bulletin d’information de l’amicale des anciens elèves du...

La Lettre de JJR N°61 - Février 2017 - Web : http://aejjrsite.free.fr

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En cette période élec-torale en France, il est bon de revenir sur certaines défini-tions. Wikipedia nous donne une leçon de démocratie. Le terme démocratie (du grec ancien δημοκρατία /

dēmokratía, aujourd’hui souvent inter-prété comme « souveraineté du peuple ») désigne le plus souvent un régime politique dans lequel le peuple a le pou-voir. Elle peut aussi désigner ou qualifier plus largement une forme de société, une forme de gouvernance de toute organi-sation, ou encore un système de valeurs. Au sens de régime politique, la première expérience de démocratie est la démo-cratie athénienne avec comme bases primordiales l’assemblée générale des citoyens et le tirage au sort en politique.Selon la célèbre formule d’Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865) prononcée lors du discours de Gettysburg, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C’est l’une des défini-tions canoniques couramment reprises, ainsi qu’en témoigne l’introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie. Cependant, cette définition reste susceptible d’interpré-tations différentes, aussi bien quant à la signification concrète de la souverai-neté populaire que pour son application pratique - ce qui apparaît clairement au regard de la diversité des régimes poli-tiques qui se sont revendiqués et qui se revendiquent comme démocratie. Ainsi, la distinction entre ce qui est une démo-cratie et ce qui n’en est pas fait débat, et aujourd’hui encore, il n’existe pas de définition communément admise de ce qu’est ou doit être la démocratie. Certains, comme Jean-Jacques Rous-seau, considèrent que la démocratie ne peut être que directe : « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point. ». Certains penseurs lui donnent également un sens au-delà du régime politique, et qui est même un pré-requis pour construire un régime po-litique démocratique : pour John Dewey (1859-1952), philosophe américain, celle-ci est avant tout une manière de vivre. À noter également la distinction entre la notion de « peuple » et celle plus restrictive de « citoyens » : en effet la citoyenneté n’est pas forcément (et est même rarement) accordée à l’ensemble de la population.

La Lettre JJR 61Bulletin d’information de l’Amicale des Anciens Elèves du lycée Chasseloup-Laubat Jean-Jacques Rousseau de Saigon

La Lettre de Jean-Jacques Rousseau - Numéro 61 - Février 2017

de

Editorial

Le 9 avril qui vient, notre amicale va élire son président, comme tous les 3 ans, et ce, à l’occasion de la Journée Culturelle que vous connaissez bien. « Bon sang, déjà ? », me diriez-vous. C’est que trois ans, cela passe bien vite. Et bien des choses se sont déroulées au sein de l’AEJJR, méritant que l’on y revienne.

Trois ans sur vingt quatreGeorges Nguyễn Cao Đức (JJR 65) - [email protected]

Billet

Et d’abord, une date : 1993. C’est en effet depuis 24 ans que notre amicale existe, pratiquement un quart de siècle. Ces vingt quatre ans ont vu se dérouler les mandats de 4 présidents, sous le regard amicalement empathique de notre cama-rade Pierre Olier, JJR 54 et doyen des présidents d’honneur de l’AEJJR. Nul n’aurait imaginé le chemin parcouru par un groupe initialement réuni par le sens de l’amitié lors d’un repas chez l’un d’eux, Dương Tấn Lọi JJR 59, avec pour résultat la création de notre association puis l’élection de Nguyễn Tất Cường JJR 64 à sa tête. Depuis, Nguyễn Ngọc Châu JJR 62 et Vĩnh Đào JJR 61 lui ont succédé. Notre ami Cường a « rempilé » pour des mandats successifs ensuite, et a vu votre serviteur lui succéder en 2014.

En un quart de siècle, notre association a su retrouver et lister plus de douze cents anciens de notre lycée. Elle a su organiser des réunions de plus en plus institutionnalisées, le Gala Annuel (depuis le début) et la Journée Culturelle (depuis 2004). S’est ajoutée plus tard la Journée Inter-Ly-cées, institutionnalisée depuis 2015 en coopé-ration paritaire avec les anciens du lycée Blaise Pascal de Da Nang et ceux du Collège Français de Nha Trang. Ces deux établissements-frères ont vu en effet passer en leur sein des anciens de notre lycée Chasseloup-Laubat/Jean-Jacques Rousseau et inversement, et nous partageons avec eux une même mémoire collective.

Deux recueils de souvenirs (« Le temps des flamboyants ») ont été édités en 2003 et 2005, un CD sur notre lycée a vu le jour en 2006 (« Le lycée CL/JJR et son temps »), outre un CD recueillant les chansons interprétées par nos camarades. Sans oublier les 4 voyages AEJJR de 2005 et 2010 au pays natal, et de 2015 et 2016 au Japon, tous ayant recueilli un énorme succès. Tout ce qui précède n’empêche pas des activités sociales méritoires, avec des camarades tombés dans l’infortune aidés ponctuellement ou de manière continue, et ce, depuis de longues an-nées, parfois en coopération avec les promotions concernées de notre lycée. Et avec un programme social judicieusement nommé « Les maisons de la solidarité » existant depuis plus d’une décennie et qui continue, plus de 140 familles laissées-pour-compte de la société vietnamienne actuelle ont été relogées « en dur », quittant leurs abris de fortune insalubres et menaçant ruine. Et tout ce qui précède a été systématiquement annoncé, en-trepris, et raconté – photos et vidéos à l’appui - sur un site internet modernisé en 2004 ayant recueilli plus d’un demi-million de connexions cumulées depuis (544 300 exactement au 17 février 2017).

Tout ce chemin, vous l’avez parcouru via l’AEJJR avec successivement 4 présidents, bâtissant en-

semble une association connue et reconnue, dont vous pouvez être fiers à juste titre.

Depuis 2014, l’accent a été mis sur la consoli-dation et la coopération, car les JJR sentent de manière croissante le poids de l’âge. C’est la raison fondamentale de la consolidation financière (trésorerie d’environ 22 000 euros fin 2015, et d’environ 24 000 euros début 2017) entreprise par le bureau sortant de l’amicale. Cette trésorerie saine peut permettre de fonctionner sans rentrée financière significative pendant 5 ans à dépenses constantes quand, avec l’âge, la participation en-core nombreuse pour l’instant des JJR s’amenui-sera, c’est-à-dire pendant une décennie encore, et plus. Un rêve, cette décennie ? Nullement, car les promotions « jeunes » accèdent déjà à la retraite – ou sont en passe de le faire - et donc à la disponi-bilité, et constateront comme leurs prédécesseurs bénévoles que la vie et le bon fonctionnement de notre amicale constituent un élément-clé de notre communauté JJR et de nos sympathisants.

Coopération, avons-nous dit. En effet, agir en solitaire - même pour une amicale comme la nôtre - ne peut s’imaginer perpétuellement. Le monde scolaire francophone du Viet Nam d’avant 1975 dont nous sommes issus est multiple, comme l’ont été les anciens établissements scolaires français d’antan, au pays natal. Et n’oublions pas que notre lycée Jean-Jacques Rousseau a été rétrocédé en 1969 au gouvernement sud-vietnamien pour fonc-tionner administrativement sans locaux, utilisant ceux du lycée Marie Curie, avant de cesser d’exis-ter définitivement en 1971. Les élèves y poursui-vant leurs études francophones ont été transférés au lycée Marie Curie dès la rentrée scolaire 1969-1970. Autrement dit, les JJR de 1970 à 1975 ont été également des marie-curiens. D’où l’effort vers les anciens et anciennes de Marie Curie depuis 2014. Cette période terminale de l’existence de notre ancien « bahut » se doit d’être reconnue à travers la vie de notre amicale, et c’est la raison pour laquelle le bureau sortant a axé son activité sur la coopération inter-lycées, en particulier avec Marie Curie, notre établissement-frère par excellence.

Les deux tiers de l’itinéraire de l’AEJJR – le vôtre - ont été parcourus avec succès, et ce qui suivra dépendra également de vous. Non seulement par votre participation active aux manifestations de l’AEJJR, mais également par votre fréquentation du site aejjrsite.free.fr, et par vos cotisations. C’est la raison pour laquelle ce 9 avril 2017, nous comptons tous sur votre présence pour l élection du nouveau président: l’activité et le rayonnement de votre association en sera la conséquence directe.

