berthelot, marcellin - l'alchimie syriaque
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Berthelot, Marcellin (1827-1907). L'alchimie syriaque : comprenant une introduction et plusieurs traités d'alchimie syriaques et arabes, d'après les manuscrits du British Museum et
de Cambridge. 1893.
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HISTOIRE DES SCIENCES
LA CHIMIE AU MOYEN AGE
il
OKIIVlîKS I)H M. HKirniKLOï.
OUYIUOF.SOKM-IJAIIX.
LaSynthèsechimique,G'édition,1887,in-S°.Q.<?r.FélixAlcan.
EssaideMécaniquechimique,1«S79,2fortsvolumesin-S°.ChezDunoil.
Surlaforcedesmatièresexplosivesd'aprèslaThermochimie,3*édition,i883,avolumesîn-S'.(liiezGauthier-Yillnrs.
TraitéélémentairedeChimieorganique,encommunavecM..lungflciscl),3'édition,18SG,2volumesin-S".ChezDunod.
ScienceetPhilosophie,188G,in-S°.ChezCalmann-I.évv.
LesOriginesdel'Alchimie,i885,in-8°.ChezStcinlieil.
CollectiondesanciensAlchimistesgrecs,texteet traduction,aveclacollaborationdeM,Ch.-Eni,Ruelle,1S87-188S,3 volumesin-/j\ChezSleinheil.
Introductionà l'étudedelaChimiedesancienset du moyenâge,i8Sf),in-/|°.ChezSteinhcil.
LaRévolutionchimique,Lavoisier,1890,in-S°.ChezFélixAlcan.
TraitépratiquedeCalorimétriechimique,iSi;3,in-18.ChezGaulhier-VillarsetG.Masson.
J.KÇt\» l'ROFKSSKFSAUC.OIJ.F.Gi:DlîFRANCE.
LeçonssurlesméthodesgénéralesdeSynthèseenChimieorganique,professéesen18G/1,in-S".ChezGaulhier-Villars.
LeçonssurlaThermochimie,professéesen)SGf>.PubliéesdanslaRevuedesCoinsscientifiques.ChezGcnner-Baillièrc.
Mêmesujet,en1SS0.Revuescientifique.ChezGermer-Baillière.
i""*-.-jnssurlaSynthèseorganiqueet laThermochimie,professéeseniSSi-iSSa.Revuescientifique.ChezGermcr-Baillière.
OUVRAGESÉPUISÉS.
ChimieorganiquefondéesurlaSynthèse,18G0,2fortsvolumesin-8°.ChezMallcl-liaclielier.
LeçonssurlesPrincipessucrés,professéesdevantlaSociétéchimiquedePariseu1862,in-S°.ChezHachette.
Leçonssurl'Isomérie,professéesdevantlaSociétéchimiquedePariseni8G3,in-S".ChezHachette.
TABLE DES DIVISIONS.
Introduction.. . :. . . . . . i
Noticesurlesmanuscrits. . XI.IV
Premiertraitéd'alchimiesyriaqueetarabe.. . . ,,..........,., . i
Traductiondutextesyriaque. i
Figurésdel'alchimiesyriaque..... ...... . ..'..,. . • «07
NoticesalchimiquestiréesdulexiquedeBarlîahloul.. . . ....... 111
Traductiondutextearabe. 11\1
Autrestraitésd'alchimiesyriaque,tirésdumanuscritdeCambridge.— Analyseet extraits... . , . . , . .. . -2o3
Additionsetcorrections... ... ..... . .. . , . ... ............. 333
Tableanalytique . . ........ .'. ........ ... 335
Indexalphabétique......,............;................ 3^3
INTRODUCTION.
i
La culture hellénique se répondil en Syrie et en Mésopo-
tamie, à la suite des conquêtes d'Alexandre et de la fondation
riesgrandes cités grecques, depuis la côte jusqu'à la région du
Tigre. Mais elle demeura liée à la langue grecque elle-même,
jusqu'au moment où la propagation,du christianisme rendit
nécessaire au peuple syrien la connaissance de l'Ancien et du
NouveauTestament flans sa langue native : ainsi fut faite, vers
la fin du 11esiècle de notre ère, la version Peshito, l'un des
plus vieuxmonuments de la littérature syriaque. Bientôt les ou-
vragesdes Pèresgrecs, les décretset canons des conciles furent
égalementtraduits, et leur élude poursuivie dans des académies,
où la connaissancedes sciencesprofanes se mêlait avec celle
de l'Ecriture sainte. Edessc devint le siège de la plus ancienne
de ces académieset de sa bibliothèque. Au milieu du vesiècle,
Cumas et Probùs y traduisirent du grec en syriaque les oeuvres
d'Arislole et divers livres relatifsaux arts libéraux : grammaire,
rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie,
médecine. Mais les dissensions religieuses, issues de l'hérésie
de Nestorius, amenèrent la ruine de cette première académie.
Dès l\3-2,l'évoqued'Edesse, Habilla, en expulsa les docteurs,
liélablis par Hiba, son successeur, ils furent définitivement
ALCHIMIE.I. A
n iNTiionixtiox.
exiléscommeNeslorienssous l'évèqucCyrus, par l'ordre de
l'empereurZenon, qui détruisit l'académieen /j8o. Juslinien
persécutaégalementles philosophes,héritiers fie la culture
païenne,elfermal'Kcoled'Alexandrie.Lesfugitifsse réfugièrenten Perse,el, sous la'protectiondes Sassanides,souverainsde
ce pays, les Syriensdonnèrentune nouvellevie à l'Keoledéjàexistantede Nisibc et fondèrent celle de (iandisapora, dite
l'icoleIn'ppucratir/iw,forten faveurau tempsdesChosroès.
Si l'on ajoute à celle liste.l'Kcolede Uarran, siègedesSa-
héens, adorateursdesastreset derniers héritiersde la culture
hahylonienne,on aura une idée du centre scientifiquequis'était formé en Mésopotamie,vers le vcsiècle de notre ère,'
el qui suhsislajusqu'au \icsiècle, époqueà laquelleil fui dé-
truit parle fanatismemusulman.Mais,auparavant,il avaiteu
le temps d'exercersur les conquérantsarabes une influence
profonde.Les écoles syriaques, en particulier, étaient consacréesà
l'étude d'Arislole,des scienceset de la médecine;elles exé-
cutèrent de nouvellestraductionsdu grec cl perfectionnèrentles anciennes.Dans le cours de ces péripéties,qui montrent
au milieude quellesaventuresse poursuivaitalors la culture
scientifique,les Jacobitcsou Monophysiles,autre secteclire-
tienne, rivaledesNesloriens,cultivaientlesmêmesétudesdans
leurs écolesde Resaïn, en Mésopotamie,el de Kinnesrin,en
Syrie.ParmieuxoncompteSergius,é\èque-médecin,quivivait
au vicsiècle1;il s'adonnaaussià la traductiondesphilosophesel
des médecins,el composadescommentairessur la dialectique,dédiés à Théodore.Nousrencontronsle nom de Sergius cité.
;1)Assemani,Bill,orientale,t. III,p.3?3etpassiin;c'estlasourceprinci-pale.VoiraussiWenrich,surlestraduc-
tionssyriaques,arabes,etc.,desauteurs
grecs.Leipzig,18^2;—Renan,Dephilo-sophiaperipateticaapndSyros,i85a.
ixTitonur/noN, m
dans les Irailas alchimiques grecs qui porlenl le nom du Chré-
lien(l-,trailés offrant également le caraclère de commenlaires,
plulôlque celui d'oeuvresoriginales. L'alchimie, aussi bien que
l'aslrologie, appartenait aux sciences de l'époque, au même
Ii11*0que la médecineel les mathématiques, el elles étaient eul-
livées par les mêmes personnes, (/est sans doule aux Iravaux
pratiques de ces alchimistes que l'on peut rapporter l'inven-
tion du feu grégeois, employé en 6y3 par Callinique, d'ilélio-
polis en Syrie.Les savants syriens jouaient déjà un rôle fort important
comme intermédiaires entre les souverains persans el les em-
pereurs de Conslanlinople : ils furent plus d'une fois envoyés
par les premiers comme ambassadeurs. Mais leur autorité de-
vint plus grande encore, lorsque les Arabes curent conquis la
Perse el la Syrie, ils furent surloul en faveur auprès des califes
Abbassides, héritiers de la tradition el de la civilisation per-sane. Les califes recherchaient les savants syriens, à cause de
leur habileté médicale; leur rôle était multiple, car ils figurentcomme médecins, ingénieurs civils et militaires, astrologues,
trésoriers, gouverneurs de ville, etc. On trouve à cet égard des
détails circonstanciés dans la Bibliothèque orientale d'Asse-
mani. Mais je n'ai pas à entrer ici dans le développement 'de
cette histoire, si ce n'est pour rappeler combien le rôle de ces
personnages fut favorable au développement de la culture
scientifique.Or toute leur science venait des Grecs, el c'est parleur intermédiaire que la doctrine grecque a passéaux Arabes.
Les califes se procurèrent, soit par achat à Constantiuople, eu
Egypte, eu Arménie, soit par conquête, lors de la prise desvilles
telles que Ancyre, Amorium, etc., un grand'nombre d'oeuvres
(l)Coll.desAlcli.grecs,trad.,j>.110,111,agG.LenomdeThéodoreyfigureaussi,|).208,etdansladédicacedecellecolleclion,p.4.
A.
iv INTRODUCTION.
grecques ci ils les firent traduire d'abord en syriaque et pluslard directement en arabe.
Ainsi procédèrent successivement, depuis le milieu du
vmc siècle jusque vers la fin du siècle suivant, les califes Al-
Mansour, Al-Mahdi, Al-JIadi, Ilaroun-al-Raschid, Al-Amin,
Al-Mamoun, Al-Moutasim, Al-Wathik, Al-Moutawakkil, queleur tolérance et leur goût pour les sciences profanes firent
plus d'une fois accuser d'hérésie par les croyants rigides. Ils
fondèrent à Bagdad des académies ou écoleset ils y appelèrentles savants, llonein hen Ishak (809-877), en particulier^,devint le médecin favori de Al-Moutawakkil, après avoir été
mis en prison par lui pendant un an, parce qu'il avail refusé
fiecomposer un poison.Hfut nommé en même temps présidentrie la Commission chargée de traduire les ouvrages scienti-
fiques des Grecs, traductions faites du grec en syriaque et en
arabe, parfois dans les deux langues. Les unes de ces traduc
lions étaient nouvelles, les autres exécutées en remaniant el
perfectionnant les traductions antérieures, notamment celles
de Sergius. Telles furent les versions d'Euclide, Arebimède,
Apollonius l'Astronome (?), Plolémée, dans l'ordre mathéma-
tique; cellesde Ilippocralc, Dioscoride, Galion, Arislote, Théo-
phrasle, Oribase, Paul d'Egine, Alexandre d'Aphrodisie, dans
l'ordre naturaliste. Toutes ces traductions furent alors laites,
ou revisées, soit par llonein, soit sous sa direction, Son fils et
son neveu, parfois confondus avec lui, poursuivirent celte
oeuvre. Il s'accomplit donc à celte époque, autour des califes
Abbassides, un travail de compilation el de concentration des
résultats de la science antique, parallèle à celui qui avait lieu
à Conslanttnople. C'est probablement à ce double travail poiir-
{l)JohunniliusdesLatins.
INTRODUCTION. v
suivi pendant trois siècles,du vncnu xcsiècle,que sont dues,
d'un côté, la CollectiondesAlchimistesfjrccs,sous sa'premièreforme (compilationdu ChrétienW),et, d'autre part, les ,!/-
chimiessyriaques,que nous publions en ce moment, ou du
moins leivs premières sections.Ces traités syriaquesont élé
constituesen grande partie à l'aide de documentsantérieurs,
remontant au temps de Sergius, tels que la traduction de la
Chrysopéeet de l'Argyropéedu Pseudo-Démocrifc,cellesdes
Livresde Zosimc,des Lettres de Pébéchius, etc.; documents
qui auront éléétenduset complétéspar des gloseset commen-
tairesplus récents. Ils sont d'autant plus précieuxque la plu-
pari des traductionssyriaquesdes auteurs grecsont péri, étant
tombéeshors d'usage par suite de l'existencedes traductions
arabes.Les écolessyriaques, si llorissanlcsau vu1esiècle, de-
viennentlanguissantesvers la fin du ixesiècle;bien qu'ellesse
soient prolongéesjusqu'au temps de lîarhébranis, mort en
]386, qui cqmposaencorede nombreusescompilationsscien-
tifiques.La secondepartie de noireAlchimiesyriaquesemblerépondre
à celle dernière période; elle esl écrite en partie en arabe, en
partie en syriaque, et les connaissancesqu'elle renferme ré-
pondent à peu près à cellesd'Ibn Beithar et des traductions
latines des traitésarabesde matièremédicale.
J'ai relevé quelques indications relatives à l'alchimie dans
la Bibliothèqueorientale d'Assemaniet chez les autressavants
cités plus haut. Déjà dans un hymne de sainl Éphrem au
IVesiècle'2',hymnedestinéà réfuter les astrologueschaldéens,
on trouve ces mois caractéristiques: Tliesaiiropoeurutnperso-nam(jessercjusti, dum majcslatisopeshtunanoenaluroerescraruut,
'*'ColUdesAlcli.grecs,Irai).,noticesurlacompilationduChrétien,p.3-tï)etsiiîv.—[i''Assetnani,t.I,p.laa.
vi INTRODUCTION.
clcmcnlisad naliimobscqucnlibiis: «Les justes accomplirent la
même oeuvreque les faiseurs d'or, en révélant les richessesde
la majesté (divine) à la nature humaine, et faisant obéir les
éléments à leur volonté.» La tradition des Sabéens d'IIarran
(héritiers des Chaldécns) comprenait en effet les relations as-
lrologico-alchimiques(1)des métaux:avec les planètes; le rôle
d'Hermès Trismégislc était aussi revendiqué par eux. Arais ces
Sahéens idolâtres étaient,en rivalité cl controverse avec leurs
voisins, les Syrienschrétiens.
Nousrencontrons aussi, parmi les traductions faitesd'abord
en syriaque, puis en arabe, le lilre d'un traité attribué h Démo-
crile:De corporumsolulionci:ipartemindividuam: «Sur la résolu-
tion des corps en leurs élémentsséparés (?) », lequel paraît être
alchimique; il est cité à côté d'un traité d'agriculture, mis sous
le nom du même auteur et.traduit en arabe. Ebed Jésus avait
également traduit en syriaque la prétendue lettre d'Arisloleà
Alexandresur le grand Art'2),ouvragedont nous possédons, ce
semble, dans le Tlicatntmchemicumune interprétation latine(5),
entremêléede gloseset d'interpolations faitespar les moinesdu
moyen àçc : le nom syrien d'Antiochus y himic en ell'el, avec
des commentaires singuliers, qui semblent d'origine orien-
tale. Dans un livre de biographie médicale, par Ebn Abi
Osaïbiya (i 2o3-i-,>6o), livre tiré lui-même d'un ouvrage de
Mohamedben Ishak, qui vajusqu'en 987, il existeun chapitresur les alchimistes. Presque toutes ces traductions syriaquessont perdues.
Cependant nous avons pu retrouver dans les bibliothèques
d'Angleterre trois manuscrits alchimiques syriaques, d'une
grande importance : deux au Brilish Muséum, un cuire à la
(,)OriginesdeiAlchimie,ji./|8.—{i)Asscmani,t. lit, p.3Gi.—(3)Originesde
l'Alchimie,p. i/i4.—Tlicatntmclictnkum,I.V,ji.880.Anlioclitiscslcité|>.88G.
INTRODUCTION". vu
bibliothèquede l'Universitéde Cambridge.Entrons dansquel-
ques détailsà cet égard.
U
Les deux premiers manuscrits représentent une copiedu
même texte; l'autre, celui de Cambridge, est plus original.Une notice spéciale sur les trois manuscrits, rédigée parM.ltubens Duval, fait suiteà la présenteintroduction. Parlons
d'abord des deux premiersmanuscrits,qui setrouvent au liri-
lishMuséum;ilsrenfermentuneAlchimiesyriaquemanuscrite!,
pleinede précieuxrenseignementspour l'histoirede lascience.
La copieest du xvicsiècle;mais l'ouvrageparaît remonter vers
le temps des Abbassides.Kntout cas, il se rattacheétroitement
à la tradition grecque, d'après l'examenquej'ai pu faire de son
contenu. En efl'et,j'en ai fait prendre une copie à Londres,
avecl'aide de M. l'abbé Gradin, et M. liubcns Duval, dont les
savants connaissent la compétencespécialeen celle matière,
a eu l'obligeanced'en exécuter,à mon intention, une traduc-
tion littérale, que j'ai reviséeensuite, au point de vue tech-
nique, de façon à lui donner, autant que faire se peut, un
sens scientifique.Cet ouvrage est précieuxpour l'histoire de
la chimie, et il se rattache directement à la tradition des
alchimistesgrecsd'Egypteet de Constanlinople.
L'ouvrage est partagé en deux parties distinctes, d'impor-tance et de claiedifférentes, et que je vais examinersuccessi-
vement.
La.premièrepartie (textesyriaque)occupe5Gfolios,ou pages
doubles,dans le manuscritA, le plus completdes deux manu-
scrits du British .Muséum;16/1pagesdans la copieque j'en ai
fait faire et que M. Hubens Duvala bien voulu revisersur les
manuscrits. Elle est écrite entièrementen lantnie svriaoue et
vni INTRODUCTION.
Cormeun d'ailé régulier, sous le nom de DoctrinedeDémocritc,
exposéeen dix livres. Elle est remplie.de mois grecs, qui sonl
appliqués à presque toutes les substancesminérales et droguesmises en oeuvre, avec un petit nombre de locutions tirées de
Carabe:double genred'emprunts qui précisent ladate de la com-
position de l'ouvrage. Celle date résulte également du contenu,
le même eu substance que celui de la CollectiondesAlchimistes
Ilrocs,avec moins de richesse dans les emprunts faits aux vieux
ailleurs, mais avecune coordination plus méthodique. La Doc-
trine de Démocritcest une compilation, faite à l'époque où les
Byzantins réduisirent en forme d'extraits et de résumés systé-
matiques les auteurs de l'antiquité; ainsi qu'on le voit dans les
ouvrages de Pholius, de Suidas, dans les collections de Con-
stantin Porphyrogénèlc, etc. Mlledébute, de môme que notre
CollectiondesAlchimistesgrecs,par un exposédes signes, nota-
lions et nomenclature : ce qui caractérise la nature de l'ou-
vrage.Mais la première partie de YAlchimiesyriaquene renferme
pas les plus vieux traités des alchimistes grecs, à l'exceptionde ceux du Pseudo-Démocrile cl de quelques lignes extraites
de Synésius.On y trouveseulement indiqués les noms de Pébé-
chius et deDiogène,à l'exclusionde ceuxde Zosime(1),d'Olym-
piodorc ou autres. Par sa composition, cette partie rappelle
particulièrement les compilations du Chrétien et de l'Ano-
nyme, compilations qui paraissent voisines du temps de Slé-
phanus'-', c'est-à-direécrites du vicau vnie siècle de notre ère.
La première partie de ces traités à*Alchimiesyriaque est
un livre de même caractère et de date voisine; elle renferme à
peine quelques mots arabes.
;,)Celui-cieslnomméuneseulefoisdansladeuxièmepartiedumanuscritdulîrilisliMuséum.Maissesoeuvresforment
utwgrandepailledumanuscritdeCam-
bridge.'" Coll.,lctAtvli.rjr.,Irad.,p.378,379.
INTRODUCTION. ix
L'ouvrage syriaque débute par un court Avispréliminaire,sur son objel, les accidenisqui entravent le succès, la pureténécessaireà l'opérateur, etc.; puis vient l'indication des pro-
priétésgénéralesdes agents qu'il convientde connaître, indi-
cation traduite ou imitée d'un passageanaloguede Démocrite
l'Alchimiste.Suivent les signes,notationset noms,nécessaires
à connaître pour l'intelligencede l'ouvrage;ils sont en grande
partie tirés des listes analogues, qui figurent eu tête de la
Collectiondes Alchimistes(jrecs.On y rencontre spécialementcelte nomenclature des métaux et de leurs dérivés : limaille,
feuille, rouille, métal brûlé, etc., première ébauche des no-
menclaturesméthodiquesde notre temps; j'y consacreraitout
à l'heure une notice particulière, pour ne pas trop allonger le
présent paragraphe. Tout cela est caractéristique: car ni les
Latins, ni leurs maîtreslesArabes,ne nous ont transmisde liste
méthodique de signesde cette espèce.Commencealors la Doctrinede Démocrite le Philosophe.Le Livrepremier(Chrysopée)est traduit fidèlement,sauf cer-
taines omissions, de la Chrysopéegrecque du Pseudo-Démo-
crile; les noms mêmesdes substancesy sont conservés.
Le Livredeuxième(Argyropée)est également traduit, mais
avecdes suppressions.On lit à la suite, sous formed'appendice, diversarticlessur
la pierre philosophale, la eomaris de Scylliie, le mercure, le
minium, la teinture de la laine, celledu plomb, de Pétain, de
l'argent; articles analogues, mais non identiques à ceux des
alchimistesgrecs.Un autre chapitre est relatif Ala préparationdes verres colorés et pierres précieuses artificielles,sujet quilait aussi l'objetd'articles chezles alchimistesgrecset qui était
traité dans des ouvragesde Démocrite,déjà citéspar Sénèque.Le Livre troisièmecommence alors t c*eslune collectionde
ALCIIJLWIfc.—I. Utûtmuttntioiitt.
s INTRODUCTION.
préparations sur locinabre, le cuivre brûlé, la malacbite dorée,
le vinaigre, le mélange des couleurs, les espèces tinctoriales.
Ces receltes rappellent à la fois celles que j'ai rattachées aux
ouvrages grecs de Zosime cl celles du papyrus gréco-égyptiende Leyde.
Le Livre quatrièmeest du même ordre, mais d'une physio-nomie plus alchimique : il comprend le traitement du mâle
(arsenic) et de la femelle (mercure); la teinture de l'étain et
fin cuivre; le blanchiment et le jaunissement de la pyrite; la
fusion du fer indien.
Le Livrecinquièmea un caractère singulier; on pourraitTin-lituler: Sur lesoeufs.II est, en effet, consacré à la préparationde l'élixir philosophique, au moyen des oeufs : ceux-ci repré-sentent une notion demi-réelle, demi-symbolique et mystique,
qui. joue un grand rôle chez les alchimistes grecs, surtout
chez le Chrétien et l'Anonyme. Les préparations exposéesdans
YAlchimiesyriaquesont plus netles et plus positives que chez
les Grecs; la teinture (superficielle) de l'or et de l'argent y esl
exposée.Dans le Livresixième,on lit une suite de recettes sur la J)i-
plosis, opération destinée à doubler le poids de for ou de l'ar-
gent, soit réellement, soit par l'addition d'un métal étranger;sur les élixirs, l'huile et la chaux tirées des oeufs; sur la ma-
gnésie des alchimistes; sur l'acide arsénieux, le plomb brûlé,
l'étain brûlé, le cuivre brûlé, le sublimé mercuriel, diverses
préparations relatives au vinaigre, à l'urine incorruptible, à la
chaux des sages, à la purification de l'étain, du plomb, du
soufre, etc. Une partie de ces recettes ressemble à celles du
papyrus de Leyde et plus encore à cellesde la Chimiede Moïse.
On y trouve encore, en appendice, des dires de Démocritesur
l'animal à deux faces— ce qui s'applique aux deux espècesde
INTRODUCTION. M
mercure (vif-argentel arsenic métallique);— sur l'actionde
l'arsenic sublimé et des métaux, pour blanchir le cuivre,
amollir le 1er, priver l'étain de son cri, durcir le plomb, etc.
Le Livreseptièmerevient sur l'Àrgyropéc,avecdes recettes
nouvelles;et le Livrehuitièmetraite de la Chrysopée.Ce sont
des sortes de doubletsdes livres I et IL On y exposequellessont les substancesqui jaunissent, commenton réalisele chan-
gementen or de l'argent, du plomb, du cuivre, de l'étain, etc. :
toutesrecettesde faussaires,commeles recettesd'asem dans le
papyrus de Leyde.Dansle Livreneuvième,on voit apparaître, pour la première
fois, l'indication de doctrines mystiques, qui semblent em-
pruntées à Synésius; quoique la rédaction soit un peu diffé-
rente.Il s'agitencoredesdeuxmercures tirésdu cinabre (notre
mercure) et de la sandaraque (arsenic métallique sublimé);
puis l'auteur parle du mercure quinlessenciédes philosophes.C'est le seul passage théorique de tout l'ouvrage, le reste
étant d'ordre pratique. Là aussi est citéPébéchius,vieilauteur
alchimique qui semble avoir été aussi désigné sous le nom
d'Ilorus. Diogène, Démocriteet Pébéchius sont les seuls au-
teurs cités nominativementdans le Traité de syriaque quenous analysons. Encore le nom de Démocritea-t-il été rem-
placédans certains endroits par celui d'Ilippoerate, confusion
facilepour des copisteshabituésaux ouvragesmédicaux. Mais
c'est là une erreur du copiste, l'ordre et la nature des matières
obligeantà lire Démocrite.
Après ces développementsgénéraux, nous rentrons dans
toutes sortesde receltespratiques : préparation du mercure à
IVoid,dans un mortier de plomb, ou bien de cuivre; épreuvede l'argent.Leseaux de soufre, ou eauxdivines,qui jouent un
si grand rôle chez lesGrecspour blanchir les métaux (ehange-
MI INTRODUCTION.
ment apparent en argent), ou pour les jaunir (changement en
or), apparaissent ici en nom pour la première fois.
Enfin, le JÂvredixièmesemble avoir été ajouté après coup.IlolTreun caractère tout différent, étant consacréà des prépa-rations tcclinicjuespositives, telles que la céruse, le minium,
la lilliarge, le plomb brûlé, le vert-de-gris, le fer indien, le
cinabre, la fusion et la colorationdes verres; la production de
rubrkjiics pour teindre les métaux superficiellementau moyenfie l'orpiment, du réalgar, du soufre de Mélos, de la pyrite,du prétendu alun de safran, c'est-à-dire de l'acide arsénieux
préparé avecl'orpiment, etc.; les traitements divers de l'or, de
l'argent, de l'élain, du plomb, de l'arsenic, des pyrites, du
mercure.
]/ouvrage se termine par un certain nombre de ligures
d'appareils de distillation, de sublimation et de digestion,
propres à éclaircir la description des opérations : je les ai lait
photographier, et je les ai interprétées et rapprochées des
l'unires des alchimistesarecs.
En résumé, cet ouvrage représente une compilationde pro-cédés et receltes alchimiquesantiques, traduites du grec vers
le vnc,le vincou le i\° siècle, et appartenant à la même famille
que la CollectiondesAlchimistesgrecs. II.complète les notions
contenues dans celle-ci et précise les sources de l'alchimie
arabe. Un certain nombre de ces recelte:-ont passé d'ailleurs,à peu près sans changement, jusque chez les auteurs alchi-
mistes latins du xinc siècle, établissant ainsi la filiation et la
continuité des pratiques chimiques depuis l'antiquité.
INTRODUCTION. un
III
SURLESSIGNES'ETNOTATIONS.
La liste des signeset notationsmérile une attentionparticu-lière. En effet, celle liste se retrouve à peu près intégralementdans cellesdes alchimistesgrecs; elleest même moinsétendue.
VAXoutre, la plupart des signes sont les mêmes, à cela près
qu'ils ont été inclinés d'un quart de cercle, c'est-à-direque les
signes verticaux du grec sont devenus horizontaux. A simple
vue, la filiation est évidente. Maisles signes du manuscrit sy-
riaque ne présentent plus celle ordonnance méthodique, quicaractérisele début de,la liste du plus vieux manuscrit grec,celui de la bibliothèque de Saint-Marc{,}.Au lieu d'y lire les
signesdes métauxdistribués dans un ordre régulier: or, argent,
cuivre, fer, plomb, étain, etsuivis chacunde leurs dérivés,tels
que : terre ou minerai, limaille, feuille, mêlai brûlé, alliages,rouille (les signesdiversdes produits de la matière médicaleet
autres ayantététranscrits seulementà la suite), on ne rencontre
plusdans l'Alchimie.syriaqueque des signesbrouillésdansleur
ordre et confonduspar les copistes.Cet accident est égalementarrivé aux listes des manuscrits grecs les plus récents^.
Par exemple,nous lisons dans Je traité syriaque : la limaille,
de cuivre;
Plus loin : le signe du cuivre, réservéau laiton;
Quelqueslignesaprès : les feuillesde cuivre;
Aprèsune ligne intercalaire : le cuivrebrûlé.
Puis viennent : le minerai de fer;
!'' Inlrod,à laChimietlesancittu,p.10/1.—'' IbiJ.,p.<jG.
xiv INTRODUCTION.
Après deux lignes intercalées : les feuilles de fer;
Aprèsquatre lignes encore : la rouille de fer;
Dix lignes plus loin : le fer.
L'élain apparaît sous deux signes différents, intercalés entre
la limaille et les feuilles de cuivre. Son nom est répété plus
loin, sousla rubrique de la planète Jupiter, en mômetempsquecelui de réleclrum; métal auquel celte planète était consacrée à
l'origine, avant de devenir, vers le vnesiècle, celle de l'élain.
Le nom de plombblancest d'ailleurs donné à l'élain comme
synonyme, conformément a la tradition antique.
Après la rouille de fer, reparaissent les feuilles d'étain;
Plus loin, après le fer, l'élain brûlé.
Le signe du plomb ne figure pas dans la liste actuelle, quoi-
qu'on y trouve son nom deux lignesplus bas, après l'élain brûlé.
Un peu plus bas : les feuilles de plomb;Deux lignes après, la rouille de plomb;Deux lignes encore, le plomb brûlé.
El plus loin le molybdochalque (alliage de cuivre et de
plomb).Observons encore que les noms de for et de l'argent sont
sous-entendus, à la suite des signesdu soleil et de la lune : mais
ils sont continuellement désignés par ces signes dans le corpsde l'ouvrage, précisément comme chez les Grecs; ce qui ne
laisseplace à aucune incertitude.
On voit que la nomenclature métallique est la même; mais
l'ordre des noms est confondu, comme dans un jeu de cartes
mal battu : les signes ont été parfois tellement défigurés, qu'ilssont devenus méconnaissables.
Le nom du ciel, de la terre, du jour, de la nuit y figurent
pareillement et avec les mêmes signes que chez les Grecs. De
même les noms de l'huile de raifort, de l'huile de ricin, du
INTRODUCTION. \v
vinaigre, de la magnésie,du séricon,de la couleurbleue, de la
soudure d'or, de l'ocre, du verre, de l'alun lamelleux, de la
couperose, du safran de Cilicie, du soufre sous ses formes
diverses, de la chalcilis(minerai pyrileux de cuivre, qui repa-raît deuxfois),ainsique lasandaraque(sulfured'arsenicrouge,ou réalgar) et le cinabre. Beaucoupde ces noms sont môme
donnésen langue grecque dans le textesyriaque.Tout ceci démontre une parenté étroite, sauf la confusion
jetée par les copistes.
Aprèscelte liste, où chaque nom, ou à peu près, est accom-
pagné par son signe, on en rencontreune autre, forméeégale-ment de noms grecs, mais sans leurs signes, et dont plusieurs
reproduisentles nomsprécédents.La liste des sept planètes avecleurs signes est donnée en-
suite. Unelisteanaloguefiguredans la CollectiondesAlchimistes
grecs,traduction, p. :i5.
Les signessont les mêmesen général, et ils établissentune
relation identique entre les planèteset les métaux: ce qui est
important pour les signes de Jupiter rapporté à l'étain, et
d'Hermèsrapporté au mercure, attribution qui date du Veou
du vie siècle, ainsi que je l'ai montré^. Maisles autres dési-
gnations sont différentes; notamment la liste des noms des
divinités babyloniennes: Bel (étain, Jupiter), Bilali (Vénus,
cuivre), Gamocli»(plomb,Saturne), Nebo (mercure), liste due
sans doute auxSabéensd'Ilarran. Elle n'existepas dans le texte
grec; tandis (pie, par contre, les attributions de minéraux ne
se lisent pas dans le texte syriaque. Une autre différencetrès
essentielle,c'estfattribution des quatre éléments: feu, air, eau
et terre, à quatre planètes, dans le texte syriaque; attribution
l'!Introl.à •'((Chimiedesanciens,|>,84et94.
xvi INTRODUCTION.
(jui ne figure pas dans le texte grec, les éléments n'ayant pasde signe propre chez les alchimistesgrecs.
Les douze signes du zodiaque représentent un système par-ticulier d'astrologie alchimique, non relaté chezles alchimistes
grecs venus jusqu'à nous, quoiqu'on en trouve la trace au
moyen âge chez les Latins.
Celte liste est suiviepar nue autre, mise là commeau hasard,
renfermant quelques noms de minéraux,et de drogues, avec
leurs signes. Puis vient une série de noms grecs de drogues cl
suhstances diverses.
On lit alors de petits traités plus méthodiques, relatifs aux
sept terres, aux douze pierres, employées comme remèdes et
amulettes, aux dix-neufpierres jouant le rôle de matières tinc-
toriales el employées pour colorer le verre, etc.
Pour complétercesnotionsel cesnomenclatures, nous avons
cru utile d'insérer ici des noticesalchimiques, tirées diiLexir/uc
syriaquedeBar Jiahloul, notices relatives aux métaux, à leurs
dérivés, aux minéraux, auxdouze signes du zodiaque, etc.
IV
Venonsà la secondepartie du manuscrit du Brilish Muséum,
c'est-à-dire au Traité arabe écrit en caractères syriaques. Ce
traité va du folio 56 (verso)du manuscrit Àau folio 99 (verso),soit 43 foliosou pagesdoubles.Dans la copieil occupe 49 pages.11est écrit, je le répèle, en majeure partie en langue arabe,
mais avec des portions eu langue syriaque; le tout d'ailleurs
en caractèressyriaques, du mêmealphabet que ceux de la pre-mière partie.
Le mélange des deux langues nous reporte à l'époque où
INTRODUCTION. xv»
lesAbbassidesfirent traduire les oeuvresscientifiquesgrecques,d'abord en syriaque et plus tard en arabe.
Cette seconde partie constitue donc une addition de date
postérieure : ce que confirme la nature des faitsqui y sont rap-
portés, quoique certains articles se rattachent étroitementavec
ceux de la première partie, par les sujets et la rédaction. C'est
une compilation non digéréede morceauxd'origine et de date
diverses, ajoutés à la suite les uns des autres. Tout examen
lait, elle me paraît voisine des écrits arabes dont nous pos-sédons des traductions latines, telles que le traité De Anima
d'Àvicenne,imprimé au xvicsiècle, et les ouvragesinédits, en
partie anonymes, dont les copies existentdans les manuscrits
(3514et 7156 de la Bibliothèque nationale. Ces derniers ma-
nuscrits ont été transcrits vers l'an i3oo; mais ils renferment
des traductions faites à la fin du xncsiècle, ou au commen-
cement du xnie.Lesécrits arabes originauxétaient sans doute
antérieurs d'un siècleou deux : cequi nous reporteraitdu ix°au
xicsièclespour l'époque de la rédaction originelledes articles
de la secondepartie de l'Alchimie syriaque. Je donne cette in-
dication sous toute réserve.En tout cas, la compositionde celle
secondepartie est plus moderne cpiecelledes écrits du Chré-
tien, de l'Anonyme et de la «Doctrine de Démocrite»; mais
elle est plus ancienneque celle du fauxGéber latin, d'Arnaud
de Villeneuveet du fauxRaymond Lullc.
Examinons de plus près la seconde partie. Elle a, comme
la première, un caractère essentiellementpratique; la théorie
et les déclamations ordinaires des alchimistesdoctrinaires yfaisant défaut. Elle comprend ISVJarticles, que j'ai cru pou-voir distribuer en quinze sections, répondant chacune à un
petit traité spécial, ou à un groupe de recettes, dont l'agrégataurait formé notre manuscrit, ou plutôt son prototype.
ALCHIMIE.—I. 1:
WIII INTHODliCTION.
Section1 (nosi-i (\). Après une sorle de préface,sur le blan-
chiment du corps noir,viennent de petites recettes sur la fu-
sion du plomb, la préparation de l'encre dorée, la sublimation
du mercure (calomel) cl du sel ammoniac, la décompositionde ce.dernier par la chaux, opération désignée sous le nom de
fixation du sel ammoniac,la trempe de l'acier, la préparationde l'acide arsénieux, etc.; recettes transcrites sans méthode et
comme au hasard, et rappelant lesarticles que l'on trouve fré-
quemment en tète des manuscrits, sur les pages originaire-ment blanches qui précèdent l'ouvrage fondamental(1).
SectionH. Ici commence un traité méthodique (nosi5-3*i):
sur les espècesdevitriolsnaturels et artificiels,sur les aluns, les
borax, et sur les différentesespècesde sels, rappelant les traités
De salibuset aluminibusattribués à Rasés, le traité de Bubacar
et ceux du Pseudo-Àristote, traités latins traduits de l'arabe'-'.
Section111. Suit un autre, opuscule (nos33-/jo), sur les us-
tensiles,qui faisait probablement partie du traité précédent. On
y trouve la description des creusets, alambics, luts, etc., et il
se termine par un paragraphe écrit en syriaque sur lespoidset
mesures,genre de sujet qui rappelle l'opuscule grec analoguede Cléopàtre^, intercalé dans les manuscrits qui renferment
la CollectiondesAlchimistesgrecs et publié à plusieurs reprises
par les métrologistes.
SectionIV (nos4 ]-43). C'estune intercalation, faite dans un
espace laissé vide originairement par le premier copiste; elle
(1)Voir,parexemple,lems.grecdeParis232^,fol.8 à i/|,cl292à 29g;etsonanalyseclanslesOr/y.del'Akh.,\)335.
mTransmiss:ondela scienceantique,p.3o6etsuivantes.
wOriginesdel'Alchimie,p.111.
INTRODUCTION. \iv
est d'une autre main. Ce sont encore de petits articles isolés
sur l'argent doré, le verre, l'émail, le cinabre; puis, un peu
plus loin, un article sur la génération spontanée, article?simi-
laire de ceux qui existent chez les auteurs anciens cl chez les
Arabes, dans le traité d'Avicenue,De Animapar exemple^.
La SectionY(nos44i)4) constitueun véritable traité d'alchi-
mieet de minéralogie,comprenant les sujetsordinairesqui sont
exposésdans ce genre d'ouvrage, aux xmecl xivcsiècles^.
L'auteur y parle des métaux, des esprits et des pierres. II.
développe une longue nomenclature sur les sept métaux, les
sublimésmercuriels, les septesprits, le sel ammoniac, les deux
arsenics, le soufre, les minéraux, les sept (genres de) pierres.Puis il décrit ces pierres, tellesque les marcassites, magnésies,
antimoines,pierresmagnétiques,hématites,vitriols,sels, aluns,
borax ou fondants. Suivent l'indication des corps employésdans l'art de faire de l'or et de l'argent, et la description des
ustensiles et opérations.On remarquera que ce traité expose, avec plus de détails,
les mêmes sujets que nos sectionsII et III.
La SectionVI (nos96-107) donne lieu à des rapprochements
plus étroits avec les Grecs.En effet, c'est un opuscule sur les
perles et pierres précieuses, congénèrede celui qui existedans
la CollectiondesAlchimistesgrecs(irad., p. 334-356) ; il en re-
produit même quelques-unes des recettes. L'un des articles
actuels est signalé en particulier, à tort ou à raison, comme
traduit de Zosîme.
La section VI offre une autre particularité. Les premiers
^ Arlischemicoeprineipetp.3T,3S.—(2)Cf.¥AlchimieattribuéeàAlbertleGrand.
<:.
x\- i.vrnoDiif/nox,
numéros .sonton langue arabe, les derniers (101-107) en S.Y"
riaque.
La Section17/ (nos108-1a5) csl en arabe. C'estun ensemble
de recollesdiverses, ou «chapitres sur l'or »,c'est-à-dire sur la
Chrysopée.
La SectionVIII (nos126-13/|) possède un caractère spécial.Mllea pour titre : Descriptionde l'art animal.C'est l'art de com-
poser l'élixir philosophique; mais le nom qui lui est attribué'
csl d'origine arabe et répond à certainespratiques et doctrines
symboliques, exposéesdans les oeuvres arabes de Djàber et
dans les traductions latines des alchimistes arabes.Elle se con-
tinue par l'exposéde recettespour fabriquer l'argent, art cor-
rélatif do la fabrication de l'or. La tradition antique s'y mani-
feste, spécialementpar cette indication qu'il s'agit de l'argent
égyptien, c'est-à-dire de Yascm,intermédiaire antique de la
transmutation(l\
La SectionIX (nos135-136) nous ramène à des doctrines
plus modernes. Ce sont encore des procédés deChrvsopée («le
chapitre principal de l'or»); mais les préparations qui se suc-
cèdent prennent les noms symboliquesdes éléments: la terre,
l'air, l'eau. Or ce symbolisme, déjà indiqué chez les Byzantinsdu vu0
siècle, tels que Comarius, n'a pris touîe sonautorité que
plus tard'2', et il a été spécialement employé dans le Pseudo-
Raymond.Lulle, sans doute à l'imitation d'auteurs arabes plusanciens.
La SectionX (nos187-148) contient une série de recettes
techniques de toute nature, relatives aux métaux. Le titre de
;l)Introd.à laChimiedesanciens,p.Ca.—(S)Coll.desAlch.grecs,trad.,Comarius,
p.a85.—oTravmldesQuatreéléments»,p.022.
INTRODUCTION, x\i
la première est syriaque, ainsi que le icxlemêmede cellesquisuivent. 11s'agit d'empêcher le 1erde se rouiller, de tremperle cuivre, l'élaiii, de fixer le mercure, de blanchir'l'alliage
monétaire, de blanchir le cuivre, de purifier l'élain, etc. : tous
ces titres rappellent ceux du papyrus de Leyde(l).
La SectionXI (nos1/19-155) débute par un «chapitre des
Francs pour blanchir le cuivre», indication qui semblecon-
temporaine des croisades.On y exposediversprocédéspour 'a
préparation et la trempe du cuivre, de l'élain cl du bronze.
La SectionXII (nosi5G-iG/j) reprend en langue arabe. Elle
traite surtout «du rouge»,c'est-à-direde la teinture de l'argenten couleur d'or, ou de sa transformationen or : opérationscon-
tinuellement confondues par les alchimistes.On y remarquela préparation du bioxyded'étain, appelé cérusc,puis de nou-
vellesreceltesde Cbrysopée,
La SectionXIII (nos165-i 76) est consacréeà"un sujet tout
différent.'.C'est un petit traité destiné à l'art du verrier, sujet
également étudié par les alchimistes grecs®et qui joue un
grand rôle dans les traitéslatins techniquesdu moyenâge, tels
que ceux d'Eraclius et de-Théophile.L'auteur arabe examine d'abord les matières qui colorent
le verre en vert, en noir, en rouge, en bleu, en jaune, etc.^;
Puis il décrit les foursdu verrier et énumèrediversingrédientsutiles à son travail.
La SectionXIV (nos176-177) renferme des receltes d'un
autre ordre, relativesà la fabricationdes flèchesincendiaires,
(1)Introductionà laChimiedesanciens,p.28etsuiv.
(S)Coll.desAlclt.grecs,trad.p.333.
i3)Compositior.es,p. 10-12,dansiaTransmissiondelàscienceantique,etMappceclavicula,p.53.
XXII INTKOMJCTION.
dos péiards ci.artifices, sujcls traites pareillement chez les ail-
leurs arabes du temps des croisades et dans la Mappoeclavi-
cufoVh
KnfinlaSectionAT(n0S178-182), écrite en syriaque, exposela préparation d'un amalgame, puis diverses recettes de sou-
dure.
On a cru devoir ajouter à la suite certaines additions écrites
en marge du manuscrit A, par quelqu'un de seslecteurs.
V
Un autre manuscrit syriaque d'alchimie examiné par nous
appartient «àla Bibliothèque de l'Université de Cambridge; il
porte les indications suivantes:Mm 6.29. Le Comitédes Trus-
tées a bien voulu autoriser le bibliothécaire, sur la demande
de M. le j>rofesseurBensly, à prêter ce manuscrit à la Biblio-
thèque nationale de Paris, qui nous l'a communiqué. H est
écrit sur papier, d'une écriture du xvesiècle; il est en assez
mauvaisétat, mutilé au commencement et à la fin. Beaucoupde
passagessont difficilesà lire, l'encre ayant été en partie effacée
par l'humidité. Plusieurs feuillets ont été percés et rongés parles vers.
Il renferme i48 feuillets^, hauts de om17 suromi3. Il ne
contient pas de figures, mais seulement un petit nombre de
signes, relatés ci-après. L'étendue de ce manuscrit est tropconsidérable pour qu'il nous ait paru utile d'en faire une pu-blication complète, surtout après celle des manuscrits précé-
(,)VoirTransmissiondela sciencean-
tique,p.6aetg3.—Voiraussimonar-ticlesurlefeugrégeois,danslaReçuedes
Deux-Mondes,tomeCVI,p.787;1891.(3)Plusquelquesfeuilletsnumérotésen
double:3a,3a';34,3/i";36,36'.
INTRODUCTION, um
dents,, qui s'y trouvent en partie reproduits. Cependant son
importance est très grande : non seulement il est traduit du
grec, comme la première partie des précédents; mais il nous
a conservé des textes alchimiques très vieux et très intéres-
sants, ainsi qu'il va être dit. Aussiavons-nous cru devoir en
donner une analyse développéeet des extraitsétendus, embras-
sant à peu près la moitié du texte. Celui-ci contient une série
de traités anciens, tels que :
i° Un premierTraité, anonyme, en deux livres, comprenantdes recettes techniques, semblables à celles du papyrus de
Leyde, de la Chimie de Moïse,de la Mappoeclavicuïa,etc.; plu-sieurs sont même identiques à cellesdu papyrus de Leyde.
•j° Un grand Traité (leZosimeen douze livres; d'autant plus
précieux que le texte grec n'en existe plus, à l'exception d'un
passagetranscrit par Le Syncelle.
3° Le TraitédeDémocrilc,reproduisant une partie des deux
premiers livres du texte syriaque du Brilish Muséum, avecdes
variantes considérables, attestant la différence d'origine des
copies.
4° Un extrait dit de Démocrite,avec des parties communes
aux textesdu British Muséum, mais renfermant en outre des
articles sur la pourpre.
5° Unautre Traitéattribuéà Démocrite,en trois livres, renfer-
mant toutes sortes de recettes techniques sur le travail des mé-
taux et autres sujets. Ce traité contient des parties communes
avec le texte du British Muséum, fort étendues, des recettes
spécialesqui semblent contemporaines, enfin des additions ou
interpolationspostérieures.
wiv INTRODUCTION.
()° LeLivred'Fsdras, contenant des recettestechniques, ana-
loguesà cellesrie la Chimie rie Moïse(1),Quelques-unes existent
aussi flans les manuscrits du Brilish Muséum : ce qui montre
la confusion et le caractère commun fies matériaux qui ont
concouru à la formation de tous ces traités.
7° Un Livrede Zosimcsur les terres et minerais, rappelant
l'ouvrage de Dioscoride, mais avec fies additions très intéres-
santes sur les voyages de Zoshne. Ici encore se trouvent quel-
ques articles existant dans les manuscrits du British Muséum.
8° Les Lettres de Pchcclnusà Osron le mage, sur le livre
d'Ostanès.
Q° Des Fragmentsmystiques,où il est question de Ctésias,
d'JIippocrate confondu avec Démocrite et opposé a Homère,
regardé, lui, commele type de la perversité : ce qui semble ré-
pondre à la lutte des chrétiens contre l'hellénismeau in°siècle.
L'auteur y décrit son combat matériel contre l'envie,etc.; et il
termine par un débris fin lAvresur l'unionde l'or et de l'argent.
io° DesFormulesdeconjurationsmagiques,qui paraissent ti-
rées de vieuxécrits égyptiens.
i i° Une suite fie Recettes techniquessur les perles et la
teinture des métaux, en partie communes avec les textes du
Brilish Muséum.
12° DiversFragmentsmystiques,relatifsàOstanès,à Hermès,
à Néccpso, etc.
i3° Une dernière suite de Recettespurement techniques.
i!'CollectiondesAlcli.grecs,trad.,p.287.
INTRODUCTION. x\v
Nous allons examiner de plus près ces dilïerenls livres et
trailés,
I. Le premier traité est anonyme et divisé en deux livres.
L'un d'eux est intitulé : Sur lescouleurs,et contient seulement
quelques litres d'articles relatifs à l'or; c'est évidemment un
débris mutilé de l'ouvrage original, Le second livre, désigné
par la lettre B, traile des écritures et spécialementde la chryso-
graphie, sujet fort en honneur dans l'antiquité cl exposédans
un certain nombre d'articles du papyrus de Leyde^ et de la
CollectiondesAlchimistesgrecs®.Il s'agit de peindre et d'écrire
en lettres dorées ou argentées, non seulement sur papier, mais
aussi sur verre, marbre, etc., ainsi que de dorer lesvases, l'ar-
gent, le cuivre, la peau teinte en pourpre, etc. On emploie l'or
délayé soit dans des liquides gommeux, soit dans le mercure;
ou bien des matières jaunes imitant l'or, comme le safran et
le carlhame. On enseigne aussi à faire des lettres noires sur
or, argent, cuivre, fer; à écrire en lettres d'argent, d'étain, de
cuivre, sur le fer, etc.
IL Le second traité, qui porte le nom de Zosime,est beau-
coup plus étendu : il renferme une portion très considérable
du grand ouvrage en vingt-huit livres, écrit par cet auteur,
d'après les historiens{3\Plusieurs de ces livres sont transcrits
ici, avec des numéros d'ordre compris entre 1 et 12. Ils for-
ment un complément très important auxchapitresde Zosime,
conservésdans la CollectiondesAlchimistesgrecs,et ils précisentmême davantagele singulier mode de compositionde cet écri-
vain. Si l'on ne retrouve dans le texte syriaque aucun texte
tout à fait commun avec les chapitres conservésen grec dans
(I)Introductionà laChimiedesanciens,
p.01.
(î'Pages3i3,32o.(SiOriginesdel'Alchimie,p.177.
ALCHIMIE.I. I)
wvi IXTHODUCTIOX.
celte,collection, il y a cependant,similitude dans les procédés
d'exposition. Le début même de l'un des livres du texte sy-
riaque est conforme à un nuire texte grec de Zosime, transcrit
par Le Syncclle, et où il est dit que la chimie a été révélée
aux mortels par les anges déchus; j'y reviendrai tout .àl'heure.
La plupart des livres écrits en syriaque renferment, tantôt
en tête, sous la forme d'une sorte de préface, tantôt dans le
cours des chapitres et comme digression, des exposésgénérauxet des récils mythiques cl gnosliques, entremêlés d'allégoriesmorales et d'allusions religieuses, similaires avec les exposésdu même auteur qui existenten grec(1).Gela fait, l'auteur dé-
clare qu'il va entrer dans son sujet, et il jirésente une suite de
recettes techniques, de l'ordre de celles du papyrus de Leydeet de la Chimie de Moïse. Il désigne môme celte portion de
son oeuvresous le nom de ystp6j(i)iTa^ c'est-à-dire manipu-lations ou recettes pratiques^, nom déjà relaté par Suidas.
Le L"re 1ern'est pas précédé par une préface : peut-être
parce que celle-ci aura été perdue. Il traite d'abord du travail
de l'argent d'Egypte, c'est-à-dire de Yasem,alliage à litre va-
riable employé par les orfèvresR Puis l'auteur s'occupe du
cuivre et des procédés propres à le blanchir, à le rendre mou
cl malléable; de la teinture de l'argent en noir, en bleu, en
couleur d'or; dé la teinture superficielle et de la teinture pro-
fonde, également distinguées par les Grecs. On retrouve, che-
min faisant, l'axiome connu : les sulfureux sont dominés parles sulfureux. Il est question des cynocéphales, qui jouent un
(1)VoirnotammcnlColl.desAlch.grecs,Irad.,p.go,117,12a,206,221,23i,235,etc.
(!!Originesdel'Alchimie,p. 157,177.
Lesensdecemot,unpeuincertain,estfixéparletextesyriaqueanalyséici.
(5)Introductionà laChimiedesanciens,
p.62.
INTRODUCTION. wvu
certain rôle dans les écrits égyptiens11',puis du livre Imouth
et d'IIépheslion, que nous allons retrouver tout à l'heure. Les
trois teintures blanches, de fugacité inégale, sont alors présen-
tées, commedans Olympiodorc^. Cedernier, d'après le passage
actuel, aurait reproduit,un texte de Zosimc,sinon d'un auteur
plus ancien; car la rédaction est un peu différente.Démocrite
est aussi cité, ainsi que la stabilité éternelle de ses teintures.
L'auteur revient àdes recettespour donnera l'argent la cou-
leur noire, la couleur vineuse, celle de la pomme (jaune ou
rose?), la couleur verte, ou bleue; pour le dorer, le souder;
peur faire un alliagede cuivre, d'argent et d'or. Suit una petitedissertation sur l'utilité pratique de la science et la nécessité
de l'expérimentation, afin d'arriver à connaître les choses;
dissertation analogue à celles qui figurent dans le Pseudo-
Démocrite®et dans Olympiodore : toute cette littérature offre
certainscaractèrescommunset de nombreusesrépétitions.L'écrivaintermine en décrivantquelquesépreuvessur la pu-
reté de l'argent, dont l'une est identique avecun des numéros
du papyrus de Leyde : ce qui fournit une nouvelledémonstra-
tionde l'existencedes cahiers de métiers, répandus en Egypte,et qui sont arrivés en partie jusqu'à nous par diversesvoies.
Le livre 2 a pour titre : De l'argent, et reprend des sujetstout pareils au premier : travailler l'argent d'Egypte; purifier
l'argent, doubler le poids de l'argent, lui donner la teinte de
l'électrum, etc. Il se termine par une liste de signes de mé-
taux et autres substances.Les noms persans des sept planètesdivinessont en tête du 3elivre.
wVoirentreautresie Papyrusma-
giquedeLeyde,citedansmonIntrod.à laChimiedesanciens,p.îS,verslebas.
(i)CollectiondesAlchimistesgrecs,tivul.,
p.8i-84.« lbid.,\i.5i.
p.
xwm INTRODUCTION.
Les livres 3 à 5 sont représentés par un chapitre attribué à
Platon et par une suite de préparations. Ces livres ont disparu
presque entièrement dans le manuscrit actuel; à moins (pie<\c\\xd'entre eux ne soient précisément les livres 1 et 2 du
traité anonyme, placé en lélc et analysé plus haut.
Le livre () offre un caractère plus complet : il a pour litre :
Sur le travaildu cuivre,et renferme une suite de digressions et
développements caractéristiques. Au début, il est dit que le
cuivre est l'agent tinctorial par excellence;ce qui est conforme
à l'axiomedes alchimistes grecs : Le cuivreteint anand il a été
teint. Les prêtres, ajoute Zosime, s'en servaientpour le double-
ment cl la multiplication des métaux : or, argent, cuivre; pourla fabrication de l'alliage corinthien, c'est-à-dire du célèbre
airain de Corinlhc dont parlent les anciensW,pour le travail
des images ou idoles et des statues, spécialement des objetsnoircis. On employait pour noircir ces statues et produire des
effets analogues à ce que nous appelons aujourd'hui l'argent
oxydé,des tours de main particuliers, rapportés par Pline'-'.
Zosime traite également des enduits colorés, et il exposedes
recettes capitales, dit-il, et tenues secrètes sous l'obligation du
serment. Il ajoute que les symboles sous lesquels les prêtresvoilaientleursprocédésont été expliquéspar lesanciens maîtres
et prophètes; ces procédés étant tenus cachéspar jalousie. C'est
le langage de tous les auteurs alchimiques, langage conforme
d'ailleurs à la tradition des initiations^.
Tout cet exposé est entremêle de recettes pratiques, rela-
tives à la coloration des images ou figurines des hommes et
l,)Introductionà taChimiedesanciens,
p.23l.<2>lbid.,f.69.
<3)Originesdel'Alchimie,p.a3eta5.—Iiilrod.à laChimiedesanciens,p.10.—Coll.desAlch.grecs,Irad.,passim.
INTRODUCTION, \MV
des femmes, lesquellesrappellent certains textes de la Mappoe
clavicnla^,textesprobablement traduits soit de ceuxde Zosime,
soit de collectionsanalogues. Nousvoyons apparaître quelques
préparations avec le nom de leurs auteurs (Terlullus), confor-
mément aux usagesde la sciencemoderne,Mais cet usageétait
contraire aux traditions égyptiennes, et Zosime ajoute que les
prêtres s'y opposaient, attribuant tout aux livres d'Hermès,
personnification du sacerdoce égyptien : ce qui est en harmo-
nie avec les indications concordantes de Diodorode Sicile, de
Jambliquo, de Tcrlullien, de Galion, elc.^. Le blâme dirigécontre ceux qui révèlentles secrets de la science est également
signalé par divers autres textes.
Zosime exposeaussi des procédés pour donner au cuivre la
couleur du corail, ou du feu; pour blanchir le cuivre indien,
obtenir le cuivre persan, fondre le cuivre rouge et. le cuivre
jaune. 11 relate l'invention d'une coloration admirable par
Pabapnidos, et lesprocédéspour colorer les statues, telles quecelles d'Agathodémon, de la Bonne Fortune, du Hasard, de la
Terre, du Destin, du Nil, etc. Puis il traite avecdédain les dis-
ciplesde Nilus, son contemporain, contre lequel il avait entre-
tenu une polémique, également rapportée dans certains pas-
sagesde la CollectiondesAlchimistesgrecs®,et il parle desidoles,
réputées vivantes,coloréespar des procédés tenus secretset qui
inspiraient la terreur au vulgaire. Le livre se termine par des
recettes relativesau cuivre et à ses teintures en couleur dorée,
argentée, ignée ou rouge, etc.
Le livre 7 est appelé Scelléou Hcphestion.On y enseigne à
amollir l'argent et les métaux pour y faire des empreintes;
''! Transmissiondela scienceantique,p.63.
li)Originesdel'Alchimie,p.3g.,3)Trad.,p.'187.
\\s IXTItODUCTIOX.
sujet également traité chez les alchimistes grecs, depuis les
plus vieux autours jusqu'à un traité d'orfèvrerie, de date rela-
tivement réccntc'v,\ Le procédé actuel consiste à enduire le
métal avecdu mercure, que l'on chasse ensuite par l'action du
feu. Reviennent dos recettes pour blanchir, dorer, noircir,
verdir le cuivre, le rendre pareil à Yascm,le souder au fer, etc.;
pour dorer lclcclrum, les vases de terre, la pierre, le bois,
l'ivoire, etc. 11est question, chemin faisant, des deux livres
d'Imouth, titre cité dans Le Syncellc(2).La fabrication et le
polissage des miroirs d'argent sont décrits avec soin.
Le livre 8, sur le travail de l'éUiin,est des plus caractéris-
tiques. En effet, il débute par un mythe célèbre, tiré du livre
d'Enoch, celui des anges qui ont séduit les femmes et leur ont
enseigné les arts : ce passage est précisément celui dont Le
Syncelle nous a conservéune partie dans le textegrec^. Ici nous
en retrouvons la traduction syriaque, sous une forme plus com-
plète et plus développée.11y est question d'Hermès et du livre
Clicma^, divisé en vingt-quatre sections, dont sept sont citées
sous leurs noms : Imos, Iinouth,Face, Clé,Sceauou Scellé,En-
chiridion(ou manuel), Epoque.Le nom même de l'alchimie est
rattaché à celui du livre par Zosime.Les successeursd'Hermès
l'ont corrompu, dit-il, par leurs commentaires inexacts. Mais
la méditation et le secret sont nécessaires, et Zosimeles recom-
mande à Théosébie, la femme savante qui enseigne la chimie
sous sa direction. Cet ouvrage comprend d'ailleurs, d'après
Zosime, la teinture et transmutation de tous les métaux et
!1)Coll.desAlch.grecs,trad.,ChimiedeMoïse,p.297.—Trailêd'orfèvrerie,J).3l2.
2)Imoulli= Imhotep,divinitéégyp-
tienne;Originesdel'Alchimie,p. 9 et184.
(3)Originesdel'Alchimie,p.9.'*'Ibid.,p.9, 10,27.
INTRODUCTION. wu
l'exposé des expériences manuelles ou Chirotmcla,Il semble
que ce soit le prototype du traité de Zosimolui-même : les
ouvrages relatifs à des sujets spéciauxse sont en tout temps
copiésles uns les autres,
Suivent des recettes relatives à la purification de l'étain, à
ses alliages, a son changement ou à sa teinture en or et en
argent. On y trouve un procédé pour éprouver la pureté de
l'étain, d'après la température de sa fusion,procédédéjà relaté
dans Pline et dans le papyrus de Leyde(1).
Le livre 9, désigne comme les précédentspar une lettre de
l'alphabet grec, concerne le travaildu mercure.
A l'occasion du nombre 9, l'auteur parle du mystère des
neuf lettres, qui jouent en effet un rôle dans les amulettes
gnosliqucset dans l'énigme Sibyllin®. Le travail du mercure
est la clef de l'oeuvre.Le mol mercuremême est pris dans un
sensexlensifet symbolique, etil estappliquéaux trois teintures
dérivéesdu soufre et de l'arsenic (teintures fugace, moyenne,
stable, déjà citéesplus haut). Les noms multiplesdu mercure
sont énumérés, comme dans la CollectiondesAlchimistesgrecset dans le manuscrit du British Muséum, notamment le nom
de bile du dragon®.Le livrepoursuit par des textesreproduits
égalementpar les autres manuscrits dans la DoctrinedeDémo-
crite.
Une partie des plus curieuses de ce livre est l'exposéd'un
mythe étrange, relatif à l'origine de l'étain. Dans l'Occident,
mInlrod.àlaChimiedesanciens,p.36,n°3a.
mOriginesdel'Alchimie,p. i36.—CollectiondesAlchimistesgrecs,traduction,p. i3C.—VoiraussileDieuauxneuf
formes,danslesPapyriGroecideLcydc,publicsparLeemans,t. II,p.85et167-168.
'
'3)Coll.desAlch.grecs,trad.,Lexique,p.i5.
xxxii INTRODUCTION.
dit Zosimc, il existe une source d'étain liquide. On offre au
dieu de cette source une vierge, afin de l'attirer au dehors;
il s'élance pour la. poursuivre et des jeune.:, gens apostés le
frappent avecdes haches, de façon à le couper en lingots, etc.
Zosimc raconte ensuite que Pébéchiiis criait dans les mar-
chés : «Tous les corps sont du mercure»; cri symbolique ex-
primant l'identité de la matière première des corps ou métaux.
Il expose ensuite la dorure au moyen du mercure, à l'aide
de procédés, dit l'auteur, tenus secrets par les fabricants; ce-
pendant on sait qu'ils sont rapportés dans Pline et ailleurs.
Puis il relate des recettes analogues d'argenture et de cui-
vrage, etc.; il fait des réllexions sur les gens qui manquent les
opérations; il décrit la préparation du mercure à froid, au
moyen du cinabre et d'un mortier de plomb11',pu bien encore
au moyen de l'étain; l'extraction du mercure ordinaire du
cinabre; ses propriétés vénéneuses; la préparation du second
mercure, c'est-à-dire de l'arsenic métalliquep),au moyen du
sulfure d'arsenic, etc. On retrouve encore ici des textes com-
muns avec la Doctrinede Déinocrtte.
Zosimeparle des livres de falsificationsqui existaientde son
temps, pour l'usage des chimistes, des fabricants de drogues,des marchands de vin, d'huile, et pour tous les arls. On voit
que ce n'est pas là une chose moderne, comme on l'imagine
quelquefois. Il ajoute que le marchand sait fort bien éprouverla pureté des matières, quand il est acheteur; tout en décla-
raut que de telles épreuves n'existent pas, quand il est ven-
deur^. Ce passage, comme beaucoup de ceux de Zosime,offre
les traces d'une sincérité et d'une naïveté singulières 11conclut
(1)Introductionà l'étudedelaChimiedesanciens,p.287.l'Hunditqu'onopéraitdemêmeavecunmortierdecuivre.—Cul-
tccliondesAlchimistesgrecs,liai.,p.171.(!)Introduction,etc.,p.99,236,282.WIbid.,p.39.
INTRODUCTION. xxxm
en.disant'que ses livres ont précisément pour objet de faire
connaître ces épreuveset qu'il est nécessairede les étudier.
Un appendice renferme des articles sur l'eau de soufre, les
procédésde blanchiment, l'eau de cendres, elc.; reproduisantdes textesqui figurent dans les manuscritsdu BritishMuséum,
avecquelques variantesintéressantes.
Le livre 10 (lettre iota) est relatif au plomb. 11parle du
molybdochalque,de la litharge, de la cérusc, etc. Il ne con-
tient pas de développementsspéciaux, mais des parties com-
munes avecla DoctrinedeDémocrilc.
Le livre 11 (lettre K^) traite du fer et de sespréparations:écriture sur verre, teinture sur verre, teinture du fer en cou-
leur dorée, et dorure véritable; soudure du fer et du cuivre, de
l'or et de l'argent, de l'or et du cuivre; élixirs ferrugineuxdéve-
loppant une couleur dorée, etc. «Si tu fais ces choses, tu seras
heureux. Maisil faut suivre les préceptes avec un coeurpur et
écoulerles maîtres.»L'auteur cite alors un dire de Platonet un
précepted'Apsides.
Le livre 12, sur îelecirum, débute par des considérations
morales : «Tout don précieux vient d'en haut; mais les dé-
monstrompeurs dissimulent la vérité et cherchent à égarer les
bonimes. »Cecirappelle une citation analogue de Zosime,faite
par Olympiodorc^.
Aprèsl'indication de quelques recettes, vient un long pas-
sage sur les miroirs d'argent, ou plutôt d'éleclrum. La compo-
ll)A proprementparler,ceseraitîclivre20;d'aprèslanotationconnuedescliiflrcsgrecs.CependantleKsemblebien
icisynonymeducliifl'reu, carle livresuivantportelenuméro12.
'ÎJColl.desAkh.grecs,Irad.,p.<)2.
ALCII1MIB.I. i;
\x\iv INTRODUCTION.
sition en aurait été découverte par Alexandre le Grand, dans
le but de se préserver de la foudre. Après avoir exposé à cet
égard un conte bizarre, Zosimeajoute (pie ce sont là des mi-
roirs magiques : les hommes qui s'y regardent apprennent à
se connaître eux-mêmes.
Le récit devient alors confuset mêlé d'allégoriesgnostiques.Il y esl question d'un livre appelé le Cercledesprêtres.Les deux
métaux qui constituent le miroir d'éleclrnm sont assimilés au
Verbe, fils de Dieu, et à l'Esprit-Sainl. Ce miroir est placéau-dessus des Sept Portes, répondant aux Sept Cieux, dans la
région des Douze maisons célestes et des Pléiades. Au-dessus
existe l'OEilde l'Esprit divin.
Alexandre a fabriqué (avec le même métal) des monnaies,
qu'il a semées en terre et qui sont des talismans, institués
par Arislote, philosophe d'une grande intelligence. Son intel-
ligence était limitée cependant, parce qu'il ne possédait pas
l'inspiration divine, nécessaire pour atteindre au plus haut
degré.C'est avec ce miroir (allégorique) d'éleelrum, c'est-à-dire à-
la lumière du Verbe et de l'Esprit-Saint, en présence de la
Trinité, que l'on doit regarder son àme, pour se connaître soi-
même.
Dans ce récit on trouveun mélange étrange du christianisme
gnostique avec les légendes apocryphes, qui envisageaientAlexandreet Arislote comme des magiciens'1);légendes trans-
portéesdes Grecs aux Arabes, puis au moyen âge latin.
MaisZosîmene s'en tient pas là, et dans la suite de son texte
on voit apparaître les traditions de la magie orientale et juive,relativesà Salomon. Il ajoute en elfe! (pie les Sept Cieux, cités
(1'Cf.lesrécitsdeMaraisGi.relis,danslaTransmissiondelascienceantique,p. io5.
107.12fl.
INTRODUCTION. xsxv
plus liant, sont aussi le titre d'un livreégyptien, attribué à Sa-
lomon, qui Tarait écrit contre les démons. Les talismans de
Salomon, tirés de la Géhenne,portaient, dit Zosime,une écri-
ture inventéepar lui; il y avait sept talismansde ce genre, en
l'ormede bouteilles,pourvues d'inscriptionsmagiques,et dans
lesquelles on pouvait emprisonner les démons; la recette de
leur préparation existe, ajoute-l-il, dans les écritsjuifs,lie traité de Zosimeprend fin ici.
III. Un troisième traité, portant le nom de Démocrite, re-
produit les deux livres connus de la Chrysopéeet de l'Àrgy-
ropée, avecabréviationset variantesconsidérables.
IV. Le quatrième morceau renferme divers extraits de
Démocrite, et principalement des recettespour-fabriquer la
pourpre, qui rappellent le début des Physicaet Mysticade la
CollectiondesAlchimistesgrecs.
Y. Un cinquième traité est mis encore sous le nom de Dé-
mocrite : il se composede trois livres. 11est probable que le
nom de Démocrite,commeauparavantceluid'Hermès, comme
plus tard ceuxde Géber, de RaymondLulle,etc, a servià cou-
vrir toutes sortes de compilationschimiques et alchimiques.En tout cas, celui-ci renfermebien des citations de noms pos-térieurs à Démocrite, tels que Zosime, Dioscoros,Théodole,
Gregorios, Diogène, Gratès, Eustathenès,sans préjudice d'au-
teurs plus anciens, notamment Àgathodémon et Asclépias
(écrit Akotilas)(j),dont on y rencontre égalementles noms.
ll)Cemolpourraitêtretraduitaussi
parAtjuila.Ousaitipiecederniernoma étéportéparun.traducteurdel'ancien
Testament,del'hébreuengrec,ause-condsiècledenoireère,lequels'estaussi
occupéd'astrologie.
i:.
\xwi INTRODUCTION.
Résumons brièvement ce traité.
Dans le livre 1er,il s'agit de traitements d'argent, d'éfaiu, de
cuivre, de teintures dorées, etc., comme il est ordinaire dans
ce genre de collections.
Les livres 2 et 3 traitent de certains minéraux et roclies, de
préparations diverses, relatives aux perles, à l'émeraude, aux
pierres précieuses artificielles et aux métaux. L'une des prépa-rations est appelée sangperpétuel,c'est-à-direteinture en rougeinaltérable. Puis l'auteur parle des minerais de Tripoli (mon-
tagne aurifère), de Cyrène, de Perse, d'IIiérapolis, de pierresrecueillies au temps de la pleine lune; la teinture des métaux
ligure dans ses descriptions, lire!', c'est un fouillis d'articles de
toute origine, recueillis et mis à la suite sans mélbode : cer-
tains sont communs avec les textes du Britisb Muséum. À la
fin du second livre, on trouve une addition, contenant le nom
des sept planètes en langues syriaque, hébraïque, grecque,latine et persane.
VI. Le sixième traité porte le nom du prophète Lsdras,
auteur évidemment pseudo-épigraphe : la chose est fréquentedans ce genre de littérature. Le traité est très court et purement
technique, comme la Chimie de Moïse, dans la Collectiondes
Alchimistesgrecs, et il a d'ailleurs des parties communes avec
le texte des autres manuscrits. On lit à la suite les noms de
diverses plantes, ainsi que ceux des planètes et métaux.
Ces nomenclatures semblables des métaux et des planètes
correspondantes, inscrites à la lin de chaque petit traité, mon-
trent que ces traités constituaient à l'origine des opuscules
indépendants, quoique formés d'après les mêmes règles géné-rales. Ils ont ensuite été mis bout à bout, tels quels, dans les
collections formées par les copistes et parvenues jusqu'à nous.
INTRODUCTION. xsxvn
VII. Le nom de Zosime reparaît en tête du septième traite,
lequel semble avoir réellement appartenu aux oeuvresde cet
auteur. 11est appelé le livre neuvième: Sur leschangementsde la
terre, sur lespierreset droguest/irien sonttirées.Zosime débute
par l'indication de quelques noms de drogues et produits;il y parle, entre autres, du Diphygès, résidu des fourneaux
à cuivrede Chypre, qu'il a examinéssur place; des cadmiesde
même origine; du niisy, qu'il a également étudié dans les
mines de cette île, avec le concours du directeur. Toutes ces
descriptions, malheureusement mutilées, portent l'empreinte
personnelle d'un témoin oculaire, et tranchent, à cet égard,avecles oeuvresde simples compilateurs, tels que Pline.
L'auteur passe ensuite à la description des diverses terres
emj)loyéesen médecine,,et celte description est conforme, en
général, à celles de Dioscoride et de Pline; elle comprend les
terres deLemnos, de Samos, de Cimole, d'Arménie, les terres
pignilis,ampeUlis,etc. La dernière était destinée à détruire les
insectes et vers qui dévorent la vigne : celle-ci était donc dès
lors, comme aujourd'hui, en proie aux ailections parasitaires.La partie la plus originale de ce livre est le récit, adresséà
Théosébie, des voyages de Zosime à Chypre, en Célésyric,
Troade, Thrace, Italie, Macédoine, à Thasos, et surtout à
Lemnos et dans ses deux villes, Myrîne et Ilephcslos. Zosime
décrit de visu la préparation de la terre de celle île, extrait»;
d'une colline rouge et ferrugineuse.11parle de la prêtresse qui est préposée à la fabrication du
produit, des sceauxqu'on y appose, de la tradition relativeau
sangde chèvre, tradition indiquée seulement par un mol dans
Dioscoride.L'auteur termine, en rappelant les renseignementset livres qu'il a recueillis sur place et Tachât d'une provisionde terre de Lemnos.
xwvni INTRODUCTION.
Le récit de cosvoyagesdoit cire assurément attribué à Zosimc
lui-même; mais il montre que le voyagea eu lieu à une époqueoù la religion païenne était encore dominante dans l'Archipel.Ce récit est très curieux et très caractéristique.
Le livre se termine par une longue liste de noms de sels et
substances diverses, citées par Zosime, liste ajoutée à la suite.
On y lit un article spécial sur l'alouette huppée, avec citation
d'un récit mythique, tirée d'Aristophane.
VIII. Un huitième ouvrage, non moins curieux, se présentealors dans le manuscrit, sous le titre de Lettres de Pébcchius.
C'est une correspondance réelle, ou fictive, attribuée à cet au-
teur alchimique, dont le nom, de forme égyptienne (PeBech,
l'ôpcrvicr), semblesynonyme dllorus, et avoir même été rem-
placé par ce dernier dans la tradition arabe. Les lettres en
question sont prétendues échangées avec le mage Osron. Pé-
béchius dit avoir trouvé les livres d'Oslanès, écrits en persan,et il demande l'aide du mage pour les interpréter. Ces livres
renferment, dit-il, l'astrologie, la philosophie, la logique, la
magie, la sciencedes mystères et des sacrifices, l'art de faire
de l'or, de teindre la pourpre et le verre : énuméralion de
science universellefort répandue chez ce genre d'écrivains. On
peut rappeler à cet égard les livres d'Hermès, dans Clément
d'Alexandrie(l);la science universelleattribuée à Salomonparles juifs; les annonces emphatiques des alchimistes arabes, tels
(pie Djaber^. Pébéchius s'en réfère au livre divin d'Ostanès,
appelé la Couronne,litre reproduit plus tard par Djâber(3),et il
proleste de sa sincérité.
<''Originesdel'Alchimie,'p.l\o.(!;Traitesd'Alchimiearabe,p. JQ,3a
etsuiv.; i33,i/n, 153.
(S)Traitesd'Alchimiearabe,p. 34»n"a.4:TraîléduDiadème.—Transmissiondelascienceantique,p.323.
INTRODUCTION. xxxix
11y est question des 365 sectionsetjouis, avecindication du
jour complémentairedes années bissextiles*'*.
Toute la fin semble tirée de qûelc[uc vieux récit égyptien,
d'après lequel l'écrit aurait été protégé par un sortilège, qu'ilfallut défaire, avantde pouvoirexpliquer au roi les inscriptionsdes stèles d'Hermès. On sait qu'il existait, d'après la tradition,
égyptienne, un livre de Toth, autrement dit Hermès, renfer-
mant des formules de conjuration et clouéde toutes sortes de
propriétés magiques*2*.Le nombre cabalistique sept reparait à ce moment, dans
notre récit : les sept tablettes sont placées dans un lieu secret
ou sanctuaire, protégé par sept portes consacrées aux sept
planètes et métaux. Dans rémunération de ceux-ci figurentles vieilles attributions, telles que l'étain, voué à la planète
Hermès; lelectrum, à Jupiter*3*:ce qui montre que les lettres
actuelles ont été écrites avant le vicsiècle de notre ère. Le ser-
pent Ouroboros, si connu des alchimistes*4*et des gnosliqucs*0*,est mentionné, ainsi (pie l'obligation de réserver les mystèresaux adeptes et aux gens de haute naissance*0*.
IX. Une neuvième série renferme des fragments mystiquesd'un caractère singulier. On y lit d'abord un passage tiré,
ce semble, des Jndica de Clésias, sur la fabuleuse licorne,
suivi de l'indication de l'idole qui en reproduit l'image. Puis
l,)Sur les 305dieux,voirPopyriifiwcide1.cycle,publiésparLeemans,hIf,p.8g.
WLescoulespopulairesdel'Egyptem-tienne,parJlaspeio(1883),p.xi.Vlicl55;danslecoittedeSatiiiKliâmoïs,
w Ititrod.àlaChimiedesanciens,p,8)cl82.
(,)Coll.des'Alch.grecs,tract.,p. 'i'.i,a3;Olyinpiodore,p.87.
<5JOriginesdel'Alchimie,p.Ga.—Pil-
(>yrigVa'ct,etc.,publiésparLccinans,pa-pyrusW,t.Il,p.85.
'r,)Coll.desAlchigrecs,Iracl,,p.97,— Clémeiild'Alexandrie,cilédansles
Originesdel'A(chimie,p.28.
xi. INTRODUCTION.
viennent le philosophe Iïouslos (probablement Zoroastre) et
son idole à figure d'éléphant; Sophar, et son aigle magique,
érigé aussi en idole : cet aigle figure également chez les alchi-
mistes grecsW.Toutes ces idoles auraient été transportées à
Home.
lin article d'un caractère singulier est consacré ensuite à
Jlippocrate, confondu avec Démocrite, avec un mélange de
traditions alchimiques, relatives à la recherche par le fils de
Démocrite des écrits de son père(2).
Après avoir parlé des quatre éléments de la pierre philoso-
phai, l'auteur exposelesdoctrines médicales, réellesou préten-
dues, du véritable llippocrale, du froid et du chaud, du sec et
de l'humide, de la puissance supérieure du feu. Il passe de là
à la fièvreet à ses caractères, ainsi qu'aux caractères de l'urine,
et il fait un pompeux éloge d'Ilippocrale. Ce mélange in-
cohérent des traditions relatives à llippocrale et à Démocrite
témoigne de l'ignorance de l'écrivain et rappelle les confusions
du même ordre qui régnent dans certains écrits de basse
époque, tels que la Turin pliilosophoriim.A Ilippocrate, bienfaiteur de l'humanité, l'auteur (peut-être
Zosime?) oppose Homère, dans un passage très surprenant,
(pii semble répondre à la lutte du christianisme contre l'hel-
lénisme, pendant la première moitié du nicsièclede notre ère :
ce qui fournirait peut-être une date approchée à la présente
composition.C'est une malédiction contre Homère, le créateur du mal
dans ce monde; la colère du fils de Pelée est détournée dans
tin sens mystique. Homère, étant maudit de Dieu, n'a pas su
comprendre les paroles d'Hermès; et il a été justement frappé
f'!Coll.ticsAtch.grecs,trad.,Sopharestcitép.aG,danslalisteîlesnomsdesphilo-sophesalchimistes.Alapageian,ilestquestiondesonaigle.—{î)Mit.j tiad.,p./|5.
INTRODUCTION M.I
de cécilé. Ses paroles font autorité dans les tribunaux et au-
tres lieux d'oppression, et sa doctrine rend les juges (païens)
contempteursde la justice.L'auteur ajoute, ce qui est tout à fait chrétien : on ne doit
pas donner le nom de Dieu au ciel et à la terre; puis il adresse
à Dieu sa prière, dans une phrase étrange qui débute par ces
mots : «Notrepère qui êtes aux cicux», et qui continue en in-
voquantsa toute-puissance;dans des termes tout dilférents et
conformesaux traditions égyptiennes : «Tu tiens les clefsdu
monde, tu es le commencement et la fin, tu demeures au mi-
lieu du feu sur la terre, tu occupes le fond de la mer et les
fondements de la terre : seul tu peux enflammer l'eau et la
mer, faire habiter les jioissonssur la terre, rajypelerles morts
de l'enfer ténébreuxet ouvrir leTarlare. . . Ta personne estde
feu, les yeux sont des étoiles.» Cet hymne rappelle les invoca-
tions égyptiennesà Agathodémon, contenues dans le papyrusde Lcyde{1),et la formule magique de Tolli^. Après cet amal-
game extraordinaire de prières chrétiennes et d'invocations
empruntées à la vieilleEgypte, amalgamecommun, d'ailleurs,
chezles gnostiques, la prière continuesur un ton plus humble :
«Ne m'abandonnepas, ô Dieu; daigne entrer dans mon coeur,
. . . remplis-moi de la flamme de la vraie science; chasse de
mon âme la méchancetéet l'envie.»
La fin est bizarre i l'auteur décrit sa lutte contre l'envieper-
sonnifiée, qu'il combat avec la hache et qu'il terrasse, coupe
(l)Introductionàl'éludedelaChimiedesanciens,p.18.—PapyriGrwcideLeyde,puliliésparLcemaiis,I.II,p. 67,i/|i»
mLelivremagiqueijueTolhavait,disait-on,écritde samain,renfermaitdeuxformules:«Situréciteslapremière,
tucharmerasleciel,laterre,l'enfer,les
montagnes,leseaux;tu connaîtraslesoiseauxducieletlesreptiles...;tuverraslespoissons;carlaforcedivinelesferamonteràlasurface,etc.»—Contespopu-lairesdel'Egypteancienne,parllaspero,p.55.
ALCHIMIE.I. !•
MII INTRODUCTION.
en morceauxet met à mort. L'ouvrage se termine par un autre
débris, portant le titre de Livre VIII, Sur l'unionde l'or et de
l'argent(du soleil et de la lune).
X. La dixièmepartie renferme des conjurations magiqueset
païennes. «Je vous adjure au nom des dieux immortels et du
Dieu des dieux. »Ce texte est peut-être le plus ancien de toute
la collection. Il se termine par le récit d'un voyage, entreprissous la direction d'un guide mystérieux, vers les trésors ca-
chés; récit mutilé, qui semble encore d'origine égyptienne.Malheureusement ce n'est qu'un fragment à demi effacé et
presque illisible. Toute cette fin du manuscrit se composede
fragments de caractère 1resdivers et réunis soit par le hasard
du copiste, soit par la mise bout à bout de feuillets, disposésà l'origine tout autrement et embrouillésà un certain moment.
XI. La onzième partie débute par des recettes sur le travail
des perles et pierres précieuses artificielles, qui font suite aux
recettes des livres précédents (voir p. xxxvi), sur la teinture
philosophique, sur une formule médicale, etc., avecdes textes
communs aux autres manuscrits.
XII. Une douzièmepartie est constituéeencorepar des frag-ments mystiques. C'estd'abord l'élogede la scienceuniverselle
et de la puissance du philosophe (Hermès) : il a parlé de tout
ce qui existedans la terre et les mers, dans l'air et îether, des
révolutionsdes astres, de ce qui existeau-dessus du monde et
qu'on ne peut atteindre, etc. Suit un texte relatif à Ostanèset à
la nécessitéde cacher les mystères contenus dans ses ouvragesaux gens qui n'en sont pas dignes, et de changer le sens des
mois pour voiler la doctrine. L'écrivain revient encore sur
INTRODUCTION. XLUI
la science d'Hermès Trismégiste, spécialement en astrologie,et sur les relations de l'astrologie avec les opérations alchi-
miques."Lestablettesd'Hermès ont été trouvées par Nécepso,roi d'Egypte; personnagequi figure, en effet, commemagiciendans certaineslégendes de l'époque Alexandrine.
Xlll. Les dernières feuilles du manuscrit se terminent pardes recettes purement techniques sur la comaris et autres su-
jets, avecquelques détails sur la formation du sori et du pom-
pholyx, dans les fours de Chypre.— Le feuillet qui contient
ces indications fait, en réalité, partie du traité de Zosime sur
les pierres et drogues tirées de la terre, analysé plus haut,
p. XXXVII.C'est par suite de quelque accident qu'il se trouve
aujourd'hui à la fin du manuscrit.
• M.B
''
xi.iv INTRODUCTION.
NOTICE
SUR LES MANUSCRITSD'ALCHIMIE
PUBLIÉSDAMSCEVOLUME,
PAU
M.IIUBKXSDUVAL.
Letraitéd'alchimiesyriaqueet arabe,publiédansla premièrepartiede
cevolume,estrenfermédansdeuxmanuscritsduBrilishMuséum,quipro-cèdentd'un mêmeoriginalet dontlesvariantes,en généralpeuimpor-tantes,sontduesà desfautesouà desomissionsdecopistes.Nousavons
désignecesdeuxmanuscritsparleslettresAet13.Letraitésediviseendeux
partiesdistinctes:l'une,en syriaque,occupela premièremoitiédu manu-
scrit;l'autre,enarabe,maisen lettressyriaques(oucarschouni)enforme
lasecondemoitié.
Cesdeuxmanuscritssontdescopiesrelativementmodernesd'unoriginal
peuancienlui-mêmeet dontlarédactionappartientà l'époqueoùlalanguearabeétaitdevenuefamilièreauxSyriens.Lesexpressionsarabesqueren-
fermele textesyriaquesontun indicequece textedoitêtrepresquecon-
temporaindutextearabequienformela suite.Unautreindicedel'âgedesa compositionse liredes iucu-rectionsdu style,lemasculins'ymêlant
souventavecleféminin,leplurielaveclesingulier;incorrectionsfréquentesdanslesécritsdebasseépoque,surtoutdanslestraductionsfaitesdugrec;aussin'avons-nouspascrudevoirsignalerdanslesnoteschaquecasdece
genre.Souscerapportonpeutl'approchercetraitédescompositionsscien-
tifiquesou didactiquesqui signalèrentla renaissancedesétudes'syriaquessouslescalifesAbbassidesàBagdad,pendantlesi\cetxcsiècles.Bienquele
caractèrenestoriende cestraitésd'alchimienes'affirmepasfranchement,lesnombreuxmotspersansquis'yrencontrentfontsupposerqu'ilsontété.
composésdanslaMésopotamieorientale.L'examende la partiearabecon-duitaumêmerésultat;elleappartientà cegenredelittératuredesSyriensarabisantsquidénoteun tourd'espritsidiflerentdesArabesmusulmans.
INTRODUCTION. xi.v
Danslesdeuxmanuscrits,lescn-lêlc,qu'ils'agissed'untitreou d'unmota expliquer,sontenrouge.Nousavonstenucomptedecelledistinc-tionensurlignantdansnotreéditionlesmotsquisonten rougedanslesmanuscrits.
Lemanuscritde laBibliothèquede l'UniversitédeCambridge,a l'ana-
lyseduquelestconsacréela secondepartieduvolume,renfermeuntraitédifférentde celuidesmanuscritsdu BrilishMuséum.Plusieurspassagescependantse trouventégalementdanslesdeuxtraités.Letextedu manu-scritdeCambridgeestgénéralementmeilleur,maisnousn'avonspul'étu-dierd'unemanièreapprofondiequ'aprèsl'impressiondutraitéduBritishMuséum.Nousavonsdoncdît relever,danslecoursdenotreanalyse,lesvariantesdunouveautextequiprésentaientquelqueintérêt.
CetraitéestpluscorrectetmoinsmêlédemotsarabesqueceluiduBri-lishMuséum,maisil sembleappartenir,commecedernier,;\ la périodequenousavonsindiquéeplushautcommeembrassantlexcet le xi"siècle,
quoique,sansdoute,un peuplusancien(pielui.Lacopiequenousen
possédonsestaussiunpeuplusanciennequelesdeuxmanuscritsduBrilishMuséum.
Voicilaméthodequenousavonssuiviepourlesommairequenousavons
faitde cetraité: Nousavonstraduittouslesen-tclequisonten rougeetnousles avonsdistinguéspardes caractèresitaliquesdu restedu texte.
Nousavonsdonnéunecourteanalysedesdiversespréparationsdesmétaux:
alliages,teintures,nettoyages,etc., dontle fondestengénéralle même
queceluidesarticlesanaloguesdansle traitédu BrilishMuséum.Nous
avo'ns,aucontraire,traduitlespartiesquiprésentaientun caractèrehisto-
riqueet qui traitaientdesécritsdesalchimistes;lestraductionslittérales
sontmisesentreguillemets.Ainsicesdistinctionssontclairesetsautentaux
yeux: leslitresenrougesontreprésentésparlesmotsenitalique;lessom-
mairesne portentpasde signeparticulier;lestraductionslittéralessontentreguillemets.
Nousavonsdonnéen notelesmotssyriaquesquiprésentaientquelqueintérêtlexicographiqueoudontlesensprêtaitaudoute.
Danslesmanuscrits,lesmétauxqui reviennentle plusfréquemment,commel'or l'argentcl le cuivre,sontparfoisindiquéspar leurssignes.Dansnotreédition,cessignessontremplacéspar lesmotssyriaquesou
arabescorrespondants.
\i.vi INTIIODUCTIOX.
Acesconsidérationspréliminaires,nousajoutonsunebrèvedescriptiondesmanuscrits; i° ManuscritA du BritishMuséum;2°ManuscritB du
mêmemusée;3°Manuscritde!aBibliothèquedel'UniversitédeCambridge.
I. MAMSCIUTA.
Manuscritsurpapier,comprenantjoo feuillets,o m. 160X0 m, io3.
Les56 premiersfeuillets,1-56recto,contiennentle textesyriaque,et
lesderniers,56 Yerso-99,le textearabe.Bonneécrituredu xvi1siècle.Sur
le rectodupremierfeuilletetsur lesmargesdesfeuillets55, 56et 57,ont
étéécritesparunemainpostérieuredesnotesalchimiquesquenousavons
reproduitesà la findutextearabe.Aucuneclausulcnefournitunedateou
un nomdecopiste.Quelquesglosesmarginales,quisetrouvaientdéjàdans
l'originalet qui sontégalementcommunesàB; d'autres,enmauvaiseécri-
turehébraïque,ontétéajoutéesparun possesseurdumanuscrit:toutesces
glosessontmentionnéesdanslesnotesjointesà notreédition.Surleverso
dudernierfeuilletonlitle nomdudiacreIbrahim,p*ajtdj u&Jbo*.,un des
ancienspossesseursdu manuscrit.Celui-cidevintplustardlapropriétédu
docteurAdamClarkc,dansla collectionduquelil portait'o n°3og, ainsi
qu'il résultede celtenoticeécritesur le feuilletde garde: «n°cectxof
D'AdamClarke'scollectionof orientalmss.,purchased,29 mai 1838.u
Ilestdécritsousle n°MVIIdanslecataloguedeWilliamWright,Catalogue
of thesyriacmanuscriptsin theBritishMuséum,1872,p. 1190-1192,où
l'ontrouveimpriméesla préfacedu traitésyriaqueet la préfacedu traité
arabe.Il est entréau BritishMuséumdansla collectionEçerton,dontil
portaitle n°709.
II. MANUSCRITB.
Manuscritsurpapier,comprenantZ19feuillets,o m. 182Xom. 126.Le
traitéd'alchimiesyriaqueet arabeoccupeles43 premiersfeuillets.Bonne
etfineécrituredu xv*oudu xvicsiècle,un peuplusanciennequecelledu
manuscritA.Les6 derniersfeuilletsontétéremplispard'autresmains,à
différentesépoques.Incompletaucommencementet à lafin,il necontient
aucuneclausuleportantunedateou un nomde copiste;quelquesnotes
marginalescommunesaveclemanuscritA, ainsiquenousl'avonsdit plushaut.Plusieurslacunes,endehorsdecellesducommencementet delafin,
INTUODUCnOX. \i.ui
existentdanslesdifférentespartiesdel'ouvrage,surtoutdansle textearabe.
Enoutre,lesfeuilletsontsubipendantlareliurede notablesinterversions
quiauraientrenduinutilisablecemanuscritsansle secoursdeA;desfeuil-
letsdélacbésontmêmeétéreliéssimaladroitement,queleversosetrouve
formermaintenantle rectoet viceversa,11y auraitlieude rétablirl'ordre
desfeuillets.Ontrouveradesrenseignementspourcollerevisiondansles
notesdu texte,oùnousavonssignaléces interversions.Nousferons,en
outri?,observerquelesfeuilletsont éténumérotésauversoau moyende
chiffresarabes,parunemainorientale,et quecenumérotagediffèredela
paginationrécentemarquéesurle recto.Il n'estpasutiledenotericices
différencesdepagination,car,aumoyendelaprésenteédition,onpourrafacilementremettrechaquefeuilletà saplace.
Voiciuneanalyseducontenudesderniersfeuillets,quiontétéremplis
aprèscoup.
FeuillethUreclo.Ecriturede la mêmeépoquequecelledu corpsde
l'ouvrage.Articlesurla conjonctiondesastres.Alamarge,unecourteliste
determestechniquesd'alchimie.— Verso.Ecrituretrèsfinede la même
époque.Entitreetengrosseslettresv^g^Aii»«pourleverreu;formulepourfaireleverre.Diversesformulesdeteinture.Teintureennoir.Teintureen
rougeappeléaloubioa^|. Elixirqui rendlejaunecouleurde rubis(?),Jl*âxojLrspifaj.Elixirqui teintle blancenjaunesafran,Jk.ov*»,et en
vertpistache,JLoJ^xoaSJLojo*.
Feuillettt5 recto.Suitedesarticlesprécédents;puisunparagraphecon-
tenantunedescriptiondu fourà fusion,analogueàcellecontenuedansle
traitéarabe,voirci-après,p. 196.
FeuilletÙ5versoetfeuilletk6 recto.Ecrituremoderne,informeet peulisible.
Feuilletàôversoetfeuillet67 recto.Ecrituretrèsmoderne.Diversesfor-
mulesdechimie;ontrouvementionnélevitriolcabriçi,«_.^VÛt^J).
Feuilletkl versoetfeuilleth8recto.Écrituredifférente.Mêmesujet.
Feuilletà8 versoetfeuilletÙ9recto.Noticesurlessignesduzodiaque.
Feuillet40 verso.Ecrituremoderne.Articlessur la manièredefairele
verre(sic)j^^J^, etsurdiversélixirs.
\i.vin ISTUODIJCTIOX.
Cemanuscritportele n"ioo3 de lacollectionorientaleiluBritishMu-
séum.Jlne figurepasdansle cataloguede \V.Wright,carsonoutréeau
.Muséeestpostérieureà la publicationde ce catalogue,ainsiquel'indiquecettenote: «lil(houglit)ofsirHawlinson,a-'jnoveiuber18G7.«
C'estM.Ilichard(îollheil,professeurà l'UniversitédeGohimhinCollège,à New-York,qui nousa faitconnaîtrel'existencede ce manuscrit.Nous
devonsà l'obligeancedeM.WallisBudgc,conservateurdumuséeégyptienauBritishMuséum,toutesles facilitésquenousavonseuespourle colla-
tionneravecA.
111,M.YMsciiiini:CAMMUPGE.
Manuscritsur papier,renfermant1hS feuillets(sanscompterquelquesfeuilletsqui portentle mêmecliiflre,telsque3a et 3ax, 3.'iet 3/| ,T,3G
et 36a), o m. 173Xo m, )3o, Bonneécrituredu xvcsiècle.Incompletaucommencementet à la fin.Lesfeuilletsi3o,à i/|S, suivantunenote
latineajoutéeau basdu versodu feuillet138, étaientd'aborddétachés
«lumanuscrit,et leurplacedevaitêtre au commencementplutôtquà.la
fin.Celteobservationestconfirméepar l'examendu texte.Quelquesblancs
laissésparlecopisteentrelafind'unchapitreet lecommencementducha-
pitresuivantontétéremplisparunemainmoderne,dediversespréparationsarabes;aubasduversodufeuillet111,on trouve,encaractèressyriaquesmodernes,unelistedesnomsdesseptplanètesen différenteslangues.Mal-
heureusementle manuscrita étépénétrédanstoutesonépaisseur,et prin-
cipalementsurlesdeuxcôtésdesfeuillets,parl'humiditéqui l'a fortement
endommagé.Certainespartiessont1resdifficilesà lire;d'autressontcom-
plètementeffacées.11estcurieuxquel'humiditéquiasifortementdétrempél'encrenoiren'apaseudeprisesurlestitresenrouge,quisontenbonétat
deconservation.Deplusquelquesfeuilletsont été rongéspar lesverset
présententunevéritabledentelle.
CemanuscritestcotéMm,G,29.NoussommesredevablesàM.Bensly,professeurà l'UniversitédeCam-
bridge,d'avoirpu consultercemanuscritsurplaceau moisdejuin1892et d'enavoirobtenul'envoià Parisau moisd'octobresuivant.Nouslui
adressons,ainsiqu'auxsyndicsdela Bibliothèquequiontautoriseleprêt,nosplusvifsremerciements.
THAITÉ
D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARABE.
I. TEXTESYRIAQUE.
v^.j Sîs>"^>3WM»)jLw*?vxao
JUY>OOV»jbufoJjovtmv»Jbujo.Jbjo-lsowç*o&.|JL*.j|jbuj»>&.*àâs.J^KJOJ»
K>.IIJ^c*»so.JUââ^oJbujo.Jb^bto jbufo.Jbj-ooioJbujo.jLLvuaioJbujo
^jiço.JA^s»^o Ji^j) ^aoJLo;-oexoJbiLoJ^»JL^olîi»woo-*aoi«;)J
. ^^ot ^*>|f-- «^. *A£3O &»J«ivs ^->*J)°l**Sss,J-»-ooJLm^iS"^s
Ji;_j jojoj^So »* i i ~>a»j>i "^io so^ &j)JbsjJJ)yj^oco |oo*JJ
JL*I ^*S>n°iN...»ViN,oJLvt>tt^, JjjrtaN.csouoL wao jbudiLoi*â*.?
Là) Jbu>Jo ,v> JL1—J0**-û«-*>Jbujo.Jboitio«z>JSpô;OJ-.)\\.»o.Jbua*.
(w>^ ^_soJLL-|O. K^O^\ ^j©JbujojLok»oife>K*J Jbujo.?aJi>.Jo~lao
a-^x ^-20JL&o .} JLowié.v*.^o^j;»^LJbujo*^Lo**.£otS*>Jbujo*^o
^p?o.^»t^à W^Ktrf?° *^'&~*>a^> ^?°»^*ayiV>«-^^^?!°*-^*«r?°
«O_MK-3!.^3IViNa-> -o..O}JL-aoo^wjfc^tio JS.o*^*HJ• *^° a^"
)yxx.vyO-.l,^JSjoo.wSkd^LJLju^o»JL^»v>JJaSjaS}JJ^Sa^.\îs*lai
c'!iSic,lirecs^f •—Sî'Sic,lireJisîiîïj.
ALCHIMIE.—1,ireparlie. 1
2 TBA1TK1VAI.CHIMIKSYMAQliKKTAllABK.
yl}>^>a}Jjsoc^k.JLOOA.)$5uxûrsJj^o
. |v>vi,)b . |.Xv><JJ^ . JMxajJSOA.*nrt>>. K») *TJT . JU y^a
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.JLaaojo)o . JLkwj;X&o*.rm_o
JL*...j « lia-»>.cflo.Q>^n.o—o «Jl^îvu^
;1)CettepréfacemanquedansIIdontlepremierfeuilletestperdu.Cequisuit
jusqu'àl'articlesurlesseptplanètess'ytrouve,maisrédigédansunordrediffé-rent;13n'apasuncertainnombred'articlesdonnésparA,maisilenrenfermequelques-iinsqueAnepossèdepas.Nousdonneronscesderniersavantl'articledesseptpla-nètes.Apartirdesseptplanèteslesdeuxmanuscritsprésententlemêmetexte.
i5)Lesdeuxderniersmotssontau-dessousdesdeuxpremiersdanslesdeuxmanuscrits.
:*}Cemotestau-dessousdesdeuxpre-miersdansAetau-dessusdansBoùilestécritaulowo.DanslelexiquesyriaquedeBarBaliloulonlitJll*Lsi-X°>«•)ya-ulovo
(js'-ojJIlajj« (loge.v^xoo)^i^eaâoo»
TIÏXTKSYIHAQUK. .1
f'&t Ji^a °-B. *7JJivaVr ..xoo.»à^5.« I;~JX»»|»O—**^-ÎA**UTT°
/'yojasj yo-JiJtaxs JL*r»JJ}(r'-|V»^iaoJbû-i|^.^no oc
. j*A*v*is Jà&siao o . JLÛJ)»Jâa*. maoC •j»uj Âôiîû . -IW^JB
JAwO-*.rTTT .JL">»jjl ,m«*>iuaa«l'H»?|»*v>^ .)W=>|fJl^sSo'p
.WJÛ-ÎJv»jTTp.|tojj>JJUA»JJj|A.waayo^s)yo-JL.!*=>or^jj .Jw»)?
(1)AV-A.!icietplushaut.tS)Abréviationde,xo.t|.(s)AbréviationdeJJivS».wBajouteirwii.£fJDansAécritenabrégéîsi.KAJ4»W°O.(î>Cesmots,à partirdej/t,sonten
petiteslettressonsla lignedansA,quiayo;£|aulieudeyoioâj.
's)Cemotenpetiteslettressonsla
ligne.'s)AmanquéMSU>;Bmanqueôi.
(11)Lestroisderniersmotsen petiteslettressousla ligne.Lemot -n>*setrouveégalementdanslemanuscritd'al-chimiedeCambridge,maisneserencontre
pasdanslelexiquedeBarBalilonl.Plus
loin,dansletextearabe,onlitlaglose:>itaA^>ce>oi.)^^.oet»Vu»)wll .io-oo^o«Lesoriestlevitriolrouge;c'estlefortetlecaliriçi.»(lî)Sicdanslesdeuxmanuscrits.Le
manuscritd'alchimiede CambridgeetBarBahlonlécriventcemot oo*cs.Cedernierauteurdonnelaglosesuivante:L^vSJlyltfljOijrx-.jUJ))-»aJeoot».(ls)Lesdeuxderniersmotsenpetites
lettressouslaligne.B.m-faxoaulieude^o.;ous.Le lexiquede BarBabloul
[Lea-iconsyr.,168,10)a la glosesui-vante:.JlliLa»J2^al<fc».JJB;»I{sic)y^va^.(var.xo^iaJU»)xo>ia£>\o.jioSfetovos-a<**)(jj: co«5^i».î|\wv3.iKlidriumsafranchezlesalchimistes;suivantBarSéro-sclnvai,elidriunisori(?),soufremarin».
1.
'J Tn.MTKD'ALCHIMIKSVKIAQIÎKKTAUAJJK.
, JLnvaxa i^>>^J-ÛO, i-^ûj v^J)>flx.tfl>vKf>, JUoJLe)n . ^£-»>-f.
, |>a_~<^g->>Jm .)Jtw^i_s«i-ijJkA-»aco . O-MO^US)\<>*£•*->JL1
{iolji^s.Jt—*_»}}yp,<\,»ja v*>)| »^to*x»^s. Jooj JAV>*. <^;|xoô»
JL.L)?.Jpfcjawv^»<*-»ÇM.-AM^}JLjOJC**A.).yOA>lfOt)o) .yO/Ut))
Jl.*,«xJ w^*;oi&,JA«AJUD;^O.ûa*X»jo3_v4- •<<*£-»'doa*aoj). ©**v-*s
^ . ^ .m»Vï**S.,-ic;jj.-\y . jJlwSuao.«»).JsJL^*.JL^otJ}JA»0}JJCLC-OOO*^>
.xoa-t^jaoJLo:•l \oJL^ta-.î «**)ucpoj.aafi->!<>> oo^>;jtS&o}X»oLJLr>
lI)LesquatrederniersmotseupetiteslettressouslalignedansA;ilsmanquentdansI).
;!)Bmanqueo*<.l3)A-jwso,et ilajoute-tj, comparer
p,3, noteil. Lestroisderniersmotsen
petiteslettressouslaligne.l°'CemotmanqueicidansA,maisse
trouveplusbassouslemol.iax».15)Lesdeuxderniersmotsenpetites
lettressouslaligne.(C1B<wio£»iS).vlAwkjv^o;B-ji-=oo.(s!Cemoten petiteslettressousla
lignedansA;et au-dessusdela lignedansB.
<9)AajouteiciLV*J.tlD)Cesdeuxmots,dansA, écrits
OI.'H*Sctaîsxjo,sontà lafindel'articlesurleselammoniac;dansli ilssontau-dessusdei*ooiS^i, etoiq.'Nnoestécrit
'Il)CemotmanquedansA.(li)Cesdeuxderniersmotsmanquent
dansA.!'3)li«coJ^-3-j.<">A|p»lo.[li)BmanqueJO^S.
TJÎXTESYRIAQUE. f>
(SIK.NKSET-NOTATIONSPIIOIMIKSAl!MANUSCRITB(,).)
,|AsJ&àO0LC9*JoJ»« ypj»«XOoJUiaâ
.^oovjjxooj .VOAO.{sic)JLN«i*x>Jjjs».yon.ifl»?)
. J£o£oj)La*î(sic)ç»i»»
. |wiû-«JLioo»
''' I.cins'.A renferme.63signes;le-ms.Ii n'encontientque49,parmi.les-
quelsdeu*nesetrouventpasdansA.Nous
donnonsicicesdeuxnouveauxsignes,ainsi
quea1motsgrecsquimanquentdansA.(s)Motenpartieeffacéetdouteux.
0 TJtAITi:DWIXIIIMIKSYHIAQUIÏKTAlUBK,
JLvifr'm.ô; îâv>*>|»o_». wà&K^s. vf*w*&S.^uovea.^nx.»)jJj^S-^-5
vvA.oùttû;.f} taaod.Jxi) .oucoJJ).v^U)Jboâo)Ju>)jaajouo ,-»
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w*^,__»)JL^..^syU<*ûxiisoptow>J.S»oc£*>\s>\si\ocfcJL»»J—3J»oJ
(î)DansB U^e>estau-dessousde
ji-orf»etîllasau-dessousdet.vN^>.(S)DansAonlitàlamarge:ypi£â£â0|
<-«£JLaî.é»o<r7u!T7vp/«,c'est-à-direalun».
Comp.p.5,1.8.(,)Sicdanslesdeuxmanuscrits.(b)Amanque"^.oSs*.
TliXTIïSVlUAQlîi:. 7
,l)^|l o no .(0}JLÛOJSJ3-c*, .«^«? -C-y..^J5x« 030 .ylva^j^s : : :
))».—x>.JLfciypy?j .i ->«iU^o^ . -oJJL.)jjojsoo^», J»tf100**0.^.j-*>
.{sic)j;aj»Jjioâoco. }_ôj»coo*^X0.JIJOJyO-Lûj-^b».''"''loiJLtik.o| JL>w^*x
K~.is>)tcao&.j. )fc^o;ocooiiooi. Joj. ,a*jJLo. |À»»Viv>^OAC^V^.Jkûûjoa
.\ÎS=>1\..ec\^2>.JWÛ—Jàoof.Jtaa-?Jb^oi "JLJOJLC^S.JL*vraoxoaj,woa
v j*A.Jlfo)l.\to ç»o^3«£â^N.)UoAâivcooioj. JL^ggim)wcoa^jaâxof
jjfr».fvv>arr>e*iàoJ]*<$£|°>S,11OJ>JLLO?jaaivaJS. aoj~'©tj .7 Jfc\.ï) jfco
: câ?•:•J&\.o»_->*ci 1 yo •)^-J? )» ">-v>oi1v>.^tviJS.JLviï^oJL*o^o,'j
-«j JUjL- JOO—SÛ—CO^; JL^jJ.^* .^JOJ-CO»Jbû_i)j °K>o *^O^SLCOJ
.7 | vi xo—^j ..« Ji.Novi*£>7j .£»<-o-«? .K-iJ^309 JLâaoJb»J)
(3)S/c,lireILà^ocuo,coinp.ci-dessus,p.5,1.8.
« Avooi*.wAliw.;5>Comparer^Uy,et ^j = osàttj
clanslelexiquepersandeVullers,If,p.7/1.
'7)B^Jjtèfc*.DansBcpiclqtics-unesdecesnotationssontdansunordredifférent.
(6iCetarticlemanquedansB.(C)BmanqueUijUi.oj.WBv<w!<u>.t"'AU,oU>;BJL»K^.{lî)iSa*,lire5»L«-i.DansBquehpies-iins
decesarticlessuiventunordredifférent.
.S TIIAITKD'ALCHIMIESVHIAQUKKTARAIil).
•:)w_Sa-ûj»*_.)J_»,oo)fii-=>ijoaiv>«S.»Jo£>»JLso'j;M. Uxr>«jJLa-oil
v J—L-JJ<a—JJ). t<^.^-.^JOJO. ^ Jsjii ^aaj |fc\?jK^*. ^« ^o
^3 .^-.©^ ^^ps», JjVja^.c**î .î J*V*soa-»^.o.o^i^^ûûj JJKAO
<:• radbsCO^U^vo ^VISJUO'çOJi£sjhàaO? ..^cx JLë^^bk
vJiioju~.|aod^.or>JLO2L*>J. JAwtLot. « ^iA^sg&o| I
•;•J-YY'.'»<**]Ma*,ixoiiûjagiv}JÀ..I-ÎS..»«OOA^A^A^JOJJ^es
vJLjfcoo*s^t^so ,m*°>w^Axo.aed|âo>oâo ;
*oîs»*.»,">JL*JINVA^.Os*.aOOJLLjoJLOJOA.aam.lo o*â*. &
o\_a*V.Jo)>,»°iAO)ia-»*oJuioco;uU^AivâdJ«-*V»J&.io*yoa*too>Jo
v^.w^ •xaajîo^o;o'«u~jJLOÏ—
ïo W|K*±*>JLcoo(sic) ùaaj Juuo; oâ.^»! JJ&wUr>«}.^ai*X.iaS I
)w_Sa_o>*_»)j «..j Judo«->|ja.J.V1^*0?Jb>o.JbaooJtcaowiaAab! «
lS)Sic,lirefjwuovaet.
wAmanqueJL-.' ' AyallAtAàO.(6)S/c,lireyfs^-o.
^ A«oft^o.WByoWsoiMo,comp.BarBaliloul
(Lediconsyr.,958,265971,5;10^1,19).wDansAcemotsetrouvedeuxlignes
plusbasaprèsJAv^iâ.<">BW~.
TKXTKSVIUAQI'K. 0
{ \ +A.*.r\~K<^_^ oLo,^LMQ-;-*>?J^sJLoioopooN ,_.;.X5o.Jso*»
ot.,..*>SN^.o,rr>)»oo JLwï|;V^l'air»).£il J-OJ(.v/c)>aoi;jfi»i*se)jo JL
|Loà*ïJjoè*. .£s**>ooôij JlaoON s^r^° i***vo.JLx;-=*_»!S>o\1SS
|w-«v>.»? JL&Juo>tn-i-H,ia*M.vcsa^ooâIpsIS»}JLcj^i )»©>->^o
|^-^i_=.3 ^o ^, t « *o|"û^/ lsk> JMLs»|fc\oj .« Jb*.i|a^;
|__^^__| jLâLl~&(*ooJia—ojîolj Jw^y*| ÔMA«J;. JLioj|Lï.VkV>o
*JL****UJLfJ .ôv.A»|v=>oLu£*Jo
JLLILOOJJ^OCO.i> .£* ^ç> -.ootoJJL^ J^a*.a^>yL~^o; ls>lz>"^S^fcô
JLJ^KO). r>o ^so;. J£s.Ja-*)}jâjls .)o^o. JbuâooAJQ^>(,s7c)»v-v^-aao
JL-SJL-Û3 •:•fÀ.;.t-o |yi Ao^jbx JLovifnyplia***»;U^LJS Juoô*
*jLvi-JtQ_^]£x JLo'cxo)uu»tio »m*£*j<xSjûJLa.^*Jb»j| yO^.I&oL?
l,)JLsJLo« *o»^>w^lll? jLaa^o^5>sojJl^SW*§^»UML*^O^O}Jbjb "?
* |Jt*__i_30jJLsJLsô *7^*„*àot"•'SiAi»JL^a-^-ao.JL^a^J;JL&XL^O
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«Jjaav^ioj {l°Jiû)£§-££>yOV^Jû-S^.al vJL>^-|Jba^ JJo^ ^oo .JJo*»
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i,;Sic,|ieut-clrepourJ*t*a*..
« A^j:
;41AA^i.{b)I>manqueiâjis.
ALCHIMIE.—i, ircpartie.
.[6)Bv.ivioi.
WB-»)i.a'BJb-^.
',0)5fc,lireliS).
o
10 TIIAITKDWUIIU.UIKSVHIAQIÎHHT AIIAil]-:.
lL*a_a_j>o| J,»f>i,i.^ao? J^o*.a^>V<^O)OJLUJV.caxo.JL^W»;jUfooflm)j
—aja—jjo. &J)Jhjfcio?iiLa-.|o) ^ao^ixoijb»oj Juv^Sa^sûar»o) .JLa^o
|o«o .J—^«î"^.o |—=>«?J) Jij—ôo. ypJjLjav^k.<^a__.*--<H-*J!»3_i)
w*_^-*_IJ|»-AJ*-»)W-2>Jo£*»-.J-O«m*X»j»x0j-ot aacuXkia^i)>m*X»toâ
|L»a-o•-*-»o) . jj&^»lâfiaâoMOO](SIC)Jbu^t ^.?**Jbâo>H^I^!
)o'©tiJL—*>. ^J| L-=>,i| v>r«o^t<^a>.Jb>o?)oja^o .axai (.YJC)uoaNaLr>^ao»
•;•J^ûfc*©Jbu'vr»Jbuo. fc*o>o|fl*?og>
j .àfrçi-»o]L^>v^A-Lfrio•;•JUi»wJu*>ajajso),-.?"^û*. «xa*£»ja£>}JULOOL
o>ftav vr>w^--OV-.J5SK^^-*.J?JCooo.Jào*wàcooj .|AOIOJL*r>o) JLro^o
<j,_Jôj Jl—^^>—i){.sic)|«-=>o|oj Jln v.o<r>ifc^»iif> o) ^^oias)yo-jl
vuâôtJuuSS>*^ JUJLO\OO}ka\w.^âvo)»ov»JLo?Jo&J^oJ^^uoi
)1.].•*>oj IJOJSJSO).JL^&l;jLÀodoj IUWA.Jyo**^>"^*i JULOCHt£ooàoo;oj,-fj
n)Au-dessousdumotJ-xoTiestl'erif
^; dansA;dansli ilestplacéau-dessusdumotJvi=|i3del'articlesuivant.
'•siCemolestécritau-dessusdelalignedanslesdeuxmanuscrits.
{y']\ ajouteà lamargeov3"ï,c'esl-à-
dircyo>a-voar?o-.-3dansun manuscril.;i)SicpourIw^tlJ;.
(6)AlamargedeAonlit:JLA^>JJJyii
(:>Sic,lireJ.i-i.iisip.
TKXTKSVIWAQCK. Il
ac>.^« ~>o-o*-*_^t_îk.^.ûjj^-ao. ll-oo; j&aâojuaâj; jL*>»îk.OÎV.V^AX)
. jL_s«î)o«o. )>&»rr>->ot~J-*>JUoijoJbuL»|!car> 1 ^SAS.JX&£ùiUoàk.
)K^° ^aaafl^ ^00 . ^.J&**va*naa^ao}o« ^.1M w^l.lia*»Jj^J IJXO
^ |aV>>~>ja*co*ûoQ-wA*&x>o.JbâltJLàas, UsetJfa-» .i )oc*. JLmi^v»i
JLkwj;)•,.»*«exd^s.Uoi\o O»ÀMSO.^»J^»Vi*f»->P>t^.),-.1|O'CH.'JbS^oo
. i»OM|Jo'otO~|>»Jli3jVAJOJOOjo^sj Of-=>Jb»ii1 -OCU. JJWI JU,»Jo|
. ^oj-so,m «vi>)jj) Wio).)c»\a.j>.-*?J jwjolx»?OJC*.A.}û**S.t |o«
Jo .^w*_3j_^..tYU«ojd»>>.JJJo JoMJo .^OAAXO)|O«J .J.fiVIV»^.J yON
,o£*.^*» ">mac;,J^.c*r>oïv uolx -oot.fcgjJJJA»j>^£juS>»^a-«oJtOu
*M->N>JLi,<.a\ ^*^JJLAÛ.J^»|JL>j?|ao^*ïsar>Jbci|ojûiaco»JLo!.vs^Àr>o
Jiais yoj) *ao .j.»XiJÙÛ^>ycujJUoj)*^c*»>...foavi"» .?woAsjuoo
JiajDajsowaJjkiûA.|o*ooxo^iop jboi)Jbot ao.dû.'bcuo}JUo^)(toa*«^
ô»-^.-*.r>jLâ-Sab&O!jLaoo.UUL^Oa^> ^*?Î-^OO*Û,uâ«tio; Uofv
Jboj))io* 20.Invirr»JUa«o.^oiosjya*£oo^.^coovaaô),JL;-^>3a^.m.->
wo yo^scaj)Jo«jo'«.^>-JJv=>)<^»xo**xa.£s**o;^so£w£>Aàco.^A^O
>toa ,^0 m—sya-»)Laoijo. \J^&1}>-=>^&ÀoJkS>,ojLaâo&xovfW^JOJLû
<ei«AjLo^oaiJo JLio^xoowûyO->;à^so,oo*ja>fioojb^w**oj^oâjoao
|,JA"p!.{iiDansA,au-dessusdecemotest
écrit-IJvjJuu;etau-dessous~!*^Ju»;dansBàlamargewl..a<D.
wAl™*-,.MSic,lireW£o.
{;)Alamarge: -JWVÛ^JidansB;dansA-jw>o<^J(,comparer)).3,noie11.
(l,)Amanque|iax=>.{,)Sic,comparerJl-n^nai^ya,p.f\7.
I.pénult.,altérédexpôxov(xi/.a){Zï.« Aw».
2.
\-2 THAITKD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
**^a_=>lj^*<^)}«i-k_alb«Vs.^.j u> î-^SwljLaoolJOOMJ^gfc> ojasj
Jjsfcojoî^^l yoo^s.J^kjLjil''uUa*io)oyOOMv^oaâoL)o W^. C(&^C^A.|;
yot^i)a-A.a-i-o.youaojll -»?JJ. JJa_~}oJuaàoaojoJJoat*^)Ju^ .jL>cn
M—oJfcs—*—»j] i\ . : ^~*S»otyO©t_»&.)?.^—i»J»c*e>Là*.?JÏJÛ^**.
jLàojjo.y»^. y\ -O>-V^JOJ&o>tvraio>u_,Jo] . ^a-j^Jo o| . yan.iPDjJLs
. v>o)Ua-u{Ju»JLAOL^SOl«-^>>|f« .iaJ*oJLw^&a^sao)^ooJLsotlào
JL*>yo^m-î^so . Jja-j]Jj^^ .j»jlo. JLOO^O. jLaââbfeotJLSOyf>ful«>j)o
^_A—=>£v-âo*s> Jb^fwâya.L^ 11*^?Jb> JS-iû*aaSo. Lja-ilJî
IJO£K.v^. <^JB>.j~» Jbuû ^.J Jbuâ. jJltSj«« Jlflai u^ jml^pr»
ke*.^JL-cfc&ojL»w.^>.Sa.^>.«>)o.w—Ji-oMo _»?JOOVJ. JLW^SO^CÛJLS
oia_J.L|}JL^Ow^^ixw . ^v^Sa-^xoJoiûik.ow^o ia-io.çjiaâd^&Ad
^•^sO}o) JtaaJjJLVOJSO('J-w^Sa^oa^o.JLàsoojLâo»oN Ua-lio.JLiau*
^_»j)1'^«>. ja » v>jLsâ.AayO&£>5.>al»*ûyo.1} »}OOJ!. tOuJ^oo)
î-^V.u^a Jiou*joodî.Ajb»a*.imNn°in>cstfk.)}c*aJ^=>i}JUJLO.^i^c)
JL_so»|. Ka.i^io b-OJL»«àoJLtojuocto. j àë). JL**Uex» .Jbûj^So)}«.
llïa-A»S.04 j;fl\ yoop^j.ris.J^jkto;JLUojtovcocol..--±>. x'^S.o'.Usoluôi'^^o . JuSj.JCàaaJtiojjoJ^iaJS..»£>Jbaajoaeus .JKû^oacoo
{1113aîcîlinhlaiicpourunmol.{i)Sic,pouri*ja>*>o)o.14R^..Sa^ol.i!iUnenoiemarginaleencaractères
hébreuxgrossierse.\])litp'.ecemotparuu;AsijdansA.
