centre international de formation de l’oit · présenté lors de la 74e session du conseil...
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CENTRE INTERNATIONAL DE FORMATION DE L’OIT
Conseil du Centre
75e
session, Turin, 17-18 octobre 2013 CC 75/1
POUR INFORMATION
RAPPORT ANNUEL D’EXÉCUTION POUR 2012
Rapport annueld’exécution pour 2012
Première de couverture: rendu du nouveau pavillon EuropeQuatrième de couverture: état actuel du pavillon Europe
© CIF-OIT/L. Fiore, M. Montesano
TABLE DES MATIÈRESPage
RÉSUMÉ ........................................................................................................5
I. PROGRÈS RÉALISÉS AU NIVEAU DES CINQ PRIORITÉS DU PLANSTRATÉGIQUE (2012-15) ..........................................................................7
Priorité 1: Introduction d’un cadre axé sur les résultats aligné sur le cadrestratégique de l’OIT pour 2010-15 ................................................................7
Priorité 2: Renforcement du rôle de gouvernance du Conseil du Centre .............7
Priorité 3: Diversification de la base de financement et extension de la portée ...7
Priorité 4: Réforme des procédures opérationnelles et administratives internes ..8
Priorité 5: Mise à niveau des infrastructures du campus ..................................9
II. RÉSULTATS, INDICATEURS ET CIBLES.....................................................10
Résultat 1: La formation pertinente et efficace renforce la capacitéinstitutionnelle des mandants de l’OIT à contribuer efficacement auxprogrammes par pays de promotion du travail décent et à relever lesdéfis liés au développement........................................................................10
Résultat 2: Les décideurs politiques font connaissance avec et sontsensibilisés aux normes internationales du travail, au tripartisme, auxvaleurs, politiques et outils de l’OIT. ............................................................13
Résultat 3: Toutes les ressources du Centre sont utilisées de manièreefficace et efficiente ..................................................................................16
III. GESTION DES RISQUES ..........................................................................25
IV. MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME..........................................................27
Politiques de l’emploi et développement des compétences.............................29
Recherches, analyses et statistiques sur l’emploi ..........................................30
Entreprise, microfinance et développement local ..........................................30
Protection sociale ......................................................................................31
Dialogue social, législation du travail et administration du travail ...................32
Activités pour les travailleurs.......................................................................32
Activités pour les employeurs ......................................................................33
Développement durable et gouvernance .......................................................34
Méthodologies et technologies de l’apprentissage..........................................35
Évaluation.................................................................................................36
Turin School of Development.......................................................................36
Conception et production multimédias .........................................................37
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
ANNEXE I. LISTE DES PROJETS APPROUVÉS EN 2012 ..................................39
ANNEXE II. REGISTRE DES RISQUES ...........................................................41
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
RÉSUMÉ
1. Ceci est le premier rapport annuel d’exécutionprésenté par le Centre international de formation del’OIT (« le Centre ») dans le cadre de son Planstratégique axé sur les résultats pour la période2012-15 (« le Plan »). Un rapport intérimaire a étéprésenté lors de la 74e session du Conseil (novembre2012), qui portait sur les résultats du premiersemestre 2012. Le présent rapport complète lesinformations du rapport intérimaire, en fournissant lesdonnées pour toute l’année et en analysant lesrésultats et progrès réalisés en 2012.
2. En 2012, le Centre a organisé des activités deformation et d’apprentissage suivies par près de11 000 participants dans tous les domaines d’actionde l’OIT et de l’agenda international dudéveloppement au sens large. Outre le programme decours réguliers proposés sur le campus, quelque 300activités sur mesure ont été réalisées aux niveauxrégional, sous-régional ou national.
3. Si la réduction d’environ 4 pour cent du volumed’activités par rapport à 2011 est relativementlimitée, la baisse de quelque 18 pour cent desrecettes provenant des activités de formation (4,6millions d’euros) est plus substantielle. Cette baisseest imputable à l’environnement toujours difficile pourle versement de contributions volontaires par lesbailleurs de fonds. De même, 2012 était la premièreannée de la période budgétaire de l’OIT, qui impliquetraditionnellement un niveau d’activité conjointemoindre dû au départ en douceur de la collaborationen début de biennat. Ces difficultés étaient déjàconnues en 2011 et avaient été prises enconsidération pour la préparation du programme etbudget du Centre pour 2012.
4. Face à ces difficultés, le Centre a appliqué unestratégie basée sur trois piliers. Premièrement, il amaintenu une masse critique de programmes deformation et s’est concentré sur une offre plus limitée decours réguliers et d’académies. En appui à ce volet, lesfonds provenant des excédents des exercices précédentsont été alloués en priorité à un certain nombre deprogrammes techniques, notamment ceux des activitéspour les employeurs et les travailleurs, et à certainesacadémies. Deuxièmement, un effort soutenu a étédéployé à travers le Centre pour contrôler les fraisd’exploitation et, si possible, réduire les coûts. Uneréduction de 14 pour cent des frais non liés aupersonnel a ainsi été réalisée en 2012.Troisièmement, le Centre a continué à chercher de
nouvelles sources de financement et à étendre sacollaboration et les partenariats avec les instituts deformation et de recherche régionaux, sous-régionauxet nationaux pertinents.
5. Malgré les contraintes budgétaires et la baissede recettes décrite ci-dessus, les résultats financiersglobaux en 2012 ont été positifs et ont débouché surun excédent de 975 000 euros. Le Centre aégalement reçu un avis sans réserve du commissaireaux comptes et ses états financiers sont désormaistotalement conformes aux normes IPSAS.
6. Un Plan d’action sur le genre pour 2012-15 aété adopté afin de renforcer l’égalité des genres dansles politiques de ressources humaines du Centre etdans la conception et la réalisation des activités deformation. Le pourcentage de participation féminineaux activités du Centre a augmenté en 2012.
7. Onze projets ont vu le jour dans le cadre duFonds d’innovation afin de promouvoir ledéveloppement de nouveaux produits de formation etde diversifier les méthodes de réalisation. Les travauxpréparatoires pour le lancement d’un campus virtuelont commencé, dans l’optique d’une harmonisationdes différentes plateformes et applications utiliséespour les cours en ligne.
8. La collaboration avec le BIT est restée unélément central de l’action du Centre, qui a joué unrôle actif dans la révision du cadre d’action axé sur lesrésultats de l’OIT, dans la préparation des propositionsde programme et de budget de l’OIT pour 2014-15,dans le passage aux normes IPSAS et dans l’initiativesur la gestion des connaissances de l’OIT. Une fortecollaboration opérationnelle a été maintenue avec leSiège et les bureaux régionaux par le biais de laplanification conjointe, de la conception et deréalisation d’un grand nombre d’activités. Le Centreest resté impliqué dans les programmes dedéveloppement du personnel du BIT, et reçoit de plusen plus de demandes de publications et de produitsmultimédias de la part de l’OIT. Au second semestre2012, le Centre a participé activement aux processusde transition et de réforme de l’OIT lancés par lenouveau Directeur général et aux groupes de travailsur les politiques et sur la réforme de la gestion.L’Équipe de transition est venue à Turin en août, et lenouveau Directeur général a visité le Centre ennovembre.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
9. En ce qui concerne la Turin School ofDevelopment, des mesures ont été prises pour assurerque les sept cours proposés en 2013 aient le statutde masters et que six d’entre eux soient délivrés sur lecampus au cours du premier semestre, de sorte àgarantir une utilisation plus efficiente desinfrastructures. En 2013 seront lancées la versionespagnole du master en patrimoine mondial et projetsculturels pour le développement, en collaborationavec l’Université de Barcelone, et la version françaisedu master en gouvernance et management desmarches publics en appui au développement durable,en collaboration avec SciencesPo. Enfin, un cadre aété établi avec l’OIT pour le lancement d’unprogramme pilote de doctorat.
10. Le Centre a continué à profiter du soutien actifde la Région Piémont, de la Ville de Turin et de laChambre de commerce, ainsi que de deux fondationslocales de premier plan, la Compagnia di San Paolo etla Fondazione CRT. Au-delà de leur engagementfinancier crucial, leur action de promotion du rôleinternational de Turin et de la région renforce lavisibilité du Centre et des autres agences des NationsUnies présentes sur le campus.
11. Globalement, 2012 a été une année difficilepour le Centre, mais l’engagement et les effortsconjoints du personnel et de la Direction ont prouvéleur capacité sans faille à s’adapter à unenvironnement changeant, à innover et à donner desrésultats. Les ajustements et investissements réalisésen 2012 devraient porter leurs fruits et consolider ladurabilité du Centre.
12. La section I du présent rapport donne desinformations sur les actions menées sur le plan descinq priorités fixées dans le Plan stratégique; lasection II évoque les progrès accomplis dans le sensdes cibles pour 2012 et de celles pour toute lapériode couverte par le Plan (2012-15); la section IIItraite de la gestion des risques; enfin, la section IVrésume les principales activités de formation etd’apprentissage organisées par les différentsprogrammes techniques.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
I. PROGRÈS RÉALISÉS AU NIVEAU DESCINQ PRIORITÉS DU PLAN STRATÉGIQUE(2012-15)
13. Cette section du rapport donne desinformations sur les actions menées sur le plan descinq priorités fixées dans le Plan stratégique. Cespriorités orientent l’action de l’Équipe de direction duCentre.
Priorité 1: Introduction d’un cadreaxé sur les résultats aligné sur lecadre stratégique de l’OIT pour2010-1514. L’année 2012 était la première année de miseen œuvre du Plan. Il a fallu déterminer les bases deréférence pour un certain nombre d’indicateurs etcommencer à collecter de nouvelles données, ce quin’a pas été facile. On manquait de donnéeshistoriques qui auraient pu aider à fixer les ciblesdans plusieurs domaines. Au vu de l’expérience,l’affinage permanent et l’ajustement des ciblesresteront nécessaires. Les améliorations dans lacollecte et l’analyse des données permettront d’établirdes cibles plus fiables et plus réalistes pour 2014 et2015. Les données et informations présentées dans leprésent rapport entendent aider le Conseil à évaluerles progrès accomplis dans la réalisation des ciblespour 2012 et des cibles à moyen terme fixées dans lePlan.
15. Dans le cadre de son approche axée sur lesrésultats, le Centre a participé systématiquement auxprocessus de gestion axée sur les résultats du BIT, ycompris aux révisions des plans de travail axés sur lesrésultats et à la détermination des priorités régionaleset des thèmes centraux des programmes par pays depromotion du travail décent, base de la planificationdes activités de formation et de l’allocation desressources.
Priorité 2: Renforcement du rôle degouvernance du Conseil du Centre16. En novembre 2012, un rapport intérimaired’exécution portant sur le premier semestre de l’annéea été présenté au Conseil, afin que ce dernier puissefaire part de ses observations à la Direction du Centreet de lui suggérer une orientation stratégique au vudes circonstances changeantes et des défisémergents.
17. Les comptes du Centre sont désormaistotalement conformes aux normes IPSAS, et les étatsfinanciers sont présentés au Conseil sous un formatnouveau et plus transparent. Dans son rapport annuelprésenté à la 74e session du Conseil (novembre2012), le Bureau de l’audit interne et du contrôle arésumé les conclusions et recommandations desmissions d’audit interne et enquêtes qu’il a menéesen 2011. Un rapport sur le suivi desrecommandations formulées en 2011 par le Chefauditeur interne a également été présenté au Conseil.
18. Les Règles de gestion financière révisées etmises à jour, et adoptées par le Conseil en novembre2012. Le Règlement financier et les Règles degestion financière répondent maintenant totalementaux exigences des normes IPSAS et sont mieuxalignés sur ceux du BIT.
Priorité 3: Diversification de labase de financement et extensionde la portée19. Le gouvernement italien a financé de nouveauxprojets pour un montant total d’environ 1 milliond’euros. Des contributions ont été reçues des agencesde développement allemande, australienne,autrichienne, belge, française, luxembourgeoise etsuisse. Des négociations ont débuté avec legouvernement japonais, qui devraient connaître uneissue positive en 2013.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
20. La Banque africaine de développement estdevenue un nouveau bailleur de fonds important pourdes activités sur l’emploi des jeunes. Trois accords ontété conclus pour l’intégration de l’emploi des jeunesdans les opérations de la BAD à travers la formationdu personnel et la création de matériel didactique.L’AGFUND a approuvé deux projets, le premier sur« Assurer le fonctionnement de la microfinance -Gérer la diversification des produits » au Rwanda, etle second sur « Rendre les marchés plus inclusifs pourles femmes et les jeunes afin de promouvoir l’espritd’entreprise et la création d’emplois » au Kenya.
21. Le Centre a continué à participer aux appelsd’offres de la Commission européenne (CE) et d’autresagences, qui ont généré des recettes d’environ 3millions d’euros. Le contrat le plus marquant ainsidécroché est un projet relatif aux réfugiés octroyé parle ministère italien de l’Intérieur, cofinancé parl’Union européenne (UE) et l’Italie. Les autrescontrats obtenus de la Commission portent sur desprojets sur l’intégration des migrants de pays tiers enEurope, sur la migration dans les pays ACP, sur lesdroits au travail au Rwanda et sur le dialogue social etles relations professionnelles en Europe.
22. La collaboration avec les mandants de l’OIT aété renforcée par la signature d’accords avec leministère afghan du Travail, les instituts de formationdes syndicats espagnols CC.OO et UGT, et avec laConfédération nationale de l’industrie du Brésil. Denouveaux partenariats ont également été conclus avecle Service fédéral de médiation et de conciliation desÉtats-Unis d’Amérique, la faculté de finance etd’économie de l’Université de Nanjing (Chine), lafaculté de droit de l’Université de São Paulo (Brésil),l’Académie de la magistrature du Pérou, le V.V. GiriNational Labour Institute, l’institut de formation duministère indien du Travail, et le Centre de formationAGAPA (Ukraine).
23. Le Centre a continué de s’associer à diversesorganisations et agences du système des NationsUnies pour l’élaboration de matériel didactique, ledéveloppement du personnel et l’organisationconjointe de manifestations de formation. Citons parexemple les initiatives menées avec le PNUD enAfghanistan, au Chili et au Nigeria, ainsi qu’avecONU-Femmes en Jordanie, dans le territoirepalestinien occupé, en Serbie et en Tanzanie. LeCentre s’est vu confier par le Département des affaireséconomiques et sociales des Nations Unies (DAES) lesoin d’organiser le cours d’introduction destiné auxjeunes fonctionnaires et aux boursiers. À la suite de lasignature en 2011 d’un protocole d’accord avecl’École des cadres du Système des Nations Unies(ECSNU) et l’UNITAR, la première UN SummerAcademy s’est déroulée sur le campus en août 2012.
24. La coopération s’est poursuivie avec des acteursnon étatiques comme la Fédération internationale etpour l’Amérique latine d’administration et de politiquespubliques (FIIAPP) et l’Organisation néerlandaise decoopération internationale dans l’enseignementsupérieur (NUFFIC). Le Centre a remporté un projetfinancé par la Commission européenne sur « Lacréation des mécanismes d’information et deconsultation pour les membres du comité d’entrepriseeuropéen et les directeurs des ressources humainesd’ENEL ». Des wébinaires ont été mis au point sur lanon-discrimination pour l’ENI Corporate University, etun accord a été signé avec la Fondation Jacobs, quicontribuera à l’Académie sur l’emploi des jeunes en2013.
25. La collaboration s’est également poursuivieavec des institutions nationales de formationprofessionnelle. Huit cours ont été organisés sur lecampus pour l’Institut d’enseignement et de formationprofessionnels d’Arabie saoudite sur la planificationstratégique; l’accord avec l’INSAFORP (El Salvador)relatif à un projet d’enseignement à distance a étérenouvelé; et un nouveau partenaire, la Banquesaoudienne de crédit et d’épargne, a financé unprogramme de développement de son personnel sur« Gérer pour améliorer les performances », qui a étéorganisé sur le campus.