Bien amicalement,

Démocratie

Roger Bui (JJR61)[email protected]


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Au 31 Décembre 2016, la situation de Trésorerie présente un solde de 24 277€ net, contre celle de 2015 qui était de 20 073€. Le Résul-tat est en progression par rapport à 2015. Nos dépenses, aides sociales et frais administratifs sont maitrisés.Nos recettes en nette progression : Cotisations, dons, intérêts rap-portés par notre Livret A. Nos divers « boni » sur les opérations telles que : La Journée Culturelle ; La Journée Inter-lycées ; Notre Gala Annuel ; Notre Voyage au Japon et le don reçu lors de cette manifestation.

Une gestion rigoureuse permet d’envisager une cer-taine pérennité pour notre Association.

Adolphe Hui Bon Hoa (JJR 65)[email protected]

Calendrier 2017 Comme pour chaque année, le calendrier va dérouler les évè-nements traditionnels de l’AEJJR: Journée Culturelle, Journée Inter-Lycées, Gala Annuel, outre des matches de golf. Pour l’ins-tant, seule la date de la Journée Culturelle (qui sera également l’assemblée générale de notre amicale) a été fixée: dimanche 9 avril à midi, au restaurant New Chinatown , Esplanade des Olympiades Paris 13è.La Journée Inter-lycées étant une célébration paritaire, sa date sera fixée bientôt en commun par les lycées concernés ( Blaise Pascal de Da Nang, Collège Français de Nha Trang, et Jean-Jacques Rousseau de Saigon. Le gala annuel est pour l’instant prévu fin septembre (date à «geler» très bientôt) , avec un grand changement : il se déroulera à Paris intra-muros et non plus en banlieue sud.

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État des cotisations 2016-2017

L’AEJJR au quotidien

Cotisations 2016Borivent Marc - Bui Quang Minh - Bui Roger - Bui The Chung - Cao thi My Linh - Cao Xuan Loc - Cung Hong Hai - Dang Trung Son - Dang Van Nghiep Tri Victor - Dinh Trong Hieu - Do Dang My - Do Duc Nhuan - Do Hop Tan - Do Phong Chau - Doublet Joelle - Dufresne Daniel - Duong Thanh Hai - Duong Thanh Nhon - Guessard Christian - Hillenbrand Nga - Hoang Chuc - Hoang Co Thuy Duc - Hoang The Hung CH - Hoang Thi Ngoc Dung - Hua Thanh Huy - Hui Bon Hoa Adolphe - Hui Bon Hoa Daniel - Hui Bon Hoa Yves Marie - Hui Bon Hoa Yvonne - Humbert Alain - Huynh Cong Thanh - Kerneis Robert - Khemlani Ashok - Khemlani Sunder - Lai Cam Tu - Lai Chi Thanh - Lam Chi Hieu - Lam Huu Tri - Lam Quang Vinh Roland - Le Chuong - Le Cong Hoai Bao - Le Van Dinh - Le Van Phuc - Le Vu Cuong - Loan de Fontbrune - Ly Van Manh Bernard - Ly Viet Hong Bodini Rosa - Mai Xuan Quang - Muchembled Alain - Ngo Cong Chanh - Nguyen Ba Chanh - Nguyen Cao Duc Georges - Nguyen Dangeul Thu Anh - Nguyen Duong - Nguyen Duy Tam - Nguyen Hung - Nguyen Huu Anh - Nguyen Ket - Nguyen Khac Patrick - Nguyen Khac Truong - Nguyen Long Canh - Nguyen Mauricette - Nguyen Ngoc Chau - Nguyen Ngoc Danh - Nguyen Ngoc Khanh - Nguyen Ngoc Minh - Nguyen Phu Son - Nguyen Phuoc Vinh Tung - Nguyen Quang Lan - Nguyen Quang Tien - Nguyen Remy Maurice - Nguyen So Dong - Nguyen Son Ha - Nguyen Tan Hung - Nguyen Tang Binh - Nguyen Tat Cuong - Nguyen Thanh Nam - Nguyen Thi Cam Van Elisabeth - Nguyen Trong Hieu - Nguyen Trong Tien - Nguyen Van Dao - Nguyen Van Hieu Jean Pierre - Nguyen Van Hieu US - Nguyen Van Long - O’Connell Gerard - Olier Pierre - Pham Dang Huong - Pham Phu Cuong - Pham Phuoc Lai Hardy - Pham Thanh Duong - Phan Huu Thanh - Phan Van Phi Raymond - Phienboupha Ngoc Can - Poizat Rene - Quyen Van Phu Simon - Schneyder Marcel (Thai An) - Simon Colette Bich Thuy - Tang Quan Nha - Thai Minh Trong Albert - Thai Quang Nam - Thibault Philippe - Ton That Thuan - Tran Khai Hoan - Tran Minh Canh - Tran Ngoc Quang - Tran Phuoc Thien Henri - Tran The Linh - Tran The Vinh US - Tran Tho Phuoc - Tran Toan - Tran Van Don Robert - Tran Van Trieu - Truong Cong Nghia - Vo Duy Thanh - Vo Thanh Tho - Vo Van Phuong - Vo Van Tinh - Vu Van Khoi.

Cotisations 2017Bui Quang Minh - Bui Roger - Cao thi My Linh - Dang Trung Son - Dang Van Nghiep Tri Victor - Dinh Trong Hieu - Do Dang My - Do Duc Nhuan - Do Hop Tan - Dufresne Daniel - Duong Tan Loi – Duong Thanh Nhon - Hillenbrand Nga - Hoang Thi Ngoc Dung - Hui Bon Hoa Adolphe - Hui Bon Hoa Daniel - Hui Bon Hoa Yves Marie - Hui Bon Hoa Yvonne - Huynh Cong Thanh - Lai Cam Tu - Lai Chi Thanh - Lam Chi Hieu - Lam Quang Vinh Roland - Le Chuong - Le Cong Hoai Bao - Le Van Dinh - Le Van Phuc - Ly Van Manh Bernard - Ly Viet Hong Bodini Rosa - Muchembled Alain - Ngo Cong Chanh - Nguyen Cao Duc Georges - Nguyen Duy Tam - Nguyen Ket - Nguyen Mauricette - Nguyen Ngoc Chau - Nguyen Phu Son - Nguyen Phuoc Vinh Tung - Nguyen Quang Tien - Nguyen So Dong - Nguyen Son Ha - Nguyen Tang Binh - Nguyen Thanh Nam - Nguyen Van Dao - Nguyen Van Hieu US - Nguyen Van Long - Nguyen Xuan Luong - Pham Dang Huong - Pham Kim Luong Josephine Yen - Phan Van Phi Raymond - Poizat Rene - Thai Quang Nam - Ton That Thuan - Tran Ngoc Quang - Tran Phuoc Thien Henri - Tran Tho Phuoc - Truong Cong Nghia - Vo Anh Rene - Vo Thanh Tho - Vo Van Tinh - Vu Le Quang.

Liste arrêtée au 14/02/2017 - L’état des cotisations peut être consulté sur l’Annuaire du site AEJJR

La trésorerieau 31 décembre 2016

Vinh Tùng (JJR 64)[email protected]

118 cotisations reçues en 2016, chiffre parmi les plus bas depuis 2002. Heureusement la ten-dance pour 2017 est plus prometteuse, déjà 61, grâce aux membres qui se sont mis en règle dès le début de l’année. Comme annoncé dans le Courrier, l’annuaire est purgé au 1er février des membres «dormants» qui satisfont aux 3 critères suivants : pas d’adresse email, pas d’an-née de promotion connue, aucune cotisation reçue. Ils sont au nombre de 83. Il reste cepen-dant 1235 membres, y compris les membres décédés qui sont gardés à titre de mémoire. Par une curieuse coïncidence le nombre de membres décédés est aussi de 83 ! Quand on est membre de AEJJR, on y reste pour la vie, et même au-delà…


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1 - Editorial, par Georges Nguyễn Cao Đức (JJR 65) Le Billet, par Roger Bui (JJR 61).

