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^ !• VAIaacneit l'itini MM BÉnumanokT 1 , Jntn .... U fr. wvm MNLU • Uoftli .'.€••••••• 4^ fr* Stxmob.. T •* Trob moit i ** Su.BOb. 4 ..'.••• • »» Treb'nob. 4 M ;:7--ii-y i> .: AVUI AVI AIBNUS, M B m ra #• J«w«fl. 1>. ÿtM* MrBMÉB^'VlllA •t cb«s tous Us Libr«lr«s éu dApsmsssat. L’AUBOBCS sd-4«SMas 4s 5 UfAM. l fr. AnnsBcss : Ls .I< kbs, £ • «Mis 4 iv m . OAP Le nooveaa Hiiislère. U idécreUnoinm intlu nou»M»x minlitrw •Dt paru es BUlIrt dso» le /sursel ù^aet. U ubioei, définiÜTemeDt GonsUlui depuis hier, est eiori composé : Affairt$ rflnmpére* el prétidtnee du co/ue / : H . WiDomoTON» sénateur, membre de 11ns- tilQt; /nUrieurei euUa : H. db Mabcèrb, député; Ju$tice: U. Lb Rotrb, sénateur; /NtlrpulMn pséligueel éefluaf-orrt ; H. Joua PBRfiT, dépulé ; fVMnees ; Léon Sat. eéonteur ; ÏVavawx fubtie$ : U. os Pbbtcinbt, sénatt-ur; Agriculture et commerce : M. Lepèrb, député; Guerre : H. U général Grbslet; Muriue cl coloutes ; U. l'amiral Jadbêgdi- Dans le mlolatère qn’il reconstitue, M. Waddlngion vient d’appeler trois républi cains d’une grande valeur : M. Le Royer, H. Jules ^erry et U- Lepère. Sans insister ici sur les qualités persoi- nelles que chacun connaît, nous rappellerons qoe le nouveau garde des sceaux, M. Le Royer, était président de la gauche républi caine dn Sénat ; que le nouveau ministre de rinslructioOypublique, M. J. Ferry, était na turellement désigné pour faire partie du mi nistère, comme auteur de l’ordre du jour qui a clos rinlerpellatiOD du 20 janvier ; enfln, que le nouveau mioisiru de l'agriculture et du commerce, H. Lepère, membre de l’Uniou républicaine de la Chambre des dépuiés, a donné son concours le plus cordial au cabinet du 14 décembre, comme sous-secrétaire d’Etat de l’intérieur. Le ministère Waddingion n’a élé formé qu'éprès de sérieux enlreiiens, où le» mi nistres, anciens et nouveaux, se sont mu tuellement fait part de leurs vues sur la di rection do gouvernement. Ils ont tenu, nous affirme-t-on, à ne laisser entre eux rien d’obscur, et ils s’entendent sur tous les points : c’est è-dire qu'ils pensent de même sur les diverses questions qui doivent dès maintenant être résolues, et qu’ils sont éga lement d’accord pour ajourner ou écarter un certain nombre d’autres questions qui, ù l’heure pr&eote, ne susciteraient au gouver nement républicain que des embarras. Cest de quoi nous les félicitons, car les vertus les plus nécessaires sont aujourd’hui la circons pection et la prudence Quant à nous, nous mettons dans ce ministère une confiance qui sera, nous n’en doutons point, justifiée par l’avenir. 11 Importe beaucoup que le cabinet Wad- dingtbn soit un long cabinet, si l’on ne veut point, par la fréquence des changements, lasser l’opinion publique. Et nous croyons 4 sa durée parce que nous y trouvons tout ce qu’U fam pour lui concilier la droite et la gauche du parti républicain : à la droite ré publicaine il offre, en effet, des garanties in discutables; cl la gauche de notre parti aura sArêment la sagesse de se contenter d’un pro gramme souscrit par des amis de la démo cratie aussi éprouvés que M. Le Royer et M. Lepère. An reste, on va bientôt juger ce gouvernement h ses actes, sans parler du message qui sera In aux Chambres demain jeudi. ECHOS On se préorcupa beaucoup du choix dessous- secrétaires ri Etat. RIsb n’est «nc«)re définitivemeot arrêté è cet égard. On parle, pour remplacer H. Savary.dellU. René Goblet ou Varanibon. Si M. Goblet est nommé, il est probable que M. Varambun sera appelé au poste de procureur gr'nâral près la c-our d'appel de Paris, en remplacement de H. Imgarde dé Lt-fTerolurg. II. &8imir Péner ce relire, bien que M. Jules Ferry u t fait une démarche auprè- de lui pour t’engager è loi con>erver son concour:*. Il est très-possible que M. Torqiiet soit chargé du gi^us-secrétanal d’Elat, avec aiiiibutious epé- cialM des services des b-'aux-aits. Au ministère de l'intéripur, la situation la is ^ vacante par le départ d-- Û. Lepère sera, dit-on, eir> rte ê M. Albert Jeiy. Enfin, H. Lvpëre prendra t au ministère du commerce et dp t’agri< uliur«, d’aprè< dijrn^ rumeurs, deux sous-seirétaires d’EUit : M. Gi* p-rd, chargé spr-cialement de.i eaux et forêts, et M. Roiivier, qui s’occuprnt plus particulière ment des traités de'cotumerce. Dans lb nouveau ministère. l’Union républi- H'aine est repré‘enlée MM. de Freycinei et Le père; la gaufh>? répi-bliraine. par MM. de H^ir ère, Le Rover et Jules Ferry; le centre gaurhe, par MM WaildiUglon, Léon Say et Jauréguiûrry. ^ On discute dans 1rs cercles politique' su sujet de la procMuie qui sera suivie demain pour ta lecture du Mes-oage. Au Sénat, pas de difficiillé, M. Martel a pris poue-rion de son fauteuil présidentiel. Mais è la Chambre, M. Gambette, élu prési dent, n’a pas encore é>é imtallé. Le Me.-sage hcra-t-il lu seulemrni après la prise de possession de M- Ganibetia, ou bien le nouveau président atti-ndra-t-il <-ue le M<ssagc ait élu lu pour pro noncer son discour-. C'est ce dernier mode de prnrêder qui a é'é adoiné. U • de> vire>p é-ideiiiH, H. Bri son, pro bablement. oicuiiera le fauleui' au debu' de la «fwncr. Apri-s la lecture du Message, M. Gam- beila pioiio cera son discours, lequel itrauiie réi'O' se eu tout au moins ui. coinpléiiient. Li seance de iiemaiu sera, dans tous les cas, très intéressante. On sait que M. Grévy n'était pas décoré; mais, préeident de la Rérubiique. il ed par ses fonctions, grand-maître de l’ordre, les promo tions et 1rs nomination* n’étant valables que |>ar un déciel. Il a reçu hi> r de M. le général Vi' oy, grand- chducelier, le grand cordon de la Légion d’hon- neur. C'est avec les insivnes de celle haute dignité que M. Grévy recevra officiellement, vendredi, les grands corps de l'Elat. M. G.imbrtia s’est in-ilallé hier au palais de la présidence de la Chamiire des députés, quai d'Orsay ; il aura pour chef de cabinet, M. llub- bart, et pour s'ciétaire parti'ulier M. Ainaud (de l'A’iége), fils du sénateur récemment dé cédé. M. Duhamel, coRseiller général du Pas-de- Calais, qui remplit auprès de H. Grévy les fonc tions de secrétaire-général, est installé a l'Elysée, où il reçoit dans le local précédemment occupé par H. Emmanuel d'Harcourt. H. Grévy prendra prot-ablemenl pour secré taire sou neveu M. Forneret. H Jules Grévy, président de la République, a icçu la visite officielle da tous les ambassa deurs étrangers, è l'exception de M. de Beusl, ambassadeur d’Autriche, qui n’avait pas encore reçu hier les iBstria-tions de son gouvernement. Le président a rendu ces visites. Toi< i le texte de la notification qui a été adressé par le ministre des affaires étrangères de France aux ambassadeurs, k Paris, en leur qualité de représentants de leurs souverain-< re»pe< lif* et aux mimsires plénipotentiaires de leurs gouvernements : € Monsieur, « J ai l'bouneur de vous faire connatire que H. le maréi'hal de HaoHahon, duc de Magenta, ayant ré*igné ses pouvoirs, le Sénat et la Chambre des députés se sont réunis en Assem blée nationale, et que H. Jules Grévy s itê élu et proclamé préiiident de la République. Je me félicite d’ê're chargé |-ar le nouveau chef de lEtat de vous eipiimer, au nom du gouver nement de la République française, sa ferme intention et son vit dA>ir de maintenir avec les puissances étr.iQRëree les bonnes relations qui permettent k la France de conlribuer k rafTer- miesemeni de Is-paix. Aujourd'hui, le ministre de U France a reçu t’onlre d'annoncer au gou- veriiemeat de votre augu-te souverain l'électioj> du nouveau président de la République fran çaise. • Le général Broyé restera en qualité d’aide de camp aup ès du ma<échai de Ha<'-Mahon. Le général d'Abzac va repreiidie du service dan- l'armée active. E-fin. le colonel Robert, chifdo cabinet du maréchal de Mac Mahon, va être appelé à un poste de receveur-percepteur &Paris. Le géni^ri.l de division d« Larligue, comman dant eu ( h' f le 12* corps d'armée, vient de de- mander la liquidation de sa pension du retraite pour raison da santé. On se préopciipp loujimr-aii ministère delà m'trine du nmaihcmeni des déportés. Cinq vai *eaux de l'Eial sont dcdinés à frfi-'ctuer : la A ’eudraei l.i Vi't. déjà en^ldlionen Nouv>llt— Cale-liiuii'. le A’avarin, qui fait la lraver<ée. le Var. qui |iarti<a le 10 couran', et le (Uleadei, qui piriira le f& L'i>rganisati»n t(U e iiiiiitdue de Ces vabs aux, don< i'équi|iiige e t 1res iioiri- breux. a fa t penser qu’ii y aurait incoitvé ieut il les employer pour IVii.b irqiiement deu famil les qui ont suivi leur chef dans l'exil. Il est ques tion, eu conséquente, de fiêierspécialement un navire de commerce ou de louer un navire a uueiompagnie de transports nour rameniren Prai re, avec Ih» marin et h-s pères, bien enten du. l&êfcmiiirseï 196 enfants, qui feront ainsi le voyage d.ms do' coudition-< beaucoup plus la- vt>rabl(S au point de vus delà eante et du bien- être. lionCohn, préfet de l/>lr-el-Cher, banquier. Le prorh intenté par H. Le Maguel aux mairs' qui avaient attesté que la circulaire du candidat r lubUcain leur était parvenue avec la gnffedu et is-préfet de Pontivy, et aux jourBaux du départ meut qui avaient reproduit cette nouvelle, été jugé samedi par le tribunal de PoBlivy. H. Le Milleur, gérant du Jvurnal du inorm- Aait et du Courrier des CaiApapnes, Cet con damné, p iir reproduction de lausse nouvelle faite de m: ivai'ifl foi, à un mois de prison, 4 000 fniics d'aï ende. M. Hacé, gérant du journal le Peitt Brel n.estcondaiimé, pour lemèmedélit, k uii mois le pnseti. l.UüOfr. it’amende. 2 000 francs de demmage-iniérêis. Les maire« de Sainte-Bn itteet deMeuillacn'ent paacomparu. Leur aflâi t reviendra v^ndr^di prochain. Les témoins, p rmi lesquels figuraient de nombreux mairee, en élé ui animes a mer l'immixliou de l’adminiKti lion d-ms l'eleclioD. LES ÉLECTIONS D|] 2 FÉVRIER Arrondissement dePuget-Théniers. H. Rccipou, républicain. 4.050 élu. Dordogae. Arrondissement de Ribérac. MM. de Fo'.riou, réac. (uiv.) .... 9.026 élu. Achille Simen, rép .. 7,687 Une dépë(h>) réci'mmeni reçue du Sénégal annonce que l'i-tat sanitaire de la colonie e4 mainlnnani excellent, <1 qu’on attend avec im patience les troupes envoyée^ p ir l’admini-tra- tion de la marine pour «oiiibler les vides faits par la maladie. Hier a en lieu, nu milieu d'un conroiirs ron- siderabh' d'ainis, le mariage de H. Gusta'B Simon, fils de M. Jules Simon, avec Mlle Sourdis. Le marié appartenant à la religion catholique et la mariée à la religion isralisle. le mariage a été purement civil et s'est effectué k la mairie du huitième araoodissement, rue d'Anjou-St- Honoré. Las témoins du mariéélalent H. Victor Hugo et H. Camille Sée, député de la Seine. L'-s té moins de la mariée étaient ses deux beaux- Arrondissement d’Uxès. MM.Bo^. rép.................................... 7.487 Bunu loy-Sbour, rép 6.528 Duinont, rép............................. 3.452 11 y a balluiiage. Gers. Arrondissement de Condom. MM. Paul de CaS'Hgnac. ............. 9.(>'i6élu. D' Laiiiieloiiguc, rép 8.636 Uaate-l.olre Arrondissemenf d'Yssingeaur. MM. Ma<arir>i, renc. (luvali'lé)... 8.215 Bmich'Jii, rép ........................... 5.620 De Lagrevnl. rép ...................... 3.509 Il y a bilioiage. Mcose. Arrondissement de Montmédy. H. Royt-r, commandant, rép ... 10.340 élu. HorBlhaa Arrondissement de Pontioy. MM. le docteur Lie Maguet, rep.. 10.186 élu. De Hun, clérical (inv.) .... 9.365 Nièvre. Arrondissemenf de Cosne. MM. Th Ficury, républicain... 10.964 élu. De BÎhirg'iiug, invalidé.... 1.127 HaMles-Pyréeèes. Deuxième circonscription de Tarbes. MM.De.*bons, r é p ........................... 7.124élu. Paul Fréiiiy, bon.................... 4.327 DeBv-Sèvres. Arrondissement de Bressuire. MM. Camille Jouffrault. rép 9.061 élu. De La Rechrjacquelein 8.806 Tara. Arrondissement de Castres. MM. Le baron Reille, bon 9.950 élq. Edouard Barbey, rép 7.516 Veadée. Arrondissement de Fontenay-le^Comte. H. Beaussirv, rép ........................... 8.906 élu. Nouveau succès pour la République. , Douxe départements étaient appelés dimanche dernier, à remidacer un nombre égal de députés morts ou invalidés. Dix scrutins, sur douxe, ont donné des résul tats définitifs :sepl républicains sont élus; trois bonapartistes seulement l’ont emporté, mais avec de grandes pertes sur les scrutins précé dents. Il y a deux ballottages, mais nous n’en som mes pas inquiets. Dm* l'arrundissemenl d’Dxès (Gard), les trois canuidaieen présence appartien nent à la cause républicaine. D^ms la liaute- Loire, arrondis» m m i d'Tsiiiigeaux. le candidat monarchiste n'a obtenu que 8,215 voix; les deux candidats républicains en comptent en semble 9.138; c'est une avance de 92.3 voix. Dans le Gard et dans la Hiuie-Loire, la vic toire restera donc k la République. En somme, neuf sièges sur douze. Tel est noire bihtn. II. d» Mun, le fam«>ux cuirvsier clérical, l’orateur officiel des cercles catholiques, rate sur 'leeqrreaBf- e ■ Nous laiiverons-nous émouvoir par le succès relatif de MM. Paul de Oai^sagnac, de Fourtou et |p baron Reiile? Ce 8>rait puéril. Les droites manquai’ ni d’entrain d<‘puis le départ du jeune députe de Condom ; ehiu étaient tristef, mornes, comme abaltu>4. C est k peine si un murmure s'éhvait. ttmidi', hé-itant, dépouivu d’audace •t de crknerie de ce groupe mii.uscule, si arro gant jadis. C*-la était froid. H. da Cax'sgnac manquait k notre b> nheur. Condem buus le renvoie. — Parfait 1 Mais ce n'est, pas sans efforts que les trois re- pré^ntoBts bonapartistes (car ils sont tous bona- partibte>) ont vaincu leurs cotirurrenis républi cains. M. dv Caiisapnao qui, le 14 octobre 1877, l'avait emporté de 4.136 voix sur son concur rent, M. Larr .-ix, n'a plus aujourd hui que 990 voix de majorité. On p'ut prévoir que le Gers in.it-ra bisntêi le Morbihan. Pour M. dr Fourtou, la dilfereoi e entre les deux srruliUii est plus accentuée encore. De ses 11,686 voix du 14 octobre, il nt lui en est r>‘Sie. le 2 lévrier, que 9,036. S j sui>éiionié sur son roucirreni de 1877, qui elnit de 6,219 viùx. e*t reduite c tb‘ aniiée a 1,349. Que.le chute! Q tant au baron Reille, la différence, peur êtieunpeu moins grande, mérite aus*i d'être signdi-«. Au 14 octobre, il dhtai'Ç’it son c<>n- cuireiit dn 5.442 suffiage?; l'écart nest plus que de 2 434. Vuilk, I e noua semble, trois victoires assrx inquiéiant<9> pour I «venir de ceux qui rr-slent maîtres du terrain, hutcw, uui, uie» gros de prévisieus sini>tres. Les vainqueurs peuvent se demander s'ils ne viennent pas de gagner leur dernière journée. Quoiqu'il eu suit, le rè«nll4t est bon. D une pari, neuf siè,;es sur doi ze pour la République; de l'autre une désetlion de plus en plus mar quée. !-ymplôme d'un universel abandon, — dans les rangs du grand parti de la désorgani- saMon sociale. Les quatre lllnlstres nonveanx. IH. I jC Roy^er. Le nouveau garde des sceaux etit né à Genève, en 1816, de parents français. Avocat k Lyon. SOLS l'Empire, il fut nommé, an 4 septemore, procureur général près la cour de cette ville. Il fit preuve de la plus grande énergie pendant les troubles qui éclatèrent k Lyon o;i 1870-71. A rA'srmblée du 8 février, sa parole él^ante et nerveii-e fut bientôt remarquée. On se rap pelle que ce fut la phrase fort inoffensive : « Voila le bagage de la commission », pronon cée par H. Le Reyer dans le débat sur la loi re lative k la réorganisation de la municipalilé lyonnaise, qai provoqua une mmifeettUon ciieuse de la Droite, h la suite de laquelle M. Jules Grévy donna sa démissiéo de f^èaUlect de l’Assemblée. H. Le Royer dépoaa ea juin 1173 une interprllalion relative ft l'anête de M. Durrossor 1rs enterrements civils et pro nonça k cette occasion no discoors qni l'a placé au rang des meilleurs orateun du parti lépubli- cain. A l’Assemblée nationale, H. Le Royer pién- daitla réunion de la Gauche républicaine. U préside aujourd'hui ce même groupe au Sénat. M* IjepéM. M. Charlps Lepère, qui passe do sous-eecrétel riat de l'intérieur au mioistère de l’agriculture et du commerce, est né k Auxem le 1** février 1823. Inscrit au barreau de sa ville natale, il s’y fit rapidement une place distinguée. Il fonda le journal d’eppoeitioB démocratique rFoime et fut élu en 18d6 au Conseil géaéral de son dépar*^ temeut, qu’il préside depuis cinq ans. ^ Au 8 février, H* Ch. Lepère fut Ho député da l’Yonne et vint siéger à l'Union républicaine.. Il a présidé ce groupe dans les circoûtaBces les- plus gravas et a su conquérir l’estime de ses ad - '• vers-lires eux-mêmes. Fendant le régidie d» . 24 Mai, il • consacré sa parole nette et iodnv* k la défrose de la liberté de la prcne, et les m i- nisiiMêlrdï. ceipiitü'G'eBt pm i » B eautie- Iw journaux répiibficaina une reule mesure artii- traire que le député de ITonoe ne soit venu la dénencfr k la tribune. Réélu député ea 1876 et 1877, H. Lepère devint vice-prMdent de la Chambre et fut choisi, au 14 décembre, pMr seconder M. de Marcère dans la réorganisation de l’administration préfectorale et la direttien de notre politique intérieure. H* dfoles Perry« M. Jules Ferry, député des Vosges, qui reçoit le portefeuille de l’in!<tructien publique, a qua- ran'f-six ars. lot'rit au barreau de Paris di« 1854, il fat au nombre d ^ j'-unes avocats qui !*e groupèrent sous l’Empire autour des députés de l’opperitton et lut, en compagnie de H. Hê- rold, condamné dans le f-meui procès des Treize. E-i :865. il entrait au Temps, où il écri- vii une »éne d'urtich*» dirigéi contre l’adminis tration du préft de la Seme, qui furent réunis ^oa^ le tilre de : Comptes fantaxtiques d'Bauss» maan. Elu député de Paris en 1869, H. Jules Ferry fut au Corps l^islatif l'un des principaux ora teurs dt* la Gauche démorratique. Membre du gouveruemtint de la D fense nationale, il füi choisi comme seciétaire par ses collègues, H dél^uo, pendant le siège, k l’adminialration du département d>- lu Seine. M. Thiers nomma, en 1872, M- Jules Ferry k l'ambaMade de Grèce. Ü alla occoper quelque temps ce poste, revint prendre sa place k l’Assemblée, «t ee démit d t ■oi fondions diplomatiques aprèa le 24 Mai. O’csi lui, i.uiuiue Ull Ml,, ual |« l-gMi «Nna.» du jour de confiance voté le 20 janvier dernier. H* l'am iral #aarésnlberry'« M. JiurégiHbeny (J*-an B-‘rnard)', «st né en 1815. Admis à l'Ecole navale SB Im I, il devint : aspirant en 1832, eii*eigne en 1856, upiiains de vaisseau en 1860 et conlre^miral en 1w 9 . Il fut chargé de diverses missions, prit part k la guerre de Chine, remplit les fonctions de gou verneur au S én ^l et reçut un commande- roent lors de l'expédition de Chine. Nommé major de la floitede Toulon en 1869, com mandant en second de l’escadre d'évolution en 1870, il reçit, lors de rinvasion pria- •ienne, le commandement de la 1** division du 16* corps d'armée de la Loire, et ae condii- sit si brillamment à Pittsy, que le gouveraemenl de la Defense nationale le nomma vice*amiral li 9 décembre. Le 6, il avait été mis k la tête du 16* corps d'armée de Chanzy; pendant U re traite de cette année vers Laval, il se distingua par sa vigueur et sa ténacité, uoiamment k la bataille du Mans, le 15 janvier 1871. Après la guerre, les éli-cteurs des Basses-Pyrénées l'en voyèrent siéger k l'Assemblée nationale, où il vota les préliminaires de paix. Nommé -préfet maritime k Toulon, le 20 mai suivant, il donna sa démission de député. feuilleton (7) BONNE-MARIE PAA HEKKY GDÉYILIE Elill-nlkl. monde? U «oyjgcnr tM ftt elle «or 1. Wiiiod««ll-i1 h rencoolrer au mmco de ce iroupean ralgalre? N’ï a»ait-il pa» dans Paria d'homma plua almples, pina arais que cem .liT Dana aMcooraeaintmcloeüae, elle a.all rencontré, cHe reoconlrall chaqne ^ n r de. hem om an beau rlaage aérieoa, a la démarclie aisée et roupie, des hommes dont le regard sur elle exprimait l'admiration sans lui faire roonlèr de honte au front; toals wnx-lk. el e ne tes voyait pas au café-concert. Alors, re n êiait pas lB«rz u'êlre belle, aimable, Insituite, de pgnerbonnêtemeotsaviet 11 fallaitautrechosel Qoe fallalt-ll de idust Bonne-Marie se disait bien que le milieu où elle se trouvaU n’était guère convenable, que les femines qui chantaient auprès d'elle n'étaient (tas de celtes dont on fait des mères de famille ; mais elle h’étsit pas semblable aux autres ; ils lesivah-nt bien, ceox qui venalcul Ik, et s'ils le savaient, pourquoi un autre, celui qui devait l'aimer, pourquoi ne le saurait-il pas? Elle vivait aliiHi. perfols un pen décnnragée, mais vile consolée, car k vingt ansileütbltn idns naturel d'espérer que de craindre, lonH|ueilc éprouva un soir une commotion imprévue qui la jalsn rêvcuK pour longtempa. Pendant que l'orchestre jouait le prélude de sa (Memière romance, elle parcourait d’ordinaire son auditoire de l’œil ; on s’accoutume vite k i franchir du regardlabarrièredegaxdela rampe; 1 elle n’avait plus peur du tout, et. désormais sûre d'elle-même, elle aimait k examiner son public. A droite, appuyé sur le dos de sa chaise, tout contre la verdure sombre que le gaz ne parvenait i pas k égayer, elle aperçut un jeuue homme qui la regardait avec attention. Ces yeux noirs pleins i de vie et de je i,e sais quelle expiession inquiète et joyeuse k la fois étaient bien différents des yeux éteints ou rougis par la vie k outrance qu'elle voyait chaque jour, et elle sentit au cœur une émotion vive et soudaine qui la fit pâlir on montent. 11 fallut chanter, elle '-hanla, puis, son cxiuptet fini, (tendant la ritournelle, Bonne-Marie, tout eii tournant son feuillet, leva les yeux sur l'inconnu. H avait écouté aitcntivemeni ; car, quittant sa pose diHiraiie. il s'èlait ou peu penché en avant ; scs yeux, éclairés par un jet de lumière, parais saient plus noirs que jatnais et se fixaient sur la jeune fille aver plus d iniensité. C’est lui! se dit Bonne-lUarie intérieure ment, c’est 'ai que j'aimerai 1 Avec quelle (lession roiiienue, quel frémisse ment troublé dans la voix, elle jeta les paroi • tendres du serond couplet vers cet être inconnu qui entrait soudain dans sa vie, nul ne peut le savoir s'il n’a |»as écouté la confidence d’une jeune fille pure, ambiiivuse et romanesque. L'inconnu était irrèprodiablemcni mis, il était beau, il devait avoir toutes les venus, tous les mérites, et il regardait Ronne-Marie avec une ex- prcMtoH qui n'aYall rien de blessant ; la curiosité, rétonnemeni y tenaient plus de part que le reste. . — r/cst étonnant, semhlah-il (lire, elle est bien jolie, elle chante ici, cl (lourlaiit elle n'a (M s une ngiire de casino! L'inconnu apiiela un garçon, lui remit sa a rtc et lui glissa quelque choxcdansla main, pendant que Ik jeune fille clianlait son troisiêino et dernier couplet. Quand elle eut terminé, au milieu d’une 1 salve 'd^spplaridissenieots elle s’inclina, eiubras- sant l'asscmbléo d'un r^ard : l'ioconou s’était levé et l'applaudissait, sans bruit, du boni de ses mains gantées. Elle eut bien de la peine k s’empêcher de le remercier par un regard, mais un Instinct sicret l'avertit de n’en rien faire. A peine reuirée dans le salon, elle reçut un bouquet blanc, tout blanc, comme sa parure, et dedans la carte do l'incoiiou. Elle lut, les yeux troublés : Louis Morio. Ce n'était (>as un noble, comme on dit dans le pays : l'inconnu u'éiail qu’un roturier ; qu'im porte s’il avait la vraie noblesse, celle de l'âme et des manières! Ainsi p nsa Bonne-Marie, qni eût déjk tout pardonné k cet homme qu’elle ne cou- uaissait pas encore. Le lendemain, Louis Morin était k la même place, et, au monicnl où mademoiselle Luciane s'arrêtait devant la rampe, au milieu des ap|>lau- dissemenU de bienvenue, il lui adressa un fort joli saint, respeciuoux et familier k la fois, plein d'aisance et de bonne grâce; mademoiselle Luciane se sentit rougir et chanta d’une voix moins assurée que de coutume; k l’enir'acte, elle reçut un bouquet blanc, comoie la veille, et son trouble s’accrut eiirore. Elle avait reçu bien des bouquets, tous lui avaient fait plaisir, aucun ne l'avait troublée; cclui-ik remuait en elle tout le passé, tout von rêve d'amour et du gloire. C’était ainsi que devait se présenter l'être qu'elle aimerait ; il tomberait aiuoureux d'elle un soir, k première vue, serait longtemps sans oser le lut dire, et, quand il parlerait enfin, le paradis s'ouvrlralt pour eux sur la terre, sous la forme d'un mariage »ù l'a mour serait éternel I Si Louis ' orin avait su tout ce qni s’agitait dans le cœur de B<nin<’-Marle, il eût moins re tardé le mmiicnt de se présenter dirccicmi'nt k elle, ais il la rrojaii tout autre choso que ce qu'elle était réelleincnt. Il oe voyait en elle qu'une chanteuse comme les autres, ayant un peu plus d'éducation puut- élre, mais n’en ayant pas moins jeté son bonnet par-dessus les moulins, i'our lui, noiine-Mario éiaii unu fort jolie pi-r»unnc, d'autant plus , cliarmantfl quVlle avait beaucoup de tenue, mais ’ il lui supposait dei deou capâblei de dévorer gaiement une fortune, tout comme ou grignote UD quarteron de noisettes. Pendant que Bonne-Marie rêvait k on avenir infaiilibleinenl prochain, Louis Morin faisait des réflexions plus prosaïques, dont le résnitat fut que le.quatrième jour, ne recevant pas d’encou ragement et cc|)endantcertain d'avoir élé remar qué, le jeune homme alla se pt»ier k la sortie des artistes, aussitôt après le dernier morceau de la chanteuse sentimentale. Dix minutes après, la jeune fille, simplement véioe de noir, un petit chapeau sur la tête, se présenta k la porte ; il la reconnut k peine sous ce costume, mais un se cond coup d'œil le rassura, et il salua très-bas. Au moment où il allait parler et risquer proba- bletnent quelque irrémédiable sottise, il vit Bonne-Marie lui rendre un salut timide et presque furtif; elle baissa son voile sur sonvlMge couvert de rougeur et («assa vite. . il resta ébahi, son diapeau-k la main, et quand Ü revint de sa sur prise, Bonne-Marie était déjk loin, il eut beau se mettre i sa poursuite, il ne put la retrouver l.e teademain, sûr désormais d'être reconnu, il éiaitk l'entrée bien avant l'heure de l’ouverture. Assis sur ce inêinc banc où la jeune fille avait rencontré Clotilde, il l'attendait, son bouquet blanc k la main. Sans se prêoccn|>er de ce que sa présence en co lieu avec un bouquet pouvait offrir de ridicule, il s'était postélk ponrrevoir de prés ce joli visage timide cl confus, — Elle n'a polut la figure de sa profession, décidément, pensait-il ; il doit y avoir Ik dessous quelque roman; j'en aurai le cœur net. Loub Alorin était ce qu'un appelle un char mant garçon, almeble. obligeant, et cependant avec un certain fond d'égulone, gai le plus sou vent, parfids morose et fantasque, niais alors seulement avec ceux qui lui tenaient de près. En ivex-vons connu, ami lerieur, de ces char mants garçons qui sont la coqueluche des dames, toujours disjtos^ k se charger d'une corvée, compiaisants k l'exces, la bourse ouverte k tout Tciumt, ceux qni consolenl les gens vexés avec une plabantcrie, qni rassurent les timides, en- cmiraoeiit les faibles, tout cela dans le muiido et bon ^ chex eux! Chex eux, il ne faut p u leur ‘ demuider te mcdadre senice; tout les fatigac, tout les dérange; ils n’ont pas le son, la cheminée fume, leur femme les agace, la cuisinière manque toujours le dîner. Vous les diriez hypocriles on méchants ; pas le moins du monde : Ils ont pour principe qti'il est itiutile de se gêner eu famille, et garde toute leur amabilité pour les antres, CCU.X qui ne sont pas de la famille. Priez le ciel clément, cher lecteur, de bien vouloir faire que ces aimables garçons vous traitent toujours comme des étrangers. l.ouis .t:orin était peintre.* Après avoir lutté pendant quatre ou cinq ans contre la mauvaise fortune et en exposant k chaque Salon de très- jolies toiles consciencieusement travaillées où dominaient les qualités sérieuses, il s’était mb k faire d'affreux Mnshomroes très-laids, pleins de défauts, mais qui, suivant une expression vul gaire, liraient I œil du passant. Il n’exposait pas scs bonshommes, le jury l’eût repoussé avec une sainte horreur et une indignation non moins juste, mais il les mettait chex les marchands de tableaux, et tout k coup il s’était trouvé des ama teurs, probabletient par le même motif mysté rieux qui fait trouver si beaux lesaffreux dogues de boucher. Il avait commencé par toucher cinquante francs par toile ; comme il en' produisait six par mois, Cela faisait k la fin une petite rente. Mais un jour, comme il regardait sa dernière œuvre dans la vi trine d'un marchand de tableaux, il vit entrer no amateur qtii se fit montrer la chose, la décria et finit |iar l'acheter ; il avait si graiid'peur de ne pas posséder ce précieux objet qu'il l'emporta sous son bra-s. Mnnn, qui de la rue avait as.iisté an déhal, k moitié caché par un montant de porte, arrêta l'a mateur au (>a*sage. — Pardon , monsieur , combi> o avex-vona payé le tableau que vous avez Ik? — Monsieuri... — Monsieur, je suis amateur forcené de ce genre de peinture, mais je craioi de n’être pat I assez riche |>oui pouvoir... I L'.'ini.'itcur regarda le peintre avec défiance. ! (>i pendiint le jeuncliommc pouvait dire vrai (il lui répondit donc : — Ciuq ccfiu iritocs, moDslear, — Avec le cadret L’amateur, de (dus en plus méfiant, se prépk* rant k passer outre, répou^t : — Avec te cadre. — Ce n’est pas cher, répliqua Morin avec en* thousiasme. En bien, monsieur, c’est moi qui les fais, ces petites machioes-lk, et quand vonsea voudrez, je vous les vendrai quatre cents francs avec le cadre, et c’est vous qui choisira votre sujet. Lk-dessus, il salua l’amateur, toujours de plut eu plus ébahi, lui remit sa carte et disparut. — Ixiuis Morin, lot l’amateur ; c’est iNeote signature, et voilk l’adresse... C’a t peut-Hra une mystification... Babl qo’est-ce que cela me me fait? j'irai demain. C’est ainsi que Louis Morin commença a fortune et sa renommée. De temps en temps, il se disait t — Je vou drais bien faire quelque chose de sérieux pour te Salon... mais la vie est douce k Paris quand ou a de l'ai^ u t presque k discrétion ; ponr terminer quelque chose de sérieux, il eût fallu prendre rix mois : en six mois Alorio faisait dix petites borw reurs qui lui rapportaient chacune huit' cents francs... il n’avait encore rien présenté ab &loa deiiuis 8C.4 jours de mauvaise fortune. Les bouquets de lilublancétaientpourltM bM sorte de monnaie courante ; mais 11 avait su dé couvrir une fleuriste qui ne les loi vendait pas cher, grâce k la bonhomie, aux bons aaots et k la gaieté de M. Louis qui loi avait nu jour bâclé une esquisse ressemblante en dix coups du pinceau. — C’est peut-être ce que j’ai fait de m ien! disait mélancoliquement Morin en contemplaBi ou visage grusouillet, haut en couleur, d’uM faune de cinquante ans qui n’a phu de préteuthMis. le vois que j'êiais né pour le portrait 1 Le jour qu'armé de son lilaa blaue 11 atletdlit Bonne-Marie, il lui éuil passé une Uêe origteite par la tête. — Je vate loi pro^ r de faire aou' portrait! s'éiait-il écrié. K te ne peut p a refoear ça, et jo l’enverrai au Sami ! ’ ‘ . . . Ce calcul avait enchsiitétejMiMpeliitfu. CfitamAe, de quelque façon qu’eila touilili, IV Tenture ne pouvait manquer d l lui être profties

