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Malgré le temps maussade, les premiers retours des exposants installés au marché de Noël sont plutôt positifs. Il faut dire

qu'entre ses prix de location attractifs, ses animations et son ambiance bon enfant, l'événement ne manque pas d'arguments

pour séduire. p. 4

Le marché de Noël fait des heureux

VERBEAU

TÉLÉTRAVAIL

MUNICIPALES 2020

CIRQUE ÉQUESTRE

Deux nouvelles pierres posées ce vendredi p. 6

Une solution testée et approuvée par les collectivités p. 7

Le projet « Châlons c'est vous » avance

p. 9

Les chevaux qui murmuraient à l'oreille des humains p. 17

ÉDITOUn retrait ou des retraites Édouard Philippe réussira-t-il là où son mentor Alain Juppé a échoué ? Vingt-quatre ans après la tentative de ré-forme des retraites et de la Sécurité sociale du Premier mi-nistre de Jacques Chirac, l’ancien maire du Havre a présenté son nouveau projet aux Français, sans réussir à éteindre la contestation sociale née le 5 décembre et donc appelée à se poursuivre. Au siècle dernier, les grèves avaient duré trois semaines avant que le gouvernement ne retire son projet. Un bis repetita est espéré par les oppo-sants, redouté par le gouvernement et renverrait aux ca-lendes grecques une réforme des retraites que tout le monde souhaite mais sur laquelle personne n'arrive à se mettre d’accord. Et pour cause : qui veut travailler plus longtemps ? Qui veut cotiser toute sa vie et être mal payé à la retraite ? Qui peut dire haut et fort que son métier n’est pas pénible ? Qui a envie de payer pour les autres ? À droite, on est majoritairement d’accord avec l’augmenta-tion de la durée des cotisations et la suppression des ré-gimes spéciaux. À gauche, on réclame la retraite à 60 ans et l'augmentation des salaires pour accroître les cotisa-tions. Les verts, eux, défendent la semaine à 32 heures, pour faire baisser le chômage. Les patrons soutiennent le projet Macron, les précaires espèrent une retraite mini-male au-dessus du seuil de pauvreté. Bref, tout et son contraire. Difficile de faire l’unanimité, notamment en France, un pays présenté comme difficile à gouverner, voire à réformer. Voilà pourquoi on s’en remet à la démo-cratie représentative, celle qui a vu 20,7 millions de Fran-çais voter pour Emmanuel Macron, et que l'abbé Sieyès, chantre et théoricien de la Révolution française, expliquait en d’autre termes : « Les citoyens qui se nomment des re-présentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes immédiatement la loi. » C’est ce qu’on appelle aussi, la tyrannie de la majorité.

Simon Ksiazenicki

Réforme des retraites : la lutte se poursuit

Après trois journées de mobilisation les 5, 10 et 12 décembre, les syndicats - y compris la CFDT qui jusqu'ici, restait plutôt en retrait - lancent un nouvel appel à manifester le mardi 17 décembre. Dans la Marne comme partout en France, le mou-vement sera relayé. Même si logiquement, il tend à s'essouffler. Jeudi 5 décembre, pour rappel, les villes de Reims, Châlons et Epernay comptaient respectivement 5 000, 1 700 et 1500 personnes dans les rues. Hier, jeudi 12 décembre, elles étaient moins de 1 000 à Reims et environ 400 à Châlons ainsi qu'à Epernay. Pour autant, la grogne sociale ne faiblit pas. Et elle ne concerne pas uni-quement la réforme des retraites. Les pompiers de la Marne, par exemple, dénoncent leurs conditions de travail depuis fin juin...

Les premiers noms de la Magnifique 2020Le festival rémois reviendra pour une 3e édition du 26 au 28 juin pro-chains, toujours dans le cadre bucolique du parc de Champagne et une première liste d'invités a été dévoilée. Le vendredi : Vald, Salut C’est Cool, Cimafunk, Sampa The Great et Tropical Fuck Storm. Le samedi : Niska, Therapie Taxi, Kompromat, Earthgang, Otoboke Bea-ver et Art d’Ecco. Le dimanche : Catherine Ringer chante Les Rita Mitsouko, Petit Biscuit et 47ter. La billetterie est d'ores et déjà ou-verte. Comptez à partir de 32 € pour un pass une journée, 54 € pour deux jours et 65 € pour 3 jours. Pour ce dernier tarif, mieux vaut ne pas trop tarder car les quantités sont très limitées. Infos : lamagnifiquesociety.com

La région prend ses quartiers à BerlinAprès Paris et Bruxelles, la région Grand Est dispose désormais de bureaux à Berlin. Cette implantation a été officialisée lundi. L'inauguration des lo-caux a été effectuée en présence de Jean Rottner, président du Grand Est, de deux représentants de la Sarre, Tobias Hans et Peter Strobel, respecti-vement ministre-président et ministre des affaires européennes du land al-lemand. En effet, comme dans les capitales française et belge, les bureaux berlinois sont partagés par le Grand Est et la Sarre, symbole selon Jean Rottner, « de notre volonté commune et de notre motivation pour une col-laboration toujours plus étroite (...) unique en son genre ».

Le mois sans alcool aura bien lieuAprès les fêtes de fin d’an-née et les excès en tout genre qu’elles peuvent gé-nérer, de plus en plus de quidams se mettent au Dry January, un défi né en An-gleterre en 2013 qui consiste à s’abstenir de consommer de l’alcool pen-dant 31 jours. En France, la campagne Le Défi de janvier va bien être lancée grâce à des associations mais elle ne sera ni soutenue, ni relayée officiellement par Santé publique France, l’agence nationale, qui avait pourtant initialement prévu de lancer sa propre opération. Les associations impliquées dénoncent « les efforts du lobby alcoolier » qui auraient fait reculer l’État. Le mois dernier, ce sujet avait été abordé, à Épernay, lors d’une rencontre entre le président Emma-nuel Macron et des cadres du Syndicat général des vignerons de la Cham-pagne, opposés à cette campagne. Il semblerait que ces derniers ont eu gain de cause.

Humeurs2

L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

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Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - [email protected] Edition Châlons : Sonia Legendre - [email protected] Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - [email protected]

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Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union

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Plus grand événement festif organisé à Épernay, les Habits de lumière fêtent, du vendredi 13 au dimanche 15 décembre, leur 20e anniversaire. Pour cette édition 2019, une nouvelle parade inédite a été imaginée lors des deux soirées et devrait encore attirer du monde.

H abits de lumière, vingtième ! Événement incontournable du paysage sparnacien qui attire, pendant trois jours, près de

50 000 visiteurs, dont de nombreux étrangers, ce rendez-vous festif ne ressemblait pourtant pas à ce qu’il est aujourd’hui lorsqu’il a vu le jour en 2000. « Quand on a commencé il y a 20 ans, on n’aurait jamais imaginé se retrouver là, avoue Hubert de Billy, héritier de la famille Pol Roger et président du comité de l’avenue de Champagne, organisa-trice de l’événement aux côtés de la ville. On a créé cet événement pour montrer que les maisons de champagne pouvaient s’unir et animer Épernay et on est aujourd’hui très content que les Sparna-ciens s’en soient emparés. » Malgré l’image luxueuse de l’avenue et des prestigieuses marques de champagne qui lui sont associées, les Habits de lumière restent un événement très populaire car to-talement gratuit. Cette année encore, tous les Spar-naciens seront invités à profiter des parades

nocturnes et des animations du vendredi et du sa-medi. La principale nouveauté de cette 20e édition des Habits de lumière est le retour d’une parade en deux parties, différentes à l’aller et au retour. « Pendant une heure, nous allons gravir l’avenue de Champagne dans une parade baroque, faite de personnages intemporels, de machineries inventives, d’animaux stylisés. L’ambiance sera posée, les tons or, argent, blanc et noir », expliquait

lors de la présentation du spectacle, à Épernay, Phi-lippe Freslon, le directeur artistique de la compa-gnie Off, qui revient pour les Habits de lumière cinq ans après son dernier passage. Une parade

extravagante, composée de personnages improbables échappés d’un cirque, qui ira jusqu’à la place de Cham-pagne au son du rock et du

bel canto, pour un final aérien, suivi du fameux feu d’artifice, aux couleurs du champagne et de ses bulles. Le cortège redescendra ensuite l’avenue

dans une ambiance radicalement différente, grâce aux « Color wheels », une chorégraphie de dix roues géantes manipulées par des danseurs et illu-minées par des milliers de LED colorées. « Le re-tour sera plus dynamique et festif, avec notamment des DJ qui passeront de la musique electro et techno », détaillait M. Freslon. En parallèle de cette grande parade aux deux fa-cettes, les participants pourront profiter, durant toute la soirée, de mapping vidéos (projections vidéo et lumière) qui seront, cette année, au nom-bre de trois. « Habits de fête » sera projeté sur la façade de l’hôtel de ville et sera accompagné de danses aériennes, « Histoire en effervescence » s’installera pour la première fois sur la façade du château Perrier pour rendre hommage à l'histoire de la région et de ses hommes, comme un clin d’œil au futur musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale. Et, enfin, le lycée Sté-phane-Hessel accueillera, comme l’an passé, une nouvelle création de Stéphane Bordonaro, « Ca-mera Lucida ». À voir également, les installations statiques de la compagnie Carabosse, qui enflam-meront et illumineront le parc de l’hôtel de ville durant toute la soirée. Sans oublier, bien évidem-ment, les bars à champagne dressés dans les dix maisons de champagne et la cour du Syndicat gé-néral des vignerons, qui proposeront tous leurs pro-pres animations (musique, illuminations, camion- restaurant...).

Simon Ksiazenicki

Animations - Epernay

La vingtaine pétillante des Habits de lumière

La SNCF s'adapte à la grève

P our venir à Épernay les vendredi, samedi et dimanche, la SNCF a mis en place un aller-retour en TER à 5 €, valable pour des dé-

parts depuis les gares de la ligne Reims-Épernay et celle de Châlons. Dans un premier temps menacés par les grèves, ces voyages devraient finalement avoir lieu, soit en train, soit en car. Au moment de rédiger ces lignes, un retour en train vers Reims était confirmé, le vendredi, à 23 h 05, mais d'autres pourraient s'ajouter. Le samedi, retour à 22 h 02 et 23 h 05 vers Reims et, a priori, à 21 h 51 vers Châlons. Les infos sont à retrouver sur grandest.ter.sncf.com. Pour les habitants d'Épernay, des navettes du réseau de bus Mouvéo seront mises en place, gratuitement, les vendredi et samedi. À l'aller, entre 18 h et 20 h 15, rendez-vous devant l’église Saint-Pierre Saint-Paul et la rue Jean-Moët (un bus toutes les 15 minutes). Au retour, entre 20 h 40 et 23 h 25, six départs seront assurés sur le trajet de la ligne 2, via l'avenue Foch, en passant par l’église Saint-Pierre Saint-Paul (un bus toutes les 30 à 35 minutes).

Une grande parade à deux facettes

Chaque année, des parades différentes animent les deux soirées de l'événement et rencontrent un grand succès. © l'Hebdo du Vendredi

À la une4

S'il n'a pas l'envergure de son voisin rémois, le marché de Noël de Châlons figure parmi les plus anciens et les plus animés de la Champagne. Et il dispose de sérieux atouts pour séduire les exposants, à commencer par le prix de ses locations.