2 - Cotisations 2016-2017, par Vĩnh Tùng (JJR 64) - Le point comptable de notre Association, par A. Hui Bon Hoa (JJR 65). 4 - Les Maisons de la Solidarité, par Vĩnh Đào (JJR 61). 7 - Journée Culturelle et Assemblée générale ordinaire de l’AEJJR. 8 - Novembre 2016 : 2ème voyage de l’AEJJR au Japon.

9 - Voyages, voyages et ... voyages. 11 - Chợ Bến Thành xưa và nay (Nguyễn Ngọc Giang).

16 - Bref soit le rêve, par Võ Thành Thọ (JJR 68). 17 - Bibliographie par GNCD : Les tueurs de la république - Vincent Nouzille - Editions J’ai Lu.

18 - Sous le ciel de Paris, une création de Ngọc Khanh (MC 72).

20 - Bulletin d’adhésion à l’AEJJR.

Pour accéder à un article, cliquer sur son titre.Pour revenir au sommaire, cliquer sur Retour Sommaire

Numéro 61 - Février 2017

Au sommaire de La Lettre JJR 61

La Lettre de Jean-Jacques Rousseau, ou Lettre JJR, est éditée par l’AEJJR, Amicale des Anciens Élèves du lycée Chasseloup-Laubat - Jean-Jacques Rousseau de Saigon, Vietnam. Rédacteur en ChefRoger [email protected]

Responsable de l’informationGeorges Nguyên Cao [email protected]

Responsable techniqueVinh Tù[email protected]

Directeur de la publicationGeorges Nguyên Cao Ð[email protected]

La Lettre de Jean-Jacques Rousseau n’est disponible qu’en version électronique au format PDF. La rédaction ne garantit pas l’exactitude absolue, ni le caractère exhaustif des informations publiées.

Adresse de l’AEJJR :16 Place de l’Ermitage93200 Saint Denis Email : [email protected] : http://aejjrsite.free.fr

PrésidentGeorges Nguyên Cao Ðuc (JJR 65)[email protected] en charge du développementNguyễn Ngọc Khanh (MC 72)[email protected] en charge des affaires sociales etdu budgetNguyên Phú Son (JJR 64)[email protected]étaire Général et TrésorierAdolphe Hui Bon Hoa (JJR 65)[email protected] Tùng (JJR 64)[email protected] des Maisons de la SolidaritéVĩnh Đào (JJR 61)[email protected] de l’événementielNguyễn Ngọc Danh (JJR 61)[email protected] de la Lettre de JJRRoger Bui (JJR 61)[email protected]

LE BUREAU DE L’AEJJR

LA LETTRE DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU

Société

Balade

Sommaire

Culture

L’actu de l’Association

Bulletin d’adhésion

Très bonne année du Coq de Feu


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L’Actu de l’Association

Lancement du programme 2017 des «Maisons de la Solidarité» de l’AEJJR

C’est parti pour le programme de construction des «Maisons de la Solidarité» de 2017.Nous disposons au début de cette année 2017 d’un budget de 24 200 €, qui peut encore être revisé selon les dons que nous aurons encore reçus d’ici quelques mois. C’est un budget en sensible augmentation par rapport aux dernières années (21 600 € en 2016). Nous allons pouvoir construire plus de vingt maisons à l’intention des familles très pauvres vivant essentiellement dans la région

Le programme humanitaire de l’Amicale des Anciens Elèves du Lycée Jean-Jacques-Rousseau (AEJJR) entre dans sa 12e année d’activités interrompues. Ce programme ne peut se poursuivre que grâce aux contributions régulières des donateurs habituels des «Maisons de la Solidarité», qui d’année en année, n’ont pas manqué de nous renouveler leur confiance. Cette année nous avons aussi reçu un don substanciel de notre condisciple Hà Ngọc Tuấn, résident à Boston, qui nous a promis de contribuer à la construction de 10 maisons par an sur une longue période d’au moins 10 ans.

Dès janvier, le programme est lancé par l’examen des cas qui nous sont présentés et la visite aux familles dont nous allons aider à reconstruire la maison.

Vĩnh Đào JJR 61 - [email protected]

Une des premières maisons que nous avons visitées est celle d’une famille de cinq enfants à Go Công.

L’homme en uniforme est un chef scout vietnamien qui nous a accompagnés pour distribuer des vêtements et des cadeaux aux enfants. La fête du Têt est proche.

Nous avons profité de l’occasion pour rendre visite à la famille de Dạ Thảo, autre famille nombreuse de sept enfants. Nous leur avons construit une maison l’année dernière.

Nous sommes très contents et émus de voir les mines épanouies et les sourires timides des enfants. Sur les photos, vous pouvez compter huit enfants. La raison en est qu’un bambin du voisinage, attiré par la foule, est venu se mêler aux sept enfants de la famille.

L’intérieur de la maison où vit cette famille nombreuse.

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Il est certainement très dur pour les parents pour s’occuper correctement de cette nombreuse marmaille. Émus par leur situation, certains de nos amis et contributeurs au programme des «MS» ont accepté d’être les marraines et parrain des trois aînés.

Les parents reçoivent une aide de 500 mille dongs (environ 20 euros) par mois par enfant. Nous avons photographié ces trois enfants.

Cette année, parmi les personnes bénéficiaires de notre aide, la plupart n’ont pas de métier fixe. Elles travaillent au jour le jour comme manoeuvre, offrant leurs services aux personnes qui les emploient à la journée pour des travaux divers (travaux des champs, cueillette, maçonnerie, transport de marchandises…), payés 120 000 dongs (5 €) la journée de 8 heures de travail. Ceux qui n’ont pas suffisamment de force physique, l’activité qui reste est la vente ambulante de billets de loterie. En parcourant chaque jour de longues distances à pied, ils arrivent à vendre 50 billets de loterie par jour; cela leur rapporte

Dạ Thảo Dạ Thanh et Huy.

Les «Maisons de la Solidarité» de l’AEJJR


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55 000 dongs (2,3 €), de quoi payer la nourriture de la journée à la famille.

Un cas nous a particulièrement émus lors de nos visites. Nous avons rencontré le jeune Nguyễn Chung Vui, 12 ans, qui habite à Gò Công Tây avec sa grande soeur, un petit frère et une petite soeur dans une cabane dont les murs sont faits de feuilles de tôle rouillées et déchirées. Le père, absent, travaille comme manoeuvre. Chung Vui est paralysé et doit se déplacer en chaise roulante. La grande soeur a arrêté ses études après la classe de troisième; elle vend des billets de loterie pour aider financièrement la famille.

Malgré son handicap, le garçon de 12 ans va tous les jours à l’école, porté sur le dos par sa mère. Sa chaise roulante, tellement vieille et abîmée, ne roule plus du tout. Quand nous arrivions, Chung Vui jouait sur un divan avec sa jeune soeur et son frère. Nous avons vu la grande peine avec laquelle sa frêle mère le déplaçait du divan à la chaise roulante, nous imaginons mal comment elle pouvait le porter chaque jour jusqu’à son école distante d’un kilomètre. Cela fait très loin, avec un enfant de trente kilos sur le dos.

Ce qui nous a émus, c’est l’immense sacrifice de la mère, mais ce qui nous a le plus frappés c’est la bonne humeur constante du jeune garçon, qui avait toujours le sourire aux lèvres. Il a l’habitude de réconforter sa mère par des plaisanteries et des paroles d’encouragement quand il la voit trop épuisée. Cela fait drôle de voir qu’un gosse de douze ans puisse encore vous donner des leçons de courage et d’optimisme.

Sa vieille et branlante chaise roulante est bloquée sur le sol cabossé en terre battue de son actuelle cabane. Grâce au don d’une amie contributrice à notre programme des «MS», nous avons pu lui promettre pour avant la fête du Têt une chaise roulante toute neuve. Il pourra se déplacer plus facilement sur le sol carrelé de sa nouvelle maison.

Après la pause du Têt, nous reprendrons notre mission. Toutes les nouvelles maisons devront être construites avant le mois de septembre cette année.

