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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
DEPARTEMENT
EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
CER EPS
Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du certificat
d’aptitude pédagogique de l’école normale (CAPEN)
CONTRIBUTION DU JIU JITSU
BRESILIEN SUR
L’AMELIORATION DE LA
PERFORMANCE DU NE WAZA
EN JUDO
Présenté par :
ANDRIAMAMONJY Bebisoa Domohina
PROMOTION SAHI
Année 2013
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
DEPARTEMENT
EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
CER EPS
Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du certificat d’aptitude
pédagogique de l’école normale (CAPEN)
Présenté et soutenu publiquement le 25 juin 2013
par :
ANDRIAMAMONJY Bebisoa Domohina
Née le 10 février 1988 à Fianarantsoa
PROMOTION SAHI
MEMBRES DE JURY :
Président : Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques (FLSH)
Juge : Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper A (ENS)
Rapporteur : Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste (ENS)
Année 2013
CONTRIBUTION DU JIU JITSU BRESILIEN SUR
L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DU NE WAZA
EN JUDO
LES MEMBRES DU JURY
Président :
Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques (FLSH)
Docteur d’Etat et SCIENCES SOCIAL à l’ANS
PROFESSEUR TITULAIRE des Universités
Juge :
Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper
Assistant d’enseignement supérieure de recherche
Chef CER/EPS
Enseignant chercheur à l’ENS/EPS
Conférencier IAF
Directeur-Rapporteur :
Monsieur RAKOTONIAINA Jean Baptiste
Docteur en Anthropologie appliquée au sport
Maitre de conférences
Enseignant chercheur à l’ENS/EPS
Membre du conseil d’Administration de l’ANS
iii
REMERCIEMENTS
A notre président du jury :
Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques
Vous nous avez fait un grand honneur, malgré vos multiples obligations acceptant de présider
la soutenance de notre mémoire.
Notre profonde gratitude
A notre juge :
Monsieur RAJAONARISON Jean Prosper
Pour la gentillesse avec lesquelles vous avez accepté de juger ce travail.
Nous réitérons ici nos vifs remerciements.
A notre directeur rapporteur :
Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste
Pour l’honneur que vous avez fait d’accepter de diriger ce mémoire.
Vous nous avez reçu avec amabilité et avait consacré un temps précieux pour nous aider à
réaliser ce travail.
Reconnaissance et nos sincères remerciements.
iv
REMERCIEMENTS
Nous adressons nos vifs remerciements, à Dieu tout puissant pour nous avoir donné la force,
la santé et le courage pendant la réalisation de ce travail.
A tous ceux qui nous ont aidés et soutenus moralement et financièrement.
A notre Directeur de l’ECOLE NORMALE SUPERIEURE,
A Monsieur RAKOTONIAINA Jean Baptiste, Directeur de mémoire,
A Monsieur RATODIMALALA Navalomanjaka,
A tous nos professeurs et le personnel administratif de l’ENS/EPS,
Vous n’avez pas hésité à sacrifier votre temps malgré vos lourdes responsabilités.
Ainsi, je dédie ce mémoire :
A mes parents,
A ma sœur,
A toute ma famille,
A mes amis,
Et à vous tous, qui nous ont aidé de près ou de loin, nous ne saurions exprimer toutes nos
gratitudes.
v
RESUME
Titre : contribution du jiu jitsu bresilien sur l’amélioration de la performance du ne waza en
judo.
Le judo : art martial japonais, JU : souplesse et DO : voie ; donc la voie de la souplesse. Une
discipline de combat à mains nues.
Jiu-jitsu brésilien : la résolution du problème inhérent aux arts martiaux et plus précisément
un combat au sol. Le jiu jitsu brésilien puise ses racines dans le japon du début du vingtième
siècle. A l’époque déjà, cet art martial était multiséculaire au pays du soleil levant et ses
origines exactes peu connus. En dépit d’une absence réelle de preuves attestant ce point, on
attribue souvent à l’inde la paternité réelle de l’art.
Dans cette étude, nous nous intéresserons plus précisément sur le ne waza et les bases du jiu
jitsu brésilien pour l’amélioration de la performance du ne waza en utilisant l’art martial jiu
jitsu brésilien c’est ainsi qu’on a intitulé notre recherche contribution du jiu jitsu brésilien sur
l’amélioration de la performance du ne waza en judo.
Objet de la recherche : On pratiquant le jiu jitsu brésilien, on améliore le comportement
combattant des judokas au judo au sol (ne waza).
Intérêt de la recherche : Former des athlètes de haut niveau capable de rivaliser avec les
autres pays qui font le judo. On pratiquant le jiujitsu brésilien afin de bien maitriser le combat
au sol (le combat au sol est plus rapide que le combat debout).
Position du problème : Le judo est une forme d’apprentissage tout en transmettant à la fois
une tradition de génération en génération et illustrant le mieux le concept de transfert. Une
image des arts martiaux demeurée vivace dans l'esprit de ses admirateurs. Cet ensemble de
disciplines extrêmement variées ; on dénombrerait plus de trois cents techniques différentes ;
a pris en tout cas, durant le dernier quart du XXe siècle. D’un autre côté, il y a le jiu jitsu
brésilien, une discipline d'enseignement pratiquée depuis quelques années.
C’est une pratique compétitive de judo évolué, parfaitement spécifique, caractérisée par une
virtuosité répétitive qu'on acquiert grâce à des heures d’entrainement. Discipline sportive
moderne, le jiu jitsu brésilien est pratiqué en brésil puis un peu partout.
vi
Ainsi pour revenir à nos études, le transfert proactif existe et c’est tout à fait évident entre le
jiu jitsu brésilien et le judo. Par contre l’effet rétroactif est encore sujet à des réflexions bien
approfondies.
Donc, nous nous posons la question :
« EXISTE-T-IL UNE RELATION OU UNE PHENOMENE DE TRANSFERT ENTRE LE
JIU JITSU BRESILIEN ET LE JUDO AU SOL (NE WAZA) ? ».
Ce qui nous conduit à faire cette étude c’est de former des athlètes de haut niveau capable de
rivaliser avec les autres pays qui pratiquent le JUDO.
Hypothèse : Dans les considérations faites qui nous ont emmenés à se poser la question sur
la corrélation possible du jiu jitsu brésilien et du judo, nous nous proposons de démontrer que
la pratique du jiu jitsu brésilien influe positivement dans l’amélioration et la maîtrise du judo
au sol.
Le sport permet le développement du corps humain physiquement et moralement. Ainsi on
est à un point auquel deux disciplines sportives arrivent à se combiner.
Le jiu jitsu brésilien adapté comme base du judo moderne permet d’obtenir un bon résultat de
performance sportive en combat au sol avec le transfert proactif et rétroactif, en améliorant le
ne waza par la pratique du jiu jitsu brésilien car la majorité des combats en judo se terminent
au sol.
En générale, le jiu jitsu et le judo sont des savoir-faire ancestraux au service de l’évolution du
sport. En les croisant on assure la formation de futur relèves d’athlètes en arts martiaux
(judo,…)
Mots clés : contribution- jiu jitsu brésilien-amélioration-performance-ne waza-judo
Nombre de tableaux : 06
Nombre de figures : 04
Nombre de schémas : 10
Nombre de photos : 09
Nombre de pages : 75
Nom et Adresse de l’auteur : ANDRIAMAMONJY Bebisoa Domohina, lot : A-31 cité Akany
Sambatra Itaosy Antananarivo 102
Directeur de mémoire : Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste
vii
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I :
I-PRESENTATION DE LA RECHERCHE
I-1-HISTORIQUE DU JIU JITSU
I-2-HISTORIQUE DU JUDO
I-3-CLASIFICATION TECHNIQUE
I-4-OBJET DE LA RECHERCHE
I-5-INTERET DE LA RECHERCHE
CHAPITRE II :
II-CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
II-1-TECHNOLOGYE DU COMBAT AU SOL EN JUDO(ne waza)
II-2-CADRE THEORIQUE
II-3-ILLUSTRATIOS THEORIQUES
II-4-PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
CHAPITRE III :
III-ETUDES EXPERIMENTALE
IV- SUGGESTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
viii
GLOSSAIRE
Martial : adjectif (martiale, martiaux, martiales)
Qui manifeste une volonté guerrière.
Qui dénote une certaine énergie.
Art martial : locution nominale-masculin (arts martiaux)
Sport technique de combat à mains nues, généralement originaire d’Extrême-Orient :
Le judo est le plus populaire des arts martiaux.
Qui consiste de mettre à l’armée la sauvegarde de l’ordre public en cas de troubles
politiques ou sociaux graves.
Le judo : art martial japonais, JU : souplesse et DO : voie ; donc la voie de la souplesse. Une
discipline de combat à mains nues.
Judogi : tenue vestimentaire ou kimono.
Obi : ceinture.
Dojo : lieu où l’on étudie la voie ou aussi ce que l’on désigne le club.
Tatamis : le tapis d’entrainement (fait en matière résistant mais souple pour amortir la chute).
Ukemis : ce sont les brises chutes après une projection.
Uke : le judoka qui subit le mouvement.
Tori : le judoka qui porte le mouvement.
Kumi-katas : la manière de saisir le judogi de son adversaire.
Shintal : déplacement qui est directement liée au kumi-katas, l’un en fonction de l’autre :
Ayumi ashi : marche naturelle en évitant le croissement des pieds et bien en équilibre sur les
deux jambes.
Tsugi ashi : marche à pas chassés, un pied chasse l’autre en glissant.
Nage waza : combat debout.
kuzushi : action de début de déséquilibre.
Tsukuri : accentuation du déséquilibre en même temps que tori place son corps.
viii
kaké : fin du mouvement, action de faire chuter.
Ne waza : combat au sol.
Osae komi waza : technique d’immobilisation.
kantsetzu waza : luxation du coude, faire une élongation de l’articulation du coude de
l’adversaire jusqu’à l’abandon.
Shime waza : technique d’étranglement.
Jiu-jitsu brésilien : la résolution du problème inhérent aux arts martiaux et plus précisément
un combat au sol.
Pont : dégagements les plus fondamentaux lorsque vous êtes pris par un adversaire en
position montée.
Americana : clé de bras fléchi à partir de la position montée sur l’adversaire.
Amassa pào : étranglement pénétrant sur le cou de l’adversaire à partir de la position montée
enchainant une clé de bras.
Guillotine : il s’agit de tirer la tête de l’adversaire et de passe le bras autour de son cou pour
lui bloquer la tête.
Langouste : un dégagement d’une position montée en croix de l’adversaire.
Garde: position de saisir l’adversaire (fermée ou ouvert).
kimura: clé de bras fléchi sur un adversaire dans la garde, elle fait subir une incroyable
pression aux articulations du coude et de l’épaule.
Mata leào: étranglement arrière à découvert, la position des mains se posent sur le dessus du
crâne ne doit pas être trop haute sur la tête de l’adversaire.
Baiana : plaquage par saisie aux deux jambes.
iv
INTRODUCTION
INTRODUCTION GENERALE
La situation d’incertitude actuelle rend difficile toute analyse des incidences de
certains faits ou de certains phénomènes dans la vie politique, économique et sociale.
L’éducation Physique n’échappe pas à la loi commune : beaucoup de gens s’adonnent à
l’exercice corporel, mais peu d’entre eux arrivent à se soumettre aux règlements. D’une
manière générale, ceux qui pratiquent du sport le font pour apprendre à se défendre, préserver
la santé et le physique, mais également pour développer le mental. Actuellement, certains le
font sur un coup de tête. Il constitue même un style de vie, quand ce n’est que pour le
spectacle. Le sport comprend plusieurs disciplines avec leurs caractéristiques et leurs utilités
particulières. C’est ainsi que l’on considère l’athlétisme comme le sport de base et les sports
collectifs comme un facteur d’intégration sociale de l’homme.
En ce qui concerne les arts martiaux, c’est une éducation d’expression de soi et
vise l’excellence de l’individu. Le judo en particulier, considéré à ses débuts comme un
moyen de défendre son pays, est devenu de nos jours un sport populaire et une discipline
olympique.