A vec 47 chalets cette année, le marché de Noël s'impose comme un incontourna-ble à Châlons. Mais il attire aussi le pu-

blic grâce aux animations, aux expositions, aux concerts et autres spectacles dont il s'agrémente quasiment chaque jour. Nouveautés 2019 : une horde de dinosaures géants installée en mairie, une piste de curling place de la République et le manège Rudolf place Foch, qui remplace pour la première fois le célèbre Mercury. Soit 31 mètres de bosses et de sensations fortes, pour les petits comme pour les grands. « Ce sont d'ailleurs sou-vent les grands qui ont peur, plus que les petits, sourit le patron, Garry Dell. Les gens ont été un peu surpris au départ, mais ça fonctionne très bien. Surtout le week-end. On espère revenir l'an prochain. » Autre argument de poids pour faire venir les exposants et les fidéliser, le prix de location des chalets. « Je paie 230 euros ici contre 3 500 euros mi-nimum à Reims, confie la créatrice de bijoux Clém'Art, installée à Aubérive et présente à Châlons depuis sept ans. L'avantage de ce mar-ché, c'est qu'il s'adapte aux artisans. On sent aussi que les gens sont sensibles à l'importance de consommer local, et que la mairie cherche à dynamiser la ville. » Un peu plus loin, Sandrine Appert dévoile Les Astuciers, une fabrication de

savons et de produits cosmétiques 100% naturels. Et elle est fan des déambulations qui ponctuent ses journées. « Je viens de Somme-Tourbe et je pense que le local apporte une véritable valeur ajoutée au marché. Le temps n'est pas toujours

avec nous, mais l'ambiance est conviviale et les décorations sont magnifiques. » Parmi les vedettes du marché, le fameux pâté-croûte Pi-quet's, made in Ardennes. « C'est notre 22e année

ici, souligne la patronne. On a toute notre clientèle, les gens nous retrouvent chaque année. Hormis la pluie, qu'on ne peut pas contrôler, rien à redire ! » Même enthousiasme pour le Champagne R.Val-let-Gadret. « On voit beaucoup de Châlonnais,

mais aussi des Bretons et même des Anglais. C'est un rendez-vous important en cette fin d'année. » Particularité châlonnaise, la municipalité laisse les exposants choisir la date jusqu'à laquelle ils ouvrent leurs cabanes. Certains s'arrêtent le 24 décembre quand d'autres prolongent le plaisir jusqu'à la Saint-Sylvestre, en particulier les mé-tiers de bouche. Le pôle gourmand aménagé rue des Fripiers accueillera les visiteurs jusqu'au 31, sinon rien. L'artisan boucher Ludovic Vachet,

également vice-président de l'UCIA-Les Vitrines, a re-joint cet emplacement. « On est mieux tous ensemble ici que place de la

République les années précédentes, concède-t-il. Tout le monde se parle, l'ambiance est vraiment festive. » Ce samedi à 18 h, il co-organise, avec

son voisin de chalet Baptiste Lentin (produits guyanais), un concert de Noël aux couleurs des Antilles. Preuve que l'esprit d'initiative ne manque pas et qu'il fait son œuvre.

Sonia Legendre

4 Infos : chalonsenchampagne.fr.

Les déambulations se multiplient dans les rues du cœur de ville et aux abords des chalets. © l'Hebdo du Vendredi

Festivités de fin d'année

Incontournable marché de Noël

230 euros le chalet

Les commerçants la jouent « nocturne » Comme tous les ans, les Vitrines de Châlons pro-posent plusieurs animations en clin d'œil à Noël. Au programme cette année : un jeu-concours chez les commerçants (rendez-vous rue des Poissonniers pour participer, jusqu'au 28 décembre), ainsi que des cartes postales et des tot bags estampillés « Je consomme châlonnais » à collectionner. Autre temps fort à ne pas manquer, la « nocturne » des commerçants du centre-ville, vendredi 20 décem-bre. Près de vingt boutiques ouvriront leurs portes jusqu'à 21 h et réservent un accueil festif à leurs clients. Infos : vitrinesdechalons.com.

Demandez le programme ! l Expositions de dinosaures (hôtel de Ville) et de crèches (église Saint-Alpin) jusqu'au 31 décembre. l Concerts en l'église Saint-Alpin les 13, 14, 20 et 21 décembre à partir de 17 h. l Chasse aux trésors grandeur nature mercredi 18 décembre à 15 h (sur inscription au 03 26 69 38 27). l Concert Vents et Voix de Noël en la cathédrale Saint-Etienne dimanche 15 décembre à 16 h. l Halle des arts dimanches 15 et 22 décembre sous les halles du marché. l Soupe des chefs châlonnais au profit de la Fon-dation Alzheimer samedi 21 décembre, dès 8 h sur le marché et à 11 h place de la République. l Descente du père Noël depuis le toit de la mairie (place Foch) dimanche 22 décembre à 18 h.


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Concert antillais au pôle gourmand

Cette année, le manège Rudolf promet des sensations fortes place Foch. © l'Hebdo du VendrediLe Père Noël a fait quelques apparitions en centre‐ville avant sa traditionnelle descente depuis le toit de la mairie, le 22 décembre. © l'Hebdo du Vendredi

Société

Rencontre insolite avec Messire Ysidor Ce samedi 14 décembre de 14 h à 18 h à la Librairie du Mau (place de la Répu-blique), Sabine Schepens et Bruno Mal-thet, co-auteurs de l'ouvrage « Mémoires insolites de Messire Ysidor », dédicace-ront ce livre surprenant sur l'histoire et le patrimoine châlonnais. Et pour cause, ils l'ont réalisé grâce aux confidences d'Ysi-dor, le coq qui trôna pendant 700 ans sur la flèche sud de Notre-Dame-en-Vaux (lire l'Hebdo du vendredi 18

octobre). Accès libre. Contact : [email protected] Forum des métiers au 111 Pour la première fois la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) de Châlons organise un forum des métiers, samedi 14 décembre de 9 h à midi au 111 (avenue de Paris). Objectif : infor-mer les lycéens et leurs familles sur dif-férentes filières grâce à des binômes composés d'un étudiant et d'un profes-sionnel. Entrée libre. Infos : [email protected]

EN BREF

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Manifestations

Face aux perturbations, la mairie a des solutions

L es manifestations contre la réforme des retraites se multiplient et les appels à

la grève risquent de s'accompa-gner, ces prochaines semaines, de nouvelles perturbations. Pour limiter l'impact de ce mouve-ment, la municipalité propose plusieurs solutions aux habi-tants. Par le biais de la Semcha et sous réserve que les em-ployeurs soient d'accord, l'es-pace de coworking du 111 (avenue de Paris) accueille ainsi gratuitement les personnes qui auraient des difficultés à rejoin-dre leur lieu de travail, du lundi au vendredi de 8 h à 19 h. Parallèlement, la mairie sou-haite rassurer les parents quant aux potentiels retards liés aux transports en commun. A condition de prévenir les services municipaux en amont, ils ne se verront pas facturer ces éventuels dépassements d'horaires. Et évidemment, qu'ils s'agisse des crèches ou du périscolaire, les agents veilleront sur les enfants jusqu'à l'arrivée de leurs familles. « C'est déjà le cas le reste de l'année, rappelle Julien Noirvache, le directeur du service éducation. On demande simplement aux parents d'en informer les référents pour des questions d'organisation. » Jeudi 5 décembre, première journée de mobilisation nationale contre ladite réforme, les services munici-paux scolaires et périscolaires ont compté une dizaine de grévistes parmi leurs 125 agents.

Sonia Legendre

Les services municipaux veilleront sur les enfants des parents impactés par les grèves dans les transports. © l'Hebdo du Vendredi


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Des cadeaux pour la tribu !

Festival

Mademoiselle K, tête d'affiche de RockenstockL a 12e édition du festival Rockenstock s'installera le samedi

18 avril au cirque historique de Châlons. Et une fois encore, l'événement fera la part belle à la scène rock française, en

accueillant des groupes d'ici comme d'ailleurs. En tête d'affiche, l'association Rockenstock a nommé Mademoiselle K et sa tournée anniversaire « Ça me vexe », clin d'oeil à l'album éponyme sorti en 2006. A découvrir aussi sur scène : le rock alternatif du groupe MNNQNS, le duo façon Bonnie & Clyde de Bandit Bandit et l'univers festif de The Wipes, les locaux juvignots de l'étape. Les lauréats du Tremplin Rockenstock, made in Grand Est, se produi-ront également à l'occasion du festival. D'ici là, deux soirées per-mettront de découvrir les pépites présélectionnées par l'équipe organisatrice : rendez-vous le 1er février au Comptoir de la Li-corne (place Foch) puis le 7 mars au Shop & bières Sacobri (place de la République). Infos : rockenstock-asso.com.

S.L

© Raphaël Lugassy

Société

Ce vendredi 13 novembre, les premières pierres du pôle petite enfance et du centre socio-culturel seront symboliquement posées au quartier du Verbeau. Ouverture programmée à l'automne 2020.

P our rappel, en septembre 2017, Châ-lons Agglo et ses partenaires signaient une convention avec l'Agence natio-

nale pour la rénovation urbaine (Anru) et en-gageaient ainsi une vaste réhabilitation du quartier du Verbeau. En février de cette année, ils posaient la première pierre du futur centre commercial, dont la livrai-son est attendue courant avril 2020. Avec un an de retard. « Les fouilles préven-tives réalisées sur ce secteur ont nécessité des prescriptions complémen-taires, rappelle René Doucet, vice-président de l'Agglomération délégué à l'habitat et aux politiques contractuelles. Elles ont permis de révéler des vestiges datant du IIe et du IIIe siè-cles après Jésus-Christ. » A ce jour, une seule cellule de cet espace cherche toujours preneur. Mais des pistes sont d'ores et déjà à l'étude. « La bonne nouvelle, c'est qu'elles émanent des habitants, souligne Christophe Guillemot, adjoint au maire en charge de l'aménagement

urbain. Ils ont par exemple proposé la créa-tion d'un pressing et d'une crêperie. » En février ou mars, les équipes de l'Institut na-tional des recherches archéologiques (Inrap)

procéderont à d'autres fouilles sur une partie de l'avenue du 29 août 1944 et aux abords de la rue Barbier, notamment sous

les bâtiments des actuels centre commercial et centre socio-culturel. Elles rendront leurs conclusions sous trois mois et les démolitions de ces équipements interviendront respectivement fin 2020 et début 2021. Parallèlement, les bailleurs poursuivent leurs opérations de relogement et de résidentialisation. Au total, 346 logements seront démolis et 1 239 réha-bilités.

La construction du centre socio-culturel et du pôle 0-6 ans a démarré fin août. Ce dernier, dont la réalisation a été confiée à l'agence Grzeszczak Rigaud Architectes, s'étendra sur une surface d'environ 1 000 m2 et réunira l'école maternelle du quartier, une crèche, une halte-garderie ainsi qu'un nouveau restaurant scolaire. « Les enfants seront accueillis grâce à cinq services répartis par tranche d'âge, détaille le directeur petite enfance du CCAS, Benoît Musmier. Nous pourrions passer de

80 à une centaine d'agré-ments avec cet équipement. Il disposera de dortoirs vitrés, d'une salle de motri-cité de 40 m2 décloisonna-

ble, de deux jardins intérieur et extérieur, etc. » Le centre socio-culturel, conçu en forme de coquillage par le cabinet Thienot Ballan Zulaica, apportera une sacrée touche de cou-

leur – framboise, en l'occurence - au Verbeau. Il regroupera un pôle administratif, un espace d'accueil optimisé et un pôle d'activités, com-posé d'une salle de danse et d'une salle poly-valente. Pour boucler la boucle, à l'horizon du 3e trimestre 2020, un parvis circulaire desser-vira les différentes structures du Verbeau rénové. « Avec la possibilité d'installer un cirque au cœur du quartier, en lien avec Fu-ries, annonce Christophe Guillemot. Le gym-nase rénové et étendu ouvrira ses portes en 2022. » D'autres chantiers s'amorceront ces prochaines années, notamment la réhabilita-tion de la tour du Verbeau et la démolition de plusieurs immeubles.

