Bordeaux Cedex

Renseignements et abonnements : Tél. : 05 56 440 273 - Fax : 05 56 440 276 -  [email protected] principal : HIMA360 - SARL au capital de 10.000 €.

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Camille Lambrecq, la fibre entrepreneuriale

Camille Lambrecq, 28 ans, une allure rimbaldienne de globe-trotteur aux semelles de vent. Des semelles revisitées façon sneaker qu’il vient à peine de créer. Sa marque : Someone, “pour voyager dans le monde avec style”. L’alchimie du verbe conjuguée à la fibre entrepreneuriale

“Un voyage de mille lieues com-mence toujours par un premier pas.” C’est par une citation de Lao Tseu que Camille Lambrecq présente sa collection de chaussures printemps-été 2013. Un premier pas qui l’a mené à créer Someone, sa marque de chaussures produites de manière artisanale en Indonésie et s’ins-crivant dans une démarche de commerce équitable. Mais avant cela, un parcours de marathonien à couper le souffle : des études d’ingénieur suivies d’une école de commerce où il crée sa première marque, 450 tee-shirts vendus pour sponsoriser le Tour de France à la voile ; d’une première expérience d’auto-entrepreneur dans la communication à Bali ; et

d’une carrière de photographe globe-trotteur couronnée par le Grand Prix de “Paris Match” pour un reportage à la frontière libyenne. Mais pourquoi se lancer dans la chaussure ? “Je suis avant tout un créateur, avec une sensi-bilité à la mode. Ce projet est né d’une rencontre, un workshop sur l’île de Java, en Indonésie.” Un déclic, un nouveau défi aussi, “s’adapter pour comprendre ce marché et dessiner une collection cohérente”. Camille Lambrecq pose alors ses semelles de vent et construit sa stratégie : élabo-ration du business plan, dépôt à l’Inpi de la marque, constitution en société en juillet 2012 : “Je comptais m’associer, mais la banque m’a suivi au-delà de

mes espérances. J’ai décidé de créer une SASU (SAS uniperson-nelle). 20.000 euros de prêt et 5.000 euros d’apport personnel ont pu financer une première production de 250 chaussures.” Michard Ardillier à Bordeaux demande l’exclusivité, une bou-tique en ligne ouvre en janvier. “D’ici trois ans ? Pérenniser la marque, bien sûr, en développant une gamme parallèle d’acces-soires type passeport… ouvrir un showroom, produire 5.000 paires et, pourquoi pas, acheter l’unité de production à Java, pour mieux maîtriser les coûts et améliorer la production.” Confiant dans ses “Illuminations”… — Bénédicte Chapard

www.someoneshoes.com

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L’Agefiph : une aide à la création d’entreprise pour les personnes handicapées

Grâce à ses prestations ciblées, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) est devenue un acteur majeur pour les créateurs d’entreprise handicapés

Le handicap n’est pas un frein à l’emploi : telle est la devise de l’Agefiph ! Voilà plus de 25 ans que cette association nationale née en 1987 œuvre pour l’insertion

professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées dans les entreprises privées, via ses trois services spécialisés : Cap emploi, Sameth et Alther. Grâce aux fonds qu’elle collecte auprès des entreprises de plus de 20 salariés ne s’étant pas acquittées de l’obligation de compter au minimum 6 % de personnes handicapées dans leur effectif – comme le prévoit la loi du 11 février 2005 –, cette struc-ture finance des actions visant notamment à favoriser la création d’entreprise par des personnes

handicapées. “Il n’y a pas de raison que ce public ne soit pas entrepreneur, d’autant plus que la création d’entreprise est un réel vecteur d’insertion pour une personne handicapée”, avance Daniel Dias, délégué régional de l’Agefiph Aquitaine, zone p a r t i c u l i è r e m e n t concernée par cette problématique : “En Aquitaine, entre 250 et 320 por