C’est le maitre Jigoro KANO en 1882 qui a fondé le judo dans sa forme actuelle : un sport
d’opposition, un duel entre deux combattants dont l’art consiste à déséquilibrer son adversaire
suivant des règlements et dans un temps déterminé.
Il est arrivé à Madagascar en 1949, à la fin de la colonisation, où il a été introduit par
l’Adjudant NEVOT, ceinture marron en judo. Le combat entre deux judokas se présente sous
deux formes : le combat debout (nage waza) et le combat au sol (ne waza). On commence
toujours par le nage waza dans une combat en judo et il faut exercer une bonne projection
pour arriver au ne waza dont le but est de mettre l’adversaire IPPON.
Par ailleurs, le jiu jitsu brésilien un art martial originaire du Japon est importé au
Brésil au début du vingtième siècle par MAEDA, un diplomate japonais expert en la matière
qui, arrivé au Brésil, lia une amitié avec Gastao GRACIE qui est le fondateur du jiu jitsu
brésilien, un art basé sur la finalisation en combat au sol. Ce sport de combat a été implanté à
Madagascar, depuis le 10 décembre 2004 au palais des sports de Mahamasina lors de la
seconde version de la « nuit des arts martiaux » par maitre Faly RABARILALA et aussi de
Carlos BARRETO et d’Alberto CORREIA, des combattants brésiliens.
1
Dans cette étude, nous nous intéresserons plus précisément sur le ne waza et les
bases du jiu jitsu brésilien pour l’amélioration de la performance du ne waza en utilisant l’art
martial jiu jitsu brésilien c’est ainsi qu’on a intitulé notre recherche contribution du jiu jitsu
brésilien sur l’amélioration de la performance du ne waza en judo.
Est-ce que la pratique du jiu jitsu permet-elle d’apporter une évolution sur la performance du
combat au sol en judo. Nous parlerons ainsi de la présentation de la recherche dans la
première partie.
Puis le cadre d’étude et position du problème dans la seconde partie. S’ensuivra la
méthodologie et les vérifications mathématiques au cours de notre expérimentation, et enfin la
présentation de nos suggestions.
2
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE LA
RECHERCHE
3
I-PRESENTATION DE LA RECHERCHE
Le judo ! Sport à la mode ?oui. Mais sport traditionnel. En tout cas, sport qui répond
parfaitement aux exigences de la seconde moitié du vingtième siècle. Plus qu’un défoulement
un tant soit peu mystique, le judo est devenu véritablement un sport de compétition, reconnu
par le comité international olympique.
I-1-HISTORIQUE DU JIU-JITSU
I-1-1-DANS LE MONDE
Le jiu jitsu puise ses racines dans le japon du début du vingtième siècle. A l’époque, cet art
martial était multi-séculaire. D’anciens textes japonais font référence à divers styles de lutte,
le jiu jitsu qui signifie « art de la souplesse » un système martial en lien direct avec les
champs de bataille sanglants du japon féodal et qui incluait l’étude des frappes des poings et
pieds, des touches aux points vitaux, des projections, et autres étranglements et clés
articulaires.
La chute des samouraïs et la ruine des valeurs martiales qu’ils symbolisaient, eurent raison de
l’intérêt du public envers le jiu jitsu traditionnel
L’influence de Jigoro Kano :
En 1860 -1938 :
Jigoro kano passionné commença l’étude du jiu jitsu au point d’acquérir une grande maitrise
dans plusieurs styles traditionnels pour améliorer sa faible constitution physique et pour
répondre aux brimades incessantes de ses camarades d’école.
L’originalité des arts martiaux de combat au corps à corps tient à la perspicacité dont il fit de
modifier radicalement la pédagogie du jiu jitsu. L’élément le plus crucial qu’il introduisit dans
son école kodokan fut le randori (combat libre).
Le paradoxe du randori :
Le jiu jitsu classique ne se trouva-t-il pas affaibli d’un tel appauvrissement ? C’est pourtant là
que résida le génie de kano. Même si cela peut paraitre contre-nature, celui-ci avait
parfaitement saisi que s’il était dénué de ses techniques « dangereuses », l’art martial pouvait
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gagner en efficacité ; désormais, les pratiquants pouvaient s’entrainer à pleine puissance sur
des adversaires.
En fait, la sagacité du japonais tenait au fait qu’il avait parfaitement compris qu’un art martial
ne doit pas son efficacité à son technique mais aussi à la pédagogie par laquelle on transmet
ces mêmes techniques aux pratiquants.
Les prises non dangereuses retenues par Kano ne l’étaient que dans la mesure où elles
pouvaient être mises en application sans risque au cours des combats libres ; en effet, dès qu’il
se savait vaincu, le pratiquant signalait sa soumission à son compagnon. Il s’agit là d’une des
plus grandes innovations de l’histoire des arts martiaux.
Vers 1886 :
Les dirigeants des forces de police de Tokyo entreprirent de chercher une discipline martiale
efficace afin d’entrainer les troupes. De nombreuses écoles de jiu jitsu se disputèrent ; afin de
déterminer les mérites, on organisa une rencontre martiale « ouverte » (sans exclusion de
style).
MAEDA :
MITSUYO MAEDA (1878-1941) était un disciple le plus en vue de Kano. A l’âge de
18 ans, après avoir fait ses armes dans le jiu jitsu classique, Kano était très enclin à diffuser
son art à travers le monde aussi envoya plusieurs de ses élèves pour représenter le judo dans
des démonstrations organisées aux Etats-Unis. Arriva aux Etats-Unis Maeda s’installa sur la
côte - est dans le New Jersey en enseignant le judo.
Tenta d’organiser un combat professionnel qui l’opposerait à un boxeur ou un lutteur
américain. Il avait eu une victoire qui restaura l’honneur déchu du judo et du jiu jitsu ; un
aventurier qui sillonnait le monde, après quelques années en Amérique du nord, s’entreprit
une tournée en Amérique latine et sur le continent européen. Il partageait son temps entre les
cours dispensés à certaines unités de police et aux civils et l’étalage de ces qualités de
combattant lors des nombreux défis auxquels il participait.
Il fit de lui une légende en Amérique latine et livra aussi au combat en Angleterre et en
Espagne.
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Au début des années vingt :
Il revint au Brésil, le brésil étant au nombre des visées coloniales japonaises ; Maeda s’était
vu confier des responsabilités dans l’élaboration de ce projet.
C’est dans ce contexte qu’il rencontra Gastao Gracie, un descendant de colons écossais qui
œuvra en sa faveur en usant de son poids politique. L’amitié qui se noua entre les deux
hommes, le japonais proposa à Gastao d’enseigner sa méthode de jiu jitsu à ses fils. Cette
stratégie fit la lignée des techniques des combattants de jiu jitsu brésilien moderne.
En 1925 :
Carlos Gracie (l’ainé des frères Gracie, un des disciples de Maeda) ouvrit sa propre école,
livra dans des études des multiples détails techniques de leur art. Et il avait le dépassement
des limites de Kano par le clan Gracie.L’histoire montre que les apports des Gracie au jiu jitsu
ont contribué à la création d’un style de combat à l’efficacité inégalée lors des rencontres
pluridisciplinaires.
D’ailleurs, le jiu jitsu brésilien n’a jamais été entaché de pareilles sornettes dénuées de toute
vérité scientifique.
I-1-2-A MADAGASCAR
10 décembre 2004 :
FALY RABARILALA dit « GORDINHO » (petit gros) est le précurseur de cet art en terre
malgache. Durant la seconde version de la nuit des arts martiaux, le 10 décembre 2004 au
palais des sports de Mahamasina.
Rentré définitivement au pays depuis 8 mois déjà, il nous dévoile de tout cœur sa grande
passion pour son art et son amour d’enseigner pour son plaisir.
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Actuellement :
On compte quatre clubs à Antananarivo :
. CLUB GORDINHO
. CLUB ESCA
. CLUB ESTRELLA
. CLUB ASJTT
A Antsirabe et à Manakara, il existe aussi de club de jiu jitsu.
Le jiu jitsu à Madagascar n’a pas encore sa fédération, s’il veut organiser des compétitions
c’est le club qui vent faire les compétitions, qui sera l’organisateur.
Même s’il n’y a pas de staff, dirigeant le jiu jitsu prend part à des compétitions
internationales, et en remporte plusieurs médailles.
But : L’élaboration d’une fédération, la vulgarisation du jiu jitsu à Madagascar est le but
fondamental des clubs.
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LES TECHNIQUES CONNUES ET REPERTORIEES COMME BASES DU JIU JITSU
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I-2-HISTORIQUE DU JUDO
I-2-1-DANS LE MONDE
C’est à Tokyo (kodokan), la source du judo dans le monde. Sport traditionnel, un art de vivre
et l’application d’une certaine philosophie. Composants deux de mots japonais, ju : souplesse
et do : voie ; la voie de la souplesse. Et cette voie doit mener à une vie équilibrée grâce à une
méthode d’éducation physique et mentale et à une discipline de combat à main nues.
Principe :
Il faut s’allier à la force contraire pour la dominer.
Exemple : si vous pesez 70 kilos et que votre adversaire accuse 85 kilos, ce dernier s’il vous
tire aura une force de 85-70=15. Mais si vous le résister, vous allez dans la direction de son
mouvement, vous le surprenez et il se déséquilibrera : 70+85=155.
Le judo, à l’époque il ne s’appelait pas judo, terme découvert par le vrai fondateur du judo
moderne : JIGORO KANO en 1882.
Auparavant, il s’agissait de ju jitsu. Grace à l’acupuncture notamment en Chine, les points
vitaux du corps furent découverts ; et toutes les méthodes cherchaient à anéantir l’adversaire
le plus rapidement possible par une prise atteignant l’un de ces points vitaux.
230 avant Jésus Crist :
Lorsque Nomi No Sukume battit à mort Taima No Kuemaya, il n’y avait aucune règle bien
précise ; les combattants utilisant à la fois le sumo, le ju jitsu et le karaté.
Vers XIVe et XVI
e siècle :
Les légendes font apparaitre le ju jitsu en tant qu’art bien organisé ; des professionnels du
combat furent spécialement préparés, à travers la voie du guerrier (bushido) qui leur imposait
une ascèse, une discipline de vie extrêmement rigoureuse. En fait, les bushis étaient des
moines guerriers.
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Au XVIIIe siècle :
Des centaines de prises furent mises au point, mais chaque école, chaque maitre gardait
précieusement ses secrets. La tradition orale ne fonctionna pas. Puis arriva la civilisation
occidentale. Et les arts martiaux se trouvèrent délaissés.
En 1882 :
Le judo dans sa forme actuelle n’aurait pas vu le jour si Jigoro Kano n’avait décidé de fonder
sa propre école de ju jitsu, le kodokan (école pour l’étude de la voie) en 1882.
Le vrai berceau du judo se trouve dans le temple bouddhique d’Eishosi : c’est là en effet que
s’implanta le premier dojo. Jigoro Kano y fit la synthèse des meilleures techniques de ju jitsu,
inventa les brise-chutes, créa le judogi et appela cette nouvelle manière de combattre le judo.
Le premier élève du kodokan arriva le 5 juin 1882. Il s’appelait TOMITA. Bien vite, le
kodokan devint célèbre, il remporta des victoires sur tous les ju jitsuka.
En 1907 :
Kano inventa les trois premiers katas. Le succès fut tel que, deux ans plus tard le kodokan
était reconnu institution publique.
Au fur et à mesure, kano et ces disciples codifièrent le judo, lui donnant donc un aspect
sportif, qui correspond tout à fait à la mentalité japonaise.
En 1934 :
Le kodokan devint la Mecque du judo d’où Les premiers championnats du Japon se
déroulèrent.
A la mort de Kano, il y a plus de 90000 ceintures noires au Japon.
