J’aurais voulu vivre une autre vie.Etre sûr de soiJ’aimerai chanter des chansonsNe plus être à la meute et aux aboisEtre au four et au moulinJ’aurais voulu être un artisteM’appeler Johnny Etre au forum des artistes

Mardi : c'est l'ouverture du théâtre d'écriture

Allez , allez , on ne tra ne plus , faites de la place ils arriventîMiss Sans Sifflette devant Planque Deboismort, Arziz Vermoulu et Thomas L’ahuri, Tr zaive Courtois, suivi d’un intrus l’ouest d’ici, Le Thomasé à Tamort de rire encore debout, lorient et sa Lunette, le Grand Pic crotteà et Bric Broc Dudessous, le gentil Miel , Thomas Tamort encore, Pardià bienvenue et son rat gras, Hardi le Coquet, gomme et tiret, le Roi Mat et moi , Pieds et Pouces en famille, la chauve tirette, Tire dessus le Marin d’eau douce, la Ma tresse du Gai Savoir, son gendre demi en queue de pie, saî à s ur Mira sur un quart de queue roulette, des oncles mi-morts , Anne etœ à Pincette, l’ il au beurre noir derri re le fils de Thomas 7 heures,œ è l’Habitude du Soir et 3 cailles en pot, des Carpates en vrille, Flopp eé Carabouille et ses sacr s marmotsé : Pif Pouf et j’en passe, Tristan mon triste Sire de fr re, Rosalie sa girafe nerv e tirant Cabri Cornette etè é é Volage Aiglefine,

Anna de Bretagne, la belle Amandine, le Clodo Quicartonne, l’Homme Ultramoderne, le Dompteur d’Escargots, Madame Promène-son-chien, le Chien-chat-huant, le Chasseur de Talent, Nana Pouskouri, l’Enfant Merrible, le Cyclope Clignotant, Anna Gamie, le Poëte Hurlant, Anna sans Terre, l’Imbécile Malheureux, l’Intello Taré, le Marchand de Rêves, Monsieur de Tupensekatoi, Anna Merveille, le Venu d’Ailleurs, le Verbe Haut, le Dragon Terrassé, Madame Tyrannique, Celui qui Croit, la Femme de Vaisselle, l’Homme Hebdomadaire, le Fou Riant, le Tout Précaire, l’Histoire Fausse, la Vertu Dispendieuse, la Ventriloquente, la Chaise Musicale, l’Amoureuse des Empereurs, le Soleil de ma Rue, l’Eclat de Riz, la Terre Ferme, Anna Karénine, la Fourchette à Gâteau Raté, la Cuillère pour Maman, le Mot pour Papa, Madame la Nuit, le Ratruand, le Mariage des Drôles, les Mêmes sans le Premier, Mini Penseur, la Matrice Affamée,

Théodore Mangetout, Théodore Richepain, Théodore Lavoinée, les casseurs de pieds, les fous parlants, les heures creuses, Théodore qui dort, Théodore qui mord, Théodore qui fore, la butte aux limaces, le grand silence, les nurses dispendieuses, les sans soucis, les mille cloportes, le minou des marais, la minette vache, les plumes rebelles, les enfants nés coureurs, Théodore plein de remords, la belle céphalée, le père aux flancs blancs, la mère aux pouces verts, Théodore c’est pas rien, la colère rentrée, l’écrevisse tailladée, Jennifer de la foute, courte

cuisse et long bec, les jumeaux grimaçants, l’amoureux du bercail, l’amoureuse des ripailles, les trésors de la mer, la bêtise méconnue, Théodore le fouineur, les gentils colibris, le maraudeur en scooter, la toupie folle, les outils oubliés, le faiseur de marmots, le chauffeur lubrique, Théodore et Robor, l’ordinaire cataplasme,

Michel le gringalet, Michel le grand roux, Mickael le gros Américain, Michele le brun cousin italien, Miche « de pain » tout blanc, Mica le beau noir des Iles, Mic l’éventreur des dames, le p’tit Michou blond, préféré de sa mère, le minable sans histoire…Une Micheline, tante perchée sur ses escarpins vernis, et sous son chapeau à plumes, un miteux et marmiton d’oncle qui passait par là, le mitant du lit du vieillard, le mime méchant à faire pleurer les ménagères, les Michel de Bretagne, de la Basse Normandie, de la cote d’Opale et la cote de bœuf, les vrais cousins à la mode de chez nous, tout rouges et graves d’avoir trop pleuré….Le mirage de la beauté révélé par la cousine Michaelina, Mimi tout émoustillé par la belle sœur argentine du grand Jean Michel, l’oiseau multicolore beau parleur qui brandit ses plumes brillantes, le mistoufle tout enjoleur, …soudain la vérité qui sort de la bouche du vieillard chenu, qui va mourir de maladie et d’ennui : Gare à vous tous les Michel et les autres, gare aux accusations du vieux Parrain, qui sait tout de vous et entend déjà la rumeur de l’Enfer !