26. Le rôle joué par le Centre dans la stratégieglobale de mobilisation de ressources et de partenariatde l’OIT a fait l’objet en juillet 2012 d’un réexamen,et plusieurs mesures concrètes ont été adoptées dansle sens d’une meilleure intégration du Centre dans lesstratégies de coopération technique et de mobilisationde ressources de l’OIT. Un projet logiciel pilote adébuté, qui devrait améliorer la promotion desactivités de formation et mieux gérer les relations avecles mandants, les donateurs et les partenaires.
Priorité 4: Réforme des procéduresopérationnelles et administrativesinternes27. L’examen des processus métiers (BPR) menéen 2011 a débouché sur les recommandations demodifier les procédures et de concevoir des outilspour consolider les données financières, et éliminer laduplication des données. De nouveaux outils ont étédéployés pour rationaliser les processus debudgétisation des activités et de facturation. La miseen œuvre du projet sur l’information d’entreprise adébuté en 2012, dans l’objectif de fournir à laDirection les informations commerciales essentiellesen temps réel. Le travail technique est terminé et lesystème devrait être opérationnel dès juin 2013.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
28. Un Plan stratégique à moyen terme pour lestechnologies de l’information (2012-15) a été adoptéen juillet et le cadre de gouvernance IT a été alignésur les recommandations du Corps commund’inspection des Nations Unies sur « La gouvernancedes technologies de l’information et de lacommunication (TIC) dans les organismes du Systèmedes Nations Unies ».1 La première édition ducatalogue des services en matière de technologies del’information a été publiée en septembre. InformationTechnology Infrastructure Library (ITIL) a été adoptéen tant que méthodologie de gestion du cycle de viedu matériel informatique, sur le modèle des bonnespratiques relevées au sein de la famille des NationsUnies. En décembre 2012, tous les membres dupersonnel des Services des technologies del’information et de la communication étaient certifiés« ITIL ». Au niveau du renforcement de la sécuritéinformatique, les travaux ont débuté par l’adoption dela norme ISO 27001. Enfin, le Centre a rejoint legroupe de travail des Nations Unies sur les TIC entant que membre de la délégation de l’OIT. Cetteadhésion facilitera l’étalonnage avec les initiativesmenées à l’échelle des Nations Unies.
29. Le passage aux normes IPSAS a permisd’améliorer les processus métiers et les contrôles;accru la transparence et la qualité des informationsfinancières; favorisé une meilleure gestion des avoirset assuré la disponibilité précoce des états financiers.Un registre des actifs a été établi, et un inventairephysique des biens de capital a été réaliséconformément aux exigences des normes IPSAS.
30. Une réorganisation partielle de l’unité desvoyages a eu lieu à la fin de l’année. Les procéduresen matière de voyages ont été révisées et de nouveauxarrangements mis en place pour la prestation decertaines composantes des services.
31. Les Services des ressources humaines (HRS)ont mené un certain nombre de réformes visant àrationaliser, mettre à jour et automatiser la gestiondes données, les transactions et les processus.Comme le système IRIS du BIT ne répondait pas auxbesoins opérationnels du Centre et qu’il s’est révélétrop inflexible et trop coûteux, il a été décidé en 2011de développer une nouvelle base de données sur lepersonnel et un système de gestion des contrats, quiont été mis en service en 2012. Ce système fournit labase de données centrale sur laquelle sont baséestoutes les opérations et transactions liées aupersonnel du Centre.
32. Outre le traitement des droits du personnel etdes salaires, le nouveau système renforce les
mécanismes de reddition de comptes. Des donnéesactualisées sont disponibles en cas de besoin pourguider la prise de décisions concernant le personnel.Il a également facilité l’introduction du nouveausystème de gestion des congés, qui remplaceraprogressivement la procédure actuelle basée sur lepapier.
Priorité 5: Mise à niveau desinfrastructures du campus33. Le rapport intermédiaire d’exécution pour 2012a donné des informations sur les améliorationsapportées au cours du premier semestre. Lors dusecond semestre, des travaux ont été effectués pouraméliorer l’efficacité et l’efficience du système dechauffage central et plusieurs projets ont été réaliséspour renforcer la sécurité informatique, offrir denouveaux services et moderniser le centre de données.
34. En juin, le Département de la sûreté et de lasécurité des Nations Unies (DSS) a approuvé un projetde rénovation du système de sécurité et d’accès duCentre. Les travaux ont débuté en décembre etdevraient être achevés en juin 2013.
35. Une étude de faisabilité technique sur larénovation du pavillon Europe a été réalisée. Elle aidentifié le besoin d’une remise à neuf afin de contrerl’obsolescence de la structure et des équipementstechnologiques et d’enlever l’amiante. Ce projet metl’accent sur la mise à niveau des infrastructuresdidactiques et des bureaux, sur le renforcement de lasécurité contre l’incendie, sur l’accès des personnes àmobilité réduite et sur l’efficacité énergétique.
36. Des travaux visant à améliorer l’accès pour lespersonnes à mobilité réduite ont été exécutés à denombreux endroits du campus, afin d’adapter lestrottoirs, les entrées des bâtiments et les ascenseurs.Dans le pavillon Oceania, un ascenseur pour chaisesroulantes et des toilettes adaptées ont été installés.
37. En août, le Centre s’est inscrit au programmeÉco-écoles de la Fédération pour l’éducation àl’environnement (FEE), dans l’optique de recevoir leDrapeau vert. Le Centre a également renforcé sacapacité de collecte et de différenciation des déchets.La stratégie en matière de TIC pour 2012-15 prévoitdes initiatives visant à rendre les technologiesinformatiques plus respectueuses de l’environnement,et une approche plus « verte » a été adoptée pour lesprincipaux contrats d’achats.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
1 (JIU/REP/2011/9).
II. RÉSULTATS, INDICATEURS ET CIBLES
38. Le Plan a déterminé trois résultats, assortis d’indicateurs et de cibles, pour la période 2012-15. Les ciblesannuelles pour chaque indicateur sont fixées dans le programme et budget afin de permettre le suivi des progrèsréalisés chaque année. Cette section du rapport donne des informations sur les progrès enregistrés au niveau descibles fixées pour l’année 2012, ainsi que des cibles générales pour la période 2012-15.
Résultat 1: La formation pertinente et efficace renforce la capacitéinstitutionnelle des mandants de l’OIT à contribuer efficacement auxprogrammes par pays de promotion du travail décent et à relever les défisliés au développement
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 1.1: Nombre de participants, ventilé par genre, représentantles mandants tripartites par rapport au nombre total de participants
Base de référence (2010)1 346 participantsemployeurs
1 937 participantstravailleurs
1 293 participants venantde ministères du Travail
3 500 autres participantsgouvernementaux
40,2 pour cent de femmes
Cible 20121 500 participantsemployeurs
2 200 participantstravailleurs
1 500 participants venantde ministères du Travail
3 500 autres participantsgouvernementaux
42 pour cent de femmes
Résultats 2012765 participantsemployeurs
1 543 participantstravailleurs
919 participants venantdes ministères du Travail
4 012 autres participantsgouvernementaux
41,4 pour cent de femmes
Cible 2012-151 500 participantsemployeurs
2 200 participantstravailleurs
1 500 participants venantde ministères du Travail
3 500 autres participantsgouvernementaux
48 pour cent de femmes
40. Le volume et la répartition des activités en2012 ont été affectés par la réduction des fonds nonréservés, les contraintes budgétaires rencontrées parcertains des principaux bailleurs de fonds et le lentdémarrage des activités en début de biennat. Ladiminution de ces fonds a été partiellementcompensée par l’obtention de nouveaux projets par lanégociation directe ou la participation à des appelsd’offres et par l’utilisation de l’excédent de 2010.
41. Le nombre et le pourcentage de participantsemployeurs et travailleurs ont diminué,essentiellement à cause de la réduction et, ensuite,de la suspension de deux grandes sources definancement pour les programmes concernés, à savoirla contribution volontaire annuelle de l’Italie et deuxprojets financés par l’Espagne.
42. Le nombre relativement grand de représentantsde gouvernements et d’autres institutions publiquess’explique essentiellement par la réalisation de deuxgrands projets sur les marchés publics dans les Balkanset au Rwanda et d’un programme de formation pour lesdirigeants et formateurs de l’Institut d’enseignement etde formation professionnels d’Arabie saoudite. Labaisse du nombre de participants venant desministères du Travail est due en premier lieu auxfluctuations au niveau du financement par l’OIT, lesactivités de formation en matière du travail étant engrande partie planifiées et financées en étroitecollaboration avec le département correspondant duBIT.
39. Ce résultat entend mesurer la mesure danslaquelle les activités de formation délivrées par leCentre aux mandants de l’OIT contribuent à laréalisation des résultats de l’OIT et à l’Agenda du travaildécent aux niveaux national et mondial. Il estétroitement lié au mandat confié au Centre dans le
suivi de la Déclaration de 2008 sur la justice socialepour une mondialisation équitable et de la stratégietransversale de l’OIT de développement des capacitésdes mandants, tel que formulé dans le cadrestratégique pour 2010-15 et les propositions deprogramme et de budget pour 2012-13.
45. Les données sont calculées selon laméthodologie et la portée actuelles des questionnairesex-post, qui ne concernent que les participants auxcours réguliers du Centre. L’impact sur les institutionsest évalué à travers les témoignages directs desanciens participants. Pour cet indicateur, on part duprincipe que chaque participant représente uneinstitution différente. En 2012, sur les 6 370institutions représentées dans les activités du Centre,1 465 ont participé à des cours réguliers et ont étéinterrogées. Sur les 451 participants qui ont répondu,92 pour cent ont indiqué au moins une légèreamélioration des performances de leur organisation àla suite de la formation, et quelque 28 pour cent uneamélioration nette ou très nette. Pour cet indicateurégalement, les mandants de l’OIT rapportent des
résultats plus positifs que les autres participants, 85pour cent de ces derniers indiquant au moins unelégère amélioration des performancesinstitutionnelles, et 25 pour cent une améliorationnette ou très nette.
46. D’autres commentaires sont obtenus via leréseau des anciens participants, la plateformevirtuelle qui leur permet de rester en contact entre euxet avec le Centre. On y trouve une galerie desparticipants, leurs histoires à succès et leurspublications. Les pages du Centre sur les médiassociaux (Facebook, LinkedIn, Twitter, Flickr et fluxRSS) constituent elles aussi un excellent moyend’échanger des informations.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 1.3: Utilisation par les institutions des connaissanceset compétences acquises par les participants
Base de référence (2011)16 pour cent desinstitutions des anciensparticipants questionnéespour évaluer l’impact desactivités de formation etd’apprentissage du Centre
Cible 201210 pour cent desinstitutions des anciensparticipants questionnéespour évaluer l’impact desactivités de formation etd’apprentissage du Centre
Résultats 201223 pour cent desinstitutions des anciensparticipants questionnéespour évaluer l’impact desactivités de formation etd’apprentissage du Centre
Cible 2012-1550 pour cent desinstitutions des anciensparticipants questionnéespour évaluer l’impact desactivités de formation etd’apprentissage du Centre
43. Les données sont calculées selon laméthodologie et la portée actuelles des questionnairesex-post, qui ne concernent que les participants auxcours réguliers du Centre. Les questionnaires ex-postsont envoyés six mois après la fin de l’activité. Celapermet d’obtenir des informations sur le renforcementdes compétences professionnelles et sur les progrèsrelevés au niveau des performances. En 2012, 191anciens participants aux cours réguliers venant deministères du Travail ou d’organisations d’employeursou de travailleurs y ont répondu: 100 pour cent d’entreeux ont déclaré avoir renforcé leurs compétences etnoté au moins une légère amélioration de leurs
performances professionnelles à la suite de laformation; pour 65 pour cent d’entre eux, cetteamélioration était même significative.
44. Parmi les participants qui ne proviennent pasdes mandants de l’OIT, 53 pour cent ont rapporté uneamélioration nette ou très nette de leurs performancesprofessionnelles. Le taux de réponse à au questionnaireex-post doit être pris en considération lors del’interprétation de ce résultats, quelque 70 pour centdes anciens participants n’y ayant pas répondu. Celapeut être dû à des changements dans les données decontact, à des difficultés technologiques ou au manqued’intérêt.
Indicateur 1.2: Utilisation par les participants des connaissances et compétences acquises
Base de référence (2011)99,4 pour cent desanciens participantsrépondant auxquestionnaires ex-postindiquaient que leursperformances se sontaméliorées à la suite de laparticipation aux activitésde formation etd’apprentissage du Centre
Cible 201260 pour cent des anciensparticipants venant deministères du Travail etd’organisationsd’employeurs et detravailleurs répondant auxquestionnaires ex-postindiquent que leursperformances se sontaméliorées à la suite de laparticipation à desactivités de formation etd’apprentissage du Centre
Résultats 201299,5 pour cent desanciens participantsvenant de ministères duTravail et d’organisationsd’employeurs et detravailleurs répondant auxquestionnaires ex-postindiquent que leursperformances se sontaméliorées à la suite de laparticipation aux activitésde formation etd’apprentissage du Centre
Cible 2012-1570 pour cent des anciensparticipants venant deministères du Travail etd’organisationsd’employeurs et detravailleurs répondant auxquestionnaires ex-postindiquent que leursperformances se sontaméliorées à la suite de laparticipation aux activitésde formation etd’apprentissage du Centre
47. Les activités de formation sontsystématiquement liées aux résultats pertinents del’OIT, et ce afin de mesurer la contribution réelle desprogrammes de formation et d’apprentissage aux 19résultats de l’OIT. Le graphique A ci-dessous donneune ventilation des revenus générés par les activités
de formation par objectif stratégique de l’OIT. Parrapport à 2011, les principales variations sont unediminution de la part occupée par les activitésrelatives au dialogue social et une augmentation de lapart des activités relatives à la protection social.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 1.4: Volume des revenus générés par les activités de formation liées aux 19 résultats de l ’OIT
Base de référenc (2010)76 pour cent des revenusgénérés par les activitésde formation
Cible 201275 pour cent des revenusgénérés par les activitésde formation.
Résultats 201270 pour cent des revenusgénérés par les activitésde formation
Cible 2012-1580 pour cent des revenusgénérés par les activitésde formation
Indicateur 1.5: Pourcentage d’activités de formation du Centre conçues et réalisées avec desdépartements techniques du BIT et des bureaux de l’OIT
Base de référence (2011)65.8 pour cent
Cible 201250 pour cent
Résultats 201251.5 pour cent
Cible 2012-1560 pour cent
48. L'indicateur 1.4 est particulièrement sensibleau mode de financement des activités du Centre. Lacombinaison de la réduction des fonds non réservés etdu lent démarrage des activités conjointes avec l’OITau début de chaque biennat accroît la dépendance duCentre vis-à-vis de la demande payante et des appelsd’offres.
49. Les activités extérieures au mandat direct del’OIT représentent un complément essentiel pour labase de financement du Centre et lui permettent detoucher des partenaires et publics non traditionnels etde relayer les messages de l’OIT dans l’agendainternational du développement élargi. En particulier,un grand programme sur les marchés publics a étédélivré au premier semestre 2012.
50. L'indicateur 1.5 couvre aussi bien les activitéssur mesure conçues et réalisées à la demande du eten collaboration avec le Siège que l’implication activedes départements techniques et spécialistes du BITdans la délivrance de cours réguliers et d’académies.Les données montrent que le niveau de collaborationentre le Centre et les départements techniques du BITet les bureaux de l’OIT est élevé, même si elle est
parfois ponctuelle et décentralisée. Dans certainsdomaines, tout le programme de formation du Centreest conçu et réalisé en coopération avec lesdépartements techniques pertinents du BIT. La ciblefixée pour 2012 a été dépassée, mais le pourcentageétait inférieur à la base de référence de 2011. Laprincipale raison réside dans le lent démarrage de laplanification conjointe en début de biennat.