Sonia Legendre

Rénovation urbaine

Deux premières pierres se posent au Verbeau

Un cirque au cœur du quartier ?

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Le nouveau centre socio‐culturel du Verbeau devrait ouvrir ses portes fin 2020. © DR


Une rénovation à 96 millions d'euros Le budget total alloué à la rénovation urbaine du Verbeau s'élève à 96 millions d'euros, dont 66 fi-nancés dans le cadre de la convention actée avec l'Anru. Il se répartit notamment entre le logement (68 millions d'euros), les équipements publics (13 millions), la voirie et les aménagements des es-paces (8 millions) ainsi que le centre commercial (5 millions).

D'autres fouilles préventives à venir

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Depuis juillet, à raison d'une journée par semaine, cinquante agents de la Ville, de l'Agglomération et du CCAS de Châlons éprouvent le télétravail. Les premiers retours s'avèrent positifs, l'expérience devrait se prolonger.

I ls œuvrent dans des services comme les finances, la culture ou la communication, et travaillent à distance une journée par

semaine. Parmi ces agents, Mathieu Mar-chand, développeur informatique à la mairie, a également testé en amont les systèmes mis en place pour cette expérimentation. A com-mencer par la configuration des ordinateurs et des téléphones portables confiés, ainsi que l'accès aux serveurs. « J'habite à Reims et je fais le trajet en train jusqu'à Châlons, ex-plique-t-il. Travailler depuis chez moi et éviter deux heures de transport en commun, c'est vraiment appréciable. Je n'ai pas le stress des trains en retard ou supprimés, je gagne en ef-ficacité et en concentration. » Même avec les aléas de la vie privée à portée de main ? « J'ai un bureau à part et ma famille sait que je ne suis pas disponible pendant mes horaires de travail. Je suis au calme, sans les conversa-tions téléphoniques qu'on peut parfois enten-dre en open space. J'ai aussi la souplesse de

pouvoir mettre à jour certains logiciels très tôt le matin, avant la prise de poste des agents. Et à distance. Plus globale-ment, je pense que cette dé-marche proposée par l'employeur est valorisante. C'est un outil supplémentaire qui prend en compte l'amélioration de nos conditions, qui nous permet de mieux équili-brer notre vie professionnelle et personnelle. »

Quant à élargir le dispositif à deux jours heb-domadaires, il hésite. « Pourquoi pas, mais

pas plus. J'ai besoin d'échanger régulièrement avec mes col-lègues et les autres services. On utilise une messagerie instanta-née interne et la visioconfé-

rence. Ça fonctionne très bien, mais ça ne remplace pas le contact humain et physique. » D'abord envisagée jusqu'à la fin de l'année,

l'opération devrait être prolongée de trois mois. Le temps pour ses instigateurs d'en dres-ser un bilan plus exhaustif, « notamment sur l'appréciation des encadrants, dixit René Doucet, adjoint au maire en charge des res-sources humaines. Pour l'heure, 31 agents ont répondu au questionnaire que nous leur avons soumis, dont 11 domiciliés à plus de 80 km de Châlons. Ils se déplacent en voiture pour la majorité et reconnaissent que le télétravail di-minue la fatigue liée aux trajets. Le dévelop-pement durable fait aussi partie des préoccupations qui ont motivé cette dé-marche. » Autres enseignements soulevés par l'enquête : cette solution offre plus de réacti-vité et une meilleure organisation des tâches. « Logiquement, les agents sont moins sollici-tés à leur domicile. Certains nous ont toutefois confié qu'ils se sentaient obligés de répondre systématiquement aux demandes extérieures, ce qu'ils ne feraient peut-être pas au bureau. » Seuls points à surveiller de près pour que l'ex-périence soit optimale : le risque de faire des heures supplémentaires ou de se sentir exclu de son équipe en étant chez soi. Après les élections, le nouveau conseil municipal se pro-noncera sur la possible généralisation du pro-cessus.

Sonia Legendre

Télétravail

Les collectivités souhaitent prolonger l'expérience

Organisation et réactivité

Le télétravail, testé et approuvé par les agents des collectivités châlonnaises. © l'Hebdo du Vendredi

Société8

Développement durable

Le futur réseau de chaleur urbain pose questions

D éjà évoqué par les élus municipaux, le réseau de chaleur urbain qui se

dessine sur le territoire pourrait entrer en service à l'horizon 2021. Un protocole d'accord a été acté pour lancer les études de faisabi-lité. Grâce à la combustion de dé-chets et de luzerne, cetéquipement permettrait de produire l'énergie nécessaire au réseau de chauffe. La Ville de Châlons a déjà associé plusieurs partenaires au projet : le Syndicat de valorisation des or-dures ménagères de la Marne (Syvalom), l'Unité de valorisation énergétique de La Veuve et l'usine de déshydratation Luzéal, implantée à Recy. Mais les associations locales Initiatives 21 et Nouvelle Cata-launie s'interrogent sur l'ambition des instigateurs, précisant qu'elles ne s'opposent pas au principe de construire un tel réseau. Elles pointent plutôt du doigt son éventuel surdimensionnement, notamment au regard du Plan régional de prévention et de gestion des déchets, récemment adopté par le Grand Est. Il prévoit en effet de réduire de 25 % les ordures ménagères résiduelles d'ici 2031. « L'incinérateur de la Veuve valorise actuellement les déchets sous forme d'électricité en produisant environ 52 000 MWh / an, chiffre Bruno Malthet, qui préside Nouvelle Catalaunie. Cette énergie servant pour partie à son autoconsommation, et pour le reste, à alimenter le réseau EDF. Le futur réseau nécessitera de produire 105 000 MWh / an, en sus des besoins d'autoconsommation (8 300 MWh / an). » Or, l'autorisation préfectorale dont bénéficie l'incinérateur en question ne permet pas une telle augmentation d'activité. « Et si c'était le cas, d'où viendront ces déchets à incinérer ? » Puis de rappeler que l'incinérateur de Strasbourg, dont l'activité est actuellement gérée en partie à La Veuve, devrait reprendre du service prochainement, et que le Grand Reims possède son propre incinérateur. Ni la municipalité ni le Syvalom n'ont donné suite à nos sollicitations, jugeant qu'il était en-core trop tôt pour communiquer sur le sujet.

Sonia Legendre

Le réseau de chaleur imaginé par la mairie et ses partenaires fonctionnerait grâce à l'incinérateur de La Veuve. © l'Hebdo du Vendredi


Economies d’énergie

Des jeunes luttent contre la précarité énergétique

B onjour, c'est pour la mis-sion Civigaz ! » Parés de badges et de kits de com-

munication, six jeunes de 18 à 22 ans en service civique rencon-trent, depuis près d'un mois, les habitants de plusieurs quartiers à Châlons et Fagnières. Objectif de cette opération, que portent l'Ag-glomération, le Comal-Soliha 51 et GRDF : sensibiliser environ 750 ménages susceptibles d'être en situation de précarité énergé-tique. Ont notamment été ciblés les logements construits dans les années 70, tant du côté des pro-priétaires que des bailleurs publics. Sur le terrain, l'accueil réservé aux ambassadeurs s'avère plutôt positif. « Un courrier a été envoyé aux personnes qu'on va voir, rappellent Doriane et Noam. On précise bien qu'il s'agit d'une action complè-tement gratuite. Avec tous les démarchages qu'on voit, les gens se méfient, c'est normal. » L'expérience, rémunérée à hauteur de 580 euros mensuels, se veut aussi très enrichissante pour l'équipe. « On conseille des éco-gestes à adopter pour limiter la consommation d'énergie, expliquent Paul et Aurélien. On en ap-pliquait déjà certains chez nous, comme éteindre systématiquement la lumière en quittant une pièce. On en a aussi découvert d'autres, sur la gestion du chauffage par exemple. » Parmi les astuces partagées au fil de leurs médiations : l'éco-mousseur, un système à installer sur le robinet pour diviser par deux le débit de l'eau. Sarah et Ellyn prennent également leur mission à cœur. « On peut jeter un œil aux installations de gaz et fournir des flexibles neufs si ceux des habitants sont abîmés ou obsolètes. Certains citoyens sont très réceptifs, d'autres ne changeront pas leurs habitudes. » Dès janvier, les volontaires interviendront sur le secteur de Schmit.

S.L

Ellyn et Sarah prodiguent leurs bons conseils aux habitants en matière d'économies d'énergie. © l'Hebdo du Vendredi

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Municipales 2020

Alan Pierrejean prend ses quartiers au centre-ville

U n portrait grandeur na-ture, des photographies et même des vidéos vi-

sibles depuis la vitrine : le local ouvert par Alan Pierrejean pour promouvoir son projet « Châlons c'est vous », en vue des élections municipales, ne passe pas ina-perçu. D'autant qu'il se situe en plein cœur de ville, idéal pour cap-ter les citoyens entre deux em-plettes. « Pour l'instant, une douzaine de personnes se relaie sur place, indiquent les membres qui assurent la permanence. On prend sur notre temps libre pour accueillir les gens, répondre à leurs questions. Le livre dans lequel Alan explique son parcours et son engagement est également disponible. Plus globalement, on a chacun notre expérience et nos idées. C'est un travail d'équipe. » Certains viennent du médical ou de l'industrie, d'autres, de la logistique ou de l'im-mobilier. D'ores et déjà, les contours de leur programme s'amorcent. « On souhaite améliorer la mobilité des Châlonnais, agir sur l'attractivité du territoire, avancer sur la transition écologique, etc. » S'il préfère taire le coût de location de ces 25m2 « par respect pour le propriétaire », le futur candidat sans étiquette mise beaucoup sur les contacts noués avec les électeurs. Y compris grâce aux nouvelles technologies. « Nous rencontrons des difficultés avec Apple et Android pour le lancement de notre ap-plication, mais notre site internet, lui, sera en ligne d'ici la semaine prochaine. » Site sur lequel les noms de ses colistiers seront progressivement dévoilés, histoire de faire durer le suspense. Evidemment, le dépôt officiel de la liste n'interviendra que l'année prochaine. Mais ce projet s'avère plutôt en avance comparé à d'autres, et surtout à celles ou ceux qui ne se sont toujours pas prononcés concernant leur pos-sible candidature.

Sonia Legendre

La permanence de « Châlons c'est vous » a récemment ouvert ses portes rue d'Orfeuil. © l'Hebdo du Vendredi


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Transports

Entre les grèves, la SNCF change ses horaires

L ’actualité de la SNCF est aujourd'hui largement do-minée par la grève d’une

partie de son personnel opposée au projet de réforme des retraites du gouvernement d’Édouard Phi-lippe. Les annonces de ce dernier, mercredi matin, ont même en-traîné un appel « à renforcer la grève », lancé par le secrétaire gé-néral de la CGT-Cheminots, Lau-rent Brun. Les perturbations se poursuivront donc dans les jours à venir alors que l’un des grands projets des TER Champagne-Ar-denne entrera en vigueur ce di-manche 15 décembre : le cadencement. À partir de cette date, sur une même ligne et en semaine, les départs des trains se feront désormais, toutes les demi-heures ou toutes les heures, à la même minute afin de mémoriser plus facilement les horaires mais aussi d’augmenter la circulation des locomotives. Le Grand Est et la SNCF annoncent ainsi une augmentation de 16 % des trains sur le réseau TER Cham-pagne-Ardenne, soit près de 50 engins supplémentaires. Concrètement, d’Épernay vers Reims, les horaires seront cadencés à heure +02 et renforcés à h+32 en période de pointe (7 h 32, 8 h 02, 8 h 32, 9 h 02, 10 h 02, etc.). Dans l'autre sens, départ à h+18 et à h+48 en période de pointe. De Châlons vers Reims, départ à h+50 et à h+11 en heure de pointe ; de Reims vers Châlons, départ à h+05 et à h+35 en heure de pointe. Des trains supplémentaires circuleront également entre Reims et Champagne-Ardenne TGV (54 par jour), Reims et Fismes (22 par jour) et Reims et Saint-Dizier (cinq directs par jour). En revanche, certaines dessertes (Trois-Puits, Montbré, Sillery, Bouy et Saint-Hilaire-au-Temple) seront abandonnées.