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Page 1: BONNE-MARIEbmsenlis.com/data/pdf/js/1878-1880/bms_js_1879_02_06_MRC.pdf · 2014-02-13 · VAIaacneit l'itini MM BÉnumanokT 1 , Jntn.... U fr. w vm MNLU • Uoftli .'.€•••••••

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AVUI A V IA IB N U S , M B m r a # • J« w « fl. 1>. ÿtM* M rB M É B ^ 'V lllA

• t cb«s tous Us Libr«lr«s éu dA psm sssat.L’AUBOBCS sd-4«SMas 4s 5 UfAM. l fr.AnnsBcss : Ls .I<kbs, £ • «Mis 4 iv m . OAP

Le nooveaa H iiislère.U id é c re U n o in m in t lu nou»M»x minlitrw

•Dt paru es BUlIrt dso» le /s u r s e l ù ^ a e t .U u b io e i, définiÜTemeDt GonsUlui depuis

hier, est eiori composé :

Affairt$ rflnmpére* el prétidtnee du co/ue / : H . WiDomoTON» sénateur, membre de 11ns- tilQ t;

/n U rie u re i euU a : H . db Mabcèrb, député;Ju$tice: U . Lb Rotrb, sénateur;/NtlrpulMn pséligueel éefluaf-orrt ; H. J o u a

PBRfiT, dépulé ;fVMnees ; Léon Sat. eéonteur ;ÏVavawx fubtie$ : U. o s Pbbtcinbt, sénatt-ur;Agriculture et commerce : M. Lepèrb,

député;Guerre : H . U général G rb sle t;Muriue cl coloutes ; U . l'amiral Jadbêgdi-

D ans le m lolatère qn’il reconstitue , M. W addlngion vient d’appeler tro is républi­ca ins d’une grande valeur : M. Le Royer, H . Ju les ^ e r ry e t U- Lepère.

Sans insister ici su r les qualités p e rso i- nelles que chacun connaît, nous rappellerons qoe le nouveau garde des sceaux, M. Le R oyer, é ta it président de la gauche républi­caine dn Sénat ; que le nouveau m inistre de rinslructioOypublique, M. J . F erry , é ta it na­turellem ent désigné pour faire partie du m i­n istère , comme auteur de l’o rd re du jo u r qui a clos rinlerpellatiOD du 20 janvier ; enfln, que le nouveau m ioisiru de l'agricu lture et du com m erce, H . Lepère, m em bre de l’Uniou républicaine de la Chambre des dépuiés, a donné son concours le plus cordial au cabinet d u 14 décem bre , comme sous-secrétaire d’E ta t de l’in térieur.

L e m inistère W addingion n’a élé formé qu 'éprès de sérieux enlreiiens, où le» mi­n is tres , anciens e t nouveaux, se sont m u­tuellem ent fait p a rt de leurs vues su r la di­rection do gouvernem ent. Ils on t tenu , nous affirm e-t-on, à ne laisser en tre eux rien d ’obscur, e t ils s’entendent su r tous les po in ts : c’es t è-d ire qu'ils pensent de même su r les diverses questions qui doivent dès m aintenant ê tre résolues, et qu’ils sont éga­lem ent d’accord pour ajourner ou écarter un ce rtain nom bre d’autres questions qui, ù l’heure pr& eo te , ne susciteraient au gouver­nem ent républicain que des em barras. C es t d e quoi nous les félicitons, ca r les vertus les p lus nécessaires sont aujourd’hui la circons­pection e t la prudence Quant à nous, nous m ettons dans ce m inistère une confiance qui se ra , nous n’en doutons point, justifiée par l ’avenir.

11 Importe beaucoup que le cabinet W a d - d ingtbn so it un long cabinet, si l’on ne veut p o in t, p a r la fréquence des changem ents, lasser l’opinion publique. E t nous croyons 4 sa du rée parce que nous y trouvons tout ce qu’U fam pour lui concilier la droite e t la gauche du parti républicain : à la droite ré­publicaine il offre, en effet, des garanties in ­discu tab les; c l la gauche de notre parti aura sArêm ent la sagesse de se conten ter d’un pro­gram m e souscrit par des am is de la dém o­c ra tie aussi éprouvés que M. Le Royer et M . Lepère. A n reste , on va b ientôt juger ce gouvernem ent h ses actes, sans parler du m essage qui sera In aux Chambres demain jeudi.

ECHOSOn se préorcupa beaucoup du choix dessous-

secrétaires ri E tat.RIsb n’est «nc«)re définitivemeot arrêté è cet

égard.On parle, pour remplacer H . Savary .dellU .

René Goblet ou Varanibon. Si M. Goblet est nommé, il est probable que M. Varambun sera appelé au poste de procureur gr'nâral près la c-our d'appel de Paris, en remplacement de H . Imgarde dé Lt-fTerolurg.

II . &8imir Péner ce relire, bien que M. Jules Ferry u t fait une démarche auprè- de lui pour t’engager è loi con>erver son concour:*. Il est très-possible que M. Torqiiet soit chargé du gi^us-secrétanal d’Elat, avec aiiiibutious epé- cialM des services des b-'aux-aits.

Au ministère de l'intéripur, la situation l a i s ^ vacante par le départ d-- Û. Lepère sera, dit-on, eir> rte ê M. Albert Jeiy.

Enfin, H. Lvpëre prendra t au ministère du commerce et dp t’agri< uliur«, d’aprè< dijrn^ rumeurs, deux sous-seirétaires d ’EUit : M. Gi* p-rd, chargé spr-cialement de.i eaux et forêts, et M. Roiivier, qui s’o c c u p rn t plus particulière­ment des traités de'cotumerce.

Dans lb nouveau ministère. l’Union républi- H'aine est repré‘enlée MM. de Freycinei et Le­père; la gaufh>? répi-bliraine. par MM. de H^ir ère, Le Rover et Jules Ferry; le centre gaurhe, par MM WaildiUglon, Léon Say et Jauréguiûrry . ^

On discute dans 1rs cercles politique' su sujet de la procMuie qui sera suivie demain pour ta lecture du Mes-oage.

Au Sénat, pas de difficiillé, M. Martel a pris poue-rion de son fauteuil présidentiel.

Mais è la Chambre, M. Gambette, élu prési­dent, n ’a pas encore é>é imtallé. Le Me.-sage hcra-t-il lu seulemrni après la prise de possession de M- Ganibetia, ou bien le nouveau président atti-ndra-t-il <-ue le M<ssagc a it élu lu pour pro­noncer son discour-.

C'est ce dernier mode de prnrêder qui a é'é adoiné. U • de> vire>p é-ideiiiH, H. Bri son, pro­bablement. oicuiiera le fauleui' au debu' de la «fwncr. Apri-s la lecture du Message, M. Gam- beila pioiio cera son discours, lequel itra u iie réi'O' se eu tout au moins ui. coinpléiiient.

L i seance de iiemaiu sera, dans tous les cas, très intéressante.

On sait que M. Grévy n'était pas décoré; mais, préeident de la Rérubiique. il ed par ses fonctions, grand-maître de l’ordre, les promo­tions et 1rs nomination* n’étant valables que |>ar un déciel.

Il a reçu hi> r de M. le général Vi' oy, grand- chducelier, le grand cordon de la Légion d’hon- neur.

C'est avec les insivnes de celle haute dignité que M. Grévy recevra officiellement, vendredi, les grands corps de l'Elat.

M. G.imbrtia s’est in-ilallé hier au palais de la présidence de la Chamiire des députés, quai d'Orsay ; il aura p o u r chef de cabinet, M. llub- bart, et pour s 'ciétaire parti'ulier M. Ainaud (de l'A’iége), fils du sénateur récemment dé­cédé.

M. Duhamel, coRseiller général du Pas-de- Calais, qui remplit auprès de H. Grévy les fonc­tions de secrétaire-général, est installé a l'Elysée, où il reçoit dans le local précédemment occupé par H. Emmanuel d'Harcourt.

H . Grévy prendra prot-ablemenl pour secré­taire sou neveu M. Forneret.

H Jules Grévy, président de la République, a icçu la visite officielle da tous les ambassa­deurs étrangers, è l'exception de M. de Beusl, ambassadeur d’Autriche, qui n’avait pas encore reçu hier les iBstria-tions de son gouvernement.

Le président a rendu ces visites.

Toi< i le texte de la notification qui a été ad ressé par le ministre des affaires étrangères de France aux ambassadeurs, k Paris, en leur qualité de représentants de leurs souverain-< re»pe< lif* et aux mimsires plénipotentiaires de leurs gouvernements :

€ Monsieur,« J ai l'bouneur de vous faire connatire que

H. le maréi'hal de HaoHahon, duc de Magenta, ayant ré*igné ses pouvoirs, le Sénat et la Chambre des députés se sont réunis en Assem­blée nationale, et que H. Jules Grévy s i tê élu et proclamé préiiident de la République. Je me félicite d’ê 're chargé |-ar le nouveau chef de lE ta t de vous eip iim er, au nom du gouver­nement de la République française, sa ferme intention e t son vit dA>ir de maintenir avec les puissances étr.iQRëree les bonnes relations qui permettent k la France de conlribuer k rafTer- miesemeni de Is-paix. Aujourd'hui, le ministre de U France a reçu t’onlre d'annoncer au gou- veriiemeat de votre augu-te souverain l'électioj> du nouveau président de la République fran­çaise. •

Le général Broyé restera en qualité d’aide de camp aup ès du ma<échai de Ha<'-Mahon.