Et ils dansèrent. Et ils vibrèrent. Main dans la mai, la farandole des illuminés ils s’ajoutèrent un a un, Pierrot le fougueux, les quatre nains, Jovial le narval, la féconde, la grosse aux dents longues, Mouillasse, les vérités du cul de sac, Capri l’éternelle, la fille du père fouettard, les gouts de chiotte, Salsifi et Joe la débrouille, Pistouille et Caraplume, le vieux du grenier, l’escarre sacrée, la crème du contingent, les brise-partie, Pierre la roulade, Bouffi et Crousti, l’urlupateur, Bonté la carabine, l’alpagueur des Carpates, la vérole poilue, la gamine aux pets foireux, l’ibiscus, l’hystérique Histrion, le pyélonephritique, l’arbrisseau des abysses, la plastique avenante, les 12 plombages, les chars à bulles, les cloaques désaffectés, la crique dépucelée, la renoncule maculée, l’enfant Jésus hurlant, la boustifaille, l’épais claque-merde, la capuche à tonton, les vilaines, la porte des toilettes, la vie du maire, l’éponge parlante, le putréfacteur à roulettes, les mappemondes, le silo à rotangles, le géniteur infertile, l’absente, la lueur vide,1 minute

Sur le Ring entrent Jean sans peur, la naine du Poitou, le Tiffus maltais, l’ange farceur et le mystique cartésien, l’avaleur de clou, la mangeuse d’édredon, le fossoyeur des marées, puis une horde de huns fripés…..suivi d’un Attila

l’espiègle….viennent le sage fou et sa doudou boiteuse….c’est alors que saute sur le ring le diabolique clown ça et là !!! et soudain l’étrangleuse de désespérés s’en mêle et son assistante la sauterelle masquée….. Mi-temps !!! monsieur Monstre du doigt, nettoie le ring , le concierge masqué se rafraichit et tape une bavette avec Jean piffre !!! Bob et Babette et Pantin et Milou tapent une belote….sonne la reprise, Sidonie bras dessus choppe par-dessous l’homme invisible qui colle une gifle à pierre qui mousse et Nain trappe pas mousse le frappe au derrière, Nain porte quoi hurle sa douleur lorsque Gertrude au grand pied lui écrase l’orteil mais le clan des ours arrivent et le barbu chauve étrangle vipère sinueuse qui défaille car cheval qui rie se rue sur la vache qui pleurs…..entracte messieurs-dames !!! entracte !!!

Le grand ordonnateur des Pompes Funèbres, la Grande Faucheuse, Soeur Marie de l'Incarnation, le Grand Clown Blanc, le Père Dodu, le Gâs Mile, la Dupont du Bas du Bourg, l'Epicière du Haut du Bourg, les Nés Natifs, les Rapportés, les Revenus de La Ville, Nini la Piaffeuse, le Bon Docteur, le Malade Imaginaire, le Loucheur, le Fils Parfait, l' Enfant Prodigue, Même-Pas-Mal, Pieds-Sous-La-Table, Nini la Boîteuse, Un-Et-Un-Font-Deux, Jamais-l'Un-Sans-l'Autre, Nini l'Entremetteuse, Jean Sans Terre, le Notaire, Nini-qui-ne-sait-pas-se-taire, le Taiseux, Langue de Vipère, Brasse-Bouillon, Brasse de L'Air, Pas-Beaucoup-de-Résultat, Celui-Qui-Rougit-Tout-Le-Temps, le Moricaud, Bourricot, Gribouille, Aliboron, Ventre Rond, le Quintal, Nini la Petite Souris, Do-Do-l'Enfant-Do, la Berceuse, les Pleureuses, les Pisseuses, la Boudeuse, les Croque-Monsieur, les Dames Patronnesses, le Pilleur de Troncs, le Souffleur de Feuilles, la Tourneuse de Pages,

myrtille la sauvageonnemathieu bonne poirevénus au poingpierrot de la luneraboliot des boisle sosie imparfaitnéné le bienheureuxpatacloppierre qui roulepierre en bouleframboisine la malinemartine la mutinele bolet vénéneux

les lutins endiablésla grande sossoet Ti jean l'horizonlire trois fois

Lise Barillot , Lysie Mac, le Chantre du La, les Enfants du Paradis, Fanfan la Tulipe, Bobo du Lasso, le comte Mosca, l’Obnubilé du ça, l’Accroche-cœur, le Saute-Léon, la Sage-Femme, le Professeur d’Emerveillement, Marie-Galante, la Reine de la nuit, Françoise La Dent-dure, Joëlle au Grand-cœur, la Passante du sans souci, l’Enfant et les Sortilèges, la Désirade, l’Affreux Jojo, sept Hommes en colère, un Homme à abattre, l’Enterré vivant, Gaspard de la Nuit, la Famille Duraton, le Professeur Nimbus, l’Oncle Tom, Chloé Lécume, David Copperfield, le père Ubu, Harold et Maude, le Petit Chose, Vincent, François, Paul et les autres, pour un oui , pour un nom…

Le chasseur Français, la marquise des obligations, celui qui habite mon doute, l'ivrogne et le sapeur, les américains, le montreur, le regardeur, le nihiliste au grand avenir, la molle ravageuse, l'espoir de ma vie, le duc et ses chiens, la Pompa, Doure, Ignace, le livreur de pizzas, les douzes moins un, la princesse de mon tourment, Marie Mortedefroid, l'ignorant, l'inconnu du bataillon, les père de ses enfants, né sous x, X, Garabelle, la dindonnière, les hurlants à la mort comme des chiens qu'on égorge, Pierrot, la mégère, Georges au grand front, les miraculés, Sissi, Becdelièvre, Farouchette, Marinette et Pomponette, Alceste, Eul'docteur, Les Faroussins, Dimitri, Ma Bounette, les coutumiers du fait, le bon dos de Margot, mailunettes, la recluse mangeuse de paons, les tricheurs, le fanfaron, Madame Lavoisine, Simone I, Simone II, Simone III, Simone IV, la Troubadour, les petites, Traoumad, Jean-Charles, la garce, Idalou et Rouscou, Simone V (en retard), L'escadron volant, Gigi Bienvenue, Mon Jacques le biennommé, l'espèce de harpie, et toutes les autres... dont Lola Montès.

