Visite au Burkina Faso de M. Andris Piebalgs, Commissaire

européen au Développement

Ouagadougou, du 23 au 25 novembre 2011

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DOSSIER DE PRESSE

Visite de champs traditionnels et entretien avec les populations (problématique de la sécurité alimentaire) Visite d'un centre de santé

Visite d'un projet d'aménagement de bas-fonds (projet FAO-UE sur fonds "Facilité alimentaire)

Visite d'un Laboratoire de Technologie Alimentaire (Programme Qualité de l'ONUDI)

Rencontre avec des représentants de l'UEMOA Visite d'un projet agricole et rencontre avec M. Cissokho, chef du réseau des

agriculteurs d'Afrique de l'Ouest Visite du site prévu pour la construction d'une centrale d'énergie solaire

Rencontre avec le président Compaoré Conférence de Presse

Rencontre avec le personnel de la DUE Rencontre avec des représentants de l'UEMOA

Visite d'un projet agricole et rencontre avec M. Cissokho, chef du réseau des agriculteurs d'Afrique de l'Ouest

Visite du site prévu pour la construction d'une centrale d'énergie solaire Rencontre avec le président Compaoré

UNION EUROPEENNE Délégation au Burkina Faso

I - Communiqué de presse : le Commissaire Piebalgs en visite officielle au Burkina Faso

Bruxelles 23 Novembre 2011 – Le Commissaire européen au Développement, M. Andris Piebalgs, se rend au Burkina Faso, pour une visite de deux jours. Il y rencontrera le président Blaise Compaoré, dont le rôle de médiateur dans plusieurs crises africaines est largement reconnu.

Cette visite est principalement marquée par le souhait d'aller à la rencontre des populations locales et des projets sur le terrain.

Avant son arrivée au Burkina Faso, le Commissaire a déclaré: "Le Burkina Faso est un partenaire précieux pour l'Union européenne dans la région, et nous saluons les efforts de son gouvernement dans la lutte contre la pauvreté et la paix dans la sous-région. Nous avons renforcé l'enveloppe du Programme indicatif national pour le Burkina Faso d'un montant de 105 millions d'euros, pour appuyer notamment la nouvelle stratégie de croissance accélérée et de développement durable. La bonne gouvernance constitue également un élément essentiel du développement : les élections parlementaires et municipales de l'année prochaine seront un moment clé pour l'avenir du pays. "

Ainsi, les échanges entre le Commissaire Piebalgs et le Président Compaoré porteront sur la sécurité dans la région, ainsi que sur la bonne gouvernance et les défis pour renforcer la démocratie, quelques mois après la crise sociopolitique traversée par le pays. Le Commissaire exposera également les priorités de la nouvelle politique de développement européenne, qui met l'accent sur le soutien à une croissance inclusive et durable, la promotion des droits de l'Homme, la bonne gouvernance, à travers un soutien particulier sur les secteurs agricoles, l'accès à l'énergie et les partenariats avec le secteur privé.

A cet égard, le Commissaire visitera plusieurs projets qui s'inscrivent parfaitement dans la nouvelle politique européenne de développement :

- un projet de centrale solaire photovoltaïque de 22 megawatts-crête dans la banlieue de Ouagadougou, qui sera réalisé au bénéfice de la société d'électricité nationale SONABEL.

- un centre de santé pour illustrer la réalisation des OMD à travers l'aide budgétaire,

- un projet agricole et de sécurité alimentaire, financé par la Facilité Alimentaire de l'UE et mis en œuvre par la FAO.

- un laboratoire de mise à niveau technique et phytosanitaire, pour favoriser le commerce des fruits et légumes vers les marchés régionaux et internationaux.

Il fera le point avec les responsables de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) des questions d'intégration régionale sur lesquelles le Burkina Faso est particulièrement engagé.