^ UnenoiemarginaleencaractèreshébreuxgrossiersexpliquecemotparyLl£jdansA.
f'1Unenoiemarginaleencaractèreshébreuxgrossiersexpliquecemotpar•*>£dansA.
TEXTESYRIAQUE. 13
. (s/c) _*_a—j,—»).©tlo-ô|-^»«J»JQooi *l ja^o »fioo)c*»^oijo
^_| Jo'oi;— osa <.,JLO. À^aSÀ.m v? u-»Jo).yOiuwSJyculoyOO»ifr>i)
il^js yojj jLbo»},,_2^©tis^. ^oc^ &J<*.ty»s .«*A*.L|O(stc)JLoj'^li j'Srt*«r»<\-. , [sic)JlILiOoJu-J yOOtlàOWAJU*L|O. ^.Vo»yOOC^JO.^UUt
*»o»fciô Vs. ^s : jyom ^J )y*o»*.ja«o jo^laoJsaljJLÛO»j«iaN>c
. J-ûj«^AXMJJ^}^o koJLwjoL=>oOJ>aa^rr)(arifr>yo<&*3yojj^S,->nioJoi
^-*-jJ)£»»*.])a-ûi—JJÎ}"^»^oo Jusov«ia'S.,(T>JLLH*);OJL-N,»j^£>.L)U)
^^U*) otsa^syoai*.
.ja-JbaJjc*)oo»JJ.JUJJ)»OJJjfi"^© j« )j«l?^3fio)A**so.)^*iôiï^>o.}
j« yqr>N.)oiivftvÀ^IsJLa**5s£>.o.^àJioi"**»£>»J»^*v. ônfa-à*«etJLfj
i_iô|. JYI«^ C^KJ^J^vo. JLa|o-WOAJSKJlâ|a yorîiK|ot jaro-*ji; JLoo»
)JL1^3.O0OA.OOi)-»•00 .^}Jbo^Oj-iO|L».MOtQ^OA^<^i*î ;-3o.^-»?JL»|
. JUJ|;_*>JJ?JLux»).<*»A.)}U*ûy*jJJ).A.U*^>Joe*1/.Ji-ofc-ioJotài*.
UioJ .*Xo>*-o.^^kâo ji Jia*.jaa*ioj«oJ^. A«Joio^o ^j^ooj csxa}
-«o . goo^ua^auCJL.JJÇJ^5*1)OMAS.)?. JjàJ^o u^ *^o •Jbi*-1<5^c
JLsoj).)oZ-DJt.-ftwooo . IJL^-ÎJ-tv»-»o))*.****?Ji-frv.«.-»©Oojjo. [sic)»oJ»
i_iojjo. ) •>>•)u^op JootJJ^*)aJU». irnNfi^faJjo) ^ojaio^o}JLfciû
yOC»)I V>OO^Ïl?JutoiOCÛO.WO^ÛliO}t^t)*J50iO}JL^WO.)ju) M*X=>
.^Jw^OIJUOOÔààOyOCOO^>0>* JLXOJJ))0.U»OV.^OA£0O. jâjLr^.O»AA.|O
''»Aîo-.i"AI/,.
(3)A,mS.o°Hn)?.!4)15aiciunblancpourlinmot.
\h TRAITÉD'ALCHIMIESVH1AQUEET AIlABE.
.C$**~(lJt** «é£*w.Jl^Ô À.JJj^JOJlfcjJJL^ÔOJtv^U^Ô^^.).JuLoO»
...m » fc»»—*o)o«o. ut»*,flo....ikoJ^*io>>&J,a"^>3v*.o.. JLc*y>oJLSNO»
VJLSJLÛ^.Joc^ic*i-Sa*.. JLoJ^Aào?|*>^i aao^Vàoao
JjJjbû-TS.^OW^wJ©»-3A»|jJL*3-OjAiO»)*^3« v^*lt*o oot)))J <^a*|
*CTO&.)^—^a-Q•>5-û-jfc^o}|°im^~>Jbcjfcîo}o« )ws). Jy>rr>grt^>)i-ô
.o^>£))o.a^aro) •>ue*o&»)o**âoV}tso&.ctâ. Ivu»}JCôo*-<woA.JJ^§â
v.au))jb^i)ù^o jbfr*aV>»jp*.bai?o'o*JA»SJ>oa|»3m| *JLjouoc*IvSoû
J3(L«A. jj—f£vL*»yO^âfioloJw*JMio Jjbfc.oiQ*x>Jbotjy*Jfo'ot;Ivoo.
•:•Jo«?^*) |o'«0.uCHA^Jk)
JLSOP00*1*30yOC^ûVWJlioUO($/(.')JL»)LyOC^^Ll i) *j) kMOJÎ\}o)
^-O); i fflOé^0»*.S)yO-.Lo.yOAAlXOÎ).«^ ,OOj~»&.))}***»>»*\^J£ji
Jljt aS>À->oi<u) &jtdj Jiico.)}-£». «^AS..^£**aô)}'-* - O ^>ot
.)ia-l-->È^alcoo.JuS.^_=>&ÔQBSuaiULj» "^sJXDV*>J(.w'c)JLraû}ycu)
!,;67c,liree^6-&A^a^M.(=>AuaivoJs.(1)UnenotemarginaleexpliqueceMol
parwijii(sic)danslesdeuxnuuniscrîls.
(,)Cetarticlejusqu'àU*»jiol ^x,J:niatupiedansA.
TEXTESYRIAQUE. 15
o*ooâoJL*t.uoâ .JJu*uaô>JLIo.jj'ol ^.LoojJbûdb^o; J^A.) -:>jLoo^s.
jLi—L-Jv.^.xao &.J1-y* |J>-*l'y«op>xo^}; Jlgirfiou,«|JLa^jjo-l^x.))
•V^^ç-s?(3)|j-» JLoJL*©£ûV.JL^o»)iJfcà?(1,iao.»-JJJ©)».iaoJo«^)j
. ^Jil ^_JO)w«o*-»JLsoj).JwÀ-jJ^oouâ 0.0I0.J^jj^»- xO^SaâA.0
jboJtvJSjLioJJJLsJLûcoa^fooWJP•:•&i)JXâ.sêoJuo-^=>|?J1^^AT> . 3
La»,ja^. .aaïUi) JLipiJ00L0 •:•Jiowr>J^oAsAiolioo.^ôiJt^so.|;ào~»*?
JO—.>)«.*â J6ôoou_. JJL-*o»-5>A.)îJLsj-Jôj^o»|vjoà^ooi-Ow;Js^_ao
)ji**S?J*ni%,-SJLCOOO)«£a!oJJ?\0»Loiiào &s.ooO^o£w&t ^_»ja*.o
U2V.J>S.^ JUssçi^}JJOIJLSjâ^^JJoot utà*fDo,^oJbcoSjbu^ov>.a*.o
>Ma,S,.S>o«ja-àiJbc^k.. jLûtoacîliacog*A*ioo)ttJ&»OLOoiJfc^ô. toi.*)
;|>AinaïujiicJÀO.l"A«cjI)ix^i*>Af.''' Ai-CvSoAO.
P>A*èc,13 L, lire&,!(?).
1"Aito*.?.
10 TRAITEDAIXIIIMIKSYIUAQUKHT AIIAIÏK.
*.o»—K-JSOIO~Oi*-*~\*00L0.%*^.o. ^Jfcôoo»JLvf> jiQ*CââOJ30JO
)J^_5s£i_^}JLIJ.V>,->yuxooj»-xlo.)££u)JS^>>ÔZJLeaujJJO£V=>.JaV>*->
.w_ô. yp»,ffiSftox>*S.^_»j<^>oLo. ^»? tCft*^*>vi<.x>«« Jj« . A.J^v*±&ow^o
^ vo '^S&t yi>SkOJLO.);,Mg>;}j»..r>->-o-jwioijo>a-.»2)ox>-&o ovco
ô».*,va—«LO. JU~-S?| «rr>*Ï-*)j..flN.Jjaaso. ynfi.imjjc*l*>Zs—Ns.
Jta—i?|—a—»). JL^-^p—^j;jboL)L-=>y\«rr>oOU^JO. ^oUoowSl»-»-^
.À.JL"v-»-S&oi_^oIZsx^a^l}JL»JJ*L=>h*>i)oAxo IlSïca* JaViar»usojo
(.vf'c)lw ^ •>•>J-ioiJoJJo»_So»_J>*iJCO«J» . y&«^j)acao^âyO-usJAsS<u«
JJ;^-^>.otyojjfcs-â)vcûojoi-t-».rr>o. ya_.L);-§&>.wOaâàoacou^o*^o|o
yo—l.JJ;_~)..m »^» ^oj^w^s)uo h<x.»«}>)<>i^^JLdJiaojjo. ^JS^vlào
xOt».V>)o. (LuiJj^M^Od.OA*0.JOOJOyOutC*£3. JlLOotJO"«yo-^xaac)
t_ûo.wU|o)ia-j^£vH^-o)»*»©.>n°XT>?JbsaaJu^o?ov^>JUot|o. |&o.àa3>
)oCH_>.^SS_MÊ0}^t«-âjb>*«>?)o.^J^C *^>J^DyO-LwC*&&*io*£>JLftdfw*JU
kOè)Àu^£^JtJjjLbO£>^o yu-cooI^OAO*JiaXs.ô )b&oa*&j| •»>•>v>jjLio
|wl}-_.) JftjL»{.«c)Ju**OJuOOt. yOX»JLo}jLjfcàOO.yOJO^OOC*3-tsl) 5>J*
)fco;V>.->jLioj)ouot-fcjkjaukO>*c»)»f>9>|o. )t^co.v^ |a*£oLt^oUàoÀjtàoO
t'iAyaôioeJI.—{1}13aiciunblancpourlaplaced'unmol.—'s)A^.a**o.
TEXTKSYRIAQUE. 17
^a,.*{ôt—» a-^—»o.}Lja-*»o£*.M Jjù»jV «li^a Jlaoa*.|*a*Câoa
. .a^»ZS£>)<xooioJL3.JAVI«I~>yCoi.A«jLajk.lu>?l|?vrax^oa^iaSya^coa.0)
^__U^).^i ^ajfc^S .« .i-^_a-§Ssuo^^o •HSX>!uoa^»oes Jfcfcoa*
1•>iwo .)»-*»JXS-LSOJL^^a^colo. |j-*l^xsoJLiâaA cuJta^^ûVUÎ
J^_sa^. >-a.s>o.)._*.!*-^£KIvaaiaû})i^ ^ uoo}. |^* |Kuo j-JSbio;
U_~vU-~?JbuooL•:-kroa_W-Sa-0vcoa^oolOJW•W-^ojx^te JX^CDOJL«J>JJ
3 ai*.o,L£>.« j$^^£>.oixojLS.« l«£^ JLjj.lûaJjî^S\0*^*J•<*3J^»*5
JLI^A*)Ldvoootisoji e^o .^âotIj-O?o« (s-CXjaesotLà*..yOc**A.)JIA.;)
. |1 » ~>JL-ao>)otjoo;,-A^.C*•«Sijea.^l»w«£>|o.*dOasoJL»j)v^L.JJLois
.«o<»~sVM-JwL|oAi&o}jLo»°i -> OMAO. «Ok.»Oy-.Jlica*es <JLMO|O
. afc^o»es_cooVA-io )'»««.g»?A>JAÛ^>JUojJou»o*ojea» .tcsoio) ^£oL
)w-^o*>.r>Mo).*.»o.«.io. oi )^.^^>.JLOAA;\Ot^o ©esJUoj)jbiteo oo
...^ .»!.)«.»»_*.ta_*.fo); fi i Jjfca^UO^OMA.caxao.es Jcv*.j&a^*.o
j > fl t.S-^.fl ^yOJDU-OWea.co->U-)."^a*» JJ?tûïojojoe*Jboio
Jbkx_oJLSUA.O^O-M-A.Oooof so . i^Lioa-. yOJÀN^sJesojojr»-OM»LJO
j—^>fn o )I,-tM.SnJJicjojojo. À*-*,yôjya_j}a^s|oc*_).v^x^je> o
|_.U^ooJ3JUÛ-DO}.JaaoïOJJO ,-^sa*.}jKo|ljj jLgba^SJL*.&N&O*..o
)tNJ«._*a—^J—iojj AS>«. es It^-A^. JUDJLse*?. v^ ^>)JsZ©. «<yà)
^_.,_^JL^S)j ">«>y»UiX909o|&J)JLsôj».o.yai^wâaoJLbooljiv.JOOJO
« -*-" .U_A'_3O>JOJ1Tfoo)^e^pgJLâo&J|)jû*fV. oa> es éJUVIAuofjo
»*_.)uo<»l À-ajo. ^_.»-<ev-oJLr>-<Hxio»)o.JLaioarûJJL»<+*\oïs»XSA.^^^OO
uk_jo a—S.oMwoauâô«ùoto^t)}*»)^-.k-isuojiuTwJLs«OV*V.ajk.OZS^L^taf
-U.cItlMit.—(, ilepartie.
;J)Aexpliquecemolà lamargepar
3
18 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
.a^.a-Xo—Q3O«__SP^o * fùfrioyaxv^a.xt^vom t.^ l «x>.^>;^;ft*o
-aoAJ?-ÎSso)u-=>?o. k.\—:*—ooo; o^ .ya~.»âaj3jL^oofo.juu^ao
yOCi-^.À.->.«.Afco»)yOA^SujJj JboolViv.o*.kcûojoko;c*ioa-.*s JA^O*.
Jo . |}e*JL^a-^û ^s»fisj)JL=Mya»o«*dv3 **«»w.^£>.oiJbëoJLsL^hàoo
\ia.i ->|o—U-soJJo .ui>»usé)JioLwcaiLd.jociA^âou^ASja^L?&&&OA.
uJ^SoAw*.!}JJo)f-=^v.ja-v-caLfciofJL^ujjL^ os>is>JL^L^J}JJOLJU. |Nxot
voJLAwLJ^oLJLd.Jbd£*.£***>liij} JLx»)wo)yfo.Jj<u|»a*S}JLfu)wc|
v^j lus s^£k.|i..flS. &6a*j»,fcj)j_ài- ootya^coouo)}yO-L. i^c)^NS|
^JLN^UOO .}-»»Uoa». tUio) oojaxfc*u*)JLtajtoi»&AAàoo.uot&^jf
. ); <>S}|i*-c£*.Jts*,->>1yo-^o»^^'
ynnN&ncâS,?^*?Jbsojta^,. )&*. ji;
ta-^o [À*m «.->~>JLao»)JLIO;tov. .j ,fn.^.ja^. Jâuoi) |»ai=>A»ag&oo
jUru)otb^.^aa>-\«J&J?JL»nr>*\->oî>.À.*m^AoO . Ju*SJl'H^-3 *^« î)U>
^ioQCH«fis|o .v^ JftVi.1<I^J^.|a^o >^^} JL)J^O^5iK}o}t*oojJl )OO*J}
**-»J»JiVo. «ol»gjjaJl»jiV>->"^aa^g \JLSL*O. yoiJS-Sj«xoojojb»JOojo.^QL
|oo*o. )Lw-o-i1 r>bi\ , x>aV>j-û .jLjoau»JbonwjLaop 1*-">Mjboav
^h-koto.c> Juîca—.(OJJt^s)t£ao$oJL>uoo;o.WOM^A.)^oiJ^o . yQ.^x>xo
{.^SK Oi^. ^.)| ^|
t'jA^Lo).—i,;1}a iciunhlancpour1.»placed'untnut,iaiisdoute)?:*.>«—
TEXTESYRIAQUE. 19
f.j—.J^»i'^. Ji«S>vu~S«)o.Jbjo«JcoJtSoV.^KLJUJSXÔJOJA^SJOJ^.
.otlâàoso) aoi*3}fi*oji^.v>^n.)ooï*-jJxijJ IJXCOO.w^cdi».y^sao.^or>f
M Vi "»p.*roo.JiL^i^ *-»! OOMÎJbjjo LïDîJbuLOLCO. ko*IjJL»
«_JJo«îJL*o,à«^Ooioto ,-^k. .IJL*uxcojoooâjo. ^oo<LTjldjLdp^coo
•—S.}jf>1"S. .^.-O .JLSO&J^jjbo^)i-3^>*.0»**&ACdç3»£^0.V^OlÏQifc.
. ; ^>m\ y»,»moo*J^)JJwû-S)omiS»fcurooOLCOO.jôâco|£J^s JxaS.fr>
. )£uào;JL^=>o«.JLi^jo;JLi!ao^aoo. fAûàoJL»o»ioo|A*làoJLvr>o.^o c^cao
^ * „v>o»T)A<_DO.,^LL=>)v^jca^t ^oaisco. IU>Jfx+too.Jbjbarsjaxcso. w-^«>*>m .jôâxftjbarto)oga^lowo . CH^JUO^SOJlojîS»».V.uocojoJOÔJ
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3.
•20 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
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TEXTESYRIAQUE. 21
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JLàaijsi-^a_a.-2>A£SO«S.oâ)JLtSacoLacs.?)Ja£>o»i JLO..JC*JJ»*3;.*£>
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.tr>Si» JJo»JLo-»jforças •uul ^*fr*.&tU?jV«.caujU*-Îo <)«-^.
fisijsj Luà*aar>)VA.O»}.»))Jfcô-bo; ^MOO^W**l .as; ^»i*»j>l
« KJU»ç-.oi-J^-»jIKJLÎ.JJOJv**tit^S5»*é^fiàAJo?}JiiiojV«v^i ^.so
^&o ^_.So|t_», . )A.-;,-i.aoJL^^j)!;[ *>s.sMOÙV^L;fra-Vs.tJL^Oisa»
L.LaJS.|ï_.i^ ^OOC^-J.JLou».o(3'lw'fjDoJb^iLûico,LÛA~U)O|)«.£OK'^CO
<>AU**. 1,1113A-ïfieestàlaptacodolïjiSoclvireversrt.
TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
M;—oA~A-*.L90-^.A.O.UVN-^»~O«_.)t-j^o . )c»->i[ às&»olojo «Ixj.û'N.
^_J ,^\o X>H&->?l~$JJ*JJ?JL».;JJ«aciaboo.c*o.^t K^oo Jt^^o >>J-*»
^-»i^».o. |.^>;fl"S. -^alco. JLOOop A.jj)jus^5^?.ooLA.|o.jLoxa..^
.J^j-o jJiaa^s) JL».?JJo.}^U£>>y*J J^pî^>A.ÛU;yO*.LwJ?J£âoJ^»L
^_s| lia—iJJL*. Jf-3 .<*_•£»)Jjou}jLmJi^oli*.osJJLaxaoo)ofca?gîo
.}l-3WLA-COv*.Crt•/>3<-50«££*£)JJ.<*^»jJu«*àOJo .JLuSoL'^ÏOk^.t^O.^à*J3
^M .j^a^iL? )&JLOcaxo.(sic)Jjtc»?©JLOJOI.J*ûj&*3 1»^^
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yOo£^£l»f|^V ^301°«^C^Kut*.v«-»J«A.|S}0. |fco;Na:>MCHSVM)J&wi}
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^9« . L'A-aîa-^Svl'^oaào &s . . J^y^o yajjwoojo.JtOf^ao|t£>a&o
JjL*»L*-ÛO.| »i°>">|uo Jvâ.a fa>.ô JJVA.^3aàâJo) oi7joa. .xo|
•jLa.axàojja-*JL-ci .«£££*—y-«-^*«^c0 .JLO<XCJJCS-NMI.tjLliajaio»u.t
1 K_ûjuOo*U|v-<â^>2L>i.j*)CHJULWÔé|àoo*iov*-.îo uttoiooba».UDOJO
« icsa-L-»ia^-£o-co .JL^oïs.)\lio *±c±.uo*o•!•JbJ^.âco>li,^âo|*9il-*
[ P>»U>*IJLMO*^^>! J^OaVoJDO>3)o.0 yj>)OOVA^JOO^.OWfJukJoJ^Ji
JLooJta*. o .jL*lii'Ta2sS.u^-fo )ipl )»*£oJb>oi)o.J^ i^ccuo.Jjaxoio
1,1Aajouteicilesignedel'or}dansRcesignesetrouvenlamarge.
TEXTESYRIAQUE. TS
.).-*»[JoJ JLi—=x_>t*oxa . |*^oaào}JLû-O?!©M?|*ca-OCMJSO.Liaf\*N»oo|!
;1oï "»«? --«^>>CTJl»v>»fi >|c .)^ooA3^&k.I^OkVadJLx>*|o.v^*.o uooto
•JJi—^-ao~ot«mo JL&oo.^ )oô»|(s3^w*»l»v>»~>oso*Jkooto.Wue|
. \ «viJL^JoiNt.vi'Vôv&^l.^ /sa*iJfccs©aujLx>JJ»aâu-hr>JDO?,-Ocxo
•ô yo));« <—*;» nn n) ^ <im •>JOACÛO^-.Wsraû<-^o .»x>JboJ^JL»|ii
JLuS&oJL»); .»*o .^ ^o)jwdhào;jjoirxcoô) SjfAw^s «ea»)&>.a=>,o
•V^\j>).oc*] a *—»).Jlo vo tr>yoruiroj) aofon tcao^a^oo|M«.of
yOov-iiS*cojoLud» .)»-*io)*ca-»;oN ro •yoj?0*^â JLM*JLa-ij.O
U9o;a>»,~>lo .«^^ai* woojo. Jaosiaâ)ao) sok**sn'yO . JLàOjoA»La*.
^iUffl-fl ^-.JJiaj . J^>otJ|o« . |fo)Ja^l?JLioo. |*àoo^^. ja^ucoo.JL^SJ
1 »«\v< <>)—>.VvJLaoi)o•^->>o*iais.Uoi)o>*a>lu***»eo}.o» J*-^»»
|»*Àdyoj)JJO)|O.^a*^*-»» ALP*V.<-»»^JoM*&NSO.JLOOAA)M*.|J^Jt>M*
Jl .. \to "^—OhA<*&o_Â.«^ J»aJÔMIO^L*a^k.o. ,JS*LJL>fusùo. )IJ»
ô»^w*c^-SaÔMASIJLitîJSîJLtoo.o^loi*L o Jjaj ^*i*«cxcao. |VA&*>;
.v^cu^J}{AjoutswOiA»of|o|»a-»JjLa-sja—joJLOJ»}JUoWOfo.11^5 JJdvaxo
Jbu^ «*AIV^.joajoLo. )»vra->WJJ^S;X 0 °£a*'a'^>0 o*aoi»6>'VNVO».O
. |*a—l._~o|o .ô*x<^=>|J&»h,»WS.»o .JVolfJJol} o )À.|o>^ÛA
'''' iSf'e,lirnJ-A-a*jIsîj*cutnjiarorci-dassiis,|».lo, iiolo7.
,S)iSVc,comparerlatiolepiécodeitto.'" A^«.iS..'*!(lequisuitsetrouvedans13au
feuillet33, parsuited'unointerveisiaiidesfeuillets.
<:)LosdetnmanuscritsexpliquenttemotàlaMargepar \OM>«sori*.
{C'}Aajouteà làMarge,eurenvoyantici,unmotécritenlettreshébraïqueset
syriaquesgrossièresqu'onsemblelire iy~,maisquidoitêtrelu«^V;),molquitraduit)Lv,odanslelexiquedeliai*Baliîoul.
•l'i TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
c^bix.j^ojjo,)iuz.2>JLojJo.jâJLou*jJLocxoJw^ôo.jLS^«-»o^> 3<a-oLo
f v ^> M*>oJLoM©**.**»)L»a**«cj£v_^oo''Vsji, JLaoijo.Lova*.JL»
^_*>),..*.Iw.^-^»'^.«* jLs&o|}« ^.^ACOO^ JLis>|o«l*û**-)JLxû»î>io
.La—Oc*ooL)J^»-fi>a_.jA»Uâ-3o.<^£~»l•-*»JLofcio.JL^ot;;)Lv*.J*»ca9
ya—»)tx^coo.JLVXA.O^»_*._.oc*o.Jj**. #&o»^ Jjv*.J3i*yaj| v-à^So
p_^coo. )wvm-»wJSâ;U*^>o»^a*.a^>oo»aooPIN»V^OA.O^a^Jj JL.uar>
•A.jLè1J;~v. *J)..,00)0.^j-ï^col v^jjlv; J?av=>|A»)o.»»Â*«^ JAVSAS
^JO .JLj§5sJbdba*)©*r>yOicaajo*c*)iaj a^> Ju*^oJOACD<*+*..ào.JUJL
L_*_ic-«aibSs.JLicj)o. U^2LA.WOOJO)•-*»)*--£*£*.UA*!»»IA»)°XO^OLCO
JUo?)o."^oî*.U»JLoïvo.«*«aioJLa*.o.^J^o ^ASLA.^oaûjo.uo^a^o
^*h,« | »Vi -iok2k.û3o.^-.u^>.ô«^ . jL*Xi*r>.OJ)VXATOOJlu±>.-c*a*fc>»
JL*>>|o. .—•jJLo^&o<^§-»J^>JL*ÀSS?|À.U>LS^SÇO.,-» Ilote»^^A^C;Lsi,?
<H_3IQ-J)w*ai^_So. JL*_.w-^ua.caao}JLQK^ÎOJl*.yaj)JLOAJO^*»^JLdOJ)
»*_)ç-»;.AlY>f>)Jl1»^j JO .(AOAAtA.^*^> ooa*3 JLJUOJLAAA.?Ç»»^JLS
)L fi *•»MO^A-^O-A-OO^o«-iO«*_*)^CW^O-A-OJuw*»|J-M^COO*A"SOA£0JL*r>>
tO-^-AO<|—k—Sl^iSk.y>»COQ>Q>M>Q. |i,V^OU*^»VJ.OJk.0.)j^»glfC-
OOO_^-A.O.ov-»Lo_*»L^io j»oj o-cooJLboo«OÂ*JV)À**V^OJjaj é**La<*L
JLu.-ioa.c3j-O -.WAOOI^KJiSjo .JL*^oc^oow*o*sâo. jL*.;.ÂvVJLsl'^.
i-^a^s ^OAC3O-OIOMJLÛJ»JLÛ}\-+2>\Ij-- I-TÎ^.«^afi»Î-« «iic?**)
U^â^>VA^SSo «.A»|iisb*o *uoao àod^iv.wtA.OOAV«-^^J JUOO.^.acoo
!_.;.-*._=>(sic)ô»ia*cao) .|ui|? oa^oj^ou^ «*-)OLSCS.(,»'(•)JS}^ JLOAJO»
''' SurcomolVoirci-dessus,JI.10,noie'j.
i!)\'oirlanotejiiêcédentc.
(S|Aniiiii([Uu«fiofo.(1li ajouteà la margeJw>)OJU)«)J-.
I>Voisdequelploinbils'agit.»
TKXTKSVniAQUK. 25
.)._-»Jln.va rr>JLa^iilo. I;-*|Aa*oU-^-»)').JLaoJLc»»|»i&t.JL»-*jf^,uma|
fcjj -^ JJo Jwvtj JL^Jsjjiou.oc*t. Jb£*r>}JlaofcvjjLûAâo*aw*dva
^-•^m ">JL.ôao »i>>v^^_^.LJL^>ua-cal;^ao . JLi-£>saS^o ^_ooo.7
jLàoJL»|ô«ou^Oi-bo;JLojjLk^j»^&».._»•,^.umi |j« ,-so-^ .|JS^<f.J
v©*?t*.uxoxàoolia**
J,.*\to .laûc* aa^.xNjDM*l«-^^ l*iv •^OLOlà*,^sejjLboJLco;h~**n~
.\s..—.fr&oJJojj iV <$SO**0JJL»JVIJ-OJS)À.|«.->!XO^AIW^*.?Ofc^S
^—>,„*m.o^&>.<A^X>)«-^oW«»*oo.£s.|;_exl**.->.O.waA.0|-^r>n~>ruaoo
À...ni vo .»*»JtOowofoM*JUco»Jo^oofPii->w*ûj6>.vi^cao.J^xco;
;, °i ^o jLtnx>»cH»m^n»MQ«->;o ->ks^xs+enQo©t}Jâ^âcs •*r^i JLu_Sts
>JQ-*;flS x>o.)*_-*U ^ «N»; ^>cl)} il IV Jjoïis<^o•>ôj jw^us.«JXCOO
.)-* IU^K*~£-?ll!U-to-h» .v^JL^o (.VÎ'C).ô .ke*Ux5 c**o.JLaojjo
.jLsuaja^o*<^3VXACOO.À»JU^r>»JL»i«->»<JLSJÎVXOMA.j-^JS*.3 is»io
.oOio^. JLs»j!i»U-lc*^S ow|âo»J MÔIO.C*O^>)N>oa^O)^>*-^o
^.j^«v>»m°iS.oj»o *J5o|o.J-^ioj-Ou^| JQML.O. uajo l^xuù», ono
U.VIM})L2i_.w)!.<«•>yx*£ooJL*^oûia=>«op^^x>.?ous)u>o?.w-^ol»o*
caxoo.JQ-.J»jLrrtVa^.AvvJb»>)o»à*V)L^. JooifowOojo.(.v('c)JLrouîl«Sit^oo
5—^.A»JLA_^yocH*VSjo^-o yoj) -o^aojLoJùstJl^S»£*.»*->v?JlauM.i.'S.
i ^-U_3ltm\ .JLcâtaOoIfrtVwop À.|?JJL*3.OJ)v^oia^ .|iaj iu| ^o«
|x*i|oJuviojDd^ito\tsis>)^) •:•j.v^>; uiôs •:J'JLau-| yJ3*l o« ^
. ' JLA>J>.O_« wtâ .o}cu£v»-vtioJl jbua Oo .w^oja-i*.jjiooJitn">^»)
'' liajouteici«aàej.l3)13inaiU|ilceo».l,)Aexpliqueremotdansunremo!à
laiilnrgeparJlm^t
AixlilMIK,—l, in pallie.
ll'Dailslesmanuscritsjm.-».CetnolestexpliiptédansÀàlamargepnr^4('})écritonlettresliébraiipios;liresansdoute
y^eHbourses».
20 TRAITÉD'AIXHIMIKSVNIAQliKKTAllAHE.
JLi^oJto©v»A.Jf Im^-t laoj|olî-=û*?Jjiàa ? J^l©.Jbo*«tasJS^Lo
.oja—i^sJbuo"^oho't)o. Jb oj £• jaa- jrrtoQ£ww»l(JU^LOJOACOO. Jjo-.
>*—»)o. v^-*o)£- ^â-1.(IdJL»yaj)javi^o.oï>*.x>JSfeo. lJtsm»s>)*—r>
jL_ao)|ovOo» iko. Jr"*'* ^oa_^ waSSoJâd^a*.(vo> «^ JL^A.^â
teojb . Ji» vi "»Jjoxs^JLSOÛSJJjLsj»JbtooJLiLoCM»Jbk-ojcsol JLi**)
y>*rr>o.<aVJ.«1;_»£*;IL»<*^>A.)î Jwoa^jpJ.-*»»«o;a«JS'N|ra*o*^a
)»«».~>yOO^SJoViS.>•l*> sj£so. •»,.m».uÀ».^.ooo,.»^>^»J^»i£s*ào
.vfiQi»a,*i.aojLa.QJ)joxajo«JOSJOIJoJLdia^o^ooooaSimmo . |Koa^=>
aî^>JLaoiJA*.JLn^f*^. •£©-acooIW^J£K|W>yu**âa^J»-*J)À»)O. U^O
lia—-.JL-»|^.| . A.-3.Q,JSK))1?jLa-*_)jlw=>oj.^u<»2 JJjûtio**»yM *>
Jl .. \Vio. <<^JL^_Co.Ilia-*.|^.w-a-0yo)v^Jb>»|o.U« JL^xaja.cl
^À^o^s<«^fo.^>jLa_IfaXd.OJ|^M|OjLoa^ZâS.oJLuSajsJL*-j|^.|
Jâ-^t jUwJ&d«la_a|ol^u .1o )K) .\is.us^s>ioa- .Uûj |o'««^ JL*.j|
1'»AiM^».'•''Aajolili'à Inmargelt>nv.'i*.,;,>Aixoiiâ).
!•'•Aimo.•f>Surcemol,voîi-p.10.noie7.
TKXTKSYMAQUK. 27
o*A»JL«»»^-.IJLvs. WMJJ)o.^x>o*vi J--apJ to-*ao}JJL*=»JLCOJOwjvâo
i M.>Sfr>ll-Oo.yp^^j |^.U3LÛ«<^3^| jLojJocv^ .C*JO «âhSLtl.)?
v*_Jjo'otous; JL.W-A-.^AX3Ij-^k. ^oe*ja-eojoe+*l.a*»L|a*.o.)^>^O
)•,<„»Ao .JLo^oae»JL\*jjlojJ/w2>-W*oJàû-.})&.;^x3o.(Lia*.JiâJLoJA.)JLx>
Uoi|ouoot.yooïxtu-.)|£\.;_^2o.{sic)(a*.yoe$*3J^fiVOJJL.auo.Jlf>v»atv>
|J^jk|;jb^o^ao*a^ JUoj)«*L»}|*>oÀ^jaaooofc».AvJS^o»£>.JM-J)SW
•OJ)yx-t)oJL%—»?Ji-^-S1kâV..JLûwjo^^k. Janl^v ^oLJIJU*Jji»x^!y.
.^iOdlT»JSV.^o« . v^ô) ^ooo-.ô ^OjB&io;jL^ooJ]u*».**A.O)JOJU>
)>-»*-*>;JLvx_oJLojoJLaj)c&£>,m«tr>oNg>.f^j<fni -[s'c) «t*ll°°**^-
o>S. «fv^ ,_*>*-«u_) ^KÀ^JOJLOJLCOaùiSfc.JLojJo-a» J^w^^o;ii^oo
JL*MJi^XBO.^-.UftVSV^OJiSjo ^S»0.(ÀU^O).-»<^»|(feojLO.^{n^ffljQ}
<><T>.|.,««YlI^V»}^-.'w.fcm.0.JLJai-3uOâA.0>JL^Ota ILob&O*^3*^iw
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JLSLA^DI))--»yO_j)jLcUA.lo.yO-l)yQ~>..O. yo)^ yOO+J-iOw» 3 ,-ÎO
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28 THAITKJ)ALCHIMIKSVRIAQUEET AUAUK.
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. )u*.,3}jjhfi l^»Jo.1**^J JDaJiAO.jL^toàr»o| ^ro£o^ ôtàoaâVIOA.0
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e)Al^uxuas..<C)AJKM-AA.
TEXTESYIUAQUE. 29
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ÎT^m,*>w-^L.« o) .Jîô--JLàûiJJ)wa?! 'nwo jlo^xô»JLioo.&.~J Jbûuû)
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. U>_r>)yOoC^.I°IS..'.^ào<L>T^ao . JJoJLa-^ico-fi yOj)iaNB^oa^.*»o
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^O^JXO|MiUUO.yOj)U&â)OO.^OOtùTyOOCHJO. JkSJiOJi*0yOj)JLiO»|
toc* ;, »V>.^f r*^.o«jLLào-ioyO_i)JLÛA.)O.^i^lLd jUojjo>){f*»)a^
yO—j)Si^fc-&0. j_Ltoyo)|«* jLto»))W^JS.)}-•*^0"^o . JLfcsû^w . |lajLd
«'•AUn.':"!Lesin.iiuiscrîlsont wu.'1!Lesinnnusciïtsnjotitcntà lamarge
lesignedel'oraveclaglosey«o»JL^.
dansAi'to«JL^A.y»dans13,c'est-à-dire«ceciestdidicilen.
(')A.0.1&AO.(1)Ainatt([uclî«a».
TKXTKSÏIUAQUK. il
)oyam \***JJA.)ov^o ^à^~* ooo»)oo2^o;JLaoo.yaj| usa***.|aoo*->
otJ^.Aw_s*-&o*3o•:•vÂcaâfm^s©JLsoj)so . yl*4§^l~>)-ot*ûjo.v*âo
. jja—L^.MO>*^S,|OMQ>^ boj)o."^«J^JD»^|o JJ?v*>-WCL^.JLào>|la..i*^».
. Ifc^oL)&d? -'O^O . lu-? Lo^â ko»Jo.3? JJM^Jt*à csoU. lu*?
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foà&^o«IL**»)..m»^"»(.w'cjuOtAcaâo,v^^? )À.cr>»->^>^caio-»J^oifo.v^>Lo
Dus)Ja^k_*»oJôôl'ÔMO>3»)O. ûxuâfot^fXi Jbo*xoëoeo; |.*><^ilb>JL=>
yOc^L^oi^co.JLôooûi^eo}|aoo.Jbru.^v»jLsJÛJOJO.)Aosl jw»jbal « "^
^Ot . |/\»">VlJLa«jOttfo•<^£AO^lO .yojS J^I=>?jLà^dJLioj)o•l«-^*^
|A.|o.)Lw»||A*Jâ>|w».JL£*3o J^w^o^swO.JL^Ia;JLâàS.or>)ï »çt^
lioîfo•v<UiOû>.)£wJ3O.^0J>ISV>OX0O-'.•{sic)y.\&££>.\~&QJ5CU*A.OA2<
JLâoijo. jA*J-*o)*_*.U^>>'>«ACOO. o**si>aSsoJj^À.«V.OV^JDO.|l^a.->
>**-£j»ojo. |^o^bo^>ÏOMVLUo»)o.«J6^so">v>o )J«v.(Léo.JJ^ûr»
1nrt >A\o l a «*,j OXD•:•v^o<^>JSJO«o»À^oo.H^.9i.->JL^oi)ukaufJbco
lia—Mji u. "»|»i|o É|¥o-^lJ ^ o ^oj) waxaâo.liais yoj)^|c JLO^OV
32 T11A1TKD'ALCHIMIESVIUAQUEET ARABE.
^»I ">>T. .^».%w .Jia-i^»o«j^. .woâo|jaJJS.^S.)o. Koyio»liowS
l_Si,oj ...iSsoj-»;. mo ^o . JL^a^s}x*£oo|?oxl J&-0yOj)*&£«Âoxoo
|i—.*—»JOQa>Q kO_s|oJLOJ^OÏ|m^ j_a^o,wc£>âowûà|o J^JOfr*X0
^ y±~\oJio.f>yUà-£r-^° y^ao .^*xr>(j «ja^. ocx.-aeoo.yoû-axo»!»
.^--»»-~)y »ï ">)? **.V3« .jows)oo; JJLIVIOSIO«JOS)O.Jixi^.ow
) UoiJ.vo^io}JU^JJIw^JS.'^ak^o.JL^CL^SJ^oijoJîoiJ JL^JS»C^JSO
IAU^O(ta*.Jiojxoaoo. yOJLào3 oM^ol o« .tsxucu;JkW»?ÏÂoxO}IJUOOJ
|;. ^>«'S.oj >m i i^s?}); ^ »*S.t^cû.JLACLL^Oioa~. »JL»oga>K.»o«)w»
\jio lia • .olJL=>VLKCÛO,|w<â!JjjûaaVW»O. |}»-»Wv.«£&«**..jL^feo}
JOy»I~>l~i ;IV jà .Jjlio M ÇV.J^O V^JkJoJi.ijo .jLâkJLÔ.A»JLuU
..—«fot^| hda—oo.S J if>âf>o rr>JUral^ft*^ «MJ3J(SJ^O^2U|}
.o »)AOJ^O.of&toLw »| iOj.^»,»t OJVIS.juàoijo.JL»cnl^r>N.WOO.*A.O
.ci, * ,a,,j JJ*^.»i>ojj^s "^\ vv*£oo.JL~>«JQJJJJJDOCOJ^oijok»*v>~>
«—»i|o.3 |.v A ia<^_<LO.yoLA-3y»»wo.ki^^ ^o JJsaAaïL>&.a*.o
io-S^oJBOJOJL^Wâlis.)•v^>> AoL.JLÛOJL^Ov^ûOJW.J^«^/iV>;J3**0
«SJLso) .J-Jv^o)| «Si ^O&Ç»uOàMO.«OU^J«A3yOO^O&Ou-.|o.«*«ttiO
^o «*oo -|L<=»-=*J^-<H^>l'tjo .|Lïa*»J^sojJI2.).JL-*>JJ)o.JLiiJCjJL***.
'vNjJ—.l"^ JL_iOj)o. O ^ ^-«*ii *^.JJoV-^do) IttJOd\iaS\<>.yOOiLjO
VJ^JD}O{^.J^.«.^*V>u«OAaÂ.L*^o«Jbooc$^ JLSLAOJ;Jjaj"^ UBOAA,O
•V^>)çfiolOJCÂ.lLk.000$^.«âxoolU<Y»«>ylo
11A«oeiAso.—!îiSic,sansdoule|»our<**?.—{3)li^ot.
TEXTESYRIAQUE. 33
jk^>o.^A*>O*J À.jlilxw*Jja*.|L1=>|fw*tax XOUJLOJ«-£~*.)•-** JlvP>t
. )Jts.I M )»_-*•/'H0 *+-»)*-Ço)oo*.oJUo2oJj;-û^>JJKJJO,^âA. XO«>AO
*_-do;.jôT<aS. ^—o—co)}u_*f.^'*i ->l».^*.ljb> uaxojo"^.o—o**5ofo
. )*_£_JWX3 )).;_»;_*>JLM^&OO.JW*l«-^^>)>o—oeoA^jad|A.)..m»X»Jo&
jL-àoj|o"^K-^X-©>owv; J»a*»IL*o^fik.Alcalio .o«^ )}£**w JOO~M.*VO
JLaojJ(s/r) j(^>^jôL|;JUooH^>«L^^-î f) ••-»)aûa*)À. Ja^o |».-ûr>
oC^- J.°iÂ^->Uw))oa»vS^>o.o^ M*Uoa*lia--*|LLs«COMAO^*^JL=>
.^ «A>O• ?«.^v ^o« .Jjajfcfcooodoaaao)|oP>j ^>-jLûoo<^*.Io.ouiâo
.Jb*Jô>;jJoo sofo'«J."^às, ào; .j.m^"»VMJL»LJ^>oo*. v^a£».
JLàojJo.^*-^ m A - UI»lou» . ,oi»S-&)vTooio)ow?11-wy>JUJUuJ.,_àv.
l't^Àbt. j-oaioj)^a« w^L oc*?.Uojjo>^A *^ yowt^o»IASUSO^ucfbaa
,JL)Ni=>»otSS.Q. »o tvax-»}1.V*.000.1*0li^a*^ ««ao .OM.»O .©7
^,*.^,fn.i5Ça |L1ou» JJL1ool •i..*jo£w*J{JjJÛJJC^OO.j-SS.W*A.WWA.}O
.3 )•;.j^>*S.«m*S.f\ °>mfo.^ |ï^>-£>.éJLiti,mnl^>.ow^uo.yOûJïi^oI
.JJNI_T>^.OMAOT^jioa*J5a.~ij>o.X»a*dv^s>*wr»)o. ILldUo?|o>oa«ji
i-^Lo(.s'i'c))!»--J^À**»OLCO.a»aS5k*3jlluaâ .WJLML)1L1=>O.-**. lî-^Lo
.)A*_ObâisJ. )ï-Oa^ùvo.JLS}^.»»>f>l°)S.co,&.|îa*£>.|VOM<X.OW3O
Jb>oj)o. I^ao u«)U^o *à*W>o )i-*ûîiaoiaco JLsojJo.jb^Majo^o
. 1 * anô«_3i^.]})i{-J&-3fi *eno. )uo\ Jja^ajjL»fu&o^.owSoIK^a
....... ^OWL>Î!JL»^-I1*^*^1»)^|0 . U&âfoVKfciO .Tp0Ï AA^lO
)io_j o^JS».«JSôio. Jv-ioa-^^»-yuxao.)»OJ>-tx>ôS.^>JLo}Jbu^ô^a*>o
ô~fr>a^>«g>})is.ur»-0-ot |}«o.w^o ôâxof^ooa^o.oSm^. .JISJSW^
''' Aexpliquecemotà lamargepar.yjjj)écriteulettreshébraïquesgrossières;lesdeuxmanuscritsont|1&JaulieudeKSJ,comparerci-dessus,p.a3,1.18.
ALciiiMiE.—t» i" pailio.
<»>Alt-a*..ll)Ii laisseiciimblancpourtminot,
peut-être-«iis».
5
Vi , TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
vJ*.Jto-Jo«o .\itiS>]JJoi^îpi»)|o «i~ l't-°?«Asa»jb>J-fc*S?JLjoflmV.
jlk»tu) ^J^w.^wa'sa'S.v^owoio^o«nNfo |joj oï*.oao •jâ^o«**|
. iO,,.V>X -e*.)>.A,•>!•«&}J-*»OJÙXOOvJùJïJ}Jj-Lo. Jt^jfcO<!^eo. JLïi*.
I *\i) OJ«O.JvÂo.)Lw*.)-'« JLinnro<**|*^{o *»*o.jLj JtoojJJjLâojo
JLc;,°>->.^.ÔMO;&ôo.JL^IOJjgfvc ^J^otcaxo.Jhn'»'^t£^a.^AO»;
OJOI.]{*o^.J^ojt©£*«J^».^ » vo . JLo^O)|)o^^^aOA.o *JÛJ}Jbfcoj
^ô J»l)o.v^*_^)oUv)»*»jLàa*.;JL*L»|»AJM*^>i»j|o J_2Ê*.O^c*
\xo_ito.o£>»y>,«\{ |-».rr>.ftoîb»r-^o .JLÛOA^JIjLooosjUojjo. jUva*=>
| <„»^o .sA-ic;^*tôt ^o Jiaj oî^a«o.c*aâJ«*aLsja*roo««^^JJDOO
.(*('(•)&jk^o„Q9in>»JÂ?j^oo. )»ax=>JJOJ&.»,%**>»e*JJjLaoo.jLioljJv^o*.
u._.)>-%yj i_o*~Sot).^J^J9)aso|j^OfiOc*sA.)^-.}J .ja—JÀ.MTViQ
•;•JÙCU">» u^a ojoto.w*Li|o.««cîà&wdasoïo
y>»gr>oU»w-SOW-^-ÛJLioiJo)}Vo>.« tu) . Itx&àoJL***JOJJltô^coL
UJL|OMjJ}-JL-o.JLûS.}ô) JbufLA*JS.J.)ka*a>Jiaj oî^.oo«o|»ajs?^.
.|fo) ^ Àno J 3 ^_îooa_a_)of-ûJ j2k-|jaJo -o**^Djsoto.JOO^VJjj}
^9 JK-L»Jf-wo.- ya-ilio)A.u=vâOL£0.JL^JÔJ)w*yi-«? |A.ux3^ool
. )j_- Jfc^jk.A&^AO*^-^j? *m*,.-\.-tJUojJot^>) JL2UO)>uetoA*)}jLa^d
Wiw^L<m-*SS.O.l^^^û JLÔoyOU>J^.04 . |)OJu-.|»a-w^toî^.Àwiasop
l'»ACUPO.—« A«eJai..
TKXTESYRIAQUE. 35
jLàoifooû_-S)o.jôâ-JI JLjk-aï}iL=>Jb>iaâo^I^OÛÙÏKO. );—3»)&>o-ûr>
••—r^o. ^J-L-olFu_S«!ojaV,«> 9oi. A.jbu^§^o«AJ»)O.<^A.?j,fl>->jJLa
(^ . m V>}JLiÛ-O.Ja-OO|c*-lJUfcS,).MO"^. y.;-.)J»*»LO}. V JLx*.
ex—coo<«Q|jpo.J?o»lo) )A»..°iN,<JA.Jo.|joo Jls&ooo^o ^Sfet^.^«yo
Jfr>.. ^ • !lOOVJf—JLX».jâjL»JOA£0O••^55>Mfr*^ JL^Olfo.'^SkJX^XO^.
.Jijja^jJLiba,-ap ^S jjJLôJlao)o)-io.^^JLs w^JL^L**J >a-*îc$x
1 ^ *.J)FO-JC*.JJ.-SOsIcjLS»jjj-^ .JL*Jfc^*Ljai»JLb&sj^k. ^a«o . .<*»»}
JL-^JL_»JLâoilo.A—<^>â}Jbcto. *-oaaôjjw*),J» ou )t=>)oL .JQJSXOJ
JLàoifotTivr»->->)Lâo))o. )Ju*aâ«*.»|Jo«fa*..^«)L^À.JU»*»»UDOJO.Jn»i?
ja_s]o.*-A*JL^SVMUJJl^JLsjaiû-^oô^ooâia"troo.JL«^>«!ôoo aa&bw
^JfcjD"^JSwaJLSLA.0.^XÂ|s>Jo"t^r 3 ^Q<5*.0•<^^! y^>»«P>"»JLao»|o
./* I "»)1 ; IN. ^3«0 .JL*^S{J '.'V>WO>VSJbîjo CMOO.JLu»| Û3
ja^xoo.J,•.v>«.a o^o JKv»»u-.| JLûffcio>. .JLÏk*.JUsa->»-»»-•«<^A.)O
s-^c* ^_ioCLX».)>ml ^o »-OoL.JâOKOypo$^s^«»^k» «o lm».-\r>
)J^-t-iOJL>Q,*^ .»s«^3.-SCO,\y* JJ^JJOyOOO^Ow^>^ . Jt«<^Jk.)jjâa^J»
•U-t^o.JU^.1 «*-*}jo-lo .^*J->}v^«^ *^ ^)ot>^^J0 V^A-joSUS)
'">Aliw.
5.
36 TRAITÉD'ALCHIMIESV1UAQUEET ARABE.
"^ y>-fc.foo.^O-JCO.m*~k~>j^ojjo «lia«.v; JLmx^to«^*o.|A.*»aâOO
LOOJOJLWA.;JjL-LJ_Û.)LJ^ J«L|}«o•v^-ofv.Jjaj o«o .i-ocj |»*JD
.uL-in.iv>~o_coo.JL^JJJ);. >**S.^ai>.JL*>j|o.3 JL^'tVOJLfot>oOJD. ^o
JL_aojjo^o_*.o J3OJ. ).—»)•»..^.N.JjoaoOL£».JJU.»w^cb?jLoou^fU-^o-O
^ooâ,o_«o. JL'J.va'S.JL^OJJJ;.<*&..>»JLs«â;IWJOIo^ *^>oJa*ti«,^>
JiAfinv>vxawo.JU.v>flv>KUASO. JLoar>;-05JLa.*ûjjJjoj «-^o .JlouSoJjjjj
.^« !">>3 yo-i)uQ_co)o.yoe>)l v cxepLJJ?>«!>|o.ooL yoj)uSoilJ£aoj
3o •)u-^t «-So)J^_Lbo);_«ca-cso.Jo'otJJlD&ioJbû3-JU»o•)*-^wcii»o
.,—«]bu>-â|ô«o);_- ,..>.vZ^à«J^<<^<^*^J^ v^l *»oS3«^*' •vaiao
^o .»}JL*.o_<S^LXÛO.,Jt>>LjL=>JLaojJo-JSO).|>à^i »*-)ctv.^»^»v>.^ajJfcoo
^uma |{« ^ **.|loJJUojJ.IJ^MJ;!*&**«
)i* f> r>MOI*V'Ho**ot-»».* So JLa_j)JA»)jL^ajLo^>)JLÛJÎNO}JLauju^o;
<JQ-O)|o•/>jj—C»*-*)OviKO »ULkjklàO«OM^AS^S.ot>J^o .]+++£>jLJàûâ
•J—û—»t-2h.f-Oo)o. J~o«-*.).Op -fJk.O.o^iwUouaSo.I^SkV.u~>|)o'ot«^
("Aexpliquecemotà lamargepar
tlJAexj)li([Uccemotà lamargeparj^j;)écritenlettreshébraïquesgrossières.
'3)Aexpliquecemolà lamargepar
(i)Aexpliquecemolà lamargeparUi.Ba|o«0tâaillieude|MA>IO.
TEXTESYRIAQUE. 37
. JLsjo*—«CojoJiow-^dJLfn.Sojf|,»*£>o);—»}}.UoioJLco.iJfcoaad^
*>2^>;io^coo »<->o*|^a?>~>-©i-ocjjo
u*_}»â .J,Vi.>»,jjûjor>o| .JuLda;JL);im-i^sjsjaa |ojar>-«o^ Jbojjo
)&. .. /»}o^ioa^ vxo_*.o. \o) ).—».w** v»« JUJO^Sio»*aioo»of3
JLioo.JJiLâou—JjL}£s&x>f^. .^sa> ; .JLfcoVj]\s>[s>ioio-^o.^wSa^
)w-J&)A.«_a_ûjç_t JGi-i. jto-u.JUo|oJo'e*owacoo.^obfeo;JQCL*));|*-.£JS>
)w—Si^_soyO—J)>S£v-^»o. )^vi..; U*lôw^ |x>t)ov^^fj JL*«xoJUoiJo
*)ja—JlâoJLco|o«o.-acooJLLMJô}JLÛJJ.^"^N. **
I »ili*} uoja-sjl»-^**IA»)*A**JOl'AA.a^^^o<*!-*.?isu-i-l\lx>^ool
^I*rr>o..o) 1,-AJ.^'^JJLAJJbflS,jilào^âk.,Uo»)o.uîiK-.-».JOÎSKO. Jbu&â
„._*.©wdS^o aad^wtcooio. |»OA»JL^Su;l»-£^>|A»)o.^a^ fv..jais
(1)Lesmanuscritsontà lamargele
signeJel'argentetau-dessous«j=n°5.« Sic,lireUs*.*}.'3>Sic,lirclW...(i)Sic.Cessignestjulsetrouventdans
lesdeuxmanuscritssemblentindiqueruneinterversiondesmots.
lt)DansÀ|A«*«ti0,maisle ; a été
ajoutédesecondemain.Lesmanuscritsontà lamargelesignedelapyrite,puislesignedel'argentetau-dessousoj=n°G.
(l'Laconfusiondesgenresdanscetarticlesembleoccasionnéeparlesgenresdifférentsde|t*ju&uetdejcû.K.ia3.
17>lîîfAW.<8>1$Veeî^.
38 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
c^ u3ojo.jJooô&^oJJo.Jv-Oo-'ij)iioJJA.J. Jbjbo««.JJo»j}JLaj)v*r»oj
|f<xo£^J*ir>«A.aajo. )(orf^>oûjo ,\u+SiJlajxo(.<?c)~o**J^&oo.^0^*0
v.j_«».o-c**;_a3oJ-IJJ)JS.fo.JlajJop ""^ajjJLOO;J<XJ»U| JkxeoJUoxr>
J—a—1|o»-r>)J_A.Lj_oo.J^cL»j-o ,jp <jkAT^>o^»§^0l'oâ JC*JJJ).Jfo^a
jiO-jL<^~ j0-5^.0.vft.*X*0.^IA^OJfOÛ?O>i0CV2Ê>.'â.OA.OJl?V>uO)Att3
.Jfa^fc*jas) ,_aov JL&s.}vwv.)joo.00.fl&oocî*.|»&Ar>jottu^o''|?a^>
C-ow-î^. ii3»o-»JLLoL;hte) .{$ic)'v+*±o;2Loll,cp JO-O??JUSOJAv.fîao
c*bao£>*Jbo.^.Jl«*ftr»Jb>ojJo.jLa^^boJJk'*~*SJLisaJ&Jo.©JJSoo^o;;oo*>
JLàojJo.JLLAA.^SOJLÎCS.J3.0.JÔQ-»V^.MJLSJûlaoyOàc&OJO.JLoo(,\ic)©*àioo
"^o-oLo.^ ^oôl'-XIQJX».O. **.o»oJUcajlo^ôo J^A-J«-**\©l\«>oo
^'jLic|_csi.a^o«-3>a.ajo Od)TJlào .o^ Jbojjo»*âoJv^S».«£00fso
Ju^â; jL»»s;u.*^.»-^. . ^.e* Jû^asJ^oojo. i»o)t; »C>VJJUoo*uaxLàoo
)À*2JVOr>JL»»J±3tJLcoâo.(JIC)«A-oj«Jo(.v(V).Lx*.}oJws»JuaoJSxot00 Jboil?
ia« J JJ?.JUOÛ_=>"^SJJ J^*>JboJboijoi£oolv»3oJbwJLa;JL.O«JO*Jla^j
.OO*—2>Aw_àO*}0.yO-UOV>">« yÛ->)«s^3 ^? ï+àO *^kj| t-DOJOwtJbUàN.
Ty.a.a.icfu»o>yoovoJLaojJ. JUio*ijuê00 *,000 JLiojl00L y )KL=>)
. JLa^aJ-*>JLXOW*ffofo J(o).JIAS;«JCOO»»«<JOcveoo*yiàsJLo«*-.J*ii>)
. Joe*?}J&SO» 'lH^pJu.^J»^>0.^JL^ JbojJ©JJàSO JLSLWJW«JfofO
''' Bexpliqueàlamargecemotfiguréparlesignetlel'argent,parJi, c'est-à-direlaluneoul'argent.
(î)Sic,lireIt^v^d.(J)Cesdeuxmotssontfigurésparles
signesdujouretdelanuit,expliquesàla
margedanslesmanuscrits,part&.U^a*)enlettreshébraïquesgrossièresdansA,et
par&U?>*>JdansB.wAn'apascequisuitjusqu'à|A.Jo
l>)Aexpliquecemolà lamargepar
v^i*1**->«écritenlettreshébraïques,c'esl-à-diro«styraxoualun».
« A-.<,;«.*(,)Ba, au-dessusdecemotfigurépar
lesignedel'argent,*fJI«lalune».wBaau-dessusdeceînot<$y^4ltJu-
piter».<9)An'apascequisuitjusqu'àpo
(,0)Ba,au-dessusdecemotligureparlesigneducuivre,J.WJI«lecuivre».t"1BliJb*».
TEXTESV1UA0UE. 30
JL-3W»>iO°t io .Jl*^***,}JJoo*^.J^iojjo.-cu»oJ^o-ar»)a*jeoyoj)ûa*o
Jw£w^.OV^w\Uo)]o.J^OJ Jïo-»JLOOJJV^KCU9J^Jo*.Jïa*.JI*5.JLL^
,_V Ji—=>J1=>iaaa^o . JLitar»osioaSia^mo JL»*.»->JiaojJoJUL^..Î.OJJJLAJ;
^.J « . JL*a «V.^v»j ©.JU—o JLo*Jo.JLC&S\*:X>JXCO\O^ils***
J£*JDU1^—JA.w^s<^A>*j.-oaà©JJsJ£s.waaJs*ao).yo\£>\yOuL,)L'^.|
jaa ».»o .»-**J_soo_»JLcon-»)a^Jo.^30uv^>o«vroj)JLL=»<£&*>«,. iiâjb»
;-=>ojooty©i. ,_-£*.LJLs«axajo.^LL=>)<^.)iaâo*r>©=>Ja^o. |Lls s*,j«x»
J-VS-Û)^_oo-ao>i m JLvlrtjJ,~*v>.Jo^to .J^o&x»JJ*J£«ui3Jjc*.^o.L
JA.W&0-0ç-*>»foav>()o)3 JLaoî)Jwooâo>3 &>.o..ra»*\*>Jboijo. Àw^jî
I g>ÂO.^00.1' toj>,*>w^lo .J32A3JO-ÛUOO.J.£U^!J.Û.)£«*•-»$|JJSJO^><>J
<ACO.oc*?Jbu)JâOA.o^|i**&.A^oîJo •:•«***!.J°yûîS.Uo\\osiJLjkNaib».
•yâîLa,cr>«">>JOA&O.^<£WO.JA»LoJj^^d ^spôj Jbu»oïtoo.JJfsliootXSo
. J f>. x>;;| »Saoo^-sJL^ojJo)U« )j«.af^,J .<^J; Jornso. ^.*A<JUO^V
iconotjAÔàoooL JûJ^>)«otoics.jLboiJo.J£six>)***J.-»JAyojo*JLUM*.O
^fc*.i.*-aoo.J«IS&ooJ^.°>i •>«A^V^OJCO.JJODO£K£0^.?Ju*ua^>Jt»aS.
jîojo ja.-sjow£«-&_>k->ôio.1.»;f> >«jQ_i}oot^s>ris.(v>jV .OA^J«*âJ
>m—»'»•?>t » x>*r-*>f\û-»>cxfi»•JL-S)JsO_»iLôûLw*^£fcoicoA^wsaàcuiJ
. JLait.i£oo ^ojajbixoM-c*j•Jiaj )a^ jLdva^>(.JLOSLCOJ^>OJ.JJ^»evv>an>
. )»a_iVx^. ou^o ^to'o4fw^*^*i>t<»ocukJ^AâooJf»-Md*ii"»>fr&oî
.) >t °>mj^-sofifn.j II.P I.<?IS.<*.J*x>ajôJJ} _ir>yoci*.Jwâtot^o
JLbojJ. v—aojo. JL_àjJ^s-i—tLÔZ« -« Jj« <«-âÀ.oaso^os of J^uo
(î)Cemotestc\j))i([iicdanslesmanu*sciitspar *J»Ià lamarge.
;5)AajouteJjy»Hàlamarge.Cemotestau-dessousdesdeuxlettreso«,sansdoutemlnumérod'oidie.
'iO TilAITK1)ALCMIMIi:SYMAQUKKTA1U1ÏK.
i—^<w>">OÊVJL.W-*.. usa*»)"^ .)l»-=>«-todKL+'+^UG« .L^soJîi*nai^ao
v^o_(i.e»a^ Juso»)-iJ^s^k.)}JLsoo.oMJ^6^S>woSoJuo'V"»*m*tjvwao
. JL*>JL.»y-.)JOMO. Lio^L|tJuuoox^otïv....->.»i|oujupLI;nr>»irr>>)^soj
mJ*L|;iOo »i cr>»),-JOÎ*<^—'?•—*o|o,^oLLI i-*>!]Jl»â.vs-.ovcoucn
JL-ÎOJL_CÛ-_.| locxo.»-.!_»UoÊ*. "vv.I*D}vCOOf^&>.iioilSsoJ .WAJÔ1|O
. io~J*i) i *>?Jbusbio)Jl^3^o ^a "f^. .cï*.Jo«JJ^-.jILo.U.cio.
JJjW-So. |>o.«..»[* ~ iS. . A-d»«ôLjoUoJ.L|})A.V^OOM&.JJ»|yO*"^gi©
« .yoJLoWU»OJO»J±KO<ij'»JJJ?(s/V').-âx »cJol jLajJi.A^fnfliS.0.JL^â^o
.CÏ*.uSUsJi)*3 ^^0 JLMJ&JJ .t^.l^Sk. JJojo.JL>Jk.|t<sDU]w^l
O oN .«-•»*..«A.|&<y?\pjbo.iiiJ ]}}[j-âx]JLajJJo.cîx fa^âoJui^t^KO
waa»sr>|W9o.uoo; »}JL».OJ<^xo. i}JL».ajvoo.^ô| >na-.;.->i^;Iw^ofS.oîx
.—à—i.1JLML.«-_»_«L)o.JLLLioJoâoJj£v»iooJL^A^tJbu^>)a*c&o.JLs;^.
jaxojo<^^o .jôôi*F. J;JLA.OJOJJul»(COMAO«flojoou»^>i«f>csxoJboJLco
0 fiNfp;JLl,Na->JLx*.|o. J^^Odv*.is^>.«oâ|^ao.jôô.Tyoc^iss^jq-vro
1 v» £>olojo .JLv>.fr£>\ju>i)^\ol o) i^d v^O.^fX&à}JLOCÛ)^io
'•''Baau-dessusdecemotOs*xii«îeior».
(S'Lemotoilo-s)estrépétédeuxfois.mSic,lire s.(l;LesmotsJJWJv.^mosontau-dessus
dusignedel'étainprécédédeslettres*b.oelsuivide«oc!.
(5)Lemol.oajousestreprésentéparle
signeduplomb,au-dessusduquelestécrit
àtort«v.o*o,sahini,nuiestundesnomsdufer.
Wlii^w.« BifAJ.« HUw.(9)Ce(juisuitsetrouvedans13auverso
dufeuillet3a, dontlecoingauchedusommetaétélacéréetformeunelacunedequelquesmots.
TKXTKSVHIAQUK. 'il
. JLM-OJl£>A)O*COJ, |lol? lapis-»|JL,O. |(O1J.ws j^3 inco.«c^l ufc»»aa
O-JOlO.iL. ,0*3 A30 J»w«^VJQ^J|À.|O. jj^kSV, ^.JÛjl.Sx.O0*W50
jLiL*- «~» ^ . |Vo-àJU*tyl l*"»1)JA.J*û^ o«»ya^uao!*\.A,. JLàa
invi ^o •>-=»_^10x0)0,JLS-M»JLooA»,ttvnaUsijo. ,0000a* ao. £w$iso
jTcu00LJL.-»jj<uP>ff>« tjlal <^o . ^â»F.jaïâxo;>&*£»;ia^t )JLaJL=>
.yOOlÀS?JÛ_£û)o.J^W-û-3JbjJ , J&XoL&«*.*%AVO.w£«S 3<xl'»*ÏJ^CSO.7
ja^eso. JJfi-â}|JSig>r\.->JLaojJao J£soJoe*o|J&JL*30ya^Uio) fc.JL*t>»|o
^olJLdVi^COO.O0OO3OAOJLfiOâO.JjUl&OlcO.£i^>\XKO0. iai.i>vj lâjb
^^ âjL^ ,.V JL^ .rrucno)<£b&wUoi]ooasjo.peu) JS^s *. .Ju^o^
Ji->S,» £w^=>VA-USj^. .Jb^*»|11*,d^s.JUoijo.J-?y<lu_) io«;^^bO0*1*0
^-Dot.s^t «si^Ç^'^ajajk.o.>£lpo)]L*ixaJ*00 .»£>JL^vVexcao. ji^&t
.m s ->•>y>»fooJ jiNrtV.>-»roo.^>w^)<^o«ûJ JJ«^-.^ëâlJLo»3^
Mo1•%Jo-^o«jh.rt>oJLJj?JLvàaV^A.) 00.^o*p yijLïC^Lo. v^^lj
. jja—1>ww»)o>M,an•JLs«lij "^o .^ -xsojôt-JL.•:•usjj JJ»INa^a»
o)—i_ao—.oe*«*.»vr>f>yax^*.t^o fcû;JvoajOJ©\{•^oo*^^sa *****
5 ©tiâtjOjji*.oj©*loa)0 . |lo)- >vj)>^?I^Su*.JJ^.J.-v*>ox>00L
..m . ->">y>. fffo•)!*->»V^^u9o;. Jlo)«_•»,IYI2^O.Jfof<^yot^o .Jlol
U-iojJjLao)f>->->J5_£o'o.)ôo-l'ôlb>JLz>iiiû-^o. t^«» u*Jo*ioa£>ja^mo
JLt^tO-soo.(i('c)3 JJC^COJJLooo «neoo•W-^o.JOCO)^oU>ixwào<JLoo
yissoo.I?f-*|a^ «*dvSo.JJ^iaof«»isia u^s ^00 .J^vûoj**»yQ^Loo};
râ^o .00 IKA^A.tXhasoJLOO<J^&OOJLboJoD|^«)o.osâooâjLmoo.)JS•»*•>
115DanslesmnnuscriU/>&•I.s)DansIJcequisuitsetrouveaurecto
ALCHIMIE.—1,1"partie.
dufeuillet3adontle coinsupérieuràdroitemanqueetprésenteunelacune.
ft'2 TUAITKD'AIXIIIMIKSVJUAQUKKTA1UNK.
»); •g « J-toJ-o|o«o.vwO^-ao»vCJoli)w-^-^»x^-.Jio&ôo***o»XbaJbi|
o»~i-*>JnVrr>»Jjuv.<n»-âj.J^^âojLaâj aC*xc>)JJA.), ,M^^oa2.) ^o|
U*V,->>.V>v.^->.j-2>t^OJJ.|o ,C*A^.V0<ij^O. uSS,j^xojçoVj^Stio*£>
r_ao . m^_3} | ».j*,v>*> sjfcio, |j« Juu^.cico/''yofuirai)JOM3f5d^5j
^o_^Jts. • ,fM|;)j iv t*a»^>*-o~i»o.yoxxujJbj©|â*-3 >n°>rr>.*^s«i>
bûjk.a^>iv^jôLI?jL.o><**A.).^AAALI;Jbuv.*,-*XOJo'exo. yOi^xootS
*. ».->« w^oj^o vûxoj:L;_ots»'3/Ui^.)}c*>3jo.J^ja^tajlu^. ^.|
^—.j^ao)jaa.^1nN.a . Ifroa.'oafocaa^ov-JUrbam^oycuj *|? -ot"^§&9
«Jbn.Wm«JV.^S&si-.^-nt.ouv. JnyciffljLo&sViào;"»<*•£*&. ^.'H^AONS
^UÛIÛ ô| .Ua-*»l|?lu-v jaaoxb}i OJ«-:-yL*.Jo'otoJjc*csfc.Jb«oj)o
J_ao».(foliâ )ÔH»JLuk^oJJu-.|.&*ia-»l^*.iao>)-«» .Uo^L|?JLaxt;^o
^U-ft^i».jLioil.«La_o)-taxa,J»of3 ^.oâj ^} oA.)j .ifr&xo)ôi•U-JL?
w-4§a?>fla_;->i+.f>|oo40)jap ^.aa^j Uà§&tûjk£>uDo;.c$s»«-a^.JL^woo
.|£wi**ti.o'«oJLfc^JoyO;«£-»->jai*c*Jb*0.^ooiaJLmi^o»-=^l-!•aad^O&io
^QX,»O*J«*w»r•|o-^oJL»J=>ÎOyO^«*Jp. ^£**»oUDOJ.jôacoJ«L*«fiOA^»taâ
LQ^KOÏVA,)jj.au—1l;w ,,M>j|a^ <^^co J.»rai^owotci^JLojJ
J&|o.o« la—^jJOc*<^_-.f»—-.oo-.y^>rr>. J^j-Sfc^ooo ^Û .^a.i)
.ov^—?^.a—loot-»&.J.xa-.;->1>flj^W^JL|O.-otJo^j le*JLfiOX^o
(stV)•» IJOJIIo| .UJCU>WD?J^a^âf|ioX3|o^ .^*v*ox£*t(a^LiJb^>Lo
•>*jOdsoi^p*•:•+£>hJJ?|a^ )?av?>-»J»OJJ!S^>^^ .)*joa^oâZo
)LofJiotx»cvfio ^>ms ^ )iaj Jâ;&o«âoJb>«}u-l ^-û*J^J 9 lç^>!
o). ^'ILI•>>v^ JLX*XJOJLOO-Û^SJboAOo .JLaik.^ioJJ;)Liai^>Jbojjo.^.aeso
;1'AJo.ir»i)-s' Aexpliquecemotà lamargepar
£lisécriteulettreshébraïquesgrossières.'^ Amanqueiu^..
'4)CequisuitmanquedansBquiaiciunelacunedeplusieursfeuillets.
'5)Sic,lire1^0.10.{6;Suitlesignedel'argent.
TBXTKSYl\IAQi;K. 'Ï.\
,^j»I">)1 Of^.»J^X,-Oc*©,\fJXi|l^-0 ^SCO, |£**&A,(J^JOAMA,<^^l ^»JS>J9
J^aoJLcoJoao.Jlxio;JLAV>.->JUojJo.-OCÔooio .^^Jo |P>^>)^f° V*S
,ôi^ Ijy-»jav.w^ôSSo.la*. yO-LoJbuà*I=L».i=»«»vol .h>&*;«-.)|j—û-
0£a*,a^pOviCOS^OAO)•»**>1&A£30, |jU»teoool Jio.JLtiv tsrtl^ofv
•JLSfc.V_0}Oj-..«,..~>j.Q-iOCXCÛOw*A*So.I^S^sJUoj^.jJLéO^OOjOgOO^AO
^—**_-*»).Jl*» y*-*.|ô«o.JL^a;Jic+ro,-*,|fol fc»..**>J^i-Oc*iào-.-AO
JL-n-a^Jaao|l.~oa^JOO.Jio*o ^ôocoo,^âJLofriojboot?JLO*JJJ<^XOJ^OJLCD;
o»-^â,\ ?Ï*ai }LLdyOC$ï£wabâ .« floiJjJLfcJO.Jlol- <c^ulo, (folÛA
CX^JO.l^-^Jk.u_J JjLv^OVtOAO.JLftAAâVXATOO. ^^I ^ftSO .J^OO-
.); «°)» J^o|û3JO'«0.«-».1».»Jup^&w-*Jk.O.|A*A.«JLwwdjQnjj yOÎO
Ji">«JMQ.^J v^.fo .7)foi]LO»J«Jbo^co;lAwcsi*,^seoxcoJ^c*;»w!
tt^. lodî^Jw»dVSo.ûo jLaawûJLOAJJIO.^â (.v/c)<*6*à*JA»»-iao.^ jooro
g^N l-*>?)o.v^^JLs y\*rr>o.JÎO^^OJoe*f^ .Jw*a-*?j£u£>ljJuLs|v;<*
«^.Jo—^oJLsJjai •>ja.sa.-^oCMO.^I*^JOoî^>V^OA-O.6»^.|°L!ÎO;JJU.
u.*|JJUMJ;(s/cjcua^c+ja^jo'otÇv..JL»MJ;a£LA=>A&MSJ,V>V>»JL3O.yciSÀv
C*_»«A.JL_£>JJo. t?>.^ g>-\., j_^ JJOJ^ tfiO^A^ooJ^&OA»A.|O. JL^oi
.);—=>);^ "^^ >-<>.^_•»,.„m.a ^o jbo)|o.JLs;owt3Jw=>Jv^irso. )lo^*^»
Jjfs-LiojLo^ooxsot^A.JJOVJL*—J?J^a*.oxo .JLo«?>JJW—J.j^>«;>n°i»'o
.J^^w~çt-3yxfccoo. oiWitoÀ.w*dSâo<â^JSO^A•^^•1%oiioAM*.O. |^-
j«;l)o.JLI_V_A.OJlf)«^i)ojLv^o;j^ojk.o<^sv^ajtoJl>>>,^f>voJLÛA=U)iâ.o«o
J^-ii—iUJ—ÎK.JU^t-A.<A_|)ja~»j_oo)ooa.£ojo.JLoow<AO«ÀJJJJIJU^A^
)3j._aoJ^ ,.'«j JJ*_^ ,>nfpjo]j^-*.W-V.yoc*-.?^.XOMA.csoio. JÛXOJO
]io JL.aJLa>K<^xoo.Jbo;t**JJb^-ûJo'woja^N» ^«o* ><+£3JLiN->c>V'"»
G.
'I'I TJIAITKDWJ.CIIIMIKSVRIAQUKKTA1UBK.
j—-\-~J,—-j, *»-f-A-O-tH-»_ÛO-Û5. ^ÏDJ^VL•yp^ yoj fc».**.i^W>
,? J-s«*}jtsajk. .^ JlolJbu.v.jL^cx»^.Kfî ,JLa ls«j Joe*©.wwrfrv.
AJL-=>«}.afl» tffl>). )(ol3 JLsji. |lol - JboicûjIsa*.. |)olo JLL»J;Isa*.
JJLJ».J—«JA^-u^e»;L^.iJ, - Jbûoiaa.- JL».jJo.Jlo»*»(,'Ji&,J(o»«-*
f—*\ —>oé<«-JV.JOO—-JLO. JUtN. W-i>.JLsi*.yoc^bsuoa» . kû&câ;Jtaao
UM,*>«,O,».,.,A+£>yoc£so.Jj^j ^JSxc*yoofiboSs^o.JLiari^»Jboj)o.JLoïJLo
)A>.A cool&jjw*a.a.*>oo ca. ^ ^rwljo ^»if JLaoo.ola—ita^A.o
MU).3 |)o)wJj.maô\M**J.lidi-xoj-ss .S |lo>Jb>c*}}<^fi».JLoajfJL«V«)
*—»JJoe*<-^>«<CstaJSw«_3uso;o.3 JfofJL>iv h=i£oo.jL^&oCÀasv*.ava^o
^_>W-w).JL=>«JJo'oto. yOj)w.acooJLJ^Ojax JfoJS \°•$•*-'«^aso. Iva^io
«*0*-^»~Oo)oyOf>«lfO>)xM^. JLojJouAfi. »*»J^>«j. (lof«^ |*AO*>JLLMJ
Jo«o.^o^o^â»J^o'j\C* o .J£«**aA.u~>JJJu*»uc+*£o;.JLL^Û^SÎS»Joâo
J_MJ^-Oa-so|JLMJ.yO^Owoot.yacaocxLao)JLsot?c*»jUoiJo. ^pv^^À^S
.Jfofr- |J!s^J_S.—JUàotâo. |lolô yOflâ;JAJEUJWOLaâotJi^àoo,o»^£o
. |>Cv-.j.+.mv |Ja_i_2>ya.roo .|°al*.o^o |ja-*Jyva^r»pc*ï£JOOJO.w^âo
.J*»^"?.|.o^bOJLa-»o.lio^ôt .liiû .«-w,JLh**.JLajJwo JL»«J»->s»<Sv
JLa_j);.o| )w--)ogo .^-tU^couâ«a&^oa^a*^»oaw».Jbo^^;gea-.,».~>i«f>
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.La*. ..*rooaoo)wao)o»ifîSf>(i/c)**.Jo«?^.^*).JLOJ)VXJOOJO«-»*.L)
(1)AlamargeyowA-j.—'iJS/c,lireJfCaao.—'3)Iciestfigurélesignedel'étain
reproduitci-dessus;p.a, 1.permit.
TKXTKSYNIAQUB.'. M
J^uJinaoU>»}ç»*i-»JtwûiXsoojLscx?JO'WO,jov3j>^o ^oi-O^Jv.J^°»l\f*
,JL_A_jT*rno ^vo .Jtf-» )*-*- a^-**«V|^AOia>)?J^vi^ûo<^£.Jo
)y ->,o)l,a-Sol^sjo ,]U_*5oï?JlpfVffo.JjaùtwjLciàsaeoi^xoool,^k»J
Jljjj1&»aS.xo iU^o-^g »i-Vi_o»aao."^Jt».*i*£>;oliasooJ^^oûxa
j^.^.AN.JL'lvi OOp&wJUojJ©V*aÂ.J30J « yOOÏSû.JLNv>oS~I^Jbâo
JLa« j cxxojjuéîJLaco*»*»£*.tSi ,-aoJioji |*O*A."^SS.|».-û^>ja*coo. J**.
»tJCS.no.câ yo)jô&ra| v»jito .; yë)MJO«;)ta-»JLLMJO«^\o| 1**-^?
j * v .J»-—yo]Jio-3.là ol Ji^sJî|J&wa*..5 ^o)|»l-t.| Jsjjo .<^JloJ
o>.via.SVk.o_».oJi>g>r>JUojjo.JL^ÛXOOJLlo.^«Pi»»-0JL^oxc3 )•»>\ao»
,—o.3 ^oa_l!]u n ~>SA-O°>to .JL^OO-.A«JLx*oija^*.o .«^^O ^XA^=>
. ji a »N. u_| Joôt»J^**_*.}o tv.r> «IACOOt^coo.jjôo*c£»aoN ^*,*>^SJ
Jin>*jj>o»ViVJaojLjJ .îTmVS.jQsJ^ajjo+fià^.Jo *vûi^.c^.'.°fS.«j>vo
^â^J JA»Jo.Jjjàwv-*JLÀar»-w*.o.)L) ^&J) t-ua.)v**S,^s«.^^J? i**-^
Jûju-io^s.SA.O-^O.jt^o; -«; JTàvi> o-a^o «^AO<JOO;O. £»*^â;vp^
.U»,°)N.U->~£wu^&oçv..ia^çj^oJLoo^ovoiJJ>^sStJo.^.U^A. jJ;Jw«S}
•l ">»>>to. |A»W"*tO.yOj) .ot JLOOUD-CTOC^Û*..Jioov^olJ^x^l ^o
|Jo^^Sw.J.N»JLik-*u...|.11^.0ris.;j^ ^>iAv>»av»^Jbuo.JLa-tUxûo
.JLJOO—»JU^.«ajo.a^jiûJ^o^_*îôTT°>» .u.-^S»oo >».SS.}«o*a.f^fi^o
(')Am.ir»;dansBJalacuneconfiuue,voirp.4a, note4-—lS)Aexpliqueà la
margecemotparÂJ-U.écritenlettreshébraïques.
'|0 TIIAITKDWI.CIIIMIKSVHIAOliHKï AUAIÎK.
t_.t ^_=>^o.«^j-»'0004-c^iAio bô,-aJLr»,JiJu^>|lat>nNJiv>«°iN..o«*>
JOW-^-O.|fo—u|w-^boo«Jj^wj;Jioo-*«o.|ic*o Coco.JLWOJJjoixao.jSoJl
.|&.w^o»jù^>*^oJLÔÔO.^K«I J^oèo.JiâtkixoojLivJjlo.|^.vÂa*>.J»OJ *>
l^oio .yoi »N,rr>oi-Sjo.«^-^| wl^oo. )»OJ«!oôo.jLa^jCooo.JL^^JiiJo
>^>30.^OViiAS0>JLc^-àO}OCXO. yQglA-^1JL*310,(.îïV)ISiJo|fOMù^OO.|^ûâ
)JCs*.a<^ «*_»_*.}yQÎ5KQjoarao^oyoe*W~J>ÎS*>»Q-ic*.i<u3Jaoo,^Lt3)
"^.o OOÛ—.o-o^v..a^oo .JïJav.yoc^ûjo. ,_à^»)"^«a»Jfc^oioJl-VS,.'.o
^jf-so^ao. J*-^J;-=»}JJL-Lsô| .^-.^aolfrîoyo^oMjwo| )i>S.»-v-«OÏ^QJ3
0-jJLa_30,JL*^Lî)is.W^a?yOOybûJ«§^oJbû-vo. .tY>.lY>i?>0-»jO.«^)jo|ïÀf
.bjUo»o «m ^ ->JLC*.LoïisÀ^->*v>."^«o jJû*â Jj^.Lt W^O.*e*o);Jd
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"^o . |ja_»ojoâ.m->.o?^.»S |i>o_».*&*^»cfâ&**âJJ)dfcâ"^a a^joj JJ
-tiJ^o . îov-ûJJ>a«'»v01a<^So«j .„ax.y^>i»g>^01<^§uf<^ca.VioJooco
^so»o) .TTj.iO}Jb^sjaoJLoocwoc»!ooï*.)£*>A.LJ >QV>nnvio.^^ JJ»oî*.
^—*?'<^—•'«£*-». W—*>J|iot-£o;). ^v>JJ).o&.)JU* JH)}o*£v.-w^r>
. s .0^ va-.«°),v» cno .j£wO**»ftJLSWA-O.Jb^âcao JLTIAJJ»oj .JLstuxo
^j—ÊOoo.oc»çâoi!OM-.w^>*|c•ya^jjMOanSaa;r- J)V)yOo^V^..o°)v>
« . jow-âJJ»a—Lia;wo)t£a*w=u.A^p; o'cx;OÇHJ)LpôJJJJ.<»Loy*^jar>^
W^OJJJ*Jjoj-c3yibs ta loc*JL^sbôoao."^^JJ}o$*jA'sLO .J»O>£0f^L
Jl»)O-JW?.v^;JU|. Lw-ioJ|«ASX«C. J^*J*^I;JâVicjoJli^j*) ao} *» «ACS
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;,;Sic,lirejbv-i.
TKXTKSVIUAQUK, 'i7
<^-.l o« o©»-*«-v>. )j-Oy.«-.)v£-o|tV*>)o^Jâ«jk^aovJbiJk.oJLoU^^o»
ç—io?i~-aÀ.mv .oA.)iM-ffN*&»*-»a .Jb&nw^=>JJOJÊ*OJo'ot.)oïxaj
<H-»ja...*s.-« }s..vib>:>^-*fcfc»»,ô>.iy»â); Jt_*v-*-o.00*;oJ^>*AX.;^UJJ9
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V^pl^.©twO. ^.QJS*^) jJL»a9o) JLraL^oo) .JLa.»°)ff>ôj .JLci.Ltv>->
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; ~>vo.;o;_3)yj^or»Vao .JJJ»jai*t£a***..LÔA.OÏU;-M*XIO-"i-^ovu»
j-O^^-SLxoo)oaxaJLO>J_LCD%axya-iJOUTASs***^>L|o.<^J lo'cio. u**>l?<f+\
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Jl ->N, .' Coo. Jw-viw*?o). )iïoL}ôj .IJC^jo).ar>a=>»ô).)Ui o).ILoL;
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JLia» oy-^^J»|,Am A\&O-ûiKooJLiJLso. JLâaxoo.^'»£o jL^aaoajS
ç_ï^^jk-ioj|L»o—JLaJloc*Xo.JjotJbô;Jb^jjoI^SVJOJâLoo.)A.i*v>Âo
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.yV_A.ca_»;^\opo y<H-so.|io*»uasa^xo..LVA^I)>O*>yOOii«i*v.^^SK*.]^4C
^r>oi.^6) » vi| 01-3j-r>oi-=>.Jo-^fcio}iJ^-io.io^l^o; ^CoLyotu>a-**.
JJ?JootJ JLrsû—jo.v~o_3oja--J^-ao.JL^oeo;JLOVAO^o^ootj;v^plfi^iûjc
(,)IcicesselalacunedeDquiacequisuitaufeuillet28recto.—{î)A^.-o».
ÏKXTKSVIUAQIK. 'iO
jo.»,~>loJL=>*oyoo^aU-Jûl.?H6!^S 5 «^î^M H***1"*f°«*y \l° •>^
.JLsa_.»Jul&s.| ,.,/VJJPJo».vi. ^d^s (LVv^soIV^LA.;IUCUVSLO|L*,^201
jioa MJSXO. |JJV_*_O»|A.O._>©<)LO_.». Hï-û»1»^ . )^--^ .?ow3l?jL^sc*
.o>lo.*ono)ôï^aJLovi-«v..cTS^S a^Da^oJL»»JQ_^ao*(Lopi^j.JLaaoafrivo
«*—•!;|AW^JÏ_*»)O)LHO.IOOC^Jj./.iivo . |Va—o.Jb>ooP>vJJio «3J0.Jifcu
v^-fc.»,|.)»_*»»^9 .CSyOLàSjL*^>,_.fuisseyO^La;u^oi )©£ûAàoJLoo
ii -». «a*.t0O£uio.Vkûjk.oJU100."^S&v^ao «P>».^.s*..Juaoov=>U&i\oJijjs
«fia—a—no.JL,9I,JK>.^*,t.*\,A.>aa.-MLOo^=>JlâojJJL*a«.vi.»JLoo"^. Jurutro
esolo.^_»_=>oJUsoûoIvalvt*.|oo JLssj)o.^&x.j«ào*»<**)«sJL^iA».»TVS>
ov-3Voo j >viS,JLaojJo•l»*-oaotjuiijcto*.|o.iJLousaa*.oXOM*.
JDO;.Jb^t-*»*—oot.JLboj**_) .01>' JLviN.J^.*\*vio.|^*.o .Losoj-s
«_^ .Jl» v>ua&^. JL_ao»Jo. Jl_o; ^rrtJLs-o^^ioiloILojLs^x^j^^ik.
>.&)»,,v>»|o.^wiy_c)»_.wa£ai^>>.owjPQ">*o-OMtoJ^o.otLcusia*JLûiJt>io
-OP^OAO.JLà^ao| J^CL^oo«i .Jjo-*)wsoiot*e»o^JUo*|o.|Jt^>>Jbua^i
ALCIIIMIK.—1,ircparlie.
M) THAITKD'ALCHIMIESyMAQliKKTANAHK.
VsoO*j-~jDOTiA.0JL3UJ0I,JJU»JCÔOyOJOv^JAOÏJO,^i*© ÇAÂl - ^O ,JLi!ao
^aoi(.v(V}jOopîÔMM?•(•V"'}jpSV}jLmgi).Z.,mv>^Y}' JL»-io.J >nr>v>Q1}
JL^ôtt. |^.^Sa-oUML^.JNJS,f vis?»CCÛOJSK^I?JL=»-=»o*,(,vrV)jSaîf^i**>
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•vjs^-»,-sp« .ja-JS>»^u^a ,-«iiioj.OJC*.Jbàk-aoi^â JooN^o.JjiàûMOI
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Jci.i-noV^OJLOJ.VI^.JUxiâo.yoe»*^.'
A^à^ja*cso. Ji-1 ao 5^.;.j
>JU-âo. J1_=>JU=>»^v>^oi^â^K |S?À.JbJUoJC*JO•|^A^> U—A.?J&oo.r>
<^>J;o.JiaNnO^SÛJo«.JV..JL.n-iooL JJ|o.ypjLooïiûoj Jo .ca_ jôô-
jjiJ<-.~>s*.o2^.o.^o^o .JLSJLOJ|£u3.aa3uaojo>».a.o«oâ)^oo.JL».Jâar>
,|.vi,«>KI|?<&JDv*-)ovo A«*sj?Jaaûjwd)\^C9.JlD;*aro)>JL»t-»JJUuooL
JL-£u*^5lJL*.?JLâpwuw^.Lo. j-*.JL^a yooop*roo.JLauQj«^ov=>o^o
(1)(Jequisuitse trouvedansJî aulipuiHelJC.
« BU.'5).Sic,lirevaée.
I'IAUI.
WS/c,lireJjfcrf*..
TKXTKSVMAQlH. r>i
*)!.!-*)IAU^Jç.v-») =>>>^>ol-o©o'^S^
wiQ».A.'S.,jpoj a «,,i;ci .«&o; JL»Jbûs^^>m£i O3O«A.^-Xit.iro^-coï
ULÔfigt^JX.),^JOJOpç>aï>ZSJL*O^OO .IOWS|}O^û-i)j |A.£*3|£s?uoJLs
.m i .i.i tr>|ow«^ ,JLô>^>oLoXOM*t^oLotypJLû|C*JJLS^OOO,&.JLO*
ïJtv—3.^_3e*JL-IO-Î&O*J9t~*'*^•fll^ C*3 g£*twOC^COO.jnl .J»-LC3|oot
yoo»—.VLJLso»)o.JLa.»°i ir>JLaa^~ ^«r-«.A.a§boJL*sO£KSJ||»fc*o}
.ÇIA^OOAOjLcoâo|^oA3 JUo»|ojjuo»*.<£**o .Jb»*â£3©7»lS«.v*^a
.JLA_I_CO-S)^.A.O,.ucavW^ox>a_—A.O.<^joa-I^OOVJSiolJ^ |a-^oJ^~>.O
JLO.«°HT>«*.£*...otLtWsO,-eoL.»JOOV>OkO )wkio»^o «co;o..-»Jboa*
«^ \ '»*Oa-OypLj-oja^o ^l *-^- vwOft.oJLmâojùfiâ làoijo.JL°i»ltj|Llr>
jj ~».—>J *x»,ijl >^>ro.^J^LjL.on.itr>i);]cimv>. i^o .>fi°>rr>o.^ôôu
. iJLô»JLâoo. Ijy-o s©£**»&,iaL^k.o.{JLMJJbû^«x>0*3is.)}ji^OâjXhtso
'1JSic,sansdoulepour)^,ïovc;com-
parerl'arabeSjjjlï-
t3)Cemotestexpliqueà lamargedanslesdeuxmanuscritsparloia.<^i.
(i)Sic,sansdoulepour|iov&s;compa-rerlanote1ci-dessusetci-après,p.09,1.iG.
(5!Sic,peut-êtrepourjj&o,c'est-à-direarseniclamelleux.
7•.
•V2 TltAJTK'DWI.CIIIMIKSVIUAQUKKTAI1ABK,
)aJk.o,jLoj_o,_*.v-—.>£o_i|USOJVA.^>. io^ss y.oiS>ç->«-»â«J-a-ÏJJlftiJ
:• >.^AIO. r—JLSS.<H«ui
|A»W—a_js. o%.vJl_aoj|o.JL^XXXOOÏ*.£05*»UJ^asJLaojJ.Jj-Ooio.oJLo-ôe*
^-.j—w.-vâfcioyoJLofoc*}j^J )U-a_.|,JLuâ\j«*-)j-Oo|o. ]JL1p*. JLru~.ni
<+-*-sJJia*j JJjio»jl|,isiû ^| )o«fjyhw<§a?ç*?OO*J).©«cx^j A->*W
v.Oj-olbo
.|i_oa.£>.VASLQO.Jukuo;-©»jusaj?ota^>«xooi.JLâooA.»*.?JL-ioa^o' ^
.^o ?ot^)ôâl'-^o . ffe^oi|o'«o.iâuj&L"jJû ô»r>A.J?JLs»—trf ^^
aaoio.JL?»IV»IViOiô»^>JX-JBÎO. jfc*s)oJxiJLsJfcfcoa^iaâ*.<-.»-*).-Lot».
•^—Oo».—a-.v.o>olo. «~^o.<a-So.^JLOy>»rr>oJÛ^)V*^ô| )ool^
v^ * A)O. • °i» j-^. » ->o.]^Û_IjLoco.3 l«-£^ 1°^?JLiSSojUojfo
•>o JX=>_..<^*1£»a*»*ao.JLàL*jLââd
.JL^O.-Y?>y>.»roo, ^o-Sj )Lv3&e3,^ro . ^aS ow*wJLojjo*Ul^SvÀaS
v-acs JLSÛo-ioto.JLoaoiûJsSo . j-v.jjloZ\^SioiS.VJboj|o
•''A^s.nulieutin .
t',)Lesmanuscritso\j)liquentàlamargecemotparU^o^.
''^Signedel'nrgenlnrécétlè«lej.
•iJLesjîiaiuisciitse\nli(meutàlamargece.motpar.-^^^ voir|).G,1.g.
•"'Sic,comparerJJo-»ci-dessus,p.3r|,1..I3.
")AlUj»^».
TKXTKSY«IA01;K. M
,Jo'ç*|c**aol
ItH1-3 J^°»lo,Jx£ JBoio«t^? Wûû^!<>l'ol? JLcU.^M^J^.)1»^-K».
.<—.tji.Mo.^Lvxî».~>UL^OSO.^fti^ftSo.V.Jio*.IL.yoc^v.^wo i*~ji
^.^ ^_ico. flov ix> 2co|Loàoâo|a©^0;;is|o «^o •JA»*^*^réu
A.I.-Q.»v»^*-»Jo.Uv.fji;)^s<,.v>r>^£A.O«A UBOJO.^OOMOivSoWvx>»
. t^ )jr>.l.v>yO.X?>.^co«j-^fo.!«-*.JAasoyocnxio^oôio .«â^o jix\r*
i_£>j|o. )>;a N. -cxa^. yi.*xoo.J-K.-HPjl»oi| vo *)IJ^)i.-ar>jxaao
<*-JoMk.j.°>*°i,OjMi|fM0a^p |C*JO.oola—L»a^*.o.ômJ'JJO»:>)£«*J
^^±K.^a« jjBia*JLiauç^.i/a^v2^«A.j,»Awo",J .<-.;—|yo^"^. »Û-UJ»
.J »N,£>« .v*. aiS>'"jja.vafvfrvo.Jj-Oaio£A**Jol« vâx3o|^J ol«A.
•v^^f i ^sî^ LaOoJXJOO.fo .jL=>«itJ^ë*^« ISÛLOOJJO. yOVâ'cSjooto
. )A.* an—.»));_Ara.o .JLo,«°i<r>olôt. I>a_«»|o.JUJCH^XO)jJL*oofc*
.JCSÛJ^.A*)ia« liiaJ*[l]A»)o.JLQ<UOYJiiri -OMj-aik.0.Jba^caJLJL;JJlwûcuo
.j^ wa^âo . )v.Vi,.'.o'o^=>yoe$vK*\x^^a .{Avli*Jp Jjai=>J^à^. )a—)o
.JL*._iojJbas .JLLasiJLoa^.<%-oojaâ )^.j ^.««o «JL^L 1 ^ia~
il OlN.£>JLâ^jif)iS.|o.JJOJ —) .004 >-^MOâO.^JOÛâyQjJÏOwCOO
.JL^O;J»-,IV>t^XOO. |w*à9uMJ^OO. j"yôj.*ûX*j||W^>>'^s^. . ifliMAj
•MO^Oà^. w.oj^yi«,tr>J5a»ijlue}JLsco.0 »o).^ca-i)}|;_SJSï>..>m*.v^)wc*
Vi TRAITED'ALCHIMIESYIVIAQliEET AIlAHE.
OOtJJUL_»e*}0.« OlJjov_CSO.} OiyO_l—.V-ûa-OO.ÔZiJ-^'UO.)&*m*i)
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TEXTESYRIAQUE. 55
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»|o.À»«*i,.->y>o .^oôi .^OA.OJLoiûo«lrY>VJL^fiOjO.JULO^SOJJLÛJLioiJo
^i iM>\y«^-ipyojj.otflv .... lusfr&oh&. ta*. UJ5S.WA»«J5Q->*1
Vt-o JDOJO.to l . moj-o^>Ja*tfr)j)axa •JfôwO.nrumnaS.>De;oJb«oi|
ja_^_»o.<^jL^_ca_o.va_.U*»î|Ju»&&tOv^i^U»JLioiJoiô J*^<^>otlâo
kMO^So.Jto£03J^oijoJl~^àooe>^00.jôâ*Jb .^>a-."^oAOMSO.UJL>
JL*. toiUïW.r>-C^A-SOJJO•A^jb;^i=>u^o é< jôâJyoiKs)aao>ojb>
-o»_.a-^o. .0 l «ciJLcjLjLàoJbJbbOâoc>J^o?|oiJtaAO)Jjo-U>Ja^o. )*«S}
. ;_« JiV)9.tW0\S0 .%bAj»JJ}WSojoJouOtA^O))cDoLo. v-*V^*^)J^JÏK
lî)Sic,lireI^Jf JbUàS,!'1!Lesmnniisciitsouiiciunsignein-
connuquiressembleAceluidel'orirjiétédeuxfois.Iladel'analogieaveclesignedelacluysocolle,p.a, I.S.
r»6 TIIAITÉD'ALCHIMIESVHIAQliKETARABE.
J m,.io)J.,<.r>wo\ g»00L0. .n°nr>?JL**àoAw^oio .^ jàL*.)a^ c=>olo
«.oNS»,-Owo.A»JLo*.%o-=»)JOJOUOta^ JUojJwovtafo.| . Jio_L=>JuSo^*^»
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Jl » v*ta-*-).^^a- . tal<jQ>».lJLàcî=>V^A.|OJ^OJ^OUDO>.,m«^.j..tco
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.TEXTESYRIAQUE. 57
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^•-^JL» J_soj)o.yOJJts-SjIXDOJOJLS<<^A.|. |;.£iv.OXÛASOau . aco*io
. v^)a_aa—.Jv*^«*ifc.Ja-^ov»-<a-*.o.);«£; lijâodJLojJo. yO-»LuAoo*ÛOJO
. ISOf.'sûsJUoiJo"^.a^oJBOJO.3 )'*£>**»>**!•<^£S-7j*ëâs. •+£. ji^x*»
.1 *>>5uoo^-*;yOot-_^.|. )juc£vtIxîàss.vais .ï-^vava^JJb»*v.wci^Ss
. lia-lj J.ax*a;Jba.£joo. f.-*(ZSJ^SJ^ho.J.£*>ùl*>.« jbutrN.lJLio«oa
.ç»AwAa*fiaâ<**)JOMJ. iA^À^^rtvro. Jja*»11»0}.JL^cî^â}ô) . lijlî ô|
.'V—^ojo «. »o .^^LD Joojjo. yOAioofoxaovâZs*io;.âoO .^ir> .v^
^âo .JL>oo—«-*c*^3.asoupLl}ik.00« .^Âdis>,usas ^Ss-*.3 J»^À^
*^_C^_JO.JDàjoca-^Jo .s^ri j; u*>àv>|Jba.o.aâotjôL)}Soils? JLioj)
(s/'c)JbûudoîbsZv-oojiâ >*»^oi«oj; |*3ÛVv2^o,'^\->.Vv>JJjucaoiolr»
JL«Jh&a_3.toj-^ouaxaovar>,Uajot*5cxcso. .oû<as usaàoolajot«"^^j!
JÛ^-CO.A^.Û,*«)jw.U^o .jâïo VA^X.O.otLaJ^ôJuâj&c .v. .|>>ja^ot
Lnionrvi^\p^«j )«-•»f*sJbo]is*ojt^^J .0lJLuot.aia^oj « JJa^ouJ
U_»^_ip^oot-A^>.JLboiloéf&o^o^»Jbcjjo .OJ*OJM*Û)wco}. |J-«JAJLSS
'llAexpliquecemolà lamargejiar
3'AJÛ>.<,JASo^o.
ALciitMiK.—it 1."parlio.
(1)Dans1)ce i|iiisuitre trouveaufeuillet35m50.
"»AUw<*â.l'JDansA ce <|iiisuitjtis(|ii'à*o)
matitjue.
8
f>8. TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.
« v. V«_3o .JLva~.wLàoo.S |?.^£^. fa-^t j.NtoJbjjo^.a-»osûo».o»
U.^Q.nOklû.V-^oA^» '^-è '?""\J•A*^**J^û-=> -*-l°•UâÀ.j|/L»&o
.)ja_«-iDloW-S).^-.LïljojAwkâotJDjoua.yojiija^.otàotJXo ?o*s)JoojLa
|j^i> ^ôLo.jbûA.a.^)v^L\yjsjk.;oJLM>*;.JLaawo(j/e)J&tifojsij©jLa«*j
«wo^âo.o<-r>;l)}JLx>À**e».J&jia^ JUavirroci^.u>;frio*3JJotSou}»i>.
jioj—So*_Jw—a—ft.Lo. «-»y>.v>.) vJSkiv..^IXOADJDôj . yoj^sj tfûofoJL»
woojJ»-*û|.)•-*•)&«i*>u>?L|;o.)v- J£*iào»&ùl|;JUIU*J.JLA^J. )JtsjQ.:>oao3
>*_»)jcHj;JJj.>m*j)o>?^UIAOOJJbiOA.a^o^>A»))o*J)ij «^.).jtaa.»ôâad
ç-!oo.yô-ï.v»3 . uca-tjfuo; -c*^.àoAajoU);?OUS)^OCU»O. {KMOA.
.^J£—M—»oiv'^
JLa^J^»9i-»J^*>»,JD. ^d javu)ÛSà».(^ Ja^o ijxeoo
e**À«)?JCA>.Qfi*lfo;Jb>^sfcoi)}« (.v/c)ya^sJLs.o»-oa.^oJJotâduvsof
-'»A1^.1.•s'Sicdanslesîunimscrits,comparer,
p.ii,I.V,|>.50,1.i3ct'J'j;p.57,1.1ello.
•-1J(^omjiarorti-ilossusI. la,11DansI) eu([ulsttitsedouve.111
fcmilcl35reclo.
TEXTESVIUAQUE. 59
wA^*»•W-Si)u^jj^a c^Oi—JocsuoJJjooj .W2»WCO|JJoo{ .o;jcojj|WA^jl
<IijLsJLOJÊOJoâj JL^MJO<£>&=>JLàioJLS»,jJt*jD.JfÀ^^JbL? JLAMJ;JLao»
.9>N*>.v^cojlàoo«£^ *JLÀVSJJoJLû****.}^^)o ^.woto 'JLioJjasjJLooj
^Jt-Soitçjuoûwaâ)aXo.laua Jb&ûsJ^àJir>..-»*a^^^ «*ja*£oo>£*§^
(.vt'c)ox\ .»o•:«>xj.ftvjjjî . »o--IoJUMJk. c*lîo-*AO.(.vfejJLojjaa~o
f*A«Aàoo.)ôsu ôJJoJLsva*mo.of- Ji^ Jouo,)fof- *-*s^a 6.JJu»o)t^oj
JbertJua^o » -t-*-°-jôâlJôjjL*^^.Jbuo)J&&L{'Itoxa<^»|)ïa-»jUiofoôio
)of-JJi»îwJ>JoK-*-*îîJbôiO.oOio &*À.)j|->ff>So A19O»jLo&>lie*
''' ]) placeii-ilusilk prciniéresdes
ligtiicsd'ustensilesdo cliinûcqui selicuventàlafindutextesyriaquedeÀ»Lnliiclearabequisitilestécritdansiientraversdelapayeaii-dussoUsdesiî^nres,etsetrouveatifeuillet35verso.
<s)Icifinitle feuillet35rectode li.CequisuitsetrouvedansI)auversodufeuillet3oaprèslesdeit\dernièresdes
figuresd'ustensilesdechimiequisetrou-ventàlalindutextesyriaquedeA.
;3'Dansiîliolo»manque.
H.
GO TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUE-ETARARE.
y>^ ^ « ^ .ci Jtaïao|v=>)oJj—)Au*>|&o&acico.U*ruJâica£<*3of
(l)CesderniersmotssetrouventseulementdansA,<|iiidonnc-iciplusieursliguresd'ustensilesdechimie,placéesdansIIà urtnuireendroit,voirlesnotesi et i deIn
pageprécédente.
TRAITÉ
D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARABE.
II. T.EJLTKAIIABK.
^_SoJt*—ÛÛ—»J «_àa. ja^ojJ)>m^^ ^^^ J **^^-i*|i*A*^sl^^JLo
*a iJLvJLocik» |«J^-i r&ok&.»M JJo(Ï,,VAJJJ .«^J«»^L
JJvl
JLioua^sv-'sa-ûoot)}wo. îJarc&sva. «A»-».^oJL)T^J }ov. ol .v-o.-
*^JMJ.ÎOUô C*3U»tJ.JDl*j)j»o>JJj^vàsfccî^OWÂO.£•*».A*0«XÛoiUCÛ^S
yla ylo.IJ^AroiTwfcoyla yl. Jo»^ jjuaio^^ c*À**jooto»Je*»}.«-^
.1|»U»JDO^..nriv>w-3)lv^^« o>SaV^Jâ.koj^jasjo&iJJJ}Js.oC&w
MCe(ju'tsuilse trouvedaiis\) «ufeuillet3orecto. wA.i*o.
'°'-lS7ciIii'eï;i;Ult.''>Ae>V»}|o;lire)(5»5})a.
(VI TRAITEIVALCIIIMIESYIUAQUEET ARABE.
<"^*.*f^Jbc&KO.w^^S^fc*o >«J>-\.ou>\£>.Joc»^x>c»âiljooiftq.imv*
.o»..»NN<^|jC^s»&I)O.<°iP> •*»WMO*ASWojfn">»{o•-»-^^ooSwoOo
.O.. fojo.^Jl oJL^>M^^OoJL^gA-\il oj^ O . ja-wjCSw^-jL•:• ep
.^)i| w-3o^^^l J>L.*^i^ ^ oa^.JL^s00» -Àw».^IJ vs-ào^s
»Li^S{)wibSw«Aolo<*OJJL^.). Jt^AàOV*^Olf<^Lyjo.«jJ5J^-kbO«V»yjo
•oJL^w*^.àoo.oJL^»JJL»_J. ijjiAX^swVtL.A***»*i.-» w J^N•L|'»*>
.pj±.h Jboo>n««ffi.o.»jt».joJL%^>n,tt>oji^ UQI.JL^S^J*.<*^s?«^r*©
.»;—OW^-S'„AS,AOv^JLlJ S^-O«W^dJc*Co)jj.ÛX.0.0^0 V*3bk^O
l'' A«AJSKO.<*>A^*w.- Bmninjiieux^.|.o^atcA^s.*!IciHuitdanslilercclodufeuillet3o-
AuversodeceFeuilletsetrouventlesdeu\dernièresFiguresd'ustensilesdechimieetlalindutextesyriaque,voirci-dessits.
p.09,note1.Cequisuitsetrouvedansliauversodufeuillet25.
;,)I)Ot^lT>-».)o.(5)Ainaii(|uec*su*l.<{>AuSfc..« A^lll.
TEXTEARABE. 03
)a_*_SsW^&a^><S«Û--XÔJO.lî>)Uooaso*û. À.;jajSs^JL=>.ci^av.«
.^o\ .->^>?JLao»oJL^poJaJ^-oJ^ *wca)i^vc*3i. *_.»^t^à»..oCDJUIX^S
i_io ac^^SS,"^^ÉO .csaxuy» Jv© wS ^obiS.^1•J^Û^N«J^iioOJL^>
,mn °>)o.ikjo w^So*-£>-*»)ol •Jbi^.**©...^£w ^o*vto.v^ut.Joa*>a^*
^oL.<aQ.n.->*î&&-^"^^ -À—«A«»l»JDoJo•J^A 'H3 «^- •^=' o**3
Ot£o-»L*-J0o|o.y-3 C»S.>Xli|o.jfJSt&MJDwSoi^o| Jol .jJli^SuS©*^*»
Ji* I 1*>J»^-«-».iJLaoJ-^'^^o .kSojC^»ô»ât-<M«î«o '^=>) ?»*"•«*A—
yO^v.o**3*S,|Oô .C&X<Ojjojoiowsj |c*J2aS) .f\i.|aj) Lj^lj^s JL.Jii.So
ciJL_=>u_S^Oj_*o. s»)}..*iJQ.^>oexoJl^Jlv^so«o«iû^j<^Jf -.jaca^soô
.y^sc&S{5'4A-JJJloOio^JLUo^-JLcaàsJoîsisa^^1» Jo***JoF.tVu^s
uûja—»ot_L5a_3) .ÏVkJa-j)o«o.|cïia ÎJLÛO^JIJ>^.?loojjâji^vO?a^N
»JL--k^2^ J5Jar>3Wâ'*)ooo^ow^i^ST.C±K,jJL^û<^-0ooto.JLa.T^S
vl>AuAoa.''' iS'c,lirethtaâ.'^Ce([iiisuitse fiotiveil.tns11au
(baillota5recto.
'1JiS'/'f,tlnuslestlcnxinniiuscritsiciclailleurs.
<!)Sic,lire;tJLwlou;U^!JI.''''.Sic,danslesdeiivmaiiiisirili.
G'i TIIAITÉnAI.CHIMÏi:'SYRIAQUEET A1UBE.
oi—Si.'^&o^-><x>ja-=>oe*o. VJXJ&JT. ^O) O|^|^ *o>aoo .j3jja=£hS
~J^o } .VÛ^-ÛJCLo^k.o£>.jJ^io . ifw^^s uJ^o«^ ' W^ cfcfcaxJ&sJsL
>i^x>o^k.<£>.*£**.v*i*»|o<*.V2L».bfcfc.uS|< <o)ijL^â<^o0.^^OJ tojùjj
o^a_~ .o|A £--^>JJ)o>.*Sso .(S),fn..oN^ (7)?JbLl). JwJkS.o
.JLS.-Va^sou^ Jbû_Do*_^JLao|o. jJL^jJL^So^Jj^S v£o ^i .ot*3jO
"^a- ''0j;ilnN.n,"^,îJLûHJ.>cn*j£is&w.*S.^llioJaa*JSfc.**sotfâ^fo
«£w*c».^,r>.^|o.oe»JL^tosjlwc**Sw*W-^|oC*AS.O. Jhc&suS ^IjC^
>S-_>.O*—I—bO- M_S"^Ûk-^Jo.<£OJLM_Jjj_£>t*_Sc&S^JoC**3jO. V^â-*
. i.va») JU&AS.OPSIO«.^o^x^^lo. t-.w-SsJ»3^J oïvlSso6»*S"^Sk^Jo
vj^l»>*-^-^l; «l flNfl!^ vo) . ^iam^s JoJLaàoIJLcoJJ)J»ov>Saû-o
-K-* ^JL) c^.o»Uo.(,2)iJL^iiV^IA^ .t&o o»*s ^jo OPSJOvSjU)
« Ao«.t*iAiiinni|uo^.'-1'(,'c(jaisuitse trouvedans11nu
Iruillt'l27verso.* Il£^,'-1'(lemolestefl'acéetillisil)ledansA.wLesdenvderniersmotssontelïacés
dansA. ;
;:)MotcflncédansA.(s)DansAàlamargej^l E!).lt'DansAàlamargeoL*U..(IOiDalisAàlamar^cvjiA.1~Y..~ y t.y'"' \i innn<|iicl'ailiilesuivant.^ Aii^s.(l3!DansAà lamargeU^t-\-.,(ïoniji.
'JeJlïdansI)(i7.y,Siippt.
TEXTEARABE. 65
. ;,v>.., «K-* Ma,<io.iâ^c^. «^JjL^sUoiJL^jjJSJLocou'''^.iam^.
MJS&O.W^&3H.J&*fioJo.0^3)}o3-.ooiiCLCû?«AU «*£v».JÎO*jô .mvi»^.
oi©o n . mJLa. A»**.J^ocx>.^v<^-CL^SJf-oil)Js.£Î^s *a .awfts
01a .. w) .yljUuSLw^. JtoL]âû£>.tUo|^ C^k.OMS^VO. «Sk^«fiJLc»
l'!DansAàlamarge-!stj.•S)Ce([uisuitsetrouvedansIIan
feuillet27recto.^ Sic,lirei~Jy.l*]Aajouteàlamargeaa-i^lo.!:,)Aajouteàcetendroitaubasdela
pagedufeuilletGorecto: j_s.ws)tajl
Ai.ctilMiK.—i,t™pat-lie.
.BiVn1^.uJ&OU^^Ooâ^o otAUAOlj'tào
(C)I)iiiaïujue«sj^icoinp.(jlL.'7)Lireloo^o;dansAlo^jtoàlamarge.« Illoîi^Jo.
m TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
•:.AVI«a«^.jiboC^s?u>J^o'^ao.jj-»ii»» >à&*.c^xsj .»AVJ)|ao^|o
tOJ-A..O)IV>Awb*.JL*>UOfcfc.. ts) .-iy»j|<^£»â~»>Nft^^.frfcoo*L*^}|o
. ..^ f^^N{i)«Jiûo(1)UD)O)ï . >^f>V>V9^» ^ v-3 sjo .«i.£jSO
oj—s . joiv^is '3/^fcio^JL-I<^ w_Sv^^og».»JL»jlao»*àfc<x*o^l°
;— =>}£\VkOIOji-CÛ-^U)Ci-.O} VS.O-». .k>aulLJJUI.LjJJJjoisvvso
.^J g)iv^^So3 . ja-a-^s| .-CTO.c*3oW£o(1)OiO|tôsLfJjo*;_ooJLoàSs
.^IXL^SOT.ax*.J*£^soO.OfcO}0=L^O07.<^JCV^SO? .^P ^«O «^
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.o»Pi°>.^towà&à^ojtt&3ojvmsj.Us^o .Lj^ov^^s? ^&â).^oJJ)
^.sj .|jaop ^a-a>uSoï*.JLi)o.A.£5sslo^ào \Ol^xa>ojxo^c»OO<^|
CH-JJJJI,«-UU.Jist_.f-J*Siv.tio «WJQJU* otjiS).llîAsFi^î otf>
''' Aiit.itu|uc*)o).!|Coquisuitsetrouvedniis.Ii au
feuilletaGverso.;,)1)C*3L*.aulieude^kts»;Aa«XJIAI
écritau-dessusde î**».
WJ3o0f^.(i)DansIJTordredecesnumérosest
interverti.
iT)Sic,lire}*a&».
TEXTEARABE. 67
^o^to .|M» *?1»JOv*àoU.£*a) ^J^l o£o^9 .o^lo L?»Jvjo.L£*9&.
(l,»)u») ^? ^s| «»w»"^ «a .jBaa* »)^0 ^»JJ|«2^©ol .A.jLS*a
iji^. «Àbi^)oaJXsOMJ&.scaoJ«-CÛo^ticio o»^jbo|o.^J^tOsS»-^-»x^w<
LJJjo*il > >*^soja-s) U^c» If) . [coiep >aajj&«xo*ooils&sfoldio
.o^JLcL^o ..o»a.i)J)o 3 .y>^>V^>L);>\wSs ) .«« .^jdjLo^s^o{L
û .wJuûJJjoF. j^oJ^miû^voo .'^s.JlJJjo« . joViV^svO*~>i)J|oN^ui^o?
v^> . yoLjJjocâ^ . ic*°i^so JL..o<.iS..^>o- . ;»jjocîi^vo .i*jjbucL^o
VI;JC&SJLoJ»3o*UûoJJJoâT.v^jÇSfetoôv*.oixaâj uâjboM.J Jtsx&sJL^^o
y). Jc*-*_a•>rr>^o .JL*,ao)J)U^J3^ oJSsJLctiso.y>^>*\^s.LJ?gû-^jJJ)o
w^_3o»t Q|t JJo.)o»V9i,eo\«-3 «A_A.JJc*£JS*«^o o>xwc^^aoL
•A^ jlfl^v w^3 o*J3?i^> aoLJo .CHÀ^V.)OUO^OVO*-IJJJ)O*jo^Sa^
i. o^s u-SîlJU.o«V^KJb»?'o»*Sjaa**i>ovi^s *J**yo-a^o. )o<rns.
~Aw»e^u^ JDioJtsxôJo,}iU>JLoot^wc^Sex.-. J ».-*)o.L-OJ «fcfco
J^J-_o O.m ^ JI JJu n>S..*«£&>>âxo)OÎV&JO]<^»r*JJ°•**«ll.JJ
»_OoLo•^ »^ ^ y»J-">» "^ »»DoJt»flûSO^<-£>Q<A&>V»OO-^iOO^JJÛ^»
u-oaïoj•«-»««.*^ja- t^° »«-QoJtsmvT^«Vu»-fc^oo.ot-L^»iJUi|©4Zs>»L
)c>)^3».-©US WCL^S^&S^O•:•i-j^C^S<%JÛ-L.O)}OM*Aw».wdO<&S^
^>9ia| '^iv.^-éO: u^-=>?WwJ^nv»)o«o. )«K~L*0a*o.^>,or>Iv»fJLao»
.^•»a ^ )c>)»Ns.ca-Lto.)lx>i)o*£&.^&>^o«au^ J«jooA>xaâo»»x£àfct
J <t .^to .«—JPO)Jol t^>o^ 1v>}JLio))cnNo—o>a>wcS&>oJLfcJL»**Lo
JJo. .io^s^^w. JJ-J^-*.^O^OJLOLKio)iooojbj^ â^ ^>udLoJ^xoL
«y£»._»j-^OoUjSfes>iXO|oIAA2L»|J •dttJLl^J'f <JPl*^>JJ)o«î»w*JL»JJj)o4fcCOâL
>â^co)o-d,m*S. «A^âuijo3~. ?;)LAJL^S{J^IJO.''ocojioJJ);|aa^S U^o^
11Sic,pourf;'^<l.DansIIcequisiiilsetrouvaaufeuille!2Greclo.
* Sic.,y'Am.ini|uee*AfL&sae.
'*JA}jldansletexteel«^ àlamarge.(5iSic.wAcb.aIA^,.:)Sic,lireoolbJlle.
9-
G8 TIUITKD'AJXIIIMIESV1UAQUKET AIUBK.
iîfj o^-S{l)ja*^j) . t^l».JJJoaaJjjjJlojaSuijJ) >£*o&v.^ o^JjJ^N
<--S£«3_>Ut>A3 .^jC^Sj^o . |o»à>UO«.tj|JjA3UO.otfJLSsJLaoJj)
»•»> i/ow>a.^.iiJJ-Jtw tx\vi«o.»JL»?JLio»ô| .O^J^J^Oo^iâj ô)
^»ô| .jJLas oê| .«^i^ *?(4)»J>*WlU)o .^IJJJ .Ui±uS>.«iaoîSs
^^Ss* ^ |e*±*>•**{&.JU^jJo.-*—^ac| . J3}|<x=k^^ ^4o].Jojw»
voai^s(S;^jK^ vo)ô}y*i-.JU ^ o o»va^»'^s .o»v>ri..%^*^>»£«-•»t)*~*>|JLaoo»«N».«A.ioâ*^ ^/a*»W£ 'O*£JSX=>JO.otij^^ ^0
fiJàso£s.J,»..rr>©**Sfc\oj «0 Jbsa»c**dJJI . >n«Pin>VVA.^OMo^xij
<H—0}io. .o *°>tv>j,.vA"^Nima oL^Jbwç^»**JOJ^ol ^sajfo.oïv^o
^'^i <^\ ,^&k_^J©.o^ftao çww^S***>c*^>Jo.yt^ii u»)jo£c&d
^o.">.i v>usa-O;v>«ajL*>"Wj^Lo . K>jb^s<J^o «1»!- yj°'^é^*
.<X^K.$jja->JLsov^l .<^jaiok^loÇ^SVVJC>ââo.IOO°IB)VV*>^AJ2O»
.O)VIf>..."^S<r^ ÎO-^IOOtJ?«•OO w^O.ly-^WW^JOJjUÎ*.LOt-l^Lo
(1)Cequisuitse trouvedansBnufeuillet20.