Le 24 janvier 2017

Les «Maisons de la Solidarité» de l’AEJJR


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Aejjrsite.free.fr Annonces et manifestations

Jounrée

Journée Culturelle et Assemblée générale ordinaire

de l’AEJJR

9 avril 2017 à 12h précises Restaurant New Chinatown , Esplanade des Olympiades 75013 Paris

Métros: Tolbiac & Maison Blanche

Merci d’arriver à l’heure indiquée, c’est la moindre des courtoisies vis-à-vis des organisateurs et de ceux qui respectent l’horaire

Intervention de Võ Duy Thành JJR 62 ,

médecin cardiologue: « Traiter les maladies cardiovasculaires par les plantes »

Participation aux frais : 35 euros/personne incluant repas,vins et animation musicale

INSCRIPTION AUPRES DE : Ngoc Khanh : [email protected]

Nguyen Phu Son : [email protected] Adolphe Hui Bon Hoa : [email protected] G. Nguyen Cao Duc : [email protected]

OU

[email protected]


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Novembre 2016 : 2ème voyage de l’AEJJR au JaponCe 2ème voyage a rencontré le même succès que le premier opus, avec 48 camarades qui ont pu découvrir Tokyo, Kyoto, Hiroshima et Osaka pendant 2 semaines, à leur émerveillement initial ou renouvelé (le quart des voyageurs a effectué le voyage initial en 2015). Ces quelques photos vous permettent de partager leur plaisir sur place.

Et si vous voulez vivre en leur compagnie leur périple complet grâce aux 9 épisodes vidéo de Nguyễn Hữu Tuấn ainsi qu’aux diverses photos et autre compte-rendu, voici le lien adéquat :

http://aejjrsite.free.fr/rencontres/1611_2eVoyageJapon/index.htm

Tokyo – Mausolée Toshogu du 1er shogoun Restaurant traditionnel - Kyoto

Hiroshima avec les vestiges du dôme Quartier de Dotonbori - Osaka

Parc du château d’Osaka Dans l’île-sanctuaire de Miyajima, baie d’Hiroshima


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Voyages, voyages, et…voyagesUn fin connaisseur de notre amicale qui se pencherait sur les activités des anciens JJRs et de leurs amis serait assez troublé par le nombre étonnant de voyages effectué ces derniers temps par nos camarades. Un sommet pourrait avoir été atteint récemment quand un de nos amis JJR et sa femme – ils se reconnaîtront s’ils lisent ces lignes - ont effectué pas moins de 4 voyages intercontinentaux en l’espace de seulement 3 mois, dans des pays qui ne sont pas spécialement réputés pour le bas coût de la vie sur place.

Bien loin de nous est désormais l’habitude de prévoir de courtes vacances au printemps, très souvent pas loin de chez nous, puis deux ou 3 semaines en été, plus loin, à l’étran-ger. C’était il y a à peine une dizaine d’années. Seulement, beaucoup d’entre nous sont partis à la retraite, depuis. Et qui dit retraite dit conjonction simultanée de temps disponible supplémentaire, de confort financier supérieur car la maison ou l’appartement ont été payés depuis belle lurette, et d’une retraite somme toute chrétienne. Je dis « somme toute » car je n’ignore pas que nul ne semble satisfait du montant de sa retraite d’ailleurs gelée depuis 4 ans, moi non plus par ail-leurs. Mais c’est là tout le défaut de l’homme, et cela ne sert à rien d’en parler : l’herbe semble toujours plus verte ailleurs.

Mais ces voyages apportent-ils au moins quelque chose, outre le fait simple de changer de décor ? Je me mets parfois à en douter, quand je vois tel groupe ou tel couple d’amis aller dans un pays de culture locale riche et renommée, pour …s’y enfermer la moitié du temps dans un hôtel à ne rien faire sous prétexte de fatigue (parfois réelle, d’ailleurs), sinon passer du temps au lit, au bar ou à la piscine du lieu. Ma perplexité augmente en dépit des photos très réussies qu’ils ramènent (dame, l’appareil photo est d’excellente qua-lité), mais avec peu de souvenirs ou d’impressions vraiment

ressentis sur les lieux visités, et bien souvent strictement rien de personnel ressenti par nos amis. Dans ce dernier cas, j’aurais bien voulu leur avoir suggéré simplement de passer au préalable quelques heures sur YouTube à mieux s’imprégner et connaître les lieux futurement visités, au lieu de dépenser de manière trop rapide, même si l’on en a les moyens. En effet, « faire tel ou tel endroit » a été un leitmotiv lors de l’explosion des vacances avec les vols aériens, il y a 3 décennies.

A cet égard, je me rappelle encore maintenant les paroles d’un collègue de bureau des années fin 1970, qui est revenu de Saint Petersbourg (à l’époque encore nommée Lenin-grad, en URSS) pour nous inviter à un dîner précédé d’une « diapo-partie », chose fréquente en ce temps là. Il semblait très fier d’avoir claqué un mois de salaire de l’époque pour une semaine de séjour réglementé, accompagné et surveillé comme pour un troupeau : c’était encore l’époque soviétique, les guides de l’Intourist étaient parfois de la police déguisée, et le célébrissime Musée de l’Hermitage avait été visité au pas de charge en 4 heures, alors qu’il aurait fallu au minimum 2 jours. Mais il avait « fait » Saint Pétersbourg et en était revenu fier comme Artaban.

Je me rappelle également d’un couple qui nous avait juré

Au Japon, en 2016

Au Viet Nam en 2010


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croix de bois-croix de fer qu’ils vivaient « comme des au-tochtones » quand ils passaient leurs vacances en Afrique sub-saharienne, et qui nous ont demandé un repas français au bout d’une journée et demie dans un pays tropical lors d’un voyage ensemble.

Oh, un voyage est d’abord fait pour nous dépayser, et je suis le premier à être d’accord sur ce point. Mais si c’est seulement pour changer de décor, et tant qu’à faire, je préfère encore aller à 200 kms de Paris, à Epernay, ou Tours, ou Lille : on est certains d’être dépaysé, et de plus la cuisine régionale y est succulente et y coûte bien moins cher qu’à Paris, sans parler de la gentillesse des « locaux », en province. Dans cette optique, un de mes très beaux souvenirs personnels a été de faire découvrir Lyon à ma femme qui en garde encore un souvenir fortement ému en dépit de plusieurs retours dans cette ville, depuis.

En revanche, et si c’est un pays que je visite pour la première fois, je prends le temps de largement lire, de me documenter sur son histoire et sur son peuple, de voir des extraits sur YouTube. Je peux alors et une fois sur place apprécier à leurs justes valeur et niveau tel lieu ou telle réaction des autoch-tones. Mais surtout, et si c’est un pays encore non connu de nous, je préfère encore mille fois le découvrir initialement avec ma femme et l’apprécier à notre rythme et selon nos goûts : 50% de musées et 50% de visites le nez au vent mais sans rater les beaux endroits répertoriés, avec le soir passé dans un bon restaurant en tête à tête . Et encore une fois à notre rythme : le temps seul donne en effet la possibilité de nous imprégner subtilement d’une impression durable des

En Suisse, en 2013

lieux visités et des gens rencontrés.

Cela étant, il est possible que dans le peu d’années qui me reste (« près de la terre et loin du ciel », disent les Vietna-miens…), je voyagerai aussi fréquemment que possible avec ma femme, pour passer le maximum de temps avec elle. Et si d’aventure il puisse arriver que je vous serve éventuel-lement de guide-accompagnateur durant un voyage, vous comprendrez largement pourquoi votre futur guide semble parfois vouloir vous « barber » avec ses commentaires. Ce qui précède vous en a fait savoir les raisons.

Georges Nguyễn Cao Đức (JJR 65) - [email protected]

Voyages, voyages, et…voyages


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Chợ Bến Thành xưa và nay

Nhắc đến Sài Gòn, người ta không thể không nghĩ ngay đến chợ Bến Thành và ngược lại, nhắc đến chợ Bến Thành người ta không thể tách rời nó với vùng đất và con người Sài Gòn. Có thể nói, chợ Bến Thành là một trong những thắng cảnh nổi tiếng nhất của thành phố đông dân nhất nước.