Mademoiselle je ne sais pas, monsieur je ne sais rien,Agathe oui peut être , Agathe sans souci, le canard apeuré, le fanfaron fanfaronne, Agathe sans permis, le passeur sans regret, le bonheur hésitant, le malheur passe à ton voisin, le facteur sans courrier, le voisin trompe son monde, les enfants nuls en dictée, le flibustier sans attache, le copain laisse tombé, la faiseuse de dictons, le serpent sans sonnette, Agathe je m'en fous, Pierre rien à faire, l'avocat sans cause, le menteur sans mensonge, la vérité qui ne blesse pas, Agathe en a marre et Pierre c'est la fin

En bas de l'escalier du château hanté l'aboyeur de la cérémonie présentait les arrivants un à un : Pierre le revenant, mimi

gentille, Jeanne la cordelière, Minouchka et son fils Yvan la bouillie, Fred le parfait, Emile le jour et son contraire, Monsieur le Directeur bienfait, Octave la musique et sa fiancée Nadège l'arpège, Nono le bidon, monsieur rat gondin et sa danseuse minette, Gustave l'oublié, Josette la sonnette et son serpent, le chapelin chapinet, la famille le neuf au complet, Soeur Monique la mante religieuse, Coco bel oeil et son frère raie au beurre noir, Sidonie la pluie d'avril, le Maréchal le bancale et madame de la ligne Maginot, et pour fermer la marche Anatole pot de colle.

Pourquoi écrire. Pourquoi - Pourquoi les poissons sont dans leur aquarium - Pourquoi le monde est monde - Pourquoi tout est différent - pourquoi toi et moi - Pourquoi le play mobile à courte patte fait du jogging - Pourquoi il ne peut être le premier - Pourquoi hésiter à y aller - Pourquoi les rues sentent la nostalgie - Pourquoi attendre l’âge mure -

Ecrire pour ne pas mourir - Écrire pour embellir la vie - Écrire pour obéir - Écrire en mémoire de et pour mémoire - Écrire un besoin vital - Écrire pour inventer des mots oubliés - Écrire et décrire l'existence - Écrire ce que l'on peut dire - Écrire pour hurler une existence - Écrire pour la beauté et le laideur - Écrire pour décrire l'injustice - Écrire pour partager - Écrire et écrire - Écrire la rébellion qui gronde autour de ta tour d'argent - Écrire l'âme du monde - Écrire des mots d'amour des mots de tous les jours - Écrire pour ceux qui n'ont pas de voix - Écrire pour se plaindre - Écrire pour rien pour la beauté des mots - Écrire un poème pour toi là-bas - Écrire geste vital - Écrire la prière d'une vie - Écrire c'est parler et quelle phrase - Écrire pour décrire l'homme

LISTE DES OISEAUX MIGRATEURS *le coucou de Normandie exporté au Bénin*le cacatoès aborigène mordu des côtes landaises*la chouette hulotte qui bouge un peu des fois*l’oiseau mouche qui pour le peu que j’en sache produit un bel effort*le mouton qui a eu le malheur en cette belle journée d’être la proie de l’aigle royal*tout individu hémiplégique et souffrant d’eczéma est selon moi un mi-gratteur*le poulet de batterie qui sur le champ fantasmatique et onirique doit être un grand migrateur* Laetitia qui en fonction du contexte est tantôt dans les bras d’Eric, tantôt dans ceux de Nicolas, tantôt dans ceux de Julien et bien d’autres encore*et la réciproque est valable : Jean-Luc faisant ses valises tantôt pour tenter à nouveau sa chance auprès de Cécilia, tantôt auprès de Brigitte, cherchant une issue heureuse du malentendu avec Estelle et j’en passe

*Roger quittant quotidiennement le foyer conjugal pour multitudes de lieux de perdition pourvu qu’il y ait l’ivresse*accessoirement certaines espèces représentées dans le film « le peuple migrateur » mais bon on me la fait pas c’est du cinéma Ecrire, ça glisse. Ecrire, c'est être au Brésil, quand je veux.J'écris comme je fume, je fais des pauses avec le réel.Les chinois disent qu'écrire, c'est bon pour la santé.J'écris et je pars : Turin, Shanghai, la montagne du Huanshan, Salvador de Bahia... Ecrire et regarder les moches voler.Souvent je dis oui, et j'écris non.Je déteste écrire un recette de cuisine, j'ai l'impression de perdre mon temps. Souvent je dis : "Je préfère lire sur mon canapé". Ecrire, c'est aussi se souvenir : itinéraire de guerre, d'un stalag à l'autre. Par où suis-je passé ? Etais-je bien là ? L'écriture est une preuve. Ecrire c'est partir à cheval, aux côté de Jacques. Ecrire, c'est dur. Mais ça soulage. C'est un germe. Ecrire et décrire la mort d'une mouche. Ecrire, oui, mais avec un bon stylo. Ecrire en Portugais. Et chanter. Ecrire des énormités. Au crayon à papier. Et toi, tu fais quoi ? "Moi j'écris." Ecrire, et après, faire une machine de blanc. Ecrire comme Marie-Agnès, avec trois doigts. Ecrire chien et ensuite le dessiner. Ecrire et passer à autre chose.

liste des créations bizarres

Une chaise à porteur de nouvelles mauvaises ou bonnes.Un stylo à encre de marine pour écrire sur place.Une place réservée aux cyniques dans un village gai.Un facteur chance pour joueurs invétérés. Un cercueil avec ouverture vitrée pour claustrophobe.Une lame de parquet coupante pour cors aux pieds.Un projecteur éclairant le passé.Une paire de lacets se prélassant seul. Une cocotte minute non ménopausée pour éviter les vapeurs. Un moteur à explosion pour bombe à retardement.