<s>iïc,lireJ^JJJ.
« 1$ra^A.w
Aru^,.«
B^lo.t;»A»aJLi.
TEXTEAl\MIE. 69
Je*—£;-^o.<*>))}jc^o-^ .o»-aoio,->^»<ùjapJS*V.i+f>*a .^LUl fJLoLLf
û—10w'..->X>j)»ja.v>C$*.O»ijLo,~o&*ca»oMA.W^ |c*aâA«ât t|A<^VO
o»i.v>WXÛ-OINV*ioovuo-»HoJlxs)jo.- Jaaao*SwObN.^&^Jo.c*o|L
J^oAvauoJLL oU«^o.OKH^OJS^^LJJ}tu* ^^ /»! '^'Uo lJ.^J*£s
^MÔÔ. L)>v.^e ôt*&d*x^ll,«WOfcjJ^uya^cfe,o .ooo.^'wi^s©»ÀS!*.
>jLa^So}|l'of7 yoj*^o|ûâ .J^ca-O|j-. *ç.«*A*?>^> |o« . jbLooot. ILofcio
JJ^-».*|?-^-^ ^.LU Jl«i,y •^ï-J^sj»)(2}. U^JS*)j—«yo). JLÛWS
y-*4IwJ-ttJbcujJL*i^Jfc*©Jb.JL^«JDî .JL»;^**»*ç.0'01Iwi-jy—.A*»'^
. jû>ûJOJîj_- *^ojcil . |l£J^>)»—*)«-£« )•—•lu-? ô <>JïVfi»j . L£+£>
5—.*JL^>m ^ . JL-^S-OZâ . |u*t }-•*lu-? ©M.Jtt*ioiij *A^JD
o> ^S. ft . )&«r>«i v>*yo-j)|~» . |J^AAA1»O. U^Jvl£*e j . JLÛJJ
]»J*\. kw-Dov^ l^avo J»| .jLfaO}JLoowoU^JS.. JU*x><»*JL^CÇLO;
Joo /s«»îH*AÀ£-jV-a-O<^ll/>«»! »&J.o)A^>>s«l»?V*voJOJJL»
JLvaSs<^S?**SJoL«w-ooJL^iaûfV&sJùa^s o )oa.soJLasL»^v*.OO^K
{l]Sic,lirepeut-êtret^^i U«commenouslerappellerons».
w5('c,lecbifFreenblanc.WIcisuiventdansAtroispagesetde-
mielaisséesenblancparlecopistequiavaittrouvécettelacunedanssonoriginal(àsavoir,moitiéde64verso,65rectoet
verso,etCGrecto).Maislademi-pagede64versoetlapagede65rectoontété
rempliesparunemainpostérieureparce
quisuitci-après.LalacuneexistedemêmedansB,quin'apasl'additionsuivante;maisil n'ya pasdeblancindiquantlalacune.
70 TJIAITKD'ALCHIMIESV1UAQUEET AUAIJK.
JOOÛ-Î^NOyaxfts«jj;-»>»«»}Jo JS^>L)«.-.oO»J&*'.J6>*uawâetw»o
M;-JâS0»3Vî^0JJ3jat otAaJ^s^t^oMÛA<~A*~jQ-a-l>o*)ijotlJJJtsjs
JJ-Jfcw*o«\tio)LaJL*»o_»oixiv.»)L»**s|m^^| jaLJo»*Sôpa^ya^ ^-o
|c*^^Jo tj^l p<*Uîcx^aj)Jo *A»*^Sïj^=>L t«-^>«&-•d^a^Èc^S
^J^ wJâlonnv ^oLô>v>1«^^ |c*Oa&00«fa^^^teo rxi>,l->
,nr>v».*^S30 |os_^£-û|pi oC^J^.o»9>«^»>axuo^s«1&3}c*jcaio}|pi
Jufti.0 tâio^>«JQ->.&>As>oow -£w*|c*Ss«Aacooc*0(aawâ |o>^r<o
-»LJLao; )<»s.JL.»w^. Lt)L•lo^j^o JSKKI<*SSSli»x>oo; e*£s
^JJ) yJLo.t_S,JJ|uol .. I^so ; {ina^l»ho.JUoow»*!>»L»|j.^lî*^JJ|
.ylaww»*~>T-»yl U .^1^3 MWU-JJO{oaÀ 0010«p-l?*3ilo»^i*oco
c^-w-i|. .«._»VXOJL^NWVA.,-SX|{)op| . JAJÈ^JIO. y|a*~i£»| y|a*«S^o
; y » JI «_-•-—*A *t^So ; ^oblo ^«*»J;»•-»;JI S p-£*o; ovu|a^
^o\a-^. |cH-i.v>iot-l LusjoJtsi9iy|}| .oiw&oJLtJklo•<^>k>}o)i^^o
|J| o»_i).v^oJ^JL^»oci-S. Ja*^,^-. .llii^. ^0^a\. «.^o ; y|o*J^>
y 9t,v )?)U rt l,^S^ V»Ko>Àoo •O^S^SJSciiJLûXovtiojo* .^âx
0«J^S •! -«O. |«^|ODOyfl^CL^SLI0O0)-« «1CAO*y|a~»fOV. W3JO
li;I<asuitedumanuscritreprendiciaprèslalacunementionnéedanslanoteprécé-dente.
TEXTEA1UJJK. 71
^»>?;ia^Xl^S V30. W=>?1-AS^Q»V>fft£k£&v*3 ^JO^^s -« Jy3«0
^-^^fe^a-o .^v_£* JJov>9>i.U ^=&So.^5>u=k^Si,m;\v. .gs^o
^ù-ao^yjJ&&.JjJL^*JJ|ov~|ojJJjo;JLfio^il|ôtSiiûo«S .^JW^so.joa^^t
; L|o—aoJJfo; ^|o**.,^>«ao .«caU^Iô»vai|.^.j^s wâ Lj^o^a^s
u^oJLao.^a^s ^jaû^l» <**£>VAU. flâO^NIsojft; IJ^XL^SO. flào^so
tttlU^s^ o^â—jL^^aw^;JLâ. {o^soj&à$ïtJo»*ScxiJJA^SOMU^JJI
ao^f.1ka*aoot.o>9>n>jl9i^o*$SLiJL*.)-^s ocuj^,y| Java^Jo. JLoxi^
.1 y>Nv)*c*^S <%«• Vi.-».Jli«**vonuA Ô^KJLCOÏwâ.Ll^oJ^xoJJ)
"^o»Lot;ot^3o*7o^ûivâs JL*.JJJo*7»JL^.JJ|o#7M.Jo$JJjo.*7fJLo^JJ|
«à».,L.»J_^*.Jo.w»|oMo"îW^I •l»W3f-Ç^S|f« uû .C*VJ^W*=>?1wâ
.«*_».|c»-J-ao'<»o« . U„As^».i+^S?<£K«*W*.|XI)O*£X=>J"joivs^ JLs
.c»ao^VQ^>Jot-JLxuoju^ .*JL^*JJjo.w*JoiJJ)o. JJLÛÛ^U)JaaxoJwû}|o
UI.JU . |c**3Jliu^to.oauo. |jlao»yO^îv.JbsoiJ^.|op Ja&^acoÇ^S
.o£S&^. uUt~ «Ni»J°>^ÉJJo.o£k?QàOuâ yO-3-»wA^i JJ).<**.Vk*£*
| . J«vi» Jjaj^Ô«JOotv-tivf^sjJLaa^JJ)JbûxoJos3,*«^JD. o»S ôWtt3
©ï.y| *ffl.t^S c»JJ|o~ï..mvi fc^sov^.o>a*w*S^,«x^sS^oc>.cdotÇ^
JL. io.i^so- .Nxjbkj^vo^ .^I^vo w . ;};&So7. t^AS^o©. «^j^iSso
. lot.vaS^o"jH.^..JLCL^SVO^O V^ .«yv>..^Sdc&aàâso .^JCHX^O
'" Ai\fr.—li>B^Jo.?»..—« Boft^. —<')Sic,liresansdoutej^LaJl.
72 TKAITEI)Af.CMIMIKSYRIAQUEBT A1\A»K.
^ , . ->S^SOM. w^ttU)f-CûJJJo7 .Ov^..-t^S&SMA.O.«^ tTOOoicXO
• *ro->i)wJ^t JAÛX»). ij^osL^oju . ;_là^o ô*.yifrtjnri^»oîi .»<?>>>>2^So
^ .ot-ûu^o JL.*"'w^ijbo^àso- . j.Xi.»U|o .wâd)^ M.^oJL^xoo
I .orioijCâs.^DJLJ^SJSÛXO).^^i.ti^ JZT.WSJLÛJJJ)JL.dOtJ^^ac&soôl
.*Sj|i|or.W^sJJfoÔ.^JJ|o C*.V^JJ|o}.w|oO&tO.UMWbC&SO3 .U^S
^* . 5—ic»jL-.oJL*. yloJJ)s-^-Oo- .ooj<^s Ja^o ^ .ov^a>|c£^o
.'5tAsff^SjK^s J^axo).jowsjoô^ .OMSOJÛOA^O^ .^^â^o «^ .JJÛAJJJO
.«JC^JJJJL.<*JJJ|- ,-»&JOO. ouûoa^sw .oo&»7.l|o^S ô .^»JJ)
. U^XOJO^SOGÛ.U»o]tOÔ»*~. f&bCL^CL^OM. \*A-»idO«^ .^A2>JJ|Oiâ*~
. ;ocojJ|jlji |v>pr>|. yOâu.yOw-aoV^J^CAO•*-••->»ôi)|«d30.«AJOCNSO]U
ou*|._». joroJJ) JO.-L^S.jaxojo.c»ixoJJ|o.^»JJ|o. ^oJLao.9jL=»JJJ.^1
.^s ,. »>^S?-ca^.jr>..9>V.c^J^so tJLca^li)£>xo. iJL^JJjo jJUa^Ul
OfflJ^o . j. vi ,£i s^>slo .y.m.,rr>.A i^S .^i>. J^. o«£s
.«fio^^ofot. sQi.jC^sJboesJ.-^.wxaSso^.JLa&so.«SLCASSO.oàMQX^S
.iji^so Jad^o .uaajjjo.(10)vloSso.tJU^JJlIJL-o.jij^o .(9}~£>axas
JLaoo.»£o|,..,t^S JUoo.yv>X JLoo. oLjLaS^o. .mvta^sJLoo.oJL-aô^o
!3)Bàlamargeyle.(t;Sic,comparezle persany^ts et
yU^s, dansle lexiquedeBarBaliloul,col.322,I.a5,yljj-'U.
WA„»mV
<7:-B,Uix»^Uj.« BAISN.(9;Comp.ci-dessusp.6,1.12.<">Bvlb^o.
TKXTKAUAttK. 7S
.o « », t—î-^o>ç^^ »WSo.»JOJJJ|jo-io. l)asoJJ|<**<*x>o.JJLÛI^U)
>,->v^so . »)^-=^o.oitvirrî^o .oD'^^so, wOàsiJJlo.UJDIA^SO. ,m°>i^»o
.ow^ Jboo.lâ^i^S «ÛI^O . ^X^Î^Swoi^so,^*£&às Jùà^so.Jlr>JJ)
.'OOJJUÎ wso.J^W^-^S•JOO^JOJUOO.<<^.JL^SO,JL00-.I0. ^sjjc^so
•^JO-^^odb>;o.^a*oJASO. ;w-i^S«a^io . ^nNxr>oi3o.^J^jC^vJUoo
^a «r>>>..o. &.;O.Ja—•'^oç±>.o, Jo*-.^» otiji^oo.yaa*^f^ca^o
"^s^U.^_^>.L|&.i^iso.^oJL^c^o^aao .çnuv>*>o. t^JsJLcs.o . V«^l
ôV-<?>^>^ta^o . jajJà^^ou -P^s .^.^1^ v^Jo JL^^^a*&&».&.
ô| . JLisi;irr-.^s v^Jo—fo.<u*jjjC^.v^Ja-fo. JLfiaX^c&s<^Jo-.fo.N^v'JJU>
. yO*ûv^Jaulo.c^JL».o;_~1^>A.VAO*^Jo-Jo. ^»fy>fr.) o oj .<^).*°im
| «d_3 ov^.^am.'Ssw*o»JJJ.j^o~.fîJb^JJl'^o .(sic) "%,o.»*JJJ)JUoo
&«^.-Y'vSSso.«-&.JJ)<^jfj^o WY>M]J)UAJSJC^SO.jjJUui^soTE. jry>.jC^
>&oj, v>.tr>)o£* JUoJj;-a? j-c wa^*j£ JUoJ• <£*=>JJJOpo-JJJo.^3,11)
JQs»a£»&j|c*AX>o. JC£KOJcv»Ji«oc*«AîjofJUa^JJ)USC^J JUOJJ jJUû^JJ)
.Jov^k.J^>-3^Do»JLi2^. v»^*OMJJ.v*|oiJJju£>«wa?JUoJo.&jaâL)o
o»j«LJJo. tAÀàsoo;L -KS^ -a? jJLea^JJj1^.00 .Jo**S}0;^0OtdSïk^â
«je*£. ta ..A^xojo; Jo)AN JOÊ*WSIJJo. iJlCis v.v-^Lw*)o»JJ|o• Jo+i*>
v^l ÎJLXÛL^UIM-O.©i-a^s*wJotJJjo.CH°U!S>JOMJJ.îJLoa^UlJb*u»JU|
Jai*..JksxoeJJjc*?c*Jo>^>J&9iS.u^L Jot^â^Kw^SwfojJJjo•)<*MI«-^S
.»;|* i^s jL^4oJ.y^sî(j)loîxJfc*=^oJ-Ç^^Ja-Ujo wuJL*&S*OJO>*3
ÔV^J^O. iosJLk^so.*J*£^.«àâo^o.-U^S «JCOJJJO. ;nrtf^so.CSJJO^S
.^Ss V° .A.^
.«urfM .**. .«J-A wfr.1....1A
VJ) )})OMJJ.'^«ûJLilwCâ^o.ooJLtJ^So.JLA.U|&OO.^MBOJL^S}àOO
'î;5/c,liretijft.C*.•^Sic, lire *--^.ecorps»ou »-^-
«pierre».
ALCHIMIE.—i, ircpartie.
wSic,danslesdeuxmanuscrits.l5)Aajouteà lamargeJoSii».,voirci-
dessus,j).4i1-'i.'c'CequisuitmanquedansB.
10
Vt TltAITIÏD'ALCHIMIESYRIAQUEET AIUIiE.
.O)* 1 TO»JJ|tJL^-JJjo.^ll_<^SO.vjJLO&vO. ,fn*0>OB)0. jo^ujC^so
ëi va < ^o .o ^ ».i^s o) . «pa*^ o) .cxtâ^vUCDOW^S.ç«^JLSs
._*>w-j)J^s WJ«î*o., JÛ_2>JJ|^oo .lj}_cuau*^o.»£>Jkr&so.joyi^
.>-ÏNfï^so .«.-ai^SO. csjU^so.v^^so .yo«2^>jjliiû^s.c*A»ov^lwû)
.y|»,fi^So .A«Nm^S otàooo^^ ^jjLa^ jocoJJJ jâxô-.o.~i£s4*&s
)v>fo)o.o)-.;«.,^voia^,rri^vo j-i^Svj^jico^sJbûxoJ.^ojoi^.u*»^o
•t^l^JL-Ssv-j-js. JLs*?a-:o« JUÛOJ^JOJJ)Jb&csjo.^rojLx^s^» .v^otÇâs
|v>fr>)o. tcL^sdâoso J&^SN.Jiùa^s Jboxojo. io^s l);o .J»ior>..av>o
.-o»-i*JJjJlv>^So. ; ..V^s6a-*so.A-o&sJùaxa)o.^iJJ)oiaaa jâ^S^v
O^MCSS>JLc^*JJJé&,.o)i..v>^s .JL=><^»o.jjoî^s i+ss\Wi<fî^JâOCOjo
s«Joj|Ji ijL^»|o .^-^x Jo**2o—Joj)Jcî*.cùj^» .^o>^ CS«&w. jJ^*J}
J -«o . »J—^—J1.v«Joj)lot * a -&&sjJL<^_~JJJLâ.«a^&sjJoJc»*s
«*»OJJJM&^tjJL^*»Jj)o• «ÏOuJ^SWOj-.<+^?0| vfsj^Jo .J<&»»VMtl)
111S/c.—(i)DansAà lamargeya'om.o.—'3}Conij).ci-dessus,j).7,note5.—'l)Sicpourfjïj-
TKXTKAIWIÎK. 75
^a^ôji »JUç-i ©»*"»J^-)Jbc*fe*oîyotjiû^soT.jJolU^soô.v^w^sooi
.jJk^-JjL^o . •»a ^-JJL-^O*o;_x0jjj^o^ïû^l, «Wo.«.|o |dï*>e*J«
JL^JJJ .Joaoj>JU5i-&&sjJLî^-Ul©*S,î«ïaa^ *3 <£*>)»J^.J /'acds^o
. | .1 . J^AAiSWVi^S; «o*3; tttjb^J tiâtt |e*x»^{o^O J .[&*£>-Oi^s
)}). ^<Y>.»^o£*«OtWâifcHjjLâ,OpâM^ JL^oJLâ.C**0*A«&SOF.C*A31£OJJ|O
-00 . i—SO«JJ) Oli^ yO^à. )c>)1 » ÎOyd^sAs>u.***&S**&>-(«AwsA-»
.c*2UW*.^.Jbû.vJ|CH*3O,^s«^S <^>)a^>Jw£>S5>i}i««o .A>.rail .c*ûar>J-.
|otâ^»L.otA-ot.Vk-.ua*£WCÛJL*^<^l^iJLaÙ^o.Jw^^-oS .o^^â^v .3
ww_S£w*2s.iÀ»m"V>J;| u«o . )*-^oim->JL»ot,-â>,iOOAS.^aj^ otjiaào
F.JL-£»JJ,»m,L^a^so .e»^aiou>3cnVA^o^w^a»^s?o .o>a*)j<JUo^J
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'•''Sic,lireHx^^,.^"'Sic,liresansdouteo-oix>.
{1'Aprèslalacuneindiquéeplushaut.Breprendicilasuiteaufeuilleta3.
10.
70 TIUITKJVAIXHIMIi:SY1UAQUKKTAJUJiK.
f ,0»-^>|»L«J0j_iOyO-oLo,C*£*£>&H^k^£Ô.C*Of|pCÎ^\0©f.c**»^oJJ|o}
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wâjo-3ovÂ.A*=>)UDJO=>| .7j»j|o_^iso.£sj>)£^sA-ojJJo7. w*s-*jl|oô
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. ^AAJJjC^o.À.;.->V^so.o&,S«jC^s.wJojJJ}300v^rajLi^so.ww^«
(l)A»J}.—(SjIcilesdeuxmanuscritsontunblancd'unedemi-ligne.
TKXTKAnANK. 77
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V^JV-JOJJJOv^i r>} vi ^so otyvt»^so ^i «,->%«S^OÎLoi&sftvàts
.U^a^so.iis^SsoASj^o oû^Sso.«^J^jC^oJL-oivjajJJo.<^J.*ÇiraJJJo
*a.->.jlS^o.JuloJ^s .Jlv A.vt.^ ^fc^o-Sswû"^s« Jbo. |o>^w*UàoJJ|o
. ^-^^ <^2j^â^Js .c**JJ^o.VHJS&SO.V*)»JOJJ|O.J^XL^SF^OJ^NO
. t.,ViV*^S>QA.i.tjJ)-e*o.(1w)^_o)ouQ»r*.iJLa("^p^so .V^Jb^'o>3JLa
.^,YIv^s oa*-wUj<-*J»_o)ow-^o?>n«->i.«ajLa. ^y^ Jàs,v>.otc^o
*)c» J m. JL*_3<*$S(l)^&ai.ot-^S>o^JJj vaal -^ Jj-^fts>^rrftso
ijbùàs*w^-^olo.c+^£s tt&a '**&&[ç*3» '^ v^oJ^o *«*Jo»JJj
• ..o'sfts<SÛJLXÛ.^S*JSV»Qw*^po^V»o.ço;^ sis^^v^o *c*mr>JLSs
*c**o}U|>|.flNar>lav££0Jww^flo.jjLaâ ojfisjJLa^J^» . la-fc*Jov3^oa-
jjjo .Jc*_£>_»o*_.o_».lJLo Jo .«i. ri^s *»»yo-a-. «X^»Jo^s JLsJo
<_o|Lyl0«0•?Q».Vl/\J^Xt*é° 'H2^ <^ .wXj^^vo)O^OJCJ^^Sl»(o|
J0jLjD.Jâta^oLo wu^^-^S UDjl.^=>J^S»0^ JjL^J .w ^^ OJL^
(I)A^V^N^OdiùSs..—"' I^OJJCL^O-—(3)BwJ;«Jjo.—'4;Coquisuitmanquedans13.
78 TIIAJTKDWIXIIIMIKSVJllAQIiKKT AllAHK.
J3' %}*3*h \! •**'*•° °^ **^^ 'eS^s'0 A30-«*Û>UOW«po^ Jbo
Jot-xaJ»yot .o . j*o)ja) «ej ^ojvi.Jjj^o-^ O^^CL^SaaL. >O*IJJJ)O
•;•j—J^so»,AS^3{t<*-*..vweaa^S*JH^*>y*^-o.»aa Jot^xaoo)oo.nvo
^a-^ jSjXa^s<£>»JL"yOJu>o.^JLil «Aw»u&.in^u«ao yO-3-.)&»n,»->i.o
*fl">.o . los-^-S)C*-3..J^>3J.o*.îk.;~û^sOââw.JS^â»|}J«J&w.«*&Ji|<&'})
aa*ajli) yjô. |i3cM^=»vûi^s(^|^ JJo.O^Î-CL^S«S^Jx. JJ<*oJLa^s
ja *~>JL>Jow|j.,oJLswjx| . >ri*->»)t*^> >^wc^30As>jlboo{>u^ oajo
*£»..*&.>n«-u)v^ixSs»JLa|vi3 ^Sx|jLsC£KyQ.^..JJog) ^.«oa yO^~
.Jajlirî^o...û.'iSs.ovJSfc»u2s,.*S.W»|»J&JL*Aa JbooC-^j&^oU»^JOS^.
«S-j^a^o .^J^or»**^=>.vvweSs'^afioJ'^&i©Jc$*£U»Jyaâ~w)»x>}J|o
. ^ * ^Q W--^«-jJ-OQ-2Ù^sO*^A^0WtjjJl&CCL^Ss».XXyO^Ï-O.wji^O
w^..—C*l>i^>}JvTVlOOt-â.^C^C*-OjJJJo.^-jt -J^S OtXDdJLOMOjJJ)
OMO*.-ÎC^SîouOJtJ^Si\i ijuiioo. w^J^S Wû»JyJJJo*otjbud*X>O^.JJj
:'!iVc,lire*-fj.-!'5('c,lirepeut-êtreJJïajJl.
(3)LiresansdouteïjSli*ÎU^.'•v>Lire b^ç.
TKXTKAHA11K. 70
»^M «A-»-.O^Sspy«^S »)»JÛJiOyO-XiO«Ot-^XOot^O«jJL»yOol.oN»*%ff>
^joS^ ; Si,i,,fl% ao\i à&>.«ZS^iO»Jf|o.©taâ^p^SoJfSoc^itcj^û^s
U-fc-oï-tssiU. |c$*>«*£*J.»ii«s j*x^^&^Jo ,aa^o <*$^>;o©a-o
. £*-_Oo_^SwJ^ KJOOJ^.OJc*-Siljo. yoiJJ)jJLaojo| .otfjLuèj OXL^JL
oTv.->m y| JJ). jfcojyjbJïOdjo.^ ^^^ JfjeS «â yloJûûr>tJc£*.bàoo
^» i/oy«»|oi~»-3yOA*JJ.©>*£JL ^liâJJj&JJLOJboaio. JkSioJUOCà^.
*__^XS^s. »JPOA»flr>vf^SM.V^ .Uâ.o JUoi^ )oN*^pr>yjJJ|.JUoJJo
|o> »v yo-a-o.Jcui—Jj^*^ ^aJ»O )o^.>^^o .Jvi1M^S»^>i*£L^s
. '+"\: «~OoÀ>mv^olijja^s ^S^SLcaJ^o tO^>o. Joo^^aûjo . J-i^s
Q)°>m.J©£*yO-û_•<^t^<JjX^NAMJLOJO.Ja&d «S J«JCL<*>&•&yO-û-o
•_â)L-«^JU^fPi*ï">v>J©£>.yaa->o.<*aji| ij Jo*^;^.c^kxojoO»T>Q>KOV>
.(G)JLaa^ootXw£&s^|«HQ^I«•!«**&8^. jJ^&Jb ylo.Jc£*(:j)>ai*s
*mw>>No«jfo i v>» fi^s «fcaJLoo^v.^oJL)7 |e*)£o]o.JJJLJ«3 *JQ-L*
|;o£*.. .fnSavftso«^S Iv^o;00Â0.S.o^^s yîJL». oa» 01SS„ootjs
©»-£_».fcfcoot>n^|o -.o>«virajoZS-ULJUoW>a*»JJj001^. j.0•>oJL=^
. >n.. m 1. ot-»JLs>.yojoî^swâciO»m)oo^Vâ)w^oj; J}J*>.(Jv^t£oJ
ll)Au-dessousdecemolestcentrât.(îiDansAà \Amarge.i><^.(3;Sic,comp.JLbkJansDozy,Sappl.
mu?dict.arabes,II,p.a1G.« Sic,lire y^.
(s;IciBreprendaveclefeuilleta/jrecto
aprèslalacuneindiquéeprécédemment.(6)Sic,danslesdeuxmanuscrits.t7)Lesdeuxmanuscritsajoutentà la
margeU^M-W.
.su THAITI:nwi.ciiiMii: SVJUAQIIKKTAHABI:.
JQ—M—esjo, >ri->«jCS^oo«Jà>^ ^^lo .«^ua-fojo. WSil&»v^3©Mfo
. .°l^«N.o»_û»l|oX)JJ)tca|j^-^o .c*>~>i-=>o| l&oô).c*l*^o«3JL3«i-^i
-J&W/''c$k.tb*0iU yOOio.yolJJ|ijbojè| aiJLuÔJ^SûljJL»uâ OwOA.^l
Jii* ylofyla-xoW-^-c^>pû—|oV3i!o>V*Vi^\e\r\. yJbctfcfcoJJ^o.^a.
.cHWaaLJJo. i^jjo JLIJJJa»J»»*J^3j.o^t^jj ^j£>^L»N>)Jjlo.C£K£KO
^oJJJ^tîC OO-^O.C*jJLa*5WSS««V.Uy|o.Ot^âj s^=»jJ3yjâ ylô
. Jbua.o^KÈ^c^0> ^ . ç-u**u^ . -OASO'*s>*2>"^ûj ^OJCTO. iju&sOtj-XO
, ojl ,»>S |}o»i*..mSTiVi^scsex^So« Jî«o.^h WJbo>b»JLovjsjWn^a
^>o>.vto^1 . ;—3,| |J osS.t«oo. *^ osûj j}i*J©JL^.W*i~JJ)c=>Jua*Ss
.»»!=>*^^ c*~Jt*aJo.^^vNtiâ Ij).J^o)LJsa-jajsà^syo^-o.«SJLaSsJJ)
«^JjL^sv>n ">o. O».,«J3,c*Wa^ootWâiO4^ ^ \à*fc*o>}JL*Î^SJ^»-2>
«Ssjjl.»jJL*_iJàss âjo jj-û^S^ ^JJ^ <^û|û . J^ysa-J ,**>â£oJ
"^oo.« ôj LJi-ao"v^tjJ^î'^&^al.JJo)yH3*0 »«oo|o.oî^.tSSoj&o».mv>
. ^ m...alâ^. *-jjcV3ilV»»»>?Jl*^yls .VÎSJ»t^J^N
«s»^saj .«Wo
-Jo •:;.,\a«.JJJ»»JLuSOMJSvo^.J^Jk3.<^JjC 30a£a~ o) .JS«£»**>
.^>J».^sJj« J^s iji JJJLS*omaa«*^^>rûjes.wo?Jfr^i*s^»Jti»JL»j
. ^«..«..JOA-3^ooj-VoAO. -o-coJjL^JkâotÇ^v.mV>oo oao viSo^is
*^>aSs&&ci->,».Jo.«*)j_oJJjIJb. <*SJbuS.auaruo•^*^0 ^wjJJâxcS^
;iJSic,lireÀl.\x«.sî'Lire+ï\£.3;67cpourooij^JLs.
« Ajolo.
TEXTEA1UBK. 81
. ti-» |f|o . fU^s ^a ©j-^us). wjJjsaSîiswrXL^sJ^s ji.-. I*»tJLâLa^
o) V^JL^C^S»X>w^SJoJïû}Jo.^§to loa uâ |c££>^£. *à£c&sus;.«Ssici^s
.yi_^.k©»__o».sssa»w^> r_os;*s*2iN.^sJ^^aj) NXOÛ*.ASSli^s |;|o
W*.£*^> |©t*».loâ|^|J| -Sûoi^Lfc*. »JLV*^> ^"«Ssaxios<&>3J|O
M_3os-^x o nNsfcso^a.iv>^>yooio.>axo)ou^o i|»j&W> |«J^-*IO
"^df)c>)f>aS>"^_%Jpi •OVA^^J.wuî^s *ôoScH*»-cSisvuolo.o»^coo
«>«JL£s^i .«i^x» o*i»xiw^-oo•^«i; Jtwûa-jJÎJ. JbcL^s);CTvi^o)o)
JL-âa-J^s«—a)ti n v^ .ct..ja.%.)o <»%»r>wâJbo^v'^&^iâ-:-oa^Joo
(i)5ic,lireSJ.«s'A*^l.
ALCHIMIE.—i, ircpartie.
14CequisuitsetrouvedansBauversodufeuillet29.
& Be**Jo.
Il
82 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
«aciuJ»y»^.'^>a...t.VM^-ÛJ^S*àa».„MJ^o |{)»K« ^-±*.. l^^ra. I/o
. n v i . ^iw»wJ^v. yco-»»I*T >)u&Jt^Sfo.^JSja^J^o «u*^w-w^l
)?)o Lfcjk.ov>3«;—Uo.Mfnci^sousy^v<^JOJUJ .«fcfcoJJa^ov|o^s
«^Ks éot-^uo) >L.j-A-^î^a*o*aU|o.iJljS <&«c).o^oU^ Lw^o
ASJ^—JLS.«WV>««^So^JjJ^Ss^fc^O,QMMI».OV—)^S»-a*^QÛUM«ta~|
ÔV_I|.^v>uâ ot^S))o. »^ot-.U)w^S>O)0MPr>ja. iX»vscuâb C*J)L&,op
_KAA^Oj|«.A.v»Jo^ks O .ovXÉvlJ i}j)Jjis *opikV»to|o. U-»|OLO
.ot-jp.i -tl^S^frSo}c<V>.^o•)o^NJar>oga-JDioc*?©*—3.uâ o&S>^Jo
OMSfOJ^w-3C^Oj-U^SÙ^.LUJÛ^S. Aojj («À*)*J?J .UVjflfts00)6
v^_^>-_aoo«^û|o .«^ |o^s oou «A**».^bsO «*3JIO•lO^J,jouJLs
fil . .Pl.fcl. «Jfcw»L|iU2ogg^&O^OJâCL^^KfO.<£uoS§S^>-»{^CKU*
v^iiLJJ)^1v>*>OM^ o-_- JJI .^J^J /ai^^S .JO»A^ U3â;^^
. «-sa->o.^*J_. OMJLS. jjLx^s ^ oV&&-*)o. «£a^ JLso»«JDjsci^s
w_3éV*xo^ô.f wâd&&.J,o|o*xoj»owoloLo.oa*~L«îojJLo1*3v**w£-0
u-3%^.l.» OijJ .OtUtoO-k^SOOÏ^^JJL*v^C^^Ô» uS .$JJ| U3ua
. JL£*).lo-oJLSsoÎ^S*^O^ôVSj»ofco)os^oi oj cxw^^u^o,fia*^5
.^Jl^l M o^s*s&^Jfil ,îa)»Jo^s oo_»_.yj»t*.)o.jù^eA^ oiaa^o
o^_siL|oJ3o^>Q^SJo-i&ct^s.v^jljij ^J^OMot^wojo. (otw^o)«»o»jLo
OM^ >-0>>ot^oji) 4^"^ J 3<î?&y*2>fil •>fv\V>^S«û o^J^sO<x.
1!-(le(|iiisuitsetrouvedansRaurectodufeuillet2<j.—^ AÎ|À^.
TEXTEARABE. 83
uâ ^SJ^^Si^IlL JJ.O**S,0OÏ**VO00-O*3»l.jo.wjj&àtt4^'»^ ^°
. ^K-^k^s^bSo cxv^j.*->\2>.kaSs oOXwâ»o.otV->rr>ôj .^JLJ6)«ÏVIP
>*A.^ JJo.4K>"^ *£>«++»^» . s^ lad^N>oî^oi^o.>sj^v*3OÏSS^JLS
^ ot-oNs.» fl.~)o%><-^^ot<Yiy>lJJo J^N «Sc*^oco)/ai 4Qia**°^
^o .^wuojbio<&»)oyizsÎ-=>l . o^ w£w-o*ûjL)o. )ooi^sojj^^.
£^»aJo.^^jalfcaoo .m .. D^VA^Q MJ)»*JJJ|nàanSfra.SCL^S>o.^.jC^s
«.—a L .o A\ yj_. J-A.1y| i*^ ^o '^J^ .m\V>)oJ^»*Sé*^j*»}o
;_—O%J\&.c*^»;o JoJt^SM^Sotw^o. UJLLSc****r>o*-=u9lJo. wv-V-o
.^_J^s w^â JL-kJ<>w-*^>-.v fc.£>o^ova«s o*a»LJjol .^O^JL.J^SJH^
. iwa-^^tso*^&,I^M«Ç$^ -coùd^ss04^»fil .*.&**§£*wû^30* u*^o
ot 'Wi ro »,-o)L«uo)uâUÛJO».c$* fc^jLJ lifco))}Jo.^-o ,nfc»a.aL
JLsjJ• jAwU^poj **—).JiûJ>Joî^ca^j.o.ooJifti^s*a)lo)©*Sa^u&*.lo
«fsabaoIOPl±oi)o*JJyacoo.^-.ïKfcioj^.jLa^^MDu*}JLrair»)À.ïoxJ£^.
oi_3i. J^w>'ii*-=^*so .)ôa—ÎÂÛ.tojLs AJ|UAC9O. jloLjoui^.°ivaJO}
.<_.a_oJJ|/5J0v^i-»tJi-^o .ylu^-a^so.yJrvN-^so .^Jbùk.kO|yOlf^
^sw*_iLxj^w .^uot^ uâ ^ovXt^o^,«nii~>JuS^aa*»£ojo*ja»^S*~>\
Ov-OWÛ©M»)»u\\ *-fc.O.Ww-OW_<3Of^S^Jol.«-ujoyOt!i-ilAtSt^30&C
.ot-*-&>a-^*ov^h^Nuâ^JLU <i^«*.an» **..C^MÀ) .otâ^j otA*ct
JJo.ouauC^ JOaSu3 uSwvî^s.^s wx^sJjJ..ofrvPiro)US**.*<^à*JJo
iSa**) 5^*£»«/ÎO*«S.JMâ^o .uid J^JJjJ^îçj )ol «^J^sJ^Sà»S^^.*
jbuJLot<^>.J^a^s JS.o .^ojlcoia^ ov>SCXJ^JOL^A**y^Ç^so. v^».x^o
la-gjL^^iK'^o-oU^o <*»"^:>J«««^^J)al *«x*îSs*pla><*s)j)*<**"£>
â._jo .^—.o—ûJJ)^oj^..^Jl^ofr&ooWOO-JJSJSV^OI ïxjLoJ^o.idvô^o
(l)LireJi^j.—ACe(|uisuitsetrouvedans15aufeuillet3t--—|J)LireA-'^ai.
Ii .
S'J TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
. Si^s w*w—^1.».v>>»l?|o.o»_0}a-=>s+J5-2& t«Vi».,.o.tAi&S©tiltfû^
-La—oLjota-^fri.vi«»«o»™jJLa.çuLo«w»©j-ofUj.J^ ^oi-n..vîSs
.v^jJjC^svso }ot^s)ojjc£>aj)o.w^ Uoo)n..rr>).^ooo»}ainS^ i?jL«Jo
. SM^&O^.JLsoo)wSfl*^ Jaa»|c*cc£a$Jo. (^ijbi^s uâ ocA-Ct^»oùa—L
KA_Sw AV>.^3fr> Jo i?l* I^SQA.W^aS^O.u*J)Jû!<*J±.\.ÎS^JL^.
<2>J_co)o^s AwL^âw^o.)os^sj)JoÇ^syOfuo.oU*§SOcxw£âoM5oJJs^ar>
yp^ .o . JJUSL^Sja_Sop^S.VSLCL.ooa- foï*.y&â^o.J<*2>_)J^s iitis «S
wjaJLi^Sio)t ^ dV&aâo«M^d^vV^J^-S.dûSw=>©t-*J&*s)o.jwa-o*3»L)o
1 u.V.«-V>|i{Ju£tà)A»Jo.JLVA^^OMO.JL-u-j oso*v».o. ca^jo V^ÂJO
u_.)aoto-bo».<>>*jiL..v^^ljkJ»ba=>,^ls>11-ot'aioiâA.ojLâco)»L)o
un P>cpc^—côoJiZV*-^o i^ûo .jLik.i]^&wÀVOMSJDiA^dp =hi'o
(,iSic>lireiailsdoulc.LJILLV
(5)Sic,J)signifiesalisdoute3iel ro-
présciileunmtiucrodonhe.|C'A^llj.(7)SicpourJbjsaà.
TEXTEARABE. S5
®-r-oj.LDîI*— J-* *? taa^lo.|L^^fc*o}À.JUS*,(I).JL*~Jo.OJQ^JLSO
IwJt.v»>-ÛO.)A*?tN,t>.9ÎS.MAJOS»7^. )J^AI^UO;lja^)a***Jo. |Jts£î^o
-__ûow-a©»__»$>^-^»o,JL3O*ÎJO)JuaoJLxo;l£—*>c*ro."^Jfc*»*>wajj
ooX» .^-olll» JO*_J\l* »*>r».©£*.?oc*.-Ld^.À.J?.«^â^JL»v*.aùa^o
^'tni t^Juu*.^^^ OMjiûx). )io^ro.y OÎ5KJtO*.JO yU.ii «**|A.JL^A.
.^*»**).MJL*OU^JLas*»*âS*otaâo .jLoàoax»l^a^sUoi)o.JJ^SJSt»^o
. JJoUdJL^SKA^OO.^ÔÔ.~jôjiàau»?JLiûlJt—=>|àç>j)o. JLsJLsixaà^mouo<^co
I&AJUO^ÔVMO. .<>»•>*coj.La*,d^d^o jjdSao»Sfi. AwOijLsoC^CO-.w—I
.»a_~-j>MQ)«n tr>)o. »;L*ar>JX<U«JL}|?I«X>1JJu.yoo*->^&>.kpijo . jL»uà^
\ .»;n\ JLca_3o. j;l * I P>.nmv^ )L-r>Lmâo.JL.,_a=>}JLooj^VJaojjo
3 J»a-js^sSk.y\»mo.<-=*^o. t—*x>ot^&.o. JbuvÀV.<&.a*.o.otuw JL*u&^>
.)J^J>>—.v>^JSO.JtviAûiJJOJL*ja&3.©ÔOJdOacasLJJo.JLS^.w-o.jtoâ..
jLàojjo.^-A-J|wOoj<-»IJ*|.JL*-obio;^.JO oaxi . ijuêjJio. Jfc&uàawâo
)ôa_ oto)"?f£^=>0.w^^>*3» ç»l*Aotâ^lo . i^£»^l<**>)»*-|ÀJY>*.IT>
*_oo. );—>JL~;|Jts^>JLr>i^&ctuai j>o .UkJ|o<^Jo)o.Jja-»JL;.* i»>(b|
w=>jooMIO. ^p&s?JbaJfcv.JLto»|oJjaaJ^a^.ot-UoJj.w^û^o-a^^Jixfcào
•j^w| 11««»,->JLiojJVi>,\ni»'»oo .ç»?«Ji o )o^o jjoJî^^.a^Do .^«v».
ILoeo.ci JLsj.o."MJJLiot<>o»!&«©*)V^^I taa ^w| . JjJLsiid^.u^)yVoûo
JLA,,*S>UJ)^»OC4J^.AwdO•Lcoâva*)^QJW>;JL±WS^s*ioyCXj)dOOjiM
.^Jk*. O .îfJ5(n*0 ^-^>? fl^Oâojj^V^XjV utA.04 ^J^0 JLAJO
111»SJcjpcut-Otccpoui' i)S.« A1*1.•'')Cetjuisuitsetrouvedans13au
feuillet3Grecto.
(l)Sic,sanç(Joulepourwai."' A^J>.'0)5/c,danslesdeuxnuiiuiscrîts.(;)Amanquewoaj.*o.
S« TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEETARABE.
oc*]Av»a-co)i..°>v,__c*_r>SOAO.OOOO. ^v>»,V>.»o uXS)oJJiO.jjaj
«—J|o«o Ju-À..^--Lol)tofrio?Jbcojb>)xo»lfcioJ ,JQ>Jon}.niNino^
.^.&**cwxaSCH.^-»A».«.Yum£>v^xoIXDO*^UO>Joot a-»)}.u»cûû*»cooJ^Jjiô
)?.-*»a-^ \-»..->yjixboLïl <^£^J e»o.]Aoàoo»JLao«jxco.k>^°irr>o«?
u^j^-S) .w-^wk. ^>v>»..«J^ [sic)Jb>9(x>OjÇ'iwivoa*§&cwio
I—*>-a—*.)o. j-*-^,>fl.*.«T>oyO^-ml.L&âLL—JiS^sJjJ.-JS—L|»*io
.Vû-«JJ)yluâ^jC^s'^s^o©t^JLot^sjo .©ai*il) M£«iojjLovAâJ^JÛ-*»
)<*_sv*_^>L«&Sfc.JAs. mjPi.Nn^so.ràVjvftsoc*£tto« Jja .o^Kj
^©-OJO•oJL j;jL«-l^s. o .OJU^CXA^V^ o|L J oot.»}JL*-£iso>-><^s
.&._>o«k-*«J^*»iJjCisJ^ïv^ooîi&^Jo.UoL|fl^OV^JOOvfci*.OlO.w^,
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»K^»•i)uio jbû^o OÏVXÛ^JOO^D)O.<&w^oa» OM&Oilo OMO*.|O
TEXTEARABE. S7
j?WSs^00 ogud<4fco^Jo•.'•i.V2u*JJ|ja_^.jC$^.OMJLS.o^J^jâ .wva—l*^.-.
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IfWO.001^ OMSfcldv*3V^CXluSfcwlo^Sy.JLc&SyOÛ-O.LTXWJyOJL*iiû-o
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j^_» -J&wjj^iov^^llj «a ^oopo -as» )j^J . V-^JU&S<5^>i^>i^
;—sa—«j/Jua.„•>«JL^> ljw-v> o»-»>o^»&4oOMSIACL^SO,c*fc*2ia
OCM*oe«ta^ iw^lo ...mVt,*)°^^^iîXi£>Ta visSfc.t^>|oo^Ltouja^s^>t
<'>Sic,lire .
88 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
«}!;_=>o|l J OOO. IfllNplÛ^SMM.0*3i.Ot*3«^s|A*AAjDiàC&&USiOO
au *3>djSsovjoL.UOM|UAJ>)c^3_>^ti>o*s_ooi_.ojk.lofJ/oS&N*->.«-^S
.Oi—->OJOOs-î^j-û)>L. OjJ^o.N.OJ0O-.0*-OA)OO»0-0.,^OOA^O«0»JL^V-0
«*a»Joî-Kt*oW^û-to'^a ov^-vv-»jO.v^J-^fh) <*So*-*b-^J^JI .OSÛ-MJOO)O
^_S, >L."^x^s j.vi.... -Xv-^ojCSsk*3oj . .caàaààsuS oj.ojl.Jo.l)vao
<*_soCao^N...i . -Zv»^j^âj .^woj^ «U^^-N^IOCû-*ji)^îs-iîis
-ZSw-,mv>-i^s w-So>-0jljo.>0LCOJOh) V*SOJ-OJLJO'^SSÎSKS^60-|O.''Ssi^
-col... I ^s -OU-—!.-ca|...1>V.màsal.•MW^ ^5^»}wfliiO^i-^ «*&*
^l ..°i«X-j|*aj>o^-m^Jo.>Q».,mi.usiJLW&o}oco);_._.«>£**».Àwi-\?Î^NS
.W-S.-o;v>...OMOA.|O. jji-so)>*--S->.iiSiO.«^IjC^sJLSOOM-Q-COO.o*aa^
•W3)l .W-i36»*JOO}>3.JO.^Jl dUoo).JLÎOLJJ-^ .otwâ^s^JA—Sho
•>^>-U^'^iaa^>Wj>3-JNS-CM^O^ cuV-b^OJ-ioo<-»;^)o.t*5^Joo*X>;o
voaj*.l'fts.kc&sJ?o>owJO-ao)^ol.©t*3WoiJLS-=»a-^»^ï>o»^->l>-A—5-&-0©
o»_ja2-vfotXf--S*-XS-~u.^}^i-x-S).*^Jà&dOMO«V|O!*>&->otJLSjsU»)-j^S
^«*—-ks<M?|W—->..wV* >»=>JL=>.-coJL-l .mÀ-iftloe*)}«vowS^Suâ
)O>?IOJOJàG&aoixca^Jow^^sjL^N.«AX-SO»)O$-NXS-<---»o»vi^s .£*A*.Jbo
.^Of_j»Ljûos >i-^s»*-Sloj-.ojk.lo. VSi)A»i-â-0|o+2>_i^tS»|o*-£o«JOMXO)O
i-£-o^L *oot^LSï-2i^j>oo |jc**Je**Sjocoji)«iSi «;.*LA.v^-î-l -Jiw
pi .w-iso-^o; jfrf>.*-K-* I^JJLÀÎÎSUJ^OJO*.iào-»|*-££»*-JLS--MM-S^S
J})O) |J y>N)\)o. J}OS_*^.AV»Q*OV'JJLJO.OJ-.aC-&a^oJiCL-£>.MO &«a-^J
>n\\v o*_J_£2i}|oot-^w| jbL.oo-îisjjliwk£|ovc-jk.)o*-< Joga-*c3)o>}JLAJ
«Mogo .vi^oLo)<>a»)uâ .otW-oJÎ^.^A.«AUJJltos.>,.t<OMJLS. Jka,ar>
^>,t?^o^K*».il |Û>-JJL3JoiU-^->jl|ao v^}ia^s <*^po{•>&<oLâ»)Ôk-S
:,)Ainaiiiiuo^s.—(l'Aw^i.
TEXTEARABE. 89
Jo •ot^t ili <*ac*>-*JoC^s.|o*xaooit-ujo^a^uoâ .ujsâ^dJUo~>t-~^
>&c_^J.^.«^o jLaoCàû».v^x>\Î\S>. Ï£L~\JUow^oi JUojoO^ou«.VAAA
y.y>*»JJJJùc&o.o>cn^S;3^l »fl»rr>)o.^ioa, ^ooi^SjJo.cvocojsoO*=>
)î pi .c*-\^i iJlishâo^uSàsaotw^ojâ.^«w ^| A*».j^ojo\>-oJLeoJ
vl_S.V5û-*JJUooÎ5ûl^JX.»KM »)W*>i^f^àâ] .c*i-£x>ootàfe*otW^O
«t^JDjws.c$*a«^o* )£*>°J*âxjS^^fc*o ua>i ÎOCOJ"^sl ot>.<-ja^>
)«A*-«L«_oo]o. ?JUo»j*40wâJoîb&^Jo.whOc*v;-£&sù^s.cxoio.op^&w
c*_i_v>w.fl'Vo .c*ào<-o&x&sû)aa^> uâ JLLSIOJ^aa»ftYU«Jfcw}*«£>
—...-»*oJL^j.esc*}oJL^vOo«} oJL».c*a?^oo*c*^SOMJUOJàï*.*^*)O
k*Um\'&&botâ^\o .UOJVJc^fetoo ^>OV£LMXOJOJi,VA\a^J^o^jJ^».es)00
. ta^jCàs ^N» U.* -W-Uw» t^^î^sj .O^J&KOHOA-JO.^IJJ
. JjJi_»J"^ .u_S^j*_໩*Jfcv_3,o«jJàfc.Jbo^s J}«^ OVJÛXOJOQ)Ci».rr>)o
J^wu».JUo«_a.001jje*Jbo^So«â|.^S^JLs o^aOfcLo.jjc*&a WOVNOQ>L
|jJ-S>.U&V-M,v><XOJLM-JOJ-A-3W*U-^Ié1^*))\î\&. »}JUJOp»Sw»i^|o.^0
w*Vi^S^s.»*. J) lîJLs. «ocoJjL^J©ti^i&.waao**S«*.;^jLao»*S%-*j|
•„VJX))ë u>-\s»*-u)ooiOioufi^sJ3L•w|o}c*»WJQJÛOJsL.otXUOv*3c*^)j
•)j—^J »t^-^« .oJL^JXÛSU«îlfc-a*.o.uaâOA.OJLS.**à&oi&A
«3--Jl°JOJO*Oj^«AUkiOtttJLjOiOJ^^OU»)U*jjf0. ^Oj^Otfr&itfiOOlàxO
oif-^JiOdû-M-coJo.oî^JSk.O**OA.|O.^JLJvs^^scSis»voftg^s >fiu«,rr>).oj^
aaowv %o w-JL^Jàs vJLs s_a-i»JJj*i*J) t»i .l)»wio^LjJ) ^
's>Sic,lirev\t;M.(,)Aajouteàlamarge|UK<L».MSic,plusbasw.l£às.
Ai.ctil.MiK.—1, trepallie.
i5}13ajouteiciaubasdelapage,maisd'unemainpostérieure: CÎ^LHOootejoj
12
(J0 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
^-JS^-^S.«Jt^_s.«101-c*o. jîo J,yiN.JLao«w^-oojoyû^joj.oj^ vâ.J
.OL_^;_ *«i>aj uâ ci_i_3}|oyC^.ua|»<•*£%&?.*»)il<aj)^S^ ^o
oJL-3. ^ en » j. v>r>"^ i^&w«*»Joo*xsoWJ&SO«*ja^)o.^>.t. .*£«*.
.oux>vjo î^».. I »^^w*..cx^i^>»J»a oOSîlo©ùojJLcu»jooO<o<*&a^J
.yts *Ma»v>J)|ocsot.^»o^jbojo. <<^>_»V>a-0)ô«Àb&k..Jooti}oO*>w*v^lo
^»>°»lo.«W-^-o|JsL. |oo*3 wâotj^woooiVui^Suâ WJSJL=^N<^jUo|o
•ii^At)<**JHO.V^JL^OO&axa)joOVO»V|J^~<JU9^O001}t»J&.))»*>)u^Sf
. ^-.ojL US.!t^Jlo.JjL^J"tfcSiJ.w^ao.oj^ j-.|o^3 ^a . nul £>-Oo
%oio-3oiV>vJ)oo*_»o}o. »*^\\<Sa^sja~col.ok^ 'J-^fo •cj^ ^ojaso
w_ûJiso.ot—,§.,a ^s 00; ^L .o^JL^Iâ jo») v^U»-»>W^ÛOH-Jfc**.
U^}(l)^)o_3. ^m .»t^j.1*3 .ootj b^>&^d l)o .^li-^^Juofcic&fc»
01 iJJ.oi£^-SjL§^ootL«-w?S.p-M&s. ;.«tïioJJjSVIJI..ov^Ja**^.cx^J.^.
«AJLÎA&^O•:•o^J_iow^vja^Jsi.oife«§âscxi-Na&s;Ua^JJ|U^o .mPi.
W-o?.0» °>S.ta.'vaS oNÂS/V^sfifio^U)wu OMJJ.otfc^axtooC*1.OJ±*.
^JWU-^ÛXJS)| v>->».^!s)a>hr>y(CHX^O-J^S ««O.oywi)o»«*U-ojLû^S
. >a,Ma ^so S . uA I v»l^*l - -«o JojLaoj)o*àiwo|oJjU.|Jov^so
.<>>>.n^so. ^ytSL^o.^ito^S pi .WVÀ^sloî^lo ->oUC^o- .>3}.^so
ll)Sic,Voh'h noteaci-dessus,|>.89.—{t'Sic,lireJ-^X&JOUAJ.
TEXTEARABE. 91
ô .v^*oll ôt.Uo^Lf .W-^ûl*^ î^--Si <2>.^JLioJ^^l7 .c^VJ^S«f«
c*2&»J,m,i\ «S.a**^S?o.«âOtOàC&tUCÛLOJJ}yoa*>WJA»O; fJûi.T.*^>-*
1.^,-V*.|«^. -8M
^»«, .^A.-ï«l .o^«, -
. JL-àoa—»JS.w-a_aJ^so?;JL*-£às|»ootiâao o)Q...rr>)oO^UÛJO.wS^ei|ii
- ôj »^v)^&sS].|OMO».|C(5)
|ogû—j»)Jsl .oOÀv.ijbuâ Wo*l*iV,OMO*.)O
,<Y>*Sol .^Av^JLwJ^.cx'h^a.vJ^-cofo.oji? jbci^va v>n^.«Jfcwoa*»*
<&©loi o », m)o.LK-SlLIO^JJUS.<£>£t Jboacsxûiû^lo.|*^ jJUàss
oï^m^lâ .J._^^A*2>.1 JÎ) .jjtâo)« ^s?"^3) ~o*^o £*=&. JLoo
. ; * ^>ang ,uj| 5_o.°'Mo csJLs.c££ax£*co)o.OOJSK»i»uâ oââ^
.iw-OwâO»ÀVJD'•alÇ^S«i^&oOo .c*^oo O£»>*»JLfrti^vf^s^^o .O»*AJ
•S^iwJX.^-aoo.^o/L^OAO.ofc JSJ^^NwJ^boOO.oj^ J*mi^vf^s
. u-û).«.a WJQ^U*£w .^Xvo'^J^O ofAiJ'o«u^rafftfcs.oo(o .ofe^
•etW^JUSOMolo»M9o«^>*o?^*^&SyOl}uS «*^<*Ck^jo.»*^v^-l O
.ja-a.>Q^ yox»o.u(o yOu*.>oJSfly>W^A.oisûHJ)o.o^**o.o»-LioV>J»O)
"' AmanqueUJOÂDJ.'•"A*«».(i)Sicpour*XJ.'! B|c*>A0,iiiuisâiamargeIotauo)oJ.
'"' l-esdeuxtnouuscrilsontà lamargel^aô^çjlfi|uisembleselapporlei-a cemot.
!'JLesdeuxmanuscritsajoutentà la
margeU^i»;.
Vi.
92 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
ex-i-io^-^Jo .w^^^S us c*ââ^§.â«|j Jàcî^soyOdj^a oïvm^lâ
. tt «.s i)U-=>«—00)0^jà^s txa-wo>o«*n)J)oxajo. |C*3-J©»^;_os^ouâ
«_-0À.)»IjL-S. >JLL^S.-1m..»wwbl^JLsa^sUî^. JsL•£*=>)I» *£JÛ*3
; ^.n . Ji «^v*.u)o) . yc*.SsI^JX.-J^~».c*£**&a*-oo). |*à^s<£-QJJ
}o_co)«.-^J^-S. Jc**SJLio<^a)o .oiVuc^SwA*s)o.?OJSc&s<^o]o .(«A.
.Ao A.uauâSsw=>!pi .«*-»cj.-Jo'^SO.^sA&so>voi^soJbc&s^JL^Jo
|fjL3. |«**.Jx)olaid? . JJ^ojfcjsysct^su^.00 .dw>«À^woyiioMÀ^^JXJO
o>-é0ja^s,iitis «&Jc*ajL|o,oo*gsoâjLojus uâ Jo^iao^si'^o^&^Jo
aJ^<»>+^s?&-s) .iv-û^Nw&sCTJJO.CHXX^JMJOo^ua) ^»L.oi^J^o)oa+
.<*^t-0 <*j)c&S£s^>=>)?i2>.^A^S^IS» }J^*AX>WV>^>^o .o^tJ^JJ
.|o££ joOiov^o -Çàs.£**=>JJ|Jbci^socHibîvk=>.oc^u> w»3Jodfcû"^«^JL
«_S >A-JPJI,-ïSfc»»_a ol.o«^JLv|o.otW^-O«^^i^ <AâWd|o^&^wOoJq,
(l)Lesdeuxinainiserîtsajoutentù la
margelU-ié}.if)Sic,lire|^L.)d.'3)Lesdeuxmanuscrits«joutentn la
margeu£«&S^ ^A^ ^ ^Uoi^J).!,).Vie,lireJULîDI,Lesntaituscritsajou-
tentàlamargec^K^.1.(1)AlamargeVA^A^^.^â.
TEXTEARABE. 93
Êôo—a—«*|o.W**-JOo*^>;,ci^s«co|iJ^Sx.Ao& *xo. «J^SW»Jolies.*JSO)O
^t&o f*i^ w.K~»JiiSJ^ o*a»t)o.oo£*(1L»1Jyo^Lo.^Ssa^jcSs
).v>^ ^o )<M-^ac>.o)o^-co)j«*.A*aJoi?w If)O^^JC^Sv^ojb ^flftV'Ss
|oaû?|o oC^ucS«ài^WtX^,i&Slpi .IJvaov^ y«^S yjo^gîc-^*^li)
wâ o»«.a».or»vi M^s^m MW^M|ot«^£«&o^vafo.Vk.arxto|^bojû^suâ
Tôti &j)o.Ko)^spio oc^u&suâ JâCL^v^a J^-J0,0 .0NJLS.J0«joi^o
^)»i JJ*^o| wa)JlaoO^K.wxo©>*s, ^>i•:•J^s >va».-JCs*..^>JLJ
.aws;| JaoawJ-t. ,-Û^..va.***jJo^o) Jàc&sv^ua~>-£~».uâ^^âL
_a pi lo^iojL^s ^ojjfo.xa^b&c&sJoo&No<s2>o^.j^|o .^bûj&SOMIÛ
r^JL^f ^K)1)uâ jUoex^jiO.-OLCOJj^J >^>«^Sud^Jot£u^ ua^J ^a
v^ W^ÛX^S.^w-^JJ)JÙÛ^SSl*3otC\,*.m)pi . Jo^JLoJcxbÂ.-Jtw .l)wo
tâ—u^s Ivi^sJâ&sootd.cn^islo\*Voâû <2>jSîsu^s «}»o v^JUsJJ)
«j-^S J * m I ^VI^S *»fOpi voï^J^I.*jfca**w»«^ .^friciàs
I Vi^> ^4 o) »^iNL3>IO.v^J-^»«JojJLoô)oiS.U5^)l)uâ ^oita^is
oot*^S«î)u-3o+-r>».Atoo.Oi^-o|o.^>o*)ôoa3?)o.oï^ISsaO^lSxiis
<"A>1>.
(4JA^.
's).S'f'c,lircu^l^^-WSic,lireJUsilt. (t*JAlumargev^otACàs«.
Vi TRAITED'ALCHIMIE'SYRIAQUEETARABE.
,i\\ào^c^^va^^bio CH*JQ^>«^^i JJoJA*^o|«*Ç$Sy^.ivi^s V*i*.jJj
*£**..^J^JO s^ia c**o*.foo<n..rr>|. *A£^o^l-M^t^o »Jk»c*»a*.|o
"^*..i«ot-iJLs.ifcojo) ^o. Jj ooSflJJL.itoj o)joa. )owâA;o^b
•k^û_»Jo«) v^; *\. .&***.JLaoo»*awd£*.L.oï^'^âL JJycet.»iàa~)JUo
W>-^"Ssijllûàsset. flvjuS<•V»-»j«JSoiJ<^0 «£L2k*jCàfet©**3a-a. Jo
>â»JL*j^«ij^» JS^>J«»fc*iiotaiC&v. ^MA.JOjlLa^ uS ts^\i JLu»)
ô» uNv Q<J6S.»f>^s »|o :•o£st<xv|o oi^Jbo).^m.»<£*£>]v^-a»•Vso*»)
^u_««.JLSX»)L>O«>KlJbû_D.CHJP.I"»wâyOA*UoXOâUlt*»JO*Awjk.
ù^wC*â-f«AWâlo«f-* wia&dS^O«s^ljCSfesdQuuo).<*àbooJL .»S)I»^Jloj^g
o»-iJLa.u.Nr>^s JboJo^&s«A.?O.«isio^o<^JlSs a woJJ)£>_&sosooS
s£^x.jC^s-»l U-Jtv*.io»2&3oga-*xo)oJfvctSso»fcolJio.*=>Juoù^^
i^L .^st olfYi..i°>.jfco)o)^o) vb ylo i *f>->.jCSfc.yla If).^Sàs
. fM o) L)t^-^> ^-^s?*^a| . JL^>)«j^lto cHA^ajo.M<DUoC&s,
.«^)it oti^o^do .c*i.|xjb .O^LDO«A^tJ&sLaào)«i)ï *J»uil -Aw»
!i;A6t^x>),icietplusbas.wSic,liresansdouleij*î ^Jl^i.4)BM«^.
TEXTEARABE. 05
.{laxcS^SwSfc»aiJLâ «»j,MjQv»«^^Nvftn^sauxa|o .«^Jg&S..fl-t.jC^S
u,v>m .o .£«j»&.jaS. ot-l*>N..|o4W»^£c*oJJ)oaojLa^svv^ùû^a*
uiAo .OMt^O.oûS&tO.U&^t"^»**OOI9*«2L.Î~-SSJâC&SO&tfi*C&S
.î. a ^ JjL^tvO.Jl«onl ^Vi^So l^o^jV^s^fc^o .)jL^»U|o.j|j&to
ja>*g>fl>J3&NA.tttuj)AwAJJJ?*l CtWo^JJWKÈ^CLS^.J.V&SOCT0«0.^2L&t
li>* «~dof.JLLàooJLai.«s)*_a^.M«o w««.xo»j)AO^OJ«*v>jav.
U3J&*o-ooILofcào.^ jbô. i*»j?J-^=>o)«lieu*JLL Jitfcî©.)*^3&H.
. J<Ml'y.^wÂ-O.JJL»0JLooW^O. JLfc**Jfj^£A&>.^t.m^ )o*OtOWQ^*£s*âOO
.^o)-»'».^sg)o JL»v>of^>JUoilotJ&Jofl»<y*îJLiûoUoi|o. JL»**JÎ|À»*.*3J
)ia *..)?IK-jy A -wj}«. )Ua-»JUÉLASO.yot^-oowatt*O* J&*d}|jo**z>
|Lj>-—u v<v «A_J*-J|o«o. )ta—»a -ovSvcuaj*.^00.JJf;ûylsoaJ)J£*.
ll)Losdeuxmanuscritsajoutenticil'alinéasuivantencadréderougedansAcl rayédansli, commeeu dehorsdu
texte: c*_$_£«jlt-sH9•^"^ Ifonof»L
{.«te,jieulètrepour*»|)^Aa.1 dîvSsco
(i)iSîi't',danslesdeuxmanuscrits.
00 TRAITÉD'AI,CHIMIESYRIAQUEET ARABE.
<0^*8*,V ,-ÛO•J*ô)f)'0>^j»«0»*aLo|o. |&Â..à»JU^OOU—T>-OvSfcJki
*ii^JJOJJO. Jn»V£•-**-*Âçûo. IL-J IV&^JO^J^JO£**.Jbjjo .\k*is>
hcL~£.-£>t2?v*»(i*SwJUoij.ç.;,M|.tXii.«x.|JMaluax .<£*.Jxa-oaofja^ao
. )IO-JQVafrt<î^0 )UoV* |K*Aj0ti50.JLOJO*."^bgic. Ilio*.)K*J»JD^»
J_va-ûoJ.M .o n inom^^oo .|Loja~^§boIWA&VS*àVjo«).»<£s&*JL&o»jo
. JCI.*V.|||Uii c^=>JLaojJoo . '|w»afv. |taj"^. ja-xooJ^waû^axu.
<_o.facojfol. jV«**&>.o,|MAVv*.jjBfv.«OH-oa^*oi*£uof-î^û? <*°-^>
•c»^o;a_d>u-âo£à&*^Jo. *xw|«CDJLMJ^s«ifC**JL*SO.^.JLSC*WO-J^otjjj -
fcow-ao^-o.o_a_ JS^KJL^S «^-a- t*-*0 ' «^^J^^ ^ <:^>o)oo»ao?o
OSbSk.«jlocov^u^S ,ot+2>)oni£b wooijo.JXLSS«*ac*ûWOuâ il» ta-*
J<;ft J )o&itol <***&>.<^-*o. })aoJJ«J|^»mv>oo . |fofo^ou) .cv.1^
^w^d)wàfcaO <**OW3*JCÎxJL=S^<*&OW£*SO|O.OfcOfOdwâO^OfO.^.jLû
«iotjC^OujJJ)A»»?J*-ûyû-a-O.OtdOfO.£***.JLiO<£"^>jWS^sâOAO.WU&J
.Ot-tJL^Os_iOi_0*^*A-.0**S<*£w»iXÎàsjL&S^O<^a~ ç«-*0.OsOWSwâ
-_.) Jl*,,M,.P*>)a-~Jo.JLsiiOd^ûAïo;Juao«AttJA.«J»O**J}JL^«â; JxtL
\xr_t>ioJJoja-* j-x . i&JLsfJLsiioJCÛA^O;Juao oo Mo**ax?o.Jiaj
JL«>"S&o^>oft JL.,L»»v<.t JLJ^O;KOXIA..*Suba;»*-).Jo«ç*..|J^JJ>)
JL^ÛXÛova*i&.)<HJO.|Ku^o M«^d«^^o .|^.)Ldo>**vdvo.)&»0>fy>*>
(1)iS'iCjpourjlj».iî!A manquece qui suit jusqu'à
(S}S('c,pour£û&=ftéÀai'.(t;Alamarge>>v>'^>.(5)Asic;Bmanqueex».
TEXTKAHAUE. «7
J_S>.e^&wJtaoj).vOJlju_JJLojtîsoîjAô .JUû}t&ol*J»V.. JafcOA.**-)JL^
^î-^l J-^*-*0 «M»*>JL»JLo&»*.i,Tv>o.JLâxàj30t-^î ***I.IJTNX>OJLo^..
Jji_**|iJOfflfr I V>>;-»|JS-*.. J;-»\0)JOiSjJliu-J,uj|| JUtY>-*t*3 *3©=>
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.» coj.°>i^Jt ,n\w J>oJb>.ja-JjJ^Sjll^j^is, .u«>m. ô) .^Jb^^o^
! -r- / j !< r':iALCHIMIE.—1,ircpartie. \ <", i3• \ -..' .
\ •'/.-, '-- / ivpr.iiccun.riojiu.
08 THA1TKDAIXIIIMIKSYRIAQUEKT ARABE.
.&»-—=>c*f)^.«o;v ^o .OfjjU.<MO.ir»o^s J^OJSJD|^©tj»!t^o .^o>|i;-
.f*ofJi Jsoûjo. V^-J«I^«ifo . ijL_^-j| oo . tj)Ljt_j«o .w&.|Â.y=kâv^o
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^o*-oj«IL^S ^*^>=<*)'!V«5§. >A*H^W^O^UÛJ)}O. JLLoLjjotijo.^*û
a»Jj**£>^$.w>^©**^g.o*oa3o.v^ojtaâc 3a fo-osû^sK**LJoo£b^jo
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^^.)o .Jl_-*yp i v><^.o .JJ^J» ux>- t^o^C^..MUvw.>a^^oo«j}
vj_JjLs^JtioO^..Ijwauxs Uoi|o. JLo?|PÛ2KI^| JLo)U}(°}Diàlj-5^§»-
WAc»a^|0.
ti;Jcifinit15aubasdurectodufeuil-let43dontleversoesteuacé.
« Sic,lirejLjo,
TKXTKAllAIJK. 09
Ju^âo .JLoior»IL^i ^J^o^Jikjo yoj)JOÛ)O. 'jUa^LM^d^^lo.Jbuxo
JLaoilo.J^»x><*.aSuooojL^iJLit. JJ^-oou»<**)>°>Nuso. IL-»JwaxJi£*j?
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JL_aojfo.V->VA w-3j$aô>.^V,fcojo .JL»w-a^r>H;.->V|Jw^^-JUojf
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u_»|çoLfL .^àuk..§&»i&t30Jbwajxa00L JLaoiJo.JJjuS-**»J|AOÎ*I^>
|;~ofc*ot1£i,v>om?JL^soi*JLâ.LoJLr>>JLw*o;«**))l??-%^s0^0 ._&.._
IJ^.ÉO*w"^ JUojfo.JwOÛkaraj»ILolS»jo . JJf^a«»-»ILoteoI.vOO^
-c*|j-*»fc.aog—^«A^) ypc£*&. jLuxx |ftv»o«>Jooto. (w&>.<**|(LosL)
fr)ii «^V )&kO_Ofr&0«*«|}« yOoiaôI^OQj^s•:•«« J&.OA.O^OOI&kOLOfc&O
uaJLJxioj.»LoXâ yo))w»*JLs>-SuoJuiN.9>cr>)JLotjC^.1*^? ^*i»nm)
w*l,i]o. lia^MN.a.>»s>JL*oi|o.r» 1»v -*£*àçLJàoao)^. *oo|o.yoJLa
oL ,<\«2>J>lia iN,u-djo. ^ooo-x «-*J5s3çL.>*sL<*jjg»00L Jooo»*)âw
|L^-=><^L.^Àgb »&o©.1**0}«^K-Lj Uaû-wj.i**j.JL>«JxfOOA,oou
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«o»*adoi)oolo .JLa.^fo|o«o)»a|o*s>aJ£&*>çw^^o^J^Js -o**So»^
QXNJ-JOOJO.^-ouajç})KI«*OÎ*.WS00 v*.aSujJo^.JLoÀ.oli?.jjaii».
«^•>,?>oi,S..ois.)?W-OL o(K^-d|o.JLo»J^oJLco<*«)JootfïL'^l ÇÛ
«^lioË*.t*âot)«âoLo. 1l^o»vi">^KOHWJO. J^OAJOO***.O%os)o.JUotv»;
'-1'Sic,comparer^taootto,pagesui-vante,1.9.
(i'5('c,sansdoutepourIcï'u;3>5/c,peut-êtrepourAtoo^.
'*'Onlitencadréslesmotssuivants:
(S)Lemot|o*o>aétéomisiciparunco-
piste.
l3.
100 TKAITKDWIXIIJMIKSYRIAQ1JBKTA1UNE.
>g>j,.xÀ JO)>»vi»"».JLoA»»aSJLeJo2v.o,Jà*o»~»|»o-J^.,bûi} »*Amâ)
<*.,*V.O.wî^oJJjMaw.fciO-£)jJb^Swâ0+*£L^O.AOiOâyo)|wOuOOJOUD
o£*>*a_coojoJLA.*S.v*—|«©to-.JL~loo .JL»Jbj-.JILot^oÔ^wlîoj)ooL
vJ-^-ôKa*^. Mot<fim)o.^oya&Sbjiu~.|Jo«f*.. Ju;—JjJuofcdôfJ^&•lC o^âo yo) .Lfi.jssL.liw**aââjUoj)o.JbjiaàoU^JSKÎl^& «axoo
ueo|o*"'ç.wsa^É*o*>«W3>.«*»» owoa=kA.o.Jio-ii*<*Mo•l;f~d <§ï"»o
LSJLÛ ^S^o -c»-jas|o.ILaxo&t|LJJ*X.!»©§&»JVS. ^o*^ &&*
. yo)<so»)liex oo.|i~£w«^.JJ^s-i_oL)Ua~jK^î^sjj oOLXUO*»o>.V).fr>
JL_.ooto.jlo J ao'£»£»£*-».^.«y>nrto) ^o^o)ci Jba»|o.1»;—aaJ^ojjo
Jisi-io«AXO*o^»jy^s,o.)L;-»?c*jJ^wuoJt^oaSJuo'e*.|A*oia*dvol -« «â
»oi>JÛg>Jo.y^-SJ^.mv»^ .jjôâ» JLoaasfa^o.J.\io )£»l*oo.'<^d
. )ou csolo. Î;JLA.OJSGOOI;dvjoLi^>)&o|â .fAâàoô^fc*«2uao)o.<^AJO
^^o .Jbpj-î|liav) j-ajca^cojlsJUojJ©.JiSjo.^oalâ^. ^ JttsLjZ^
^a-JC^»Vu*|o.J?a~Jlaot**J.t*S ._«jbocu.J^j^l jaûjo.VuVw'»tuso
JL^ào;<4->|wJklLjoJiva fi^dtKaLdy.o°\tkOJbu*^.w»UJ*{JJ^-±*.^JL-o
»onJcw*oojl»>JLwQo2ia•>)KL=>>jbv^-f^o.|jLLa^»^^>JLo;jow»*Jb>.
JLû-iûJ-J^t .j-JLboo?>r»^o^S^vW*.JLm*^«^0l^L .jj'oo)ô^^<
o» OIVIN.Oovi«*>»>>.'JLo^^J)^.YJ>V>>Kjiaj oo ijQtY>v>S..)Jfc^J!>ao0^.0
(1)Motcorrompu,peul-êlredoit-onlire&Lt.ouHo^*..
'i!Sic,comp.p.C)(),1.3.^ Sic,lireJJwi^jj.
TEXTKAIUHE. 101
fj^a |y*-yy?)A»«so,v>.-va^^Sts^ JU-i|oÀ.JLIL*«>JPJ&s.o. |l**aà>»
JLa^ . JJOJyoovSw^Ssft.1»,koo)jL^.ào^a-^o,JLîvJS.»&J^slo <)<-âx
Jb^vv»vOO^=>A»))OC*JOUiooJJJb»~| .?io.^±k.K*jLJJo(l)Ju*<x±k.|OM
^-—ÎOJÎw^xooIV^oa-»?jtaxf JLio*|j&oao*2».A.|Joe*j -ooîjooTN.°ifr>to
jin IN.|OMJLj&»**lo. -» ^ô^5\ j_«JlAÔa^ojJSjô^-»L. jL»'oo)Jbaj). ^.o^»
JLTooJJ&.a_*.Jiojc^>>,onvoN,©*J**>}|&.Jttâ JLL**UM^SO.•>Û..V>VJO»JO
jo*-JO. jLl-jtVIJLuNi*.JLvOJJO-àJJjU.jw^^A-i^&»0. JuOJk.J,-YOI.->JLOA.
o*-ô&.| IÇH-JO.JL'*>ift>JLa»JJOOJLT>^.«o lU^v; JLv.o£*.j<**). |A.v-*3
JL^a-od_avuop .JL=>»1>OOJL»C*S*Ûo*d.Jbwaa; -ex-«? Ji—S}U^l
^Of-iû-sjLioa-S»^ff>Jlifti . wa^>wâJJ<r,A»°)(Yi->JU^UOÏK|OMO.JL=LCU»
JL°fr».c>'S.»u—J.)L»^o»-a^>jL^i)>&*«jJJJM»JJLrooJ©*-=><^>|o+Jo.JLfctvN.^^
ja_o<_colo-i'cxo. )l»»iv? calo-up^a-»}^*>J}&*«•?;»+*).JL*?oJLof.ad;
3 . JL°i•>.. JwJk.ll*J?oaL»(c*oo!yaj| ç^oto .!>•—)Joot}ax(fciCLa-*
f->*9.JL^a^G>o. I^AMA.J-»O. îojJLi»3 . ).<yû»JLA-IJ3 . ©>»JL&».JLaj,
^oJOJJLDO.o-sjLo^5 JLsji.)^3«, ^ );JLA.OJ.JL^O J Jiojas J^oa*»
'•''Sic,pctit-ftrcpour1L*.OJÏ.'"'Sic,pouro*«/'':!,Cemotparaitêtrel'arabe<~>iiJ\ré-
pondantausyriaqueisij.
'•''Sic,ildoityavoirunmotomisici.tMSic,liresansdoute|{^asj_a.i°1Comparerle persandu;et l'aj'abe
102 TJUITE JVAïXIIIMJESYIUAQUEET ARABE.
iJu*à.o,^*A|I£&*»J-x•:•'jaxJJt-*T*o,yu*2>***Joo.A*w&s»*»)OO. JOJJLS
IS-IO.?o»J^>w.tviff^vo£ tjL&**A.u^û«S-Joj-*)oo.^«S v^o. foijb»-
, O-A.,yil-fcs>.ot^gii&Sttot-nJfts-0WA.0*A.IAO|JL^| ,ja-*ûoJL^
. i}L»_jl',;o. ypJLoâo .*jû_a_ca_jjo) . tsaxoji|***o.uaSàxûjîô) . li-^l
ô|f *_ao.(.«'c)jJ^-«wJï—*|J)A»?_**jJJLaoîJoo.A—.)yoJLoot^J A.UO»JO
ô JL^OJlo.s»£»^kdu^DO_)0 .JDdLdîl.|,MJ>VX->~0**ÛOÛJC. AJLOOAOj»g>À
«__aUAV>..o *ja_*xoija_j_ô}Jbuofc&ok.v>«. » âo . KaxoJj âo . i}JL«j
.ouu. ûo .UoJUo^ofci©. JaoJSfc,*;*&*..ifjl&Jjsv.JX*COL&JJX»k*JU
}a-^-J0.lia l'o'S, ja-*»JJJJ,«KuiJ>oJboJxa=>*»**Ujo.^»*ÔJLsL»oo
y~)o.JLÛJXXS|,OrnP>.'^OJLM^\A-*)<-9o.oi_^>LjLJ fc>•JjJjfcJ«!ôo-.opSfr.
•;•{sic)Kjw>ii,ja^« .^*a yoiio T.<^g->ou»[sic]C&.•:|oot«^ «i^
o\ JPIO. j-0}Q_a_sja-u».JJl*â!Aso*.oJUoJxo}JLo?oo)**&<•JLaJLio. <^g->
U>»>o JAu^oJL2&oo. JLUOIU~||A«w^oo$Loooto« liojo,|^u «**)
i [SIC)Jb'iyfJL**J)fO*CPtjaSXW)ÔL0<^.J&> *V«0. yOtiO3
NOTESAliniTIOXNEI.r.ESI)EA.
Surleroclodelapremièrepnge,avantle textesyriaquequicommenceauverso:
(1)Sic,lirejf^J= f£^.<J)Lire >Ln^.= v1^-"•(r)Unnombreeffacé,peut-êtreet..!i:Moteffacéetdouteux.
'51Nombreeffacé,peut-être<s.:o-S/c,lire \.t" LirerUiJt.(5)SJ'C,lireKo&>).
TEXTEAUAttE, 103
^JL^JD(?))c*XX>0«r^T0!.(*"*)C^.yO*VJoylSOO, |fOtt>©»3»L(?)JoO.'SûS
*;ia-.JJ|t^JjC^.OC*-taxaitfwôjJJj Ij^S OC*il$irivrfts
Alamarge,à lafindu mamiscrilsyriaque,feuillet55v*(écrituremo-
derneetmauvaise),basdelapage:
•x-i |adi»O**>)JL^uâo ; jfcojoj .^JO|o| .«f-*)oCH^O)IJL^o)W.L )
»U-SNj__jL-(?)w-^ja IJ^a |oSUk-vçj LJaoJ^ j3c**ov*fc>ijU^&s
y\j a X-£*Jo:^oJJ| ^o Oi| JLaoi_£_a*â. »JJ^,«oû-ooïva^^o
...NVi s (?)Jjtt^s WJÛ.)- .^O- ^-dDo^.^aJ^ i» JL^*Jo: t^ljSs
uâ ..... >&X»oi°»^^o ta^..uua—m.ofcûo*
Margeduhautdu feuillet56r":
wo»» ^. A .<^*j3oiJj&s-o-ol JaS^»tpJJ)«S «-£~û--r^» ^JjC^sJUo
Margedu!>ord:
. cVfjL.JUaoJl£*Jo<*Jj^Swojoovû^ y«î*ôju|fç*wâ
Margedufeuillet5(iv°.côté:
L)oa^^.Lo*^Lowojio)d (?)«va^^-o >x,'ot^ua^À «**!&<»aa.
ja_xjL»oe*j«AJO*-**->-A»—»IJLoJLcsMW»og»w£*x=>«£v£*ot*to «o)joj
v^xca^sVÎÛOlâOnâ
Knhaut:
cl)Ecritenlettreshébraïquesgrossières.
1<V) THAITKDWJ^III.MIJvSVlUAQLiKKTAltAKK.
Antremarge,onbas:
<»n > «°>-^^J^o w*ow-*«K—#*^fiv^o JIMM.O(.VI'O)/\J II**»
**ôo>oi^s
Surlecôté:
Margesupérieure<lufeuillet67 :
Surlecôté:
w*S» )o\.J&*£*Ol|oa^ <^§^->oI^OOAUO*o»£*o>AJ}JJOo«j «sa.
oi_Sa_».w-B«S*—JO«ayào^S<&£»oL jC^sJDOSv»£-°»Jb&C^>WA^a»
JLaoL»â ,ri^v>V'iJLa^ootJ^vv*ft*>.jCàs*^c*«-J&»-»^«^o t-v-ocxta*»
Autremargedecôté:
{5)h«)<*W>^-t (?).n..m.o^a£s*î3)Jfc-~»jUvv^û^sVU^>oa*
c'!Sic,comparer&5jl>.(!)Renvoienbasdelapage: .-»r>^s
vSj^S .^ £*aletbâ^ot(fie)«l 1>)*a)fpi iiooo.»^.
(1).Sic,pour(?)Jâ^i ÎU>.{*JAlamarge: Js*:;Js.(5)Suiventtroislignesenpartieilli-
siblesetinintelligibles.
TRAITÉ
D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARABE.
I, TIUDUCTIO.XDUTEXTESYRIAQUE.
[PRÉLIMINAIRES.]
[I. AVIS.l
AliNOMnvSEIGNEURT013T-PUISSANT!
11fautquelusachesquelleestl'espècequiblanchit;quelleestcellequirougit;cellequinoircit;cellequibleuit;cellequibrûle;cellequisépare;cellequirassemble.Lorsquetusaurascela,garde-toidesaccidentssuivants,
lesquelst'empêcheraientde réussir.Soispur(ducontact)d'unefemmeoud'unmort,et detoutehallucinationet pollutionnocturne.Situ travailles
lorsqu'unede ceschoseste seraarrivée,ton oeuvrene réussirapas.Mais
purifie-toide toutdéfautspirituelet corporelW,et faisvoeudebonnevo-lonté.Alorstu peuxt'approcherpourdissoudreles corpset changerles
naturescélestes.Connais'-'l'agentquinettoiepar sa projection;celufquiattendritet celuiqui durcit;celuiquin'agitqu'àla surfaceet celuiquipénètredansla profondeur;celuiquiattireenhautet celuiquiattireen
bas;celuiquirésiste(aufeu)et celuiqui rend(lescorps)résistants.Leselnettoieà l'intérieuret à l'extérieur.(11yadescorpsqui)blanchissentà
l'extérieuret quiblanchissentà l'intérieur;qui attirentà l'extérieuret qui
(I'Cf.LesmoeursdaPhilosophe,Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.36.•—Zosime,p.235.
's)Coll.desAlch.grecs,irad.,Démocrite,
U.CIIIMIK.—i, 'jepartie.
p.5oet5i.Toutcequisuitdanslesyriaqueesttraduitouimitédecepassagedel'auteurgrec.
I
-2 TRAITEJVAJXJIIMJKSVIIJAQUHHT A1UI1K.
attirentà 1ultérieur.Si l'onsesertde.ceschoses,ondoit'essoumettreeutoutauxdémonstrationsnaturelles.Unegoullo.depourprepeutgâterbeau-
coupdechoses;etunpeudesoufre[S-fîoi']détruitdenombreusesplantes'1'.Uneseulechoses'emparede toutenature,produitla couleurrougeet lacouleurblanclio(s).Onne la rencontrenullepart, etcependantelle(estsi
vulgairequ'elle)setrouvedansle fumier{3).
Gloireau Dispensateurde touteschoses!
II. INDICATIONSDESSIGNES
(QUIDÉSIGNENT)LESMATIÈI\ËSDANSLESTRAITÉS(SUIVANTS).
[Entêtedesmanuscritsalchimiquessyriaques,demêmequ'ontètedesmanuscritsalchimiquesgrecs,ontrouvelalistedesprincipauxmotstechniquesemployésdanslecoursdel'ouvrage,aveclessignesetnotationsquilesreprésentent.Cellelisterenfermelesmêmesmotsquecelledesma-nuscritsgrecs;lessignessyriaquesrépondentégalementauxsignesgrecs,etmêmeilestordinaire-mentfaciled'apercevoirladérivationdirectedeleursformes.Maisl'ordreenestdifférent,plusieurslistesdistinctesparaissantavoirétémêléesdanslele\tesyriaque,commeilestarrivéd'ailleursdanslemanuscritgrec2327.(Voirladiscussiondecepoint,Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.r,6.)Ajoutonsenfincettecirconstancetrèsimportante,quelessignessyriaquesrépondentdepréférenceàceuxdelaplusvieillelistegrecque,celledumanuscritdeSaint-Marc.
Lucollationméthodiquedessignesalchimiquessyriaquesaveclessignesgrecsestindispensablepourétablirl'intelligenceexactedutextesyriaqueetsacorrespondanceaveclestextesalchimiquesgrecs.C'estpourquoi,afindemanifesterceltecorrespondancedesnomsetdessignes,nousallonsinscrireennote,pourchacund'eux,lespassagesparallèlesdelaCollectiondesAlchimistesgrecsetsurtoutceuxdel'IntroductionàlaChimiedesanciens,ohnousavonsdonnélaphotogravuredetoutesleslistesdesignesdesmanuscritsgrecs.Lescomparaisonsserontainsifacilitées.Lessignesgrecssoûlsouventreproduitsensyriaquedansladirectionhorizontale,aulieud'êtreverticaux,etplusgénéralementcesontlesmêmessignes,avecuneconversiond'unquartdecirconfé-rence.]
') CepassageesttraduitdeDémocrite(l'al-chimiste),avecuncontresens.Cetauteurdit{Coll.desAlch.grecs,trad.,p.5i):cUnegoutted'huilesuffità fairedisparaîtreune.grandequantitédepourpreetunpeudesoufrepeuthrûlerbeaucoupd'espèces».(Voiraussi,Mêmecollection,p.187,n°i.)—Lemotplantesdoitêtreentendudansunsenssymbolique,commeapplicableàcertainsminéraux.(Inirod.àlaChimiedesanciens,p.28G.)
's;C'est-à-direqu'unemêmeteinturechangelesmétauxenor(couleurjauneourouge)cl
enargent(couleurblanche).C'étaitlàunedoc-trinecourantechezlesalchimistes.(VoiraussiColl.desAlch.grecs,trad.,p.37,note4;p.53;p.i3G,n"20;p.157;p.168;p.2/47,etc.)
<3)Cesantithèsessontfréquenteschezlesal-chimistes.[Coll.desAlch.grecs,trad.,Zosime,p.122,1.11;p.i3o;p.37,n"3etnote6.)—Lemotfumierlui-mêmesembleuneallusion.àl'emploidelachaleurdoucedeceltematière
pourchaufferlesbains-inarieet appareils.(VoirColl.desAIch.grecs,p.22,1i3,424,cl
passim.)
TRADUCTION. 3
^^ [%sh]$6viov,c]\6]idoine(",
X Imiloderaifort'2>,
S^. lecielM.
o<^ clectrum(J?X«T(50»»){IJ.
^AS levinaigreW.
«UT laterreM.
il l©>limailled'argent'"'.
cjJ_ leselW.
t lejourW.
j^k magnésie(fia^njoVa),c'est-à-
direlitl)arge(?),cadmic'I0).
oo talc"1).
? lanuilH
_y arsenic(13).
^~ couleurrouge,sanguine,ru-
brique:sirieon(a/pixoi')(n).
yj$ lesétoiles.
op lachaux(a<T^o-7o>){lD).
f Cemotapoursynonymeêhjèptov.(Voirplusloin,p.G.)Lossignesgrecetsyriaquesontdissemblables;ledernierrappelletou-tefoislesignedel'or.
WInlrod.à laChimiedesanciens,p.108,1.2,etp.lia, 1.20.Signedifférent.
<s>Ibid.,y,.11G,1.1;p.11S,1.10.C'estlemêmesigne,ensyriaqueetengrec,dessinéunpeuautrement.
WIbid.,p. loi, 1.5;p.116,1.12.Lesignecomplexedel'élcclrum,signedel'oretdel'argentréunis(xp-joifiexTpov},estdéjàdé-naturédanslasecondetranscriptiongrecque;onpeutyrattacherledessinsyriaque.
WIbid.,p.1jo,1.2;p.11.'(,1.9eta5.Lesignesyriaqueestdifférent.
MIhid.,p.»io,1.12;p.118,1.10.Signeidentique.
WIbid.,p.10},1.10.Lesignesyriaqueestformé,commelesignegrec,parl'associa-tiondusignedel'argent(unpeualtéré)etdusignegénériquedelalimaille,placéàgaucheensyriaque.
<>>Ibid.,p.108,1.15;p.112,1.22;p.116,1.22;p.120,1.18.Cesdeuxdernierssignesgrecsontquelqueanalogieaveclesignesy-riaque.Toussemblentreprésenteruneabrévia-tiondunomdusel.
« Ibid.,p.108,1.8;p.112,1.27.Lesigneestlemêmeengrecetensyriaque;mais
ilestausingulier,c'est-à-direunique,ensy-riaque;tandisqu'ilestrépété,c'est-à-direauplurid,engrec.
<">!Introd.,f.108,1.i3;p.112,1.22.Lesignesyriaqueestl'initialedumolgrec,soitMcouché.'"' Lesignegrecdelacomaris.hlrod.,
p.110,1.11),n'apasd'analogieaveclesignesyriaque;à inoinsquel'onnevoiedanscedernierlesignedel'argent,pareilàsafigura-tiondonnéeplushautpourl'élcclrum.Lesignedelacomaris(talcousélênitc,pierredelune)dériveeneffetdeceluidelalune,c'est-à-diredel'argent.'1J1Introd.,p.108,1.9;p.112,1.27.Ce
signeestceluidujourrenversé,demêmequ'engrec.Ilestunique(singulier)ensy-riaque,au lieud'êtreredoublé(pluriel)commeengrec.<")Ibid.,JI.108J.i6;p.ui.l. 7;p.11G.
1.17.Demême,p.120,1.21.Lesdeuxder-nierssignesgrecs,enformedespirale,sontévidemmentl'originedusignesyriaque.("'Ibid.,j).108,1.17;p.114,1-20;p.11G,
1.6;p.118,1.12et20.Aucundecessignesgrecs,saufpeut-êtreceluidelapage11G,neressembleausignesyriaque.t'5îIbid.,p.io8,l.25;p.112,1.24;p.ll4,
1.7.Peuderessemblance,saufladoubleboucledesdeuxpremierssignesgrecs.
1.
'« TNAITKD'ALCHIMIESVWAQUEKTAIUBK.
t*9 pierre,de Soinos {^Jfiios
h'Oo?),
<^-^ chrysocolle(xpo^xoÀXa);i),
nTl-olimailledecuivre^.
v£o clialcite,mineraidecuivre
pyriteux(^aXxîY*?)'3'.
o^o ocre{&%?*)w.
-<^<leveiTc(:,),
^j£ alunlamclleux^0'.
ys,^ laccliaouoreanctte(>.«£<*>,
écrit: h/tx)^.
0 ày/ovaa.^\c'cst-;i-
V/v/ oromelle;
v/ guimauve;v/o mauve,
® colle,soudure.
-{^ élain(xaao-faepos)(!>).
—c cuivre(j^aXx^î)blanc,laiton
oucuivrebrûlé(?)(10î,~*"
selC1»
!1)Introd.,p.10S,1.G;p.112,1.C.Lesignesyriaquedérivedusignegrec,rend»])luscursif.
WMi}.,p.IO5,I.1G; p.112,1.>o.Lesignesyriaquerésultedelajoncliondusigneducuivreavecceluidelàlimaille,précisémentcommeengrec;lesdeuxsignesélémentairesétantd'ailleursanaloguesdanslesdeuxlangues.Onadéjàsignalécettejonctionplushaut,àl'occasiondelalimailled'argent.
(î)Md.,p.108,1.2;p.112,1.aâ.Lessignessontdissemblables.
MMd.,p.joS,1.i5;p. II'I,1.19.Lesignesyriaquesembleuneimitationgraphiquedusignegrec,quiestunesimpleabréviationlittérale.
&MJ.,p.108,1.29;p.ni, 1.24.Lesignesyriaquedériveimmédiatementdusignegrec.
''' Md.,p.108,I.6;p.u 2,1.31.Signeidentique.
l7)Md.,p.108,1.22;p.Ji4,l.22.Lesignesyriaqueparaîtêtreuneimitationimpar-faitedupremiersignegrec.
WMd.,p.108,1.18;p.114,1-20.Lesignesyriaqueestlemêmequelesignegrec(lepremiersurtout),maisplusallongé.
WJntrocl.,p.10J,1.7;p.112,1.taet15;p.120,1.5.Lesignesyriaqueicifiguréréponda»signeanciendel'élain,signed'Hermès,le-quelestcouché,aulieud'èlrevertical.—QuantausignedeJupiteraffectéplustardàl'étain(Introductionà laChimiedesanciens,etc.,p.p,4),ontrouveunpeuplusloinunsecondsignesyriaquedel'étaincorrespondant,danslasuitedelalisteprésente.Cellelisterepré-sentedonclesmêmesphaseshistoriquesquelalistegrecque,dontelledérive.'10)C'estlesigneducuivreproprementditen
grec: seulementilestverticalengrec,tandisqu'ilestdisposéhorizontalementensyriaque.(Iniiod.,p.loi, 1.G;p.112,1.]2;p.11i .1.17;p.118,LG;p.120,1.6.)—LelexiquedeBarBahlouldonneégalementleséquiva-lents: cuivrebrûléetcuivreblanc;compareraussiplusbassouslesigneducuivrebrûlé.("'Voirpageprécédente,note8.Lesigne
actuelesttoutdifférent;maisilexisteengrec.Aproprementparier,c'estceluideseauxma-rines(Inlrod.à laChimiedesanciens,etc.,p.108,1.5;p.112,1.2G;p.11G,1.7),signeégyptienadoptéparlesGrecs.Lesignedeseauxmarinesreprésentesansdouteicileseauxsalées,c'est-à-direlesselsdissous.
TRADUCTION'.- !î
>j.Qc étain(xao-<7<VefO>W,xXWi'a-
— eauxmarines^.
KPOT1NON(»J,Sanssigne,
_q_o feuillesdecuivre'5'.
<v lesoleil(etl'or)îo!.
TT° cuivrebrûléW,cuivrel)lanc
calciné, chalcilis(écrit
Vr fer (suitune abréviation.;
AIT,*>>;>)«
Q_j feuillede fer® (fer en
abrégé).
\> sandararjucdorée (aavSz-
fa'/C'')[ccl'it cravSxpx-
Kpoi'o?,leplomb.
Cr3 limailledefer(n'.
oC soufremarin(?),soufrequin'a pas été soumish
l'actiondu feu; soufre
apyre,[olojie]Ssïovazv-
Zevs,étain(xxaahspûs);ouélec-
trum(«p.exTjooi')u3'.
t*>C'csllesecondsignedel'étainsignait!pageprécédente,noie9;ilestcouché,air.lieud'êtreverticalcommeengrec.[Introd.,p.112,1.12.)
<•-)'/&;</.,p.214.'') IbiJ.,p.10S,1.5;p.112,I.26;p.120,
1.8.C'estlemêmesigne,surtoutpourletroi-sièmeexemple.{Voirlanote11delapageprécédente.)
WCemotestplacésouslemotxzcG'nzposdanslemanuscritA,etau-dessus,danslema-nuscritB;ilenformelasuite.D'aprèslelexiqucdeBarBaliloul:crolinon,selonlesalcliimistes,signifieleplombblancouétain.
's>Inlrod.,p.1o'i,1.175p.112,1.10.Mêmesigneensyriaquequ'engrec,maisdisposéhorizontalementaulieud'êtrevertical.
<6'IbiJ.,p.1o4,1.1;p.112,1.4.Lesigneestlemême,maisretourné.
':' Xa)xèî){Sxsvfi£»'os.(//!?ro</.,p.IO.J.I.18;p.112,î. 11.)Lesigneestlemême,mais.disposéhorizontalement.
(5'Cesignedufernerépondpasàlaflècheinclinéedelalistegrecque.[Inlrod.,p. io4,1.20.)Peut-êtrepourrait-onlerapprocherdusignedelapage114,1.1et17;p.120,1.22.
(s'Inlrod.,p,io4,1.24;p.i>liL2.Le
signesyriaquedériveévidemmentdessignesgrecs.(,c)Inlrod.,p.108,1.19;p.114,1.7et19;
p.120,1.22.Lessignesgrecsdiffèrentnotable-mententreeux,quoiqu'ilsaientprobablementuneoriginegraphiquecommune.Alapage114,1.19,onlitundoublesignegrecquiveutdiresandaraquedorée;c'estlasecondepartiedecettenotationquiconstituelesignesyriaque.(">Ibid.,p.io4,h23;p.nâ, 1.1.Même
signe.Lapalliegauchedusigne,quialesensgénériquedelimaille,représentel'abréviationdelaportioncorrespondantedessignesrelatifsàl'argent(p.3,note7)etaucuivre(p.4,note2);àmoinsquelesignesyriaquenesoitceluidelafeuilledefer,traduitàtortparlimaille.<u>Ibid.,p.io4,1.2.4et2Ô;p.n4,1.9;
p.118,I.10;p.120,1.7et8.C'estlemêmesignecouché.
'l5)LenomdeJupiterestdonnéicià lafoispourlesdeuxmétaux,auxquelsilaétésuccessivementassigné.[Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.S2.)—Voirégalementlesdeuxsignesdel'étamrappelésplushaut,p.4,note9,cip.5,note1.—Cecimontrel'anti-
quitédelalistedessignestranscriteensy-riaqueetenattestelafiliationgrecque.
0 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET AllAHE.
g_3 rouilleJe ferM.
Ji o vitriolnoirdescordonniers
{•/jûjcâvOij), c'est-a-dire
couperose'2'.
lis, poudred'or(3i.
V3CLfeuillesd'étain,4'.
JCLQ(élcclruin,);XexT(50i')f5),mi-
neraioupaillettesd'or.
Terredorée,atipt,sanguineourubrique^.
iSarôscb{"',lecuivre.
m<]oClimailledetain(sî.
$0 safrandeCilicie^.
Sahiin,lefer»0'.
OJ-LCétainbrûléU1'.
^CLieu(xt/afov)<ls>.
Kivvd€apts,cinabre.
^—éleplomb,Saturne.
t>< Ëlydrion,électrumouebé-
lidoine.—ÈXvSptov^aX-
xostSù^;'(écrit:enodis),soufremarin.
Olntrod.,rtc.Mêmesignecouché,p.loi,!.25;p.11'i,I.2.
W/iic/.,p.ioS.1.i;p.112J.25.Lesigneestautre.
W\6s,chezlesGrecs,désignesurtouttesouïtesmétalliques,clcemoteslaccompagnéparlenomdumétaloxydé.
(*)lntrod.,p.loi, i. 17;p. 112,t. iG.Lacompositiondusignesyriaqueestsemblableàcelledusignegrec,tesymboledetafeuilleétantle,même.Maislesymbolesyriaquedumétalserapporteàl'argentrtnonàl'élain.
<5)Cesignepourraitsignifierlafeuilled'unmétal;maislapartiedroitedudessinnerépondàaucunmétalconnu.Lesignen'estpasnonplusceluidusori.{Inlrcd.,p. îoS,1.ai;p.n'i.l. ai.)
'6)Ouàtraduiticiparrubrique;tnaisilyà peut-êtredansle textecinabre.LnclVct,ilcomiiv.ilJcserappelerquelemotcbmbrca étéemployéfréquemmentcher,lesGrecs,commesynonymedeminiumetmêmed'oxydedeferrouge,sanguineetplusgénéralementrubrique.(Voirlntrod.àlaChimiedesanciens,p.2G1.)
'') tSarosch,nomd'ungénieoud'unangepersai).(VoirVullers,Lex.pcw.,t.II,p.20,2.)
<*!lntrod.àlàChimiedesancien*)p. lo'i,I. iG:p.112,1.(G.Lesignegénériquede
limailleestbienindiquéàgaucheensyriaque;maisceluidel'élainestmalécrit.
WInlrod.,p.io8,l.i/i;p.11/1,1.SetlS;p.11G,).25;p.118,1.17.Lessignesgrecssontmultiples;c'estceluidelapagen4,1.8,quieslreproduitensyriaque.Ils'agiticidusensmystiquedumotsafran.(Voirln-trod.,etc.,p.287.)Cemolaétéappliquéàdifférentsminérauxdecouleurjaune.C°)/tic/.,p.loi, 1.21;5;p. 114,1.i;
p.120,1.22.—l'asdesignepropreiciensyriaque.Maislesigneduferexiste,p.5etG,associéà celuidelafeuilleclà celuidelarouille.—-Sabiin(ouSahoum,danslemanuscritd'alchimiedeCambridgeetclansBarBahloul)signifie,d'aprèslîarIlabloul,tleferdesalchi-mistes1.(")lbid.tp.loi,î.18;p.1)2,1.17.C'est
lemêmesigne.t'3!Ib'vL,p.io8,l.28',p.n'i.l.2/1.Même
signe.<")Ihid.,p.108,1.4;p.112,1,25.Même
signemodifié.\a).koetèésserapporteraitaulaiton,assimiléà l'élcclrum,quiestparfoisécritiï.ièptov.Maisê).ièptot)signifieaussiché-lidoinc,ausensdirectou.mystique.SelonIkrSêrosclnvaï,danslelexiquedéliai"Bahloul,col.1G8,1.10,iorit(var.enoris)estlesoufremarin.Cenomdesoufremarinapeut-êtreété
TRADUCTION. 7
llvphqs(pyrite),marcassile.
j3"Bfeuillesdeplomb'1'.
2Q huiledericin(-'.
^arSapâ^)),sandaraque.
rrrrjj rouilledeplomb(3'.
o^jj miel,
©er&i'ànvpov,soufreapyre.
JÇB plombbrûlé{i).
ijzpn'[?)=(Xevxâ?),vinaigresalé
(saumure),cest-à-dircvi-
naigreblancfiltré'5'.
AvGéaltov,chaux.
j^.o molybdochalque,plomb-cuivre'6',mercure.
àyi eausaline.
Mnsîdin(c'est-à-dire[*fov),vitriol
noir descordonniersf'',
rubrique®,
^je. lemercure19'.
6 l'argentK
XaXxiT>;s,couperosebleue,minerai
pyritcuxdecuivre.
J_a> mercurerouge1"'.
5-0 coupellalion(&£pt*?oi')(12'.
donnéausoufreenraisonJesonorigineetdesontransportparmerenSyrie.—Dioscoride(1.V,cli.cxxni)parleeneffetdusoufredeMéloscldeLipari.
<'Lesfeuillesdeplombmanquentparmilessignesdesalchimistesgrecs.MaislanotationindiquéeicirentreLiendanslemêmesystèmegénéral.
£)/n(roa.«etc.,p.108,1.4i2'col.ip.112,1.20.Lesignesyriaqueestlemêmequelesignegrecdelapage108,retournéd'unquartdecirconférence.
MCesignerépondàlalimailledeplombetnonàlarouille;ilyaeuconfusiondanslatranscriptionducopiste.
Wlnlrod.,\).loi,1.13;p.112,1.i5.C'estlemêmesignequ'engrec,maiscouché.
WLeblancdel'oeufdélayéa\ecl'eaudesoufreestle\inaigre.(Coi/,desAlch.ijrecS,Irad.,NomenclaturedelViUl,p.22.)
1°)Introd.,p. loi,1.11;p.112,1.l3;p.114»1.22,Lesignesyriaque,estconfusdanslemanuscritA.Mais,danslemanuscritI),c'estnettementlasommedusigneducuivre»à droite»etdusigneduplomb,àgauche.
"JXa').*ii'0of?(/;it;o(/.,p.loS,1.t\p.i12,1.26.)S'agit-ilensyriaqueduliquideprovenantdeladécompositiondespyrites?(Jim/.,p.2h1.)
's'Dansletexte,onlitpeut-êtrecinabre.(Voirp.G,noteô.ctp.8,notes1cl,'i.)Rap-pelonslaconfusionquiexistaitchezlesanciensentrelecinabre(sulfuredemercure),lever-millon,leminium[oxydedeplomb),etla
sanguineetautresoxydesdeferrouges;touscorpsjouantle rôledematièrecoloranterougeourubriquedanscertainespréparations.(Introd.àtaChimiedesanciens,p.2/1i, sGi,2GO.)
Wlbid.,\i.ici,1.19;p.112,1.5;p.11G.1.i5;p.120,1.G.11semblequelesignesy-riaqueactuelnedérivepasdeceluidel'ar-
gentretourné,maisdusigneplusmodernedûmercure(p.120);ilestbienconfus.('»)lbid.,p.10',,I.2ctS;p.112,1.h;
p.120,1.22.LesignesyriaqueestlemêmequelesignedesGrecs,retournéd'unquartdecirconférence.'"!Lelnotemercurerougetdésigneici
l'oxydeoulesulfuredemercure,opposéautmercureblancD,indiquéplusbas,motquis'appliqueauxchloruresdemercureetautresselsblancsdecemétal,entrevusparlesalch'-misles.t's)Introd.,y.108,1.3o;p.114,1.-il.Lé
signesyriaqueestlemêmequelesiguegrec,écrithorizontalementaulieud'eirevertical.
8 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
XAKÏTON{vleKxpov),élcctrum;mineraid'or des polis-seurs.
21 vermillont'', terre scellée
(de Lemnos)'2',c'est-à-
direliématitc.
UJ nalron'3',vhpov,àtppovhpov;écumedenation.
Sîipi,Sori,rubrique*4',terredo-
rée,hématite'5'.
Jm mercureblanc!°!.
Lesoleil,l'or.
A).as,ieselammoniac,celuiquiest
employépour.le lapis-lazuli(').
Apiievitvc&v.Arseniconouchauxar-
senicale;c'estune pâle
d'arsenicdontonsesert
pourépileret quivient
del'Arménie.
Lalune,l'argent.
WCemolpeutrépondreégalementauci-nabre,auminium,àlasanguine,àl'hématite,àlaterredeLemnos,àlasinopisdul'ont,etc.
{Introd.,elc.,p.2G1.)Rappelonslesigneducinabre,p. 108,
I.i3;p.114,1.18;clsurtout,p.1iG,1.i3;lesignegreccslcirculaire;lesignesyriaqueseraitquadrangulaire.Maisilvautmieuxl'as-similerausignedelasinopis,p.108,1.aG;p.112,1.2'4,deuxièmesignesurtout.(Com-parerllarBahloul,Le.r.syr.,col.(jG-;,7;roi.ioj3,9.)
<s)Comparerfl>.»(ii7*)i?,ijva^pijïéa;:a-i.oiiaivaiyês,deDioscoride.(VoirDioscoride,Mat.mc'd.,1.V,cli.cxiit,t. 1,ji.778.)Onmettaitsurlesceaulesignedunechèvre.Dioscorideprétendmêmequ'onmélangeaitleminéralaveclesangdecetanimal,l'eut-êtreest-ceunconte,dûà l'analogiedecouleur,atlestéeégalementparlesnomsd'hématiteetdesanguine.
wintrod.,etc.,p.108,1.5;]).1iï, 1.2o*,p.118,1.il-,p.120,I.7.C'estlesignegrec.
1'!Dansletexte,onlitcinabre(?).Surlessensmultiplesdecesmois,voirp.G,noteG.Lesot!aétésouventconfonduavecleséricoiiousiricum,nonseulementàcausedelares-semblancedesmois,maisàcausedecelledesproduits,lesoriétantUnseldeferbasique,c'esl-à-diremêlédeperoxydedeferrougeàtrc,
corpsquiestàproprementparlerlesériconourubrique.Danslanature,onpassed'unminéralàl'autrepardestransformationsinsensibles.Laconfusiondecesmotsestfréquentedanslestextesalchimiqueslatins,quisontdonnéscommetraduitsdel'arabe.Lenu'yycslégalementcon-fonduparfoisavecleminium(augénitifminii).
'5C'esl-à-direoxydedeferrouge,sanguine,rouged'Angleterre.(Voirlanoteprécédente,lanotetetlanoieGdelapageG.)—Danslesma-nuscrits,lemothématiteeslplacéàlafindel'articlesuivant.
MIntrod.,y.114,1.1a.Aevxi}àlOdln.(Voircequia étédit[dushautpourlemercurerouge,fii'Gj)alOihidelaCollectiondesAlclii-Mtstesgràcs>Lexique,texte*p.11.)•—LesignedumanuscritUestassezdifférent,etcongé-nèredeceluidumercurerouge.
WOnl'employaitpourfabriquercertainniur.LetexteditsceluiquiressembleauJapis-lazuli.Hs'agitenréalitéd'unbleuvi-trilié,bleud'Alexandrie,à basede'cuivre,décritparVitruve(1.Vit,cli.vu),Lemotselammoniac,dutextesyriaque,nedoitpasêtreentendudanslesensmodernedechlorhydrated'ammoniaque,maisdanslesensdenatronoitcarbonatedesoude,commedansDiosco-rideCldansPline,(/«troc',à/<tChimiedesan'ciens,p.45,note2.)—Ilrègnesurcesmotsunetoiifusioiiquinepourraitêtredissipéeque
TRADUCTION. 9
^<à cinabre11'(xtvvi&zpts);mi-
niumetlatortuedemer.
Èp[iij$,lemercure.
^â(3) (vsuphris),pyrite,marcas-
site.
[A]<ppo§t7i],cuivre.
XpwôxoAÏ.a.,chrysocolle,soudure
d'or.
A&>;>,lefer.
VermillondeLcmnos(>îXtjfiviayijde Dîoscoride),terre
scellée.—Vermillonde
Sinope,terred'Arménie,c'est-à-direterrescellée(?)
(niï.ros"StvunixifdeDîo.'
coride)(i>.
ÂOpovhpov,c'estle nitred'Afrique
pourlesgâteaux;à<Çp6$de
vhpov,écumede nitre,
pareilleà la farine.
Vvfyos,plâtreblanc.
lis, rouille(decuivre).—lron®,
setrouvedansles fours
où l'onfondle cuivreà
Chypre,commeleSitypv-
__ y&.
Kfoaijpts,pierreponce...... beurrede cuscuteet de
datte?
...«, selammoniac(grecet sy-
riaque).
[SIUM'ISKTAOTVHOXSPllOPIlKSDUMAMJSCRITD.]
[Lemanuscrit1}contientunelistedesignesetdenomsdeminérauxetvégétaux,similaireàcelledumanuscritÀ,maisdisposéedansUnordredifférent.Unepremièrelisteestforméedemotsgrecssuivisdeleurtraduction,sansaucunerépartitionméthodique;unesecondelistecomprendlesmotsaccompagnésdeleurssignes.Puistiennent,commedansÀ,lessignesdesplanètes,etc.Onseborneraàdonnerlesvariantesdedeuxpremièreslistes.
Soitd'ahordcelledessignes.
sil'onvenaitàdécouvrirquelqueéchantillondesmatièresconnuesdesanciens,jointàsadénomination;parexemple,danscesi.éces-sairesd'oculistesdontonconnaîtquelquese.veniples.
'•''Lesigneneressembleguèreausignegrecditcinabre.—Jtaîscederniersetrouvetroislignesplusbas,au-dessusdeceluidelapyrite,
WAtôledecedoublesignesupérieur,onlitdanslemanuscritli:cinabre,vvasi=misy>Lecercleavecpointcentralestenelletlesigne
At.cliIMlK.•—t. 'iepartie,
ducinabre.(Iniïod.,etc.,p.108,1.13;p.11'<,1.iS;p.1îG,1.i3.)Asadroitesetrouveunsecondsigne,quipourraitélreceluidel'ar-senic,ousecondmercuretiréduréalgar,sub-stanceappeléeaussicinabre.(InlioditcliotiàlaCliinûedesanciens,p.a3().)
MLesigneinférieursels'appliqueàlapy-rite.C'esttoujourslesignegreccouché,[tnlrod.,p.108,1.10;p.lia,1.32;j).120,I.io.)
WVoirlanote2delapage8.WIJarUaliloulécrit'iiïn.[Lcviconsyr.,
col.ii8,11;col.1'18,i;col.1027,16.)
•1
10 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
LemanuscritArenfermeG3signes;JemanuscritHn'encontientque49,parmilesquelsancsetrouventpasdansA.Nousdonnonsiciseulementcesdeuxnouveauxsignes,ainsiqu'uneving-tainedemotsgrecsquimanquentdansA.]
{—Orouilledecuivre"'.
<^P chrysocolle,soudured'or!'2>.
AtOdpyvpos,litliargc.
Qùov,soufre.
XaXxrns*,calcaud,vitriol(3);lors-
qu'ilvieillit,il seréduit
enpoudreW.
sïavSapdx)],arsenicousafranrouge,
quel'auteuraappeléplus
hautcpilaloire^;safran.
2rvTt1>ipt'<x,alunlamelleuxdepierre;
ily enaunautrequiest
rond*05.
. . . . .!•'">sérîcon.
,? (mot écrit -eaaos),rhu-
barbe;c'estla rhubarbe
rouge!s).
tSpâpyvpos,mercure.
XzkxcLvOoi,fleurdecuivre.
XOLXKOS\XS\XCLVI>.(VOS,cuivrebrûlé'0'.
"^ifttïlW,céruscqui s'obtienten
dissolvantle plombau
moyendu vinaigre.S'il
y a un excèsdeplomb,ilseformeduséricon*10'.
ÀXGJJ, aloès.
Annvvtaxév,sucdeférule,(gomme)
ammoniaque,(appelée
aussi)sandaraqùe"".
'')C'estlesignenormal.<*>Cesignedérivedusignegrec.(/nJiW.,etc,
p.loi,1.G;p.U2, 1.G.)<3>Lemotsyriaquerépondnulatinvitrio-
/um=verre,cequimérited'êtrenoté.Lemotlilriolum,danslesensmodernedevitriol,étaitdéjàusitéauvin'siècle,clprobablementdèsl'antiquité.(VoirlevolumesurlaTransmissiondelasciencewii'tijUe,p.lia.)
<*'Observationquis'appliqueenefl'elà l'al-lératioiilentedusulfatedefer,s'ovjdanlàl'air.
•:'!Voirp.8,secondecolonne.•*)Inlrocl.à laChimiedesanciens,p.IOG,
1.Get7,signesdecesdeu*aluns;voiraussip.207.L'alunlamelleuxparaitrépondreànoli'calunderoche.
•î!Motellacéutdouteux,qu'onsemblepou-voirlin!cvïo&v/jjf.
[s)Voirp.i3,note3,surlessensliguresdumottraduiticiparrhubarbe,
(9)Dioscor.,Mal.mec/.,1.III,cb.l.XSUlil,I.I,p.43n.<I(|!C'est-à-direunselbasiquerouge.("'Introd.à laClàmicdesanciens,etc.,
p.s38,aubas.Ouvoitquelemotsauda-raqtie,quisignifieengrecsulfured'arsenicrouge,étaitappliquédeslorsàunerésine,commeaujourd'hui.C'estd'ailleurslesensordi-nairedel'arabetandarous(saiidaraquo),quiin-diqueUnegommeanalogueàl'ambre.(Voie11mBeïlbar,trad.duDrLeclerc,I,11,p.297,n"1238,t.X\.VtlésNoticesetctirahs.)LeDrLeclercajoutequec'estleproduitduthuya;suivantd'autres,clicprouchtd'uneespèceîlegenévrier.(Doiy,Supplémentnti.tdicliohhait'etarabestt.I,p.GIJ3.)
TRADUCTION. 11
âu<Pf,vyés,vientdeChypre.
Kvavôs,c'estlebleudespeintres.
Manin(?)[1', encre des écri-
vains.
Zv'fit»;,levain,ferment.
Xwcraov,sert à ceuxqui ont été
mordusparun chienen-
ragé®.
2x«ypia,scoriede fer cl de tousles
corps.
Tirai'os,chaux.
Àpier7oXo£/a,aristoloche.
III.SIGNESDESSEPTPLANÈTES.
A le soleil^, le feu»dansle
septièmesigne du zo-
diaque.
0 1-tlune(i',leseaux,dansle
dixièmesigne.
:>—cÇZstîs(c'est-à-direJupiter),
étain®,Bel,dansle cin-
quièmesigne,l'air.
_o Bilati(lecuivrerouge),cest-
à-direVénus(k<ppo£hi})\le cuivre blanc, Sa-
rosch;la terre,lecuivre
rouge, dans le hui-
tième signe d'Astera
(VénusM).. o j le fer, kpys (c'est-à-dire
Mars);Sahim;al Mir-
rikhW;al-DjalmiJW;le
feu,danslesixièmesigne;
a16y.b>yLOL,l'acier.
g* Kp6vos(c'est-à-dire .Sa-
turne), le plomb noir
(suivent les noms du
plomb en arabe); la
terre,dansle quatrième
signedeCamosch'9).
•'Ir'aul-illire|is>.al>?WDioseor.,Mat.mc'J.i1.lit,cli.xcv,I.1,
V.h'i'u<3JSignedel'orchezlesalchimistesgrecs.
Sculclneiililestroiiché,c'csl-à-direinclinéd'unquartdecercledanslesignesyriaque;observationquis'appliqueaussiàtouslessignessuivants.
WSignegrecdel'argentéMC'estlesignegrecdel'étam,npartirdu
vu"siècledenotreère.(Voirp./»,note9,etji.5,ilotei3.)Auparavantcotaitlesignede
l'électium,(tnlrotl.àlaChimieJetiiiicùiu,etc.,p.82.)Lalisteplanétairedumanuscritactuelseraitdoncdedaterelativementrécente.
•"'ComparersurcetarticleBarliahloul,LCA;syr.,col.i'ii-a.'iSetcol.267,3.
WNomde.laplanèteMarsenarabe.MMotarabeeïpiïmantladuretédutel'!
ledur,ouplutôtlecompact.MCamosch,dieUdesMoabites,identilié
avecKpôvosdanslelexiquedeliai-liahloul,l.ci;syr.tcol.yo1,I.
"i.
12 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEKï ARABE.
U lip[vïi,le mercure;le di-
vise'1';l'airet l'eau,dans
le neuvièmesigne de
Nébo!-''.
IV.LESDOUZESIGNESDUZODIAQUE.
i. ÇT le l'eu,le Bélier,la py-rite ou marcassile,
septgenres.i. <5 la terre,leTaureau,la
magnésie,sept gen-res.
3. o l'air,lesGémeaux,l'ar-
senicrougeetlacire,
deuxgenres.
[\. o— l'eau, le Cancer,tous
les coquillages,les
tortues,lespoissons,lesécrevisses.
5. „3 le feu,le Lion,le talc
detoulcslespierres;celui de Ma'aden,
c'est-à-diredelaMec-
que, car celui du
ltcdjazestbonpourles perles (? mot
écritloti®)etceluide
la mer (aussi)poul-ies perles (? mot
écrit(oui).G. p^ la poussière(farine),
l'Epi(oulaVierge),la céruseet le séri-
con(o-(jsix0i>,couleur
rouge)!i).
^ lachaux.
7. p l'air, la Balance,l'a-
lun lamelleux,cinq
eenres,etl'alunrond,
deuxgenres.
3X leverre.
8. & l'eau, le Scorpion,le
soufre,troisgenres.En lesable.
tj l'alcali,
g. 4-9 lefeu,leSagittaire,les
perles.
ta, le savoli.,
*'}Salisdoutecilraisondesoncaractèreliquideetmobile,paroppositionaveclefer,uppeléplusliautoiecotiipacl».Cesépitbètessontenarabe.
ONébo,dieubabylonien,identifiéavecMercure.
!î>Surlafabricationdesperlesartificielles
aumoyendutalcoucomaris.Coll.desAlch.
ijiccs,p.334,etsurtoutp.3'net3'12.MLeseïicoiidésigneiciletriîtiium,ouoxyde
dep'.otnbrouge,lequelpeutêtrepréparéencalcinantlacértlse,danscertainesconditions.—Ailleurslemotséricons'appliquealoiydedeferrouge.(Voirplushaut,p.8,holeA.)
TRADUCTION. 13
10. _a> la terre, le Chevreau,
touslesnalrons[vl-
ipov) et le borax,
septgenres.
11. ^ espècede ver ou de
lézard(= les Pois-
sons?).î2.eccC l'air,leVerseau,tousles
sels, sept et quatre
genres.