51. Le principal facteur derrièrel’augmentation du nombre defonctionnaires du BIT, bien au-delà descibles fixées non seulement pour2012, mais aussi pour toute la périodecouverte par le Plan, est le lancementd’une série de modules d’introductionen auto-apprentissage, en collaborationavec le Département des ressourceshumaines du BIT. Ces modules portentsur les normes internationales du
travail, le tripartisme et l’égalité des genres. Parmi les autresactivités, on citera plusieurs ateliers de partage de connaissances surles emplois verts, les entreprises durables, l’inspection du travail etl’analyse des PPTD; une nouvelle édition des cours sur lescompétences en matière de recherche; des cours et ateliers sur laconception et la mise en œuvre de projets; deux cours d’orientationpour les nouveaux fonctionnaires; et un nouveau cours sur lamobilisation de ressources provenant de l’Union européenne. Onobserve en outre une tendance générale positive pour la participationdes membres du personnel du BIT aux cours réguliers et auxprogrammes de masters du Centre.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 2.1: Nombre d’activités de formation organisées en partenariat avec une institution deformation ou académique nationale, régionale ou internationale
Base de référence (2011)17,3 pour cent desactivités du Centreréalisées en partenariatavec d’autres institutionsde formation, de rechercheou académiques
Cible 201210 pour cent des activitésdu Centre réalisées enpartenariat avec d’autresinstitutions de formation,de recherche ouacadémiques
Résultats 201228,2 pour cent desactivités du Centreréalisées en partenariatavec d’autres institutionsde formation, de rechercheou académiques
Cible 2012-1530 pour cent des activitésdu Centre réalisées enpartenariat avec d’autresinstitutions de formation,de recherche ouacadémiques
Indicateur 1.6: Réalisation de programmes de développement et de formation du personnel du BIT
Base de référence (2010)517 membres du personnel
Cible 2012550 membres du personnel
Résultats 2012741 membres du personnel
Cible 2012-15600 membres du personnel
53. L’établissement de partenariats avec desinstitutions de formation, de recherche ouacadémiques internationales, régionales ou nationalesdevient une composante de plus en plus centrale dela stratégie déployée par le Centre pour contribuer audéveloppement des capacités institutionnelles et pourétendre sa portée. Cet indicateur a été mesuré pour lapremière fois en 2011. Il en est ressorti qu’un grandnombre d’activités était déjà mis en œuvre avec desinstitutions internationales, régionales ou nationalesde formation, de recherche ou académiques. Parconséquent, les résultats de 2012 sont de loinsupérieurs à la base de référence de 2011 et à lacible fixée pour 2012. Un facteur important de cesrésultats est la réalisation de deux projets deformation sur les achats publics dans les Balkans etau Rwanda, en collaboration systématique avec desinstitutions de formation nationales.
54. Certaines de ces activités sont le résultat departenariats institutionnels, d’autres d’unecollaboration ad hoc. La collaboration entre lesinstitutions académiques et la Turin School ofDevelopment est une dimension importante de cettestratégie de partenariat.
55. Le Centre est actif dans plusieurs réseauxinternationaux, comme par exemple le Forum desresponsables de la formation et du perfectionnementdes Nations Unies, le Réseau de praticiens desNations Unies dans le domaine de la formation et leRéseau des spécialistes de la formation en ligne duSystème des Nations Unies, ainsi que dans le Réseauinternational d’institutions de formation dans ledomaine du travail (RIIFT), un réseau francophonespécialisé dans les questions d’administration etd’inspection du tra/vail. Le Centre et l’Agence
Résultat 2: Les décideurs politiques font connaissance avec et sontsensibilisés aux normes internationales du travail, au tripartisme, auxvaleurs, politiques et outils de l’OIT.52. Ce résultat entend évaluer dans quelle mesure lesoutien apporté par le Centre aux programmes deformation, d’apprentissage et de développement desressources humaines de partenaires extérieurs réputéscontribue à l’objectif double de promotion du
développement durable et de la gouvernance et dediffusion auprès d’un public élargi des valeurs, politiqueset outils de l’OIT, en particulier des normesinternationales du travail et du tripartisme.
58. La dimension régionale des activités du Centreconstitue pour ce dernier un avantage comparatifimportant et complète la gamme de ses cours etmanifestations de formation et d’apprentissageinterrégionaux réguliers organisés sur le campus. LeCentre répond ainsi aux besoins prioritaires régionaux,sous-régionaux et nationaux et contribue à laréalisation des objectifs des PPTD et des résultatsprioritaires par pays.
59. La répartition géographique des participants estfortement influencée par la nature et la couverture desprojets. En 2012, les participants venaient de 186pays et territoires. Le graphique B illustre cetterépartition. Par rapport à 2011, on a enregistré uneforte baisse pour les Amériques, une légère baissepour l’Afrique et l’Asie et le Pacifique, et une haussepour l’Union européenne, l’Europe (hors UE) et l’Asiecentrale et les États arabes.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 2.2: Nombre annuel de participants, ventilé par genre, et de jours-participant
Base de référence (2010)13 730 participants
102 365 jours-participant
43.2 pour cent femmes
Cible 201212 500 participants
100 000 jours-participant
44 pour cent femmes
Résultats 201210 847 participants
88 146 ours-participant
42.7 pour cent femmes
Cible 2012-1512 500 participants
100 000 ours-participant
50 pour cent femmes
TABLEAU 1: RÉPARTITION DES ACTIVITÉS PAR TYPE DE FORMATION EN 2011 ET 2012
2011 2012
Activités Participants Jours deformation
Jours-participant Activités Participants Jours de
formationJours-
participant
Sur le campus 149 3 998 1 026 30 043 172 4 244 1 119 29 283
Mixtes sur le campus (àdistance + face à faceau Centre de Turin)dont:
19 454 803 20 712 21 523 773 20 957
à distance 240 7 016 265 7 606
face à face 563 13 696 508 13 351
Sur le terrain 240 6 573 1 049 27 535 206 4 967 1 044 25 609
Mixtes sur le terrain (àdistance + face à facesur le terrain), dont:
1 24 6 144 1 27 10 270
à distance 1 24 6 162
face à face 5 120 4 108
À distance 36 909 676 15 973 25 1 086 293 12 027
TOTAL 445 11 958 3 560 94 407 425 10 847 3 239 88 146
L’indicateur « jours-participant » est calculé pour chaque activité de formation comme le produit du nombre de participants par lenombre réel de jours de formation.
autrichienne de développement se sont vu octroyerl’organisation sur le campus de la réunion annuelle deTrain4Dev, un réseau de donateurs cherchant àpromouvoir l’amélioration de l’efficacité de l’aide à laréduction de la pauvreté à travers une coopérationrenforcée dans le domaine du développement descompétences et de la formation. Cette réunion a eulieu en juin 2012
56. Le tableau 1 donne la répartition des activitéset participants en 2012 par type d’activité et lacompare avec 2011. Si le nombre d’activitésorganisées sur le campus a augmenté, le nombred’activités sur le terrain et à distance a baissé.
57. Le taux de participation féminine étaitlégèrement inférieur à la cible pour 2012, mais quandmême plus élevé qu’en 2011. Cela s’explique enpartie par l’augmentation du nombre de participantsoriginaires d’États membres de l’Union européenne,pour lesquels la proportion de femmes esttraditionnellement plus élevée. Parallèlement,plusieurs organisations de mandants et partenairesdéploient des efforts spécifiques pour renforcer laparticipation féminine à la formation dans le cadre deleurs stratégies pour l’égalité des chances.
61. Pour les Amériques, le Centre a organisé 51activités régionales ou nationales, suivies par quelque1 000 participants sur le campus, sur le terrain et àdistance. La collaboration avec le Brésil s’estpoursuivie avec la mise en œuvre d’un programme deformation sur l’aide humanitaire, la prévention descatastrophes et la reprise après les crises. Unecollaboration fructueuse a vu le jour avecl’Organisation des États américains (OEA) etl’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), qui aoffert des bourses partielles pour plusieurs cours àdistance. Le Centre a également collaboré avec leministère de l’Économie du Costa Rica pour unprogramme d’accréditation des facilitateurs et desformateurs sur l’ensemble « Connaître l’entreprise ».
62. Pour les États arabes, 24 activités spécifiquesrégionales ou nationales ont été organisées, la majoritésur le campus, pour près de 500 participants. Le travailsur le terrain s’est axé sur des programmes spécifiques àchaque pays. Le projet financé par le ministère italiendes Affaires étrangères sur le renforcement des capacitésdes municipalités du Territoire palestinien occupé s’estpoursuivi. Les activités dans ce territoire ont égalementinclus le développement des capacités du fonds socialpour l’emploi, la promotion de l’inclusion des personneshandicapées dans le marché du travail et deux courscoorganisés avec ONU-Femmes sur l’égalité des genreset l’élaboration sexospéficique des PNUAD. Le
partenariat fructueux avec l’Institut d’enseignement etde formation professionnels d’Arabie saoudite a étérenouvelé, et un nouveau programme sur l’améliorationde la gestion a été mis en place pour la Saudi Creditand Savings Bank. Des services de conseil ontégalement été fournis pour le développement de lagestion des finances publiques en Irak, avec unfinancement du ministère irakien des Finances.
63. Trente activités spécifiques régionales ounationales ont été organisées pour l’Asie et lePacifique, qui ont réuni plus de 600 participants.Un nouveau projet a été financé par l’Italie poursoutenir le gouvernement et les partenaires sociauxdu Myanmar dans son travail de promotion de laliberté syndicale, des droits au travail et du dialoguesocial. La collaboration s’est poursuivie avec laFondation internationale japonaise du travail (JILAF)pour des activités syndicales et avec FairWork-Australie pour l’organisation d’une conférencerégionale sur les normes internationales du travailpour les juges et les arbitres. Les discussions avec leministère japonais de la Santé, du Travail et de laPrévoyance sociale ont débutées, qui devraientdéboucher sur le détachement d’un fonctionnaire dece ministère auprès du Centre. Le ministère envisageégalement de libérer des fonds pour des activités deformation que le fonctionnaire désigné gérerait, avecun accent probable sur l’Asie et le Pacifique.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
60. Quatre-vingt-seize activités régionales ounationales ont été organisées pour l’Afrique, suiviespar 2 395 participants. Quatre-vingt-quatre activitésse sont déroulées sur le terrain, dix sur le campus etdeux à distance. Deux projets ont été approuvés par legouvernement italien: le premier pour les pays MOANpour la création de possibilités de travail décent en
réponse aux problèmes rencontrés en Algérie, enLibye, en Tunisie et en Égypte; et le second pour laSomalie, sur le développement de capacités ensoutien au travail décent. La coopération a débutéavec la Banque africaine de développement dans ledomaine de l’emploi des jeunes.
67. Ce résultat entend mesurer les effets desefforts déployés par le Centre pour diversifier la basede financement de ses opérations, pour faire lemeilleur usage possible de ses ressources et pourassurer les investissements requis pour améliorer laqualité et la rentabilité de son action.
68. Les efforts de diversification des sources definancement sont déployés dans le contexte d’uneréduction des budgets de la coopération audéveloppement de nombreux donateurs; d’unediminution des fonds alloués au développement desressources humaines par certaines institutionsnationales; d’exigences plus strictes en ce qui
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 2.3: Niveau de satisfaction des participants quant à la qualité de la formation et à sapertinence pour les objectifs institutionnels, relevé par le biais des questionnaires d’évaluation en fin de
cours, des questionnaires ex-post et des commentaires venant du réseau des anciens participants
Base de référence (2010)Le score moyen obtenu parla qualité globale desactivités de formationdans les questionnaires enfin de cours était de 4,4sur une échelle de 1 à 5.
Cible 2012Le score moyen obtenu parla qualité globale desactivités de formationdans les questionnaires enfin de cours atteint 4,5.
Résultats 2012Le score moyen obtenu parla qualité globale desactivités de formationdans les questionnaires enfin de cours atteignait4,44.
Cible 2012-15Le score moyen obtenu parla qualité globale desactivités de formationdans les questionnaires enfin de cours atteint 4,5.
64. Quatre-vingt-dix activités spécifiques régionalesou nationales ont été organisées pour l’Europe et l’Asiecentrale, pour un total de plus de 2 000 participants.Trente-deux cours de formation ont été organisés sur lecampus, tandis que 58 cours ont été organisés dansdifférents lieux en Europe et en Asie centrale. Le projetfinancé par le ministère bulgare du Travail et de laPolitique sociale pour la coopération avec les paysd’Europe du Sud-est dans le domaine dudéveloppement des ressources humaines s’estpoursuivi. En partenariat avec le ministère du Travail etde la Sécurité sociale de Chypre, le Service de lasécurité sociale et le ministère du Travail et de laPolitique sociale de Bulgarie, un nouveau projet intitulé« Amélioration de la connaissance par les citoyens deleurs droits et obligations grâce à une meilleurecoordination de la sécurité sociale » a été mis enœuvre. Une visite d’étude sur les services publics pourl’emploi a été organisée en Italie dans le cadre duprojet d’assistance technique financé par laCommission européenne pour la promotion de l’emploides femmes en Turquie, en collaboration avecWYG-Turquie.
65. Les résultats des questionnaires de find’activité de 2012 étaient très positifs et stables.Sur une échelle de 1 à 5, la satisfaction quant à laqualité globale de la formation a obtenu un scoremoyen de 4,44. Parmi les participants représentantles mandants tripartites, le score moyen estlégèrement plus élevé (au-delà de 4,5). Le score dela qualité globale est particulièrement élevé pour lesactivités pour les Amériques et celles contribuant àl’objectif stratégique de l’OIT relatifs aux normes etprincipes et droits fondamentaux au travail.
66. En ce qui concerne les caractéristiquesspécifiques de la formation, la réalisation desobjectifs, les méthodes didactiques, les spécialistes,les matériels, le secrétariat, la pertinence pour lafonction des participants et les besoinsinstitutionnels, l’évaluation est restée aux niveauxélevés des années précédentes. De légèresaméliorations ont été enregistrées pour les deuxquestions qui reçoivent traditionnellement les notesles plus basses, à savoir l’information préalable àl’activité et l’intégration effective de la dimension dugenre dans la conception et la réalisation des cours.Par contre, l’organisation logistique de l’activité a vuson score baisser en 2012.
Résultat 3: Toutes les ressources du Centre sont utilisées de manièreefficace et efficiente
concerne l’efficacité et la cohérence; de ladécentralisation des ressources des donateurs;d’importants changements dans le rôle et la nature dela coopération au développement apportée par lesNations Unies; et de la stratégie axe sur les résultatsde l’OIT, qui met l’accent sur la cohérence de lacoopération technique avec les priorités mondiales etnationales fixes dans les PPTD. Les initiatives prises
et les résultats obtenus sont décrits plus en détailsous la priorité 3 (diversification de la base definancement et extension de la portée). Le tableau 2donne des informations sommaires sur les principalesressources mobilisées en 2012. L’annexe I contientune liste plus détaillée.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 3.1: Renforcer la diversification et la prévisibilité des ressources financières du Centre
Base de référence(2008-11)
157 millions d’euros
2 nouveaux bailleursde fonds
Cible 2012Mobiliser un volumeglobal de 40 millionsd’euros encontributions directeset recettes propres en2012 et conclure desaccords avec au moinsdeux nouveauxbailleurs de fonds.
Résultats 2012Quelque 35,5 millions d’eurosmobilisés, en date du 31 décembre2012, pour le financement d’activitésde formation, les publications, lescontributions fixes et l’excédent desexercices précédents.
Trois nouveaux bailleurs de fondsidentifiés: Banque africaine dedéveloppement, gouvernement duJapon et Fondation Jacobs (l’accordavec les deux derniers devant sematérialiser en 2013).
Cible 2012-15Mobiliser un volumeglobal de 170 millionsd’euros encontributions directeset recettes propres en2012 et conclure desaccords avec dixnouveaux bailleurs defonds.