Mais, la seconde guerre mondiale terminée, les Américains interdirent la pratique des arts
martiaux. Il fallut se réfugier dans la clandestinité. Un peu plus tard, le judo fut de nouveau
autorisé, à condition qu’il soit uniquement considéré comme un sport.
14
En 1935 :
La France découvrit le judo grâce à un Japonais, MIKONOSUKE KAWAISHI, qui s’installa
à Paris et fonda sa propre dojo, le club franco-japonais.
Très vite Kawaishi comprit la mentalité française et apporta deux innovations :
-il inventa les ceintures de couleurs différentes
-il numérota les prises selon leur famille.
En 1943 :
Le 30 mai 1943 à la salle wagram, les premiers championnats de France furent organisés.
En 1946 :
M.Bonet-Maury gagnera sa bataille et la fédération française de judo et de ju jitsu sera
reconnue le 5 décembre 1946.
Le succès du judo en France alla croissant, la formule « défense du faible contre l’agresseur »
en fut la raison.
En 1951 :
La fédération internationale de judo voyait le jour et se donnait comme premier président
RISEI KANO, le fils de Jigoro.
En 1952 :
70 ans après sa création, il y avait 20000 ceintures noires au Japon.
En 1956 :
Les premiers championnats du monde se déroulèrent à Tokyo.
En 1964 :
Après avoir été invité aux Jeux de Tokyo, le judo devenait sport olympique à l’occasion des
jeux de MUNICH en 1972, au même titre que l’athlétisme ou la natation.
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I-2-2-A MADAGASCAR
De 1949 à la fin de la période coloniale :
Le judo était introduit sur le sol Malgache en 1949. C’était un certain Adjudant NEVOT,
militaire dans l’armée de France, ceinture marron en Judo qui a permis cette initiative. La
discipline de judo se pratiquant uniquement par les citoyens Français jusqu’à l’année 1956.
En 1951 :
Le judo à Madagascar connaissait son premier dirigeant « ceinture noire » en la personne
« Madame AMOURETTE ».
Qui était un professeur d’éducation physique et sportive et avait pris la décision de crée le
JUDO CLUB DE MADAGASCAR. C’était le collège de France sis à Ambohijatovo qui
abritait ce premier club de judo à Madagascar.
En 1952 :
Certes, la discipline de judo était réservée aux seuls citoyens Français mais ça n’empêchait
pas l’entrée de RAVOALAVOSON, un malgache ayant servi dans l’armée française.
En 1954 :
Le collège national de la ceinture noire, ainsi que la ligue de Madagascar de judo était créé.
Cette dernière a été affiliée à la Fédération Française de judo.
Ladite ligue a été présidée par MORET. La même année, la délégation de Madagascar au
championnat de France s’était hissée jusqu’au quart de final. Cette délégation était composée
de RAVOALAVOSON, ROGER MULLET, GASTON MILLION, RANDAUT FOURTON,
YVES DARNAUT.
Le 30 mars 1954, RAVOALAVOSON a subi un examen de passage de grade en France par
Maitre KAWAISHI et créait en mois d’avril 1956 le JUDO CLUB FRANCO-MALGACHE.
(JCFM)
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La même année, plus de 10 clubs étaient créés à savoir :
· JUJDO CLUB ESCA
· JUDO CLUB SAINT MICHEL
· JUDO CLUB CERCLE MILITAIRE
· JUDO CLUB BASE AERONAVAL D’IVATO
· JUDO CLUB POMPIER
· TANANARIVE UNIVERSITE CLUB
· JUDO CLUB TAMATAVE
· JUDO CLUB DIEGO
· JUDO CLUB TULEAR
· JUDO CLUB FORT-DAUPHIN
· JUDO CLUB MORONDAVA
· JUDO CLUB MORAMANGA
· JUDO CLUB MAJUNGA
· JUDO CLUB ANTSIRABE
De la fin de la colonisation à nos jours :
La première fédération Malgache de judo fut créée le 22 novembre 1959. Sa dénomination
était à ce moment la « Fédération Malgache de udo et des disciplines assimilées(FMJDA) ».
Cette fédération nationale était rattachée à la fédération internationale de judo (FIJ) et l’union
africaine de judo (UAJ).
En 1971 :
La discipline de karaté créait sa propre fédération et quittait la fédération malgache de judo
et des disciplines assimilées.
Le 12 juin 1980 :
Le comité national de coordination de judo succédait à la fédération malgache de judo.
L’ouverture du dojo national dans l’enceinte de la gare ferroviaire de Soarano Antananarivo
en 1988 donnait un nouvel air à la discipline à Madagascar.
La fédération malgache de judo réapparait le 05 mai 1989.
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De 2010 à nos jours :
-président : RANDRIANASOLONIAIKO Siteny
-vice-président : RAMANDIMBISOLO Bertin
-secrétaire général : VOAHARY
-trésorier : RAFIK Mounir
-directeur technique national : RAKOTOMALALA Jean Jacques.
I-3-CLASIFICATION TECHNIQUE
Tableau de classification technique judo et jiu jitsu
I-3-1-DEBOUT
Nage waza :
C’est ainsi que l’on désigne le travail debout. La réalisation d’un mouvement se décompose
en trois phases.
. kuzushu : action de début de déséquilibre.
. tsukuri : accentuation du déséquilibre en même temps que tori place son corps.
. kaké : fin du mouvement, action de faire chuter.
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JUDO JIU JITSU
BRESILIEN
Tenu +Ceinture +
Dojo +Durée du combat -
Chute -Projection -
Nage Waza -Ne Waza -
I-3-2-AU SOL
C’est le travail au sol. Trois grandes directions se présentent :
. osae komi waza : immobilisation, il est possible en effet selon des règles bien définis,
d’immobiliser son adversaire. Le combat s’achève au bout de 30 secondes.
. kantsetzu waza : luxation du coude. Le but est de faire une élongation de l’articulation du
coude de l’adversaire, jusqu’à l’abandon. L’abandon est signifié lorsque uke frappa deux ou
trois fois la cuisse de tori ou bien sur le tatami.
. shime waza : technique d’étranglement. Elle s’applique de deux manières :
- En comprimant la trachée-artère (respiratoire)
- En comprimant les artères carotides (cessation de l’irrigation du cerveau ; sanguin).
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I-4-OBJET DE LA RECHERCHE
On pratiquant le jiu jitsu brésilien, on améliore le comportement combattant des judokas au
judo au sol (ne waza).
I-5-INTERET DE LA RECHERCHE
Former des athlètes de haut niveau capable de rivaliser avec les autres pays qui font le judo.
On pratiquant le jiujitsu brésilien afin de bien maitriser le combat au sol (le combat au sol est
plus rapide que le combat debout).
25
CHAPITRE II :
CADRE D’ETUDE ET POSITION
DU PROBLEME
26
II- CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
Le jiu jitsu brésilien puise ses racines dans le japon du début du vingtième siècle. A l’époque
déjà, cet art martial était multiséculaire au pays du soleil levant et ses origines exactes peu
connus. En dépit d’une absence réelle de preuves attestant ce point, on attribue souvent à
l’inde la paternité réelle de l’art.
II-1-TECHNOLOGIE DU COMBAT AU SOL EN JUDO
Il s’agit d’étudier l’analyse mécanique de la technique
.quand il y a OSAE-KOMI ?
L’arbitre annonce OSAE-KOMI s’il est d’avis que l’un des combattants entreprend avec
succès une immobilisation valable.
.quand une immobilisation est-elle – valable ?
Si l’arbitre estime qu’il y a rupture d’immobilisation il annonce « TOKETA » : article 23 du
code international.
Il arrive aussi qu’un combattant abandonne au cours d’une immobilisation en frappant le sol
de l’adversaire : IPPON.
Si un combattant qui contrôle son adversaire par une immobilisation annoncée par l’arbitre le
change par une autre, sans perdre le contrôle, le temps continue à être compté jusqu’à ce que
l’adversaire réussisse à se dégager.
-critère de validité d’une immobilisation
.les cas où il y a OSAE-KOMI
-cas ou UKE est à plat ventre au sol et TORI le maintenu dans cette position
-UKE maintenu à plat dos, avec TORI entre les jambes
-cas ou UKE est à plat dos, mais contrôle avec sa jambe, une jambe de TORI (ASHI-
GARAMI).
- d’une manière générale, il y a donc OSAE-KOMI dans la mesure où UKE est maintenu à
plat dos sans pouvoir accrocher une jambe de TORI et sans que ce dernier ne trouve entre les
jambes.
27
- ces conditions imposent que TORI ne doit pas se trouver d’une part dans le prolongement
des jambes de UKE et d’autre part que ses propres dernières (jambes de UKE) ne puissent les
accrocher. Vrais emballement TORI ne peut se placer qu’au - delà de la hanche de UKE côté
tête.
- à cet effet TORI maintient son adversaire à plat dos en lui contrôlant le haut du corps,
membres supérieure et tronc.
Le tronc constitue en effet la partie la moins mobile dans la mesure où avec les membres
supérieurs il représente 5/8 du poids total du corps.
Même si TORI a satisfait ces conditions, en sent qu’il y a aussi TOKETA dans les cas
suivants :
TORI perd en même temps ses 2 contrôles manuels en voulant enchainer des techniques
d’immobilisation.
UKE a réussi un renversement en basculant TORI au-dessus de lui (dégagement).
UKE est arrivé à plat ventre et a réussi à faire lâcher les prises annuelles de TORI.
Définition : L’immobilisation consiste à maintenir l’adversaire à plat dos dans une position
approchée ou le contrôlant par la partie supérieure de son corps.
Condition de possibilité :
Schéma 01
28
Considérons le corps comme un parallélépipède- rectangle pouvant pivoter sur 5 axes.
En pivotant sur l’axe des épaules
A B
A1
A2
Schéma 02
A4 D C A3
AB = A1 = ligne des épaules permettant le renversement – AR en lançant les jambes.
CD = ligne du bassin = A2, permettant le renversement avant, en utilisant les jambes
préalablement pliée sur l’abdomen (balancer).
A4 et A3 : 3 – AD et BC = ligne des épaules - - jambes permettant de se retrouver à plat
ventre par retraite du bassin, en rapportant les appuis aux et extrémités : - l’un à l’épaule
-l’autre au pied-contre latéral.
Ligne axiale passant par la tête et les appuis des pieds, permettant un « renversement dit en
pont ».
Pour maintenir ce parallélépipède au sol, il faut et il suffit de créer des points de fixation. Or
nous savons que la gravité agit de haut en bas, en conséquence
29
B
(Principe fondamental de l’immobilisation).
C’est la répartition judicieuse du poids du corps de TORI qui permet de fixer UKE au sol. A
cette fin TORI contrôle avec ses 2 mains le judogi de UKE et repartit son poids entre les
appuis du coude d’une part et les appuis des trains inferieur d’autre part.
Une des composants s’applique au point de contact avec le corps de UKE.
Cette condition implique que 2 ou 3 points bien repartis suffisent, au lieu de 4.
On dénombre les groupes suivant :
A - Contrôle sur 2 points : groupe des GESA GATAME
Contrôle fondamental par le travers du corps (Hon gesa gatame)
Le contrôle est latéro-costal. Tori est assis à droite de uke, jambe droite en avant, son côté
droit contre le flanc droit du partenaire.
.Position fondamentale
J’entoure la tête de uke de mon avant-bras droit posé au sol. Je viens saisir, le plus loin
possible son revers droit, pouce à l’intérieur. Je serre contre mon flanc gauche au niveau du
coude. J’écarte fortement mes jambes légèrement fléchies, la droite en avant. Je baisse ma
tête en rentrant le menton. Je tire le bres droit de uke comme si je voulais l’enrouler autour de
moi.
.Points clés et variantes :
- Le genou droit de tori doit venir en avant
- (plus haut) de l’épaule droite de uke
- Le pied gauche est à plat et presse fortement. Tandis que le genou gauche est
légèrement soulève du tatami
- Il faut un contact très étroit entre les corps de tori et de uke. Tori fait pression de tout
son corps sur le pectoral droit de uke.