0} selammoniac.
(V.COTATIONS,NOUVELLELISTE.)
>"< l'eau,le poisson,toutees-
pècedecolleousoudure.
oC leminium
fO lecuivrebrûlé(?).n letalc.
JJ lenalron'1'.
lll lesafran.
o^O lemyrobolan.
•C^. lamalacbilc.
*^>k,Cadmic(k<x$[ietxécritcali-
mia®}.; (I}
Q.TTlevitriol.
(VI.NOMSGRECSDEMATIERESMÉDICALESETPLANTES.)
HdXaa[xov,lebaume.
Apvs,lechene.
Pot;?,lesumac'3'onleroti"c.
lïaXau'o-'îioi',lagrenaded'Kgyple.
KéSpos,lecèdre.
2apxox<iXXaj espècederésine'4'.
Goitlnâr(motpersan),Heurdegre-nadier.
1')Voirlanoie3ticlapage8.(s)CetteVariantemériteattention,carelle
estprobablementl'originedutnotmoderne«calamine»,initieraidestinc.(introït,à(aChimieilciaucuns,p.a3g.)
WDioscor.,Mat.méd.,1.1,cli.c\LYir,t.t, j).l38deTédit.Sprengel.DaliSlaColl.desAtch.grecs,trad.,p.72,cemotaététra-duitparrbubarbe.knréalité',il s'agitd'unproduitminéralrouge,ourubrique,appeléaussiminiumàlapage70decelteColtcclioiletsynonymedesinopis,ourougedeSi-
KeSpta,résinede cèdreou sarco-
collc.
Burpct^tov,pâted'arsenic(?)'5'.Cnidos(lirektjkîSos,dekqk(s),t\oh
degalle.'
2f/u'pia,myrrhe.BSÛltov,bdellium.
KôXXà,glu. .
nope.(Introductionà laChimiedesanciens,p.aOi.)
WDioscor.,Mat.mèJ.,1.M,th.l.xx\i\,(. I, p. 4'io.—liai'liahloul,Lcx.s\r.,col.122enbas;col.700,1.l/i.
MCemotestemployécommesynonymedechrysocolle,danslesensdenotremalachite(carbonatedecuivrebasique),substanceéluployéepourlasouduredel'or.(ColLdesÂlch.grecs,trad.,p.Gn.)S'agil-ilicid'unarséuitedecuivre,vertcommelamalachite?(VoirBarliahloul,Lcx.syr.,col.35o,1,0',col.382,1.1.j
l'i TRAITED'ALCHIMIESYIUAQUEET ARABE.
Xohf,I)ilc.
Yetninv)]',gentianeouboisdenard"1.
Kpôxos,safran.
Y/.avxtov,glaueium.Kwvos?(écritcanion),résine.
\$'j)p(écritliydros=v$p*ïos?),sueur.
Avôos,Jlcur.
ÔÇos,vinaigre.A)M&VI*(àXxvôviov),écume de
mer(2'.
Zvju*},levain.
IJiWa,poix.
N/rpo»',nationd'Egypte.
1<7C[TIS,isatis.
IhvaÙMOv,huiledepin(poix).
"S-n&yyos,éponge.
OSpov,urine.
A).j,touslesselset le selammo-
niac.
VII.DESTENUESAIMVOMBIIËDESEPT'31.
1. LaterredeLcinnos possèdebeaucoupdevariétés.C'estd'ellequeviennentle rouge^despolisseurset le rougesouscachet,appeléh'fivtj,levermillondesfabricants,lejaune.
2. Ao-tpaXTûs,asphalte'0',bitumedela nierdeSodome(merMorte).
3. TerredefiledeSamos(7),quiestlaterreoapi'a,étoiledeterre.C'est
lacraie(5).{/)
k. Terrecimolienne,xtp.w\{ct^\vientdesseptcorps(métaux),desmi-
neraisd'or,d'argentet de1er,et sortdesmines,c'est-à-diredesfouillesde
touscescorps.
WDallslelexiquedelîafliahloul,(ol.ttb-,,I.îoj<'*col.5oi,1.i3,expliqueavecplusd'exactitudecemolparremèdedusapait,aulieudeboisdenard.
'*'Dioscor.,Mat.mal,,I.V,cl).cxxxv.<s)Cettelistedoitêtrerapprochéedutexte
deDioscoride,Mat.inéd.,1.V,ch.cxnl,WAXt,etc.,.I. 1,p.778,822etsuiv.del'édiliollSprcngel.La rédactionestdill'é-renle.
WIntroductionà la Chimiedesanciens,p.'iOi,267.—Dioscoi'.,3/dI.iiwd,,1.V,<h.rAlll.
'*)Sanguineourubrique,(tntrod,,etc.,p.aâi,ÎGI.)LaterredeLeuuiosétaitvendue
sousuncachetùfigureticchèxre.(Voirce.vo-lume,p.8,note2.)
MDioscor.,Mat.mc'd.,1.I,cli.xctx,t.I,p.I00.
('' Ititrod.à laChimiedesanciais,p.2O7.—Dioscor.,Mat.mèd.,I.V,cli.CÎAXI.
MLesanciensdésignaient,souslenomdecreta,desminérauxtrèsdivers,susceptiblesd'êtreréduitsenunepoudre,blanched'ordi-naire,telsquenotrecraie(carbonatedechaux),certainssulfatesterreuxinsolublesetcertainssilicates.
<">Terrecimolienne.(Inliod.àtaCltbnicdesanciens,p.2G7.—Dioscor.,MaUmèd,,I.V,ch.crAXVi)
TRADUCTION. 15
5. Terreampelitis,àfi-neXiTts^,c'est-à-direcouleurde safran1-'.Elleest
commelebitume,dontonenduitlesvignescontrelesvers.
6. Terred'Arménie'3',qui est trèsjaune;c'estl'arsenicdoré.Klleres-
sembleà laterredeLemnos,.....
7 maisestnoirecommedubitume(stc)'5'.
VIII.[LESDOUZEPIEMîESP1.
Decesseptterresproviennentdouzepierres,et ondit treize,maisc'est
douze10'.
Maintenantnousallonsparlerde cespierreset septdesamulettesqui
procurentdu secoursà celuiqui lesporte'"';chacuned'elles,suivantla
puissancequeleura donnéeleCréateur.
Knsuitcnousparleronsdesdix-neufpierresquiconcernentlaphilosophieet celtescience,alchimique;cespierresqui, lorsqu'ellessontbroyées,se
digèrentetfontduchyle.
1. Aliionhys,hématite,c'est-à-direpierredesang,quiproduitunliquide
{yy\ls)rougecommedusang'8'.
2. Y<ù.axifa]stgalactite'9',pierrelaiteusequi produitun liquideblanccommedu lait.
'' Schistebitumineux.(Introd.,etc.,J).267.)—Lamentiondecelle(erre,employéepourpréserverlavignecontrelesinsectes,existedansDioscoride,1.V,cli.tl,\x\.Klles'estcon-servée,mêmedenosjours,dansl'îledeIlliodes.(Comptesvendusdel'Académiedessciences,séancedu1"juin1892.)
WLireaveclelexiquedellarllahloul,col.48i,1.23.terredeiiijnc,aulieudecou-leurdesafran.
WIj'urnicniumdeI'lincestnotreaiurite,carbonatedecuivrebleti.(Inlrod.à taChimiedesanciens,p.a43«2G2.)Onnodoitdoncpasl'assimileràlalerred'Arménie;maiscelle-ciestdéjàsignaléeplushaut,p.S.
WLesderniersmotsformaientévidemmentlatindel'article7,dontledébutaétésautéparuncopiste.Cedernierarticletraitaitsalis
doutedel'a'oÇdAt),oudufié/.iv,minérauvtpii.dansDioscoride,viennentaprèsâpiie/.ÏTisyrt.[Mai.mc'd.,1.V,cli.CIAVM.)
MOndoitrapprocherégalementceltelistedecelledeDioscoride,<[uicomprendà peuprèstoutescespierres;maïsavecunerédac-tiondillérentoetplusdéveloppée.
MLalistesuivanteencomprendenréalitéc|uitue;maisilyaeusansdoutedesadditionsfaitesàlalisteprimitive.
<;>C'estleseulpassagedeslistesoùilsoitquestiondespropriétésmystiquesdespierres,propriétésquiontjouéunsigiandrôledansl'antiquitéetaumoyenâge.
<s>Dioscor.,Mal.mc'd.,1.V,th.cvl.lll.Lemot(7i)7edoitêtreentenditicidanslesensd'unliquide,oujusdestinéâlateinture.
MDioscor.,Mal.Incd.,I.V,eh,(AUV.
16 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
3. MeXiTmjs,lerredemiel'1',quiproduitun liquidesemblableaumiel
parsongoùl.
4. ùUpoyQos®(écritmorochason),XevxoypxÇîs(écritsygraphis).Onfrotte
lestoilesaveccettepierre.
5. Ida-nts,jaspevert'3'.Celtepierrevientd'Ethiopieet ellepossèdeune
forcepuissante.
G.îovSa\'x6s,pierrejudaïque,naît en Palestinede Syrie.Elle est
blancheet belle,et elle a des raiescirculairesqu'ondiraitfaitesau
tour!l).
7. ïlvpmis,pyrite,pierredorée'5'de Tripoli,appeléeaussipierrear-
gentée.
Cesontlàlesseptpierrescorrespondantauxseptplanètes;leursnatures
sontréaliséeseuEgypte'0'.. .
8. Uneautrepierreestappeléephrygienne(h'Oos(ppvytos)'7'.
9. Ayt{pa.70s(pierre),quinevieillitpas;sertauxcordonniers'8'.
10. [VaydiijsXîOosselonDioscoride],gagales,pierrenoire.Lorsqu'on
l'approchedufeu,elleémetuneodeuranalogueà celledubitumemarin.
Onl'appelleenJudéepierredeSaint-Jean;onlatrouveenquantité'0'dans
ce pays;elleserencontreaussien Lycie,dansle fleuveappeléGagas'10'.
<>Dioscor.,Mat.Hirrf.,1.Y,rit.Cf..t»>/W.,1.V,dl.CI.I.WIbiJ.t1.V,cli.CI.IV.'« Unit.,I.V,cli.cuv,1.1,p.81G.Letexte
svriaqueesttraduitdugrec.il!= j£i>.xor<(5ijsd'aprèsDioscoride,Mal,
meti,1.V,cli.CM.II,I.1,p.Soi).WOnremarqueracesrelationsastrolo-
giques,oùinternentleiiomliresept:sejilmé-taux,septterres,septpierrescorrespondantauxseptplanètes.Demêmedouzepierres,ré-pondantauxdouzesignesduzodiaque.Les.nl-cliimisiessontremplisderapprochements:decegenre.Citonsseulementlalistedesplanètes,aveclesmétauxetminérauxquileursontconsa-
crés[Coll.desAtcli.(jrcesttrad.,p.20,ettextegrec,p.ai,n.î),cllemanuscritastrologiquegrec24i[Idel'aris(IntroiLùtaÇhilnieîlesan-ciens,p.aoG):onytrouve,auf./|G,d'aprèsAlbumazar.lalistedesplanètesaveclesminé-rainetlesanitnauvsubordonnés,etlalistedesplantesquirépondentauxdouzesignesduzodiaque(f.2Go),d'aprèsHermès.Cesimagina-tionsontjouéungrandrôleaumoyenAgeet'subsistent,mêmedenosjours,euOrient.
t"Dioscor.',Mat.liu'J.,1.V,cli.cvi,.,<s>Comp.Ualieii,édil.Kulm,1.XII,p.201.,(')Lemolsyriaquepeutaussisetraduire
parî telleesttrèsestiméedanscepays».(,0'Dioscor.,1.V,cli.CVI.V,t.I,p.812.
TRADUCTION. 17
11. (PierredeThrace.)Voici'1'cequeditDioscoride: lorsqu'ellebrûle
aufeu,ellechasselesreptiles,etlorsqu'onversedessusde l'eau,elle,s'en-
flamme;maisl'huilel'éteint.Lesbergerslarecueillentprèsd'unfleuvede
ThraceappeléTl6vros.
[12]. ^nvpts,pierredeSchamiranoire'2'.
[13]. OrwÇà).a€a<r1p(T>is,talcquiestà lasurfacedelaterre'3'.
[l'i]. A]<pf,0(T£%n:ov,sélénitc,quiestal'intérieurdelàterre:c'estl'écume
d'argent;pierredetalc'4'.
[15]. Afifavros®,setrouvedanslesrivièreset lesguésdesfleuves;elle
estcommeun nerfdeboeuf,blancheetfriablecommeleplâtre;c'estaussi
un talc,maisellenesertpas.
IX.(LKSD1X-XHUPl'IERKESTIXCTOMÂLKS"'.)
Despierresquis'allientàplusieurscorpsetquisontdedix-neufespèceset natures;ellessonttinctorialesparleurnature.
1. Pierred'écarlatequivientdufoieetdu coeur;cinabrequiblanchit
et rougitlesseptcorps(métaux);soufre'7'.(Voirci-aprèslen°19.)
2. Pierreduviolet,couleurdeterre.
3. Lapierrepyrite(wuprrtjs)s'allieauxseptcorps(métaux).
h. La pierred'aimant(fiàyi'»/r»js(8')attirele feret toutcorpsquis'unit
à elle.
'" Motécrit: nikoilros;comp.Dioscor.,3-paxisîXiQoi,Mat.me'd.>1.V.cli.cïLvf,1.1,p.813.11neparlepasdesreptiles,maislerestedelaphraseluiestemprunté.
WDioscor.,Mat.mùL,1.V,tli.cUv,t.I,p.8:ÎO.
<n)Dioscor.,Mai.mai,1.V,cli.cl.it,t.I,p.8i5.
WDioscor.,Mat.tncd.t1.V»cit.ct.Uit,I.1,p.817,llrplâtktivhô'jïiOo'j.
AlxliiMlK.—1.'i' pallie.
!-i]Dioscor.,Mat.mcj.,1.V,cli.ct.v.i°'Nouvellelistequireproduituncertain
nombredessubstancesindiquéesdansleslistesprécédentes.Toutesceslistes,d'originedistincte,ontétémisesboutùboutparleco-piste.LenombreHJrésultedel'additiondeia+7.(Voirp.l5,l. tj.)
WC'csl-â-direréalgar,sulfurerouged'ar-Senic.
WDioscor.,Mat.wiô/.,1.V,cli.tu\ti.
3
18 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
5. LàpierredeMagnésie(fiaywafa.),desverriers'1',jouele rôletincto-
rialdanstouteslesteintures(c'est-à-direvis-à-visdesseptcorps).
0. Pierredesavon.
7. AlpsniTtis,hématite'2',quiestleclaudion(?).
8. Pierrepyrite(OJUJSITJJS); géodique(yei&Sns)®',ferrugineuse?[srilis
pouratSijpïrts?).
9. Pierremcrcuriellc,antimoine(collyre),sept(espèces?).
10. Pierred'emeraude(héryl)teinte;joyau,chaton,rose,rubis.
11. Pierred'amiante;elleestexcellente,pénètretouslescorpset pro-duitdesmerveillesnombreusesetindescriptibles.
12. Pierredefer(Ares,Mars?).(,'
13. Pierrecalcaire,pierredemontagne.
III. Pierredefeu,silex.
15.Kfivoîcù).os,cristal;teint, devientl'émeraudcet prenddiverses
couleurs.
10. L'ambrejaune(#XexT/9Gv)attirelamenuepaillede toutecéréale'1'.
17. Pierre ?
18. Pierrenoiredesmeuleset cellequiestpolie.
19. Lapremièrepierreceailalevraie(voirn°i), oucinabre;cellequivientd'Arménie;et l'arsenicquiblanchitetqui rougitlescorps;septar-
senicsetcéruses.
!''Cf.Introd.àlaChimiedesanciens,p.256}magnésienoire.—'•'Dioscor.,Mut,tnM,t\.V.ch.«Un.—(5)Ihid.,I.V,cli.«Aval.—(i>lttantéleclnsépartefrottutiiuiit.
TRADUCTION. iy
DOCTRINE DE DÉMOC1UTE LE PHILOSOPHE.
(LIVRE PREMIER. —CIIRYSOPÉE.)
PREMIEREPARTIEDU CHAPITREPREMIER.
SUNLAPREPARATIONDEL'OR1".
1. Prendsdu mercureet fixe-leavecle corpsdelamagnésie,ouavec
de l'antimoined'Italie(sulfuré),ou avecdu soufremarin,c'est-à-diredu
soufrerouge(-',ouavecdelasélénitc'31,ouavecdela pierrecalcairecuile,ouavectlel'alun,ouavecde l'arsenic,oucommetu l'entendras.Silecom-
poséest blanc,distille-lesur du cuivreet tu obtiendrasdu cuivresans
ombre'1',blanc(etbrillant).S'ilestrouge,distillelemercuresurdel'élec-
Irum'51etluobtiendrasdel'or;enopérantsurl'or,tuaurasducoraild'or'61.
L'arsenicrouge1"1
produirale mêmeefl'et,ainsiquela sandaraquetraitée
convenablement,l'alliaged'or'8)et le cinabretoutàfaittransformé.Lemer-
cureseulproduitle cuivresansombre.Lanaturetriomphede lanature.
2. Traitelapyrited'argent{tsvpinjsâpyvphvs),quel'onappelle.sidén'te
(<7I<5»;JSÎT<S),selonl'usage,defaçonà la rendrelluide.Klledoitêtrerendue
lluideaumoyendelalitbargegrise»oudela litbargeblanche,oubienau
''' Clirysopée,Cnll.desAlcli.grecs,trail.,|».i6.Letcvlegrecrépondautextesyriaque,quini estla traduction;saufcertaines^a-riaiites,indiquantpourl'originedecedernierune\ersionunpeudifférentedecellequinousestpar\rmieengrec.
'•!1Sulfured'arsenic.
Whihlialol'.
ls'Lesyriaqueditcuroitn,c'est-à-direkpoiosiplomb».
("'Sp'jook<jpa).).tit<,écrit//.o'jaotitt'/.^pav.WLegrecditfaeSir;niai*lerougeet
lejaunesontpriscontinuellementl'unpourl'autreparlesalchimistes,surtoutquandils'agitde.lacouleurdel'or.Celteremarques'appliqueàtoutcequisuit.
''1InilvJ.àilCliiwîetli'suiiekiti,p.!S3,i'.
3.
•20 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
moyendel'antimoineitalique.Traite-laavec(Jela litliargedeCoptos,non
pasavec-la litliargeordinaire— nel'oubliepas— oubienaveccellequivientdeSamos'1'.Faischaufferouprojettesur le corps(métallique)quetuvoudras;il prendla couleurrougeel il estteint,ha naturejouitde la
nature.
3. Préparationdelapyrite(wt/pfyjs'2')..-—Kxéculcletraitementsuivant:
Kllcdoitêtrelavéeavecduvinaigreelavecdusel'3',ouavecdel'urine,oubienavecduvinaigreetdumiel,ouavecdel'eaudemer.Mêleà l'eau,aveclaquellelu veuxlalaver,du soufreapyre(Seïovanvpov),oudel'alun
lamelleuvjaune,oudel'ocreallique,commeil te semblerabon.Ajoutes-ydel'argentet tu trouverasdel'or.Lanaturedominelanature'4'.
/|. Traitel'androdamas'5',en lefaisantbouillirdansduvinpur,oudans
defeaudemer,oudansdel'urine,oudansdelasaumure,chosescapablesd'enamortirla forcenaturelle.Ktisjiitcbroie-leavecde l'antimoine(sul-
furé).Ajotilede l'eaudemer,ou de l'urine,oude la saumure.Lavejus-
qu'àcequela couleurnoirede l'antimoineaitdisparu;après,dessèche-le
el faisbouillir,jusqu'àce que la matièrerougisse.Faisbouilliravecde
l'eaudesoufre'0';projettesur l'argent,il formerade l'or.Situajoutesdu
soufreapyre(&e7oi>dnvpov)<,lu auraslaliqueurd'or'7'.
5. Prendsdu plomb's'blanc,j'entendsceluiqu'ontire de la céruse
(<tyt(ivOiov)ou de la scoried'argent'1*',et lecorpsdelamagnésie.11devien-
drablancavecdel'eaudemer.Onlebroiera,aprèsl'avoirexposéausoleil
cl à la rosée'10'.11deviendraalorscommedela céruse[^tjivOtov).Fais-le
fondreel jclledessusdelaHeurdecuivre'"',ouducuivrebrûlé.Projette
(l>Coptosesldansletextegrec;niaiscelevlenepartepasdeSamos.
;i)C'esttasuite,danslaChrysôpécîleDé-mocrile.{ColLdesAlchimistesgrecs,Irad.,
;,).Deiasaumure,tlanslegrec.;,>Troisparagraphesdulextegrecsonlici
jaiiltis.Wpyritearsenicale.(VoirColl.desAlch.
yt-ics,Irait.,p.48tnoteG.)
WLegrecitil!dusoufrenatif.—Ensy-riaque,duccorrompudugrecS-efa.
'"'">\p'jcù\tl>\iwi>,molécritici:y^aolt^ov.!s>Legrecporte:delaterreManche.('' ÉAxu'ffft&TUf*écrits«Àxooojii*.:'ô!Legrecdit:àtaroséeetausoleil;le
manuscritsyriaqueI)sausoleiletàl'ombre;lemanuscritsyriaqueÀiaucielelàt'ombre.!")Oxydédecuivrecarbonate,ouveii-Je-
grisimpur.
TRADUCTION. 21
alorsdu cuivrecl du bleu'11,jusqu'àre qu'ils'amollisseet deviennebril-
lant.Onobtientainsifacilementlasubstancequel'enappellededeuxnoms,
jeveuxdirelemolybdochalque!ii.Vérifies'ilestsansombre(deteinteclaire
etbrillante).S'ilnedevientpasencoretel,ets'iln'ya paseudefautecom-miseet quetu te soisbienappliqué'3',broie-leaveccequil'accompagne,et faiscuirejusqu'àcequ'ilrougisse.Projette-lesurtoutcequetuvoudras.lianaturetriomphedelanature.
0. Avecdu soufreapyre{Srtîovanvpov),mélangedelacouperose[yd>--
xavOov)et du sori(écritaepios).Lesoriressembleà la couperoseet se
trouveaveclemisy'5'.Metsceschosesdansunvaseet faiscuiropendanttroisjours,jusqu'àce quelamatièrerougisse(jaunisse).Ensuiteprojettesurlemolybdochalque(?)etcelaformeradel'or.
.* '
Uf
7. Prendsde la chrysocollcde Macédoine,cellequi ressembleà la
rouilledecuivre'5'.J3roie-laavecde l'urinedegénisse,jusqu'àcequ'ellesoittransformée,carlanatureestcachéeàl'intérieur.Unefoistransformée,fais-labouilliravecdel'alun,dumisyetdusoufreapyre;decettemanière
lamatièrerougira.Aprèscela,projetteet faischaulfer,et tu trouverasce.
quetu désires'G).
8. Prendsde notreplomb,celuiqui est peu fusible(7),cl comme
fondant(?),dunationrougeet del'alun.Faisfondresurunfeude paille,et projettesurlapyrite.Prendsd'autrepartla lleur(s)de safran,decar-
thame,d'oecboniène(basilic?)etdechélidoine,lemarcdesafranet l'aris-
'" Koi'tvpourxtm'ôf.;J'HermèsclSaturnedansletextesy-
riaque;ce<{iiisignifieraitlemercureet leplomb.
I-1'lt y a icidesdifférencesconsidérablesavecletextegrec,queletraducteursyriaqueamalcompris.(VoirColLdesAlch.grecs,trad.,p.4Q.)Onylitcecis«Assurez-vousqueleproduitestd'uneteinteclaire.S'iln'enestpasainsi,nevousenprenezpasaucuivre,niaisplutôtàvous-même,vuqueVousii'aurezpasfaitunebonneopérationi.
'*'Surlesoriri lemisy,Introil.,etc..p.34s;etp.i4. note5;p. iô,note.i.Lanotemarginaledutextesyriaqueexpliquemisyparcinabre(î).Voircevolume,p.S,note'i.
;s'Hs'agitdelamalachite,oud'unsous-seldecuivreanalogue.(Introd.àtaChimiedesan-ciens,p.a43.)
'•')11ya iciquatreparagraphesdulextegrecsautés.
I7)KpptvoloV.WEOÎOJ?pourat'Ooi,danslelevtegrée.
22 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
toloclte.Broieavecdu vinaigreforI,fais-enuneliqueur'".Projettes-yle
plomb;qu'ilresteuneheure;puisretire-leet tu trouverasce quetu dé-siras.Qu'ilv aildansla liqueurdusoufreapyre,afinqu'ellesoitefficace.
0. Commeelletriomphedelanature,celle(science)multiple,quej'avaistransmiseà Mar '2',lorsquelesprêtresvinrentnieconjurerdeleur
livrerla puissancedece livre.Carmultipleestlamatière(tfXij)du rouge(jaune)et du hlanc(c'est-à-direde l'oret de l'argent).Nevousétonnez
doncpas;abstenez-vousde l'erreur:il n'ya qu'unenaturequitriompheduTout'-1'.
'' Zvfnj,aulieude*v\icvdansle,grec.l'eut-êtrelaleçonsyriaque,répond-elleàune\ersiongrecqueantique.Ilfaudraitalorstraduireparlevain,aulieu«let'ujucur.
!?;Ildoitya\oiriciunmotomis;oubien!opassageestcorrompu.
!''CelleconclusionsemblelerésumedudernierparagraphedelaChrysopée;maisellerépondàunpassageantérieur.[CollectiondesAlchimistesgrecs,trad.,p. 45;voiraussip.6..)
TRADUCTION. n
(LIVRE IIE.— ARGYROPÉEfl).)
Knsuile,du mêmeauteur:
1. Voisla puissancedes teinturesqui produisentde l'argent;cesontlessuivantes:
Lemercuretiréde l'arsenic(âp<revix6v),ou de la sandaraque[aavSa.-
pa£>;'2'),oupréparécommelulejugerasà propos,fixe-lesuivantl'usageet
projette-ledansdela liqueur,enajoutantde l'alun(<Tlv7i1t)pt'ac),et ilblan-
chira.Onréalisecetteopérationavecla magnésieblanchie,l'arsenictrans-
formé,la cadmie(xaSpeta),la sandaraqueapyreet l'antimoinesulfuré
(«XdÇacrlpos)devenublanc'3',oula céruse(\}>j/,tv(?(oi>)cuiteavecdu soufre.
Si l'onfaitchaufferle feravecde la magnésie,il s'amollit'1'.La nature
charmelanature.
2. Prendsla matièreblanchequi estdécriteci-dessuset fais-lacuire
dansl'huile;aprèscela,reprends-laet grille-laavecde l'alun(<r%Tt1t)-
p/a).Qu'ily enaitunepartieet troispartiesd'alun.Faischaulferdansun
fourneau,etelleblanchira;etmôleavecl'alun.Quandlemélangeserade-venublanc,il teindraenblanctoutcequetuvoudras.Lanaturetriomphedelanature'5'.
'' L'ArgyropécdeDémocrite,oufabricationdel'asctti(argentsanstitre),Coll.desAlch.grecs,tracl.,p.53,commenceici.Letextesy-riaqueestasscîéloignétlugrec,quoiqu'ilensuivelesensgénéral.
WC'est-à-direl'arsenicmétalliquesublimé.[tnlrod,alaChimiedetanciens,etc.,p.z3get28a.)—Cetarticlerépondauti°20,p.53,delaColl.desAlch,grecs,trad.
's)G'csl-à-direlesulfured'antimoinechangéenoxydeparlegrillage.Cemotn'estpasclans
letextegrec,quiparlesimplementdelapy-rite.(Voir,surl'alabaslron,Cuil.desAlch,grecs,trad,,p. 121;Introd.à laChitinedesan-ciens,p.238,etlepassagedeSlëpbanus,citép.29/1.)
<l>Laplirasedutextesyriaqueestforméeparlaréunionetl'abréviationdedeuxlignesdutevlegrec,lesquellessontfortclaires.(Co'.l,desAlch.grecs,trad.,p.5.'i,n"20.)
WCetarticlerépondauH"21delaColl.desAlch,grecs,trad,,p.54.
l'\ TUAITKDALCHIMIKSYJUAQUKETA1\ABK.
3. Prends<lcla magnésieblanche,blanchieavecdel'eauetdusel,de
l'alunetde l'eaudenier,oudu jusdecitron,oubienavecdusoufre.La
fuméedusoufre[Q-stov),étantblanche,blanchittouslescorps.Quelques-unsdisentqu'ony mêlantdela lie'1',leproduitdevienttrèsblanc.Faiscet
amalgame{{xd).ayy.a.).Prendsducuivre,quatreonces;projelles-y(uneonce
d'élain),en agitantjusqu'àcequela matièrefonde;ajoules-yde la'ma-
gnésie,quidéterminel'association.Kllcenlèveaumétalsarouille.Lana-
turedominelanature.
'l. Préparationdel'argent.— L'eaudanslaquellecesmatièresontété
bouilliesteintenblancetenrouge*2'.
5. Prendsdu safrande Cilicie;ajoutcs-ydel'eauel de l'alun,fais-en
uneliqueur'3'et infuses-ydel'étainquideviendrablanc.Knsuiteajouteen
proportionégaledelasandaraque,del'arsenic,dusoufreapyre,oucequelujugerasà propos,lïroiejusqu'àce«piclamatièresoitréduiteenfarineet
sers-t'en.Enduis-enlesfeuillesdemétal,mets-lesdansl'eau,pourqu'ellescuisentet qu'ellesdeviennentblanches.Opèreà lafaçond'unartisan.Le
safrande(lilicieblanchitavecl'eaude merel rougit(jaunit)avecle vin.
Lanaturecharmelanature'4'.
6. Voiciqu'ona reçutoutesles préparations[axtvtivets)del'oret de
l'argent.Hicnne manqueici, si ce n'estla vapeur(aiûatXt})du mercure
el lavaporisationde l'eau.Leschosesqueje viensd'énoncer,je vousles
livreraisansaucunejalousiedansunautrelivre'5'.
i'l2Çix).i)fdanslegrec,clanslemanu-scritar.xhs.Letraducteursyriaquead'ailleurssuppriméla fuméedescobatliia,indiquéedanslegrec.(Coll.ticsAIch.grecs,trad.,p.5h,n"22.)Litlér.eusyriaque*.«Dessolsdisentsdanscellefuméequiteint,mêledelalieà partieségales,pourqu'elledeviennebienblanchea.
(J)CettephraseremplacedeuxarticlesdeDémocrile,lesn" Î3elai.(Coll.ticsAtch.grecs,Irad.,p.55.)
's'Zi'fidji,dansletextegrec;Çv'fi»)danslesyriaque.L'undecesmotssignifieliqueur,l'autrelevainouferment.Lanotemarginaledulexteconfirmelesensdelevain,pourleSy-riaque.(Voirp.sa,notei.)
WCetarlicterépondaun":i5(Coll.desAlchimistesgrecs,trad.,p.5G);maislesIroisarticlessuivantsdeDémocrilemanquenten
syriaque.WC'estlafinaledupetitouvragedeDé-
mocrile.[Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.57.)
TRADUCTION. 25
(APPENDICE AU LIVRE IIr".)
I. DÉMOCRITEAUXPHILOSOPHES.SALUT!
(SURLAPIERREPH1LOSOPIIALE.)
1. Pendantqu'ilajoutede nouvellesrichessesà cellesdesteintures,il
apporteunechosemerveilleuse;attenduquecettechosenonseulement
opèresansfeu,maiselleseuleproduittoutesles teintureset toutesles t
pierres.Ellevousestlivréeparfaite,sansaucunejalousie.
2. Voiciquevousavezunepierre'2'qui n'estpasunepierre,pierresansvaleur,ettrèsprécieuse,supérieureatout; sonnomestunique,et elle
reçoitbeaucoupde noms,je nedispasabsolumentparlant,maisselonla
naturequiestenelle.
3. On peutdire: Prends(descorps)quifuientle feuet quiblanchis-
sent,c'est-à-diredumercureblanc,et l'onnementpas.Il(3'ditcelaà cause
du mercure,car ce corpsfuit le feu.C'estla vapeurdu cinabreM;elle
seuleblanchitle cuivre.
4. Cettepierrea beaucoupdenoms.Fais-lacuirejusqu'àce qu'elleblanchisse,et jette-ladansdu laitdanesse'5',oudansdu lait de chèvre.
Danscelait,metsd'aborddelàchauxdemarbre,oudelalie{6);faisatten-
tionqu'iln'yait pastropde chaux.Metsdansun autrevasedescendres
dechou,commetulejugerasbon;filtrel'eaudesdeuxvaseset abreuves-en
OSouscetitrej'airéunidixarticlesparticu-liers,quisuiventdansletextesyriaque;articlesliorscadreenquelquesorte,parrapportauplangénéraldutraité,liaisilssonttiréségale-mentdelaColl.desAlch.grecs,ousimilaires.
WPierrepliilosopliale.Lepassageesttra-duitdugrec.(VoirColl.desAlch.grecs,trad.,p.i3o,ft°6.)
At.cUtMiE.—i, 2epartie.
WC'est-à-direDétnocrite,quiestdonnécommel'auteurdolaphraseprécédente.
WÉcritx&.ëpts.(5>Cetexterépondàunautrepassagede
Démocrile,Coll.desAlch.grecs,trad.,p.i3o.(Voiraussip.20,72et73.)
WMotécriticietplusbasrnsÇxhfoulieudeoÇéK/.ïis.
h
20 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
lapierre.Melscelle-cisurunfeudouxpendantunjour.Sépares-enl'eaucl tu trouveras(celle-ci?)noire.Prendslapierre(philosophale)et travaille
avecce(juctu voudras.C'estlamatièredontlatransformationmodifieles
couleurs.
II. (LACOMARIS.)
5. Voicipourvouslacomaris[xd^iaptsouxiyiOLpo)delaScythie,quiest
unpays.CellequivientdeScythie(,)estpuissanteet tueleshommes;elle
tue facilement.C'estpourquoion encachela puissance.Ajoutes-yde la
chaux,aprèsl'avoirmêléeavecdela lie,etbroielemélangefrais.Quandil estmouet aqueux,tu peuxenduireavectoutepierrequetu voudras(2);frotte-laet ce serauneperle<3).Lacomarisdélayéeprêtesa beautéaux
pierres.III. (PURIFICATIONDUMERCURE.)
(j. Lemercureî4',quandil estimpur,selavedelamanièresuivante:
Mcts-lcau seinduvinaigreadditionnédenalron(vhpov),dansun vase
deverre;laisse-leseptjours,et il blanchira.
IV.(RECETTEPOURDORERLEFER.)
7. Diogènet5'dit:
Sil'onjettedelasandaraquesurle feuet qu'onfassepasserdu ferau-
dessusd'elle,celui-ciprendlacouleurdel'orH
OLemotcomarisa dessensmultipleschezlesalcliîuiistcsgrecs.Danslelexique(Coll.desAlclt.grecs,trad.),ilsignifie,ùlapagea,l'apliroselinonoulaïc;à lapageg,l'ios;àlapage10,l'arsenic.
Lepassagedel'auteursyriaquedoitêtrecoin--inentéparlespages3'ii*3/j2delaColl.desAlcli.grecs,trad.,où1emploidelaComarisestdécritd'aprèsIJémocrile.
'!' 11s'agiticidela teinturedespierresprécieusesartificielles.[Coll.desAlclt.grecs,trad.,p.334,330,34»et3*2.)
WColl.desAlclt,grecs,trad.,|>.3/i3,n"20,|i£f/t>ndanslesyriaquepourfiapyaphyt.
'*'Cetarticlecllesdeuxsuivantsnefor-mentpassuilcavecl'articledeDémocritc;ilsdoiventêtreregardéscommedesadditionsducompilateur,
('-'Cenomestmentionnédanslavieillelisted'auteursdumanuscritdeSaint-Marc.(In-Irodacltonà1<XChimiedesanciens,p.11o,m. )11aétéportéd'ailleursparunphilosophedel'écolenaturaliste,citéparOlympiodore.{CollectiondesAlchimistesgrecs,traduction,p.89,22.)Quelquealcln'uiisleavait-ilaussicenom?
<6)Formationd'unecouchesuperficielled'drscniosulfure.
TRADUCTION. 27
V.(PREPARATIONDUMINIUM.)
8. Ildit ensuite:
Sil'onjettedansl'huile11'dusiricon(couleurrouge)etqu'ontransvase,on trouveduminium.
VI.EXPLICATIONDESRACINES(C'EST-À-DIREDESMOTS).
Leseldemontagne,il l'appellecappadocient'2'.
ÉXxv<r[ix,c'est(lascoriede)plombquiestrejetecparl'argentenfusiont3'.Kohvest le ivpoxohv{=x6),).aest la %pva6xG>Xot,c'est-à-diresoudure
d'or).Onappelleterred'Egyptela terreblanche.
(motécritonovaxiv)Lames(tshaXa).Eaudesafran,yvk6s: lesafranenestlafleur.
AaÇaiTovouaÇlarov(= aaÇotXros),c'estlebitumedeJudée.
Aff^aXros,c'estlapoixmarine'.
KifiaXia,terredeGimole: cesontlescoloquintesdeterre(sic)(,,).
VIII.TEINTUREDORÉE(DELALAINE).
Terrecimolienne,unepartie,et bitume,unepartie.Broieensemble»teinsla laine,ou le vêtementque tu voudras;laissejusqu'aumatin,et
ensuitelave: la lainesera(jaune)commedel'or.
IX.(TEINTUREDESMÉTAUX.)
1. Levieuxphilosophe(?)'5'dit, à proposde la pyritecuivreuse(%a\-
xircîpiv)quiattaque1etainet le plomb: Il convientdeprendrelesublimé
t'1Huiledenalronprobablement,c'est-à-direselalcalinfondu.
<!)Variété1îleselgctntnccheilesGrecs,(/n-trod.AtaChimiedesanciens,p.l4,aGG.).MAutrementditscoried'argent.[Inlroâ.à
laChimiedesanciens,p.ïGG.)'" L'auteursyriaquea sansdoutedécom-
posélemotKifiw)./î,unlesdeuviriolssuivantsyiïetfttp.a.
WLemanuscritAditlevieuixoï.otitemanuscritBtooï.of.LemanuscritalchimiquesyriaquedeCambridgeparleàplusieursre-prisesduvieillardako/.s[sic).Cenomnesetrouvepasailleurs.. " •.
4.
28 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
destroissoufresM,delesmélangerensembleet d'enverserunepartiesur
l'était!ou surle plomb,et lesmétauxserontteintsf2).11convientde s'en
servircommeprécédemment.
3. Soufres(S-eîa)quis'unissententreeux;ilssontaunombredetrois:
l'arsenic[àpaevixlv,orpiment),lesoufreapyre(Sùovânvpov),et la«anda-
raque(<Tav$otpd)(ti,réalgar).Lorsqu'onlesfaitcuireensemble,ilss'unissent
entreeux.Quandtu lesaurasfaitcuireetqu'ilsaurontétéchauffés,tules
trouverasmodifiés^.
h. Il dit : Tu mettrasun peudecinabre(xwvâëapts)dansunvased'ar-
gile,lu placerassur lefeupendanttroisbeures.Tutrouverasdu cinabre
sublimé.
5. Il dit: Le soufreapyre[Q-etovânvpov)saisitlefugitif(lemercure)W.
0. Ona demandépourquoinousprojetonsdel'urineetnonduvinaigre.11a réponduquelevinaigrebrûleraitlescorps,tandisquel'urinelesnet-
toie(5).
7. Il a dit encore: Il convientque lestroissoufressoientchangesen
vapeur[aWd\n)\projettes-enunepartiesurl'argent.
8. Gommentlecuivredevientblanccommedel'argent.
Nettoielecuivreconvenablementet prendsdumercureet delacérme;
frotteaveccelafortementet la couleur(ducuivre)deviendrapareilleà
celledel'argent.
9. Gomment(l'élain)ayantuncriperdcettepropriété.
Quandil estetifusion,projettes-ydu. ... , (motcorrompu),untiers;
puisverse-lesurcelteterre.Fonds,et, lorsqu'ilserafondu'°>,projeltes-y.î.
("Soufreordinaire,orpiment,réalgar.l!lC'esllà,cesemble,unprocédédetein-
turesuperficielle,lemercureattaquantlasur-facedunulal.(Cf.Introd.àtaChimiedesan-ciens,PapyrusdeLeyde,p.43,n°70,cllesprocédésdeDéuiocrileexpliquésàlapage71.)
<"'Motàmot!cochés.Lemotcachesestausingulier.
MEnlechangeantensulfure.WLevinaigre,ntlcontactdel'air,allaqui
lecuivreetleplomb,enformantduverdetetdelacéruse(partransformationconsécu-
tive).WCecisembleunerépétitiondelaphrase
précédente..
TRADUCTION. 29
untiers(?);lorsquelesproduitsseserontunis,verse-lessurla terreprécédente.Quandleproduitserafroid,fais-encequetu voudras.
X. (TEINTUREDESVERRES.)
1. (Ceciestducristalpourla)productiondel'émeraude.
Prendsde lacéruse,unepartie,etduverrequetu voudras,deuxpar-ties;faisfondrel'unavecl'autredansun creuset,puiscoulelemélange.Aucristal[xpvaltùXos)(ainsiobtenu)ajoutede l'urined'âne'1',et après
quarantejourslu trouverasdel'émeraude.
Ensecondlieu,ajoutede la rubrique(?)(écritavptxov),avecdel'alun
et delarésine.Broie-lesetmetsenoeuvrelecristalet unpeud'eaubouil-
lante«s».
2. Gommentonamollitlecristal(xpuV7aXXos'3').
Place-ledansde l'alun,additionnéde vinaigre,pendantvingtjours.
Egoutteetmets-le(ensuite?)dansle suc[yyWjs)delaplanteappeléeana-
gallis®(àvayaWts),dontla tigeestnoire,et dansdu suc[yy\6s]dejou-barbe'5',d'euphorbe'0';ajouteensuitedulaitvirginal'"';mélangeceschoses
ensemble;faiscuiresurunfeudoux.
3. Voicicommentdevrontêtrecuiteslesperles's'.
Pourcelles-cionprendradulaitdefemme.
'' C'estlàunnomsymbolique,exprimantunseldecuivre;àmoinsquel'auteurn'aitou-bliéd'indiquerceseldecuivredanssarecette.(VoirColl.desAlcli.grecs,Irad.,j>.343,n°22.)Lapréparationestcelled'uncristalouverreàhasedeplomb.
MCeltesecondepbrasesemblerepondreàunprocédépourteindresuperficiellementleverreenrouge.
OVoirColl.desAich,grecs,tràd.,p.345,3'jG,347.Onylitdesrecettesanalogues,des-tinéesàpréparerleverre,parattaquesuperfi-cielleouparenduitsurajouté,defaçonqu'ilpuisserecevoirlesteinturesouvernis.
")Cemotnedoitpasêtretraduitparle
sensmodernedehiouron.(VoirDioscoride,Mat.mc'd.,1.II,cb.cet*,t.I,p.327.)
(5>Scnipcrvîvum,traductiondeielivov.MVulg.laitdechacal,leitOipzïotde
Dioscoride.t')Lelakvirginalestunedénomination
symbolique,souventusitéechezlesatcbimislcs.Ceseraitenparticulierlenomqueleschi-mistesdonnentaumercure,suivantlelexiquedeIkrlialiloul.(Cf.Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.20,n°1J.)Ondoitd'ailleursentendrepat-làunchloruredemercure,plutôtquelemer-curemétallique.(VoirColl.desAlch.grecs,Irad.,p.35o,n°3.)
(,)Coll.desAlch.grecs,Irad.,p. 355,
30 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
h. Commentsepréparenttouteslespierres,et commentellesreçoiventtouteslescouleurs.
Projette-lesdansdel'urinegrasseet place-lessurdescharbonsardents.
Aussitôtellesserontmodifiéeset ellesprendrontensuitetouteslescou-
leurs'1'.
II"12,etc.\j&taitdefermnesembleunmolsymbolique,destinéàfairecontrasteaveclelaitvirginal.
OC'estlà,cesemble,unprocédépour
nettoyeroudécaperlasurfaceducristaletpourdéterminerensuiteàsasurfacelafixationdelamatièrecolorante.(VoirColl.desAlch.i/rccs,trad.,p.3A?,n°37.)
TRADUCTION. 31
LIVRE IIIE DE DEMOGRITE(I;.
I. (PRÉPARATIONDUCINABRE.)
Prendsdumercure(2)(?)et mets-ledansunemarmited'argile;disposedusoufreapyreau-dessousetau-dessusdumercure.Couvreavecun cou-
vercled'argileet enduislevaseavecunlut capablede résisterau feu'3'.
Lorsquelelutserasec,faischaufferdansun fourdeverrier,troisjourset
troisnuits.Aprèscela,prendslamarmite,et tuy trouverasunesubstance
rouge.Prendscelle-ci,travaille-la,broie-ladansdel'eaudemer,et exposeau
soleilpendanttroisjours,enlaissantsécher.Ensuiteachèvededessécher,réduisen poudre,exposeausoleilavecde l'urined'enfantà la mamelle,
pendantseizejoursetautantdenuits.Faissécheretmetsdansunvasede
verre.Gardeleproduità ta disposition.Ceciestnoirecinabre.
II. PRÉPARATIONDUCUIVREBRÛLÉ1".
Prendsdu cuivrede Chypre'5',mets-ledansunemarmited'argile,
placedel'arsenic(sulfuré)endessusetendessousducuivre,puisfermela
marmiteavecuncouvercled'argile,et enduis-lad'unlutcapablederésis-
f'1Série<lepréparationsquisemblentavoirétémisesàlasuitedesdeuxlivresdeDénio-crite[ChrysopceetArgyropc'e).
MEcritélpniavpixov.Cemot,ausenslit-téral,voudraitdirerubriqueousanguine,commesilecopisteavaitconfondulasanguineetlecinabre,ainsiqu'ilestsouventarrivéchezlesauteursanciens.Maislesensgénéraldecellepréparationneparaitpasdouteuxsionlacomparea\eccelleducinabre,décritedanslaColl.îlesAlch.grecs,trad.,p.3g,h°1)etp.3G7.
WKcritnovfiï^îiii=Kvplfir/os.Lafindelapréparationaquelqueanalogieaveclen°a
delapage3G7delaColl.desAlch.grecs,trad.
MXxXxàtxexvjftivos,écritxoy).xwv,suividesdeuxlettressi.,quel'ontrouveentêtedeplusieursarticlesdanscesmanuscrits,ainsiquedanslemanuscritdeCambridge.C'estpeut-êtrel'abréviationdumottfsfpsf,chaîne,oudequelqueautremotanalogue,danslesensdesuite.
Lecuivrebrûléélailfortcrihonneurchez.lesanciens.(Inlrod.à laChimiedesanciens,p.233.)Onletrouvefréquemmentemploieparlesalchimistesgrecscllatins.
WJjilali(Vénus),xi-ptov.*
32 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
1eraufeu;sèche-laet.place-ladans.unfourdeverrier,où le feuflambe
pendanttroisjours.Puisretirela marmiteet tu trouverasunesubstance
jaune'1'.Prendscettesubstance,réduis-laen poudre,expose-laau soleilpen-
danttroisjours;dessèche-laetmets-ladansun vasedeverre.Gardeà ta
disposition.Ceciest lamalachitedoréeouchrysocolle[^ar^dyjovypv&o-
ârOiOv).
III.(POURL'ASKMW.)
Prendsdu mercure,mets-ledansune fiole,fixe-leen lui donnantla
couleurrougeaumoyende la vapeurdusoufre;mets-leavecde l'urine
noncorrompue(3'.Versele toutdansun vasedeverre,et faisattention.
Ceciestappelél'amalgamefusible[yÏApo-ntyis^).
IV.AUTREPREPARATION.- SOUFREINCOMBUSTIBLE,
Lesoufreincombustibles'obtientainsi:
Prendsdusoufre,réduis-leenpoudreetpassedansuntamispropre;jelte-leclansunmortieret ajoutes-ydumielenquantitésuffisante.Metsletout
dansunemarmitesurlefeuetfaischauffer.Lorsquelemielserabouillant,
saupoudrepar-dessuspeuà peuavecdu soufre,et tournesanscesse,afin
de mélanger.Il fautcinqlivresdesoufreet cinqseliersdemiel.Tourne
(lilYoto\ydcdec»i\reimpur.Dioscoridepréparaitlecuivrebrûléaveclesoufre.[Mat.met!.,1.V,cli.IAXXVH,t.I,p.715.)Démo-criteaindiquéaussilapyrite,avecleconcoursdusulfured'arsenic.[Coll.desAîch.grecs,'trad.,p.154, SurladiversitéducuivrebrûlésvoiraussiChimiedeMoïse,p.29G.)
{!)Ascm=semâouasèmon,«argentsanstitre11engrec.(Inlrod.àlaChimiedesanciens,
!3)OïporaÇOxpovpouràÇOiprov.Ingrédientsouventemployéparlesalchimistesgrecs.Cesmotssontd'ailleursemployésàlaplacedeceuxquisignifienturined'unenfantimpubère.[Inlrod.àlaChimiedesanciens,p.46,note3.)
(>)Cemotparaitêtrelemêmequey).npo-aa)éf,quidésigneunamalgamefusible,dans
lesrecettesplacéesàlasuitedelalettred'IsisàHorus.[Coll.desAlch.grecs,texte,p.3i,1.3et/1.)Maislarecetteprécédentenes'accordepasaveccelleinterprétation.Ildoitmanquerquelquechosedansletextesyriaque.
WColl.desAlch.grecs,trad.,p.373.(VoirDémocritc,Mimerecueil,p.47,C.)Lemotin-combustibleprésentedeuxsensdifférents,maisconnexes,chezlesalchimistesgrecs.Tantôtils'agit,commeicietàlapage373delatra-ductiondelaColl.desAlch.grecs,dusoufreoud'unepyrite,mêléeintimementavecunesolu-tionaqueusedemiel,oudeselquil'empêchedebrûler;tantôtdurésidud'unecombustionoud'ungrillage,Iciqueceluid'unepyrite.[Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.211,ChapitredeZosimcàThéodore,n"\i.)
TRADUCTION. 33
précautionpourquelesoufrefondeaveclemiel,pendantquetuagiteras,
(enopérantpendant)deuxjourssurunfeudoux.Placeensuitedansunvase
deverre,enymêlantdubeurreet del'huilenouvelle[xaiviv).Soufflelefeusurun point,demanièrequ'ily ail uneplaceoùil pé-
tille.Puisfermel'ouverture(dufourneau,ou du vase?)avecsoinet fais
chauffersurunfeudouxpendanttroisjours,làoùl'onplacelesobjetsdont
letravailn'estpasachevé.Retireensuitele produit,fais-lesécher,etmets-
le dansun mortier;broieavecde l'urinenoncorrompue,pendanttrois
jours.Metsdansunvasedeverre,cl gardeleproduit.
V.AUTREPRÉPARATION.
Prendsde la pyriteet fais-lachauffer;éteinsavecde loxyincl^",trois
fois;(après)laquatrièmefois,laveénergiquementdansdel'eaudouce,jus-
qu'àcequelamatièresalinesoitéliminéeetquetuvoieslamassepureet
dorée.Alorsmets-ladansun vasedeverreavecdu miel,(defaçon)qu'il
s'yincorpore.Fermel'ouvertureavecsoin;faischauffersur le feuavec
de l'urinenoncorrompue,pendantdeuxjours.Quandleproduitauraété
séché,mets-ledansunvasedeverre,etgarde-leavecsoin.
VI.AUTREPREPARATION.
Prendslacadniiedesmines<2J(xa^te/a[tîiaWixif); réduis-laenpoudreet
passedansuntamispropre.Ensuitebroie-ladansdel'eaudemer,pendant
plusieursjours,jusqu'àce quetu la voiesdevenirblanche.Môles-ydu
soufreincombustiblepyrilcux(3',à partieségales.Broieau soleilavecde
l'urinenoncorrompue,pendantdeuxjours.FaissécherMet gardele tout
à tadisposition.Ceciteinttoutessortesdecorps.
VII.AUTREPRliPAlUTION(LIQUEURDECHYPRE).
Prendsde lachalcitede Chypre,unepartie;del'alun,unepartie,et
CMielvinaigré.'s)Inlrod.à laChimiedesanciens,p.53().
Ils'agitd'unminerainatureldelailcn,etnondelacadtnieartificielle,mélangededi\crsoxydesmétalliques.
ALCHIMIE.—l, 2*partie.
(J)QsTovdxivalovvn/phqf.C'estlàlepro«duitdebémocritesignaléplushaut.[Collec-tiondesAlclimistcsgrecs,traduction,p. '17,n"0.)
WLetextedittlaisse-lebrûler.
5
.Vi TRAITED'AJXIIIMJKSYRIAQUEET ARARE,
de la fleurde sol,une partie,Broieavec'dela liqueurde .safran,une
livre;amènele loulen consistancedemiel[{léhioscro^os);metsdansunvasedeverre,clgarde.CeciesllaliqueurdeChypre(Çai/*osxûnpws).
vin, PRÉPARATIONDUVINAIGRE.
Vinaigre,vingtscliers;nalrond'Alexandrie,cinqlivres;<&6hov,cinqlivres.Il yadeuxespècesdecrô).joi>pourlateinture.C'estuneplantequ'on
appelleainsi;elleest,trèsastringente,[D'autresécrivent«rax?.a'1',(c'est-à-
dire)sédimenlde vinaigrehrûlé,Ce.produitest aussitrès astringent.],Broieceschoses,et projette-lesdansdu vinaigre.Remuedeuxjours, de
tempsen temps.Passedansun morceaudetoile,etmetsenoeuvre."'
IX. PREPARATIONDEL'URINE,
Prendsde J'urineet mets-ladansun vased'argile;faischauffer,enlèvel'écume,lorsquela liqueurseraclaire,jettededansdu nalronen petitsmorceaux,cinqlivres.Agiteavecun bâtonet laissereposerdeuxheures.
Puisprendslaliqueur,passe-ladansun lingepropre,rejettelesédimentet
sers-loidelaliqueur.Ceciesll'urineincorruptible.
X.'AUTREPRÉPARATION(CTIÉLIDOINE).
Prendsdu safran(xp«;os)de Ciliciecl fais-lemacérerdansde l'urinenoncorrompuependanttroisjours.Ensuitebroie,passeet clarifiedansunlinge.Gardedansunvasedeverre;il doity avoirdusafran®,sixonces:et del'urinenoncorrompue,cinqsetiers.
XI.'(PRATIQUEDUMÉLANGEDESCOULEURS.)
Ecoutemaintenantlapratique(nrpayftaTeia)mystérieusedumélangedescouleurset desteintures: souduredesprêtres®,troisonces;cadmie,trois
onces;or,deuxlivres.Ceschoses,mets-lesdansun mortier;broieavecde
WEnsyriaque,oetnseconfondentfacilc-nieni.(Voirp.24.)
<i;Lelexlcdil:delacliélidoine{ê/.iSpiov).
t3'ChrysocoHe,ousouduredesorfèvresmo-difiée.[Inirod.àlaChimiedesanciens,p.a/»3.)—Voirplusloin,liv.X,XXIX,p.io3.
TRADUCTION. 35
laliqueurticChypre.'1'dansunmortier(ïy&i),enyajoutantdel'urinenon
corrompue,Broieau soleilpendantdeuxjours, jusqu'àce quetu voiess'allierlessubstances[ovam)et lesnatures.Sècheet tu trouverasunpro-duitsemblableàdusablerouge.Mets-ledansuncylindre(aih'Siov)etfais-le
digérer,ainsiquetuasappris.Knduisavecsoinle cylindre,etcouvrececreusetavecun lut résistant
au feu<-\de tellefaçonquelu n'yaperçoivesplusaucunefissurepar la-
quellelesmatièrespuissentsortirouentrer.Mets-ledansun récipientà
digestionspontanéei3'(écritavioppiv).Laisse-lefondredansle fourneau
pendanttroisheures.Veilleà ce quelescharbonsne manquentpas,et
laisselessubstances(wai'cti)s'allierensemble,Faischaufleret retire.
Réduisle inétal en feuilles;enduisles feuillesavecla liqueurde
Chypre,puismets-lesdansla poêleet fais-leschauflercomme(d'habi-
tude?),pendantenvironunjour.Tu lestrouverasen état,le deuxième
jour.Prendset verse,tu trouverasdurouge.
XII.VOICILESESPÈCESQUISERVENTAUXTEINTURES
ETÀLACOLORATION'ENROUGE.
Prendscequi suit pourunepréparation.Tutraiterasavecducinabre
et dumolybdochalqucblanc(?)(5),delachrysocollc,del'amalgamefusible
(y)ApOTïiyis),de la pyrite,de la chélidoine(K)M${avov)^\du soufrein-
combustible,de la cadmieminérale,de l'urinenon corrompue,du vi-
naigrepréparé,dusucdesafran,dusucdechélidoine,delasouduredes
prêtres,dela liqueurdeChypre.Ceschoses,broie-lesconvenablementet
traitedefaçonqueleplombprennelateinte-del'or,"Ml'aidede laliqueurdeChypre;de tellesortequ'onne le distingueplusaprèsletraitement.
Aveccetteliqueur,travaillecequetu voudras,suivantlesrèglesdelapra-
tique(apayfiaTSta.).
OVoirplushaut,p.33,VIF.C2)ijpofxaxiii=tt/plpa/ps.WAvTOfiara'peioi',dansOlympiodore.[Coll.
desAlch.grecs,texte,p.91,1.10.)Cedevait('Irequelqueappareilanalogueà ceuxdes
figuresdenoirealchimiesyriaque.(Voirplusloinleprésentvolume;voiraussiColl.iln
Alch.grecs,trad.,p.3'iG.)
'*>.("estunenouvellepréparation?.ODeuxmotsécrits:).XOJ()XOVpJlpxiov,c'est-
à-direy.nxèv%a)jiofio).vGSôv?molybdoclialqueblanc;ou).CjxovÇâpyuxov.(Coll.desAlch.grecs,trad.,p..'19,188,193,/107etpassim.etencorep.34.)
<6'Voircevolume,p./|4.
5.
30 T1UITKD'ALCHIMIESYRJAQUKKTAJIAHK.
Si lu apprendsque tu doischaufferl'amalgamefusible(x'-'/W'y*?)»>'
(l)éinocritc?)entend(picc'estavecdufumierdeboeuf.Maiss'ildit :Chauffe
surun feudoux,il entendquec'estdans\mfourdeverrier,danslapartie,
supérieureoùl'onplacel'objettravailléquin'estpasencoreachevéparla
fusionignée.S'ildil : Laoùl'onallumelefeu,il entendle fourneauinfé-
rieur,oùl'onfaitle travail,
[L'auteurexposela préparationdu]soufreincombustible(B-sïovaxwo--
70v).Opèreainsi: lu placeslamarmitesurun trépiedet tu faiscuireavec
du miel,commenousavonsdit précédemment,pendantunjour,enagi-tantsanscesse.
Lecorpsdumolybdochalqucblanc?(}.XO'/>MVnGpxiov)^,tu l'enfermeras
dans\memarmited'argilecl tuferaschauflersurunfeuardent.
Lapyrite,mets-laavecdumieldansunefiole,et faischauflerparl'in-
termédiairede l'air,decettefaçon: on placela fioledansunemarmite
d'argile,en couvrantcelle-cid'uncouvercletrouéaumilieu,demanière
quele vasedeverresoitsuspenduet sebalance.Faisebauffertroisjourset troisnuits,puisretirela fioleet broiele produitavecdel'urinenon
corrompue.Sèche-le,puispétrisavecde l'huiledericin(xt'xivov);metsle
touten consistancede miel.Tu opéreraspendanttroisjours,enfaisant
chaufferavecun feude sciurede bois,et tu obtiendrasle soufreincom-
bustible^.Ensuitelave-leet broieavecdel'urinenoncorrompue,pendantdeuxjours,etalorstuaurasleproduitindiquéci-dessus.
'l)Voirjihisliaul.—(J>Voirp..v>.
TIUMJCTION. 37
IJVRK 1VKD'HiTl OCIUW.
(DE DKMOCMTK.)
I. (LARÎîULB1>EL'ARC.F,ST.)
1. Lesnaturesconnuessontmâlesoufemelles.
Prendsla femelle'2'et fais-îamonterdansl'alambic(appareilà vapeur,
aîOcthi®)quidistilleet blanchit.Reversele supérieursur l'inférieur(co-
hobe)septfois,etmetsàpart.Prendsla terre(restéeau fonddel'alambic)et lave-lajusqu'ilcequesa
noirceursoitpurifiée14'.Opèredecettemanière: prendsde l'urined'en-
fantet jeltes-cnsurle produitenvirondeuxdoigts.Placedansunvaseet
mets-ledansdufumierpendantseptjours'5'.Puisrclirc-le,faismonter
dansl'alambic(aiûolly),et traite-leainsijusqu'àcequeleproduitsoiten-
tièrementdésagrégé;puisgardeceproduit.
Aprescela, placele mâle'0' dansnotrealambic'"1pour distiller,et
pousselefeujusqu'àcequemonteunproduitrouge®.Prendsetmetsde.
coté.
Retirela terre(c'est-à-direlerésidu)etmets-ladecôté.
Prendsdela teinture,unepartie;del'esprit,unepartie,et del'eaual-
caline,unquart;placeletoutdansunvaseetmetscevasedansdufumier;
agitechaquejourtroisfois.Aprèsseptjours,retireetfaismonter,jusqu'àcequele produitsoitpurifiéde sonhuileet que sa couleursoitd'un
rougenoirâtre.Prendsetgarde.Ceciestappelél'espritsaisissant.
CKeritiinoxpTtis.Lalecturedecenomneparaîtpasdouteusedansletexte.Cepen-dantJenomd'Hippocraleestétrange,au-cunalcliimisledecenomn'ayantétésignalé.11convientdelirequandmême:cDémocrile»,enraisondelamentionduli\reIV,faisantsuiteauli\rcIII,p.3i, et précédantlelivreV,donîéplusloin,p.4a.
<alLafemelleestlemercure;tandisquel'arsenic,enraisondesonnomgrec,s'appellelemâle.
WMotàmot:quiattire.<4>VoirOlympiodore,danslaColl.desAlcli.
grecs,Irad.,p.0,9,101,107,113.'5'Voirdespréparationsanalogues,mais
aussiobscures,Coll.desAlcli.grecs,trac!.,p.1'|3; p.20,0,n"îG,cfp.297,n°17(ChimiedeMoïse);p.3o3etZi2[Travaildesquatrecléments);p.4a-i(Blcmmidcs),etc.
MArsenic,c'est-à-diresulfured'arsenic.',JMolàmol:quiattire.'s>Sulfure'arsenical.
.'58 TUAlTi:D'ALCHIMIESVIUAQliKKTAIIABK.
2, Prendsla terredu mâle,jettedessusde l'urined'enfant,laissedansle fumierpendantseptjours.Relire,faismonter;agisainsijusqu'àre quele produitsoitpurifiéet deviennerougeM.Ceciestla cendrepurifiéeseptfoisdanssonpropreespritM,
3. Commele dit Démoeritc'-3),quandtu aurasnettoyéle corpsseptfoisdanssonesprit,pendantun certainnombrede foisseptjours, au
soleil,commeje le l'aienseigné;voiciquetuaurasunepierrequi teindral'oret l'argent,quandsonâmeseraséparéedesoncorps.
Prendsdececorpsqueluasblanchi,unepartie,selonlepoidsconnu;de soneauclarifiée,uneautrepartie,selonsonpoids.Place-lesdansunalambicneuf,tousdeuxensemble,parpartieségales.Adapteavecsoinun
récipientà l'ouverturedel'alambicet lutclesjointsavecdelacire.Enduis-le ensuiteavecde la boue.Lorsqu'ilserasec,introduis-ledansla terre
d'Kgyptc'1',et laisseenplacependantquaranic-deuxjours.Touslesseptjours,tuchangerasleslis(sic)delaterredesHitlitcs(?),
caril n'estpaspossiblequelesHittites(?)donnentsurdesfleursquiouiétéchauficescldesséchées.Lesamisnedoiventpass'unirdansunfeudontl'éclatn'estpasbeau;car alorsla terred'Kgyptc,pendantle refroidisse-
ment,corrompraittoutce qui estcachéenelle.C'estpourquoilePhilo-
sophe(?)faitbrillerdanssadoctrine,quiestdroiteetmédiatrice(?),l'éclatdufeudelestravaux.
Quandlenombredequarante-deuxjoursseracomplet,retirel'alambicdu fumier,et laisserefroidirpendantdeuxjours.Ouvreensuitevivementsonorifice,prendscequi està l'intérieur,mets-ledansun récipientde
fer,et déposecelui-cisurun feucouvertdecendres.Fixedoucement;quelachaleurdufeunefasse,passortirdevapeur;quelefeusoitmodéré.Agiteavecunebaguettede fer,jusqu'àcequeleproduitdurcissecommede la
pierre.Ceseralàuningrédientdelateinture.
Deceproduitprojetteunepartiesurcentpartiesdetain,etcelaformera
'' Mêmeobservationqu'àtanoteprécédente.îijCettepréparationestdécriteavecl'obscu-
ritéintentionnelledesalchimistesdumoyenâge.11s'agitsansdoutedecomposésriiercu-rielsetarsenicaus,quiblanchissenteljaunissentlecuivre,durcissentl'étaincllerendentsem-
blableàl'argent,etc.,ainsiquel'indiquentlesdernièreslignesdel'article.Maisilestinutiled'ychercheraujourd'huiunsenschimiqueplusprécis,Demêmepourlespagessuivantes.
MHippocratcdansletexte.'" Voirp.27,VI.
THAIMICTION. ;n>
de l'argonlbrillant.Si tu le projettessur du cuivre,re serad'excellentélectrum'1'.
Telleestlarègledel'argent,lameilleuredetouteslesrègles,cellequimontresonefficacité,quoiqu'elle,n'entrepasdansle travail(ordinaire).
II. (L.VRKHLKDKLACHAUX.)
Coiuprendsquejeplacedevanttoila règledelachaux,(c'est-à-dire.)decetteterre,deplombqueluasblanchie'"-'.Lorsqueluvoudrasquelachaux
monteaudegrésupérieur'3',prendsla terrequetu asblanchie,place-ladansun vased'argile,lute-leavecle lui desphilosophes'*'qui est l'ait
de. .... (motcorrompu)et devinaigre.Sèchelevasequetu asainsien-
duit,et introduis-leavecprécautiondanslefourneaudecalcination.
Faisun feumodérépendantunjour,deuxet trois.Alorsactivelefeu
pendantseptjours,nuitetjour.Chauffele fourdecalcinationqui ren-
fermelesterres.
Alorslaisserefroidirdeuxjourset unenuit.Ouvreet retirele vase.
Extraisla chauxdel'intérieur,place-ladansunvasedeverreneufetpoli;fermel'ouverture;pourenopérerladissolution,versedel'urineet encoredel'urine(?)'5'.
Ceciestlachauxdesphilosophes,c'est-à-direlecuivreblancquiaffran-
chitdelapauvreté'0'.
III. (LAGIU1VDEDISSOLUTION'".)
Prendsdececiunepartie,et desoneau,unepartieégalement,sans
plus.Introduisle toutdansle vaseà dissolution;lutes-enl'ouverturesui-
î"Cf.Coll.desAlch.grecs,Irad.,Dcmo-crite,p.48,n°8,etpassim.
WVoirlesarticlesdelaCollectiondesAl-chimistesgrecs,trad.,p.2G8etsuivantes.Lemotchauxétaitappliquédèslorsauxchauxmétalliques,c'est-à-direà nosoxydesmo-dernes.
l3>C'est-à-diresesublimelentement;ils'agiticidescadmics,oxydesmétalliquessublimésquirenfermaientducuivre,dulinc,duplomb,
del'antimoine,etc.[Introd.à laChimiedesanciens,p.23g.)
WLiitiunsapient'uedesLatins.lb'Laplirasesyriaqueadeuxsens,celui
indiquédansletexte,oubien: (ferme)«avecuneétoiledesoie;metsenoncepouroncen.
WColl.desAlch.grecs,tr.-.à.,p.03,73,2o5,22G,273,etc.
WVoirle grandtraitementd'Hermès.[Mêmecoll.,p.79.)
/|0 TUAIT)-;D'ALCHIMIESYRIAQUEKTArWl'.E.
vautl'habitude.Place-ledansla terred'Kgypte,oùil resteraquatre-vingtsjours,enchangeantla lerrctouslesseptjours.
Ceciestla grandedissolution,au-dessusde laquelleil n'ya rien.Ainsilemystère,cachéaétérévélé'1'.
iv. PRÉPARATIONDELAMAGNÉSIE51.
Prendsde la magnésieautantque lu voudras,et opèreavecde l'urine,noncorrompuependantquarantejours,enchangeantl'urinechaquejour.Verse(ou fonds)aussitôtla matièredansle récipientà digestionspon-tanée.Puis opèreavecde l'eausaléependanttroisjours,et lavejusqu'àce que le produitdeviennedoux.Aussitôtfondsavecdu natronet de
l'huile,à troisreprises.
V. RLANCIIIMEXTDELAPYRITE.
Prends,hroicla pyriteet lavedansde l'eauet dusel, septfois,enfai-santsécherchaquefois.Tu ferasgriller,et lorsquela noirceurserapar-tic, ajoutede l'arsenicblanchi,unepartiepourquatrepartiesdepyrite;metsdansla liqueur,pouramollirle corpsmétallique,et enterredansle
fumier,jusqu'àcequececorpsblanchisse.
VI.JAUNISSEMENT(ROUGISSEMENT)DELAPYRITE.
Aprèsquenousavonsblanchila pyriteavecl'eaude soufredansla-
quellesetrouveunequantitéégaledepyritemagnétique(?)(écrit[invOos)\sècheausoleillapyrite.Metsdansun vasede terre;faischaufferdansun
fourde verrierpendantunjour.Opèreainsi.Quandle vaseserarefroidi,lu trouverasdelarubrique(motà motdu cinabre'3',xivvâêctpis).
(1'Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.9,20,100,123,282,283,clc.
'*>Surlessensmultiplesdecemotchezlesalchimistesgrecs,Introd.àlaChimiedesan-ciens,etc.,p.205.
<3'Cemotestemployédansunsensgé-nériquepourunematièrerougequelconque.
(Intiod,à laChimiedesanciens,p.244.)Ils'agitcellefoisduperoxydedefer,oucolco-tar.(Voirlemêmesens,Coll.desAlch.gréa,Irad.,p.3g,3,dansunpassageouils'agitégalementdelamagnésieduverrieretduferindien.)
TRADUCTION. /il
Ceciestl'élixirdela terredorée'1',que touslesphilosophesontconnu
danslemystèrerévélé.
Je te faissavoirquetoute,parolemystérieusea étéditesurla pyrite.
Apportelapyritemâle,laischauffersurlefeuet leinsseptfoisavecdu
vinaigre.Traitedemêmela (pyrite)femelle.Prendsaussilamagnésiedu
verrierquia suhiletraitement,et mets-laà part.Prendsducuivre,del'étain,du soufre,du fer,réduitsparbroyageon
consistancedecéruse;prendsdechacund'euxunepartieégale,etdesdeuv
pyrites'-',de chacune,unepartie,et de la magnésie,unepartie.Pétris
toutescesespècesavecdunatronet de l'huile.Fondset hlanchisaussitôt
avecduvinaigreetdusel; metsàpart.Prendsdececorps,unepartie,etdechacundeceuxdontila étéparlé,
unepartie,ainsiquedel'argenttravailléenconsistancedecéruse(^/ipvOiov).Pétrisavecdu natronet del'huile;fondset limeavecunelime,Agisde
cettemanièrepourchacundescinqcorps,prisséparément,etmêle-lesles
unsauxautres. ,Prendsdecetélixiruneonce,etducorps(métallique)quetuvoudras,
unelivre(?);couleet tu trouveras.
VII.FUSIONDUFKKINDIEN"5QUIKSTÏ/ACIKU.
Prendsde la scorie(crnoSis)d'acieret metsdansun creuset.Projettedessusdusoufreet dol'arsenic(sulfuré).Faisfondresurdescharbons,et
coulequandluvoudras.
'" Voirci-dessus,p.6.'" Pyriteblancheetpyritemagnétique?wLeferindienpréoccupaitbeaucouptes
alchimistes,à causedesespropriétésexcep-tionnellespourlafabricationdesarmes.[Coll.
desAlch.grecs,trad.,p.'10cl33-J.)Maislarecettedonnéedanslelevleprésentestpeuin-telligible.C'estsansdoutel'indicationsom-maired'untourdemain,employépendantlapréparation.
ALCHIMIE.—i, 2epartie. G
'i2 TRAITEIVAIXUJMIESYRIAQUEET ARABE.
LIVRE \* DU PHILOSOPHE.
(I)K DÉMOCHITK,)
I. EL1XIRDKSOEUFS.(KPOQUEDELAPREPARATION.)
Onlepréparcdepuislecommencementjusquelafindelalune,pendantlesjours qui sontindiquésci-dessous.Cetravaildoitse fairedepuisle
commencementd'avriljusqu'aumoisdenovembre.Pendantl'hiver,1elixir
estfroidet nemontepas(a la distillation).
II. AUTREEPOQUEPOURUi\AUTRETRAVAIL
DEL'ELIXIRDESOEUFS.Ildit :
Commencele travaildesoeufsMdepuisoctobrejusqu'àmarset avril,
parcequ'alorsle fumierestbouillant.Lesoeufsdoiventêtredesoeufsde
cinqjours.Si tu veuxtravaillerd'aprèsl'opérationde l'arsenicet du soufre,com-
menceentrelespremiersjoursde juin et lemoisd'octobre,parcequelesoleildemidiestardent(à cetteépoque).
Nota.(AXXo?).Lesbouteilles,lesfioles,lescornues,lesmarmites,les
alambics,lesrécipients,lesflaconset le restedevrontêtreen abondance
cheztoi, carils cassentsouvent;tu enauras(enprovision)pourchangeràvolonté.
III. DISTILLATIONDANSL'ALAMBIC.
1. Prendsune marmitedeterrecuiteau feuet appropriée;remplis-la
(liLemoloeufdoitcireentendutantôtdanstesenspropre,tantôtdansunsensfiguré.Eueffet,cemotestprispartesalcliimislcsdansunsensmystiquepourtoutessortesdepro-duitsmanipulés.(CollectiondesAlchimistesgrecs,trad.,p.1'j3,333,3g3,etc.Surl'oeufphilosophique,p.18et21.)LesCommentairesdu
ChrétienetdeVAnonymeroulentsurcesymbo-lisme.HapparaîtdéjàdansOlvmpiodore.(Coll.desAlch.grecs,trad.,p.87,88,xo4,110,]Pétésisl'employait.(Ihid.,p.341.268,etc.)Cesidéesremontentau*vieuxmytheségyptiensetbabyloniens.{Originesdel'Alchimie,p.i5et5i).
TRADUCTION. h'i
de cendrestamisées,à plusdemoiliédola hauteur'1';placesur un tré-
pieddetravail,
Jnstallealorslachaudière(del'alambic)aumilieudelacendre;adapteau-
dessuslerécipientetdisposeletoutcommedansunecomité,Allumelejeusouslamarmite;lacendreséchauffera,ainsiquelachaudièrequiestdedans.
Tu vaporiserasainsil'espècesurlaquelletu opères,sansdangerqu'elle,brûle,et tu ferasselonlarègle,
2. Secondmoded'opération'-';
Surunemarmitedanslaquelleilyadel'eau,onposelachaudièreel on
chauffepar-dessousl'eau,demanièrequ'ellebouille,quesavapeurmonte,et échauffelachaudièreet l'espècequiestdedans,sansdangerdel'altérer.
Eneffet,toutl'artestdanslacuissonetlerèglementdufeu.Silefeuest
tropfort,sipeuquecesoit,la préparationseraendommagée;mais,s'ilest
tropfaible,riennemontera,Maintenant,faisattention.
IV.PRKMlÈREMIÙiT: KUXIUI)'OEUFSW.
Cetélixirseverse(commeil suit): surunelivrede cuivreuneonce,ou biensurunelivredesneufidoles(figurinesquel'onveutdorer?)une
oncepareillement.Prendsdesoeufsdepoule'1',cinquanteennombre,oudesoeufsd'oie'5',
à raisondeunpourtroisdu nombreprécédent,attenduqu'unseuloeuf
d'oievauttroisoeufsdepoule;cecia ététrouvéparlesphilosophes,et cela
suffit.Tuaslechoixentrelesdeux.
Prendsalorslejaunedesoeufs,quinedoiventpasêtrebrouillés.Net-
toie-lesde toutcequi se trouveautour.Enlèvele germe'0'qui setrouve
danslejaune.Nettoiedecettemanière: placelejaunedanslapaumede
lamaingaucheet nettoie-leavecun petitcouteau,ou avecuneéponge;
'" Premierprocédé:onchauffeaubaindecendres.
WSecondprocédé: onchauffeaubain-marieproprementdit.
t3'Comparerlaformuledelîlemmidès.{Coll.desAlch.grecs,irad.,p.424.)
WCettepréparationrappellecellequiestdécriteparuncommentateurdeZosime[Coll.
desAlch,grecs,trad.,p. i43),ainsiquelesécritsduChrétienetdeYAnonyme,auteursdontlepremiercitemêmelesyrienSergius.(VoircetteCollection,p.379.)
(s)CollectiondesAlch.grecs,trad.,p.4i4.n°8.
(c'Oupeut-êtrelaterre; lesdeuxmotssy-riaquesnedifférantqueparunelettre.
G.
'l'i THAITKD'Aï.nillMlKSYWAQlîKKï .VJU11K.
piquenvecuneaiguilleà sac;inclineunpeutamainetfaisécoulertoutle
jaune.Cequis'écoulera,recueille-ledansun mortier;cequiresteradansta main,jetie-lc.Faisdemêmepourtouslesjaunes,
Knsuilcprendsdu safrannouveau'1',troisonces,Broiebienet pro-jettesur lesjaunes,dansun mortier.Broie-lesa l'ombre,jusqu'àceque.lesjaunesaientabsorbé,lesafran;broieainsipendantquinzeouseptjours,deuxbeuresparjour,unebeurelemalinet unebeurcaucoucherdusoleil,
Lorsquetu verrasquele produittriturécommenceà s'épaissirsousle
pilon,prendsdansta maindelasaumure,c'est-à-diredu vinaigreblanc
filtré;verse-ladessus,et opèredèsle commencementdujour; quelevi-
naigresoittrèsfort.
Soispur enâmeet encorps,etprieavantdepréparerl'eaudivine'-'.Prendredelaebélidoine,appeléeenaraberacinedecurcuma'3',sixonces;
et aussidu safran,troisonces;duvinaigrefortfiltre,unsetier.Placedansunemarmiteneuveet faisagirl'ardeurdu feuseptfois.Ensuiteclarifie
l'eau,quiressembleausafran.
Lequinzièmejour aprèslebroiementdesjaunes,prendsde l'alunla-
inelleuxjimeonce.Broie,passeetjettedansunmortiersurlesjaunes.Fais-leur absorberceseauxdorées,que tu aspréparéesen chauffant.Broieainsià unsoleiltrèsfort,pendanttrentejours.Pendantlanuit,couvrele
mortierpourlegarantircontrelarosée.Broieainsiavecsoin,sanste lasser,et, aprèstrentejours,retirele mortierdu soleil,pourquele produitnesècheni nebrûle.Extrais-enl'élixiretmets-leà part.
Prendsdecetélixir,sixonces,etdela teinture,quiestdusoufrejaune,ou de la sandaraque(orpiment)ayantsubile traitement,troisonces;de
la couperose'4'deChypre,uneonce,et de laebélidoine{x^avêiavov,écrit
xXavSics)préparéeavecl'arsenicrouge'5',troisonces;del'alunlamelleuxcru
{sic),unedemi-once,et de la couperose{x\x$t$)'6',uneonce.Mélangeet
'' Matièreminéralejauneorange.[Introd,àlaChimiedesanciens,p.287.)
'*'Voirl'avisdudébutduprésentvolume,p.1..
WMatièrecolorantejauneclair.—VoirlbnBeslhar,éditeurLeclerc,t. III,p.167,n°1917(t.XXVIdesNoticesetextraits).
WLittéralement:duvitriolnoirvivant.MC'est-à-direunoxysulfurejauned'arsenic,
obtenuparunpremiergrillageouoxydationdurcalgar.
MBarBalilouldit: «x\xhiou[tiï.tosclieileschimistes,c'estlafleurdecuivre.Gabrieladit,d'aprèsDioscorideetd'autres,lecat-cidisengrec%£kxavQov,etd'aprèsGalien.J'aivuquelecalcidis,dansquelquescas,devenaitlecolcolar»;etildit: «J'enavaisrapportédeChypreettoutl'extérieur,d'un
TRADUCTION, 'ih
broietouscescorps,parparties"égales,ausoleil,eny ajoutantdujusde
safran.Broiependanttroisjours;dessècheet broiefinement,de façona
réduireenpoudre.Veillesoigneusementsurcebonélixir.
Prendsunzouzll),enduis-leavecl'élixirdesoeufset posesurdeschar-
bonsardents;quandlezouzserachaud,il seradoré.'-'.
L'élixirseverse(commeil suit): surunelivredecuivre,uneonce;ou
surunelivredesneufidoles,uneonec^,
V. ÉLIXIRQUITRANSFORMEL'ARGENTENOR.
Unelivredemercure;deuxlivresdecouperosedePerse(1-,Broiebien
lacouperose,et jettedessuslemercure;ajouteduseldulcifié,unsetier;travailledansunbassin,jusqu'àcequetoutsoitbienincorporé.
Metsdansunemarmiteneuveetajustel'alambicf5*;chauffeparendes-
sous,jusqu'àcequetuentendeslebruitduseldécrépité.Retirealorslefeu.
Lorsquelevaseserarefroidi,enlève-leet ouvre-le.Leproduitquiaura
montéde lachaudièredansle récipient,recueille-leet pétris-leavecdu
jusd'aristolocheronde,decoloquinte(lilt.: vignedeserpent),etd'ellébore
blanche.
Mets-ledansunefioledeverre.Knduisl'orificeet le ventredecelle-ci
anmoyende la bouegâchéeavecducrin,etabandonnejusqu'àcequele
lutsoitbiensec;puisapporteun tasdefumierdeboeuf;placela fioleau
milieu,allumelefeuet qu'elledemeurelà unenuit.Lamatièredurcira
etseracommedelapierre.Jettedansunemarmite,versedessusduvinaigreacide;ajoutedel'alun
côté,estdevenuducokotaraprèsvingtans,tandisquesonintérieurn'avaitpascesséd'êtreducalcidisetjeteconserveainsijusqu'àpré-senti.—Onvoitqu'ils'agitd'unmineraidecuivreferrugineux,quel'actiondel'airtrans-formeàlasurfaceenperoxydedefer,ouenselbasiquedefer.
f Piècedemonnaiedelavaleurd'unedrachme.
(s)C'estunerecettepourteindreenorunmétalblanc,recetted'orfèvreetdefauxmon-nayeur.(VoirPapyrusdeLeyde,11°20,Intro-ductionà laChimiedesanciens,etc.,p.33,
Voiraussilesrecettesdesalchimisteslatins,donnéesdanslesmanuscritsG5i4ri 715G(f.GGv°)delaBibliothèquenationaledeParis.—Transmissiondelascienceantiqueaumoyenâge,p.85.)
MVoirplushaut,p.43,IV,laphrasequiestrépétéeici.
WLesmanuscritsdonnentenmargelesoricommel'équivalentdecemot.(VoirIntrod.àlaChimiedesanciens,p.2/12.)
<5'.MQdïri: cemotestexpliquédanslelexiquedeBarBahloul,col.331,1.6,parl'alambic.(Voirplushaut,p.37.)
m TRA1TK1VAL0IIIMIKSV1UAQUKET A1URK.'
lainclleux«Idu soufreblanchi,de chacunun poidsd'unedrachme(un
milhqal).J'aiscuire,jusqu'il que le produitdeviennemoucommedu
mastic,
Projetle de cet élixirun milhqalpourune livred'argent,et tu vernis
apparaîtreunor brillant,qui nes'éclipserajamais.Cecia étéexpérimentéel estvéritable1".
VI. AUTREKMXIHD'OR,
Unmilhqaldemercure,puisdusoufrejaune,mêmequantité.Travaille-lesensemble,jusqu'àcequ'ilss'absorbentréciproquementetqu'ilsforment
unemassehomogène;Place-lesdansune fiolede verre;enduisl'orifice'et le corpsdu flacon
au moyende la bouegâchéeavecdu crin,.Kxposcau soleil,'jusqu'àce
qu'ilsoitsec.
Prendsdu fumierdechèvre,troiscorbeilles;fais-lebrûler,jusqu'àce
qu'ilneproduiseplusde fumée.Alorsmetsla fioleaumilieudecefeu:il
y resteraunjour et unenuit®\Ensuiteretire-le.
Prendsdel'alunlamclleux,unelivre;broiebienet jettedessusdel'eau;
agite-le;qu'ilresteunpeuenrepos;clarifiel'eauetrejettele résidu.
Versecetteeaudansunebouteille;place-laausoleil,jusqu'àcequ'elle
épaississe.Prendsdo cetteeaud'alunépaissie,un mithqal,et du soufre
travailléavecle mercure,un milhqal.Metsle tout dansun bassin;fais
absorberpar le sublimé,obtenudansle vasesupérieur;travaillele tout
dansun bassindemarbredur,pendantdeuxjours,àunsoleilardent.
Lorsquel'élixirserafluidecommedumiel,mets-ledansuneautrefiole,lutéccommela première.Placela fioledansunemarmitevide et lutc
celle-ciavecde la boueetducrin.
Quandla marmiteserasèche®,place-lasur un trépiedet allumeau-
dessousun feumodéré,jusqu'àcequelecouvercleblanchisse.Retirealors
lefeudedessousle trépied,et laisselevaserefroidirsurle trépied.Ouvreet enlèvela fiole;retires-enl'élixir,quiestdevenurougecomme
dusang.
(i)Procédépourteindreàl'aided'un\erniscouleurd'or.{Introd.à la Chimiedesan-ciens,elc,p.56,60,71.)
<3>lbid.,p.lo8,l.lo;p.tl'i-ll5,l.37ctl.1.WLetexteporte«clarifiéeJ,parsuitede
quelqueconfusionducopiste.
TRADUCTION, '17
Prendsalorsunelivredo.plombpur!,i,mets-ledanstincrouselel fais-le
fondre,et quandil aura un bel aMl, projettedessusun inîthcjalde
l'élixir,façonnéen houletteavecunefeuilled'orminceet arroudie(?).(Tu
peuxaussi)fairefondredoucement(leplomb),pendantqu'ilfixel'élixirli-
quide(3),et laisserjusqu'àcequel'élixirsoitabsorbé.Alorsbrillerapourtoiunoréclatant.
VII.KMXIRDUCUIVREPOURLETRAVAILDEI/AIHJKNT.
Alunlamellcux,une partie;arsenicrouge,une partie,Travailleenabreuvantavecdel'eaud'oeufs,quiestleblancd'oeuffiltré.Tu neterelâ-
cheraspasdetontravailpendantseptjours.Ensuitefaismonterdansl'alambic(alQdXt)),à troisreprises,et l'élixir
seracommedela glace.
Projettede cetélixirunepartiesurdixdecuivrepur, et tu aurasde
l'argentblanc{i).Lavéritédececia étééprouvée.
VIII.CALCULDUMERCURE®D'APRÈSLARÈGLE.
Mercure,une livre;couperose,de même;sel,unedemi-livre.Broieà
secensemble,jusqu'àcequelemercuresoitabsorbéet nesoitplusrecon-
naissable.
Metsdansunemarmite(xaxx<*£>;);lute-laet sècheavecsoin.Laissele
produitdesséchéavecl'élixirdanslamarmite,etplace-ledanslerécipientà digestionspontanée{0>.
'-'Bajouteà ta marge: «Voisdequelplombiis'agit».Ksl-ccleplombblanc,c'est-à-direl'élain?
t3)Expressiondemétier,quiestencoreem-ployéeaujourd'huienorfèvrerie.Kllesetrouve
déjàdanslePapyrusdeLcydu,xi}yévtituïïapàs(Introd.àlaChimiedesanciens,p.3Î)etdanslaHappa:clavicula,n°2G;Transmis-siondelascienceantiaueaumoyenâge,p./|2,Donechilarefiai.Celasignifie: «quandlemétalauraunebelleteinte».
WLetexteoffreicideuxsens,commeàla
page3g,II,note5.Onpeuttraduireégale-
ment: 5(tupeux)mettredansuneétoffedesoiefine,liéeavecdelasoieetlaisser»,etc.Celleopérationneseraitcompréhensibleques'ils'agissaitd'unsimplevernisdoré.
'*'C'est-à-direducunreblanchiparl'ar-senic.[Coll.desAlch.grecs,trad.,p.Si,etpOf5(DI.)
'5)Lesigneestceluidel'argent;maisdanslapréparationils'agitdumercure.
MVoirplushaut,p.4o,IV.Ilsemblequ'ils'agitd'unesublimation,tellequecelleduchloruredemercure;leproduitsecondensantàlapartiesupérieureduvase.
/i8 TRAITED'ALCHIMIESVRIAQUEET ARABE.
Faischaufferpendantunjour,puislaisserefroidir.
Ouvreet lu trouverasle mercuredevenucommedela céruse'1'etad-hèrentaucouvercledelamarmite.Essuie-leet recueille-le.
IX.DEUXIEMEOPERATIONDEFIXATION.(DUMI-UCUHE).
Prendsmercurefixé,unelivre;de lacouperose,la moitiéd'unelivre;du sel, troisonces.Broieà sec,et faischaufferpendantunjour,commeci-dessus*'2).
X.(AUTRE.)
Prendsdumercure,troisquarterons(t//| desicle);dumercurefixé,une
livre;del'alun,deuxlivres.Broiel'alunlamclleuxà sec.Alets-enlamoitié
dans une marmiteet pratiquedansle milieuune cavité.Alorsplacel'autremoitiéde l'alunpar-dessus;lute la marmiteavecsoin; chauffe
commelapremièrefoiscl calcine.Prendscettecérusc(^ifivOtovet garde-laM.
XI.TRAITEMENTDUCUIVRE.
l)écapc-ledansdeleausalée»etmets-ledansduvinaigreacidedevincl
del'écorccde..... (xepao-ZaP).Pilecelle-cietjettelevinaigredessus;ajoutedugingembre{??)enpoudre.
Disposele cuivretravailléen lamesminceset roule-les,puischauffe
fortement,jusqu'àcequ'ellessoientrougesdefeu.
Plonge-lesdansle vinaigre,au seinduquelil y a du gingembre(?!')et du. .... (kepavia?)»à dixreprises,jusqu'àce (piele cuivredevienne
moucommedu mastic.
XII.KUXlItD'OEUFS.
Prendsdesoeufset faiscuiredansde l'eau.Metsle blancà part, la
moelle(lejaune?)àpari,etlescoquillesàpart.Faisdecelles-cidelachaux
selonlarègle.GardelaHeurà part.
'•''Ils'agitsansdoute,jelerépète,d'unepréparationdeprotocldoiaredeMercure.—-(S)Va-riantedelarecetteprécédente.—WPréparationd'unsulfatedemercure?
TRADUCTION. A9
Placechaquematièreà partdansunsacetsuspendslessacsaumilieud'unbocal(?);prendslachauxquetu aspréparéeetjette-ladanslesacoùily a delacompositionblanche(c'est-à-diredesblancsd'oeufs).
Placedufeu'"souslessacs,pendantdix-neufouvingtetunjours.Metschaquematièreà partdansunefioleàcolétroit,etplonge-ladans
dufumier,pendantonzeoutreizejours.Lorsquelesproduitsmonteront(àladistillation),enduislesfiolesetfaischauffersurunfeudefumier,pen-danttroisjours.Faismonterdansl'alambic(alOdhi).
Prendscequi restedanscessacset metscerésidudansuneamphored'Antiochc'2',quetuplacerasdansle récipientàdigestionspontanée.
Placeau-dessusun poidsdecharbonégalà trentelivres,etvisitel'opé-rationtouteslesheures,jusqu'àcequelescharbonssoientconsumés.Tra-vailleneufjoursau soleil;broieetmetsdansunefiole.Ceciestlascorie
(o*i>p/a)'3).
Lorsquetu voudrasla projetersurle cuivrequia ététraité,emploie,pourchaquelivred'argent(quelu veuxobtenir),un mithqaletdemi(delascorie).
XIII.AUTIIE(HLIXIlt)D'OEÙFS.
Prendsdesoeufsautantquetu voudras'1',cuis-lessur le feudansde
l'eau,decettemanière.Cuis-les,puisséparelesblancsdesjaunescldesco-
quilles.Placechaquechoseséparémentdansun sac,et suspendschaquesacà partdanslefumier,eny ajoutantduvinaigretrèsfort.Placesous
chaquesacunrécipient,quireçoivecequiestdissous'5'.
Chauffesurlefeud'aprèslarègle:cesproduitssedissoudrontdansl'es-
pacede vingt-quatrejours,plusou moins.Ensuiterecueilletoutel'eau
dansunefiole,donttuboucherasl'orificeetquetuenfouirasdansdufumier.
Retireet fatsmonterdansl'alambic;et lorsquele liquidemontera,re-
çois-ledansunefiole,dontlu luterasl'orifice,et (pictuenfouirasdansdu
fumierpendantquinzejours,jusqu'àcequelamatièresesolidifie..Prends
(')Molà mot: deslumières,engrecÇârn;oubienunfeuJelatnpes.[Coll.desAlch,yrecs,Irait.,p. 278,299,3a4«Cip.4a},etc.)
<5'Cf.lesjarresd'Ascalôn.(Coll.desAlch.(jives,trad.,p.280,4oi.)
AixllIMii:.— t, 2fpartie.
MLesscorieset lescendresde.Marie.[Coll.desAlch.grecs,trad.,p.99,J07,i55,iGiaulias,19G,2l5»etc.)
WFormulecoUraiile.{Coll.desAlch.grecs,trad.,j).333.)
WColl.desAlch.yiccs,trad.,p.t3g.
7
fîO TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
etretiredela fiolepourjeterdansunbassindemarbreoudeverre.Sèche
et garde.Prendsducuivrede Chypre,une livre,et faisfondre;lorsquelepro-
duitauraunebelleteinte'1',projettedessusun mithqaldecetélixir.
XIV.TRAITEMENTDUCUIVRE
POURENFAIREDISPARAITRETAROUILLEw.
Prendsdu vinaigreblancconcentré,un seticr;ajoutetroisoncesde
soufreblanccl du selalcalin,troisonces;du sel amer,troisonces;de
l'alunlamcllcux,deuvonces;dusang-dragon,unemesuredecoupe®\du
nationà soudure,quatreonces.EnsuiteprendsducuivredeChypre;fais-
endeslames;fais-leschaufferfortementau feu,et éteins-ledansceses-
pèces,jusqu'àcequ'ilsoitnettoyé.
XV.RLAXCHIMENTDUSOUFRE.
Prendsdu soufre(1),et à proportionégale,du selcommun;exposeau
soleilavecdu vinaigreblanchipendanttroisjours,si c'estpossible;sinon
Unjour.Quandlu verrasquesacouleuraurachangé,faissécher,et ajoute,en
proportionégale,la moitiédupoidsdu soufre,du nalron,duselalcalin,du selamer;faischaufferparendessous,et faismonter.Opèreainsitrois
fois.
XVI.FUSIOND'UNCORPSCHAUFFEQUIDEVIENTCOMMEDEL'EAU1".
Prendsde la pierreblancheet du soufrematin,desscoriesdefer,île
l'arsenicrouge,du vitriolrouge,de l'antimoine,de la chélidoine(écrit
x}MV$ia)ttouscescorpsenmémoproportionquelesoufre;pile.Prendsdu
feramincicl coupéenmorceaux;et quandil serachaud,projettedessus.
'" lVi>qT*ti).spôs.(Voirplushaut,p.47,lanoie2.)
<})Coll.desAlch.grecst Irnd.»ChimiedeMoitetp.289,n"8.
'3)Espècedemesure.
WC'est-à-diredusulfured'arsenic,oudela
pyrite.WPréparationd'unsulfuredefercom-
plexe.
TRADUCTION. 51
LIVRE VIE
(DE DÉMOCUITE).
I. SURL'OPERATIONDUCUIVRE.
Préparcle cuivreainsi: faisdeslamesJe cuivre;chauffe-lesaufeu.
Projettedansdelasaumure,quiauraététraitéependantdeuxou trois
jours.Opèreainsiseptfois,jusqu'àcequelecuivre'1'soitmoucommedu
mastic.
IL ÉLIXIRDED1PLOSIS®{SfaXums).
Prendsdel'élain,et purifie-leautantquepossible.Aprèsquetu l'auras
purifié,fais-lefondreet projettedessusun peud'argent,environune
partiepourtroispartiesd'étàin(xataWrepos).Mélange,retireet gardecet
élixir.
Prendsducuivrepurifié,deuxmithqals;del'argent,unmithqal;fais-les
fondre.Projettesur euxde cetélixir;pourchaquemithqaldeuxquar-terons(1//1desîcle);versetoutd'untrait.
III. ÉLIXIRDE.MAGNÉSIE.
Prendsdelamagnésie,quatrelivres.Pile,passedansun tamisdetoile
et lavedansl'eaudistillée;faissécher.
Ajoules-ydelachauxd'oeuf,del'alunlamcîlcux,del'arsenicetdel'eau
salée,de chacund'euxtrois onces.Mêle-leset imbibe-lesde vinaigreconcentré,pendantseptjours.Faissécherausoleil.
Faischaufferaufeud'unfour,pendantseptjours;retireet broie.
Faisdigérerdansdu vinaigre,pendantseptjours;prendsle produitavecsonvinaigre;mets-ledansunemarmite;faischaufferpendantsept
jours,en l'aspergeantavecduvinaigre.
(1)Voirci-dessus,livreV,recetteXi,|>.'.8.
•*'bijitosît.Opérationpourchangerlesmi-
lauxeuoretenargent.[tnlrod.à tuChimiedesaucuns,etc.,p.50etCo.)ils'agitici<lcl'argent.
7•
52 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
Ensuitedécantela magnésie;fais-lasécher.Traite-lapar le natronclfaisfondre.Ceciestlecorpsdela magnésie'".
IV.DIPLOSISJ)EL'ÀIUÏENT,QUIN'ÉTAITPASUSITÉE.
C'estle traitementaumoyendela chauxdesphilosophes,préparéeavecdescoquillesd'oeufs.
Faismacérerdescoquillesd'oeufsavecdel'eauetduselpendantunjour,dansun platou un bassin.Puisdébarrasse-lesdu laitqui est dedans;lave-lesbienavecdel'eau,unjouroudeux.
Fais-lessécheret metsdansunemarmite;enduisavecunlutquirésisteau feu.Percelamarmitetoutautour,danssa partieélargie;pratiques-ysixtrous,etplace-ladansunfourdeverrier,oùlefeuchaudeviolemment,
jusqu'àcequelamatièreblanchissecommedelaneige.Sacheque,aucommencement,elleseranoirecommedelasuie;puis
elledeviendrablanche.
Aprèscinqjours, tu retirerasla marmite.Lorsqu'elleserarefroidie,ouvre-la.Silamatièren'estpasbienblanche,mets-ladenouveaudansune
marmite,et la marmitedansun four,jusqu'àce quela matièrechaude
paraissedanstamainblanchecommedela chaux.Metsdansunefiole,fermeet cache.Ceciestla chauxdesphilosophes.
V. TRAITEMENTDEL'EAUDESPETITSOEUFS
ETDESCOUPSQUIEXSORTENTw.
Prendscentoeufs,casse-les,enséparantlesblancsdesjaunes.Tu met-
traschacund'euxdansun morceaudelaine;tu lespresseras,etluplacerasleproduitdansunefiole,donttu luterasl'orifice.Auxcetitjaunes,tuajou-terasuneoncedelachauxdesphilosophes,et auxblancs»uneonce.
Lutclesfioleset enfouis-lesjusqu'aucol,dansdufumierenfermenta-
tion,pendantvingtjours.Ensuiteretire-lesdu fumier,débouche-les;faismonterdansUnalambic,
enfaisantdufeudessousavecdescharbons;etnelaissepastomberlefeu,
jusqu'àcequel'eauaitmonté.
"1VoirGotLdaAtcLgrectiIfad.,j>.ISS'»;).!—iJ'tbU<,tract,,p.U3.\oU\i!\tck.(Voil-aussiial'ratiqucdel'vmpcreitJatlwicti,j>.3G8.)...
TRADUCTION. 53
Laissealorsrefroidir,ouvrelesfioles.Faismonterlesjaunes,et fais
aussimonterle corpsquiestaufond.
Broiebienet prends-endeuxparties,unepartied'eauetuneducorps.Metsdansunbassin;broieégalementbienensemble.
Retire-lesdubassin;metsdansunefiole;fermesonorificeet lute-le.
Faissécheret enfouisla fioledansdu fumier,pendanttrenteet un
jours.Retireet laisserefroidir.Videdansunemarmitedecuivre.
Distillede nouveaucetteeau,jusqu'àce qu'iln'yait plusd'eauqui
passe.Enlèvela(marmite)et laisserefroidir;puisrelirele corpsquiest
aufonddelamarmite;pile-lebiencommedukoholM.
Prendslecorpsquetuasgardé,ainsiquel'eaudistilléesurlui;mélangecetteeauetcecorps;broie-lesetmetsdansunefiole.Lutes-enl'orificecl
enfouisdansdu fumierpendantdeuxjours.Relireetouvrela fiole;fais
.monterdansl'alambic,de façonà purifier.Retiredufeu,laisserefroidir:
faisattentionaucorpspurifiéquiestaufond.
L'eauquiauramonté,mels-cnlamoiliédansunefiole.Lules-cnl'ori-
ficeavecduplâtreoudusel.Laissesécher(cetenduit).Prendsunemarmited'argile;placeaumilieula fiolequia étéenduite
desel.Recouvre-loavecdu selet lutelamarmiteavecdelaterre.Laisse
sécheret enfouisdansunfeucouvertdecendres,pendantdeuxjours.Re-
tiredufeuet laisserefroidir.Ouvreetextraislafiole.Voissi l'eauestde-
venueépaisse.Aucascontraire,placela fioledansla marmitepourlasecondefois;
cntcrrc-lademêmependantdeuxjours.Puiscxtrais-laetvide-ladansun
mortier.Apportel'élixirobtenuavecl'eauquia monté,mele-lcavecce
quetu asretirédela fiole;broieausoleilpendanttroisjours,jusqu'àce
quele produitsoitsec.Pileetmetsdansunefiole;boucheet conserve.
VI.(l'iLlXIllDESOlîUFS.)
Ceciestféîixirdesoeufs.
Sontravailestlesuivant: dusoufreapyre(&etovaTivpov),unelivre;de
l'arsenicrouge,qtûestlasandaraque,deuxonces.Pilebienensembledans
unmortier;ajoutedenotrevinaigre.
'" AntimoinesulfuréenpoudreImpalpable,employécommefard.
5'i TRAITED'ALCHIMIESY1UAQUEET.ARABE.
IVojclledanscetélixirtlusoufreapyre;opèrependantdixjoursaveclemortier.
Puissècheet metsdansune fiole;lutc et laissesécher;puisenfouisdanslescendresd'unfeudoux,pendanttroisjours.Ketireet faissécher.
Prendsdel'eaujaune,obtenueaveclesjaunesd'oeufs.Ajoutedessusuneonced'alun,et mets-ladansunefiole.Fais-lamonterdansl'alambic,cl
lorsqu'ellesaurontmonté,apportelesoufreapyrepréparé.Versedessuscetteeauetbroieensembledansunmortiercetteeauet le
soufreapyre,jusqu'àcequ'ilsèche.
Faismonterle produitobtenuavecle soufresur un feudoux,en le
traitantdansl'alambicpendantdeuxoutroisheures;puislaisserefroidir.
Prends-endeuxparties,etdu subliméobtenuaveclasandaraqueoul'ar-
senic(sulfure),unepartie.Aletsdansun mortier,clapportelespetiteseauxdesjaunes(sic:proba-
blementlesjaunesdespetitsoeufs),quisontrestéesdanscemortier.Amène
euconsistancedemiel,pendanttroisjours.Puismetsdansunefiole.Prendsdu lutpouroindrelecol;enduis-cnla
fiole,et place-lasur le trépied.Versedans{lamarmite)de l'eau,jusqu'àlahauteurducol(dela fiole).
Cettefiole,enduis-lad'abordavecdu lut. Faisattentionqu'iln'ypé-nètreriend'étranger.Dépose-ladanscettemarmite,où estl'eauquej'aidite,etveilleà cequ'elleneplongepasentièrement,maisquellesoitim-
mergéejusqu'aucol,pendantquetu lachaulleraspendantunjoui.Ensuiterelirelafioledel'eauet laisse-larefroidir.Melsle produitdans
un mortieret travaille-lejusqu'àce qu'ilsedessèche.Opèreà l'ombreet
nonausoleil.
Lorsqu'ilserasec,mets-ledansuneautrefiole;Iuleet laissesécher;faischaufferdansunepoêlependantun jour.Oleet conserve.Quelefeu
soitdoux.
Prendsde l'argentoudu plomb,etpurifie-leuneoudeuxfois.Ensuite
fais-lefondredansun petitcreusetet projettedessusde la préparationci-dessus,pour une oncela moitiéd'unedrachmeen plus.Lorsquetu
projetterascettepréparationsûrl'argent,elledevraêtretravailléeenforme
de bouletteavecUnefeuilled'orpetiteet mince!l).Quandtu verrasque
C"Voir|>.'47.
TRADUCTION. 55
l'argentestfondudansle creuset,projettealorsdessuscettehoulettepré-
paréeavecl'élixir.
VII.'AUTREKLIXIRDOR(".
Prendsde l'arsenicdore,autantque tu voudras.Délaye-ledansdu
vinaigre,et ajoute,pourunelivred'arsenic,troisoncesdeselcommun;
agitebiencevinaigre,et ensuitedécanle-le,en le mettantdansun mor-
tier,etlaisse-le,jusqu'àcequ'ildéposeets'éclaircissc.
Ensuiteséparelevinaigredudépôt,et ajoutesurcedernieruneautredosedevinaigreet du sel.Broiedanslemortier,et laissedéposer;levi-
naigresurnagera.Décantele vinaigreà clair.Travailleainsile vinaigretroisfois,jusqu'àcequetu voiesquesesimpuretéssontparties.
Ensuitefaissécherle produitet pèses-enunelivre,etduseldulcilié,
quatreonces.Metsdansunmortieretmêlebien.Ensuitefaismonterdans
l'alambic,commetusais.Lorsquel'élixirdel'arsenicauramontépendant
quatreoucinqjours,conservelesédimentquirestera.
Lorsquetu ferasmonterl'eaudesoeufs,fais-lamonteravecsoinetmets-laà part.Puisapportelachauxdesoeufs.Pourunelivred'eau,ajouteuneoncedechaux.Mêle,et enfouisle toutpendantquarantejoursdans
dufumier.Touslesseptjours,changele fumier;le quaranteet unième
jour,retireleproduitdufumieret sépare(parfillration)la chaux,(puis
laisse-la)jusqu'àcequ'ellesoitsèche.
Versel'eaudesoeufssurlesédimentdel'élixirbienbroyé.Fais-lamonter
dansl'alambic;et lorsqu'elleauramonté,metsl'eau(obtenue)àpart.Pèsedel'élixird'arsenic,del'élixirdu mercurequetu assouslamain,
de la chauxqui étaitenfouie(dansle fumier)avecl'eaudesoeufs: de
chaqueélixir,uneonce.
Fixechaqueélixirà part;et lorsqu'ilsaurontétéFixés,ajoutes-ydu sel
et del'alun,etlaissependantseptjours.Ensuiterelire,débouche,mêleles
deuxélixirsensemble,etmetsdansun mortier.Imbibe-lesavecl'eailquiavaitétéenfouiedansle fumieravecla chaux.Pourchaquelivre,prendsUneonced'caii.Partagecelteeauenquaranteparties,defaçonà imbiber
pendantquarantejours,chaquejour,avecunepartiedel'eau.
Opèreainsipendantquarantejoursentiers;et troisfoisparjour,broie
î')Lesmanuscritsnjoutenlenmarges«Celteopérationestdifficile».
50 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
le produit.Lorsquelesquarantejoursserontaccomplis,mélangeet con-
serve.
Prendsdu cuivrerouge,fais-lefondre;purifie-leà plusieursreprises.Ensuiteprojettesurlui cetélixir.
Lorsquetu auraspurifiéle cuivre,jette dessusdela moutarde(?) et
attendsun peu.Puisprends-le,mets-leau feu;place-ledansle creuset,
cl, lorsqu'ilfondra,projette,de cet élixir,pourchaqueoncede cuivre,unedrachme;ensuitefaisfondreune secondefoiset projetteunedemi-
drachme;puisà la troisièmefois,un tiersdedrachme.Ensuitefaisfondre
exactementensembleetrelire.
VIII.EAUD'OEUFS1".
Prendsdesoeufs,autantquetu voudras;casse-leset metsleursblancs
dansunefioledeverre;enfermecelle-cidansunautrevase,etenterredans
du fumierfraisde cheval,jusqu'aucoldu vase.Laissequinzejours, et
changele fumierunefoistouslescinqjours.Faismonterdansun alambic,et, quandl'eauauramonté,prends-en
une livre,et ajoutede la chauxdesoeufs,deuxonces.Agitebienet fais
monterdansl'alambic.Traiteainsiquatrefoisl'eaud'oeufs,enajoutantde
la chauxunesecondefois.
Prendsde l'élixird'arsenic,deuxparties;du soufre,unepartie;de la
pyriteet de la magnésie,de chacununepartie.Broieensembleet imbibe
avecl'eaud'oeufsquetu asfaitmonter.
Opèreainsipendantseptjours,entravaillantausoleil:unefoislema-
tin, unefoisaumilieudujour,etunefoisà la neuvièmeheure(2),pendant
que tu imbibesavecl'eaudesoeufsque tu as rendueastringente(sic).Quandceserafait,faissécher,broieetconserveà part.
IX.(TEINTUREDESLAMESDECUIVRE.)
PrendsduseldeCappadoce,deuxparties;inets-lesurunelame(demé-
tal),et grille-le,jusqu'àce qu'ilcessede décrépiter.Prendsde l'alunla-
i" PratiquedeJustinien.(Coll.desAlch.grecs,trad.,J>.36g.)—'>Al'iieureducoucherdusoleil. • .'.'. ...
TRADUCTION. 57
mcllcux,unepartie;metssur unelameet chauffejusqu'àce qu'ilcesse
debruirc(?).Puismetslesdeuxproduitsdansun mortieret broiebien, enasper-
geantpeuà peuavecdu vinaigreblanc.Opèreainsipendantseptjours.Prendset faissécher,et, quandleproduitserasec,mets-lesur une lame
et chauffe-ledoucement; puisconserve.
Prendsducuivreet fais-endeslamesminces.Chauffe-lesaufeu;coupo-lesenpetitsmorceauxu'; faismacérerdansduvinaigreblancdistillé,pen-danttroisjours.Prends-les,frollc-lcs,lavebiendansde l'eau,metsdans
uncreuset.Fais-lesfondre;aprèsfusion,bats-lessuruneenclumeclfais-en
deslamesminces;faisagirlefeu,et travaillebien,jusqu'àcequeleproduitsoit(rouge)commedufeu.
Prendscet clixirde sel et d'alun;mélangeavecdu vinaigreblanc;fais-enunebouillie;frottebien(lesfeuillesdemétal)etbarbouille-lesavec
la bouillieque tu frotteras(dessus).Metsau feuet souffle,jusqu'àce
qu'ellesaientprislacouleurdufeu.Opèreainsiseptfois.
X. (AUTHEPllÉPAllATIOX.)
Prends<->lecuivre,coupe-leenpetitsmorceaux;mets-lesdansuncreuset;
ajouteun peud'élixir,deseletd'alun.Retire,travailleet fais-endeslames
minces.Enlève,broieavecdu vinaigreet del'arsenicsulfuré;faisfondre.
Opèreainsiseptfois,fondsetfaisdeslainesminces.Faischaufferjus-
qu'àcequ'ellessoientrougesde feu.Enlèveet plongece cuivre'dansle
vinaigre.Opèredemêmequatreautresfois.
XL(AUTREPRÉPARATION)
Coupeenpetitsmorceaux,mets-lesdansun creuset;et, pourchaquelivrede cuivrepurifiéaprèsfusion,projetteune onced'élixirdoetifs
fondu.Prends-endeuxpartieset unepartied'argentblanc.Mêleet tu
verras.
•{"CollectiondesAlchimistesgrecs,trad.,Costnas,p.4J8(II°9.t-Ccommencementestlemême,
AtxiilMlK.—I, 2epallie.
'2)Cesreceltesparaissentdistinctes;l'ilcsreprésententlesvariantesd'uneînémcprépa-ration.
8UllltMiLitriolut.
58 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
XII.BLANCHIMENTDELA.MAGNÉSIE.
Prendsunelivreticmagnésieetunelivredesel;broieensemble.Mels
dansunvased'argile;place-ledansunfourneauetfaischaufferdoucement
pendantsixheures.Retireet lave,jusqu'àcequel'eausoitdouceaugoût.Faiscelatroisetquatrefois,jusqu'àcequeleproduitsoitblanc.
XIII.COMMENTONOBTIENTLECORPSDELAMAGNÉSIE.
Prendsdeuxamphores11';percelefonddeTuned'elles.Broielamagné-sieet ajoutes-ydunalron,environun tiers;pétrisavecde l'huile.Mets
(leproduit)dansl'amphorequin'estpaspercée,et placecettedernière
au-dessousdecellequiestpercée.Lutelesdeuxamphoresdetouscôtés;
place-lesdansun fouret chaudependantdeuxheures.Retirecequetu
trouveras.Ceciestlecorpsdemagnésie.
XIV.PRÉPARATIONDUMERCURE.
Apporteunchou(xpctfiÇ)}),pile-leetexprimes-enlejus;(ajoutes-y),se
Ionsonpoids,del'eaudenatron.Mêleavecdelachaux,ouduplâtre,ou
dela pierredemarbre(oudalabastron®)brûlé;ou, si cen'estpaspos-sible,avecdel'excrémentblancdechien.
Faismacérertoutesceschoses;filtreleurseauxet mets-lesdansune
marmiteouun plat de fer,jusqu'àcequ'ellesbouillentbien.Ajoutedu
mercureet laissesurlefeu,quidoitciredoux,toutelajournée.Lorsquelu décanteras»tu trouverasquelemercureestfixé.S'ilne l'estpassuffi-
samment,prolongelacuisson.Ceciestlapréparationdumercure.
XV.CONDUITEDEL'ÉLIXIRD'ARSENIC.
Prendsdel'arsenic(sulfuré),unelivre;broie,tamise;prendsde l'aris-
t"VoirColl.desAlch,grecs,Irnd.,p.4i8,li°to',p.lia,n"5.MaislesanalogiessonttropMiguespourqu'onpuisseûllirmcrl'identitédelapréparation.
(!'Voirlessensmultiplesdecemol.(Coll.desAlch.grecs,trnd.»p.a.)Ildésignaitentreautresl'antimoinesulfuré,ouojydé.(Inlrod.àla.ChimieJetanciens,p.s38.)
TRADUCTION. 59
tolochcronde,nuelivre;pile-lesensemblefortementavecdu vinaigreblanc,pendantseptjours.Faissécher;broiebien;metsdansunemarmite.
Couvre,Iuleet allumelefeu,commeprécédemment,unepremièrefois.
Broie,tamise,faismonterenvapeurseptfois,commetuasfaitmonter
lapremièrefois.
XVI.TRAITEMENTDELAPYRITE.
Prendsdelapyriteblanche,unelivre,etduselamer,deuxlivres.Broie
bienensemble,en aspergeantpar-dessusunepetitequantitédevinaigreblancdistillé.
Metsdansunemarmiteet faischaufferunjouretunenuit,commetti
asfaitprécédemment.
Lorsqueleproduitauraétéchauffé,mets-ledansunmortier;broieavec
duvinaigreblancpendantunjour,etlematindujoursuivant,décantele
vinaigre.Lavedansl'eaujusqu'àcequelanoirceuraitdisparuet quele
produitsoitpurifié.Faiscelapendantquatrejours,en opérantcomme
lepremierjour.
XVII.POURLAMAGNÉSIE0'.
Opèrecommetuasfaitpourlapyrite.Metsàpart;sers-t'enavecl'élixir
ci-dessus,celuiquiestpréparéavecl'eaudesoeufs.
XVIII.OPÉRATION1)EL'URINEINCORRUPTIBLE(ofyov&pOap%ovv>).
Prendsdel'urine,dixsetiers;mets-lesdansunchaudron.Enlèvel'écume
jusqu'àcequel'urinesoitpurifiée.Ajoutes-ydela liedevinbrûlée,cinqlivres,aprèsl'avoirbroyée.Remueavecun bâtonet laissedéposerpen-dantuneheure.Filtredansunlinge.Cequiresterasurle linge,rejette-leetconserveleseauxpuresquiaurontpassé.
XIX.PRÉPARATIONDUVINAIGRE.
Prendsduvinaigre,vingtsetiersitaliques;dunatrond'Alexandrie,neuf
<')LamagnésiesignifieiciUnevattétédep\rite.(tntrod.«laCldtiûedesanciens,\>.280.)—'"'Voirplusliaul,p.34,IX.
8.
60 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
livres;de la lie, deuxlivres.Broieet ajouteduvinaigre.Remuechaquejour, et abandonnele produitpendantseptjours.Passedansunlinge;jettelesédiment,etsers-toiduvinaigre.
XX.ANTIMOINEDESPHILOSOPHES.
Prendsdeso:ufsnouveaux;casse-les,séparelesblancs,réunislesco-
quillessur uneplanche,et mélangelesjaunesdansun plat.Presse-lesdansunlinge.
Mets-lesdansunemarmited'argile,et faiscuirejusqu'àcequ'ilsépais-sissentet formentuneboulette(a^aïpa).
Metsleproduitdansunplat;émiette-le.
Introduis-ledansun alambicsanschapiteau'1',et placecelui-cidansunemarmiterenfermantde l'eau.Remuependantseptjours,jusqu'àce
quelamatièresoitdissoute.
Retire.Prendsunautrealambic,munid'unchapiteau'25;enduis-leavecunlutquirésisteaufeu.Place-lesurdescharbonsardents;chauffe-leavecun feuénergique,jusqu'àcequemontequelquechosede rouge,et con-serve.Ceciestlesoufredesphilosophes.
Le résidu(axvpttx)quisetrouveau fonddela marmite,conserve-leetmets-ledansun platdefer.Chaudecelui-cijusqu'àce qu'ilsoitrougede
feu,de façonquele feupénètreà l'intérieuret fassedisparaîtretoutela
partieonctueuse.Videsurunetuile,pourrefroidirle produit.Ceciestle
plombbrûlé.
XXI.PRÉPARATIONDEL*ÉTA1XBRÛLÉ.
Prendsdu plombblanc^\mets-ledansun alambic,garniscelui-cidesonchapiteau.Agiscommeprécédemment;donnedu feujusqu'àce quel'eaumonte;conservecelleeau.C'estdel'eaudulcifiée,ainsiquel'eaude
pluieet l'urinedespetitsenfants.
Le résiduqui demeuredansla marmite,rccucille-îe;il ressembleà la
gommeadraganlc.Prends-leet traite-lecommel'autrerésidu,et il sedis-soiulra(ousedélayera).Ceciestl'clainbrûlé.
!l)Molà moli Unalambicborgne;ceciftslmiseuoppositionavecleparagraphesui-vant.
!-JHaiciUnblanc|K>ui-unmot.l'iSynonymedel'dtain.[Intivdtà/aC/miue
desanciensif. aG'i.)
TRADUCTION. 01
XXII.CHAUXDESSAGES.
Prendslescoquillesd'oeufs,essuielapartieintérieureavecun morceau
deloilepropre.Prendslapelliculeminceetlu trouverasqu'elleressemble
à unefleur'1'.Ceciestla fleurdesphilosophes.Metsà partet sachequededeuxcentsoeufsilsortiradeuxonces(deceproduit).
Prendslescoquilles;mets-lesdansun vasepropre,avecde l'eaudu
ciel,au soleil;laveet faismacérervingtjours;lavevingtfoiset sèche.
Ellesresterontalorspuresetbrillantes.Ajoutes-ydubalaschla(?)(2)etsèche
ausoleil.
Metsdansuneamphored'Antiochc;ajustelecouvercle;lutcbienl'am-
phore,etplacedanslerécipientàdigestionspontanée.Donnedufeudumatinausoir;lesoir,lutclefourneau.Lorsquelejour
paraîtra,tu trouverasencoredufeudansle foyer.Quandilserarefroidi,videlebalaschta'2>,ettutrouverasqu'ilestblanc.