II - Visite de champs traditionnels et entretien avec les populations (problématique de la sécurité alimentaire) et d'un projet d'aménagement de

bas-fonds (projet FAO-UE sur fonds "Facilité alimentaire)

III - Visite du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) à Koupéla Le 24 novembre 2011, le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs a visité le centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) à Koupela. Avec l'objectif de voir l'utilisation de l'aide budgétaire de l'UE pour accélérer l'atteinte des OMD santé, notamment la lutte contre la mortalité maternelle et la mortalité infantile ; le Commissaire s’est vu expliquer l’évolution des indicateurs du district sanitaire du Koupela avant de faire le tour de la maternité et le pédiatrie avec le Dr. Ouoba, Directeur régional du Centre Est et le Dr. Zagré, Médecin chef de district sanitaire de Koupela. Le centre médical avec antenne chirurgicale de Koupela est un des 42 CMA au Burkina Faso qui sert comme premier centre de référence pour les formations sanitaires de base et il joue un rôle important en offrant des interventions chirurgicales au niveau périphérique comme la césarienne, le traitement de hernies et la cure hydrocèle. Le CMA est financé principalement par le budget de l'Etat auquel l'UE contribue à travers l'aide budgétaire générale pour l'accélération des OMD (76M € en 2010) à travers son contrat OMD (2009-2014) pour un montant total de 344 Mio EUR.

IV - Le Commissaire européen au Développement visite le laboratoire de Technologie Alimentaire (DTA) du Programme Qualité de l'ONUDI – Programme Qualité Afrique de l'Ouest

dimanche 27 novembre 2011 par wikiburkina

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Le Département Technologie alimentaire de l’IRSAT (DTA/IRSAT), structure accompagnée par le Programme Qualité de l’Afrique de l’Ouest a reçu la visite de Monsieur Andris PIEBALGS, Commissaire européen au Développement, le 24 novembre 2011. Le Département Technologie alimentaire (DTA) de l’Institut de Recherche en Sciences appliquées et Technologies, l’un des quatre instituts du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) a accueilli la visite de Monsieur Andris PIEBALGS, Commissaire européen au Développement. La visite a concerné le laboratoire de microbiologie alimentaire et le centre technique sectoriel régional pour le lait et les produits laitiers.

Accompagné de M. Abdoulaye COMBARY, Ministre Burkinabè Délégué Chargé de l’Agriculture, le Commissaire et sa forte délégation ont eu une séance de travail préliminaire avec leurs hôtes, séance à laquelle ont pris part les secrétaires généraux du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, celui de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, l’Ambassadeur Chef de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, le Directeur de la Normalisation et de la Promotion de la Qualité à la Commission de l’UEMOA et le Responsable du Programme Qualité UEMOA à Vienne. Le Conseiller Technique Principal du Programme Qualité UEMOA ainsi que le Président du Comité National de Pilotage étaient également présents à toutes les étapes de la visite.

Au cours de la séance de travail, le bilan des activités du Programme Qualité au Burkina Faso a été dressé. Il en ressort que grâce à l’appui du Programme, la culture qualité s’installe progressivement dans les entreprises, les laboratoires publics et privés au Burkina Faso.

La délégation conduite par le Commissaire Andris PIEBALGS a eu droit à une présentation. La délégation conduite par le Commissaire Andris PIEBALGS a également eu droit à une présentation du DTA, de ses missions et surtout de sa démarche qualité.

En effet, le DTA est accompagné par le Programme Qualité UEMOA depuis 2001.

Dans ce cadre, le laboratoire de microbiologie a reçu plusieurs appuis techniques et matériels du Programme. Ce laboratoire subira dès début décembre l’audit d’accréditation selon la norme ISO 17025. Le laboratoire d’analyse et d’essais du DTA, dès l’obtention de l’accréditation pourra désormais délivrer aux exportateurs un certificat de conformité de leurs produits, internationalement reconnu. Ceci leur ouvrira l’accès de leurs produits d’exportation au marché européen, leur évitant de lourdes pertes. A titre d’exemple, du sésame destiné à l‘exportation a été rejeté aux frontières de l’Union européenne pour non conformité, causant une perte de plus de 800 000 euros au Burkina Faso. Au-delà des aspects économiques, il convient de relever également l’importance des analyses microbiologiques dans la protection des consommateurs.

Le Centre technique sectoriel du DTA pour le lait et les produits laitiers a un rôle d’assistance aux petites et moyennes entreprises (PME) naissantes. Il offre des solutions aux entreprises qui ont des problèmes de formulation et de qualité du produit. Celles-ci bénéficient également de formation spécifique ou continue et d’accompagnement à l’amélioration de leurs produits. Ce centre, d’envergure régionale apporte des solutions concrètes aux entrepreneurs de la zone, leur permettant ainsi d’accéder aux marchés extérieurs. Le DTA

répond ainsi à un besoin concret des entreprises. L’impact de ses services sur l’essor de ces entreprises est donc tangible.