- Lorsque uke ponte, tori peut soulever sa nuque du bras droit. Si uke tourne autour de
tori pour essayer de se dégager, tori doit le suivre pour maintenir les corps
perpendiculaires l’un par rapport à l’autre.
- L’angle des jambes doit être ouvert au maximum.
- En fonction des tentatives de uke, tori peut modifier ses points d’appui : en posant sa
main droite au sol, en venant saisir son genou droit, en bloquant la nuque de uke en
l’enroulant par l’arrière de son bras droit, en passant la tête plus à droite pour venir
faire pression sur le pectoral gauche de uke.
30
CONTROLE FONDAMENTAL PAR LE TRAVES DU CORPS
(Hon gesa gatame)
Figure 01
31
Contrôle arrière par le travers du corps (Ushiro-gesa gatame)
Le contrôle est arrière costal. Tori est assis, jambes écartées, en arrière de l’épaule gauche de
uke, la hanche droite près de sa tête.
.Position fondamentale :
Je passe mon bras droit sur le flanc droit de uke, coude au niveau de son aisselle, et viens
saisir sa ceinture de ma main droite. De mon bras gauche j’enroule le bras gauche de uke aux
creux de l’aisselle et viens saisir de ma main gauche keikogi du partenaire, les doigts à
l’intérieur. Si ceci est impossible, je eux également venir saisir à l’aisselle gauche ou à la
ceinture. Je baisse la tête et me plaque sur la poitrine de uke. Mes jambes sont comme dans
hon gesa gatame le genou droit très en avant, presque collé au flanc gauche de uke.
.Points clés et variantes :
- Tori presse au maximum sur l’épaule gauche et toute la partie latérale gauche de la
poitrine de uke.
- Tori doit rester perpendiculairement et obliquement par rapport au corps de uke, mais
jamais dans son prolongement exact.
- Des deux mains, tori peut indifféremment saisir la ceinture de uke ou le col.
32
CONTROLE ARRIERE PAR LE TRAVERS DU CORPS
(Ushiro-gesa gatame)
Figure 02
33
B - Contrôle sur 3 points :
Contrôle par les quatre coins, par au-dessus (kami shiho gatame)
Le contrôle est arrière sternal. Tori est à genou derrière la tête de uke.
.Position fondamentale :
Je me positionne sur uke en glissant mes genoux de part et d’autre de sa tête et glisse mes
avant-bras sous ses épaules pour venir saisir sa ceinture de chaque côté, mais en contact avec
le tatami. Je serre uke à l’intérieur de mes coudes, avant-bras posés au sol, et le tire vers moi
tout en l’écrasant par le dessus avec ma poitrine et ma tête légèrement tournée sur le côté.
.points clés et variantes :
- Tori ne doit pas placer sa tête plus bas que le niveau de la ceinture de uke.
- Comme pour yoko shiho gatame, tori doit s’écraser au sol, comme pour prendre
contact de son abdomen avec le tatami (uke doit tourner sa tête de coté).
- Le corps de tori reste dans le prolongement de celui de uke.
- Dans la position fondamentale, groupée, fesses sur les talons, les orteils en extension.
Mais, tori peut étendre ses jambes en les écartements comme pour yoko shiho
gatame, en prenant appui sur ses orteils, il peut également n’en allonger qu’une et
maintenir l’autre genou en contact avec une épaule de uke.
34
CONTROLE PAR LES QUATRE COINS, PAR AU-DESSUS
(kami shiho gatame)
Figure 03
35
Contrôle par les quatre coins, par le côté (yoko shiho gatame)
Le contrôle est latéro-sternal. Tori est à genou contre le côté droit de uke.
.Position fondamentale :
Je passe le bras droit entre les jambes de uke et vient saisir sa ceinture sur son côté gauche,
près du tatami. Je passe l’avant-bras gauche sous la nuque de uke pour venir saisir, pouce à
l’intérieur, le revers gauche de son keikogi. Mon genou droit s’appuie contre la hanche droite
de uke, mon genou gauche contre l’aisselle droite (je dégage le bras de uke vers le haut pour
me placer). J’écrase en écartant les genoux (sans relâcher la pression) et en collant l’abdomen
au tatami, baisse la tête et contrôle de ma poitrine, celle de uke.
.Points clés et variantes :
- Tori doit de coller au sol. S’il lève les fesses il est facile à déséquilibrer.
- Tori verrouille la prise en tirant les mains vers lui’ et en soulevant un peu.
- L’avant-bras droit de tori passe sous les fesses gauches de uke.
- Dans la position de base, les orteils sont allongés.
- La position de tori doit toujours être perpendiculaire à celle de uke.
- Tori peut allonger les jambes, pour s’écraser entièrement au sol.
- Il peut également n’allonger que la jambe droite, orteils en appui, et verrouiller la
prisée en venant saisir de la main gauche, par-dessus l’épaule gauche du partenaire, le
keikogi à l’aisselle gauche ou la ceinture.
36
CONTROLE PAR LES QUATRE COINS, PAR LE COTE
(yoko shiho gatame)
Figure 04
37
Dans tous les cas qui utilisent le principe : 2 points de fixation, sont assurés par les prises
manuelles dont les cous correspondantes s’appuient au sol, l’autre point constitué par une
composante du poids du corps qui agit au point de contact de l’abdomen.
Remarque :
Toutes techniques de sortie d’immobilisation sont soumises à annuler ce point de contact sans
prise manuelle.
A- Groupe de KATA-GATAME et TATE SHIO-GATAME :
Maintient qu’un contrôle serré de la ligne des épaules et de la tête suffisent à maintenir
l’adversaire au sol, ceci vient du placement de la tête en bout de levier.
KWANSETSU-WAZA : mécanique des clés d’articulations.
But de l’action :
Les clés d’articulations constituent avec les étranglements ou SHIME-WAZA, les prises
d’abandon proprement dites, c’est-à-dire qu’on oblige l’adversaire à abandonner à la suite de
la douleur, ou :
Il y a abandon quand UKE signifie cet abandon article 32, alinéa 3, mais l’arbitre peut aussi
attribuer l’IPPON,
- Quand l’effet d’une technique d’abandon est suffisamment apparu, article 32 alinéa 4.
Actes prohibés : interdit d’appliquer kwansetsu waza, ailleurs qu’au coude.
Etudions donc la biomécanique de cette articulation :
D’après VAN DERVAN :
Les mouvements d’extension et de flexion seuls possibles, au muscle de coude, se font à la
fois dans l’articulation cubito-humérale et dans l’articulation radio-humérale, mais c’est la
première qui porte un rôle essentiel. Or dans une extension forcée, l’arrêt du mouvement est
dû à la rencontre de l’olécrane avec le fond de la cavité olécranienne.
38
Il est donc possible d’obtenir l’abandon de l’adversaire sous la douleur consécutive à une
extension forcée.
P
1
R
Schéma 03
R 2
Etude des clés de coude en extension forcée :
Considérons l’avant-bras en extension sur le bras, main en supination.
Dans la position en supination de la main, le plan de la main est parallèle à l’axe de la
trochlée humérale.
L’extension forcée est obtenue en créant un point d’appui extérieur et en produisant une
puissance au muscle de l’articulation :
Tel est le cas de juji-gatame.
La pronation vraie ou pure, amène le plan de la main dans une position oblique par rapport à
l’axe de la trochlée.
Clé des coudes en flexion :
A
P schéma 04
R
La flexion est généralement arrêtée par les masses musculaires avant les contacts osseux.
Mais ou peut obtenir une distension douloureuse des ligaments latéraux et postérieurs sur un
coude plié.
39
P
Épaules
A
R
Si nous considérons les surfaces articulaires, il est évident, qu’on peut détruire la congruence
des axes (déboitement) par déplacement de la trochlée.
Considérons le levier huméral sur lequel on crée une puissance de direction verticale qui a
pour effet de pousser la trochlée en dehors de la sigmoïde formée par la face antérieure de
l’olécrane et la face supérieures de l’apophyse coronoïde. Tout en maintenant les avants bras
pliés la clé du coude en flexion consiste à faire abandonner l’adversaire sous la douleur
consécutive à un début de luxation.
Exemple : UDE GARAMI.
MECANIQUE DE STRANGULATION OU ETRANGLEMENT : shime-waza
But de l’action :
-étrangler c’est-à-dire comprimer le cou, et l’évanouissement qui survient est le résultat de
plusieurs reflexes mobilisateurs agissant sur le système cardio-pulmonaire. Ce problème posé
est de comprimer le cou du muscle de ses points faibles.
a- antéro-postérieur
b- antéro-interne.
Conditions de possibilité :
-dans un premier cas, on utilise un des bras comme un levier interne résistant (du genre
couteau de boulanger) :
Exemple : OKURI-ERI-JIME.
Schéma 05
-dans le deuxième cas on utilise les deux avant-bras comme levier double inter-résistant (du
genre casse-noisette) :
Exemple : GUYAKO-JIJI-JIME.
40
CORRELATION attaque/défense
A la suite d’une projection, observons ce qui se passe en combat réel :
Ou il y a IPPON : et le combat s’arrête.
S’il n’y a pas IPPON : tori qui vient de réussir à amener l’adversaire au sol peut suivre ou
refuser le combat au sol.
S’il veut poursuivre au sol, il se trouve dans des dispositions différentes par rapport à UKE,
ceci selon la technique qu’il a utilisé pour l’amener au sol.
Dans ce cas tori doit résoudre défenses de UKE avant de pouvoir placer une technique
d’immobilisation ou de priser d’abandon.
L’observation de la compétition permet de souligner l’importance des positions réciproques
TORI-UKE suivantes :
a- Uke est à plat dos : Tori est devant ses jambes.
Des techniques de blocage, de changement de position des mains, des jambes et du corps
permettent d’annuler un instant la défense de l’adversaire pour introduire les parties du corps
qui permettent d’effectuer une immobilisation (technique d’entrée).
b- Uke est à quatre pattes :
(Faire la tortue ou à plat ventre)
Tori est à coté ou dans le prolongement de sa tête.
Tori doit renverser son adversaire avant de pouvoir placer une technique de NE WAZA
(technique de renversement).
c- Tori est à plat dos :
Dans ce cas, il doit d’abord annuler les tentatives d’entrée de uke (riposte à l’entrée) et
pouvoir retourner la situation (technique de retournement).
CONCLUSION
Généralement, ces différentes techniques sont assimilées comme une succession de prises
sans lien apparent, or on remarque une correction entre la réaction de l’adversaire et le
contrôle manuel imposé par l’attaquant.
41
La saisie de l’adversaire conduit ce dernier à réagir à l’action d’entrée correspondante sur
réaction, attaquant peut enchainer d’autre contrôle lui permettant de placer une technique de
NE WAZA (action-réaction).
C’est ici que notre schéma d’apprentissage présente un contenu nouveau.
Aux différentes éventualités énumérées ci-dessus (a, b, c) l’attaquant doit avoir un
enchainement d’attaque lié selon le schéma suivant :
Schéma 06
Deux autres techniques complètent la formation :
-les sorties d’immobilisation
-annulation des prises d’abandon.
42
Position TORI – UKE (donnée)
Contrôle déterminé
Action d’entrée correspondante
Feinte de poussée pour attirer vers
soi ; ou poussée vers un côté, pour
qu’il réagisse vers l’autre côté.
Ex : contrôler les deux jambes
Traction permettant
de placer la technique Parade Parade Parade
rôle dét
on d’en
permettant
arade Parade Parade
II-2-CADRE THEORIQUE
II-2-1-LE TRANSFERT :
II-2-1-1- DEFINITION DU TRANSFERT :
Le transfert : on dit qu’il y a transfert d’apprentissage lorsqu’un apprentissage actuel est rendu
plus ou moins facile par le fait d’un apprentissage qui l’a précédé. Le transfert est l’effet
d’une situation sur une autre, effet positif ou négatif
Intrinsèque à l’apprentissage c’est-à-dire distinct d’éventuels effets de fatigue qui généreraient
l’apprentissage actuel ou d’effets d’échauffement qui faciliteraient l’acquisition actuellement
poursuivie.