S'ily subsisteunpeude îioir,recommencecommela premièrefois,el
tu aurasà lafinunematièreblanchecommedelaneige.Pouratteindrecerésultat,prendsla premièreeau,verse-ladessusel
faisbouillir*Ceciestlachauxdessages.
XXIII.PRÉPARATIONDUFEUETDUCUIVRERRÛLÉ.
Prendscesfleurset place-lesdansun plat de fer;metssur le feu.
Donneun feudoux,sansfumée,niflamme»Veilleà cequ'iln'yaitpasde
fuméequiempêchelafixation(3).
Faiscuireainsisurlefeu,jusqu'àcequelemétalbrûle;dedeuxonces,
onretireunedrachme.Ceciestlegrandmystère.
XXIV.PRÉPARATIONDUSOUFREQUIESTI/IIUILED'OEUFS.
Prendsdit soufre,dixpartiestet unepartiede lachaux,quiestnoire
C>Toutepelliculeforméeùlasurfaced'un
liquideprenaitcenotn.Onditencoredenos
jours! la fleurd'uneleinture,lafleurdutin,etc.,danscesens.(Inliod,à laClt'unic
desancienst etc.,ji,28G.)LemotmodernecjjlovcsccnccrépondùUneimageanalogue.
&Motinintelligible.'J)Coll.desAlclt,yrecs,trad.,p.i3".
0-2 TRAITÉIVAI.CHIMIESV1UAQUEET ARABE.
arsenic(lî;metsdonsun ballondeverre;agiteuneheureet tu trouveras
cjiicleproduitestpuissantcommedufeu.Ceciestl'eauforte(al.
Suspendsle ballondansun bocalde terre; enfouis-ledansdu fumier
dechevalpendanttroisjours; retireet metsle produitdansun alambic
bienlavé.Faismonterlégèrement.Opèreainsiet recommenceseptfois;conserve.Ceciestl'eauforte,la fille,desPersans[sic).
XXV.PRÉPARATIONDEL'ARSENICQUIESTLACHAUXD'OEUFS.
Prendsunrécipientdeverre,larged'unempanetdemi,dontlahauteur
.soitde quatredoigts.Fais-luiun couverclede verre;metsdedansde la
chaux,autantquetuvoudras.Prendsdel'eaudouceetmets-ladedans.
Lutelerécipientavecdelabouc;dépose-lesurletrépiedronddessages;enduislecouvercleavecde lapâtedefarinede froment.Donneun feude
charbon,doucement,pendanttroisheures,{àun degrétel qu'en)posanttamainsurle couverclesupérieur,celui-cis'échauffeseulementau point
<pieta mainpuissele supporter.Veilleà ce qu'il ne crépitepas, et laisse
refroidirtroisjours.Puisouvreavecprécaution;tu trouverasà lapartiesupérieureunema-
tièrepareilleà desboutonsde fleur[xx/.vf;).Prendsunecoquilled'huître,ouunecuiller;recueilleetprendscequia
monté.Mets-ledansun flacon[<ptd\rj)de verre.Exposeausoleilpendantuneheure,et tu trouverasun produitblanccommede la neige.Conserve-
le dansunvasedeverre.
Qu'ily ait de l'eauqui surnageau-dessusdela chauxdanslamarmite,
quatredoigts.Traiteainsile (produit)supérieuravecl'inférieur,jusqu'àce qu'il ne
resterien.Ceciestl'arsenicquia monté(3).
XXVI.PRÉPARATIONDUPLOMB.
Prendsdu plombbrûlé,autantquetu voudras;mets-ledansunmor-
. '° C'estsansdoutedel'acidearsénieux,(Voirlapréparationsuivante.)
WCemotdésigneiciunoxysulfured'ar-senic,ouuncomposéanalogue.Lesalchi-
misteslatinsdonnentdesformulessimilaires.<3)11semblequecettedescriptionrepré-
senteunecristallisationd'acidearsénieux,dansunliquideaqueux.
TRADUCTION. 03
ticrîlecuivre.Pileà socconvenablement,jusqu'àcoqu'ilsoilcommedu
kohol(1);mets-ledansunefiole;jettedessusdel'eaudechaux;bouchel'ori-
ficeetenterrela fioledansdufumierenfermentation,pendantunenuit.
Retireetmetsleproduitdansunefioledeverre.Remueavectondoigt,laissereposer.Décanteavecprécautiondansuneautre.Prendset verse
dessusdel'eaudechaux.
Opèreainsiseptfois;laveensuitedansdel'eaudouce,jusqu'àcequele
produitsoitpurifiéet blanccommedu lait.Faissécherau soleil.Mets
dansunebouteille.Traiteainsitouslescorps.
XXVII.PRÉPARATIONDELAMAGNÉSIE.
Prendsdecescendresquetu aslavées,dechacuned'ellesunepartie;et delachauxdessages,unepartie;môleensembledansun mortierde
verre.Ajoutepar-dessusdusoufrepréparé.Pétrisle tout;metsdansun
flacon,enterrecelui-cidansdufumierenfermentation,pendanttoutela
nuit.Lematin,retire,laveetfaissécher.Opèreainsitroisfois.
Leproduitserablanccommedela neige.Conserve-le,Ceciestlama-
gnésiedesphilosophes.
XXVIII.(L'ARSENICETI/ÉTA1NFONTDEL'OR.)
Prendsdel'arsenicsublimé,huitmithqals;troispartiesd'eaudesoufre,et unedemagnésieblanchie.Metsdansunefiole;luteet place-ladans
unemarmitepleined'eau.Donnedufeujusqu'àcequeleproduitépaississe.Quececisoitpourtoiunsigne: lorsquetuverrasquele produitfond,
émetdelavapeur,etqu'ilsesublimecommedumercure.
Chaufle-lejusqu'àcequ'ilsedessèche;laisserefroidiretconserve.Prendsdececideuxquarto.;projettesurunelivred'étain;faisfondredenouveau
etceseradefor.
XXIX.FIXATIONDUFUGITIF(MERCURE)QUISESURLIME(?).
Prendsde lamyrrhe,unelivre;pileet tamise;metsdansl'alambic.
OC'est-à-direenpoudreimpalpable.
o'i THAITI-;IVALCHIMIESVIIIAQUEKTAHAHE.
Déposela myrrhesur un litde cliiiTons,ilofaçonquel'eauneIcimouille,
pas.Bouchel'orificedurécipientavecdescliiiTons;faisunfeudouxdechar-
lions.Ajustehientonrécipient.Quandl'eauauramonté,coliohe-la.Veille
à ce(piela myrrhene baignepasdansl'eau.Faismonterl'eaudeuxfois.
Prendsle résiduet voiscombienily ade mithqals.Prendsunepartiede ce résidu,et deuxpartiesde mercure.Travaille-lesdansun mortier,
jusqu'àce qu'ilss'absorbentréciproquementetne formentqu'unenature
(o'esl-à-dircunproduithomogène).Knsuiteprendset metsdansunefiole;versedessusde l'eau;couvre
l'orificede la fioleavecdu papieret metspar-dessusdu parchemin;lie-
biencecouvercle.Placedansdufumierpendantquaranteet unjours.En-
suitetu trouverasun produitpareilàducristal.
Pileetmetsdansl'alambic.Prendsdu selammoniac: pourtroispartiesd'élixir,unepartiedeselammoniac;chauffeetfaismonterenvapeur,une
fois.
Pourunelivredecuivre,onprojetteunedrachmedecetélixir.
XXX.TRAITEMENTDEL'ÉTAIN
FOUItLEPURIFIERETLERENDREPAREILÀL'ARGENT.
Prendsde l'était!,fais-lefondreet coule-ledansune marmitepleined'eaufroide.Aprèscela,fais-lefondredenouveau,et traite-lecommepré-cédemment.
Faismonterde l'eau;faisbouilliravecdusiropde guikau\deuxfois.
Faisfondreet pileavecdusa'ba'"2',jusqu'àcequele produitsoitréduiten
poussière.Faisfondredenouveau.Jettepar-dessusdu bitume(P)(
3'et faischaufïer
jusqu'àcequ'ilbrûle.Apportedugaschafa,dupahschaqaetduçasaha(?)(1),de chacunun mithqal;projette-lesdedans.Activele feu.Retireet mets
sécher'5'.
'' Motcorrompu.<>Motinintelligible.WTaschdatja,motinconnu.'i:Moisinconnus.(Voiraussip.66,XXXV,
ci-après.)<5ÎCelterecetteparaîtpositive.Elledoit
ilrorapprochéedecellesduPapyrusdeLcyde.
(Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.28,n"1et2;p.29,n°4;p.35,11°2$.)D'aprèscetexte,lesmotsinconnusdevraientsignifierpoix,alun,couperose,ouseldeCappadoce.—Aexpliqueenmargetaschdaqaparlemottronthaquin'est
pasplusclair;gaschafapararsenic;pahschaqaparsoufreetçasahapardima,molaussiobscur.
TUAl)UCTION. 05
XXXI.PURIFICATIONDUPLOMB.
Faisfondreduplomb;projettedessusunebouilliede
{cinqmotsinintelligibles),dansun platde fer.Faischauffer;purifie;metsdansuncreuset.Ensuitefaiscequetudois.
XXXII.PURIFICATIONDUSOUFREETPRÉPARATIONDESONEAU.
Metsunelivredesoufredansun vasedeverre,en pilantbien.Placedessusdu fondantd'Alexandrie*1',oudesorfèvres,ou du fondantdebou-
langer,quiaétépilé,deuxonces;delalitbarge,cinqonces;del'huile,une
once*-1.Lutcl'orificeduflaconavecduplâtre.Enterredansdufumierdechevalpendantquatrejours,jusqu'àceque
le produitsoitliquidecornuedel'eau.
Lorsqu'ilseraliquéfié,prends-leetversepar-dessus,dansleflacon,un
peud'eauchaude,enprenantgardequeleflaconn'éclateparl'actiondela
chaleur.Lorsquel'builesurnageraau-dessusdel'eau,décanteetversedans
unvasedeverre.Décanteainsideuxfois.
Prendsle soufre,faissécheret conserve.Mets-enun mithqalsurune
livredefer(ap;s)préparé;faisfondreet tuaurasdel'argentblanc,L'eauet l'huiledusoufreelle-même,il lesappelledel'urine.
XXXIII.DISSOLUTIONDELAMARCASSITEQUIESTLAPYRITEc;.
Pile-la,nettoie-ladesgraviersquiysontattachés;mets-ladansunebou-
teilledeverre.Versedessusdel'urinedanc,queluchangeraschaquema-
tin,jusqu'àcequ'elles'échauffeetsedissolve.
Metsau soleiljusqu'àce quele produits'épaississecommedu lait;verses-enunepartiesursoixantepartiesd'étainoudecuivre,etfaisfondre.
Ceseral'argentblanc.
CïCarbonatealcalin?WLesmanuscritsontenmarge,lesignede
l'argent,aveclenumérod'ordre5.
ALCHIMIE.—i, 1epartie.
131Au-dessousdusignedelapyrite,à lamarge,setrouvelesignedel'argent,aveclenumérod'ordreG.
9
00 TRAITÉD'ALCHIMIESV1UAQUKET ARABE.
XXXIV.PREPARATION1)KL'EAUFORTE
OUIJOUELERÔLEDEFONDANTPOURTOUSLESCORPSSOLIDES".
Prendsunelivretic fondantdesorfèvres;metsdessus,dansunemar-
mite,del'eaujusqu'autiers.Metscetteeaudansunbassin;quantaurésidu,
jelle-le.
Ajoutedansl'eaudubassindu selammoniac,uneonce.Kxposeau so-
leil,jusqu'àcequele produitsedessèche.
Prendsunelivredenaphlcblanc®;aspergeavecceliquideet travaille.
Projeltes-ensur tousles corpssolideset ils fondront.
XXXV.PURIFICATIONDEL'ÉTAIN,
POURQU'ILDEVIENNECOMMEDEL'ARGENTw.
Prendsde l'arsenicbrûlé,qui n'a pasétéen contactavecl'eau.Pile-le
bien;tamiseet remplis-enunejarred'argile.Assujettisbienlajarre; fiche
au milieude lajarreun clou,afinqu'ily aitun troupoury fairetomberl'étain.
Prendsde l'étain,fais-lefondreet verse-ledansla jarre; celle-cidoit
avoirétélutéeet sécliécdepuisunjour.
Lorsquetuyaurasversél'étain,couvre-laavecdelachauxetbouchel'ori-
ficede la jarreavecnotreterreà lut. Faissécheret chauffebienle four-
neauavecun feudecrottins.Placedansle feuceltejarre: elley demeu-
reraunjouret unenuit.
Ensuiteretirelajarreet tu trouverasunlingot,auqueladhèredu soufre
solidifié,semblableà de la lutieverte.Grattecettematièreadhérente(1).Prendsun autreéchantillondechauxnonéteinte'5';mets-ladansunefiole
d'albâtre,en la remplissantjusqu'auquart,et achèvede l'empliravecde
l'eau.Cetteeaudevraresterdansla fioled'albâtrependanttroisjours.
i'1Celitreexisteaussidanslesvieillesre-collesdesalchimisteslatins.
!i)LelesiquedeBarBahîouldistinguedeusespècesdenaphles: lenoirclleblanc.
« Voirp.04,XXX.
('-Lesmotsquisuivent•solidifié»ontétéomisparA.
(5)C'est-à-dired'acidearsénieux,commeplusliaut,p.Ci,XXIV.
TRADUCTION. 67
Décantel'eauet retire-lade la fiole;ajoutes-yuneoncedescbakân"5
clunedemi-oncede \vars(2';laissetroisjours.Pèsedeletain(£su>),une
livre,et fais-lefondredanscetteeau,à septreprises.Lemétalen sortira
pareilà del'argentà l'épreuve.
Lorsquetuaurasfonduletainet quetu l'aurasprojetédanscetteeau,
disposeunebouteilled'argilepouryjeterleseauxdefàghira^,deschakân
et dewars.Recouvrel'ouverturedelabouteilleavecla coquilledunoyerd'Inde(cocotier),munied'untrou.Faisfondrel'élainciprojette-leparle
trou,demanièrequ'iltombedansl'eau,sansqu'ilsautei\ tesyeuxet les
brûleW,
Partagel'eauen septpartiesetcequetuy aurasprojetéunepremièrefois,nel'yprojettepasuneseconde*5'.
Lorsquel'eauserarefroidie,projcttes-yl'étainfonduseptfois,selon
notretraité.
Prendsdecet élainpurifié,neufdrachmes,unedrachmed'argentna-
turelet unedrachmedecuivre;faisfondreet projettedansle fourneau:
faiscommeje te l'airévélé.
XXXVI.DOUBLEMENTDEL'OR1'3.
Prendsun mithqaldecuivredeChypretendre,dixmilhqalsd'or,dix
mithqalsd'argentetquinzemithqalsde selammoniac.Décapelesmétaux
etmets-lesdansuncreuset.Faisfondreetprojettedansdel'eaudecoupe-rose;ilensortiradubonor'*'.
XXXVII.EAUBLANCHED'OEUFS(,).
Prendsunelivred'eaxiblanched'oeufs,ajoutes-yune livrede selam-
moniacetautantd'alunlamelleux;metsdansunefiole;fermes-enl'orifice
OA,enmarge,expliquelemotparstyrax(pouroivvlyph),oualun.
WSafrandel'Inde,ouMemccylontlr.vio-n'unid'IbnBeîtliar.
WZanloxylonAviccmwcd'IbnBeîthar.WObservationréelle:l'élainfonduetcoulé
donsl'eau,pouvantdonnerlieuàdesprojec-tionsdangereuses.
'*"'PassageomisparA.(°5Voirlesrecettespourfabriquerl'asern,
danslePapyrusdeLeyde.(Inlrod.àlaChimir(tesanciens,etc.,p.2getsuiv.)
'')Fabricationd'oràbastitre,avecteinturesuperficielle.
»8'AlamargedeA,unelettreindiquantlrnumérod'ordre11.—Suitlesignedel'argent.
9-
(i8 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.
avecdulingecl cnlerrcdansdu fumier,jusqu'ilcequelesproduitssoientdissous.
Faismonterleseauxdivinescl abreuvelesesprits,c'est-à-direceuxquiveulentboire;c'est-à-dire(verse)commesurlesmains.
XXXVIII.SOUFREAPYRE(&eftvfavpov).
Prendsdu soufrevif, fort,minéral.Broie-ledansdu vinaigredistillé,
pendanttroisjours;faischaufferdansuneamphore,pendantunjour.Broie
unesecondefoisdansdu vinaigre.Paischaufferde la mêmemanière,troisfois;faismonteren vapeur.
Ceciestle traitementdu soufre,(jedis)lesoufrenonbrûléet commun.
XXX1N.HUILED'OEUFS.
Prendsdesjaunesd'oeufsautantquetu voudras.Metsdansunefiole;
pourchaquejaune,metsdeuxdrachmesdemisydeChypre,doré,depre-mièrequalité,pilé. Bouchela fiole;suspends-laau soleilpendanttrois
jours;décantel'huiledorée,sers-t'en.Si tu veuxdissoudreun corps,quel
qu'il soit,prends-enunepartie,et desespritsou descorps,unepartie;
mélangeet metsdansunefioleau soleil,jusqu'àcequetout soitdissous.
XL.SUBLIMÉDEMERCURE111.
Prendsune marmiteneuve;mets-ydu selpiléet du vitriolvert, de
chacununepartie.Metsdessusdu mercure,aussiunepartie.Couvrela
marmiteavecunecoupesansbec.Enduisbienavecdunaphteblancet du
sel.Placedansun fourneauà tiragespontané,jusqu'àce tpxele produitmonteentièrementet adhèreà la coupe.Alorsouvreet retire.Pile,lute
(l'alambic)et faismonter,commela premièrefois.
Agisainsi,jusqu'àcequeleproduitsoitpareilà dusucrecandiblanc.
'' Signedumercure,à tamarge.C'estunepréparationdechloruredemercuresublimé.
(Comp.p.<i7,VIII,etp.48,IX.)
TRADUCTION. 00
(APPEKWCK.)
DIRKSDK DÉMOGKim
I. SURL'ANIMALADKUXFACES.
Prendsun animal[K%ovxécritÇJOI>)decinabrerouged'Espagne,grillé,au feu,c'est-à-direde l'arsenic'1',et de la sandaraque.Onlesmêleen-
semble,onlesbroieetonlesfaitcuire,jusqu'àcequ'ilsfondentaufeu.
C'estlàcequ'ilappelledusoufreincombustible.Aulieudecinabred'Ks-
pagne,on peutemployerdusoufreduPont'2'.Faisceci,c'estl'animalà
deuxfaces.
II. (BLANCHIMESDUFER.)Jldit:
Prendslamagnésiequej'ai dite, c'est-à-diredu cinabretraitéavecdu
fer(apys).Fonds-led'untrait,commedel'eau,tandisquetumêlesavec
lui, dansla mêmeproportion,du soufretraité,c'est-à-direbïancbidans
duvinaigre.Metsle fer(apis)dansun creusetetsoufllcdessusavecsoin.
Lorsqu'ilserafondu,projettedessuslemercured'arsenic'3'fixé,mêléavec
delamagnésieblanchie,et il serablanccommel'argent.Ceciestlefer,le
sabimpréparéparnous.
III. (TRANSFORMATIONDEL'ÉTAIN.)VAildit: . .
Lemercured'arsenic'4'quia étéblanchiet fixé,étantprojetésur de
OOiydéouoxjsulfuré.IIs'agiticidedeuxmatièresrougesdifférente»,appeléestoutesdeuxcinabre:l'uneestlesulfuredemercure,notrecinabremoderne;l'autreestleréalgar,ousul-fured'arsenicrouge,appeléaussisandaraqueparlesanciens.[Introductionà laChimiedesanciens,p.a38.)
MC'estplutôtlasinopis.[Introd.àlaChi-miedesanciens,etc.,p.261.)
WSurlesdeuimercurcs,celuiducinabre,c'est-à-direnotremercuremoderne,etceluidel'arsenicsulfuré,c'est-à-direl'arsenicmétal-lique: Introductionà laChimiedesanciens,p.99et23g;p.116,1,4,danslalistedessignes.
WC'est-à-direl'arsenicmétalliquesublimé.
[Introd.àlaChimiedesanciens,p.23g.)
70 Tll.MTK))\W,GH!M1KSVIUAQUKKT A11ABK,
l'étainpur, lui ôtesoncri[l),et lemétaldevientcommedu belargent('-'.Il n'aplusdecri, aprèsqu'ila réagisurleferpréparéet blanchiparnous.
Cartelest lemystère®:
Lesoufre,blanchieldurci,blanchitlecuivre,amollitlefer,rendl'étain
(£ew,écritau-dessusxnuafrepo?,étain)sanscri, et le plombimpropreà la
projection(?).
IV. (ACTIONDUMERCURESUNLESMÉTAUX.)
VAil dit ausujetdu mercureM:
S'ilestdur et qu'ilsoitmêléavecdu fer, il l'amollit;aveclecuivre,il
le blanchiljavecl'étain,il lui ôte soncri; avecle plomb,il le rendim-
propreà la projection.Telleestla vérité.Il parleicidu traitementdu ci-
nabre®.
V. EAUDESEI,AMMONIAC.
Prendsleselammoniac,broieetmets-ledansdesintestinsdemouton;recouvreavecdela bouefraîche;il sedissoudraetdeviendraliquide;sers-
t'en.
WOnsaitquel'étainpur,quandonleplie,failentendreuncricaractéristique.—
(VoirtesOriginesdel'Alchimie,p. 23o,280.5
'î-'VoirInirod,à laChimiedesanciens,p.05.
WVoiriemêmetexteclansDémocritc.(Coll.
desAlch.grecs,Irad.,p.55,n°23.)—Voiraussip.162,n°10.
t'!Ils'agittoujoursdel'arsenicmétallique.Cetarticlerépèteleprécédent.
MC'est-à-diredusulfured'arsenicrouge,quifournill'arsenicmétalliqueparuntraite-mentconvenable.
TRADUCTION, 71
(LIVRE VIP DE DÉMOCRITK,)
CHAPITREDE 1/OEUVREDE L'AHGENT,
I. (TRANSMUTATIONPAULECINABRE.)
Prendsducinal)re,pile-lcetI)roic-leavecduvinaigrecl du selammo-
niac,pendantseptjours,Faissécheretfaismontersoneau,quelurecueil-lerasdansunrécipientdontl'orifiJescrafermé,attenduqu'elleestvolatile.
Tiens-lefermépendantseptjours.Ensuiteretirelerésidu,(mets-le)dansunalambicetabreuveavecl'eau
qui auramonté,jusqu'àépuisementdel'eau.Faissécheret chauffe,jus-
qu'àcequele produitsoitcommeunlingotdemétalblanc,et qu'ilsoitfixé(qu'ilnefuiepaslefeu),
Mets-enunepartie,pourdixdecuivredeChypreetunepartied'argent,etceseratrèsbien.
II. DELASUBLIMATIONDETOUTECHOSE.
Emplislamoitiéoule tiersd'unemarmitedecendres,poseunalambic
aumilieu.Metsautourdel'alambic,presquejusqu'àla tête,dela cendre
tamisée;chaudeet celamontera.
III. CALCINVTIONDUMERCURE.
Prendsde la chauxd'oeufs,unedrachme;duvinaigresublimé,quatredrachmes.Pile,abreuvedevinaigre;faiscuire,jusqu'àcequele produit
prennelaforcedelachaux.Apportedumercurevif,fais-lecuiredansce
vinaigre.Ceciestl'objetdemandé.
IV.DISSOLUTIONDELACHAUXQUIESTLETALC.
Prendsdel'excrémentdepetitsenfants,depuisdixanset au-dessous.
Metsdansunebouteilled'argile;bouchebienet enterredansdu fumier
1-1 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET AllAM.
fraisbientassé,dufumierde cheval,pendantseptjours.Remplacele fu-
mierparunenouvellecharge,pendantseptjours,
Aprèslesquatorzejours,ouvreet lu trouverasdesvers.Mets-lesdans
l'alambiccl faismonterleureau.Projettesurla chaut;ellesedissoudra
et deviendraliquide.Ensuiteplacedansun plateaudefer,mets-lesurle feuetellesefixera.
Ceciestl'objetdemandé.
V. AUTIIKPRÉPARATION|)E U PIERREALARASTRINE*'.
Prendscettepierrecalcaire,mets-ladansune amphoreluteeavecde
laterre;boucheet lutes-cnl'orifice.Metsdansunfourdeverrier,pendantunjour etunenuit.Extraiscljettedessusdu bonvinaigre{G?OS),jusqu'àcequ'ilsurnageau-dessusquelquechosedeblanccommedulait.
Versedessusde nouveauvinaigre,jusqu'àce qu'ilformeunecouche
distincteentrele laitsupérieuret la liedu fond.
Prendscequisurnage,et, sicelanesuffitpas,continueetprendsencore
ce qui surnage.Agisainsipendantvingtet unjours,jusqu'àce qu'ilne
surnageplusrien.
Prendsla chaux(obtenue),mets-ladansun ballondeverreet suspendsle vaseausoleil,quarantejours.Puislavedansde l'eaupure,faissécher.
Faischauffersurunfeudoux,defaçonqueleproduitnebrûlepas.Vois,ceciestlafindetout;lemystèreestcachédansl'artdetempérer
laforcedufeu®;sers-t'enpourtouslescorps.Ceciest la matièretinctorialequi, mêléeavecla comaris,formeles
pierresprécieusesteintesenviolet®.Lacomarisa étédécriteavantcecha-
pitre®.
VI.PRÉPARATIONDELACOMARIS.
Prendsde la limaillede plomb®,dixdrachmes;prendsde mêmedu
(:)Albâtreoualabaslron,c'est-à-direanti-moinesulfuréouoxydé1.(Introd.àlaChimiedesanciens,etc.,p.238.)LesensdecemotestencoreplusétendudansleLexiquealchimique.(Coll.desAlch.grecs,trad.,p.4.)
WVoirColl.desAlch.grecs,trad.,Olym-piodorc,p.85;Zosime,p.137.«Toutl'art
consistedanslesfeuxlégers»,p.a38.(Voiraussip.43duprésentvolume.)
MVoirColl.desAlchimistesgrecs,p.3iletsuiv.
WMotécriticicarn,et plusloin,cm,troun,caroan: c'estévidemmentl'abréviationdumotxpôvos,plomb.
TJUDUCTIO.V 7,1
selammoniacet de l'alun,ticelincuncinqdrachmes;du natron,trois
drachmes;dusel(«>,?),unedrachme;pileeusemhle;metsdansunefiole;houchesouorificecommetu sais.
Knterrcdansdufumierpendantquarantejours.Faismonterdansunemarmitepleined'eau,(ou)dansuncreuset,mais
faismonter;conserve.
VII.(KT.UXCHANGEEXAIUiEXT.)
Prendsdu mercure,deuxparties;dela chauxvive,unepartie;et de
la pierrecalcaire,unepartie.Travailleensemhle;metsdansun flacon;houches-enl'orifice.Apporteunemarmiteetremplis-lad'eau.
Places-yle flaconet faisdessousun feudoux,pendantunjourcl une
nuit.Laisserefroidiretretire;tu trouverasunproduitpareilà dunation.
Projettes-enun mithqalsurunelivred'Alainpurifié,et ilserachangéen
helargent"'.
VIII.(L'ÂMEDEF/ARSEXIC.)
Démocritc®dit:
L'arsenic(sulfuré)a uneâmeet un corps'31.Sonâmeest le sublimé,
quimontedelui, lorsqu'ilestfonduetsoumisà lasublimation.Soncorpsestlamassesolide(quiresteaufondduvase).S'ilsne sontpasséparés,l'arseniccorrompratoutechosew.
l'IC'estunepréparationd'asem,analogueaun°5duPapyrusdeLeyde.[Inlrod.à laChimiedesanciens,p.ag.)
(s>LetexteditHippocrate.WColl.desAlch.grecs,trad.,Synésius,
p.O7,surtescorpsetlesâmesdesmétaux;p.78,note4;—Olympiod.,p.ioo,p.i38,p. i5a,âmedel'arsenic;corpsetâmeducuivredansStéphanus.(Introd.àlaChimiedes
anciensjf.2gi;Oiigincsdel'Alchimie,p.27G).WL'opérationquiconsistaitàextraired'un
corpsunsublimé,puisàréunircedernieraveclerésidufixe,estcourantecliezlesalcliimisles
grecs.[Coll.desAlchimistesgrecs,trad.,p.i3g,a4,etnote3.)Lesubliméseformait:
Soitparunesimpledistillation,commedans
lecasdumercure,oudusulfured'arsenic;Soitparunedécompositionproprementdite,
commedanslecasdusoufreextraitdespyrites;Soitparuneoxydation,produiteaveclecon-
coursdel'air,commedanslegrillagedessul-furesd'arsenic,cliangésenacidearsénieux;ouparlegrillagedessulfuresmétalliquesprodui-santdescadmies,c'est-à-diredesoxydesdezinc,plomb,cuivre,etc.
Parfois,aucontraire,lemélanged'unema-tièreorganiquedonnaitlieuàdesréductions,commedanslatransformationdescomposésarsenicauxoxydésenarsenicmétallique(se-condmercure).
Cbacuncdecesréactionsétaitmiseenoeuvreparlesalchimistes,ainsiqu'onpeutledémon-
AÎ.CUIMIE.—1,2epartie. 10
Vi TJUITK D'AIXUI.MIKSVWAQUKKTAHAUK.
Promisce.sublimé.Fais-lebouilliravecdel'Imilo.doraifort.Lorsqu'ilaura
bouilli,vide(le.contenurielamarmite)dansdel'alunet purifie-leavecde
l'huiledericin(,i.
Tu peuxaussile fairefoudre,avecle mercuresolidifiéau moyende
l'aplirosélinon; lu obtiendrasde l'argent(asem)®.liemercure'3quia étésolidifiérésulted'un espritliéavecun corps,
parlemoyendusublimémontédansl'alambic;ilestappeléaussisublimé,
Fais-doncmonterd'abordet ensuitefixel'unavecl'autre.
lier,d'aprèslestextes,pourcertainesprépara-tions.Maislesaurions,n'ayantpasdémêlélecaractèrepropreetlavariété(tesréactions\é-rit<il>lcs,confondaientletoutsonsdosnomscldessymbolesidentiques.
MDansletextertxvov,pourxlxivoi'.Lesdeuxnoms/nn7cdericinethuilederaifort,pristantôtdansunsensréel,tantôtdansunsensfiguré,serencontrentcontinuellementcliczlesalchimistesgrecs.(VoirIntrod,àlaChimiedesanciens,p.108,1.2et3.—Coll.desAlch.grecs.,tract.,Lexique,p.10,etpasfini.)
&Lemotsyriaqueestsin:Sinétaitle.dieulunairedesCliaîdéens.Maisil estpréférabledelireicilemotascm,quirépondausignedel'argent,placéà lamarge.(VoirInlrod.àlaChimiedesanciens,p.Gi.)
i">Hs'agîtdanscetarticledel'arsenicmé-tallique,sublimé,quelesanciensregardaientcommeunsecondmercure:lemercuretirédelasandaraqueétantopposéaumcivurêtiréducinabre.{Introd.àlaChimiedesanciens,p.90,23(),2S2.—Coll.desAlch.grecs,trad.,l)é-mocrite,p.53;Synésius,p.66et74.)
TRADUCTION. 75
(LIVRE V!IIB DE DÉMOCRITE.)
(OEUVRKDE I/OK.)
F.SURCESUJET: QUELLESSONTLES(SUBSTANCES)
QUIROUGISSENT1"?
Cesontlemisyjaune;lachaleitc(couperose)deChypre®.Travailleavecl'eaudivinejauneet versede l'élixirpar-dessus,jusqu'à
cequeleproduitrougisse.Projette-lesurdel'argentet luaurasdel'or.
Voicicequirougit: lemercurequia étéblanchi,oul'élixirdelama-
gnésiequia étéblanchie,celled'Arménie,deteinteécarlale(3).
II. PUISSANCESECRÈTE.
Prendsd'abord,deuxdrachmesdesang-dragonW,puisdeuxdrachmes
desori.Metssurduplomb,il lerendradoré.Pilefortement,pétrisdans
dumiel;cesera(lacouleur)cinabresivantée.
III. POURFAIREDELAMAGNESIEROUC.E.
ChaulTe-laavecdunatronetdumiel,etclicseradepremièrequalité;3'.
MLemotrougirdoitdireentenduicipar«teindreencouleurd'or»,c'est-à-dire«jaunir».Laconfusiondecesdeuxcouleurs,entreellesetavecl'orangé,estperpétuellechezlesalchi-mistesgrecs.
'3)KcritxaÀxaJ.lfîovxpivyjù.xitipiv\ovxptvpourraitêtrelemotsyriaqueaucit,«c'est-à-dire».Cesmoissignifientdonc%i).xïiii,c'est-à-direy^Mniiptv.Enedet,lelexiquedeIîarBaliloula:Col.85g,1.5,j^aAxîiis;c'estle
•/aïXTwipwsuivantRabbân(Honein)etGa-hriel{Borhtjésu).Col.898,1.26: %a>.xTtit,dansunmanuscrit,cuivreblancbrûlé;ilditqu'ilsechangeenyjûxijtipw.Col.899,1.2:•/jùxnxiptv;selonBarSéroscluraî,lorsquela
%aXxïnsvieillit,elledevientdu%a).xwdpn>.Col,899,1.5:%a)jtrtts,dansunancienma-nuscrit,c'estlafleurdecuivreetsuivantleschimistesleyiïjavQov,etGabriel(Bochtjésu)l'aconfirmé.
LesArabesconnaissaientaussileyji>.xritiptvsouslaformecolcotaroucalcotorin.(Comp.IhnBrllhar,n°ioSo;Doiy,Suppl.,t.Il,p.399.)
WHs'agitsansdouted'unepyriterougeâtre,blanchieparle.grillageoul'oxydationlente.
MEnsyriaque: Sam-lrèn;enarabe,Dam-Akhouèn.
<5>Lapyritegrilléeouoxydéeestréduiteàl'étatd'oxydedeferrouge;puisonlachauffeavecdunatronetdumiel.
10.
70 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
IV.POURQUELAPYRITEDEVIENNEROUGE.
Pile,mêleavecdunationet dumielet faisgriller'1'.
V. FUSIONDUFERUNIMEX(ivêtxôv^).
Jettedessusde iamagnésieet un peudepierremagnétique(nayvtfttis).Kiloa del'affinitépourle fer.Lanaturejouitde lanature'3'.
Nouspensionsquece mercureétaitdu mercurecommun,et quecette
magnésieétaitde la magnésiecommune;maisnousavonstrouvéqu'elleestducinabreet qu'ils'agitdumercurecorrespondant.
VI.LORSQUETUVEUXFAIRECHAUFFERI/ÉLIXIR.
Faischauffersurun feudouxdecharbons,ousurunfourneau.Si une
premièrefoisl'élixirbrûlait,alorschauffele fourneauavecdescrottins,
pourquel'élixirnebrûlepas.Voilàcequenotremaîtrea prescrit.
VII.POURQUEL'ARGENTDEVIENNEPRÉCIEUXCOMMEDEI/OR.
LORSQU'ILESTPURIFIÉ,OXPROJETTEDESSUSDEL'ÉLIXIR.
Prendsde l'argentpur,fais-lefondre;projette-ledansde l'arsenicnon
éteint'4',aprèsqueleproduita étémisdansuneamphoreet solidifiétrois
fois;ou bienprojette-ledansl'arsenicmouillé,jusqu'àce que toutse li-
quéfie,et celatroisfois.
Faisfondredenouveau,ajoutepeuà peuduverrebroyéclpurifiéet du
crinpropre.Opèreainsiseptfois.Faisfondreet ajoutelecrinet leverre.
Fondsdenouveauetprojettedessusdel'huiled'oetîfset tu aillasdel'ar-
gentdevenuaussiprécieuxquel'or.
(1>C'estUnepréparationdeperoxydedefer,demême<|uelapreceMenle.
WLutcvleditsvitovoi'.(3)Formuledémocrilaine.(CvlLdesAlch,
grecs,Irait.,p.'17.}
<»>Cf.cevolume,p.GG,XXXV.Lemotsy-riaquesignifie,àproprementparler,unepâteêpilaloiredWpime.iitetdecliaUxsmaisils'agitsansdoutedel'orpimentseul.
TRADUCTION. 77
VIII.CHAPITREDET/OR.(PREPARATIONDUCINABRE.)
Prendsdu mercureet du soufre,en quantitéségales.Travaille-les
bienensemble,jusqu'àce quelemercuresoitabsorbéet nesoilplusvi-
sible.Metsdansunefiole,donttu lulerasl'orificecl la panseavecnotre
terre.Laissesécheretmetsdansnotrefour;chauffedumatinausoir.Laisse
refroidirsurplacejusqu'aumalin.
Ouvreet prendscequ'ily a dansla pansedu récipient.Projclles-enunequarto,surunedrachmed'argentpur et tu aurasun orexcellent.
IX.AUTREPRÉPARATIOND'ARGENT1".
Prendsde l'arsenicdoré,quarantemithqals;de l'arsenicrouge,de.ix
drachmes;de l'antimoined'Occident,vingtdrachmes;du mercure,dix
dracbmes;duselammoniac,cinqdracbmes.Travailletoutescessubstances
avecdu vinaigrefort;chaquejourpétrisavecdel'huilede sésame.
Metsdansune fioled'albalrc;Iuleavecdela terre,suivantl'habitude;
faissécher.Allumedufeuau-dessous,pendanttoutelajournéejusqu'àla
nuit.Laisserefroidirjusqu'aumatin.
Prendsce quiadhèreauventrede la fioled'albâtre.Projettes-enune
partiepourvingtpartiesdecuivre,et ceseradubelargent.
X. AUTREPRÉPARATIOND'OR.
Prendsde la limailled'acierde l'Inde,quatre-vingt-dixdrachmes;du
mercure,cinquantedrachmes;de l'arsenicrouge,trentedrachmes;du
soufredel'Irak,vingtdrachmes;del'arsenicdePerse,soixantedrachmes.
Travaille-lestousensembleavecdufortvinaigredevin,jusqu'àincorpo-ration;metsdansunvasedeverre.
Ajoutedessusdu vinaigre,defaçonà recouvrirle produit;Iulelevase
toutentieravecnotreboue.Laissesécheretenterredansunfeudeftlmier.
Taischauffertroisnuits,et, pendantlejour,remueavecuntibrochede
cuivre,jusqu'àcequelacouleurducuivredeviennecommede l'or,clque
<«)Cechapitre<le\raitêtreflanslelivreprécddclii.
78 TRAITÉD'AI.CHIMIESYRIAQUEET ARARE.
Iépurationsoitachevée.Ensuitelaissesurle feu,jusqu'àcequeleproduitsoitl)iensec,et qu'iln'yresteplusd'humidité.
Prendsdu plomb;fais-lefondre;purifie-leet projettedessusdel'élixir
précédent,unepartiepoursoixantepartiesdeplomb,et il seproduiradel'or.
XI.AUTREPRÉIWRVTKXND'OR.
Prendsde la.limailled'excellentcuivrerouge,unepartie,ainsiquesix
partiesde mercure.Broiebien; travaillejusqu'àce que le produitrou-
gisse.Metsdansunechaudière;adaptel'alambicaurécipient;lutelecorpsde la chaudière,ainsiquel'alambicet lesjoints.Veilleauxjoints,pourqueleproduitvolatilne s'évaporepas.
Faismonteret conduislefeucommeceluid'unelampe,jusqu'àce queriennedescendeplusdanslerécipient.
Laisserefroidir;retire;broiesonâmeavecsoticorps*1',et faiscomme
lapremièrefois.Faismonter.
Broiede nouveaulesdeuxensemble.Faismonterjusqu'àcequeriennepasseplusdanslerécipient.
Leproduitseraalorscoloréet formeraunemasseteintecommepardu
sang.Prendsceltepierre;place-laentredeuxcoupes;enduislesjointsettoutelasurfaceavecnotrelut, commeil convient.Lorsquelelut serasec,
placele systèmesurun trépied*allumele feu en dessousdoucement,
pendantneufheures,et conserve.
Projettedecetélixir,\x\icqitartasuruneoncedeplomb''2'.Fais-lefoudreà troisreprises,projettependantchaquefusiondel'élixir,etceseradel'or
excellent.
XII.AUTRECHAPITRESURI;O«IS).
Mercure,neufdrachmes;limailled'or,quatredrachmes;limaillede
cuivre,sixdrachmes;limailled'argent,dixdrachmes;alun,deuxdrachmes;arsenicdoré,unedrachme;natron,unedrachme;wars'1',i\h drachmes;
i'>(.'.'esl-i-direleproduitvolatilaveclerésiduiixe.(VoirplusImul,j>.73,note'i,clColl.desAich.ijrrcs,trnd.(p.afiS.)
(iJ(U-onn,abréviationticxf/ôvos.wCellerecclteestàpullprèsidenli'jucavec
tespremièresliguestletarecetteti"i deta
Mappoectaviada(Transmissiondelascienceau-titjùc.p.31);identitéremarquable,commefour-nissantunenouvellepreuvedel'originegrecquecommuneau*recetteslatinesclsyriaques.
'*>Safrand'IndeouMcmccytontînetorium.(Voirci-dessus,p.G7,liolc2.)
TRADUCTION. 70
safran,dixdrachmes;terredorée,unedrachme;vinaigre,autantqu'ilfaut.
Mêletoutesleslimaillesavecdu mercure,et broieen consistanceci-reuse.
Metsl'amalgamedansun creuset,et, par-dessus,toutescesautres
choses,aprèslesavoirbroyéesdansduvinaigre.Chauffeparondessous.
Quandleproduitbouilliraet quetoutserabienmélangé,prendset tutrouverasungrandprofit(c'est-à-diredel'or).
XIII.AUTRECHAPITRESURI/OR.
Prendsdel'or,deuxdrachmes;fais-enuncylindre(auh{v)\(ajoutedu)cuivrebrûlé,deuxdrachmes.Faischaufferet plongedansdel'eausalée.
Prendsdu mercure,deuxdrachmes.Piledansde la saumure,jusqu'àce
queleproduitsoità l'étatd'amalgame.Prendsdunation,deuxdrachmes,
avecdel'huile.Faisfondreetceseradel'or.
XIV.AUTREPREPARATION.
Cuivrebrûlé,troisdrachmes;or,unedrachme;faisfondre;jettedessus
de l'arsenic.Faisbrûler,et le produitserafriable.Pile-ledansdu vi-
naigre,commedelarouille.Projettesurduplomb,et tuaurasde l'élec-
Iruin.
Projettcs-ydel'orenquantitéégale,et faisfondre1".
XV.TRANSFORMATIONDUPLO.MRw.
Cuivrebrûlé,unepartieet demie;minium,mêmeproportion;limaille
de plomb,sixdrachmes;cadmicostmeite (xa<$j«s/abençMxhts),une
drachme.Travailleet piletoitscescorpsdansdu vinblanc.Réduis-les
enpâte,et faisfondredansun feuardent: tu obtiendrasdu bonplomb.
Melcs-ydefor,deuxdrachmes4etceserabien.
!'lCellerecettecsl(ouiàfailsemblableùcelletîtilaHappéeclavicuta.(Transmîmotidelitscienceantique,p./|5.)—Voiraussip.38.
's)Ecritcroiin=xpôvos.'*'Introductionil hiChimieîlesnnciins,
p.u4o.
80 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
XVI.I'OUIlFAIREDEL'ORAVEC1)EL'ETALX.
Marbreréduit eu chaux, cinq grammes;warsu* chauffé,quatregrammes;cinabre,quatregrammes.Broieensemble;faisunélixir.
Prendsuneonced'étaindécapé,et limailledefer,unepartiepropor-tionnée.Disposeau-dessouset au-dessus,dansl'alamhicsanslêtc^. lie-
rouvreet faisfondreavecun feudecrottins: le produitserabeau.
Nota.— L'élaina un signefaitdecellemanière : sers-t'enpourl'in-
dicationdel'étain.
XVII.AUTREPRÉPARATIOND'OR'".
Prendsdelacouperose;de l'ocre(&$xpa)c^^um'sY»partieségales.Pile
touscescorpsclmets-lesdonsunefiole.Faischaufferpendantonzeheures,à deuxreprises(?),et tu trouveras«lel'élixir.
Prendscelui-ci,mets-ensurduplombet surducuivretet lemêlaide-
viendraor: c'estexpérimenté.
XMILAUTREPRÉPARATION1)'0RW.
Prendsde l'éluin,du mercure,du soufre,du casa(?) et du scha-
kàti(0';mélangeensembleet faisunbonélixir.
Comprendsensuitecequivaêtredit.
Prendsdes cornouillesacides,des écorecsde grenade,des noixde
galle,delagarance,de l'aloèssocotrin,delamyrrhe,un peudemiel,du
safran,delafleurdegrenadier^7',del'écorccdecèdre,dufoeinimgraxum
WSafrand'Inde.(Voirci-dcssus,p.7S,il.3.)(î>Letextedit«aveugle».''' C'estInjircuiiui'figue«lelapage5.(s)Lesignedeloi'setrouveàlamargedans
lesmanuscrits,aveclenumérod'ordre25.Lesdeuxarticlesprécédentsontà lamargelemêmesigne,aveclesn0121,22.Demêmelesdeux,articlessuivants,aveclesn"2/1,2.5.
'•'sLecliiHVe1/1setrouvedanslemanuscrit
àlamarge,au-dessoUsdusignedeloi",ildoitêtreluenréalité2/1.C'estlenumérod'ordre.(Voirlanoteci-dessus.)
t°îMotsinconnus,comp.ci-dessus,p.Gî,XXX,etj>.G7,XXXV.—Pourtemolschakân,écritplusbasschakâ,onpc:ilcomparerl'arabescliaUi,arsenic.
î'' Voirplusliaut,p.i3,derniermotdela1"colonne.
TRADUCTION. 81
cldusel.Pilebientoutesceschoses;ajoutepar-dessusdel'eau,unelivre;metsdigérerdansunemarmite,surun réchaudà demiéteint,dumatin
jusqu'ausoir.
Lorsquelevaseserarefroidi,prendsducuivreetfais-lechauffersurun
feuardent.Quandilserabrûlant,prendsdelaliqueurci-dessuscl teins-le
avecelle;il prendrabienlacouleur.
XIX.COMMENTONDOITTRAITERLEMERCURE
POURFAIREDEL'ORETDEI/ÉLECTRUMl0.
Prendsdu mercure,unelivre;delarésinedetérébinthe,troisonces;du cuivreblanccalciné,quatreonces;del'arsenicrouge,deuxonces;de
lacouperose,troisonces;del'alunlamelleux,deuxonces;delarouillede
plomb,deuxdrachmes;de la garance,uneonce;de l'eaude minium
purifiée,deuxseliers;duvinaigre,sixsetiers.
Metsdansunemarmite;lutes-cnl'orificeavecnotrebouc;laissesécher.
Faisun feumodérépendantun jour; quele produitrestedansla
marmitependantdeuxjours: tu remueraschaquejour.Prendset metsau soleil.Triturejusqu'àce quele produitdevienne
commeunepâte.Prendsensuitecetélixir,quandil seraencoreunpeumou;projette-le
surcinqlivresdecuivreblanc,et tu lechangerasenor.
Situveuxdel'élixirpourl'argent'2',n'ymetspasd'arsenicetdegarance,maisdu plombbrûlé,deuxonces;desrognures(?)réduitesenpoudre,troisonces.Projettesurcinqlivresdecuivre,etceseradel'argent.
XX.ENDUITVITREUXSURUNVASED'ARGILE.
Prendsde la gommeadragante(vpttyâxavOct),délayéedansde l'eau
pendantun moment.Prendsduverre,de la couleurquelu veux.Pile,tamiseet pétrisdansl'eaudecettegomme;enduis-enlesvasesd'argile
quin'ontpasétéchauffés.Introduis-lesdanslinfourdepotier,etchaulle
jusqu'àcequel'enduitadhèreà l'argile.
CLillégalementi Jel'argent(àlamargetesignedel'or,aveclen°20).—'•'AtamargeleMgnedél'argent,avecle11°15.
ALCHIMIE.—i, -i6partie. Il
82 TRAITED'ALCIII.UIESYRIAQUEKTARABE.
(LIVRE IXK DE DÉMOCRITE.)
(Llï MERCURE.)
I. SURLEMERCUREMERVEILLEUX0».
Sespremiersnoms,engrec'2',sontlessuivants: soufre,arsenic,sanda-
raque.
(Malgréla diversitédecesnoms,c'estlamêmematière).Lanature,en
ell'ct,lorsqu'ellereçoitquelquechosedecontraireclsel'assimile,sefortifie:
cettechosen'estpasexpulsée,parcequ'elleprendet est prise.C'estainsi
quel'ona cachéle nomdumercureet qu'onl'arenduobscur.
Demêmeleziouqa(nomsyriaquedumercure)variedenom,suivantles
diversestraditions;on l'appelleparfoisziougetparfoisziouq,et argentli-
quide;eaud'argent;matièrequiblanchitle cuivre;nuageblanc'3';corps
fuyantle feu;soufre;arsenic;sandaraque;eteaudeceux-ci;eaudesoufre
clarifiée;mystèrerévélé;eaudecuivreet eaudefeu;eaude verre;sélé-
nile'1'(à(ppo<réh)vov)]écumede mer; écumede fleuve;écumede toutes
espècescl de tousanimaux,principalementdechienenragé;eaudefleuve
cl de rosée;mielallique,celuiquiestintermédiairede toutechoseet de
tonslesmiels;eaudeSaturne,c'est-à-direéprouvéeparleplomb(Saturne);
chrysocolle;eauquisertpourla rouilleet lesécritures.
11est encoreappeléfielde touslesanimaux,et levain»et laitde tous
animaux'5',laitet résinede tousarbreset de toutesplantes,en raisonde
sa formationet de sesrapportsavecle lait.Ondit qu'ilest appeléaussi
urinedufilsdestoits'0';et encore,cequisedissoutetcoule;transparence
(Shtyis)et nuage,et toutesvapeursdu soufresuspendu.
!')Mercuredesphilosophes.l5>VoirC'o//.desAlcli.grecs,ivùA.iLctipie,
p.i5.Cesdésignationsserapportenttantôtaumercuretiré*dessulfuresd'arsenic,c'est-à-direàl'arsenicmétallique[Introd.à laChimiedesanciens,etc.,p.282);tantôtauSi(-ai-geiilouargentliquide,quiestnotremercureactuel,tiréducinabre.
'*)Coll.desAlcli.grecs,Irad.,p.11cl:m:p.l3o,etpamin.
WColl.desAlch.grecs,traduction,p.i3oet04,
MColl.desAlcli,grecs,trad.,p.73;p.182;p.192;p.32^',p.387,elpassim.
(c>Onappelleensyriaquefilsdestoitsledémonlunatique,quipossédaitlesépilepliques
TRADUCTION. 83
C'estavecraisonqu'onl'a appelésoufresuspenduW,parceque,quandil estchauffé,onletrouvesuspenduaucouvercleduvase.
(Cettesubstance)neportepasnomunique;maissesnomssontnom-
breux,parcequ'ellen'estpasd'uneseuleespèce,et qu'ellereprésentedo
nombreusesespèces,dontchacuneestdifférentedesautres.
Leslivresdisent: Prendsdu mercure;maisilsne fontnullementcon-
naîtredequelleespèce,nide quelcorpsil esttiré.LePhilosophe'-'seul
l'adit, enexposantsesdeuxteintures,enjauneet enblanc.Pourlejaune
(Chrysopée),il dit : Prendslemercuretirédu cinabre,quiseulblanchit
lecuivreetlerendsansombre.11jaunira,situletraitesparl'eaudesoufre
distillée,ouparlesoufreseulement;c'estlàlemystèrerévélé.
Danslesopérationsdel'argent(Argyropéc),il ditt3):
Prendsdumercuretiréde la sanduraque,oitdel'arsenic(sulfuré),cl
de la céruse^,et desautreschoses.C'estainsiqu'ille définit,en expli-
quantlesdeuxmystères: l'unqui estdansle Chalkydrion^;cl l'autre,
celuiqui estsignaléplushaut, et quinous"estconnupar sa fixation.
Maisquandils'agitdumercuretiréducinabre,il entendceluiquiblanchit
le cuivre: c'est-à-direquifaitdel'argent,enle rendantsansombre.C'est
celui-làquiestnécessairepourl'Argyropéc.
Quantà la paroledu Philosophe: Prendsdu mercuretirédel'arsenic
(sulfuré)et desautreschoses,c'estbien,diras-tu.Maissachequececiest
lemystèredesdeuxmystères,parcequ'ilyena trois \
Enréalité,il n'ya qu'unnomet qu'uneopération(7).Turéussirasbeau-
coupdefixations,situ comprendsAnonlangage.
Il ditdanslaChrysopée:
Prendsdumercureetfixe-leaveclecorpsdelamagnésie,etc.
etquiétaitcensérésidersurlesloilsplais,oùl'onadoraitlalunecllesastres.
MCemotsetrouveaussidanslàColl.desAlcli.grecs,trad.,Lexique,p.8,aubas.Lesensindiqué
1danscepassage(c'estuneeau)n'estpasceluiquedonneletextesyriaque,lequelparaîtpréférable.
(5'bémocritc,Coll.desAlch.grecs,trad.,p.40.
WDéniocrilc,Coït,desAlch.grecs,trad.,
p.53;cf.Synésius,Mêmecollection,p.GG.WLemolctrtisûparaitdanscertainscas
avoirétéemployépourdésignerl'acideatsé-nieuv.
WColl.desAlch.grées,trad.,Lcvii/iic,p.îG.WColl.desAlch.grecsiIràd.,p. 'il et
38g.<>thul.,p.388.
1I .
8'i TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
Htdansl'Argyropéc,il dit:
Fixesuivantl'usage: c'estlemercurerouge.Il est désignéparunseul
nom,tandisqu'iloffreplusieursvariétés.11fautsupposericiqu'ilest tiré
du cinabreseulement: levraimercureestceluiquienesttiré.Il n'opère
passeultouteschoses;maisil doitcirefixéavecde l'arsenic(sulfuré),de la sandaraque,de la céruse,de la magnésie,ou de l'antimoineita-
lique1".
C'estpourcelaquele Philosophedit qu'ilestcontenudansleschoses
aumoyendesquellesil estfixé.Cen'estpasseulementle mercuredeces
chosesquiyestfixé,maistoutmercurequiprovientd'ellesfixetoutechose,
coaguleet saisit,commesa chosepropre,cequilui estcontraire.Car la
natureneformepaslefonddel'être,etlemercurenerenfermepasenlui-
mêmeceschosesquisontdécritespartout^.Parlà il devientévidentquele
mercureestun par le nom,nonen acte,maisenpuissance;c'est-à-dire
queseseffetssontenpuissancedanslesmélangesqu'ilforme.11existeen
effetdesdifférencesde mélangeet de fixationdansdeuxchoses,savoir:
dansla céruseet dansl'antimoineitalique.Demêmedansl'arsenic,lors-
qu'ilproduitle blanchimentdu cuivre;de même,dansle soufremarin
et l'alun,et dansd'autrescorpsquijaunissentou blanchissent,selonla
distinctiondesliqueurs.
Ona dît quelemercureétaitaussilapierrede luneet lapierreferru-
.y'ieusc.Onluia donnédessurnoms: lemercuredecinabre,appelémer-
curedesteintures.Celuiquiteintlecuivre,(onl'aappelé)eaudecuivret3)
eteaud'aphroud;etceluiquiagitsur letain,(onl'aappelé)eaudefleuve
et bilededragon^.
>''CollectiondesAlchimistesgrecs,traduc-tion(p.hd.LemanuscritAporteà lamargecesmots,c'est-à-dircdeCoplos(XOÎTÎIXOV).(VoirCollectionticsAlchihustcsgrecs*trad.,p.19,11°3).
'5'Cetteplirascobscureserapporteàladis-tinctionentrelamatièrepremièreetsesqua-lités.ToutcecisembleimitédeSynésius.[Coll.îlesAlcli.grecs,trad.,p.GOetsuivantes.)—
D'aprèscottethéorie,lemercuredespbilo-
sopbes,oumatièrepremièredesmétaux,prenddespropriétésspécifiques,suivantlanatureindividuelledesmélangesqu'ilcon-courtû former,et il communiqueensuitecespropriétésauxmétauxdontil opèrelateinture.
<s)Coll.îlesAlch.grecs,trad.,p. 209,11°G.
''' Coll.desAlch.grecs,trad.,Lc.viijuc,p.7eti5.
TRADUCTION. 85
II. DIREDEPEIHCIHUS.Pebicbius'1'dit:
Touslescorps(métalliques)12',c'estle mercure.Et il lesappelleles
mystères: si tu tiresde tous(lescorps)lemercureet<juctu le fixes,il
deviendralemercurepropreducorpsdésiré'3': telestlemystèrerévélé.
11nefautdoncpasmie,pourtoutepréparation,touteespècedemercure
soitmisenoeuvre,maisseulementcellequiestpropreà lapréparation,et
celasuffît.
III. (PRÉPARATIONDUMERCUREÀFROID.)
Prendsun mortierdeplomb,mets-yducinabreet broie,enajoutantdel'eau,avecun pilonégalement,enplomb,jusqu'àcequetu obtiennes
dumercure'5'.
Prendsduvinaigreetbroieausoleil.
D'autresprennentlemortierenpoids(déterminé),demanièrequ'ilpèsetrentemines,et le pilondixmines.Ons'ensertcommeil vientd'être
dit,etlemercureainsipréparé,quandilestconservé,estdit lerougedes
teintures.
IV.'(PRÉPARATIONDEL'ÉLIXIRTINCTORIAL.)
D'autresmélangenttouslesmercuresen proportionégale,ceuxdes
corpsetceuxdespierres.Usfontbouillirdansdel'eaudesoufre,avecde
la gommeetdu mélangede safraii(xpixov/ia'Aà)f/«),quiestlesafranma-
céré,et lerestedetouslesautres.Aprèsavoirfaittoutle traitement,quiconsisteenuneautrecombinaison,ilsteignent.
V.(AUTREPRÉPARATION.)
D'autresfontunélixirdemercure;aprèsqu'ila étérouilléouéteint,ils
t"l'ebicliiusouEpibicbius,c'est-à-direIlorUsl'EperVicr.(Voit'Originesdel'Alchimietp.168.)Letextesyriaqueportelittéralementl'ibicos.
WCollectiondesAlchimistesijfccs,tratl.4p.1G8.
la)C'esl-à-dircl'or.(*)C'estunepréparationpourobtenirdu
Incrcuresaiisdistillation,endécomposantlecinabreaumoyenduplomb.(VoirColl.desAlch,yrecs,trad.,p.171.—EtPline,llist.iiaJ.J.XXXIII,cb.xt.1.)
80 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
le projettentsur de l'argent,et ils teignent.Ilsjurentauxautresquecen'estquedumercure,et leurparoleestvéridique.
VI. (PRÉPARATIONDUMERCURE.)
Prendsdu soufreet du cinabre,enproportionégale;broieavecduvi-
naigreet faisbouillirdansun vasedecuivre;agiscommeil a étédit,et tuaurasdu mercure'1'.
Sers-t'enpour la préparationd'or [%a)jtv$piov),avecde la sandaraquerougeet la céruse,enproportionégale;broiele tout avecdu vinaigre,en consislancedepâle.Faisbouillircommeil a étédit. Essuiececinabre
cl sers-t'en.
VII.(PRÉPARATIONARSENICALE.)
Prendsde l'arsenicdoré;broieavecduvinaigreenconsistancedepâle:faisbouillirsuivantl'usage;essuiecl conserve.
Arsenic(sulfuré)et selammoniac;broiebiendansdel'eau,jusqu'àce
quemonteunelégèrevapeurdemercure.
Sacheque tousles mercuresqui se formenten dehorsdu feu sont
nomméseauclarifiée.
VIII.EPREUVEDEL'ARGENT1".
Mels-lcdansunecoupeavecdu vinaigrepur et blanc;laisseunjour;s'ilsefaitdelarouille,c'estqu'ilrenfermeduplomb(Saturne);s'ilbleuit,ilcontientde îelain(Çetk)'3'.
IX.AUTREESSAI.
Jette-ledansde l'eau: s'ilgardesonéclat,il estpur; s'ilchange,il'esl
défectueux.
(•)Préparationdemercuresansdistillation,endécomposantlecinabreautnovenducuivre.{Voirlanotehdelapai;cprécédente.)
<!)Letextedit!dumercure,sansdoutepat-suitedelaconfusiondesdeuxsignes.(Voirun
essaianalogue,Iutrod.àtaChimiedesanciens,p.3o,PapyrusdeLeyde,etPline,llisl.nat.,1.XXXIII,cli.XMV.)—L'essaidécritdansnotreIcvleestfaitparvoiehumide.
ML'épreuvereposesurdesfaitsréels.Mais
TRADUCTION. 87
X. (PURIITCATIOJVDUMERCURE.)
Silemercurea unemauvaiseodeur,lave-ledelamanièresuivante:
Mels-leclansduvinaigre,danslequelilyadunatron,auseind'unvasedeverre;laisseseptjours,etil blanchira.
XI.DEL'EAUDESOUFRE10.
Nousréunironslesrèglesdespréparationsblanchesetjauneset poul-ies(corps)décomposahlcs,demanièrequeriennemanque.
[Leseauxblanches)®.—Aucommencement,nousavonsdit,enparlantde toutce qui est travaillé,ce que sontles eauxblanchesde soufre.
(Onnommeainsi):
Lelaitdemûrier'3',oude figuier,oudebuffle'4',oudechèvre,oude
vache,oudanesse;Eaude laitdeceschoses: feuillesdepécher,feuillesdelaurier,eau
d'alun,mielblanc,Heurdesel,cendredeboisdepeuplier,chaux,eaude
nier,urine,vinaigreblancouvinaigredecitron,terredeCimolc'5',acacia
a résineeta fruits.
EnsuiteterredeMélos'0'quiestblancheet grasse,pierrelégèreet terre
brillante,et touteslespierresblanchesqui se délayent'7'dansl'eauet
s'isolentet s'allientensemble,defaçonà s'unirréciproquement.Cartuas
apprisquelessulfureuxsontmaîtrisésparlessulfureux,leshumidesparleshumidescorrespondants'*'.
Ony mêlealorsdesblancsd'oeufset delagommeblanche,et toutce
quimanque.Broiecellepréparationquia blanchi,et aprèsqu'elleaura
élébrûléeséparément,projette-la.
ladernièreindicationcslerronéescarlecarac-tèreindiquénes'appliquepasàlelain,maisaucuivre.
l) C'est['ilSapOiï'Atdesalchimistesgrecs.**'C'est-à-direblanchissantes,teignanten
argent.(,)Coll.desAlch.ijhxs,trad.,p.i53.(Voir
aussip.t)0,note2.)
MBoubou=(3o'J§a>.oi.;s)Ecritxopoha.'"'Ecritw/i'si'rt,WLesopérationsdedélaveretdedissoudre
sontconfonduesparlesalchimistes.'*'Axioinedesalchimistesgrecs.{Coll.des
Alch,IJIVCS,etc.,trad.,p.21.)
88 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARAI3E.
Tu as entendudireencore: Projette-lasurle restede la préparation;ensuitecl)nufieet souffle,et éprouvesi le métalest sansombre.S'ilne
l'estpas, tu n'asqu'àte blâmerloi-même®,parceque,jusqu'àcequelu
possèdestoutela doctrinedeslivresclquetu enéprouvesl'efficacité,tondésirnesauraitciresatisfait.
XII.PREPARATIONJ)EL'EAUROUGEwDUSOUFRE.
Voicicommentl'eaurougeest composée.Prendsdu vinaigreet de
l'urinedepetitsenfants,et touteslesbilesd'agneauet demouton;del'eau
demer,de l'eaude calcaire®,del'eaudechauxet decendredechou,et
de l'eaud'alun,de nation,d'arsenicet de soufre,du laitd'ânesseet de
chèvre,dulaitdebuflle,dusafrandeCilicie,ducarthame,du\vars(4',des
Heursdemouronpourpre,derhubarbeduPont,de lapierrede ®,de la fleurde cuivre,du vitriolnoir, du jus de poireau,de l'encrein-
diennepurifiée.Pourle blanchimentet lerougissement,éviterqueleproduitnebrûle.
LePhilosopheajoute: Jusqu'àce quele noirsoitpartientièrement,traitelapyrite;(opère)jusqu'àcequeleproduitsoitcommedespaillettesd'ornonbrûlé.
Leschosesindiquéesci-dessuspourle nettoyageconcourentaussiau
jaunissement,(parexemple): l'eaude mer,l'eaude selet l'eaud'alun,l'eaudechaux,l'eaude natron,et aussil'eaude calcaire,et lesliquidesblancs,et toutesleshuiles,cl le vinaigre,et d'autreschosesanalogues.Pourle blancvraiet le rouge,tu trouverasqu'ilssontdécritspartout;tu
connaislamesure.
XIII.CÉLÈBREEAUDESOUFRE,QUIESTVANTÉEENTOUTLIEU.
Chaux,deuxparties;soufre,unepartie.Laveunemarmiteetmets-yde
(|)Ceciestunaxiomede'mocritain,danstaCollidesAlch.ijvcds,trad.,p./ig,n°11;ilestreproduitdansplusieursautrespassages.
WOujaunissantc5,c.'cst-ïi-dircteigiiantcilor.WlCmphoma.LelexiquedeBarHalilotil
expliquecemotainsit«céruséaxeclaquelleon
Mancliitlesmurs,alcalienpoudre.SuivantPauld'li!gme«marcdevinbrûlé.Suivantunautreauteur,alcalin.Onapropose*fykfàittt,maisc'estplutôtéfi£«f/«.
« Voirp.O7, 78et80.WEcritxit'oi.
TRADUCTION. 89
l'eau,jusqu'àcequ'elledéborde.Couvreet lutc;laissejusqu'àcequele
lut sèche;lorsqu'ilseradurci,agitebienetmetssurun feuardent,pen-dantlongtemps.S'ilestbesoind'eauchaude,ajoulcs-enetlaissereposer;
puiséclairciscl abandonne: lu trouverasquela liqueursurnagev*iteest
commedu vinM.Ajoutede l'eauchaude,couvreet faisbouillir.Puis
écraseet laisserefroidir.Retirele dépôtdela marmite,llcmcts-yl'eau.
Faisbouillirdelamêmemanière,passe,et tu trouverasl'eauquisurna-
gera,couleurdusang.
XIV.PRÉPARATIONDUCARTHAME«.
Pilele carthaincenmasse;mets-ledansunecorbeillede rameauxde
palmes;jettedessusde l'eau,jusqu'àcequesacouleurjauneaitdisparu.Presse-leetlaisse-ledansla corbeilleunpeudetemps.Puismets-ledans
un grandplat,etjettedessusdujauned'oeuf,(puis)dublanc,quiestla
cendreoulachaux.Frotteavectamainjusqu'àcequ'ilrougisse.Puismets
leproduitdansunecorbeille,jusqu'àcequel'eaudescende;etjettedessus
de l'eau.Laissereposerun peude temps,puisjettedanscetteeaudu
vinaigrefort.Laisseun jour, et tu trouverasbientôtqu'elleestcolorée
commedusang.
XV.GIIAPlTltKDANSLEQUEL
ESTMARQUÉELAPUISSANCESECRÈTE.
Dunationjaune^et du safran,huitdrachmes;duenrthame,quatredrachmes;du \vars(i>,huit drachmes; '5!,quatredrachmes;c'est
le Mdesgrenadesd'Kgyple,.....; desHeursde mouron(ài'ôt-
y&XÀi's),(piatrcdrachmes;de la couperosede Chypre,quiressembleau
verre("\vingtdrachmes;duvitriolnoir,deuxdrachmes;dusang-dragon
('' l'olysulfuredecalcium?Celteprépara-tionestdéjàdécritedanslePapu'usdeLcvdc(Inlrod.àtaChimiedesanciens,p.46),cielle
ligureaussichezlesalchimisteslatins.(î)Teinturejaune,tiutreincnlditeronge.WIntroductionà tu(lltimledesanciens,
p.2G7.>"Voirci-dessus,p.G7,78,80et88.
ALCHIMIE—1,2epartie,
•s'Molécrita/ma,peut-être9-1^/3.(c>Molcorrompu."' Couperoseétantsynonymedevitriol,
onvoiticilefaitt[uiadonnél'idéedumolvilriolwn.Cemolestancien.11figuredéjàdanslesGomjwsilioncsadtinijcnda,dontlemanu-scritaétéécritversleVili*siècle.(Transmissiondelàscience«ntiV/ilc,p,i'i.)
12
*)0 TRAITKD'Al.CIIIMIlîSYIUAQUKHTAHAIJK.
délayédansde l'urinede pelil enfant,analogueà la Incclin(orcanetlc),connueil a étédit dansle Livresurlespourpres^.S'iln'ya pasde .sang-dragon,ajoutede la laccha.Ensuiteajouteles plantes,faisbouilliret
passe;ajouteleschosesquimanquent,etmetsenoeuvre.
XVI.K.UJ1>ECKiNDRKS.
Elleaétéindiquéedansle Livresurlescompositions;danschaqueendroitil estparlédeseauxde cendresde chousauvage,de camphrier,de sar-
ments,deboisde chêne,avecdu calcaire,de la chaux,de l'alun,desexcrémentsdechien,et toutce qui t'a été transmisdanschaqueendroit.
Toutcela(serapporte)à l'eausimplede soufretraitéeavecde la chaux,et a l'eaude soufreclarifiée: je veuxdirecelletiréedu soufreseulement,c'csl-à-dircdumercure.
!'•'OuvrageallrilméàDémocrilc.[Coll.desAlch.grecs,troil.,j>.43et(ii.}
TRADUCTION. 01
FIN(,!.
LIVRE XE.
(PRÉPAHATIONS,)
I. LACERUSE.
Opérationde la céruse,quiest le ^tfÀvOtov.
Travailledu plomben lamesminces.Metsdu vinaigrefortdansun
vase,jusqu'aucol.Faispasserdesroseauxparquatretrous,au-dessust\i\
vinaigre;placeleslamessureux.Recouvrelevaseet lute.Laisse-ledansun
endroitchauddelamaison.Quelevasesoitenterréjusqu'àlamoitiédesa
hauteurdansdu fumier.Aprèsdouzejours,(vois)si leplombestdissous
complètement.Sinon,recouvredenouveau,jusqu'àcequ'ilsoitcomplète-mentréduitenchauxetfondudanslevasedevinaigre.
Retireetfaissécher.Piledansunmortierdepierre;passeetpétrisavec
duvinaigre;fais-endespetitsrouleauxetgarde.
II. AUTREPRÉPARATIONDECÉRUSE.
Prendsduplombautantquetuvoudras;dispose-lecommedesgalettesdepain.Pratiques-ytroistrous,danslesquelstupasserasunfil;suspendsdansun pot pleindevinaigrefort,à un empandedistanceduvinaigre.Couvrele vaseet laissedixjours.Puisretireetgrattela céruse.Placesur
la molette,broieet ajouteun peud'eausalée.Metsenpâle,laissesécher
à l'ombre;répètelesopérationsunesecondefois,à unautremoment.
WCemotsembleindiquerquêtacolleclionoriginelle,dite«DoctrinedeDémocritc»,seterminaitici.LelivreXauraétéajoutéplus
lard;cequeconfirmentsoncaractèregénéraletdiversesindications,tellesquecellesdescail-louxduTigreoitdel'F.iiphrate(n°xui),etc.
12.
<>> TRAITED'ALCHIMIESV1UA0UIÏET ARARE.
III. PREPARATIONI>KLASANDARAQUE1".
Broie<lcla céruse[tytpCQiov)dansun vasedocuivre;fais-lagrillerdans
unelargecuillerde feroude cuivre,enagitantconstamment,afinqu'ellerôtisseégalement.Quelecomposédeplombsoitengrandequantité.Broie
denouveauet.faisgrillerdenouveau,jusqu'àcequeleproduitsoitdevenu
couleurde sandaraque,et sers-l'en.
IV.OPÉRATIONI)KLAlilJBRIQUE(mpixta,).
Prendsde la céruseet fais-lagrillersur une poêle,jusqu'àce qu'ellesoitchangéeen minium'-1.Prends-leet mélcs-ydelà chalcite'3',grilléecommeil suit.
Tu ferasmacérerdansdu vinaigrechauffé.Mélangealorslevitriolavec
dela céruseet mets-lestousdeuxdansdeuxpetitesbouteilles,quelubou-
cheraset luterasdetouscôtés;ensuitefaischaufferdansun fourà tuiles.
Onmélange: céruse,unepartie,et chalcite,deuxparties.
(Autre.)Larubrique(oipixov)pureseprépareencoredecettefaçon:
Prendsde la céruse;pétrisavecdu vinaigreet metsdansunecruche;boucheet lutcavecnotreboue;faisséchercl faisgrillerdansun fourà
tuilespendanttroisjours.Broieet garde.
(Autre)rubrique(at'pixov)étrangère.Céruse,vingtdrachmes;vitriolde
cuivre[yjx),x.oLvQov),quatredrachmes;placedansune petitebouteille,commed'habitude,et faisgrillerpendantunjour.Pileet faisdesgâteaux,aumoyendelagomme.
AUTREPREPARATIONDELARUBRIQUE.
Pétrisde la cérusedansdu vinaigrefort; mets dansune marmite;
WCemoldésigneiciJeminium,corpsquiaétéconfondusouventavecdiversrougesmi-nérauxelnotammentavecleréalgarousan-
daraque.[falrod.àlaChimiedesanciens,p.2G1.)'s)Letexteditsandaraque.MVoirp.75,note2.
TRADUCTION. <).'i
boucheet Iuleavecnoireboue.Faiscuiredansun fourdepotierpendanttroisjours;videet conserve.
V. SUBLIMATIOND'ARSENICDANSL'ALAMBIC(alOihj).
Prendsde l'arsenicde Nisibc^elbroie.Apportedeuxcoupes,mets-ledansl'uned'elleset recouvre-laavecl'autre;enduislesjoints;metsdansunemarmitecontenantdescendrestamisées.Faisdufeusouslamarmite,
et, quandelleserarefroidie,mélangelecontenude la coupesupérieureavecl'inférieure.Luteetfaisdufeupartroisfois;ensuitesers-l'en.
VI.LALITHARGES'OBTIENTAINSI:
Prendsduplombet lamine-leenfeuilles;faisdeslameslongues.Ensuite
rouleleslamessurunebaguettede fer,enfaisantunseultourpourcha-cuned'elles.Placesouscesfeuillesenrouléesdelachaux,pétrieenbouillie
épaisse;metsdansun fourbienchaud.Dressela baguettedansle four:couvrele four,lutes-enlesommetpendantunenuitet tu trouveras.
ML PRÉPARATIONDEPLOMBRRÛLÉ.
Metsle plombdansun vasesanscouvercle.Projettedessusdu soufre
broyéavecdu vinaigre;faischauffercommefontlesoculistes,afinqu'ildevienneduplombfriable.Tuéprouverass'ilestbon;maiss'ilbrûletrop,il seracommedela pierre.Faisattentionqu'ilne tesautepasà lafigureet qu'ilnelebrûle.
'VIII.PRÉPARATIONDUVERT-DE-GRIS.
Prendsunlingotdecuivreet delacolophane(xoXo^vr/a)délayéedans
de l'eau'-';verse-lasurlemilieudulingotdecuivreet inclinele lingotau-
dessusd'unvased'argile,danslequelilya duvinaigrefort,et luobtiendras
duvert-de-gris.Touslesdixjours,gratteetconserve(3>.
'' Molpeut-êtrecorrompu,pourlamcllcux?—'*'Colophane,c'est-à-diresulfured'arsenic.WCeproduitestduvert-do-grisarsenical..
«l'i TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEKTARARK.
Autrepn'paralion.— Creuseunefosseonterre;enduis-ladechaux;mets-ydujus de raisin,ot aspergedessusun peud'eau;laissetroisjours,pourqu'ils'échauffe.Plongcs-ydu cuivre,et touslestroisjour, ou plus,retireet metsau soleil,Jlejeltcla liqueuret gardele produitsolide.Opèrede
mêmeune.secondefois.
IX.SURLERLWCHIMENTDELALlTHAIUiE
DESTINÉEÀ L'OPÉRATIONDKL'ARGENT.
Prends-endeuxlivres;pile et tamise;ajoutedu sel commun,deux
livres,et del'eaudemer.Kaisbouillirjusqu'àcequeleproduitsoitbeau.
Lavedansde l'eaudouce,et, lorsqu'ilserabien blanc, faisscellercl
garde.
X. FUSIONDUFERINDIENQUIESTL'ACIER.
Prendsdelalimailled'acier,metsdansuncreuset,jettedessusdusoufre
cl de l'arsenic;faisfondresur un feu decharbon.Ceciestl'objetdésiré;coule(1).
XI. LECINAURE.
Prendsdu mercureexcellent,unepartie;du soufreen morceaux,huit
parties.Broiedansun mortierde pierre très dure. Prendsun vasede
marbrerond,sansbec.Enduis-lebien(extérieurement)avecdela terreà
lulermélangéedecrin.
Si tu préfères,prendsdesoeufs,perces-enl'extrémité,videleurintérieur
et ajouteleproduitau lut.Enduisavecce lut; laisse-lebiensécher.Mets
sur de la cendrechaudejusqu'aumalin;si l'opérationréussit,le produitestparfait.
XII.DISSOLUTIONDESOS.
Prendsdesosdecuissedéjeunesboeufsetchameaux;pilebien.Metsdans
unemarmitede cuivre;versedessusdu vinaigreblanc,jusqu'àce qu'ilssoientrecouverts.Metsau soleiljusqu'àcequ'ilssedissolvent;jettedessus
unelivredecamphre;metsausoleil,jusqu'àcequelesossedissolvent'2'.
C>CetterecetteestunevariantedetarecetteVII,p..'11.—'iJCesmotssontprobablementundoublet.
Tiumir/rjoN, 95
Ensuitemetssur le feujusqu'àcequ'ilssoienlunpeuchauffés.Ensuite
prendsel traiteaveclessixcorps,pourlesdissoudre.
XIII.FUSIOXDUVERRE.
Prendsdespierresbienpropres,sanspartiesnoiresnibleues,descail-
louxdu Tigreet de l'Euphratc,outousautressemblables,cl broie-les
bien.Passedansun tamisdecrin,ou laveavecsoindansdel'eau.Fais
sécher.Pèses-cnunepartie,eldelarubrique,troisparties.Metsdansune
marmiteneuve;disposeunfourconcave;placedessuslamarmite.Laisse-la
enfoncéejusqu'auxanses,Allumedu feupar-dessous.Qu'ilyaitaumilieu
delamarmiteunetigedeferatèterecourbée,commeunefourchetteàpot.Chauffeainsi,jusqu'àcequelamatièrefondueadhèreà la tigeet puisses'enleveravecelle.
XIV.(COLOIUTIOXDESVERRES.)
Couleurdecire,— Iln'estpasbesoind'uneautrecouleur.
Si tu veuxchangerlacouleurencouleurverte,opèreainsi: pourtrois
centsdrachmesdeverre,ajoutecinqdrachmesdecuivrebrûlé.
En rouge:pourtroiscents'(drachmesdeverre),metscinq(drachmes)d'alcali,etil serapourpre.
Ennoir: cinqdrachmesdecadmicdorée'".
Sic'esten bleu,demêmepourtroiscents(drachmes)deverre,mets
cinqdrachmesd'antimoined'Espagne.
Sic'estenblanc,cinqdrachmesdeccruse.
XV.ÉLIXIRFERRUGINEUX.
Prendsdu beauferbrûlé(o-7&'f*of/a)'2'fais-endeslamesminces,etap-
porteduvinblancenbonétat.Faischaufferleslamesaufeuquarantefois,
WCemotdoitdésignerunsulfure;lesoufrenoircitleverre.—>-'Cemots'appliqueaussiaucuivre.(Introd.àlaChimiedesanciens,p.a33.)
«,)() TI\.\iTKD'ALCHIMIESYRIAQUEHTAHAIJK.
enles plongeant(chaquefois)dansce vin.Travaillejusqu'àcequ'ellessoientblanchescommedelaneige.
Prendsalorsun creuset[yavîfov)\lamineleslamesaussimincesque
possible;range-lesdanslecreuset,etsouillebienjusqu'àcequ'ellessoient
rougescommedu feu.Apportede l'arseniclamelleuxet broyé,de sorte
quepourchaquelivrede1er(apis),il y enailquatreonces,et qu'ilsoit
fondudesuite.Prendsdel'étainpurayantsoncri,c'est-à-diredeVêp^s^:
pourunelivrede fer(ap;s),=ixonces;et lorsquele ferserafondu,mets
l'étt'indessus.Souille,clquandilsserontmêlésensemble,prends:ceciest
l'élixirdemandé.
XVI.FABRICATIONDEL'ARGENT.
Prendsde l'élixirferrugineux,douze(jnaiiu;du cuivrede Chypre,
quatredrachmes;del'argent,cinqdrachmes;del'arsenicdoré,quiestla
magnésie-',quatredrachmes;faisfondreensemble.Quandilsseronttous
fondus,jeltes-ydu fondant;et quandils serontdissous,saupoudrepar-dessusdelachauxdeMârMàroun*3',et refondsuneoudeuxfois.
XVII.AUTRE.
CuivredeChypre,sixparties;céruse,unepartie;magnésiedorée,deux
parties.Faisfondreel lutrouverasun corpsblanc.Projeltes-ydel'argent,deuxparties,etceseratrèsbeau.
XVIII.AUTRE.
Cuivreblanc,vingtdrachmes;faisfondreetjettevingtdrachmesd'ar-
senic(sulfuré),peuà peu,jusqu'àcequ'ilsoitfonduetmêlé;broiedans
unmortier.Ensuitemetsdansuncreusetet faisfondre.Jettedessusdel'ar-
gent,vingtdrachmes,etplongeletoutdansuneliqueurdevinaigre,d'alun
etdesel,amenéenconsistancedemiel.
WCeciaétéécritàl'époqueoùl'élainré-pondaitàlaplanèteHermès(Mercure),etnonàJupiter;changementquin'aeulieuqueplus
lard.(Inlrod,à laClàiniedesanciens,p.82.)Wttopyîmv,c'est-à-direcxàpiaoov.WLechefdesMaronites?
TRADUCTION. <>7
XIX.POURPORTERREMÈDEÀL'ARtiENTQUIM'ESTPASBEAU1".
Prendsdelapaille,del'orgepourfairedelabière®etdelaruesauvage{•aifyavovàyptov),c'est-à-direbaschoscha(ensyriaque).Faismacérerdansdelasaumure,troisdrachmes;plusdunatronblanc,troisdrachmes.Metstlansun creusetet place-ledansle feu.iSoufllebeaucoup,jusqu'àcequeleproduitsoittrèschaudetbrillant.
XX.(CÉMENTATIONDEL'OR<3).)
Duseletdel'alun,chacununeonce;duvitriolnoirdeChypre,deux
grammes;broieensembleclmetsdansuncreuset.Plongcs-ydeslamesd'or.
Disposeparcouchesdelachalcite(?)entreleslames.Metssurdeschar-bonsardentset souille.Quandleproduitserafondu,tuverrasquelpro-duittuobtiendras.
XXI.TRAITEMENTDEL'ÉTAINETDUPLOMB.
Faisfondrechacundecescorpsdansunecorne(?)debélier'5'.Ajoutepeuàpeuduschaka(5)et agiteavecunespatule(oW0v).Ceciestletraitementdesdeuxcorps.
XXII.ÉPREUVEDEL'ÉTAINw.
Mets-letiansunmorceaude toile,ousurdu papierétendu,et (fonds:tu reconnaîtrasainsisi)(')l'étainestdebonnequalité
WCeprocédésetrouveàpeuprèstextuel-lement,quoiqueunpeuabrégé,danslePapy-rusdeLeyde.(Inlrod,àlaChimiedesanciens,p.34,n°22.)
WLetexteporte:delafiivriquiestlele-vainduÇiQos.LelexiquedeBarBahloul,col.370,1.9,expliquelemotpivvparvind'orge.Lesmotslevainetvinappartiennentensyriaqueà lamêmeracineetseconfondentfacilement.Lemêmelexique,col.684.1.22,etcol.688,1.4.expliqueÇv'So*parbièred'orge.
ALCHIMIE.—1,2epartie.
COProcédédecémentationdel'or,destinéàlepurifier.(Introd.àlaChimiedesanciens,p.10.)
<•'Creusetconique?fs)Alun.(Voircevolume,p.67,note1.)'c)L'étaindoitfondreavantquelepapier
oulatoilenenoircisse.(VoirPapyrusdeLeyde,Intnd.àlaChimiedesanciens,p.36.)Plinedonneainsiceprocédé.(Ilist.nat.,1.XXXIV,ch.XLVIII.)
(!'Onexpliqueainsicinqmotsdouteuxdutexte.
13
08 TJIAITKD'AI,CHIMIESYRIAQUEET ARARK.
FaisfondredenouveauIclain,et jettedessusdu natron[vh^ov]et du
srltakà,aulantqu'ileu absorbera.Si tu opèresbien,il seracomme«le
l'argentd'Egypte'1'.
XXIII.PREPARATIONDUTJNKAL(OUSOUDURE1)010".
Natronjaune'3',unelivre;selalcalin,domême;fondantdespolisseurs,demême.Broieetmetsdansunemarmite,Ajoutedulait,defaçonà re-
couvrirla matière;faisdu feuparendessous.Lorsquelamoitiédu lait
auradisparu,retireet metsdansun vase,jusqu'àce queleproduitsoit
solidifié,et ceserade l'excellenttinkal(langar),lequelsertpoursouder.
XXIV.EAUDESELAMMONIAC.
Prendsduselammoniac,autantquetu voudras;broiebien;prendsun
intestindemoutonquin'aitqu'uneouverture;lave-lebiendansdel'eau,et
ensuitedansdel'eauet du sel.Mets-yleselammoniacbroyé;liel'ouver-
tureet conserve.
Prendsdusondefroment,ou desécorecsderiz; faisbouillirdansde
l'eau,jusqu'àcequeleproduitécume.Reliredu feu,et, au mêmemo-
ment,plonge(dansle produit)l'intestinqui contientle selammoniac.
Recouvrelamarmiteavecuncouvercleet dufoin,pendantunjouretune
nuit.Ensuiteprendsle produit,lorsqu'ilest dissouset liquéfié;mets-le
dansunefiole,donttu fermerasl'orificeavecde la cireet unlinge,pour
qu'ilnedisparaissepas.Danscetteeau,broielapréparation,commeil a étéditci-dessus.
XXV.TRAITEMENTDUVINAIGREQUISERTAL'OPÉRATION.
Prendsdela limailledefer(apjs),unelivre;dela couperose[yjùjiav-
6ov),une livre;du natrond'Alexandriejaune,une livre;du soufreeu
'•'C'est-à-direcommedel'ascm.(lnlrod,àlaChimiedesanciens,p.5C.)
WTangar(c'esl-à-direfondantpoursou-dure,enpersan),expliquédanstelexiquedeHjrlîaliloul,col.537,I. I.'I,clcol..318,
1.12,par•/çj'jaQKot./.n.C'estleboraxdu
moyenâge,lequelnedoitpasêlreconfonduaveclasubstancemodernede.cenom,laquelledlaitinconnueautrefois.
WInlrod.àlaChimiedesanciens,p.3n,,SS.
TUAI)UCTION, 90
morecauv(?)(l),unelivre,Pile-lestousensembledansun mortier;tamise
etgarde,Prendsduvinaigreacidenonfalsifié,vingtsetiersitaliques;metsdans
unvasedeverrespacieux;remuependanttroisnuitscl troisjours.Chaque
jour,remuevingtlois;et lequatrièmejour,quatrefois,Laissedéposer,dé-
canteetgarde,'Prends'deuxvasesdoverrespacieux;metsdansl'und'euxdesécailles
deferrouillé'-',unelivre;etajouteduvinaigre,dixsetiers.Laisseenrepostroisjours.
Ceci,il l'appelleliqueurd'or(xpyo,o?*v>t'0,')'3,>Dansl'autrevasede verre,metsdu cuivredeChyprepur,aveclequel
rienn'aétémélangé,ni étain,niplomb.Ajoutes-enunelivre,à l'étalde
lames.Ajouteduvinaigrepréparé,dixsetiers.Couvreetlute.Opèrepen-danttrente,jours,enagitant.Situ lelaissesdavantage,leproduitseraen-
coreplusbeau.Ceciestappeléwalika^.Auparavant,ajouteuneoncedu
produitci-dessusetpile.
XXVI.(PRÉPARATIONDUROUGE.)
(PBKMIEHTRAITEMENT: traitementdel'orpiment.)
Premièrepréparationdurouge^.(Préparationdu rougepareilau fard,c'est-à-direpropreà enduiresuperficiellementlesmétaux.)
Prendsde l'arsenicdoré(dpasvtxivyjpvvwov); broieet tamises-endeux
livres.Metsdansun vasedeverreetpar-dessusduvinaigrefort,troisse-
tiers;placeausoleil;remuechaquejourpendantvingtetunjours.Ensuiteprendsduvinaigreetmetslamatièredansunmortier.Travaille
avecdel'urinenoncorrompue(ofyovaÇOaprov),pendanttroisjours.Exposeausoleiipourqueleproduitsèche.
Mets-ledansunvasespacieuxd'argile;faischaufferàunfeudoux.Ajoutedanslevasedel'huiledericin[xtxivov)\fais-lechaufferpendantunjour et
•"MolécritiiaoeQos,c'est-à-direfii&S-f/ou?'*'SquamaferridePline;oxydedesbati-
tures.(hlrod.àlaChimiedesanciens,p.25a.)P>Cf.p.20,note7.
'*)Lesignedulexie;correspondantparaîtêlreceluidelachrysocolle.(Voirp.4 du
présentvolume.)Mtlt-jK'jiais,écriticiÇouxatt.
i3.
100 TRAITÉD'ALCHIMIESYWAQUKKTAJUBE.
une nuit.Place-leensuitedansde l'urinenoncorrompue.Travailleun
jour;chauffedenouveautroisheures,enajoutant,de l'huileeuquantitésuflisanle.
Travailledenouveauavecduvinaigreetéprouveavecunstylet(ypxÇeïoy)aufeu;voissi|cproduitchaufferougit,Ajoutedelccorccdesafran'1',priseà partieségales.Travailleavecduvinaigre;ensuiteéprouveavecunstylet
(ypxÇsïov),etsers-t'enainsi,
DEUXIÈMI:TRAITEMENT: (traitementdela'sandarafjueouréalgar).
Deuxièmepréparationdurouge®.—Deuxlivresdosandaraque,Pile,ta-miseet laveavecdel'eaudemer(3\pendanttroisjours.Déversel'eauqui
surnage.Aprestroisjours,laissesécherausoleil;metsdansunmortier
citravailleavecduvinaigrefort,pendanttroisjours,enajoutantchaque
jourduvinaigre.Ensuitelaissesécher,faischaufferavecdel'huiledericin(x(xtvov)sur
unfeudoux,jusqu'àcequel'huiledisparaisse.Ensuitemetsdansunmortier;broieavecdel'urinenoncorrompue,un
jouretunenuit.
Prendsdenouveauet faisbouillirdansdel'huiledericin(x(xivov),de
lamêmemanièrequel'arsenic.Ajoutealorsdel'écorcedesafran,àpartieségales.Piledansun mortieravecdu vinaigre,amèneenconsistancede
miel,etéprouveaveclestyletaufeu.S'ilrougit,garde.
(TROISIÈMETRAITEMENT: traitementdusoufre.)
Ceciestlatroisièmeclef,la troisièmeprescription.Prendsdu soufredeMélos. Tamiseet travaillebienavecdel'eaude
mer,pendanttroisjourscl troisnuits,jusqu'àcequ'ilsoitblanccomme
(1)Kpàvov).sëov,tire: xpôxov/.ittov.Lemotsafranesticisymboliqueetdésigneunsul-fure,ouosysulfured'arsenic,oud'antimoine.(Inlrod.àlaCltimiedesanciens,p.287.)Lesensenestanalogue,sinonidentiqueàceluidesécaillesdecobathia.(Coll.desAlch.grecs,trad,,p.91.)—Sil'onpréféraitxpâvov,ilfaudraitentendrelilliarge,squamaplumbi.
W<l>ux»<w,écritÇovucit.(3)].;crjtQsXxivov.WDioscoride,Mat.me'd.,1.V,cil.«Mil.
Coll.desAlch.grecs,trad.,Lexique,p.9.—Nosmanuscritsportent: dusoufreappeléfiij?.oj>,c'est-à-direpomme.C'estuncontresensdutraducteursyriaque.
TRADUCTION. 10)
delucéruse(tyntOtov),Laissesécher,ajoutedelaliqueurd'oret travaille.
Ensuitelaissécherau soleil;ajoutede nouveaude l'eaudenier,chaque
jour,autantqu'ilenfautpourqueleproduitpuisseserassembler.
Ensuitemetsle produitdansun vasespacieux,avecde l'huilede
ricin,commenousavonsdit précédemment;faischauffersur un feu
doux.
Prendset travailledansun mortieravecde la liqueurd'or!l>ausoleil.
Ajouteen proportionégaledel'écorccdesafran,et éprouvedenouveau
aveclestylet.
QUATRIÈMETRAITEMENT; traitementdela pyrite.
Prendsde la pyrite;pile, tamiseet lavedansde l'eaudemer,deux
jours;enremuant,chaquejourl'eauaveclamain,cinqfoisparjour,pourfairesortirle sel,pendantque la pyriteblanchira.Préparcde la sau-
mure(i£aX,u>;);faischaufferunepremièrefois;fais-lafondredoucement,
jusqu'audegréoùtamainpuisselasupporter.Metsdansunmortier;prendsdelapoudredelapierreblanchie;ajoute
lasaumure,jusqu'àcequecelle-cine soitplusreconnaissable.
Ensuiteprendsetmetsdansunefioledeverre;ajoutedessusdelaliqueurd'or,defaçonà recouvrirleproduit;laisseunjouret unenuit.Qu"ndle
produitserasec,mélanges-yduselcommun,et bouche(lafiole),comme
je l'aienseigné.Faischaufferunjouretunenuit; mélangeà égalespar-lies,avecde l'ecorcedesafran.Eprouveavecle styletet conserve.Ceci
estlaquatrièmeclef(écritxXefoisivt\àçir\).
CINQUIÈMETRAITEMENT: eaudesafran.
L'eaud'alundesafran'2's'obtientdecettemanière: alundesafran,une
livre;pile,tamiseetjettedansdela liqueurd'or.Broiedansun mortier
pendantun jour.Laissedéposer,et, quandleproduitseradevenusolide
à la partiesupérieure,ajoutes-yde la suie(?) et garde.Ceciest l'eau
d'alun.
")Voirp.99.—MAlunveutdireiciacidearséniem,préparéavecl'orpiment.(VoirColl.desAlcli.yrecs,trad.,Olympiodore,p.82,aubas.)
Ht-2 THAÏTI-:D'AIXIIIMIKSVI1JAQIJKKTAilAltK.
Sivihu:rii.\ni:Mr.M; traitementdumisy,
Prendsdu misy,unelivre;lavedansde l'urinenoncorrompue.Mels
dansunmorlicretpiledansdol'eaudesoufre.Metsdansunvased'argile;lutoet faischauffertroisjourscltroisnuits,
dansun fourdeverrier,au-dessusde sonfaite,ouextérieurement;et tu
trouverasun ingrédientrouge.Ceciestleminium(ouplutôtlarubrique);conserve-le.
Sr.l'TlÈMKTHA1TEMKNT: f/«Soufre.
(Vendsdu soufre,deuxlivres;pileet tamise;metsdansun mortieret
travailletroisjourset troisnuits,au soleil,avecdel'eaumarine,quiest
l'eaudechaux(quisuit).
XXVII,FABRICATIONDEL'EAUMARINE,
C'EST-À-DIREDEL'EAUDECHAUX.'
Chaux,unepartie;cendresdeboisdepeuplier,ou de figuier,ou de
chêne,et du vinaigreblanc.Tu remuerasbien,pourquele produitsoit
commedelacérusc,ouencoreplusblanc.
Faissécheretmetsdansun mortier.Travailleavecde la liqueurd'or,
jouretnuit,pendanttroisjours,ausoleil,enprojetantdelaliqueurd'or.
Melsdansunefiole.Noircisavecdela suie(?)et conserve,Aveccepro-duit,faischaufferdumercuresublimé(rspfXi;).
Ontrouveà la partieinférieure(duvase)lapréparationet lemercure
(fixé?).
XXVIII.TltAITEMEKT{oixovofik)DELACOUPEROSE('/âhxdvÔov).
Couperose[yjxMavBov),unelivre;selblancetpur,deuxlivres.Mélangedansdel'eaud'alun,au soleil,c'est-à-diredansl'eauindiquéeprécédem-ment,pendantunjour.Ensuiteajoutede l'eauindiquéeprécédemment,autantquele produitpourraen absorber;laissesécher,broieet faissé-
cher.Ajoutedel'urinenoncorrompue,jusqu'àconsistancedemiel,etcon-
servedansun vasedeverre.
TRADUCTION, 103
Cecicslla liqueurtinctoriale[t,vy.i${z<x$ixi$).Prendsdel'écorecdesa-
fran;verseet saupoudreavecdu selgrillé,jusqu'àcequesongoûtsalé
aitdisparu;faissécherausoleiletgarde.Ceciestlaclef(écritxhvts),appeléepuissance(xpaTO?),quicontienttout.
XXIX.SOUDURESACRÉE(l'epc&toMa).
Verrepur, unepartie;du nationd'Alexandrie,unepartie;pileen-
semble.Tamiseetmetsdansun mortier;metspar-dessusdu vinaigrep|
delachrysocolle;faissécheretgarde.
XXX.POURLA.PRÉPARATIONDESCHOSES
INDIQUÉESCI-DESSUS,
Prendsdelalitharge,deuxlivres;broie,tamiseetajouteduselcommun,deuxlivres;puisde l'eaude mer,et faisbouillirjusqu'àce que la ma-
tièreait un bel aspect.Lavedansde l'eaudouce.Sile produitest bien
blanc,faissécheretgarde.Prendsdel'antimoineitalique,unelivre;et dela litharge,deuxlivres;
pétrisavecde l'écumede natron'1'.Metsdansun creusetet faisfondre.
Autantquetupourras,sers-l'enpourl'argent;tuleteindrasennoir-vcrdàlre
(f/e'Xai'y/Mp6v).Prendsde l'argent,quatreonces;dusoufre,une livre,lequelauraété
broyéavecde la chrysocolle,c'est-à-direavecde la liqueurde cuivre:
celaproduiraunesubstancenoir-verdâlre.
La première'et la deuxième(préparation?)blanchissentle cuivre;la
premièreet la troisièmeamollissentlecuivre;lacinquièmeet laseptième,fontpénétrerlateinturedanslescorps.
Lapremièreopèreaveclemercure(vsipéXy).Lorsqu'elleesttraitéeparlui,ellerougitlescorps(-'.Pourcelteopération,travailleavecde l'urinenon
corrompue,ouduvinaigrefort(?)(3\unjourelunenuit,ettutrouverasun
mercure(vstyéhj)rouge.
',!XhpovYsSotouAaëo»pour>.ir,os.—WOnrappellera(picrougircljaunirsonts\no-nymcsdanslalanguealchimique.—'>*!Kcritafovcit'.
10-'J TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
XXXI.CUIVRE.
Cuivrequia étéblanchi,unepartie;et (cuivre)quia ététraité,une.
partie.Broieensemble,travailleetmetsdansun bocalu,(?).Faischauffer
surunfeudoux;prendsaveclecorpsunepartiedeceluiquia ététraitéen
mêmetempsdansleselcalciné;aprèsqu'ilauraétéchauffé,garde.
XXXII.DUCUIVRE.
Prendsdu cuivredeChypre[xvnpivovkvpwùv[sic)],unelivre.Broie,tamiseet travailleavecdel'eaudemer,demanièrequ'ilne restepasdans
lemétaldecorpsétranger,c'est-à-diredefer,maisquetoutsoitcommede
la rouille.
Prendsducuivre,celuiquia étéobtenuaumoyendu fer,deuxparties;et ducuivrepréparécommeplushaut,deuxparties.Piledansunmortieraveclaliqueurd'or(2),jusqu'àcequ'ilssoientunis.Prendset faischauffertroisjoursettroisnuits,enplaçantdansunlargebocal(3)(P).Tulemettras
surunfourneaudeverrierpourlechauffer;tu leplacerasauvoisinage(du
foyer),sansle soumettreà l'actiondirectedufeu.Ensuiteprendset fais
fondrelemétal,avecleconcoursdu fondantsacré(/£p<JxôXXa),et tu trou-
verascequetu demandes.
XXX11LTRAITEMENTDUMERCURE(veôêh)),
ETMAMEREDELECHAUFFER.
(Onopère)avecla couleurobtenueau moyende l'arsenic,c'est-à-direaveclapremièrepréparationdurouge;oubienavecleproduitdelaseconde
préparation,obtenueaumoyendelasandaraqueIrailée;avecleproduitdela quatrièmepréparation,exécutéeaumoyende la pyritetraitée;avecle
produitdelaseptièmepréparation,quiestfeaudivine,(obtenue)aumoyendusoufretraitéaveclaliqueurdor.
Avecceschosesdonc,et aussiaveclesautresdésignéesplushaut,faisbouillirtroisjourset troisnuits.
(Mets)ensuitedansunfourneauàsublimation,lequelestuninstrument
(ip)ài'oi')disposépoursubirfactiondufeu.
{l)KentÉr&t/Ti>ixt).—!"Voirpagesprécédentes.—'3)licrilts'ihkii.
TRADUCTION. 105
FIN DU LIVRE X\
APPENDICE10.)
TRAITEMENTDUPLOMB;FUSIONDUPLOMB.
Fondsleplombetl'ais-lebrûleravecl'arsenicjaune,jusqu'àcequ'ilsoit
devenufriable.Ensuitelave-leavecdu natronet dusel,jusqu'àcequ'ilressorteet formede la rouille.Puislave-le,jusqu'àcequel'arsenicen
sorte,carlemétaldeviendraaussitôtbrillant,et il auralacouleurdel'or.
Knsuitemets-ledansunecruche;luteet laischauficrsurun feude
fumier,pendanttinjouret unenuit.Helire-le;il serarougecommei\u
feu.Jîroie-leetmets-ledansunvaseproprequin'aitpasservi.
Purificationducuivrequiesttravaillé&K— Del'alcali,del'alun,dusel,duboraxetducuivre,quiseranettoyédelamêmemanièrequedel'argent.Puisduverrepilénontravaillé,du talcetdela litharge.Nettoieletalcet
mets(cescorps)l'unsurl'autredansuncreusetremplijusqu'auxbords,avec
dusoufreet du selammoniac.Faisfondreet...... (deuxmotsdouteux).Yerscs-cnsurlecuivre,quideviendrablancaupointdetreméconnaissable.
Mélangedittalcavecducristal^.—Mets(lecristal)dansunebouteille;
méles-ydelacolleblanchc(i)),delarésine,dublancd'oeufsetduvinaigre:
de chacun,dixdrachmes;qu'ily aitdixdrachmesdetalc,Placedansdu
fumierpendantquarantejours;il sedissoudraet formeradel'eaublanche
commedel'argent.Suspends(?)de la pierreà aiguiser(?àxlv)))dansdu
vinaigre,pendantquarantejours.Projettedecettechauxsurdel'argent,(projetteaussi)dutalc,etaccomplislapréparation,
("Lepremierarticleestenarabe.Ontrouveicidanslenumuscïil1)tesdk premièresligulesd'ustensilesplacéesà lalinduma-nuscritA.L'articlesuivantestécritau-dessousdecesligures,entraversdelapage.Lesdciiv
Ai.cliiMiB.—t, -i"partie.
dernièresliguressetrouventdansBavantl'ar-ticlePurification(/«cuivre,dontlecommence-mentmanquedanscemanuscrit.
Wiïnsyriaque.('!/&(</.'
100 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.
Pendantlesdixpremiersjoursde Nisan(avril),monteenliaulde ce
templedivin,et recueillel'herbequiestau-dessus,autantquetuenvou-
dras;maisprendsgardequ'ellene renfermede l'ergot.Sers-l'ensuivant
l'usage,pendantquelu ferasmouriret que lu ferasvivre,quelu feras
concevoir,et quetu engendreras,et quelu ferascroître,jusqu'àce quenoirefdsvienne,et il serale roicl lafin.
(COUPKLLATION.)
Purificationde l'argentfalsifié.— Prendsde l'argent,unepartie;du
plomb,deuxparties;faischaufferensemblejusqu'àce que le plombbrûleI".
Voicilepremiervase:
Suiventles liguresqui vontêtre reproduites.11a paru utiled'y
joindreun commentaire.
!l)Coupclialion,Papyrus»leLeyde,dausInlroJ.à.laChimiedesanciens,p.35.
TRADUCTION. 107
FIGURES DE L'ALCHIMIE SYRIAQUE.
J'ai failphotographierà Londreslesfiguresd'appareilsinscritesau
folio56 a dumanuscritÀ^, avecle concoursobligeantde M.Wallis
liudge,assistantkeeperau lîrilishMuséum,quia bienvoulucopieraussipourmoiune pagedu texte;je dois lui en adresserici mes
remerciements.J'ai fait exécuterpar M.Michclctles photogravuresdesligures,endimensionslinéairesdoubles;cesontcesphotogravures
queje vaisreproduire,avecla traduction,parM.HuhensDuval,des
légendessyriaqueset arabesquilesaccompagnent.
1.— Alambic.
Cetalambicestpareilà celuide Synésius.[fnlrod.à l'éludede ta
Chimiedesanciens,etc.,p. iG/j,fig./io.)À côtése trouveune inscription,non reproduiteici, qui signifie
premierustensile.
Ala partieinférieure,onfit: «lefour»,ouplutôt: «le fourneau»;c'est le kHii)')Vtovde la figurei3y de YIntroductionà la Chimiedes
anciens(p. 161);ou plutôtle xaôcfipôt,des figuresi4* iô, i(>des
pagesl 38, i3o, l/io. Il porteiciunesorted'appendicelatéral,indi-
quantpeut-êtrela ported'entrée.
Danslachaudièreest inscrit:«l'alambic»[anbica).Au-dessusde l'appareil: «la cornue»,ou plutôtlechapiteau.Enfin*le récipient«porteaussisoninscription.Entrele foyerdu fourneauet la chaudière»il existeun appareil
cylindriquespécial,probablement,un bainde cendresou un bainde
sable,désignépar deslignesponctuées(c'esl-à-direpercéde trous?),
l'-(Â'sliguressetrouventaussidanstemanuscritil,aveclesiiit'nieslégendes.
108 TRAIT)':D'ALCHIMIESYRIAQUEETAIlAHE.
et uneébauched'inscription.Ce bain-marieou bainde sableexiste
aussidansla figurel\o de l'appareilde Synésius;le plandes deux,
alambicsestdoncexactementle même,et ils relèventd'une même
tradition.
Fig.,/
Alambic.
II.— Vaseà ditjeslioti.
Cetinstrumentrappellelesvasesù kérotakisdes ligures20 et.21
deYlnlroditclionà la Chimiedesanciens,etc.(p. i/|3); il se rapprochesurtoutde l'aludel*(plien dérive(voirInlrod.,p. )4o et iGa) et.
dontonpeutvoiruneligureà la page172 de l'ouvragecité.Il rap-
pellespécialementle vaspriinum,de lafigure1o de lapage0/10,dans
la liiblioihecachemicade Manget,t. I, 11est placésur un fourneau
tout pareilà celuide l'alambic.
Knvoicilesinscriptions\
Aubasdu vase!«laracine(oulaplanteM)».
l,)Lemotsj-tfatjticacesdeu\.sens.LeInolphilileappliquéàccrliiiiisiiiiiié>ati\et
produitsexisteégalementchezlesalchimistesgrecsetarabes.
TRADUCTION. 109
Surlecôteet dansl'intérieurdurécipientW:«cellequilaitmouler».
A la partiesupérieure: «celle-ciestcellequifaitcroître».
Cesexpressionspeuventêtre interprétéesà l'aidedes inscriptionsdel'aludel,reproduitdansYIntroductionà la Chimiedesanciens,etc.-,
p. 170 et 171.
Fig.2.
Vaseàdigestion.
Knelfet,lapartieinférieuredecetaludelestappelée«vaseoù Ion
évapore«: motà mot: «celuioù Tonévapore»; styletout à faitana-
logueàceluidesinscriptionsde notrefigureactuelle.Le produitéva-
poréou sublimémontepar le tubeintermédiairede laltidelenques-tion»et arriveenhautdansle «vaseoùl'onramollit»\expressionqui
répondraità «cellequi faitcroître»du manuscritsyriaque&\ainsique
je vaisl'expliquer.lîti effet, celait dansce derniervaseque se trouvait1objetmé-
ll)Coiteinscriptionaèlt»ivjn-tcosut-lucôté,parcequ'elleétaitpeulisibledansl'intérieur.
(!)Ilestpossibleaussi(pielemotsy-riaquettteiabbidiitkltipiil'ailcroître»soit
corrompudememkluUûia«quiamollit»,lebclleleayantensyriaqueuneformetrèsanalogue,clétantliessouventcon-fondusparlescopistes.
110 TRAITED'ALCIMMIESYRIAQUEETARABE.
laliique,la feuillede cuivreou de laiton,par exemple,destinéeà
prendrel'apparencede l'argentsousl'influencedes vapeursd'acide
arsénieux,d'arsenicmétalliqueou de mercure,émanéesdu fondde
l'appareil,suivantl'artificeordinairedes alchimistes.Si l'onvoulait
imiterl'or,onyplaçaitdemêmeunefeuilleouunobjetd'argent,qui
jaunissaitpeu àpeusousl'influencedesvapeursde soufre,desulfure
d'arsenic,ou analogues.Or, par cetteacliondesvapeurs,le mêlai
étaitd'abordramolli,avantd'êtrecoloré;conformémentauxprocédés
générauxde la teinturedes étoffes,quelesalchimistesappliquaientaussiauxverreset auxalliagesmétalliques.Enmêmetemps,le poidsdu métals'accroissait;ce qu'exprimel'inscriptionsupérieurede la
liguresyriaque.Lestitresd'articles: *pouraccroîtrelepoidsde l'or», sifréquents
chezles alchimistes,sont conformesà celteinterprétation.Le mol
«racine»paraîtrépondreaurésidu,fiecesoucapulmorluum,del'opé-ration.Ajoutonsque lesmots«racine(ouplante)»cl «croître»rap-
pellent,les analogiessi fréquemmentinvoquéesentrela transforma-
tionalchimiqueet la croissancedesplantes.
L'appareilquenousexaminonsici estsoutenu*à l'aided'unesorte
de couronne,surun fourneautoutpareilà celuide l'alambic;à cela
prèsquele cylindreintermédiairejouantle rôlede bain-marien'est
pasponctué.La flammeou lesgazdu fourneauagissaientsansdoute
directementsur lefondde l'appareil.Cetappareilrépondraiten sommeau k&pktvos(écrevisseouscor-
pion),instrumentde condensationrétrograde,quej'ai décrit,figuréet commentédanslespagesi4o, 162, 171de l*Introductionà htChi-
miedesanciens.On trouvemême,danslesquelqueslignesdu texte
syriaquequi précèdeles ligures,lesmots«huilede scorpion»,qui
paraissentserapporterauxopérationsactuelles! le motscorpion(ou
écrevisse)s'appliquaiilpeut-êtrenon-aun animal,maisà l'appareilà
digestiondécritici.Cependantonle rencontreappliquéau Ici',ou a
la tortue,dansle Libersacerdotauxn°y, et aufer,dansuntraitélatin
de Hases(nts,(351/j de Paris,f. 1i/j v°),Aucontraire*le manuscrit
TRADUCTION. III
arabede Bordeauxn°20, provenantd'Algérie,conlicnlune ligure
d'appareilalchimiquecontourné,aveccesmots: «CeciestuneTonne
pareilleà un scorpion».
III.— Chambredegrillage.
C'estun vasequadrangulairc,entoured'un baindesableou d'un
fourneau: peut-êtrela projeclion.dela figure6. Aucunefigureana-
loguen'existechezlesalchimistesgrecs.
Inscription: «pourrôtirla racine(ouplante)».
Laracinepourraitêtre, d'aprèsce quiprécède,le résiduou caputmorluumdu récipientinférieurde l'aludel,résiduobtenuaprèssubli-
mationdunepyriteou d'unsulfurearsenical.(Introd.à htChimiedes
anciens,etc., p. 2G0.)
l'ig.3.
Chambredegrillage.
IV.— Fioleà digestion,
Cedessinrappellelesfigures37, a droite(p. iCi), et 38 (p. ib'3)de l'Introductionà la Chimiedesanciens.C'estunevariantedela kéro-
taldsancienne,qui s'étaitdédoubléeen quelquesorte, pourdonner
naissanceà deuxordresd'appareilsi faludelproprementdit, eu terre
cuite,destinéa opérerdes sublimationset grillagesde sulfures»vers
la températurerouge,et lesvasesdedigestionaubain-marie,chauffés
12 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
à une trèsdoucechaleur,danslesquelson travaillaitavecle mercure
et avecdesliquidesaqueux.Laliguremêmerappellelesvassecundumet uuinlamdelapageô/jode
la liibliotliecacliemica(t. I), ainsiquelesfiolescloses,avecliguresallé-
goriques,du Mutasliber,qui terminele mêmevolumedecetouvrage.On peut en rapprocheraussila fiolede droite de la figure37,
page161deYIntroductionà laChimiedesanciens,etc.
Le liquideintérieurest clairementindiquédansla ligure!\,11y a
troisappendiceslatéraux,dont la destinationest obscure.Peut-être
étaient-ilsdestinésà opérerdescondensationssuccessives,de façonà
faireretomberlesproduitsdansla fiole.
Les ponctuationsde l'enveloppesemblentindiquer un appareil
percéde lions, bainde sableou baind'ail45maisîe foyern'est pas
Fig.k.
Fioleùdigestion»sousunecmclo|>)ieonclorlic.
TRADUCTION. 113
figuré: le loul rappellel'unedesfiguresde la chimiedu fauxGéber
latin(fiolesousunegrille,Transmissionde lascienceanliqnc,p. 153).Pasd'inscription.
V.— liain-marie.
Kg.5.
liaiu-inarieàeauchaudepourfairedigérerunappareilcentral.
L'inscriptionporte:•«l'eauchaude».
VI.— Appareildesublimation.
Fig.o.
Appareildestlhliiiiatiolisursoufourneau.
Lesinscriptionssontd'unelectureincertaine.
Ai.ciiiMiK.'—t, a*pallie. tîi
TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
VII.— iiole à digestion.
Laformeestanalogueà cellede la figure41quantauxappendices.Il ya enplusune sphèresupérieure.Pasdeliquideintérieurdessiné,
ni de clocheenveloppante,ni d'étuve.Lafioleestsimplementposée,entredeuxsupportslatéraux,sur un fourneaude formesingulière.
f'g-7-
Fioluàdigestionetacondensationssuccessives.
Le tout rappelled'unefaçongénéralela fioleà oiflyai?,,à gauchede laligure37, de Yintroductionà laChimiedesanciens,etc.(p. 1G1).
Inscriptionenbas: «fourneau».
TRADUCTION. 115
VIII.— Fiole.
Cecirappellelafigure/|2 de la page160de YIntroduction.
Laformedecetappareilestd'ailleursbanale.
Rg.s.
Fioleàfondrond.
Inscription: «l'eau»;c'est-à-direquelafioleestdestinéeàchuuiler
un liquideaqueux.
IX.— Appareilà digestion.
F'g-9-
Appareilàdigestion,dansuneeticoitilô.
l'asd'inscription.
i.S.
116 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
X.— Appareildegrillage(?).
Inscriptiondela partieinférieure: «chauffage.
Fig.10.
Appareil«legrillage(?).
Partiemoyenne: «laracine»,c'est-à-direla matièreJî\edestinéeà
êtregrillée.(Voirplushaut.)
XL— Kérolalds(?).
Pasd'inscription.Cet appareil,de formesingulière*rappelleleskérolakisou in-
strumentsde digestionà palettedes alchimistesgrecs(laligure20,
jKige1/19de YIntroductionà ht Chimiedesanciens,par exemple;ou
hieu.encoreles figures22 et a3 des pagesi4G, 1/17).Surcelle
palette,versle centre,on plaçaitles objetsmétalliquesdestinésà
êtreattaqués,ramolliscl leînlspar lesvapeursmerenrielles,arseni-
caleson sulfurées.(Voirplushaut»p. ) lo.)
L'appareilactuelsemblepourvudedeuxpetitsrécipientslalérau\,
disposéspourrecevoirlesproduitsliquéfiésou distillés.
TRADUCTION. 117
Le chapiteausupérieurdevaitcondenserles vapeursmercurielles
ou autreset lesfaireretombersur l'objet.
Fig....
AppareilanalogueùlaLtlroInlU.
LapartieinférieureestchaufTécsuruntrèspetitfoyer,el envelop-
péed'uncylindre,lequelmaintientceltepartiebasseà une tempéra-itire convenable.
XII.— Appareilà d'ujestion.
Inscription!*quifaitengendrerentrecorpsquis'aiment».
Gelappareilsembleune sortedekérotakis,analogueà cellede la
ligure'.i'Asp"go1^0de Ylnlrodticlionà laChimiedesanciens,ou bien
de la ligure20, pageî/jô»Elleest,ici poséesurun trépied,le tout
enveloppéd'uneclochedisposéesurun fourneau.
118 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE
Fig.IÏ.
Appareilàdigestion.
XIII.— Appareilanalogue.
C'estunevariante,grossièrementdessinée,du mêmeappareil: la
lignehorizontalesupérieuretracéeici est incertaine,parcequ'ellese
confondaitavecle borddela pagedu manuscrit.
Inscription,à droite: «chauffage».
Sur le côtégauche,obliquement: *constructionen terre».
Àlapartieinférieure: «lesétuis»ou gaines.Cenomestsingulier:
je n'envoispasl'interprétation,àmoinsqu'ilne s'agissede tubesdes-
tinésà établirun courantascendantd'airchauddansl'appareil,ainsi
qu'ila étésupposépourla ligurei l.
TRADUCTION. iiy
Fig..3.
Appareilanalogue.
XIV.— Alambic.
Fig.i4.
Alambic.
Inscriptioni «instrumentpourproduire(l'eau)divine».
120 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET.AllAIJE.
XV.— Cornueet récipient.
Inscriptionsur le colde la corhue: «l'arcrecourbé»;sur le réci-
pient(nonreproduit): «le lieud'arrêt».
Fig.iô.
Cornue.
C'estune cornuede la formeactuelle,adaptéeà ungrandballon
rpiin'a pasété reproduit,parcequ'il est tracéau traversdes lignes«lelarédactionproprementdite etsurceslignesmême.Lacornueest
d'ailleurssur la margede la page.Mllemanquedansle manuscritB,
(pliestplusancien.Cesdétailsmontrentquetouteladernièrefigurea éléajoutée,aprèscoup,par l'undespropriétairesdumanuscritÀ,à uneépoquemoderne.Je l'ai donnée,pourne rienomettre;mais
ellen'appartientà la traditionantique,ni parsaforme,ni par lama-
nièredontellea éléinséréedansle manuscrit.
Au contraire,les autresappareilsqui viennentd'êtrereproduitssontrégulièrementinscritssur le folio06 dumanuscrit,et contem-
porainsprobablementdesapremièrerédaction.Ilsmarquentunean-
ciennephasedeconstructiondesappareilsalchimistes,à unedatevoi-
sinede cellequi répondauxkérolakisdu manuscritde Saint-Marc,el antérieureprobablementà la datedes liguresdumanuscrit2827deParis.(VoirIntroït,à taChimiedesanciens,p. 120,162, 169.)En
elfet,dansces dernières,les palettesde digestionont disparu.Les
appareilsde l'ouvragesyriaqueoffrentdèslois un intérêtmarquéet
fournissentdestermesnouveauxdecomparaison.M.B.
TRADUCTION. 121
NOTICES ALCHIMIQUES
TIHÉESDULEXIQUESYIUAQUEDE BARlîAlILOUL1".
1. L'or(col.ô.'i/|,1.pénult.);leschimistesappellentl'orsoleil,el
sa figuredansleurssignesest ainsi:B®.
L'or (col.535, 1./|) estuncorps(métallique)jaune,quigîtdissé-
minédansla terre.Onle prépareartificiellement.11est susceptibled'une fusion,modificatricede la formedes objets,ainsique d'un
ramollissementsansfusion.Il sert à fabriquerdes vaseset d'autres
travauxd'art.11reçoitle signeet l'empreintedesmaîtresdu pouvoir.