Écrire pour apprendre, pour se cultiver Écrire pour m'aider à voir plus clair en moi quand la situation est compliquée ou parait incompréhensible - Écrire pour dire je t'aime à mon amoureux , à ma famille ou à mes amis avec le plaisir de choisir mes mots avec soin - Écrire des mots qui apaisent une tension , qui désamorce une colère - Écrire pour aligner des lettres qui deviendront des mots , puis des phrases sur un cahier oublié dans un tiroir , le retrouver pour se dire pourquoi j'ai écrit cela! - Écrire pour exprimer une angoisse qui pèse - Écrire pour la beauté du geste bien que les stylos modernes favorisent l'écriture rapide - Écrire pour maintenir le cerveau en éveil , pour l'obliger à penser à ce que l'on écrira demain - Écrire pour raconter ses rêves .

La liste des îles du monde...

La tit'île

La grannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnde île

L'île aux puces

L'île aux macaques

L'île aux loups

L'île aux chiens

L'île aux chats

L'île aux amours

L'île aux amants

L'île aux vieux soupirants

L'île au sourire

L'île aux abois

L'îlot marin

L'îlot chagrin.

Pourquoi j’écris, pour ne pas mourir étouffée, pour ne pas hurler toutes les nuits et ne pas devenir encore plus folle. Quand j’écris, je me relis et en me relisant je comprends mes douleurs,

mes craintes et mes peurs, je les lâchent, toutes sur ce maudit papier, quand je réalise dans quelle piège je suis tombée, je peux effacer mes textes, au pire les brûler….je comprends que tout est vrai…..que je ne peux pas disparaître pour toujours…….qu’il y a Frederic. Que, hurler ne sert à rien car je suis rien…….je ne peux que écrire et me relire…….qu’au mieux mon fils sera libre ……au pire il sera rien comme moi……je sais car je détiens cette vérité que l’on a détruit ma vie sciemment…..et que l’on a fait de moi un déchet avec une réputation, totalement erronée……que tous ce que j’ai fait de bien a été massacré, éradiqué à tout jamais et qu’il ne reste de moi qu’une étiquette de denrée périmée….

LISTE DES TROUS.Trou-vère, trou-badour,Trous noirsTrou de mémoireTrou d'eauTrou-peauTrou rondTrou-fionTrou perduTrou du culTrou de balleTrou normalTrou normandTrou dans mon emploi du tempsTrou dans le murTrou de la piqûreTrou dans la terreTrou au cimetièreTrou dans la couche d'ozoneTrou de l'oeil du cycloneTrou de sourisOubli, perte, manque du mot,Lac, mare, étang,Carie, plaie, ulcère,Creux, enfoncement, Orbite, orifice, bouche,Vallée, abîme, abysse,Fenêtre, meurtrière,Fosse, fossette, fosse communeOù gît l'ivrogne qui a bu comme un trou.

j’écris et je dessine pour ne pas oublier qui j’étais et résister comme je peux aux monstres qui tentent de m’ effacer, pour ne pas m’oublier et ne pas devenir comme ces gens, assoiffés de pouvoir, de haine et de vengeance……mais bientôt, je sais qu’ils arriveront à leurs fins et qu’ils auront ma peau, a force de faire joujou, de se prendre pour des héros justiciers, qui punissent la mocheté…..quand j’écris je suis lucide mais je sais qu’ils finiront par avoir raison……..je ne fais pas le poids……j’écris

pour que Frederic sache que j’étais normale et vivante avant !!! que mon défaut est de n’avoir pas été assez jolie…..pas assez intelligente…… !!! …..j’écris pour qu’il comprenne que mes nerfs on lâcher, le jour ou ce fou m’a poursuivi en voiture et a failli me tuer….le jour de sa naissance………je veux que mon fils comprenne que je n’ai pas supporté toute cette haine gratuite…….j’écris parce que j’ai aimé de tout mon cœur et je veux que Frederic le sache…..j’écris comme si je récitais cette litanie …. « pleurer est un état d’esprit !!! » j’écris pour me défendre du gouffre dans lequel on veut me plonger….j’écris aussi pour rêver d’un monde parfait…un rêve totalement naïf….que beaucoup jugerait simplet mais qui me permet de me ressourcer, en somme j’écris pour survivre.

Liste des livres préférés

Tchoupi a perdu sa brosse à dents.

Ne faites pas de mal à Babar.

Le Club des Cinq en camping nudiste.

Les poules n’ont pas de dent, et pourtant…

Peter Pan a filé son collant.

Martin s’épile le maillot.

Le Kama-Sutra pour les feignants.

Mange ta main, sinon tu prends la mienne.

Autobiographie d’un autre.