Lors des présentations, les entrepreneurs présents ont exprimé leur reconnaissance à l’Union européenne et à l’ONUDI pour leur appui financier et technique au travers du Programme Qualité, très apprécié par le secteur privé burkinabè. Ce partenariat fructueux entre le DTA et les entreprises agro alimentaires mérite d’être maintenu et même renforcé.

Le Commissaire visitant la cellule de refroidissement du DTA

A la suite des présentations, le Commissaire a eu droit à une visite guidée du laboratoire de microbiologie alimentaire et du centre technique sectoriel régional pour le lait et les produits laitiers.

A l’issue de cette visite, Monsieur Andris PIEBALGS a été impressionné de voir qu’un laboratoire local comme celui du DTA puisse rivaliser de compétences et de savoir-faire avec un quelconque laboratoire européen. Alors, a-t-il déclaré : « Un laboratoire comme celui du DTA est très important pour les exportations. Nous avons un régime de commerce qui est très favorable, mais si les conditions d’exportation ne sont pas réunies, on ne peut pas échanger avec l’Union européenne. Le laboratoire du DTA est donc un investissement stratégique très bien fait »

Evoquant la question de la poursuite des appuis, le Commissaire PIEBALGS a réitéré l’engagement de l’Union européenne. Toutefois, il n’a pas manqué de rappeler la nécessité pour le laboratoire d’aller vers l’autonomie. Aussi, dira-t-il : « J’espère qu’avec le temps, ce laboratoire sera indépendant des financements extérieurs »

Le Programme Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PQAO) est financé par l’Union européenne à hauteur de 14,5 millions d’euros (environ 9,3 milliards FCFA). Il est exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). La visite du Commissaire européen s’est située dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest qui l’a conduit successivement au Togo, au Bénin, au Mali, au Burkina Faso et qui s’est terminé au Niger. Au cours de cette tournée, M. PIEBALGS a visité un certain nombre de projets liés aux objectifs du millénaire pour le développement dans les secteurs suivants : agriculture et sécurité alimentaire, secteurs sociaux prioritaires, eau et assainissement.

Qui est Andris PIEBALGS ?

Andris PIEGBALGS est un homme politique letton qui a occupé plusieurs positions politiques clés tant au niveau national qu’européen. Lors de la première Commission Barroso (2004-2010), il fut Commissaire en charge de l’énergie. Dans ce cadre, il a établi une politique européenne de l’énergie plus compétitive, sûre et soutenable, ce qui en fit l’un des succès majeurs de la Commission Barroso I. L’action d’ANDRIS PIEGBALGS pour placer la politique de l’énergie au cœur de l’agenda politique européen fut décisive.

Andris PIEBALGS

C’est en reconnaissance de son leadership que le magazine The Economist le consacra “Homme européen de l’année” en 2007. En 2009, Andris PIEGBALGS reçut le "Prix Diamant" de la Chambre régionale de Commerce de Katowice (Pologne) pour son action en faveur d’une politique européenne de l’énergie cohérente pour les générations futures. La même année, le Forum Mondial de l’efficacité énergétique lui remit l’"Energy Efficiency Visionary Award" pour sa “contribution remarquable à l’avancement de l’efficacité énergétique”.

Andris PIEGBALGS est né le 17 Septembre 1957 à Valmiera, Lettonie. PIEGBALGS est diplômé en Sciences Physiques de l’université de Lettonie. En plus de sa langue maternelle, il parle anglais, français, allemand et russe.

Le service de Communication du Programme Qualité de l’Afrique de l’Ouest, Composante UEMOA

V - Visite d'un projet agricole et rencontre avec M. Cissokho, chef du réseau des agriculteurs d'Afrique de l'Ouest

VI - Visite de la Centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli : Bailleurs de fonds et SONABEL s’attellent à la mise en service d’ici à fin 2013

Le commissaire au développement de l’Union européenne (UE), Andris Piebalgs, en séjour au Burkina Faso, a visité le vendredi 25 novembre 2011, l’aire d’érection de la future centrale solaire 22 MW de Zagtouli à quelques encablures de Ouagadougou. Financée en partie par l’UE, elle sera à terme, la plus grande centrale solaire de l’Afrique subsaharienne.