2. Lesoleil;lesartisansappellentfor soleilet luidonnentcesigne
(la liguremanque).J'ai trouvéaussilesfiguresquevoici,parmileurs
signes: ® ^W.
3. L'argent;suivantBarSérosehwaï,c'est un corps(métallique)
qui a une couleurblanche.Il est distinguéde l'étainpar l'absence
d'odeurfétiilcW,quoiqu'ilensoitcongénèreparla couleur;il estplus
(l)Cesnoticessontaccompagnéesdel'indicationdelacolonneetdelapagedel'éditionde.M.IlubensDuval,à inoins
([u'cllesnesoientUréesdela partiequin'estpasencoreimprimée.
(î)IntroiLàhtChimiedesanciens,p.io/i,I.1:p. lia, 1.1\.—Leprésentvolume,
p.5.—Laliguredonnéeiciparaitaltérée.;,)lidiviL,p.12a,notei:cercleavecun
pointcentral,Lesecondsignenerépondà aucunautreconnu.Peut-êtrecesdeux
AUiiliUife.—i, 2epartie.
signesrésultent-ilsd'uneconfusionfaite
parBartialiloulavecceuxdelàclirjsocolle,ousoudured'ordesartisans.(Voirlepré-sentvolume,p.5, col.i et2,elp.io,col.i.)
|,JOnVoitquel'odeurproprequedé-
gagentlesmétauxfrottésaveclamain,tuibienaucontactd'unematièreorganique,jouaitunrôleimportantdansleurétudechezlesanciensauteurs;importancequecetteodeuraperdueaujourd'hui.
îG
I^.'2 THAITKD'ALCIHMIKSY1UAQUEET AIlAHK.
dur. Il jiossèdoloulcslesqualitésde l'or,à l'exceptiondescaractères
spécifiquesde celui-ci.Leschimistesappellentl'argentlune, et ils le
désignentparcesigne: ^)M.
h. La lune;lesartisansappellentlunel'argent,et, lorsqu'ilsla dé-
signenl,ils la figurent,ainsi: ^).(Conip.saitde saliralune.)
5. Sina;dansun manuscrit,la lune, c'est-à-direl'argent;c'est(le
grec)<7£À))i');;cemotest en usagechez,lesalchimistes'-).
0. Tombeaud'hindos(d'Isis?)^;selonles chimistes,c'estla lune
on l'argent,et sonsigneest : (^^ {variantes: (^J l))^-
7. Lecuivre(col. i208, I. 8); suivantJïarSéroschwaï,corps(mé-
tallique)fétide,qui possèdeune couleuranalogueà l'or®,quoiqueun peudifférente.Hestcoinparahlcau1erpourla dureté-et la fnsi-
hililé.Lesartisansappellenttoutcuivreâ<pp<,$h))\le signepar lequelilsle désignentest : -o'°). Ilsdésignentle cuivrepar le mot£eu«W.
Le cuivrealliéau ploml)(SJse désigneainsi: s\ (variantes: ^ et
'•''liilrod.,p.IO.'I,1.u.Lesignegrecdel'argentoslretournéici,sansdoutecilraisonducaractèreinversedel'écriture
suiaque.Cependantdanslapage7,col.2duprésentvolume,lesignegrecdel'ar-
gcnlestsimplementtournéd'unquartde<crcle.Mugrec,lesigneentièrementre-tournéestenréalitéceluidumcrcliiv.
;;'Comp.leprésentvolume,p.7/1,noie'.i\il s'agitprobablementdeLtM'iii.
(' Peut-êtrevaut-ilmieu\lirelsidoros;• Dond'Isis.OubienencoreOsirîs.
(Voirletombeaud'OsirisdansOlympio-dorc,Coll.desAtcli.tjvecs,trad.,p. to.'i,
(1'Noustromonsicilesignegrecde
l'argentinclinéd'unquartdecercle,àcôtédusigneretourné.
;5'Cecis'appliqueraitinicuvencoreaubronzeclàroriclialqtie.Leinol%X).HO;etlemolwsenlatincomprenaientàlafoislecuivreetsesalliagescolorésenrougeouenjaune.[1nimil.à laChimiedesan-ciens,p.275.)
''''Voirieprésentvolume,p./1,col.a.Luqueueest,recourbéeici,aitlieud'êtredroite.C'estd'ailleurslesignegrecincliné.
i;)CelleattributionrépondàunpassagedeCclscetàcertaineslistesastrologiques.(Inlrod.àlaChimiedesancien',etc.,p.70.)
(V)Molybciocliatqucdes alchimistes'
grecs.Lepremiersigneestceluiduplomb;
TRADUCTION. 1*23
Cuivrede Corinthe,c'estdu cuivrealliéà l'argon!,à l'or t»Iau
cuivreW;suivantd'aulres,il renfermeun alliagede 1eravecd'auIres
espèces.D'aulresdésignentainsile cuivreaveclequelon laiIde l'or
el de l'argent'2'.(Comp.àppoShi)cl Bèlali.)Cuivrecorinlliien,cuivregreccontenantde l'oret de l'argent.Dans
leLivredesIhis (I, Rois,vu, /|5), lecuivrecorinthiendésigneuncom-
poséd'or,d'argent,de ferel autreschoses.
S. AtppoSiTV(col.2O7,1.3), Vénus.Lesartisansemploientson
signepourle cuivre^,et ce signeest le suivant: ^/°. D'aulresap-
pellent&Çf>o$m)le cuivrerouge,et Bilalile cuivreblatieHOnl'ap-
pelleaussiaphroudou;aphroudoubrûléet ramenéà sa nalure,c'est-
à-direcuivrebrûlé (oxydé)et fondu(réduit)de nouveau.
9. Bilali(col. 383,,I. 17); ùtppoSht),Vénus,cuivre,blanc,selon
lesartisans.
Bèlali(col./10a,1. 1G);à0p&(5/n/,Vénusel aussile cuivreblanc,
connuerappellentlesartisans.SuivantBarSéroschwaï;lesChaldéens
appellentainsiVénusouliidouk,et sonsigneest: '—oW.
10. \u\xos XcXàLVfXévos(col.808, 1.18; col.8i)8, I. :n), cuivre
brûlé.
11. Carin^Kselonleschimistes,euhre brûlé.(V.p. iac), n°4i.)
12. X«Axaj>#&i>(col.Sôcj,1.1),verl-de-gris.
13. XaXxms(col.Soy,1.5), ytÙMtfàçAV\ colcotar,d'aprèsIlonein
ledernierdérivedeceluiductliwecldu
plombréunis.(Voirleprésentvolume,
p.7elnote.)l!)lidivd.,p.a3i.(J)Lanotionalcliimirjucdetransmuta-
tionsesubstitueicià celled'unalliage.
t"1)Inlivil.,etc.,p.iu4,I.G,etp.i»u,I.iuel12.Danscederniersigne,laquelleestrecourbée.
<s>Laiton.(t!Voirplusliant.;,)L'originedecemolestinconnue.
1G.
I2'i TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEBTAIlAIiE.
cl Gabriel—-(col.809,1.7), chalcitos,engrecyjx.\xïns,et, suivant:
IJonein,caïcidisel calcant.
Caïcidis(col.898, 1.2O);dansun manuscrit,cuivreblancbrûlé.
Il (Déniocrile?)ditqu'ilsechangeenyjx)<xv~ipti'\dansunmanuscrit,
cuivre.
\y.\x))iâptv(col.899, 1.2); selonlïarSéroschwaï,lorsquela caï-
cidisdevientvieille,elleformedu colcotarin.
XaÀxrws(col.899, 1.5); dansun ancienmanuscrit,c'estla lleur
de cuivre,et, suivantleschimistes,yjxùxavOov,ainsi,(jucGabriell'a
confirméM.
y\(Xros(col. 1099,I. /|); selonicschimistes,lleurde cuivre.
1h. Leplomb(col.19,1.22);lesartisansl'appellentxpôvoscl lere-
présententdansleurssignesparceltefigure: JÔÀ>.Leplomb,suivant
BarScroschwaï,estuncorpsquipossèdede l'analogieavecle 1erparsacouleur,niaisquiremporleparsonpoids.Il sertà travaillerle dia-
mantW.Il n'apasla duretédu fer.
15. Kfjrjpos,unedesseptplanètes;lesartisansappellentleplombxp6-voset le représententdanslessignesparceltefigure: £. (variante:
^)^'. C'estle plombnoir.SuivantBarSéroschwaï,(cemotsignifie)Saturne,clla.forme(lesonsigneestcelle-ci:-%^° (variante:£S5)W.
Le macl(col.538, 1.b)\ les artisansappellentainsile plomb,
parce (ju'il n'a pas de criW.Bar Séroschwaïl'assimileà l'étaiii;
(col.G7Ô*h 7), ontrouvepourcemotlafigure: J.
11Voirdansleprésentvolume,|).l\f\,noteG.
(î)Dansletexte: «ilfaitsoull'rirledia-mantH;comparerjtlusloinct5i/jt*s.Ontra-vaillaitlediamantellespierresprécieuses*enchâssésdansdestablettesdeplomb,au
moyenclclapoussièredurubis,oududia-mantlui-même.
{'LeprésentVolume,p.il, col.a.
(,}Chezlesalchimistesgrecs,lesigneduplombdériveduft,premièrelettrede
fXÔÀvê'êos.(Voirtiiliod.ùhtChimiedesan-ciens,p.io'1,1.3;p.11a,1.)a;p.111\,Lia.)
(i)l'ai'oppositionà l'élani,ouplombblanc.DanslemanuscritdeCambridge,le
plombestdésignéparfoissouscenomdemtteL.
TRADUCTION. 125
10. MôXv^cs(col. io3i, 1.9 cl i i); c'eslle plomb,suivanlGa-
brielcl chezleschimistes.
MoXt»65bs-nte7rXvftfvos(col. io31,1.î8), plomblavé.
17. L'ctain(col.mo, 1. îG); les artisansl'appellent?evset, dans
leurssignes,ils lui donnentcelte ligure: >~0~<£"(LU (variantes:
L'ctain,suivantBarSéroschwaï,est un corps(métallique)fétide,
(pliressemblepar sa couleurà l'argentel qui est susceptibled'une
fusionaqueuseW;c'est ainsiqu'onle coulelorsquel'on en fait des
vases.
18. ïsvs (col.681, 1.G);substancechaude;Jupiter,planète,un
desdieuxdu paganisme.Leschimistesappellent£eusl'ctain$; dans
leurssignes,ils le figurentpar celle forme: /\ (variante: /\). Se-
condeformechezlesastronomescl les chimistes: ( -C>> (variantes:<(> > et CO ))®«Sa formeest encore,chezles chimistes,figuréeainsi: W\. (Comp.col. G77,1.pénult.)Dansun autre endroit
(col.G8G,1.22) ! £evs,suivantles chimistes,est le cuivreV\^\ le
cuivrerouge,dansunmanuscrit,est désignéparJupiter.
19. Bel (col.383, 1. 8)5Çev?,Jupiter,et aussil'ctain,selonles
artisans.
20. Casirin[=naaal'ctpo$)\selonleschimistes,plombblanc,élain,
el, quandilsle désignentpar un signe(3\Jupiter.
21* Crolinon;selonleschimistes,c'estl'ctainouplombblancM.
111Lanotiondelafusibilité,c'est-à-diredolaliquidité,estassimiléeiciàcelledel'eau,suivanllatraditionalchimique.
(!)Cetteattributionestpostérieureaitvi'siècle.(Inlwd.,etc.,p. 8Getn/|.)Cf.lessignesde1étant,mêmeouvrage,p.lia,), ta; p.11/f,1.ta.
(3)Voirleprésentvolume,p.11,co-lonne1.
y)Voirlanoteacî-dessus.(5)Lesignemanque;voirci-dessus,
étainet£svs,Jupiter,p.!\,col.2,etp.il,col.1.
(6)Voirci-dessus,p.5,noteà-
126 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEETARABE.
22. Coran;selonlesartisans,étainclplombmélanges.
2.'3.Lefer; selonBarSéroselnvaï,estun corps(métalli(pic)dur,dontla couleur.serapprochedu noir.11prenddu brillantpar polis-
sagecl le l'eul'amollit,lorsqu'ilcsl chaull'éde façonà enprendrela
couleur.11sert à fabriquerlesustensilesde touslesmétierscl est
employéà (différents)usages.Le 1er,dansun manuscrit,est appelépar les artisansâpvs; dans
leursligures,il a cesigne: —^~0~M''•
2/j. Ar>)/»(col.-x(ji, 1.6), Mars.Lesartisansappellentleferais, et,dans leurssignes^,il a cetteligure: >~(—)-<ou —d-^—C(variante:
£). Il (l)émocrile?)figureaussil'élainde celtemanière:.-0- (va-riante: °-6—),et il l'appelleapjjsW.
'25. SUinut{a"iô\)M[i^)\le 1erdur cbezles chimistes(écritesldina,
col. 'X'X2,1.-xl\).
20. KfiiJ.ïjs(col.G58,1. ICJ),Mercure.Selonleschimistes,on ap-
pelleépjU)7?lemercure.Voicile signeMpar lequelilsle représentent:
—o—C(variantei -4-o—c).On appelleaussièpfAvsle verre(5>.
Dansun autremanuscrit,on nommela matière(iih))du plombaKrmès: -—o3(variante:-f-o—c)
Krmès,suivantBarSéroselnvaï,quiaimel'anjenlcl laparole.
(1)\'oirleprésentvolume,p.11,col.2.(i'Iulrod.à la Chimiedesanciens,
p.IO.I, I.5;p.ii/j,I. i et 17;JI.120,1.t)cl22.
(,).Surlasimilitudedel'undessignesdel'élainavecceluidufer: Iulrod.,etc.,
|».11a,I. laip.1i/i,1.12.(i)C'estlesignemodernedumercure,
(|uiétaitreprésentéà l'origineparuncroissantreinersé;maisilchangeadesigne
^erslevu'siècle,[Inlrod.à laChimiedesanciens,p.8/i.)
VACf.l'attributionàHermèsdel'éme-raude.[Iulrod.,p.80.)
wCecisembleuneallusionàlavieille
opinionégyptienne,d'aprèslaquellele
plombétaitlamatièrepremièredesmé-taux,lemercureluiayantétésubstitué
plustarddanscerôle.[Iulrod.à laChimiedesanciens,p.83.)
TRADUCTION. 127
27. Ziougd'arsenic(col.686,1. i/j). Lescliimistcsappellentziongl'élixir(ouessence)d'arsenic.Lesartisansl'appellcnlErmès,et, lors-
qu'ilsle désignentpar des signesW,ils écrivent,ainsi: -O-Cet en-
core: (*\
Ziouqa,chezleschimistes,c'estle zioug,lemercure.
28. /TSpâpyvpos(col.f\\, 1.a/j; col»55, I. 3; col.Gio, 1. i), ar-
gentli(|iiide.— SelonBarSéroschwaïet llonein,le mercure.— \A\
mercurechezleschimisteset BarSéroschwaï.Dansun endroit,celui-
ci l'appellehydromyron(variante: hydrochoron).
29. Lait,de vierge(col. 7/18,I. 23); selonleschimistes,lemer-
cure'-'.
30. Arsenicon(col.28/1,1. 19, et col.3o3, I. 5); arsenicjaune;arsenicmâle,selonSéroschwaï.
Arsenicon(col.298, 1.30), Ileurd'arsenic.
Arsenicontransformé(col.299, 1. i5); selonleschimistes,arsenic
<|ue1ona faitmonterplusieursfoisdansl'alumine(attfâXî/)^-
31. ]'vX«'j<TjUot(col.02G);suivantleschimistes, d'olive(J)
(sic)\ploinhajoutéà l'épéepourlarendrepluslourde.Dansunautre
endroit(col.(330,1.23), scoried'argentW.
32.Dhujareviqa(col.535, I. 1!\--=«ot'îfxei'aximpfa(?),Diosc,I,
738);selonBarSéroschwaï,c'estlacadmicd'argent,(enarahe)ilili-
myad'argent.Cadmia,dansun ancienmanuscrit,ilîlimya,et aussicadmiaW.
11111s'agitdel'un(tesdeuxinerciircs,le.mercuretirédel'arsenic,c'esl-à-tlircl'arsenicmétallique;1arsenicétantl'undesagentstinctoriauxîlesmétauxemployéspourlatransmutation.{lnlivd.>etc.,p.0(1,a36,a8a.)
"
'"'Cevolume,p.:*<),note7.(l'Acideursénicux.'*'C'estlesonsnormal,(tnlïod.,etc..
p.2G6.)(S)Cotnp.surcemotcevolume,p.i.'i.
note3.
128 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
ClimiaW;selonGabriel,c'estla partiela.meilleureducuivredcGo-
rintlic.Kllcestdureet connuesousle nomdeyaTouri.
.'33.&i<pfj\jyés(col.ôGg,1.8 cl i7; Dioscor.,I, 78/1);engrecet
en syriaque,matièreanalogueà la tutie.
Diphryyèssignifiebrûlédeuxfois.Cemotdésignetroisespècesde
pierre.L'uned'ellesseformeaumoyende la terreséchécau soleil
cl brûléeau feu;la seconde,avecle sédimentdéposédanslecreuset
de cuivre;et la troisième,au moyende la marcassitebrûléedansle
foifr.C'estunepierrefabriquée.
34. MoXvSJawa(col.io3o, 1.nlt.);selon13arSéroscbwaï,le mi-
nium{ouséricon);(col.io3i, 1.G),selonPauld'Ëgine,scoried'ar-
gent.Dansunmanuscrit,cemolestappliquéauxscoriesde plomb;
(col. ]o3a, 1. il), liillargeque produitl'or cl l'argent{col.io3o,,1.2/1);dansunancienmanuscrit,c'estla scoriede plombet, suivant
BarSéroscbwaï,lascoriedefer.
35. \\o\x(p6\\>%\dansunancienmanuscrit,fuméesqui setrouvent
danslesl'oursoù.Tonfondle cuivre,demômequela cadmie;(autre
glose: danslesfoursoù l'onfondle cuivre,l'oret l'argent).llopt^o'Àvl,tutie,selonIlonein.
3G."Vip-vOtov(col.2G0,1.10); selonlescbimistes,la céruse.—
ytfiùQtoVtselonlescbimistes,céruse,plâtre.— "^t^vOtcv,cérusede
plomb.•
37. Clauydrion(=/àX«u^Jov);fleurdecuivre,selonlescbimistes.
38. Ecaillesdecuivre; résidudecuivre,selonMasib,Heurdecuivre:
cesontlesécaillesque1onextraitducuivreelile frappant.
tlJCalamine;mineraiJezincservantàfabriquerlelaiton.
TRADUCTION..: 129
39. Ecumed'argent,fiâmyiia de mercureol d'argent,fixésen-
semble.
hO. Ecumedenalron(VITÇJOV)W,hova\.
!\\. Rouilledecuivre,selonSergiuselHonein,vert-dc-grls.HouilledePoulad,rouilled'acier.
Us (col. i 18, 1. JO), d'aprèsRabban(Honein),rouille,verl-de-
gris.Gabriela conlirmécelteinterprétation.Dansun manuscrit,c'est
Yirin,el, suivantSergiusetBarSéroschwaï,c'estunpoison.Irin(col. i/|8, 1. 1),dansun manuscrit,je croisquec'estleverl-
de-gris.— Irin,dansunancienmanuscrit,cesontlesingrédientsdes
quatreespèces,vert-de-gris.—
Ingrédientsdesquatreespèces(col.
1027,1. iG), c'est-à-direirin,vert-dc-gris^.
/l2. Sandaraijue,dansunmanuscrit,arsenic'3'.
Sandaraque,d'aprèsHonein,arsenicrouge.Sandraehos,dansun ancienmanuscrit,arsenicjauneel rouge;el,
suivantleschimistes,sandrachin,arsenicrouge.Gabriela expliquésandracbapar l'arsenicrouge»et sandrachinpar
lesdeuxarsenics,lejauneet lerouge.Sadrachos,<7&vêoLfÂ)(i)(col.y/|3,1.18),arsenic: deuxespèces,lejaunecl le rouge.
tl'â. ZiréSiav(col. a,'38,I. îô), c'est-à-direcendre,dansPauld'E-
gine.Gendreque l'onrecueilledansles édificesoù l'on lait fondre
le cuivre;lilharge,eadmicou corpsbridé; cendredes artisansen
cuivre.
MiXttcenéStov(col.1071,1.1), selonleschimistes,la cendre.
(l>C'estl'aplironitroitdesCrées.(i!Comparerci-dessus,p.<j,col.a.—
Infinisignifielevert-dc-gris,chezlesal-chimisteslatinsdu moyeuâge.Entrelarouilledecuivre,ouoxydedecuivre,et le vert-dc-gris,oufleurdecuivre,
ALCHIMIE.—i, 2epartie.
il s'estétabliunecertaineconfusion.<S)C'estlenomgrecdel'undessul-
furesd'arsenic,leréalgar,quiestrouge,harsenicproprementditdesanciensétaitlesulfurejaune,ouorpiment.(Coiiip.cevolume,p.10.).
17iinnlmMUMHI.
J30 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEETARABE.
'LiîôSiou,c'estla cendrequise'déposedanslesédificesoùl'onfond
le cuivre.Paidd'Egineenfailmention.Sergiusl'appelledansuncn-droil.limaillede suie.
hh. Liulponlas(col.9/13,1.12—Xeirt'fosdvOos(?),Diosc,I, 753,1.7},écaillede cuivre.
/|5. Pierresourde(col.863, 1.19),cellequi provientdessources
du mercure;lesphilosophesluiontdonnébeaucoupde nomsW.
'lO. ÏAiildechienne(col.7/19,1-2); c'estla limaillede1erchezles
chimistes.
hl. Clny.socoUe(col.537,1.1/|), tankar(col.Si2,1,13),tanacarau,inalièredontseserventlesartisanspoursouder;tankar.
X|iv<7&'xoXXa(col.918, 1.9), souduredor, d'argentel decuivre,ainsiappeléepar leschimistes.Gabrielprétendquec'estl'alliaged'or,
appeléaussitankart'2'.
Xpva^'xoXXa(col. 92.5, 1. 5), soudured'or; dansunmanuscrit,
poudred'or et d'argenl.Demêmesousla formeprascolafcorrompudé%pv<jdxù)XiL.
48. MzTfAyjov(col.35o, 1.7), Heur,la tleurdela graine,jeunepousse,d'aprèslloncin,SchamlietGabriel.—\l<XTpd%tov,(jbastitfihon,boultachronetgavmtahhon(col.381,1.ull.), fleur c'estun
poison:— (jbaslahhon(col. /|/|ô, 1. i/j), dansun ancienmanuscrit,
(javaslai/ton,fleur c'estunpoison.
;l9. (joumsanichos(col./j(>G,1.12),dansun ancienmanuscrit,li-
(l)Pierrejiliîlosophalc?(i)Matièreemployéepourlessoudures
d'or,(lui,«InChimiedesune,,p.bj,s43.)(!)Comparerfa-rpi%tovèalt' puo-i-
XoXXftml%(/verôiipiL<Tov.{Coll.desAlch,
tf1ces,texte,Lexique,p.G;trncJ.,Syncsius,p.Cg.—Ihlrod,à hChimiedesundeni,p.2^3.)
TRADUCTION. 131.
tllargeblanche.BarSéroschwaïaconfirmécetleexplication;—
tilliargcdorée(col. i io3, 1. 7); selonPauld'Eginc,lilhargede monlagne.
(Conip.col.800, 1.ai; col.969, 1.21;col.1010, 1.23.)
50. Mfou(col.io35, 1.12),mousidin,suivantZacliarie,mous,poi-son.— Mt'cri;(col. io35, 1. i5), selonBarSéroschwaï,encre.
M/crew»(nfov,col. 107.5,1.2), dansun ancienmanuscril,miox.
c'estlevitrioldescordonniers,el, suivantBarSéroschwaï,fxh'j.~S\fov(col. 1070, I. 12), dansun manuscril;noirelsuic, noirde
charbon;selonles chimistes,vitriolnoir.Gabriela dit (piele vitriol
noir s'emploiepourl'encrenoireet est appelé[ifoven grec.Galien
a dit.que levitriolnoirse trouvesur la calcidis,commelarouillesur
lecuivre.Quantausori,aprèsunlongtemps,ilpeutsechangeren#aX-XÏTIS.Lesori,lacalcidisel le vitriolnoirformentchacununeespèce;le soriest.levitriolrouge,et laya^xînsest la calcidis.
Sori,dansun manuscrit,vitriolrouge— dansun autremanuscrit,
chezleschimistes,fleurdecuivre;— dansunmanuscril,c'estle so-
rin qui se trouvedansle vitriolnoirel s'endégagefacilement.
Sorin,dansun ancienmanuscril,(matière)du genrede l'alunel
du vitriolnoir;aussisorHlK
51. Sinops{atvwmxi}(I(XTOS,Diosc.),miniumdespeintres.
52. Kabris(xivvûÇctpt),selonleschimistes,le minium$.
Demêmecinnabariset enabris. '
53. Fleurdespeintres(col.667, 1.20), selonBarSérapion,lemi-
nium;on a ditaussi: le lapis-lazuli.
(l)tnlrod.àlaChimiedesuncieiis,p.l\-i.Lesoriclleinisyétaientdessulfatesdeferplusoumoinsoxydésetbasiques,ré-sultantdeladécompositionspontanéedes
pyrites.Leurcompositionvariaitdepuis
lesull'a'.edeproloxydcde1erjusqu'à1hy-dratedeperoxyde.
(,;Surlaconfusionentrelecinabreclleminium:Intivd.àlaChimiedesanciens,
p.a4/i,261.
17.
13-2 TIlAITKIVALCMIMIKSYRIAQUEKTARARIÏ.
5'i. Soufre(col. 8G7,1. )6); donsPauld'Lgino,le soufrenon
brûlérsi le soufrejaune; ainsis'exprimePaul,Mais,cheznous,dans
Hàrimma(montagneentreMossoulet Tagrit),lesoufrejauneestune
espèredontla couleurest analogueà cellede l'arsenicjaune, et le
soufrepulvérulentformeun autre genre: c'est celuique l'on vend
et quiest préparéenpaquets,Le signedusoufrechezleschimistesW
estcelui-ci: o)-o,
55. Aproncommun(col.267,1.20), soufrenonbrûlé®— leschi-
mistesl'appellentsoufrenonbrûle—apronest le soufrejaune.
50. Sauterelledesoufre,chezles chimistes,ceinture(?);dansun
manuscritet dansBarSéroschwaï.
57. Fondeur,Ce mol se dit des artisansqui fontfondrel'argentet le coulent.Lorsquele métalrésisteet ne se laissepaspurifier,ils
y mêlentdu plomb,du cuivre,du fer cl autreschosessemblables.
Lorsqu'ilestfonduaveccescorpset qu'ils'y mêledansle creuset,
sous l'actiondu feu qui l'echauffeavecles autresespèces,l'argentdoit y laissersonrésiduet se purifier;il seraalorsutilisépour le
travail.Maiss'il n'estpaspurifiepar ces corps,et qu'ilse mélangeaveceuxsanssepurifier,il doit être considérécommen'étantbonà
rienet inutilisable. *
58. Purificationpar lefeu se dit desartisansquifontchaufferet
fondrel'argent.Quandils ont de la peineà le purifier,ilsy mêlent
du plomb,du cuivreet dufer,et d'autrescorpssemblables,lesquels,enfondant,semélangentà luidansle creuset,par l'actiondufeuquichauffecesespèces.L'argentlaisserasonsédimentparleurmoyenet
serapurifié,et il sera lionà travailler®.S'il n'estpaspurifiéainsi,
(l;Inlivit.,p.io5,î. 24,25;p.112,I. iS:&etoviOiXTev.(Voirleprésentvo-lume,p.5,col.2.)
(ï)ÀlTl/pOl'.(3>C'estl'opérationdelacoupellalion,
déjàconnuedesanciens.
TRADUCTION, 133
maisqu'ilse mélangeaveceuxc!qu'ilne soitpasnettoyé,ondoitle
considérercommebonà jeter, commeimpropreà quoiquece soil.
59. Chimie(col.QOI,1.Q), (préparationde la) pierre philoso-
pliale;travailde l'artdu soleil(or)cl de la lune(argent).-—Il yena qui expliquentce motpar le nomdolama(lesPléiades),les huit
étoiles,c'est-à-diretravailléaumoyende huitmélanges.
Kcmélaya(col.QO/J,1. 10), c'est-à-direla chimie,celledes sept
corpsmétalliqueset quichangelesnatures;(ellecomprend)lesarts,
telsquel'orfèvrerie,le travaildu cuivre,du feret du verre.
00. Allin(col.331,1.0= ou'0aX>?®),ustensile;l'aludeldanslequelonfailmonterlafleur®clautreschoses;alambic.Chezleschimistes,
il estd'argileou de terre,
01. Nalron(vtrpov)[col. îa/j/j,!. 3], dansun manuscrit,ingré-dient;suivantEl-Marwazi,le borax®.
02. k<ppôviTpov(col.9G7,1. 11), écumede nalron^— suivant
Schamli,borax®—•de mêmeHoncin,natrondesgâteauxet borax,natronafricainet deGarmanie.11(y ena deux: l'un)rouge®,l'autre
blanc.
03. Matronicon(col. îoG/j,1. 10);Jésubochtmentionneun nitre
matronicon,etje pensequec'estle vfrpovW.
(1)Lemotgrecs'appliquaità uneva-
peursublimée,spécialementau mer-cure.
(}JLemotJlcurs'appliquaitsurtoutàdesproduitssolidessublimés.[Inlrod.,p.286.)
(s)Cemotsignifiaitunfondantalca-lin;iln'avaitpassonsensmoderne.(Voirlenumérosuivant.)
« Introd.,p.263.
(S)C'est-à-direselemployépourdéca-
perlessouduresetlespréserverdel'oxy-dationaumomentduebauflage.Notreboraxactueln'a prissonnomqu'auxvn'siècle.
(<i)Cecirappellele natronrouxou
jaunedePlineet desalchimistes.(In-trod.,etc.,p.3g.)
'7;Sansdoutecorrompudevnpunbvôfzfiwi'iaxé»'.(Voirarmeniacon.)
IM TKAJTKD'ALCHI.MIBSV11UQUKHTAHAJJIï.
6h. Scrdplui,quiéprouveVarient;selonBarSéroschwaï,c'estl'alun
qui(ailsortirlacrassede l'argent,. . alunrondet alunlamclleux,sui-
vantBarSérapion,alunYéménite,e'osl-à-direchoisi,alunromain., .
l'alun,chez les chimistes,a ce signe.: §f5>'''<— Pierrelamelleuse
(col.80J, i, 28), alundu Yémcn.
05. Alundéplume(col.510, 1.19); chezles alchimistes,pierrehlancheclivahleet dont les lamellesadhèrentlesunesauxautres,
00. AÇsfsoaéhjvov(col. 2G7,1,a3); chezles chimistes<-),écume
de pierre,ailesdes séraphins(alunlamcllcux,voirci-dessuset plus
loin).— Ce mot signifieaussiamalgame(fxâXajpx)de mercureet
d'argentalliésensemhlc^.— Dansun manuscrit,talc— Gahriol
l'appellesalive,de lune, écumede luneW,heurrede lune; c'estune
espècede talc.— Ailleurs,écumed'argent,amalgame(fxaXa)'fxa)de
mercureet d'argentalliéscnsemhle.
Ecumeticpierre(col.5/(5, 1.20); chezleschimistes,c'esll'ailede
séraphin,l'écaillédespierres,la pierrehlanchedont lesécaillessont
attachéeslesunesauxantres;je pensequec'estle laïc.
07. Ecumedenilrc,horax.
08. lYalroiide licreniee(Bsptvlxtovvhpov)[col.36a, 1,5]; selon
BarSéroschwaï,nilrcmou.(Comp.Galion,XIII,508.)BoraxdeBérénice' (col.37Ô,1./|) [fispsvlxiov],le horaxrouge.Boraxde terre(col. 375, 1. iG); selonBarSéroschwaï,le horax
desorfèvres.
(1)JntivJ.à laChimiedesanciens,etc.,
p.108,I.6,clp.1îs,]. 31.(Voirlepré-sentvolume,p./»et13.)
(5iSélénîle,c'est-à-diresulfatedeelmux,laïc,mica,[lnlrod.,p.3G7.)
(3)Onluidonnaitcenom,àcausedel'éclatargentindecelamalgameetdeson
origine,laluneétantassimiléeàl'argent.wSputumlunoe,spumalunoe,chezles
alcliimisteslatins.(5)Cemotsignifieunselemployépour
lessoudures.Cen'estpasleboraxdeschi-mistesmodernes.(Voirplushaut,p.i33,note5.)
TRADUCTION. I3f>
09. Armcniacon(col. 29G,1.ult.), lapis-lazuli-—dansunancien
manuscrit;c'estun nomhébreu, car l'arméniaconc'estle sel ammo-
niac,— Arménion(col.297, I. 18), pierred'ArménieC,— Pierre
d'Arménie(col.801,I. 10), lapis-lazuli.Ammoniacon(col, 183, 1. 11), ammoniaque;nitriaconamnwniacon,
selonPauld'Egine'-';— (col, 1090, I, 5) selormouiacon,le sel am-
moniac.
70. hyXaoÇmis(col.26, 1,l\\ col.29, 1.13), dansunancienma-
nuscrit,yij aapfa(Dioscor.,I, 822), étoiledemer,le talc.
TerredeSamos[yij rrctfifa)[col./|88, 1. i5; col.87/1,I. i], c'est
peut-cirele talc;ellevient«lel'îledeSamos.
P>7<raa{%(col. 008, I. 22), dans un ancienmanuscrit,et yîjs
àvlr/p,étoilede terre, talc.
Terreégyptienne(col. 299, 1. pénult.), selonles alchimistes.Il
(Démocrile?)appelleainsila terreblanche,qui est l'argent.Dansun
manuscrit,il appelleterre éloilécle plâtreet l'arsenic;celledesmé-
decins, il ne l'appellepasmercure.— Dansun manuscrit,terre ar-
gentée.SelonPauld'Eginc,labâschir.
Terre égyptienne(col.3oo, 1. 18), terreblancheou cimolienne,
c'estle marbre.
kafh'ipArfix.65(col. 2a3, 1.8, etcol. 228, 1.G;comp.Dioscor.,
I, 6o5), labouschirou Pov£wviov,suivantIlonein, l'étoileattique,c'estle marbre.
Terreétoilée(col.3oo, 1. 16);BarSéroschwaïditquec'estle mer-
cure.
Etoileinvincible(col. 87/1,1. i/(), selonBar Sérapion,étoile de
terre, le talc;sonsigne,chezleschimistes^,estainsi: o-e-.
''' Lapis-lazuli.(Comp.ci-dessus,p.8,note7;Dioscor.,éd.Sprcngcl,t. I, 773,note68.)
<s)\ixii'j)vii.xôv,i'iprJi}xo;ÔTIÔS.(l)iosc1,439;Galien,XI,829.)
wVoirleprésentvolume,p.3,col.2.
i;»(*) TJUITKIVAIXIIIMIKSYIUAQUKKTAUAIJE.
71. Emphoma(col. 190, 1. \!\ et 22= è'fx(pw[xix); c'est la céruse
,'ivoclofjnclleon hlancliitles
Alcalienpoudre.Pauld'Hginea prétendu(piec'étaitlemarcde vin
brûlé, el, dansunautreendroit,quec'étaitl'alcaliW,
72. A$iu,>x$(col.3c),1, I/J, cl col,803, I. 1);selonllabban(IIo-
ncin), c'est la pierre la plus dure. Elle sert à percerlesperles—
pierresur laquelleforgentlesartisansdu cuivre,sansqu'ellesebrise;
onl'appellelapierresourde(massive,dure),et aussischamira^.
À<5a(uas(col, 135, 1. 20), qui est travailléavecle plomba.—
Tousles cacbets,lesperleselles corpsdurs et rugueuxsont taillés
et percésau moyendecettepierre.Lestablettesdemarbresontaussi
coupéeset travailléesavecelle.
73. U),£XT[JOV(col.179,1. 14), appelédimilis(^â$dfj.<xvTOs}.{Qos);c'estla poudred'électrumou ambrejaune— il s'appellecequiallire
lamenuepaille.— C'estuneamulettequ'onsuspendaucol.
llXeHTpov(col.180,1.3), selonZacbarie,alliaged'oret d'argentW.Diamanlos(col.505, 1. 17, et col.Sgo, 1. 1),dansun ancienma-
nuscrit,c'estla poudred'électrum,c'esl-à-direl'ambre(carabe).
lh. Amianlon(col. 18O,1. 1, et col. 1074, 1.pénull.),àp.iwçosXiQos,le talc, selonBarSéroscbwaï— amianteincombustible(cemot a été confonduavecla salamandre,qui passaitpour un animal
incombustible,col.130,1.0; col.180, 1.20; col.18G,1.21).— I\i-
Qosà\iiav?ûs(col. 971, 1. i3), le talc,yjjsàafhipet étoilede terre.
75. Tcùioeihjs(col.170,!. 22,etcol.Gi5,1.'G),suivantZacbarie,
verrefondu,cequi ressembleauverrefondu.
WComp.ci-dessus,p.88,note3.(î)ïfivpiî)>l0o»deDioscoride?(Comp.
ci-dessus,p.17,11°12.)f3)Voirleprésentvol.,p.124,noie2.
*'>Ledoublesensdumotcleclrum,quisignifietantôtambre,tantôtalliaged'oretd'argent,estaccuséici.
TRADUCTION. 137
70, '/«{/(o^,,col,7ç)o,l.i.r>);lesehimislesappellentainsilekohol,—£TI'$Jcl ailmxt,suivantIloncin,le kohol.
77. KpvoTaAXos(col.918, I. 7), chezleschimistes,le cristal.
78. Terredesphilosophes(col, 101G, I. i3), c'est la terre des
creusets,qui estapportéed'Assouandanslacontréede Sa'ïd(lîàute-
79. SeldeCappadoce(col. 1089, I. 20); dansunmanuscrit,sel
d'Kl-Andar(selblanc).Le commentateurdePauld'Kginea dit:lesel
<|iiivienlde laCappadoceetil le nommeseld'Kl-Andar,dansnombre
d'endroits,— SelonBarSéroschwaï,selde Narga(?), c'estle selde
Cappadoceet le selgemmeet le seld'El-Andar.Il m'adit qu'ilavait
trouvédansDismos(Zosimc?)cemol.expliquépar lankar.
SoldeNarga(?)(col.1090,1.9),c'est leselengrosmorceaux,ou
seld'Kl-Andar— fleurde soufre.(Comp.col. (io3,1.G.)
80. Conîon,selonlesartisans,la chaux.Dansun manuscrit,c'est
la cendre— Gabriela dit: c'estle nomde la lessivede cendre;en
grec,Kovia.
81. AïOos'àvpfajs(col.970J. 15), pierremarcassite,aveclaquelleonpurifiele cuivre.
Uvpmjs(col.883, 1.3), chezleschimistes,marcassite.
llupm;»,suivantles chimistes,mercureayantsubile traitement.
82. KpK/loXoyJoL(col. 299,!. 18), selonles chimistes,l'aristo-
loche.
83. Safran(col.882, 1.1G);safrande Ciliciechezleschimistes.
L'und'euxa dit: c'estle (mineraide) fer quiestapportéde la Mon-
tagneNoire,en Cilicie.
ALCHIMIE.—1,2epartie. 18
3S TIUITK D'AI.ClII.MMvSYUIAQIIKKTAUAHK.
Hf\.ÙXvSfAOV(col, i IÎ8,1,io), c'esl-à-dirosafranchezleschimistes
— cliczIJarSéroschwaï,èlydriumsoris(var.cnoris),soufremarinW,
85, Télincsdechienne(col.-$77,1,19); enpersansehestànouseg-
pesiàn, appeléon KgyplemoUicïta(voir Ibn Bcïlbar,ôd. hecleie,
n" 1107,svbcslc,cordiamira)— chezles chimistes,jus de câprefraîche,d'aprèsceque,m'aj'apportelemoineérudilJacouhi.
80. Ceschouba(col.021, i. ao), selonleschimistes,caroube.
87. Sang-dragon(col.079, I. i.'5);selonlesartisans,sam-lrén(poi-sondes lieux)cl sam-saifa(poisonde l'épée)
— en arabe, dam-cl-
aldiotiên(sangdesdeuxfrères)W.
88. Wars(co].OO9,I. i(j); il possèdela cotdeurdu safranet sert
pourlespaupières;c'estle hennéW.
Lecarlhame(col. 772, 1. 10); chezleschimistes,c'estla couleur
desafranet qui l'essemblcà l'or.
8(.).Clandianos(col.890, I. 10); selonleschimistes'5',c'estla cur-
cumalonga—lesPersansdisent(piec'estl'ivoire,d'autresl'urined'élé-
phant, d'autresle lait d'oiseaux;mais c'est simplementune plante
appeléedansun manuscritracinedesfoulons;selond'autres,piaulebulbeuse?
Clandianos,c'est la chélidoinede Chine.J'ai trouvé(pie le Père
Aqlos[sic)avaitdit: zisimoude clandianos-—c'est,iafleurdu cuivie,
la (leurdel'ai'senic.
(1)Coinp,ci-dessus,p.(5,notei3.;i)lbitl.,p.^5,noie!\.<s>/4M.,p.67.l'!Lemotclandianosouclaudianonest
souventemployéchezlesalchimistesgrecs.Il a ététraduitdansleurCollection,et
regardécommesynonymed'unalliage,de
cuivreetdeplomb,{Inlml.à laChimiedesanciens,p.2/1/1.)—Toutefoiscemot
peirattavoirétéprisaussicommesyno-nymedechélidoineetd'elydrion,c'est-à-dired'unevariétéd'asemouélectrum.—Dansl'alchimiesyriaque,notamment,iloffresouventceltesignification.
TUAJHJCTION, 13*)
90, Lesjours(col.8/|i, I. 10), formedes chimistes:*)<!;jour et
iiuil: tl L>tîuissijoursW.
01. L'heure;lesartisansdésignentl'heureparcesigne: ^L (va-rïiinlo: "lj>)W.
02. L'Eau(col.10O7,1.7); danslessignesdesalchimistesacelle
l'orme(le signemanque),Kaudivine(col,1067,!,17), suivantBarSéroschwaï,hlancd'oeul^'.
03. LeLion(col,289, 1.j 1),signeduzodiaque;safigure,chezles
astronomes,estainsi:jj*W.
0/|. LeChevreau(col./|5i, I, 11),signeduzodiaque;safigure,chez
lesastronomes,estainsi: t-^—(variantes: / 1 1el L^»a^).
05. LuIhdance,signedu zodiaque;safigureest: J—M—I(variante:
00. L'Ecrevisseou Cancer,signedu zodiaque;sa figureest: ^^
(variante; r^=û=p^). . • '
07. LeScorpion,signedu zodiaque;saligureest: ^0$0I&B£W.
08. L'Epi, signedu zodiaque;chezlesastronomes: —£•,el sui-
vantBarSéroschwaï:£J—®.
lI)Introcl.à h Chimiedesanciens,
p.io3,1.S;p.112,J.27.'s)Ibid.,etc.,p.10S,1.9,etp. 112,
J.27.(3)Coll.desAlch.grecs,irad'.,p.8et
passim.'i;Voirdansleprésentvolume,p.12,
col.1.
^ Leprésentvolume,p.i3,col.1.Le
signeauneformedifférente.l'>Ibid.,p. 13,col.1.Signeorienté
autrement.':)Ibid.,p.13,col.2.Lesigneaune
formeunpeudifférente.(8)76a/.,p.12,col.2.Mêmeobserva-
tion.
18.
I'IO TllAITKD'AIXIIIMIKSVIIIAQUKKTAllAHI-,
90. LeBèlhr(coi.j92,1. pcnull,),signedu zodiaque:AftO.
100, Le Taureau,signedu zodiaque: £$ el <j^J(variantes: ^3,. >>).
101. Les(icmemiv: A^«
I02. LeSagittaire: —) (variante: (}-W).
lO.'i.7.CKmcm/(col,o/ji, 1,?.3); ,n,ncR
lO-'i.AcsPoissons:X^.
'•'Jl.cprésent\olume,p,12,col.i.
Signe(liftèrent.;5>//;/</.,p.12,col.1.Mêmeremarque.;1)Ih'uL,p.13,col.1.Mêmeremarque.(1)//(/(/.,p.1a,col.•>..Signeanalogue.
'"'Koprésentvolume,p. 10,col,:i.
Signedérivédesmômesformes,maisdis-semblable,
;6)/tirf.,p, 10,col.1.Mêmeobserva-lion.
TRAITÉ
D'ALCHIMIE SYRIAQUE ET ARARE.
H. TRADUCTIONDUTlïXTKARAUK.
1. Lephilosophe'-'adit:
Lecorpsnoirdoitblanchir*3',aprèsqu'ilauraétéirailé.Onemploiera,pourneufpartiesd'eau,unepartiedescorps;(leloutseratraite)surunfeu
doux'5',dontla chaleurne doitpasêtreassezforlepourquela mainne
puissepasla supporter'5'.Ellenedoitêtreni tropfaible,nitropforte.Tu
entretiendraslefeuendessous,pendantsi\ heuresdujour.Cequis'écou-lera'6'se solidifieraparlerepos.Frottepouréprouverle produit;ensuite
laisse-le,jusqu'àcequesa couleurs'éclaircisse'7'.Renouvellecetteopéra-tionpendantseptjours,jusqu'àcequelenoirdisparaisse.Ceciestlevéri-
tableargentdesanciens.
2. Liquéfactiondela sandaraqac.— Prendsunebouteille;lute-lajus-
qu'aucol;prendsdelasandaraque'8'autantquetuvoudras,etunequantité,
convenabledeseld'Andar(selblanc),pleinuneécuelle,autantqu'ilpeuten entrer.Metssur l'orificede la bouteilleun bouchondecotonet dis-
pose-ladansle fourneau.Allumele feuau-dessusd'elle,aprèsl'avoiren-
(I>Lesdivisionsetnumérosd'articlesnesontpasdansleteste.
's)Cetarticleestunesortedepréface.(3>Cf.lapratiquedeJuslinien.[Coll.des
Alch,grecs,trad.,p. i:3-ii/jetp.3/0.—VoiraussiOljmpiodore,p. 99,1.1G,
« Ibid.,p.79,85,123,i37,108,a38.
Lanécessitéd'unfeudouxestfréquemmentsignalée.
WIbid.,p.i/|3,aumilieu.MIbid.,p.128,«faiscouler>,etc.'"'Lecuivredevenaitsansombre,c'est-à-
direqu'ilprenaituneteintebrillanteetuni-forme.(Ibid.,p.4G,/19,i33,2'iG,2'17,etc.)
's)Sulfured'arsenic,
I'i2 TIIAITKD'AIXIIIMIKSYMAQUKET AlUJHi.
terréedanslacendre.Lecoldevraêtrecouvertavecun goholelretourné,
jusqu'àlapartierenflée.Tu ferasdufeuau-dessusdelabouteille,selonla
(|iianliléde la matière.Si cettequantitéestconsidérable,pendanthuit
heures;si elleest moyenne,pendantquatreheures;cl si elleestpetite,deu\heures.Mors(lasandaraque)fondra.
3. (/'W'mdet'clain.)—Silufaisfondredol'élain(Çsv's)etque-tu lepu-rifies,opèresurun poidsdéterminé.Si tu veuxdéverserle vase(defaçonà coulerle,métal),fais-le;si tu veux,faischaufferavec,«lesaromates,
(agentspurificateursM).
3 bis.lùisionduplombnoir[i\— Prendsdelalimaille;mets-ladansdu
carlhaine'3';souilledessus;el, lorsquelemétals'amolliraclcommenceraà
couler,ajouleï-yune tracede myrobolanjauneM,broyéplusieursfois.Jl
deviendrapareilà dei'étain: c'estla.leplomb(purifié).
h. Liquéfactiondel'or®.— Prendsunecoupedoporcelaine.Surun
marbre,broiela gommearabique(avecdel'eau),jusqu'àce quellesoit
commedumiel.Knduis-cnlacoupe.Onétendrapar-dessusunefeuilled'or,et on l'abreuveraavecla gomme,jusqu'àcequela feuillesedélaye.Sers-
t'enpourécrire.
5. Définitiondel'élixir.-—C'estune substanceessentielle,constituée
avecl'aidedufeu.
6. Lùjuéfactiondelacouleurrouge(pourteindrela laine)(0).—Onpren-
dradujusderaifortcl dujusacidedecitron; onferamontercesjusdans
falambic.Prendsenvironlamoitiéderésinebroyéeetmets-laaveccesjus.Onobtientainsiunepâte: ce qui auramontédansl'alambicserviraà
délayerlamatièredorée,oula couleurrouge,decuivre,ou toutautre.
'•')Voirl'articlesuhant.<a>Lelitredit: fusiondel'acier.(3!Cemolsignifieprobablementunema-
tièreminéraleorangée,conformémentausensconnudumotsafran,(Iiilrott.ùlaChimiedesanciens,p.287.)
;*'Mêmeobservationqu'àla noteprécé-dente.
WC'est-à-diredélayemenldel'ordansunli-
quidedestinéàécrire.MLetexteindiqueici simplementla
laine.
TRADUCTION. 1/|3
7. Liquéfactionduvitriol,•—lîroioduvitriolconnueil convient; promis•lucélerifrais,que.lu forassécher«'ansunecoupe.Versole vitriolpar-dessus;ôlendspar-dessusuneauIrecouchedecéleriet couvrele.tout.La
matièreseliquéfiera,Fais-encequetuvoudras,
8. Sublimationdumercure^,— Prendsune partiede mercure,une
partiedeselet unepartiedevitriol,Jïroieletoutcommeilconvient,jusqu'àcecpielemercuresedélayeetcessedelrevisible.Ensuitemetsle toutdans
l'alambic;lutclesjointureset laissesurle feupendantsixheures.Retire
l'alambicdu fou,pourqu'ilserefroidisse.Si le sublimé,ne contientplusdemercuremétallique,prends-le.Si lu y trouvesdu mercuremétallique,broie-lede nouveauet fais-lemontersurle feuplusieursfois,jusqu'àce
quelemétalait disparu.
9. Sublimationduselammoniac.— Selammoniac,unepartie;et sel
(commun),unepartie.13roic-lcscommeil faut,etmets-lesdansl'alambic.
Laisse-lessurlefeudouzeheures,et leproduitmontera.
10. JÀouîfacliondumercure®.— Unepartiedu (composéde)mercureet unepartiedeselammoniac;broieensemblecommeil fautet metsce.
produitdansun (vaseenformed')oeuf,dontle sommetserabouchéavecdulut.Tu placerasdusond'orgedansunemarmite,cl luenlerrerasl'oeuf
dansleson.Lefonddelamarmitedoitêtreincliné,commepourdistiller.
Fixe-lasuruneautremarmiteremplied'eau.Ensuitelutclesjointures,et
posesurlefeu,quibrûlerapar-dessous,pendantunjourou deuxjourscl
unepartiedelanuit.Il seferacequetu cherches.
11. Fixationduselammoniac®.— Unepartiedeselammoniacclune
partiede chauxblanche;broie-les,pétris-leset fais-enuneboule.Tu les
placerasdansun vasequelconque;tu mettrasdansle vase,d'abordde la
chaux;etau-dessusdelachaux,dusel;au-dessusdu sel,laboule;puisle
WC'cslunepréparation<leprolocliloruredemercure(calonicl).
'S)Comp.ci-après.Lemotliquéfactions'ap-pliqueàlaproductiond'unselmcrcuricl.
i3'C'estunepréparationdechlorurede
calcium,décriteégalementet avecplusdedétailparJacolmsTlieolonicus.{VoirAnnulesdechimieet dephysique,6'sér.,t. XX11I,p.458.—Transmissiondelascienceantique,p.106.)
Wi TIIAITKD'ALCHIMIKSYWAQIJKKTAUABIÎ,
sel,puisla chaux.Chauffesurunfoudepaille,pcrulnnlsixheures.Ainsiseforalafixa!ion.
12.Trempedel'acierdestinéà couperlefer, — On tromperadans<|ufieldemoutoncl dusangd'âne,mêlésenconsistanceliquide,à cinqre-
prises,
13. JilanchimciUdusoufreM.'—Prends-enautantquelu voudras;broie-lebienavecduselmarin,Mets-leausoleil,jusqu'àcequ'ilblanchisse.Puis
prendsdel'arsenicrougeenpetitequantité;mclcs-yde1urinedeveauetlaisse-leausoleilpendantseptjours,jusqu'àcequesablancheursoitpar-laite.Ceproduitblanchitlecuivreclamollitlefer.
)/), Propriétésdurâs'*\—Deuxpartiesde selet d'arsenic;unepartiedecendredeboisdechêne,etunepartiedeselalcalin.Mets-lesdansune
grandecoupepercéedetrous.Versepar-dessusdel'eau,defaçonàlesrecou-vrird'unempan.Laisse-les,jusqu'àcequel'eauaitfiltré;ensuiteplacel'eaudansunemarmiteet cassedessusdesoeufs,enmêmequantitéquel'eau.Chauffeparondessous,jusqu'àcequelavapeursoitcomplètementdégagée.Ensuiteposele vasesurle feu;puismets-ledansun chaudron;préparcunfour,etchauffeparendessous,jusqu'àcequeleproduitdevienneblanc.Ceciestladescriptionduras'3l
11
15. Desespècesdevitriolsnaturelsetfactices'*>.— Lesvitriolssontde
septespèces:
i° 11y a lejaune,massifet solide;
''I IIs'agitdol'arsenicsulfuréouorpiment,<JUGl'onsoumetà uneoxydationlente,afindelechangerenacidearsénieux,destinéàblanchirlecuivre.Cettepréparationestdéjàsignalée,avecvariantes,chezlesalchimistesgrecs,chezOlympiodorcnotamment.{Coll.desAlch.grecs,Irad.,p.S2.)
{2)Tèteouprincipe,l'undesnomsdel'or.(Voirci-après,n"4G.)
(3}Celtepréparationobscuresembleré-
pondreàcelled'unsulfarsénite,employépourteindrelesmétaux.Onentrouved'analogueschezlesLatins,auxmesiècle.[Transmissiondelascienceantique,p.85.)
WCetitreestécritensyriaque.Ladescrip-tionmêmeestanalogueàcellesquel'ontrouvedansUniBeîtharetdanslestraductionsla-tinesdesArabes,faitesaumoyenâge.(Comp.ci-après,p.iC3.—VoirletraitédeBubacar,Transmissiondelascienceantique,p.307.)
TRADUCTION. i/i5
2° Lejaune,quiadesyeuxdorés;il sertauxorfèvres;
3° Uneespècemêléedepoussière;elleestemployéeparlescordonniers
cl lesteinturiers;
/i°Levitriolvert(calcanluni);5°Lecaleantar(^aXxijTopM'),vitrioljaune;6° Lesourin(o-wp*ou plutôtséricon),vitriolrouge;c'estlefortoule
cabriçi(deChypre?);il rentredanslacatégoriedurouge;7° Leplusnobleestlevitriollavéparl'eaucourante: unepartiedescend
danslesfouillesdesminesel lesrayonsdusoleill'agglomèrententombant
dessus.
16. Propriétédesaluns,— Lesalunsbrûlentleschoseset lixenlleses-
prits,ensemêlantà eux.Ilscomprennentseptespèces:
i° Leblancdei'Yémenu);i° Leblancdesfds(pourlefilà coudre);3°Letabarzad(enpersan)saccharin,blancet dur,duTabaristanW;/j°Lesyrien,mêlédeterreet depierre;5°Leliquide,rougeâtre;6°Lejaunesale;
7°Leblanc,solide.
17. Propriétésdesborax®.— Lesboraxdissolventtouslescorps,lis
comprennentseptespèces:
i° Ilya leboraxdupainW,formédegrosmorceauxdurs;2°Lenalron,quiestplusrougequeleboraxdupain;3°Leboraxdesorfèvres;ilestblancetressembleausalpêtre(5);(\°Lesalpêtrequisetrouveaupieddesmurs;
'' BarBabloulledonnecommel'équivalentdel'alunlamelleux.(Comp.ci-dessus,p.\Z\.)
<*>ComparerJimBeUhar,éd.duDrLcclerc,n°*i44gel2iG4.—TraitédeBubacar,Trans-missiondelascienceantique,p.30/.
WCemotn'avaitpaslesensdenotreboraxmoderne.11s'appliquaitàdiversselsalcalins,employéscommefondantsetpourlessoudures.(TraitédeBubacar,Transmissiondelascienceantique,p.3o8.)
(*>11portecenom,parcequelesboulangers,enEgypte,aprèsl'avoirdissousdansdel'eau,l'étendentsurlepainavantdecuirecedernier,afindedonnerplusdelustreetd'éclatà lacroûte.(IbnBeïtbar,n°381.—Dozy,Suppl.auxdict.arabes,],p.7$.)—Comp.ci-des-sus,traduction,p.g,col.2,natrond'Afriquepourlesgâteaux.
v'5'Comp.ci-après,p.iC'i.—Dozy,Suppl.auxdict.arabes,I,p.809.
ALCHIMIE.—1,2epartie. l9
IM TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
5"Leboraxéeunieux(?}«''il tiresur le rouge;c'estle meilleurdesborax;
G"Leboraxdusaule(?)>2';il esthlauc;
7™Lelinknr;c'estle boraxtravaillé'3'.
18. Propriétésdessels^K— i"Leselsapidelfl);c'estleseldesaliments;'>."Leselamer;ilestemployéparlesorfèvres;3"Lesellabarzad,seldurquipeutsecliver;/i"Leseld'Andar,selblanc-c-,deuxespèces: engrosmorceaux,il est
blanc;pur,ilesttransparent;5" Leselrouge;ilya desfentesdanslesgrosmorceaux;G0Leseldenapble,en morceauxdurs;il a uneodeuranalogueà
l'odeurdunaplite;
7°Leseld'Inde,noir;lelabarzadestceluidontilserapprocheleplus;il es!transparent;
8" LeseldeChine,quin'estpasconnu("J,estblancet dur;ila uneodeur<l'oeufbouilli;
<)"lieselalcalin;io"Leseldecendre-*';i i" Leseldechaux''•ji-i0 Leseld'urine.
Cesquatre(derniers)ontaussidesvertusutiles. .
19. Préparationdelachalcith(enmarge:vitriolblanc).— lVendsdel'alunblancépuré;dissous-leetliltrc-le.Knsttjtcdélayelevitriolet leverl-
de-gris;méle-lcsavecfeaud'alun(iltrée,et faisépaissirsurdescharbons:ilseformeradelaclialcitis.
20. Préparationducalcantam(enmarge: vitriolvert),— Dissousle vi-trioldansde l'eauel lîltre-le;ajoules-ydela limailledecuivreet fais-le
MComp.lbnlieillmi',n°381.<!>(!om|),IbiiIkïtliar,n°381.-- l)o?.y,
Su/ifiLnttrdictarabes,l,p.74{II,p.O10.Wliai*Italiloulexpliquei «lachrjsocolie
dontsesoneutlesartisans»»c'esl-à-dircleIbudaiitdeslihdmusoudures.
•-'Laclassedessotscoin|>l'cii<lonzeespèces
analoguesdansleIraîtddeiJubacar,[Trdxtmitstondetascienceantique,p.3o8.)
•s>Letestedît!odorant.î6!Comp.ci-après,p.iG3»n"7'l.•''LuSyrie?MCarbonatedepotasse.;,l>Potassecaustiqueimpute?
TRADUCTION. IM
cuirejusqu'àce(ju'ilverdisse.Filtreelmets-ledansunemarmitedeeuhre.
Metsdansdixpartiesdeceproduitlamoitiéd'unedrachmedeselammo-
niac;faischaufferjusqu'àcequelamatièreépaississe.
21. Autre[préparation]de calcantmn.— Dissousle vitriol,filtre-le,
mets-yunequantitéégalede rouilledefer;faisbienchaufferet filtre;lu
obtiendrasunproduitrouge.Dansquelquescas,il tiendralieudesori.
22. Autre[préparation]decalcantmn.— Faischaufferdu vitrioljauneel filtre-le;mets-ydu vert-dc-gris,suivantlaproportiondu vitriol.Laisse
digérerpendantplusieursjours,jusqu'àce(pieleproduitverdisse;filtreel
agglomère(lapartieinsoluble).
23. Propriétésducalcantar[yjÙMindptv](à la marge:vitrioljaune].—-
Dissouslevitrioldansl'eauetfiltre-le;mets-ydujusdejauned'oeufclarifié,
danslaproportionduquartduvitriol,elagglomère-le.
24. Préparationduséricon(àlamarge: vitriolrouge).— Onabreuvera
le verl-dc-grisavecde l'eaudevitriolfiltrée,el on feragrillerjusqu'àce
qu'ilrougisse.Cesontlàlesvitriolsquelesphilosophesontpréparés;ce.sontlesplus
noblesdesminéraux.Conserve-lespourlessixusages.
25. Letinhar[soudure]factice.— Unepartiede selalcaliblancel trois
partiesdeboraxépuré.Versedessusdulaitdebufllc,de façonà lesrecou-
vrir.Laissemacérer'",jusqu'àcequeleproduitsoitaggloméré.Faîs-endes
boules,laissesécherelsers-t'en.
26. Autrepréparation.— Prendsdu selalcalinblanc,du nation,du
boraxépuré,duseld'Andar(selblanc),duseld'urineelduselammoniac:
de chacununepartie,lîroîe-lcs(séparément?)dansdulaitdevache,ali-
tantquechaquepartieenabsorbera.Fais-endesbouleset expose-lesau
soleilpendantquarantejoins,jusqu'àcequelesimpuretéssesoientécou-
léesetquel'intérieursoitpur.Alorssers-l'en.
(')Alainai'gc: l'oiscuire.
Hi8 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
27. (Ala marge,au basde la page:unautrelinkar).—Prendsune
partiedeselalcalinblancet troispartiesdenitre;faiscuiredansdulaitdevacheoudebuffle,enen recouvrantlamatière,partroisfois.Fais-endes
boules,quetu laisserassécher,en lessuspendantausoleil,pourqu'elleslaissentsuinterlespartiesliquides.
28. Selalcalin.— Prendsduselalcalinblanc,en.morceauxdurs,au-tantqueluvoudras.Broie-leet versedessusseptfoisdel'eau,enquantitéégale.Laisse-leseptjours,puismets-ledansunepoêlecl faischaufler,
jusqu'àcequelamatièresoitréduitedemoitié.Laissereposer,tireà clair
septfois;metsleproduitdansdesjarresdeterreminceset suspens-leau-dessusdescoupes.Cequisesolidifierasurlesjarres,broie-leet remets-le
dedans;etcequicouleradanslescoupes,couvre-lepourle préserverdelapoussière,jusqu'àcequeleproduitsoitpristoutentierenniasse.
21).Autrepréparation.—Apporteunegrandeattentionpourclarifierle
produit,et mets-ledansdesbouteillesîutéesavecle lui desphilosophes.Fermes-cilsolidementl'orificeclplace-lessurdelacendrechaude,jusqu'àcequeleproduitdeviennesolidecommedutabarzad(1)»
30. Seldecendres.—Tamiselacendredechênepourla purifierdes
charbons(auxquelselleestmélangée),aumoyend'untamisdesoie;traite-lacommeleselalcalinetluobtiendrasduselblanc'2'.
31i Seld'urine.— Melsdixlivresd'urinedansuneoutre,quetupla-cerasausoleilpendantquarantejours au momentdelaplusgrandecha-leur.Siellenesesolidifiepas,place-lasurdelacendrechaude;lorsquelacendreserarefroidie,relirelamatière,etelleserasolidifiée.Situ latraitescommeleselalcalin,leproduitextraitn'enseraquemeilleur.
32. Autrepréparation.— Travaillcs-enlaquantitéquetuvoudras,pen-dantunmois,etfiltre-la.Puismets,pourchaquelivredelamatièrefiltrée
(plaireoncesdeselalcalin;fixe-lesurdelacendrechaude,ettuobtiendras
aprèsvingtjoursunproduitpareilà ducristal.
TRADUCTION. J49
III
33. Chapitredela connaissancedesustensiles,— Lesustensilessontde
deuxgenres: ungenrepourlafusiondescorps,etungenrepourle trai-
tementdessimples.Lesustensilesdefusionconnussont:
i°Lefour;2°Lesoufllel;3°Leboniberbout(creusetsurcreuset)"5;
4°Lacisaille;5°Leboudaca(creuset);G"Lemacheq(pilonoumarteau);
y0Lemachck(pincettesoutenailles);8°Lebroyeur.Onlestrouvechezlesorfèvres.
Boutberboutsignifiecreusetsurcreuset.Alabaseducreusetsupérieursontdeuxoutroistrous.
Tuy mettrascequeluveuxfairedescendre;pélrisavecdunationetde
l'huiled'olive.Entasselescharbonsautourducreuset(supérieur),dema-
nièrequ'ilsenfassentletour.Souilledessus,commepourobtenirlafusion
ducuivre,duplomb,dutalc,etc.
Lesecretpourlafusion,c'estquelesouffletsoitgrandet enbonétal;
quelapartierondesoitproportionnéeaucoldeloutre;queleluyauailla
largeurdutrouducafi/,(2).Leboisquisetrouveà lapartiepostérieurede
l'outredoitêtrefabriquéautouretattachéavecdescourroies.
Lefourdoitavoiruncouvercleajusté.Lemichak(cendrier?)doitêtre
percédetrousetajustéà l'intérieurdufoyer.Garnislecreusetlotitautouravecdescharbons,particulièrementpour
fondrelefer,leplombell'acier.
LeferdevraêtreobleliUaumoyendelalimaillechaufféeavecunquarld'arsenicrouge,oumoitiéd'arsenicjaune,Fais-lechaufferdansunebourse
depapierliée,lutécetsèche,aumilieud'unfourneaubienchaud,pendant
MCeiiiotscinMcrepondreaitbotuïtiatbatti!desLalitis,(Transmissionde(ascienceanlù/iw,p.3o8,)—WLeculîi,dugreckàÇtvoi*litailuneMesureJjourlesgrains.
H)0 THAITKD'ALCHIMIESYHIAQUEKT AUAliH.
unjour.Hclirc-lc<juan<Iil serarefroidi,etbroie-leavecdel'eaucldusel;
puisfais-lesécheretrenicts-lcdanssahourse,comme,ilétaitd'ahord.Fais
colatroisfois.Ensuitetu laverasle produitavecdel'eaucldu sel,el tu le
ferassécher.
Pétris-enlasixièmepartieavecdunalronmêléàdel'huile,clfais-ledes
cendredansle boutberbout.Faiscelasept fois,el il descendis'en lingot,
pareilau1erdeChine,si ce n'estqu'ilseraenmiellés.
Si tu veuxle hlanchir,imhihc-lcavecduverreblancdeSyrie,et du?ei
ammoniac,enquantitéégale;pétrisavecde l'huile.Tulecoulerassurde
laterresèche.
Faiscelaavecpatienceetplusieursfois,jusqu'àcequelemétalblanchisse
ets'amollisse.Mèle-leavecdel'élain,enquantitéségales.Il secomporterasurle feucommede l'argentet garderasa ténacité,si nousavonsatteint
[lerésultatdécritdans)lesgrandschapitres.
3ft. UstensilespourtraiterlessimplesW.— Cesont:
i" ha cucurbile'"-1à bec;•2"1/alambic;3° Le récipient;h"Lacueurbileetl'alambicaveugle;5° L'alliait6" Lechauffeur(bain-marie);
70Lescoupes(oumatras);S" Lesfioles;
g"Lesbouteilles;io°LaçflMjrt'1'(marbresurlequelonbroielesaromates);1t" \iajihr(molettequontientdanslamainpourbroyerlesaromates);l'j" Lefourneau;13"Letabistan(éUivei');
'•''Comp.ci-après,|>.105,clTniiiimhi'wiidelafcîcncc(Uilùjxic,Traitéde.Bubacar,]>.3o8.
is;Le.motctictubitcn'estpasunetraduc-(ionexacte;il répondà1111instrumentmo-derne,assezdillerenlparsaformedereluidontilestquestiondansletexte.
wBarBaliloiil)sonslemotaihlin,ex-
plique:nYutlial(sansdoutel'alddel)estune.cti-cui'lntedanslaquelleondistillelesHeursetautrechose;
«Alambic!chef,leschimistes,ilesteiiai'gileouen(errecuite.»(Voirri-dessus,p. t.33,11"Go.)
WComp.ci-après,|).iC5tii''8oîp.iG7,it085.
TRADUCTION. 151
s/|°LenâfiUhnafsahou(liltér.,quise souffle,ou s'enflelui-même)"';i5°Lesboites;16°Leoukara(?).
35. Lacucurbitcet l'alambicà bec, ainsique le récipient,servent
à distillerlesliquides.Le préceptepoureux,c'estquela cucurbilosoit
grande,épaisse,sansfeuleàsabaseetsansboursoufluredanssouintérieur.
Lacucurbitcdel'alambicdoitêtreplongéedansl'eaujusqu'aucol.Quandle feuestallumé,on doitavoiruneprovisiond'eaubouillante,que l'on
ajouteradansla marmite(bain-marie),à mesureque l'eauquiy estcon-
tenuediminuera.Faisattentionquelacucurbitcnelouchepasl'eaufroide:
etconsolide-lademanièrequ'elleneremuepas.Sonfondnedoilpastoucher
lefonddelamarmite,pourqu'ellenesecassepas.Onfaitmonter(lesliquidesvolatils)dansunecucurbitclutée,suspendue
danslebain-mariesurun piédestald'argile.Tuchaufferasparendessous,
avecun feudoux.Lorsquelebain-marieserachaudetqu'unepartiedistil-
leravivcmeiil,abstiens-loidemettredu.combustible,jusqu'àceque.ladis-
tillations'arrêteetcesse.
Onpeutaussiplacerlacucurbitcaumilieud'unemarmite,danslaquelleil yauradela cendretamisée,elonferadu feuendessous;c'estlameil-
leureconduite.
Onpeutencoreposerle fonddela marmitesurun autrebain-marie;ony metde lacendre,etonétablitdessuslacucurbitc,-Turemplirasl'es-
paceautourdelacucurbitcavecdescendrestamisées;puistuferasdufeu.
Il fautqu'ellesoitaffermiedu côtédelaqueueelducôtédela têteduré-
cipient,afinquelafuméen'ypénètrepaset quelescourantsd'airnel'en-
dommagentpas.
30. Lesalambicscomprennentquatreespèces:
i° L'alambicà basetrèslarge;il convientpourdistillerlescollyreset
lachaux,et fairemonterleselammoniac;
(l'(!omolrépondà V&iiotiivtpstov(voirri-dessus,traduction,p.35,noie3)quenousavonstraduitpurappareilàdigestionspon-tanée.Toutefoisonpourraitpréférerlesenssuivants«appareilatiragespontané»silcon-
cordeinieiuavecl'indicationprésente.Ontrouved'ailleurs,dansleïtraitésarabico-latins,cetteindicationti/uifiersesujjiat.(Trantmisshtidelasciencelintii/uc,p.3oS,Traitédelîuba-car.)
tr>'2 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
9."L'alambicmoyennementlargeà labase,pourdistillerlesessences,lesliquidestroublesetlesteintures;
3"L'alambicàlargeoreille;ilconvientpourladistillationdespierresau
commencementdesopérations;
h"L'alambicà baseétroite;il convientpourladistillationde l'eauet
lefiltrage.
Lacueurbiteet l'alambicaveugleconviennentpourla conduitedes
espritsetdescorpsoléagineux.Cetalambica unerainure(extérieure)sans
écoulement,oùl'onmetdel'eau,quicirculeautour;onverseensuitedans
lacueurbitelescaux-forlcs.Lechapiteauestdisposéau-dessus;lajonctionsefera,aprèsquel'alambicauraétéassujettidansunemarmite;l'eaudelà
cueurbitenesertquepourdissoudre.C'estlàlebain-mariedontonaparlé.L'alambicaveugleestunmatrasdisposéavecsymétrieau-dessusde la
cueurbite'1'.Tuyplaceraslessubstancesliquéfiéesettulesuspendrasdans
unbain-tnaricbienajusté.Tu mettrasau-dessousdecedernierunechan-
delleallumée,ouunetorcheallumée,oude lacendrechaude,et lepro-duitsefixeraavantquele feusoitéteint,ouquela cendresoitrefroidie.
C'estainsiqu'ilserafixé.
37. L'athaL— L'athalestformédeverreoud'argile,oude terreol-
lairc,oitde terredecreuset,oudefer.Aucunedecesmatièresnedis-
pensedeluteravecle lutdesphilosophes.
38. Lutdesphilosophes&>.— Prendsde la terredeCimole,rougeou
blanche,grasset3),quisoitexempledepierres.Etends-ladansunlieupropreet projettedessusdeJ'eaUsalée,jusqu'àcequ'ellesedélayeetseliquéfie,aupointqu'oùnepuissepluslasentirautoucher.Laisse-lasécher.
Ktisilitcpile-laavecunbâton,commelaterreàjarres;puispasse-ladans
uncriblefin,etpile-lautiesecondefoisdansunmortier;puispasse-ladans
untamisdecrinsrudes,
Ensuitehumecte-laavecdel'eau»danslaquelleluaurasfaitmacérer<h
I'1Hsemblequ'ils'agisseit-idelakérotatusdesGrecs,oud'unappareilrésultantdesatransformation.{Introductionà laChlniiedesanciens,p.liaetsuiv.)
MComp.ci-dessus,p.137,n"78,elci-après,p.îb'Gfn"82;p.170,n0gît
<3>Cotnp.HJIIBeïlliar,tkl,duD'Lcclerc,11*1^92.
TRADUCTION.- I.W
sonJe riz,séparédelafarine,unjourelunenuit;puisréduis-labienen
pâte;couvre-launjourelune.nuit.Passedufumierpropredansuncriblelinet ensuitedansuntamisdecrinsrudes.Tule broierasbiendansun
mortier,el lu lemêlerasaveclaierre,enquantitéégale.Tumettras,pourobliquelivredeterre,dixdracbmesde seldecuisineet troislivresdepo-terie(tessons),broyéeettamiséeautamisdecrinsrudes,ainsiqu'unepoi-gnéedepoilsdebêtebacbés.
Faisunfeusupportable;ramollisunpeulamatièreel traite-laconvena-blement.
Sers-t'enpourluter: ceciestlemeilleurlutdesphilosophes.
39. Dispositiondel'alhal.— Prendsunemarmite,delacapacitéd'une
auge,d'unecoudéedelong,largecommedeuxfoislamain.Incline-lasurunplanuni;répandstoutautourenvironunepoignéeetdemiedecendre
tamisée.Ensuiteenlève-laet travaillelacendre,defaçonà enenduirecelle
marmite,commeavecdelaterre.Tulaisserassécher.
Prends-laet polis-enla surface'avecdela céruseel dublancd'oeuf;
polis-laà deuxreprises.Pose-lasurleliane,enlatournantd'unquart.Tulaisserasun espacelibrepourle passagedesvapeurs,inclinelamarmitede1'athalsursonautrefaceel lutc-lad'unemanièreégaledetouslescôtés.
Disposelamarmite,en l'inclinantdemanièrequ'elleavancesousle cou-
vercleà unelargeurdemainprès;desortequecequiestau-dessusdu
couverclenesubissepasl'ardeurdu feu,quile brideraitet l'endomma-
gerait.Dispose-laen l'inclinant.Ily a untourdemainpourcequicon-
cernelesautressublimations.
ftO.Distinctiondespoids^K— L'hémina(>}f*/i>a)est de soixantesta-
lères;un selier,vingtonces;uneonce,septzouzroyaux;lebois,once
(sic)\unelivre, (lechiffreenblanc.)statères;lamine,deuxlivres;sixgrammes"sontundinar;ungramme,quatrecarats;commelegramme,ledaneqdudinar1'1;uncarat,quatre(grainsd')orge.Sixdinars,unelivre;unelivre,douzeonces;unedrachme,dix-huitcarats;quatredrachmes,
quinzedinars;un dinar,vingt-quatrecarats;un tassoug(un quartde
daneq,iciun sixièmededaneq);Undaneq,quatrecarats;le initiaet le
1,1Ceparagraphefiletisyriaque.—(!JSuivantBarBalilou),leilntifctjestlesixièmettu/.ou/..
AI.ciii.Mii;.—i, a1'partie. 20
15') TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKï ARABE.
incniquila-1}sont équivalents;le mcniquila,un demi-seticr.L'hémina.
unolivre;niaisl'héminasacréecontientneufscliers;lacornecontientdouzesoliors.
[Nota.— Icisuivent,danslemanuscritA,troispageset demielaisséesen lilnncparlecopiste,quiavaittrouvecettelacunedanssonoriginal,sa-voir: lamoitiédufolio67iverso,foliofi5rectoetverso,etfolio66recto;niaislamoitiédu folio6/iversoet lefolio65rccloontétéremplisparunemainpostérieureetcontiennentcequisuitci-après.Lalacuneexisteégale-mentdansle manuscritB, qui n'apasl'additionsuivante;maisil ne s'ytrouvepasdeblancindiquantcettelacune.]
IV
'lI. [Descriptiondutravaildel'argentdoré.)—Tuprendrasdixdrachmes
d'aigle^,dixdrachmesdebaroud(3\dixdrachmesdevert-dc-griset trente
drachmesdevitriolkabriçi(deChypre!*);autotalsoixantedrachmes;puiste poidstotalde vinaigrevierge.Ensuiteplongecesingrédientsdansle
vinaigre;faischaull'ersurun feudoux,jusqu'àce qu'ilne restesureux
qu'uneseulepartieduliquidementionnéci-dessus.Filtrecetteeauàpart,dansunebouteillepropre.Prendsalorsunedrachmede limailled'argentclenduis-laavectroisdrachmesdemercure,jusqu'àce quelledevienne
pareilleà despois.Prendsensuiteunecuillerde fer;mets-ycemélange,et faischaulfersurun feudoux,unjour entier,jusqu'àcequ'ilne reste
plusdeliquide.(Prendsde l'eauun poidsdecinqdrachmes.)Retirele mélangedu feue! laisse-lerefroidir.Aprèscela,prendsun
poidsdequatredrachmesdevert-de-griset pétris-leaveccetteeau»commede la terreforte.Metslemélangededanset fais-enuneboulepareilleàunenoix;recouvreavecle lutdesphilosophescl laissesécherà l'ombre.
Kaiscuiresur le feuconvenablementpendantunenuit;puissuspendsla cuissonet metsle produitdanslecreuset.Activele feujusqu'àceque
11Uneonce(suivantliarIJalilotil,uneonceetdemie).—l!)Nomduselammoniac»(Voirj>.lOo,n°55,premièreligne.)•—'5)Poudredeiiilreoudesalpêtre.
TRADUCTION, lf>5
le produitfonde.Alorslemercuredisparaîtraet il resteradel'argentleiuienjaune,d'aprèsletitre(yàr)
(1>deDjcmAled-l)in.
[Aprèslalacune,onlit :]
l'argent;et, parlapuissancedeDieuetsajustice,il (l'argenti*)estre\enuà sonétat.
kl. Kncequiconcernele verre,seshasessontlesableet l'alcali.
li'cmailestcomposede caillouxet deminium(-'.
Lecinabreestformédemercureet desoufre.Quandonlesréuniten-
semble,enproportionégale,leuruniona lieuet il seproduitun com-
posé.Quantaucuivrejaune,sabaseestle cuivrerouge.Projettedessusde
l'antimoinebrûlédansdel'huiled'olive,etildeviendrad'unjaunedurable,àl'extérieuretà l'intérieur,résistantàlapierredetouche;c'estleschabah1*1.
63. Nouspouvonsfairequ'unvégétaldevienneanimal,etqu'unanimal
produiseunautre,animal.Soitparexemplelescheveux.Quandlescheveux
humainspourrissent,aprèsun certaintempsil se formeun serpentvi-
vant.Demême,lachairdeboeufsechangeenabeillesetenfrelons;l'oeuf
devientdragon;lecorbeauengendrelesmouches.Biendeschoses,enpour- /rissantetens'altérant,engendrentdesespècesd'animaux.Delapourrituredesplantesnaissentcertainsanimaux.Quantaubasilic,enpourrissant,il
engendredesscorpionsvenimeux.Demêmeungrandnombredepiaules,enpourrissantetens'altérant,produisentdesanimaux'1'.
O,OnAppelle'yarlelitreexactoulecoii-(rôled'unmétal.Djemàled-Dinsentitl'auteurd'unouvrageintituleainsi.
WDeplolnl)brûlé?d'aprèsliarBaldoul
WImitationdel'or.—Voirunbmetmo-dernerelatifàunalliagedecuivreetd'anti-moineimitantloi',quej'aicitédanslaTrans-missionticlascienceanliifite,p.3a.
WCegenrederaisonnement,l'ondesurlavieilletraditiondesgénérationsspontanées,serencontredansplusieursauteursaumoyenâge.Citons,parexemple,Avicenne,DeAnima,dansArtisclu-micoeprincipes,p.37,38(lîàie,1072).Laproductionspontanéedesabeilles,aumovendelachairenputréfaction,estmu-traditionantiquecommelemontrelafabled'Arislée,dansVirgile.
UO.
150 TRAITED'ALCHIMIESVRIAQUEET ARABE.
V
hh. Voicilesprincipauxmétaux,cpiisontlesprincipesfondamentaux:ilssontaunombredosept.: l'oret l'argent,lefer,lecuivre,leplombblanc
(élain),leplombnoiret lemercure.Celui-ciestleprincipedesautresetillescontienttous.Eneffet,si lu fondstouscescorps,ilsreviendront,parlefeuà l'élatdemercure,quiestleprinciped'oùilsprocèdent.
Demêmelesastresdansle firmamentsontaunombredesept;lesunsrestent,enarrière,et quelques-unsdeceux,qui lesprécèdentsontutilesà plusieursdecesderniers.Nousvoulonsdireparlà(piclesunstirentdu
profitdesautres,et lesunsintervertissentleurordreaveclesautres.Quel-ques-unsneserventni ne nuisent,ce qui arriveaussià certainsastres.Saltil!
/l5. Delaconnaissancedescorps,desespritsetdespierres.— Sachequetouslesobjetsdansl'universappartiennentà quatregenres,savoir: les
animaux,lesminéraux,leschosesterrestreset lesvégétaux.Quantauxchosesterrestres,ellesnecomprennentrienquiconcernenotrescience,
d'aprèsl'accorddetous.Il restedonclestroisgenresquifontl'objetdelascience.Orchacunedesraceshumainesrépondà ungenre;etonaditquelesvéritéssignaléespar lesphilosophesconsistaientdansleursassertionssurcegenre1''.Chaquegroupédesavantsaapportésesargumentsdansce
sens,et onen trouveun commentaireabrégédansla lUsâlet-el-Bachriya(«Traitede l'humanité»,nomd'un,ouvrage),quia éclaire!lesujet,aveclavolontédeDieu!
Sachequ'ilya septcorps(métalliques),septesprits,septpierresetsept,chosescomposées.Toutcecirentredansla pratiquedeTari.Parmiles
objetsainsimentionnés,cest-à-direlescorps,lesespritset lespierres,celaestbonpourle travaildel'orquia lacouleurrouge;etcelaestbonpourle travailde l'argentqui a la couleurblanche.Je le l'expliqueafinquerieline soitambigu,Je mentionnerailesnomsspéciauxdescorps,des
espritsetdespierres,autresquelesnomsconnus.Cesnomsspéciauxleur
<')I.cgenrejii'oju'càchaquemec.
TRADUCTION. 157
onlétédonnésparlesphilosophes,pourservirdesignesetdemarquestlis-
linclives;(jelesdonnerai)afinqueriennesoitainhigu,maisquechaquechosesoita saplace.Riendecequi intéressele traitement(denotreart)nedoitl'êtrecaché,aveclavolontédeDieu!
40. Indicationdesnomsdesseptcorps.— (L'or).Soitpremièrement,le
feu,lesoleil.Onrappelle:
i° I/or; 2° l'argentnoble;3° le soleil;l\"le père de l'expérience;5°Tasdjad(oretjoyaux);6°le tibr(oretmétalprécieuxbrut);70lerad-
hadh (pluiefuie, c'est-à-direle principesubtil);8°Tâlam(ou'àlini,
l'universel,oulesavant);g0lerayondesoleil;10°lefeu;1i" lalumière;
12°la cirerouge;i3° le soufrepermanent;i/j"lemahazz(lemobile?);15elepondéré;16°latêteouleprincipe1";17°leprincipefondamental;
18°le sain;1g"leparfait;200le permanent;210l'ardent;22°le seldos
corps;23°lagomme.
47. Nomsdel'argent.—Soitl'eau,la lune.Onl'appelle:
i° Lalune;20la mère;3°la feuilledemétal(ou argentmonnayé);!\"la pâtede feuilles(P);5°Thermesde l'oeuf(peut-êtrebennesblanc);6°la cirede l'oeuf(p^ut-êtrecireblanche);70le liondomestique;S0le
serviteur;g° la nuit; io° l'or lépreux;11° l'ivoire;i'a° l'interstice;
i3° l'aube;i/|° l'insipide(?); 15°le sain;16°le vizir(ou lieutenant);
170levoyageur.
48. Nomsdufer.— Arcs:
i° Le fort; 20la mort;3"lesafran;4°Mars;5°l'indien;0°poulad
(nompersandufer);70silâm(ferdur,o16[Jiw(j>à)\8°djahnid'2';o°lerouge;io°le Yéménite;11°le tendre;12°le schirwouândurci; 13°saliiin'3';
t4°la rouilledescorps;i5°le serviteursale;1G0lebrûlé;17"l'inverse
(dumercure)^1';180chaborkân(nompersandel'acier).
49. Nomsducuivre.— Vénus:
i° L'industrieux[?)\20Mars;3°lelhéré;!\al'ardeur;5"labrique;G0le
<nHâsivoirci-dessus,p.i4,'i,11°l'j etliolo2.
(!)Voirci-dessus,traduction,p.11,liolc8.
WVoirci-dessus,traduction,p.G,noteio.'*'VoirTransmissiondelascienceunth/Ue,
p.28',.
158 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
vert;70lejaune;8°lemoyen;90le sanggelé;10°celuiquidurepeude
Icmps;1i°yaliand(nompersan?'1');12°leroux;13°le.noble;1/40l'imagedusoleil;i5°Afroud(àfyoShv).
50. Nomsduplomb[blanc),htain.— Zcus:
i° Celuiquia un cri; 20la terreblanche;3°lemou;/j°celuiquiat-
tire'2';5°lesulfureuxblanc;6°lepassant(?);70lelâche;8°l'étoile;(f.Ju-
piter;10°l'anak(plombblanc);i i°lebariolé;120leblanc;13°berhisch'3';1h°legelé;15°/eus; 16°letain;170kalzavouasch'1';ilseformeaveclali-
mailledeferet lemyrobolanbroyé.
51. Nomsduplombnoir.— Saturne:
Abar(nomarabedu plomb);kéwân'5';la terre(noire);l'osrob'0';le
noir;leboraxnoir;lescouperosesdescorpsetdespierres;l'alcalidescorps;lefondant;lecharbon;lecorpsdukohol;l'orcru;Djafar;lebien-être(?);sadsak(?); fumierde lalune;l'or inverse'7';le faible;l'éternel(oul'an-
cien);le sulfureux's).
52. Nomsdumercure.— Hermès'-'':
Ledivisé;Mercure;laviedescorps;lenuage;lesupérieur;l'eau;celui
quiattire(ouletrompeur);lenuageagité;l'eaudusoleil;l'écrivain;l'eau
de la lune;l'eaude cuivre;l'eaude fer; l'auteur;le laitde la vierge;le laitvirginal;le froid'10';le plusfermedescorps;le ressuscitetirdes
morts;la lumièredeslumières;lepoussindesdémons;l'allongéendirec-
tion(?);lame;l'oriental;l'arménien;l'éclair;le poisson(oulesPoissons,
signedu zodiaque);lefroid;l'esclavefugitif;l'eaulourde;l'espritliquide;
'' l'eul-étieyàhoiul,juif?(8>Ouletrompeur.i3-Sansdoutelepersanberdjis,Jupiter.'*>lYut-ëtremotpersan.^ NomnraméeiideSaturne.>'''Nompersanduplomb.(î)Il s'agitprobablementdel'opposition
entrelespropriétésoccultesetlesptopriélésmanifestes.(Transmissionde11scienceaittiijllc,p.28'1,-?()lel3•3.}
MLaconfusionentrelessignesduplombeldusoufreexistedéjàchezlesGrecs.[Coll.desAlcli.tjrccs,trad.ip.S,y!eaudesoufre,soufreblanc.)—-IntroJ.à/«Chimiedesanciens,listedeisignes:plotnn,p.114»1.1'.comparéàsoufre,mêmeligne,etc.
<''Happrocberdeceltenomenclaturecellesdesalchimistesgrecs,(Coll.desAlclt.grecs,Irad.,p.i5;p.20,11°i1.)<10>Oulecourrier.
TRADUCTION. 159
le corpsliquide;l'cau-dc-vie;le fugitif'1';zawârab(eauviveen persan);
ziou<[et zioug(nomdu mercured'aprèsle persanzibaq);eaude soufre
distillée;secretrévélé;eaudeverre;aphrosélinon'2';écumedemer;eaude
Kéwan(eaudeSaturne);chienaltéré;mielattique;fieldetoutanimal;lait
detoutanimal;sueuret laitde toutcorps;simples;levain;urinedepos-sédés;soufred'alambic'3'.
53. Cequiestsuspenduaucouvercle.— Lemercuredecinabrequiblan-
chitlecuivreet enfaitdel'argentsansombre;lesmercuresdemagnésie;lesmercuresd'arsenic(i';lesmercuresdesandaraque,oulacéruse,oule
koholitalique;lesmercuresdesoufremarinetd'alun; lemercuredeKéwan
(deSaturne);l'eaudeplomb,et [unmotenblanc]et touslesmer-
curestirésdescorps(métalliques).
54. Lesseptesprits®.— Cesont:
i° Lemercure;2°leselammoniac;3°l'arsenicrouge;/j°l'arsenicjaune;5"lesoufrejaune;G0lesoufrerouge;j" lesoufreblanc.
Quantaumercure,nousavonsdéjàmentionnésesnoms,enparlantdes
corps.Sonclassementparmilescorpss'imposeeneffet,puisqu'ilest.le.
premierd'entreeux;c'estdeluiqu'ilsdériventet tirentleurprincipefon-
damental.Sonclassementparmilesespritsrésultedecequ'ilsevolatilise
par factiondu l'euet n'estpas fixe; voilàpourquoion l'amisaussiau
nombredeceux-ci.
Ainsilescorpssoiitceuxquelefeuliquéfie,sansqu'ilsdisparaissent;tandisquelesespritssevolatilisentparle feuet nedemeurentpasfixes.
Lenomdecorpss'appliquejustementauxmétaux,parcequeceux-cisont
épais,tandisquelesespritssontlégers;lescorpsretournentversleurprin-
cipe(terrestre),etlesespritss'envolentversleurmonde(céleste).
("Dans!cmanuscritA.!5'kçpooîhwov.!J1Conip.surcesnoms,ti-desstis,p.82,
ti'ii(ludion.(î'VoirInliad,à laChimiedesanciens,
p.a39.'s)Compare!'tesémunérationsquisuivent,
rctalnesauxcorps,fltnsoufres,auvgéniesîlepierres,de,inarcassiles,demagnésies,dew-trîols,desels,d'aluns,del>orn\,ele.,avecletraitédelîubacar,anahsédanslaTransmissiondelascienceaiitiijitc,p.SoOetsuiv.—l'.esontdesexposéstoutûfaitcongénères.
100 TJIAITK'D'ALCHIMIESVIUAQUKET AHA1JE.
f>,snomsouiétéimposésà cesdiverseschoses,à causedesqualitéselétalsqu'ellespossèdent;c'est!àcequilesa rendusnécessaires.
55. Nomsduselammoniac,— L'aigle;levautour;le lionsauvage;leseld'oiseaux;le camphre;l'artaigu;l'oiseauduChorassan;lebrund'Ar-ménie(?oulecalifed'Arménie);le bienfaisant;lagraissedesel;l'eaudu
laveur;celuiquiaideauxchoses;la thériaque.11a éténomméencorethé-
riaque,parceque,s'ilestdissoutdanslabouched'unindividuà l'aidedesasalive,etqu'iltombeensuitedanslagueuled'unserpent,il letue.
50. Nomsdesdeuxarsenics^.— Lesdeuxfrères;lesdeuxcalifes;les
(Jeuxrois;lesdeuxcouronnes;lesdeuxpierres;(l'orpimentel) la sanda-
raque;lerougeet lejaune;lesconstituantsdespierresd'or;ledestructeurdescorps;l'allié(oul'aigu);le mineraidu second(mercure);la science
jaune'-5;l'asphaltede la sagesse(?ou lerougedesphilosophes);lesdeux
scorpions;laguêpe;lasandarachis;ledivindusecond(mercure);lejeunehomme;lespierresd'Arménie;lesdeuxmondes;lesdeuxoiseaux.Toutceladésignelejauneet lerouge.
57. Nomsdusoufre.— Leroi; lesdeuxgardiens;lafiancéejaune,ou
rouge,oublanche;la cirejaune,ourouge,oublanche;le gardiendela
mine;le soleil;lelevaind'or;lesouille;l'air;l'espritquiteint;lescorpion;le liondeterre;lapierrevénérée;legosier;l'oiseauproduitparlesardeursdusoleil(?);le liendel'horizon.
Voicila secondedénominationde la partievolatile,aprèsqu'onl'a ex-traite(dusoufrebrut):la lanternerouge;lateinture;l'agile(?);ledivan(?);le coeur;lefoie.
Aprèsqu'onena faitsortirla teinture,onnommesoncorps: l'airet le
souflle;lesavonacheté.
Onnommelenoirsortantde soncorps: le potentat;le puissant;le
vieillarddécrépit.
58. Nomsdelapierrehématite.— Lagracieuse;latortuedemer.
MFiéalgarrougeetorpimentjaune,(hlrod,àlaChimiedesanciens,p.a38.)
lî)Hfautsansdoutesous-cntendreelfascieiicerouge.(Comp.ci-dessus,p.139,n°54.)
THADUCTIOX. 101
50. Nomsduminium,—Quitientdelalentille(parlacouleur);femelle;rirrmi!)
00. Nomsducuivrebrûlé.— Lagorge.
01. Nomsdelamalachite.— Pierredecuivre.
02. Nomsdela cadmic(c'csl-a-dircla lithargc).— Coupede verre;huiledelessive(?);cellequia desdessins.
03. Nomsdusel(aphrosélinon?).—Letalc:l'étoile'd'eau.
04. Nomsdu(aie.— L'étoiledeterre.
05. Nomsdesoeufs.—Lavilledenier;l'eaudivine.
00. Nomsdelacoquille(d'eeuf).—L'émirdel'Inde;la pierredelaporte
delaville.
07. Dénominationdesseptpierres.— Kllessontde deuxespèces: les
pierresquicontiennentdesespritset quisevolatilisent,et lespierresquinecontiennentpointdesespritsetnesontpasvolatiles.
Lespierresquicontiennentdesespritssontaunombredesept;cesont:
i° Lamarcassite;2°lamagnésie;3°l'antimoine(sulfuré);/i°l'héma-
tite;5°lemineraimagnétique;6°levitriol;7°le sel.
Tellessontlesseptpierres;chacuned'ellescomprendseptcouleurset
espèces.C'estcequementionne...... {-].
Lespierresquinecontiennentpasd'espritsontaussiaunombredesept:
i° Letalc;20lekoheul;3°lanacre;4°lecristal;5°lamalachite;6°le
lapis-iazuli; 70l'agate.
Ilya aussiseptpierresquientrentclansnotretravailet quisubissentle
traitement
i° Lacadmie;20lalitharge;3°leminium;h°lacéruse;5°leselalcalin;6°lachauxblanchecalcinéeau four;7°leverre(?) .
(1)Molgrecformedupersansarendj,minium(?).—'s>Moldouteux.—-WSchizrac],motpersan,peut-êtredeschischel,verre.
ALCHIMIE.—1,2epartie. 21
10-2 TllAITKJVALCIII.MIKSYHIAQIJKKT ARABK.
Cesontégalementlespierresforméesavecleplomb.
Lecinabre,le vcrl-dc-gris,leslibium(ouminium?),le verre,l'émail,la«misseîlelaine'",l.igraisseil'unifs,lagraissedemisy(?},rentrentaussi
dansletravail(parmilesminérauxcomposés).
OS.Descriptiondespierresdontlamentionprécède.—Chacunedespierresdontnousavonsparlécomprendseptespèces.
[Marcassilcs.)— Laniarcassite,sept,espèces: i° ladorée;acl'argentée;,Vla ferrugineuse;/i°celle«lecuivre;5°celle«leplomb;6°celled'élaiu;
•f celleducuivrerouge.
i° Ladorée.Elleestjauneet a unebellecouleur;si tu lafrottessurla
pierredetouche,la couleurde saIraceserapareilleà celledel'orrouge.Kilofonddansleselalcalin.Tu peuxcoulerleproduitfonducommel'or
rouge,si cen'estqu'ilestsecet s'écrase.Ellerentredansle chapitrede
l'or;ellesetravaille,endonnantdebeauxproduits.
•j°L'argentée.Elleestcouleurdepoussière,et l'extérieurestblanc;elle
sedélayeaisément;elle.estmolle.Si lu la frottessurunepierre,ellelaisse
unetraceblanche.Ellerentredansle chapitredol'argent.
3° (Laferrugineuse.)Elleest noireà l'extérieuret roséeà l'intérieur,rudeautoucher,dureel 1ressèche;calcinée,elleestbonnepourlesélixirs
d'étain.
!["Laniarcassitedu cuivrepossèdedespropriétésanalogues,maisla
doréeet l'argentéeluisontsupérieures.Touteslesmarcassilcspeuventfournirunechauxblancheel un liquide
distillé.Ellespeuventêtresubliméesdansl'alambicet fournirdescorps
liquides.Celaseraexpliquécomplètementa saplace.
09. Lamagnésiea aussiseptespèces:
i° Noire,femelle,molle;2°noire,dure;elleestbonnepourleverre;3°blanche,brillante;4°couleurdepoussière,grise;5°couleurdekohol;
0°rouge,molle.
t'>C'esl-à-diredecuivrerouge?Comp.ci-dessus,p.142,n°6.
TRADUCTION. 103
Touteslesprécédentesrentrentdansle,chapitredol'argent:
-f Larouge,quifaitpartie,desteintures.
70. li'antimoine,septespèces:
ia L'indienblanc;2°l'indienvert;3"celuideMahmoud;/j"celuid'Ainide
(oudeDiar-lickir);5°celuideMourâzab;6°celuidu Djébnl,blanc;ilest
arrondi,pulvérulent;70celuidelïarràn(environsdeîîokhara).
Tousrentrentdansle(chapitre)dublanc,et nousexpliqueronscelaà sa
place.
71. Lapierremagnétique,septespèces:
i° Lapierremagnétiquedufer;20del'or;3°del'argent;,'i0ducuivre;
5°del'était);6°dumercure;70duzakasch(?)'''.
Chacuned'ellesattirele métalcorrespondant,commel'aimantde1er.
Cecia étémentionnéparAristotedansleLivredespierresf"-5.
72. L'hématite,deuxespèces:
1"La femellequiestmolleet estappeléel'hématitedeslentilles;2°lu
minéralmâle,quiestdur.
73. Levituul,septespèces:
i° Lejaune;-i"le vert;3°le rouge;!\°le calcant;5°le colcolar;G"la
calcidis;70levitriolnoir'3'.
Toutescesespècesrentrentdanslechapitredel'or.
1k. Lesel,septespèces:
r Leseldesaliments;a0le seldesorfèvres;3°leseld'Andar(,};./i°le
selde naphteet le natron;5°leseldu Chorassan;6°leselindien;y°le
natron,seldenitre.
Leselartificielcomprendaussiseptespèces: i° leselalcalin;'i°lesel
d'arsenicoufleurdesel'5';3° le seld'urine;A0leselvégétal;5° leselde
{"Cemotnesauraits'appliqueràautrechosequ'auplomb.
(!'Livreapocryphe,mentionnéaussidansAvicenne,DeAnima.(Transmissiondelascienceantijlie,p.290.)
MAssimiléparIcleiiquedeBarBahloulàlamélanlériadsDioscoride.
's>Selblanc,selgemme;letesiquedefîarBahloull'expliqueparseldeCappadocc.
i5'Acidearsénieiu.
il .
IG'j TJUITKD'AIXUIMJ]?SVRIAQUISKTARAU1Î.
boiset decendres,c'eslle sabarzag;6°leseldemur(salpêtre);y0leseltinkar,
Touslesselsrentrentdans(lacatégorie)dublanc;ilsnettoientleschoses
salies,rendentle noirbrillantet serventà ladissolutiondescorpset «les
esprits;c'estlàleuraction,
75. Lesaluns,septespèces: .
i' L'alundemontagne(oudu Djébal),leblancpourlesfils;20l'alun
d'Kgypte;3°lejaune,lecrasseux;/(°celuidel'Ycnien(u;L'celuidu. ....
(écritDjadjad?);6°lerouge;-7°leblancsolide.
70. Lefondantouborax,septespèces:
i° Leboraxblanc;a"le boraxdesorfèvres;3°le boraxjaune;!\°le
boraxrouge^;5°(iciunblancd'unedemi-ligne).........
Lesboraxsontdesfondantspourtouslescorps.
Nousmentionneronsavecl'aidedeDieulesvertusdescorps,desespritsetdespierres"dansle chapitrede l'or,ainsiquecequilesconcernédansleschapitresdel'argentetautresmétaux.
77. hnumerationdecequiestrelatifà l'artdéfairedel'or,parmilescorps,lesespritscllespierres.—Parmilescorps: l'or,lefercllecuivre.
Parmilesesprits: le mercure,le soufre,lesdeuxarsenicset le selammoniac.
Parmilespierres:lamagnésierouge,lamarcassitedorée,l'aimant(mag-
nélis)rouge,l'hématite,lesdiversesespècesdel'antimoine,levert-de-gris,leselammoniac,le slibium(ouminium),lecinabre,touslesvitriolsetlecalcancl;ilsrentrententièrementdansleblancet lerouge.
Lapierremagnétique,l'agate,lamalachite,lelapis-lazuli,la rouillede
fer: toutcelarentredanslechapitredel'or;toutechoseestinférieureà ce
dernieret il estexcellent.
Cespierressontaunombredevingt-huit.
(l)Comp.ci-dessus,p.i/|5,n°iG.—WMd,,p,i/(5,n°17.
TRADUCTION. 105
78. Cequiestrelatifanchapitredel'argent,parmilescorps,lesespritset
lespierres.— Parmilescorps: l'argentcl lesdeuxplombs.Parmilesesprits: lemercure,lesdeuxarsenicsetl'ammoniac.
Parmilespierres:lesdeuxarsenics,leselammoniacetlalilbarge(marlak).Cestroissubstancesrentrentdansleblanccl lerouge.Lalilbargcd'argent(mardascng(l)),leminium,lacéruso,larndmic,le
verre,le talc,la nacre,lecristal,l'émailet touslessels.
79. Cequirentredanslesdeuxartsà la fois.— L'antimoine(sulfure),lemercure,le selammoniac,l'arsenicjaune,l'alun,levert-do.-gris,lesel
artificiel.(Comp.ci-dessus,p. i63, I. pénult.)Voilàcequiconvientaux
deuxsciencesetauxdeuxarls.
80. Mentiondel'ustensileet dutraitement®,— Lesustensiles,sept(es-
pèces);le traitement,sept(espèces).Lamarmite,lesmatras,lacornue,leçalâya.(Voirp. 15o,n°34, io°.)Lamarmitecomprenddeuxespèces: celled'argileet celleticverre.
liacucurbiteavecl'alambicet lesmalras: c'estl'alambicaveugle.Lescucurbitessontdeuxespèces: d'argileet deverre,pourl'alambic,
ainsiquel'espècedesmalrasdel'alambicaveugle.LaseptièmeeboseconcernelaconstructiondanslaquelleseIrouvel'us-
tensile;pourtoutustensile,il yauneconstructionoùils'adapte.Letraitementet l'opération,c'estlechauffageet laquantitédesonfeu,
laconnaissancedelasublimation,deladistillationet delaliquéfaction.Lasublimationestdedeuxespèces:sublimationdescorpsetsublimation
desesprits.Ladistillationestdeuxespèces: ladistillationparlefeubumide{3)et la
distillationparlefeusec.
Laliquéfactionestdedeuxespèces:elleestsuspendue,ounonsuspendue(ï).Laseptième(opération)estlafixationetlamanièredelaproduire.Ainsitoutestrendumanifeste.
OLelexiquedeBarBabloulnefaitpasdedifférenceenlrelesmoismartaicetmardaseng,qu'ildonnecommesynonymesdelitbarge.Ce-
pendantsquslemotpo}.4€ètuv2,il dit:«lemarlakestengendréparl'oretl'argent».
(3>Voirci-dessus,cliap.m,p.149.(')Sansdoutelefeudefumier.
<4ÎCecisemblevouloirdirequelaliquéfac-tions'opère,tantôtparl'actiondirectedufeusurlecorpsfusiblelibre,oupeut-êlrcparsubli-mationjtantôtparl'actiondufeusurlecorpsrenfermédansunrécipient,et fusiblesanssublimation.
100 T1U1TKD'ALCUIMItiSYRIAQUEET ARABE,
81. Sectiondesqualitésdel'ustensile,— Lamarmitedoitêtreégalement
équilibrée,reposantsursonextrémité,danslamêmepositionquelacucur-
bih-etsuivantsonéquilibre.Ellenedoitpasavoirderléfaul.Qu'ellesoilenverreouenargile.Elleestgrandeoupetite,suivantlaquantitédesma-tières.S'ils'agitdunematièreà fairemonter,celle-cidoitoccuperlequartdelamarmite;s'ils'agitd'unchauffage,la moitié.
Sile chauffageou lasublimationestrépété,onlutolamarmiteaveclelutdesphilosophes.
82. Lesbits,—Celui-ci(seprépareainsi)'1': onprendunepartiede'
terredeCimolecltroispartiesdemenuepaille.Onbroielaterrecommeilfautetonmélange;aveclamenuepaille: parexemple,divparties(deterre)etdixdeguimauve,oudixdechinân(poudredesoneldelupin,quiservaita nettoyer).Onmêleensemble,et par-dessusonversedel'eau,de façonà
recouvrirle tout.Laisseunjouretunenuit.EnsuiteIuleavecle produitl'ustensilequeluvoudras,deverreoud'argile.Lute-leetfais-lesécheràplu-sieursreprises,afinquelacucurbiteoul'alambicnesebrisepasaufeu.
83. Lacucurbitedoitavoirunelongueurd'unecoudée,plusoumoins.Satête,sonextrémitéetsonmilieudoiventêtreégaux;salargeurdoitêtredetelledimensionquelamainpuisseyentrer.Sonalambic(chapiteau)doitêtreadapteà la largeurdubaindesable,pourqu'ily descende,Laparoidubaindoitavoirunelongueurdequatredoigts,afinquetacucurbiteyentre
jusqu'àlamoitié,quelesurplusnedescendepasau-dessousdelacucurbite,etqu'iln'yaitpasbesoinderemplirl'espaceentreeuxdeux.L'alambic,en
effet,s'ilestmalfixésurlatêtedelacucurbite,laisseraéchapperlafuméedel'ingrédientfondu;il y auraunediminutionetuneperte.
Quantauxcucurbitessansalambic,c'est-à-direlesmatrasetlesalambics
aveugles,ellesdoiventêtreconformesà la'descriptionquenousavonsfaite.Lematrasdoitêtreadaptésurelleset y pénétrerjusqu'autiers.S'ilest
aveugle,ilenserademême,et l'alambicdoitêtrededimensionégale;maisil nedoitpasavoirde trou.Lorsquelescucurbitesontun alambic,ellesconviennentpourladistillationetlasublimation;quandellessontpourvuesdematras,ellesconviennentpourlaliquéfactionetla fixation.Salut!
WComp.ci-dessus,p.102,n°38.
TUADliCTlON, 107
8'l. /„«mettras.— Leurfonddoitêtreconnuele fonddescucurbites
sansbecM;dela longueurdelamoitiédelacornue,Parmilesdeuxma-
trassuperposes,lematrassupérieurs'élèveraau-dessusdel'inférieur,comme
lacucurbileetsonmatras.Lematrasinférieurseraluté,etlesupérieurnon
luté.Lesmalrasconviennentpourl'incéralionet la fixation.
85. 1Açoldya{pierrequi sertde mortier(3)).— KUedoitêtre très
dure;sa longueurserad'unecoudée;salargeurde troiscoudées;elleaura
\\nbordrond.Si elleestplusgrandeoupluspetite,retranchecela{sic).Lefthr(pierreà broyer,voirp. i5o, n°34, i i°,ci-dessus)doitêtretrès
noir;ilestarrondiounon.
Surlaçalâya,on broielesingrédientssecsqu'onveutfairemouler.
Lesingrédientshumideset touslesproduitsquenousavonsmentionnés
commeconvenablespourl'artdoiventêtredéposésdansunmortiereten-
suiteréduitsenpoudre.Nousavonsmentionnécequia besoind'unustensile.
86. Lechauffage.— Maintenantnousparleronsdutraitementet defa
quantitédufeupourlechaufTagc.Lechauffagesefaitdedeuxmanières.
Soitd'abordcequiestchaudeaveclagraisse,levinaigre,l'eaud'alcali
et le sel.Quandil estprocédédeceltemanière,lefeudoitêtremoyenet
proportionnéà lagraisseetaureste;detellesortequ'illiquéfiel'ingrédientet le transformeenpâte.Lamarmitedoitêtreà moitiéremplie,plutôtmoinsqueplus.Onmettrasurlesommetdelamarmiteuncouvercleluté,enl'enfonçantà lamanièred'unbouchondecruchon,etonlaisserasécher.
Maissitul'ajustes(simplement)surlesommetdelamarmite,consolidela
jointureavecdulutet laissesécher.
Placelamarmitesurunfeuquil'enveloppetoutentière,un feudefu-
miersec,oude sciuredebois,-oudecendrede fourneau.Alimente-lede
tempsentemps.Enopérantainsi,onmetparfoisautourdelamarmitedeux
coucheset parfoisdavantage;maisle traitementdoitavoirlieude lama-
nièrequenousavonsindiquée.Parfoison y exécutelesmélanges,sans
qu'ily ait besoindegraisse,devinaigre,oud'eau,pourvuquele traite-
mentsoitconformeà cequenousavonsindiqué.
'•'D'écoulement,comp.ci-dessus,p.3g,I. iG,etp.52,dernièreligne.—'s)Comp.ci-dessus,p.i5o,n"34,io°.
108 TJIAJTKD'ALCHIMIESYIUAQUEET AUAHK.
87, Sublimationanmoyendubain-marié,— Lasublimationsefaitavecunemanmlccl^irgiio,unemarmitedeverreOUunemnrmilcdeporce-laine.Envoicila description,Lamnrmilcdoitcirelutécavecle lut des
philosophes.Onlui feraun collierdeboue,d'unelargeurdedeuxdoigts,afinqu'ellesoitsolidementfixéesurlebain-marie.Lebain-marieserarond;ilaurauneporlclongueet large,d'unempansurun empan.Ilauradeuxfenelressurlescôtés,à causedelafuméeet pourle passagedel'air.Il yauraunespaced'unempan,entrele fonddelamnrmilcet le hain-marie.Lecollierdelamarmiteseraautiersdecelle-ci.
Si la marmiteestdeverre,elleauraunelèvrerenversée,d'unelargeurdequatredoigts.Elleaurauncouvercledeverre,quila fermeracomplète-ment.
Si elleestdeporcelaine,lu la placerasel la fixerasà lacucurbiteetà
l'alambic'aveugle.Queladigeslionduretroisjours,ouauplusseptjours.Leseptième(jour),projclleunedrachmedelixirpoursoixanted'argent,el il lechangeraenor,aveclapermissiondeDieu.
88. ExplicationdutraitementMdel'orcalciné,exposédanscechapitre.—
Prendsdel'orrougeaillantquelu voudraset fais-lefondre.Ajoutes-ydu
siricon,environla moitié.Lorsqu'ilserabienfondu,retire-leet broie-ledansun morlier,caril doitcirebroyé.Ajoutes-ydu mercureen même
quantité.Broiebienleproduitsurlapierreçalâyaavecdel'eauet dusel,afinquelenoirensorte.Recueille-le,essuie-ledansunmorceaud'étoffeetmets-ledecôté.Prendsenvironlamoitiédesonpoidsdesoufrejaune,quelubroierasbienetquetumélangerasavecl'oretlemercure.Tubroierasletoutsurlapierreçalâya,jusqu'àcequelapoudredevienned'unnoirviolet.
Ensuitemetsleproduitdansunepetitemarmited'argilelutée,oudansunejarre,oudansunpot.Lutelecouvercleduvaseetlaisse-lesécher.En-suitechauffe-lesurunfeudefumier,oudesciuredebois,oudecendredefour.Quelefeusoitmaintenujusqu'àcequeleproduitatteignel'étatvoulu;tu le reconnaîtrasà cesignequele produitdevienttoutentierjauneet
rouge,sanspartienoire.S'ilneparvientpasà cerésultataupremierfeu,soumets-leà un secondfeu,danslequelil séjourneraunjouretunenuit.
Si lessignesdesacuissonsontaccomplis,ouvrele sommetduvaseet
''5Tilrerougeensyriaque.
TRADUCTION. 100
regarde;maisnelebrisepas.Silebuteslatteint,retireleproduit.Sinon,remets-leàsaplace;kilolevasecommelapremièrefoiset remets-leaufou,
Faisainsipourtoutcequidoitêtrechauffé,jusqu'àcequeleproduitat-
teignelebut, telquenousl'avonsindiqué,et qu'ilsoitcommedu belor.
Ceciestl'orcalciné,exposédanscechapitre.
89. L'aiglerouge^.—Unepartiedeselammoniac;pile-lebien;vitriol
jauneen mémoquantité.Réunis-les,aprèsqu'ilsaurontété réduitsen
poudre.Fais-lesmonterdansunalliaid'argile^;je nedispasunalliaide
verreoudeporcelaine,maisd'argile.Lechauffageserad'unjourentier,enopérantsurdeuxlivres.
Ouvrele vasele lendemain,quandil serafroid,et tu trouveraslesel
ammoniaccoloréenblanc,enjaune,ouencouleurgrise,aprèsqu'ilaura
montéetquelevitriolserarestéaufond,trèscoloréenrouge.Retirele vitriolde la marmite,et mélangelevitriolbroyéavec.lesel
ammoniac,enquantitéégale.Allumele feucommelapremièrefois;fais
celatroisoucinqfois,et chaquefoismélangelevitriolaveccequimonte.
Sileselammoniacdevientjaune,«l'unjaunevif,c'estbien;carilacquiertdel'éclat,aprèsavoirprislerougeduvitriol.Mets-ledecôté.C'estlà lesel
ammoniacrouge.Quelquesoitle selammoniacquetu emploiesdansle
traitement,il fautqu'ildevienneainsi.Lorsqu'ilseraarriveà cetélat,réunis-leavecla chauxd'or,à partieségales,et amènele toutenconsis-
tancedecire,entredeuxcoupes.
90. Pouramenerenconsistancedecire.— Prendscesdeuxsubstances,réunis-lesaprèslesavoirbroyéessurlapierreçalâya,etmets-lesentredeux
coupes.Lacoupeinférieuredoitêtrelutéeetdisposéeconformémentàce(pienousavonsindiquédansladescriptiondescoupes.Tuconsolideraslajointureavecdulutet tuplaceraslacoupesurunfeudecharbonsdoux,ensurveil-
lantlefeu.Lorsquetuverrasquelavapeurcommenceàmonterverslacoupe
supérieure,tu retireraslevasedu feu;quandil serarefroidi,lu broieras
leproduitsurla pierreçalâya;puislu lesoumettrasencoreaufeudansla
cucurbite,c'est-à-direaveclacoupe.Faiscelajusqu'àcequetuvoiesquele
produits'estréunienuneseulemasseetqu'ilestdevenumoucommede
CComp.ci-dessus,p.i(5o,n"55.—WIbid.,p.102,n°3-.
ALCHIMIE.—1,2epartie. 22
170 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEKTARABE.
lacire,danslefonddela ciicurhitc.Onréaliseiviceleffetquatorzefois,el
chaquefoison remet!ITIle produitnufeu,de lamanièreindiquéeci-des-MIS.Ceciestl'incéralion.Partouteincération,luentendrascequiprécède.
01. Manièredehiter.— Lelutdesjointuresentrelescoupesdoitêtre
composedeselcalcinéet deblancsd'oeufs;demêmepourlesjointuresdes
cucurhilcset desvasesà liquéfier.Si tu veux,consolidelechapiteau.On
appellecelut, lutblanc.
'.)?..Calcinationdusel.— Broiele selel mets-ledansunejarrelutée;
puisplace-lesurunfeudeverriers,ouautre;cefeunedevrapastomberpen-danttroisjours.Alorsle selseracalcinéet opaquecommedufromage.Ue-
lire-le.Quandtuvoudraslulcrquelquevase,placeunpeudeseldansune('cucllecl pétris-leavecdu blancd'oeuf,jusqu'àconsistanceemplastique;Iule,laisseséchercl metsau feu.Lorsquetu aurasachevél'incération,
occupe-toidelaliquéfaction.
93. Laliquéfaction,— Prendsl'objetamenéà l'étatcireux,broie-lebien
etpasse-ledansuntamisdecrins,nonretenuparuncercle;maisluenréu-
niraslesbordset tu leslierasavecunfildecrintrèssolide.Tuprendrasun
pot,quelupercerasà labase,afinquelefilpuissey passer;suspends-yce
1)1.Lepotdevraêtreincliné;au-dessoustuplacerasunecoupelargeet de
grandedimension.Lelamisserasuspenduau-dessusdelui, verslemilieu,et lepoldisposépar-dessuslacoupe,defaçonà lacouvrir.
Ensuiteplace,au-dessusdupot,dufumierfraisengrandequantité;el
laisse-lecommenousl'avonsindiqué.Changecefumiertouslesdixjours.Leproduitfiltreraeldécouleradutamis,enfournissantuneeaurouge.Re-
tire-laet mets-ladecôté.
Laliquéfactions'opéreraenquarante-deuxjours,ouplus.Cetteeau,si
luenfaischaufferunedrachme,et-queludistillesparenhaut,teindrale
métalà l'extérieuret à l'intérieur.Metsl'eaudansunecucurbiteet fixele
produit.
94. Lafixation.—-Tu prendrasl'eauobtenueparla liquéfaction;tu
lamettrasdansunecucurbitenonlutée.Tu ajusterassurlatêtedelacu-
curbiteuncouvercleinclinéà labase.Latêteducouvercledescendradans
TRADUCTION. 171
lacucurbitejusqu'aulicrsenviron;il doits'yadapterexactement.Lule.la
jointureavecdu lutblanc,l'osela cucurbiteauseind'unemarmite,dan*
laquelleil y aurade la cendretamisée,Lacendreseradisposéesousla
cucurbite,àuneépaisseurdedeuxdoigts,toutautourd'elle,jusqu'àcequ'ilnerestedelacucurbitequelequartvisible.
Allumeau-dessousd'elleunfeuégaldecharbons,lequelnedevrapastropchauffer,maisseulementà cepointquesituposeslamainsurlecouvercle,lamainpuissesupporterlaforcede.lachaleur,et nonautrement.Lei'eu
nedevratomber,ni la nuitni lejour.Chaquefoisquelescharbonsvien-
drontà êtreconsumés,remets-end'autrespeuà peu,et quecelasefasse
avecunegrandecirconspection,jusqu'àce(pielecontenusoitfixé.
Lesigneestquela transpirationdelamarmitecesse,et qu'ilnes'yl'ait
plusentendredebouillonnement.Quandlu aurasremarquéce signe,in-
terrompsle feuet laissebienrefroidir.
Ensuiterelireleproduitetlu letrouverasd'unbeaurougeetd'uneodeur
agréable.Il serabroyéet réduiteifpoussièrerouge.Conserve-le,caril guéritles
malades.Hioie-lcbiensurlapierreçahîya,clplace-leenhaut,dansun ma-
gasinà bouteilles,enmettantunsceausursonrécipient.Si tu veuxlepro-
jeter,prendsdecetingrédientautantqueluvoudras,pose-lesurunelame
d'ormince,demêmepoids,etcomprimeletoutenformedeboulette.Fais
fondredel'argent,etquandluverrasqu'ilestfondu,projettecetteboulette,
dansle creuset;elletomberaau fond.Souilleunpeu,jusqu'àce quece
produitfondebien.Iletire-le,ilserad'unebelleteinte.