Tu lèves le bras droit, mécaniquement

Tu te lèves et tu te bouscules pour sortir du lit, tu prends le rasoir,

Tu ouvres l’eau froide, systématiquementTu retires tes manches, consciencieusement

Il faut d'abord de l'eau chaude, puis tendre le bras pour que tu attrapes la bombe de mousse à raser,

Tu mouilles ta main gauche, puis la droite, chronologiquementTu fais glisser l’eau jusqu’à tes coudes, sensuellementTu inspectes tes ongles, scrupuleusement

Tu appuis sur le dessus pour faire sortir le gel, tu ne dois pas oublier d'en acheter au supermarché le lundi,

Tu tends la main gauche en direction de la bouteille de savon liquide, négligemmentTu avances ta main droite sous le goulot de cette même bouteille, fixée à l’envers, instantanémentTu appuies sur l’arceau en fer, délicatement

Tu achète aussi le rasoir tu sais celui qui coupe mieux avec trois lames avec la pub pour Gillette de Thierry Henry qui se rase sans les mains , que tu ne trouve jamais parce qu'ils ne l'ont pas encore reçu,

Tu récoltes 3 gouttes de savon, proprementTu frottes tes 2 paumes, l’une contre l’autre, minutieusementPuis une paume contre le dos de l’autre main, et réciproquement

Alors tu prends tes clics et tes clacs et tu te rends dans un autre magasin pour le trouver,

Tu n’oublies pas de passer entre tes doigts, rituellementTu poursuis avec les poignets, studieusementTu remontes presque jusqu’à tes manches, précautionneusementTu glisses tes mains à nouveau sous l’eau, froidement

Revenons au rasage, tu barbouille le visage avec de gel et tu applique le rasoir en commençant par ou tu veux,

Tu te sers de chacune des mains pour retirer le savon de l’autre, habilementTu n’oublies pas tes avant-bras, évidemmentLe rinçage terminé, tu lèves la main droite et abaisse le mitigeur, fermementTu t’orientes vers ta gauche, inneluctablement

Tu ne doit pas oublié aussi l'après rasage sinon ça va chauffé les joues,

Tu les utilises pour d’abord sécher ta main et ton avant bras droit, premièrementTu attrapes à nouveau 3 feuilles vigoureusementPour sécher ta main et ton avant bras gauche, deuxièmement

Un petit peu d'eau dessus et voilà, tu peux penser a acheté un rasoir électrique , ça te seras plus économique,23 secondes

Alors en sorte toi, avant, contre moi hierDe suite en arri re pourtant toi, certes pour moinsèCar si eux, leur dedans votre trop cependant

Autant si son car chez lui souvent votre sous peu

Jamais ni toi pour lui ni m me avec les tiensêEncore parce que je, sur ce, l hier et puis…àAvec cette elle et celui la donc pour a toujoursçPour plus tard, dessous avant et encore sinon mieux

D sormais nous beaucoup notre sans et malgr touté éRien en dessous de lui mais chez vous cependantJe ne me rien autant sur jusque l assez bienàAlors certes et dor navant ou aujourd’huiéCar pour oui un peu je pourquoi si tard c tà ô éParfois nous donc si peu, mais plusieurs plus tard enfin.Le matin je me précipite sous la douchebien sûr, par habitude, j'allume la radioje change de stations très souventje choisis dans l'armoire l'habit du jour

Entre dans la chambre. Approche-toi de l'armoire. Tourne la clef dans la serrure et ouvre la porte droite, fais jouer le loquet et ouvre la porte gauche. Contemple les piles. Fronce les sourcils. Frotte-toi le nez, gonfle les joues dans une mimique d'indécision, soupire. Tourne la tête à gauche pour vérifier par la fenêtre le temps qu'il fait. Regarde à nouveau dans l'armoire. Passe les mains sur les piles plus ou moins régulières, attarde-toi sur deux ou trois pulls sans te décider. Médite un peu.

Bien sûre, par habitude, j'allume la radioj'ai faim, je vais me faire mon frichti du matinje choisis dans l'armoire l'habit du jour je descends chercher le courrier

Fais brusquement un écart sur le côté pour tenter de faire obstacle au chat qui lui se décide et entre franchement dans l'armoire...raté. Prends le pull bleu. Souviens-toi qu'il pique un peu. Repose-le. Prends le rose pâle. Mais assure-toi que tu as bien envie de pastel aujourd'hui... Rends-toi compte que tu as besoin de couleur vive. Tends la main vers le pull rouge... jette un coup d'oeil par la fenêtre aux arbres qui dansent sous le vent... trop fin le rouge. Mue par une soudaine inspiration sors le pull orange... Souviens-toi qu'il a un fil tiré en plein milieu. Réalise que tu n'as pas le temps d'y remédier ce matin.

J'ai faim, je vais faire mon frichti du matinhier soir je n'ai pas fait la vaisselleje descends chercher le courrierje rencontre un voisin qui me donne son journal

Repose rageusement le pull orange, un peu en boule. Contemple le pull rayé. Réfléchis aux chaussures qui pourraient aller avec. Visualise bien l'ensemble. Demande-toi si finalement tu es bien dans un jour de couleur vive... Décide-toi brusquement pour le

pull écru. Cherche le pull écru dans la première pile de l'étagère du milieu. Cherche le pull écru dans la deuxième pile de l'étagère du milieu. Cherche le pull écru dans la troisième pile de l'étagère du milieu. Ne t'énerve pas. Cherche le pull écru dans la première pile de l'étagère du haut. Cherche le pull écru dans la deuxième pile de... Souviens-toi que le pull écru est au sale depuis la fondue au chocolat.

hier soir je n'ai pas fait la vaisselleil y avait un très bon film à la téléje rencontre un voisin qui me donne son journalil me dit qu'il y aura des coupures d'eau dans la journée

Garde-toi de t'en prendre à la porte de l'armoire. Jette un coup d'oeil à ta montre. Ne dis pas de gros mot et attrape le premier pull à ta portée. Sors le pull noir de l'armoire en le tirant comme tu peux par la manche gauche. Constate que le chat qui est accroché à la manche droite vient de tirer au moins trois fils. Respire. Referme l'armoire et remets le gilet de la veille.