TABLEAU 2: RÉSUMÉ DES PROJETS APPROUVÉS EN 2012*
Period Euro
Appels d’offres
Commission européenne 2012-14 1 457 875
Ministère italien de l’Intérieur 2012-14 1 672 677
NUFFIC 2012-16 43 000
Danish Refugee Council 2013 19 756
3 193 308
Accords directs
Agences des Nations Unies 2012-14 986 835
Gouvernements
Italie 2012-13 1 058 000
Banques et fonds
AGFUND 2012-13 121 535
Banque africaine de développement 2012-13 145 314
266 849
Institutions bénéficiaires
Technical and Vocational Training Corporation (TVTC) 2012 519 619
Instituto Salvadoreño di formación profesional (INSAFORP) 2012-13 352 350
Saudi Credit and Savings Bank 2012 206 389
1 078 358
Fonds fiduciaires
Rwanda 554 716
Total 7 138 066
*Ce tableau dresse la liste des fonds reçus en 2012 par le biais d’appels d’offres ou d’accords directs pour des projets, programmes etactivités spécifiques. Il n’inclut pas les contributions des gouvernements et agences de développement nationaux, des agences des NationsUnies, des acteurs non étatiques et des institutions bénéficiaires aux cours réguliers organisés par le Centre.
70. Les investissements dans la rationalisation desprocessus métiers ont généré des économies depersonnel dans le domaine de la gestion financière etadministrative. Avec le déploiement de nouveauxoutils, des économies de personnel supplémentairesdevraient être réalisées en 2013 et 2014.
71. Des investissements ont été consentis dans larationalisation de certains processus de travail,l’automatisation de certains processus manuels etl’amélioration des outils technologiques. L’unitéresponsable de la tarification des activités et durapport financier a été intégrée dans les servicesfinanciers, et ce afin d’éliminer la duplication destâches, d’améliorer la circulation de l’informationentre les programmes de formation et les servicesfinanciers et de consolider les fonctions de rapportfinancier et de contrôle des coûts.
72. Des progrès ont été réalisés dans la mise enœuvre des recommandations suivantes de l’examendes processus métiers:
� introduction d’un meilleur outil de facturation;� introduction d’un outil de tarification remplaçant
le traitement manuel des budgets des activités;� installation d’une nouvelle version de MAP (outil
de planification et de rapport pour les activités etles participants) qui met à jour les donnéesprovenant d’Oracle, en lieu et place de la mise àjour manuelle des recettes et dépenses;
� intégration d’un module renforcé dans Oracleafin de suivre les accords de financementconclus avec les bailleurs de fonds en ce quiconcerne la disponibilité et la distribution desfonds et les avis d’encaissement.
73. D’autres initiatives ont été menées en dehorsdes recommandations du BPR, notammentl’introduction de frais forfaitaires pour lacomptabilisation des dépenses des activités, quiassure la transparence des coûts facturés auxdonateurs et sponsors et ouvre la voie àl’automatisation des rapports financiers des bailleursde fonds classiques pour la fin de l’année 2013.
74. La rationalisation des processus, les départs àla retraite et la réorganisation de certaines unitésadministratives ont également permis de réduire laproportion des coûts liés au personnel administratif et
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 3.2: Coût du personnel administratif et d’appui, en pourcentage du coût total du personnel
Base de référence (2011)37 pour cent
Cible 201235 pour cent
Résultats 201235 pour cent
Cible 2012-1525 pour cent
69. Le graphique C présente les sources definancement des activités du Centre à différentsniveaux d’agrégation.
d’appui par rapport au total des coûts du personnel(graphique D).
75. Les coûts non liés au personnel ont baissé de14 pour cent par rapport à 2011 (graphique E). Lesprincipaux facteurs qui ont contribué à cetteéconomie sont une diminution des coûts liés auxtechnologies de l’information (19 pour cent), des fraisgénéraux d’exploitation (27 pour cent) et des frais demission (19 pour cent).
76. Les coûts liés aux technologies de l’informationont fortement diminué grâce à l’adoption de nouveauxmodèles de contrats de service, à la renégociation descontrats d’assistance technique existants et de laconversion des contrats obsolètes en domaines debesoin immédiat. En outre, des investissements encapital ont été consentis pour remplacer les serveursplus anciens par des appareils plus efficients, ce quipermettra d’économiser sur les frais de maintenancepour les trois prochaines années.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
77. Comme le montre le graphique F, lastandardisation des plateformes d’apprentissage s’estrenforcée. Par conséquent, les coûts dedéveloppement ont été réduits, la chargeadministrative a diminué grâce à la minimisation de la
duplication et du chevauchement des tâches, et lacapacité interne de développement et de maintenancedes plateformes a augmenté.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 3.3: Réaction rapide de la Direction aux recommandationsprioritaires des audits interne et externe
Base de référence (2011)Audit interne: 26 pour cent.
Audit externe: 75 pour cent.
Cible 2012Toutes lesrecommandationsprioritaires des auditsinterne ou externeformulées en 2011 fontl’objet d’une réaction dela Direction en 2012.
Résultats 2012Audit interne: 64 pour cent.
Audit externe: 92 pour cent.
Cible 2012-15Toutes lesrecommandationsprioritaires des auditsinterne ou externe fontl’objet d’une réaction dela Direction dansl’année.
78. Toutes les recommandations hautementprioritaires des audits externe et interne qui pouvaientêtre mises en œuvre à court terme ont été envisagéesavant la fin de l’année 2012. Un tableau sur l’état demise en œuvre des recommandations de l’auditinterne sera présenté au Conseil en 2013. L’auditeurinterne a publié son rapport final sur l’audit de lasécurité informatique. Vingt-sept recommandationsont été formulées, dont cinq étaient de priorité élevée,17 de priorité moyenne et cinq de priorité basse. Troisdes cinq recommandations prioritaires ont étépleinement mises en œuvre tandis que deux autresdevraient l’être au cours du premier semestre de2013; 12 des 17 recommandations de prioritémoyenne ont été pleinement mises en œuvre et lescinq autres sont en train de l’être; enfin, trois des cinqrecommandations de priorité basse ont été pleinementmises en œuvre, et les deux autres sont en coursd’application.
79. Le Commissaire aux comptes a émis neufrecommandations découlant de la vérification desétats financiers de 2011, dont huit ont été réalisées.La seule recommandation qui reste concerne lescontrôles relatifs à la tarification et à la rentabilité dechaque activité ou type d’activité. Un audit de latarification des activités a été commandité parl’auditeur interne et le rapport final et lesrecommandations sont attendus au cours du premiersemestre 2013.
80. La mise en œuvre des quatre recommandationsen suspens découlant de la vérification des étatsfinanciers de 2010 sur la gestion des congés, surl’examen interne des processus de collecte desrevenus et de facturation et sur l’examen de la duréede vie utile des immobilisations a été achevée.
81. Des efforts renouvelés ont été déployés pourfournir aux membres du personnel des possibilitésd’apprentissage leur permettant de développer leurscompétences et leur potentiel, tout en gardant leurengagement au plus haut niveau. Afin d’atteindre leniveau d’investissement dans le perfectionnement dupersonnel rencontré couramment dans les secteurspublics nationaux et internationaux, le montant desressources allouées au développement du personnel etaux activités d’apprentissage a progressivementaugmenté. Un programme de formation complet a étémis en œuvre, et il sera encore élargi sur la base desrésultats de l’évaluation des besoins effectuée en 2012.
82. Le Centre a organisé un grand nombre de coursde langues et d’activités de formation collectivesdestinées au personnel, notamment un programmepilote d’accompagnement, dont l’évaluation a étépositive. Toutes les demandes de formationindividuelles ont été satisfaites quand elles étaientbasées sur des besoins identifiés et étaient appuyéespar les chefs de programmes. Plus de 70 pour cent dupersonnel ont participé à l’une ou l’autre formed’activité d’apprentissage ou de perfectionnement en2012.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 3.4: Investissement dans le développement du personnel, en pourcentagede la masse salariale totale
Base de référence (2010)0,3 pour cent de la massesalariale
Cible 20120,8 pour cent de la massesalariale
Résultats 20120,7 pour cent de la massesalariale
Cible 2012-151,5 pour cent de la massesalariale
Indicateur 3.5: Meilleur équilibre de genre et meilleure répartition géographique du personnel de lacatégorie professionnelle
Base de référence (2010)38 pour cent de femmes
31 pour cent originairesde pays hors Europe
Cible 201242 pour cent de femmes
34 pour cent originairesde pays hors Europe
Résultats 201242 pour cent de femmes
33 pour cent originairesde pays hors Europe
Cible 2012-1545 pour cent de femmes
35 pour cent originairesde pays hors Europe
83. Des progrès ont été réalisés dans un passérécent au niveau de l’amélioration de l’équilibre degenre en particulier et, dans une moindre mesure, dela répartition géographique. La prospection et lesmesures visant à toucher les candidats qualifiésreprésentant les catégories sous-représentées serontrenforcées, notamment à travers les réseaux
professionnels, communautés et environnementsprofessionnels spécialisés.
84. Bien que les mouvements de personnel au seinde la catégorie professionnelle aient été limités aucours de la période à l’examen, une attention accrue aété prêtée à la réduction du déséquilibre au niveau dugenre et de la répartition géographique, par le biais
86. La base de référence pour cet indicateur a étéétablie en tenant compte des résultats de 2010, annéeparticulièrement positive pour le Centre. En 2012, lestaux d’occupation des chambres et des infrastructuresde formation ont baissé de 3 pour cent par rapport à2011. Les données ventilées indiquent que laréduction était due essentiellement à une diminutiondes séjours sur le campus dans le cadre des activitésorganisées par l’ECSNU, des cours postuniversitaires etdes activités hors programme, alors que lesjours-participant ont légèrement augmenté.
87. En revanche, le taux d’occupation desinfrastructures pédagogiques a augmenté et la cible fixéepour 2012 a été atteinte. Cela était principalement dû à
une distribution plus équilibrée des activités deformation tout au long de l’année, qui permetd’optimiser l’utilisation et l’affectation des installations.En septembre 2011, le Centre a mis de l’espacesupplémentaire à la disposition exclusive de l’École descadres du Système des Nations Unies, ramenant ainsi lenombre total de salles de classe utilisées par le Centre àun niveau plus adapté à ses besoins réels. Un autrefacteur est que les nouvelles méthodes de formationrequièrent une utilisation plus intensive de l’espace, parexemple pour des activités en petits groupes.
88. De nouvelles initiatives ont été lancées afind’optimiser l’utilisation des installations résidentielleset didactiques pendant les périodes creuses pour des
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 3.6: Utilisation accrue des installations du Centre, y compris des infrastructures hôtelières,pédagogiques et de conférence
Base de référence (2010)Taux d’occupation deschambres: 63 pour cent
Taux d’occupation desinfrastructures deformation: 58 pour cent
Cible 2012Taux d’occupation deschambres: 65 pour cent
Taux d’occupation desinfrastructures deformation: 60 pour cent
Résultats 2012Taux d’occupation deschambres: 58 pour cent
Taux d’occupation desinfrastructures deformation: 60 pour cent
Cible 2012-15Taux d’occupation deschambres: 75 pour cent
Taux d’occupation desinfrastructures deformation: 70 pour cent
d’une approche plus efficace des catégoriessous-représentées, d’une utilisation plus extensive desmédias sociaux appropriés, d’une diffusion plussystématique des avis de vacance sur les réseaux etcommunautés professionnels spécialisés, desrecommandations des fonctionnaires actuels et desprises de contact directes.
85. Une attention accrue a également étéaccordée afin d’améliorer plus avant l’équilibre
travail/vie privée en proposant des options de travailtelles que le télétravail ou les horaires plus flexibles,afin d’assurer que le Centre demeure unenvironnement de travail attractif. Des formationsspécifiques sur le genre et l’intégration de ladiversité ont été organisées dans l’objectif d’accroîtrela sensibilité du personnel aux questions de genre.La participation du personnel féminin aux activitésde formation et de perfectionnement proposées en2012 a été forte.
activités institutionnelles. Des organes des NationsUnies tels que les différents comités de haut niveaudu Conseil des chefs de secrétariat ont été invités àutiliser le campus comme lieu d’organisation desréunions interagences. La collaboration a égalementété renforcée avec le service des conférences de laVille de Turin, qui promeut Turin comme destinationpour les réunions et les conférences.
89. En vertu du Plan, la cible pour cet indicateurconsiste à obtenir l’équivalent d’un classement « troisétoiles » pour les infrastructures hôtelières. Le statutlégal et la nature non commerciale du Centre rendentdifficile le classement officiel des infrastructuresselon ce schéma. Le système de classement parétoiles est régi par la législation régionale et géré parla Région Piémont, en collaboration avec la Ville deTurin et la Province. Il convient de noter qu’il estnormalement réservé aux infrastructures hôtelières àvocation commerciale. Les efforts d’alignement de la
qualité des infrastructures du Centre sur les critèresutilisés par ces autorités se poursuivront afin de lancerun processus d’accréditation volontaire selon lesystème régional. D’autres programmes decertification de la qualité des infrastructureshôtelières sont également envisagés.
90. Parallèlement aux progrès accomplis dans lesens de la certification, un indicateur complémentairea été mis au point pour évaluer la qualité desinfrastructures hôtelières sur la base de la satisfactiondes participants, telle qu’exprimée dans lesquestionnaires de fin d’activité. Cela fournira unindicateur de performance mesurable établi sur unebase statistique large (plus de 3 000 répondants paran). La base de référence pour cet indicateur a étécréée en 2012: 82 pour cent du groupe cible ontestimé la qualité de l’hébergement en chambre« bonne » ou « excellente ».
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Indicateur 3.8: Statut environnemental du campus
Base de référence (2012)Deux des sept étapes pourl’obtention du Drapeauvert accomplies
Cible 2012Lancer la procédure pourl’obtention du Drapeauvert
Résultats 2012Le Centre s’est inscrit auprogramme Éco-Écoles dela Fédération pourl’éducation àl’environnement (FEE) envue d’obtenir le Drapeauvert
Deux des sept étapes ontété accomplies
Cible 2012-15Obtenir le Drapeau vert etl’accréditationinternationale de« campus vert »
Indicateur 3.7: Qualité des infrastructures hôtelières
Base de référence (2012)82 pour cent desparticipants estiment laqualité des infrastructures« bonne » ou « excellente »
Critères de certification dela qualité: à établir en2013
Cible 2012Lancer la procédure decertification auprès de laChambre de commerce
Résultats 201282 pour cent desparticipants estiment laqualité des infrastructures« bonne » ou « excellente »
Des contacts ont été nouésavec les autoritésmunicipales et régionalescompétentes
Cible 2012-15Obtenir le classement« trois étoiles » pour lesinfrastructures hôtelières
91. La cible était de lancer la procédure pourobtenir le Drapeau vert. En août 2012, le Centre s’estinscrit au programme Éco-Écoles de la Fédérationpour l’éducation à l’environnement (FEE), qui conduità l’obtention du Drapeau vert. La base de référencepour cet indicateur a été établie en 2012 en tenantcompte du fait que le Centre avait déjà adopté desmesures pour mener à bien deux des sept étapesobligatoires du processus, à savoir l’adoption d’unedéclaration de politique environnementale et la
création d’un comité (le Groupe consultatif pour uncampus vert).
92. Deux autres initiatives ont été lancées en 2012pour une mise en œuvre en 2013: un examenenvironnemental des activités du Centre et un pland’action pour guider ses efforts pour « passer auvert ». Les travaux sur la conception d’uneméthodologie pour la collecte de données et ladéfinition des indicateurs de performance clés ont
93. L’objectif de réduire les niveaux deconsommation d’énergie et d’émissions a égalementété poursuivi. Les travaux de mise à niveautechnologique et de rénovation des installations et desinfrastructures ont été conçus pour maximiserl’efficacité énergétique et réduire les émissions decarbone. L’augmentation des tarifs de l’énergie a étépartiellement compensée par les améliorationsapportées, ce qui a débouché sur une diminution
globale des coûts énergétiques en 2012. Legraphique I ci-dessous montre l’évolution des coûtsénergétiques pour la période 2010-12.