VI
95. LiquéfactiondesperlesM.— Onleslavedansde l'eauet dusel,à
plusieursreprises,jusqu'àce qu'ellessoientpropres.Ensuiteon lesfait
sécherausoleil,dansunecoupedeverre.Puisonversedessusdujusacide
decitronfiltré,autantqu'ilen fautpourlesrecouvrir.Préserve-lesde la
poussière.Ellesse délayeront.Alorsonlesprendraet on lesmettradans
unebouteilleépaisse;tuenlierasl'ouvertureet tu la suspendrasaumilieu
d'unejarreà vinaigredevin,dansuntroucreuséauseindu fumierfrais;
<»Cf.Coll.îlesAlch.<jrccs,trad.,p.34g,353.
22.
(72 TRAITÉD'ALCHIMIE-,SYRIAQUEKTARABE.
celui-ciserachangéunefoisparjour.Kilossedissoudrontonvingtjours.Ajoulfs-ydelacoile,oudelagomme,clserst'enpourletravail.
00. jfoscripivmdufravaildesperles,claussideshyacinthes^1.—Broiedes
petitesperles,desperlesnoirâtres;lave-lesavecdel'eauetdusel,cl faïs-Iessécher<»usoleil.Veilleà cequelapoussièrene lestouchepas;puismets-lesdansunvasedeverre,unebouteille,ouautrevase;versodessusduselacidedecitronfiltrécl clarifié.Kaissc-lesunjouretunenuita l'airlibreKnsuifoenlèvelapremièreeauacidedecitron,etremetsdessusunesecondeeauacide.
Puislaisseunjouretunenuit,et clarifie.\e.manquepasdefairecela,pendantcinqouseptjours;puisfaisécouler
l'eau.Tu trouveraslesperlesréduitesenunepâle,quetumettrasdansune
coupeet(piclulaverasbienà l'eau,jusqu'àcequel'acideaitdisparuetqu'ilneresteplusdaerelé.Ensuitetu étendrasleproduitdanslacoupe,maissansy loucheraveclamain.Faisbienattentionausside le soustraireaucontact,de.lapoussièrecldel'air.
Laisse-lesécher,puisprends-enquatremithqals,et sixmitbqalsdesu-blimémercuriel,avecdu seld'Andaret de la calcadis.Mélangecespro-duitslesunsaveclesautreset avecdel'eaud'oeuffiltrée,jusqu'àcequeletoutprenneuneconsistancepâteuse*"^.
Alorsroulela perledansunecoupedeverrepoli,sansquelamainla
presse;puismets-ladansuneélofiedesoie,et perce-laavecunesoiede
porc;puisremels-lasurlacoupeet roule-la.Ellesedesséchera.Ensuitelaisse-laenveloppéedansunmorceaudecoton,dixjourspendantl'étéet
vingtjourspendantl'hiver.Puisfrotte-lasur la pierreà polir,surla-
quelleonfrottelesjoyaux,jusqu'àcequelaperlesoitpolieetdouceautoucher.
Situveuxenoutreluidonnerunéclatbrillant,tuprendrasunpoisson,dontlu fendrasleventreet retirerasla vésicule;lu laverascelle-cidansl'eauW
'>Leyacoul,dugreciiwvOos,hyacinthe,désignaitlespierresrouges,hleuesouviolettes,commel'améthyste,lerubis,lesaphir,etc.
is)Ilfautensuitemoulerlamatière,oulapétrirenpetiteshoulesrondes;opérations
omisesdansletextearabe.maisdécriteschezlesLatinsetchezlesGrecs.
WLaformuleestinterrompueetincom-plète.(YoirColl.desAlch.grecs,trad,,p.351,n"5.)
TRADUCTION. 173
97. Autre[formule)pourlesperles^.— Metsdespetitesperlesdansune
coupedevinaigrefort,jusqu'àcequ'ellessoientdélayées;filtre,jettedessus
dujusdesymphylum(consolide)etdemûres,clmetsleproduitausoleil
pendantvingtjours;ensuitefais-encequetuvoudras.
98. Descriptionde l'onijucntd'Abon"Aiuîl^K— Prendsdu baume,du
goudron,delarésinecldusang-dragon.Pilelesdeuxonguentsetbroieles
deuxproduitssecs,quelu jetterasdanslesdeuxonguents(etquelu y
laisseras),jusqu'àcequ'ilsseconfondentaveceuxclqu'ilseformeunon-
guentunique: tumettrascelui-cidansun matras.Liesurlesommet(du
matras)unlingeminceclpropredecoloncarde;lie-ledunemanièrelàcbe,
demanièrequ'ildescendedansl'onguentetyplonge,maissansarriverau
fond.Ensuitemetsdansla partiesupérieuredusachetlapierrechauffée
(quetu veuxteindre),demanièrequ'ellene touchepasà laparoiduvase
deverre.
Puisoncouvrelevase.Onretirel'objet,aprèsunedemi-journée,et on
letrouveteintenrouge.'
•..
L'onguent,jusqu'àcequ'onlefassechauffer,demeureraenrepos.Quela
teintureaitlieudansunjourserein,privédevent.Ensuitedécouvrel'objet.
99. Teintureéprouvéepourl'hyacintheetlecristal®.— Deuxmilhqalsde
résinede pin;deuxmilhqalsdesang-dragon;undemi-milhqald'onguentdebaume;undemi-mithqaldegoudrondeSyrie.Onlesbroieraetpétriraavecdu fielde boeuf.Onchaufferala pierreartificielledansle creuset;
quandelleserachaude,projettelapierrechaufféedanscetingrédient,une
foisoudeuxfois,etellerougira.
100.Joyaud'hyacintheéprouvé.—Prendsunpoidsdedeuxlivresd'arsenic
jaune,aplaticommeunelamed'or.Broie-lebien,lomise-leet mets-leà
part,Ensuiteprendsdu soufrejaunedeMésopotamie,deuxonces;du sel
ammoniaccristallisé,deuxdrachmes.Iiroic-lesbien,tamise-lesetmêle-les
àl'arsenic.
Ensuiteprendsunpoidségalà lamoitiédutoutdeverreblanc,quin'ait
jamaisététravaillé;concasse-le.Apresquetuaurasbienfaitchaufferlesmoi-
'l)Cetalinéaestensyriaque.—is'Peut-êtreAhou'Avàt.Procédépourvernirenrongeun
objetdeverre,oupierreprécieuseartificielle.---t")Voirci-dessus,traduction,p.29.
\ïh TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEETARAlîE.
ceauxdansle feu,plonge-lesdansdel'eaud'alcalioudel'eaudesel,pour(|ii'ilssefendentcls'égrugenl.Puisbroiebienclmélangeaveclesmatièresci-dessusquelu asmisesà part,je veuxdirel'arsenic,lesoufrecl le selammoniac.Dansun potvernissévertplacele tout,c'est-à-direlesquatreingrédients.Onmettraau-dessousunecouebedeselpilé.Ajustesurla lêlcdupolunecoupeproportionnée,demanièrequelesommetdupotentredanslacoupe,laitela jointure,(pietuconsolideras.Knfoncclepoljusqu'àmoitiédanslefeu.Jldevraavoiruncollier,surlequelposeral'orificedela
coupe.Ildoityavoirentrelefonddupolet lesolunempan(d'intervalle).Allumeunfeuégal,continu,pendantdeuxjoursetdeuxnuits;puislaisse
refroidircl ouvre-ledoucement.Tuverrasla couperemplieà l'intérieurd'unobjetpareilà desgrappesde raisinstrèsrouges,ressemblantà Ihya-cintliorouge,maisplusbeauet plusbrillant.Tu enprendrascequelu
voudras,parmilesparcelleset lesmorceaux.
101.AutreW«HP()).— Prendsdesperlesnonperforées,lave-leset fais
sceber,puisbroie-lescommedusablefui;lillredansdelasoie.Prendsdelachauxnonéteinte;fais-lamacérerdansde l'eauetclarifiesoneauseptfois,dansunvasedeverre,jusqu'àcequecelleeausoitclairecommele
jour.Lavelapoudredesperles,lave-ladansdel'eaudeebauxtroisfois.Prendsunepoêledeferneuve;pèseseptzoiig(drachmes)etposesurle
fourneau.Jettedessusde l'eaude tinkar(iî;humectelamatièrepeuà peuavectondoigt,etalorsellefondra.Prends(lesperlesdélayées)et verse-lesdansunecoquilled'oeuf;fais-lespasser,pendantqu'ellesseronLchaudes,d'unecoquilledansuneautrecoquille,demanièrequ'elle(lacoquille)nebrûlepas,maisquel'intérieurdesperlesnoircisse.Pais,passerchacunedes
perlesquetuvoudras,grossesoupetites;chauffe^)doucement,demanière
qu'elless'arrondissent.Faispasserde l'uneà l'autre(coquille),de.ina-,liièroquelacoquillenebrûlepas,maisquel'intérieurdesperlesnoircisse.
Changelescoquillestroisfois.Lorsquelaperlecommenceraà refroidiren
sWoiidîssant,tu prendrasuneaiguilled'argeiU,ou de cuivre,donttuhumecterasla tôleavecta salive,.cllu la plongerasdansunverreplacéprèsdetoi et disposépourcetteopération.Faisdoucementdansla perleun trou,de ladimensionquelu voudras.Si ellen'apasd'éclat,plotige-
!"(kl'iinéaeslensyriaque,ainsiquelessuivant».—<*>Surtettiikar,voirj>.147,h"25.
TRADUCTION. 175
latroisfoisdansdu talcdélayé;laissesécherà l'ombre.JcUe-kdansde la
poussièrerouge,essuieet traiteavecdusangdetortue'1',etvoiscequelu
obtiendras.
102.Autrepréparation.— Prendsducristalenpierrecljette-ledansde
l'urined'ânependantquarantejours,et il seformeradubéryl'2'.
103.Autre1.— Prendsce que lu voudrasde nacre,de cristalet de
perles,en quantitéégale.Pile-lestous,mcle-lcset mels-lesdansune
coupe.Jettepar-dessusduvinaigreforl,macéréavecdu selammoniac,et
.queluaurasfaitmonterpourle blanchir.Projette-lcsurlapoudrequiest
danslacoupe;couvrele toutavecdu vinaigre,distillésur du selammo-
niac.Couvrela coupeavecunecoupesimilaire,cl lutelesjointureset la
coupeloulentière.Laissesécher,puismetsaufeupendantdeuxjourset
unenuit.N'interrompspasle feu;au commencement,un feudoux,en-
suitemoyen,puisardent.Pendantquela perleserefroidit,perce-la,avant
qu'ellenedurcisse.
\0k.'Autre.— Pilelesperleselmels-lesdansunefioleavecdujusde
citron;changelejus chaquemalin,pondantquatreoucinqjours,jusqu'àcequ'ellesse délayent.Nettoie-lesavecde l'eaublanche;roule-lesdansdu
blancd'oetif,avecintelligence,aprèsavoirenveloppétesdoigtsdansde la
soieblanche.Kmploieplusoumoinsdemalière.Quandlaperleseramolle,
perce-laavecunesoiedeporc.Lorsqu'ellesserontdures,pétrischacune
d'ellesdansun peudepâle,eljeltc-Icsà despigeons,qui lesmangeront.Attendsdeuxheures;tue lespigeonsel rôlis-lcsloulentiers.Lorsqu'ilsserontchauds,relirelesperlesetmetsdansde lacolle,etellesbrilleront
commedeslumières'3'.
105.Autre.— Prendsduverrebleu,dixmithqals;del'alun,cinq;de
laterredeMélos''*',un.Pilele loulet faiscuireavecdu laitd'anessc.dans
unecoupe.Heinue,jusqu'àcequelesperlesformentunepâtedureetronde;
WMiniumourubrique.(Voirci-après,p.î-jG,ii"io5.)
i!>tënsyriaque,pierreprécieusedediversescouleurs.
!3)\'o\tColl.îles,1/c/i.yrca,trad.,p.3o5,n"5.
'*'Letexteditîlelapomme.(Comp.ci-des-sus,traduction,p.loo,note\.)
170 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
jette-lesàdespoulesnoiresquilesavaleront.Attendsdeuxheures.Puistuecelles-ciclrôtis-les,sanslesouvrir.Laissejusqu'ausoir.Lesoir,chauffesurlefeu,fendslespouleset retirelesperles,pendantqu'ellessontchaudes.Perce-lesetenduis-lesdepoussièrerougeappeléeAJio/ouc,c'est-à-diremcghâra(miniumouruhrique),oudesangdetortue;laveetmets-lesdanstahouche.Ensuite,elleshrilleronl.
1OC).Dissolutionde l'aphrosëHnon,quiestle lalo^\— S'ilestmisdansun siropdebière(£t50os),il se délayeraet deviendracommede la pâte.Enterre-ledansdu fumier.Onleprendraensuite,onenferadesperleset
oulesteindraavectouteespècedecouleurqu'onvoudra.
107.Tiréde Zosime(Zw'tn/uos).Commentonfabriquel'cmcraiidc.—
Prendsdelacéruse(^tnvûtov),quiestlesafidka(nompersandelacéruse),unepartie;etduverre,deuxparties;faiscuireensembleetfaiscuire '-'
Vil
108. Chapitredel'or®.— Prendsde la chauxd'or,unepartie;de la
chauxd'antimoinerouge,unepartie;du mercurerougedissous,troisfoisautantque1ensembleprécédent.Réuniscesproduits,et enterreletout,jus-qu'àcequ'ilsedélaye.Fixe-le,puisprojetles-cnunepartie,pourcentparties(d'argent?);celaformeradefor.
109. Calcinationdel'orexposéedanscechapitre.—Tu prendrasdefor,autantquetu voudras,en lamesminces,quetu enduirasd'unfortenduitde.marcassitedorée;puistu les chaufferasdansun potlutc,de façohàdéterminerl'absorption,pendantvingtetunjours,jusqu'àcequellesépais-sissent.
Képèlecelteopérationplusieursfois,jusqu'àcequetu Voiesleslamesse
désagréger.Broie-lesbienet faischaufferdansunefiolesurun feudoux.
<''>AÇpooihjroi'io'ilx&piçiiuniXQ>JÇ6)I-tioç.[Coll.des.4Mi.i/ircs,I.c\k|uc,teUe,
'*>Coiiip.ci-dessus,ji.i5<i. g; traduc-tion,p.2g,n"1.
l3)Icireprendletextearabe.
TRADUCTION. 177
Puisretireleproduitet tu le trouveraspareilà du safran'"rouge.Mets-le
decôté;ceciestl'orbrûlé.
Lamarcassitedonttu enduirasleslamesestlamarcassitedoréequenous
avonsdécrite'2'.Broie-labienavecdel'eaud'alunet de selammoniac;tu
prendrasdel'alun,unepartie,et du selammoniac,unepartie.Broie-les
bien,versedessusdel'eauà troisreprises.Metssurlefeu,jusqu'àcequela
moitiédel'eauaitdisparu.Puisnettoie,filtreleproduitetsers-t'en.
110. Calcinationdel'antimoine.— Prendsdel'antimoinevert,oucelui
deMouràzab(voirci-dessus,p. i63,1.5), autantquetu voudras.Broie-le
bien;tamise-leetajoules-ydelagraisseenmêmequantité:tu peuxprendre
n'importequellegraisse.Faischaufferdansunemarmited'argile,jusqu'àce
queleproduitbrûleet noircisse.Tupeuxaussilelaveretyajouterenmême
'quantitédu selamerseul,quetu broierasbien;tu feraschauffersurun
feufort,unjour et unenuit.Puisretirele produit,lave-ledansde l'eau
plusieursfois,jusqu'àcequel'eausoitdouceetd'ungoûtagréable.Ensuite
sèchele produitetprojettedessusdusel,à poidségal,puisremets-leau
feu.Faiscelajusqu'àcequetu levoiesblanchircommedufromage;mets-
ledecôté.Ceciestlacalcination.
111. tlougissement.—Prendsduvitriol,troisparties;etdusoufrejaune,unepartie;broie-lesbienet faisdistillerau feusec.Jl distillerauneeau
jaune.Abreuveaveccetteeaul'antimoineblanchiet chauflo-le.Tu feras
cela,jusqu'àcequetu levoiesrougir,àplusieursreprises.Mets-ledecôté.
C'estl'antimoineblanchi,puisrougi;mêle-leavecde la chauxd'or,et,
commenousl'avonsindiqué,ajoutes-ydumercurerougedissous.
112. Descriptiondumercurerougedissous.—-Prendsdu mercurequi a
montédansl'alliai»commenousl'avonsindiqué(3\autantquetuvoudras;
broie-leavecdu soufreet l'eaudu vitriol,danslaquelletu aurasbroyéde
l'antimoine.blanchisurla pierreçatâya;faiscelapendanttroisjoursconti-
nus.Puisfaissécheret faismonterdansunalliaideverre.Ensuiteprends
"' Ouùdelaiouillodefer.—WVoir«-dessus,r>.tCa,n"08.—WComp.ci-dessus,
\>.(ta,)i°37.
. ALCIMiiK*—i»'2*pallie, '23
178 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
cequia monté'etbroie-ledansdel'eaupendanttroisjours.Fais-leencore
monteretnecessepasd'opérerainsi, jusqu'àcequeleproduitdistillésoit
rouge.Mets-ledecôté,c'estlemercurerouge.Réunisensembleleselammoniacrougeet levitriol,commenousl'avons
indique,en partieségales.Réduis-les.enconsistancecireuse,cnlrcdeux
coupes,àplusieursreprises,jusqu'àincérationparfaite,commenousl'avons
décritprécédemmentM.Dissous-lesdansl'appareilappeléenterrementsus-
pendu(c'est-à-diredansdufumier),commenousl'avonsmentionné$KLa
liquéfactionsefera,à partirde latroisièmesemainejusqu'àlasixième.Tu
changeraslefumieruneibistouslesdixjours,etalorsleproduitsedis-
soudraenunebellemasserouge.Si tu faischaullérunemonnaie(unedrachmed'argent)et quetu la
plongesdansl'eau,ellese teindraà l'extérieuret à l'intérieurd'uneteinte
jauned'or,quines'enirapas;sicen'estparlafusion.
Mêleensemblece quisuit: l'orcalcinéet Iantimoinecalciné,comme
nousl'avonsindiqué;dissous-leset fixe-les,conformémentà la dissolution
età la lixaliondécritesMci-dessus.Ajoutes-enunepartiepourcentd'argent,etcedernierdeviendradefor.Quandtuprojetterascetingrédientsurl'ar-
gent,il seformeraunebouletted'or.Ceciestleplusnobledeschapitres.
113. Chapitredelof.—Del'orcalciné,unepartie;duferrouillé,une
partie;ducuivrecalciné,unepartie;broie-lesdansduvinaigredistillé,pen-danttroisjours;qu'ilyait danslevinaigredela teintured'hématite.Ces
substancesserontprisesenpartieségales,réduitesenpoudreet(mises)dans
fathaltroisfois,jusqu'àce queleselammoniacmontejaunecommele
jaunedVruf.Tuenprendrasunepartiepourtroispartiesduvinaigredis-
tillé.
Knsuilctu chaufferas(ceproduit)aveclesmélangesci-dessus,pendanttroisjours,et tuferassécherleproduitsurun feudoux;puistu lemettras
dansunegrandebouteille.Tuprojetterasdessusdumercurerougedissous,àpoidségaletàtroisreprises.Tuenterrerasleproduit,jusqu'àcequ'ilsedis-
solveetse fixe.Ladissolutionetla fixationseferontcommenouslavons
indiquéauparavant'*'.Ensuiteprojelles-enunepartiesursoixanteparties
d'argent;ilserateintetdeviendradefor.
t'1Coin]),ci-dessus,\i.M3,ti°10.'*'ibid.t\\167,h080,
WC.0111I).,|>.168,11°88;i>.i-jC,n"109.
TRADUCTION. 179
Calcinatiùndel'or.— Nousl'avonsdécrite'",enparlantdelamairassile
dorée.
114.Descriptiondufer rouillé.— 11sepréparcainsi: tu prendsde la
limailledeferpoulad(acier)et tulachauffesavecenvironlamoitiédeson
poidsd'arsenicrouge.Ensuitetraite-ledansun sacde papier(?)Iuleet
séché.Fais-lechaufferunjouret unenuit.Ensuiterelire-le;faisfondrecl
broie.Ensuitemets-ledansun vasedeverre;versedessusduvinaigredis-
tillé,enquantitéégale,à quatrereprises,et laisse-leausoleil,oudansdu
fumier,jusqu'àcequelevinaigrerougisse.Ensuiteclarifielevinaigrerouge,etmetsà saplaceduvinaigreblanc.Continue,jusqu'àcequeleproduitse
délayeentièrementdanslevinaigre.Recueillelevinaigreet laisse-ledans
unvaselarge;puismets-leausoleil,jusqu'àcequele vinaigredisparaisseetqu'ilrestelateinturedefer.
115.Calcinutionducuivre.-—Brûlelecuivredansdusoufre,jusqu'àce
qu'ildeviennenoir,brûlé,etqu'ilsedésagrège.Lave-ledansdel'eaupropre;ensuitefais-lesécheret abreuve-ledevitrioletdejaunesd'oeilfs,à plusieurs
réprises;fais-lecbaulTcr,detellesortequ'ilrougisseetjaunisse.
110.Eaudevitrioljaune.—Pourtrenteoncesd'eau,uneoncedevitriol
et unedemi-onecde soufrejaune.Pile-lesbienet bats-lesavecsoindans
dujauned'oeuf,avecunedemi-livredemield'abeille.Distille,jusqu'àcequetoutel'humiditésoitpartie.Ensuiteabreuvedanscetteeaulecuivrequelu
as faitbrûlerpendantun jour,et fais-lechaufferpendantunenuit.Fais
cela,jusqu'àcequesa couleurarriveaujaune.Ceciestla calcinationdu
cuivre.
117.Chapitredel'on— Prendsdelalimailled'or,autantquelu vou-
dras.Enduis-labien,avecquantitéégaledemercure;lave-ladansdel'eau.
Essuie-la,etbroieavecelleenvironlumoitiédesonpoidsdesoufrejaune.Eais-lachaufl'erau feu,commeprécédemment,jusqu'àcequesacouleur
noiredeviennerougejaune.Cecis'appellelecinabredefor.
Délayele fer(avecde l'eau)»jusqu'àce qu'ilseréduiseenuti liquide
l'1Coin}).,\i.iG8,if'S5;p.17G,il"IOIJ.
t'A.
180 .TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
rouge;et délayel'hématite,jusqu'àcequ'elleseréduiseà l'étatdekholouc
(parfumjaunedontlesafranestlahase'1*).Réunislesdeuxeaux,enquan-titéségales,et laissereposerdeuxjours.Sachequesituchauffesunepiècedemonnaie(unedrachmed'argent)etquetulaplongesdanscetteeau,son
extérieuretsonintérieurdeviendrontrouges.
118.Délaycmcnldurougeetdel'hématite.—Prendsdela limailledefer
cldubarmâhcn^,unepartie,etautantdeselammoniac.Broie-lesbienetfaischaufferdansun feudoux.Relirele produitelenterre-ledansunvase
suspendu,commenousl'avonsindiqué^.Jl.seliquéfieraalorsenuneeau
rouge,d'unrougetrèsfort,auboutde quatresemaines,etaumaximum
ensixsemaines.
Demêmel'hématite;sontraitementnedîftèrepas(i>,carelleseliquéfiecommelefer,enproduisantuneeaucouleurdesafran.
Délayechacund'euxenparticuliersurunfeuhumide;ets'ilenresteun
peuquinesesoilpasdélayéà l'étatd'eaurouge,aprèsquetu l'aurasdé-
layédenouveauavecun peud'eau,réunis-lesaureste,à partieségales,etlaisse-lespendantdeuxjours.
Puisbroielecinabred'oravecl'eaurouge,jusqu'àcequ'ilenaitabsorbé
unequantitéégaleà sonpoids.Ensuiteenterre-ledansunvasesuspendu,commenousl'avonsindiqué,
etil seliquéfieraen troissemainesouplus,enformantuneeaud'unbeau
rouge.Faisdistillerdansl'alambic,surunbain-niaried'eau.Jlenouvelleladis-
tillationetrépètecelaplusieursfois,jusqu'àcequeleproduitsesoilrésolu
entièrementenuneeaurouge.S'ilestresteun sédimentnoir,semblableà dusafran,et quinesesoit
pastransforméentièrement,renouvelleladistillationpourlui.Disposeune
coupesurl'alambic,metscelui-cidansunemarmitepleinedecendres,et
allumeau-dessousdescharbons,jusqu'àcequeleproduitsefixe;ainsiquenousl'avonsdécritdansleschapitresprécédents.
Projettes-enunepartiepourcentsurl'argent,afindeformerdefor.
'' Comp.ci-dessus,p.17G,il"it>5,oùilcslindique;commeunepoudrerouge.
<«>Molpersanquisignifiepeut-ûlrehmêmechose,debarmàh,pallie,etriW,fer.
MVoirplushaut,p.I7S,t."Uïtelplusloin,p.182,n*123.
MSelammoniac,voirplushaut,p.lCo»u°Ô5.
TRADUCTION. 181
119. Chapitredel'or,— Prendsunepartied'oret unepartiede1er,réduitenpoudreetdélayé.Délaye-lesensembleet broie-lesavecdu mer-
cure,prisenmêmequantité.Recouvrele(tout)avecdusoufrejaune;fais
chaufferpendantla nuil.Répètecelatroisfois,jusqu'àcequeleproduitdeviennecommeducinabre;puisbroie-leet abreuve-ledecetteeauquejevaisdécrireci-après,pendanttroisjours.Tul'abreuveraspendantlejour,ettu lechaufferaspendantlanuit.
120.Descriptiondecetteeau.— Prendscequetu voudrasdevinaigre,
ajoutes-yduselammoniac.Quandilseradissous,ajoutes-yditcuivrebrûlé.
Quandil seradissous,ajoules-ydusoufrejaune,enpartieségales.Quandletoutseradissous,fais-lemonterdansunalambic.Ensuitetrempes-yton
ingrédient.Projettes-enunepartiesurquaranted'argent,lu obtiendrasde
l'ord'unbeaujaune.
121. Chapitredel'or.— Prendsdelalimailled'or,unepartie;de (foi-
seau)volant"',troisparties;delafiancéejauneK-\deuxparties;del'arsenic
rouge,unepartie;ducuivrebrûlé,unepartie;dela limailledeferl3),une
dcmi-paiiie.Broiele toutdansdu vinaigre,pendanttroisjours;lais-le
chaufferla nuit.Broieet faismonterdansïathaltroisfois.Turendrasle
supérieurinférieur,carlevolant,laliancéeetl'arsenicmonteront;maisfur
demeurera,etcequiresteraenbasseracalciné.
Prendsde ce qui monte,unepartie,et de l'inférieur,unepartie;et
du solammoniacenvironlamoitiédu tout;hoiele toutet fais-lemonter
dansunebouteille,quetuenterrerasdansdu fumierfrais<pendanttrois
semaineset plus,jusqu'àcequ'ilsoitdissous.Ensuitefixe-le.Projettes-enunpoidsdedeuxgrainssurunniithqald'argent: ceseradel'or.
122.Eaudevitrioletdesoufre,danslaquelleluabreuveraslesingrédients.Duvitrioljaune,troisparties;dusoufrejaune,unepartie.Broie-lesetdis-
tille-lesavecdel'eaudel'ose;telleestladescriptiondeceproduit.'•')Soufre*voit'|>.itio,ti°07.OVoirci-dessus,p.i6o<11°57.<3)Danslemanuscrit1),unenoteauliasîle
lapage,d'unemainpostérieure,dît!tUausestlalimailledefer',c'est-à-direlesafran(rouilledefer);levolantetlafiancéemêlés
ensemble;lascorie(dufer).»I)anslediction-nairepersandeVullcrs,1,939,etdansl)ot)\Sttj>j>LauxJid,vraies,1,476,cemoteste.vplkjuéparneaudaiislaquelleonatrempéle1errougi0;suivantd'autres,(mâchefer».IA\molestécritdavas,dansetdoits.
182 TRAITED'ALCHIMIE.SYRIAQUEET ARABE.
123-'L'enterrementda corpssuspendu.— Placelesingrédientsdansunmorceaudetamis,surunentonnoirdoverre.Metsau-dessusdel'entonnoirun morceaude peau.Quele toutsoitdéposéau-dessusdunechandelle,
suspenduedansunejarre,à unedistancedequatredoigts.Couvrele som-metdelajarreet enterre-ladansdufumierfrais,jusqu'àcequeleproduit.sedissolve.Fixe-leet projetles-enunepartiesurtrentepartiesdebelargent.
124. Chapitredel'or.— Prendsdumercuredélayérouge,troisparties;dela chauxd'orrouge,unepartie;réunis-lesdansunebouteille,quetu en-Ierrerasdansdufumierfrais,jusqu'àceque leproduitsedissolve.Fixe-le.Projetles-cnunedrachmesurquaranted'argent,pourle teindre.Mêle-le.avecdel'oret faistavolonté.
125. Distillationdela marrassite.— Unepartiede marcassiteet une
partiedeselammoniac.I3roie-lesetfais-lesdistiller.Retirecequirestedans
l'alambic;laisse-lepasserlanuità l'air;puisdislille-lcdenouveauetrépètecelaplusieursfois.
1256w.Chapitredel'or.— Dela marcassitedorée,del'antimoine,ticla lilhargc,del'arsenicrouge,del'alcalilinkar"',dechacununepartie;dusoufrejaune,quatreparties;duvitrioljaune,deuxparties;du borax,une
partit!;etduvert-de-gris,unepartie.Broiebienletout.Délaye-leetfais-lui
absorberduborax,jusqu'àcequ'ilfondebien;le noirsortira.Metsle pro-duitdecôté.Ensuitefondsl'argent;projette,del'élixirci-dessus,lepoidsd'un
carat;unisl'argentà unemêmequantitéd'or,ettu aurasunbeauproduit.
VIII
ciiAr-rnifcsni:I.AnEscuimoxI)i5I.'AHTANIMAL1'^.
120. L'élixirressembleau poison,à causedesaviolenceetdesasub-
tilité;caril altèreetdénaturedescorpsnombreuxet agglomérés,lorsqu'onfaitagirsureuxunepetitequantitédecetélixir.
(1)Coinp.,ixnii'leIhiknr,p.1^7,nb2a,ci-dessus.
(s>ticlitrerépondàladoctrinedesalchi-mistesarabessurlapierrephilosophaleextraitedesminéraux,dosvégétauxcldesanimaux.(Voir,dansle\olumerelatifàl'Alchimiearabe,
lesoeuvresdeDjaber,p.»77,scellons3'iàSjtcldanslevolumerelatifàlaTransmiisiondelascienceantique,p.328,leLivredesSoixante-dix,enlatin,DeLipidetinimati.)Ilenrésultequeleschapitresprésentsontprobablementéléécritsu-rslex'ouxicsiècledenoireère.
TRADUCTION. 183
Il ressembleà la thériaque,a causede sa forceet de sonutilité,car
il faitrevivrelescorpsatténuésetréduitsà l'étatdivisé.
127.hnnmérationdesobjetsvégétauxcl animaux.— Cesontceuxdontlesphilosophesontfaitleurélixiretpourlesquelsilsontadoptédessignesetdesindications.Telssontdix(objetsappelés)pierres,savoir:
i" Lescheveux;2°le crâne;3°le cerveau;/i°labile;5°lesang;()°le
lait;70l'oeuf;S"l'urine;90lanacre;io°lescornes.
Leplusnobleestlecheveu;ensuitevientlecerveau,l'oeuf,lecrâne,le
sang,labile,l'urineet la nacre;etaprèsle laitet lacorne.
Lorsquenousseronsarrivésà l'endroitde l'élixirdesvégétaux,nousen
parlerons.
128.Cetartsepratiqueavecla septchosesspirituelles(/uevoici.— i°La
réunion;20la séparation;3°la distillation;4°la purification;5°l'union
(alliage);6°la dissolution(délaycnicnlou liquéfaction);7°la fixation.On
décriraensuitel'élixir;cettedescriptionauralieuà saplace,si Dieule
permet.
129.Catciimlioildel'argent.— Faisfondrel'argentet projettedessus
environla moitiéd'unalliagedeplombet d'étain.Hetirc-lc;broic-lcet
abreuve-leavecl'eauduselammoniacet lesoufre,pendantunjour.Fais-
le chaullerpendantunenuitdansun feudoux.Puisbroie-leet fais-le
chauller.FaiscelaseptoitdixIbis.Leproduitdeviendracommedu fro-
mage.Mets-ledecôté.
130. Eaudeselammoniaccldesoufre.— Unepartiedeselammoniacet
unedemi-partiedesoufrejaune;versedessustroispartiesd'eau;faischauf-
lercelasurUiifeudoux,jusqu'àce qu'ilne restequ'unepartiede l'eau.
Sers-t'enselonlebesoin.
131. Calcinaliondaverre.— Prendsduverrelin, quin'aitjamaisété
travaillé;(prends-en)unfragment,quetuferaschaullersurunfeufort,et
quetuplongerasdansunedissolutionduselalcali;alorsilsefendra.Broic-
lcavecdusel,priseumêmequantité;abreuve-ledeblancsd'oeufs,pendant
18'] TRAITÉD'ALCHIMIE.SYRIAQUEETARABE.
unjourenlier.Puisfais-lesécheretmets'ledansunpotd'argileIule,surle
feu,pendantunjouretunenuit.Ensuitelave-lebien.Renouvellelesel,le
blancd'oeufetle cbaulTage;faiscelacinqouseptfois*etle produitblan-chirabien.Lave-leetfais-leséclicrsurun feudoux,puissers-l'en.
132.(Chapitredel'argent^.—Prendsl'alliagedeplombetdetain;pu-rifie-!c;délayede lamagnésie;délaye-laetblanchis-la.Puisprendsdusel
fusible<2);fais-lechaufferdansunemarmite;pile-leà part.Faischauffer
de l'alunconvenablementet pile-le.Broiedu fondantblancet mêle-le.
Prendsde la magnésie,unepartie;du seldemontagne,unepartie,et
deuxparties,d'alun;du fondant,unedemi-partie.Faisfondrel'élainet
abreuve-lepeuàpeu,jusqu'àcequ'ildeviennedel'argent.
133.Autre®.— Prendsdumercure,fais-lebienbouillirdansdel'huile
deraifort.Mets-ledansungrandcreuset,troplargepourleproduit;délaye-lecliais-luiabsorberdel'alungrilléetbroyé,engrandequantité;et il se
feraleproduitmentionné(ci-dessus).
134.siatre^.— Prendsde l'était!puret fonds-lequatrefois;chaquefoismets-ydelarésineromaine(oud'Europe),delagraissed'orge(?mot
persan),c'cst-à-difel'huiled'orge.Aprèscela*prendsle corpsblancdela
magnésiedélayée.Mets»pourunelivre(l'élain,deuxoncesdemagnésie,jus-
qua cequelemétall'absorbe*etlelilélalserabeau.
IX
135.Lechapitreleplusgrand,leprincipal,lemeitlcut,et leplusimportantdetousteschapitresdel'or,—PrendsdusafranquicroîtsurlemontSinaï,alliantquetuvoudras;qu'ilsoittrèsfrais.Lave-leavecdusavonetdel'eau
propre.Faisbiensécherà l'ombre.Remplisavecl'alambicjusqu'à'moitié;montel'alambicetconsolidelajointure.AllumeunfeUdecharbons,etUne
eaublanchedistillera.
Ensuitel'eaucesseradecouler,enraisondelafaiblessedufeu.
<')Àîaniai-ge,ensyriaque:«lesKgyptiens.C.'cstdoncl'asein.
<J)Fondantalcali»,
MÀlamarge,ensyriaques(procédé)desFrancs.
WAtamarge,ensyr.!(procédé)desfaibles.
TRADUCTION. 185
Lorsquetuverrasquel'eauauracessédecouler,chauffeavecdubois,
jusqu'àcequelagraissedisfille.Chauffejusqu'àcequeriennepasseplus,Alorscesselefeu;ouvrel'alambic;relirecequ'ily a dedans;cltu trou-
verasun produitnoircommede la magnésie.Retire-le;gardechaquechosedansunvase,cl mets-lesà part"'.
Ensuiteprendsdusavon,autantquetuvoudras;mets-ledansl'alambicet
iraitc-lccommeluastraitélesafran.Metsà partl'eau,la graisseetlesédi-
ment,chacunde.soncôté.
Ensuitetraitele soufredela mêmemanière;metschaquechosedo
côté.
Demêmepourlamarcassite;traite-laetmetsàpart..Alorstu aurasachevéla conduitedesquatre(corpssusmentionnés)el
leurséparation.Ensuiteattaque-toiauxsédiments^. Broie-leschacunà part.Metschaque,
sédimentdansunemarmited'argilelutéc;laisse-lesurun feufort,uiijouretunenuit.Ensuiteretire-le,broie-leclremets-ledanslamarmite.Faiscela
jusqu'àce qu'ilsoilparfait: saperfectionconsisteencequele sédiment
dusafranarriveàprendrelacouleurduleck,oulacouleurpoussière(grise);
quele savonprennelacouleurdela cire;lesoufre,la couleurblanche,avecuneleinledevert-de-gris;enfinlacouleurdelamarcassitedeviendra
pareilleà celledufromage.
Lorsquecescouleursserontainsiobtonues,tu mettrastouslesproduitsdansUnalambic;tuverserasdessusl'eaublanche,quiserasortiedetousces
corps.Chauffeensuitepar-dessusavecdouceur,defaçonqueladistillation
s'opère,et metsdecôté.Ensuiteprendscequirestedansl'alambicel tu le
trouverasréduitenpoudre;c'estlamagnésieblanche.Cetteterre,mets-lade
côléW.
. Prendslesgraisses;réunis-lestoutesdansun alambic;placel'alambic
dansuneinarinilccontenantdel'eau.Puischauffepar-dessousavecdouceur,
aprèsavoirmisunecoitpesurlechapiteaudel'alambicetavoirconsolidéla
joitilureavecdulut.LefeUdevraêtredoux;laissesurlefeu,jusqu'àcequelecontenusépaississecommedumiel»Puisretirel'alambic.Quandil sera
refroidi,ouvrelechapiteauetverses-ydel'eaublanche,troisfoislepoidsdu
lagraisse.Ensuitemontelacoupesurl'alambic,etcntcrre-lcdansdufumier,
MAtamarget i°tan'imion;a"laséparation;3°tadistillation.—t2'Alamarge: i"lapu-rification.—MAlàmui'gei2°ladistillation.Le3°manque. ;
ALciit.MM;.—t*acpartie. I'IIMrl.iSiEl'.ttMllovti.i..
180 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARAI5E.
pendantunesemaine.Puisrelireleproduit,tuletrouverasrouge,d'unbeau
rouge.Décante-ledansunebouteilleetmets-leà pari.Verso,ensuitedel'eaudansl'alambic,commetuas faitlapremièrelois,
etenterre-lependantseptjours,jusqu'àce(picl'eaudeviennerouge.En-
suite•'*décante,etremetsdenouveausurlerésidudel'eaublanche.Necesse
pasdefairecela,jusqu'àcequel'eausorteblancheetnerougisseplus,mais
qu'elledemeuretellequetu l'asfaitentrer.Alorsrelirel'alambicet décantecequ'ilya dedans,enfaisantécoulerl'eau.Retirelesédimentetlu le trou-verasblanc.Mets-ledansunebouteilleet placelabouteilledansunemar-
mitecontenantdescendres.Bouchele coldelabouteilleet allumedufeu
au-dessous,detempsen temps;puislaisserefroidir.Retirele produit: il
seracommedelacîre.Mets-leàpari.C'estl'airquia priscorpset lamère
quiréunit.
Ensuiteprendsdu mercured'Orientel du mercured'Occident,parties
égales;->.Fais-lesmonterdansunathaldeverreseptfois,jusqu'àcequ'ilsarriventau blanc.Puisbroie-lesdansl'eaublanche,quia étédistilléepen-danttroisjours;et fais-lesmonterdansdeuxcoupesdeverre,oudansune
grandebouteille: ii monteradansla pansedu vaseun corpspareilà du
beaucristalpurw.Suspcuds-lcdansunejarre,conformémentàcequenous
avonsindiqué.Enterrecelle-cidansdufumierfrais,pendantquarantejours,elleproduitseliquéfiera.Ajoules-yenvironlamoitiédetalcdeverrier,et
remetsleproduitdanslefumier(lilt.dansl'enterrement)pendantdeuxse-
maines;puisretire-le.C'estlàl'eau,l'eau-forlctriple,quidissouttoutechose;mets-ladecôté.
Ensuiteprendsdelamagnésiepurifiée,c'est-à-direobtenueaveclesquatresédiments,unepartie'*1;delanièrequi réunit(5Î,unepartie.Mets-lesen-
sembledansun athal,un alambic,ouunebouteilledeverre.Versedessus
del'eautriple,en'quantitéégale.Enterrele vasependantquarantejours.Relire-le;incorporesoncontenuavecdela limailledor rouge,deuxfois
sonpoids.Ensuitefaischaufferdoucementce mélangeavecdela limaille
(d'or),deuxfoissonpoids.13roie-îejusqu'àcequ'ilsoitbiensec.Ensuite
laisabsorbercelleeaurougeteinte,quetu asretiréeauparavantloi'sdel'en-
('!Alamarge: i"lapurification.i!>CoU.ihsAtcLgrecst Irad.,|>.373.—
Djâlier,<l;iiisleVolumeinlilillîTraitad'Al-rliimictunie,[>.'20'.
i-1'Chloruredeuici'ciiitssublimé.'" Àlamarge!5°lacombinaison.WCômp.lafindupremierparagraphede
cettepage.
TRADUCTION. I.S7
loiTcnicnt(dansle fumier).Fais-enabsorber,le poidsdutoul, Iraisl'ois;
puisfaischauffersurun feudoux,lelquelefeunécessairepourrùlir.iin
oiseau.Broieleproduitetchauffele peuàpeu,defaçonqu'ilabsorbecelte,
eau,enquarantejoursouplus.Knsuiteenterre-lependantquarantejoursouplus,etleproduitsedélayera,enformantunebelleeaurouge,quin'aura
pasdesédiment.
Tu y tremperascequetuvoudras;il en sortiradel'orrouge.Silu faisbouilliravecelledumercure,il sortiradel'orrouge.Fixe-leaubaind'eau
chaude;il serafixéenvingt-huitjours,etpareilau mielsolidifié.Puisre-
tire-leetinels-ledansunecoupedeverreausoleil,pendantseptjours,jusqu'àcequ'ilsoitdesséché.Ensuitebroie-leet dépose-ledansunvasedeverre.
Si l'onprojetteun niithqaldececisurquatre-vingtsmithqals(d'argent),onobtiendraunorà l'épreuve,résistantà raffinage.
Si tu veux,projettes-enunedrachmesur soixantedrachmesde cuiuv.
rouge,tu aurasunbelargentblanc.Opèrelemélangeet travaille-le.
Si lu le projettessursoixantedrachmesd'étainpurifié,tu obtiendrasun
blancmerveilleux;mele-leavecvingtdrachmes(d'argentpur)et fais-ence
<pieluvoudras.
Projettel'élixirsousformede boulette,commenousl'avonsdil précé-demment.
130. Litjuéfactiondumercure^.—Prendsdu sublimémercuriel— (en
'syriaque)mangedumielet'mets-endanstesnarinesetdanstesyeux'-'.—
Prendsuneparitédemercure,unepartiedevitrioljauneet unepartiede
sel.Broiebienlevitriolet lesel.Klends-cnlamoitiésurlapierre<;alàya';:,!,
pressedessuslemercuremisàpart,aprèsl'avoirtamisédansunlinge;ajoutel'autremoitiédevitriolet de sel;aspergepar-dessusdeleau alcaline;le
produitbouillonneraet écumera.N'ajoutepasdavantaged'alcali.Broie-le
aveclapierrefihr{i),jusqu'àcequetu nevoiesplustracedumercure.
Faissécherleproduitetfais-lemonterdansun athald'argileoudepor-celaine»etqu'ilsoitchauffétoutlejourjusqu'àlanuiljqu'ilyaitunelivrede
mercure,plusoitmoins.Ala suitedecela,tu trouveraslemercuremoulé
WComp.ci-dessus,p.i/i3,n"10.<!'Ceciasansdoulepourbutdepréserver
l'opérateurcoi'lrclapoussièredusublimé1mer-curiel(cliloriiicdemercure).
WVoirp. >5o,n°3'), io";p. 1O7,n°85,
WVoirp. i5o,n*3S,u"; p. 107,n"85.
i'i*
188 TRAITEIVALOJII.MIESYRIAQUEET ARARE.
etéteint,tandisrjuelevitriolcl leselscronlrcslésenbas.Rémoislemejvcurenonemployésurlerésidu,Broic-lcet fais-leencoremonter.Faiscela
troisfoisouplus,jusqu'àcequetuvoiesquel'extinctiondumeicurcetsonblanchimentsontaccomplis;mets-lealorsdecôté.Touteslesfoisquetu le
ferasmonter,reverselapartiesupérieuresurlapartieinférieure,Ensuiteprendsdecemercure,unepartie,del'alliagedeplombetd'étain,
unepartie,cldumercurevif,une,partie.Amalgameleplombaveciemer-curevifdansunecuillerdefer,surunfeudoux.
Broiesurlapierreçalâyaelajoutepar-dessuslemercuresublimé.Broiebienle tout,jusqu'àcequetu voieslapoussièredevenirnoire;metsde
côté;amèneà consistancecireuseentredeuxcoupes.Leproduitfondra;lemercuresubliméseréuniraau-dessusdelui,pareil;\undisquepoussié-reux.
Relireleproduit,etenterre-ledansunvasesuspendu'1';il seliquéfieraentroissemaines,enproduisantunliquidepareilà delagraisse;mets-ledecôté.Ceciestlemercureliquéfié.
Celteeaublanchiratouslescuivres,et lesvaseset autresobjets;maiscelteteintureestfugace.Onappellecetteeau«eautripleeteau-forte»,
VAledissoutletalc,l'argent,l'or,lefer,leplombetlespierres,tellesquelamarcassite,la magnésie,le minium,lapierremagnétiqueet autres.Cemercureestappelédesoixantenomsclle plussouvent; eauanalogueaulait.C'estl'eautripleetpasautrechose.
X
137.Chapitredel'argentparfait®(cetitreensyriaque),—Prendsdelalimailled'argentet,enquantitéégale,dumercureblancetvif.Réunis-lesetbroie-lessurlapierreçalâyaaveclapierrefihr,enyajoutantduvinaigreetdusel,jusqu'àcequeleproduitdeviennecommedelacrème,
138.Pourquelefer neserouillepas®.— Broiela céruseavecde
l'huileetenduis-enlefer;l'alunet l'eauproduisentaussilemêmeeffet.
'" Voirp.i65,n°So,1.anlépén.WL'alinéasuivantestencadréd'uneraie
rouge,commeendehorsdule\tedanslema-nuscrit.A;danslemanuscritli,ilestrayé,(^paragrapherenfermeunprocédépouramal-
gamerl'argentetréduireletoutà l'étaldepâtepulvérulente.(Cf.le*recettesdesComposi-tioncs,Transmissiondelascienceantique,p.getai.)
WLesalinéassuivantsensyriaque.
TJUDUr/rjON. 189
139.Traitementdumarbre(?)pourletravail,—Il doitmacérerdansdu
>inaigrcblanc,oudansdel'eaudesasau'pendantIroisjours,Onenprendunmilhtjal,Ensuiteil serapréparé,broyéet formeraunélixir,
140.Trempedu cuivre.•—Mélangede l'eauet duvinaigre,et.fais
chaufferlecuivre,puisjette-ledansl'eauetlevinaigre.Opèreainsiplusieursfois,jusqu'àcequ'ilsoitselontavolonté,
141.Autre,— Chauffeunelamedecuivre;jette-ladansde l'eaude
blancsd'oeufs.Prendscetteeauetcoagule-la.Puiséteinsla lamedansl'eau
deblancsd'oeufscoagulée.Tuferasainsidixfois,11yauradanslesblancs
d'oeufsdel'alundel'Yémenet dunitre.Lalameseranettoyée.Ceciestla
purificationducuivretravaillé.
142.Trempedel'étain,— Fais-lefondredansunecuillerdefer;jettedessusdel'huiled'oliveet dusoufredesfoulons.Faisainsitroisfois,et il
deviendraexcellent. ,
143 Fixationdumercure.—Faisfondreleplombdansunvasedefer;
puisrelirc-ledufeu;tuaurasdumercuredansuneboursedecoton,enduite
d'huiled'olive: verse-(Ie)dansleplombfondu.Opèreainsiplusieursfois,
jusqu'àcequ'ildurcissecommeunepierre.
144.Autre.—Broie-ledansdelamoutardependantuneheure,jusqu'àcequ'ilnoircisse;puisfais-lecuiredansduvinaigreetdusel,jusqu'àcequ'ilsoitnettoyé.Dépose-ledansunejarredeterre;ensuiteenduis-led'huiled'o-
live;ajoutedessusunpeudecendretamisée;ensuitefaisfondreunepartiedeplomb;ajoutel'huilepar-dessusdefaçonà lerecouvrir.Opèreainsiplu-sieursfois,jusqu'àcequ'ilsefixe.
145.Autre.— Jette dessus,au lieu de cendre,de la marcassite
blanche,pourlemercureblanc,etdelamarcassitedecouleurjaune,pourlemercurerouge.Puisprojettedessusduplombblanc(élain)fondu,pourla
mercureblanc,et duplombnoirfondu,pourle mercurerouge;luauras
duplombnoirfondu.
'*>Molinconnu.
100. TIIAJTKfVAFXIHMJBSVJUAQUKKï AltAliK.
|/|l), Autre.—•Motslemercuredansunebourseetséparecequipasseà traverslelinge.Prendsensuitedusoufre,et mels-losurle feujusqu'àce
qu'ilfonde.Puismoislemercurefiltréparla bourseavecle soufrefondu.
Laisse-lesensemble,jusqu'àcequelemercuredemeurefixé.
Ul7.Surlapréparationdel'alliagemonétaireM(drachme)noir,—Prends
dixdrachmesde lingotpur (d'argent)et centdrachmesdecuivrerouge;mets-lesdansuncreuset;faisfondreet renversedanslebâliq(récipient:');
lorsqu'ilsortiradu bâliq,délayedel'encredansun lingeavec'ticl'eau,et
mels-ylemétal,11noirciracomplètement.
148. Noircissementdel'alliagemonétaire^.—Prendscinquantedrachmes
de noir;metsdessusdouzedrachmesde lingotd'argentpur; faisfondre
dansuncreusetelrenversedanslebâliq.
Noircissement®.—Prendsduselblancpur;limailledecuivreblanc,au-
tantquetuvoudras,Faisfondreet,aprèsqueluaurasfaitfondreleplombet le.cuivre,laissele produitdansuneassietteoù il y auradu
(molécritcahach-salag),jusqu'àcequele selsoitsaturéde,
Ensuitefais-lefondredansunecuillerdeferaveclecuivre,et renverse-le
dans lebâliq.Frotteavecdel'alundel'Yémendansunlinge;et, quandil
sortiradubâliq,dépose-lededanscetalun: lacouleurnoiresedéveloppera
complètement.
XI
149,ChapitredesFrancspourblanchirlecuivre^.—Prendsdel'eauquia ététraitéeel del'alun.Faischaufferlecuivre,jusqu'àcequ'ilrougisse;
trempe-ledanscetteeautraitéepar l'alun,à plusieursreprises,jusqu'àce
qu'ilblanchisseetnesoitplusreconnaissable.
MCc4alliageestdésignedanstetextesoustenomdedrachme,c'est-à-diredemonnaie.Celleassimilationentrel'alliagemonétaireellamonnaieexisteaussichezlesalchimisteslatins,lemotnwnmusayantéléemployépourdésignerl'asem,(Transmissiondelasciencean-tique,p.261.)
'2>Caniya,motquiriesetrouvepasdanslesdictionnaires,maisquisembleforméduturccara.noir.Cetalinéa,ainsiqueieprécé-dentetlesuivant,estenarabe.
(3iDansletexte,carviyacommedaiisle
paragrapheprécédent.WLesalinéassuivantsensyriaque.
TRADUCTION. 10)
150. Trempeducuivre.•—Mêleduvinnigre,del'ohmet du sel; fais
chaufferleslaines,ettrempe-lesplusieursfois,jusqu'àcequ'ilsoilfaitselon
Iondésir.
151. lacérationdnseletdel'huile,—Prendsduseldoux;pétris-Jedans'
del'huile,d'olive;chauffe-ledansunemarmitelutéc,surlaquelleil yaura
uncouvercleJuté.Chauffedansun feude fumier,pendantunenuit.Re-
commencece traitementseptfoiset plus,jusqu'àce quele produitsoil
commedelacire.
152. Travaildel'étainpur.— Aprèsqu'ilauraétépurifiéconvenable-
ment,ajoutedessusde l'alunInmclleuxet de la chalcitedetoutefonte:
opèrelafusion,ettu trouverasdel'argentd'Egypte.
153.Mélangepourobtenirunbronzetranchant.—Avecuneminedecet
élain,uneoncedecuivrerougeetsixdrachmesd'androdamas,ou,suivant
unautre,d'adamantos(acier).
154.Purificationdel'étain.— Fais-lefondreetprojette-ledansdu sel
amer,septfois.Fais-lefondreencoreetprojette-ledansdesjaunesd'omis;
il serapurifié,
155.Autre.— Pétrisde la sarcocolleenpoudreavecdublancd'oeuf;faisabsorberà l'étain,etcesera(fait).
XII
156.Liquéfactioninstantanéedutalc^.—Letalcestchaufféetplongédans..... (deuxmotscorrompus),jusqu'àcequ'ilsoitbienliquéfié.Salut!
157. Chapitredurouge,— Onprendde la limailledecuivreet on
l'abreuved'eaudevitriol,devert-de-griset dethériaque(P).Fais-lechauffer
dansun fourneau,unenuit.Puisonleretireraetonlebroiera,jusqu'àce
qu'ilformeunepoudrerouge.Il teindradixdrachmesd'argent,puisil s'al-
lieraà cinqpartiesd'or.
') Cequisuileslenarabe.
102 T1U1TKD'ALCHIMIESVIUAQUKET A1UHK.
15S.Autre.—Faissécherunefeuilledelaurier-roseet pile-la,projelle-la surIargonIenfusion,etelleenrougirale triple<lcsonpoidset l'amol-
lira.Ajoutedessustrentepartiesd'or,et faista volonté.
159. Autre,•—Comprime,une feuillede laurier-rosefraîche;ensuite
pile-laetfaiscuireavecdusoufrejaune,surunfeudoux;il seformerade
l'eaurouge.Faischaufferl'argenten lamesetplonge-Ies-y: il sortirade
l'orà l'épreuve,
1G0,Préparationdela ccruse^.— Faisfondredel'étainel jettedessus
duseld'Andar,à poidségal;agitebien,jusqu'àce qu'ildeviennecomme
de la cendre,liroiele métaldansde l'eauet du sel,et il deviendratrès
blanc.
ICI. ColorationdeVorparvernissage,— Levernissageestappelécolo-
ration;il s'appliqueà l'extérieur;il convientà l'or.quin'estpassuffisam-
mentcoloré,ainsiqu'auplus brillantet à tout autre.— Vcrt-de-grisd'Emesse,unepartie;autantdeselammoniac,lîroic-lesetmets-lesdecôté.
Faischaufferl'or altérésurle feu;frottc-lcavecdusableet de l'eau,et
lave-leproprement.Prendsensuitel'ingrédientréduitenpoussière;mets-ledansuneécuellcethumecte-leavecun peud'eau,jusqu'àcequ'ildemeure
en consistanceemplastique.Trempededansl'or,quien serasaturé.Puis
laisse-lesécherprèsdufeu.Ensuiteplace-lesurlefeu,jusqu'àcequ'ilde-
viennerougeet quela vapeurcessede se produire.Ensuiteretire-leet
laisse-leun peuà l'air;puislave-ledansde l'eau,et il sortiraavecune
teinterougevif,plusbeauque l'orà l'épreuve.Celuiquin'aurapasété
surle feu,ou n'aurapas fondu,ne serajamaisparfait,solideet d'une
teintedurable.
'' 162. Chapitredel'or.— Duvitriolde Perse,duvitriold'Egypte,;du
calcandcabrizi(deChypre?),de l'antimoine,du sel d'Andar,du colco-
tar,de chacundixdrachmes;troisdrachmesdecadmied'or;cinqd'hé-
matite;troisdemarcassitedorée;troisdesoufrejaune;cinqdeselammo-
niac;deuxdeverl-dc-gris;unede malachite;unedelapis-lazuli.Le tout
MCellepréparationestcelledubioxyded'élain.
TRADUCTION, 193
serabroyécldéposédansunecouped'Assou;in.Onforai\ufeupar-dessous,
jusqu'àee(piclavapeurdeceproduitcesseetquel'ingrédienldanslacoupedeviennerougedefeu.Ensuiteprojettededanslemétal(piclu mixmulti-
plier;recouvrelesommetdelacoupe,et laisse-launebonneheure,jusqu'àce qu'ellerefroidisse,Prendsle vaseet relirele produit: lu le trouveras
rougeconnuel'orpur; l'étainretenantl'élixircondenséen lui, intérieure-mentclextérieurement.S'iln'estpasparfaitla premièrefois,recommenceunesecondefois.
103,Autredumêmegenre.•—Prendsdu lut de bousedevacheetdu
vitrioljaune,dechacundixdrachmes;duselet duvert-dc-gris,de.cha-cuncinqdrachmes;du selammoniacet de l'antimoine,dechacunquatredrachmes;troisdrachmesd'hématite;septd'alun;unedrachmeet demiedecinabre;undaneq(sixièmed'une,drachme)desoufrejaune;clundaneqd'arsenicrouge.Broie-leset tamise-lesensemble.Mets-lesdansunecouped'Assouanouautre,en argile;allumedu feuendessus,ou laisse-lasur
un feudecharbons,jusqu'àcequelavapeurcessedeseformel'et (piele
produitrougisse.Ensuitejetles-yl'objetproposé,moitiéoretmoitiéargent.Laisse-lebiense teindreen rouge;retire-leet il seradevenurougeinté-
rieurementetextérieurement.
lG-'l.Colorationdel'orallié.— Prendsunepartied'oret unepartied'ar-
gent,fonds-lesetfais-encequeUivoudras;metsleproduitdecôté.Ensuite
prendslepoidsd'unedrachmedekohculet unedrachmed'antimoine;deux
daneqdeselconcassé;troisdrachmesdelutdebousedevache;pile-leset
mets-enunecouchepar-dessousl'alliageci-dessusetunecoucheau-dessus,
llecouvre-lebienet fermele sommetdu vase.Faisdufeuendessous,de
manièrequele fondduvaserougisse.Alorsarrêtelefeuet laisserefroidir.
Retireleproduitetdébarrasse-ledel'excèsdel'ingrédient.Frolte-lcavecdu
sableetlave-lebienavecdel'eau;puismetsdecôté.Ensuiteprendslepoidsdecinqdrachmesdelutdebousedevache,deuxdrachmesetdemiedesel
concassé,unedrachmedeselammoniac,unedrachmedeminium,deci-
nabre,devert-de-gris,decolcotar,devitrioljaune,dechacununedrachme;autotalhuit(corps?).
ALCHIMIE.—i, 2epartie. •2f)
IO'I THAIT15U'AIXIIIMIESV1UAQUKET AllAHE.
XIII
105.Pourleverreu\ — Dixpartiesd'alcaliet treizepartiesde sable;mi'ls-lesdansunepoêleet grille-les,jusqu'àce qu'ellessoientpropresconnuede la lainepure.Chauffedanslecreusetjusqu'àcequeleproduitpuisseêtreétirecommede la gomme.Fais-enensuitecequetu voudras:descoupes,desfioles,desboites,etc.,seloncequeDieule permettra.Silesobjrtsfabriquésse fendentpendantla fabrication,on déposesureuxun filetdeverrefondu.Consolidela têteet le reste,puisremetsdanslefourneaupourchaufferlesobjetset retire-lespeuà peu.
Unelivredeborax;la moitiéd'unelivredesablepulvérulent;nettoiecommela premièrefois,jusqu'àcequela crasses'enailleet quele toutresteenfragments.Mets-lesdanslecreusetjusqu'àcequeleverresoitfondu.
Siluveuxqu'ilsoitblanc,ajoutedessusdelamagnésiefemelle;si tuveux
qu'ilsoitbleu,ajoutedessusquatremilhqalsd'antimoinebrûlé.
IGG.Teintureverte.— Metsunelivreduproduitpréparédanslecreu-
set;allumele feudessous,depuisle matinjusqu'àneufheures.Ajoutepar-dessusla moitiéd'unelivrede lithargeet quatremithqalsd'antimoine
brûlé;quandilseraprêt,fais-encequetuvoudras.
167.Teinturenoire,— Unelivredeborax,unedemi-livredesablepul-vérulentcl unepoignéedescoriesdefer.Metsensuitedanslecreuset,de-
puislematinjusqu'àneufheures,jusqu'àcequetu obtiennescequetu
désires.Faiscequ'ily a à faire,selonlavolontédeDieuSabaoth.
IOS.Teinturerougeappeléetoubi,—Septmithqalsde scoriesdeferet
quatremithqaisd'antimoinebrûlé.Projettesurunemesure(deverre),peséesuivantl'usage.Leverreserad'unrougetoubi.Pourtouslesrougespréparés,ceciestlepoidset lajustemesure.Pourtouslesrouges,ceciest le poidsfixé.
1G9.Elixirquirendleverre®bleucommedusaphir.—Uneoncedetain;
t"<>cquisuitestensyriaque.'*)Onlilclansletextelemotsplcnia,qui
estsansdouteunevariantedumotspilaya,saphir.
TRADUCTION. M>r>
deuxoncesdeplomb.Chaudeleplombnoir,jusqu'àcequ'ilaitbel<IMIII;.
Ajoutepar-dessusleplombblanc(étain),KaischaulTcrdenouveautrèsfort,
jusqu'àce que lesproduitsdeviennentbrillants.Diminueun peule feu,
jusqu'àcequetuvoies(qu'iladiminué),d'aprèslamanièredontestchaull'éledessousdelamarmite.Attendsunpeu,jusqu'àcequelateinterougedu
Tonddela marmiteait cessé'-',c'est-à-direla fortechaleur.Faisensuitedu l'eupar-dessousplusdoucement,jusqu'àce quela céruseapparaisse,à
lasurface.Enlèvc-Japeuà peu,jusqu'àcequeleplombaitdisparuet soit
entièrementdevenucéruse.Remetscelle-cidenouveauau feu,de.façon
qu'ellesoitbrûléed'unemanièreégaleetqu'iln'yresteplusd'étincellesquibrillent.
Allumeensuiteun bonfeupar-dessus,jusqu'àce quele produitsoitcommede l'argentpur.Laisse-lepasserlanuitlàoùil est,jusqu'auretour
dujour. Puisretire-le;broiedansun vase;tamisedansun tamis;puisremets-lesurle feu,jusqu'àcequ'ilformeuneseule,niasse.Helire-le;pro-jettes-enuneoncesurunelivre,deverrebleu,etcesera(fait).
170. hli.virquiteintleverreblancenjaunecitronetleverrevertencouleurdepistache.— Cinqoncesdeplomb(Kronos)et uneonced'élain(Ca-inosch)(3);mets-leau feucommelu as faitla premièrefois;traite-lesur
unfeuconvenable,commenousl'avonsdéjàditci-dessus,jusqu'àcequ'il
rougissecommedesgrainsde grenade.Lorsqu'ilserarouge,prendsun
mitbqalde sableetjette-ledessus.Lorsquesoncelaideviendramielleux,c'est-à-direlorsquesa facedeviendrapareilleà du miel,ajouteun autre
milbqalde sable.Lorsquetu verrasleproduitdevenircommedelapâle,"ajoute-luilamoitiéd'unautremitbqal,jusqu'àce qu'ilsoitcommede la
cire,et coule-lesurunepierre.Prendsunedemi-livredelitharge,jette-ladanslecreusetavecdeuxoncesetdemiedesable;mêle-lesensemble;éteinsle feuet laissedepuislesoirjusqu'aumalin,jusqu'àcequ'ilss'unissent^).Ensuiteallumele feuau-dessus,depuislematinjusqu'àmidi,jusqu'àce
WCf.Transm.delascienceantique,p.!\2.WIci,encadréd'unelignecommesuperflu:
«jusqu'àcequetoutleplombaitdisparuetsoitdevenucommedelacéruse».
l,)BarBaliloul,danssonlexique,assimileCamoscliàKronos.Lamêmeidentificationse
trouveci-dessus(traduction,p.u.nole9).Mais,danslemanuscritd'alchimieJeCam-bridge(feuillet111verso),Camoscliestdis-tinctdeKronosetrépondàZeus(l'étain).—Lelitreestensyriaque,lerestecommencepardel'arabeetcontinueensyriaque.
25.
]% TIIAITKD'ALCHIMIESVRIAQIII-KTAHAMi.
quele.produitsoitenbonétal.Retire-leet coule-lesurunepierre.Prends«luveiTi:blancde bonnequalité,unelivre,et decelui-ci,quatreonces;nulsdansle creuset.Ajoutedeuxoncesde l'élixirdessixparties,et le
\eij'esera(\\\nbeaujaunecitron.Si tu ajoutesdel'eauquenousavons
déjàdite,un poidsdonnésurunpoidségaldevert,ceseraunebellecou-
leurdepistache.Priezpourmoi!
171. Prendsunepartiedelain(1'el unepartiedesel;faischaufferdans
une.amphorependanttroisjours,jusqu'àce que le métalsoitamenéà
l'étatde céruse(oxyded'étain).Retire-leet lave-le;ajoutes-yunepartiede,
selammoniac,prissouslemêmepoidsqueletain(Zeus).Chauffedenou-
veaupendanttroisjourseltroisnuits.Relire,etmetsdansun petitestomac
demouton;Iuleelexposeletoutà lachaleurd'uncreusetdeverrier,pen-dantunjour; leproduitfondraenun liquideblanc.Faischaufferdumer-
curedansun creuset(boudaqa)el versepar-dessusce liquide,à deuxou
troisreprises,jusqu'àcequ'ilsoitfixé;chauffed'aborddoucement,ensuite
fortement;coulesurunebellepierreet sers-loidu produitcommeleSei-
gneurlevoudra.— Purifiel'étainavecdu vinaigreetdela résinedepin.enleversantplusieursfoisdanscemélange.
172.,Ilfautquelefourdesverriersaitsixcompartiments,donttroisdis-
posésenétagel'unau-dessusdel'autre,danslegenredesgrenades.L'infé-
rieurseraprofond,et deslinéau feu;celuidu milieu,percéenfacedes
chambresdumilieu.Celles-ciserontégales'-',disposéessurlescôtéset non
au milieu;de façonquele feu(d'enbas)s'élèveversla régionmédiane,oùestleverre,etqu'ilchauffeetfassefondrelamatièreentravail.Lecom-
partimentsupérieur,en formedevoûte,estdisposédefaçonà recouvrir
uniformémentlapartiemoyenne,età êtreutiliséparlerefroidissementquisuit le travaildesobjets.Troiscompartimentsparallèlesferontfaceau
compartimentdu milieu,de façonquela flammey circule.Le comparti-mentcentralest deslinéà la cuisson;il ne s'ouvrepasversledehorsW.
Lesdeuxautressontdisposéspourl'introductiondesouvriers;ilsauront
uneentréepourlacanneduverrier;ilsserontpourvusdeportesàdeuxvan-
,;BelouZeus.—'•>l>rosnousisié=<r5faîfs=srsosiïi'Sîisaideeposieâu.—'*'Mot«lou-leu\.
TRADUCTION. 107
taux11',placéeschacuned'uncôlc,Tellecsll'organisationdufourneaupourlesgrandsobjets,
173.L'organisationdupluspetitfourneauestcelle-ci(il s'agitdufour
pourlesobjetsronds,lespâtesetchosessemblables),jlyauradansce,petitfour,destinéauxobjetsrondset autreschosesanalogues,quatrecomparti-ments,dontdeuxdisposésl'unau-dessusdel'autre.L'inférieurserapourle
feuetseraprofond; sonsommetseraouvertaumilieu,pourquelefeumonte
parlàégalementverslecompartimentsupérieur,pardestrouspareils.Le
compartimentsupérieurauraunetêteallongéeet unpetittrouen haut
(pour)lafumée,et ilserapercédetouslescôtés,pourpermettrele travail
deplusieurspersonnes.Achaquetrou,ilyauraunpetitbecd'argile,pourl'écoulementdela matièretraitée.'Toutesceschosesserontdisposéesdans
legrandcompartimentsupérieur;etil y auraaussiunecuved'argile,quiestcelledu creuset,dansle mêmegrandcompartiment,surl'alignementdestrous.Cettecuve,à sonrebordextérieur,serapourvued'untrou,dont
l'orilicecirculaireserabouchéà moitié;surlecôtéilyauraunautrecom-
partiment,enduitd'unecouchedeterreà brique,destinéa faireréagirle
fondantet le sable,commeonl'aditauparavantdansladémonstrationde
l'opération.Telleestladispositiondufourdesphilosophes,ainsiquecelledusecond
four.Tellessontleschosesadmirablesquel'onvoitdanslesfours.
174.Pourunefusionviolente.— Deuxpartiesd'alun;deuxde cuivre
brûlé;deuxdenatron;unedevitriolnoir;deuxd'antimoine;unedemiel;
une..... Queletravailaitlieuavecduverreenmorceaux.Onajouteune
partiederaisinssecsetuned'huiled'olive;travailleainsi.
175.L'alcaliesttiré de la rue (zjtfyavovayptov);le fondant,du sel
alcalin;leselammoniac,delasuie;l'alun,de sesminérauxpierreux;le
natrondemême.Lemercureesttirédesonminerairouge;lesdeuxpierres
d'arsenic,desmineraismétalliques.Lesdeuxpierrestiréesdespyritescou-
leurdefeusontaussiemployées.
l'lSuiugié=ovtvyfy.
108 TUAIT»-:IVALCHIMIKSYJUAQIJKKTARABE.
XIV
17G.MélangedusalpêtreM.— Cinquantepartiesd'orge;unepartie«le
camphre.
177. Formuleducontenudesflèchesen roseau1''11.— Dix{drachmes)de.
salpêtre;unedrachmeet demiede soufre;deuxdrachmeset demiede
charbon;touteslesmèchesn'ontqu'unseultitre.
Formuledesamorces.— Dix(drachmes)desalpêtre;unedesoufre;unedecharbon;onlesbroierabien.
Formuledespétardsetformuledesmachinesdeguerre.— Dixdrachmesde.
salpêtre;deuxdecharbon;deuxdesoufre;onbroierade façonà réduire
enpoudre.Formuledesflèchesenlois.— Onzedrachmesdesalpêtre;troisdrachmes
desquatrecharbons;troisdrachmesdesquatresoufres.
Formuledumarron.•—Dixdrachmesdesalpêtre;troisdecharbonetune
etdemiedesoufre.
Formuledel'artifice.—Dixdrachmesdesalpêtre;troispartiesdecharbon
etunepartieetdemiedesoufre.
Formuleduclairdelune.— Dixdrachmesdesalpêtre;unedemi-partiedecharbonet troispartiesdesoufre.
FormuledelagrainefranquedesPatrices(?).— L'alun,le graindupas-sereau,le vert-de-gris,le vinaigre (unmoteffacé);on disposeles
parties
XV
178.Dixpartiesdemercure; deuxdeliedevin,ouautantqu'ilsuf-
fit;uned'antimoine,ouautantqu'ilsuffît;quatre-vingtsdeplomb(kéwan);
(lechiffreeffacé)deselammoniac.Introduisd'abordlemercureet
le plomb;et ensuiteajoutes-ylesautres.Lorsquele toutserabienfondu,ainsiquelapréparation,versele produitdansunehuilegrasse.Faisfondre
WCequisuitestenarabe.W11s'agiticidesfusées.Cesrecettesde
l'uséesetd'artificerappellentcellesdutraitéarabedeHassanAtranimah,reproduitesdans
l'ouvragesurle/'VagrégeoisdeReinaudetFavé,p.23elsuiv.Ellessontcontemporainesdescroisades.
WCequisuitestensyriaque.
TRADUCTION. 199
vingl(parties;*)decuivre(Bilati);ajoutos-ondeuxdeselammoniac;quatre-vingtsd'antimoinesetquatre-vingtsdu ferment,préparésuivantlesindica-tionsci-dessus.Leferment,aprèsavoirétéécrasé,seramisavecleselam-moniac,Ainsitoutvabien,
170. Lasoudure^,— Unpoidsd'argent;quatre-vingtsd'alunet deuxliabba(un habba=lo quartdu silique,xepàhtov)d'étain(Bel).Sers-t'enavecl'argentet lecuivre(Bilati);cbauffe-lesd'abord.Versesurle métalduselammoniacdissous,surl'endroitquel'onveutsouder.Ensuiteajoutela
soudure,partiespar parties,commeil convient,jusqu'àce quece soil
(lait).
180,Autre.— Huil(?)partiesdemercure;huitpartiesd'étain;recou-vres-encequetuvoudras.
181,Autre,— Dumercure,du cuivrecalciné,desfeuillesd'argentetdela limaillede fer;metsdansun creuset;pèseselonl'usageet conduislefeudemênie. •
182,Dusoufreàvolonté;dusel,unepartie;etduvitrioldenoir,deux
parties;et ceux-cipourlepremiermercure,entenantcomptede sonelé-ficit(?),VAdel'arsenic,si tuveux.
[VoicidiversesadditionspropresanmanuscritAquel'oncroitutiledereproduire,pournerienomettre.Observonscependantqu'ellessontendehorsdutexte,d'uneécriturepostérieure,grossièreetnégligée.Ellessontduesprobablemental'undeslec-teursdumanuscrit]:
Surlerectodelapremièrepagedumanuscrit,avantletextesyriaquequicommence
du sempervivum(joubarbe)etdulaitdechacal(euphorbe) du laitdevierge(mercure);prendsceschoses..... fais-lescuiresurunfeudoux
ll)Lemolsoudureestenarabe.—(â)Ensyriaque.
200 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET AUAHE.
, . , . ,!"douxespèces:celuid'Istakharet celuide l'Irak•,|c meilleuresl
celuid'Istakhar;c'estl'eaudefer.
hamagnésieaplusieursvariétés: i°lanoirepulvérulente;a0Celle<|iiia desyeuxbrillants'-';3° hamagnésieenmorceauxdurs,couleurdefer;celle-ciestmâle;h°Lamagnésierouge,féminine,quiadesyeuxélincelants: celle-ciest
lameilleure.
L'alun'3'a deuxespèces: lejauneet le blanc;il estapportedesmines
d'argent; il aunecouleurterne.
Lecaleandisestlevitriolblanc;lecalcandestlevitriolvert;leealcan-
lar(oucolcotar)estlevitrioljaune.Leséricon(ousori)estlevitriolrouge.
Alamarge,à lafindumanuscritsyriaque,feuillet55verso(écrituremoderneet
mauvaise),basdelapage:
Pourtroisoncesuneseuleonce,plusoumoins,et commesigne,lors-
quelesvapeursmonterontenplusgrandequantitéetsemanifesteront,onconnaîtralaréussite Il augmenteralefeuetmodifieraletraitement;il renforcerale feu,et l'eauquia étéverséed'aborddistillera;demême
levitriol;demêmel'eaudesoufre Leselserachoisi,bienbroyé,desséchéetplacédans
Margeduhautdufeuillet56reeto,c'est-à-diretoujoursàlafindutestesyriaque:
L'eaudevitrioldistilleraàlafin,lorsquelefeuserafort,etdemêmedis-tilleral'espritdesel'1'
Margedubord:
Pourcelail prendrala graissedescorpionet l'espritdevitriol,etaussil'eau-forle.
'•IJEnarabe.'*>Moldouteux.WCemotenarabeestécritencaractères
néo-hébreux,commeplusieursglosesmargi-
nalesdumanuscrit;cequiindiquequecepas-sageaétéajoutéaprèscoup.
*4'Cetteadditionestbeaucoupplusmo-dernequeletestemêmedumanuscrit.
TUAI)UCTION. 201
Margedufeuille)56verso.Côté:
Onprendra"'deslamesde., , . , . , etonfrapperaavecunmarteaudo.
ferd'unemanièreégale,jusqu'àcequeleproduitfournisseunebellefeuiHo
d'or,,,.,.•
Kuhautdumêmefeuillet:
Traitementdelafeuille«l'orpourl'encre'3'.
Autremarge,enbas:
Prendsunepierre.,,..,.; broiebienet faisséchertrentefois(?)/\*J
(sic).Onbroieraetonlaverajusqu'àceque,,,, forresteradans
Surlecôté;
lamine,lesseptmines.
Surlamargesupérieuredufeuilletb-j:
Traitementdel'eaud'orpourécriref3).
Surlecôté:
Onprendradel'ordeteinteorangée;il serabattuetbienaminci,roulé
en. . . et comprimé;ensuiteil seramisdansun creusetet placéprèsdu
feuet au-dessusW 'jusqu'àcequele disparaisseet qu'ilreste
l'orenpoudrecalciné;ony ajouteradel'eaudegommeetonécrira.
Autremargedecôté:
Onprendradeux. d'argentpur,quiserafonduavecl'or;on
broieral'agrostis®.. .................. ,
(l)Préparationdesfeuillesd'or.(Cf.Coll.desAlch.grecs,trad.,p.303.)
(3)Enlettresarabes.WIbid.WRenvoienbasdelapage Situy
metsdelapoussièreettjuelumélangesdumercure,l'ors'étireraetaugmentera,ensuileilfondra.
WKnmargeetenlettresarabes: traite-mentdel'agrostis(chiendent).
ALCHIMIE.—i, 2epartie. <>G
TRAITES
D'ALCHIMIE SYRIAQUE
CONTHNUSDANSLlîMS.Mu.C.29
1)KLA BIBLIOTHÈQUEDE L'UNIVERSITÉDE CAMBRIDGE.
ANALYSE ET EXTRAITS.
-TRAITÉS-DEZOSIME,DE DÉMOCKITEET AUTRES.
I. PREMIERTUAITK.
LIVREPREMIER.
L'ivrepremier: Surlescoulants.. FeuiUcli rcclo[iK
1. Surl'épreuvedel'or.
2. Commentl'ors'allieaufer.3. Pourfairedel'orà l'épreuve(fêpvlov).h. Pourrendrel'orquatrefoispluslourd.
Verso.
«Chauffeunpeuetretire(lufeu;versedansunemarmiteneuveetcouvre.*
(Enrotige)îFindulivrepremiersurlascouleurs.
LIVREII".
Livresecond:Retour,lettrebcitlt(j2>/ï«).(}uiItaliedesécrituresdûtoutesorteeldel'vtiduitpourécrireenorliK
). «('rendsunecoupe(<pt<t\v)trèsépaisse,eniailies-entoutl'intérieur
<''.L'auteurn'estpasdésigné.LespremiersfeuilletsduMantist+H,renfermanticcommen-cementdujH-cimerlivra,sontperdus,Lelectô<lu[KMmiel-feuilletcontientlalîndecelivresuiài1!ili'slen]iarlieelîacéetenparlielongédes
versiiln'yadelisiblet|uelesen-ièlesenrougedesorticlestdontnousdoutionslatraduction.
<2>Voicilelitresyriaque!^_»»l*K-vj.*>Lil^JIK^^>^ts'^»?(loti****ioa^a
iG.
20'i TRAITESD'ALCNI.MIESYRIAQUE.
avecunsilex,commequandonlaboureunchampenretournantdepartetd'autre{fiovelpoÇtiSiv'-ïï),demanièrea larendrerugueusecommeunelime.Ensuitemets-ydumielblancet prendsunelame(d'or),quetu limeras;
opèreîM-dessuset finement,demanièreà obtenirunepoudre.Quandluenaurasextraitautantquetu ledésires,verseun peud'eausurle mielclmélangeconvenablement.Puisdécanteet tuobtiendrasl'orliquide,u"
«Onlefixedecettemanière:prendsrielacolledepoisson,oudeboeuf,oudelagommearabique'2'brillante,autantqu'ilseranécessaire.Metsdans-
unecoupe(? moteffacé).Avecceci,écrisdeslettresd'orsurdes vases
(?moleffacé),surdesstatueset surtoutcequetu voudras,de façonàfaireparaîtreleslettresdorées.»
Lebasdufeuillet,quicontientuneautrerecette,estmangédesVersetillisible.
Feuillet2 recto.
2. Quatreautresformulesanalogues:
Lapremièrerecommanded'adjoindreà l'orenlimailledusitedetéré-.binthe[êpéÇtvÛùs^repéÇivOos),oudu sucd'opoponax(appnicos= £7T07ra'-
vaxes)\Lasecondeemploiedel'eaudegommearabique;Latroisième,delacolleliquide;Laquatrième,delacolledepoisson.
Verso.
Autrepréparationfaiteavecl'eaudegommearabique.
3. Pourpeindreetécriresurdupapier,durcrrctatidumarbre,—»Onopèredecettemanière: duwars[ihcmccylontihctormm)\dufieldelortue,del'ar-senicdoré,del'alunlamelleux,l'intérieurd'écorcesdegrenadessèches,de
la terredeSatiios(?moteffacé),dusafran.Prendsdechaquechoseune
<>ILû^}ÎAJUU>iay\.&|à*ij9.Cemot,(jiiirenientassetsouu'iildanstastiile,seinlderaildésigneruneracinedugenredela«trotte,(VoirThebooicoftintilec,t!d,lludge,IOÏ,\\ coinp.I)ieSiltaU-l'Aie,<kl,Jlciold,aoit!',et!eteviijtiesy-riaquedeitarManiantsottsl-sàô.jCependantil s'agiteudeminenl,kietplusloin,d'une
espècedetoile,etnouscroyonsquecemotdoitêtreidenliijtion\eclisa*qui»danslelexiquedelîarllaldoul,estexpliqué'paf(jotn)w!atcilihjih',(l'estainsiquenoustraduisrouscetitol.Onli-omeaussiplusloincemoliSci-it.^A^À(Comparerri-dessus,page.48,lignetutlépémdtîènie,etri-aptes,pageÏO5*hole2.)
ANALYSEET EXTRA1TS. 205
parlie, ainsiquelesblancsde cinqoeufs,et fais-cuunepâte.Quandtuvoudraspeindre,tu lapétrirasdansdel'eaudegommearabique,oudansduvinjaunâtre'1'.» .
'l. Autrepréparation.— «Duwars,del'arsenicbienpurifié.Unpeude
vert-de-gris,delabiledeveau,delagommedorée(î\dechacununepartie;mèledcsensembleelenduisunelameavec.»
5. Autrepréparation.—.Plombetcuivrefondusà plusieursrepriseset
'projetésdansdel'eaufroide,etc.... .
Feuillet3 recto.Suite(sir).
0. Pourécrirecilor.—«Del'arsenicdebonnequalité,deuxparties;du
wars,unepartie;de la litbargedorée,unepartie;broieetmetsdansde1eau.Puisprendsvingt-quatrefeuillesd'or;prendsdu mélangeci-dessusunepartiepourquatre(feuilles);broieensembledansunmortierpropre,enajoutantun peudesel.Quandce sera bienbroyé,ajoutede l'eau,
jusqu'àceque cet or demeureisoléet nettoyé.Knsuiteajouteà ce quirestedumélangeunpeudégommearabiqueenpoudre,additionnéed'un
peud'eaudesafran.Broief3)jusqu'àce quele produitépaississecommedel'encre.Tumettrasdansunvasedecuivre,et quandtuvoudrasécrire
VlVso.
luy plongerasuncalainefenduethumecté.S'ilélaitsec,tul'oindraisavecunecoUcnhcdeporc.>. :
li Autrepréparation.—Feuillesdecuivreeldargcnt*réduitcsenpoudre,avecadditiond'eau,el ensuiled'unpeudecouperose(xrffoiavQov).
Suite(sir).
8. Pourdorerfacilement*— «Prendsdeslamesd'étain(£ev's};plonge-lesdansduvinaigreet dél'alun,recouvre-lesaveclacollequetu voudras.Puisajoutédusafranetbroieconvenablement; laissemacérerdansdel'eaude*cartlumiecl duvinaigre.Placesurun feudouxdesciuredebois,jus-
•"tïHlehïeoltcestàjiru\wih lucW.(judluil" 'iduPdjiyttisilulii'Vtlu,[tnttvtLà ilChimieiidanciens,ji..J3.)Latwllà.Miivniitu(-sianalogueaun°jodecepàjnhis.
t';>w..).\*AAv>ua*jyxcuuo»)'L*Ho
WDanslele\tnLetiAb,san«douteUnefillitedcfcojnsleimur*ài*io.
'206 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
(|iiïicequela pâlesoithomogène.Pendantqu'elleestchaude,enduis-en
leslames;ellesprendrontla couleurde l'or. Prendsgardede ne pasymettreduwars,caril empêcheraitle travail.»
1).Pourécrireenor.— «Prendsdu plombet fonds-leà plusieursre-
prises,en letrempantdansdel'eaufroide.Ensuite
Feuilleth recto.
broiel'oravecdumercurepur,jusqu'àcequ'ils'amollisse.Alorsajoutes-yde l'eaudegommearabiqueet écris,eny trempantun calamefenduet
humecté.»Suite(sir).
10. Pour{fu'unvasequelconqueparaissedoré.— Feuillesd'orréduitesen
poudre,avecadditiondenntronetdevinaigre;onépaissitavecdelapierre
ponce[kfoatipts).Avantd'enduirele vase,on le frotteavecde la pierre
ponce.Sic'estunvase«lecuivre,il fautenoutrele frotteravecde l'alun
lamolleuv,sansquoiladorurenetiendraitpas.
11. Pourfairedela liqueurd'or.— Cinabre,selgemme,limailled'or,alunetvinaigre,mêlésetbroyésdansunvasedecuivre.
12. Dissolutiondel'orfiourteindre.— Nationrouge,cinabre,travaillés
avecunpeud'alun;Verso.
limailled'or,arsenicdoré,additiond'eaudegommearabique.
13. Pourfaireunefieinturenniresurunvased'or,aumoyendel'encaustique.— Argent,cuivrerbugeclplombfondusensembleetsaupoudrésdesoufre
marin;onépaissitavecduvinaigre;fairechantiersurdescharbons.
14. Travaildel'orpour[lesornements)defemmeet touteespècedevases.— Orcl chrysocollebrûlée;surfor prépaieenlaines,onprojettelemé-
langeindiquéplushatil.Feuilletf)recto.
15. Troisattirespréparationsanalogues;
ifi. Pourécrireavecdu mercure.— Mercureavecun peu de chaux,d'alunliquideet devinaigrefort,etc... , .
17. Pourécrireavecdusafranet ducarthamc.-—Onfaitla préparationavecdel'eaudepluie,oudeciterne;selond'autres,avecdumiel.
ANALYSEET EXTRAITS. 207
18. Donnerauxobjetsl'apparencede l'or.— Procédépourdorer,au
moyenducuivrebroyéavecde l'urinedemulet.
Verso.
19.'Autreprocédépourécrireenor,sansemployerd'urine.
20. Travaildelafeuilled'or.— Biledetortuedemer,travailléeavecdu
cuivreet de l'étainbroyés.Touteautrebile d'animalest bonne.Safran,feuillesdepommier,etc.
21. Lettresjaunesquel'onveutécriresurdescorpset quine s'effaceront
pas.— Limaillede.. . . .(1>travailléeavecdela clirysocollc.
FeuilletGrecto.
22. Pourqu'unvasequelconqueparaissedoré,etqueriennepuisseenaltérer
la couleur,si cen'estlefeu.—Arsenic,os de seiche,ou llcurdecuivre,vitrioljaune, litbargedorée,blancsd'oeufs,gommeadragante,travaillés
avecdelabiledechèvre,etc.
23. Pourquel'argentet lecuivreprennentla couleurdel'or.
Verso.
Oret plombfondusensemble,additiondenatronetd'eaupure.
24. Lettresenargent,— Limailled'argentetmercure,mêmetravail.
25. Autrepréparation.— Lamesd'argentbroyéesavecdu selet du na-
tron',additiondebiledebullle1'2'.
20. Autre.<—Asem(sina)fonduen grenailles,broyédansde l'eau;additiond'eaudegommearabique.
27. Pourfairedeslettresnoires.— «\ ilrio)iioirvifmacèredansde la
vieillesaumuredecaillonssers-t'enpourécrire.»
28. Eclihtreenargent.— «Lamesd'argent;broie-lesavecdu mercure,
de la terrebrillante,de l'alun,delagommearabiqueet duvinaigre;sers-
l'enpourécrire»« .
208 TRAITÉSD'ALCHIMIESYMAQUE.
29. Surl'argentoule cuivre(Bilal): écriredeslettresqui[ne)changent
(lias)decouleur,— Cuivrebrûleetalun (enpartieeffacé).
Feuillet7reclo.
30. Pourécriresurlecuivre(liilat)deslettresnoires.—CuivredeChypre,
argent,plomb.
31. Comment(onprépare)l'argent,lecuivreoul'orpourécrire,— Argent,cuivredeChypre,plomb,fondusetsaupoudrésdesoufreécrasé.
32. PourécriredeslettressurducuivredeChypre.
Verso.
KcaillcsdecuivredeChyprebroyéesetmêléesavecde la gommeara-
bique.
33. Polirécriredeslettresnoiressurunvasedecuivre,sansqu'elless'ef-
facent.— Vitriolnoiravecdusoufrenonbrûléoudesnoixdegalle,ver-
jusde alunlamelleux,gommed'acaciaet couperose,broyésdansde
l'urineancienne.
3ft. Pourécriredeslettresd'argentsurducuivre.— Dusoufrenonbrûlé,
desfeuillesde laurier(?moteffacé),dela lithargeetdunation,etc... . ,
Feuillet8 l'eelo.
35. Ecrituresurcuivre.—Traitementavecl'eaudo natron,l'arsenic
doré,félydrioiibroyéetlesblancsd'erufs.
30. Autrepréparationaveclespoudresdediversespierres.
Verso.
37. Pourécrireavecdumercure.— Traitementdu mercureavecdela
chaux,del'alunet duvinaigrefort;additiondecolledepoisson.
38. Pourécrireavecdel'étain(£ÊVS).— Ktainfonduavecdumercure;additiondegommearabique.
39. Figuresd'orsurunepeaudepourpre.•—Klydrionet or broyésen
semble;additiondecolle,oudegoinmearabique.
ANALYSEKT EXTRAITS. 209
hO.Lettresdecuivresurdufer.— «Fleurdecuivroot excrémentsdo
poissons,enpartieségalesavecduvinaigre;sers-t'enpourécrire.»
hI. Pourécriredeslettresnoiressurdufer.
Feuillet()recto.
Cadmie,litbargc,seldeCappadocc,terrecimolionne,délayésdansdu
vinaigre,dela bièred'orgoetdesblancsd'oeufs.
ALcttiMiii.*-I* i*parité. :; ;,/*ï:-o".U^lltttltlitlOÎÎK,
210 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.
II. (TRAITEDE ZOSLME.)
LIVREPREMIER.
1. Travaildel'argentd'Egypte(asem).—CuivredeChypre,oudoits(li
decuivre,avecduvinaigre,duselet del'alun; additiondecéruseet de
litliargc: le toutdélayeensemble,et ensuiteavecde l'argent,d'aprèsles
proportionsindiquées.
2. Autrepréparation.— Cuivreblanc,terredeClùoet sel, travaillés
avecduvinaigre.
3. Préparationaumoyendusel.•—CuivreblancdeGalatie.purifiéet
trempé"dansduvinaigre.Verso.
Additiondeseletd'alun;aprèsletravail,additiond'argentmouet deterre
deGbio,etc.'--'.'Feuille1lo recto.
(\. Autre.—Orîchalque,vinaigre,alunetsel:laveravecdel'eaudeci-
terne;sandaraqueferrugineuse,magnésietravaillée,terredeSamos.terre
deClùo,etc.
5. Autre.— CuivredeChypremacéré(?)f3),Ibiiduavecdel'alunla-
incllcuxet dusel;terredeSamos;argentpur,etc.
Verso.
G.Autre.'—Cuivred'ibérie,sandaraque,argent.
Feuilletii recto.
7. Autre,*—Orichalque,argent,sandaraque.
Wrso.
8. Autre.•—Terred'androdamas,argent,«Dansd'autreslivresj'aitrouvé
'''•Ouplutôtgrenaille.—*'"'Cecisembleêtreuneautrepréparationdei'aseffl.<—>';4£»jois)
ANALYSEET EXTRAITS. 211
adamautosaulieud'androdamas; cuivre(Astéra)dePtolcmaïs,surtoutce-
luideCrêteasps(5f'c)(1),oubienlesalliagesd'argentet de cuivre,oùl'ar-
gentdomine.»Ontrempedansdel'alunet dusel.
9. Commentlecuivresedélaye.— Selgemme,cumin,aphronilron,lail
dechèvre.Feuillet12recto.
10. Commentonblanchitlecuivrepourl'allieravecl'argent.— Cuivrede
Chypre,satularatrucde fer oude plomb(Gamosch),alunlamelleux,etc.
Verso.
11. Diplosisd'argent— Cuivre,plomb,terrede inaguesio*mercure;
additiond'argentpendantla fusion.
12. Onpeutchangerlespoidsindiqués,decettemanière.— Indication
d'autrespoidsdesmêmesmatières.
Feuilleti3 recto.
13. Autre.— CuivredeChypre,alunlamelleux,sel,androdamus;ad
ditiond'argentenfusionetdefer.
Verso.
14. Autre.— Cuivrede Chypreet argent;on môleau cuivredu vi-
naigre,dela terredeSatnos,du seldeCappadoce.
15. Autreintitulé! (Cuivre)merveilleuxquiselaminéadmirablement^.—
CuivredeChypre(P)'3),argent,seldeCappadoceetalun.
11).Autre.•—Cuivre,satidanupierouge,céruse,magnésie.
17. Autre.—Lainesdecuivremacéréesdansduvinaigre,terredeChio,terredeSatnos.
Feuillet1/1recto.
18. Autre.— Magnésieblanchie,alunlamelleux,vinaigre,etc.
19. Autre.•—Cuisre traité, corpsde magnésie,fer fondu,argentfondu,plombpur traité,haslrichaiiitis(;J)(1)traitée,litharge,céruse,cad-
•'"À.|c*A>lh^&C>)o»tot.
Wl>rittàLoi{owôl,peut-être|>oi)i-)o'.a)
'•*?»
21*2 TIIA1TKSIVAIX1I1MIKSYRIAQUE.
mieblanche,soufretlanslequelona brûléducuivre,broyésavecdulait
blanc,del'urinedegénisseoudemouton,oudelabièred'orge,oudu
blancd'rcuf»oudulaitdechèvreoud'ânesse,etc.
Verso.
20. Autre.— Cuivrebrûlébroyéetadditionnédeplombet demer-
cure;onbroieaussidelabastrochanlis!1',deîacadmie,delacbrysocollc,ducinabre,delamagnésie,del'androdamas.
21. HouilledecuivredeChypre.— Fruitsacideset astringents,alun
rond,laitdefiguesclsel;ony trempedeminceslamesdecuivre.
Feuilleti5recto.
22. Pourrendrelecuivreplusmouqueleplomb.—Alunrond»vinaigreellaitdeligues;onyfaitmacérerlecuivre.Onsesertaussid'huiledenoix
degalle,dericinetderaves.
23. Blanchiment(duenivre).— Cinabre,sandaraquetraitée,projetéesurunpeudecuivre,d'argentetdeplomb.
2h. Travaildublanchiment(ditcuivre)fondu.•—CuivredeChypre,étain,
magnésie,mercure,écailles(decuivreoudefer?)'3'.
25. Pourfaire,nuelecuivredurdevienneauloucherpareilà l'argentetse
laminecommelui., .Verso. .
';
«Onletraiteparl'urinedomoutonoula pierrepyrite,enlechauffant
et le trempant.Qnen projettechaquejour pourla trituration(lelami-
nage?);carcessubstancesblanchissent,amollissentet conserveiittoute
chose.Ona à cesujetletémoignaged'Agalhodémon,danslelivréadresséà Osiris.»
20. Pourblanchirlecuivrerose.•—Magnésieblancheetétain.
27. Préparationattmoyendesfruitsdepécher(?)(wêpfr/a),taauclieaaussi
sonsigne,quevoiciï £©£. Ellerouilleet amollitle cuivreens'yatta-
chant;ellelebrûleet îe réduitauquart;elleleblanchit,elc.
(t>.co^LSoiJ^Mâ.Ksl-celeimoltchtiticsHykantilis,syltoitytliuderi*tisluin?[Cotl.ttesAlch.ijnrs,lm:l.,j>.1(8.)—(»>btaS»i". - '•
ANALYSEET EXTRAITS. 213
Feuillet16reelo.
28. Teinturedel'argentpurM.—Deuxespècesdeteintures,l'unesuper-ficielle,appeléepinon;l'autreprofonde,aumoyende broiement,tritura-
tionet fusion,appeléeteintureblanche,etc
. (Àla fin,la formuleconnue:) «Ecoutele Philosophequiditqueles
sulfureuxsontdominéspar lessulfureux,et lesliquidesparlesliquides,',,-
je disparlesliquidesdeleurespèce,et d'autreschosesticcegenre.Nous
commenceronsdoncparlateinturequiproduitlacolorationsuperficielle.»
29. Teinturedel'argentennoir,— Arsenicbroyédansdel'eau.
Verso.
30. Autre.— «Alunlàmelleuxbroyédansdol'eau;enduisetchaufi'c,»
31. Autre,— «Vitriolvifet natronvif;broieavecdu miel;enduiset
chauffe.« ,
32. Pourfairelacouleurdasaphir,—Natronrougefondu.
33. Teintureenbleu.—Natronrouge,alunpur,carthamcrouge.
36. Teinturecouleurdesaphir.— Natronronge,seletunpeud'ammo-
niaque.
35. Teinturequirendl'argentpareilà del'or,— Kardontmangentles
animauxappeléscynocéphales,danslepaysdeCîihon,prèsd'Adamos(?}'*';on le faitmacérerdansde l'eauet on le mêleavecde l'alunlàmelleux.
Pairecuirel'argentdanscettepréparation;onpeutmettredesolives,au
liendekar.Feuillet17reelo.
36, Teintureprofonded'argent,appeléeteintureblancheparlesincrédules^,
«0 femme,ljéphcstion.adécrit,commeje lepense,quelques-unesde
cesteinturesblanches,qu'ila envoyéeskAnastasc,et celui-cià soncorn*
i'!AjamargeijàtioUiislvoidesalchimistes
grecsi01}'tn|iiodofo,Coït,desAlclt.t/tccs,U:\Uup.<jô,
WUJU>.t£&6})LiL*toiiio£*J)Jo»va
Wfinmai'gn:fugitif't-liH-rsci'Meitr,
21/1 TRAITESD'ALCMIMIKSV1UAQUE.
pagnon.Toutletravaildeslivresdelachimieest(dans)lelivreImouth(,lil v a beaucoupd'espècesdeteinturesblanches.On lesprépareparen-
duit,parbroiementet parfusion.«Tellessontcestroisespèces: cellequisevolatiliserapidement;celle
quisevolatiliselentement;cellequinesedissipepasdutout*-'.Cellequisevolatiliserapidementestobtenueavecle soufre.Cellequisevolatiliselentementestproduitepar lessulfureux.Cellequi ne sedissipepasest
produiteparlescorps(métalliques).«Augenredu soufreappartiennent: lesoufre,l'arsenic(sulfuré)et la
sandaraque.«Lessulfureuxsonttouslesminérauxprécieuxissusdela terre,depuis
lemercure(lefugitif),jusqu'àlachrysocollc.«Lescorps(métalliques)sont: leenivre,lefer,l'étaiu,leplomb.«Lemélangedeceschosesfixelescorpsvolatils,silamatièrefugacese
rencontreaveccollequiestfixée.Telest,par exemple,lemercure(lenuage)fugace,quifixelelainparmilescorps(métalliques),et parmiles
sulfureux,lamagnésieetlekohol;puis,parmilessulfureux,lesoufre,lesarsenicset
Verso.
la sandaraque.C'estpourquoionopèreau moyend'euxtous.Lephilo-sophebémocrite{3}dit: Le mercure(lenuage)et aussilesspufres(?)(
1)
sontdesmatièresfugaces;maisils fondentaveceuxle sel, le natron,l'alun,lacouperose(xtt\xt)tcifnv)<le sori,levitriolnoir,lachalcite(cal-
eddis)etd'autreschoses.Sidonctu ajoutesduselauxsoufres,dessoufresauxsulfureux,et dessulfureuxauxcorps,et quetu opèresparfusion,tutrouverasunmélangeconvenablepourteindreunepartiedecuivrerougeenblanc.QuandlePhilosophefaisaitUneteinture;celle-ciduraitéternel-
lement,parcequ'iln'yavaitpasdecausequilarenditfugace.-Demême
vous,voustémoignerezque,quanddeuxcorpssontmêlésparfusion,lateinturenes'évanouîtjamais.11enestainsidesamollissementset de la
'' )'.*>)y,.a-fcjLs}.aoilofW*a-âeàiifcSûétfo»ék).ComparerLuo.|)ci-après.I.plivred'Itiioiilliétaitl'unticceunJeZositnc.[OrVjihct<le'lAteliinve,p.8.)—L'articleactuelparaîtCÉIêtreextrait.Cenomtere-trouveplus.loin.
<*)Cepassageestanalogue,tuaisnoliiden-tiqueaUtexte[l'Olvtitpioclore.(Colhd<-sUclt.
yrect,tratl.,p.St*8i,surtoutp.M.)'-1'l'écrithioumônetatisj&j.£\iàasob*f.0)J^tai,roniieclifiert'Me<!elAvaales
julfureuv.
ANALYSEET EXTRAITS. 215
rouilledetoutechose'1'.Maintenantvenons-enà cequenousnouspropo-sonsdedire.»
37. Pourrendrel'argentnoir,— Sandaraque,pyrite,soufremarin,vi-
triolnoir,noixdegalle,couperose;additiond'huilede raves;on vcr.sesur
l'argent.
38. Autre.— Limaillede fer et de cuivre,chalcHe;additionde vi-
naigre;versersurl'argent.
Feuille!18recto.
39. Antre,—Vitriolnoird'Asie,chrysocolle,sang-dragon,cinabre,'
sandaraque;additiondevinaigre.
40. Travaildelacouleurvineuse.—Sandaraqueetarsenicdansde l'eau
desoufreetdechaux;pendantle travail,additiondemiel.
41. Attire.—Surl'argenten fusion: du soufre,del'arsenicet de la
sandaraque;Verso.
additiondesafran,devinaigre,dechrysocollebrûlée,d'alunlamelleux,de
résiné'-',decadinic;on'mélangeavecdumercure.
42. Autre.— Arsenic,sandaraque,pyrite;limailled'argentet mer-
cure.
43. Pourdonnerà l'argentlàcouleurdelapomme(roseoujaune).— Ar-
gentfonduavecdumercure,racinedecamomille,eauchaudedesafran;additiondemiel.
t\h. Pourrendrel'argentvert
Feuilletit)tVclo.
Surl'argentfondui pyrite,eaudesoufre,additionderésine.
/jfï. Poitrrendrel'argentcouleurd'azur,•—Cuivrebrûlé,étain.arsenic,siicdesolanum(txhxdxtxÇov),encreindienne,sang-dragon;onprojettesur
l'argent.
(0^«o^o|£w_-.a_AoJ-A_âo>&\ILS»(lire>>,*ài>).
(i) OJOA),l'OtnpniTl1te!présentVotuiilu,texte,p.»•;,).1.1jli'ad.,p-M'
210 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.
£|G.Pourdorerl'argent.— Mercure,mincefeuilled'or;additiond'eau
el desel.
hl. Autre.— Mercureelquatrefeuillesd'or,avecdel'alun.
Vierso.
/J8.Soudurefacile d'argentdepremierlilrc^K— Argentde,premiertitreet cuivre,pourrendretrèsrouge,additiondunepâte(miel)formée
de cuivrerouge,deplombetd'argentfondus.
49. Autre.— Argentetplombfondus;onprojettedeceltesouduresur
l'objetquel'onveutsouder.Poursouderle cuivreavecle fer,ondéposeInsouduresurlecuivre-,onchauffele feret onleposesurlecuivre,à la
placeoùestlasoudure;mêmeprocédépoursouderentreellesdespaillettesdecuivre.
Feuilletaorecto.
50. Alliagedeenivre,d'argentetd'or.—«Nousavonsdécritlesprocédésdontl'arttireparti.Maintenantestvenulemomentd'écriresurl'utilitédes
autrestravauxrelatifsà cesarts,dontnousavonsparléici,etquisontvé-
ritablementutileset avantageux.Nousauronsle témoignagede tousles
hommesqui réussissentdansleursessaiset leursopérations.Par ces
moyensetd'autresanalogues,onpeutéprouverlavérité.Ettoi(femme)l:1\decettemanière,tu peuxaussit'intéresserà la science;aucunenotionde
cettescience,que leshommesvénèrentet redoutent,ne te demeurera
étrangère.Car,demêmequ'ilestnécessairedemangeretdeboiretousles
jours,ainsiil est indispensable,qu'unepartiedesconnaissancesarriveà
1ainedel'extérieur,c'est-à-direparl'expérimentationdeschosesquideman-
dentdelapatience,tellesquecellesquis'appliquentaucuivre,à l'argentet
à l'or;attenduquela beautéet lasagessedansce sujetnedécoulentpasdupurentendement.»
51. Delalliagedecuivre.— Cuivrerouge,mélangéavecde la poudre
ferrugineuse»etc.Verso.
52. Préparationdel'alliage.•—Onprojettesurde l'argentde la'terre
androdamas.
W!Allions)lAAcijfcdsoj.—(';Tlitoséliic.
ANALYSEET EXTRAITS. 217
53. Purificationde l'argent.— On projettedu plombsur de l'asem
(sina)<».
54. Epreuvede l'ascm(sina).— On le faitchauffer;s'il restebrillant,il est pur; s'il devientcouleurd'or, il renfermedu cuivre;s'il devient
pourpre,il contientduplomb.
55. Eprouvel'adamasainsi.— «Mords-le: s'ilestpur, il est friable;s'il
estmou,c'estqu'iln'estpasbon.»
Findu(ivrepremier.
LIVREII' (DEZOSIME).
fAvredeuxièmedumêmeauteur.Del'argent.
Feuillet21recto.
1. Travaildel'argentd'Egypte.— Cuivrerougedeclous,vinaigre,sel
etalun,céruse,lithargedorée,argent.
2. Autre.—Cuivreblancpurifiédansduvinaigre;additiondeselbroyédansduvinaigreavecdel'alun.
Verso.
3. Autre.— Cuivreblanc,alun, eaudeciterne,arsenicquiressemble
aufer,magnésietravaillée,étainpurifié,bonneterreblanche.
h. Autre.— Cuivrede Chypremacérédansdu vinaigre,alunet sel,terreblanche,chaux,argentpur.
Feuillet23recto.
5. Autre.— Cuivred'Jbéric,arsenic,argent,etc.
0. Autre.— Cuivreappeléorichalque,mêléd'argent;additiond'arsenic,
d'alunet vinaigre.
("Coupellalioii.
ALCliiMiK.—i, 2epartie. à8
218 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
7. Autre.—•lierred'androdamastiréeticla terre,etc ;j'ai trouvédansunendroitquela pierred'adamaspeut remplacercelle-ci;ellea
beaucoupd'efficacité,ele
S. Pourdélayerle cuivre.—Selgemme,cumin,aphronitron,laitdechèvre.
9. Pourblanchirlecuivre,afinqu'ilpuisses'allierAl'argentsanscirere-connu.
Feuilleta3recto.
Cuivrede Chypre,arsenicferrugineux,alunlamellcux,seldeCappa-doce;aprèsfusion,additiondecire,puisdemagnésiepréparéeet alliéeavecduplomb.Lemélangeseraencoreplusbeau,si l'onïijouteduferpré-paréavecdelamagnésieetdumercure.
10.Commentonremédieà l'argentquin'estpasbeau.— «Prendsde ia
paille,delabièred'orgeetdelarue;faismacérerdanstroisdrachmesdesaumureet troisdrachmesdenationblanc;metsle toutdansuncreusetetsouillefortement,jusqu'àce(piecelui-cisoitbienchaud,etquandilserabienchaud,laisse-lerefroidirai»
11. Pont'doublerlepoidsdel'argent.— Cuivre,plomb,corpsde ma-
gnésie,mercure;additiond'argent.
12.Autre(à la marge: bon,maisprendsgardede te tromper).—
CuivredoChypre»alunlamellcux,sel,argentmou.
Feuilletai recto.
13. Attire,—CuivredeChypre,argentpiir;additiondeterreblancheetdeseldeCappadocc;fairemacérerdansduvinaigre.
îh. Autre,— CuivredeChypreet argent;saupoudrerpendantlafu-sionavecdusel,cointrieci-dessus.
''!C'estleil"22duPapyrus<lehfiydp.[Introït,àlaChimiedesanciens>p.34.)
ANALYSEET EXTRAITS. 219
15. Autre.— Lamede cuivremacéréedanstluvinaigre,puisfondue;
saupoudreravecde la terrede Cliio,de la terrede Samos,du sel, de
l'alunlamelleuxet del'alun ;!l)onprojettesurl'argent.
Verso.
10. Autre.— Cuivreblanctrempédansdu,vinaigre,puisfonduavec
additiondenation,de vitriolnoirbrûlé,du selcommeci-dessus,du lait
defigueoudulaitordinaire,de l'arsenic,delasandaraque(?)(2',delaterre
deSamos,del'aphrosélinon,duvinaigrefort,puisdufer,etendernierlieu
delamagnésieetdel'alunlamelleux,broyésdansduvinaigre.
17. Commentl'asem(sina)duretnoirdeviendrablancetmou.— Feuilles
del'arbredela noixdegalleet du buisquiestappelé(ptWvpéot®macérées
dansde l'eau;on y trempele métalavantla fusion,quiest répétéetrois
fois;additiond'apbronitronetd'alun.
Feuilleta5recto.
18. Purificationde tout argentnoirci.-—«Prendsde la paille,de la
bière d'orge,de la rue sauvageet du sel, troisempans(sic= trois
drachmes)sfaismacérerdansdu vinaigreblancet versepar-dessusde
l'aphronilron,trois(drachmes);metsdu feupar-dessouset souffleforte-
ment;laisserefroidir. »
19. Pourfixerl'argentfondu.—Terre(?moteffacé)azurée,oubien,de
préférence,rouge.
20. Pourrendrel'asem(sina)rougecommedel'élcctrum®.—Àscmfondu
avecde la couperose(^aXx>jTrfpiu),de l'ocrede l'Attique,du sort, de la
pierrede Phrygie{0',de l'ocreégyptien;on projettecet élixirsur l'argentfondu,qui devientsemblableà l'électium.Onpeutaussiprojeter: vitriol
noir,ocrede l'Attique,ocredeCappadoce,couperose(ycùwnâptv),ocre
d'Egypte,pierredePhrygic,mélangésavecl'asem.
yoiolLâ,aulieude|M^V}Olire|JSWV}O.Comp.ImnianuclLu;w,Araitiaeiscltcl'Jtantennatncnip.63',etsurUneconfusionpareille,lelexique
syriaqueticBarBaliloul,colonne3og,1.5.MVoirlarecettelo.WCederniermotestexpliquéenarabe,à
lamarge,parmélange«l'oretd'argent.tc)vo*%£k£e£wb»= ïlOotÇpiytos.Comp.
Diosc,1,807,éd.Sprcngcl.
28.
220 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.
Verso.
21. Autre.—'Préparationanalogue;saufquelquesdifférencesdansles
quantités;ocredeChypre,aulieuil'ocredeCappadoce.
22. Antre.—Préparationsemblable;égalementocredeChypre,aulieu
d'ocredeCappadoce.
23. Autre.—Préparationanalogueavecdeslamesd'argent.
Feuillet2Grecto.
Onajoute: del'aphronilron,duvind'Kgyptc,ou deCilicic,îlela fleur
desel,oudel'urinedepetitenfant,delachnleite.
2h. Autreanalogue.—Mentiondel'alunlamellcux,vinvieuxd'Kgyptc.
Verso.
25. Autre.— Sansdifférencesnotables.
20. Antre.—Mentionnele%<&xavQovavecle xjxhwTclpiv.
27. Autre.Feuillet27rectoetverso.
28. Huitautrespréparationsanalogues.
Feuillet28recto.
29. Deuxautrespréparationsdumêmegenre.
30. (Lacolorationdurableen)argents'obtientaussianmoyend'enduits(1).—
OcredeChypre,couperose(jtaXx>jTa'pi»>),vitriolnoir,ocred'Kgyptc,broyésavecduvind'Egypteetpréparésenpastilles.Surl'argentenFusiononpro-
jetteunepastillecl del'aphronitroii,
Verso.
puisdeuxautrespastillesavecdelaphronitron,ouplus,suivantlaquantitédumétal.Lespastillesdevrontêtrepréparéesanmomentduleverdel'étoile
duChien.
ANALYSEET EXTRAITS. -2*21
31. Autreanalogue.—OnajoutelapierredePhrygieetl'alunlatùcllcux.
32. Autre.— Augmentationdesquantitéspourienduit.
33. Autreanalogue.Feuillet.3t)rectoclverso.
3fi.Sept,autrespréparationsdumêmegenre.
Feuillet3orecto.
35. Deuvautrespréparations.Aubasdelapage,lessignesduplomb[xpôvos),duter(à'p;?),dcrétaiii
(epjuijs),ducuivrebrûlé,de l'arsenic,de la magnésie,de l'argent(lune),de l'or(soleil),delelcclrum(Çet/'s),ducuivre(âtppoSm}),dumercure[ivo-
Çfêalov),dusoufre,delasandaraqueetdelalilliarge.
MVUEIIP JUSQU'AUVe(DEZOSIME).
Feuillet3overso.
Compositiondulivrequisuitledeuxièmelivrede.l'argent0. •
1. Siwân,Lotira,Sahoum,Sarosch,Sah,Ton,6'ai'm,Monl'ordredeleur
retour;vajusqu'àl'endroitoùestindignéunantreretour.
2. Chapitreattribuéà Platon.— «Broiechaqueespèceà pari,pèseet.
metsdansunemarmite,remued'abordavecle doigtqui est prèsdu
pouceclfaiscuirelégèrementsurun feudefumier,pendantunjour.»
«(Cesespèces)sont:
i° Pyrited'Ossa,troisgrammes;a0OcredeChypre,ungrammeetdemi;3°Sorirouge,troisgrammes;h°VitriolnoirdeChypre,quatregrammesetdemi;b°OcredeTAttiquc,neufgrammes.»
CIcisetrouventtessignesdesseptpla-nètesetmétauxdontlesnomssuivent: •\&*B><*->)p-A_o•o—>OM>•«A.O»-O•Jpbôi-ts•liai*
JL>v—)UâàZtAfeAà.i)vàS.K^ "^to**i2«!\&§s3ItA&o;w*>.PourSaliotii»etSaroscli,eomp.ci-dessus,lr,id.,p.G,notes7cl10.
222 TRAITESD'ALCHIMIESïlUAQUE.
«Agiteet fuiscuire,jusqu'àce que le produitsoitcommedu cuivre
brûlé;mcles-yunepréparationdecouperose{yoÙMndpiv),cuiteà partpen-danttroisjours, neufgrammes.Faisfondredansle fourneauà tirage
spontané*1',enprojetantneufgrammesdelixiravecdei'apbronitron.«Lapréparationserabelleaveccespoids: pyrited'Ossa,deuxgrammes
unquart;vitriolnoirdeChypre,quatregrammesetdemi;ocredel'Altique,neufgrammes;couperosecuite,neufgrammes.Opèrecommetul'asappris.»
Feuillets31,32, 3ax.
3. Vingtautrespréparationsanalogues,avecquelquesdifférencesdans
l'indicationdesingrédientset despoids.
Feuillet3axverso.]
-j /''</!dulivresurletravaildol'argent,delalettrelié(=e').
LIVREVI*(DEZOSIME).
—.. Commencementditlivresurletravailducuivre,lettrevuv(—ç').
1. "Lalettrevavcontientla doctrinesur la cuissondu cuivrequi sert
auxopérationsdesteintures<"2'.Lespremièresteinturessontappliquéesà
l'or,à l'argentet aucuivre.Lesprêtresse servaientde cesprocédéspourleurspréparations,tellesquele doublementet la multiplicationdesmé-
taux13'.Danslecasoùc'étaituneteintured'or,
Feuillet33recto.
ilss'enservaientpourledoublementdefor.Sic'étaituneteintured'argent,
pourle doublementde l'argent;si c'étaituneteinturedecuivre,pourle
doublementducuivre.»
;i)oA.30l*âJi-e*i»axjo.Feuillet27r\011liti[fie,)ilC«&S.}).cfVS.}JuMO&àAylXOe*kâJ wâj)JbèliÀo),littéralementsoujjlclspontané,oufourneauquisouffledelui-meme;voirsureclustensileci-dessus,p.35,note3,elp.151,note1,traduction,etTransmissiondelaScienceantique,p.3o8.
!,!Lemotteintures(?)estreprésentéparun
signecomposéd'untriangleisocèle.Lesom-metestsurmontédesdeuxpointsdupluriel.
^_!h.v>a..iocoi»»H< [fie)^.t&ooJ**.ajâS.}*.)o•llo&â^}.11s'agissaitenréa-litédefabriquerdesalliagesàbastitre,quel'orfèvrefaisaitpasserpourlesmétauxpurs.(tntrod.àlaChimiedesanciens,p.53.)
ANALYSEET EXTRAITS. 223
»Demême,suivantlaproportion,pourlamultiplicationdel'oroude
l'argent;pourl'amollissementetle laminagedesmétaux.»
2. Fabricationdelamcs.demétalnoir,oualliagecorinthien.—«Onl'em-
ploiepourle travaildesimages(ouidoles),ou desstatuesquel'onveutrendrenoiresM.Onopèreégalementsur lesstatues,ou lesarbres,ou lesoiseaux,oulespoissons,oulesanimaux,ousurlesobjets(pietuvoudras.
«CuivredeChypre,unemine;argent,huit drachmes,c'est-à-direune
once;or,huitdrachmes.Fonds,etaprèsfusion,saupoudreavecdusoufre,douzedrachmes;selammoniacnontraité,douzedrachmes.Prendsetmetsdansunvasenettoyé,endisposantpar-dessousleselammoniac.Puissau-
poudrepur-dessusavecduselammoniaccequia étéprojeté.Laisserefroidir.Knsuiteprends,faischaufferetplongecettepréparationdansduvinaigre,deuxdemi-setiers(>;^tiW);du vitriolnoirvif,huitdrachmes: tout cela
pouruneminedecuivre.Si tuveuxopérersurplusou moins,prendsdelapréparationenproportion,et laisserefroidirdansl'ingrédient.
«Prends,laminele'métal,maisne le laminepasà la longueurdeplusriedcu\doigts.Knsuîlechauffe,et chaquefoisquelu chaufferas,plongedansl'ingrédientcl rctires-enlacrasse,afinqu'ildonnedel'éclat.
«Cecuivreconserverasanoirceur,lorsqu'ilseraliméetréduitenpoudre;quandil serafondu,il demeureraégalementsaturéde sacouleurnoire.»
Verso.
3. Autrepréparation:avecdelascoriede1er,duvitriolnoir,dusoufre,del'arsenic,del'aphronitron(Pa^ns)'-',dunoirdefuméedepoix,dubi-
tume,etc.
Feuillet3/jrecto.
tu «Il fautsavoircommentsefaisaitle traitementdesenduitsetde1ul-
cération,d'aprèsle premierlivresur lesmodificationsde l'argent,son
amollissement{3),ousonnoircissement»Cetterecettecapitaleétaitlaprinci-palepourlesanciens,et elleétaittenuecachée.Nonseulementle secretétaitobligatoire,maisil étaitaussiprescritpar touslessermentsquiensanctionnaientlemystère.
«Ainsiquenouslavonsdit, lesdiverssymbolesdesprêtresontétée.x-
i'JCf.Pline,It.N.,XXXllUC7.—tntroj.nlaChimiedesanciens,p.37,n°36.--<»Jâ^oè).—Wov£o>cf.
2'2'l THAITESD'AIXHIMIKSYIUAQUK.
pliquésparlesanciensmaîtreset lesdifférentsprophètes,dontlenomest
devenucélèbre,e! quiontprévaluavectoutela puissancedela science.