Le rapport définitif de l’étude de faisabilité et le dossier d’appel d’offre sont fin prêts. Le projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli (à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Ouagadougou) s’annonce donc sous d’heureux auspices. C’est le constat qui s’est dégagé, ce vendredi 25 novembre 2011, lors de la visite du commissaire au d,0éveloppement de l’Union européenne (UE) du site. Andris Piebalgs dont la structure finance le projet, en compagnie de l’Agence française de développement (AFD) et de la Banque européenne d’investissement (BEI), s’est vu expliquer l’évolution de la mise en œuvre de la centrale par les responsables du ministère des Mines, des carrières et de l’énergie et de la SONABEL.

Elle sera située à proximité du poste 225 kv de Zagtouli, ouvrage de l’interconnexion Bobo-Dioulasso-Ouagadougou réalisé dans le prolongement de l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire. Sur un site d’environ 35 ha, seront érigées 40 unités génératrices de 500 KW et composées chacune de 2400 panneaux solaires, soit 96000 panneaux photovoltaïques au total. Le projet coûtera plus de 42 milliards de FCFA. « Nous avons obtenu de l’Union européenne une partie du financement, soit 25 millions d’euros en subvention », a avoué le chef du projet, Clément Zongo. Pour lui, tous les appels d’offre sont bouclés et les regards sont désormais tournés vers les bailleurs de fonds. « Le financement est presque bouclé et les appels d’offre aussi.

Le projet peut donc être lancé immédiatement, car nous prévoyons l’inauguration de la centrale d’ici à fin 2013 », a révélé le commissaire au développement de l’UE, Andris Piebalgs, estimant que l’objectif de l’institution est de réduire la dépendance énergétique du Burkina Faso des énergies fossiles et augmenter ses capacités par la promotion des énergies renouvelables et durables. Selon lui, il faut faire vite car Zagtouli ouvrira la voie à d’autres projets avec surtout le soutien de ses partenaires de l’AFD et de la BEI. « C’est important pour nous de connaître la position et la décision de l’UE. Nous allons travailler

avec la BEI et la SONABEL à finir d’instruire le projet pour le présenter courant 2012 à notre conseil d’administration », a souligné le directeur de l’AFD, Patrice Tranchant, dont la structure a déjà financé l’interconnexion électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou.

Il n’y a pas, selon lui, d’obstacles majeurs au financement de la centrale. « Il ne reste que le bouclage technique du financement. On doit aussi s’accorder sur la manière de travailler à trois sur les procédures et valider le dossier d’appel d’offre. Je comprends l’impatience de la SONABEL, car tant qu’il n’y a pas de garantie de financement, rien ne peut être fait », a indiqué Patrice Tranchant, qui a annoncé dans la foulée, que le conseil d’administration de l’AFD prendra une décision dès décembre pour le financement de l’interconnexion entre le Ghana et le Burkina Faso. Ces assurances des bailleurs de fonds de la centrale solaire de Zagtouli ont rassuré le premier responsable de la SONABEL.

« Ce qu’ils ont dit nous réjouit et nous laisse voir que très prochainement, le Burkina Faso aura sa centrale solaire, la plus grande de la sous-région », s’est félicité le directeur général de la SONABEL, Apollinaire Ki. C’est indéniable, au Burkina Faso, comme aiment à ironiser de nombreuses personnes, le soleil fait partie des richesses du « pays des Hommes intègres ». Pour preuve, le potentiel est énorme : entre 1900 et 2100 KWH/m ?/an, soit 5,2 à 5,75 KWH/m ?/jour. Pour un réseau qui comporte environ 350000 abonnés, le solaire, selon le chef de projet de la centrale de Zagtouli, est une aubaine, même si, selon Clément Zongo, le coût d’investissement est élevé à cause des plaques photovoltaïques.

« Le solaire est un projet innovateur. Il permet d’économiser des devises surtout avec la flambée des prix du baril du pétrole. Il est sûr qu’à un certain moment le solaire va concurrencer la production thermique », a-t-il déclaré. A terme, l’énergie qui sortira de la centrale solaire sera injectée dans le circuit par le poste de Zagtouli, point de stockage de l’énergie venant de Bobo-Dioulasso dont la source se trouve en Côte d’Ivoire.