94. Le Centre participe également à l’initiative« ONU - Du bleu au vert ». Il a rédigé et présenté sonpremier inventaire des gaz à effet de serre en 2011,qui sera publié dans le rapport 2012 de la stratégiede neutralité climatique des Nations Unies.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
également débuté en 2012. Cela facilitera lacartographie et la mise en place d’un cadre unifié etcoordonné pour les nombreuses activités desensibilisation environnementale qui ont déjà lieu surle campus, à l’initiative des programmes de formation,des services administratifs et du Groupe consultatifpour un campus vert. Les initiatives de
communication et de sensibilisation sont importantespour l’implication de toutes les personnes présentessur le campus (personnel du Centre et des autresentités des Nations Unies, participants etfournisseurs). Les capacités de tri et de collectesélectifs des déchets ont été améliorées en conformitéavec la réglementation municipale.
III. GESTION DES RISQUES
95. Le Comité de gestion des risques (RMC) a suiviles principaux risques qui pourraient avoir un impactsur la capacité du Centre à atteindre les résultats fixéspour 2012, ainsi que pour toute la période couvertepar le Plan. Les risques pour la continuité desactivités contribuant aux principaux risques identifiéset les mesures permettant de les atténuer ont étéconsignés dans un registre et plan de mise en œuvrebasé sur les mesures d’atténuation. Afin de refléterl’état de mise en œuvre de ces mesures, le registrefait l’objet d’une mise à jour systématique de la partdes membres du Comité de gestion des risques. Leregistre des risques a été revu, et les risques qui ne seposaient plus en raison de leur incorporation dans lesprocessus métiers en ont été retirés. Le nouveauregistre des risques est présenté à l’annexe II.
96. S’agissant du risque opérationnel de perte depertinence par rapport aux résultats de l’OIT etd’incapacité à s’adapter en permanence auxchangements et défis et à posséder un avantageconcurrentiel dans le domaine du développementglobal, le Centre a mis en œuvre les mesuresd’atténuation suivantes:
� renforcement des mécanismes de garantie de laqualité en relation avec l’intégration de sesactivités dans les processus et stratégies del’OIT, y compris accès au module de gestionstratégique d’IRIS;
� mise en place un système d’examen etd’autorisation des accords de financement et departenariat institutionnel;
� formulation d’une politique en matière de droitsd’auteur;
� début des travaux devant mener à des politiqueset normes institutionnelles pour l’octroi delicences et la certification des formateurs;
� achievement de la réorganisation partielle deséquipes de formation;
� participation à des réseaux internationaux deformation et d’apprentissage et à la stratégie degestion des connaissances de l’OIT;
� investissement dans l’innovation et ladiversification de la formation dans le cadre duFonds d’innovation;
� révision des stratégies et outils de mobilisationdes ressources, y compris de la tarification desactivités;
� augmentation des investissements dans lescompetences d’apprentissage et de facilitationdu personnel affecté à la formation.
97. Au niveau du risque financier représenté par unécart important entre les revenus et les dépenses, lescas de fraude ou les pratiques ou comportementscontraires à l’éthique, et un avis qualifié ducommissaire aux comptes ayant un impact négatif sursa réputation de prudence et de bonne gestionfinancière, le Centre a mis en œuvre les mesuresd’atténuation suivantes:
� création d’un Comité des finances chargé deprocéder à des examens budgétaires réguliers, derevoir la politique d’investissement, de suivre lesprogrès dans l’application des recommandationsdes audits externe et interne, dans la mise enœuvre des normes IPSAS et dans lerecouvrement des factures impayées;
� révision et mise à jour du Règlement financier etdes Règles de gestion financière;
� création d’un Comité pour une gestionresponsable financière, conformément auxRègles de gestion financière;
� renforcement des contrôles internes.
98. Pour ce qui est du risque de litige découlantdes risques pour la sécurité et la santé au travailentraînant des accidents, le Centre a mené lesactivités suivantes afin d’atténuer le risque dedéfaillance critique ou de panne des infrastructurestechnologiques essentielles:
� rénovation des systèmes de chauffage et deventilation obsolètes de certains bâtiments;
� évaluation de la sécurité afin de déterminer lesrisques de sécurité sur le campus et examen dela conformité avec les normes de sécurité desNations Unies (les travaux d’installation d’unnouveau système de sécurité et d’accès ontdébuté en 2012);
� audit de la sécurité des locaux du Centre;� établissement d’un plan d’urgence et
d’évacuation intégrant les dernières directivesémises par la FAO et le DSS;
� formation en prévention des incendies et energonomie;
� renforcement et systématisation des contrôles dela qualité de l’air, de l’eau et de la nourriture.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
99. Enfin, pour ce qui est du risque informatiquede dommages au centre de données et auxinfrastructures des technologies de l’information, leCentre s’est doté d’un « Plan de continuité desactivités en matière de technologies de
l’information ». Des sessions de sensibilisation dupersonnel et le premier test de continuité des activitésont été menés au cours du dernier trimestre de 2012.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
IV. MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME
100. La structure opérationnelle du Centre secompose des dix programmes techniques suivants:
� Normes internationales du travail, droits autravail et égalité des genres
� Politiques de l’emploi et développement descompétences
� Recherches, analyses et statistiques sur l’emploi� Entreprise, microfinance et développement local� Protection sociale� Dialogue social, législation du travail et
administration du travail� Activités pour les travailleurs
� Activités pour les employeurs� Développement durable et gouvernance� Formation à distance et technologies de
l’apprentissage
101. Le Fonds d’innovation a été créé en 2012 etdoté de 300 000 euros provenant des excédents desexercices précédents. Le tableau 3 donne desinformations sur les projets approuvés sous cetinstrument afin de promouvoir le développement denouveaux produits de formation et de diversifier lesméthodes de délivrance.
TABLEAU 3: PROJETS APPROUVÉS DANS LE CADRE DU FONDS D’INNOVATION EN 2012
INTITULÉ ALLOCATION(EUR)
Extension et mise à jour des services d’apprentissage en ligne dans le domaine des droits au travail et de l’égalitédes genres: Développement d’un programme mixte de renforcement des compétences sur « L’autoévaluationorganisationnelle en matière de genre et d’égalité » (GEOSA)
30 000
Plateforme d’e-apprentissage sur le commerce et les droits au travail 30 000
Développement d’un ensemble de formation complet et intégré sur l’emploi des jeunes 40 000
Microsubventions pour l’apprentissage 10 000
Renforcement des capacités de gestion des connaissances du Centre international de formation de l’OIT 30 000
Apprentissage mobile 30 000
Programme de doctorat de la Turin School of Development 10 000
Développement d’un ensemble de formation intégré et modulaire sur les travailleurs domestiques 30 000
Outils de formation syndicale sur la promotion du travail décent – « Travail décent au cube » 35 000
Programme d’apprentissage à distance en ligne sur la création de systèmes d’inspection du travail moderne etefficaces
20 000
Développement d’un ensemble de formation et renforcement des capacités dans le domaine de la sécurité et santéau travail
35 000
TOTAL 300 000
102. Les paragraphes suivants résument lesprincipales activités de formation et d’apprentissageréalisées par chacun des programmes en 2012. Letableau 4 illustre la répartition des participants, joursde formation et jours/participant par programmetechnique en 2010 et 2011. Dans certains cas, lesactivités de formation et les projets d’une complexitéparticulière ou concernant le mandat de plusieurs
programmes techniques sont gérés par ou bénéficientdu soutien du Service du développement deprogrammes et de la coopération régionale (PRODEV).En outre, l’unité de conception et de productionmultimédias a continué, au-delà de sa fonctiond’appui interne, son travail d’édition d’ensembles deformation et de publications pour l’OIT et lespartenaires extérieurs.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
Normes internationales du travail, droitsau travail et égalité des genres
103. Le Centre a continué à soutenir l’adoption etl’application des normes internationales du travail(NIT) en organisant des activités de formation et endéveloppant des outils et méthodologiesd’enseignement des procédures en matière d’adoptionet d’application des normes. Il s’agit notamment d’unsite web sur la gestion de l’obligation de rendrecompte des NIT, le partage de bonnes pratiques, lafourniture d’outils et d’une aide aux mandants, ainsiqu’un condensé de décisions de justice rendues enapplication du droit international, y compris des NIT(désormais disponibles via NORMLEX). Le cours surles normes internationales du travail, qui a eu lieujuste avant la Conférence internationale du Travail,demeure un exemple majeur d’intégration desactivités du Centre dans la stratégie normative del’OIT.
104. Au Paraguay et au Kenya, deux activités sur laliberté syndicale ont été organisées à l’intention desavocats défendant les intérêts des syndicats, avecl’appui de l’OIT et de la Confédération syndicaleinternationale.
105. Un cours international a été organisé surl’identification et l’enquête sur les cas de travail forcéet de traite des êtres humains. En Inde, un projetnational a été lancé et une réunion tripartite organiséesur le travail forcé dans le secteur de la pêche.
106. En ce qui concerne le travail des enfants, lesactivités offertes ont englobé un nouveau cours sur lalégislation, les politiques et les outils de dénonciationdans ce domaine. Au niveau des pays, des activitésont été menées en Tanzanie et au Népal.
107. L’Académie sur le travail maritime a offert cinqprogrammes de formation spécialisés sur la
TABLEAU 4: PARTICIPANTS, JOURS DE FORMATION ET JOURS/PARTICIPANT PARPROGRAMME TECHNIQUE
Programme
2011 2012
Participants Jours deformation
Jours/participant
Participants Jours deformation
Jours/participant
Normes internationales du travail, droits autravail et égalité des genres
1 625 439 11 561 1 237 293 8 591
Politiques de l’emploi et développement descompétences (établi le 1er mars 2012) Leschiffres pour 2011 font référence auprécédent Programme de la dimensionsociale du commerce et de l’investissement.
416 93 2 225 726 166 4 718
Recherches, analyses et statistiques surl’emploi 1 (établi le 1er mars 2012). Leschiffres pour 2011 font référence auprécédent Programme de l’emploi et dudéveloppement des compétences.
620 225 5 151 437 201 4 371
Entreprise, microfinance et développementlocal 1
2 461 919 28 396 2 000 616 21 750
Protection sociale 1 1 236 262 8 049 983 250 7 392
Dialogue social, législation du travail etadministration du travail
688 145 3 755 420 117 2 042
Activités pour les travailleurs 1 982 390 8 477 1 233 306 6 040
Activités pour les employeurs 915 157 3 621 593 93 1 720
Développement durable et gouvernance 1 1 219 734 18 764 1 944 1 017 24 836
Formation à distance et technologies del’apprentissage
508 111 2 846 883 116 5 130
Développement de programmes etcoopération régionale
288 85 1 562 391 65 1 556
TOTAL 11 958 3 560 94 407 10 847 3 239 88 146
1 Y compris les participants aux masters et cours postuniversitaires de la Turin School of Development
Convention sur le travail maritime, 2006 (MLC). Troissessions de formation de formateurs en inspectionmaritime ont eu lieu. De même, un atelier sur latransposition de la convention dans les lois nationalesa été organisé, tout comme deux programmes ont étécoorganisés avec l’ITF. À la demande de l’ITF et de laFIA, l’Académie s’est enrichie de deux nouveaux coursdestinés à sensibiliser sur les droits et obligationsdécoulant de la MLC; il s’agit d’un nouvel atelier àl’intention des armateurs et d’un autre pour lessyndicats de marins affiliés à l’ITF. L’Académiedemeure un instrument essentiel du plan d’action del’OIT pour la ratification et la mise en œuvre de laMLC.
108. Un cours international sur les NIT a étéorganisé, sur le campus de Turin, à l’intention desjuges, juristes et professeurs de droit. Trois activitésrégionales se sont achevées au Mexique, à laTrinité-et-Tobago et en Australie (avec la collaborationde Fair Work-Australie pour cette dernière). Ces coursont été enrichis par les interventions des membres dela Commission d’experts de l’OIT. Sur le campus, uncours interrégional sur les NIT a été organisé pour lesjournalistes et les professionnels des médias; un autrea été organisé en Amérique centrale avec lacollaboration de l’OIT.
109. Un cours (en face à face et en ligne) surl’égalité des genres et la non-discrimination a étédispensé à plus de 600 mandants, fonctionnaires duBIT et d’autres agences spécialisées des NationsUnies, juges, juristes et professeurs de droit. Faisantsuite aux conclusions de la Conférence internationaledu Travail de 2009, un cours sur l’égalité entrehommes et femmes en milieu professionnel a étéorganisé sur le campus de Turin, à l’intention de jugesvenus de cinq pays africains.
110. Le programme multi-intervenants sur laresponsabilisation accrue en matière de financementde l’égalité entre les hommes et les femmes, s’estpoursuivi avec la collaboration d’ONU-Femmes et dela Commission européenne. Des sessions de formationse sont tenues en Éthiopie, en Haïti, en Jordanie, auNicaragua, dans le Territoire palestinien occupé, auRwanda, en Ukraine et en Zambie. La discriminationbasée sur le genre dans le monde scientifique est lesujet d’un projet en cours (GENIS-LAB), qui vise àfournir une adaptation et une applicationméthodologiques des activités d’audit de genre danssix pays européens. Une formation en ligne(« wébinaire ») sur la non-discrimination sur le lieu dutravail a été organisée à l’intention des employésd’ENI dans 77 pays.
111. Deux activités ont été organisées autour duthème « Protection de la maternité et dimension degenre dans la sécurité sociale »: la première à
l’attention des pays de la CIS, et la seconde enZambie afin de procéder à un test pilote de lapanoplie de nouvelles ressources de protection de lamaternité qui ont été produites. Le premier cours decertification avancée a été organisé à l’intention desfacilitateurs d’audits participatifs de genre, encollaboration avec le Bureau de l’égalité entrehommes et femmes du BIT.
Politiques de l’emploi etdéveloppement des compétences112. Le Programme se concentre sur la mise aupoint de produits de diffusion des connaissances ainsique de manifestations d’apprentissage pour renforcerles capacités de gouvernements et de partenairessociaux à influencer l’élaboration et la mise en œuvrede politiques et programmes relatifs à l’emploi et audéveloppement des compétences.
113. La première édition du cours sur les politiquesde l’emploi s’est tenue avec l’appui du Départementdes politiques de l’emploi du BIT. Ce cours étaitconçu pour permettre une perception commune duprocessus qui sous-tend un cadre cohérent depolitiques nationales de l’emploi basées sur une largeappropriation à l’échelle nationale et sur le dialoguesocial.
114. Deux cours internationaux ont été organisésautour de la place de l’innovation dansl’investissement public et les programmes pourl’emploi, et leurs effets se sont fait fortement sentirdans quelques pays participants au niveau de lasensibilisation, du perfectionnement professionnel etdu développement de projets. Dans ce domaine, leCentre a collaboré avec le Service des investissementsà forte intensité de main-d’œuvre du BIT.
115. Répondant à l’appel de l’OIT pour une actioncontre la crise de l’emploi des jeunes, le Centre s’estlancé dans l’élaboration de nouveaux modulesd’apprentissage sur ce sujet, qui visent à appuyer lesfuturs cours présentiels et mixtes destinés à résoudreles problèmes des jeunes dans une perspectivemultisectorielle.
116. La troisième édition de l’Académie sur ledéveloppement des compétences a rassemblé 80participants venus de 27 pays. L’occasion a étédonnée de réfléchir sur les politiques et systèmes dedéveloppement des compétences qui soient enadéquation avec le marché du travail et les défiséconomiques actuels, tout en fournissant uneplateforme pour examiner les approches existantes etdiscuter des innovations dans le domaine descompétences et de l’employabilité.