Chacun de nous a pu éprouver ce phénomène : nos activités se succèdent dans le temps et
d’autres semblent bénéficier d’actes antérieures, tandis que certaines les entravent comme
gênées par des actes effectuées précédemment ou des habitudes qui entravent notre
comportement actuel.
Le transfert positif :
On dit qu’il y a transfert positif, lorsqu’une action (A) facilite la pratique ou l’apprentissage
d’une activité (B). L’exécution efficace de la tâche est traduite par un transfert positif ou
PROACTIF. Les effets du transfert sont positifs quand ils améliorent nos actes, on dit qu’il y
a facilitation proactive. Cette facilitation s‘exprime par une plus grande rapidité d’acquisition
ou par une diminution des erreurs ou encore par l’augmentation des bonnes réponses.
Le transfert négatif :
Les effets du transfert sont négatifs quand ils engendrent des interférences : interférences
proactifs ou encore d’inhibition. Lorsqu’un apprentissage actuel gêne l’expression d’une
acquisition antérieure, on parle d’interférence ou d’inhibition rétroactive.
43
Transfert dynamique :
Les effets du transfert sont dynamiques : ils évoluent dans le temps au niveau de
l’apprentissage. On remarque que les effets sont plus nets que les tâches successives sont peu
éloignées dans le temps.
II-2-1-2 LA MESURE DU TRANSFERT :
Selon l’expérience on peut réaliser plus aisément des mouvements de jiu jitsu si on avait
effectué des mouvements de judo avant et vice versa.
Est-il nécessaire, favorable ou inutile, d’introduire un intervalle temporel entre différents
apprentissages ? Le transfert dans l’activité sportive et plus efficace selon l’intervalle de
temps.
La quantification du transfert est exprimée en pourcentage selon les résultats du groupe
contrôle et du groupe expérimental. Des formules ont été proposées. Elles sont critiquées dans
l’article de Mme OLERON dans le T. IV du Traité de Psychologie expérimentale.
La meilleure formule est celle proposée par MURDOCK qui conjugue les résultats du groupe
expérimental et du groupe de contrôle.
� =E − C
E + C∗ 100
Lorsque l’on enregistre les erreurs, la formule devient :
� =C − E
C + E∗ 100
Ainsi on peut partir de quelques exemples obtenir les pourcentages suivants :
E : 20 réussites C : 0 réussites �% =!"#"
!"$"∗ 100 = +100%
E : 15 réussites C : 15 réussites �% =&'#&'
&'$&'∗ 100= +50%
E : 15 échecs C : 15 échecs �% =&'#&'
&'$&'∗ 100 = 0%
E : 15 échecs C : 5 échecs �% ='#&'
'$&'∗ 100 = - 50%
II- 2-1-3-TRANSFERT D’UNE TACHE A UNE TACHE ANALOGUE :
On observe généralement en ce cas un transfert positif. La seconde tâche est apprise plus
aisément. Il y a facilitation proactive. Selon GUILLAUME : « on apprend à apprendre ».
GUILLAUME souligne que «ce transfert est surtout manifesté dans des tâches complexes
quand la seconde, tout en étant différente de la première, lui ressemble à certains égards,
quand elle a avec elle une communauté générale de structure ». (GUILLAUME (P.), La
formation des habitudes. P. 173 sq.).
Les expériences de WEBC (1917), de WILTBANK (1919) montrent qu’un rat apprend plus
aisément un second labyrinthe (1). Celles de WARD (1937) ou d’EBERT et MBUMANN
(1905) montrent que la mémorisation est plus rapide chez les sujets qui ont appris
antérieurement et qu’ils acquièrent une meilleure technique d’adaptation à la situation
expérimentale.
Transfert dans le cas de tâches à stimuli différents et à réponses identiques :
Le transfert bilatéral : de nombreuses expériences (WEBBER 1834, FECHNER 1958, etc.)
prouvent que l’entraînement d’un membre déterminé a un effet positif sur l’apprentissage du
membre opposé. L’expérience de SWIFT (1903) reprise par MUNN (1932) nous montre
l’illustration. Deux groupes composés de 50 étudiants s’entraînent au jeu de bilboquet.
L’expérience se déroule ainsi :
i. Les deux groupes (E : expérimental, C : contrôle) font 50 essais avec la main
gauche.
ii. Le groupe expérimental fait, durant 1 heure 500 essais avec la main droite.
iii. Les deux groupes subissent alors le post-test : 50 essais avec la main gauche.
Le groupe expérimental a fait 61,1 % de progrès, le groupe contrôle n’en fait que 28,5%.
Le pourcentage de transfert positif est donc de 32,6%.
Les progrès ont été réalisés par les sujets les moins habiles au début de l’expérience1.
Disposition naturelle relevant du génotype et favorisant l’acquisition d’une certaine tache, intellectuelle ou motrice. La capacité, bien que conditionnée par l’aptitude’ dépend au contraire des conditions d’acquisition et de l’influence du milieu.in manuel de l’éducateur sportif préparation au brevet d’état- -e édition Edgar THILL6Raylond THOMAS-José CAJA.
45
Le transfert est plus important pour les membres à parenté fonctionnelle (main-main ou pied-
pied) que pour les membres croisés (main droite-pied gauche).
Les effets de transfert apparaissent rapidement et se maintiennent au cours de l’apprentissage.
Le transfert et les récepteurs sensoriels : on observe que l’entraînement d’un récepteur
augmente la capacité réceptive non seulement d’un récepteur de même nature (transfert inter
sensoriel) mais encore parfois celle d’un récepteur d’une modalité sensorielle différente
(transfert inter sensoriel).
Transfert intra sensoriel :
La plus ancienne est celle de VOLKMANN (1858). Elle porte sur la discrimination tactile et
montre un transfert très localisé. Exemple quand la sensibilité de la main gauche augmente,
on assiste à l’accroissement simultané de la sensibilité de la paume de la main droite.
Transfert inter sensoriel :
Mme CLERON émet l’hypothèse que «la tâche qui fournit le schéma le plus organisé (…)
provoque par la suite.
Quelle que soit la modalité sensorielle d’acquisition, le plus de transfert sur l’autre modalité »
(Traité de Psychologie expérimentale, IV p. 129).
La transposition perceptive :
Les épreuves de transposition implique la saisie d’une relation inter-couple et la transposition
de cette relation à un second couple de stimuli : ainsi une poule dressée à picorer sur une
plage grise A3 plus foncée qu’une plage A2 picorera sur une plage A4 plus foncée que la
plage A3. L’animal ne répond pas à la qualité du stimulus initial (A3) mais à la relation « plus
foncé que c’est-à-dire à un rapport, à une relation intra-couple telle que(!
()=
()
(*.
De très nombreuses expériences de KOHLER montrent que l’animal réagit à des relations
différentes telles que les relations de clarté, de couleur, de grandeur, etc…
46
Épreuves sensorimotrices :
Une série d’expériences de VAN DERVELT (1928) montrent que des réponses motrices
différentes peuvent être associées à des stimuli identiques lorsque la première tâche est
parfaitement apprise.
Toutefois l’inversion d’une habitude provoque des interférences importantes. L’expérience de
HUNTER montre que l’inversion d’une habitude exige plus de temps que sa formation.
LEWIN a étudié l’inversion de l’habitude chez l’homme. Il a mis en évidence l’influence
d’une attitude mentale, d’une représentation cognitive qui rend de plus en plus facile
l’inversion des automatismes.
GUILLAUME écrit : «changer l’habitude n’est pas désapprendre » : il en donne pour
exemple la polyvalence des notations musicales, les corrections apportées aux notes par leur
structure (dièses, bémol) et leur clef.
Le propre de l’homme est de pouvoir intégrer es habitudes complexes, de répondre
différemment à des signaux ambivalents, grâce à une attitude mentale intégrant les différentes
significations que peut acquérir un même signal.
- Existe-t-il un transfert général ?
Sur le plan pédagogique : si apprendre, c’est penser, c’est organiser son action en fonction du
but poursuivi tout en soumettant sa pensée à des normes générales, on pourrait émettre
l’hypothèse que tout apprentissage entraîne des bénéfices non seulement pour des
apprentissages similaires mais encore pour des apprentissages différents.
Autrement dit, le transfert pourrait s’expliquer non seulement parla plus ou moins grande
ressemblance des stimuli et (ou) des réponses mais encore par l’orientation d’apprentissage et
le fait que de même méthodes de pensée peuvent être appliquées à des tâches différentes.
On conclut habituellement de ces expériences que le transfert général n’existe pas. Cela peut
nous surprendre puisque « apprendre » c’est à la fois vouloir apprendre et savoir apprendre.
C’est donc adopter de bonnes attitudes à l’égard de la tâche ; c’est accomplir seulement un
apprentissage déterminé (développer parfois une aptitude) mais encore apprendre à apprendre
(développer une attitude).
47
L’absence de transfert général s’explique donc par le fait que des tâches différentes
successives interdisent non seulement un transfert, d’aptitude spécifiques, propre à l’activité
mise en jeu, mais encore un transfert d’une attitude générale commune à ces tâches, attitude
que le sujet n’atteint pas toujours spontanément. Il a parfois besoin d’une aide, d’un apport
extérieur pour découvrir l’attitude générale, la méthode de travail permettant la généralisation
du transfert.
L’entraînement méthodique favorise le transfert. Mais au cours de la simple pratique d’un
exercice non dirigé aucun transfert ne se révèle.
On peut alors se demander quelles sont les tâches dans lesquelles un individu développera
spontanément une attitude capable de faciliter un apprentissage ultérieur.
- Quand apprend-t-on à apprendre ?
Par «apprendre à apprendre», on entend l’apprentissage d’une attitude, d’une attitude mentale
à la fois cognitive et conative à l’égard des tâches nouvelles : Mme OLERON écrit « l’attitude
caractérise une orientation dans le choix et l’organisation des moyens perceptifs effectifs et
cognitifs et elle voit dans l’apprentissage la mise en œuvre de tous ces moyens sélectionnés
d’une manière plus ou moins explicite».
Il est évident que l’importance du comportement est d’autant plus grande que la tâche est
plus complexe : en effet, lorsqu’une tâche est très simple, lorsqu‘elle met en jeu des
coordinations élémentaires, le facteur essentiel de l’apprentissage est plus la répétition qui
tend à rendre l’acte automatique que l’attitude préalable (ou consécutive à l’apprentissage) du
sujet.
Cependant, au cours de l’accomplissement de ces tâches simples s’élaborent des mouvements
spécifiques à ces tâches et qui ne permettent point un transfert général.
Dans les tâches plus complexes dans les épreuves cognitives où des lois sont à découvrir (les
épreuves de matrice par exemple). L’attitude du sujet permet un transfert général.
Chaque fois que l’apprentissage est gouverné par des principes chaque fois que la tâche à
résoudre n’est pas purement «mécanique».
48
La réaction de celui qui cherche la clé du problème est susceptible de faciliter des
apprentissages ultérieurs.
Le sujet qui tout au long de l’épreuve procède par essais et erreurs, par tâtonnements non
dirigés, et moins apte à résoudre des problèmes analogues différents que celui qui, avant
d’aborder l’épreuve, recherche l’attitude et le comportement exigé par la situation.
Vous comprenez pourquoi dans les épreuves qui ne mettent en jeu que des automatismes ou
des mécanismes élémentaires l’attitude puisse avoir moins de poids que l’habitude et
l’entraînement.
II-3-ILLUSTRATIONS THEORIQUES :
Il ne faut pas oublier que nous parlons de deux disciplines différentes. Mais ce que nous
voulons savoir c’est quand est-ce qu’il y transfert entre ces deux disciplines ?
Il est évident que nous évoquons le transfert sur des pratiques d’enseignement, sur des
processus d’apprentissage et d’éducation. Dans notre cas, nous envisagerons l’entrainement,
car c’est sur ce plan que nous allons travailler.
