carnets de l'h.b. n° 33

LOURDES,une porte

de laFOI.

LOURDES,une porte

de laFOI.

Revue de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de LourdesRevue de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes

n°33Juillet 2013

- Le Cheminde la Foi- Le Pèlerinagedes Aînés

Parole de l'Aumônier

Les Carnets de l’ N°3329 et 10 novembreColloque 2012

Lourdes,une porte pour la foi

« Les Carnets de l’HB »Revue trimestrielle de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes, éditée par l’Association, numéro de commission paritaire en cours.

Directrice de la Publication : Marie-José ORNON, Présidente de l’Association.Direction de la Rédaction : Elisabeth BONNET / Publicité : Elisabeth JAUBERT

Crédits Photos : Les Carnets de l’HB, photo VIRON, David MacDonald©

Conception, création : ActCom’ Co studio (copyright)Exécution, Photogravure, Impression : Imprimerie Goude Baken, C.A. les Echoppes156 avenue Jean Jaurès, 33600 Pessac / téléphone : 05 56 51 54 14 IMPRIM VERT

Hospitalité Bordelaise, 12 rue de Gereaux 33500 Libourne / téléphone : 06 08 81 14 97 / Secrétariat, 123, rue Quintin 33000 Bordeaux

Téléphone : 05 56 24 97 07 / courriel : [email protected] / site : www.hospitalite-bordelaise.com

Le mot de la Présidente

Chers amis,

Vous allez le cons-tater en feuilletant et en lisant ce N°33 des Carnets de l’HB,

il nous prépare déjà au pèlerinage que nous allons vivre ensemble à Lourdes. Il permettra aussi à ceux qui cette année ne peuvent pas venir, de s’unir à la démarche qui nous est proposée pendant ces cinq jours.

Le thème pastoral 2013 « Lourdes, une porte de la foi » est en lien avec ce que nous propose l’Eglise Universelle, depuis plusieurs mois, en cette Année de la foi : revisiter et redécouvrir notre acte de foi. La foi c’est la réponse que nous donnons à Dieu qui lui-même se révèle en venant faire alliance avec nous. Elle est synonyme de confiance sans laquelle une relation ne peut véritablement exister que ce soit avec les autres ou avec Dieu.C’est en Jésus, le fils de Marie, que Dieu se révèle comme Père.C’est en Jésus, le fils de Marie, que nous recevons l’Esprit qui unit le Père et le Fils et nous donne de devenir des enfants de Dieu rassemblés dans son Eglise, famille des croyants. Lourdes, ce lieu où Marie apparut à Bernadette, l’une d’entre nous, est donc cette porte de la foi où Marie par sa présence, son message, nous conduit à Jésus en nous invitant à affermir notre foi en

Lui qui est venu pour nous sauver et nous redonner des raisons de croire, d’espérer et d’aimer.

C’est pourquoi, pendant notre pèlerinage, nous serons invités à parcourir le Chemin de la foi à travers le Sanctuaire, visitant les signes du message de Lourdes : le signe de la Croix, le rocher de la Grotte, le signe de l’eau aux fontaines, le signe de la lumière aux brûloirs. Nous vivrons aussi la célébration du sacrement des malades comme expression efficace de l’amour de Dieu et de notre confiance, de notre foi en Lui au coeur de nos souffrances. Nous insisterons sur le signe de l’eau vécu aux Piscines, comme une démarche de foi, nous rappelant que, comme à la piscine de Bethesda, ce n’est pas l’eau qui guérit, mais la foi et la prière de confiance en Dieu.

Chers amis, puissent les articles de ce Carnet vous aider à bien vous préparer à vivre ce pèlerinage. Je vous conseille d’ailleurs de l’emporter avec vous. Il vous sera utile.

Pour entrer dès maintenant par la porte de la foi qu’est Lourdes, je vous invite à vous tourner vers le Seigneur en disant chaque jour la prière écrite pour cette Année de la foi.

A très vite... à Lourdes !

Abbé Laurent Dubosc+

Parole de l'Aumônier

Les Carnets de l’ N°33 3

Le mot de la Présidente

39 et 10 novembreColloque 2012


• Parole de l’Aumônier ....... 2

• Le mot de la Présidente.. 3

• Le chemin de la foi ... 4 et 5

• Le signe de l’eau ...... 6 et 7

• Les piscines ................... 8 et 9

• Pèlerinage des Aînés 10 à 13

• Le sacrement de l’onctiondes malades ......... 14 et 15

• Stages .......................... 17

• Accueil de l’HospitalitéVendéenne ................... 19

• En bref ........................ 21

• Le bloc notes ................ 23

Dans quelques jours, l’Hospitalité Bordelaise reprend le chemin vers Lourdes…

De tous les coins de la Gironde, partent seize bus pour emmener, ensemble, malades ou handicapés, hospitaliers, jeunes et aumôniers. L’occasion de faire connaissance avant de vivre ces quelques jours « hors du temps ». Des hospitaliers partent en voiture. Arrivés plus tôt, ils sont « le comité d’accueil », si important, pour bien commencer notre pèlerinage.

Pour tous, c’est la joie de se retrouver. Pour les nouveaux, en particulier, c’est un peu d’appréhension, mais aussi l’impatience de découvrir ce pèlerinage dont ils ont tant entendu parler, mais n’ont pas encore conscience de la richesse qu’il apportera dans leur vie.

Ces derniers mois, certains hospitaliers se sont retrouvés à Lourdes : stage, pèlerinage des Aînés…

- Le stage à l’HNDL, c’est vivre différemment le service de l’Autre. C’est la possibilité de rencontres privilégiées, avec d’autres hospitalités, et des hospitaliers de tous continents qui viennent, eux aussi, SERVIR.

- Les photos du pèlerinage des Aînés rappellent, à ceux qui y ont participé, la joie et la bonne humeur qui a régné, malgré le froid et la pluie !

Dans ce carnet, nous pouvons approfondir, tout particulièrement, notre connaissance sur le signe de l’eau, ainsi que le sacrement de l’onction des malades, proposé cette année à ceux qui le désirent.

Dernière minuteAu moment où ce Carnet va être imprimé, nous apprenons les dégâts énormes causés dans les Sanctuaires par les inondations.

Il est important pour tous de rester solidaires en allant en pèlerinage. Il sera différent !Merci d’accepter les conditions particulières que nous allons vivre…

Marie-José

« ... avec les yeux

de la foi ,

je peux voir

jusqu’au ciel »

St Jean-Marie Vianney,curé d’Ars

Les Carnets de l’ N°33

1ère étape à la Porte Saint-Michel :CROIRE EST UNE ATTITUDE ACTIVE

Que savons-nous de notre baptême ? Au baptême d’un petit enfant, nous entendons le célébrant adresser aux parents cette question :« Que demandez-vous pour cet enfant ? » Les parents ont alors le choix entre deux réponses équivalentes « le baptême » ou « la foi ».Pourquoi demander la foi et non le baptême ? Parce que, par le baptême, nous est donnée la foi, don de Dieu que nous avons à accueillir. Croire est donc une attitude active.L’Evangile nous montre un homme qui présente son fils tourmenté à Jésus en lui disant : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! ». Jésus lui répond : « Pourquoi dire : Si tu peux... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit ». Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9, 22-24).

Seigneur, moi aussi je crois, mais viens au secours de mon peu de foi.

2ème étape au Calvaire des Bretons :LE SIGNE DE LA CROIX

En traçant sur moi le signe de la croix, je remercie Dieu pour la croix par laquelle Jésus m’a donné la foi. Comme à la première apparition avec Bernadette, laissons nous guider par la Vierge Marie pour que notre signe de croix dise la foi de l’Eglise, exprime notre foi.

Seigneur, je trace maintenant sur moi, de tout mon cœur, comme pour m’en envelopper, un grand, large et ample signe de la croix.

3ème étape aux Fontaines :« L’EAU DE LA SOURCE »

Marie dit à Bernadette. « Priez Dieu pour la conversion des pécheurs.Pénitence. Pénitence. Pénitence. Allez à la source, boire et vous y laver ».Bernadette représente la réalité de ma propre existence. Par le péché, je perds mon image et ma ressemblance à Dieu. Jésus ne juge personne, mais si nous nous repentons comme l’a fait Pierre (lc 23, 54-62), par son pardon toujours renouvelé, il nous relève et nous réintroduit sur un chemin de vie.

Seigneur, lave mes lèvres que je puisse te rendre grâce et dire ton amour.

Seigneur lave mes oreilles que je puisse entendre ta parole et celles de mes frères.

Seigneur lave mes yeux que je puisse te voir dans le cœur de ceux qui m’entourent.

Seigneur lave mes mains pour que je puisse servir mes frères en véritable enfant de Dieu.

4ème étape à la Grotte :« LE ROCHER DE LA GROTTE »

Lors du passage à la Grotte, en touchant le rocher, j’exprime ma totale confiance en Dieu.« Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s’est abattue sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc ».

Le chemin de la foi




... dans le sanctuaire

« Seigneur mon Dieu, tu es mon roc, ma force, ma forteresse, mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier! » Ps 18 (17). Sur toi, mon Rocher, je m’appuie, sur toi, mon Roc, je construis ma vie.

5ème étape aux Brûloirs :« LUMIERE DES PELERINS »

A Lourdes, la lumière fait partie de l’expérience de Bernadette. En élevant leur cierge, lors de la procession mariale, au chant de l’Ave Maria les pèlerins voient le ciel comme s’embraser dans la nuit. C’est une véritable illumination pour soi-même et pour les autres. « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la Vie » (Jn 8, 12).

Seigneur Jésus, que ce geste que j’accomplis en élevant mon cierge, je le prolonge chaque jour en me tournant toujours vers toi.

Alors tu pourras me faire passer des ténèbres à la lumière, tu feras de moi un vrai témoin de la foi.

6ème étape :« LA VIE NOUVELLE »

Pour Bernadette, la prière, le témoi-gnage et la charité sont inséparables. Avec la prière et le témoignage, elle découvre la charité.C’est ce que Lourdes nous donne à voir et à expérimenter. Dans la relation de la personne malade, handicapée, blessée et de celle qui l’accompagne, qui l’accueille, c’est le monde de la foi qui est rendu visible.« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Mt 18, 20).

Jésus, tu as donné ta vie pour moi, comme tu l’as donnée pour la multitude.Donne-moi d’accueillir mes frères et mes sœurs pour que je puisse te recevoir en les recevant.

Lors du pèlerinage à Lourdes, pour approfondir ce chemin de foi proposé, nous pouvons : faire le Chemin de Croix, lire la Parole de Dieu et la méditer, recevoir le sacrement de la Réconciliation, nous laisser toucher par l’Eucharistie.

Et de retour chez nous, nous pourrons continuer notre découverte du lien qui existe entre la messe et le don de soi au quotidien, entre une vie de Foi et une vie de Service, en saisissant toutes les occasions qui se présentent à nous pour faire le choix de Dieu.




L’EAU, UNE PORTE DE LA FOI

Marie, la Vierge immaculée est la fontaine du Seigneur, nous disent les Pères de l’Eglise. Eau précieuse, n’es-tu pas sortie du côté droit de la Grotte ? N’as-tu pas coulé d’abord goutte à goutte, et n’es-tu pas devenue bientôt comme un torrent rapide ? « Allez boire à la source et vous y laver » : ainsi Marie nous invite à notre tour à boire l’Eau Vive qu’est le Christ, à nous laver dans l’eau qui ne cesse de couler de son côté transpercé, pour devenir une créature nouvelle.

Le signe de l’eau

LA DéCOUvERTE DE LA SOURCE

Le 25 février 1858, au cours de la neuvième apparition, au milieu des dix-huit qui ont eu lieu, Marie fait découvrir la source à Bernadette. Elle nous raconte la scène : « Ne voyant pas d’eau, j’allais au gave. Mais Aquero me fit signe avec le doigt d’aller sous la roche. J’ai trouvé un peu d’eau avec de la boue : si peu, qu’à peine je pus en prendre au creux de la main. Trois fois, je la jetais, tellement elle était sale. A la quatrième fois, je pus ». Elle se débarbouille avec cette eau. Peu à peu, il sort une eau rouge de limon, diront les proches. Dans son corps, par ses gestes, Bernadette vit et prolonge la « passion-résurrection » du Christ. Eau du vendredi saint, eau du Christ qui rejeta sang et eau pour nous laver de notre boue. En buvant de la boue, elle nous signifie que même au fond de la fosse d’égoïsme où l’homme s’est enlisé, l’Amour de Dieu peut jaillir comme la source.




Cette source nous invite à 4 démarches :

1 - Chercher en profondeurLa Dame demande à Bernadette de gratter le sol pour dégager une source habituellement invisible.Le pèlerin, arrivé à Lourdes, doit chercher dans la prière ce que Dieu attend de lui, se désencombrer de tout ce qui dans son cœur empêche la source d’Eau Vive de jaillir.

2 - Boire et se laver à la fontaineDu rocher de Massabielle coule la source. Rappelons nous les Hébreux, récriminant dans le désert contre Moïse qui fit sourdre l’eau vive du rocher, sur la Parole de Dieu ; de même la rencontre de Jésus avec la Samaritaine :« Qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif », Jésus est celui qui donne l’eau vive, c’est-à-dire la Grâce, à tous ceux qui veulent bien l’accueillir.« Lave moi et je serai pur comme neige » psaume 50. Avec humilité, je prends l’eau au creux de ma main et me lave le visage, les yeux, sachant que le Christ, en ce geste, me bénit et me touche jusqu’au cœur. Je me livre à la bonté du Seigneur, et goûte son pardon.Jésus rejoint toutes nos infirmités, comme à la piscine de Siloé, quand il met de la boue sur les yeux de l’aveugle et lui demande d’aller se laver.

3 - Se baigner aux piscinesL’eau, pour les Chrétiens, est le signe

du baptême. Le bain que Marie nous invite à prendre doit être le signe d’une conversion

intérieure : nous nous y préparons, en attendant notre tour, par le silence et la prière.« Après le bain, les personnes sont détendues, et en confiance, comme si elles avaient déposé leur fardeau en se baignant, comme libérées d’un poids », témoigne une hospitalière servant aux piscines. C’est peut- être alors le moment de confier à un prêtre le secret de notre conscience à la chapelle de la Réconciliation, « les Piscines d’en Haut », comme disait Mgr THéAS.L’eau de la Source lave, purifie, fait grandir, fait avancer : en nous baignant, demandons ce courage, ce nouvel élan, cet enthousiasme pour notre vie de Foi.

4 - Rapporter de l’eau chez soiQuand il fut guéri, après s’être baigné dans le Jourdain, Naaman n’a-t-il pas emporté chez lui un peu de terre d’Israël. (II Rois 5,17).L’eau que nous rapportons chez nous rappelle la source qui continuera à couler alors que nous serons repartis. Elle est le signe de l’indéfectibilité de l’Amour de Dieu.Lourdes ne peut être vécu pour soi tout seul : L’eau que nous donnerons à notre retour est un cadeau de la part de Dieu qui vient à la rencontre de l’Homme.Evitons de parler d’eau miraculeuse. Parlons simplement d’Eau de la source, ou d’Eau de Lourdes.

Bénis sois-tu, mon Seigneur, pour soeur Eau, fort utile,précieuse et chaste.

(St François d’Assise).




Les piscines à Lourdes tiennent une place unique : environ 400 000 personnes par an, en majorité des personnes malades ou handicapées, accomplissent cette démarche, parfois difficile, demandant beaucoup d’humilité.

En fait, ce n’est pas une piscine mais une grande baignoire en marbre des Pyrénées.La température de l’eau est entre 10 et 12°. Elle provient de la source, stockée dans deux réservoirs : l’un situé sous la basilique du Rosaire, l’autre sous la prairie du chalet épiscopal. Elle est filtrée.

Il ne faut en aucun cas avoir peur de venir s’y baigner, peur de s’y noyer, ou peur d’un bain collectif. L’eau est peu profonde, et chaque personne est soutenue, accompagnée et aidée par les hospitaliers(ères).

Les piscines

Le bain est individuel, à l’abri de tout regard indiscret. On se déshabille sous des capes bleues puis on passe, une personne à la fois, derrière un rideau blanc. Là, face à la piscine, après avoir revêtu un linge blanc, à l’invitation d’un hospitalier (ière), on se recueille, on prie et on fait le Signe de la Croix en rappel du Baptême.




Puis, on descend les marches et on avance jusqu’à la statuette de la Vierge que l’on embrasse. Alors, plongé dans l’eau, on est relevé immédiatement.

Les personnes qui ne peuvent pas marcher, sont baignées sur un cadre ou une chaise avec sangles, par les hospitaliers(ières) qui les aident ensuite à se rhabiller.

L’atmosphère des piscines est silen-cieuse et priante pour permettre le recueillement des pèlerins. On suit la prière, les chants, le chapelet et les lectures qui sont faites par une équipe d’animation qui se trouve à l’extérieur, sur le plateau d’attente.

Rappelons que le bain est une démarche de foi que l’on ne fait qu’une fois au cours du pèlerinage.

Celles et ceux qui ont fait déjà cette

démarche peuvent rassurer les autres pèlerins et les inviter à venir se baigner.

Encourageons les hospitaliers(ères) qui, dans le futur souhaiteraient venir servir aux piscines, soit avec leur hospitalité diocésaine, soit en venant en stage à l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes.

A ce jour, 65 guérisons ont été reconnues « miraculeuses » par l’Eglise. Cependant, chaque année, 30 à 40 personnes se déclarent guéries au Bureau Médical. Très souvent, ces guérisons ne se produisent pas aux piscines, mais lors du voyage, lors d’une procession, ou à la maison… Le plus important, ce sont ces guérisons du cœur et de l’âme… si nombreuses.

Comme à la piscine de Bethesda, ce n’est pas l’eau qui guérit, mais la foi et la prière de confiance dans le Christ.

Qui sait le secret de cette eau qui touche les corps et les cœurs, au moment où, avec délicatesse, plusieurs accompagnent ces gestes de la prière, que le corps lui-même dit en un geste d’abandon ?




Pèlerinage des Aînés

Il s’appelait le pèlerinage des Anciens. Petite structure indépendante, avec quelques hospitaliers de l’HB dont Mr et Mme BAGGIO, il avait pour but d’amener des personnes « à mobilité réduite » au pèlerinage diocésain avec un jour de plus à Lourdes. En 1998, sous l’impulsion du président André COUSINE, l’Hospitalité Bordelaise, avec Jean-Claude TEYNIE et Jean-Pierre BORDIER, s’est engagée à assumer l’organisation de ce pèlerinage, devenu Pèlerinage des Aînés. Il se vit toujours sous la même forme : l’HB met son organisation et le dévouement des hospitaliers au service des personnes âgées pendant 3 jours à Lourdes.




27- 29 avril

Cette année, ce sont 85 Aînés accompagnés de 94 hospitaliers-ières qui ont participé ainsi au pèlerinage diocésain, pèlerinage intergénérationnel de 1200 personnes, présidé par Mgr DOGNIN. Pour les hospitaliers qui ne peuvent pas se libérer l’été, c’est l’occasion de « servir » en accompagnant les Aînés dans leur démarche spirituelle à la Grotte, aux processions eucharistique et mariale, ou à la messe… Un moment privilégié et particulièrement apprécié par tous : la messe à la Basilique du Rosaire. Ce fut pour beaucoup la découverte de ce lieu encore méconnu et pourtant si riche en enseignement avec ses mosaïques.

Une soirée très détendue, animée par Mgr DOGNIN où, tout simplement, il parle de ses nouvelles responsabilités sur le plan national : le milieu des pêcheurs, des marins, les gens du cirque et les artistes…Et c’est, sans la pluie! que le pèlerinage prend fin à Lourdes avec l’eucharistie à la Grotte avant de partir pour le traditionnel repas à Soumoulou sur la route du retour ; l’occasion d’un petit passage à l’église St Martin pour une dernière prière d’actions de grâce.

Jean-Jacques LABATUT a accepté, cette année encore, l’organisation de ce pèlerinage que notre présidente, Marie-José ORNON a pu ainsi découvrir en toute quiétude.Un grand MERCI à l’équipe habituelle qui l’a entouré : Monique FOURTON, Aimée BILLAUD, Jean-Pierre BORDIER, Emmanuel JUAN… et les autres.

« Depuis ma première participation en avril 2008 (150ème anniversaire des Apparitions), je n’ai pas manqué ce pèlerinage et je suis toujours revenue enthousiaste. Ambiance chaleureuse et vraie, échanges profonds, évidence de foi et d’amour, rencontres tout à fait improbables ailleurs (pas de grades ni de castes) et surtout relations très privilégiées avec les Aînés. Le sourire est de rigueur et…cela est super! » Françoise

Prochain pèlerinage

des Aînés :

10 au 12 mai 2014



Les Carnets de l’ N°33 139 et 10 novembreColloque 2012



Jusqu’au VIIIème siècle, le geste de l’onction est directement associé au soin, au réconfort du malade et même à sa guérison physique. Dans l’Evangile, on raconte que les disciples « faisaient des onctions d’huile à beaucoup de malades et les guérissaient » (Marc 6, 13). L’accent est mis sur la guérison du corps.

A partir du IXème siècle, le sacrement de l’onction des malades devient l’extrême-onction. Il est considéré comme une préparation immédiate à la mort et l’ultime pardon que l’Eglise accorde à ses fidèles. L’accent est mis sur le spirituel.

Depuis le Concile Vatican II, ce sacrement est d’abord destiné aux « fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie et la vieillesse » (Sacrements pour les malades n° 57). Il a pour but de réconforter ceux et celles qui sont éprouvés par la maladie, sans exclure les personnes en danger de mort. L’accent est mis sur le réconfort physique et spirituel.

L’onction des maladesest un geste de foi :

Dieu vient à ma rencontre pour se faire proche de moi, me réconforter, me procurer la paix, la sérénité et la réconciliation. Il me donne plus de courage pour affronter la maladie, le handicap, le grand âge. Il m’ouvre un chemin d’espérance et m’aide à accueillir les limites de ma réalité humaine.En effet ces situations sont souvent des expériences de rupture qui me plongent dans l’inquiétude et la souffrance, me confronte à mes fragilités et à ma peur de mourir. Elles me limitent dans mes activités, sèment le désarroi dans mon entourage, installent entre moi et les autres une distance, questionnent ma relation à Dieu.

Le sacrement de l’onction des malades me rejoint alors comme un signe de la tendresse de Dieu : « L’action bienfaisante de Jésus pour les malades passe par des gestes et des paroles qui rejoignent la personne dans sa totalité. S’il est un point que les évangiles mettent bien en valeur, c’est la sollicitude du Seigneur envers tous ceux qui sont atteints par quelque maladie. Le geste d’imposer les mains fera partie de la mission confiée par le Seigneur à ses disciples » (Sacrements pour les malades n° 52).

Le sacrement de l’onction des malades est donc une force pour continuer à vivre ma foi, pour nourrir ma capacité d’aimer jusqu’au bout. C’est aussi une force pour apprivoiser l’angoisse de la mort et vivre mon espérance en la résurrection du Christ.

Le sacrement de l’onction des malades




La liturgie du sacrement : Il est reçu dans un ensemble de

paroles, de gestes, de silences et de prières. On y retrouve la proclamation de la Parole de Dieu, l’imposition des mains, l’onction d’huile faite sur le front et les mains du malade :« N., par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint ; ainsi ,vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. » Sacrements pour les malades n° 129.

Pour qui ce sacrement ?Il est pour les personnes dont la santé

est sérieusement atteinte par la maladie ou l’âge avancé, celles qui vivent une épreuve spirituelle en raison de la maladie ou celles qui ont à subir une intervention chirurgicale majeure. C’est un sacrement pour les personnes conscientes, qu’il est bon de vivre si possible au cours d’une célébration communautaire comme au cours d’un pèlerinage. Conféré par un prêtre, il peut être reçu à plusieurs reprises s’il y a détérioration de l’état général, manifestation d’une autre maladie ou état grave.

Au cours de notre pèlerinage à Lourdes, les personnes qui le souhaitent pourront recevoir le sacrement de l’onction des malades.

En cette Année de la Foi, nous le vivrons tous comme l’expression profonde de notre confiance dans le Seigneur.



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Stages

Quel moment de sérénité, de bonheur que ce 24 Avril 2013, jour de mon engagement au sein de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes. Une date très importante pour moi puisque c’est aussi l’anniversaire de mon fils...Heureuse journée de consécration à la spiritualité mariale de Lourdes, au service de la VIERGE MARIE. Joie d’accompagner chaque année tous mes amis malades, handicapés, de les aider également en dehors des pèlerinages dans ma vie de tous les jours.Merci à la grande famille de l’HNDL des bons moments vécus ensemble au cours de cet engagement.J’invite tous les hospitaliers(ières) à venir en stage chaque année, pour approfondir le message de Lourdes, celui de l’ESPRIT HOSPITALITE, celui du SERVICE qui sont la finalité de l’Amour. Josie

Mon stage à l’HNDL je l’ai longtemps désiré... Mes amis de l’HB m’avaient fait l’article : « on découvre Lourdes d’une autre façon, on a du temps pour soi, pour prier, aller aux célébrations... » La première année est l’Année Découverte : nous sommes nombreux, d’âges très divers, de tous pays. Dans mon groupe, un Chinois qui vit au Canada, un Singapourien qui vit en Allemagne, un couple Irlandais, des hospitalières françaises qui viennent à Lourdes depuis… 45 ans, un jeune prêtre dominicain, une jeune infirmière, une personne qui vient pour la première fois à Lourdes et… Bernadette qui vient de Toulouse et que je rencontre dès mon inscription !Nous recevons un enseignement spirituel, nous visitons Lourdes, nous marchons sur

les pas de Bernadette, on nous explique par le détail l’historique des lieux, des églises du Sanctuaire. Nous découvrons les locaux de la télévision et de la Radio de Lourdes. Nous apprenons à porter les premiers secours, à manipuler les voitures...Nous adorons ensemble le Seigneur dans la chapelle de l’Adoration. Et nous prêtons nos mains ! Pour moi c’est la vaisselle à l’Accueil Notre Dame, j’en avais rêvé, Jo m’en avait tant parlé ! Dans le service, nous rencontrons les permanents des sanctuaires et les stagiaires de 2, 3, 4ème années. Nos mains ne nous servent pas qu’à essuyer la vaisselle ! Nous échangeons avec des italiennes, des espagnoles, des anglaises et souvent les mots nous manquent…Lors du temps libre, nous apprenons à nous connaître, à tisser des liens. Nous parlons ensemble de notre foi, de nos doutes, de nos peines. Nous sommes en confiance les uns avec les autres sous le regard de Marie, avec Bernadette. En cette année où le thème de Lourdes est « Lourdes, une porte de la foi », je veux retenir cette découverte, dans Lourdes, de la porte du presbytère. Cette porte où Bernadette a tapé tant de fois avec obstination et constance… Cette porte est pour moi le symbole de cet appel à revenir encore et encore à Lourdes au service. Il me tarde de découvrir le programme de la deuxième année « Accueillir et Accompagner »

Odile179 et 10 novembre

Colloque 2012


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Comme toutes les autres Hospitalités (mis à part l’Hospitalité Notre Dame de Lourdes), l’Hospitalité Bordelaise est une hospitalité d’accompagnement. Chaque année, nous accompagnons les personnes malades ou handicapées de notre diocèse à Lourdes.

Aujourd’hui, bon nombre d’Hospitalités sont contraintes d’abandonner le train pour utiliser l’autobus, comme nous l’avons fait en 2001. Nous avons cette chance d’habiter près de Lourdes, mais c’est loin d’être le cas pour tout le monde. Ainsi, l’Hospitalité Vendéenne a dû revoir toute sa logistique. Sept heures d’autobus entrainent une toute autre organisation avec des arrêts, notamment pour le repas.

Lors de leur voyage de reconnaissance, nous avons reçu à Bazas les responsables du Service des Pèlerinages du diocèse de Luçon. Le lieu leur convenant, Monsieur

Bosset, Maire de Bazas, a gracieusement mis à leur disposition la grande salle des fêtes de la ville. Une équipe d’hospitalières et d’hospitaliers de l’Hospitalité Bordelaise a accueilli les quelques 400 pèlerins en partance pour Lourdes le 22 avril. Par ce service, nous avons vécu un grand et beau moment d’échange avec nos amis Vendéens, une autre image de Lourdes, une belle fraternité. Nous avons aussi partagé leur rayonnement à leur retour de Lourdes, alors qu’un jeune vendéen assurait qu’il y avait rencontré « l’Amour de Dieu ».

Belle expérience qu’il nous saura gré de revivre les 24 et 29 juillet prochains, car l’Hospitalité Vendéenne organise là son deuxième pèlerinage annuel et fera un arrêt repas à Bazas. Nous comptons sur vous pour être hospitalier autrement, en accueillant tout simplement.

Accueil de l’ Hospitalité vendéenne

Les membres de l’Hospitalité Bordelaise avec Monseigneur Castet, évêque de Luçon, et François Garnier, Directeur des Pèlerinages du Diocèse de Vendée.




L’arrivée à Lourdes.

Avec le désir de faire au mieux dans l’organisation du pèlerinage, nous cher-chons toujours à nous améliorer. Cette année, nous aimerions porter nos efforts sur ce moment un peu délicat de l’arrivée à Lourdes et surtout sur l’accueil et l’accompagnement de nos amis malades ou handicapés dans l’heure qui suit.Le plaisir de se retrouver, la joie d’échanger quelques mots avec ceux que l’on n’a pas vus depuis un an, ces retrouvailles d’une grande famille ne doivent pas nous faire oublier la fatigue du voyage et l’inconfort dû à celui-ci pour nos amis. Ils sont notre priorité.Des consignes vous seront données à ce sujet. Respectez-les.

Processions.

Et si nous faisions un effort, en cette année de la foi, pour aller en procession dans un certain ordre, signe de respect de ce que nous représentons, plus qu’une discipline autoritaire.Une façon aussi de rendre hommage à Joseph Sanson, lui qui a tant œuvré pour la beauté de celles-ci.

Place des jeunes.

Ils sont demandeurs du service auprès des malades et ils sont demandés par eux.Accueillez-les, faites leur une place au sein de vos équipes afin qu’ils puissent avoir, eux aussi, lors de leur passage dans les salles, des échanges privilégiés avec eux.

On déménage…

En raison des travaux du Centre Beaulieu, envisagés pour 2 ans, le secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise déménage. Un nouveau local nous est proposé rue Quintin (secteur Charles Perrens). Nous le partageons avec le Service des Pèlerinages. A noter, notre nouvelle adresse à partir du 15 juillet :

Secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise

123, Rue Quintin 33000 Bordeaux

Téléphone : 05 56 24 97 07

Courriel : [email protected]

En même temps nous déménageons tout le matériel stocké depuis quelques années près de Cadillac. Une chance ! Le local de la rue Quintin est assez grand pour y ranger notre réserve de vestiaire hospitalier, les sacs de bus, couvertures, oreillers, cartons divers… et la pharmacie.Merci à toute l’équipe, bureau, matériel, petite cuisine, et à tous les bras qui sont venus aider et nettoyer.

En bref




AU FIL DES JOURSIls sont nés :

• Vairani, petite-fille de Marie-Dominique MIO• Hanna Maria, fille d’Amina et

Antoine RICHARDPierre-Louis, fils d’Emilie et Jean-David RICHARD, petits-enfants de Joëlleet Jean-Claude RICHARD

• Théo, petit-fils de Marie-Christine etPhilippe BOURDILLAS

Ils nous ont quIttés :• Claudine BOYER• Thérèse de MAILLARD,

maman de Cécile FOLLENFANT • Véronique LEJET• Josette SALES• Raymond ROUX• Léon HAHN• Luc GACHON, fils de Josette • Jacqueline LACAN• Henri GARDE, mari de Liliane,

père de Vincent et Julien,grand-père de Lucile et Clément

• Marie-Claude ROQUES• Marguerite SALESSE,

maman de Monique VIZERIE

Faites part de vos joies et de vos peines, nous les partagerons.

Secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise,Téléphone : 05 56 24 97 07 - Courriel : [email protected]

Le bloc notes

A notersur vosagendas2013

➙ 9-13 JUILLET :Pèlerinage des Malades

➙ 5 OCTOBRE :Journée de Rentrée, Assemblée Générale, à TARGON (Sud Gironde)

➙ 7-10 OCTOBRE :Pèlerinage à Lisieux avec nos amis handicapés.

➙ 1er DéCEMBRE :Récollection des Hospitalités de Gironde à l’école St Genès

➙ 6-8 DéCEMBRE :Rencontre Internationale des Hospitaliers à Lourdes

N’oubliez pas

d’emporter

ce Carnet n°33

en pèlerinage.

« Aimer c’est tout donner et se donner soi-même. »Sur les pas de Sainte- Thérèse,

avec nos amis handicapés

du 7 au 10 octobre 2013PELERINAGE à LISIEUXen passant par Sainte-Anne d’Auray

et le Mont Saint-MichelContacter le secrétariat.

Il reste quelques places pour des hospitaliers.

Renseignements et inscriptions : Tel. : 05 62 42 82 [email protected] - www.lourdes-france.orgi

des HospitaliersInternationale

4e rencontre

a Lourdes6, 7 et 8

decembre2013

« Hospitaliers de Lourdes,

fidèles du Christ »

S’inscrire auprès du secrétariat de l’HB.



Seigneur Jésus, augmente en nous la foi !

Envoie ton Esprit Saint dans nos cœurset donne-nous une grâce de confiance et d’abandon !

Apprends-nous à voir les événements de notre viedans ta lumière,

regarder les personnes dans ton amour,envisager l’avenir dans l’espérance.

Mets en nous le goût d’approfondir notre foi , le goût de la recherche,

le goût de la vérité.Dans la nuit, sois notre clarté !

Dans les épreuves, sois notre réconfort !Dans le doute, sois notre force !

Fais de nous des disciples fidèles.Fais de nous des témoins de l’Evangile.

Fais de nous des saints au coeur brûlant de charité !Avec Marie, l’humble servante,

avec Marie, Mère de l’Eglise,avec Marie, Notre Dame de Lourdes,

apprends-nous la disponibilité intérieure,l’humilité du cœur

et la joie de l’action de grâce.

En cette Année de la Foi , donne-nous l’amour de l’Egliseet conduis-nous au Père dans le feu de l’Esprit !

AmenMgr Nicolas Brouwet

carnets de l'h.b. n° 33

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