Simon Ksiazenicki 4 Infos : ter.sncf.com/grand-est.

Le nouveau cadencement entrera en vigueur le dimanche 15 décembre. © l'Hebdo du Vendredi


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Débutés depuis plusieurs semaines, les travaux du futur centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne d'Aÿ ont été officiellement présentés, mardi dernier. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce projet qui doit être terminé pour janvier 2021.

C ’est au son du célèbre titre contestataire de Pink Floyd « Another Brick in the Wall » qu’ont été lancés, symboliquement, les

travaux des anciens pressoirs d’Aÿ. Et pour cause. « Nous vous avons conviés à une soirée de démo-lition et non à la pose d’une première pierre comme c’est de coutume car ici, il n’y aura pas de première pierre à poser », expliquait, mardi soir, Dominique Lévêque, maire d’Aÿ et président de la Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne, les deux collectivités qui portent ce projet de construction du centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne. En réalité, les travaux de gros œuvre ont com-mencé depuis quelques mois à l’endroit même où la maison de champagne Pommery a pressé ses raisins pendant près d’un siècle, aux pieds des co-teaux historiques aujourd’hui inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Emblématique du patrimoine champenois, tant architectural qu’in-dustriel, ce bâtiment aux couleurs singulières de la maison (le gris bleu et le rouge brique) retrouvera

une seconde jeunesse en devenant Le Pressoir, qui doit ouvrir ses portes en janvier 2021. « L’idée de ce chantier est de respecter au maximum l’envi-ronnement et de s’intégrer dans ce site déjà exis-tant », détaillait Clément Keufer, l’architecte de l’atelier Philéas, maître d’œuvre du Pressoir qui a également conçu le projet de complexe aqualu-dique à Reims. Si l’ossature du bâtiment n’a semble-t-il pas bougé d’un pouce, les travaux ont débuté au rez-de-chaussée. Qui dit centre d’interprétation dit grands espaces et donc grandes ouvertures à créer, c'est la

raison pour laquelle certaines cloisons existantes, épaisses de 60 centimètres, ont été abattues. À l'in-térieur, cette partie muséographique permettra de mettre en valeur les éléments naturels essentiels à la culture de la vigne, tout en sollicitant les cinq sens des visiteurs. « La conception d’un centre d’interprétation est différente de celle d’un musée, ajoute M. Keufer. La volonté de la mairie est de mettre en place un parcours sensoriel qui propo-sera, à chaque étape, quelque chose de surprenant, de nouveau aux visiteurs. » Prochainement, c’est aussi à l’extérieur que le

chantier va bouger, avec la pose des fondations de l’extension. Celle-ci sera dotée d’un restaurant en rez-de-chaussée et, au-dessus, d’un espace de dé-gustation et d’une large terrasse. La nouvelle fa-çade sera avancée d’environ 15 mètres et dotée d’imposantes baies vitrées, le tout semi-enterré. « Dans le restaurant, les tables seront au niveau du sol et le regard des visiteurs passera entre deux rangs de vignes et au dessus, la terrasse offrira une vue panoramique sur l’ensemble des coteaux. Ainsi, cela apportera au visiteur plusieurs sensa-tions, plusieurs rapports à la vigne, qu’il soit à l’in-térieur ou à l’extérieur du bâtiment », détaille l'architecte du projet. Vivement 2021 !

Simon Ksiazenicki

Tourisme

Un an de chantier pour Le Pressoir d’Aÿ

Le boulevard de Champagne est né Quelques minutes avant d'inaugurer les travaux du Pressoir, le maire d'Aÿ Dominique Lévêque a dé-voilé deux nouvelles plaques, sur lesquelles on peut désormais lire « Boulevard de Champagne ancien-nement Boulevard du Nord ». Lors de l'année écou-lée, celui-ci a été entièrement rénové, comme avant lui le boulevard Pasteur qui, en juillet 2018, avait également été rebaptisé boulevard Pierre-Cheval, du nom du défunt adjoint au maire d'Aÿ, grand ar-tisan de l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Le Pressoir d'Aÿ devrait ouvrir ses portes en janvier 2021. © l'Hebdo du Vendredi


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Le petit village du Grand Reims pourrait accueillir une unité de méthanisation. Un projet qui n'est pas, comme souvent, bien accueilli par les habitants lesquels redoutent des conséquences néfastes pour eux et pour la terre.

C omme dans d'autres communes, le projet de création d'une unité de méthanisation à Puisieulx, petit village situé à 15 km au

sud de Reims, rencontre l'hostilité des habitants. Réunis sous la bannière de Vivre à Puisieulx, une association qui revendique 75 des 120 foyers de la commune et qui fait partie du Collectif national vigilance méthanisation (CNVM), ils pestent donc contre cette installation imposée « sans concertation ». « A aucun moment les habitants de Puisieulx n’ont été concertés quant à l’empla-cement du méthaniseur, assure Anne Viallèle, présidente de Vivre à Puisieulx, alors que nous sommes déjà pris en tenaille entre l’autoroute, la ligne TGV Est et l’aéroport de Prunay ». L'unité de méthanisation doit prendre place à proximité de la ferme porteuse du projet, à quelques cen-taines de mètres des premières habitations. Dé-plorant les futures traversées de tracteurs et de camions afin d'alimenter l'installation, l'associa-tion se dit surtout préoccupée par les risques sa-nitaires du méthaniseur et de ses digestats. « Les accidents de méthaniseurs, incendie et explosion, sont de plus en plus fréquents car laissés entre

les mains de porteurs de projets qui n’y connais-sent rien, et à qui on confie sans aucun contrôle sérieux, une bombe à retardement », insiste la présidente de l'association. Quant aux digestats, utilisés le plus souvent sous forme d’engrais, elle estime « que les conséquences de leurs épandages sont né-fastes et nocifs pour la terre, les nappes phréatiques et l’homme à plus ou moins court terme ». Des accusations qui ne sont

pas sans fondements, si l'on en croit les nom-breuses études menées sur le sujet actuellement. « Les digestats, c'est à dire les résidus des ma-

tières digérées après le processus de méthanisa-tion, sont riche en phos-phore ou en azote, indique Bertrand Rigal, directeur du développement durable et de la bioéconomie du

Grand Reims. Logiquement, les unités de métha-nisation sont alimentées par les déchets des ma-

tières agricoles. « Tout dépend des matières uti-lisées », insiste le technicien qui reconnait, avoir eu connaissance d'abus, comme « l'utilisation de déchets animaux. » Des exceptions ? « J'attends les résultats des études, mais de toute façon, la communauté urbaine n'a pas à donner son aval sur les installations de ce type. C'est l'Etat, via la préfecture, qui autorise les installations d'unités de méthanisation », précise-t-il. Soutenue loca-lement par le Grand Reims et la région Grand Est, la méthanisation demeure encore un secteur bal-butiant en France avec seulement 900 unités ins-tallées contre plus de 10 000 chez nos voisins allemands.

Julien Debant

Energies

Puisieulx résiste toujours à l'unité de méthanisation

Des études en cours sur la nocivité pour la terre et les nappes phréatiques

Le biométhane, comment ça marche ? Une unité de méthanisation produit du biométhane, un biogaz non-fossile et renouvelable, grâce à la fermentation de déchets (effluents, boues d’épura-tion, déchets organiques, industriels, agricoles…) épuré en CO2 et très riche en méthane. Le biogaz peut être transformé en chaleur, en électricité, en carburant pour véhicules ou être injecté dans le ré-seau de transport de gaz naturel. La matière digérée restante est majoritairement recyclable, notamment sous forme d’engrais. Si le biogaz est une énergie renouvelable, sa production et son utilisation en-gendrent toutefois des rejets polluants dans l’atmo-sphère, même s'ils restent moins importants que ceux des énergies fossile

Les unités de méthanisation sont souvent construites près des fermes afin de faciliter son alimentation en biodéchets. © Sebleouf


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Plus grand événement festif organisé à Épernay, les Habits de lumière fêtent, du vendredi 13 au dimanche 15 décembre, leur 20e anniversaire. Pour cette édition 2019, une nouvelle parade inédite a été imaginée lors des deux soirées et devrait encore attirer du monde.

H abits de lumière, vingtième ! Événement incontournable du paysage sparnacien qui attire, pendant trois jours, près de

50 000 visiteurs, dont de nombreux étrangers, ce rendez-vous festif ne ressemblait pourtant pas à ce qu’il est aujourd’hui lorsqu’il a vu le jour en 2000. « Quand on a commencé il y a 20 ans, on n’aurait jamais imaginé se retrouver là, avoue Hubert de Billy, héritier de la famille Pol Roger et président du comité de l’avenue de Champagne, organisa-trice de l’événement aux côtés de la ville. On a créé cet événement pour montrer que les maisons de champagne pouvaient s’unir et animer Épernay et on est aujourd’hui très content que les Sparna-ciens s’en soient emparés. » Malgré l’image luxueuse de l’avenue et des prestigieuses marques de champagne qui lui sont associées, les Habits de lumière restent un événement très populaire car to-talement gratuit. Cette année encore, tous les Spar-naciens seront invités à profiter des parades

nocturnes et des animations du vendredi et du sa-medi. La principale nouveauté de cette 20e édition des Habits de lumière est le re-tour d’une parade en deux parties, différentes à l’aller et au retour. « Pendant une heure, nous allons gravir l’avenue de Champagne dans une parade ba-roque, faite de personnages intemporels, de ma-chineries inventives, d’animaux stylisés. L’ambiance sera posée, les tons or, argent, blanc

et noir », expliquait lors de la présentation du spec-tacle, à Épernay, Philippe Freslon, le directeur ar-tistique de la compagnie Off, qui revient pour les

Habits de lumière cinq ans après son dernier passage. Une parade extravagante, composée de personnages improbables échappés d’un

cirque, qui ira jusqu’à la place de Champagne au son du rock et du bel canto, pour un final aérien, suivi du fameux feu d’artifice, aux couleurs du champagne et de ses bulles. Le cortège redescen-

dra ensuite l’avenue dans une ambiance radicale-ment différente, grâce aux « Color wheels », une chorégraphie de dix roues géantes manipulées par des danseurs et illuminées par des milliers de LED colorées. « Le retour sera plus dynamique et festif, avec notamment des DJ qui passeront de la mu-sique electro et techno », détaillait M. Freslon. En parallèle de cette grande parade aux deux fa-cettes, les participants pourront profiter, durant toute la soirée, de mapping vidéos (projections vidéo et lumière) qui seront, cette année, au nom-bre de trois. « Habits de fête » sera projeté sur la façade de l’hôtel de ville et sera accompagné de danses aériennes, « Histoire en effervescence » s’installera pour la première fois sur la façade du château Perrier pour rendre hommage à l'histoire de la région et de ses hommes, comme un clin d’œil au futur musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale. Et, enfin, le lycée Sté-phane-Hessel accueillera, comme l’an passé, une nouvelle création de Stéphane Bordonaro, « Ca-mera Lucida ». À voir également, les installations statiques de la compagnie Carabosse, qui enflam-meront et illumineront le parc de l’hôtel de ville durant toute la soirée. Sans oublier, bien évidem-ment, les bars à champagne dressés dans les dix maisons de champagne et la cour du Syndicat gé-néral des vignerons, qui proposeront tous leurs pro-pres animations (musique, illuminations, camion- restaurant...).