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
117. L’Institut d’enseignement et de formationprofessionnels (TVTC) d’Arabie saoudite a commandéun projet intitulé « Planification stratégique dans lesinstitutions nationales d’enseignement technique etprofessionnel ». Ainsi, huit programmes d’une duréede deux semaines ont été mis en œuvre à l’attentiondu personnel du TVTC; ils se rapportaient auxdifférentes phases du processus de planificationstratégique, ainsi qu’à quelques questions essentiellestelles que l’anticipation des connaissances, laqualification et la qualité. Quelque 200 personnes ontété formées dans le cadre de ce projet.
118. Le Centre a, par ailleurs, facilité la tenue dedeux réunions d’experts du G20, respectivement surles « indicateurs et politiques relatifs aux aptitudesdans les pays à faible revenu » et le « financement dela formation ».
119. En tant que partie prenante au programmeEmplois verts de l’OIT, le groupe chargé desformations sur ce thème s’est attaqué aux enjeux dela promotion des emplois verts et du travail décentdans l’économie verte. Outre la consolidation duprogramme de cours ouverts, des activités adaptéesont été organisées à l’échelle nationale et régionale.Citons notamment un atelier de formation tripartitenational à la Trinité-et-Tobago, un atelier national auKenya et une activité de formation du personnel duBIT en Afrique. Certaines activités ont porté sur lesbesoins spécifiques des partenaires sociaux– notamment l’élaboration d’un manuel de formationpour les organisations d’employeurs, en collaborationavec le Programme des activités pour les employeurs –ainsi que sur le soutien régulier aux programmes deformation syndicale, qui sont mis en œuvre par leProgramme des activités pour les travailleurs.
Recherches, analyses etstatistiques sur l’emploi120. Comme contribution aux résultats de l’OIT, leCentre a organisé plusieurs activités sur les politiquesde l’emploi, l’emploi des jeunes et l’adéquation despolitiques relatives au travail décent. L’Universitéd’été sur l’économie du travail pour le développements’est intéressée tout particulièrement à la réaction despouvoirs publics à la crise. Elle a bénéficié de laparticipation du personnel du FMI et du Centre dedéveloppement de l’OCDE, et tous ont pu échangerdes vues avec les experts de l’OIT et les mandants.
121. À l’issue d’un atelier de validation tripartite, unnouveau cours sur les salaires a été conçu et présenté,avec l’appui aussi bien du service du BIT chargé desconditions d’emploi et de travail que des programmes desactivités pour les employeurs et les travailleurs. Lapremière édition a été l’occasion de débattre des
importants défis – y compris la manière de fixer lessalaires minimums dans un contexte où la concurrence àl’échelle mondiale et l’inégalité des rémunérationss’accroissent – auxquels les délégations tripartites sontconfrontées au niveau national.
122. Avec le soutien du Programme pour l’emploides jeunes de l’OIT, du Réseau OIT/Banquemondiale/Nations Unies pour l’emploi des jeunes etde l’Agence allemande de coopération internationaleau développement, un programme consolidé surl’emploi des jeunes a été présenté pendant deuxsemaines.
123. Dans le cadre d’un projet de l’OIT intitulé« L’évaluation et la réaction face à l’impact du travailsur l’emploi », financé par l’UE, la première versiond’un manuel de formation a été préparée sur la basede dix cours offerts dans quatre pays pilotes(Bangladesh, Bénin, Guatemala et Indonésie).
124. En ce qui concerne l’information sur le marchédu travail, le programme sur les statistiques du travaila été lancé en partenariat avec le Département desstatistiques du BIT et a par la suite été adapté enfrançais. Au-delà de ces programmes de formation,une série d’activités ont été menées dans le cadre duprojet « Renforcer les capacités en vue de concevoiret analyser les indicateurs du travail décent(RECAP) », cofinancé par la Commission européenneet ayant pour objectif de renforcer les capacités desÉtats Membres sélectionnés de l’OIT à collecter et àanalyser des données relatives au travail décent.
125. Dans le cadre de la Turin School ofDevelopment, la troisième édition du master enéconomie du travail appliquée au développement aété lancée en collaboration avec plusieurs universitéset centres de recherche. En outre, un nouveauprogramme de doctorat a été créé en étroitecollaboration avec le BIT. Il s’agit du seul programmede doctorat ayant pour vocation de combler le vide quiexiste entre les besoins de recherche de l’OIT et lescapacités de recherche des universités partenaires duNord et du Sud. Si le doctorat crée de fortes synergiesen matière de recherche entre l’OIT et le Centre, ilcontribuera également à diffuser les résultats desrécents travaux de l’OIT lors des activités deformation.
Entreprise, microfinance etdéveloppement local126. Les activités de formation en développement del’entreprise visent à renforcer les capacités desagences nationales et des projets de l’OIT à garantirdes conditions favorables à la création de nouvellesentreprises et à la croissance et la viabilité des
entreprises existantes. Sur fond de demandecroissante, notamment dans les domaines de lacréation d’emploi et de l’amélioration des moyens desubsistance, plusieurs programmes de l’OIT et duPNUD ont fait appel à des formations individualiséessur le terrain. L’offre complète dont dispose le Centreen matière de développement des chaînes de valeur,en particulier agricoles, lui a ainsi permis de proposerdes formations par deux canaux: l’apprentissage mixted’une part, et les cours sur place d’autre part, enparticulier en Égypte et au Nigeria. De plus, des coursutilisant la méthode « Gérez mieux votre entreprise »ont été organisés en Angola, au Nigeria et en SierraLeone. Le campus de Turin a accueilli la cinquièmeédition de l’Académie sur le développement del’entreprise durable, organisée en partenariat avec leDépartement de la création d’emplois et dudéveloppement de l’entreprise du BIT. Des activitésde formation des formateurs ont permis de diffuser lesensembles pédagogiques de l’OIT intitulés « Toutsavoir sur l’entreprise », « Le développement deschaînes de valeur au service du travail décent » et« Promotion de l’entrepreneuriat féminin ».
127. Dans le domaine du développement descoopératives, deux cours à distance et un coursprésentiel de formation des formateurs à Turin ontmarqué le lancement du nouveau module deformation MyCOOP destiné aux coopératives agricoles.
128. Dans le domaine de la responsabilité socialedes entreprises, deux modules sont proposés, portantrespectivement sur les répercussions sur lamain-d’œuvre de la responsabilité sociale desentreprises et sur la mise en œuvre de la viabilité dansla chaîne de valeur. Bien que tous deux seconcentrent sur le secteur privé, ils restentextrêmement pertinents pour les mandants tripartiteset traitent la question des normes internationales dutravail. Les deux modules sont proposésconjointement par le Programme sur les normesinternationales du travail, les droits au travail etl’égalité des genres du Centre et le programmeEntreprises multinationales du BIT. Ils ont étédéployés sur le campus de Turin et en Chine.
129. Dans le domaine du développement local, leCentre a proposé des modules d’enseignement àdistance et mixtes sur la gestion du développementlocal et la réduction des risques de catastrophe. Uncours financé par le gouvernement brésilien sur cedernier thème a été organisé au Cap-Vert. Enfin, laphase à distance du master en patrimoine mondial etprojets culturels pour le développement a eu lieu, etsera suivie de la phase en face à face en 2013.
130. En ce qui concerne la microfinance, le Centre aaccueilli les 269 participants de la 18e édition duprogramme Boulder, programme de formation en
microfinance de renommée internationale. La formationdes formateurs et des cadres des institutions demicrofinance s’est également poursuivie, notammenten Haïti avec les modules « Assurer le fonctionnementde la microfinance », conçus pour améliorer lesqualifications et encourager la diversification desproduits. Une série de cours sur la microfinance a étéorganisée pour la Saudi Credit and Savings Bank et leCentre a apporté son appui au programme de financesolidaire de l’OIT en pilotant un nouveau moduledestiné aux organisations de travailleurs sur le thème« Un secteur financier accessible aux travailleurs ». LeCentre s’est également allié avec le CGAP pour formerles équipes des agences de développement à lamicrofinance.
Protection sociale131. Dans le domaine de la protection sociale, denouvelles initiatives ont vu le jour suite au consensusémergeant de la 101e session de la Conférenceinternationale du Travail et à l’adoption d’une nouvellenorme internationale du travail, la recommandation(n° 202) sur les socles de protection sociale, 2012.Une deuxième Académie sur la sécurité sociale axéeen particulier sur les aspects liés à la nouvelle normede l’OIT a été organisée sur la base d’une approchemodulaire combinant des cours optionnels et dessessions plénières. Un cours inédit sur l’évaluation dela faisabilité, du coût financier et de l’impact dessocles de protection nationaux a été proposé. Enfin, lelancement d’un nouveau projet en ligne portant sur lerenforcement des capacités G20 vise à renforcer lescapacités des acteurs-clés et parties prenantes dessecteurs de la gestion, gouvernance et conception dessystèmes de protection complète de sécurité socialeet de la mise en œuvre des stratégies d’extension dela couverture sociale.
132. De nouveaux aspects ont également étéintroduits dans l’offre sur la sécurité et la santé autravail et les conditions de travail. Une nouvelleactivité de formation « SOLVE: Traiter les facteurspsychosociaux par la promotion de la santé sur le lieude travail » a pu être proposée en français grâce à uneversion mise à jour des références produites par lefonctionnaire chargé de ces activités. Le Centre deTurin a lancé un nouveau master en sécurité et santéau travail. Ce nouveau module offre à la fois lesavantages de l’expérience universitaire apportée parl’Université de Turin et ceux du contexte internationalet de l’expérience du monde du travail de l’OIT.
133. En ce qui concerne les conditions de travail, leCentre a participé au groupe technique de l’OIT sur lestravailleurs domestiques. Un nouveau projet, financépar le Fonds d’innovation du Centre et portant sur le
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Rapport annuel d’exécutionpour 2012
développement d’une approche de formation modulairesur les travailleurs domestiques, a été lancé.
134. La participation du Centre à de nouveauxprojets tels qu’EUROMED Migration III, EU-MIA etACP Migration a permis de compléter les aspects duprogramme portants sur les migrations de travailleurs.Pendant deux semaines, une Académie interrégionalesur les migrations de main-d’œuvre a proposé desséances plénières et des modules optionnels sur laprotection des travailleurs migrants et de leur famille,la bonne gestion des migrations de travail et le lienentre migrations et développement. Pour la premièrefois, elles ont été organisées en anglais et français.L’Académie a été conçue en partenariat avec leService des migrations internationales du BIT etd’autres partenaires comme le forum italien FIERI,Pôle Emploi et l’ISE. D’autres partenariats ont étélancés avec la FIIAPP, le COMPAS d’Oxford et l’OIM.
135. Sur les aspects relatifs au VIH et au sida, leCentre a proposé, en collaboration avec OIT/SIDA, uncours sur la recommandation correspondante de l’OITet sur le Recueil de directives pratiques du BIT sur leVIH/sida et le monde du travail.
Dialogue social, législation dutravail et administration du travail136. Dans le domaine de l’administration du travail,des hauts fonctionnaires de plusieurs pays africains,dont l’Angola, l’Érythrée, la Guinée-Bissau, leMozambique, le Nigeria et l’Afrique du Sud ontrenforcé leurs connaissances relatives audéveloppement des politiques publiques parl’approche participative et l’amélioration de la gestiondes ressources humaines dans le secteur public. Unatelier a également été organisé conjointement avec lePNUD et l’OIT pour le ministère afghan du Travail. Ilportait sur le système d’administration du travail etl’encadrement.
137. Le Centre a accueilli un évènement majeurpour les services d’inspection du travail de plusieurspays dont le Brésil, la Fédération de Russie, l’Inde, laChine et l’Afrique du Sud (BRICS), portant sur lesdéfis actuels de l’inspection du travail et le partagedes expériences réussies. Les intervenants ontprésenté aux participants des recommandationsd’amélioration de leurs systèmes d’inspection dutravail.
138. Les directeurs et directrices de l’inspection dutravail de quatorze pays d’Amérique latine ont pu seformer et partager leurs acquis lors d’un atelierrégional au Pérou. Les inspecteurs et responsables del’inspection de quatre pays d’Europe de l’Est ont
renforcé leurs connaissances sur l’approche intégréede l’égalité entre hommes et femmes. Un outild’autoévaluation en ligne est désormais proposé auxservices d’inspection du travail en partenariat avecl’OIT. Le Centre a également participé à un atelier deformation en Jordanie.
139. Dans le cadre d’un projet de l’OIT financé parl’UE, les effets de la crise économique sur lefonctionnement du dialogue social dans certains despays de l’UE les plus touchés par la crise ont étéétudiés. Les résultats préliminaires ont été présentéset discutés avec des experts du domaine lors d’unéchange tripartite de haut niveau à Dublin, Irlande. Ledialogue social est considéré comme un facteur-clépour permettre aux pays de formuler des stratégiesface aux sévères tensions économiques et auxproblèmes des marchés de l’emploi.
140. Des fonctionnaires, employeurs et travailleursdu Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Mali,du Niger, du Sénégal et du Togo ont été formés auxtechniques de négociation. D’autres fonctionnaires duBurundi, de la République démocratique du Congo etdu Rwanda ont été formés à la promotion du dialoguesocial et de la participation des femmes.
141. L’OIT et le Centre ont élaboré des principesdirecteurs conjoints pour la prévention et la résolutionefficaces des conflits, en cours de publication. Desmandants du Botswana, d’Égypte, du Maroc et deTunisie ont été formés à la gestion des litigesprofessionnels par la conciliation et la médiation.
142. Le Centre a formé des fonctionnaires occupantdes postes-clés, des employeurs et des travailleurs dedifférents pays au développement participatif d’unelégislation du travail adaptée. L’Albanie a reçu desindications sur l’harmonisation de sa législationnationale relative à la sécurité et la santé au travailavec les normes internationales.
Activités pour les travailleurs143. Le Programme des activités pour les travailleursvise à répondre aux besoins de formation desorganisations de travailleurs aux niveaux national,régional et mondial. Il est fondé sur les normesinternationales du travail, la liberté syndicale, lanégociation collective, l’Agenda du travail décent et laDéclaration sur la justice sociale. Le Programme estl’organe de formation du Bureau des activités pour lestravailleurs du BIT. Les activités didactiques sontdéveloppées sous la direction du Comité de laformation syndicale, désigné par le groupe destravailleurs du Conseil d’administration du BIT.
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144. Le Programme contribue au résultat 10 del’OIT mais, en raison de sa nature transversale, ilcouvre presque tous les domaines de compétence. Lesquestions essentielles telles que la Déclaration sur lajustice sociale pour une mondialisation équitable, lesnormes internationales du travail, l’égalité des genres,la mondialisation, les méthodes d’apprentissage etl’ordre du jour de la Conférence internationale duTravail sont intégrées dans tous les cours.
145. En 2012, si le Programme a dû faire face auxconséquences des coupes dans les contributionsvolontaires versées au Centre en général, il a quandmême enregistré quelques résultats positifs:
� le pourcentage de participation féminine estpassé de 41,6 pour cent à plus de 49 pour cent;
� le Programme a obtenu la meilleure notemoyenne aux questionnaires de fin d’activité;
� de nouveaux partenariats ont été conclus et lesanciens ont été consolidés;
� de nouvelles activités sur mesure ont étéorganisées avec les syndicats des États membresde l’OCDE et Global Unions;
� de nouveaux matériels didactiques ont étéproduits;
� de nouveaux plans d’études ont été testés sur letravail domestique, le développement durable etles emplois verts, ainsi que sur la communicationpour les syndicats;
� la coopération a été renforcée avec les syndicatsde Chine, d’Allemagne (FES), d’Italie, du Japon,de Corée, de Singapour et d’Espagne, ainsiqu’avec le groupement Global Unions;
� une version mise à jour et plus conviviale de laplateforme Solicomm a vu le jour;
� un environnement d’apprentissage virtuel sur letravail décent (appelé « Cubepedia ») a étéconçu avec l’appui du Fonds d’innovation duCentre.
146. Le mandat du Programme englobe égalementle renforcement de la contribution et de laparticipation des travailleurs aux autres activités duCentre, même si les cours organisés par le Programmeont encore représenté plus de 80 pour cent de laparticipation totale des travailleurs aux activités duCentre. Un exercice de refonte tripartite d’un courssur les politiques salariales a été mené, et laformation sera testée en 2013.