Ngoài vẻ đẹp về mặt kiến trúc ra, chợ Bến Thành là địa danh chứng kiến biết bao thăng trầm nhưng đầy anh dũng của vùng đất hơn 300 năm tuổi. Được xây dựng từ trước thời thực dân, chợ Bến Thành đã trải qua nhiều đổi thay. Ngày nay, chợ tọa lạc ở một trong những vị trí đẹp nhất đó là trung tâm của Quận 1. Chợ Bến Thành đã và đang có nhiều đóng góp về mặt kinh tế, du lịch cũng như làm nâng cao hình ảnh của thành phố đầy năng động này. Bây giờ, chúng ta sẽ đi tìm hiểu lịch sử hình thành và phát triển của chợ. Để làm được điều này, ta sẽ phải nghiên cứu sử sách Sài Gòn. Tuy nhiên, ta sẽ gặp một số bất lợi. Thứ nhất, lịch sử của Sài Gòn xưa gắn liền với sự xâm lược, chiếm đóng của thực dân Pháp, đế quốc Mỹ vì thế có nhiều địa danh, tên đường Sài Gòn liên quan đến các nước này. Thứ hai, các nhà sử học miền Nam có một lối viết sử dụng phương ngữ khá nhiều mà nếu bạn là người vùng khác thì bạn sẽ rất khó hiểu. Thứ ba, một số nhà nghiên cứu về vùng đất này lại thích viết theo lối “bác học” nên càng khó cho chúng ta khi muốn tìm hiểu về vùng đất Sài Gòn. Đây là những bất lợi chính mà bạn cần quan tâm khi muốn khám phá vùng đất này qua sử sách.

Bởi vị trí của chợ lúc đầu nằm bên bờ sông Bến Nghé gần thành Gia Định nên mọi người gọi là chợ Bến Thành. Đây là cách giải thích được nhiều người chấp nhận nhất. Trong giải thích địa danh, chúng ta cần đặc biệt chú ý đến ngoại lệ sau, gần quận Cái Bè, trên con đường đi về Hậu Giang, có một khúc quanh gọi “Khúc quanh ông Cọp”. Nếu như hiểu theo cách hiểu thông thường thì chúng ta sẽ cắt nghĩa ngay “Ngày xưa chắc vùng ấy cọp rất nhiều nên dân bản xứ lấy đó đặt tên”. Thật ra không phải vậy, xưa kia ở đây có hãng bán tủ sắt hiệu “Bauche” (đọc theo tiếng Pháp là Bốt-sờ) có quảng cáo cho thứ tủ này bằng một bảng lớn dựng tại khúc quanh đó. Bảng vẽ hình một con hổ to ngồi chổm hổm trên đầu tủ, một tay thò xuống cố cạy nắm tủ “Bauche” (nhãn hiệu “con cọp”) cạy hoài mà không sao cạy được, đủ biết tủ sắt kiên cố đến mức nào. Dân quê trong vùng qua lại thấy bảng vẽ cọp nhan nhản tại khúc quanh, trong khi nói chuyện bèn gọi tắt chỗ ấy là “khúc quanh ông Cọp”. Nói đến ngoại lệ này để ta biết được một điều rằng, giải thích chính xác vềnguồn gốc tên gọi một vùng đất nào đó đôi lúc vô cùng khó khăn và phức tạp. Ví dụ như, tại sao lại có tên gọi Sài Gòn thì hiện nay cũng có năm ba cách giải thích. Hay huyện Hóc Môn ở thành phố Hồ Chí Minh chẳng hạn, thì Hóc là chỗ xa xôi vắng vẻ (như “hóc bà tó”) có nhiều cây môn nước mọc. Nhưng cũng có những cách giải thích khác “Hóc là cổ ngữ, có nghĩa là dòng nước nhỏ. Hóc đồng nghĩa với ‘hói’ để chỉ nơi đấy sâu lõm xuống thành bãi dài có nước đọng. Môn là cây môn nước. Hóc Môn là dòng nước nhỏ, có mọc nhiều cây môn nước”.Ở Sài Gòn, lưu truyền câu ca dao :

Chợ Bến Thành dời đổiNgười sao khỏi hợp tan

Xa gần giữ nghĩa tao khangChớ ham nơi quyền quí mà đá vàng phụ nhau.

Qua câu ca dao này ta đã thấy được phần nào sự đổi thay của chợ Bến Thành bây giờ so với lúc ban đầu về cả cách thiết kế cũng như vị trí đặt chợ. Lịch sử của chợ Bến Thành thường được biết nhiều đến với các cái tên chợ Cũ và chợ Bến Thành mới hoặc chợ

Do G. Nguyễn Cao Đức JJR 65 chuyễn lại


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mới Sài Gòn. Chợ Cũ (chợ thời kì đầu) được xây bằng gạch, sườn gỗ, lợp tranh. Cuốn Gia định thành thông chí cho biết, khu chợ ngày ấy nằm dọc theo bến sông. Hải quân của triều đình vẫn thao diễn hàng năm tại đây vào ngày tế mạ (lễ tế thần của quân đội xưa). Bến sông người ra, người vào buôn bán nhộn nhịp. Đầu bến về phía bắc là rạch Sa Ngư (tên của một con rạch thời ấy, sau được lấp đi và gọi là Kinh Lấp (người Sài Gòn gọi kênh là kinh) nơi này có cầu ván bắc ngang, hai bên đầu cầu, nhà ngói xây lên san sát, nơi đây bày bán đủ thứ hàng hóa thịnh hành thời ấy. Dọc theo hai bờ sông, thuyền bè đậu nhiều không thể tả.

Bến sông là địa điểm dừng chân của cách ghe thuyền trong và ngoài nước. Chính vì thế hàng hóa ở nước ngoài cũng xuất hiện nhiều ở đây. Ở đây, người ta bán các mặt hàng như gạo, khô, cau (cau hồi đó ở vùng đất này rất nhiều), … của đất Gia Định và mua vào là tơ lụa, gốm sứ, thảo dược, … của thương nhân ngoại quốc. Có câu hò về chợ Cũ Sài Gòn:

Sông Sài Gòn sông bao nhiêu nướcChợ Cũ Sài Gòn kẻ tục người thanh

Mấy ai mà đặng như anhDù cho xao xuyến xin cũng chân thành với em...

Khởi nghĩa Lê Văn Khôi (1833 – 1835) chỉ kéo dài ba năm nhưng đã để lại hậu quả nặng nề cho Sài Gòn. Thành cũ bị phá. Xây lại thành mới cần tốn nhiều công sức tiền cũ. Có câu nói về khởi nghĩa Lê Văn Khôi như sau:

Bao giờ yên được giặc khôiHạ thành Gia Định chồng tôi được về.

Khi đất Gia Định thất thủ vào tay người Pháp thì chợ Bến Thành đã bị thiêu cháy bởi các bại binh người Việt. Về sau Pháp chiếm được vùng đất này thì chợ Bến Thành được dựng lại ở vị trí cũ. Người Pháp đã cho xây một nhà lồng chợ. Phải thừa nhận một thực tế rằng, những năm của thế kỉ thứ XIX, và những năm đầu của thế kỉ XX phong cảnh Sài Gòn lúc ấy khác xa với phong cảnh Sài Gòn bây giờ. Hồi đó, Sài Gòn giao thương nhiều bằng đường thủy. Ghe thuyền chạy trên sông, trên kênh, rạch nhan nhản. Xe cộ rất ít, đường sá không nhiều và không dễ dàng di chuyển như bây giờ. Muốn đi từ đâu tới đâu thì dùng võng cáng, nếu muốn sang hơn thì dùng ngựa. Đường gần nhanh và rẻ tiền nhất vẫn là đi thuyền, ghe lồng, xuồng ba lá. Khắp Sài Gòn (Bến Nghé) và Chợ Lớn (Đề Ngạn) những năm 60 của thế kỉ XIX có rất nhiều kênh đào tay, tuy dơ bẩn nhưng lại rất hữu ích thuận tiện cho việc giao thông thủy. Ghe thuyền Sài Gòn mũi tàu đều được sơn đỏ để tiện bề phân biệt với ghe Lục Tỉnh. Tàu đến bến thì thổi còi vang rền nên có câu:

Ghe ai đỏ mũi xanh lườn Phải ghe Gia Định xuống vườn thăm em ?

hay các câu:Sài Gòn mũi đỏ


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Gia Định xúp lêGiã hiền thê ở lại lấy chồng

Thuyền anh ra Cửa như rồng lên mây(xúp lê là cách đọc của từ soufflet trong tiếng Pháp)

Xúp lê một còn than còn thởXúp lê hai còn đợi còn chờXúp lê ba tàu ra biển Bắc

Tay vịn song sắt miệng tắc lưỡi kêu trờiChồng Nam vợ Bắc sống đời được đâu.