Le général d'Abzac va repreiidie du service dan- l'armée active.

E -fin . le colonel Robert, ch ifdo cabinet du maréchal de Mac Mahon, va être appelé à un poste de receveur-percepteur & Paris.

Le géni^ri.l de division d« Larligue, comman­dant eu ( h ' f le 12* corps d'armée, vient de de- mander la liquidation de sa pension du retraite pour raison da santé.

O n se préopciipp loujimr-aii ministère d e là m'trine du nmaihcmeni des déportés. Cinq vai *eaux de l'Eial sont dcdinés à frfi-'ctuer : la A’eudraei l.i V i't. déjà en^ldlionen Nouv>llt— Cale-liiuii'. le A’avarin, qui fait la lraver<ée. le Var. qui |iarti<a le 10 couran', et le (Uleadei, qui piriira le f& L'i>rganisati»n t(U e iiiiiitdue de Ces vabs aux, don< i'équi|iiige e t 1res iioiri- breux. a fa t penser qu’ii y aurait incoitvé ieut il les employer pour IVii.b irqiiement deu famil­les qui ont suivi leur chef dans l'exil. Il est ques­tion, eu conséquente, de fiêierspécialement un navire de commerce ou de louer un navire a uueiom pagnie de transports nour ram eniren Prai re , avec Ih» marin et h-s pères, bien enten­du. l& êfcm iiirseï 196 enfants, qui feront ainsi le v o y a g e d.ms do ' coudition-< b e a u c o u p plus la- vt>rabl(S au point de vus delà eante et du bien- être.

lionC ohn , préfet de l/>lr-el-Cher, banquier.

Le prorh intenté par H. Le Maguel aux m airs' qui avaient attesté que la circulaire du candidat r lubUcain leur était parvenue avec la gnffedu et is-préfet de Pontivy, et aux jourBaux du départ meut qui avaient reproduit cette nouvelle, été jugé samedi par le tribunal de PoBlivy.

H. Le M illeur, gérant du Jvurnal du inorm - Aait et du Courrier des CaiApapnes, Cet con­damné, p iir reproduction de lausse nouvelle faite de m: ivai'ifl foi, à un mois de prison, 4 000 fniics d'aï ende. M. Hacé, gérant du journal le Peitt Brel n.estcondaiimé, pour lem èm edélit, k uii mois le pnseti. l.UüOfr. it’amende. 2 000 francs de demmage-iniérêis. Les maire« de Sainte-Bn itteet deM euillacn'ent paacomparu. Leur aflâi t reviendra v^ndr^di prochain. Les témoins, p rmi lesquels figuraient de nombreux mairee, en élé ui animes a mer l'immixliou de l’adminiKti lion d-ms l'eleclioD.

LES ÉLECTIONS D|] 2 FÉVRIER

Arrondissem ent de Puget-Théniers.H . Rccipou, républicain . 4 .050 élu.

D ordogae.A rrondissem ent de Ribérac.

MM. de Fo'.riou, réac. (u iv .).. . . 9 .026 élu.Achille S i m e n , rép .. 7,687

Une dépë(h>) réci'mmeni reçue du Sénégal annonce que l'i-tat sanitaire de la colonie e4 mainlnnani excellent, <1 qu’on attend avec im­patience les troupes envoyée^ p ir l’admini-tra- tion de la marine pour «oiiibler les vides faits par la maladie.

Hier a en lieu, nu milieu d'un conroiirs ron- siderabh' d 'ainis, le mariage de H. Gusta'B Sim on, fils de M. Jules Simon, avec Mlle Sourdis.

Le marié appartenant à la religion catholique et la mariée à la religion isralisle. le mariage a été purement civil et s'est effectué k la mairie du huitième araoodissement, rue d'Anjou-St- Honoré.

Las témoins du mariéélalent H . Victor Hugo et H. Camille Sée, député de la Seine. L'-s té­moins de la mariée étaient ses deux beaux-

Arrondissem ent d ’Uxès.M M .Bo^. rép.................................... 7.487

Bunu loy-Sbour, rép 6 .528Duinont, rép............................. 3 .452

11 y a balluiiage.

Gers.Arrondissem ent de Condom.

MM. Paul de CaS'Hgnac. ............. 9.(>'i6 élu.D ' Laiiiieloiiguc, rép 8 .636

U aate-l.o lreArrondissem enf d 'Yssingeaur.

MM. Ma<arir>i, renc. (lu v ali'lé ) ... 8.215Bmich'Jii, rép ........................... 5.620De Lagrevnl. rép ...................... 3 .509

Il y a bilioiage.

Mcose.A rrondissem ent de M ontm édy.

H. Royt-r, commandant, r é p . . . 10.340 élu.

HorBlhaa Arrondissem ent de P on tioy .

MM. le docteur Lie Maguet, rep .. 10.186 élu. De Hun, clérical (inv .).. . . 9 .365

N ièvre.A rrondissem enf de Cosne.

MM. Th Ficury, répub licain ... 10 .964 élu. De BÎhirg'iiug, invalidé.. . . 1.127

H aM les-Pyréeèes.D euxièm e circonscrip tion de Tarbes.

MM.De.*bons, r é p ........................... 7 .124 élu.Paul Fréiiiy, bon.................... 4.327

DeBv-Sèvres.A rrondissem ent de Bressuire.

MM. Camille Jouffrault. rép 9.061 élu.De La Rechrjacquelein 8 .806

Tara.Arrondissem ent de Castres.

MM. Le baron Reille, bon 9 .950 élq.Edouard Barbey, rép 7 .516

V eadée.A rrondissem ent de F ontenay-le^C om te.

H. Beaussirv, ré p ........................... 8 .906 élu.

Nouveau succès pour la République. ,Douxe départements étaient appelés dimanche

dernier, à remidacer un nombre égal de députés morts ou invalidés.

Dix scrutins, sur douxe, ont donné des résul­tats définitifs :sep l républicains sont élus; trois bonapartistes seulement l’ont em porté, mais avec de grandes pertes sur les scrutins précé­dents.

Il y a deux ballottages, mais nous n’en som­mes pas inquiets. Dm* l'arrundissemenl d’Dxès (Gard), les trois canuidaieen présence appartien­nent à la cause républicaine. D^ms la liaute- Loire, arrondis» m m i d'Tsiiiigeaux. le candidat monarchiste n'a obtenu que 8,215 voix; les deux candidats républicains en comptent en­semble 9 .138 ; c'est une avance de 92.3 voix.

Dans le Gard e t dans la Hiuie-Loire, la vic­toire restera donc k la République.

En somme, neuf sièges sur douze.Tel est noire bihtn.II . d» M un, le fam«>ux cuirvsier clérical,

l’orateur officiel des cercles catholiques, r a te sur 'leeqrreaBf- e ■

Nous laiiverons-nous émouvoir par le succès relatif de MM. Paul de Oai^sagnac, de Fourtou et |p baron Reiile? Ce 8> rait puéril. Les droites manquai’ ni d ’entrain d<‘puis le départ du jeune députe de Condom ; ehiu étaient tristef, mornes, comme abaltu>4. C est k peine si un murmure s'éhvait. ttmidi', hé-itant, dépouivu d’audace • t de crknerie de ce groupe mii.uscule, si arro­gant jadis. C*-la était froid. H. da Cax'sgnac manquait k notre b> nheur. Condem b u u s le renvoie. — Parfait 1

Mais ce n'est, pas sans efforts que les trois re - pré^ntoBts bonapartistes (car ils sont tous bona- partibte>) ont vaincu leurs cotirurrenis républi­cains. M. dv Caiisapnao qui, le 14 octobre 1877, l'avait emporté de 4.136 voix sur son concur­rent, M. Larr .-ix, n'a plus aujourd hui que 990 voix de majorité. On p 'u t prévoir que le Gers in.it-ra bisntêi le Morbihan.

Pour M. d r Fourtou, la dilfereoi e entre les deux srruliUii est plus accentuée encore. De ses 11,686 voix du 14 octobre, il n t lui en est r>‘Sie. le 2 lévrier, que 9,036. S j sui>éiionié sur son roucirreni de 1877, qui elnit de 6,219 viùx. e*t reduite c tb ‘ aniiée a 1,349. Que.le chute!

Q tant au baron Reille, la différence, peur ê tieu n p e u moins grande, mérite aus*i d'être signdi-«. Au 14 octobre, il dhtai'Ç ’it son c<>n- cuireiit dn 5.442 suffiage?; l'écart n es t plus que de 2 434.

Vuilk, I e noua semble, trois victoires assrx inquiéiant<9> pour I «venir de ceux qui rr-slent maîtres du terrain, hu tcw , u u i, uie» gros de prévisieus sini>tres.

Les vainqueurs peuvent se demander s'ils ne viennent pas de gagner leur dernière journée.

Quoiqu'il eu suit, le rè«nll4t est bon. D une pari, neuf siè,;es sur doi ze pour la République; de l'autre une désetlion de plus en plus mar­quée. !-ymplôme d'un universel abandon, — dans les rangs du grand parti de la désorgani- saMon sociale.

Les quatre lllnlstres nonveanx.IH . I jC R o y ^ e r .

Le nouveau garde des sceaux etit né à Genève, en 1816, de parents français. Avocat k Lyon. SOLS l'Empire, il fut nommé, an 4 septemore, procureur général près la cour de cette ville. Il fit preuve de la plus grande énergie pendant les troubles qui éclatèrent k Lyon o;i 1870-71.

A rA 'srm blée du 8 février, sa parole é l^an te et nerveii-e fut bientôt remarquée. On se rap­pelle que ce fut la phrase fort inoffensive : « Voila le bagage de la commission », pronon­cée par H. Le Reyer dans le débat sur la loi re­lative k la réorganisation de la municipalilé

lyonnaise, qai provoqua une mmifeettUon ciieuse de la Droite, h la suite de laquelle M. Jules Grévy donna sa démissiéo de f^èaUlect ’ de l’Assemblée. H . Le Royer dépoaa ea juin 1173 une interprllalion relative ft l 'an ê te de M. D urrosso r 1rs enterrements civils e t pro­nonça k cette occasion no discoors qni l'a placé au rang des meilleurs ora teun du parti lépubli- cain.

A l’Assemblée nationale, H . Le Royer p ié n - d a itla réunion de la Gauche républicaine. U préside aujourd'hui ce même groupe au Sénat.

M * I j e p é M .M. Charlps Lepère, qui passe do sous-eecrétel

riat de l'intérieur au mioistère de l’agriculture et du commerce, est né k A uxem le 1** février 1823. Inscrit au barreau de sa ville natale, il s’y fit rapidement une place distinguée. Il fonda le journal d’eppoeitioB démocratique rFoime e t fut élu en 18d6 au Conseil géaéral de son dépar*^ temeut, qu’il préside depuis cinq ans. ^

Au 8 février, H* Ch. Lepère fut Ho député da l’Yonne et vint siéger à l'Union républicaine..Il a présidé ce groupe dans les circoûtaBces les- plus gravas et a su conquérir l’estime de ses a d - '• vers-lires eux-mêmes. Fendant le régidie d »

. 24 Mai, il • consacré sa parole nette et io d n v * k la défrose de la liberté de la prcne, e t les m i- nisiiM êlrdï. ceipiitü'G 'eBt pm i » B eautie- Iw journaux répiibficaina une reule mesure artii- traire que le député de ITonoe ne soit venu la dénencfr k la tribune. Réélu député ea 1876 e t 1877, H . Lepère devint vice-prMdent de la Chambre et fut choisi, au 14 décembre, pM r seconder M. de Marcère dans la réorganisation de l’administration préfectorale e t la d ire ttien de notre politique intérieure.

H * d f o l e s P e r r y «M. Jules Ferry, député des Vosges, qui reçoit

le portefeuille de l’in!<tructien publique, a q ua- ran 'f-six ars. lo t 'r i t au barreau de Paris di« 1854, il fa t au nombre d ^ j'-unes avocats qui !*e groupèrent sous l’Empire autour des députés de l’opperitton et lut, en compagnie de H . Hê- ro ld , condamné dans le f-m eui procès des Treize. E-i :865. il entrait au Temps, où il écri- vii une »éne d'urtich*» dirigéi contre l’adminis­tration du p ré f t de la Seme, qui furent réunis ^oa^ le tilre de : Comptes fantaxtiques d'Bauss» m aan.

Elu député de Paris en 1869, H. Jules Ferry fut au Corps l^ is la tif l'un des principaux ora­teurs dt* la Gauche démorratique. Membre du gouveruemtint de la D fense nationale, il fü i choisi comme seciétaire par ses collègues, H dél^uo , pendant le siège, k l’adminialration du département d>- lu Seine. M. Thiers nomma, en 1872, M- Jules Ferry k l'ambaMade de Grèce. Ü alla occoper quelque temps ce poste, revint prendre sa place k l’Assemblée, «t ee démit d t ■oi fondions diplomatiques aprèa le 24 Mai.O’csi lui, i.uiuiue Ull Ml,, ual |« l-gMi «Nna.»du jour de confiance voté le 20 janvier dernier.

H * l ' a m i r a l # a a r é s n l b e r r y ' «M. JiurégiHbeny (J*-an B-‘rnard)', «st né en

1815. Admis à l'Ecole navale SB I m I , il devint : aspirant en 1832, eii*eigne en 1856, u p iia in s de vaisseau en 1860 et conlre^m iral en 1 w 9 . Il fut chargé de diverses missions, p rit part k la guerre de Chine, remplit les fonctions de gou­verneur au S é n ^ l et reçut un commande- roent lors de l'expédition de Chine. Nommé major de la floitede Toulon en 1869, com­mandant en second de l’escadre d'évolution en 1870, il reçit, lors de rinvasion p ria - •ienne, le commandement de la 1** division du 16* corps d'armée de la Loire, et ae co n d ii- sit si brillamment à Pittsy, que le gouveraemenl de la Defense nationale le nomma vice*amiral l i 9 décembre. Le 6 , il avait été mis k la tête du 16* corps d'armée de Chanzy; pendant U re­traite de cette année vers Laval, il se distingua par sa vigueur et sa ténacité, uoiamment k la bataille du Mans, le 15 janvier 1871. Après la guerre, les éli-cteurs des Basses-Pyrénées l'en­voyèrent siéger k l'Assemblée nationale, où il vota les préliminaires de paix. Nommé -préfet maritime k Toulon, le 20 mai suivant, il donna sa démission de député.

f e u i l l e t o n (7)

BONNE-MARIEPAA

HEKKY GDÉYILIE

E l i l l - n lk l . monde? U «oyjgcnr t M f t t elle «or 1. W iiiod««ll-i1 h rencoolrer au mmco de ce iroupean ralgalre? N’ï a»ait-il pa» dans Paria d 'hom m a plua almples, pina arais quece m .liT Dana aMcooraeaintmcloeüae, elle a .a llrencontré, cHe reoconlrall chaqne ^ n r de. hem om an beau rlaage aérieoa, a la démarclie aisée et roupie, des hommes dont le regard sur elle exprimait l'admiration sans lui faire roonlèr de honte au front; toals wnx-lk. el e ne tes voyait pas au café-concert. Alors, re n êiait pas lB«rz u'êlre belle, aimable, Insituite, de pgnerbonnêtem eotsavie t 11 fallaitautrechosel Qoe fallalt-ll de idust

Bonne-Marie se disait bien que le milieu où elle se trouvaU n’était guère convenable, que les femines qui chantaient auprès d'elle n'étaient (tas de celtes dont on fait des mères de famille ; mais elle h’étsit pas semblable aux autres ; ils lesivah-nt bien, ceox qui venalcul Ik, e t s'ils le savaient, pourquoi un autre, celui qui devait l'aimer, pourquoi ne le saurait-il pas?

Elle vivait aliiHi. perfols un pen décnnragée, mais vile consolée, car k vingt ansileütbltn idns naturel d'espérer que de craindre, lonH|ueilc éprouva un soir une commotion imprévue qui la jalsn rêvcuK pour longtempa.

Pendant que l'orchestre jouait le prélude de sa (Memière romance, elle parcourait d’ordinaire son auditoire de l’œil ; on s’accoutume vite k i franchir du regardlabarrièredegaxdela rampe; 1 elle n’avait plus peur du tout, et. désormais sûre d'elle-même, elle aimait k examiner son public.

A droite, appuyé sur le dos de sa chaise, tout contre la verdure sombre que le gaz ne parvenait i pas k égayer, elle aperçut un jeuue homme qui la regardait avec attention. Ces yeux noirs pleins i de vie et de je i,e sais quelle expiession inquiète et joyeuse k la fois étaient bien différents des yeux éteints ou rougis par la vie k outrance qu'elle voyait chaque jour, et elle sentit au cœur une émotion vive et soudaine qui la fit pâlir on montent. 11 fallut chanter, elle '-hanla, puis, son cxiuptet fini, (tendant la ritournelle, Bonne-Marie, tout eii tournant son feuillet, leva les yeux sur l'inconnu.

H avait écouté aitcntivemeni ; car, quittant sa pose diHiraiie. il s'èlait ou peu penché en avant ; scs yeux, éclairés par un jet de lumière, parais­saient plus noirs que jatnais et se fixaient sur la jeune fille aver plus d iniensité.

C’est lui! se dit Bonne-lUarie intérieure­ment, c’est 'a i que j'aimerai 1

Avec quelle (lession roiiienue, quel frémisse­ment troublé dans la voix, elle jeta les paroi • tendres du serond couplet vers cet être inconnu qui entrait soudain dans sa vie, nul ne peut le savoir s'il n’a |»as écouté la confidence d’une jeune fille pure, ambiiivuse et romanesque.

L'inconnu était irrèprodiablemcni mis, il était beau, il devait avoir toutes les venus, tous les mérites, et il regardait Ronne-Marie avec une ex- prcMtoH qui n'aYall rien de blessant ; la curiosité, rétonnemeni y tenaient plus de part que le reste.. — r/cs t étonnant, semhlah-il (lire, elle est bien jolie, elle chante ici, cl (lourlaiit elle n'a (Ms une ngiire de casino!

L'inconnu apiiela un garçon, lui remit sa a r tc et lui glissa quelque choxcdansla main, pendant que Ik jeune fille clianlait son troisiêino et dernier couplet. Quand elle eut terminé, au milieu d’une

1 salve 'd^spplaridissenieots elle s’inclina, eiubras- sant l'asscmbléo d'un r^ a rd : l'ioconou s’était

levé et l'applaudissait, sans bruit, du boni de ses mains gantées.

Elle eut bien de la peine k s’empêcher de le remercier par un regard, mais un Instinct sicret l'avertit de n’en rien faire. A peine reuirée dans le salon, elle reçut un bouquet blanc, tout blanc, comme sa parure, et dedans la carte do l'incoiiou. Elle lut, les yeux troublés : Louis Morio.

Ce n'était (>as un noble, comme on dit dans le pays : l'inconnu u'éiail qu’un roturier ; qu'im­porte s’il avait la vraie noblesse, celle de l'âme et des manières! Ainsi p nsa Bonne-Marie, qni eût déjk tout pardonné k cet homme qu’elle ne cou- uaissait pas encore.

Le lendemain, Louis Morin était k la même place, et, au monicnl où mademoiselle Luciane s'arrêtait devant la rampe, au milieu des ap|>lau- dissemenU de bienvenue, il lui adressa un fort joli saint, respeciuoux et familier k la fois, plein d'aisance et de bonne grâce; mademoiselle Luciane se sentit rougir et chanta d’une voix moins assurée que de coutume; k l’enir'acte, elle reçut un bouquet blanc, comoie la veille, et son trouble s’accrut eiirore.

Elle avait reçu bien des bouquets, tous lui avaient fait plaisir, aucun ne l'avait troublée; cclui-ik remuait en elle tout le passé, tout von rêve d'amour et du gloire. C’était ainsi que devait se présenter l'être qu'elle aimerait ; il tomberait aiuoureux d'elle un soir, k première vue, serait longtemps sans oser le lut dire, et, quand il parlerait enfin, le paradis s'ouvrlralt pour eux sur la terre, sous la forme d'un mariage »ù l'a­mour serait éternel I

Si Louis ' orin avait su tout ce qni s’agitait dans le cœur de B<nin<’-Marle, il eût moins re tardé le mmiicnt de se présenter dirccicmi'nt k elle, ais il la rrojaii tout autre choso que ce qu'elle était réelleincnt.

Il oe voyait en elle qu'une chanteuse comme les autres, ayant un peu plus d'éducation puut- élre, mais n’en ayant pas moins jeté son bonnet par-dessus les moulins, i'our lui, noiine-Mario éiaii unu fort jolie pi-r»unnc, d'autant plus

, cliarmantfl quVlle avait beaucoup de tenue, mais ’ il lui supposait dei deou capâblei de dévorer

gaiement une fortune, tout comme ou grignote UD quarteron de noisettes.

Pendant que Bonne-Marie rêvait k on avenir infaiilibleinenl prochain, Louis Morin faisait des réflexions plus prosaïques, dont le résnitat fut que le.quatrième jour, ne recevant pas d’encou­ragement et cc|)endantcertain d'avoir élé remar­qué, le jeune homme alla se pt»ier k la sortie des artistes, aussitôt après le dernier morceau de la chanteuse sentimentale. Dix minutes après, la jeune fille, simplement véioe de noir, un petit chapeau sur la tête, se présenta k la porte ; il la reconnut k peine sous ce costume, mais un se­cond coup d'œil le rassura, e t il salua très-bas. Au moment où il allait parler et risquer proba- bletnent quelque irrémédiable sottise, il vit Bonne-Marie lui rendre un salut timide et presque furtif; elle baissa son voile sur sonvlMge couvert de rougeur et («assa vite. . il resta ébahi, son diapeau-k la main, et quand Ü revint de sa sur­prise, Bonne-Marie était déjk loin, il eut beau se mettre i sa poursuite, il ne put la retrouver

l.e teademain, sûr désormais d'être reconnu, il éiaitk l'entrée bien avant l'heure de l’ouverture. Assis sur ce inêinc banc où la jeune fille avait rencontré Clotilde, il l'attendait, son bouquet blanc k la main. Sans se prêoccn|>er de ce que sa présence en co lieu avec un bouquet pouvait offrir de ridicule, il s'était postélk ponrrevoir de prés ce joli visage timide cl confus,

— Elle n'a polut la figure de sa profession, décidément, pensait-il ; il doit y avoir Ik dessous quelque roman; j'en aurai le cœur net.

Loub Alorin était ce qu'un appelle un char­mant garçon, almeble. obligeant, et cependant avec un certain fond d'égulone, gai le plus sou­vent, parfids morose et fantasque, niais alors seulement avec ceux qui lui tenaient de près.