II-3-1-LES CONDITIONS QUI INFLUENT LE TRANSFERT :
- Le degré d’entrainement à la première pratique ou activité.
- Les similitudes entre les deux tâches à accomplir.
- La nature de la tâche.
- L’intervalle de temps qui influence les deux disciplines.
II-3-2 LE REFLEXE ET LES CONDUITES CONDITIONNEES :
On peut dire que ceux sont les réflexes et les conduites conditionnées qui sont à la base du
transfert car les réflexes2 viennent de la répétition du geste. Nous pouvons constater dans
l’expérience de PAVLOV les effets de conditionnement par la relation (S-R) avec le (S) qui
représente les stimuli, et le (R) la réponse.
En effet, tout reflexe conditionnel et toute conduite conditionnée contiennent des traces de
recognition entre les deux situations, fonction de l’assimilation recognitive.
REFLEXES : Phénomène nerveux au cours duquel une excitation provoque automatiquement la mise en jeu d’un effecteur (muscle, sécrétion, mouvement), en raison des connexions existantes. In (manuel de l’éducation sportif, préparation au brevet d’Etat- 6
e Edition Edgar THILL- Raymond THOMAS- José CAJA 1985)
49
Représentant l’expérience de PAVLOV :
S I R I
S C R X
Durant le conditionnement
S C S C – R I
Après le conditionnement
S C R C – S I
Source : RANAIVOSON P. L’effet proactif et rétroactif de la
pratique du Kata dans le comportement de combat
(KARATE). Schéma 07
II-3-3- LES SIMILITUDES ENTRE LES DEUX TACHES A ACCOMPLIR :
Voyons le diagramme de Woodworth (R.S) Schlohera (H.). Experimental Pychology, New
York, Halt 1954.
Schema n°2: diagramme de Woodworth (R.S) Schlohera (H.). Experimental Pychology, New
York, Halt 1954
schéma 08
Légende :
: Suivi de
S I : stimulus inconditionnel
R I : réponse inconditionnel
R C : réponse conditionnel
S 1 – R 1 S 2 – R 1
S 1 – R 2 S 2 – R 2
S 1 – R 1
Sim
ilitu
de
de
la r
épo
nse
Similitude de stimulus
Source : RANAIVOSON P. L’effet proactif et rétroactif de la pratique du Kata dans le
comportement de combat (KARATE).
Commentaires : S 1 – R 1 au centre représente la tâche initiale et les autres tâches situées à
la périphérie sont les tâches effectuées au second apprentissage. Le signe qui affecte ces
tâches indique le signe des effets de TRANSFERTS PREVU.
L’effet de transfert prévu en S 2 – R 1 après l’apprentissage S 1 – R 1 et positif (+).
Celui de S 1 – R 2 est négatif (-).
Les flèches qui rejoignent les secondes tâches indiquent le sens de la variation des effets de
transfert pour une tâche similaire que l’on peut théoriquement situer entre deux autres. (S 1 et
S 2 sont les stimulés et R 1 et R 2 sont les réponses).
Considération de point de vue :
ORATA, qui a effectué une étude approfondie du transfert préconise que le transfert n’existe
pas s’il n’y a pas extension et application de significations (MEANINGS) à des problèmes ou
des situations nouvelles. Par contre, l’adaptation constitue pour lui le cœur du problème.
De ce fait la théorie de la tâche similaire caractérisée par la relation S – R E est insuffisante.
Donc ORATA, distingue ainsi entre deux sorties de comportement qui correspond à deux
situations extérieures :
-Il y a l’automatisme, des réflexes, des habitudes mécanisées en réponse à une situation
immuable ;
-Et aussi ce qu’on appelle le comportement intelligent dans une situation pleine de
signification et modifiable à haut degré ;
Donc il n’y a de transfert que si nous avons affaire au deuxième type de conduite (LE
COMPORTEMENT INTELLIGENT). Ce qui signifie que les habitudes sont contrôlées et
dirigées par des significations, et il y a transfert lorsqu’il y a identification et puis application
de ces significations.
51
Automatisme :
L’automatisme est souvent parlé (dans ORATA et SANDIFORD, par Jean Pierre Bonnet).
Le schéma si après nous démontre que l’origine d’un mouvement ne peut se situer qu’au
niveau des centres nerveux supérieurs et le geste se réalise selon la causalité.
L’origine d’un mouvement
Schéma 09
Source : RANAIVOSON P. L’effet proactif et rétroactif de la pratique du KATA dans le
comportement de COMBAT (KARATE).
Et le mouvement automatique est un même geste répété plusieurs fois. L’influx nerveux
choisit un circuit plus simple provoquant une même réponse (premier type de mouvement).
On peut penser que la pratique de la jiu jitsu permet la facilitation de l’exécution des
mouvements dans la pratique du judo. Est on accède ainsi à une maitrise du corps et des
gestes techniques, d’où l’agilité du corps à effectuer sans difficultés certain gestes techniques
qui nécessitent des acrobaties et même au combat.
Le schéma du transfert dans notre étude
Jiu jitsu brésilien ne waza en judo
FACILITE
Il y a transfert « PROACTIF »
Source : RANAIVOSON P. L’effet proactif et rétroactif de la pratique du Kata dans le
comportement de combat (KARATE). Schéma 10
À ce moment il y a application de ces significations (ORATA)3. Les gestes effectués dans
le judo seront appliqués dans leurs significations propres à la manière du combattant qui
l’exerce.
L’Effet rétroactif :
Nous partons de l’hypothèse qu’on peut penser que la pratique du jiu jitsu brésilien améliore
l’agilité et l’efficacité du pratiquant au judo en combat au sol. Ici on peut dire que
« l’EFFICACITE » se joue dans la manière d’effectuer des mouvements corrects ainsi qu’à
l’efficacité au combat (à marquer des points).Il y a donc une question d’agilité motrice afin de
pouvoir maîtriser le corps, de contrôle des mouvements, de maîtrise des gestes difficiles lors
de l’exécution d’un mouvement ainsi que l’efficacité de celle-ci au combat.
Par incertitude, nous entendons l’incertitude liés à soi-même : degré de la maitrise de la tâche,
l’habilité gestuelle, détermination biomécanique et style moteur. Ces éléments psychomoteurs
interviennent d’une façon générale de la même manière selon des synthèses variables dans
toutes les situations. En effet, nous nous trouvons en face d’un adversaire qui feinte et qui
ruse. Il faut donc prendre en compte toutes les informations pour corriger ou ajuster son
action.
Malgré les différentes capacités du corps humain à effectuer des mouvements, à être agile, les
situations ne sont pas toutes pareilles du fait que l’on est face à deux situations différentes,
entrainement et compétition.
3 Il s’agit banalement de fournir au sujet une information sur les effets de sa propre activité, une action en
retour (rétroaction) au sens étymologique du terme de FEED-BACK introduit par la cybernétique qui lui donnant ainsi la possibilité de prendre en compte cette information pour corriger ou ajuster son action. Or nous n’avons pas de dispositif naturel pouvant détecter l’état de notre organisme.
53
II-4-PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
II-4-1-POSITION DU PROBLEME :
Le judo est une forme d’apprentissage tout en transmettant à la fois une tradition de
génération en génération et illustrant le mieux le concept de transfert. Une image des arts
martiaux demeurée vivace dans l'esprit de ses admirateurs. Cet ensemble de disciplines
extrêmement variées ; on dénombrerait plus de trois cents techniques différentes ; a pris en
tout cas, durant le dernier quart du XXe siècle, « un essor que ne laissaient pas prévoir les
quelques lignes qui leur étaient naguère dévolues dans les encyclopédies sportives les plus
sérieuse ».
(Jean DURRY in ENCARTA). D’un autre côté, il y a le jiu jitsu brésilien, une discipline
d'enseignement pratiquée depuis quelques années.
C’est une pratique compétitive de judo évolué, parfaitement spécifique, caractérisée par une
virtuosité répétitive qu'on acquiert grâce à des heures d’entrainement.
Discipline sportive moderne, le jiu jitsu brésilien est pratiqué en brésil puis un peu partout.
Ainsi pour revenir à nos études, le transfert proactif existe et c’est tout à fait évident entre le
jiu jitsu brésilien et le judo. Par contre l’effet rétroactif est encore sujet à des réflexions bien
approfondies.
Donc, nous nous posons la question :
« EXISTE-T-IL UNE RELATION OU UNE PHENOMENE DE TRANSFERT ENTRE LE
JIU JITSU BRESILIEN ET LE JUDO AU SOL (NE WAZA) ? ».
En parlant des « SCENES d’ACTION » ou structure de l’action, PIAGET veut définir sa
concept sur le transfert. Dans cette optique de « schéma d’action ».
Pour PIAGET le « TRANSFERT EST UNE ASSIMILATION GENERALISATRICE » (in
l’EFFET PRO-ACTIF ET RETROACTIF DU KATA DANS LE COMPORTEMENT DE
COMBAT, par RANAIVOSON Patrice, 1989, p. 33).
Ce qui nous conduit à faire cette étude c’est de former des athlètes de haut niveau capable de
rivaliser avec les autres pays qui pratiquent le JUDO.
54
Mais LE JIU JITSU BRESILIEN et le JUDO sont-ils deux activités indépendantes ou ont-ils
une relation que nous ne pouvons pas sentir sans une preuve tangible afin de la prouver. II
s’avère nécessaire de prendre en compte une expérience.
II-4-2- HYPOTHESE :
Dans les considérations faites qui nous ont emmenés à se poser la question sur
la corrélation possible du jiu jitsu brésilien et du judo, nous nous proposons de démontrer que
la pratique du jiu jitsu brésilien influe positivement dans l’amélioration et la maîtrise du judo
au sol.
55
CHAPITRE III :
METHODOLOGIE ET ETUDES
EXPERIMENTALES
56
III-1-METHODOLOGIE DE VERIFICATION
III- 1-1 VERIFICATIONS :
III-1-1-1 OBSERVATIONS DES FAITS :
Dans cette partie de notre étude, nous allons essayer de tracer le parcours que nous avons pris
pour mettre en évidence notre hypothèse. Nous allons essayer de détailler notre étude pour ne
laisser aucun détail, ce qui pourrait nous induire à l’erreur.
Toujours dans ce même ordre d’idées, nous avons récolté des données importantes plus
représentatives.
III-1-1-2 ANALYSE DES ECHANTILLONS :
Le Club JIU JITSU FIANARA, sis à FIANARANTSOA, dirigé par le Maitre
RAMAHEFARISON Jean De Dieu Ceinture noire trois barrette, par son amabilité, nous a
ouvert ses portes pour que nous puissions effectuer des études sur de jeunes pratiquants de Jiu
jitsu issus de ce club. Ils sont âgés entre 12 et 16 ans. Nous avons décidé de diviser nos
pratiquants issus de ce même club en deux. Avec laquelle nous avons notre groupe
Expérimental et notre groupe témoin. Nous tenons à préciser que le premier responsable est le
Maitre RAMAHEFARISON Jean de Dieu.
Les deux groupes ont le même programme d’entrainement de JIU JITSU sauf que notre
groupe expérimental bénéficie du programme d’entrainement en JUDO.
III-1-1-3-MODALITE D’APPRENTISSAGE :
Les jeunes pratiquants ont fait une formation d’environ 4 semaines avec 3 séances
d’entrainements par semaine.
Malgré le temps qui est assez court pour effectuer notre expérience, nous avons pu avoir un
résultat.
Notre modalité d’apprentissage se divise en deux temps, l’un consacré à l’étude du JIU JITSU
et l’autre à l’étude du JUDO.
Précisons que les deux groupes ont le même programme de jiu jitsu.