Những vị trí bây giờ là nơi tọa lạc của nhà Hát lớn và Ủy ban nhân dân thành phố thì ngày xưa là nhà Hát Lớn và dinh đốc lý (xã tây). Trước mặt nhà lồng hồi đó có một con kênh chảy qua dinh đốc lý ; một nhánh chảy quẹo qua nhà Hát lớn, băng ngang sở thú đến rạch Thị Nghè. Kênh khá to, hai bên bờ dành cho hai con đường rộng. Chợ Bến thành nằm ở vị trí hợp lưu của hai tuyến đường thủy là Kinh Lớn và rạch Cầu Sấu nay thuộc đường Hàm Nghi (đường này thời Pháp có tên gọi Boulevard de la Somme). Con rạch có tên Cầu Sấu là vì ở đây ngày xưa nơi đây có một cái hầm nuôi cá sấu. Những năm cuối của thập kỉ 80 và những năm đầu của thập kỉ 90 của thế kỉ XIX, người Pháp cho lấp Kinh Lớn và rạch Cầu Sấu lại để làm đường. Chỗ lấp Kinh Lớn ngày nay chính là đường Nguyễn Huệ (đường Nguyễn Huệ ngày nay nổi tiếng không chỉ những trong nước mà còn trên khắp thế giới bởi đây chính là đường hoa cũng như là địa điểm xem bắn pháo hoa của thành phố vào mỗi dịp tết đến xuân về. Con đường đã thu hút được hàng trăm hàng nghìn lượt khách du lịch quốc tế đến Việt Nam vào dịp này).

Sau đó, chợ Cũ xuống cấp nghiêm trọng có khả năng sụp đổ nên người Pháp đã chọn một địa điểm để xây cất chợ mới chính là vị trí chợ Bến Thành ngày nay. Lúc đó, vị trí xây cất chính là vị trí của một cái ao sình lầy nước đọng, Pháp gọi là “Marais Boresse” (người Việt gọi cái ao này là ao Bồ rệt). Chợ Mới Sài Gòn được xây dựng vào khoảng năm 1912 và hoàn thành sau đó hai năm. Sách Sài Gòn năm xưa cho biết, ngày khai trương năm đó có chưng hình “Quan Âm tay xách giỏ cá”, hình “Hồng Hài Nhi cầm quạt Ba tiêu chấp tay bái phật Bà». Có múa lân, thí võ, hát Triều Châu, hát Quảng Đông và hát bội diễn ngoài trời. Có cả trình diễn nhạc ngũ âm và nhạc Pháp. So với ngày nay thì lễ khai trương chợ Bến Thành hồi đó rất tầm thường, nhưng vào thời ấy tiếng đồn khắp Lục Tỉnh. Mọi người đâu đâu cũng nô nức kéo nhau về Sài Gòn để xem. Có câu “Xem được lễ Tết tân thị một lần chết cũng sướng thân !”Mà đi thì người ta thường chọn đường thủy bởi đường thủy là tiện nhất. Lễ khai trương chợ Bến Thành năm đó được những người chứng kiến gọi với cái tên đầy trân trọng “Tân Vương Hội”. Chợ Bến Thành mới được thơ ca nói đến

Chợ Bến Thành mớiKẻ lui người tới

Xem tứ diện rất xinhThấy em tốt dáng tốt hình

Chẳng hay em có chốn duyên tình hay chưa ?

Nhà lồng chợ Cũ bị phá đi một phần làm kho bạc, phần còn lại của chợ Cũ là gian hàng thịt. Nhà ga xe lửa lúc trước ở đầu đường Hàm Nghi sau đó dời theo về gần chợ Mới, tức khu vực công viên 23 tháng 9 hiện nay. Những năm đó có hai đường xe lửa nối liền Sài Gòn vô chợ Lớn. Một đường Mé sông, xe chạy bằng than củi, vận tải hàng hóa và trái cây miệt Lái Thiêu, trạm chính trước chợ Bến Thành. Một đường gọi xe lửa giữa, trước chạy than củi, sau chạy điện. Xe chở bộ hành nhiều hơn hàng hóa bắt đầu từ ga chợ Cũ Sài Gòn, đổ ra chợ Mới Bến Thành, rồi chạy cặp với đường tàu hỏa Sài Gòn – Mỹ Tho (nhà ga Mỹ Tho tọa lạc ở địa điểm nay là


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công viên Thủ Khoa Huân bên bờ sông Tiền, cạnh khách sạn Minh Tân nổi tiếng một thời) dài theo đường Phạm Viết Chánh, Nguyễn Hoàng, thẳng đến ga An Bình, chạy dọc theo đường Thủy Binh (nay Đồng Khánh), bọc theo đường Tổng đốc Phương trổ ra ga chót là ga Chợ Cũ Chợ Lớn. Đường giữa và đường sông đã được thơ văn nhắc tới:

Chợ lớn giáp ranh Sài GònĐường xe ngựa chạy thẳng bon nửa giờ

Xe lửa lớn nhỏ hai bờMột bờ đường giữa, một bờ đường sông

Doi cù bốn phía rộng thôngDọc ngang ngả ngách thảy đồng có tên

Nhà ga xe lửa ngày ấy nổi tiếng đến mức có hẳn câu ca dao nói về nóMười giờ tàu lại Bến Thành

Xúp lê vội thổi, bộ hành lao xao.

Câu ca dao này có nghĩa là, mười giờ thì có một chuyến xe lửa từ Mỹ Tho lên, đỗ ga Bến Thành thì kéo còi. Bộ hành lao xao là vì muốn ngắm tàu lửa. Hình ảnh về xe lửa xưa như thế nào ? Hồi tôi lên Đà Lạt, tôi có thấy ở ga Đà Lạt còn loại xe lửa với đầu máy rất cổ này. Rất may ở Sài Gòn ngày nay, chúng ta vẫn thấy nó khi nó được trưng bày trong khuôn viên ga xe lửa cạnh cổng ra vào ga.Chợ Bến Thành cũ. Sách Bến Nghé xưa viết, khi Mỹ nhảy vào miền Nam hất chân thực dân Pháp thì một góc của chợ Cũ trở nên trang nghiêm bí mật. Tòa đại sứ Mỹ lúc đầu đặt ở chợ Cũ. Rồi lần hồi Sài Gòn trở thành đồn lũy của bọn sen đầm quốc tế, nhà nhiều tầng mọc lên làm trụ sở cho nhiều ngân hàng, cơ quan xuất nhập cảng của tài phiệt Mỹ và tay sai. Bến Chương Dương, đường Hàm Nghi phía chợ Cũ sung túc bất thường, tụ tập bọn buôn lậu đồng đôla, đồng quan; mỗi sáng họ ăn uống tưng bừng theo dõi hồi suất, gửi tiền ra nước ngoài. Chợ Mới vẫn mang tên chợ Bến Thành nhưng trước đây thì người dân hay gọi chợ Sài Gòn hay chợ Mới để phân biệt chợ Cũ. Cái tên chợ Sài Gòn cũng đã đi vào thi ca. Một số câu hát, câu hò là:

Chợ Sài Gòn cẩn đá, Chợ Rạch Giá cẩn xi monGiã em ở lại vuông tròn, anh về xứ sở không còn ra vô

(xi mon là cách đọc của từ cement tiếng Pháp, có nghĩa là xi măng)Cúc mọc bờ ao, kêu bằng cúc thủyChợ Sài Gòn xa, chợ Mỹ cũng xa

Viết thơ thăm hết nội nhàTrước thăm phụ mẫu, sau là thăm em !