Simon Ksiazenicki

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La vingtaine pétillante des Habits de lumière

La SNCF s'adapte à la grève

P our venir à Épernay les vendredi, samedi et dimanche, la SNCF a mis en place un aller-retour en TER à 5 €, valable pour des dé-

parts depuis les gares de la ligne Reims-Épernay et celle de Châlons. Dans un premier temps menacés par les grèves, ces voyages devraient finalement avoir lieu, soit en train, soit en car. Au moment de rédiger ces lignes, un retour en train vers Reims était confirmé, le vendredi, à 23 h 05, mais d'autres pourraient s'ajouter. Le samedi, retour à 22 h 02 et 23 h 05 vers Reims et, a priori, à 21 h 51 vers Châlons. Les infos sont à retrouver sur grandest.ter.sncf.com. Pour les habitants d'Épernay, des navettes du réseau de bus Mouvéo seront mises en place, gratuitement, les vendredi et samedi. À l'aller, entre 18 h et 20 h 15, rendez-vous devant l’église Saint-Pierre Saint-Paul et la rue Jean-Moët (un bus toutes les 15 minutes). Au retour, entre 20 h 40 et 23 h 25, six départs seront assurés sur le trajet de la ligne 2, via l'avenue Foch, en passant par l’église Saint-Pierre Saint-Paul (un bus toutes les 30 à 35 minutes).

Une grande parade à deux facettes

Chaque année, des parades différentes animent les deux soirées de l'événement et rencontrent un grand succès. © l'Hebdo du Vendredi


Habits de lumière

Samedi, la journée des gourmands

L es Habits de lumière, ce ne sont pas seulement les parades du soir, ce sont également des rendez-

vous gourmands, le samedi. Des ateliers d'accords mets et vins seront organisés par le formateur Franck Wolfert dans les salons de l'hôtel de ville, de 15 h à 18 h (gratuit, réservation au 03 26 53 33 00), tandis que de 16 h à 18 h, le concours des p'tits pâtissiers permettra à des en-fants de 8 à 12 ans de réaliser des des-serts de Noël, aux côtés des membres de l'Association des métiers de bouche d'Épernay, sur la place des Archers. Plus tôt dans la journée, ce sont les Habits de saveurs qui s’installeront au même en-droit, de 9 h à 12 h 30, pour proposer des démonstrations et des dégustations gastronomiques, réalisées par des chefs cuisinier de la Champagne. Chaque re-cette sera associée à une cuvée issue de grandes maisons de champagne, comme le tirage au sort du mois de juillet en a décidé. Les associations chefs/champagnes : à 9 h, Christophe Bréard (Le Relais de Reuilly) - Michel Gonet ; à 9 h 20, Ka-zuyuki Tanaka (Racine) - Boizel ; à 9 h 40 : Thomas Debouzy (La Briqueterie) - de Venoge ; à 10 h : Lucas Vannier (Château de Courcelles) - de Castellane

; à 10 h 20 : Laurent Blondeau (Le Champenois) - Pol Roger ; à 10 h 40 : Jérôme Feck (Hôtel d'Angleterre) - Per-rier-Jouët ; à 11 h : Jérémie Thébaut (Les Armes de Champagne) - A. Ber-gère ; à 11 h 20 : Christophe Bernard

(La Grillade gourmande) - Esterlin ; à 11 h 40 : Jacky Louazé (Le Foch) - Mer-cier ; à 12 h : Arnaud Lallement (L’As-siette champenoise) - Collard-Picard.

Des enfants de 8 à 12 ans seront associés à des spécialistes lors du concours des p’tits pâtissiers. © Ville d'Épernay

Le programme des soirées de vendredi et samedi l 18 h : ouverture des premiers bars à champagne. l 19 h : début du mapping vidéo sur les façades de l’hôtel de ville, du château Perrier et du lycée Stéphane-Hessel. l 19 h 15 : début du spectacle déambulatoire « La Grande parade », de l'hôtel de ville à la place de Champagne. l 19 h 30 : allumage des « Installations de feu », dans le jardin de l'hôtel de ville. l 20 h 15 : final aérien, sur la place de Champagne. l 20 h 30 : feu d'artifice, tiré depuis les vignes Mercier. l 20 h 45 : deuxième partie du spectacle aérien, sur la place de Champagne. l 20 h 50 : retour du spectacle déambulatoire « Color wheels », de la place de Champagne à l'hôtel de ville. Sans oublier la parade automobile du dimanche La ville d'Épernay et (une partie) ses habitants sont friands des ma-nifestations mécaniques, comme en témoigne l'intérêt suscité, chaque année, par la parade automobile des Habits de lumière. Cette année encore, plus de 400 voitures de collection (plus de 35 ans) seront attendues, le dimanche matin, entre 8 h 30 et 11 h, sur l'es-planade Charles-de-Gaulle, avant de prendre la route à partir de 11 h. Les vénérables bolides s'élanceront pour une parade d'environ une heure, qui passera, notamment, par l'avenue de Champagne, par l'avenue de Champagne, le quartier Bernon, l’hôpital Auban-Moët, l’avenue Paul-Bert, la rue Frédéric-Plomb, le centre-ville d’Épernay, le rempart Perrier, la rue de Verdun et enfin l’avenue de Champagne dans le sens inverse, pour rejoindre leur point de dé-part.

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La victoire probante et inattendue des Rémois face à Saint-Étienne demande confirmation, dès samedi, face à un adversaire bien plus médiocre, la lanterne rouge toulousaine.

P our une surprise, c’est une bonne sur-prise ! Incapable de s’imposer depuis le 19 octobre et fâché avec Saint-

Étienne depuis dix matches, le Stade de Reims est pourtant venu à bout de Stéphanois en pleine forme, dimanche dernier, à Delaune (3-1). Avec un schéma de jeu clair d’entrée de match, une volonté forte de contrarier leurs adversaires et un état d’esprit remarquable de A à Z, les hommes de David Guion ont re-trouvé le chemin de la victoire et validé leurs bonnes prestations passées. « On était sur une série de matches nuls qui n’était ni positive, ni négative mais on restait sur de belles pres-tations contre Metz (1-1) et Bordeaux (1-1). C’était important de valoriser ces contenus-là par une victoire. Désormais, j'attends le contenu du match face à Bordeaux mais avec le résultat de Saint-Étienne », a expliqué l’en-traîneur rémois en conférence de presse, qui a avoué avoir passé une semaine « légère et heu-reuse ». Après cette victoire face à un cador de Ligue 1, le Stade de Reims va réaliser le grand écart en se déplaçant à Toulouse, bon dernier du cham-pionnat. Les joueurs d’Antoine Kombouaré

voient la Ligue 2 se rapprocher dangereuse-ment avec déjà 4 points de retard sur la ligne de flottaison mais surtout une série incroya-blement négative de sept défaites consécutives en championnat. Les Rémois devront montrer qu’ils peuvent être aussi performants face aux faibles, que face aux forts, leur grande diffi-culté cette saison. « C’est vrai que cette sai-

son, on a pris nos points contre les dix pre-miers du championnat, pourtant, on prépare tous nos matches avec le même sérieux et la même implication, assure David Guion. On se doit d’avoir la même détermination, la même agressivité et surtout la même efficacité, dans les deux surfaces, quel que soit le match. C'est ce gros challenge qui nous attend face à une

équipe de Toulouse en plein doute. » Trois jours après cette rencontre, un nouveau défi se présentera aux Rémois avec la réception de Montpellier, en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. La fin d’année pourrait être exci-tante

Simon Ksiazenicki

4Toulouse - Reims, samedi 14 décembre, à 20 h, au Stadium et sur beIN Sports ; Reims - Montpellier (8e de finale de Coupe de la Ligue), mardi 17 décembre, à 18 h 45, au stade Auguste-Delaune et sur Canal + Sport.

Football : Sainte-Anne recevra Montpellier en Coupe de France Vainqueur de Dunkerque (National) lors du 8e tour de Coupe de France, dimanche dernier, Reims Sainte-Anne (Régionale 1) recevra une équipe de Ligue 1, Montpellier, lors des 32es de finale, qui se disputeront les samedi 4 et dimanche 5 janvier. À noter également que le club ardennais de Prix-lès-Mézières (National 3), qui a réussi la performance de sortir Quevilly (National) au 8e tour, se déplacera sur la pelouse de la moins bien classée des 64 équipes, les Mosellans de Hombourg-Haut, pensionnaire de Régionale 3 qui a terrassé l'AJ Auxerre (Ligue 2) au tour précédent.

Roller hockey Élite : dernière de l'année pour les Bombardiers Samedi soir, les Bombardiers d’Épernay joueront leur dernier match de l’année, dans le centre sportif Al-lende-Neruda des Tigres de Garges, champions de France en 2018 et champions d’Europe en titre mais aujourd’hui seulement septièmes, avec le même nom-bre de points que les Sparnaciens (8e). Les Bombardiers seraient bien inspirés de s’imposer, samedi soir, afin de rester accrochés au wagon des huit équipes de tête, celles qui disputeront les play-offs en fin de saison.

Roller derby : tournoi de Noël pour les Beastie de Reims

Le club de roller derby du Grand Reims, les fameuses Beastie Derby Girls, organisent dimanche 15 décem-bre leur tournoi de fin d'année (entrée 5 €, gratuit pour le moins de 12 ans). Comme lors de la première édition, qui s'est tenue en 2007, trois équipes joue-ront des coudes sur la piste du gymnase François Le-gros (avenue du Président Kennedy, à Reims) : les Beastie, bien sûr, mais aussi les Veuves Noires de Rouen et les Sirènes Hurlantes de Dunkerque.

L'équipe rémoise débutera contre les Veuves Noires à partir de 11 h 30, avant de jouer les Sirènes Hur-lantes à partir de 16 h. Entre-temps, ses deux adver-saires se seront rencontrées à 13 h 45. Bref, trois occasions pour ceux qui ne le connaissent pas encore de découvrir ce sport de contact sur patins à roulettes où le but du jeu est de dépasser son adversaire en un temps donné, sans se faire projeter ni sortir de la piste.

Tennis Pro B féminine : pas d'accession pour Cormontreuil Battu à domicile par le CT Clermont, dimanche der-nier, sur le score de quatre victoires à deux, le club de Cormontreuil termine à la seconde place du championnat de France par équipes Pro B. C'est donc son bourreau du jour qui accède à la Pro A. Water-polo Elite : Reims défie Marseille Après avoir laissé le derby à Strasbourg (8-11), sa-medi dernier, le Stade de Reims Natation (8e) aura encore à faire face à une forte opposition, ce samedi 14 décembre, pour le compte de la 9e journée de championnat, dans le bassin de Marseille (2e).

EN BREF

Football L1 (18e j.) : Toulouse (20e) - Reims (9e)

Être fort avec les faibles

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Buteur face à Saint‐Étienne dimanche dernier, Rémi Oudin a peut‐être enfin lancé sa saison. © l'Hebdo du Vendredi

Coupe de France : Reims ira à Monaco Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France a réservé un déplacement difficile aux Rémois, qui iront sur la pelouse de l'AS Monaco, le samedi 4 ou le dimanche 5 janvier, pour leur entrée en lice dans cette compétition.

D1F : les Rémoises se déplacent à Guingamp Dernier match de l'année pour les Rémoises qui se déplacent, ce samedi 14 décembre, à 14 h 30, sur la pelouse de Guingamp (5e). Elles tenteront de se re-faire la cerise face à un adversaire plus abordable après les deux défaites attendues face au Paris SG et à Bordeaux. Dixièmes sur douze, les Rémoises ne sont qu’à quatre points de Marseille, leur premier poursuivant.