57
III-1-1-4-LA LISTE DES ELEVES :
Tableau n° 1 : Notre groupe A, le groupe EXPERIMENTAL
Classe d’âge Nom et prénoms
12-13 ans
ANJARASOA Nance Fidel
RAZAFIMAMONJY Diary
RANDRIARILALA Herimalala
TOLOJANAHARY Tsilavina
SOLOFONIAINA Marius
TALATA Hobisoa
RAKOTOARISON Andoniaina
SENDRANIAINA Hasitina
ANDRIAMAONJY Vazoniaina
RANDRIA Naivo
14-16 ans
IADAMALANDY Roty
RABEFIFALIANA Jean
SOLOFONIAINA Sarobidy
ANDRIAMANJAKA Kevin
SOAMANDIMBY Jacky
NOMENJANAHARY Harisoa
RATOVOARISOA Mario
RAHANTANIRINA Kanto
SAFIDINIAINA
RIVONANTENAINA Claudio
Tableau n° 2 : Notre groupe B, groupe TEMOIN :
Classe d’âge Nom et prénoms
12-13 ans
RAKOTOHARIMALALA Stephan
RAKOTONIRINA Fanomezana
RANDRIAMANJATO Jean Richard
ANDRIANANTENAINE Louis Dominique
RAZANAKOTO Maminiaina Roger
ANDRIATOLONTSOA Heritiana
RABEMAMPANDRY Andriampanomezana
RASOANAIVO Christian
RATIHARISON Elysée
RANDRIANATENAINA Bernard
14-16 ans
RAKOTONIAINA Herilanto
RABEARISOA Désiré
ANDRIAHIANDRAVOLA René
RAKOTONDRANAIVO Nirina
RAKOTONDRAZANAKA Manampisoa
RANDRIANARISOA LantoTantely
NOMENJANAHARY Sandratra
LITTOO Lee
LORIOT Juste Justin
ANDRIATIANA Lucien
III-1-2-PROGRAMME :
Nous avons deux types de programmes communs pour les deux groupes :
- La première, consacrée à l’étude de base du JIU JITSU
- La deuxième sur l’étude de base de judo
59
III-1-3- MODALITE DE RENCONTRE :
Les rencontres ont été effectuées par groupe d’âge et selon les notes et classement des élèves
lors des tests effectués à mi-parcours au dojo.
Comme par exemple les premiers contre les premiers et les seconds contre les seconds et
ainsi de suite.
III-1-3-1-NOTRE FORME DE TRAVAIL
Principe : Notre problématique consiste à considérer la nature des victoires et des défaites
comme un indicateur du comportement. Nous proposons donc une méthode de classement des
concurrents d’après des statistiques établies à partir des résultats techniques de combat réel
(SHIAI) organisé sur trois tours avec possibilité d’élimination au bout du second tour.
C’est un tournoi de classement qui exploite les avantages de deux procédés déjà décrits.
-Dos à dos
-Un genou au sol : garde basse
-A 4 pattes : bataille de kumi kata
Enchainement d’attaque au sol
Fiche de description :
Des points de pénalisation sont attribués de la manière suivante :
Remarque : En compétition individuelle, le règlement international ne prévoit pas de match
nul. La décision est donc obligatoire.
60
MAUVAIS POINT
OU PENALISATION
1
OMP Bat
2
4MP Par Ippon
MAUVAIS POINT
OU PENALISATION
1
1
4MP 3MP
2MP 1MP
2
2
Bat
Bat
Par Waza ari
Par Uesei Gaeshi
MAUVAIS POINT
OU PENALISATION
Déroulement des tournois
Cas où nombre des engagés est impair
Première tour
1
2
3
4
5- exempt
Règle : on ordonne la population par tirage au-sort, les combats se déroulent de telle manière
qu’un rencontre un autre numéro.
Deuxième tour
5
1
2
3
4-exempt
Règle : l’exempt devient tête de liste au second tour et on procède de la même manière qu’au
premier tour.
Troisième tour CAS GENERAL
Certains combattants sont éliminés au bout du deuxième tour. Il ne faut plus considérer le
combat ou ces éliminés n’entrent en jeu.
Ensuite, il s’agit de choisir parmi les matchs possibles ceux qui n’ont pas encore été disputé
de telle sorte que chaque combattant fasse le même nombre dans les combats.
61
Remarque : A ce niveau de compétition, les deux exempts 4 et 5 n’ont réalisé que deux
combats chacun. Il faut donc organiser la rencontre de ces exempts pour respecter les
dispositions des deuxièmes alinéas ci-dessus. Autrement dit, le combat entre 4 et 5 ne doit pas
se disputer en troisième tour normal mais en match supplémentaire.
Fiche de match supplémentaire
Match supplémentaire qui constitue le troisième tour des exempts :
Dans ces conditions, l’unique avantage des exempts consistent à passer gratuitement
l’élimination possible du second tour.
CAS PARTICULIERS
Comme il ne reste plus qu’un nombre de non éliminés inférieur ou égal à trois du second tour,
le troisième ne peut pas se dérouler. Dans ce cas, on organise seulement la rencontre entre les
exempts. En vue, de la notation on attribue aux rescapés une victoire de bonification selon les
règles suivantes :
Si un combattant a deux victoires antérieures, on considère qu’il a gagné le troisième tour par
IPPON
62
1er TOUR 2ème TOUR 3ème TOUR
1
2
5
1
Supposons « 3 « il reste
1
2
4
5
3
4
2
3
5 - exempt 4 - exempt
5
4
Lorsqu’un combattant enregistre une victoire et une défaite, on lui attribue de bonification par
WAZA-ARI
S’il a deux défaites, il n’obtient qu’une bonification par YUSEI-GAESHI
Remarque : ce cas se représente souvent quand le nombre des engagés est égal ou inférieur
à 5.
Quand il n’y a que 3 combattant engagés au début de la compétition, on organise un tournoi
triangulaire.
2
3
1
Et on applique les règles de bonifications ci-dessus énoncées cas où nombre des engagés est
pair.
Premier tour
Déroulement du rencontre en « groupe parfaits »
GROUPE PARFAIT DE 4
1
2
3
4
63
GROUPE PARFAIT DE 6
1
2
3
4
5
6
Troisième tour CAS GENERAL
On ne considère plus les matchs qui engagent les éliminés du second tour. Dans une condition
il faut choisir les matchs de telle sorte que chaque concurrent restant fasse le même nombre de
combat.
Il se peut qu’à la suite des éliminations du second tour, on obtient un nombre impair de
combattants. Ce qui introduit un exempt dont la désignation est tiré au sort.
Dans ce cas, lors de la notation on lui attribue une victoire de bonification selon les règles
suivantes :
S’il a deux victoires antérieures on considère qu’il a gagné le troisième tour par IPPON
S’il enregistre une victoire et une défaite on lui attribue une victoire de bonification par
WAZA-ARI
S’il a deux défaites, il n’obtient qu’un YUSEI-GAESHI
CAS PARTICULIER
Quand il ne reste plus qu’un nombre de non éliminés inférieur ou égal à 3 à l’issue du second
tour, le troisième ne peut pas se dérouler. Dans ces cas, on applique les règles de notation
prévues à l’alinéa
64
TABLE DE COTATION
Fiche des cas des éliminés au bout du deuxième tour
PENALISATION NATURE DES DEFAITES NOTES OBSERVATIONS
8
IPPON - IPPON
O
On attribue 1, 2 ou 3 suivant
la nature de points marqués
avant la défaite.
7
IPPON – WAZA-ARI
4
On attribue aussi 5 dans les
mêmes conditions que
précédentes.
6
IPPON – YUSEI-GAESHI
6
6
WAZA-ARI – WAZA-ARI
6
Catégorie de poids : Fiche N° : 2
Nombre de combattants :
PREMIER TOUR DEUXIEME TOUR TROISIEME TOUR
RESULTAT du 1er TOUR RESULTAT du 2
ème TOUR RESULTAT du 3
ème TOUR
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
( ) bat ( ) IPP
Par W.A
( ) ( ) Y.G
RESULTATS PARTIELS : 1er
et 2ème
TOUR
TOTAL DES M.P.
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 r
2 r
T
Résultats au bout du troisième tour techniques
Cas des trois défaites
Cas des 3 défaites PENALISATION NATURE des DEFAITES NOTES OBSERVATIONS
9
W.A – Y.G – IPP. 7
8 W.A – Y.G –W.A
Y.G – Y.G – IPP.
8
7
W.A – Y.G – Y.G 9
6
Y.G – Y.G – Y.G 10
Cas 1 victoire et 2 défaites
PENALISATION NATURE des DEFAITES NOTES OBSERVATIONS
9 Y.G
W.A
IPP
IPP
IPP
IPP
10,25
8
Y.G
W.A
IPP
IPP
IPP
IPP
W.A
W.A
IPP
10,50
7
Y.G
Y.G
W.A
W.A
IPP
W.A
IPP
W.A
IPP
IPP
W.A
Y.G
W.A
Y.G
W.A
11
6
Y.G
W.A
IPP
IPP
W.A
W.A
W.A
IPP
Y.G
Y.G
W.A
Y.G
12
IPP
W.A
Y.G
Y.G
Y.G
Y.G
W.A
Y.G
Y.G
12,25
IPP Y.G Y.G 12,50
Cas d’une victoire et deux défaites
Cas de 2 victoires et 1 défaite
PENALISATION NATURE des DEFAITES NOTES OBSERVATIONS
6
Y.G – Y.G
Y.G – W.A
W.A – W.A
IPP
IPP
IPP
12,75
5
IPP – W.A
IPP – Y.G
W.A – W.A
W.A – Y.G
Y.G – Y.G
IPP
IPP
W.A
W.A
W.A
13
4
IPP – IPP
IPP – W.A
IPP –Y.G
W.A – W.A
W.A – Y.G
Y.G – Y.G
IPP
W.A
W.A
Y.G
Y.G
Y.G
13
3
IPP – IPP
IP – W.A
IPP – Y.G
W.A
Y.G
Y.G
14
2 IPP - IPP Y.G 14,50
Cas des trois victoires
Cas de 3 victoires
PENALISATION NATURE des DEFAITES NOTES OBSERVATIONS
3 Y.G – Y.G – Y.G 15
3 W.A – Y.G – Y.G 15,25
3 W.A – W.A – Y.G 15,75
3 W.A – W.A – W.A 16
2 IPP – Y.G – Y.G 16,25
2 IPP – W.A – Y.G 16,75
2 IPP – W.A – W.A 17
1 IPP – IPP – Y.G 18
1 IPP – IPP – W.A 19
0 IPP – IPP - IPP 20
Nous sommes partis de la constatation qu’un combat de judo n’est pas « une simple
reproduction des gestes inlassablement répétés à l’entrainement » PARLEBAS P. Il faut
intervenir une activité psychologique interne : la capacité de programmation motrice qui
implique une perception significative de la situation.
Une démonstration technique est donc insuffisante pour juger un combattant.
A cet effet, les résultats de la psychologie expérimentale montrent que l’apprentissage
perceptif est une variable inférée à partir de son expression apparaissant comme réponse
différentielle.
On peut dire que la nature des victoires et des défaites se présentent comme des indicateurs
comportementaux.
Nous avons donc proposé une méthode de classement des concurrents d’après des statistiques
établis à partir des résultats techniques obtenus en combats rées qui se jouent en trois tours.
La formulation de cette méthode a exigé quatre années d’observation sur le terrain.
L’EXPERIENCE MONTRE QUE BIEN SOUVENT ; lorsque le nombre des engagés est
faible ; le point de vue objectif et le point de vue subjectif s’accordent dans la distinction des
éléments appartenant aux classes extrêmes ? C’est à dire les meilleures performances et les
mauvaises. La supériorité de cette méthode est donc de pouvoir hiérarchiser, non seulement
les performances moyennes, mais de traiter un nombre élevés de concurrents.
Il s’avère que les aléas de la distribution pourraient grouper dans un même sous-ensemble des
combattants de valeur égale. Pour surmonter cette difficulté, les concurrents dont les valeurs
sont connus d’avance par leurs grades ou leurs titres.