Activités pour les employeurs147. Le Programme des activités pour lesemployeurs renforce les capacités des organisationsd’employeurs nationales, sectorielles et régionales. Iltravaille en synergie avec le Bureau des activités pour
les employeurs du BIT, les bureaux locaux de l’OIT etl’Organisation internationale des employeurs.
148. Le Programme cherche à atteindre ces objectifsà travers la formation et le développement de matérieldidactique dans les domaines stratégiques suivants:
� renforcer le rôle des organisations d’employeursen tant que représentantes des entreprises, afinde leur permettre d’influencer le processuspolitique par le plaidoyer et le dialogue social,dans le but de créer un environnement propiceau développement d’entreprises durables,condition essentielle à la croissance, la créationd’emplois et la réduction de la pauvreté;
� renforcer et étendre le rôle des organisationsd’employeurs en tant que prestataires de servicesd’appui aux entreprises de qualité élevée, visantà des améliorations tangibles des performancesdes entreprises;
� consolider le fonctionnement interne, l’efficacitéet la représentativité des organisationsd’employeurs en matière de planification, degestion, de gouvernance et de recrutement.
149. Le Programme élargit certaines activités auxentreprises multinationales afin d’informer et deformer leur personnel sur les aspects internationauxdes normes du travail, des relations professionnelleset des ressources humaines.
150. Le Programme a organisé 32 activités pourquelque 600 participants. La participation a été plusfaible que les années précédentes, en raisonprincipalement d’une baisse du financement. Dans uncontexte de ressources limitées, les efforts ont étéconcentrés sur l’innovation et l’impact.
151. Parmi les nouvelles activités figuraient une sériede séminaires développés pour renforcer les capacitésde négociation et de lobbying des jeunes dirigeants defédérations d’entreprises européennes sur les relationsprofessionnelles et les politiques économiques etsociales. Pour les entreprises multinationales, deuxséminaires ont été organisés sur les tendancesémergentes dans les relations professionnellesinternationales, à savoir les accords-cadresinternationaux et le système des normes internationales.
152. Du matériel didactique sur les salairesminimums a été développé et utilisé à la fois pour descours tripartites et pour les organisationsd’employeurs. Un autre nouveau produit aidera lesorganisations d’employeurs à renforcer leur offre deservices de formation aux entreprises en matière desécurité et santé au travail.
153. Un nouveau cours ouvert d’e-apprentissage aété créé pour les membres du personnel et les
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dirigeants d’organisations d’employeurs. Un projet aété lancé pour développer une base de données degestion des clients permettant aux organisationsd’employeurs de devenir plus efficaces au niveau dela gestion des membres, de la facturation et de lacommunication. Deux séminaires ont été organisés surle thème « Les organisations d’employeurs tendent lamain aux entrepreneures ».
154. Les activités régulières ont été à nouveaudéployées dans les domaines où le Centre jouit déjàd’une réputation bien établie: gestion de l’association,concrétisation de l’influence politique par le lobbyinget le dialogue social, développement des services auxmembres. Ces activités sont conçues comme desformations autonomes ou dans le cadre d’un effortconjoint avec des programmes élargis de l’OIT.
155. Bien que la formation crée rarement desrésultats directs, des progrès remarquables ont étéobservés, sous la forme d’un rôle accru desorganisations d’employeurs en tant que représentantesdes entreprises, partenaires du développement ouprestataires de services de confiance, grâce – aumoins en partie – à la formation dispensée par leCentre. Les améliorations relevées concernent laprestation de services, notamment des services deformation aux membres de certaines organisationsd’Asie du Sud-est; le rôle actif d’Apindo dans lesdiscussions sur les salaires minimums en Indonésie;l’offre par les organisations d’employeurs d’Amériquelatine de services dans le domaine de la sécurité et dela santé au travail; la création d’associations defemmes en Afrique et l’attention renforcée pour lesobstacles à l’entreprenariat féminin; et ledéveloppement des capacités des organisationsd’employeurs africaines en matière de lobbying et deplanification stratégique.
Développement durable etgouvernance156. Le Programme offre des services de formation etde conseil pour l’exécution des programmes et projetsde renforcement des capacités et de réformeadministrative dans les domaines du développementdurable et de la bonne gouvernance. Son offreformative porte aussi bien sur les compétencesnécessaires pour la réalisation des normesprofessionnelles de performance des individus et/oudes institutions que sur l’incorporation de garantiesd’intégrité et de lutte contre la corruption dans lagestion des fonds publics. Le but ultime est l’utilisationefficace et transparente des ressources publiqueslimitées dans la poursuite d’une stratégie dedéveloppement intégrant la croissance économique, leprogrès social et le respect de l’environnement.
157. Les activités du Programme s’adressent auxfonctionnaires de niveau moyen à élevé desgouvernements et des organisations internationales etau personnel impliqué dans la mise en œuvre desprojets et programmes financés par les institutionsfinancières internationales ou l’Union européenne.
158. Dans le domaine de la gestion de projets etprogrammes, les activités portent sur la conception,l’évaluation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluationdes projets et programmes de développement. Touteune série d’ateliers de formation spécifiques ont étéconçus et délivrés en 2012 en partenariat avec l’OITsur la gestion du cycle de projet, sur la gestion axéesur les résultats et sur le suivi et l’évaluation. Ils ontété organisés soit sur le campus, soit sur le terrain, etvisaient à renforcer les capacités du personnel du BITet des mandants de l’OIT à améliorer la qualité et larapidité de mise en œuvre de projets liés aux PPTD ouà la réalisation de l’ensemble des résultats mondiauxde l’OIT.
159. En ce qui concerne la gestion des marchéspublics, le Programme oriente son action sur lescompétences nécessaires pour la réforme etl’optimisation des performances des cadres juridique,institutionnel et managérial d’un système nationalmoderne de marchés publics. La demande deformation dans ce domaine a sensiblement augmentéen 2011, à la fois pour les cours réguliers et pour lesactivités sur mesure. En plus de ses activitésrégulières, le Programme mis en œuvre trois projetsparallèles visant à améliorer les performances et àrenforcer les normes de gouvernance dans le domainede la gestion des marchés publics et des dépenses quiy sont liées. Le premier est un projet financé par l’UEsur la formation aux marchés publics dans les Balkansoccidentaux et en Turquie, pour lequel le Programmea terminé la traduction et l’adaptation d’un ensemblecomplet de matériel de formation de l’OCDE sur lagestion des achats pour chacun des sept pays desBalkans occidentaux ainsi que pour la Turquie. LeProgramme a également formé une équipe centrale deformateurs nationaux pour chacun des huit paysconcernés. Pour le deuxième projet, relatif à desservices de conseil en vue d’un accord de jumelagevisant à développer les capacités de la School ofFinance and Banking (SFB) du Rwanda à répondreaux besoins de formation en matière de marchéspublics, le Programme a été chargé de l’organisation àKigali de la première édition d’un master en gestiondes marchés publics, en collaboration avec la SFB etl’Université de Turin. Dans le cadre du troisièmeprojet, à savoir sur la rédaction des documents pourles appels d’offres, la création d’un manuel nationalde mise en œuvre des marchés et sur ledéveloppement d’un plan d’études en Irak, leProgramme a terminé l’élaboration des documentsnationaux pour les appels d’offres sectoriels
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spécialisés pour la fourniture de médicaments, demanuels et de services de conseil et pour l’installationde systèmes informatiques.
160. Enfin, s’agissant des masters et courspostuniversitaires organisés dans le cadre de la TurinSchool of Development sur des thèmes liés audéveloppement économique et social et aux règlesconcernant le commerce international, le Programmea délivré quatre des sept masters proposés en 2012, àsavoir les masters en gestion du développement,gestion des marchés publics pour le développementdurable, propriété intellectuelle et droit commercialinternational. Ceux-ci sont conçus et réalisés dans lecadre d’un partenariat unique entre le Centre,plusieurs universités italiennes, européennes oud’outre-mer et diverses agences des Nations Unies,dont la CNUDCI, l’OMC, l’OMPI et, évidemment,l’OIT. Le caractère unique du contenu et desméthodologies appliquées suscite l’intérêt croissantdes étudiants et confère à ces cours une grandevisibilité internationale.
Méthodologies et technologies del’apprentissage161. Le Programme de la formation à distance etdes technologies de l’apprentissage (DELTA) acontinué à offrir ses produits et services deconception et d’organisation de manifestationsd’apprentissage et de partage des connaissances; detransformation du contenu technique en outilsd’apprentissage et de formation; d’aide au partage desconnaissances et à l’apprentissage organisationnel; etde soutien aux autres unités pour l’intégration destechnologies et des méthodologies d’apprentissagedernier cri. L’année s’est caractérisée par un nombremoindre d’activités, mais suivies par plus departicipants, et par un renforcement de lacollaboration avec l’OIT et avec la fonction publiqueinternationale.
162. L’équipe a conçu et animé l’atelier mondial surl’analyse des politiques nationales en matière detravail décent, en coopération avec l’équipecorrespondante du BIT. Cet événement a rassembléplus de soixante collègues des bureaux locaux et duSiège et des spécialistes provenant de huitorganisations partenaires (FMI, Banque mondiale,OCDE, OMC, OMS, IHS, Département américain duTravail, Département d’État des États-Unis, et BAD) eta débouché sur des recommandations concrètespartagées avec la Direction. Il a été conçu dans lecadre d’un partenariat entre le Bureau et le Centreportant sur le développement des capacités.
163. Le programme a réalisé deux ateliersd’orientation pour les nouveaux fonctionnaires du BIT,de nouveaux programmes d’insertion pour lesdiplomates italiens, les jeunes fonctionnaires et lesboursiers des Nations Unies. Un forum internationalde formation de formateurs a été organisé dans lecadre d’un programme général sur l’entrepreneuriat etle développement des entreprises.
164. La première UN Summer Academy, organiséeen partenariat avec l’ECSNU et l’UNITAR, s’estpenchée sur le Programme d’action quinquennal duSecrétaire général des Nations Unies. Le Centre s’estvu confier la responsabilité d’organiser des sessionssur la lutte contre les inégalités au sein des et entreles nations; la technologie et l’innovation aux NationsUnies; et le secteur privé et le développement.L’événement a réuni des orateurs de haut niveau, ycompris de hauts fonctionnaires du BIT, et desparticipants représentant l’ensemble du Système desNations Unies, la communauté diplomatique etau-delà.
165. Le Programme œuvre en partenariat avecd’autres entités des Nations Unies, notammentl’OCHA, le HCDH et la FAO. Pour son cours à distancesur l’évaluation de l’impact dans la conception deprogrammes, développé en collaboration avec la FAO,le Centre a reçu un deuxième label de qualitéOpenECBcheck, une certification internationale pourle développement des capacités en modalitée-apprentissage.
166. En collaboration avec l’Agence autrichienne dedéveloppement, le Centre a accueilli la réunionannuelle de Train4Dev, un réseau de coopération desbailleurs de fonds dans le domaine du développementdes compétences et de la formation. Sous le thème« Apprendre ensemble pour le développement »,l’événement a porté sur les réponses de lacommunauté Train4Dev aux changements importantsdans la coopération internationale au développement.Dans le cadre de la manifestation, un salon interactifdes connaissances a promu l’échange d’expériencessur les bonnes pratiques en matière d’apprentissagecollaboratif pour le développement des compétences.
167. L’équipe DELTA a également apporté sacontribution dans d’autres domaines thématiques, parexemple en participant au développement d’unensemble de formation sur la détection etl’investigation des cas de travail forcé avec leProgramme d’action spécial pour combattre le travailforcé du BIT, qui a été traduit en arabe et en hindi.
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Évaluation168. L’unité Évaluation a mené plusieurs initiativesvisant à renforcer la fonction d’évaluation du Centreselon les normes internationales. Le questionnaire defin d’activité a été amélioré. Certaines questions ontété révisées, le nombre de questions obligatoires a étéréduit et d’autres questions facultatives ont étéajoutées. Le système actuel permet de collecter desdonnées quantitatives et qualitatives sur tous lesaspects de la formation. Les questionnairesd’évaluation peuvent également être adaptés auxparticularités de chaque activité de formation, ce quipermet une analyse plus en profondeur et améliore laqualité de l’évaluation.
169. Les évaluations de suivi ont été étendues à auxactivités de formation délivrées en arabe, chinois etrusse. Cela permet d’évaluer la demande et le niveaud’impact (performances des participants etaméliorations institutionnelles) d’un plus largeéventail d’activités.
170. En ce qui concerne l’évaluation des académies,les étapes suivantes ont été franchies:
� trois académies organisées en 2012 ont étésélectionnées pour faire l’objet d’une évaluationapprofondie: l’Académie sur le développement del’entreprise durable, l’Académie sur la sécuritésociale et l’Académie sur le développement descompétences;
� des outils sur mesure ont été mis au point pourl’évaluation des académies,
� les données ont été collectées et analysées;� des rapports finaux ont été préparés sur
l’évaluation des participants aux académiessélectionnées.
171. Jusqu’à présent, les résultats globaux obtenus àpartir de l’évaluation des académies montrent que lesprincipales caractéristiques des académies, à savoirl’approche flexible et modulaire, l’échanged’expériences au sein d’un public nombreux ethétérogène, et la mise en œuvre dans différenteslangues, sont fort appréciés des participants.
172. Comme les années précédentes, l’unité a étéimpliquée dans la réalisation d’évaluationsapprofondies à la demande de responsables d’activités(par exemple Boulder, CGCAP). Une évaluation finaledu projet SSOS financé par le gouvernement espagnola également été menée. L’unité a négocié et concluun projet pour l’UNICEF sur la préparation de troismodules d’e-apprentissage sur l’évaluation dans lecontexte des Nations Unies.
Turin School of Development173. La Turin School of Development a géré septmasters et cours postuniversitaires (voir tableau 5).Elle a également signé des accords sur la réalisationde deux nouveaux programmes, l’un en espagnol etl’autre en français, en réponse au besoin expriméd’atteindre un public plus large d’étudiants et deprofessionnels qui souhaitent renforcer leursconnaissances et étendre leurs possibilités de carrière.Le master en Patrimonio de la Humanidad y ProyectosCulturales para el Desarrollo, organisé en collaborationavec l’Université de Barcelone, débutera en octobre2013 et se déroulera à Barcelone. Le master engouvernance et management des marchés publics enappui au développement durable, fruit d’unpartenariat avec Sciences-Po, commencera ennovembre 2013 sur le campus.
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TABLEAU 5: MASTERS ET COURS POSTUNIVERSITAIRES DELA TURIN SCHOOL OF DEVELOPMENT
Intitulé Nombre departicipants (2011-12)
Nombre departicipants (2012-13)
Total
Master en droit commercial international 26 28 54
Master en économie du travail appliquée audéveloppement
21 27 48
Master en gestion des achats publics pour ledéveloppement durable
29 26 55
Master en patrimoine mondial et projets culturels pourle développement (2011)
17 22 39
Master en gestion du développement 20 31 51
Master en propriété intellectuelle 39 34 73
Cours postuniversitaire sur la sécurité et la santé autravail
27 27 54
TOTAL 179 195 374
174. Parallèlement aux masters et courspostuniversitaires, la Turin School of Development alancé, en partenariat avec le BIT, un nouveauprogramme pilote de doctorat. L’objectif de cettenouvelle offre consiste à créer un environnementd’apprentissage unique et durable basé sur lesrésultats des recherches les plus récentes etdirectement lié aux besoins de recherche de l’OIT etd’autres agences de développement et instituts derecherche.
Conception et productionmultimédias175. Une unité conjointe offre aux programmestechniques du Centre et aux institutions partenairestoute la gamme des services linguistiques– traduction, interprétation, révision, etc. – et deconception – graphisme, composition, mise en page,photographie – et de production multimédias en ligneet hors ligne, ainsi que d’impression numérique etoffset, de reliure et de création de CD-ROM, de DVDet de clés USB.