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Basket-ball Jeep Elite (14e j.) - Châlons-Reims (9e) - Roanne (16e)

Gare au piègeS ept places séparent le

Champagne Châlons-Reims Basket, 9e du clas-

sement à égalité avec le 8e Orléans, de son prochain adver-saire Roanne, actuellement en 16e position et donc relégable. Un gouffre sur le papier sauf qu'au niveau comptable, la donne est bien différente, avec un seul petit succès d'avance sur la Cho-rale. La faute à un championnat extrêmement dense, mais aussi à Blake Schilb et ses coéquipiers qui ont manqué le coche, samedi dernier à Cholet (76-68). Cette défaite dans Les Mauges est en effet venue calmer les ambitions marnaises. Malgré tout, l'espoir d'une qualification pour la Leaders Cup demeure. Il reste encore quatre journées avant de délivrer les tickets aux huit meilleures équipes à mi-championnat. Pour rêver encore, Cédric Heitz et ses joueurs doivent donc absolument battre le promu roannais, vendredi soir à Reims. Ils en ont clairement les moyens. Un succès serait d'autant plus précieux qu'il permettrait au club mar-nais de garder ses distances avec la zone rouge. Mais la pression sera sur leurs épaules face une for-mation qui, il n'y a pas si longtemps, semblait totalement à la rue. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Si Roanne a perdu son américain Justin Carter, licencié suite une bagarre lors d'un match perdu face à Pau (97-100), elle a su relever la tête et reste d'ailleurs sur une victoire majeure à domicile lors de la venue de Boulazac (83-68). Un succès que la Chorale de Roanne espère bien bonifier sur les terres du CCRB.

J.D

4 Châlons-Reims - Roanne, vendredi 13 décembre, à 20 h, complexe René-Tys, Reims.

Le CCRB reste sur une série de quatre défaites consécutives. © l'Hebdo du Vendredi

Basket-ball LF2 (8e j.) : Reims (3e) - Toulouse (2e)

Duel en haute altitudeP our son dernier match de

l'année, Reims reçoit son meilleur ennemi Tou-

louse. Respectivement 3e et 2e du classement, les deux forma-tions jouent des coudes depuis plusieurs saisons au sein de l'an-tichambre de l'élite française du basket féminin. Et après sept journée, elles présentent la parti-cularité d'avoir le même bilan quasi immaculé de 6 victoires pour une seule défaite. Un unique échec qui porte un même nom, celui du leader invaincu, Aul-noye, qui plus est avec un même écart de sept points ! L'opposition promet donc d'être belle entre les deux équipes, mercredi 18 dé-cembre, au complexe René-Tys. Une affiche à ce stade de la saison qui n'est pas une surprise pour l'entraîneur des Rémoises, Julien Pincemin. « Comme attendu, les filles montrent du caractère et prouvent qu'elles sont des gagnantes. Ce sont elles qui sont sur le terrain. Le Reims Basket Féminin, c'est d'abord leur projet, moi je me contente de leur apporter des solutions dans le jeu ». Un discours modeste pour celui qui doit aussi en plus gérer les égos et les temps de jeu au sein d'un groupe fort de dix joueuses. « Je suis très exigeant avec chacune d'elle, assure le coach, car elles ont toutes un rôle à jouer et des responsabilités en vue d'atteindre l'objectif final que nous nous sommes fixés ». Soit le haut du panier à l'issue de la saison. Une ambition qui passe d'abord mercredi par un succès aux dépens de Toulouse.

J.D

4 Reims - Toulouse, mercredi 18 décembre, à 20 h, complexe René-Tys, Reims.

Mercredi soir, Julien Pincemin et ses joueuses jouent leur der‐nier match avant Noël, face à Toulouse. © Elodie Sainte ‐ RBF

Sorties16

Ce week-end À venirSPECTACLES SAMEDI 14 DÉCEMBRE CIRQUE - DÉAMBULATIONS Pour animer le marché de Noël, les étudiants du Centre national des arts du cirque (Cnac) propo-sent un spectacle fait d’acrobaties en tout genre. À partir de 16 h, places Foch et de la République – Accès libre. JUSQU’AU DIMANCHE 15 DÉCEMBRE CIRQUE – ON N’EST PAS LÀ POUR SUCER DES GLACES Mis en piste par Galapiat Cirque, le final de la 31e promotion du Cnac réunit les univers de 16 interprètes et des disciplines aussi variées que la bascule coréenne, le cerceau aérien, la roue Cyr ... À 19 h 30 vendredi et samedi, à 16 h dimanche, au cirque de Châlons – Tarif : de 7,5 à 16 euros – Billetterie : au Cnac ou sur www.cnac.fr. CONCERTS VENDREDI 13 DÉCEMBRE CHORALE – LES BRUITS QUI COURENT Sous la houlette de Romain Changenot, les cho-ristes adultes du Conservatoire partagent un concert aux couleurs de Noël, d’ici et d’ailleurs. À 17 h 30, église Saint-Alpin – Entrée libre. JAZZ – LE PIANO DANS TOUS SES ÉTATS Quatre grands pianistes se partagent deux pianos et deux Fender Rhodes pour un concert inouï. À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros – Infos : 03 26 69 50 99. SAMEDI 14 DÉCEMBRE CHANTONS NOËL L’église Saint-Loup accueille Véronique Baës et Hans Yörg Frommen pour un concert de Noël inédit. À 14 h 30, église Saint-Loup – Entrée libre.

NOËLS ANCIENS ET D’AUJOURD’HUI Pour accompagner l’exposition de crèches, les Amis des orgues et les Noëls châlonnais propo-sent trois concerts en l’église Saint-Alpin. Au pro-gramme ce samedi : Marc-Antoine Leclère à l’orgue et les voix de Mathilde La Selve et Ysoie Camus La Guérinière. À 17 h, église Saint-Alpin - Entrée libre. VIOLIN DUO Violin Duo partagera à Sarry un programme dédié à la chanson française et aux plus beaux airs de Noël. À 17 h 30, église de Sarry – Entrée libre (vente de vin et de jus de pommes chauds à l’issue du concerts). SOIRÉE IRLANDAISE BY ROMAIN CHANGENOT Le chef d’orchestre et musicien Romain Change-not ouvre une session irlandaise au Sacobri. À partir de 21 h, Shop & Bières Sacobri – Entrée libre. DIMANCHE 15 DÉCEMBRE VENTS ET VOIX DE NOËL Le concert Vents et voix de Noël réunit chaque année plus d’une centaine de choristes et de mu-siciens dans l’écrin somptueux de Saint-Etienne, et rend hommage aux plus belles mélodies de Noël. À 16 h, cathédrale Saint-Etienne – Entrée libre. CONFÉRENCES VENDREDI 13 DÉCEMBRE RENCONTRE LITTÉRAIRE PIERRE-EUGÈNE LEROY Ancien professeur au collège de France, l’historien Pierre-Eugène Leroy a publié l’ouvrage « Mystères de la Champagne médiévale » et partage le fruit de ses recherches, anecdotes surprenantes à l’appui. De 18 h à 19 h 30, bibliothèque Pompidou – Accès libre.

SAMEDI 14 DÉCEMBRE LES RENDEZ-VOUS DE LA SACSAM Prochaines thématiques abordées par les confé-renciers de la Sacsam : la collégiale Saint-Sym-phorien de Reims au Moyen Âge (à 14 h 30) puis le parcours de l’archéologue châlonnais Emile Schmit et son grand oeuvre avorté (à 15 h 30). À partir de 14 h 30, salle de Malte – Entrée libre. LOISIRS VENDREDI 13 DÉCEMBRE APÉRO GOURMAND SOUS LES HALLES Une rencontre gourmande concoctée par la bière Chat Long et ses partenaires. De 18 h à 20 h, sous les halles du marché couvert – Accès libre (produits en vente à déguster sur place). DÉGUSTATION DANS LES CAVES MÉDIÉVALES L’Office de tourisme propose une soirée pétillante placée sous le signe du champagne et du caviar. À 19 h, caves médiévales – Tarif : 35 euros par per-sonne. Réservations indispensables au 03 26 65 17 89. DIMANCHE 15 DÉCEMBRE HALLE DES ARTS Rendez-vous avec les créateurs et artisans cham-penois en cœur de ville. Sculptures, peintures, ac-cessoires de mode, céramiques, etc. De 10 h à 18 h 30, sous les halles du marché couvert – Entrée libre. JUSQU’AU SAMEDI 28 DÉCEMBRE BALADES EN BARQUE De jour comme de nuit, les balades en barque Eau’Dyssée et Métamorph’eau’ses promettent des excursions étonnantes sur le Mau et le Nau. Départs à partir de 14 h chaque samedi (Eau’Dyssée) et à 17 h 30 vendredi et samedi (Métamorph’eau’ses), Of-fice de tourisme - Tarifs : de 5 à 13 euros - Réservations au 03 26 65 17 89 ou sur www.chalons-tourisme.com.

SPECTACLES MERCREDI 18, SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 DÉCEMBRE CIRQUE ÉQUESTRE – AVANT LA NUIT D’APRÈS La compagnie Equinote dévoile une nouvelle création de cirque équestre hors du com-mun. Sous le regard artistique de Marie Molliens, artiste associée au Palc. Un spectacle avec six artistes, six chevaux et deux chiens, à découvrir en famille. À 15 h mercredi et dimanche, à 20 h 30 samedi, sous le chapiteau du grand Jard Tarifs : de 5 à 14 euros (pass cirque à 20 euros avec le spectacle Backbone accueilli à la Comète) – Infos : 03 26 65 90 06, billetterie@lepalc.

CONCERTS MARDI 17 DÉCEMBRE JAZZ ET VIDÉO – PROPHETIC SUITE Maestro de l’improvisation aux machines électriques, Axel Rigaud dévoile une création mêlant jazz et vidéo immersive... À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : 03 26 69 50 99. JEUDI 19 DÉCEMBRE LE BOEUF BY DD AU SACOBRI Chaque troisième jeudi du mois, DD, le bassiste du groupe Natchez, invite les musi-ciens du coin à un boeuf convivial et unique en son genre. Ambiance rock et impros garanties ! À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.

CONFÉRENCES MERCREDI 18 DÉCEMBRE UNE OEUVRE, UN CAFÉ Pendant leur pause méridienne, les visiteurs peuvent découvrir en toute convivialité une oeuvre des musées, puis échanger leurs impressions autour d’un thé ou d’un café. À 13 h 15, musée du Cloître de Notre-Dame-en-Vaux – Entrée libre. JEUDI 19 DÉCEMBRE CONFÉRENCE – NAISSANCE ET MODERNITÉ DU 7E ART... ... le cinéma en France des années 1930 à 1960. Rencontre avec le maître de confé-rences Léo Souillé, en marge de l’exposition consacrée à Maurice Pierrat. À 18 h 15, musée des Beaux-arts (salle pédagogique, passage Vendel) Entrée libre.


Dans « Jeff Panacloc contre-attaque », le duo est rejoint par toute une bande de personnages, dont la fiancée de Jean-Marc ou encore son copain Gilet jaune. A découvrir mercredi prochain au Capitole.