Mais soudain ce visageSans plus aucun sourireQue de nuagesPlus de soleilQuelle étrange villeSous la nuit pâle

Mais qu’est ce qu’on joue donc au théâtre ?Bien sur y’a pas que des crottesMême s’ils ont marché dedans, les piétonsVont quand même pas s’jeter dans l’fleuveEt tous ces habitants d’H.L.MMieux vaut qu’ils s’reposent sous les arbres.

Mais ce n'et pas que qui que quoi que quel que où

Ou que ci ou que là ou que qui ou que quoi

Mon mien le vôtre ton tien le nôtre et pour moi lui

Quel moi je la lui leur quel toi tu néanmoins

Donc pour les leur mais qui que vous ni plus ni moins

Moins que la sienne moins que la tienne moins que la mienne

Chez lui sans plus grâce à le sien quoi que sans moi

Soit lui soit moi mais vous mais nous sans quant à soi

Et nos alors et vos ensuite ou donc or qui

Quel que quoi que maintenant ci maintenant là

Si vous ni le comme nous ni la car elle car lui

Je la lui et quand tu la mais pas ci pas ça

non nous la donc oui tu le chez que lui que toi

la leur sans moi le leur avec toi rien que pour lui

Je jouissais de cette image toujours recommencée …Tapis de feuilles rousses qui se gonflent sous le vent dans l’espace d’une fenêtre à peine ouverte.1L’Œil aux aguets, toujours en éveil La peau lisse Pleine de maliceUne rangée de perlesAnime son sourireLa coiffure soupleJoyeusement domptée de fantaisieUn petit nez mutinDans un ovale de rêve

A Je garderai la joie de ce jour, j'oublierai la déceptionUn regard amical sur un visage facétieux

2Un teint de porcelaineCapte la lumièreDans un visage Irradiant la jeunesse.23 secondes

A Je méditerai encore et encore et encore, tendu vers le meilleur de ce qui peut arriver.

3 Une bouille ronde. Un teint mat. Quelque chose de l’enfance.« En son for intérieur », ombres et lumières

A l’hôpital, elle attend : « j’ai encore les pieds sur terre ».

A Ce soir, une vitre s'est fracassée sur le trottoir- et les voisins se sont parlé

BJE VARIERAI, JE VARIERAI LES COULEURS

Je peins les placards de ma cuisine en vert V33, indélébile même sur le mur crêpi crème

4 Cheveux très noirs, yeux sombres, peau mate, visage mobile.En son for intérieur, une bibliothèque très ancienne, bois cirés et reliures d’autrefois comme à Modène. Elle ferme les yeux et démarre, libérant la passion qui l’anime dans un cours sur Delfini. : « la realtà, ma no esiste la realta, esiste solo l’immaginazione.

BJe reçois une chaise sur mon épaule droite, là... Pas d'excuse, juste une chaise sur mon épaule qui tombe, un acte inattendu, juste un coup sur mon épauleJe reviendrai plus tard

5Les joues flasques, une barbe de cinq jours, deux gommettes froides, dures.En son for intérieur, Des barbelés s’élèvent de toutes parts,Des couteaux jaillissent du sol, lames pointées vers le ciel, Une maison en ruines, s’ouvre sur un trou noir, Des corbeaux planent dans le ciel.Il regarde obstinément par la fenêtre, fermé à la chaleur du foyer, fermé à l’intrus.Il articule brutalement : « Qu’est-ce que t’attends! Apporte mon whisky BJe reviendrai très vite

Un baiser volé entre 2 éclats de rire et une feuille aux reflets de l'automne, mouillée sur nos visages.Je reviendrai danser sous la pluie

6Des yeux perçants. Des traversées de dureté. Elle fait souvent la moue.« En son for intérieur », la tempête.Elle se tait au milieu des autres : « je vous déteste » .

BJe les découvre devant moi, les visages rieurs de mes amies, entre deux tasses de thé fumantes, elles ont les visages déformés, j'ai de la chance alors j'éclate de rire! Je reviendrai vous sourire Je décompte les heures, les minutes, presque les secondes qui me séparent de mon train, départ 19h11, je pars ce soir Te rejoindre et je suis fébrileJe reviendrai de tes brasJe reviendrai pour toiJe reviendrai, je te le promets.

7Des yeux cernés, cerclés par des lunettes rondes, Qui mangent l’ensemble d’un visage caché par de longs cheveux d’un noir épaisUn trait horizontal à la place d’un sourire

En son for intérieur : Un mur blanc et, perpendiculairement,Un océan de pinceaux multicolores qui explosent de rire

Il tombe le long de ce mur, tout de noir vêtuEt dans un sursaut,

Il crie : « C’était une guerre » !!!

C« Je » assumerais mes actes quel qu’ils soient.

8Yeux ronds, d'un noir sincère, fine bouche entourée de bonnes joues sur lesquelles se dessinent de jolies tâches brunes.En son for intérieur, une prairie parsemée de fleurs, surtout rouges. Un chien se tient tel une statue à l'œil vif, aux aguets, prêt à bondir si danger.Elle s'assoit dans le canapé, prend son thé pas trop chaud pour ne pas se brûler.« Je pense qu'il y a beaucoup de choses injustes ».

C

« Je » assumerais la pénurie des institutions.