Sié Simplice HIEN/ Sidwaya VII - Rencontre avec le Président du Faso

Andris Piebalgs: «Le Burkina, partenaire précieux pour l’Union européenne dans la région»

Le Président du Faso Blaise Compaoré a reçu, le vendredi 25 novembre 2011, le Commissaire européen au développement Andris Piebalgs.

«Les échanges entre les deux hommes ont porté sur la sécurité dans la sous-région, ainsi que la bonne gouvernance et les défis pour renforcer la démocratie. Le Commissaire européen a apprécié positivement l’exécution du programme de coopération avec le Burkina Faso au vu de la revue à mi-parcours de ce programme. Avec le chef de l’Etat burkinabè, il a été aussi question des perspectives dans la coopération. M. PIEBALGS a expliqué que la nouvelle politique de développement européenne met l’accent sur le soutien à la croissance inclusive et durable, notamment en ce qui concerne le Burkina, les secteurs agricoles et énergétiques. Le Commissaire européen au développement a par ailleurs salué les efforts du Burkina, «partenaire précieux pour l’Union européenne dans la région», pour sa lutte contre la pauvreté et la paix dans la sous-région. Il a annoncé que l’Union européenne a renforcé l’enveloppe pour le Burkina d’un montant de 105 millions d’euros pour appuyer la nouvelle stratégie de croissance accélérée et de développement durable. Sur la crise en Europe, le Commissaire européen a rassuré que la situation est sous contrôle. Pendant son séjour, le Commissaire va visiter plusieurs projets financés par l’Union européenne.»

Conférence de Presse : Insécurité alimentaire : 1, 4 million de Burkinabè

exposés

Andris Piebalgs, le commissaire européen au développement, au cours de sa visite à Ouagadougou, a déclaré le vendredi 25 novembre dernier, qu’environ 1,4 million de Burkinabè seraient exposés cette année à l'insécurité alimentaire. Principale cause de cette situation: le déficit de pluies durant la saison agricole.

«Nous estimons qu'il y a, au Burkina Faso, 1,4 million de gens qui pourraient souffrir de la crise alimentaire». Le constat est celui du commissaire européen au développement, Andris Piebalgs. Selon lui, le Burkina Faso n’est pas le seul concerné par cet état d’insécurité alimentaire. Les autres pays de la bande

sahélo-saharienne sont également menacés par cette crise alimentaire. Et pour faire face à cette situation, il a indiqué que l’Union Européenne a déjà engagé des fonds de soutien au profit des pays touchés. «Nous pouvons faire plus, ECHO (agence de l'UE chargée de l'aide humanitaire, ndlr) aussi prépare les fonds», a-t-il ajouté. Cependant, Andris Piebalgs a précisé que «des efforts doivent être faits par les pays de la région» afin de lutter contre ce phénomène déplorable. Ces déclarations du commissaire européen au développement interviennent au moment où le président burkinabè, Blaise Compaoré et ses collègues du Mali et du Niger ont appelé -à l’issue du sommet de l’Autorité du Liptako-Gourma qui s’est tenu jeudi 24 novembre denier à Niamey, au Niger- la communauté internationale, à l'aide face à la crise alimentaire née du manque de pluies durant la saison 2011-2012, qui frappe leurs pays respectifs.

RETOUR EN IMAGES SUR LA VISITE Visite de champs traditionnels et entretien avec les populations (problématique de la sécurité alimentaire) à Nagréongo

Poignée de Bienvenue au Commissaire Visite du champ avec les membres de sa délégation

Présentation par la Directrice régionale de l'Agriculture du Centre Le producteur présente son champ et perspectives

Visite d'un projet d'aménagement de bas-fonds (projet FAO-UE sur fonds "Facilité alimentaire) à Nagréongo à Lioulgou

La délégation suivant la présentation de la Directrice Présentation du bas-fonds par la Directrice..

Visite d'un projet agricole à Komsilga et rencontre avec M. Cissokho, chef du réseau des agriculteurs d'Afrique de l'Ouest

Présentation du perimètre par les productrices de Komsilga

Exposition des produits agricoles à Lioulgou Séance de battage par les femmes à Lioulgou

Les membres de la mission suivant la présentation de la représentante des productrices de Komsilga

Photo de famille avec le personnel de la Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso