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Ce bulletin de liaison est le vôtre ! N’hésitez pas à nous soumettre les informations que vous souhaiteriez y voir figurer. [[email protected]] Publication FNPF Tél. : 01 53 83 48 75 11, rue de La Baume Fax : 01 53 83 48 77 75008 Paris Mail : [email protected] Bulletin de liaison Du réseau au réseau, et inversement ! Lundi 08 février 2016 N°165 AGENDA FNPF SEMAINE PASSÉE Le 02 février Conseil spécialisé fruits et légumes - FAM Du 03 au 05 février Fruitlogistica 2016 (Berlin) Réunion tél. sur le dossier travail en hauteur - FNPF SEMAINE A VENIR Le 08 février Commission communication - INTERFEL Le 09 février Réunion tél. suivi de marché multi-produits - INTERFEL Le 10 février Comité de coordination - IN- TERFEL Le 11 février Premier groupe de travail « Statuts » - INTERFEL Le 12 février Commission Nationale Tech- nique - MAAF ACTUALITE SPECIAL CONGRES De toute la France, les pro- ducteurs de fruits se sont rendus à Agen dans le Lot-et-Garonne les 27 et 28 jan- vier derniers pour parciper à l’Assemblée gé- nérale an- nuelle de la Fédéra- on dans un premier temps puis au Congrès annuel. Celui-ci faisait un focus sur l’environnement versus interven- ons au verger avec 3 volets : technique, com- municaon et valorisaon/commerce. L’Assemblée générale fut l’occasion de valider des comptes 2015 à l’équilibre, revoir les mon- tants de base du calcul des cosaons pour 2017, ouvrir des chaners nombreux en termes de lien avec le réseau, présenter et échanger autour de l’acvité de la FNPF en 2015. Ce fut aussi l’occasion d’accueillir un nouvel adhé- rent : la FDSEA du Lot-et-Garonne mais aussi de radier 3 adhérents non à jour du règlement de leur cosaon depuis plus de 5 ans (Alpes-de- Haute-Provence, Aube et Aude). Luc BARBIER, président de la FNPF, Jean-Luc POLI, président de la FDSEA 47 puis Jean DIONIS du SEJOUR, maire d’Agen ont ouvert le Congrès en début d’après-midi le 27 janvier. La toute première pare de ce Congrès fut con- sacrée à 3 moments forts de la FNPF en 2015, 3 sujets importants pour les producteurs de fruits en 2015 : l’assurance récolte, le phytosanitaire et le social. La FNPF avait invité Jérôme VOLLE, membre du Bureau de la FNSEA, à répondre aux quesons des administrateurs de la FNPF et de la salle, et donner la posion, l’acon de la FNPF sur ces sujets. Sur le dossier de l’assurance et de la mise en place de l’assurance socle, les travaux menés de concert entre la FNPF et la FNSEA ont été pré- sentés et ont indiqué un aboussement non sasfaisant. Jérôme VOLLE a reconnu qu’un vrai travail de fonds était encore à mener sur le sujet pour adapter le disposif d’assurance socle à l’arbo- riculture. Il est allé jusqu’à évoquer des disposi- fs différenciés suivant les producons (fruits à pépins, fruits à noyaux, …). Sur le dossier phytosanitaire, la FNPF a insisté, une nouvelle fois, sur l’importance d’une har- monisaon européenne et de moyens pour l’expérimentaon. Sur le dossier social, Jérôme VOLLE a eu à répondre à des criques quant à l’aboussement des négociaons sur le compte pénibilité, sur la complémentaire santé obliga- toire, … Il a répondu que l’acon de la FNSEA avait été de rechercher des consensus entre l’ensemble des producons et que rien n’avait été simple. Sur le volet de la complémentaire santé, le coût esmé pour l’arboriculture pour les contrats de plus de 3 mois était de 36 M€ ! Il indique que la bataille se poursuit. Quant au compte pénibili- té, la FNSEA est encore et toujours mobilisée auprès des pouvoirs publics pour faire prendre en compte les spécificités agricoles. Il invite les producteurs à ne pas remplir les fiches avant le 30/09/16. Devant l’insasfacon des pro- ducteurs réunis, Luc BARBIER a rappelé l’importance d’un syn- dicat unitaire uni dans toutes Congrès FNPF 2016 : L’Environnement sous tous ses angles

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Ce bulletin de liaison est le vôtre ! N’hésitez pas à nous soumettre les informations que vous souhaiteriez y voir figurer.

[[email protected]]

Publication FNPF Tél. : 01 53 83 48 75 11, rue de La Baume Fax : 01 53 83 48 77 75008 Paris Mail : [email protected]

Bulletin de liaison Du réseau au réseau, et inversement !

Lundi 08 février 2016 N°165

AGENDA FNPF

SEMAINE PASSÉE

Le 02 février

Conseil spécialisé fruits et légumes - FAM

Du 03 au 05 février

Fruitlogistica 2016 (Berlin)

Réunion tél. sur le dossier travail en hauteur - FNPF

SEMAINE A VENIR

Le 08 février

Commission communication - INTERFEL

Le 09 février

Réunion tél. suivi de marché multi-produits - INTERFEL

Le 10 février

Comité de coordination - IN-TERFEL

Le 11 février

Premier groupe de travail « Statuts » - INTERFEL

Le 12 février

Commission Nationale Tech-nique - MAAF

ACTUALITE SPECIAL CONGRES

De toute la France, les pro-ducteurs de fruits se sont rendus à

Agen dans le Lot-et-Garonne les 27 et 28 jan-vier derniers pour participer à l’Assemblée gé-nérale an-nuelle de la Fédéra-tion dans un premier temps puis au Congrès annuel. Celui-ci faisait un focus sur l’environnement versus interven-tions au verger avec 3 volets : technique, com-munication et valorisation/commerce.

L’Assemblée générale fut l’occasion de valider des comptes 2015 à l’équilibre, revoir les mon-tants de base du calcul des cotisations pour 2017, ouvrir des chantiers nombreux en termes de lien avec le réseau, présenter et échanger

autour de l’activité de la FNPF en 2015. Ce fut aussi l’occasion d’accueillir un nouvel adhé-rent : la FDSEA du Lot-et-Garonne mais aussi de radier 3 adhérents non à jour du règlement de leur cotisation depuis plus de 5 ans (Alpes-de-Haute-Provence, Aube et Aude).

Luc BARBIER, président de la FNPF, Jean-Luc POLI, président de la FDSEA 47 puis Jean DIONIS du SEJOUR, maire d’Agen ont ouvert le Congrès en début d’après-midi le 27 janvier.

La toute première partie de ce Congrès fut con-

sacrée à 3 moments forts de la FNPF en 2015, 3 sujets importants pour les producteurs de fruits en 2015 : l’assurance récolte, le phytosanitaire et le social.

La FNPF avait invité Jérôme VOLLE, membre du Bureau de la FNSEA, à répondre aux questions des administrateurs de la FNPF et de la salle, et donner la position, l’action de la FNPF sur ces sujets.

Sur le dossier de l’assurance et de la mise en place de l’assurance socle, les travaux menés de concert entre la FNPF et la FNSEA ont été pré-sentés et ont indiqué un aboutissement non satisfaisant.

Jérôme VOLLE a reconnu qu’un vrai travail de fonds était encore à mener sur le sujet pour adapter le dispositif d’assurance socle à l’arbo-riculture. Il est allé jusqu’à évoquer des disposi-tifs différenciés suivant les productions (fruits à pépins, fruits à noyaux, …).

Sur le dossier phytosanitaire, la FNPF a insisté, une nouvelle fois, sur l’importance d’une har-monisation européenne et de moyens pour l’expérimentation. Sur le dossier social, Jérôme VOLLE a eu à répondre à des critiques quant à l’aboutissement des négociations sur le compte pénibilité, sur la complémentaire santé obliga-toire, …

Il a répondu que l’action de la FNSEA avait été de rechercher des consensus entre l’ensemble des productions et que rien n’avait été simple. Sur le volet de la complémentaire santé, le coût estimé pour l’arboriculture pour les contrats de plus de 3 mois était de 36 M€ ! Il indique que la bataille se poursuit. Quant au compte pénibili-té, la FNSEA est encore et toujours mobilisée auprès des pouvoirs publics pour faire prendre en compte les spécificités agricoles.

Il invite les producteurs à ne pas remplir les fiches avant le 30/09/16.

Devant l’insatisfaction des pro-ducteurs réunis, Luc BARBIER a rappelé l’importance d’un syn-dicat unitaire uni dans toutes

Congrès FNPF 2016 : L’Environnement sous tous ses angles

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ses composantes.

Le deuxième événement du Congrès était les échanges autour de la thématique centrale du Congrès c’est-à-dire « L’environnement pour les producteurs de fruits : stop ou encore ? ».

Une première table-ronde s’intitulait : « Quelles techniques pour

produire les fruits de demain ? ». Elle réunit des représentants de la production (Alain BERGER - FNPF), de la mise en marché (Christophe BELLOC - Blue Whale), de firmes de produits phytosa-nitaires et de biocontrôle (Olivier GROSJEAN - De SANGOSSE, Alain CHEMIN - JADE), de structures de conseils (Jean-François BER-THOUMIEU - ACMG, Jean-Luc REIGNE - GIE THEMATIK AGRI 2020) et enfin de la recherche (Franziska ZAVAGLI - Ctifl). Elle fut intro-duite par Alain BERGER. Son message était clair. La société d’au-jourd’hui demande de plus en plus d’environnement mais le déve-loppement des maladies, l’arrivée de nouveaux ravageurs et la suppression des moyens de lutte sans remplacement ne le permet pas. Les producteurs sont pris dans un étau. Il faut se poser la question du comment faire demain, techniquement, au regard des évolutions actuelles, trop contraignantes. Le tout chimique de synthèse n’est pas la solution, des méthodes alternatives existent parfois mais lorsque ce n’est pas le cas, il faut que des solutions soient trouvées par les chercheurs, les scientifiques,… notre outil technique...

L’ensemble des intervenants de la table ronde s’est efforcé de démontrer ce qui existait, ce qu’ils mettaient en place pour ac-compagner les producteurs aujourd’hui mais aussi demain dans le changement, dans l’adaptation face aux demandes et aux con-traintes.

Ainsi M. GROSJEAN a évoqué les travaux et produits de biocon-trôle commercialisés par l’entreprise De SANGOSSE. Il reconnaît cependant la difficulté à utiliser certaines méthodes de biocon-trôle au regard de l’itinéraire technique exigé mais a aussi indiqué que ce marché était en plein développement.

M. CHEMIN de l’entreprise JADE a présenté des produits phytosa-nitaires validés en agriculture biologique ou qui le seront bientôt. L’importance de l’irrigation dans la bonne santé des plantes, leur permettant de mieux se défendre, a été rappelée par M. BER-THOUMIEU.

Mme ZAVAGLI du Ctifl présenta des travaux en cours à l’institut pour donner de nouveaux outils aux producteurs. Ainsi le projet Alt’Carpo développé depuis 10 ans pour lutter contre le carpo-capse par la pose de filets donne de bons résultats. Cependant il est constaté que l’isolement du verger permet le développement de nouveaux ravageurs sous les filets. Ce faisant, le Ctifl travaille à l’introduction de nouveaux auxiliaires pour les placer sous les fi-lets, sans succès jusqu’à présent.

M. BELLOC, Blue Whale, confirme cet état de fait et la réduction des vergers sous filets Alt’carpo ces dernières années. Ce dernier insista sur l’importance de l’encadrement technique dans les en-treprises, les coopératives, les OP.

Enfin, M. REIGNE du GIE Thématik Agri 2020 rappela que ces der-nières années tout allait beaucoup trop vite et que l’on demandait aux producteurs de s’adapter dans des temps incompatibles avec la production. Il rappela que le temps politique n’était pas le temps technique. Ces propos furent confirmés par Mme ZAVAGLI

qui précisa que pour tout nouveau moyen de lutte, il fallait étu-dier son impact global et que cela prenait du temps. Luc BARBIER intervint depuis la salle pour critiquer ces « enverdisseurs » qui imposent une réglementation plus stricte que dans les pays con-currents et empêchent les producteurs d’être dans un dispositif de vraie concurrence.

La conclusion de cette table ronde fut réellement positive : de nou-veaux outils et techniques se déve-loppent ou sont en cours d’expéri-mentation, un encadrement multi-forme permet d’accompagner les producteurs pour construire le ver-ger de demain et les itinéraires tech-niques pertinents.

La deuxième table ronde était consacrée à la communication au-tour de l’utilisation des produits phytosanitaires, les attaques dont font l’objet les producteurs par rapport à leurs techniques de pro-duction mais aussi les moyens de réagir. Elle réunissait : Serge MICHELS, président exécutif de l’agence Protéines et auteur du « Marketing de la peur », Nicolas MARQUET, directeur Relations extérieures et Communication de l’UIPP, Daniel SAUVAITRE, prési-dent de l’ANPP, Dominique MARMIER, président de Familles Ru-rales et Guillaume SEGUIN pour la FNPF.

Au cœur de cette table ronde, le paradoxe entre les efforts faits par les producteurs, des productions françaises considérées comme l’excellence à l’étranger et des attaques fréquentes dans les médias, par les associations environnementalistes, … Daniel SAUVAITRE évoqua ses expériences en matière de contre commu-nication voire de manipulation, notamment par de faux journa-listes cherchant uniquement à faire des reportages à charge. Il

évoqua aussi les nouvelles actions de Greenpeace et le résultat, infructueux, de contact

avec le Président de Greenpeace France.

Malgré tout cela, il confirma l’importance de conserver des ac-tions d’ouverture vers le consommateur comme l’opération Ver-gers Ouverts de l’ANPP. Serge MICHELS rappela l’importance de communiquer et surtout dans le cas des producteurs de fruits de « montrer la réalité, surtout qu’elle est formidable ». Nicolas MAR-QUET confirma cela et ajouta que certaines conditions étaient plus favorables voire acceptables que d’autres, notamment celle du direct qui permet de garantir l’absence de coupes ! Enfin, M. MARMIER confirma les attentes des consommateurs en matière de composition et de « prise de risque » mais il indiqua aussi qu’aujourd’hui, le consommateur était prêt à mettre un peu plus cher pour des produits locaux et garantis, ce qui n’était pas le cas dans les 10-20 dernières années.

La conclusion de cette table ronde fut moins posi-tive que la précédente : la communication reste toujours et encore importante mais les conditions de sa réalisation doivent être bien étudiées, ca-

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drées. Si la production fruitière est une cible facile, il faut aussi prendre conscience qu’elle a entre les mains les moyens de mieux se défendre.

La troisième table ronde était consacrée à la valorisation des efforts environnementaux tant sur le marché intérieur qu’à l’ex-port mais aussi aux barrières phytosanitaires. L’idée était de sa-

voir si les contraintes environnementales pouvaient être transfor-mées en valeurs ajoutées sur les marchés, en arguments de vente.

Aux côtés de Luc BARBIER intervenaient des spécialistes du com-merce : Jacques POMIES, président du BIP, Daniel SOARES et Fran-çois LAFITTE, Commission Export d’INTERFEL, Jérôme DESMETTRE, de l’UNCGFL, Jean-Luc CHARBONNEAU, directeur de la Coopéra-tive BIOGARONNE, Loïc EVAIN, directeur général adjoint de la DGAL.

Tous les intervenants reconnaissent un vrai paradoxe, alors que le produit français est reconnu sur les marchés export pour ses qua-lités et notamment celles liées à l’environnement, le consomma-teur français y est indifférent dans son acte d’achat.

Certains produits ont ainsi gagné des marchés à l’étranger, le kiwi par exemple, grâce à des notions de qualité gustatives et environ-nementales qui ne sont pas des arguments de vente en France. Dans ces cas, certains intervenants reconnaissent une véritable valorisation financière, à l’étranger mais malheureusement pas en France ! Le consommateur français considère l’environnement comme un acquis, une obligation de base. Aussi pour mettre en avant ces efforts, les conforter, les garantir voire les valoriser, des initiatives professionnelles voient le jour.

C’est ainsi qu’est née la démarche Fel’Partenariat entre ANEEFEL, UNCGFL et CSIF avec l’implication de la DGCCRF ou encore le pro-jet eco-serre de ROUGELINE. Enfin, il fut question lors de cette table ronde des règles liées à l’import-export avec une différence majeure entre les productions animales et végétales en matière d’importation en Europe :

En production végétale : Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé ;

En production animale : Tout ce qui n’est pas autorisé est in-terdit.

La volonté de changer la règle en matière végétale pour imposer des contrôles plus stricts avant l’importation n’a pas pu aboutir malgré la volonté récente de quelques Etats membres. Pour au-tant à l’export, des barrières, sanitaires essentiellement, existent. Ainsi vers les USA, si elles tombaient, l’UE pourrait importer plus d’1 Md $ de F&L.

Concernant les règles phytosanitaires, il est reconnu de vraies distorsions de concurrence entre les règles appliquées en France et celles imposées aux produits d’import… La conclusion de cette table ronde reste mitigée.

Si les efforts environnementaux des producteurs français sont reconnus sur certains marchés export, il reste encore beaucoup de combats à conduire (et à gagner) pour une valorisation sur le marché intérieur mais aussi des règles identiques quant aux con-ditions de production et contenu des produits selon les origines.

Parce que ce Congrès de la FNPF avait lieu à Agen, il fut mar-qué par l’introni-sation de son Président dans la Confrérie du pru-neau et parce que c’était aussi celui de ses 70 ans (de la FNPF, évidemment), une intervention permit aux congressistes de mieux

prendre conscience de l’évolution technolo-gique de la production fruitière depuis la seconde guerre mondiale.

Enfin, le Congrès fut clôturé par le seul dis-cours de Luc BARBIER, président de la FNPF. Il le débuta en expliquant qu’il avait fait le choix de ne pas inviter un ministre qui ne se déplaçait plus, qui n’entendait pas la dé-tresse des producteurs et dont il n’attendait plus rien.

Luc BARBIER insista sur le fait qu’il n’atten-dait pas de son ministre des déclarations d’amour mais des preuves d’amour ! Et les sujets sur lesquels des preuves peuvent être données furent listés et nombreux : phytosa-nitaires, environnement, économique, com-mercial, social, etc.

Sur l’environnement, ce fut sans doute la seule fois que Luc BAR-BIER félicita une bonne idée du ministre, celle concernant le pro-jet 4/1000 lié au stockage du carbone. En effet, Luc BARBIER indi-qua qu’un verger captait 11 tonnes de CO2 par an et par ha, aussi le pro-jet 4/1000 allait pouvoir rémunérer les arboriculteurs et les faire passer d’un statut de pol-lueur à un statut de dépollueur.

Enfin, il conclut son discours en rappe-lant que trois fois par jour les conci-toyens avaient be-soin d’un paysan et qu’il serait bon de les préserver !

Vous pourrez en cliquant sur les liens ci-dessous accéder :

- Au Rapport d’activités 2015

- Au Discours de Luc BARBIER

- A la Présentation de Jean-Claude MAUGET

J-C MAUGET