9Des plis amers de chaque côté de sa bouche peuvent faire penser qu'il en veut au monde entier. Les lèvres serrées se résument à un mince trait horizontal. On dirait un tiret entre deux parenthèses.En son for intérieur, des scarabées côtoient des araignées, des

fourmis en colonne qui se transforment en files de soldats harnachés pour la guerre. Ils courent. Le sol se dérobe sous leurs pieds et ils atterrissent dans un grand congélateur dont le lourd couvercle se referme hermétiquement sur eux.Il est assis en face de moi, de l'autre côté du bureau, la pointe de son pied droit tapote le sol à un rythme régulier. Il ne s'en rend pas compte.Après un silence pesant et plusieurs tentatives avortées il finit par lâcher: « angoissé? Pourquoi voulez-vous qu'il soit angoissé, mon gamin? »

C

Lundi, Madame le juge est épuisée, je ressens le manque cruel de moyens qui perturbe la machine administrative et l’individu.

Samedi, je tue cinq poules, je prépare l’hiver. Pas de sentiment coupable, nécessité du geste.

« Je » assumerais mes survies dans ce monde qui se consume, qui se consomme.

Partir plus tard que prévuIl gèle encore, les chats dehorsLes cheveux gris sur l’oreillerUn vieil ami trop éloigné

Face à la politique Fillon_ SarkozyLes syndicats ouvriers se sont manifestéscomme d'habitude ils se sont rassemblésPlace du palais et ses massifs fleuris

Tous les soirs un jeune havre et triste est couché sur un vieux matelas de mousse au coin de la rue Traversière,Comment croire encore à la solidarité humaine ?La longue file des affamés et des pauvres devant le restaurant du cœur …La banalité de la précarité ne nous révolte plus !

Il gèle encore, les chats dehorsAllons diner au petit chinoisUn vieil ami trop éloignéLa nuit est longue à voyager

Comment croire encore à la solidarité humaine ? Image tragique et forte de cet homme hurlant sur le trottoir, sans que personne ne s’en étonne …La banalité de la précarité ne nous révolte plus !Le soir brumeux et humide sur les escaliers noirs du métropolitain …

les syndicats ouvriers se sont manifestés

en ce jour de printemps enfin revenuplace du palais et ses massifs fleurisPour avoir des emplois ,et une retraite meritée

Allons diner au petit chinoisJ’ai terminé le livre mais ça m’embête qu’il s’arrêteLa nuit est longue à voyager Du soleil bordel de dieu

Image tragique et forte de cet homme hurlant sur le trottoir, sans que personne ne s’en étonne …La ville étouffe, des tentacules de pollution et de bruit l’enserrent de toutes parts.Le soir brumeux et humide sur les escaliers noirs du métropolitain,Les enfants inquiets se réfugient vite devant leurs écrans mangeurs de vie.

J’ai terminé le livre mais ça m’embête qu’il s’arrêteJe regarde ma fille qui granditDu soleil bordel de dieuC’est quoi l’imprévu pour demain ?

En ce jour de printemps enfin revenuDans le bus par les rues je me suis promenée ..Pour avoir des emplois et une retraite meriteeLa circulation perturbée, à pied je suis rentrée

Après ?

Alors voilà presque, tout ce tant selon moiQui hors de toi se par, indubitablement,A côté de mon pas et comme auparavantSans la ce pour toujours, autour de mon et moi.

Alors voilà ce tant, tant à tant du qui et,La soi qui tant encore, à ce qui me sous maisL’inexorablement par ta je désormaisToi le de mes demain, à ta chez par lui et.

Cet et ta me sous la je, et me qu’à se parfois,En peu de tant qu’il ne son je même pas àHier ou bien demain, avant et puis après.

Aujourd’hui je me tien des ta chez quelquefois,Imperturbablement sur le pas de ton pasParmi le tant qui pas ce, tout contre mais, après ?

« APRES ?

Je dis NON : Haine – Ô – Haine.

Vous connaissez la poupée qui dit NON?! Eh ben moi aussi je dis NON! Je dis NON pour un oui ou pour un non.Je dis NON « pas toi », « ni toi », « ni elle », « ni lui ». Je dis ni oui ni NON!

Je dis NON, oui, mais poliment, gentiment, calmement, tendrement. Ou bien je dis NON méchamment, cruellement. En tout cas, je dis NON, franchement, sans détournement. Je dis NON par moment. Pas assez souvent. Trop fréquemment.

Je dis NON pas, je dis NON plus, je dis NON-non, je dis NOM d'un chien!, je dis NON mais, je dis NON merci, je dis NON mais dis donc!

Je dis NON. Les non-dit. C'est quoi ton p'tit nom? Sans nom tu dis? Nom d'une pipe! Ah!? Ninon? NI-NON?? Ah ça NON alors!! Moi je dis NON, NON et NON. NON mais et puis quoi encore?!

Et je dis NONau quotidien, au rien où on ne fait Rien, rien d'autre que de se plaindre, en vain

Et je dis NONà Derrick, à ses lunettes ironiques, à sa nonchalance hiératique, à ce somnifère pratique, au pratique sans esthétique

Et je dis NONà ma grand-mère, à ses consignes délétères, à son air qui n'en a rien à faire, vive la tête de cerf

t' t' t' t' t' t' t'Te Te Te Te Te Te Te Té Té Té Té Té TéTétée TétéeT'es t'es t'es t'es toi Téqui t'es quoi t'es qui t'es toi t'es qui tais toiTé Té Ter ter ter ter Ter : trois mais pas toi ; trois mais pas moi Toi toi toi non toi toi toi Moi pas toi, toi pas moiMa terre terre terre terre Mater t'es toi t'es toiMater tais toi tais toi

Et je dis NON

à la soumission, à l'acceptation de tout, sans raison, à la soupe au potimarron, au saucisson, au manque de passion, à ma peur morbide de l'avion, à la chasse aux papillons, aux camions qui klaxonnent et t'arrosent avec délectation, aux enfants-polissons qui s'essuient sur ma robe malgré l'interdiction, A toi, à vous, à eux, à elles, à lui quand ça me chante parce que

Mater ma terre ma terre ma terri ma terri ma terriMa terrine ma matine ma radine ma calineMa terribleMa terrible mater terrible Matri terri terni ma vieMatri t'as ri ma vieMatahariMatahariMatamor a mor à mort Amor amorti ma vieMa vie ma vie ma vie a ri a ri La vie la vie pater

Et je dis NON

Pater paterni pas ternie ma viePater pas ternie mais vernie ma vieVie la terreVer de terre vers la terre La terri terri Mater PatrieMater PartieMa vie ma vie vic toire sur la terre Sur la terri terrible mer

Et je dis NON doucement, poliment, instamment, tranquillement, patiemment, élégamment, en pleurant, en chantant, en dansant, en rampant, en me promenant, en me balançant, en courant, en hurlant, en me chaussant, en cuisinant, en jouant, en me maquillant, en me mouchant, en me torturant, en me lavant, en sifflotant

Au « sang impur qui abreuve nos sillons », au cochon qui nous dit de manger des rillons, aux garçons qui lancent des marrons sur les canetons.

Ah ! han ! anti antique antiquité quittez tiquez tiquons l’antiquhelicon astiquons asticots asticoter coter tricoter détricoter retricoter l’antique sans tiquer astiquer asticoter tournicoter

Je dis NON à la clôture de l’identité des nations, à la fermeture des frontières protectrices de la Madelon, à l’investiture des cons.

tournicoti tournicoton c’est coton ! anticonsti consti

constriction construction déconstruction striction struction fluxion fission scion scionsdu bois anticonsti constitu titu titube bitume

Je dis NON à l’amour obligatoire familial de Noël, des anniversaires, de la fête des mères, de Joël, de la fête des grands-mères, des grands-pères et de tous les saints de la terre.

bidule bizuth Belzebuth but balbute balbutie ne constitue plus anticonstitutio si oh scion scions du bois Sion dévotion dévoration déploration ovation libation scions la

Je dis NON à toi qui veux pour moi, je dis NON à toi qui veux m’aider sans moi.

constitution , consti non desti-tuons , constituons-nous solennellement, sola Solenne solide aile deux ailes aimant anti ANTICONSTITUTIONNELLEMENT .

Je dis NON à la chosification, à la réification, à la radicalisation, à la dématérialisation, à la démantibulation, je dis NON à dé-, à –tion, à la délation, à la déviation déviationniste de la déviation rationnelle de l’identification. Je dis NON à l’idéation idéale de la pensée rationnelle, ratiocinante de l’utopie systématique et mathématique qui te revient comme un élastique dans la trombine, parce que t’as oublié que tu pouvais avoir des sensations, de la compassion, des pulsions, ou tout simplement aimer les bonbons, les bons, les bons mots, les bons enfants, les bons humains.

Je dis non à la dictature des hommes. Où un oui est prit pour un non à la monarchie actuelle, à qui faut dire non, à l'augmentation de la boite de conserve. Ah!faut dire aussi non à la hausse du pouvoir d'achats et oui !!surement pas à se oui là et non aux taxes, sur les aliments que nous consommons. Je dis non aux vélos sans lumière, non aux vélos sans sonnettes puis bien sur, dire non à la pollution eh oui!! Un non approuver à l'unanimité . Comme les verts, un grand non à la coupe, en trop, de bois qui pourrit sur place. Je dis non à la tuerie encore et encore, non aux tueurs de baleines et encore non aux tueurs de phoques et encore non aux tueurs des animaux sur cette terre et encore un non prend le celui là pour toi ou toi, eh oui!!ah non!! aux tueurs des meurtres de chiens où de chats pour un laboratoire où bien ah oui!! eh ben non! à ce qui les manges où encore les qui les consomme. Non encore non.Je dis non et je dis non et je dis non et je redirais non, toujours non car la liste et longue et sinueuse , remplie de cailloux et de ronces, oui, car cette liste et très d'un non de pipe, trop longue de ce grand non, qui veut dire avec un N NON un O OUI un N NON pour un NON?? pas un OUI.

F F F F F feu feu feu feu feu, au feu! Au feu!Oh oh oh!oh feu de tout bois!bois bois, ba, ba, ba, ba, bats-toi, bats-toi, toi « toi toi mon toit! »bats-toi toi qui es fort, fort, fort sans moi mis là, mis là, mis là, mi, mi,mi, cette note là!Et pis quoi! Bon sang de bois, de fiers appats, pa, pa, papa, pas toi! Pas d'appat, d'appat, ap, ap, ap,ap, appeau et hop hop hop.Appeler oui appeler hé!hé!hé!For you, for you, no for me, me you, for me for me da bi li da bi liformidable!

Le bonhomme est au vert, le feu est rouge.Ils sont tous à la table entre amisMais on les ramasse à la pelle les feuillesL’automne est bien là, les amoureux de la LOIRE s’embrassenttout au long de l’allée des arbres, puis vivre au palace arobase sanitas

J’aime trop bien mon sanitasIl est vif, voyant, en soie, il est rougeLe pont de fil est toujours là, aussi les amis

Il pleut au sanitasElle volage au grès du vent, les feuillesIls s’embrassent

Il sont tous amisOui ils se retrouvent au palace sanitasPleins de bisous, ils s’embrassentSur les bancs public, la bouteille de rougeOn replante les arbres

Sur la place publique, ils s’embrassentLe papier, la plume, l’encre et les arbresLes gens restent entre amisIl s’appelle le palace 37 sanitas

La loire, les bus, les amisLe tramway passera au sanitas