En ivex-vons connu, ami lerieur, de ces char­mants garçons qui sont la coqueluche des dames, toujours disjtos^ k se charger d'une corvée, compiaisants k l'exces, la bourse ouverte k tout Tciumt, ceux qni consolenl les gens vexés avec une plabantcrie, qni rassurent les timides, en- cmiraoeiit les faibles, tout cela dans le muiido et b o n ^ chex eux! Chex eux, il ne faut p u leur

‘ demuider te mcdadre sen ice ; tout les fatigac,

tout les dérange; ils n’ont pas le son, la cheminée fume, leur femme les agace, la cuisinière manque toujours le dîner. Vous les diriez hypocriles on méchants ; pas le moins du monde : Ils ont pour principe qti'il est itiutile de se gêner eu famille, et garde toute leur amabilité pour les antres, CCU.X qui ne sont pas de la famille. Priez le ciel clément, cher lecteur, de bien vouloir faire que ces aimables garçons vous traitent toujours comme des étrangers.

l.ouis .t:orin était peintre.* Après avoir lutté pendant quatre ou cinq ans contre la mauvaise fortune et en exposant k chaque Salon de très- jolies toiles consciencieusement travaillées où dominaient les qualités sérieuses, il s’était m b k faire d'affreux Mnshomroes très-laids, pleins de défauts, mais qui, suivant une expression vul­gaire, liraient I œil du passant. Il n’exposait pas scs bonshommes, le jury l’eût repoussé avec une sainte horreur et une indignation non moins juste, mais il les mettait chex les marchands de tableaux, et tout k coup il s’était trouvé des ama­teurs, probabletient par le même motif mysté­rieux qui fait trouver si beaux lesaffreux dogues de boucher.

Il avait commencé par toucher cinquante francs par toile ; comme il en ' produisait six par mois, Cela faisait k la fin une petite rente. Mais un jour, comme il regardait sa dernière œuvre dans la vi­trine d'un marchand de tableaux, il vit entrer no amateur qtii se fit montrer la chose, la décria et finit |iar l'acheter ; il avait si graiid'peur de ne pas posséder ce précieux objet qu'il l'emporta sous son bra-s.

M n n n , qui de la rue avait as.iisté an déhal, k moitié caché par un montant de porte, arrêta l'a­mateur au (>a*sage.

— Pardon , monsieur , combi> o avex-vona payé le tableau que vous avez Ik?

— M onsieuri...— Monsieur, je suis amateur forcené de ce

genre de peinture, mais je craioi de n’être patI assez riche |>oui pouvoir...I L'.'ini.'itcur regarda le peintre avec défiance. ! (>i pendiint le jeuncliommc pouvait dire vrai ( i l

lui répondit donc :‘ — Ciuq ccfiu iritocs, moDslear,

— Avec le cadretL’amateur, de (dus en plus méfiant, se prépk*

rant k passer outre, répou^t :— Avec te cadre.— Ce n’est pas cher, répliqua Morin avec en*

thousiasme. En bien, monsieur, c’est moi qui les fais, ces petites machioes-lk, et quand vonsea voudrez, je vous les vendrai quatre cents francs avec le cadre, et c’est vous qui choisira votre sujet.

Lk-dessus, il salua l’amateur, toujours de plut eu plus ébahi, lui remit sa carte et disparut.

— Ixiuis Morin, lot l’amateur ; c’est iNeote signature, et voilk l’adresse... C’a t peut-Hra une mystification... Babl qo’est-ce que cela me me fait? j'irai demain.

C’est ainsi que Louis Morin commença a fortune e t sa renommée.

De temps en temps, il se disait t — Je vou­drais bien faire quelque chose de sérieux pour te Salon... mais la vie est douce k Paris quand ou a de l 'a i^ u t presque k discrétion ; ponr terminer quelque chose de sérieux, il eût fallu prendre rix mois : en six mois Alorio faisait dix petites borw reurs qui lui rapportaient chacune huit' cents francs... il n’avait encore rien présenté ab & loa deiiuis 8C.4 jours de mauvaise fortune.

Les bouquets de lilublancétaientpourltM bM sorte de monnaie courante ; mais 11 avait su dé­couvrir une fleuriste qui ne les loi vendait pas cher, grâce k la bonhomie, aux bons aaots et k la gaieté de M. Louis qui loi avait nu jour bâclé une esquisse ressemblante en dix coups du pinceau.

— C’est peut-être ce que j ’ai fait de m ie n ! disait mélancoliquement Morin en contemplaBi ou visage grusouillet, haut en couleur, d ’uM fa u n e de cinquante ans qui n’a phu de préteuthMis. l e vois que j'êiais né pour le portrait 1

Le jour qu'armé de son lilaa blaue 11 a tle td lit Bonne-Marie, il lui éu il passé une Uêe origteite par la tête. — Je vate loi pro^ r de faire aou' portrait! s'éiait-il écrié. K te ne peut p a refoear ça, e t jo l’enverrai au Sam i ! ’ ‘ . . .

Ce calcul avait enchsiitétejMiMpeliitfu. CfitamAe, de quelque façon qu’eila touilili, I V Tenture ne pouvait manquer d l lui être profties

Page 2: BONNE-MARIEbmsenlis.com/data/pdf/js/1878-1880/bms_js_1879_02_06_MRC.pdf · 2014-02-13 · VAIaacneit l'itini MM BÉnumanokT 1 , Jntn.... U fr. w vm MNLU • Uoftli .'.€•••••••

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La M an e rie .La n o p o rt su tn ô l a éU a < ) ^ é ku P ^ d è o t

d i la R^Vbliqua fraoçaiw :

« Paria, le 28 janvier 1879.• ll<H»iMir la Président,

« ^ 9 fait connaître dans ladécUraiion mioiKtétielle du 16 janvier qu ’il était nécessairt de nommer une. commission ■ i i le , composée d'élément» pris dans les m i-

pai à pD en être antreraNil pour 1rs ' -* ^’aillears an

us reoaiigoetnaDts offlcieli,,. a Rféativ-maiA^ lélluiurti dea lais, U lista

gros lats, ÿft<t contre mq gré, at d ’i « b a r s d t tous rei '

officidie dw luiiwoB'gagnants an donka cliaque jo u r U nom ancla lortalo té, _

■ L'adminiitralioardr ia*Iiolerie ne'BfDt'nep s’oGcuiior de l'qipédilloD d w lot» gagnés.

I eiista h Paris p lm eurs «genrw qui se char*

Sentida ce soin.‘M ais par a.<prit d’équité, le onservateur des i'ais s^ te rd i t d’en racommitn-

der Sfiécialemanl aucnde, toulqi lui paraipaiit également honofjblas.

a Dn avis ultérieur indiquera l ’époqua à la­quelle las gagnants pourront retirer leu is la ts ; m aison tout cas, ce ne saurait être avant le jeudi 13 février. >

ILes personnes qui possèdent des billets de la

Loterie sont prévenues que la liste des lots non réclamés sera puliliée.

Il est donc bon de com^erverses Itillels même aprè^le tirage, afin de pouvoir, sur la liste en question, procMer à une nouvelle virificatiou.

Sat_____n i " mars 1854 sur rorganisation et le service

delagendannerie.« Gs décret, qui est toujours en vigueur, dé-

da |B qu'en raison de la nature m iita da son 8 rr^ c a ,U gendarmerie se trouve, placée dans l a attributions des ministres de la justice, de i'inlérieur e t de la guerre. Il indique également 1a nature rapports directs «t permanents que las affirisrs de gendarmerie doivent entre­tenir avec l(S différents ministres.

« Lw dispositions de ce décret manquent

Earfais de pm ision »t ont fait suigir de nom - reusM dilficullés.

c Désireux de voir terminer ces conflits, nous avons poosé, monsieur le Président, qu'il serait u t i la d «xaminiralteotivcm<>i.tles modifications qu 'il 7 aurait lieu d’apperter à ce décret régle­mentaire du-1*'m ars 1854, et nous vous pro­posons de vouloir bien donner votre approba­tion au décret ci'joint, uoilant orgauisatien de la cumoMssioQ chargée de cette étuae.

• yraillex agréer, monsieur le Président, l'hommage de notre prolond respect.

Le président du çonsn'l, garde det sceaux, ministre de laju$lieet

J. Di'favre.L e ministre de tintérieur,

È . DB Uarcèbe.Le ministre de la guerre,

Général Gbbslvv.

Ce rapport est suivi du décret suivant :

J,e Président de la République française.Sur le rapport du président du conseil, garde

des sceaux, ministre de la justice, du ministre de l'intérieiir et du ministre de la guerre;

Décrète :^ 1 1 est institué une cemmission

mixte composée d’ éments pris dans les minis­tères de la justice, de l’intérieur et de la guerre, chùgée d’étudiir les roodilicaiioas ou il peut

Î âvoit lieu d'introduire dans la décret da « mars 1854 sur l’organisation et le urvice de

la .gendarmerie.^ Cette commission sera présidée

par U ministre de l’intérieur ai e« son abi*>iice u r le sous*«crétaire d’Etat au miaislëre de {Tntkieur.

Elle se compose de :affaires cnmmelles et

des griices ; . , .Bouclier'Gadart, direitrur de la surelé ge-

nérale; . , ,' legéiéràlLarobnrl, niipectear général de

la gendarmerie; .............................Jauffret, chef de service de la justice mili­

taire et de la gendarmerie;Le liautenan'.-coloni'l Samuel remplira près

de cette comn ission les fondions de secrétaire.Art 3 . — Le président du conseil, garde des

s o w mi'nis:re de la justice, U mmisire de l'iniérieur.el le ministre de la “ “t

^ ^ i ü t à Paris, le 28 janvier 1879.Marcikdl n s Mac-Mahon,

duc DR Dagenta.P ar le prêddtBt de la Répul lique :

Le président du conseil, garde des Sfceaux, ministre de la justice,;

J. Ddpadrb.Le ministre de l'intérieur,

Ê, DE Uabcêib.

La ministre de la guerre,.Général Greslbt.

la Loterie sationale.11. Marteau, conservateur de la Loterie, com-

miiDique aux j^arnaux la note suivante :<* Le conservateur des lots do la Loterie na­

tionale, directeur des opérations du tirage de cetlp Loterie, est dans l'impoa-ibilité de r ^ pondre aux nombrcufce* lettres, dépèi hese t vi- â teê qu'il reçoit, lui demanduni la nature et la valeur des lots gagnés.

«' Ri'laiivemeot à L valeur des lois, la com­m isio n de la Loterie a décidé qu'elle ne serait

\O i;\’f,lLE!iDEPARTEl!ESTALLsNous annonçons avec plaisir à nos, lecteurs

que M. Coti lle, président du trib u n ar civil de Beauvais, vient de nnevoir de U. le ministre de l'invlruclion publique, d u cultes et des buuY-arte, Us paime>i d’olTicier d'Acadéiiiie.

M. Cotelle est depuis longt* nips secrétaire du conseil déi aitrmenbil et me iibre de la com- mU'sion chargée d'examiner les aspirants au brevet de capacité pour l'instruction secondaire et de la commission de surveillance du cours normal d'é.èv<s-inallres et de celui d ’élèvee- mai'ress^s peur l'instruction piimaire.

Ces dilTércnis titres, auxquels nous devons j iindre le titre de président de la Société aca­démique, légitinotnt la diptinclion lieiterifiqua que il! mimstre a décernée à M. Cotelle.

Par arrêté ministériel du 19 j:«nvier 1879, M. Edmond Robvit, seus-prélei de rarrondi-.se- ment de Gempiègni.', a été nommé officier d’Aradémie.

L'ardeiit intérêt que le sympathique sous- prélel de Compiègne porte a l’e a se ig n e m e D t primaire, les remarquables allocutions qu'il a si souvent prononcées en faveur de ceiti* belle rause, son érudition 8,'écialn avaient depuis longtemps dc»igné H. Edmond R ubirt à la dé- coraiiou qui lui a été si justement ofTerte.

Par décision ép'u'Copjle :U. l’abbé Crélenel, piètre de la derniare or­

dination, 0:-t nommé curé de Ghamant, en rem­placement de H. l’abbé Trtotelivres.

M. l’abbé Foucault, ancien < uré de Neuilly- en-TbelIt, est nommé curé-doyen de Gronil- v.lliers; sa nomination a été agréée p.ir un dé­cret du Gouvenicroeiil en date du 20 janvier 1879.

H. l’a lb é Nervei, curé de Breuil-loTert, est nommé cure de Neuilly-en-Thelle.

M. l'abbé CoulUré, c ré de Fay-.ous-Cliau- mont, est nommé cuté de Chevreville et Ügups.

Mgr Ilaslcy, accompagné de M. le vicaire gé> néral Mil iêre, est parti hier pour Rome. Son absence durera un mois environ.

iBStriictlon publiqiue. — Rccom- I |ieik»cii faanerlflqura. sj P jr arrêté ministérifl du 16 nov>mb e dc-r- I nier, des récompanses honurinqufs ont été ac- j cordées pour la bonne tenue de leurs écol 'S,i a u x m.icnbrAA «le l’oniM-iKneiiK-ai p r im a i r e r i -

ap;es rommes :

1* IXSTITCTEÜRS lfédai7/e d’argenl.

M. Lvfeuvre, iiislilulcur à Pontoise.MéJwill's de bronse.

MM. Bachelé, instituteur à Boury; Firrain, à Froissy; Poriebois, à Sdint-VaBsidas-Melio.

Hentioi» hoierabUs.MM. Mengol, insiituti'ur à Grandvilliers ; Sé­

néchal, à Baran; Srdei, é Orry la-Ville; Mer- nard, à Qiiesnol-Aulry; Pillun, à 8amt-Sau- veur; Mas.'!-', à Sarruti; Sdle- tin, à Heru.

2 INSTITUTRICES Médaille d'a’-gtnt.

Mlle Lagruè, m -tilutiice à Culs.JUédaillvs de bronse.

Mmes Desmare.'l, rœur L^lui^e-IIe^ri, insti- trice, religieuse de Samt-Aubm, à Andeviiie;

, veuve Detavcnelle. à Doméliers.I Jfe/d/o»s fionorablts.

Mme.s Davy. sœur Siint-Medani de Si A I in, instiiutnce à SiTigiiitô; M onl, àM<Tu; P i ai, liée Üuiorisoy, à Jaux; Ticier, a Saiiil-Vaa:l- ies-Mi-llo.

3* DIRECTRICES DE SALLRS D'AStLCR Médaille éF argsnt.

Mre* Touvenot, ranq' Marin, diractrii da la Mlle d’Ésila de P'enl.&inte-Haxenc^

M ddaim de bronse.Mlla PomrôtTaâ , diriCtrice do I'

Breslw.ifeBrion honorable.

Mme Hahu, néeLoiseau, directricadu Sainl-Slienna, k Baauvais.

Dans sa dernière séance, le conseil dé larto- mental d’instruction publique a nommé délé­gués ranloRiux :

1* Pour le canton de Maignelsy, H .|tendu (Armand), archiviste de l'Oise;

2* Poi>r celui de Dreteuil, H. Guibo taire à Bonneuil;

3* Pour celui de Pont-Sa ntc-Haxen^, Flobcrt, Juge de paix.

’asila

Conseil municipal da Baulbgne-«pr-Mer, sur la création d’un canal de lalt^, entra Doulognaet Im environs d'Avaanas (Nord). \

7* Numination d ’une commission pour i'étuile de divers travaux à (aire k U salle d’asile.

8* Nomination d’ühe Céinmt8<ion pour I élude du projet de coiistrucUon d'un pavillon de musique.

9* Nouvelle déliliératlon au suie! de la loi du 22 décembre dernier, relative k I inpM sur lw huile^

10* Décision k prendra au sujet du bgs fait k la ville par Ml c de Lavaraade.

I l* Question relaltve au iham p da ma­nœuvres.

13* Di libération au sujet de l'entretien du chemin de MoiiilévèquekCliamant sur leierri- toire de Seiilis.

13* Rapport préléminaire de la Commûsiun nommée dans U s 'auce du 23 novembre peur i’exam'-n du projet de créaiion d’un marché couvert filtre la place de la Halle et la rue N uv l i e PdiK

t . e s e r v t e r l u I l U a i i r r .Voici qnt'llf est la répartition aciielle des

classi-s astreinte* au servie" militaire di 1*'jan­vier au 30 juin 1879 :

L’anuéf active comprend les classes le 1873, 1874, 1875, 1876 et 1877. Toutefois, la cla>se da 1873 n’est plus sous hs d ra p -u ix : les heiumes qui en fout partie oiit été renKiyés par anticipation dans leors L-yers en sepUmbre et en octobre 1878. Ils avaient été iiicorfureA au mois de septembre 1874.

On voit par Ch fait que le .'lervice peimanent s boiames appartenant i la première portion

de ch «que contii geiii a une durée iiifineure k quatre ans. La clas.-<e de 1878 lire au strt en ce m oment; son ^ervice régulier d a te ra d u l" juil­let, et elle sera probablement appelée daus la première quiuzôini' de novembre.

La classe <le 1874 sera sans dotile plaiée dans la disponibilité apré* le.< manœuvre.* d'aitomne. On aval répandu le bruit qu’elle parlm it plus tôt. mais ci-tte nouvelle était inexacte.

Le ministre de la guerre, forcé de faire des é«:oi«oinii s, a jugé prcférable d'accorder les per­mission'^ de deux nmia. du 1*' iioveinbie au 31 déc nibre 1878, dans U proportion de S 0/0 de refTedif; il vn-nt de irenilre une disao»iiion anilogiie à la dale du 1" fcvrier, t t il i donné l'ordre d'acrordcr drs permissions d'un mois à raison de I 0/(1 «la l'elTectir.

La réserve -le rurmêe act've est fornice des clas-iesdH 1869, 1870, 1871 e tl8 7 2 : l*<irmée torritori-il». dt'.* cl sses de 1859 1^ '^ . 1801, 1863, 1803 et 1864. Les homm-s qui ne pio- vieuneiit pa* des appeis annuels, c'è-«t-à-dire les engiigés volontaire*, les aiideiis remptaçsids, les lu«mti)es qui ont été remplacés et tous ceux qui se trouvent pour un molil quelcouq^ e dans une siliia ion spéciale au point de vue du scrvue militaire, m.trihent avec une des classes ci- dcasUH ii:d.qué«*s.

P.ir exception, il n'y sura, en 1879, qu'une seule classe da la réserve rappelée suus le.* dra- { peaux pour le stage u ’in-tiiK lion de vingi-huit > jours : c'est la classe de 1872 Cslle de 1870 en | a été dispensée. ^

L<-8 hotiim>-.* de toutes armes, c«>m|>ris dans les cla>se* do 1866 et «le 1867 da rannée tcr- nlori.ile. qui u'oul pas été couvoqués l'an der­nier, ‘e >er<>nt au piiriii-mps pro haiii La duiee de la periude n'a jias encore eié iiiée.

Au nombre de.s livres qui ont été réctinmenl adupti^ par la commission des bibliothèque* scolaire.* établies au imiiisière de l'instruction publique, nous voyons figuier les deux ou- vriiges de notre liislonea national Henri Mar­tin :

1* Ili>ioire de France jusqu'en 1789,17 vo- luni"s in-8;

2* ili loire de France popul.ire, 4 volume.* in-8

Ces diux ouvrîmes ont leur place marquée dans • haciiue de NOS lubliotlièquHS srol-uri*! et on ii« -jiirait trop en recommanler l'acquisi- t.on aux muiiicip.ilités.

Nous avons le regret d'apprendre U mort de U- ('Amus. ancu-n notaire k Aiiicby. ancien jug«> de p:iix du canton de Méru, et en dernier lieu à S>-nlis, dw 'd e à Soissons, le 28 janvier 1879, «laiiS sa 66* année. M. Camus était le gendre il" M. Tondu du Helx, ancien reiiri-scn- lani de l'Oi.-e en 1848 11 emporte lians la toiubi* les regrets de ers nombreux ami* qui ont pu apprécier l inaltériible diuiliire de son cnrac- tères et -es |>rofoinies cunnais.'an« es du droit.

M. Cimus était le préiiviss"iir médiat dr U. Gavé, notaire et maire d'AitiLliy.

C o n e e i* ( «Au moment de mettre sou.* presse, nou.* ap­

prenons que nos deux Sociétis tiiiisicales vont offrir aux habitants de Senlis un grand concert av«c le coiieoui's d'émiiient.* ailisies «le Pans.

Noua croyons que la date a été fixée au 15 lévrier courant.

Dans notre prochain numéro nous donnerons le prcgrammi complet.

S o c l o t o d . * A g r * l c u l t u r * oÜE L'aRRO.NOISSEHB.NT RE SBXLIS

n é i i n i o n r x t r a o r t I i n A i r c .Le mardi. 11 février 1879, M> 8.*ieiirs It- M< m-

bres de la Société d'agriculture sont convoque» exiraorduiaire.nenl pour i nleri ire et discuter le Rapi on de la Comini-eioii chargée de réili.er le vosii a CHictir - aupiè- du Guuv«Tiiemi-n( sur I s modifiiMtiuns k ntn iduire dan* les traite» de coniuierci-, d.m< le but d'apporter uti soul.ige- liien’ aux souBr.«nce.'«actutIle>.de l’Agr cullure.

L 'oiivirture de la séance a u ra beu a deux heures et demie, salle de l'annen Evêché.

E l î n « o u r t - S u i n i e - . 1 l a r | ; i i r i > U r . __Vtn ifi(Il (Iriiiirr, Mm- veuve Cotlu.do PPs-irr- d Maigny.se trouv.iit .«ur le them«n d'Eiiii-

(o u rt au lieu d it la Croii de Madame Hocbedé, quand elle glirsa et fit un* chute grave. Elle tomba SI mxlhpkreuscmfnt qu'elle ar fractura ta jarotie. Le tibia avait rompti lea chaire et sortait par ta plaie.

Dm paskantv foururantau villa|;e d'Elincourt. Chacun s’êmprfisk dé poiler aecmiru : l'un of- Irit un fauteuil, l’autfè nne convertuff. un trui- aième sou cheval, eu*oa atlçla k une voilure appartenant k M. Brilori, et l’on put recon- d iiiie l.1 blwséek son domicile, k Plsesier-dc- Margny. ,

On prévint H. le ducleur Leclerc, de Bassons, qui Si' trouvait hrurausement en consultation k Eirncourt, et vint dentier ses soins k Mme Gettu,

L é u td a la malade est ausfi satisfaisant que possible.