J eff Panacloc n’est jamais seul en scène. Aujourd’hui âgé de 33 ans, le jeune homme a commencé la ventriloquie à 15

ans, conscient de « tenir du bout des doigts quelque chose de différent et qui peut vraiment plaire et fonctionner ». Désormais, avec son fi-dèle Jean-Marc, il a séduit son public et fait rire à chacune de ses apparitions. Défi réussi ? Oui, mais pas seulement : soucieux de faire évoluer son travail, Jeff Panacloc a créé de nouveaux per-sonnages, dans une brillante scénographie issue de ses « rêves de gosse ». Jeff Panacloc se fait plaisir, et, généreux par essence, le rend bien à son public. Avec son spectacle « Jeff Panacloc contre-attaque », dont le DVD est d’ores-et-déjà disponible pour trôner aux pieds des sapins, il est grandement attendu à Châlons-en-Champagne, au Capitole, le 18 décembre. Comment ces autres personnages ont-il été accueilli par le public ? On arrive au terme de plus de trois ans de tournée avec ce spectacle, et donc je peux dire que les au-tres personnages ont été bien reçus. Au départ, ça n’a pas été forcément facile : je me suis rendu compte que les gens venaient surtout pour voir Jean-Marc. Il a fallu que je travaille dur pour les

apporter sur le devant de la scène avec la même légitimité. Mais en fait, comme ces deux person-nages ont toujours un rapport direct avec Jean-Marc, c’est lui qui valide les choses. Et au final, je pense pouvoir dire que les spectateurs sont convaincus et que Nabilouche et Jacky sont en-trés dans la tête du public. Jean-Marc et ses acolytes paraissent toujours plus autonomes par rapport à vous qui les animez. Comment construit-on des personnalités aussi complètes que celles de vos marion-nettes ? On construit ces personnalités de façon tech-nique, mais aussi psychologique. Il faut que, quoi

que devienne le spectacle, tout paraisse le plus naturel possible. Et surtout, je ne veux pas mettre en avant la performance de ventriloquie. Je sou-haite au contraire que le public l’oublie le plus possible. C’est parfois un peu frustrant pour moi, je l’avoue, de me faire oublier à ce point. Mais j’attache une vraie importance à l’autonomie de mes personnages. C’est pour ça qu’ils sont issus d’une création complète. Comme des person-nages de films ou de pièces de théâtre : je travaille avec des auteurs pour leur inventer une vie com-plète. Mais aussi, il faut bien avoir à l’esprit que leurs personnalités grandissent au fur et à mesure des spectacles, ils vivent les spectacles et se construisent en même temps. C’est un rodage perpétuel.

D’ailleurs, Jean-Marc ne serait-il pas votre double malicieux ? On me pose souvent cette question, car les gens fantasment cette possibilité du ventriloque qui dit tout ce qu’il veut et quand il veut par le biais de sa marionnette. Mais en réalité, non ! Jean-Marc est un personnage à part entière, un personnage humoristique. J’avoue quand même que les chiens ne font pas des chats et que, comme j’ai créé Jean-Marc, il y a un peu de moi en lui. Mais sa personnalité diffère de la mienne et ses propos ne sont pas les miens. D’ailleurs, pour bien sou-ligner cette ambivalence, j’essaie, moi aussi, d’être de plus en plus présent dans mes sketches, comme un autre personnage, une autre individua-lité. Il y a quelques jours, Capucine, une jeune ventriloque, a remporté la finale d’un fameux concours télé. Que pen-sez-vous de cette nouvelle génération qui arrive ? Que je suis vraiment fier que l’art de la ventrilo-quie séduise, et heureux d’avoir ouvert la voie à certains talents. Quand j’ai commencé, il y a dix ans, j’ai vraiment galéré avant d’être accueilli par Patrick Sébastien à la télé. Mais constater l’émer-gence de cet art est un plaisir : il y a de la place pour tous.

Propos recueillis par Andréa Daurs

4 Jeff Panacloc Contre-Attaque, mercredi 18 décembre au Capitole de Châlons-en-Champagne. Tarifs : de 43 à 53 €.

Spectacle - Capitole

Jeff, Jean-Marc et toute la clique

Jeff et sa bande sont attendus mercredi 18 décembre au Capitole à Châlons. © DR

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CinémaMEGA CGR MAJESTIC

2 Rue A. Fresnel - Châlons du 13 au 17 décembre

A COUTEAUX TIRES Sam, Dim : 22h00 Ven, Lun : 10h50 | 21h00 Mar : 10h50 | 18h00 ANNE ROUMANOFF DANS TOUT VA BIEN Lun : 20h30 BLACK CHRISTMAS Tous les jours sauf Mar : 13h40 | 15h50 | 17h50 | 20h00 | 22h00 Mar : 13h40 | 15h50 | 17h50 | 20h00 | 22h10 BROOKLYN AFFAIRS Ven : 16h30 | 19h30 | 22h00 Sam, Dim : 17h50 | 21h00 Lun : 16h30 | 22h00 Mar : 16h30 | 21h00 COUNTDOWN Tous les jours : 22h10 DOCTEUR ? Tous les jours : 11h00 | 13h50 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h00 JOYEUSE RETRAITE ! Sam : 11h00 | 16h00 | 19h50 Ven, Mar : 11h00 | 13h50 | 15h50 | 17h50 | 19h50 Dim : 11h00 | 19h50 Lun : 11h00 | 13h50 | 15h50 JUMANJI : NEXT LEVEL Ven, Mar : 11h00 | 13h50 | 19h45 Sam, Lun : 11h00 | 16h30 | 22h15 Dim : 11h00 | 13h40 | 19h45 JUMANJI : NEXT LEVEL - 3D Ven, Dim, Mar : 16h30 | 22h15 Sam, Lun : 13h50 | 19h45 LA FAMILLE ADDAMS Ven, Sam, Lun : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 18h00 Dim, Mar : 11h00 | 13h40 | 16h00 | 18h00 LA REINE DES NEIGES II Sam, Dim : 10h50 | 13h30 | 14h45 | 15h40 | 17h00 | 17h50 | 20h00 Ven, Lun, Mar : 10h50 | 13h30 | 15h40 | 17h50 | 20h00 LAST CHRISTMAS Sam : 11h00 | 19h50 | 22h00 Ven, Mar : 11h00 | 13h40 | 19h45 | 22h00 Dim : 19h50 | 22h00 Lun : 11h00 | 13h40 | 19h50 | 22h00 LE CRISTAL MAGIQUE Sam : 11h00 | 14h00 | 16h00 Dim : 11h00 | 13h20 | 16h00

LE MANS 66 Sam, Mar : 10h30 Ven, Lun : 10h30 | 18h00 LE MEILLEUR RESTE A VENIR Sam, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h50 | 18h10 | 21h00 Dim : 11h00 | 15h40 | 18h20 | 21h00 LE VOYAGE DU PELERIN Lun : 18h15 LES MISERABLES Ven : 14h00 | 15h50 | 22h20 Sam : 18h00 | 20h10 | 22h15 Dim : 21h00 Lun : 14h00 | 15h50 Mar : 13h30 | 15h50 | 22h20 POCAHONTAS,UNE LEGENDE INDIENNE Sam : 14h00 Dim : 11h00 ROMEO ET JULIETTE STUTTGART 2018 FRA Dim : 18h00 STAR WARS - LE REVEIL DE LA FORCE - 3D Mar : 19h30 STAR WARS LES DERNIERS JEDI - 3D Mar : 22h30 VIC LE VIKING, LE FILM Dim : 11h00

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Accueillie par le Palc, la compa-gnie EquiNote lève le voile sur sa quatrième création. Et elle em-barque le public au cœur d'un uni-vers fascinant, intemporel, où tout semble possible. Pourvu que les chevaux mènent la danse...

E n 2007, avec quelques amis, Sarah Dreyer et Vincent Welter se lancent un pari fou, en totale osmose avec leurs valeurs : traverser

l'Hexagone à pied en compagnie de leurs chevaux pour présenter un spectacle de rue. L'aventure a duré trois mois et s'est poursuivie par la naissance d'EquiNote. « L'itinérance reste dans notre ADN, explique Vincent. Nous avons construit quatre spectacles sous chapiteau depuis, mais nous veillons à ce que les chevaux puissent être dehors, cohabiter, se balader. On a d'ailleurs choisi de ne pas avoir d'étalon pour favoriser cette vie de trou-peau. » Kalyne, Mosquitos, Quimperial ou encore Popeye évoluent donc ensemble, chacun avec sa personnalité. « On travaille le dressage en liberté, l'attelage et la voltige, tout en étant en permanence à leur écoute. Dolmen, par exemple, a encore be-soin de préparation avant d'entrer en piste. On res-pecte leur rythme. Même s'ils ont des prédispositions, c'est quelque chose de très phy-sique pour eux. » Installée au grand Jard, la « petite » troupe – une dizaine d'humains, six chevaux et deux chiens –

s'apprête à dévoiler sa dernière création : Avant la nuit d'après. Ou comment aborder, grâce au cirque et au théâtre équestres, la théma-tique de l'au-delà. Sans pour autant tomber dans quelque chose de triste ou de morbide. « On avait envie

d'interroger notre rapport à la mort. La façon dont nous, occidentaux, la regar-dons. On propose différents niveaux de lecture aux spec-tateurs. Les textes, la mu-sique jouée en live,

l'expression corporelle et les métaphores offrent

cette possibilité de libre interprétation. » Des no-tions chères à Marie Molliens, artiste associée au Palc, à qui EquiNote a confié la mise en piste dudit spectacle. « Nous l'avions déjà rencontrée par le passé et avons été touchés par son travail artis-tique en circulaire, avec les animaux, et par son trait d'écriture affirmé. » L'équipe a également conçu un chapiteau, des dé-cors et des costumes sur-mesure pour immerger le public dans un univers hors du commun. Avec, au cœur de l'espace exploré, un carrousel digne des plus anciennes fêtes foraines, aux allures presque fantomatiques. « On se situe dans une bulle intem-porelle, entre le monde d'aujourd'hui et celui d'après. » Très vite, comédien, musicien, acrobates aux mâts chinois et voltigeurs investissent les lieux. Mais les chevaux, eux aussi costumés, s'imposent naturellement comme les maîtres de cérémonie. « Ils ont une telle présence ! Ils incarnent de véri-tables personnages, veillent sur cet endroit et font passer les âmes. Un peu comme s'ils symbolisaient le miroir entre les animaux et les humains. » De quoi fasciner les plus jeunes, voire confronter les moins jeunes à leurs vieilles névroses...

Sonia Legendre

4 Avant la nuit d'après, mercredi 18 et dimanche 22 décembre à 15 h, samedi 21 décem-bre à 20 h 30, chapiteau du grand Jard, Châlons. A partir de 6 ans. Tarifs : de 5 à 14 euros. Infos : 03 26 65 90 06, [email protected], www.lepalc.fr.

Cirque équestre – Châlons

Les chevaux, ces passeurs d'âmes insoupçonnés

Un carrousel forain au cœur de la piste

La compagnie EquiNote accueillera le public dès mercredi sous son chapiteau, au grand Jard. © Florian Jeandel

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Complexe sportif René Tys

20h > Reims

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Le festival des Bulles de Rire revient pour une 5e édition qui s’annonce haute en couleur, à Reims, mais aussi à Chauny, Rethel, Saint-Dizier, Troyes, Bar-sur-Aube et Laon.

S i les Bulles de Rire sont toujours aussi attendues à Reims et alentour, c’est parce que l’affiche est alléchante,

fraîche et dynamique. Mais cet engouement n’est pas sans rapport avec l’évolution, année après année, de ce festival qui fête sa cin-quième édition. « Nous construisons ce festi-val en perpétuelle croissance, explique David Hardit, programmateur artistique du Kabaret Champagne Music-Hall à Tinqueux et direc-teur de DH Management. Nous progressons à la fois en territoires, puisque cette année, nous présentons des spectacles à Laon, dans l’Aisne, mais nous progressons aussi en pro-grammation, avec toujours plus d’humoristes à l’affiche. » En effet, si beaucoup de festivals se sédentarisent, les Bulles de Rire sont plus d’humeur nomade, et certains artistes, comme Jeanfi Janssens, par exemple, n’hésite pas à faire quatre dates dans quatre lieux différents, à Reims, à Saint-Dizier, à Chauny et à Laon. En tout, 25 artistes comblent un agenda de plus de 30 spectacles et attendent une jauge

de 25 000 spectateurs, du 17 janvier au 9 fé-vrier. « Les éditions précédentes nous ont bien montré l’engouement du public, mais nous savons que la donne est sans cesse renouvelée, à chaque édition », avoue David Hardit. Pourtant, certaines dates sont déjà complètes, à l’instar des spectacles d’Inès Reg, le 21 janvier, et d’Alban Ivanov,

le 1er février, tous deux organisés dans la salle aquatintienne.