(Chợ Mỹ tức chợ Mỹ Tho)Chiều nay chắc áo xa bâu

Chợ Sài Gòn anh ở, còn huyện Tổng Châu em về(bâu là túi áo)

Khi đến Sài Gòn, đôi lúc bạn sẽ bắt gặp được những chuyện khá thú vị mà có lẽ hiếm gặp ở nơi khác. Tôi có một anhbạn mà mẹ anh là người Sài Gòn nhà ở quận Gò Vấp, một quận vùng ven của thành phố. Buổi tối nọ, tôi sang chơi vớianh thì gặp mẹ anh định đi ra ngoài. Tôi hỏi “Cô định đi đâu ạ ?” Mẹ anh trả lời “Cô ra Sài Gòn chơi”. Tôi quá đỗi ngạcnhiên vì bác ấy đang ở Sài Gòn thì còn ra Sài Gòn làm gì nữa. Câu trả lời của bác ấy làm tôi thắc mắc mãi. Sau này tìmhiểu thì tôi mới biết, câu nói của bác có nghĩa là, bác ra khu vực chợ Bến Thành chơi. Câu chuyện này là một trongnhững minh chứng rõ nét nhất chứng tỏ sự yêu quý của người dân thành phố đối với ngôi chợ đáng yêu.Chợ Bến Thành là một địa điểm ẩm thực ngon có tiếng của người dân Sài thành. Nếu bạn một lần đến Sài Gòn thì hãyghé vào thưởng thức những món ngon, món lạ ở đây. Các món ngon lạ như bún mắm, hủ tíu, cá kho tộ, canh chua, …sẽ hấp dẫn bạn ! Các quán ăn nơi này đã từng được ca dao nhắc đến:

Anh ngồi quạt quán Bến ThànhNghe em có chốn anh đành quăng om (bình trà Huế)

Anh ngồi quạt quán bà HomHành khách chẳng có, đá om quăng lò...

hayChợ Bến Thành đèn xanh đèn đỏAnh nhìn cho tỏ thấy rõ đèn màu

Lấy em anh đâu kể sang giàu,Rau dưa mắm muối có nơi nào hơn em!

Ngày nay, đi mua sắm đêm ở chợ Bến Thành là một trong những hoạt động du lịch đặc sắc của người dân thành phố năng động này. Chợ Bến Thành vào đêm khí trời mát mẻ, gió rười rượi từ bờ sông Sài Gòn thổi vô, bạn vừa trả giá vừa trò chuyện giao lưu với người bán hàng cũng như giao lưu với du khách quốc tế sẽ là một trải nghiệm khá thú vị. Thêm vào đó, bạn sẽ thấy được hình ảnh riêng của đô thành Sài Gòn. Kẻ bán, người mua, khen, chê mắc rẻ,… tuy có đôi chút xô bồ nhưng nó là một nét độc đáo khi bạn đến với chợ. Chợ Bến Thành bán rất nhiều mặt hàng khác nhau từ hóa mỹ phẩm, trái cây, đồng hồ, vải vóc, quần áo, phấn mắt, gia vị, nước hoa,



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Chợ Bến Thành xưa và nay… Chợ ngày càng thu hút được nhiều khách hàng đến thăm và mua sắm. Điều này chứng tỏ sức phát triển mãnh liệt của một trong những ngôi chợ quan trọng bậc nhất của thành phố. Chợ Bến Thành là một trong số ít các khu chợ trong cả nước được người dân yêu mến và thơ ca nhắc nhiều. Chính những câu ca dao, những câu thơ đã làm cho chợ Bến Thành đã nổi danh nay càng thêm nổi danh. Ngoài ra, các bài hát nói về chợ Bến Thành cũng góp phần không nhỏ làm tiếng tăm khu chợ vang xa. Một trong những bài hátđược nhiều người biết có nói đến chợ Bến Thành là bài “Mùa xuân trên thành phố Hồ Chí Minh” của nhạc sĩ Xuân Hồng, trong đó có câu hát rất tài hoa: tour nha trang «Thành phố Hồ Chí Minh năm nay, mùa xuân về rợp bóng cờ bay Nước thêm trong dòng sông Bến Nghé, chợ thêm đông chợ vui Bến Thành...» Chợ Bến Thành có một kiến trúc khá đặc biệt làm nó khác với các chợ khác của thành phố. Chợ được đặc trưng bởi tháp gắn bốn đồng hồ nhìn ra bốn hướng để tiện mọi người xem giờ. Chợ có bốn cửa Đông, Tây, Nam, Bắc. Nhắc đến đông, tây, nam, bắc, ở Sài Gòn có câu:

Dân đất BắcĐắp thành Tây

Đông thật là đôngSầu Nam vời vợi

Câu thơ tả việc đắp thành Tây cho Pháp của dân phu xứ Bắc mà trong đó gồm đủ đông, tây, nam, bắc. Bốn mặt chợ Bến Thành đều kinh doanh buôn bán rất phát triển. Thêm vào đó, mái của chợ được lợp bằng tôn theo hình chữ A có gì đó vừa truyền thống vừa hiện đại làm cho chúng ta có một cảm giác buâng khuâng khó tả. Bao quanh chợ là những con đường mà xe hơi có thể đi được. Chợ có cổng Nam đối diện với bùng binh chợ. Trung tâm bùng binh có đặt tượng tả tướng quốc Trần Nguyên Hãn, một vị tướng quốc nổi tiếng thời Hậu Lê. Nằm cạnh chợ là quảng trường Quách Thị Trang, tên của một phật tử tham gia trong cuộc biểu tình phản đối chính sách bất bình đẳng tôn giáo của chế độ Ngô Đình Diệm bị bắn chết năm 1963. Quảng trường này là một trong những nơi giao lưu văn hóa của các nước ta với các nước khác và nó cũng là địa điểm trình diễn ca nhạc, tổ chức các hoạt động vui chơi giải trí. Tháng 10 năm 2010 có tổ chức tuần lễ văn hóa Hà Lan đã thu hút rất nhiều người dân thành phố đến tham quan. Nào là cối xay gió, nào là những tòa nhà kiểu Hà Lan, …đã làm cho mọi người thích thú rất nhiều. Cách chợ Bến Thành không xa là một trong những tòa nhà cao nhất Việt Nam có tên Bitexco Financial Tower với chiều cao 262m với 68 tầng. Đối diện với bùng binh chợ là bến xe buýt nhộn nhịp ngày đêm đưa rước khách.

Bạn đọc thân mến ! Chúng ta vừa khám phá từ nguồn gốc xuất xứ cho đến những thăng trầm của chợ Bến Thành. Lịch sử của chợ Bến Thành đã gắn liền với những biến cố lớn của vùng đất phương Nam. Ngay của tên gọi chợ như chợ Cũ, chợ Mới Bến Thành, chợ Mới Sài Gòn, chợ Sài Gòn rồi ngày nay là chợ Bến Thành cũng đã nói lên sự đổi thay, lớn mạnh của chợ trong quá trình hình thành và phát triển của mình. Chợ Bến Thành đã và đang là một trong những địa điểm độc đáo nhất trong tham quan mua sắm và du lịch. Khám phá kiến trúc độc đáo, tìm hiểu về quá khứ cũng như sự yêu quý của người dân Sài Gòn đối với chợ chúng ta sẽ cảm mến về một trong những ngôi chợ nổi tiếng nhất thành phố. Nếu có dịp đến Sài Gòn, bạn hãy ghé thăm chợ Bến Thành, bạn nhé !

Nguyễn Ngọc Giang


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Culture

Một thoáng mơ

Lòng chợt bồi hồi, chợt nhớ nhung,

Thấp thoáng đâu đây một bóng hình

Với làn hương tỏa qua mái tóc

Nhè nhẹ đưa vào cõi mờ sương

Chỉ gặp em qua một giấc mơ

Làn môi mật ngọt dưới đèn mờ

Giọng cười thoang thoảng như tiếng sáo

Ru ngủ hồn tôi đêm về khuya

Cơn mê chớ vội rời hư ảo,

Cho những ngày dài thêm xót xa,

Bấm chặt đôi tay cho lòng nén

Nỗi nhớ mùa đông chiều chợt tàn

Đại lộ thênh thang vắng bóng em

Tôi đi như chạy trước thời gian!