Ii<* M r u x . — üo maçon de U commune du Maux, ne pouvant pas IravjilUr p .r ces lemp* de geléeel de ncig", occupait ses loisirs aux plaisir* de la cha*i«‘

Pour •>la il se toiffait d’un bonnei de coton blanc, sa couvrait d'un drap blanc • t panait en ehjssedii matin au soir; de tous côtes du terri­toire on eiiieiidait de* coups de fu»il. mais grèce k l'ac) fliitrcmi nt du chasseur il ne pouvait être facilemsiii roco«inti.

Le 36 janvier, cet individu étau encoVe en d u sse cl, .«ans qu’n s’cn aperçut, le» «.onuns ue sun fusil rurciii bouché» par ia iteig«'; qmlquos iiistmit' aprè* le chasseur tira sur un p gemi ra­mier, l’aiine éclata et cet accidoiit faillit lui cuùiei la'vie.

La gendarm'-ri" ru t connai>Miice de celte aventure et dressa procès-verbal contre le Lra- coiiaier.

N u a il ie v i . — M. Louis Go.«>in fera une l'Oiilércuce pililiqiie agricole, k la n.ainw de Noailles, le dimanche 9 lévrier 1879, a trois hciireii [irciives del'après-mi«li.

Sujet de la conférence : Crise agricole; ques­tion de.* baux. — Uislnbution de graine» et de brochures.

R u q |u r n « * u r 4 . — Dan-i raprè*-niidi de veiidfviii dernier, le sieur Cuvilliers (Uarrial), meunier à Roquencuurt, se retidani à la gare du Bietfuil, entre Le Mesiiil-Saint-Firmiii et lu gart-, a trouvé un porterenille conitnaid 150 fr. e I billets de baiiqu»; il s’fsl emiirc-sé, en arri- vam a la gare, de faire •oiistot-i leconienu «ivce portrfi'uille et de le dépuser eu aitendunt qu'un le rcciame.

l a a 'S I i i a a t i u n O n a n c i é r e d rw e o i n - n u u u c l i e l* .t r i ‘««utl««»Mriuetii

d r t i lU .

4* ARTICLE Nous avons pubi é <*ans le- numéros des 1*'

•'fci-mluf 1878, 9 « t 30 jn iv irr 1879, b-s Ta­bleaux sidti'tit|U s de la »iUut'0 > fi«>aiici>re dvs canion» de &'en/is, de S tls . de Creil.

N«>u< douiion* iiujtnrd'hui le Tub.eau du Canlon de (répy-en-Valois.

Lh prochain aMule cuiiceinera le Cantonde JVaiileuil le-Hauduuin.

P. F.

Le Consp it m u n ic ip a l d o i t se r é u n i r la 7 c o u ­r a n t f i l 8- s- iu n o rd in a i re .

V oici l 'o rd r e d u j o u r tr a n s m is a u x C o i:- se illi-rs :

SESSION RE FÉVRIER 1879.Séance du ufRdrcdt 7 février^

1' N .*m m atiiin d u s e c r é ta i te . — L r c tu r e «lu p ro i è"V « i biil d e la ile rm è re s- a n ce .

2* V o le d’une adies<-'e au P r é s id e n t d e la Ré­publique.

3* P r o jo s i t io n J e r>8 ' i t u e r à la r u ' N euve- d e -P a r is le n o m d e r u e d e la R é p u b liq u e q u ’e lle a [Hirle d e p u is la R é v o lu tio n ju s q u 'a u p re m ie r emi'irc.

4 * tif im n iu n ic d lio i) d e M le P ré fe t re la tiv e a u t ia i t r m e n t «lu C o m iiiis -a ire d e p o lic e .

5 * D c in an lp d • M . le colon« l d u 6 * c u i r a r - .»iers du la ju u i - s a n ie . p p iiitau l Irc i» m«>'s, d e s é ti r ly d e I.. c o u r «le Ij T «ur, à Saint P ie r r e .

(i* C o m m u n ic a tio n d ’u n e d e b b e ia 'i u n d u

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NOM SCENTIMES

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ta]es 5 pour dïpcoMS ordinaires « iH

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le . | h el eitraordioaires. a RDES

COM M UNES§ - il ' I ù

uesQ | 1 « 1

^ ï l ia ig-â b

^ a s 5 S ts »

Auger-Si-Viflceot * . . . 401 1 .3 9 7 7 5 3 6 2 .1 4 836

10190118 8 0

>

Béthancourl • . . . . 2 5 6 411 8 0 6 3 6 .1 4 94 2 018

1 8 7 81 8 8 2

»Bélltisy-St-H rtia * .. 8 i l 9 8 2 5 5 9 7 0 . 9 5 1 1 9 1 5 1 8 7 9iBélhisy-Si Pierre * .. 1 .6 2 9 6 5 3 1 .1 8 4 8 5 . 6 2 71 » 1 .2 5 8nonncuil-(D-Vilois *. 8 1 4 1 .2 8 1 8 1 9 7 8 . 5 6 63 3

31 9 0 619 0 2

>;CfL'pv-tc-ïa‘ois " . . . 3 .0 8 2 1 .6 2 2 2 3 .4 2 3 3 ; t 9 . l 9 27 8 188 7 >Duvy • .................... 2 9 0 851 581 7 1 . 7 0 61 17 1 8 8 2 >Em éville* ............. 1 6 2 184 1 2 2 1 3 .7 3 122 » > 1 »Feigneux *............. 3 3 0 1 .1 4 2 1 .1 1 7 8 8 . 3 4 81 11

318 7 81903

»

Fresnoy-li-Hitière *.3 1 9 0 5

521 6 8 2 1 .9 4 5 4 9 .4 5 89 4 1 8 8 3

■Gilocourt............... 5 1 8 6 9 4 1 .2 8 6 5 0 . 3 8 4711

>1 8 7 8

» 3 0 5ü la ig n es *............. 2 9 8 5 4 0 6 6 9 3 9 . 4 0 7 6 12

101 8 8 31 8 7 9

»

Morienval *.......... 9 7 5 2 .5 7 4 1 .1 9 8 1 5 4 .8 0 06223

15

1 8 7 819 0 2 7 .0 1 1

Néry * ................... 6 1 4 1 .6 3 4 7 1 3 1 2 6 .4 4 73188 71 8 7 9 6 7 9

Uniiüy-Videi's * .. 2 9 5 1 .0 3 7 4 1 8 4 1 .7 7 1 0 6 »Ürpouy ............... 541 1 .6 1 4 7 0 5 6 0 .9 6 83 2 0 0Rocqu'uinoiit *___ 1 3 8 6 2 6 2 9 8 2 8 . 5 0 8 6 >llouvtllo *............. 1 5 9 7 0 0 1 5 8 2 6 .7 9 96 » j»ftussy-R éniont. . . 2 9 0 9 7 4 1 .5 7 8 3 7 .8 9 7 2 m 1 8 8 3 »Sainlincs * ........... 6 0 8 2 8 7 5 4 2 4 5 .4 5 1 1 2 » 2 6 7Sêry-MagnevitI * . 1 6 8 6 0 0 3 6 2 3 3 . 4 3 90

53> >

T fum illy* ............. 3 0 6 1 .2 9 4 4 4 4 7 1 .4 7 > 40Vnuciuttnes *........ 6 4 9 6 3 6 9 5 0 6 6 .1 5 62 > »Vutimoise ^ ........... 2 5 5 3 1 3 1 9 6 17 9 3 120 16 1881 »Vez.......................... 331 1 .0 8 8 3 .0 1 3 6 1 .9 6 20 > » »

1 4 .4 5 1 2 3 .8 1 6 4 3 .8 3 9 1 .9 7 2 20 7 9 .7 6 0

I a l f a « d*A aallcB « à D tjv m .

E rrà n AuMoiiHm «if.Dans un de nos nueiéro* du mois d'aeût

d«fiM«r, ftoiitt parlions d 'une oourco découverte, aux environs d'Orrouy Glaignii. par les •gents de la C'iinpagnie du Nord, chargéi d'éludiW lo terrain i*ar «e nerabreiix soadagw, pour Tétie bliweiiient des ouvrages d ’art dans cette partit, où la ligne d’Amiens k Dijun saute U vallée Sainte-Marie.

Cette fource, d'après 1rs indiralions qui noua étaient données, était ferrugineuse, et nous cn- trrvdyiniis déjà, dans le prisme siuré de Tavo- nir, un établiinirment theriiitil, ane station bal- nraire, qui, k coup eûr, «ùt contribué pour beaucoup au bien être du pays.

Nous d< vous, parali-il, et a notre plus grand regret, rabattre de nos prélontioiis, du nus espé­rance», si bien (ondées que nous les ayons crues.

A cette époque, aucune éiitde, aucune e n i- iyre n’avait été laite «ucoru de cette eau qui, jaiUi»sanl du tiou de sonde av«.c uns forw inouïe, (lé{H>se sur les bords de sa rigole des résidus roiiges-eciée, atteint une température iièdt-, pirsque chaude, et trompe ainsi, par ces sympioines mêmes, quiconque n'e*i jÂs parti- culièiement au courant de 'a. question. Nous faisions donc aiqiel aux lismmes k môme do irarichei' ta queslioii; nous deman dons qu'une tiudu M'rieüse, une analyse complète lû t fiile d f cette eau, pour savoir si réellement elle ne rcofeiinait pas les sel» d" fer, lea principes mi­néraux hcherché» par la médecins pour des tra>l»ment' particuliers.

Nxuh apprenons aujoiiri’hui que suite a été doi née k notre idée et que MM. 4<iles Gaudry, ingcnu'ur du chemin de fer de IE»t, Gressier, ingénieur du iht-min de f r deP .-L .-H ., Baud- 8011 ei Üubosque, alia< he» au chemin de fer du Noid. 8(1 sont occupés de la question. On a bien voulu nous communiquer les résultats obtenus, au moyen d ’expériences chimiques, par ces Me»iiieuis, et nuu- allon» en donner un r&umé sum nci qui, foit malh'-ureueenrent mais irré- voc.<blenii lit, dis» pc iiiiile.* nos belles illusions.

C"iis > au ne leub rroe que des traces de fer, et lie peui, à ce titre, pasisr pour une eau fer- rugiiieiise; elle donne, par litre d'eau évaporé, 0 gr. 376 d'un rô'idu formé de carbooats de chaux; est de qualité ntoyeime. inférieure ce- pi'iidiiRt à l’eau dé Seine, mai^ elle peut encore servir a<«x UMig-s d tiiie»tiques.

Q .e lions »ommi-s loin de nos lêvesl at k

J|iiHile terrible réal.té nous ramèi.e cette étude site par dr» hoiiimes compétent» 1

C-M ré i.ltai» cuiiiiu-, nou* avons voulu nous rendre un lom ple ex.i t de ce qui a pioduit l 'e re u r, ei voici le» conclu ions auxquelles nous suinme» amené.

Euin- Gluigiies et la Biraque, partirullère- mciii, if ioi.d du la vall>e Saiiito-Marie e.*! loiiiié de couelifs épaisses de tourbe, un tant .»oit peu a gilo-aréiiifërc, puis de masses a r ^ nacé"» fort cuiKidéiablc»; en un mot, c’est un terrain alluvial précédé d'un terrain détritique.

Or 1(1 terrain detiiltquH. qui remplit gériéralo» ment les dépressions efp"'ficielles du sol, se trouve en dé; ôis puisxams dans presque toutwla- vallée.'*, con>mue souv nt ta .-ol iU-8 déserts et reciiuvre même le» pentes des montagnes auxquelles il a pris les éléments dont il su com- pu e. 8el«n la naluie d'S couches dée^igr^tss, Il est poriiiéable ou cum pjctc.f^rlalnes couches donnent lieu à de» dépôt» qui »e laissent facile- lUHRi traverser par les e ux, taud s que d ’autres produneiii de véiilable.» b’ëclies, entre les- quelles l'eau ne p ut cin-nler que par Iss f i^ sure» qui les tiaverMiii. Daiitres foii, le leirain détritique e;l composé de sables ou d'argiltts; Ica eaux »onl absorbées par le» uns et coulent sur les scco ide*, et, descendant dn haut des pentes en passant sous des amas de dé ritus ou de* rom lies imperméables, reparaiMenl k leur pi d Miu» foriiid de Boiircis pour peu que l'on trav«-r»t! celle couche au moyen d'un trou de sO.-.de ou d ’une fouilb-; elles s 'é lèm it, dans « elle même i sue, au di-su» de Isiir écoulement luimiiif, en verni du la hatiletir de chaige, me- -ur- e de I- tir poirit de déplut k l'endroit eù ont lieu le.* infi (rations. ju>qu'au point uù la sonde le.* Hil'm i. Plusieurs cauB>», cependant, s’op­posent à l'clévation des sourcw arlésieones, k la hauteur de leur ligne d" départ; la plus m - flueiite est as-urément leur epauchemenl, prn- dani leur trajet, k travers les fissures et brisures de toute sorte qu’elles reiicontrent dans 1rs coui he? qii’i Iles traversent.

Les dtq At» d ’üfl rouge-ocré que l’eau de la aoiiiceen que tion laie-u aux lèvres du forage eoiiimu aux riv*-» de la rigole creusée pour son e uuli nicnl, ces dépôts, qui nous ont induit en erreur, di-inoiitrerdiHii jir.sque, puisqu'ils ne SOI l (loinl roMijgiiii'tiX, qu’d- iruviennent ds '!e’r.iio8 enlevé.*, roulés, di.*}ou.'r et tenu» en »tis))fnsiON p-r l’eau qui rencoiitre ou traversa quelque puri dans sa course de» çouihvs d'argile séien-e; relle-ti • onnerail alors aux détritus c-ttH ternie roug--oirée qui fait, k première vue, M ppo.*er qu’ilrs sont ferrugineux.

Mai» en parcuurant, entre üuvy et Saintines, le funil Ile la vallée de Sainte-Marie et celle de l'Automne, nn rencoritn- presque à chaque pas d«8 soirict's, fle.s filets, des mares d’eau qui, sur le» bord» et dan» le loud de» fessé» ou des r i- gobs ii'iTOub nient. laiic-ent des dépôts de U même nuartc que ceux que l'on tboerve k la source artésienne qui nous occupe. Cie dépôts

We. Il aimait beaucoup A ne pas perdre son

huit heures, dans l'air assombri de sepnm bra. Morin vit venir Bonne-Marif;, sini- plemeot vêtue comme la veille ; elle portait k son rarsase une petite branche de lilas... En voyant le ^ n i r e qu'elle ne croyait pas trouver Ik. elle treosaillit et resta sur place.

— ■ Mademoiselle, ditcelui c icn préservant son bouquet, daignes accepter de rua main ces fl« urs q u ejo sq o ’lcl vous o'avei pas refusées...

Sou regard se posa sur la branche qui frisson- ]iaU2a corsage de lajenrie fille.

telie-ci. Interdite, accepta le bouquet macbi-naledient. „ v • u

'Merd,fDonsieur, dit-elle k voix basse.Elle allait passer outre, il l'arrêta.— Haderoo'kselle Luciane, vous avex autant de

beauté que de talent, vous deves le uvolr T(aUiW-Marie, row comme une rose, détourna

Ib tête souriant malgré elle, dans la naïveté de ■M oMu'eR saiisfalt ; de tniii autre, cette phrase lu i eÛlVihl»»^ banalité ; de celui-U, elle était h nids douce cliBs lonanges.

H .' S avàrtous ^ roanqaeT continuaM oria ê é i w i i d« 80ij snccôs.

ui^egjis jUie esqnisM fin vague signe d igno-

bw n portrait de vôÔL qhl vous charmé Wiqijfa vptia s m x pli» jeune, dans très-kmg- ieepi,'Â,<iee.lroo8 ayes plaisir k contempler tonte

leva'sur son adorateur son regard ^ trouble

| t e pertiidi.! dit-elle : qui le fera}'- * , ' l( ,vpps toulex bien le pérmeilre,

ik^nè1ibé,'.la déconverte &vantdDAtôè k imé iooveraioe. La

svoiriVB sur des gra- ^ p S c ^ , q o l pariaieutiiosi.k

tool sott orgoeil frémit

'idit-tlIefatM eiM nt...

— Vous ne pouvez pas me refusFr cela 1 s’écria t-il avec feu ; ce pnrtrait sera fa gloire de ma caniérc peut-être, cl je compte sur lui pour me révéler au prochain bafon comme uu des pre­miers peintres de ré|M>quc I

Louis Morin n'était pas modeste, mais il n’avait pas la prétention de l'être, ce qui fait qu'on lui pardonnait volontiersson joli polit panached'ouirc- cuidance; d'allleur.s, Ooniie-Marie n’avait pas la clairvoyance néces*aiio pour distinguer l’apk iib que donne la vanité do l'assurauce que compujte le mérite, et puis elle n'avait pas b on coniprtil

~ Le Salon ! dit-elle ; quel Salon 7— L’exposition de» bi-aux-artsl dit Morin, un

pou surpris de voir uue chantousesi remarquable ignorer ce terme consacré.

— Quand cela? continua Bonne-Marle, Ku- jours timide.

— Au printemps prochain, parbleu, fit «Morin, de plus en plu» étonné.

lA Jeune fille réfléchit un instant.— Votre ptoposition nie louche iurinimeiit,

monsieur, dit-elle enfin, mais je ne sais si je dois l'accepter...

— Ah! vou» n'allbx j>as me refuser çal s'écria le peintre avec énergie.

Le bruit discordant des Instruments qui s’ac­cordent rappela Bonne-«Mai le k ses devoirs.

—■ Jo ne refuse ni n'accepte, dit la jeune fille, j 'y penserais. Mais, monricur, je ne puis payer ce portrait..,

■— Quand Je vous dis que je compte sur cette œuvre pour nie faire uu floio au-dessus de la foule I dit clialeureusemoiit Slorin, d ’autant plus ardent qu'il n’avait pas prévu celle rérisiaiice. L'est moi qui vous serai redevable k janiaisi

— bous verrons, dit Bonnc-Marlo..Elle le salua d'un signe de tête affirmatif,

oû rayonnait la plus franche coquetterie, et disparuL

Uue domi-faeure après, quand elle apparut, il était k sa place ordinaire et la dévorait do» yeux. Elle évita aoD regard, mais elle portait au corsage, dans MB cheveux et k la main des brcDcbcs de lilas fajadca.

—- Mon portrait, murmurait fionoe-Harie, toaie WQle cfaex elle, ntie bedre après miaDil,

mon portrait k l’Rxpovîtion ! Il compte doisus |)oiir faire sa n'piiiatioii ! Maisolle n'est donc pas faite? Et iHJuriaiiiilal'aird'miliomincrélèbre... Qu'e.*t-ce (|m; cola veut dite? t-il nuii qui n'ai pas usédiic oui... niiiu portrait fait par lui, quelle joie co seiail !...

Apre.* des iiicrrtituJos qui la coiiduiMioiK jus- qn'k trois heures d u matin, Ilunno-Viarie sc dé­cida k alt>r cuiisiiiter l.loliidc le loiidemain et s’endoi fRit dans celte résolution.

Dès dix heures, olic sonnait k la porte de .son amie, qui la reçut eu déshabillé, t.os rolaiions entre «'110.* éliii'-iil toujours très-bonnes, quoique uioins fiiiuilièr(‘.s qu'atitrofuis; t.lotildoélaiinée pour protéger les faibles : Bonne Marie, n'ayant plus Iresuiii d’elle et pouxaiil voler de ses luopres ailes, devenait beaucoup moins digne il'iiitérél, sinon d’amitié Pour le moment, Cloiiulc s’inxu- pait de .* pousser > une petite couturière k la(]uclle elle irouvaii du génie, et cotte préoccu­pation on noyait une foule d’autres.

— Üis-mui, (Jütilde, je suis .*i iguoratittide tout que je f.iis au moins vingt bêii» s par jou r; qii’ost-ce (|iie c’e*t que le Salon T

— Le Salon! répéta Clotilde, ch! mais, c’est l'Exposition I

— Oui, fort bien, mais l'expovition de qtyti I— De (Kinturc et de sculpture! Tu ne sais

pas ça?— «Son, et bien dos choses encore. Qu'cst-ce

que c’est que cette Bxposiliou?(;ioiilde, non sans rire de celle ignorance, ex­

pliqua k son amifl les mystères du Salon, et natu- rellomenl, romuie elle connaii«sait beaucoup de ictines artisicseucorejieu célèbres, elle dauba sur le jury,

— Mais qu'psf-cequi te prend,, dît-elle apiè» réflvtiou, lis t'ü c p iq a T du Salon tout k co u p , comme ça?

— Cokl, dit Roimc-Marie, non sans hésiter, que quelqu'un m'a proposé de faire mon portrait.

— Pour le Salon 7 En voilk une chance ( s'é­cria Clotilde. Ton {«m irait k rExposilion I M.vis, ma chère, c'evt de i|uoi te faire connaître de tout Paris eu moins de huit jours I On ne m 'a jamais proposé ga, k moi, et ponrtâot, u tu vaitUé, je ne

suis pa.s plus laide que loi ! Qui esl-cc qui veut faire Ion {«rirait, s'il ii’y a pas d’indiscrétion?

A la vue du sonrirc railleur qui se des.sinait sur les lèvres de C otilde. BtitinerlMaiie, avec un sfcret moineinem de culèie, lépoiidil ;

— H n’y a pas d'indiscrétion ; c'est M. Louis Monii.

— i.ntiis IMorin? connai* pa»! répliqua l'Io- tildo avec une 8n{»rirau indiIT.-rence : c éiait un mi'ihurige;-liais aus*i {ntrirquid un (vein're s'a- V isait-il d’avoir envie de faiicle {«i trait de Bonne- Marin plutôt que lesii'n?

La jeune provinciale, un |>cu mortifiée, garda un in.stant le silence.

— Dois-je accepter? dit-elle enfin, no» sans une émotion secrète ijui voila un jieu le timbre pur de sa voix.

i,a ironnc nature de GlotÜde prit le dessus ; et d ailleum, m elle ruliseillail k son amie de refuser, il ne matiqiicrait {tas Ue mauvaises langut.s jvour iiiter|)réter ii'alicieusi'inent ce cmisiil.

— Je crois bien qu'il faut accepter 1 s'éciia- t elle, (.'est une anbainel Puis, considérant l'air confus et iftjcni de Boniie-.Marie : — Eh mais, reprit la diva, ejt-ce que c’est Ini, l«uis .Morin, ce fils de prince que tu devais éjmuser?