Quand on demande à David Hardit ses deux coups de cœur du festival, il répond sans hésiter : « Jean-Marie Bigard, qui

est Troyen, et un de nos plus anciens repré-sentants de la scène humoristique française, et Tanguy Pastureau, qui officie quotidienne-

ment sur France Inter et qui ose parler de l’actualité de façon différente : un artiste très prometteur. » Mais la programmation des Bulles de Rire va bien au-delà. Elle propose en effet des artistes en devenir, comme par exemple Odah et Dako, le 28 janvier, un duo qui mise tout sur l’improvisation, ou encore les Décaféinés, le 4 février, qui sont complè-tement décalés. « Inès Reg est aussi une dé-couverte. Mine de rien, nous ne l’avons vue que sur internet, mais sur scène, elle est très attendue ! », précise le programmateur. Et outre les grandes valeurs sûres du rire, comme Elodie Poux, le 17 janvier, Anne Roumanoff, le 30 janvier, Chantal Ladesou, le 6 février ou La Bajon, le 7 février, le festival propose, cette année, quelques pièces de théâtre de boulevard qui vont, sans nul doute, séduire le public, notamment avec « Gina et Cléopâtre », avec Véronique Genest, ou encore « L’Artn’acœur », avec Frank Lebœuf. « La force de ce festival, c’est son éclectisme », conclut David Hardit : et effectivement, peu importe le type d’humour qui déclenche le rire, il est forcément aux Bulles du Rire.

Andréa Daurs

4 Les Bulles de Rire, du 17 janvier au 9 février. Infos : dhmanagement.me/lesbullesdurire

Humour - Kabaret Champagne Music-Hall

Éclats de rire et compagnie

« Le public a besoin et envie de rire »

Stéphane Guillon, le chroniqueur sans complexe au verbe acéré, figure à l’affiche du festival, le 5 février à Reims. © DR

Danse - Reims

Grand chœur battant

M ickaël Phelippeau, chorégraphe, rassem-ble sur scène vingt-

quatre choristes pour une pièce hybride, « Chorus », présentée au Manège les 13 et 14 décembre. Au cœur de ce chœur, la cantate de Jean-Sébastien Bach, « Nicht so traurig, nicht so sehr », est à la fois déconstruite et rebâtie, petit bout par petit bout, pour une pièce cho-rale qui met la question de l’autre en problématique essentielle. Dans ses autres créations, Mickaël Phelippeau a toujours travaillé la rencontre avec autrui, la décou-verte de ce qui diffère de soi. Dans « Chorus », le chorégraphe démul-tiplie ses recherches sur tout une chorale et sur le dialogue par le chant. L’un après l’autre, les choristes reprennent des passages de la célèbre œuvre du compositeur allemand et la transfigurent, parfois à l’en-vers, parfois à l’endroit, parfois en playback, comme un jeu de reflets sonores éperdus. La chorégraphie, quant à elle, embarque le corps dans sa globalité. C’est l’organisme tout entier qui transpire cette cantate en morceau, à travers des respirations, des chutes, des mouvements aléatoires et réguliers. « Chorus », bien au-delà de la création de Bach, se charge de faire vivre un vaste spectre musical, comme une ode aux rythmes universels qui scandent nos vies et au lyrisme qui nous transporte chaque jour. La pièce de Mickaël Phelippeau emporte donc le public dans la folle ronde d’une expérience qui se veut, par essence, immersive et envoûtante.

A.D 4 « Chorus », vendredi 13 décembre à 19 h 30 et samedi 14 décembre à 18 h 30 au Manège de Reims. Tarifs : de 6 à 23 €.

Chorus entremêle les corps et les voix de 24 choristes, dans une pièce aux échos de Jean‐Sébastien Bach. © Alain Monot

Sorties

P endant les six derniers mois, elles ont veillé sur la commune d'Aÿ,

postées au coeur des coteaux historiques surplombant la commune. Elles protégeront désormais l'avenue de Cham-pagne. « Les Sentinelles », une tribu de huit personnages taillés dans le bois brut et peints par l'artiste alsacien Éric Junod, ont été imaginées dans le cadre de Vign'Art, premier festival d'art naturel en Champagne qui a vu le jour au printemps dernier. « Ma famille produisait du vin dans le Jura, donc quand j’ai rejoint un projet porté sur le vi-gnoble champenois, cela m’a donné beaucoup d’énergie créatrice, explique malicieusement Éric Junod, venu à Épernay la semaine passée pour installer ses « Sentinelles » dans la cour d'honneur du Syndicat général des vignerons, au 19, avenue de Champagne. J’ai travaillé ces troncs de chêne seul, dans mon jardin, afin de créer ces personnages qui représentent la cohésion de l’ensemble des femmes et des hommes du monde du cham-pagne. Aujourd’hui, elles protègent de façon pacifiste les trésors de verre et de vin qui sont sous nos pieds (sourire). » Si les Sentinelles quitteront l’avenue de Champagne début janvier, le festival Vign’Art, lui, poursuivra l’aventure l'an prochain. L’appel à projets pour la seconde édition a d’ores et déjà été lancé et les artistes peuvent ainsi postuler pour espérer exposer leurs œuvres, de mai à septembre 2020, à travers le vignoble champenois. Lors de la première édition, les organisateurs avaient enregistré 120 postulants. Quatorze créations avaient finalement vu le jour.

S.K

19

L'artiste alsacien Éric Junod, auteur de ces intrigants personnages en bois de chêne. © l'Hebdo du Vendredi


Exposition – Châlons

Cabu, impayable !J attendais la venue de

Cabu au journal car je savais qu'à un moment

ou à un autre, on rirait en-semble. Cabu avait le rire fa-cile, mais à une condition : le rire devait être inventif. » Ces mots sont signés Riss, direc-teur du journal satirique Charlie Hebdo, et introdui-sent joliment la nouvelle expo de la Duduchothèque consacrée à Cabu. Plus pré-cisément aux plaisanteries, parfois vaches, jamais vul-gaires, dont il accompagnait toujours ses œuvres. Et qu'il s'agisse des élus, des profs, des militaires, des curés ou autres notables, le dessinateur n'épargnait personne dans sa ville natale, Châlons. Ses traits d'humour et ses jeux de mots lui ont valu, entre autres, de décrocher le Crayon d'or en 1969. Un certain Pierre Dac lui remettra d'ailleurs cette distinction en personne, dans le grand salon de la mairie. Bien d'autres souvenirs émergent des photos d'époque et des caricatures exposées, notamment les canulars dont Jean Cabut et ses amis avaient le secret. En 1960, avec Georges Schmitt, il monte un équipage danois baptisé « Kahn-Ulard » et arpente en vélocar Mochet le parcours du rallye Monte-Carlo dans Châlons. L'année suivante, il organise un réveillon de la Saint-Sylvestre au restaurant Les Ardennes, place de la République, et concocte avec ses acolytes un cortège costumé dans la ville pour « enterrer joyeusement » l'année qui s'achève. Tout aussi cocasses, le faux cambriolage de la Cité Tirlet ou la cam-pagne pour soutenir Marie la Lune à l'élection de Miss Châlons illustrent l'esprit espiègle, facétieux, mais aussi bienveillant et humaniste de Cabu.

Sonia Legendre

4 Le rire de K-bu, jusqu'au 27 septembre à la Duduchothèque, 68, rue Léon Bourgeois à Châlons. Ouvert du mardi au samedi de 14 h à 18 h. Accès libre.

Les traits d'humour et les canulars de Cabu s'exposent à la Duduchothèque. © l'Hebdo du Vendredi

Exposition - Épernay

« Les Sentinelles » veillent sur l'avenue de Champagne

BÉLIER du 21.03 au 20.04 Vous disposerez de la possibilité de surmonter les obstacles, même si cela suppose des réajuste-ments… C’est alors que se présenteront les meil-leures occasions de vous épanouir. TAUREAU du 21.04 au 20.05 Il est vrai que votre signe a souvent tendance à aller vite en besogne mais, malgré un climat gé-néral inspirant la confiance, ne vous laissez pas emporter par vos élans. GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Votre pouvoir de séduction sera au plus haut. Côté cœur, la période sera propice à une belle rencon-tre si vous êtes célibataire et ouvert(e) à l’amour… Avec vous, tout est possible. CANCER du 22.06 au 22.07 Vous ne manquerez pas de raisons de faire preuve de prudence au cours de la semaine. Si le temps joue en votre faveur, il sera nécessaire de régler certaines affaires en suspens. LION du 23.07 au 22.08 Nouveau style ou bonnes résolutions, vous serez au top de votre forme ! Cependant, évitez les grands changements de rythme et privilégiez la re-tenue au niveau alimentaire… VIERGE du 23.08 au 22.09 Il vous faudra faire preuve de beaucoup de dis-cernement cette semaine, avec des décisions im-portantes à la clé. Quoi qu’il vous en coûte, temporisez avant d’agir !

BALANCE du 23.09 au 22.10 Aujourd’hui, vous ne craindrez plus d’exposer votre corps, vos émotions ou vos certitudes. Côté cœur, l’amour vous donnera de l’énergie, de l’au-dace et de l’enthousiasme. SCORPION du 23.10 au 22.11 Quel esprit d’initiative et quelle volonté d’aller de l’avant ! Certes, bon nombre de difficultés récentes devraient être surmontées, mais ne mettez pas vos œufs dans le même panier… SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La semaine vous invitera à cultiver le lâcher prise et vous fera découvrir combien dans l’adversité vous pouvez être battant(e) ! Vous serez créatif(ve), ingénieux(se) et tout vous réussira ! CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Qu’ils soient professionnels ou personnels, c’est le moment d’agir pour concrétiser vos projets. Osez ! Côté cœur, l’amour repartira de plus belle, que du bonheur en perspective ! VERSEAU du 21.01 au 19.02

Quelques doutes pourraient encore vous tenailler s’agissant notamment de la direction à prendre. C’est pourquoi, vous aurez intérêt à élaborer pa-tiemment la stratégie adéquate. POISSON du 20.02 au 20.03

On dit que l’espoir fait vivre, mais votre signe n’est pas du genre à attendre les bras croisés. Ne gas-pillez cependant pas toutes vos cartouches, car le temps joue en votre faveur.

Benoît Melvhille

Vendredi

4° 7°

Samedi

6° 10°

Dimanche

6° 8°

Vendredi Samedi Dimanche

Lundi

7° 9°

Bonne Bonne Bonne

Les conventions de règlement entre assureurs Depuis le 1er juin 2018, les sinistres dégâts des eaux et incendie sont régis par la Convention IRSI (Convention d'indemnisation et de recours des sinistres immeubles). Cette convention sera validée définitivement courant 2020, après accord avec les différents intervenants et remplacera la Convention CIDRE qui sera définitivement abandonnée. Son principe est d'indemniser rapidement les victimes sans recherche de responsabilité ni de recours contre les responsables. Elles ne s'appliquent qu'entre assureurs signataires. Selon le type de dommages, ce sera l'assureur de l'immeuble et /ou de la victime qui interviendra. La Convention s'applique aux sinistres dégât des eaux et incendie survenus dans un immeuble locatif, dont l’origine se situe dans cet immeuble ou dans un immeuble mitoyen ou voisin,entraînant des dommages matériels dont le montant n’excède pas, par local, 5 000 € HT.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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