176. En 2012, le matériel a été remplacé par despostes de travail plus modernes et plus puissants, ettous les logiciels utilisés à des fins de création et depublication ont été mis à jour. Ces mises à jourpermettent une intégration accrue des supportsconventionnels avec les formats électroniques,notamment les e-books et les publications pourtablettes, Kindle et autres appareils mobiles.
177. Les principaux projets pour le Centre étaient:
� la publication et la création d’un CD-ROM etd’un site web sur les « Systèmes de gestion deslitiges professionnelles: lignes directrices pourl’améliorer des performances »;
� un manuel de formation syndicale sur la sécuritéet la santé au travail.
� la publication en anglais, croate, hongrois,polonais et roumain d’un manuel de formationsyndicale sur le dialogue social;
� un ensemble de formation sur « La dimension detravail de la responsabilité sociale desentreprises: des principes à la pratique »,développé en collaboration avec l’UniversitéBocconi de Milan;
� quatre manuels pour le cours sur les politiquesde l’emploi;
� « Revue technique et institutionnelle comparéedes systèmes d’information sur le marché dutravail (SIMT): Bénin, Burkina Faso, Mali,Sénégal, Costa Rica, Salvador, Nicaragua etPanama »;
� deux documents de fonds sur « L’économiesociale et solidaire: notre route commune vers letravail décent »;
� « Módulos para la formación de hombres ymujeres sindicalistas: Protección social (módulobásico y módulo de especialización), Protecciónsocial y género, Salud y seguridad en el trabajodesde la perspectiva de género »;
� un module de formation « Trabajo Decente alCubo ».
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178. Cent-vingt-deux projets ont été réalisés pourl’OIT et d’autres agences des Nations Unies etinstitutions européennes dont le Haut-Commissariatdes Nations Unies pour les réfugiés (HCR), leHaut-Commissariat des Nations Unies aux droits del’homme (HCDH), l’Organisation des Nations Uniespour l’agriculture et l’alimentation (FAO), l’Institutdes Nations Unies pour la formation et la recherche(UNITAR) et la Fondation européenne pour laformation (ETF). Les principaux projets pour l’OITétaient:
� le matériel de promotion pour la Journéemondiale contre le travail des enfants;
� le rapport d’exécution 2010-11 de l’IPEC;� une série d’études nationales sur « L’état du
syndicalisme et de la pratique des relationsprofessionnelles dans les zones franchesd’exportation »;
� le DVD « e-OSH 2012 »;
� les éditions française et espagnole de la troussede formation SOLVE « Intégrer la promotion de lasanté dans les politiques de SST sur le lieu detravail », y compris une brochure sur la gestiondu risque d’incendie;
� une publication « Le VIH et le sida: Guide pourle secteur du tourisme »;
� le guide sur les politiques nationales pourl’emploi;
� un ensemble de formation sur l’économieinformelle et le travail décent;
� le rapport de résultats de l’OIT et le site web« L’OIT en action »;
� la publication « E-book Perspectives on LabourEconomics ».
179. Conformément aux politiques adoptées dans leSystème des Nations Unies, la reproduction desdocuments standards a diminué, et le matériel deformation utilisé lors des activités a été distribué leplus souvent possible sur des supports électroniques.
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ANNEXE ILISTE DES PROJETS APPROUVÉS EN 2012
Sources et modalitésde financement
Intitulé du projet, du programme ou de l’activité(dans la langue d’origine)
Région oupays
Période Montant eneuros
1. Appels d’offres
COMMISSION EUROPÉENNE
DG-HOME European migrant integration academy - an integratedresearch and cooperation learning project to reinforceintegration capacities in European cities
Europe 2012-14 734 064
DG-EMPL Building the information and consultation mechanismsfor the ENEL EWC members and HR managers within aninternational dimension
Europe 2012-13 109 389
DG-EMPL Training and empowerment of European young transporttrade unionists for addressing youth employment andsocial policy challenges
Europe 2012-13 22 930
EUROPEAID viaWYG-UPG
Réalisation s'un programme de formation sur la gestiondu cycle du projet
ACP 2013 152 258
EUROPEAID viaWYG-UPG
Réalisation d'un programme de formation sur lamigration
ACP 2013 99 103
EUROPEAID Awareness-raising and capacity building on humanrights with an emphasis on labour rights
Rwanda 2013-14 249 010
EUROPEAID EUROMED Migration III EPV Sud 2012-14 91 121
Italie – Ministère del’Intérieur
RE-LAB: start up your business (module 1) Italie 2012-13 974 200
Italie – Ministère del’Intérieur
RE-LAB: start up your business (module 2) Italie 2013-14 698 477
NUFFIC Capacity-development in higher education Éthiopie 2012-16 43 000
Danish refugee council Private employment services Géorgie 2013 19 756
2. Accords directs
BANQUES ET FONDS
Banque africaine dedéveloppement
Enhancing delivery capacity of national programmes foryouth employment
2012-13 32 314
Integrating youth employment into AfDB operations 2012-13 113 000
AGFUND Making Microfinance Work Managing ProductDiversification” with dedicated market segments forYouth Women Rural and Marginalized Communities
Rwanda 2012-13 58 895
Making markets more inclusive for women and youth topromote entrepreneurship and job creation
Kenya 2013-14 62 640
AGENCES DES NATIONS UNIES
PNUD i) Inclusive market development with a focus on valuechain; ii) start and improve your business; iii) facilitiesfor inclusive markets
Nigeria 2012 136 999
Leadership and labour administration management Afghanistan 2012 30 223
Local development with focus on risk reduction Chili 2012 17 744
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Sources et modalitésde financement
Intitulé du projet, du programme ou de l’activité(dans la langue d’origine)
Région oupays
Période Montant eneuros
FAO i) incorporating impact assessment in program design;ii) mainstreaming gender issues
Monde 2012 100 919
ONU-Femmes Financing for gender equality Monde 2012 41 063
Gender mainstreaming in Résultats-based programming Territoirepalestinienoccupé
2012 22 506
Supporting national partners for gender sensitiveplanning and implementation
Tanzanie 2012 29 227
Result-based management in the context ofhuman-rights based approach
Jordanie 2012 15 171
Labour inspection and gender equality Europecentrale
2012 32 273
Capacity development for gender-based planning andbudgeting
Burundi 2013-14 318 690
DAES i) UN Fellows workshop; ii) young professionalorientation workshop
Monde 2012 131 071
MINUL Risk assessment and workplace inspection Liberia 2012 17 656
OCHA Development of e-learning modules for humanitarianinformation management
Monde 2013 38 454
UNITAR Monitoring and evaluation of Delta State projects andprogrammes
Nigeria 2013 27 650
FIDA Procurement management for IFAD-funded projects Monde 2012 17 949
UNICEF E-learning modules on evaluation Monde 2013 9 240
3. GOUVERNEMENTS
Italie Promotion of Freedom of Association Rights at Workand Social Dialogue
Myanmar 2012-13 215 000
Capacity-building programme in support of Decent Work Somalie 2012-13 168 000
Creating Decent Work opportunities in North Africa: aknowledge response to the challenges
MOAN 2012-13 500 000
G20 Capacity Building and E-learning Platform onSocial Protection
Monde 2012-13 175 000
4. FONDS FIDUCIAIRES
Rwanda Consultancy services for twinning arrangement todevelop capacity at SFB to meet Rwanda's trainingneeds in procurement - Phase I
Rwanda 2012-13 554 716
5. INSTITUTIONS BÉNÉFICIAIRES
Technical andVocational TrainingCorporation (TVTC)
Strategic planning in TVET systems Arabiesaoudite
2012 519 619
Instituto Salvadoreñode formaciónprofesional(INSAFORP)
Formacion por competencias laborales para la domanday oferta formativa
El Salvador 2012-13 352 350
Saudi Credit andSavings Bank
Making microfinance work: managing for improvedperformance
Arabiesaoudite
2012 206 389
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ede
conn
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42
Rapport annuel d’exécution pour 2012
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53 tatlusé
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.ertneC ud erèicnanif noitseg
sed étilibaif ed euqnaM
ne erttem à éticapacni ;selbasnopser
selôrtnoc ;S
AS
PI semron sel ervu
œ.stauqédani senretni
ed erdac el rus noitacifiralC noitasilibasnopser
te noisivér ;ertneC ud
sed te reicnanif tnemelgè
R ud ruoj à esim
al à seéil erèicnanif noitseg ed selgèR
noitacilppa ;sreitém sussecorp sed noisivér
.S
AS
PI semron sed
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00
1sa
B/reirosérT
secivreS
/sreicnanifed epiuq
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6étiroirP
4 euqigétartsegnahc ed xuat sed snoitautculf seL
riovuop ud etrep enu tnenîartnesed eianno
m al ed tahca’dstneilc sed te stne
menrevuogenoz al ed srohed ne slennoitutitsni
.orue
egnahc ed xuat sed snoitautculFsticiféd sel rap seénîartne
sed noitadargéd ,scilbup seriatégdubxuat sed noitatne
mgua ,snoitagilboselartnec seuqnab sel rap stêrétni’d
rus sedutitrecni sertua uo selanoitan.xuaidno
m sreicnanif séhcram sel
ne seriatnolov snoitubirtnoc sed noitcetorP
ed siaib el rap sinU-stat
É sed srallodsed ecaciffe noitse
G .emret à startnoc
séllebil non fissap ed te fitca’d stnemélé
xua séil seuqsir sel eriudér ruop sorue ne.egnahc ed xuat
%
00
1sa
B/reirosérT
secivreS
sreicnanif
72 tatlusé
Rsed eésirotua non noitasilitu’L
sel te ertneC ud sleiréta
msnoitutitsni sed ceva stairanetrap
fitagén tcapmi nu tno seéirporppani
.ertneC ud noitatupér al rus
.stauqédani nemaxe te egalbir
Csed te e
msinacém nu ilbaté a ertne
C eLnoitacifirév al ruop senretni serudécorpsed te serianetrap xua séil setp
moc sedtne
melagé a lI .tnemecnanif ed sdrocca
ne euqitilop ed ehcuabé enu étnesérpécnal te
RUJ à ruetua’d stiord ed erèita
mserètirc sed rilbaté ruop tejorp nu
,stnapicitrap sel suot ruop slennoitutitsni.serianetrap te srueta
mrof
%
08
saB
sem
margorP
/seuqinhcetR
UJ/VE
DO
RP
83 tatlusé
R uo seénnod ed ertnec ua sega
mmo
D ud seuqitirc TI serutcurtsarfni sertua
snoitacilppa sel tnadner ertneC
tnadnep selbasilituni selleitnessetnanîartne uo eégnolorp edoirép enu
.seuqitirc snoitamrofni’d etrep enu
etca uo xuae sed stâgéd ,eidnecnI.tnallievla
m.sertnec xued snad seékcots seénno
Dsed seérapés edragevuas ed serutcurtsarfnI
snad tnaçalpéd sel ne egakcots ed sertnectne
messilbatÉ .ertneC ud tiordne ertua nuse
mètsys sel ruop noitarépucér ed snalp ed nalP .yrrebkcal
B te euqinortcelé reirruoc edseuqita
mrofni sétivitca sed étiunitnoc ed.3102 ne éppolevéd tne
menielp
%
00
1sa
Bsed se ci vre
Ssei go lo nhcet a
mro fni’l ed- al ed te noit a ci nu
mmoc
-noit
93 tatlusé
Rnu uo seuqitarp sed ,eduarf en
Ueuqihté’l à seriartnoc tne
metropmoc
erèicnanif etrep enu tnenîartne fitagén tcap
mi nu tno te evitacifingis.ertne
C ud noitatupér al rus
euqihté’l à eriartnoc tnemetrop
moC
ud erbme
m nu’d lagélli uonu’d uo ruessinruof nu’d ,lennosrep
.tnapicitrap
oréz ecnarélot ed euqitilop enu’d noitacilppAenu rap eéyuppa eduarf al ed siv-à-siv
sed noitamrof ed te noita
mrofni’d engapmac
;lennosrep ud serbme
m sed te selbasnopser ;stahca’d erèita
m ne selgèr sed tcirts tcepsersed noitcelés ed erèita
m ne ecnegilidsecruosse
R sed secivreS .stnapicitrap noito
morp te erèilugér ruoj à esim :senia
muhua euqihté’l tnanrecnoc etis ud egap al ed
/ertnec-el/rf/gro.olicti.w
ww//:ptth( ertneC
nart-te-elbasnopser-noitseg-euqihte/su-tuoba/rf-ycnerapsnart-dna-ytilibatnuocca/ecneraps
enu te erudécorp enU .)rf=egaugnal_tes?
ruop selbinopsid tnos elôrtnoc ed etsil.stnapicitrap sed noitpircsni’l te ne
maxe’lnoitasilibisnes enu te noita
mrof enU
ne sesiuqer ertê tnevuep seriatnemélppus
.semron sed ecaciffe noitacilppa enu’d euv
%
08
neyoM
sem
margorP
/seuqinhcetsecruosse
R/senia
muhsecivre
Ssreicnanif
43
Rapport annuel d’exécution pour 2012
ud ecneréféR
euqigétarts nalpeuqsi
R )s(esua
C )s(eéifitnedi
)s(eruseM
noitaunétta’ded sèrgorPne esi
m alervu
œ
ed uaeviN
euqsirleudisér
)s(ruetnetéD
euqsir ud
013 tatlusé
Rétnas al te étirucés al ruop seuqsi
R,stnedicca sed tnanîartne liavart ua
.erèicnanif etrep enu te segitil sed
te etauqédani noitamrofnI
sed eétpadani noitacilppa te étirucés ed erèita
m ne serudécorp.liavart ua étnas
étnas te étirucés ed semron sed elôrtno
Cal ed noitaroilé
ma ;liavart uased tcepser te rus noitacinu
mmoc
;seinU snoita
N sed étirucés ed semron
elôrtnoc ;sreilugér eidnecni secicrexeuae’l ed te ria’l ed étilauq al ed reilugérelôrtnoc te etnai
ma’d ecnesérp al ed te.ecnarussa’l rap erutrevuoc al ed
%
08
saB
noitartsinimd
AR
UJ/erueirétni
11
3 tatluséR
en iuq seudnettani sehportsataC
enu rap setrevuoc sap tnos stne
metropmoc ;etauqéda ecnarussa
ed euqnam ;euqihté’l à seriartnoc
ed tnemegagne’l ruop sdnof
.liavart ua séil stilfnoc ;lennosrep
ua noitasilibisnes ed euqnaM
,seuqitilop ,lennosrep ud tnemelgèr
noitasirotua’d sussecorp ,serudécorped noitagéléd te étirucés ed
ed esirp ed euqnaM .sétilibasnopser
te sleitnetop seuqsir sed ecneicsnocsed secnassiannoc ed euqna
m uo/sed uo noitnevérp ed sneyo
m.seuqsir slet ed ertnoc secnarussa
sed setnasiffusni secnassiannoC
ed ,TS
S ed erèitam ne snoitseuq
sed te ehcrehcer ne etiudnocseuqitarp ;lennosrep ud sedutéiuqni laicos eugolaid te
HR sed noitseg ed
.stauqédani
noitcetorp al ed reilugér nemax
Eed erèita
m ne noitamroF .ecnarussa’d
serudécorp sellevuon xua étimrofnoc
ed erèitam ne erèilugér noita
mroF .sélctne
meppolevéD .lennosrep ud étirucés
.seuqsir sed noitnevérp ed emètsys nu’d
sed noitcetorp al rus secirtcerid sengiL.lennosrep ud selleitnedifnoc seénnod
ne seuqitarp sennob sed noitacilppA
.seniamuh secruosser ed erèita
mtcepser te laicos eugolaid ud noito
morP
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mron sedua séil stûoc sed noitulové’l ed
sed euqitamétsys noitaulav
É .lennosrep.lennosrep ud secna
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%
06
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