La jeune provinciale se détourna arec un peu d'bumeui-, et la gaieté do Clotilde s'en aug­menta

Prince du sang ou prince des arts, c’wl tout un, et peu imjiorte, dit-elle; l’essentiel, « e s t que vous vou» aimiez. Quand m'fnviteiMu k la noce?

Voyant qu’elle avait contrarié son amie, «Clo- tilde fa prit par le bras et la fitse retomaer^

— Est-ccdéji si sérieux? dit-elle avec plus de douceur.

— Je n’en sais rien 1 réj^udit Ronne-tlarie. eo'ralnée par le liesixn de confianco qm est le plus bel a|tanagc et la plus grosse des sottise» de lajeiineiwe; mais {«urquoi m 'a-t-il dèinandék faire mon {Mirirait?

-i- Mystèiel répondit en souriant I loiilde; et loi, voyons, pourquoi n'as-tu pa.s accepté tout do suite?

- - Tu aurais accepté, to lî demanda Bonne- klirle.

— .Avec transporti Je l’anrais embras.sé sur les deux jours, et je lui aurais doniandè k quand la premieic séance!

Bonne-Maric re.Htaii pensive.— Oit sè fera-t-il, ce iwrtrait,’ demanda-

t-elle.~ «Mon Dieu, qu’i lle est drôle avec se* igno­

rance*! Dans son atelier, uaïuiellement! Amolus que Ce ne soit k la cave!

— Chez loi? insista Bonne-Marie, Inquiète.— Lu atelier n'est pas chez lui, c'est une es-

jiècede terrain neutre où tout le monde »e ren­contre : mais cst-olle prude, cette Omoiivil- laoel

— Tu ne lê serais pas, toi ? di manda la jeune fille, toujours troublée.

— i.eriet nmtl Mai*, ma chère, tout de bon, est ce que lu l’aimes?

la pertkée de trahir von cher secret ranima le courage de Bonne-Marie.

— Non! dit-ell.; feuiivinent.— Alors tu l’aimeras, quoi(|u'il ne soit pas

fils de prince, et nous danserons k ta noce.11 n’y a pa» moyen de tbcr de toi un mot

sérieux 1 fit la jennc fille en se |tré|)araiii k partir— Dame, ma bonne amie, je ne »uis pas faite

pour cela, moit C’est U différencequ'ily a entre non». j'e.*sayo de temps en tem|is, mal» ça ne mord pas.

«l’ai quitté ma aœur au berceau,

commença t-elle en puodiant la romance de Lnciane d’un ton si drôlement Hentimental que celle-ci tic |>|it garder son humeur morose.

Aprè» avoir ri ensemble, lesdeux amies allaient se séparer,.

— Tu n’a» jvaa besoin d’une couturière? de­manda t.loiilde.

— Non, merci. Pourquoi?— Qui est ce qui t'habille? Insista la diva,

tenant entrc-bkillée la porte que Bonne-Maiie allait refermer

— Celle que tu m’as Indiquée.Elle l'habille maljitrends la pelito Arsène j

elle a du génie, cette petite, tu verras.Je n'ai pas le moyen de me faire faire tifit

de robes, dit Bonne-Marie en sonriaol. Je ne gagne que »ix iiiille francs par an I

La («rtc que tenait Clotilde retomba.— tdjftu, dit elle sèchement, et on ne l’en»

lendit plus,al- l'aurai vexée, pensa Bonne-Marie, et

|)0U(tanl ce n'éiait {lasmon intention. Mon Dieul j 'a i bien raison de dire que je fais vingt bêtises par jour!

Comme elle rentrait chez elle, sa Concierge la suivit dans l’e.*calier. La digne femme, peu « ru - puleuse en général, profeK.sait «iieestimepanicu- licru pour sa jeune locataire. Elle ne reçqji }>a» une seule visite, disait-elle, et tous jea spira k la même heure on peut êtrç sflr do la voie n-utrer !

Cette wiime singulière tenilnlt k faiwsaiF- |u»Ro. que tou» les locataires ne se {liquaient o u de la même exactitude; mais ce n'est pa» notre alTaire. . r — w

— MademoisoNe ! dit my&ldrlruscnicnl I , rpO.I're «njüjonné, il m „ „ „ qutlqn’un pour

— l’oor mt>i I D, Oonoe-Mirio surptiie, « la Ile se p«!u« paal

— Si fail, mademolKilc; un joli garcoo bien roiircrl, el méine qu 'il a laissé sa carw

La ienne Olle prit le peiil carré da papier, ooe |» i..a ll-ll porrer, si ce n'est le nooVao Looii Mono Y

— Je vous remercie, madame Pourni.dit-ellê toute troublée.

e „ c , Æ e ‘' l ' ' l [ ' “‘' ' ’ ''‘'— ilien d trto u ti répliqua Bonne-Marie. en

grimpant birn vite scs quatre étages.La coiicieige la aui.it du repard : poia, aieo

un baursemeiil il é|.aulrsnui signio,|, clairement i lü’e e.i un lieu toquée I la tonctionnairo rcDPa

(A siiiere)^

Page 3: BONNE-MARIEbmsenlis.com/data/pdf/js/1878-1880/bms_js_1879_02_06_MRC.pdf · 2014-02-13 · VAIaacneit l'itini MM BÉnumanokT 1 , Jntn.... U fr. w vm MNLU • Uoftli .'.€•••••••

mi o m i i u L U i i

rooBM>«cr«ux W «ont iu tr# i, fort proUblo-. n en li que la matière formé* p»r le« a tarro* d 'iiao inb rabM priifo èir* ' Infusoiras a uoeeonaUtutiou lrè< alémetitairo, qui app«rliehnent au d r |ré |e> p tiu lD lé rm r du régna animal, et

. qui pSttâDrio nom^caraclérialiquo daupian* M iiplM i. car. qbarid lae eaux w n l çoaHerréaa pendaut lonigtemp^ on préseoca da la lumière et da i’airi' la matièra crgamqua qui sa trouve oonlaau* dâqa cas eaux aa, trantfarinH en glo-

I buleada diOéraataa coulaum» auivaol lorigina a lla flalurada celle matière organique.

Noua pencberona è croire, buiaque HH. Gau- dry» Giveaier, Baudaon et Dubmque recaniiaia- •eut qu'elle eal pot ble, que ceita eau ne lient en aaepeoaioD que dae réaiilua provenant d ar« aile acreuM qu elle touche, déUve ou Iraverse, et non la matière putrescible furioé* de la de* conpw itian euDlmualle dea royriadM dèlres roicrMOopIquee, dont naua avooa parle plu^ haut ; car cea masbieura n'eusaant |iu noua duii* ner, comme eau pouvant servir aux uaagu do- me-tiquca, un* eau chargée d'albumme et d hu- roua, qui ce iorroeiil par la décomposition apontanéa d t i matières orgauiquea, dans les eaux atagnantes dea pays tourbeux; plusieurs peraonnia, d’ailleurs, dont la crédulité, la bonne foi a été captée, eana doute, p sr ravaiiUg'- de boire de l'eau ferrugioeuM qui ne coùiail que la peine de sa baisser, alflruieni, sans bOurcilier, qu’ellei w sont Uès bien trouvi-es de 1 abbort» tioo de cette eau ; uous las croirons sur iiarol**, et en concluons qu’elle ne contient rien de dele*

' tè'O, ni de putride.- . ,Quoiqu’il en soit de tout ce qui précède, nous

n'abaiidonnous qu è regret lous les beaux pro jets que nous avons taui et si bien caie4»es, qu na.us avions fini par le* croira à la veillo d élr» réalisés; mais coiumeiiou> disions en cumiinii* fijot :

Errar* Aumonum est, al nous nous con o- Ions cependaiit, car celle m arn ie n'a pas én émise exprès pour qous; il y a fort longtemps déjë qu’aile circule.

INFORMATIONS!La Seine a monté dans la nuit de lundi

mardi, trop vite pour que le service de la navi-

{;alion ait eu le temps du motire en fcurule es narcbandise} déposées sur les quais des ports.

Aimi, au port Silnt-Nicolai, des stoi k< ccnsi- dérsbles de ihdrbui», de beis, de cornes de

. bœuf, «le., sont dans iVau depuis hier iiial.n.On a dû réquisniuniier à la li&le nu giaiid

nombre d'ouvriers, des comioiis pour l'cnièvi- menl des man liaoiiises menacées. 1^* travail­leurs et les chevaux ont de l’eau jusqu’à un- janibe.

Une foule de curirux as-iste du pont di-s Saiiits-Pères à ce sauvetage iiidmtr.cl.

M. le général Oiraent vient d'adrcfser aux troupes placées sous ses ordres l'ordre du jour suivant :

« Le nommé Gérard, du 3* d’arlilh rie, de la girobon d'AIgt-r. se trouvant en penuis-Mon à bougie, vb-ni d'èira tné en airèianl uo tomb»^ reau attelé de deux chevaux empariés qui au­raient pu occasionner les plus graves acctrienis.

c Ce brave eoldat est uiori vicnme de son dévouement, et le général commandant la divi­sion tient à honorei sa mômoire, en sign.iljnt sa belle conduite à toutes les troupes sou» ses ordres. >

Il existe à Brochon (CÔte-crOr) une tainille qui présente un singulier cas de longévité.

Le nommé Denis Parniot, am-ien scrgi-iit- fourrier à l’armée du Rlim, sou» Moreau, a eu si-pi enfants, dont le premier est né b 3 flore-i au IV, ql le dernier le 5 avril lh l4 . Tou» Iw- biieut la cbniiiiunv de Drochon, sont bien poi- laiils et truvaillcni pjrfinteinmi.

Il s'est donc icoule 81 ans sans qu’un dccè- se soit produit dans cette fami’lr.

Il y a quelque temps, des voleuis s'éiaicnt introduits dans la p ro ir lé é d e M. Clievallier, près de Lyon, et lui avaient dérobé ses lapin» et

J . Chevallier lésolut de tendre un piégp; d installa unevérilubie machina inlernale. Il d i - posa dans le pavillon, à hauteur d'homme, b en en face de la seule fe; è re par I-quelle l« voh ur pût pé'iéirer, un fusil chargé. Une cordebit tixée à la gàclietie du fu'il étaii alla- h >e ii un barre oblique »ervani à inaintenir h- videi fi-riné 1. éiail impossible, en cuns>'que-ce, d'eiuier pd< cetie bnéire sans luire partir le lu*il.

Celle machine inlemah- n« remplit que tr( |i bien son but. Avant hier, qu-*nd M. Clu-valh> i entra dam son dus pour donner à manger à -e pigeons et à ses lapin», il trouva, devant >a fuiièlre du pavillon, un lioinme m ort, i-ouch> sur la d o s l* poiirme traveisée par la chaig du fusil qui avait fait balle.

Enatt<nian t l'atrivée du parqu t , le corn- inissaife de police du quartier a cmuinencé u i enquête de laquelle il ré>ulie que l'md.v du trouvé iDoi t avait pénéiré dans le dos au m->y- n d'une ét belle pour y iaire une razzia de pig- et de lapins.

Un accident, qui amait pu avoir de^fiiilpsfii* nestes, «si arrivé, il y h mirlqu sjour», à lu v>/i- tura du général Psjol, à Pati».

Veii quatre heures de l'après-m 'di, rue Vi-n- neau, antre la rue de Varermc.-» et la rue de D< bylone, le sol s’est subitement ifloudré. pr.-b.- blemrnl à la suite d'une inriUraiiuo eouierrame Asi eaux.

Au iiiomPht de l’événement, la voilure de M. je û n e ra i Pajol passaii juMémeut-è l'eiidion où l'euondremenl a est produit et une de sm rou-s , ‘•-nca i '‘»au’au moy*-ii. U secous-elul tein

• * h a se • .................... - ...........trouva violemment lamé

i . r . d , -on ■i'8' l.',”'"Uri" où il M 81, ù 1» "“ i 8angH«0!t b te -

' " ï ô o . lo, témoin, d . oeil. de relever le malheun-ux coclinf et il porté chez M - Lalné, marc hande de qui, ayant assblé à l’arcidenl, avait ..ffvrl d. domté-r SB soins au bleesé. Deux f * **le «énéral Paiol te trouvaient dans la vo tu-*- Foit heuriuseineut, elles n’ont ru que de lu gères coi.tusioDs.

Un Incendie considérable aéclaiéla nuit dans l’osine da raoubhouc site boulevard de C hl- loaudun, ù Saiiil-Deoi», ol dirigé, par II. Bru- nesseaiix. , ,

L’ilalier dan» lequel se iroiivsiaiit les « a - chines a été détruit complètement; un pavil­lon, situé à l’exirémité sud do l usine, a étéégalement la proie des ilammes. Le sieur B .mil occupait ce p vdton avec su (.imiile, n a eu que le temps néce wire puur écli.ipptr auxOamines. . . . . . ja

Il n y a eu aucun accident du pi rsonm's a no

^^lîe^feu, qui s’élsit déclaré vers trois heiirss du matin, n a été complètement éteint qu'à huit

La cause de re sinistre, qu’en ne croit nas d’ailleiire devoir attribuer à la malveillance, ii e.*t nas encore connue,

l>es drgèls lon t estimés à irvO,QOO francs er.- idron.

Un accident de chamin de far vient de ee pB dm re sur la ligne du N»rd.

Le train,de voyageurs d'HaX-brou< k a tam - pq né. veodiadi soir, le train de Saint Fol, piV la gare da B^thuiie. Trois voitures soni an réev I une dans l'auire et ont clé cumpléU'- ment brisées. '

La chaulTeur, Mi Duqnesn», domicilié '■ Fivrr- lex-Lille, a élégnèvem> nl bh-i-é; un voyageur a eu le< deux janibvs coupées a ' ui.e d-.ine uiéc jam be fractuié**. l'Iusi.-i r« a»tu-* p-rsaiinea ont été plus ou nioiiiS gnèv. m iii coniusium.ées.

Une grève vient d'éclater à Liverpenl parmi les ouvriers de ^indu^lrie du h r (irois Iradt). Plus «ta 4,0(j0 hommes ont q^uiltu Im atelier» à la suite d'uqe réduction de 7 1/2 0/0 ru r lis Salaires,

La Gibraltar Vhroniele rappona qna S. Esc. sir Jiilm D.iummund Uay, m ioidre d'A'-gh terre au Maroc, a «té a»sisgriév«meni bie*sé pcodani une ihaNie su sanglier près <to Tanger. Un éiiorma sanglier, poursuivi par les eliiens. ayant trouvé un rcfug-t dans d'ép^ir huosen» aux en- v-rons du lac ti Avara, et les Maure< qui ai coni- P'gnaienl le.* cha.«i>eurs ayant relusé de le délo­ger avec leur» fu-ils, sir John eut rimpruderice le lé’avancer seul vers l’ammal en manibant presque à plat ventre.

Arrivé à aumze pas da la bête aux aboi», il arina »a carabine et fii feu. Le eanglier ne fut pas atteint; ji «’elaiça au8S tÔ> hors du (nurré pour attaquer le chaSM-urq»! lâcha la delente une Seconde fois, mai* sans plus de succès. Su John Drummond fut renversé par h bête In- nenae et ciUKliemeit bloKsé aux jambes, se» •lefi-nras lui ayant iraversé tes mollet-'. Il aurait certainement etc tué lî les g.irdes ma.irei> ■’étaienl accourus à Sé-s cri» et n eussent aihevé le sangliur a coups de hache et de lusil.

L EXPOSITION

Il est ciiiieux de V isiter en ce moment l’Ex- p o s itio n ; il u'en r c s ie , à p r o p r e m e n t, q u e la arcasip . Tout l ' in lfr ie u r a d isp a r u : éiagèri-set lo iao iis. Le- bam ères qui sép ara ien t le» n<iti"iis

entre ellos n ’existent plus. C'est un emplace­ment vida, im m en se .

Il n'a pas fallu moins de 2,700 wagons re- pré<enlaiil un tonnage de 14 01)0 tonnes, 20,000 voitures aitelées «t autant de vuitures a bfii» puur enlever tous les pruduits. '

Chirlemagiie, qui était entré à cheval au Champ-ilt—Mars, ea est sorti par pièce» et mor­ceaux, c'est-à-dire debeutoiiiié. Il n'en reste piu» qu un socle.

Le palais induu attend los ouvriers anglais •pli doivent le démolir alin d'en uperer la re- coii.->trùc ioii dans un parc du prince de Galles.

Assne dans sou fauteuil, la République de Clt->ii-ger semble ento^e prteider le grand con- ciMirs uiternalienal. Dans le parc, la tète (!•’I Indépendant e américaine aspire à rayonner dan» lu rade Nt w-Yuik.

Lo Creusot atii-nd la baisse des eaux de la Seine pour opérer le transport des pièces m c- alluigiqiies qu’il a exposées,

Là fe ma ja|>onai>e du Tro< adéra a été rasée, ainsi que les pavillons tunisien et marocain.

LES COURSES

Deux sommes de 10,000 fr. chacune e s t été vu ees p-tr le comité des courses pour l'aïqi:!- ition de deux i-bj.ts d’art qui doivent être dun-

n< s en prix à Pari» en 1880. La cummissiun 'liarg''r de tel achat ouvre, comme le* aim eo .-rt-cedentestun concours aux artis es Larçn» ou établis i-n France qui voudront soum itiie d>-s projets a son a|ipre«.ialiO!>.

Ci’S|<rojeisdryroiu être dcpecés au secréla* ri.it de la So-lété, 1 bis, tue Scribe, avant le 15 juillet 1879, le me de rigut-ur; ils seront x-mioi*» par la cuinini.'SiOH qui notili ra s.i l<d»ion avant le 1 * 'd< ùt.

Le» objet» ch"i*i* devront être l.rmii.és et i«ré-, lu ii lu 1*' avril, et l’autre le 1*'août 1880.

La pli 8 gr.n-le latitude est laissée aux artiste.* |iour la conception de leui œuvie : groupe, va'C, coupe, etc. (la forme de bouclier excep­te-) ; ils auront 8< ulemeiii à tm ir compte de ta inaiièie, qui doit luujours ètie précieuse.

'la lumière éLECTBIQUIUue mine de sel du comle de Ciiester, en An-

gi'-terre, e.'t maintenant écUiiée à la lumière éie-trique.

I' parait, disent h s journaux anglais, qu ell'et pro.iiiiipar ce nouveau mode d’éclairagi .*t vraiment iiieivellfux; le» piliers de s<'l q-.i 'ipporteiii le» c.ivern*'» étincellent et reiivon-nt es rayon» jusqu'aux extrémité» de la mine, où 'un y vvii comme à la clarté du jour.

L'in-tilution des médecins de nuit, dont la -r aiion remonte à plu-< d» deux a i i n ^ , rend l'immens-8 services à la population parixienne. I..e sel vire médical Ibiiciiomip avec une régula­rité parfaii*. et es> assuré ai lueilemeni par 664 iiiéii'cii'S et 106 'ages-femuii-s. Bien que per ■oiine n’ignore rexi»te>.cede ce s<-ivice, la pré- le«-liire lie police a jugé u t le de faire a,'pospr à l’en' ié>' de > liaque poste de police uiie inscription Mil lettre» b'ahctieg nnr lond lileu p. itanl ce* •le ts : Secnurs médicaux de nuif.

D'aprè» le relevé meu'-uid que vp n ' <!e poblUx le u x b u r i'ds»aiii. le ii«mbred>-8peiso’iiie»qi>i •ut éié sei'Oiinies en 1 78 a atteint le tiiilîre de

3.701, ih-ni t . 278 homines. 1.879 femme», et 586 enfan's au-dessous de trois ans.

Dans 41 cas, les persunms pour l»s>iuellos oo e. lam-iit les sei-ouis de» iniitecins sunl morte»

avant l'arrivée de ces dernn rs.Le» ras l*8 pin* fn'qiieois Muit : le» -iïection»

et troubl'Sga'tru-inl'slii'aux qm ligure d pour 79; tehiiccouiTiements. pour 71 ; les bionchitvs, pour 59; et les angims, pour 50.

On relève dos chiffres de» incendivs publiés par le M ntager o//1cref que le total de ces i i - niHlre» a ete de 33.329 en 1873 La province de N'jui'Nuvgor<d en a I* p<rt la plus uranHe : l..'>44; pins viennent T 'm how avec 1,497 Sa- raluw (l 3IO ),Kdoiiga(l.086). Uom-ou(1,045). i.a priivince de Moscou e»l celle qui a eu le plus à -ouiïri' de» ineen les : le chiflre des p-nés y 6 I da 5,925.709 i d g n » la gouvernement de Rioxan. il monte à 3,187,786 r.; dans ce|t|i de Konrrk è 9.274 154 r.; la total des |>eiles eau- vé»- par les incendies dans l’empiie r- t de 66 075-524 r vingt-cinq provincas, ces n. rle» moulénl à plus d ’un nnihon do roubles. Les incendiri pnr préméditation ont été au nombre de 5,283.

Roi-de-Roire. 1 1 0 0 mètree de long, 40 de large; l’avanna de Morilvourii, 1 042 roèirv» daloiig. 82 de large; l'avenue de Phiuppr-Au- gusle, 1,040 mètres «le long. 80 de large.

Dix ont de 1,1 OU à 500 mèirva. Ce sonl : l’avenue I)o*quei, 960 nièlras de long, 36 da t-rge; I dVeiiUf J> S’phibe, 945 mètre» de leng. 40 de large; l’av- nue des Guiitlins, 880 mètrvs du long, 41) de large; l'avenue de la Reine- IL>riense, 800 n è rivi da long, 86 de large; l'avenue de l’Alma, longue de 775 roèlre», large du 40: la splen<mle av«Que de l Opéra, dont la longueur est d» 720 mètres, la largeur de 80 et la suilkce de 21,800; l'avenueNiel, aux Ternes, longue de 075 mètres, laige de 30 ; l'avenne F ii^ la n J , 670 mèires de long, 40 du large; I «vt-nue Duqueam*, longue d> 635 m è irs , l>rvs de-36; l'aveiiue Rapp, 540 n.èti«s de long, 36 de large.

Enifu, huit ont moins de 500 mètres, ce sont : l’avenue de Messine, 400 mèlr>K de long, 30 de large; l’avenue de Mac-Mahon, 400 mètres d» long, 36 de large ; les avenues da l’Abbé-di - la-Salle et François X»vi«-r, 330 mètres de long, 35 de large; ravmu<-Tictona, 273 mètres de long, 30 lie large. Nuus comprenons, dans cette dernière catégorie, l'avenu» des Amandiers, qui n’e.*t qu'un amorce (224 mèire* de long sur 30 de large),-et les avenues Parmentier et Lacuée, qui ne sout pas.complétemeot percées.

La b>'8tin<;aiion et la canonisation d» P-e IX «uni do nouveau l'objet de démarche» faites au - piès du Pape Léon XIII, et l’on agile au V.itican, as-uire-t on, la que»tion de savoir »i le Sauve- raïQ-Puntile déluiil réunit les conditios» exigera i>ar le» canomi d ; I Ëili-e et par les bulles poii- lifiralri pour être béaiiOé et canonUé*

Las luis et coutumes du l'Eglise, fort respec- tablvs d’ailleurs, sont généralement peu to n - iiuea, même de» catholiques. Il peut y avoir de l'intérêt a ronnabra la significatoii de ces exiirei'sioiis : bratiO-ation, canont»ation. Voici à ce sujsi quelqups détails :

On eiitea'l par béatifi'alion l’acte par lequel le Pape, assisté du SiiTé-Gulh'gf, donne à une pers<iiine décédée le titre de bienheureux, sans toulelbis la propo.<er au cuite <ie l'ExIise univer­selle et en re»lreignà< t à quelques catrgoriHi de Glète» le droit de l'honorer comme un saint.

BiutiUer r»i moin» que canoniser. La beaiifl cation piécèie d'urdinaire la cariunisaiiuit. La caouiiisation est la déclaration solenne le par laque le le Pape inscrit quelqu'un au canon des u ia t i .

Le droit de bêaiiB<T et de canoniser n'a pas toujours été exclusivement réservé hu Pape. Les premier.» cliretieiis décernaient dans di-s réu- liiuns le titre de bn-nheureux et de .-aint a ceux qui s'éiaieiit distingues par teurs vcrliis ou qui SHcrifidieiit leur vi - ei gagnaient la palme du martyre. Ce droit lut loolero plus ta r i aux etêquea. G>ii au ireiz.ème aiè< le seuirmeni, s j r le» instance» îles évêques de Fian< e, que fui rc- cuiiiiu au Pape le Jruii exclmif de ta canunisa- tion. On suumit la caneuisaiiun à des mesures préparjio.re» irès séneu.-es, a un>- insiiuitiun irès iuiiguRineiit poursuivie. Il y avait, au couis de riiiStruction, une aorte de «iicussion dans le sem d'une as8i-mblé« de juges où ctaiprit en- i«iidu.s l'avocat de Dieu qut soutenait 1h can- •lidat à la canoiiisaiiun et l’avocat du Diable qui l'..ci’u»ait et combattaii la l audi-lature.

Toutes l u enquêtes m nl pas em |êclié que la canoAisaiiOH ne lût aciordcu à un nop grand nombre de saiitl* auxquel.» ou ailiibuail une quaiilile exagères de miracles.

H n’y a aucun livra plus curieux à lire, trai­tant des saint» ei de la CMiiuHisal'O.i, quu celui du célébré abbé Jean <ie Launoy, erudii ihroio- gien, docteur «n Surbutine, i|ui vivati au dix- sei<iièii.e siecle. Il s’etaii la>t le criiiqu- harifi de» légendes du maiiyrolug>, et ou l'appelaii. à Rome cuiiime à Pan», In denichtur des saints! Üu disait de U i qu'il avait detrôue seul plu» de ■'aiiits du Paradis que dix Papes n'en avaient cunuiii>e.

< Q><>iiid je lencontro le docteur de I.a<iiioy, disnt le cüio dt! baini-Eiisiache de Pan.-, je le salue ju>qu'b tene et ne lui pdile que le ctiapeau a la main, avec bien de l’Iiuiiiihlw, tant j'a i peur qu il fie m 'ôte mon pauvre saint Euslaihe et que je ne sois oblige de trouver un nouveau sdinl pour iiu païoissel ■

Ce célébré et. causiiqLe doi leur, dont il e»l dillicde de trouver Us uurrages ai'leura que d.tus les bonne-) b.blio hci|iie», était menace de Vigoureuses lepliques de ta part des jéaUl e.», et iliepoiidit a ce siij'-t a Ménagé: ■ Je crains p.us leur canif que leur plume. »

LA NARGAUNE ET LE BEURRE

G que l’on deMgue »oii» le i.om de margarine e.'t un mélangé de beUToet de graisse, tn lange i-i ûiant moins cher que le beune, et pouVunl ,éa moins servir à laire la cuisine et même, .|au» cerlaius cas, de bonne cuisine, à ci que l'on a-sure.

lln n su lG l pas de triturar du beurre et du •uif pour fabri |uer de la margarine. L’opura- iio I n'est pas aussi simple que cela.

Il faut d'abord faire fomire le suif dans des cuves lOiiVi-nablement cliaufl'eea, décanter toute a grHi.*se liqui te qui sumuge. la lais«er repo­

ser dans d 'a u tn i cuve.» chaulfèes à la va|teur ■ifl'i qu’e lle8 é(iairci*8-, puis la metl ed an sd es mou es que I ou pl- ce itaus une éiuve à la lern- (téraiure de 25 à 30 degré». Au bout de 12 hemes environ, ou p-Tte le iontenu de tes moules >ur le plaieju d’une pies>e hy>ir.«ulii|ue; pai la pie.».»ioti, ou exitaii uue ma'ière huiieu>e (rolei‘-mafgarii-e) qui, m lro iuue toute 'livUile dan» une baratte avec une égtie quamiié de crème, colorée avt-c un peu de jus d carotte et bal ue comme là trèim- pure pendant une demi-h u reou tioi» qnait» d'heure, •tonne la margarine du commpn e. On la peint dans l'eau l io d e e t ou la met <n p-du». Quand elle est Ird liH et liii'n lab'i'|uée, ell» a absolument l’appireiiceei le goùi du beurre.

Pour exéi'Uter touie.» ces opératiuns, il faut un matériel assez lompuqne, eu serto que la margarine ne peut êtie piepaiée que dans des Iisiiii8 8|iécial(8.

Cm u.*iiie*, encore }>eu nombreuse», ne sont pas vue d'un bon œil dans le-< cani|>agnes où e lle s te sent étab lie». Les c u ltiv a teu rs so pçon- nent avec rai»en que to u t ce qui en sort u est pas loujour* vendu sous »en véritable nom. et il» red o u ten t U cu n .u rr e iice d> loyale qui, è rétr.iD ger su r to u t , peut avoir pour « ilu l de dé­préciai leurs laiterie».

Il e l de fait que le« exportotions de beurre français, qui ■iépjssaient 162 m illion'de fiinre en 1376, se sont abaiSH^s successivemeut à 96 nnUieiis en 1877 et n 86 millions en 1878. Ces cliiffr'*» donn«Rt à rélleihir.. Si la déiroi»eance qu’il» accusriit étaient due à la margiuine, les luventeuis de ce produit auraient rendu, sans le vouloir, un bien mauvais lervico à l'ag ii- çulfure.

draduiif ' fabriquée, jurqu 'k dea Upis et briquii*.

U ^ a tu r e t \ la quélité des obj^ti dépo-<és au bureMi central sool aiiui garanties. .

Le m lin s praticira a fait pour le» nom bres de la vOi'iété uo coure de chimie pratique, .et cotnina drpuli U tto ls d ’octebro dernier il a été cré i une école de cuisine annexée à la Société, le pro(es»eiir dont p sus parlons y a iem t des leçons ar tiompaguéoB d ’eipériem ci tu r la cliiroie culinajrs.

1^ prt-micr l(iroe»lre du cour» a donné, p i- rah-ilj d’eicrlieuts rèmltats. Trente élève» y ont été fonnés : il y a eu quatre heursa de l^çon trois foi» U aemaloa, et pour d'aulres quatre ticures par jour le u r apprendre la i-ui*soD, le ■ ôiis âge, la boiiUngene, etc.; en même temps, dea le^ms étaient donnée» sur l’art eulinaiie, •■ur le<i lois de l'alimenlation, do l'hygièoe, sur les soins «n ca» de maladie, etc. Les p ie iu im exa­mens des élèvti ont eu lieu dans 1« courant de janvier.

U Société n|a pas borné U son acticn : elle a dimnbué 4m prix aux Ûlles et femme» de ser­vice qui rielçitt un certain nombre d’années dans la même r^L on. L'an dernier, 86 de ces

nés, ont été aiiisf réceinpeit- sé''»; Il faut, pot r obi-nir CCS prix, avoT servi

lis dans le même ménage, cb« z

•loni)8'iq»rj> feu sé''»; Il faut, poi ûnèlement cinq une de» soi ir-taii

La Soc'été drt en outre de pre hez 1rs loiietai «

Une salle est Société; celle s liivenlioii» niuv

ménagères de Berlin s'occupa urer des places et du tnvail

- es; c’eil ainsi qu'ellK a , l'an dernier, irouvét B l’occu|>aiienà 2 400 femme», tant inslilutncf , gardi-nne* de ja rd in s ,’l’en- f'ints, dame» de compagnie, que dome-'liquis, bonne» d ’enfant et ouvrières, coiifvciionneusof, blanchisseuse», - le.

Dverle au b'ireau c<’nlral do la lle.sert d’extiosilinn pour le.» Des du domai-ie de l’économie

politique et de I irt culinaire : c'est là que l'h i­ver se font les c

PÈCBB DU SAUMON

La pé be d u lu m on ilan» l'Etat d» rOr<'‘gon l ’ique» aimées, u n e ext<nsiuD i»tilqa u n e de» p lu s p r od u ctives

a pris depuis q proillgiruS'*etc<j iiidustiies de c lie riche contr<.'e.' Telle est l'.'ibuitd.inca de < i pois on dan* le» eaux de Co­lumbia qin* l»t I h- herie» d r cette rivière livrent d ]à àla comom nation une quantité de saumon supérieure à cell de lous ie» éiabli-'S'-ment» réu­ni», non-seulem kt d’Ecosse et •liilam le, raaia eoi'oredu noid de l’E^ro|>e. Cumuie toute» les rivières de celte partis de» côtes' -.’Amérique sont aussi faveriiiées, s»u» ca rapport, que lo Columbia, et qw déjà on y a implan'é l’iii lu»- iri*> le la [>ê..-he, il n'esi pas douteux que lo Pa- {iGqiie no soit a|ipelé à alimonter de ce com>s- tible les marchp» du m-m-ie vnti'T, et à le metire, par la réiuition du piix, à la ponée d'un nombre toujours croissant de coosomiiia- t-'urs.

Jumiu'à ce jour, la tolalilédusium on exporté de i Orégon en de.'linatimi de I Euroi<e a pris la route dA>.glM*rn>, d ’où il o»t reexpé is sur ta lontineot, sou* le nom de saumon d Eco>se,

Le pro tint de la pë. he lu saumon dans la riviëieColum bias'ist élevé ('m chiffies rond») de 2.400.00(1 kili giammes, en 1872, à 4 inil- I ons 176 OUO. eu 1873, à 8,34<J,000, en 1874, et à 8.700.UU0 « n 1875.

L 'ingl ivr e e t svH colonies d'Aii«lra!ie vt de la Nnuvelle-Z-iiande »0 'il les priinipaux mar­ches pour le ^al^ml1n d’Orég-*n »t c'i*)-i nrincipa- leineiit par la vo e de S jii F i anci.-co qu'ils sont exportes.

DN ORME CIGA>TESQUB

Sur u rive limite de rAv>-y<i)n. à 5 kdo- mè^re.-'o peu près rie son cmbinichure, »'eiève <e viILge <le Saint-Pnrre, rumposé uitiqueriienl .lu prrsby ère, d'une é^h^e touie i.eove, d'un muitlm et de qnelqin-s m.i<i>ii' éparse- ça et là. N-aiimoin», ceite cuinmnne, du can'O.i de |j Françai-e (airon Ibsemeiit de Muniauban), re­çoit de iHimbieuxvi-iteiiis, qui vienne<ii »exta- sier devant un orm<- (ulmus campestrL-) plus lue séviiluire.

Ce cnlosse, debout à une ceiiiaine de p is de la rivière, mesure a la partie la plus élruile de son tioiic7 m . rO da cticoiitérei:ce. A une hau­teur de 2 III 60 8’>-i) détachent six tig--.' .«ecoii- daires, dont le contour varie entre 2 mëlies et 4 mètr-s, et qui lais.eiit • n lree lhs, a leur nais- saDie, un intervalle sutfi-ant pour contenir atté- meiil eept H huit per-enn<'3. Le» tiges li-rtiaire», émises quelques-unes à 4 mètr<-s au-des-ius du tronc, sont elle—même» plus grosses que le cor|is d'uii homme.

Pour donner plus de sulilitéâ cet aibre, mal­gré sa parfaite conservai ton, l'admim-traiion Il uiiicipale a làii, il y a une diziine d’années, e i t m er a base d’uii monticule de terre auquel 011 aiiive par uu escalier en brique.» r«u,tes. Tu 'jours dans le même but, on a soin, à chaque pniiteiiips, de ne pa* trop laisser ete .dre I s brauch 'squi néanmoins, parh-ur feuillage rela­tivement peu épas, fortiienl une circoniéreiice d’auviruii 60 mètres servant d abri à une petite croix en l-r dressée sur un socle en face des maiches de l’escalier.

11 est inléres>ant de comparer enire elles la longueur de ih icune «les uouvelirs voie» tr.-ées d>pui»qiielqu<ssni:ée.'dans P.irissous le num d'HVniue.*, ut nul pi.ur la plupvrl dêpassint en maje té lo< honleva'd*, leurs prédcccs-eurs.

Kilo vont au uumiue d«> vii.gl sept, que nous divi-eioii» p ir onlre '(e grandeur.'

N<ul dl'p1S^vnt 1,000 mèir »; ce so n t: l'avv- uue D.itiuie»ui|, qui a 3 030 nièire* d** long sur 40 mètres de la 'ge ; l'.iv<-nu» du Trocadéro, 2 700 luèir»» lie lunit. 40 d<- ‘n g r ; l’avenue d'Kyl 11. 1 O iiO m ètrsd t lo g. 23 mè>r8 3 0 d e large; l'avvnue d» Villier», 1 775 m ètiesde joug 30 di'large; l'avenue de Wagrain, 1,480 mètre* de long, 30 de large; l'avenue d'iéna, 1,115 roèlree du leng, 36 de large; l'aveoue 4u

A DBRI.IN

A Berlin existe uns Société formée par les ménagère» de la ville. Cet’« Société a pris, lan üviniei, l'u itialive de pUisieur» mesures utiles que nous tfouvQii» nnnlionnêrs diu» les jour­naux a lemaiid».

Aiu-i. la Société a ouvert un laboratoir' p0 ''f l’exameii des deuié'*» alimcn<aire» si labi- liéesaujouidhui. ainsi que des ob j'ts »eivaiil dan» l'iiiteiieui de» ménage». Ce laboratoire e»l sOiis la dirvtti'in d un clnmis e pateulé.

L'aii deiDter, il a été fait tous les jou is des cxpéiieiires. Ou y a examiné des jaiiihon ', de crainte des irtchnineA; du lait, de la bière, toulcs leries de denrées deroealiques et de pro-

Une noie que I.* Timei rx raît de la circulaire annuelle de MH. Wells, Faigo et O , donne le» i«as"igiiemeiils suivant» sur la pruduiMion de» métaux précieux aux Etitis-Uiii» en 1878. Les chilfrt*» que nou* repruduiso.i» s’appliqiieiit aux Etats cl .tux teiriioir*» situé» à j'ouest du Mi.»- souii, y cumpii» la Cot< mbie anglaise, y com- l'ri» aussi le» a> rivages r> çus de la i ôte occiden­tale du M>‘Xi(|ue à San-Francisco pendant l'année 1878. Ce>é|ém-nt» réunis donnent les totaux 'U ivau '-: or. 38,956,231 dollars; ar­gent, 38.746 39! dodai»; cluiub. 3.4.52 060 dollar», euit en loul une valeur de 81,154.622 do Isrs, iitfi-ri »re de 17.207.132 dollars au p. odu I de 1877. La Caiifui ■ i- p r sente un ac- croissi'roent en or de 2.U68.600 dollars avec un>' diminution en argent vt autres métaux de 1.323 000 dollar», oit une augmentation nette de 745,060 dollars. Dans le Nevada, on constate une perle totale de 16.398,431 dollars,, le ren­dement de la mine de Ciuusiui k n'ayant été, en 1878. que de 21,293.043 iiollar», eu lieu de 37.911,710 en 1877. soit une diminution, pour celte Bfule l. caillé, da 16,616,667 dallars.

Le produit du dhiiici d'Eurek» (‘••t de 6 981,406 dollar», en 1878, couiie 5,076.057, en accroiS'Cinent de 1,365,349 dollar». Montana a réa'isé tme }ugmentattc.n Quiable, loule eu arg' t.t; Dt-th, au contraire, a donné pour plus de 2 mitlieria de dollars du même métal de mou a que l'anuée précédente; mais «elle dimi­nution e»l impatable pour prè» de 1 million de dollars à la bais'e du prix de l'argent et du plomb en lin^la. Qiiniqua le Glurado présente une dim nution de 1.680,802 dollars par rap­port à 1877, sa produclum a été. en réalité, tilu» gra (le, les rapports sur les résultats de 1H77 ayant doublé le rendement de certaines locahl-8, (>ar suite d'erreurs qui ont été connues trop l i id pour qu'on ait pu les corri­ger dan» le tableau re 'a 'if à relto annce 187'7. D'après 11» rrn*eigiiemeiits qu'en a pu recueillir sur la situation des diverse» exploitations, il est im b ble qu'en 1879 lu Miii^meiil total, nr et ar^eul réunis, i.e dépassera guère 70 million» de dcllars,

l*vsi C l i e a e l a s d e F e r .L’année 1877 n'avait pu» été heureuse pour

lies chemin» de fi-r d'intérêt g>hiét.d. Ou p<*ul voir combien les recette» do l'cxploiialion ont été meilleures en 1878, lu tableau que vient de

p u b lie r l« d irisioo d o con trô le e l d e U sU tie - tiq u e d o m in h tè re de< travaux pub lies.

Pour tee trois preml'-rs trime^treetres, — csr le ré»uli«t général de l'exercice ne eeraoonno axactimeui que plus tard» — la plue-vàlue est déjà de '48,046,185 fr. La recette dee oeuf rooif

Ïut vont de j ’iuvirr è fpplembre D’avait ôléeB >i77 que de 622.829 4b2 f r ; elle s’est étevée *

670,875.617 fr. en 1878 poer l'enteroble du réseau. Gela denne 81.000 fr. juste de recette p ir kilumètre au lieu ce 29 ,778fr ., rfest-è-dire 1,222 fr. de p!us, ou 4 ,10 0/0, et c rtte proper- tion d ’augmentation dépaene la moyenne adroise c o m a e devant dériver des dévetopperoenta an­nuels du trafic. La progre.-ision est plus forte encore si l'on compare le» recettes du réseau de nos chemin» de 1er d ’une année è l'autre, sans U uir .compte de l’exlengion des lignes Cette extension a été considérable, puisque de 21,140 kilomètres, la longueur du ré»eau a passé à 21,953 kilomètre».

Les 813 kilomèin-s livrés à l'exploitation se composent de 68 kilomètre» pour les lignes de l'ancien réseau, dont 66 pour la srule Compa-

J;nie de Paris-Lyon-Méditerrannée; de 635 k i- omètre» pour le nouvrali réseau; d e 59.kilo­

mètres pour le ré^eaH d'Eiat, furmédcs ligues ra< hvlée» an vertu da la loi du 18 mai 1878, et enûfl de 51 peur le réseau des Compagmes d i- T*rse8.

Le nouveau réseau d 'E tat, dont la prise de poF&vgsion a eu lieu le i " jaillet et le l*' août derniers. coiOi rend, comme on sait, 1,111 ki- d'ancienne» lignes d'intérêt général «t 456 ki­lomètre* d ’anciennes lignes d intéièt local. Les compte» des recettes d^ ces lignes pour la partie perçue pur lus Compagnies avant la prise de pos- s'saïoii ne >onl em ore qu’approximatif», ou du moins auront besoin d'éiie vériGé».

Si l’augroentation proportieniielledesrecettes de no» divers cliemins d« fer a été de 4 10 0/0, la filus-valsu générale est due à l’ancien réieau, dont b s 9.686 kilumèlres ont donné 503 868,805 fr au lieu de 465,618,217 fr. qu’avi'iit'iil donnés la» 9,618 kilomètre» de 1877. Ce boriéGnedeSS 250 588 fr. a poMéde48,669 fr. à 52,048 fr. la reçut te kilométrique. Le ki­lomètre a gagné ainsi 3.378 l'r.iutrinsèqBHrounl et 6.94 proporliennallrment. Il y avait long­temps qu'un n'âvait obtenu un pareil résultat; mai.», d 'uue part il y avait à réparer 1rs perles d ’une année ma heuieu»». el du l’autre I Expo* silitio uniV'Taelle de 1878 favorisait exception- Dellemenl l'exerciire.

Toute» le» grande» Compagnies ont participé aux gain» d* t'anci' n resi-au. Le l'roJuii du ki- h>melre moyen a crû de 8 62 0/0 sur lus l’gnes da Nord, de 4 .55 sur cuIIp» de l’E-t, de 14 89 sur C'Iie» de l'Oue-i par où arrivént une grande piitiu de» Angia'S et de» Américains, de 9 .80 sur celles d'Orléic», de 3 40 *ur celle du Paris- Lyon-Médilerraniiée, de 7 18 sur celle» du Midi. La Ceinture iiiiérn iir» a gagcé 6.90 0/0, et la Graiidu-Ceinure, d on t.rcx j’luitiiiüii n’en usi q iiâ S'S début». 117.98. Le plusgros ch'ffre ab alu du revenu kitnmetrique est relui de l'O e-t : il s'est elevé de 58 514 fr. à 67,226 fr.

Sur 1rs lignes du iionvrau réseau dus gianies Comiag'ii'S, la plus-value n’est plus qun de 0 .33 0/0. C'eai une (lèi-fadiie augm nia-ion pour les 9,582 kiloinétru» oxplo té.». Le Nord seul a-dépi» é la plus-value normale en obte- narii 4.6*7 0/0 ut Orlcan» en obtenant 2.45. Le Mi'li u.«t eu per.e de 8.75 0/0 el de 474 francs la r k')(<nr.èire, ce q<ii iieiii vans doute à une dim nutiun t m. oraire du nombre dus uxcur- siunui'ie ' dans cette trgiun de la France durant le grand cun<'Oiirs des voy-g ur» ver» Pans.