68
III-1-3-2-ANALYSES DES RESULTATS
Tableau n° 3 : notes des élèves dans notre groupe témoin
Classe d’âge Nom et prénoms Note
12-13 ans
RAKOTOHARIMALALA Stephan
RAKOTONIRINA Fanomezana
RANDRIAMANJATO Jean Richard
ANDRIANANTENAINE Louis Dominique
RAZANAKOTO Maminiaina Roger
ANDRIATOLONTSOA Heritiana
RABEMAMPANDRY Andriampanomezana
RASOANAIVO Christian
RATIHARISON Elysée
RANDRIANATENAINA Bernard
12,00
14,50
16,25
11,00
11,00
11,75
11,25
12,00
12,75
13,05
14-16 ans
RAKOTONIAINA Herilanto
RABEARISOA Désiré
ANDRIAHIANDRAVOLA René
RAKOTONDRANAIVO Nirina
RAKOTONDRAZANAKA Manampisoa
RANDRIANARISOA LantoTantely
NOMENJANAHARY Sandratra
LITTOO Lee
LORIOT Juste Justin
ANDRIATIANA Lucien
11,05
13,25
14,00
13,75
14,25
11,75
11,25
10,75
13,00
13,25
Tableau n° 4 : notes des élèves dans notre groupe expérimental
Classe d’âge Nom et prénoms note
12-13 ans
ANJARASOA Nance Fidel
RAZAFIMAMONJY Diary
RANDRIARILALA Herimalala
TOLOJANAHARY Tsilavina
SOLOFONIAINA Marius
TALATA Hobisoa
RAKOTOARISON Andoniaina
SENDRANIAINA Hasitina
ANDRIAMAONJY Vazoniaina
RANDRIA Naivo
12,25
11,50
15,75
13,00
12,50
15,25
15,25
13,75
11,75
14,25
14-16 ans
IADAMALANDY Roty
RABEFIFALIANA Jean
SOLOFONIAINA Sarobidy
ANDRIAMANJAKA Kevin
SOAMANDIMBY Jacky
NOMENJANAHARY Harisoa
RATOVOARISOA Mario
RAHANTANIRINA Kanto
SAFIDINIAINA
RIVONANTENAINA Claudio
13,25
11,75
12,50
13,50
12,00
15,05
13,25
14,05
11,75
11,75
III-1- 3-3-RECAPITULATIONS
Nous voulons savoir si le rang entre ceux qui ont pratiqué le jiu jitsu et le judo en même
temps diffère de ceux qui n’ont fait que le jiu jitsu seulement lors des entrainements.
Résultats de la compétition :
Tableau n° 5: résultat de la compétition à la 1ère
groupe 12-13 ans :
GROUPE A Notes GROUPE B Notes
Fidel 15,50 Dominique 15,50
Diary 14,25 Fanomezana 14,25
Hery 12,75 Stephan 11,75
Tsila 12,50 Roger 11,50
Marius 11,75 Richard 11,25
GROUPE A Notes GROUPE B Notes
Hobisoa 17,00 Christian 13,75
Ando 15,25 Heritiana 13,25
Hasina 14,00 Andriampanomezana 12,50
Vazo 13,50 Elysée 11,05
Naivo 12,00 Bernard 10,50
Tableau n° 6: résultat de la compétition 2ème
groupe 14-16 ans :
GROUPE A Notes GROUPE B Notes
Roty 15,75 Désiré 16,25
Jean 14,25 Manampisoa 16,00
Sarobidy 13,25 Nirina 15,75
Kevin 12,75 Herilanto 12,25
Ndimby 11,75 René 11,50
GROUPE A Notes GROUPE B Notes
Harisoa 15,00 Sandratra 15,75
Mario 15,25 Lucien 14,75
Kanto 14,50 Justin 12,50
Safidy 12,75 Tantely 12,05
Claudio 11,75 Lee 10
IV- PROJET : VULGARISATION DU JIU JITSU A MADAGASCAR
Vulgariser le jiu jitsu brésilien afin d’influencer le judo de faire une finalisation au sol car le
combat au sol en judo est plus rapide que le combat debout. Massifier la pratiquer du jiu jitsu
à Madagascar. La majorité des combats finissent au sol.
D’après notre recherche c’est 90% et il y a aussi des judokas spécialisés en ne waza que du
nage waza et ainsi les bases du jiu jitsu brésilien favorisent et caractérisent le judo.
72
Comment implanter le jiu jitsu à Madagascar :
Mise en place d’une fédération
*Création des ligues pour mettre en place le comité directeur de la fédération.
*Formation des techniciens (entraineurs et arbitres) pour la promotion de la discipline.
Organisation des conférences
*Réunion de sensibilisation et de conscientisation pour chaque ligue constituée.
Faire des publicités
*Recherche de partenariat et de sponsor pour le développement de la discipline.
*Information du public à travers les presses et la radio
Organiser des compétitions
*Organiser des combats d’exhibition pour conscientiser le public.
Implanter le jiu jitsu à l’école
Devis
Organisation des conférences :
Salle : 30 000ar
Les medias : 250 000ar
Pour les publicités :
Les matraquages : 10 000ar à chaque apparition
Des photos publicitaires : 80 000ar
Organisation d’une compétition :
Dojo ou salle : 30 000ar
Les médailles et les primes : 100 000ar environs
L’arbitrage : 30 000ar par arbitre
Implantation du jiu jitsu à l’école :
Financer un établissement sur tout (dojo, tatamis…) : 400 000ar
Total environs 930 000ar pour la vulgarisation du jiu jitsu brésilien à Madagascar.
73
CONCLUSION
74
CONCLUSION GENERALE
Après deux mois d’application de jiu jitsu appliquée au programme d’amélioration du ne
waza en judo au sein du club JIU JITSU Fianara l’objectif qu’on s’est fixé a été atteint, grâce
à l’obtention de résultats satisfaisants dans les différentes épreuves que ce soit à l’évaluation à
mi-parcours ou au test final.
Dans le cadre d’une évaluation, les JUDOKAS qui ont appliqué le programme ont acquis des
capacités et ont évolué dans le monde des arts martiaux ainsi plus précisément au judo au sol.
Les résultats obtenus dans cette expérience vont nous permettre de former des bons athlètes
pour concourir dans des compétitions internationales de judo. Le traitement didactique de
judo et du jiu jitsu brésilien prend en compte les exigences et les orientations des objectifs sur
la formation des athlètes afin de pouvoir intégrer les programmes dans l’amélioration du ne
waza en judo, si c’est possible.
Tout au long de cette étude, on a mis en place un processus de formation de la personnalité à
l’expression corporelle pour lui procurer l’habileté nécessaire afin de réussir dans le sport
qu’il a envie de pratiquer.
Le programme a développé en deux mois, la motricité générale qui permettait aux judokas de
s’adapter et d’assimiler les autres disciplines. En effet, il a été vite maîtrisé et leur a permis de
bien s’intégrer dans d’autres sports.
Vu les résultats, on peut affirmer que le programme est applicable dans notre pays, même si le
matériel didactique de l’expérimentation a été pour la plupart importé. Ce manque de
matériels a fait que les malgaches ont dû confectionner des matériels didactiques locaux qui
ne sont pas coûteux mais mal adaptés aux mouvements sportifs exigés.
Avons-nous vraiment le choix vu notre situation financière qui ne nous le permet pas. Mais
par contre si nous avons les matériels nécessaires et adéquats, nos judokas auraient été bien
plus performants.
75
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES :
-GRACIE et Renzo Royler, JIU JITSU BRESILIEN théorie et technique.
-COCHE J P, RENAUT J F préface d’Henri Courtine, JUDO la technique la tactique
l’entrainement.
THESES :
-DR RAKOTONIAINA J B (2004) approche pragmatique et repérage anthropologique du
traitement didactique des sports de combat traditionnel, département FLHS, Université
Antananarivo.
- Pr RANDRIAMASITIANA G D (2005), PEDAGOGIE ET RELATION HUMAINE,
Université d’Antananarivo.
MEMOIRES :
-BA Haroun (2006), CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT DU KARATE ET À SON
INTRODUCTION A L’ECOLE ELEMENTAIRE, Mémoire de maitrise ES sciences et
technique de l’activité physique et du sport (STAPS), UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP
(UCAD), INSTITUT NATIONAL SUPERIEUR (U.C.A.D) DE L’EDUCATION
POPULAIRE ET DU SPORT (INSEPS).
- RANAIVOSON Patrice (1989), L’effet proactif et rétroactif de la pratique du KATA dans le
comportement de combat (KARATE), Mémoire de CAPEN, ENS EPS. Université
d’Antananarivo
-RASOANAIVO Sylvie Rolande (1995), Étude de la stratégie d’attaque en combat codifié
(karaté), Mémoire de CAPEN, ENS EPS. Université d’Antananarivo.
- RATODIMALALA Navalomanjaka (2012), APPORTS DE LA GYMNASTIQUE DE
PROXIMITE DANS LES ARTS MARTIAUX, mémoire de fin d’étude pour l’obtention du
diplôme « D’ENTRAINEUR SPORTIFSUPERIEUR NIVEAU IV »
- RATSIZAFY Bellarmin Abel Patrick (1994), Activité anticipatrice et adaptation tactique en
situation duelle. Essai de détermination des conditions d’efficacités au combat codifié
(karaté-do), Mémoire de CAPEN, ENS EPS. Université d’Antananarivo.
COURS :
-Pr RABEMANANTSOA Victor, REF.N°17/L/77, Du conditionnement à l’apprentissage,
Institut National Supérieur d’Éducation Physique et Sportive.
1
REVUES :
BRUNO Rogissart (2009), Livres de QI GONG, Qi Gong Pratique des Classiques Originels,
les respirations, les massages généraux, Be duanjin-yi jinjing.
GEORGE Osorio (1998), L’ESPRIT DES ART MARTIAUX dans la vie quotidienne
KARATE BUSHIDO, 2002.
RAY SY RAY, « le jiu jitsu brésilien à la conquête de l’ile rouge. »
WEBOGRAPHIE :
www.youtube.com
www.iteqg.com
www.lexpressmada.com
www.bandesportive.com
htt://www.eps-ecole.net
htt://www.revue-eps.com
www.momes.net/education/edphysique/edphysique.html
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TABLE DES MATIERES
Page INTRODUCTION GENERALE 1 Chapitre 1 : PRESENTATION DE LA RECHERCHE 3
1-1 Historique du jiu-jitsu
1-1-1 Dans le monde 4
1-1-2 A Madagascar 6
1-2 Historique du judo
1-2-1 Dans le monde 13
1-2-2 A Madagascar 16
1-3 Classification Technique 18
1-3-1 Debout 18
1-3-2 Au sol 19
1-4 Objet de la recherche 25
1-5 Intérêt de la recherche 25
Chapitre 2 : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME 26 2-1 Technologie du combat au sol en judo 27
2-2 Cadre théorique 43
2-2-1 Le transfert 43
2-2-1-1 Définition du transfert 43
2-2-1-2 La mesure du transfert 44
2-2-1-3 Transfert d’une tache à une tache analogie 45
2-3 Illustrations théoriques 49
2-3-1 Les conditions qui influent le transfert 49
2-3-2 Le reflexe et les conduites conditionnées 49
2-3-3 Les similitudes entre les deux tâches à accomplir 50
2-4 Problématique et hypothèse 54
2-4-1 Position du problème 54
2-4-2 Hypothèse 55
Chapitre 3 : METHODOLOGIE ET ETUDES EXPERIMENTALES 56 3-1 Méthodologie de vérification 57
3-1-1 Vérification 57
3-1-1-1 Observation des faits 57
3-1-1-2 Analyse des échantillons 57
3-1-1-3 Modalité d’apprentissage 57
3-1-1-4 Liste des élèves 58
3-1-2 Programme 59
3-1-3 Modalité des rencontres 60
3-1-3-1 Forme de travail 60
3-1-3-2 Analyse des résultats 69
3-1-3-3 Récapitulations 71
IV-Projet : Vulgarisation du jiu jitsu à Madagascar 72
CONCLUSION GENERALE 74