Làm sao cắt ngắn ngày ngăn cách

Giữ lại làn môi, giữ giọng cười

Lê Phương

4/1973 Mein Fiorella

©DR VõThành Thọ

Bref soit le rêve

Et mon cœur, soudain s’émeut.

M'a brutalement manquée aussi,

Ton ombre, quelque part qui surgit.

Doucement, le parfum de tes cheveux

Me fait glisser dans un monde brumeux.

Je t’ai rencontrée

Une fois quand j’ai rêvé.

Tes lèvres aux saveurs de miel, sucrées

Sous une lumière blafarde, éclairées.

Flotte ton rire, tout léger,

Comme flûté.

A la nuit déjà tombée

Et mon âme fut bercée.

Ô rêve ne sois pressé

De quitter,

Ce monde des illusions. Continue à traîner !

Pour qu’en ces longues journées

Mon cœur ne soit plus déchiré.

Mes bras rudement pincés

Et voilà ce cœur calmé.

A l’hiver, tu m’as manquée

Ô, en ces fins de journées.

Si spacieuse est-elle, cette avenue

Sans ta venue !

Je marche, mais non… je cours

Devant ce temps qui court !

Comment raccourcir les jours

Qui nous séparent, toujours

Pour garder le goût de tes lèvres.

Et pour garder ton rire cristallin.

(d’après la traduction de Minh Châu )


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Lire et relire

Les tueurs de la république« Assassinats et opérations spéciales des services secrets»

Vincent Nouzille – Editions J’ai Lu – août 2016 – ISBN 978-2-290-12212-9 7€80

Depuis que le monde est monde, aucun pays digne de ce nom n’a renoncé à la violence pour défendre ses intérêts, autrement dit au meurtre pour raison d’Etat, ou aux opérations secrètes, d’envergure ou restreintes. Et la révélation en 2016 par François Hollande de ses décisions dans ce domaine – révélant au passage sa légèreté personnelle étonnante sur l’application de la notion de secret-défense – n’aura étonné que ceux voulant bien l’être.

La Vè République Française, comme pour d’autres gouvernements, pratique la violence d’Etat depuis toujours. De Charles de Gaulle à François Hollande, la panoplie complète des procédés pour éliminer tout adversaire secret ou déclaré de la politique française a été utilisée : éliminations, coups d’Etat, enlèvements, opérations militaires. Et ce, en utilisant tant des organismes secrets civils (SDECE puis DGSE, DST puis DGSI) ou militaires (C.O.S.- Commandement des Opérations Spéciales, Forces Spéciales), ou autres (mercenaires).

Ce livre de Vincent Nouzille nous en apprend un peu plus. Ce journaliste d’investigation, par ailleurs grand reporter pour Le Figaro et l’Express, rapporte sur plus de 400 pages ce qu’il appelle dans un sous-titre de son ouvrage « les basses besognes au nom de la France », qui sont nombreuses. Des opérations des années 1990 dans les Comores avec les mercenaires de Bob Denard, en passant par l’opération Tacaud sous Giscard durant laquelle les colonnes de l’armée libyenne en direction du Tchad sont stoppées discrètement par l’Armée de l’Air française bombardant en rase-mottes dans les années 1970, sans oublier des opérations anti-jihadistes de par le monde à l’heure actuelle et discrètes ou non, une large palette des opérations secrètes effectuées par la France est éclairée via des entretiens obtenus par l’auteur, ou par des sources dûment vérifiées.

Ce qui constitue néanmoins une confirmation longtemps recherchée mais clairement dévoilée dans l’ouvrage est l’existence d’un groupe plus ou moins permanent d’agents de l’Etat, très restreint (une demi-douzaine en moyenne), vivant dans le secret absolu et sous « couverture » (identité, carrière, scolarité etc.). Leur seule utilisation permet d’ « effacer » discrètement tel ou tel personnage déclaré ennemi de la France : ce sont les agents Alpha, relevant du Service Action de la DGSE mais tenus strictement à l’écart de leurs collègues. Avec pour consigne de ne jamais se faire attraper quitte à être désavoués, ces

agents ô combien spéciaux agissent en dehors des circuits officiels pour neutraliser des personnages ou organismes nuisant à la République Française, dans le cadre d’opérations pouvant être de type « Homo » (élimination physique), approuvées tacitement – tout se fait oralement - en haut lieu c’est à dire par l’Elysée ou par Matignon. Le livre de Nouzille parle de ces agents tant dans leur organisation et leur action (pages 203 à 216) que lors de leur seul échec connu (2 agents Alpha d’origine maghrébine neutralisés en Espagne, chapitre 14 du livre). Bien entendu, les opérations secrètes françaises ne sont pas limitées à ces actions ponctuelles, et l’ouvrage de Nouzille mentionne également et entre autres les nombreuses opérations relatives à la traque de Ben Laden, au cours de laquelle des soldats français sous commandement américain en Afghanistan n’ont pas eu l’autorisation de le tuer alors qu’ils le tenaient dans leur collimateur.

Les opérations militaires d’envergure décidées par la France, moins discrètes mais restées parfois ignorées car secrètes jusqu’à la parution du livre, ont révélé un point étonnant : tous les présidents de la Vè République Française, de De Gaulle à Hollande, ont totalement et parfaitement assumé leur responsabilités militaires ou secrètes (en particulier Giscard, inattendu), avec une seule restriction légère dans le cas de Chirac paralysé par une cohabitation longue avec un premier ministre socialiste.

Ce livre nous éclaire sur beaucoup d’actions françaises, mais ne doit pas nous faire oublier que tout Etat moderne procède encore et toujours via des opérations d’envergure ou restreintes, discrètes ou secrètes, et les livres sur les opérations anglaises, allemandes, ou américaines se devraient d’être lus également, car la réalité dépasse toujours la fiction, n’en déplaise aux James Bond et autres OSS 117. Et car partout où règne un Etat bien organisé, les armes ont toujours été sous le contrôle de l’autorité politique : le glaive cède toujours devant la toge.

Note de lecture – par G.N.C.D. JJR 65


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Balade

Vous aimez Paris ?

Nous aussi !

Sous le ciel de Paris

Une création de Ngọc Khanh MC 72

Cliquer sur le lien ci-dessous :

https://www.youtube.com/watch?v=RI2JwkR_TH8&feature=youtu.be


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ADHÉSION A L’AEJJR

Les statuts de l’AEJJR prévoient l’adhésion des anciens élèves de notre lycée (au minimum une année scolaire) mais également celle des sympathisants.

Fiche de cotisation à l’AEJJR à envoyer à :

EUROPE : AEJJR c/o Adolphe HUI BON HOA, appt 26-17, 8 rue Boucry , 75018 Paris, France, accompagnéd’un chèque de 25 euros rédigé à l’ordre de « AEJJR ».

USA ET CANADA : Nguyên Duy Tâm - 9516 West Stanhope Road, Kensington, MD 20895-3523, USA.accompagné d’un chèque de 30 US $ rédigé à son nom.

NOM ET PRENOM :…………………………………………………………………………..Année d’obtention du baccalauréat :………….(ex : si « bac » en 1967, vous êtes de la promotion JJR 67 – ne pas remplir si vous êtes un sympathisant ; il n’est pas obligatoire d’être un ancien élève pour adhérer.Adresse courriel (e-mail) :……………………………………Adresse :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Pays : ……......................………..Téléphone fixe et/ou mobile :………………………………………………………………….

Rappelons que dans l’annuaire de notre association, seul sont visibles l’adresse courriel (« e-mail ») et/ou le téléphone. L’adresse postale n’est accessible qu’au Bureau de l’Amicale, ou sur demande circonstanciée. L’annuaire de l’AEJJR est placé sous le régime de la loi de Janvier 1978 (Informatique et Libertés).

bulletin d’information de l’amicale des anciens elèves du...

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