Le ùta'U u6i de 6.14 0/0 »ur la ligue du Rhône au Muni-C-ni» qui foiinu au pomt de vueli- naucier, lu ruse^u »pé«:idl de Paii^-Lyun-Medi- tiTranuc. Il a été .>e 1 0 5 sur le nouveau ré­seau d Etal. Ce réseiu, d ’uuu utendue de 1.572 kdotiiètre», avait ( rodiiii 9.577.4.16 f r , 6.360 tr. par kiiumè re en 1877, lorsqu'il ut-ui dans lus inain» de Ooinjiagnus imiepuitilaniu» D-nn» Il 8 miiii» de l'E'at depuis le mui» dujui'let il aura t>n duit, à la lin de»eptembre,9 904 295 fr. d i recett's brnie» puur !>i t-ta liléde l'ex- ploitalion, et 6.427 fr. par kdnnièiru. L’ai g* rneiitaiion k lomuinquH est d'? 67 fr Elle est encore lié.—fubie, et même ineigniGanie, pour UDu année où pr-sque partout le traûu s'est si tcuMblemeiii n-luvu.

Re tunl les 1.034 kilomètres des Compagnies diverses qui av. i n i don é eti 1877 9,415,510 fr. et qut en eut 1100110 9,710 246 en 1878. La plus-value pour le» trois trimestres ne sera que de 0 .22 0/0. Culte irè»-lé;èra augmentation pro­vient drs recettes de six Compagnie», Le» treize autres sont en p m e . Ce.» derniers résultats, qui se reprodu sent chaque fo:s que la 8iati»tique spéciale des chemins de fer a de» constatations à op'Tur, pioiivt; une fois de plus la Unieiir.ex­trême av<‘c laquelle »e dév.iippe le iia 'icdes lignes seioiiddire» exploitée» parluspeliltaiCum- pagiiies.

Le Ifonde illustré, dans un de ses dernieis numuro», publiait un dosin trè-« remarqnab'e du buau meuble consacré p ir la maison Ë.l, Pinaud à l’uxpo-iiion 8pé.'iale de son nouveau pMtluil VIxora. O'i lui avait assigné une place spéciale, el il h été une des attractions du Palais du Champ de Mars.

La maison Ed. Pinaud a été heureuiiement in.'pirée en laisant de i’Ixora la base d 'une série de produit». En effet, peu de (leurs unissent à un pBrfum aussi délicat des quatiié» hygiéniques plus sérieuses ; cette d t^u v erte , due a de lon­gue» et patiente» recherches, est une des plu» importanie» de la iiarfumprie, et l'opinion pu­blique a ratifié c* jugement.

. B O ü S a iIW I O N L - ,. a e « a i • e t VewIipMIl Vi r«iÿ, • ta gocUlé UMJM *«t t t t a r , I S , i 4 H ,T w * t iM ; ' • ___

Ba P rotinM , c b a I n n ta , B u n l m , M S p f l w rtcifoD dinta. ■

Où f w l , d ta à p ré M I/M < taerinM ~ C iM |*ü :.-7 ':l pondùùM.

On p m i n p ro n a m n M OM nM NItarM M Im n p p n it i. prM pK tui t t a tilita .

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P H O T O G R A P n i BNous recommandons è nés lecteurs les per*

iraiis-caieée émail de M. Roblin; noosavone visiié sa succursale de Senlis, m e Belloa, 24^ e t avens constaté que la galerie photographique

au’il a fait construire ici lui donne au mmiiu 'au.»ai beaux résultats que ceux qu’il o b lira t habituellement à sa maison centrale de Paris;

du reste, tout le Gui du travail s’exécute ehes lui, rue de l'Eutrepôt, 12, près la Douane.

Nou» avons donc U booueXorluné de penveirr sans dérangement, proQier de la préêeuce d e cet artiste dans notre ville, car II a voulu d ir ig e cet établiAsemeot lui-même pendant quelque temps, jusqu’à ce qu’il se soit fait remplacer par un de ses opérateur».

Il opère par tous 1rs temps e t tous les jours (le mercredi excepté) de 9 heures do m alin i 8 heures.

Pour les Bébés, la pose est instantanée, ju s­qu'à midi seulement.

Oo est prié de vouloir bien prévenir H . Roblin ta veille du jou r où l'on désire poser.

R u e B e l l o n , « 4 , « S e m l l s .P .-8. Une «rreur généralement répandur,

c'e-t qu'on ne peut avoir de bonnes photogra­phies qu’à la condition d'avoir un costume noir; cette difOcutté, ainri que celle des yeux bleus, • été vaincue, il y a plus de dix ans, par le pho­tographe Roblin ; on peut en juger par les épreuves contenues dans «es tableaux; pour les enfji.t», ie contraire est la vérité. ,

BÜLLETIM tO aailE R C Ü t.HALLE DE PAKI8 DQ 4 FEVRIER 1878.

COURS coMMKacuox Par lUO a. Fartmes Si con/OMMaliei».

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France.H. Ouiroy, G. dt, administrateur des mines de

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u . . . m .» . . (S i »ta .a i.- M iU .. (30 1. Ç u i l de S u e 7iS »luN e 74 . .F o n e.d 'A .lt.. S4g 7S L r.B o U I .M . T s i J »

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C e u ld

U P r y iTta ir , S é t M , f a e t a reD w .

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Page 4: BONNE-MARIEbmsenlis.com/data/pdf/js/1878-1880/bms_js_1879_02_06_MRC.pdf · 2014-02-13 · VAIaacneit l'itini MM BÉnumanokT 1 , Jntn.... U fr. w vm MNLU • Uoftli .'.€•••••••

D B 8 B N U 8

i l a d i c i i i i i r M k

V m M m j t *!

W ^\È w - -

m

D * U N E G R A N D E

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n u n é r o f l S 5 e t 3 7 , COMPRENANT : ,

Deux Maisonse R À N » J A R D I W

TutM laguiii8,DiatiUi;rie,«tc.L*a(liudiqiliQii aura lieu le H a r d i

v l M i r â i i i l F é v r ie r Ï Ï W ,heure de midi,

Bi) l'audience dee criéesdu tribunal civil ■ de première instance de Senlis ,

au PaUis de Justice, rue Neuve^e*Parii.

E l exécution d'un jugement sur re­quête rendu par le tribunal c;vil de premiérê instance de Senlis, le vingt- quatre dÂ’embre 1878. enregistré et mentionné conformément à la loi, le­quel a prononcé la conversion en vénte antt enchères, de la saisie immobilière pratiquée à la requête de U. et Madame Arpillière, ci-aprte nommés, sur H. et Madame ClaveroUe, aussi ci-après noro- roéo, suivant exploit du ministère de

3* i M< HOREL, n eu ire ï SenlUi 4* B t-au tpreffedil tribunal d i i ld e

■ièra instance d a Senlia, (rà lé 'cahier des cbargw est déposé.

PouHnMrUoD,Signé : A* T m a o ts .

A r t a .Etude de M* Rè*m citt C b a lm ila ^

fvoué à Senlis, rue Saint-flilaire, fauméro do .

V l i i n i T E5 u r sa is ie im m o b iliè rê ,

Euraudiencedescriéesdu tribunal civil de première instance de Senlis.

n s au P^ais de Justice de ladite ville, rue Neuve-de-Paris,

u iV E a ï À i s o NU K E P I É C Ë d e T E n i t Ebises ceiiimun>« et terroir d^UETUlSY-

S àINT-MARTIM,Lt

7 Pièces de Terre e t BoisSises au terroir de FRESM)Y-LA-

BIVIËRE,Le tout canton de ErépT-en-Valois,

arrondissement de Senlis (Oi^e).

Report L’article quatre,

eslla de . ...........................L’article ciÀq.sur celle

d e .......................................L’article six, sort «elle

de . J ..................................L 'y ticle srp i, sur celle

L’article hu it, sur cellede........................................

E l l'article neul et der­nier, sur celle de..............

435 Cr.

U N J A R D I NSis è Senlis,

. j n i 10 a r e s a t r e n fe r m a n t j u c o u j d ’a r b r a s f r u i tù r a .

S’a^rvsaer au bureau du J o u r n a i de S e n lü

l y ' h r e l a r e » 4 8 « r e *

le T e r re et BoisSis aux terroirs de Ver, l/)is t commune

de Ver. Plailly. Horlermiaine, Uontabis. commune de Hortefontalne,

et O tb is canton de Dammartin. S’adresser andtl M* Nohii. , «eraire.

L’adjudication aura lieu le M a r d i • B s e M a a v

heuru de midi.

En exécution d’un procès-verbal de saisie iminubilière de Üennel, huissitr à Crépy, eu date du vingt novembre 1878, enpgU tré, dénoncé et Iransurit

' aveir l’rxploit de dénonciation au biire>u . '■ des hypothèques de b'fiilis, Ift vingt-cinq

F ran ç o is ,'b iii^e r è Senlis. en date du \ novembre 1878, volume 63, numéros

poursuite et dilt-Suivant acte rrçu par M' Mo rfl ,

notaire à Senlis, le deux ferr er 1879,.^ 1 > o 7-.'. ■ , , , r. , enregistré, M. Jean-Noll G .s c o c n b ,volume C3, M. l-haileî Jules Crison, ancien no- | iinrohaiid de vins el

[ U ne, çroptietuire, d rm eurjn ta Beihisy- débitant de taliac>, et madame Uarie- . . Eug4„ip noDiiLàBD. son épouse, deiiieu-

cinq décembre 1878, enregistré, irans- j 15 f>t 16 crit avec l’exploit de dénonciation au j El aux requête, bureau des hypothèques de Stntis, le cence de : dix-sepl décembre 1878, volume 63, 'numéros 23 et 24;

E t aux requête, poursuite et diligence de : i

1* H. Audré-Désiré Arpillière, pro- 1 priélaire, demeurant è Fives-Lille, rue ; du Prieuré, numéro 36, tant en Von nom '

lersonnel que pour asrister et autoriser i ladarae Pauline Perre. son épouse, de- I

m ourant avec lu i, a l la validité de la ‘ procédure; j

2* Madame Emma-Pauline Perre, j épouse de M. André-DA-iré Arpillière, | propriétaire avec lequel elle demeure ' à Fivee-Lille, ruedu Prieuré, numéro 36;

Créanciers poursuivants;Ayant M* Auguste Vantroys, pour

avoué;En présence ou eux dûment appiilés,

Total des mises à prix :

P U n G E L . É O A L 1I :Il est ici déclaré que tous ceux du

chef desquels il pourrait être pris ins­cription pour raison d'hypothèques lé- 1 gaies. devront requérir ceita inscription * avant la transcription du jugement d’adjudication.

Fait et rédigé par l’avoué poursui-^ Tant soussigné. i

8enlis, le c in q féviier 1879 'Signé ; Ebnest CIIALUIN.

Et enregistré.

S’adresser pour les renseipRemeiils .*1* A M* KnifEST CIULMIN, avoué

poursuivant la vente, d e m eu ra n t è b en - lis, rue Sainl-llilaire. numéro 10;

2* A M* ROUTIER, notaire à Bélhisy- Bamt-Picrrr;

3* Et au greife du tribunal civil de Senii-s. où lu cahier des chatgta est dA posé.

Peur imerlion.Signé : Erne.st Ghalhin.

Art. 3.

Conmerce de Tins en grosa T v B I V D R G : a S e n l l *Vièille cUenUle de 20 ans, bourgeois e t particuliers,

a u c e n tre d u C o m m e rta d a S en lis .

S'alress>*r au Bureau du Journal, et à H. 1 ELPEUGIIB, 18, rue Turbigo, à Paris

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DnàCommode LouisXllIMarqueterie et cuivres,

A ia rb re rouije r< y a l S'adresser clie* M Gttüi.AS

ébuiisle, lue de Meaux, 1PEIISl

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A C é d e r d e s i i i l e

Un CoiiiiuurceI IIB

Clarbon de T erre e t Boist’ad.essvr à M. J. BAUUUX, a Greil.

8aint-Pierre;Créancier saisbsan';Ayant pour avoué constilué M* Ernest

Chalinin, demeurant à 8t-nlis, rue Saint- Uilaire, numéro 10;

118i-ra, cenire M. Philipp'>-Jules Le­b ru n , manuuvrier, el m id ju ie Agnès G'.min, son épouse^daraeuraiil ensemble à Béthisy-Samt-Martin;

Parties saisies;Procédé le .V ard i onae M a rs 1 8 7 9 ,

h eu re de m id i, «n l’auiiienne de.- criées du tribunal civil de première instauce de Senlis. auPalais de Justice de Idiliie ville, rue Ncuve-de-Paris, i la vente sur eahie immobilière, au plus uffraiil et dernier enchérisseur, el à rexlmctioa des leux, des immeubles dont la dési­gnation suit :

1* M* Léen-Auguste-Harie Lasserre, avoué prés le tribunal civil de Senlis, demeurant en ladite ville, rue V ieille dt-Paris;

« Au nom et comme syndic déli- c nitif de la faillite du sieur Jacques « Ciaverolle, marchand de vins en « gros, demeurant è Senlis; *2* Madame Estelle Cabrielle Nève,

épouse de H. Jacques Ciaverolle. mar­chand de vins en gros, et ledit i-ieur Glavorolle, faut en son nom personnel, si besoin est, que dans tous les cas pour assister et autoriser la dame son épouse sus-nommée, et la validité de la procé­dure, diroeurant ensemble à SoMli>;

M* Lasserre occupant pour lui-méme, et encore constitue pour les époux Glave- rolle;

Il sera procédé à Invente aux enchères p ub lique, au plus offrant et dernier en­chérisseur. et a l'extiDCtion des feux, de ia Propriété dont la désignation sutl :

Ü É S U G i U A T I O . ^

Une grande Propriété sise à Senlis, faubourgSoint-M ar- tin, num éros 35 et 37, com­prenant :

1* Une Maison p'^rlant le numéro 37, avant entrée par une grande porte i o- I cnère. comprenant : au rez-de-chaussée, ' éclairé par iteux fei.ôirrs sur la rue, un 1 bnrean-couloir, salle à manger et oui- : aine, avec escalier pour le premier étage.

Au premier étage, éclairé par quatre i fenêtres sur la rue, cinq ch:ntbr(-s, | grand grenier au-dessus <t chambre de ‘ bonne, couverture en tuiles.

Deuxième e.-calier sur la cour con­duisant au premier étage.

A côté et do!in'<ni sur la cour, un grand hangar couvert en ardoi»-8. j

Cour au milieu des bâtiments ci-des- ! sus et de céux ci-aprè^. |

A droite dans la cour, cabinets d’ai- ' sances, écurie pour trois chi'vaux, re- < a i s e , magasin è usage de dbtil erie à la ■uite, avec machine a vapeur, alambics t ;yaux et accessoires de distillerie.

A côté, magasin à liqueurs, avec ca- Aers et supports.

Grenu r sur le tout.An fond de la cour, vastes bàiim''nts

comprenant quatre grands magasins, avec greniars au-dessus et cave sous partie.

Grand Jdrdin entouré de murs.2* Une autre Maison portant le nu­

méro 35, à côfé, à u?ago de Calé, divisée au nx-d«-chaussée, ouvrant sur la rue, en uAe grande salle de café et salle de billard, grande pièce à c6t&

Au premier étage, éclairé par ilrux fanAtrcs sur la rue , en deux chambrese t deux chambres mansardées, grenier ....... ...........................au-dessuscouvert en tuiles, carr dessous. •: |jj‘un bout du midi a M. G .iliemtiri.

D E N I G I V A T I O I VC a n to n d e C rép i/-e n - V alo is ,

a rro n d is se m e n t d e S e n lis (O ise). C o m m u n e e t t e r r o i r d e f i é th l s y -

S a i n t - M a r C i n .

Article premier.Gne UAISON, sise à Béîhi.«y-Saint-

Mariin, heu dit la Basse Rue, en lace l'Eglise, consistant en : un principal corps de bètiroenl. dont le pignon est sur la rue de l'Eglise, distribué en pièce d ’hobitation avec cheminée, chambre ensuite aussi avec cheminée, petit cabi­net vith-e dans ladite pièce, fermé par une cloison en bois; grenier aa-des.>us couvert en tuilrs; cellier ou atelier de vannier sous lesdites pièces, cave et arrière-cav".

Cour et Jardin devant la maison.Le tout d’unecoQlenance de trois ares

quarante centiare^ environ, tient d'orient au chemin de l'Eglise, d'occident s Jean- Dapliste Caroii, du midi à [ilusicurs, du nord au chemin de la Basse Rue.

Article deux.Li>-u dit au-d('s."us des llnelles, un are

soixanle-oiize c e u t ia r 'S de t e r r e , tenant d’un < ûié orient a lio lOié C"lla<, d’an­tre côte a Joseph llu>t, d’un bout nord à Laurent Bruiiet, d 'autre Loui à plu- sirur.'.

T e r r o i r d e F r c s n o y - I a - R iv iè r e .Article trois.

L'pu dit No ' r r l, Iriiis arrs quarante- deux ieiiliarr.s de leire, tenant d'un GÔ é à M. Ve-miinl,d autieiûm a Louis Stanislas Lebran, d'un bout a Victor Saliez el d autre boni a t^utard.

Article quatre.Lieu dit le Fos. e île la Gorge Roux,

trois are- i'iiii{Uaiil -> uiq ceniiares de terre, teruml d 'un côte a Mil. Lornux el L on SivriCiP, d'on bout en pointe à Léon Sivrière.

Article cinq.Lieu dit la Goulolte, s^pt ares qua­

rante-huit ceniiires de terre, tenant d'un cô é à M. B-llevilie, d autre < ôté à M Stanislas Lebrun, d’un bout midi è H. Capet. el d'autre bout è M. Gacogne et autres.

Article six.Lieu dit la Carrière Jo.s.-ip, cinq atrs

six centiares de terre el bois, te iaiil d 'un côté à M. Ongnun, d ’autre côié à MM. Dormoy cl Rollet, d 'un bout midi è plusieurs.

Article sept.Lieu d it la Rue de Grépy, trois arcs

seix’) centiares de terre et taillis, tenant

Petite cour, buanderie el cabim-ts.Le.tout d ’une conlroaice supeiUcielle

d'envitron q u an n ie et un ares, tient par devant A la rue, par derrière è niesde- ■oisellee Piequery, d'un côté auxdites demobMlIn r t A madame Leduc, et d ’aathecôté A plusieurs.

Cadastré section G, numéros 276,277, 3 3 1 ,9 8 1 4 276.

AIIISIB A P MXO d u s les charges, clauæs et condi-

tio n ^n ééréee au cahier des charges, l’im i^ tib la sus-désigné sera mis en ventAsur la mise A prix MA A A i | f . d e vitgtm iU e francs, d ^ V |V v V ir «

FAit e t rédigé par l'avoué poursuivant la vcMe eAusAgné.

Sefiiis, le vingt-cinq janvier 1879.Signé : A. VANTROYS.

BsMgiifréA Seallv le vingt-huit jin - v i e r ^ W , folio , case . Reçu • n Aano q id |^ v j i i^ - h u i l centimes, d4eu9é( fMBpns. .

- Signé t BoDLancKB.

peitr k a raesaignemants :

l* S li l!^ 3 R T R 0 T à » avoué A Senlis,‘tIavêÀtfe;LASSERRE, avoué ^Sentis,

j venta:

d 'autre bout ouident à M. Lebrun, des deux côtés A plui^icurs.

Article huit.Uen d it la Dehors, un are roixante-

onie centiares de terre, tenant d'un côté orient A M. Alexandre Lécjillon, d'autre côté midi A la ruelle dis Mulets, des deux b lu 't A plusieurs.

Article neuf et dernier.Et lieu dit la Gorge Roux, sept a n s

environ de terre, en deux pièces, tenant d’uti côié à M, Annobert Lebrun, d 'au- |re cô 'é A plusi'-urs, d'un bout à M. GuiUemonty <4 d’autre bout A plusieurs.

jUISKlM A £*BIXOutre les clauses et cooditions énon­

cées au cahier d«s charges dressé par M* Chalmin. et déno^ au greffe du tribunal civil de Senlis, les immeubles ci-deseus désignés seront vendus sur les m isd A prix ei-apiès, flxées par le poursuivant, savoir :

L’arRcle premier, sur la mise A prix de.............

I . avi IaIÂ i4m ,« a ..» ..a lla

raiit a Courieuil, canton de Senlis, ont ven-lu a SI. Théophile-Alezis Aveling, charretier, et A madame Maiie-Désirée- Rom Pi<>N.viBn, son épouse, demeurant aussi à Gourioiiil le fiinds de commerce de marchand de vins qii ils expioitsnl A Coiirteuil, dans une maison sise sur la roule de ÿenli-< à Ch oitilly. comprenant la chenièitt el i’aciiaiandags y attachés, le maieriel ut leii objuis mubiliers ser­vant à son expluilaiioii. et le droit au bail di's iifux où Aexpluite ledit tumis. aux prix, ciiarges et cunditioiiâ éuoncéa audit acte.

L'entrée en joui<sance a été flxce au neuf lévrier 1879. Election de domicile a été faite A 8euhs, en l'etude de M* Morel.

Signé : MOREU

Etude de M* Ernest C b a l m i D , avoué A Sentis (Oise),

rue Sainl-Uilairé, numéro 10.

V K iA ’T EAUX ENCRÈRES PÜDLIQl'ES,

Par suite d 'anep 'a tu n bciulioiaire, An f’«lude el par le minislère de

M‘ L etranc, Boforre à Verberie [Oise), eommts a cet tffet,

D’UNE

G i t A X D I i : M A I S O NSise A SAiNT-SAL'VEUR, canton et

arrondissement de Gompi^ne { Oise). L'adjudication aura lieu le U ia n M n c li r

• e i z e F é v r i e r IA i9 9 ,A une heure de relevée.

^adresser pour les reuseignements t 1* A M* CIIALMIN. avoué poursui­

vant la vente, deineurani à Seiihs, rue Saint-liilaire, numéro 10;

2* A M* LEFRANG. notaire à Ver­berie, dépositaire du cahier des charges.

COMMUNE DE THURY-EH-VALGIS

T R A \^ \ l XA EXCCOTER

P o u r la c o n s t r u c l i o n d ’u n e E c o le d e G a r ç o n s , M a i r ie e t L o g e m e n t d e l ' I n s t i t u t '^ u r , d ’u n e E c o le d e F i l l e s a v e c a p p r o p r i a t i o n d u L o g e m e n t d e l ’I n s t i t u t r i c e .

. t O a U D I C l T I O i Vle D im a n c h e 23 F é v r ie r 1M79,

à u n e h e u re itrécise.

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