Quantà moi,j'ai vucombienon éprouvededifficultéà obtenircesdési-
gnationsdela paridesgensenvieux,en raisonde l'espoirdevanitéfondé
surelles,Verso.
et de lajouissancequ'ilsen reliraient'1'.Maisdansceltejouissanceil ya aussiquoiquelouriniwH,et ce tourmentengendrela sottise.Lasérie
de touteslesméchancetéscommenceparl'envie: je parledeméchancetés
tellesqu'ellesnepeuventêtredécritesendétail.Ayantainsivuquelétaitle
degréde leursottiseelde leurpauvretéd'esprit,j'ai détournémafacede
touscesécrits,etje mesuisdécidéà ne pluslesprendreenmain,età ne
plusm'occuperdesserments,desjalousiesetdesméchancetésexcessives;
j'ai renoncéà lesinterpréter,sansaucunejalousiedemapart,parcequ'ilssonlleproduitdelapassion.«
5. Autrepréparation.— CuivredeChypre,or, argent,plomb,soufre,
aplironitron(?agents)®,pierrethractquc(?S-aÇixov1-^),sel,pierreponce,bitume.
Autre.— Cuivrepurifié,or,argent,plomb,soufre,arsenic,sel.
0. Autre.— Cuivrepurifié,or,argent,plomb,noirdefuméedepoix,sucdesésamesec,soufre,sel.
Feuillet34xreclo.
7. Autrepréparation.— l'eudifférente;on y mentionnela pierrega-
galès(i!.
8. Pourfaireuneimaged'homme,enluidonnantdescouleurs.—«Opèreen
formant(>'moteffacé)unefigure((painao-h)phrygienne(5),considérableaux
yeuxdeceuxquilaverrontetquicroirontquec'estunêtrevivanteSitu
veuxla fairecouleurde cuivredechaudron,mélangeavecunepartiede
cuivrede Chypre,en fondantd'abordle cuivreplusieursfois,jusqu'àce
!''Coll.îlesÂlctt.gr,,Uaà.tli.xS-j,22\,l'Sb.Zosimcrn\icnlsanscessesurcetordred'idées.
P)yaotâjl.Dioscoride,Mat.mcd.,I.V,cli.cu.vi,
MIntroduction« la Chimiedesanciens,P.a5i.
WVoir.MappaiClavicula,dansiaTrans-missiondelàscienceantique,p.G3.
ANALYSEET EXTRAITS. 225
qu'ildeviennecouleurde pourpre.Aprèsl'avoirlimé,mels-leavecces
quantités(desingrédients)quit'ontétéindiquées.»
0. Pourl'imagedesfemmes.— «Or,une partie;argent,quatreparties.liCmélangea l'apparencede la cliairde femme;il brillecommeun
éclair.Telil sera,quandonletrouvera(achevé).Onfaitaussidesimagesnoiresavecdel'or,del'argent,du cuivreet d'autresmélanges.Cesontlà
lesmélangesetlespréparationsquenousl'avonsdits,etc.»
Verso.
10. Autrepréparation.— CuivredeChypre,magnésie,fer,sucd'aca-
cia.
11.-Autre.— Cuivrefondu,fer,vitriolnoir,bitumedeJudée,arsenic,encred'Indeou de Scythie,soufresansodeur.La teintureest cellequel'onappellepinosimos.Celteteintureestdestinéeà lasurface;ellecomprendtoutesortede couleurset d'espècesmétalliques.La teintureblancheest
cellequipénètre,aumoyend'uningrédient,danslaprofondeurdu corps.
Feuillet35recto.
Lespremièreslignessontenpartieeflacées.
12. Pourteindrelecuivreennoir.— Enduireavecdel'huile,dusoufre,du vitriolnoir(?moteffacé)et dusafran.
13. Autre.—Soufre,milletnoir,sel,vitriol,vinaigre.
14. Autre.-—Nitrenoir,alun.dur.
15. Autre.—Vitriolliquideetvinaigre.
16. Autre.— Cuivreblancindien»etc.
Verso.
17. Autre.— «Cuivreductile(êXaiôf^)indien,laminéjusqu'àcequ'ilsoit1resmince;il estd'unecouleurexcellenteet agréableailtoucher.»
18. Cuivreblanclaiteux(?)(yaX&xTix<$»)quiselamine;selpilé,alun,etc.
AlxlMJiE.—I, 2epartie. 29
226 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
Feuillet3Grecto.
Ifl. Suite.— «On«litquelelivredecetlepréparation
Verso.
aététrouvéparTCJJJLIIMJ<]iiiétaitdeMesguloulyou(?)'|J;suivantd'autres,
par Mcpanris{?)i2',etc.Beaucoupd'autresveulentdonnerleurnomaux
recettes;personnenelesenempêche.Maisilssontblâmésparlesprêtres,
par ceuxquipossèdentleslivres.Lesprêtresenfontlire,unecopie,dans
lessanctuairesdestemples.Toutle.mondesaitqueceslivressontd'Her-
mèsetd'autresauteurségyptiens®.Quelques-unsdisentqu'ony trouvela
teinturenoireet la teintureblancheexcellente(?Loupariston)ducuivre1''5.
Cetusagenedoitpasdevenirunobjetd'envie,carilestblâméaussiparles
prêtres.Ausurplus,onsaitquececuivresertpourlafabrication(Pmotef-
facé)desidoles.Lebdou,(ilsdeDionysos,filsdeMoumdosd'Apidos(= Aby-
dosP),filsdeThormathidos,a faitaveclui(lastatue)appeléeMinerve.»
«Ilconvientdeconnaîtrele mélangeducuivreblanc,employépourre-
produirel'argent,danslesobjetsquiimitentcemétal.».
20. Pourblanchirlafouiedu[cuivre)indienaltéré,—«Cuivre,égyptien,unepartie;pur!lie-lebienetprojettedel'argentdessus.D'autreseuprennent
quarante-huitparties;plomb,vingtdrachmes;alunlamelleux,quinzedrachmes.Broie,touscescor|)sensembleetmets-lesfondre,enagitantavec
uneligedeïcvchaufféeavecsoin,demanièrequ'ilssemêlentetsecon-
fondentensemble.Ensuiteprendset versed'uneseulecoulée,pendant
queluproduitestchaud;laisserefroidir.Il peutrecevoirde l'éclat,être
chauffé,et ciselé.C'estlà un desmélangesdenotreart; cartouscespro-cédésrenlrenldansnoireart.»
21. Autrefaniondecuivre.-—Plomb,magnésie,mercure.
Feuillet30nrccloetverso.
22. Antre.— Préparationpeudifférente.
11a^i^-0-tnio.—OelamoyenneKgyplo?
;;i>CecisembleuneallusionàunepratiquecriniHic.desEgyptiens,quiniellaienttoutesles
inventionssonsîeùonid'Hermès,àl'evclusiotidesinventeursindividuels.[Origines(tel'Alchi-mie,p,3g.)
ANALYSEET EXTRAITS. 227
23. Surleschosesquipossèdentunecouleurpropreà rougirclà donnerla
teinteducorail.— Cuivrepréparcavecducinabreel îlel'eaudesel.
26. Couleurdefeupourdonnerà unobjetla teinteducoraillorsqu'onlela-
mine.— CuivredeChypre'excellent,decouleurrouge,fondu([iialrefois
etmélangéavecdu cinabre,du minium,dela racined'orcanète,etc.
Feuillet3yrcclo.
25. Pourrendrele cuivrecouleurdecorail.— Cuivrede Chypre,alun
lainellcux.Ontrempedansdel'eaudesel,elaussidansdesbiles,dansdes
jaunesd'oeufs,dansdela chélidoine,dansdumercure(?svalOdhj),dans
delaliqueurblanche"',dansdusafran,dansducuminindien,dans '-',dansdesécorcesdegrenade,dansdesfleursdegrenade,dansde l'aristo-
locheet du vitrioldeChypre,avecdelachalcitedeChypre;on mélangeavecdelagomme,arabique®etdel'eaudeciterne.Enyplongeantlecuivre,il seracommede l'or.Situ ascompriscequej'aidit, il serarougedefer.
20. «LecuivredesPersans'4'Abidounidos1etTas\anouchidos(5létaitfa-
briquépardeshommeshabiles,aumoyende celuiquia l'aspectde l'or
naturel,etavecdu plomb,du cuivre,du mercure(nuage)et beaucoupd'autreschoses,etc. . . »
Verso.
27. Différentesmanièresdechaufferlecuivrecldelefondre.
Feuillet38reeto.Mêmesujet.
Verso.
28. Du(cuivre)jaunefonduS'K— Cuivred'Egypteréduiten pâle,aprèsfusionavecduvinaigre,résine,rouillegrattée(ibsZvc?l6s),chalcitebroyée,additionde fer,deverre,defeuillesde vignejaunissanteset autreschoses
analogues.
29. Mélangedujaune,— Cuivreblanclaiteux,ocre, rouillegrattée,chélidoine;pâted'huile,avecdela résineet du vinaigre;chalcitebroyée.
"' ^A^oiikSo<2lClÙ±SO^«!JS>s!5.l-=>o.(,!ja*M»,voirci-ilcssus,j).soi,noie2.i»>tnlroil.àlaChimie(tesanciens-,p.!>(h.
CuivretrouvédanslestrésorsdeDarius('!.JEJO,, j0f_j,—3).t^oVoS£>>_«_=>}oao
jsOfO&jJoÀxio.C'étaitunbron/.espécial.
ay.
228 'TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
Feuillet3grecto.
30. (Ala marge.)Quelotislespassantsadmirentl'idolecl s'enorgueil-lissentdel'objetsculpté,commeleftlPabapnidos,filsdeSilos,l'imposteur.—
(Dansletcxtei)«Demêmetuserasémerveillé,enopérantainsiqu'ila étédit.Lacouleurserastable,celledontil a étéquestionausujetdublancci-dessus.Combienon est ému,quandon admirel'inventiondesarts;combienlavueenestbelle!Ainsiona ditquecetteinventionappartientà Pabapnidos,fdsdeSitos,cemaîtredesstatuesM;c'estluiquiconstituacettecouleur.Combienildoitêtreadmirépoursesinventions!Lacouleurdeviendrableue^-',enajoutantdelagrainedesolanumnigrum(dhxîxa^or),dusucdesauleet delaurierblanc,etc.»
Verso.
31. nLespbilosopbcsquiontexécutéunepréparationontditcommentilfallaitl'entendre.Onfaitdesfigures,desstatues,desimagesdeserpentset d'animaux;la statuedubonAnge(Agatbodémoli),cellede la bonne
Fortune,celleduHasard,celledelaTerre,etcelleduDestin(?)'3',celledu
Nil,quiestlejGihon,celledesfruits,desépis,etl'imagedeceseboscsquiseprêtentà l'erreuret à l'illusiondesindividusabusés.Je mépriselesdis-
ciplesdeNilosquiadmiraientdeschosesindignesd'admiration;ilsétaienteneffetignorants,et onleurappliquaitlaparolequidit : «Connais-loi"toi-même».Celteparolemême,ilsnel'admiraientpas.
«Tellessontlesebosesrelativesà lateintureducuivreetdesesalliages,ofemme>!...»
Feuillethoreelo.
«Jepensequelesanciens,parsuitede leurespritdejalousie,n'écri-virentpasceseboscs;maisilslesfirentconnaîtreensecretauxprêtresseuls.Leshommesétaientsaisisdecrainteà lavuedesimages;ilspensaientqu'ellesétaientaniméesetqu'ellestenaientleurscouleursde la naturevi-
vante;à telpointqu'ilsn'osaientpaslesregarderen face,parcraintedelanaturevivantedesmembresetdelafiguredel'objetfaçonné.Peuiiom-
i!!Joftl^jBXfXVOt-H'JlVÔi}wW» b*»bJ'V*!<
("Cepassagerépondàreu\deZosiiiicoùilïoîuteNilos.{Coll.desAteli.grecs,trad..
ANALYSEET EXTRAITS.- -22<j
breuxétaientceuxquipensaientqu'ellesétaientfaitesparlacompositionet l'artificedeshommes;attenduquecelane se disaitqu'ensecretet encachette'1'.»
32. «Maintenantnousallonsdécrireles nettoyagesde chacundescuivres.»
Quelnettoyageestemployépourchaquecuivre.— Nettoyagecommun,avecdel'eauchaude,deslavurcsdevaisselleet duvinaigre,delaterresalineou
nitreuse,oudelalessivedebette,oudelapierreponceenpoudre,oudusabledomerrugueuxetautreschoses.
Verso.
33. Pourle cuivreblanc.— «TerredeSamosou de Chio,ou lerred'étoileappeléeastêritis(yifsàaltfp),ou terrecimolienne,ou. . . . .'-', outerrebrillante,ou terrede Mélos,oupierrelégèreappeléecoupholithe(xovÇôhOos),et autrestellesque: pétrosélinon,plâtrecuit,albâtreetautres,nationblanc,ditdeBérénice'3',tamisé.»
34. Pourlecuivreronge,avecduverre.
35. Pourlecuivrenoir,avecdu nationnoir,quiestappeléindicon(h>-$tx6v?moteffacé).
30. L'indicon[bleu)sefaitainsi^K—Oicanètedepremièrequalité,broyéeetmélangéeavecdubeurre.
37. Lemercure(nuage(5')seManipuleainsi.—Il seprépareavecde la
sandaraqiie»de lamagnésie,de la pierreferrugineuse,del'argentbroyésensemble,etc.
Feuilletf\treelo.
38. Autre,—Chaux,sel,plomb,craie'0',fer.
39. Autre.— Mercure(êp/ij/s),cadmîe,craie,alun,fairecuireau feu.
!')Celleprotestationcoiilrclecutlcdesidolesestcaractéristique,Ilya unpassageanalogue,maisplusvague,contrélesfraudesdesprêtresdausZosime.{ColldesAlcli.ijrccitIrad.tp.a35.)
;s'liv^a^o«|uisembleraitêtrelemolgreckiïàÇïTixo'f.
(t)VerredeBérénice.(Coll.desAlch.ijwa,<>ad.,p.333.}
'" |o«ya-û-.jl.^ t*DJ5&.0jetlio<J.Ul>Ubv.
'" Il s'agîticidel'arsenicmétnllnpicsu-blimé.
230 TRAITKSD'Al.CIUMIKSVIUAQlîK.
CommedilJovinicnu)dansl'Jlisloircdu monde,projettede la terreap-
peléenmoliennesurdol'orblanc,et il rougira.
fil).Ainsionprojettele bien(xyctvit)et la chrysocollc;cl ils;sontprojetés
aprhtonteslesteintures,("estpourquoilePhilosophe(((mis)aprèsl'indicationîlecesdiversespréparationssonlivredela Teinture^.
41. Kfiiinpurifié,arsenic,cinabre,miniumet chrysocollebroyésen-
semble.
42. Jevaisvousfaireconnaîtrela préparationdumisy^\—Onlebroie
dansunvasedeplombavecduvin;additiondesoufre.
V'TSO.
43. Pourfaire,la couleurdorée,oucorinthienne.—Aphronilron,sel,
.soufrenonbrûlé,llcurdecuivre.
44. Teintureblanchepourrendrelecuivresemblableà l'asem[sina),telqu'ilestdansleslettres.— Abinbroyédansdel'eau;additiondecendre{xovfa)defourneau.
45. Pourrendrelecuivresemblableèil'asem[sina).—Ktain,chrysocollc,
céruse,terredeGhio,mercure(fugace).
Feuillet/|2recto.
4G.Pourrendrelecuivresemblableàl'asem.—Alunavecmercure.
47. Autreprocédé: terredeChioetmercureavecdelapierreponce.
48. Pourrendrelecuivreblanc.— Urined'enfant,cinabre,sel.
49. Pourdonnerà unvasedecuivrelacouleurdel'asem.— Plomb,mer-
cure,terredeChio.
50. Ferment(£v/«?)aumoyenduquelsefontdesvasesdecuivresemblables
à l'asem.—Plomb,mercure,etc.
(')wC>ai»i.o>a.lovinianus.
|}e*^_§bo^. viltSoJ^otyoôîss^âoilteo;ja»oa£}c*»t*»yoo^aiAo|âa.a&*9-Aulieu
i!cÇiets«nature»,peut-êtretloïl-otilireÇv-XVOH((teinture».
'•*'Ouplutôt«liqueur».
ANAIA'SKKT KXTHAITS. -231
Ver
51. «Ainsij'ai livréonverti'incnlcellerecette,d'aprèslaquelleavecdusucdefeuillesdoroses,expriméà uncertainmoment,onl'aildespastilles;cespastillesdoiventêtreenduitesd'eaude rosed'unemanièreuniforme.»
52. «Elledil ; touslescorps(métalliques);maisje n'aipasIrailéjus-qu'icila doctrinerelativeà ce sujet,parcequ'ellea étéperduecl qu'elle"nenousestpasparvenue.CeschosessontécritesdanssonTraitésurlemer-
cure,etmoi,j'enaiparlédansle Traitesurleseûmeset dansle Traitédela
commémoration.».
53. Pourfairelu couleurd'argent.-—-
(loupholilhe(xouÇéhOos),c'est-à-direpierrelégère,broyéedansdel'eau,mercure,céruse,lilharge.
Feuillel'|3rcclo.Suite.
Verso.
5d. TeintureroiifjcclcouleurdeJ'en.— Cuivrebrillant,broyédansdela
farinedevesco,
55. Antre.— Cuminpiléavecdel'eaudepluie.
56. Autre.— Pierreponcebrûléecl broyéedansde l'huile;onenduit
desbriquesnonbrûlées;on broiedesbriquesnonenduites.«Lesunsap-
pellentcesbriqueségyptiennes;moije lesappellebriquesderose;d'autres
lesnommentbriqueslibératrices.«
57. Commentondoittraitertoutcuivreet(notamment)celuiquiauralacou-
leurdel'or.— Farined'orgepétrieavecde l'eaudeciternecl desblancs
de petits(oeufs?)^;on metdansun vasenon élamé(2)et on en frottele
cuivre.
58. On faituntrousuffisantpourplacerl'objetdecuivre;on en Iule
l'intérieuravecde la fientedeboeuf(@6\ënos),et ony déposele cuivre.On le fait fondre,aprèsavoirIule pourquele principetinctorialne
s'échappepas.
(l)JjalÀtW>a-~o.—fs>*>jjJJjU-i\vt.r>,expressionfréquente;fol..'i.'iv°,1.1/1,.c*ouJ«élame-lo».
232 TRAITÉSD'ALCHIMIESYRIAQUE.
Feuille!/J'Irecto.
50. Commentondonnela couleurdefeuauxobjetsd'ascmÇisina).—
Cuivrebrûle,earthainc,alun,nation.
()0. VoicicenueditlePhilosophesurla teintureducuivre,—Carlhame
broyéel mélangéavecun peuriesafran;ou bien,natron,couperose,alun.
01. Pourfairelacouleurd'or,— Limailledeplomb,natron,sel,fruits
•legrenadeacides;alunlamcllcux.
Verso,Onenenduitlecuivre.
02. Teintured'argent,pour<jiwlecuivreparaisseêtredel'argent.—Cuivre
nettoyé,alunbroyédansdel'eau;onenduitlecuivre;additiondeplomb,cendresdefiguier,dechêneoudemûrier.
03. Pourquelecuivreressembleàdel'argentpendantunan,onprenduntessonduvaseappeléliaousaticon^,quiaildéjàservi.Onenduitdecolle,on étameà l'intérieur;on assujettitbien,dansdu foinde foulon,et on
fermel'orificeavecunlinge.Onfaitcuiredansde l'eauetdelacendrede
sarment.
64. Nettoyageducuivre.— Betterave,commepourl'argent,etc.
Feuillet4»recto.
/ FindulivreVIsurlecuivreelletravailducuivre.
LIVREVIIe(DEZOSIME).
LivreVIIquiestappeléscelléetsceauetlléphestion1*1.
1. «Jevaismaintenantexposeravecsointoutesleschosesqui te sont
nécessaires,à toi(femme)et àtouslesroispuissants,pouramollirl'argentoud'autrescorps;pourlesrendrepareilsà lacire;pourscelleretcacheter
(l>yon.^lmaoa»..—WEcritHouplicstion.
ANAI.YSKKTKXTJIAITS. >2M
sureux,ousurtellesautreschosesqueluvoudraisscellersansfeufl1.Opèreainsi; prendsle corpsquelu voudras,enfragments1'-';mêleavecdu mer-
cure(appeléfugitif),jusqu'àce qu'il s'amollissecl formeune pâle,à la
volonté,cl, lorsqu'ilserasullisannnentliquide,sers-l'enpourlescachets.
D'autres,aprèsqu'ila éléamenéeupâtesurlefeu,lechaullent,pouren
chasserlemercure(lenuage),n
2. CliaiiitrejlJIcpheslion!3-\pourfaireducuivreblanc.—«(Vendsunelame
de cuivredeNicée.(rixauroi')*";metsdansde la saumurependanttrois
jours;Verso.
puisprends-la,lave-ladansdumercure,laissesécherunjour. Knsuitemé-
langeavecdumercure,jusqu'àcequele produitdeviennepropreà être
pulvérisé.Broielalameavecdelasandaraquevive: cuivre,uneonce;san-
daraque,deuxdrachmes.Broiedansduvinaigreblanc,pendanttroisjours,
jusqu'àcequeleproduitsoitcommedelacire.Mélangeavecdu nalronel
de l'huile;fondset le produitserablanc.Fondsensuiteavecde l'arsenic
vif,ensaupoudrantjusqu'àcequeleproduitseréduiseenpoudre,Broiele
cuivreel faiscuiredansdusuc.denoixdegalle;fonds,enprojetantdessus
de lamagnésie,et il deviendrablanc.»
3. Pourfaireducuivrenoir.—Cuivrebrûlé,couperose,noixdegalle,vitriol;additiondepoixliquide,soufre,litharge,calcaud,feuillesdesaule,chaux.
h. Pourfaireducuivrevert.— Cuivrebrûlé,pierrede Phrygie,cad-
mie,dubleu(?xvxvèv^),ocre,limailledeplomb,additiondebonvin.
5. Surlesmiroirs.Commentsefontlesmiroirsd'argent.—«Pourunemine
d'argent,projettetroisoncesd'adaihantos,suivantd'autres,d'audrodamas.
Quandl'argentestbeau,projette
Feuillet4Grecto.
l'androdamas,et, quandleproduitestdevenubeau,ajoute(encorede)l'ar-
(1)Coll.desAlcli.grecs,trad.,p. 297.ChimiedeMoïse,n°5a.L'empreinteestfaitedanscepassagesurunvernisépais.Demêmep.3i2,n°18,dansletraitéd'orfèvrerie.Tau-disque,dansletraitésyriaqueactuel,onamol-liti'orenl'amalgamant.
*s!tioUSoA-^»J?U>li-^ûJK^^alie.Mva«^.mSoetv~o.Wyai.iûo.Coll.desAlch.grecs',trad.,
p.182el277.''' yajLxi;peul-êlreedetarésine»,comp.
p.7,1.i3;trad.,p.I'I.
ALCHIMIE.—1,2epartie. 3o
23'i TllAITKSD'AÏ,CHIMIESYMAQUK.
gent(''); fondseu pastillesM,Quandlu voudraslaminerle mêlai,fais
chaufferlespastilleset, aprèsavoirlaissarefroidir,lamine,Lorsquetu
l'auraslamine*jusqu'àla longueurdupetitdoigt,faisdenouveauchauffer
cl refroidir,el laminede nouveau.Lorsquetu l'auraslaminéjusqu'àla
longueurdedeuxdoigts,oucommetuvoudras,suivantlamesuredumi-
roir,tunedoispaslechaufferdenouveau;maisenduis-leà froidet telquel.Lamine-lefortement,pendantqu'ilest froid,enduis-lebien,pourqu'ilseresserre'"-'.Kuduis-lcdenouveauet égaliseavecsoin,de manièrequ'ilsoitenduitégalementpartout.Ensuitefrottebienavecde la pierreponceréduiteenpoudre,aumoyend'unlinge,que.tu tremperasdanslapierre
ponce.Onferatomberdel'huilegoutteà gouttesurlemiroir.(Lapierre
ponce?)serafinementbroyée,demanièrequ'iln'yait pasdegrains.«(Quandtutrouverasquelemiroirestbeauel parfait,ajoutedenouveau
surcemiroirdelapierreponcebroyéeavecun morceaudetoileépais,et
frotteavecunautremorceaudetoile,enfaisanttomberdel'huilegoutteà
goutte.Quandluverrasqu'ilestpolietnet,prendsdelapierrelégère(xov$6-
hOos),quetu broieraset comprimerasdansunlinge,commeilestdit(ci-
dessus).Frotleavecun morceaudelaine.Quandlapierrelégèreapparaîtraautravers'3',prends-enaveclemorceaudelaineetfrotteunesecondefois.
Kssuicdenouveauavecunlingemince,sansverserdessusdel'huile.Frotte
ensuitelégèrementavecle mêmelinge,sanspierrelégère.Ce lingedoit
êtremince.Broiealorsducharbondeboisdelaurier,mets-endansunmor-
ceaudetoileetpassecelingedessuslemiroir,commeil a étéditci-dessus.
Frottelemiroiravecun morceaudetoile,
Verso.
enversantdesgouttesd'huile,jusqu'àcequ'ilsoitbeau;puisdenouveau,avecdelapierrelégère.Préparelescharbonscommepourle nettoyagede
l'argentet du cuivre,selonl'usageactuel(?)(i'.Cesontlescharbonsdes
artisansducuivre.Aprèsqu'ilsontservià fondrecelui-ciet qu'ilsontété
retirésdu creuset,ilssontbroyéset employés,en lesrenfermantdansun
morceaudelinge.
•'' .oio^s.o.v,vfv*>->o<•lie**»w&»}J*>o
l^-^L^coolie*»;ot-avW&a.)l»o.L£aioo}|. '*'x»v>\iS.)*_.)-.;|ï~mk.«A^.ç-3310Ksi atOC*»£»tov&'oI»OK»•
AXAI-VSK KT KXï 11AITS. 235
icHronvient(juctucomprennesmaintenantdeuxopérationsdignesd'ad-
miration: l'uneestcelleduboisdelaurierrpiipolitel faitbriller,etcen'est
pasenvainqu'ons'ensertpourleblanchimentdu cuivredansla prépara-tiondivine;d'autres(s'enservent)pourle polissagedesperles.Combien
sont laidsles miroirsfaitspar simplefonte!Maisle frottementfaitres-
sortirleuréclatet leurpoli;il les faitparaîtrecommedesperlesétince-
lanlcs.De même,si la perleestenduite,polieet frottée,lepolissageen
faitressortirla couleur.»
0. «Tu as la preuvede celadansle premierlivred'Jmouthet dansle
secondlivred'Imouth;ony expliquequelescuivressontnettoyéscomme
ilsuit.Prendsdesbranchesdesaule,enlèves-cnl'écorceetfaisbrûler;jettedansl'eaudu sel, sansle réduireen-poudre;maisfrotteaveclescharbons
qui.enproviennent,en trempantdansde l'eau.Aprèscela,brûledesco-
quillesaltiques{1>;pile,broieel attachedansun morceaudelinge;étends
surlemiroir,enversantl'huilegoutteàgoutte.
feuillet/17recto.i
«Pilealorsde lapierrelégèreetsers-t'en,enlamettantdansuneétoffe,commeil a étéditci-dessus,et faistombergoutteàgouttedel'huile.Frotte
denouveauavecun morceaudelainemince,tantqu'ily aurade l'huile
et jusqu'àce quecelle-ciait disparu.Ensuiteessuiedoucementavecun
morceaude toile,H
7. Poursouderte cuivreavecdufer,— Oindred'abordde poix,puisavecune teinture{(pvxatSx?)'-', composéede cuivrecouleurde sanget
de. .... (?).Poursouderde l'argent,on grattelesdeuxespècesquel'on
veutsouderensemble,aprèslesavoirenduitesd'huile.Poursouderdu
cuivreet du fer, onse sert detainet de plomb,mêlésà égalesparties.Oindredepoix,puisclamer^,etc.
Verso.
8. Lapréparationdel'adamas(androdamas)sefaitainsi.—Cuivreblanc.,ileuxparties;et plomb,unepartie.Onreconnaîtle vraiadamasdecette
(!)\oa«^l|â_H.«ooj,-£*«ç.)t£o>.
:\o.
236 TUAITHSD'ALCHIMIESYIUAQUK.
manière: onfailchaufferduferet onlemelau-dessus;s'iln'eslpaslion,il fondaussitôt,
9. Alliagedeplomb(jiiiressembleà del'argent.— «Pouruneminede
plomb,uneoncefiecuivre,sixd'androdamas;suivantd'autres,si*drachmes
d'adamantos.»
10. Teinturerjuiressembleà del'or.— «Chrysocolledontseserventles
ouvriersorfèvres.Onprendlepoidsd'undinaret onenduitlemêlaiavec
cellechrysocolle.Si tuemploiesnotrechrysocollc,rendslacouleurunpeu
i-paisso,en y plongeantfortementle métal.Sielleesten petitequantité,chauffe-lacl enduisavecduseletduvinaigre.«
11. Lafeintebleuesedonneà l'ordecettemanière.— Or,argent,cuivre
et plomh,saupoudrésdesoufreaprèsfusion;broyerdansduvinaigre.
12. Pourrendrelecuivresemblableà del'asem.—Cuivreblancfonducl
mêlé,avecdel'élain.
13. Commentonblanchitdespaillettesdecuivre^.— Oindreet frotter
d'alunet desel,Aprèsquelquetemps,frotterdoucementdumercure,etc.
Feuillet48recto.
1II.Pourblanchirlecuivre.—Mélangeravecdel'étain.—Cuivreblanc
vd'Méphcstion{écritlïoupheslion):mêleravecdel'argentdeNicée{?)t2llavé;
ajouterde la rouille,réduireen limaille;additiondecuivrebroyé,sanda-
rnque,vinaigreet nationouhuile,etc.
15. Commentl'orsesoudeaveclefer (etaveclecuivre).— Onpolitle
cuivreetlefer,etonenduitdecolledeboeuf;puisonsoudeleslamesd'or.
16. Pourdorerdeïciccirum(?)(motécritxÀan>a)*3).
Verso,
ilPrendsde l'électruni{?)*",fais-lecuiredansdu vinaigreet du vitriol,
(')IjutJ}J°iVfi>^ajfr&oik&.);.LiU.: com-mentonétamedesccaillesdecuivre.
'•3-)avi«->Ux^o*-^~-vN-—Cp.xiAiïi'or,Transmissiondelascienceantique,p.3C8-370.
WJsa. «aju»JJoifoe, Ktcctruma tedoublesensd'nlliaged'oret d'argentetd'ambre: «Ambrejaune{fl'>.sxTfoi>),quiesttirédelamer»;comp.ci-dessus,traduction,p.tS,n°iG.
ANALYSKHTKXTKAITS. 237
môleavecdo la collede boeuf;enduisavecl'ingrédient,puissoudeles
laines.»
17. Pour.dorerun rosedepoterie.— Laitde figue,noyauxde pèche
(we^o-éa)el safran,
!8, Pourdorerdel'électrum(?)(motécritxÀait'a)'1'.—«Onfaitchantier
légèrement,onenduitavecde.lacolle,debmifet onsoudeleslaines.»
19. Autre.— «Myrrhe,saumure,laitde.figue,laitdomure;souderles
lames.«
20. Pourdorerunepierredure.— «Dujonc(i1)'-',de la myrrhe,de la
résineliquide,de la gomme,arabique'3' blanche;frotteavecde la li-
maille(d'or)'1';pétrisavecdu vin et enduisainsila matière,travaillée
pondantsixjours.Quandelleserasèche,frotteavecdu vorre.deBéré-
nice^) (molécrit-apvixiv),de la limaille,et de l'eau'5';expose,au soleil
jusqu'àcequelamatièresèche;prendsde la colle,et enduis-enlamatière
travaillée.»
21. Commentondoitdorer.— Plâtre,eaudecolledepoisson;onfrotte
aveccesingrédients,puisavecdumilésium(fiû.ifaiov)cl del'eau;ensuite
avecdel'ocre,ou du minium,cl dela colleliquide,et on doreainsiles
lames.Pourdorerleparchemindeslivres,huiledenoixdegalle;ou bien
lesmêmesingrédients.
22. Commentdoitêtre(vain)leboisblancquandonveutledorer.
Feuillet/19recto.
Colle,matièreblanche(\svxu{ia?)^\myrrhe,résine.
23. Commentondorel'ivoire.— Onfrottel'ivoireavecdel'alunet de
l'eauchaude,puisonfaitcuireel réduirede la racinedarclion(?)'"';ad-
(0[u]ioaa&ja*.,voirlanote3delapageprécédente.
21|tv*J.
'*''(lireJJS».*a?)Jla-*a£a*.
(')ooo^oi)}Jwa^-apxros=âpxtiov(?)Cf.Inlrod.àlaChimiedesanciens,[t.119,1.21elnote1.
'23S TJ1AITKSD'ALCIILMJKSVIUAQUK,
•lilîon{1*1111peuticnalron.Onenduitl'ivoireaveccoproduite!oncollelesbines(d'or)avec«lelacolledepierre{hOoxi».*),
Demoinepourlescornes.
' p Findulivresurlescellé,lefccauet!lopinslion{Iloiipheslion).
MVRKMIT (DKZOSIMB).
lÀvrcVIIIsurlaIrtnaildel'étain;lellrehelh{—>/'}.•"') JAvrcsurl'èUÙHqu'ae.rposêZosime:AThcosclne,lareine,salut!
1. «LessaintesHcrilurcs,ôfemme!disentqu'ilyauneespècededémons
quiontcommerceaveclesfemmesellesdirigent'1',Hermèsenfaitégalementmentiondanssonlivresurles(sciences)naturelles;et toutsonlivreoffreunsensàlafoismanifesteetcaché.Ilenfaitmentiondanscestermes: Leslivresancienset divinsdisentquecertainsangesfurentprisde passionpourlesfemmes.Usdescendirentsurla terreet leurenseignèrenttouteslesopérationsde la nature.C'està leursujetquenotreLivre(laHihle)a
ditqueceuxquis'étaientenorgueillis
Vers».
ontétéchassésduciel,parcequ'ilsavaientenseignéauxhommestoutesleschosesmauvaises,qui ne serventpasà lame.Ce sonteuxqui ont
composélesouvrages(chimiques),etd'euxvientlapremièretraditionsili-cesarts.OnappelleleurlivreChcma(kouinoa),etc'estticlàquelachimie
(kounria)a reçusonnom.»«LeLivresecomposede vingt-quatresections'2';chacunedecelles-ci
a sounompropre,oulettre,outraité.Ellessontexpliquéesparla voixdesprêtres.L'uned'ellesestappeléeImos;uneautre,lmoul;uneautreapourtitreface:c'estainsiqu'ontraduit.Unesectionestappeléeclef;uneautre,sceauou'scellé;une.autre,manuel[iyxetptâtov);uneautre,époque[STIO%>{).
!,)CepassagenousaététransmisaussiparLeSyncelle.[Originesdel'Alchimie,p.9.)
3'.Lechiffreaiserencontresouventdanslesécritshermétiques;parexemple,dansteLitredesKyranides,partagéen24chapitres.
etoùilestquestiondes:>tgemmes;daisleTraitedesjleavesduPseudo-PIutarque,etc.Leslettresdel'alphabetjouentungrandroîedanslalittératuregnostique.
AXAI.YSKET KXT1\AITS. *10
Commejel'aidit, chacunea sonnom,Ontrouvedansce livrelesartsex-
posésdansdesmilliersdeparoles.«Ceuxquivinrenlensuiteencomposèrentautant,afindolescommenter
eux-mèines.Maiscescommentateursn'écrivirentriende bon.Nonseule-mentils gâtèrentleslivresdela chimie(koumia);maisils en firentîles
mystères.LePhilosopheditqu'ilsnoyèrentdansungrandocéanlesécritsdolasciencede la nature.Sansdouteilsvoulaientvousinstruire;or,s'ilsinstruisentlesâmes,c'estqu'ilssontdesphilosophes.Silu esphilosophe,nemensdoncpas;car tu saiscequ'estrenseignement,ce qu'estlecorpset lame,
Feuillet00recto.
et chaquefoisaccomplistondevoir.Laparolede lasagessedit quetoutestméditation.Isidorej1'ditaussiquelaméditationaccomplitl'oeuvre.
«Je saisquecelane t'échappepas, à toi (femme);tu le sais,car tu es«leceuxquivoudraientcacherl'art, si on ne l'avaitpasécrit.C'estpour-quoivousavezforméune assembléeet établides sermentsvis-à-vislesunsdesautres.Maistoi (femme),luasmistesdisciplesà partde lamul-
titude, tu les a réunisen petitsgroupes,et lu les as instruitsouverte-
ment.Cependanttu disquecelivrene peutêtreacquisqu'ensecret.Si les
mystèressontnécessaires,à plusforteraisonfaut-ilquechacunpossèdeun
livredechimie(koumi),quinesoitpastenucaché.Sachedonc,ô femme!
qued'aprèslePhilosophelesauteursdescommentairesontparléseulementdel'argentteinten or; maislelivrede chimiequ'ilsontcachéannonçait
que ie plomb,letain, le fer et l'argentseraientteintsen or, chacundecesmétauxpourlui-même;lesunsaussien argent;lesautres,en cuivre;lesmêmes,en fer(leplombfaitde l'étain;le cuivre,du fer; l'argent,de
l'or);lesmêmesaussi,enétain;et ainsidehautenbas,et debasenhaut
(delalistedesmétaux).«Il existebeaucoupd'autresarts. Làsontexposésdesarts nombreux,
de tellesortequenouspouvonsy trouverces(opérations)faites,àlamain,cesexpériencesquel'onappelleysi^/T^rjia.l-\Cellesquite sontannoncées,
s'ytrouvent.»
Verso.
2. Pourrendrel'étainsemblableà l'argent,onopèreainsi: Sandaraque,
")Petesis=Isidore.Dansletexte,Fsidos.—(s>OriginesJel'Alchimie,p.i5-,177.
•2'Ki TRAITÉSJVAlXlil.MIKSVHIAQUK.
magnésie,selde.Cappadoce,solammoniac,solcommun;puisrendreet
«•hau\.
3, Adiré.—Additiondepompholyx,
l'cuillei!u recto.
h. Antre.—Fondreduferaveclecorpsdolamagnésie;lilhargeblanche
broyéedansdel'eau,duvinaigre,del'huilederaifort,huileetcire.Chauf-
fersurunfeudouxdecyprès,appelé,«rafai^os"'.
5. PourtraiterlecuivredeChypre.-—Fairemacérerdansde l'alun,ou
commeil t'a étéenseignédansle livresur l'argent,sousla lettre/3>;T«;urinedevierge,écorcedepêcher[zsspvéa),oudelaurier,oud'oranger,ou
defiguier,ou écorceoulaitdemûrier,oualun,ousucd'olive,oueaude
mer,ouvinaigrefort,soitvinaigreblanc,soitvinaigredeChypre,etc.
Verso.
(').Ilya encoreunautremoyen.—«Enduislecuivredesoufre.Tutrou-
verassansdoutece,procédédanslelivresecond(lettre/S>;ia);lubroieraset
triturerastouslesingrédientsaprèsfusion,selonlesquantitésquisontin-
diquées.Si tu veuxopéreravecl'oricbalque,prendsde l'urined'enfant,lesécorcesdel'arbrequetuvoudras,soitdecitronnier,ondefiguier,ou
depêcher,etc... »
7. Tupeuxprocéderaussiparpulvérisation.— Fondrel'étaindansunus-
tensileappeléûsvç.oixdyos,c'est-à-direquirésisteaufeu,ouaufonddecelui
quiestappeléaxvOos,etc.
Feuillet5arecto.Suite.
S. «PrendsdelaracluredecuivredeNicée(?)(-\oudelalimaille,etc.;
pétrisdansdel'huile,faisdesboulettes(P)'3'et faisfondreavecconfiance,
en soufflantau moyend'uneoutre,ou au moyendu récipientà tirage
spontané'5'
[aCTOnarâpsiov);laisserefroidirdanslefourneau,etc.»
(>)yoia.0».<*Iwct^ojILS»!})$vl»afJioj,0.
(5ijorîv.a-->^voUéSj}Ifcoo?^; aJo>.v^osoo-^ol.comp.tra-
duction,p.35,noie3;p.i5i,note1.
ANALYSKKT BXTJUITS. 2'II
Verso,Suilc.
Feuilletf)3reclo.Suite.
Verso.
0. ha purificationdel'étainsefait ainsi.— Fairefondredansunemar-
miteenduitede poix;verserdansune coupeointed'huile;plongerclansde l'eaudenier.
10. Pourpurifierl'élain.—Aprèsqu'il«aété traitécommeil convient,on saupoudredessusde l'alunlamellcux,de la chalcilc;on opèrela fu-
sion,et ontrouvedel'argentégyptien(asem).
11. Purificationduplombtrèsutile.— Fondreet verserdessusde l'huile
etdubitume;oufondre,jusqu'àcequ'ilsoitréduitàun tiers.
12. Pourallierleplombavecl'élain,demanièreà obtenirunbeaumétal.—
Mercureetplomb,etc.Feuillet5/|recto.
13. Étainpourfairedel'argent.— Fairemacérerl'étaindansdel'eaude
meret fondre;additiond'arsenic,depompholyx,cadmieblanchie;nalron
et sel; huilede cyprès,cireponlique(?), ou lithargeblanche,ou scorie
d'argent.
lh. Autre.— Cuivreblancavecdu cuivrede Nicéc(vtxaivov),étain,
broyésavecdel'alunetdela terreargentifère,natronet huile.
Verso.
15. Autre.— Etain,sandaraque,sucde solanumnigruni(àhxâxaÇoi');
poix,alunet terred'argent,arsenicblanchi,cuivredeChypre.
16. Teintured'étaindoré.— aEnduisde safranoudebiledeveau,de
boucoudeboeuf,oumêmedechèvre(aténos?)noireoublanche'1',et fais
ducinabre(?écritxovu^pts)®;metsenmagasin.Situ nettoiesl'étain,il n'en
seraqueplusbrillant,maisonditquecen'estpasla règle.Si tu veuxqu'ilsoitpur, éprouve-leenl'enduisantavecdel'élydrionet delarésinesèche.
Opèreainsi,ou d'unemanièreanalogue.«
wJio-ojJJO-3O|usftjo^jâj oj.DanslelexiquedeBarBahloul,col.iG5,1.25,cemolestexpliquépar«bouci.—W***;->w««*a.^o.
ALCHIMIE.—i, 2epartie. 3i
•2'i2 TIUITKSJVAI.CHIMJKSVWAQUK.
17. lyourdorerl'étain,—Onicfrotteavecdelapierreponceschisteuse,
ou(uneautre)pierreschisteuse,etonappliqueleslaines(d'or).<Demenu;
pourleplomb.J'aiappris.6 femme!quel'étain,quandilestalliéaumer-
cure,s'unitdelui-mêmeauxlames,u
18. Pouréprouverl'étain.— «Fondsl'étainet mets-ledansun mor-
ceaudelinge;sicelui-cibrûle,c'estqu'ilya duplomb{l}.»
Feuillet")5recto,
H). Pouréprouverlemercure(nuage)--.—<Mets-ledansunecoupeavec,
duvinaigreet laisse-leunjour;s'ily a duplomb,le vinaigrenoircit;s'ilya de1ctain(l\ il verdit.»
20. Autre,—«Frotteunpeuavecunlinge;s'iladhère,(enformantune
pelliculeépaisse),ilestfrauduleux.»
21. Commentonsolidifielemercure,—Mêlerdumercureavecdelelain
fondu;frotteretmettredansunroseaumince.
22. Autre.-—Onmêleavecdeslamesdétail).
23. Pourfairedel'oravecdel'étain,commecelasepratiquaitautrefois.—
Marbreréduiten chaux,warsbridé,safran(xpixos),craie(?)(l';étaiiiet
limaillede ferdesfabricantsdepeignes.
Findulivresurl'étainclsurletravaildol'étain.
LIVRKIX' ÎDKZOSIMKÎ.
LivreIXsurlalettretêt(—$').Lalettretêtrenfermetoutlediscoursquiparledutraçaitdumercure.Elleest
Verso.
laclefdetout,parcequ'ellerenfermeletravailfinmercureetlediscouisquin'yrapporte.
I. «Demêmequelemystèredesneuflettres(5'estlaclefcommunedes
.0Heccllcn"32duPapyrusdeLeydc.[Inlrod.à laChimiedesanciens,p. 36.)—Pline,H.X.,XXXIV,48.
•!!Aulieudesmercure»,ilfauttire«ar-gent».
^ Aulieud'télain*,lire«cuivre».
&Enigmesibyllin?Originesdel'Alchimie,p.i36.(Voirleprésentvolume,p.aG5,au
milieu.)
ANAIASKHT EXTRAITS. 2'i3
chosesvisibles,commeil nousestdit dansle livrésurlesnomsci danslulivresurlesamulettes'1';ainsila lettretel renfermetoute,la clefdel'artvi-
sible,clefqui résidedanslemercurede touteespèce,Or le discourssurle
travaildumercure,ôfemme!estbienvariéetdiflicileà comprendre.Mais
il est toutela clefdeceltennivre.C'estpourquoic'estle dernierlivredu
tousleslivresappelésclefet clinlkydrion{•/).ixovxSpiov)!--î,(leli\re-eitraitedu mercure,maisil a besoind'unautrepourlecompléter.On a vuplushaut le traitementdu corpsquientraîneaprèslui lecorpsfugace,à un
degré,plusou moinsmarqué: il s'agitdestroisespècesdu mercure'3'.Le
premiermercureparmilescorpsfugacesdétermineseulementuni volati-
litépartielle.Aulieude disparaître,il fixelescorpsfugaces,qui sontles
soufres.AinsisevérifielaparoledeMarie,quidit quelessoufresteignentetsontfugaces.Ilssontfixésparlemercure.Quanddonconparledel'arrêt
et de lafixationd'uneteinture,fixationrougeou blanche,au moyendu
soufre,oudelasandaraque,oudel'arsenic,sache(femme)qu'ils'agitde
ce mercure;car onopèreaveclestroisespècesdu soufre.G'eslpourquoisesnomsancienssontceux-ci:
Feuillet5Grecto,
soufre,arsenic,sandaraque.»
Suitlemômetextequeceluidesmanuscritsdu BritishMuséum,ci-des-
sus,p. r(5,1.pénult.,jusqu'àla p. /17,1.i3 (dansla traduction,p. 8i,
jusqu'àlap. 85).Il suffiradoncd'eusignalerlesvariantes,qui.sontpeunombreuses:
Aprèsç*^»«?!**>,p. /|G,1.3 (irad.: eteaudeceux-ci,p.S->,aumilieu
de la page), ajoute: JLa_»j-j>»«.rooJLxoilwooo|A.5.^0Coo j <uot"c'est-à-direeaudesoufre,eaud'arsenicet eaudesandaraque».
V./16,1. 4, au lieu de yox>»£3ows)o(irad.,p. 82, sélénileàfypoaé-
hjvov): yOi^cJo^s)oï*> *J_a^ojoexo«etceluiqu'onappellesélénito».
!s>ya.>-OTJl>v*oIjîiS,comparerci-dessus,p..'iG,t.20(traduction,p.83,t.i5).
WCemotsembleicisynonymede-EI'I'OÎ,traduitplushautpareteintureJ,danslecha-pitrerelatifauxtroisteintures,p.2i;i.Le
molfugacesignifiel'absencedefixitédelateinture,enraisondesavolatilité,oudetouteautrecause.Lateinturea étéaussiappeléeoélixir»et«pierre(pliilosopliale)»;cequinousramèneà lanotiondumercuredespliiloso-phe«.
Si .
Wi TRAITESD'AÏ,CIIIMIKSYRIAQUE.
I*./(G,!..7, après AO^>;(iratj.,p. Sa, et detouslesmiels): . .0*00
yoco;.*oi>ïoîyajo.^o-Oi*ioo«etSaturne,eteau«leSaturne,aumoyendelaquelleil estéprouvéi).
P. /jG,1.i î, au lieuticOJ|->->(irad.,p. 83, 1.1,c'estavecraison):
A.i-0;)quia lemêmesens.
P. /|G,1.i3, .....o« j_-*o(irad.,j).83, 1.3-5),onlitainsi: J-i-roo
.JooiJ^A.;))*-**oo^..o£*A»)Jbscu».*^*u^.-» >Ji~îS*>Uo »wo.oafctVi-M***^ ^>«.*».)L^j^o4 |i). »Ktpourtoutdire,onla appelé,debeau-
coupd'autresnoms,maisonl'acachéet dissimuléenle laissantsansdéfi-nition.Toutenn'ayantqu'unseulnom,il n'estpasd'uneseuleespèce,maisdebeaucoupd'espècesdilVérenteslesunesdesautres.«
P./17,I. 11{trad.,p.8/i,1.16et17,dansdeuxchoses,savoir: danslacérusé),aulieude^»L?Àooiilil:^Aja^^ïJ^" dansdeuxcouleurs...».
P./17,1.1a, aulieudeJJÏ^JUOisJio(irad.,p.8/1,1.1y, cll'alun,et
dansd'autrescorps),onlit : &.•>!WÎM*)^£>.©(OJlsjio«ci l'alunel lesautrescorpsquetusais».Apresceparagraphe,leiexlediffèreetsuitainsi
(milieudufeuillet57verso):
«Ceuxquiontécritsurletravaildespierresontaussidéfiniîemercure;nonseulementilsliel'appellentpassimplementzioug,maisilsdisentde
plusqu'ilestforméd'argentetdepierreferrugineuse.Ceuxquiontécritsurlespréparationsl'ontaussidéfini,endisant: Leziougvivant,quiestformédemercurecldeplomb.>J
Eciiilict58îcctn.
1-Celuiquiestforméavecle cinabre,ilsl'ontappelémercuretincto-rial.Celuiquios forméavecle cuivre,ils l'ontappeléeaudecuivrecl eaudaphroud;deincluequ'ilsontappelélemercureliredefargenl,eaud'argent,écumedesélénite(<i.(ppù<7é\imv)et rosée.Celuiquiesttiréde l'étain,quelques-unsl'ontsurnomméeaudelleuvc;dautres,bilede
dragon'1'*"
2. «Nousallonsparlerdecesujet,DansunHeulointaindûl'Occident-1,
'' Cuit.ttes'AlchégrccUliai],,losiquc,j).iô.—<l:L^v e*isiiUvi*U^Mtk».Miiu'sd'élâin«latloriiotiailles.
ANALYSEET EXTRAITS. 245
làoùsetrouvel'clam,il y a unesourcequisortde terreet lefaitsurgircommedel'eau.Lorsqueleshabitantsdecetendroitvoientqu'ilestsurle
pointde serépandrehorsde la source,ilschoisissentunejeunefillere-
marquableparsabeautéet laplacentdevantluitoutenue,enbasdansun
terraincreux,afinqu'ils'éprennedelabeautédela jeunefille.Il s'élancesurelled'unbond{1>,encherchantà s'enemparer;maiselles'échapped'une
courserapide,pendantquedesjeunesgensse tiennentauprèsd'elle,en
portantdeshachesdansleursmains.Aussitôtqu'ilslevoients'approcherdelajeunefille,ilslefrappentcl lecoupent,et il vientdelui-mêmedansle creux,et delui-mômeil sefixeetdurcit.Ilslecoupentenlingots-'el
s'enservent.C'estpourquoiilsappelèrenteaudefieuvelemercuretiréde
l'étam;Verso.
ilsl'appelèrentainsi,parcequ'ilcourtcommel'eauquisejellcdansleslacs
etqu'ila l'apparenced'undragonfurieuxelvenimeux.»
3. «Ausujetdecefaitquele mercureesttiréde touslescorps,Pébé-
ehius,voyantqu'ilseformaitaveclouslescorps,setenaitsurlesmarchés
encriant: Touslescorpssontdumercure,et ilexposeainsilcmystèrequis'étendà tous.Aveceuxtoussi tuextraiscifixeslemercure,tuobtiendras
le corpsdésire;c'estlà lemystèrerévélé.Il nefautdoncpaschercherce
mercuredansquelquepréparation(piccesoit,maisseulementdanscelle
qui estconvenable,en opérantavecle corpsquiseforme*3'.Maiscequia éléditjusqu'icisuffil,et il est tempsd'envenirà cequejenie proposedetraiter.» '
k, Travailditmercure(juiserlà l'or,-—«.Prendsdosclousdor cljettedans
unmortierdefer (oudebasalte!*,écritfixai»te)Mavecdel'eau,oude la
gommeliquide;limeet metsla limailledansunefioledeverre: litauras
unmercuredoré»quisertaussipour{écriredans)leslivres.Ceuxquipré-
parentlemercuredorésont
Feuilletuyrecto.
lesfabricantsdelamesd'orpourlestempleset lesslatuesderois;niaisils
(,>Cj).lesmss.iliiHrilistiMuséum,ci-tles-sus,]).'17J.(8(Irai!.,p.85,diredetVliirfiius).
fl<o)j 'ISn-Syrti*1frn>U>\iHM±>Atojjo.S&Ao)&&*»..Lefercllebasalteportaientletiii'nieiioiiitlieilesKgyplîéiK.
i'iO TRAITESD'ALCHIMIESVItlAQUK
cachent,euxsurtout,leurart clucle"livrentà personne'1'.Lesfabricants
de l'or et ceuxquitravaillentfinement,le mercure,agissentcommes'il
n'étaitpasnaturel.Oronappellecorpsdorétoutcorpstrèsdiviséclfondu®.
Ainsiilsneveulentpasquel'onconnaisseleurtradition.
«Hestappelécondensationdesrayonsdu soleil,sphèrede soleil(ou
d'or),eaudesoleil,liqueurdesoleil,claussidetouslesnomsdesliqueursd'or,principalementlorsqu'ilestimpur.Il estditaussi: eaudesoufrecla-
l'iliéeetmystèrerévélé.»
f). Autre.—.liâmesmincesd'ordansunmortierdefer,graissedeporcet unpeudesoufre,etc.
Verso.
0. Autre.— Limailled'argent,bonmiel,résineblancheliquide,cuivre
brûlé;on conservedansun tubefaitavecuneplume,decigogne(«reXap-
5-is),oud'unautregrosoiseau.
7. Autre.— Limailled'argent,pierreferrugineuse,magnésie.
8. Autre.— Limailledecuivrebroyéedansde l'eau;onrecueillepeuà peuavecuneépongelemercurequisurnage,puisonfaitchaufferdou-
cement.
0. Attire.— Limaillefinede cuivre,chrysocollc,limailled'étaincl
alun.
10. Autre.'—«Prendsdeslainesdeferpropres;sers-toid'unmortieret
faisde lalimaille,commeon l'aexpliquépourlecuivreetcommel'adit
Pébéehius.« .FeuilletGorecto.
11. Autre.*—Lainesd'étain,unpeudesoufremarinet degraissed'ar-
12. Autre.— Plombbroyédansunmortierdefer.
13. Autre.— «Lemercured'étainsefaitainsi: sel,alun,céruse,terre
de Samos,eaude citerneou desource.Onbroieet on exposeau soleil
jusqu'àceqliecesoitréalisé*D'autresécritsdisent: L'élaindeviendradu
<i;Cf.Zosime,Cuil.JcsAlcli.grets,Irai.,p.a3i.—(!'Lexiquealchimique,Coll.ikiAlclt.
IJICCS,(nid.,p.17s«ouappelleor,etc.».
ANALYSEET EXTRAITS. 2h7
mercure(delarosée),deceltemanière: onmetdansunmortierd'étainlesingrédientsindiquésci-dessus,onleslimeavecsoinet ilsformentce
mercure(hydrargyron)!lî.»
l''i. Autre.— Limailled'élain,
Verso.eauetsel.
15. Antre.— «Prendsun mortierde plombet un pilondoplomb;projetteducinabreet broiedansdel'eau,jusqu'àcequ'ilseformedumer-
cure(hydrargyron).» .
1(3.iSuitlemêmetexte(piedansYAlchimiesyriaqueduBrilishMuséum
(ci-dessus,,p. /17,1.-2iet suiv.;Irad.,p. 85, n"*III, IV,\ ). Variantes:
t^jfltio jJ3aulieude;.£.>£<*>j.o,p. '17*I. 23, «quandilestfixé»aulieu
de«quandilestconservé»,Irad.,p.85, n°III,1.7.Ala findeceparagrapheestintercaléce quisuit: *D'autres(opèrent)
suivantla recettedupetitlivreourecueil.D'autres,lorsqu'ilsveulenttra-
vailler,fixentaussilemercureliredelelain;cl dela mêmemanièreaussi
celuiducuivre.Pourceluide l'argent,ilsagissentselonleurmanièrede
voir.»
Suitle paragraphe,p. /17,antépén.(trad.,p. 85, nuIV).Variantes:
iLsiSa^ojbàaiaso&*JjJta.^ieaxo»3J&o«avixio«avecde la gommeet du
mélangedesafran,quiestlesafrantrituré».P.48, I. 1,^.JJIIÏJ*)au lieu
deJO;.-).
I7. Aprèsla1.-idelap. !\Set aprèsle n°Vdela p. 85 dela traduc-
tion,onlit: «Ceuxquiontvuontcruet sesontétonnésdel'insignifiancedutravail-Ilsontdétruittoutle mercured'Espagneet dePhrygic;ilsont
disparuetsontMortssansavoirrienvu,ni riencomprisau travail,parce
qu'ilsétaientaveuglésparla vuedesdeuxfilsdel'homme,c'est-à-direle
communetlecharnel!'l »
"iDansl'iinc(ll.N.L,XXXIU,cit.xu)tontfotivesignaléeladécompositionàIVoitltinciitàhicpark ctihre,dansunmortierticce.nidtal,avecproductiondevraiinoi'cuie.Ondoitsansdoutecïite.idrcdetiio-meletextesyriaque,lemercuredlaiitmisànuaumoyenduptoml»,oiidetriait).—Coll.îlesÂtch.grecs,ll'ad.j
]>.171.Voirleprésent\olumc,p.8.5el80.
^ cocu.-i-Sa-of*^_ico>ôiO^L)lîolysoo.jbuaioW^^.}«Joujjujîai>ysswïl»jljL
2'iS TllAITKSD'ALUIJMIKSVIIIAQUK.
FeuilletGireelo.
18.Autreopération.—-Mortierticplomb,danslequelonbroieduci-
nabreavecduvinaigre,aumomentduleverdeSirius;onmélangedusuc
delaracinedelaplanteappeléeatSvpïrts,autrementditéX|/i»j{l1.
1(J.Autre.—«Mercuretirédespierres.Lemercureaunenaturefroide,et tueceuxcjuîleboivent,LePhilosophea dit(pieceluiquiensubitl'ac-
tionressembleàunhommeivreetaltéré'2'.»
20. «Lemercureseprépare,aumoyenducinabre.Lecinabreestformé
auseindelaterredanslaquelleilyadel'argent.Aprèsqu'ellea étéréduite
enpoudre,privéepargrillagedesonhumiditéetramollie,et qu'elles'est
changée
enunematièrecouleurde feu,couleurde flamme(?)(elledevient)du
cinabre^.Gommeil estdelanaturedu vif-argentde s'altérer,on le pu-rifieaumoyenduvinaigreet.dufeu.Onappelleceladumercure(1),aussi
nomméargentliquide.Sidonctuveuxobtenircemercure,prendsdeux
vasesdecuivre,etc.»Onypétritlecinabredansduvinaigre,etc.
FeuilletGarecto.
21. Deuxautrespréparationsavecducinabre.
22. Uneautreavecdel'arsenic.
.Verso.
23. Autre.— Arsenicetselammoniac.
ih. Autre.— Soufremarin,sandaraquetlimailledetain.
25. Autre,— Géruseet satidaraque.
")Dioscoï.,t.1,p.082. (de)jguïlvi»«)tAè.—Wi*liimdistinguetemercureiiatifduvif-argent»ouim!lalar-tificiel.{Introductionà taChimiedesancienstp.257).
ANALYSEET EXTRAITS. 249
26. Autre.— Sandaraque,androdamas,pierreferrugineuse,alun,vi-
triol,gomme.Feuillet63reclo.
27. Suite,— «JJandrodamasestla terredelaquelleonextraitl'argent
pur.11fautsavoirVerso.
quelerésidu*1'obtenudansl'extractiondu mercure,clquiresteau fond
de la marmite,sertseulpourl'amalgamationdel'argent,lorsqu'onopèrelesmélangessuivantlesrèglesprescritesdansle premierlivre(quitraite
destransmutations),pouréprouverlemercured'Espagne.Ceproduitseul
sertpourle mélangede la composition,principalementdansle premierlivredeschimistes$.»
28. «Quelesmarchandsnete donnentpasun fauxmercureà laplaceduvrai;carchezeuxonmetenoeuvretaiécritscorrompusdeschimistes,
quifalsifientlescorpsetopèrentladiplosis.«Pourchacundesautresarts,ons'estingéniéà inscriredansunlivrece
qui lui estutile; lesfabricantsde droguespossèdentun écritqui leursertpourlesdrogues;lesmarchandsdevinenontun autrepourlesvins;lesmarchandsd'huile,un autrepourleshuiles.Ainsi,danstouslesarts,ilexistedesprocédéspourfalsifierleschosespures.Lesvraisphilosophescomptentaussià côtéd'euxdescorrupteurs,surtoutparmiceuxquiont
parlédelanature,sanssavoirce quec'estquela nature,nioùelleprendsonprincipe,ni mêmeque la natureest simpleet composée.Pourleschosesdontnoustraitonsexactementdansle livredivin,veilleà ne rienfairesansl'éprouvercorporellementetspirituellement.Carnombreuxsontlesadversaires(dela vérité)et lesinventeursdesespècesfalsifiées,quiprennentlesapparencesdelavérité.
Feuillet6/irecto.
Lesvraissagessontvitereconnus»s'ilssontexaminéseorporelicnicntet
spirituellement.»
29. EpreuveduMercure*— Suitlemêmetextequedans¥AlchimieduBritishMuséum,ci-dessus,p. /t8, 1.9-12 (tradMp. 86»h"Vllïet IX);puisonlit i «Ilya beaucoupd'épreuvespourcelui-ciet potti*toutechose.
Ài.cimtti:*—1»a*parlie. 32
'250 TRAITESD'AIXMIMIBSVUIAQUE,.
Touslesartisanssaventlesemployerquandilsachètent;maisquandils
vendent,ilsjurentsur leurtètequ'ilsneconnaissentpaslemoyendeles
éprouver.Tuasdanschacundenoslivresuneépreuvepourtoutcequetu
désires,demêmequetu asdanslesparolesdivinesuneépreuvepourre-
connaîtreceluiquiestinspirédeDieu,quandcen'estpasDieului-même.>'
Findudiscourssurletravaildumcmire.Celuiquinel'apaséprouvésaitpeudechoses.
APPENDICE.
1. De lu lettretêt(-#'), sur l'eaudesoufre.— Cequi suit, jusqu'aufeuillet6g,c'est-à-direjusqu'àlafinduchapitre,présentelemêmetextequelesmanuscritsduliiïtishMuséum,ci-dessus,p. /j8, 1.i3, jusqu'àp. 5o,
I. ii (trad.,p. Sy,n°XI,jusqu'àlafindelap. go).Voicilesprincipalesvariantes.Dansla trad.,p. 87, n°XI, il fautajouterà la finde la 1.2 :
«aucommencementdu livrequenousavonsditdlinoul».(Comparerci-
dessus,p.238.)Daiislelexle,p.4S,I.aiitép.,)i»a*»joàû-oaulieudek*oavoj»
|»a>».P./|8, 1.péuiilt.,ajoute.: Jo«oaprèsJo^tic^.P. /|8, 1.ult., ;.*)!.)?
aulieudetioJî. P. /ig,1.1,aprèsir>^ yoc£osuit: *--*lia) ftojLio U
«**À.|]Ltt_oa^*IWA^O)s5^*a<wM J.Jiv*. eï*>filèo o*awioJfcofcoJb'lt
.^VIÛ&KJkûL'^&wJ^-tVOio1*3»JISJLJSOU*&=>yJ^4ç^',^ioo'«l+A^a^>
2. La lindu n*Xf, p. 88, doit doncêtretraduite,d'aprèscetteva-
riante:«jusqu'àcequetupossèdes.touteladoctrinedeslivres»tunesaurais
exécuterconvenablementuneseuledecesopérations(Hit.: undecescha-
pitres).Eu effet,c'estaumoyende tousleslivresanciensetdeceuxque
j'aiécritsmoi-mêmequ'estcomposéeclconstituéetoutelavérité.Sidonc,
ô homme!tu esardentparta natureetque,empêchépar tespassionset
testnueurselféininées,tuosestravailleràuneopérationsanspossédertous
leslivres,tun'asqu'àteblâmertoi-mêmeden'avoirpasbientravaillé.»
ANALYSEET EXTRAITS. 251
3. P. k$, 1.h, aprèsJLUÛJJOajoute:J.v!o.|*>j«du sang, desoeufs»
(après«et îlemouton»,p. 88, n°XH,1.i, Irad.).
P./19,I. 6, aaaȔ aulieudeoisj.
P. /19,1.8, aprèsJ&.05-IC*)la*îajoute: >Sjo *j*?»-*]«JLaj&£>k<+±>}
^>oN>U**$^Jt^c*14-Jî! <^*l=>oHf>tJ'v*^»>s). *****»fr*oJbcoL?Ji.vr»
JLsJLûiOjN^ILo.'bOLâol;J.3ai^o. JLo^va^ojfl..às>j<+*)ç*o©<yooOioo
4. Dansla Irad.,p. 88, n'XII, la 1.9 «Pourle blanchiment »
doitdoncêtrelue:«quelquespersonnesseserventaussidusucd'ail,même
du sucd'oignonet autreschosessemblables.Touscesingrédientsdoivent
êtreemployésà l'étatliquide,par exemplepourle broyage,le frottage,le
dégorgementdu noirdespierresprécieuses,le blanchimentet le rougis-sement,et pourempêcherleproduitdebrûler.»
5. P./|o,l. 10,JLsiVaSaulieudeJLjoiïa.a,etaprèsy**.so)£>.oa : <-»jOJ«
ivu) JJoo AMjkl*Jjàioarûojja*.Jlci.\aS.ojioNaaoJJ.Trad.,p.88, n°XU,
I. i3, «Leschosesindiquées« lireainsi:«Pourleschosesindiquéesci-dessus,.o'osl-à-diropourlenoircissementet le polissagedu blancet durouge,on
sesertdel'eaudemer,etc.» •
0. P. /(9,L13,après .« ajoute: JLO^AOU*.aj£>.M**.*JUào}oc*lioo
|Awj;-JfJLO^JCOjL^*A,o;danslatrad.,p. 88, 11eXII,1.17,ajouteravant:
Poitrleblancvrai: «Onse sertdeceseauxpour la cuisson,le broyage,le lavageetlerestedesattiresopérations.»<—-Àla findelaligne|Jt«*oA3o
(mauvaiseleçon)aulieude )K«*aÀ*>o.Aucommencementdu paragraphe
.suivant(n°XIII,p. 88 de latrad.)estajouté: JLI-io^ 3>]oot ^j fc*>|i
)£wu*>*)|jfco»!iJS^»aSajtjLJîyOJc*.b^l «Nous parleronsensuitede
cetteautreeau,quiestindiquéedatisd'autreslettres.»
P. /19,1. 19, aprèsliàa**<^>)a : )j*Jûi>k*HJ^*- <*toâ^iw (trad.,
p. 89, 1.o), aulieude «ajouterde l'eau.chaude»,lire«surle résiduqibesldanslamarmite»jettedel'eauchaude».
32é
252 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
7. Ala finde cetarticle(p. hg, 1.21; trad.,p. 89, n°XIIl),on lit
d'autrespréparations,quivontdumilieudufeuillet66 rectoaumilieudu
feuillet67recto.«D'autres,pourcelteopération,aulieud'eau,emploientde l'urined'enfant;d'autres,du vinaigre;d'autres,dela cendredenotre
bois,etc.»
8. Autrespréparationstiréesd'autreslivres.— «Arsenic,sandaraque,an-
timoinedeCoptos;ou bieneaude chauxtraitéeet eaudemer;ouurine
d'enfant.On couvrecette eauavecsoin,de peur que son espritne
s'échappeet nesoitperdu.«
9. Suitl'articlesur le carthame,p. /jo, 1.21 (trad.,p. 8g, n°XlV).Variantes: p. /ig, 1.péinilt.,)Ja**JJuoa-ioaulieudelia-*|;joa*>;dansla
trad.,p. 89, n°XIV,1.k : aulieude«dujauned'oeuf,(puis)dublanc»,
lire«dubdclliumblanc».
V.5o, 1. I, le premiermotJLIA»manquecl lesecondest>cq.**»oau
lieude«W-^o,
I\ 5o, 1.h : Av».».-»t-^o o>.JSot-3?c*->&*Jt*fiaiaa»j>aajjjLfio&L
jmasï). Danslatrad.,p. 89,n°XV,l.3;après«du\vars,huitdrachmes»,
lire : «du fhapsia,quatredrachmes, desgrenadesd'Kgypte,six
drachmes».
P. 00,1.6 : ^-.y&&ow\ yoj]%»»£>.uo&ioj5^3it^M Uli ^.îfriaxo
JL±*.loiojjs)%âjk.{JbuJ^.DanslaIrad.,p.89-go,lire:«dusang-dragon,de l'urinedepelitenfant,autantqu'ilen faut.Faiscuirele sang-dragondansl'urinedepetitenfant,à l'instardelalaccha..... »
Alafindel'article,p.5o, 1.8 (trad.,p. 90,n°XV),ajoule: «Jepense
quetusaiscequesontlesbilesetlesautreschoses.»
10. Autrepréparation.— Vinaigrepurifié,eatidecendres,miel,Heur
de sel,safran,sucde porreaux,bileliquidede buffletoutentière(,);en-
suitesoufre,arsenic,sandaraque,cinabre,vitriol,résine(Pécritxi«<o»>,2));
broyerdansdel'eaupréparéeainsi: safran,Wars,couperose(calcîtis)de
<•>«^»UUMJJ)A^i lilvw.—« V>4**'
ANALYSEET EXTRAITS. 253
Chypre,écorced'orange,natronrouge,etc.«Enduis-enles lamesd'oret
fais-leschaufferneufheures.Le livre.cachéa dit ainsi: sinonrienne se
fera.»
11. Suitl'articlesurl'eaudecendres,p. 5o, 1.8 (trad.,p. go, n°XVI).Variantes.Aucommencement: ^-»Jw-a.^»A.)*. if>v^oJj,JL^>Jlaa»^o
^JV^fc&oyof^saao. «Cetteeauest composéedebeaucoupdechoses;tu
enaslapreuve(toi,femme!)dansmonliyrcvéridiquesurlescompositions;lulapossèdespubliquementet elleestannoncéepubliquemententoutlieu.
Enfontpartie:l'eaudecendredechouxsauvage,etc.»'
P. 5o, 1.10, lA^LAânolâuooau lieude I^A^AO*2U3O.
P. 5o, 1.11,w\\ aulieude<**»«à toi»(auféminin).
P. 5o, 1.12, )A»»ââ$oj>OJ«au lieu deZ^s> ^•Vào;yOJc*.
12. P. 5o, 1.i3, aprèsJ^A.ajoutei ts*Sio]yoio^ojjoc*'^.?)t_iojLio
|A*wàâvLao.A la findu n°XVI,p. go de la trad.: «Fin du livresur le
mercure,c'est-à-direl'eaudesoufre.»
Le rectodufeuillet68 dumanuscritdeCambridgese termineici et le
versoestrestéen blanc.Unemainpostérieurey a écritenarabeunefor-
mulepourlefromagefrais.
Feuillet69recto.
LIVREX' DE (ZOSIME).
Lettresurleplomb;c'esttalettreyod(iO*=i'),Vivrequirapportelapréparationdenotreplombnoir.
1. Suitun articleenpartieeffacé;ony lit i lithargeblanche»huile,an-
timoinedeCoplosouattique,magnésie.
2. Pourfairedûplombt/a/ic.-—Sahdaraque,selet huile.
3. Pourteindreleplomb,>—Sori,élydrion,vinaigreotihuilede raifort.
25'( TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
h. Pourfairedumolybdochalquc^.—Rouillegrattée,élydrion.
5. Pourrendreleplombdur,demanièreà lefaireservirpourcequiest
appeléanlabra.— L'antabraressembleà un dinar^. Plomb,sandaraqueclarifiéeel garance,molybdochalquc,cuivrebrûlé.
Verso.
0. Pourfairedumolybdochalquc.—LimailledecuivredeChypre,rouille
grattée,couperose,écorcesdegrenadebroyées.
7. Pourfaireduplombsemblableà del'ascm.— Plomb,terredeSainos;selet alunlamelleux.Lecuivredevraêtreamollipar lefeu(S-epft^XvTOs),c'est-à-direséchéavecdulupin,etc.
Feuillet70rectoetverso.Suite.
Feuillet71recto.
8. Unepréparationqu'ont'a déjàfaitconnaîtredansuneautre[lettre)s'c.vë-aiicainsi.— «Travaild'argentléger,quatrecorps: liqueurd'or,fleurd'or,safrand'or[y^aoliixiov,xpvaodvOtvov,%pvaoxivtov).Cesontdespulvérisations
appeléesmétalliques.Eaude soufrenonaltérée,mercure,gomme,etc.Tu trouverascesopérationsdansle livreappelé.Scellé,et dansle livre
appeléKpoque(râ&x»/),el aussidansle livreappeléClef(3),etc.»
Verso.
0. ChiysocoUùt— Chrysocolle,c'est-à-direcolled'or, pierred'andro-
dainas.soufre,etc.Feuillet72recto.
10. Pourfaireduplombtcrl.•—Fondreet agiteravecditcyprès,de la
racined'orcanèteetdel'alun.
11. Pourfaire du molybdochalquc.—Plombs limaillede cuivrede
Chypre,rouille*couperose,écorcesdegrenadebroyées.
(l>&i î^sf}|*>v<fr».tlilteïalemcnl: ]>oui'l'aireIciiiUctbilat.Lemotmuddoits'eiitciulieici(lujilouil).(Voirlelcxî<itiuticliai-Ualitoul,col.o3S,1.0.)
WLwfc<*f»o£»foc*!}\jsu\\oo}j*V*b»
(,>Onavuplushaut(p.23$)quecesontlutroissectionsdult\reticl'atcliîmie.
ANALYSEKT EXTRAITS.. 255
12. Pourrendreleplombdur.—Fondreetprojeterdesteinturesappro-
priées,etc.Verso.
13. Pourfairedumolybdochalque.— Fondreduplombavecle minerai
decuivreappelé%)jtov€iv(?)^,mercure,sandaraque.
14. Autre.—Fleurdesoufre,vinaigre.
Feuillet73recto.
15. Lemoulage(?)(2'sefaitainsi.—;Plâtreetépeautremélangésensemble;si un morceau(?mot effacé)decollede menuisierestmêléaveceux,il
n'ensera(pieplusbeau.
10. Pourrendreun vased'étainet deplombpareilà ducuivre.— On
travailleaveclarouilledecuivre;additiondegommeoudecolle,oumême
decomaris.
17. Pourtravaillerla céruse.—Onlabroiecl on lamélangeavecdu
vinaigre,etc.Verso.
18. Pourfairedela céruse.— Préparationanalogue.
SuitlemêmetextequedanslesmanuscritsduBrîlishMuséum,ci-dessus,
p. 5i, 1.h (Irad.,p. 92, n°III).
P. 5t, 1.5, après ojb suit: <n-i-ioJJjU^A•Jl-ôfciôÂjL»o*.î|SS«.V
J^ocoo.JJotxsooJ^jaio}W*S£*AJ.Dansla trad., I. 2: «en agitantconstamment,jùsquàcequ'ellerôtisseégalement,demanièrequ'iln'yen
aitpasunepartiederôtieet unepartienonrôtie».
P.5i»1.7: $CL.^_*.o#)iou»J^.oU-^.*.^*^. a<MO^W».o*jLaw>.aro«iaa
JoajJbot.V&) JMM.S'XI\s>acrfola*»LDansla trad.,p. 92. n°IV,1.1 :
«Prendsdelacéruse,fais-lafondresurunepoêleetsur\u\plateau;chauffe
par-dessousenremuantjusqu'à., *>. »
P. 5i, 1.12-13: (?)JUoWOJ»JUojJojJLouo^c^o ^AVÀ^ACOS<£*.cx&>
jtVxo«*»*y*)tU*^>oiJ^o*.oet après^joo* suit : ot>> ro^$»ao
(1) *s5i5OU..SifrA.<3>ÎJahstatexteJào&fe)«monta».Onpour-
faitalissisupposer(jtiecemotestmalcent,
potiri^aa^l=é(i<pi>(t4;\oii'li-dcssus,tra-ttudion,p.8S,noie3,ettraduireparcè-nsomlbddttjcon.
256 TRAITÉS'D'ALCHIMIESYRIAQUE.
)jv ^iK.xa• r>XO^AOlto;aa (?)JLo.^aaoJb>ojJo(?)JUo;_efck..Dansla tratl.,
p. c)2,n"IV,1.g : «Prendsde la cérusc,pétrisavecdu vinaigreetmets
dansunebouteille;lutcavecde la boucmélangéedecrins;faisscelleret
grillerdansunfourà potierpendanttroisjours;ensuiteretirelabouteille;
metsleproduitdansunmortieretbroieavecsoin.»
P.5i, 1.i5, après; >rooÀ*irisr>suit:V^Û-A-O[sic))ja.fw.">jLaojJ>>rr>
«ovin.-»j&jxo«-a^ot^uco.«-tao.w*Jàso»WotJL>JOL^&J}cs«o.variante
(|uinemodifiepaslatraduction.
19. Suitl'articlesur la litbarge,p. 5i, 1.ult. (trad.,p. g3, n° VI);ometlesmoisJLa-?Jlc&-&.o et finitaprèsle molJ-a^o,p. bi, 1. •>.
Puisvientfarliclesurle plombbrûlé,p. 52, I. 5 (trad.,p. <)3,n°Vil);finitaprèslemotjLsJta,p. 52, 1./.
Feuillet-tUicclo.
20. Letravaildela céruscsefaitainsi.— Lamesde plombtravaillées
avecdu vinaigre.Vei'so.
2I. Pourallier(?)del'arsenicoudel'élainavecduplomb.—Longueopé-ration,avecduvinaigre,duselammoniac,delàscaniinonéeet del'arsenic.
Feuillet70recto.
Autre.— Arsenic,salidaïaquc,vinaigre,scammonée.
Verso.
22. tïèrjlcsappeléesHcphcstion(écrit1loupbeslion).•—«PrendsdeIclatu,
celui(piiestalliéauplomboit aucuivre(?)(1),trenteet une livres;fais
chaufferdansunfourdeverrieroudansundeces(ustensiles?)quetu sais.
Aprèsqu'il serafondu,prendset projettedessusde l'antimoinerouge,conservéencapsules(?)w,dixlivres;faisfondrejusqu'àce qu'ilsoitcom-
plètementabsorbéclréuniaucuivre,et laisse-lejusqu'àcequ'ilsoitfixé.
Paisfondreensuitedenouveau;alorssaupoudredessus,peuà peu,Télixir
suivant,sanschauffer: ocrede Chyprevrai,sixlivres;ocreattiquesans
(,)liK&Jb)owo\o[à a|oo>fc«UP»ÉUa*».Lemol«oà—.1(ft&s)setrouvedanslesneuf
préparationsnnulogitesquisuiu-nl*oiil'atraduitpariHiiiii{Ked).—&L-L-fe.—*>}o«U..a*>
ANALYSEET EXTRAITS. 257
vinaigre,quatrelivres;ocred'Egyptegrasse,deuxlivres;pierredePhrygie,huit livres;miniumd'Amid,quatrelivres;couperose,troislivres;vitriol
de Chypre,troislivres;faiscuireavecdu pompholyx,en remuantavec
unebaguettede fer,si ceschosessesontaltérées(?)"'.Eprouve,comme
pourle verre,jusqu'àce (pielu voiesque sa couleurest cellequetu
désires,etc.»
Feuillet7Grectu.Suite.
Versoetfeuillet77recto.
23. Neufautrespréparationsanalogues.
Findulivresurleplomb.
LIVREXI*(DEZOSIMK).
Livresurlefer.Lettre.kaf(=x')quirenfermeIciparolessurlefer.
1. «Quelques-unsdes traitementsdit1eront besoindit secoursdivin.
D'autressontrendusclairsparlessignesqui lesdésignent.Prendsdufer
blanchi;frotteet mélangeavecdumercuredansde lasaumure,jusqu'àce
qu'ilait suffisammentmacéré.Faisfondrependantplusieursjours,jus-
ij11'à cequ'ilsoitcommede la poussière;ce serapourtoi la préparationdivine.«
Verso.
2. Deuxautrespréparations.
3. Pourfondrelefer. — Ecailles12'd'acierbarbare,travailléesavecde
l'antimoine,delamagnésie,del'alund'Egypte.
4. Préparationdeferpourécriresurduverre.— Elleseraplusfortequefacier.Cendredecornebrûlée,mêléeavecduvinaigrefort; onenenduit
lefei'etonfaitchauffer.
5. Pourteindrelefer encouleurd'oi\-—Couperose,vitriolet eaude
mer;enduireleferenfaisant.chauQerl'or.
At.cimiii:.-—t, 2epartie. 33
•258 TR.UTKSD'ALCHIMIESYRIAQUE.
Feuillet78recto.
6. Poursouderlecuivreaveclefer,•—Fer,cuivre,plomb,etc.
7. Pourqueleferneserouillepas.—Feuillesd'arroclie(àltuos)bouilliesdans«lel'eaudemer;y tremperle fer;oubiencéruseet liuile;oubienaluneteaudemer.
8. Pourdorerlefer.—Frotte-leavecdelapierrepouce'1';puisemploieducuivrebrûlé,broyéavecdusel,del'alunetdel'eau;enenduirelefer.
9. Paillettesdefer dorées®.— Paillettesdefer;préparerdel'orliquideaumoyendefeuillesdissoutesdansdumercure;préparerdemêmedel'ar-
gentliquide;enduirelespaillettes,etc.
10.'Pourdorerlefer.— Vitriolet couperosebroyésdansdel'eaude
mer;enduirelefer.
11. Pourrendredufer noir,— Fer,plomb,sinopist3',vitriol.
Verso.
12. Pourdorerlefer.—Deuxautrespréparations.
13. Poursouderl'argentavecl'or.—Troispréparations;rouillegrattée,etc.
lk. Poursouderdel'oravecducuivre.— Pierredemarbremélangéeavecdelacolledeboeuf,etc.
15.Elixirsfaitsavecdufercl appelés%f,w7oÇvTa,c'est-à-direproduisantunecouleurd'oréclatante.— «Ilsontunenaturetelleque,aussitôtquetu
projettesleurrouillesurl'argent,lanatureordinairedumétalestchangée,c'est-à-direquele corpsdevientde l'électrum.Projettedessuscet ingré-dientpréparéaumoyendufer,c'est-à-direle fâmoÇtoia.,et lemétalde-viendra(del'or)depremièrequalité.»
16. «Lamagnésiefondlefer: aprèsl'avoirbroyéavecdel'huilesurun
marbre,projettes-enunepartiepourtrois.»
I7. Suiventdeuxautrespréparations.
WIjmiiixo>i|J.o*wou».—- Jjtxx*.jo.TOO);Jâ^<^.—"''o^swâjbox»;Ji-il.Peut-tire:grainedemoutarde{oivnm).
ANALYSEKT EXTRAITS, 259
Feuillet79recto.
IS. Quatreautresopérations.
Verso.Suite.
Feuillet80recto.
19.Quatreautrespréparations.
Verso.
20. Troisautrespréparations.
Feuillet81recto.
21. KSitu faisceschoses,tu serasunhommeheureux.Maissi tuesim-
pur,lu netravailleraspasbien, tu necomprendraspas,et tun'entendras
paslesautres(philosophes).Touttoncoeurseraéclairéparlasciencedeces
paroles.Unepersonne,parun travailfacile,peutt'enseignercetteoeuvre
d'enfant.Ondoitcomprendre,ouécoutercequelesautresontdit.Celui-là
estunhommedistinguéquicomprendparlui-mêmequelquechose.C'est
aussiunhommeexcellent,celuiquia confiancedanslemaîtrequiluien-
seignelebien.Celuiquinecomprendpasparlui-mêmeetquin'écoutepascequelesautresluidisent,estunhommeperdu.Platonaénoncéd'uneautre
manièrecespréceptes.Veilleà ce que Isdos1'(Pétésis?)ne blâmepasta
paresseet tasottise,etaprèslui Platon.'Sachequetu seraséprouvépoul-ieschosesspirituellesetcorporelles,jusqu'àceque.tuparviennesà laper-fection,enacquérantlapatienceavecla puretéet l'amour(del'art);alors
tu trouveras(l'objetdetondésir),endélaissantlesartscorporels.Necesse
doncpasdeméditereldetravailler,ettucomprendras.Ecoutecequel'onte
diraquandtuinterrogeras.Neblasphèmepasquandtunesauraspasquel-
quechose,maisconfesse(tonignorance)etpatientequandtuneréussispas.Ainsitoutcequiserafaitpartoi aumomentvouluréussiraetseraparfait
(:'motseffacés).»Verso.
22. VoiciquetémoigneApsidesÇ?)®lephilosopheetlepoète;iladiteneffet:
"' «oeojjoû.).—WOjojaS).
33.
260 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
liapportonsd'abordtouteexcellenceà Die» M.Travaillele fercommelul'asappris,et lecuivre (motseffacés): mêleetfonds.
23. Autre,.—«Lorsquetu veuxfixerla teinturesurduferquin'apasététeint,laisbrûlerunonglede. ... . (moleffacé);broiedansdel'eauetteinslefer: la teintureserafixée,»
2'l. Autre.— Magnésielavéedansdel'eau.
25. Antre.—Ajouteduvinaigre.
Findulivresurtefer.
Feuillet8arecto.
LIVREXIIe(DEZOSIME).
Livresurl'électrum,quiestunmétalspécial.Toutdonprécieuxettoutprésentvientd'enhautetestdonnéàceuxquiensontdignes.
1. «Commeleslivresanciens,ù femme!en raisondeladissimulationdesdémons,trompentceuxquinesontpaséclairésàleursujet,il convient
derecherchersi (l'électrum),demêmequ'ilestvoi-indel'orparsespro-
priétés,doitaussienêtrerapprochépoursonusageclpoursontravail.Le
Philosophediteneffet:Rendslemétalblanc(argent),aumoyenducinabre,duseletdel'alun;puisrend-lerouge(or),aumoyenduvitriol,duséricon,de la couperoseet du soufrenonbrûlé,oucommetu l'entendras.Pro-
jettesurl'argentetceseradel'or®,etc.Cesrecettesétaienttenuessecrèteset ellesne setransmettaientqu'aveclesermentdenepasêtrerévéléesau
public.»Verso.
2. Autresrecettespourl'électrum.—Onylit lesmotscroticados''',soug-natis'4',pouqaidos55',etc.,commeingrédientsentrantdanslacompositiondel'électrum.
'-IL'auteursesertdesmotssaroch,loara,siuan,pourlecuivre,l'argentell'or.(Voirp.221,n°i.)CepassageestunrésumédupremierparagraphedelaChrysopèedeDémo-
crite.{Coll.desAlchimistesgrecs,traduction,p.4o.)
(3)JOOifl.|joVO.
ANALVSKKT KXTNAITS. Ml
Feuille!83reclo,milieu,
3. «Apprendsaussicommentsefontlesmiroirsd'argent(loura): sache
quetuen trouveraslesdémonstrationstraditionnellesdanslaJetlredelta
{=$'}>11convientquetupolisses(l'argent),commepourunmiroir.Il faut
aussiquetu comprennestoutle travailopéré,au moyendumélangesui-
vant:cuivrebrûlé,unepartie;limailledecuivredeChypre,fer(sahoum)indien,dechacununepartie,etc.»
Verso.Suite,
Feuillet8\ reclo,
Suite;l'auteurrecommande.d'opérerla fusiondansl'appareilà tirage
spontané(ahononâfitovY^.A défautdecetappareil,seservirdu fourde
verrier.
Verso.Suite.
Feuillet85recto.
Suite.«Onprojetaitde lacroticadosréduiteenlimaille,avecdumer-
cure;oncuisaitdansdel'eaudesoufre.Lorsqueleproduitétaitsec,onle
faisaitdigérerdansun bocalf-),puisonversaitle liquidepar-dessus.Ceux
quinelaprojetaientpasfaisaientcuireaveclapierredePhrygie,ouavec
cellequiestappeléeapilou(pyriforme?)^.Le livreditquec'étaitlàune
receltesecrète. ,
«L'histoireanciennerapportequ'AlexandreleMacédonienen fut l'in-
venteur,delafaçonquevoici.Lafoudretombaitconstammentsurla terre
et ravageaittouslesanslesfruitsde la terreet la racedeshumains,au
pointden'enlaissersubsisterqu'unpetitnombre.»
Verso.
«Alexandre,ayanteuconnaissancedecesfaitset enétantaffligé,inventacetalliage,forméparl'or (siwan)et l'argent(loura): c'estpourcelaque
W^jjoa^oj,comji.ci-dcssùs,t.rad.','p.35,note3;p.i5i,notei.
202 THAITKSIVALCIUM1KSYI\IAQUK.
l'alliageaétéappelaéleelruin,c'est-à-direentrelacé,parcequec'estunmé-
langedecesdeuxmétauxbrillants.«// rapportelesrésultaisvisiblesobtenusparleuralliage.—C'estpourquoi
onditquesiun individudanscetemps-làétait(exposéà être)frappéparla foudre,il préparaitaveclesmétauxbrillantsun éleclrumbrillant,et
(par la vertude ce corps)il n'étaitpasaccablépar le fléau,de même
qu'Alexandrenel'apasété.
«C'estalorsqu'Alexandrepréparadesespècesdemonnaiesgravées"),for-
méesd'oretd'argent,et il lesrépanditdanscetteterre,surlaquelletombait
lafoudre;illahersaetl'abandonnaà elle-même,etla foudren'ytombaplus.Ilavaitdanssamaisonuneespècedemiroir,quiétait,dit-il,uneprotectioncontretouslesmaux;etsaparoleestvéridique,cariln'arriveraplusà per-sonned'êtreexposéà desmauxet à descombatstelsqueceuxqu'ileutà
supporter.«Lesrois,sessuccesseurs,inférieursà lui,iccrurent,et ilsacquirentce
miroir,(qu'ilsmirent)dansleurmaisoncommeun talisman.Cemiroir,
lorsqu'unhommes'yregarde,luisuggèrel'idéedes'examinerlui-mêmeet
desepurifier,depuisla têtejusqu'auboutdesongles.«
FeuilletSGroclo.
<iLemiroirfui apportéensuitechezlesprêtres,dansle templeappeléLesseptportes.Cesmiroirsétaientfabriquésà la tailledeshommeset
leurmontraientqu'ilsdevaientsepurifier.Toutcelaétaitexposéenforme
de mystère,commeje te l'aifaitconnaître(ù toi, femme!)dansle livre
quiestappeléCercledesprêtres,«Le.miroirn'étaitpasdisposédanscebut,qu'unhommes'ycontemplât
matériellement;caraussitôtqu'ilquittaitlemiroir,à l'instantilperdaitla
mémoiredesapropreimage.Qu'était-cedoncquecemiroir?Ecoute.
«Lemiroirreprésentel'espritdivin;lorsquel'âmes'yregarde,ellevoit
leshontesquisontenelle,etellelesrejette;ellefaitdisparaîtresestaches
et demeuresansblâme.Lorsqu'elleestpurifiée,elleimiteet prendpourmodèlel'Esprit-Saint;elledevientelle-mêmeesprit;ellepossèdelecalmeet
sereportesanscesseà cetétatsupérieur,oùl'onconnaît(Dieu)et oùl'on
enestconnu*'-).Alorsdevenuesanstache(sansombre),ellesedébarrasse
ANAIA'SKKT KXT1UITS, 203
deseslienspropreset ilceeuxquiluisontcommunsavecsoncorps,et elle,
(s'élève)versl'Omnipotent.Quedit encfictlaparole,philosophique?Con-nais-toitoi-même.Kllcindiquepar là le miroirspirituelet intellectuel.
Qu'estdonccemiroir,sinonl'espritdivinet primordial(duPère?).«Amoinsqu'onnedisequec'estle principedesprincipes,le filsdo
Dieu,leVerbe,celuidontlespenséescl lessentimentsprocèdentausside
l'Ksprit-Saint.Telleest,ô femme!l'explicationdumiroir.>>
Verso.
«Lorsqu'unhommey regardeets'yvoit,iï détournesa facedetoutce
quiestappelédieuxetdémons,et,s'altachantà l'Ksprit-Saint,ildevientunhommeparfait;ilvoitDieuquiestenlui,parl'intermédiairedecetKsprit-Saint"'.
«Cemiroirestplacéau-dessusdesSeptportes'-',ducôlédel'Occident,de tellesortequeceluiquiy regardevoitl'Orient,làoùbrillela lumière
intellectuelle,qui estau-dessusduvoile.C'estpourquoiil estplacéaussiducôtésud,au-dessusdetouteslesportesquirépondentauxSeptdeux(3',au-dessusde ce mondevisible,au-dessusdesDouzemaisons''''et des
Pléiades,qui sontlemondedestreize.Au-dessusd'euxexistecetOEildessensinvisibles,cetOEildel'esprit,quiestprésentlàetentouslieux'5'.On
yvoitcetespritparfait,enlapuissanceduqueltoutse trouve,dèsmain-tenantetjusqu'àlamort.
«Nousavonsrapportéceci,parcequenousyavonsétéconduitsenpar-lantdumiroird'éleoirum,c'est-à-diredumiroirdel'esprit.
«Cesmonnaiesqu'Alexandresemadanslaterre,lesgensquilestrouvents'enserventpourlemêmeusage,engravantsurellesla ligured'Alexandreà cheval.Ilslessuspendentsureux-mêmes,commedesamulettes.D'autres,
lorsqu'ilslestrouvent,gravent...... (moteffacé)et argent,et lessus-
pendentsureux-mêmes,etc »
MToutcedéveloppement,imprégnédegnosticisme,rappelle,parsoncaractèregé-néral,tescommentairesdeZosimesurlalettreiï.(Coll.desAlch.grecs,trac!.,p.231etsuiv.;voiraussip.90.)
<s)VoirlesportessymboliquesdeCelse.(Introd.àlaChimiedesanciens,p.78.)
WVoirlesSeptfirmaments,dansle
LivredeCrnth.(Traitesd'Alchimiearabe,P-*7-)
14ïSignesduzodiaque.!s'L'OEilsacréouOudjaestunsymbole
égyptien;il désignaittantôtlesoleiletlalune;tantôtlesdeuvyeuidusoleil,quiaper-çoittouteschosesdunordaumidi,etc.{Dict.d'archéologieégyptienne,parPierret,p.399.)
•20'j TN.UTKSD'A],CHIMIESYRIAQUE.
Feuillet87rocto.
ATransmetsceci(femme)àceuxdesphilosophesquiensontdigues,et
enseigne-leurleschosesdel'esprit;détourne-toidesanciennes(doctrines),et reconnaisquetoutecetteexpositionrenfermele typedeschosesinvi-
sibles,f
h. Voicilestypesd'Aristote,—-«11nepromitpasd'expliquer,nimême..
. . .ll;;car,quoiquephilosophe,pourleschosesvisibles,il n'apasbien
distinguél'existencedeschosesinvisibles,c'est-à-direcelledesintelligencesousubstancesspirituelles.Lesangesquiluiinspirèrentlasciencene les
connaissaientpas,et nepouvaientparconséquentcommuniquercequ'ils11epossédaientpas.Lui-mêmenesavaitpas
Verso,
cequ'iln'avaitpasreçudesesmaîtres,cariln'yavaitpersonnequienpos-sédâtlatradition.
«Il n'étaitpasnonplusl'Esprit-Saint;maisc'étaitunhommemortel,
uneintelligencemortelleetuncorpsmortel.C'étaitle plusbrillantparmilesêtresnonlumineux,misencontrasteaveclesêtresincorporels.Ilpos-sédaitunpouvoird'appropriationouderésistancesurlesêtrescorporelset
nonlumineux®,autresquelesintelligencessupérieureset lesgrandscorpscélestes.Commeil étaitmortel,il neputs'éleverjusqu'àlasphèrecéleste;ii nesutpasnonpluss'enrendredigue.C'estpourquoisascienceet ses
actesdemeurèrentdanslarégioninférieureà celtesphère.Mais toi(femme),élève-toipartapenséeendehorsdelasphèreinfé-
rieure,quiestunepartiedel'univers(visible);envisagetonâme,aumoyendecemiroirspiritueld'électrum,fabriquéaveclesdeuxintelligences,c'est-
à-direavecleFilsdeDieu,leVerbe,jointà l'Ksprit-Saint,etremplidela
spiritualitédela Trinité.Communique-lesansjalousie,àceuxquiensont
dignesetquiteledemanderont,afinquici-basmêmelupossèdesungrandbien: je veuxdirelesâmesqueItisauverasetquetudirigerasverslana-
tureincorporelleet incorruptible.» '
5. «ChezlesEgyptiens,ily a un livreappelélesSeptdeux,attribuéà
!.'-..jl—Sisypet—.S.)?^-\è\jj.JoJS*».)JJlesi(*îeir*»o.. ......
ANALVSKKT KXTRAIÏS. -'OS
Salomon,contrelesdamons;maisil n'estpasexactqu'ilsoitdeSalomon,parce
quecestalismansMouiétéapportésautrefoisà nosprêtres;
Feuillet88recto,
c'estcequelalangueemployéepourlesdésignerfaitdéjàsupposer;car le
moltalismansdeSalomonestuneexpressionhébraïque,Kntouttemps,les
grandsprêtresdeJérusalemlestiraient,suivantlesenssimple,du gouffreinférieurdeJérusalem'-).
«Aprèsquecesécritscurentétérépanduspartout,étantencoreinache-
vés,ilsfurentcorrompus.«C'estluiquilesavaitinventés,commeje l'aidit plushaut.MaisSalo-
monn'écrivitqu'unseulouvragesurlessepttalismans,tandisqu'onima-
ginadescommentaires,àdifférentesépoques,pourexpliquerleschoses(piecetouvragerenfermait;or danscescommentairesil y avaitde la fraude.
Tous,ouàpeuprès,sontd'accordsurletravaildestalismansdirigéscontre
lesdémons.Cestalismansagissentcommelaprièreet lesneuflettresécrites
parSalomonW;lesdémonsnepeuventy résister.
«Maisrevenonsplus en détailau sujetquenousavonsen vue.Les
septbouteilles(talismans),danslesquellesSalomonrenfermales'démons,étaientenéleclrum.11convientd'ajouterfoià cetégardauxécritsjuifssur
lesdémons.F^elivrealtéré,(pienouspossédonsetquiestintitulélesSeptcieux,renferme,en résumé,cequi suit(?'4)).L'angeordonnaà Salomon
de fairecestalismans(bouteilles).Il ajoute: Salomonfitlessepttalismans
(bouteilles),suivantle nombredes septplanètes,en seconformantaux
prescriptionsdivinessurle travaildelapierre(philosophale),
Verso.
pourlemélangede l'argent,del'oret ducuivredeChypre,aveclecorps
appeléorichalqueetcuivredeMarrah(?)(5\Onprendunepartiedu métal
pourvuede sonombre,on lemeten présencede touteslespierressulfu-
(')Littéralement:bouteilles.Demêmeplusloin,partoutoùsetrouvelemoltalismandanscepassage.L'assimilationdestalismansàdesbouteilles,danslesquelleslesdémonssonten-fermésparlavertudesécrituresmagiques,inscritesdessus,estexpliquéeplusbas.
(î'LaGéhenne?'-1'LenommystérieuxdeDieu?—Toutre
passageestimprégnédesidéesjuivesetcaba-
listiques.
M«Mo».
ALCHIMIE.—i, 2epartie. 34
'200 THAITKSD'AIXIII.MIKSVHIAQUK.
relises: lameilleurede (uniesengendrelemétalprivéd'ombre.Lesiugré-dienlsnécessairessontaunombredeneuf,entout.C'estpareuxquetout
s'accomplit,ainsiquetu le sais.
«LesageSalomonsaitaussiévoquerlesdémons;ildonneuneformulede
conjurationet il indiquelelectrum,c'est-à-direlesbouteillesd'élertrum,
surlasurfacedesquellesil inscrivitcelteformule.aTu trouveraslemélange,le poidset letraitementdeebacundescorps
et«lespierresprécieusesdanslesécritsjuifs,etprincipalementchezApilis,lilsdeCagios':ii.Si lu découvresle sensdecesécritures,tu y découvriras
avecsincéritécequetupoursuis.Sinon,cherchetonrefugeauprèsducroci-
lidos,surtoutceluiquiestdanslemanuel{Jyxeipjàiw){?Y'2Kattenduqu'on
produitl'or(sivvan)avecle icr (sahoum)teinten rouge.Ontrouve(danslemanuel)l'indicationcomplètedesneufchosesnécessaires.
KSitu neveuxpaste servirdecemoyen,sachequi!faut,pourla pré-
parationderélectrum,lescorpssuivants: or (siwan)brûlé,argent(ionru)dit de la fourmi(f/fy/iijxos),cuivre(saroch)blanchi,fer(sahoum)tendre
etamolli,plomb(?ton),argent(lune)purifié.Tu trouverasleurtraitement
partout,etc.»
Feuillet<S<)rectoetverso.Suite.
Feuilletyorecto.Suite.
Findulivrasurit'tcclruin.
'; .oa^l^vixnN»S).—'s;«•VOJLSIoet».4>)t*\.«oo.»£*co-,jsL&».t^vv*:Jfs«ai».|SCHJVie-
ANALYSEET EXTRAITS. 207
IIJ. TRAITÉ DK DÉMOCRITK.
Feuillet<)overso.
LIVREPREMIER.
LivredeDémocrilc:préparationdel'or.
C'estunetraductionde la ChrysopcedeDémocrite,quise trouveégale-mentdansVAlchimiedu BritishMuséum,ci-dessus,p. 10, I. 3 (trad.,
p. 19).Maisle texteenestsouventtropdiflerentpourqu'onseborneàen
donnerlesvariantes.Voicilatraductioncomplètedespartiesquioffrentce
caractère''.
1. «Prendsdu mercure'(JL^M»)et fixe-leaveclecorpsdemagnésie,ou
avecde l'antimoine'-'italique,ou avecdu soufrerouge,ou avecde la
sélénite,ou de la chaux[jhavos),ou avecde l'alun,ou avecde l'arsenic,ou commetu l'entendras.Préparcdeuxcreusets[yûv)i)\faischaulferet
projettesurlemercure.Examinesi la rouilleestrouge,projette-lasurde
l'argentetelleproduirade l'or.Sil'onprojettesurl'or,on obtientle corail
d'or.»
2. «Lemêmerésultatseraobtenupar la sandaraquerougeet l'arsenic,
en lesfaisantagirsur le corpsdemagnésie,la chrysocolleet le cinabre
rouge.Lecuivreestprivéd'ombreseulementpar le mercure,avecle con-
coursduvinaigre.»
3. «Pierrepyrite.—Fais-lachauffer,selonl'usage,de façonà larendre
fluide.Onla liquéfieaumoyende la résineet de la litharge,ou biende
lacire,oumêmede l'antimoine(crit'ufii)italique.Onsaupoudre(avecdu
plomb): il nes'agitpasdeceluidontonsesertordinairement,nel'oublie
pas,maisdeceluiquivientdeSamos.Tu projetterasdecetingrédientpar-tout,autantquetu voudras.Lanaturesaisitlanature.»
"' Comp.Coll.desAlch.grecs,trad.,p.46.—(5)LetexteporteUa^ocacierP,maisilfautlireJia^e= ollppi.
H.
'a08 TUAITKSD'AIXIIIMJKSYRIAQUK.
h. Suitl'ïirliclcsurlapréparationdelapyrite,]),io, I. 17(trad.,|), au,
n-3).
Variantesquinemodifientpasjesens:
P. io, 1,18,..O^AVA^A.);JUoonuliende£*.{;J^soo.
P. »o, 1,19, J-^Sa^caJ^ anlieude b—a.,,j..r»;JÏ-ÛO)aulieude
P, io, 1.•!<),Jjoi^noanliende|jc*cael«.-^ anlieudet*S«,Suit:
5. Préparationduclaudiauosavecdu marbre,de l'alun,oudel'arse-
nic,oudelasandaraque,oudelachaux.Sil'onenprojettedansdel'argent,il faitdel'or;dansdel'or,il l'aitducoraild'or.
Aulrcpréparalion.
Suit:Knbasdufeuillet<jtrocto.
l'articledel'androdamas(trad.,p, 20, n°/j).Pasdevariantenotable;on
ajouteà lafin:«Lanaturesaisitlanature.»
Puisvientle n°5, p. ao dela traduction.Pasdevariantes;seulement
J'î/ij JL^SaulieudeJLut?JuM2>,p. 11,1.3.Alafindel'article: «Lana-turesaisitlanature.»
Suitlen°0, p. 20delatraduction.Variantes:
P. ii, 1.-j: égalementiS^.£_»;*co«ooic*;-« );.**»«vitriolde mer-curen au lieude JJ*-*J»|;MA«fleurdecuivre»(trad.,p. 20, dernière
ligne).
P. il, 1. 10,^.Of-v .m*v>to£*.JJJo au lieude . JJJo JootJo
"^AOJt£OA*»jo£v,;trad.,p. 11,1.4:«s'ilnedevientpasencoretel,blâmelemercure{leplomb?);s'iln'estpasblâmable,tu réussirasbien».
P. 11,à lafindela1.17,ajoute: ^0 JLJLL^>f£ou£>J|«*AV>'"><*£**=>
^siAo;dansla trad.,p. 21,n°VII,1.3, après«Unefoistransformée»,
ajouter: «fais-labouilliravecdel'huileplusieursfois;ensuite..... »
Feuillet92recto.
7. Alafindecetarticlesuit: «Onaturescélestes!merveilledesnatures!
AXAIA'SKHT HXTIIAITS. 201)
0 naturessublimes,quiagilontclmodifientlesnatures!0 naturessupé-Heuresauxnaturescl différentes«les(autres)natures!(le sontdesnatures
etellespossèdentunegrandevertue|ellesappartiennentaux*grandesnatures
transforméesparle,feu.EllessontIoeuvredessagesadmirables;ellesgué-rissenttouteslesmaladiesducorps,lorsqu'ons'ensertavecart,Maisceux
qui, sansaucunescience,travaillentlesmatières,échouentsouventparleurignorance;
Verso.
ilsoublientquelesmédecinséprouventd'abordlesplantes,etilssemettent
toutd'abordà fairedestriturations.Or lesmédecinsne lesfontpastout
d'abord,maisilséprouventauparavantcelle(desplantes)quia delavertu,cellequi ..... (moteffacé)etdontl'effetestintermédiaire,ou froid,ou
humide;ilsrecherchent,dequellenatureest lamaladie;ilsmélangentles
planteset amènent(1}moteffacé)la guérison,en éprouvantlesplantes.Tandisque ceux-la,ayantarrêté leuropinionsansavoirexpérimenté,accourentaveclaprétentiondoguérirjusqu'à,lame;maisilsnégligentle
travailordinaire(?moleffacé);ilsveulentfairedestriluralions,sanssavoir
si lesremèdessontefficaces,et ilséchouent,sansavoirlesentimentdeleur
ignorance,tandisqu'ilsnousparlentparénigmes,et nonselonla vérité.
Usopèrent,sansqu'aucund'euxaitéprouvéquelestragentquinettoieparsaprojection »
Suit le mêmetexlequ'aucommencementdu manuscritAdu British
Muséum,ci-dessus,p. i, 1.g d'enbas(trad.,p. i, 1.Gd'enbas).
Variante: manque«.^a J&»~^ Jjujo;suit Jaà*.v*.£ob*o;O<MJbujo;I. pénull.,^*<-^£oau lieude j-^so;et au lieude |£Joâj -a—fr*sa : JJJ
|AJà*dliffN£x |LJJ«maisvenons-enaux(démonstrations)naturelles»
(trad.,p. 2, 1.i).
Suitlaphrasesurlagouttedepourpre,puistroisligneseffacées.
Feuilletg3recto.Ensuite:
8. '(Prendsdelapoix{zsfoaa.)dnPont,faisbouillirdansdu vin,etc.»
(enpartieeffacé).
9. «PrendsdusafrandeCilicie,despétalesdecarthame;jettedansdu
•270 TIIAITKSD'ALCHIMIESVJUAQliE.
vin, el celaformeraune belleliqueur;teinsavecelleles laines«le
cuivre,elc.»
Verso.
10. Autre.-—«Prendsde noireplomb,elc.n (mêmelexlequedans
VAIehitnicdu lîritishMuséum,ci-dessus,p. 11, 1.îo,;Irad.,p. ai, n°8).
Variantes:
P. ii, I. 3 d'enlias,«xoa-^iom~>au lieude>ma^om->;ligue,suivante,aulieudeIvi^&cowaa : ko.^ox>o;~oo;aulieude.JurEv^toila : JjS.£*co»|.
P. 11, I. 3, Juï.vîi.au lieudew*£*«;dansla tratl.,p. aa, nc<j,I. a,
«au\Kgypliens»aulieude«à Mai" »;<-oja*soo|oaulieudeuaja*ioJo.
.Après«otiajLl i JJ, p. la, I. !\, «nevousétonnezdoncpas»(irad.,
p. aa, ii°u, 1.A);suit:
il.« Caruniqueestl'agentquiopère,aulieuclplacedetous;sonnom
estcacheà (ouihomme,etmanifestepourtouthomme;grandcslsonprix,etcependant,ceprixesttrèspetit.Cetagenlcsldifficileà Irouverel(ilcsl
.sivulgaire)qu'onlejette au fumier.(Comparerla findel'avis,p. a de
la traduction.)Keposez-vousmaintenantde 1éludede la matière(v'À>;),et procurez-vousun donvéritable(?motseffaces).Il n'ya qu'unenature
quitriomphedetouteslesnatures.»(Voirlafindu n°(j,p. aa de la tra-
duction.)FindulivrepremierdeDc'mocrilelephilosophe.
LIVREII* (DEDÉ.MOCIUTE).
LivreseconddeDc'mocritelephilosophe.
Feuilletg4recto.
1,2,3. SuitletextedeVAlchimieduBritishMuséum,ci-dessus,p. i a,
1.5 (danslaIrad.,p. a3).Variantes:
P. i a, 1,8, dûa*isjoaulieude)so}^>;trad.,n°i, 1.5 : «dansdumer-
cure»aulieude«dansdelaliqueur».(Ilyavaitprobablement,dansl'ori-
ANAIA'SKKT KXTJtAITS. -271
ginaldesniiiMiiscritsdulîrilisbMuséum,'AV\\S~-Hermès,au lion«lezwtm,
erreurd'uncopiste.)
I*.i i, I. 10,«oitLjtauliondeLia—LJj;1. i3, aprèsJLûax^Aoaajoute:
JLmi,^*>.JJ^oscfCH^SyO-IL^ja*.*a; (nul.,p. •.>.3,n"i, I,<): «(ilsV
inollil)pondant«piele .soufreen prendi\w,demi-partie,car la magnésieestuneespècedeTer».
!\ i:>,I. i3 (Irad.,j). -i'S,n°-Î,I.3), manque,v^ JOO»J«.qu'ily en
aitunepartieet troispartiesd'alun».
I1.i-2,l. iG,^.v^c; )jL.dôjaulieude^«-^.c»ô); Irad.,p. -i'\. nJ3,I. i, «oudu vinaigre,decitron»au lieude«oudu jusdecitron».
4. Aprèsle nu3 de la p. »/|de.la trad.,suit: «Prendsdusoufreapyreblancet de lalitharge;broie,avecde la cadmie,ou avecde l'arsenic,ou
avecdelacéruse(typvOiov?écritzsim$),oudu vinaigreet dusel,etc.»
l'YuilIel<j5recto.
5. Préparationdel'argent.—I/articlecommenceainsi: «Il estuniqueet
seul,l'agentquiopèreà la placede touteslesplantes.Cetagentenclïet,
lorsqu'ilestcuitdeplusieursmanièresdifférentes,manifesteunediversité
d'elfclscorrespondante.Lacéruseauneautrepuissance,supérieureà celle
quiestconnue,lorsquel'unedecelles-ci(desplantes?)estcuite(avecclle!j),conformémentà savertuspéciale;car toutesontlamêmenaturegénérale.Si leslivresn'expliquentpasceltenaturesupérieurea toutes,nousserons
jetéssottementdanslaconfusiondematières.Fiesphilosophesnousjetterontdanslaconfusiondematières(û'X>j);encelabeaucoupontcachélavérité.
Verso.
«Moije feraiensortequ'ilséprouventvotrescience.Venons-enmainte-
nantà l'eau,danslaquelleonfaitbouillirlesplantesblancheset rouges.»
Suit le mémotexteque dansl'Alchimiedu HritishMuséum,p. IVJ,avant-dernièreligne(trad.,p. i!\, nVj).
Variantes:
l\ la, dernièreligne,Jao*jLaosau lieudeJLs».Jûaaô;trad., p. i!i,n°5, I. i, «eaudemer»au lieude«alun».
272 TIIAITKSD'ALCIII.MIF SVIUAQUF.
P. i3, i. i, jaa*io»wau lieude «JCOOI,«Hermès»au lieiide «Zens»
(«élaiu.»danslaIrad.,u°f>,1.-i);)iû.v.oicssesoLau lieude{*ovooj.;
^^jfcj»aulieude^.si^j).
P. i3, I.3, )Lo»Loaulieudo.iûjt^L; Irad.n°5,1.5 : «soilcommede
lacire»oulieude«soilréduiteenfarine».
P. i3. i. f>,icu*io^^ioaulieude )O-MOja^lv.
(').Aprèsleii°5 dela p. :\hdela traduction,suit: «Voicipour\ousla
lithargeManche.Kiloblanchitainsi: elleestprojetéeavecdesfeuillesde
laurier,de la farine,du mielcl de l'arsenic.Broie,cesmatièreset elles
épaissiront;enduis-enla lameextérieurementsurune seulefaceet laisse
l'autreintacte.Faiscuiresuixanltonhabitude,cl quand(l'ingrédient)sera
cuit, projette-ledansl'unedesnatures,puisjctle.-ledansuneeau,'ren-fermant
FeuilletyGicclo.
delacendredebois(Pmoleffacé).Quandlesproduitsserontmélangés*. .
(deuxmotseffacés).Ceci(sefait)aumoyendel'eauvraieet commune.La
naturetriomphedela nature.»
7. «Prendslemercure(lelait)et broieavecluidefaluncl unpeude
inisy;broiedansdu vinaigre;projettes-yde la cadmieblanche,oudela
magnésie,oudelachaux,pourqu'ilsoil(transforméen)uncorps(solide).Tubroierassurlefeucl tu ferascuireavecdescharbons.Qu'ily aitaussi
dusoufre,apyre,Lanaturesaisitlanature.»
8. «Voicipourvous;arsenic,uneonce;natron,quatredrachmes;écorce
depécherou feuillestendres,deuxonces;laitde vache,uneonce;alun
autantqu'euxtous.13roicdansduvinaigre,oudansdel'urine,ou(huisde
lachaux,jusqu'àcequelesproduitssoientréduitsenliqueur(^ij). Fais
chaulfercl teinstous(lesmétaux)danslesquelssetrouvedela rouille,t.
leurrouilledisparaîtra.Unenaturesaisitunenature.»
Suitle textedu lîritishJNluscUin,ci-desslls,p. )3, 1.($-8(Irad.,p. -ih,
n"G).Verso.
luitdulivreseconddeDèmociilelephilosophe.
ANALYSEKT EXTRAITS. 273
IV. KXTKAITDE DÉMOCUITE,3' LlVItli.
EnsuiteDcmocrite: Jevousdisàvous,philosophes,salut!
1. Moinetexteque]). i3, 1.o clsuiv.(Inid.,p. a5.)
Variantes: ^I.*J»;~O&&Oau lieutic^-v^s^-ofcôo; I. îu-13, ^-*tAi);~*>J
^.(JL^ j^o.JLaJLs«ao&Jb»o&.JJL3JI0vaj li«.o*va*.-o!0}a-M^r>;lrad.,
p. >."),n°2,1. 1cl :i: «pierresansvaleur,dis-jt;,maisquia un1resgrand
prix;quin'estpasconnue,et quiestmanifestepourtoutlemonde;quia
beaucoupdenoms,et quin'aqu'unseulnom;ellequi, élanlunepierre,n'estpasune pierre;étanttrès précieuse{,) »; I. iC, >XÛ*V^>-JOaulieude vXia-v^b-^uo;1.suivante,.m*sMo*au lieude jLiwJ;dansla Irad.,ir.'i, lin: »lemercure»au licu.de«lecuivre»;1. 17 et 18, |ia~? JLio*^.
au lieude»a-*»^; 1.antepén.,<wx*.oau lieude,O»*IA.)O.
I'. 1!\,1.3, -™..Xi.i-v.yv>au lieude..MX'^V»;dansla trad.,p. ïiu u*f>,1.(i: «clce,seradelapierredemarbre,fiotpj/a.fÂ7ts»,aulieude«etcesera
uneperle».
Feuillet07verso.
2. Suil: «Voicipourvousun[dragon?)®nuel'on(routedansunrochertjitiestdanslefleuveduNil.— Enlève-luisesos'3)et broic-îesdansdusangde
lièvre,oudansdu sangdeporc,oudansdujusacidedecitron,oucommelul'entendras;traite-lescommedeslupins.Projette-lesdansunvasedesélé-
nite[d<p(M<TÙ.)ivov)t ou (deuxmotsdouteux)(,'\ou connuelu l'en-
tendras,pourvuqu'ilsoilpropre.Veilleà ce qu'ilsne soientpasen trop
grosfragments.Acespelilsmorceaux,'enlèveleurspartiesnoiresetbroie-les
dansduvinaigreseul;mêleavec,euxla liqueur(Kty*))Je solatiutnnigrum,ou. .11.. . . (motsdouteux)(5).Projetle-lasur lesmorceauxet versepar-dessusdusuc[xp)>6s)de symplryloii,oudechousauvage,oudecumin(G).n
("CollectionîlesAlchimistestjrccs,(raduc-lion,]).i.3o.
(')y^àUUyCL±i.Je*.WCollectiondesAlchimistesgrecs,traduc-
tion,j).-i3,note5.
Al.clitMit.—J,l6partie.
(s)\)w£. l>Aio|oo*J(.yoca^JiXiy£k«So
27/i TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
3. Comment.?cpréparelapourpre^.—«Prendsetbroie-labien;mets-la
dansde l'eau;fais-enunepâte(f*a'£«)etdélaye-ladansl'eau.Faisavecelle
delateinture(<pCxos),unepartie(depourpre)pourdeuxparties(d'eau).Versc-lasurlalaineclcelle-cideviendrapourpre.Préparcausside.l'eaude
chaux,
Feuilleti)8reclo.
et, quandtu l'yaurasplongée,lave-ladanscelteeau.»
h. Autrepréparation.—«Prendsdela teinture(Çvxos),ajoules-ydela
chaux,ou du vinaigre,otfde l'alun;(laissedigérer)pendanttroisjours.Clarifiecetteeauetfais-lachauffer;mélangeaveccetteeaudu (motécrita<7pxos)î'-).Aussitôtqu'ellebouillira,mcls-ydelalaineouuntissu(motécritsytov) blanc.Retireet lavedansdel'eaudemer,ettu trouverasune
belleteintepourpre.»
5. Pourprefroide.—-«Ellesefaitaumoyendecelleeauqui, aprèsavoir
bouilli,imprègnelalaine(?)(4>.Onyplacelalaine;elledevraêtresoumiseàfactiondel'aluncly resterunjour.Ensuitelave-laetmets-ladansdu. . .
(moldouteux)!5).Lave-ladenouveau; ceciestla(teintureen)pourpre,»
FindulivradeDcmocrilelephilosophe.Quiconqueopérera,accomplira;quiconquecherchera,trouvera.
'•)CestroisrecellesrépondentauLiwedel)éiiiocrilosurlapourpre,citédanslaCollec-tiondesAlchimistesyrecs,etdontilysubsisteunfragment,liad.,j>.'i3.
{3J\a>^».Serait-ceépiov,lenomde.lalaineci)grec?Cotiip.ci-après,p.3o5.
(àlamarget*»a'àv}yooilsav.^*£MO.
ANALYSEET EXTRAITS.
V
AUTRETRAITÉATTRIBUÉÀ DÉMOCIUTE1".
Livrepremier.
I. Suit; «Prendsdol'urine,aveclaquelletu écrirassurIonlirasce([lielu vomiraset laisseprendre.Ensuiterépandssurleslettresde la poudredecharbonsècheetessuieavecunlinge;alorsleslettresserontvisibles('2).»
1. Antrc[3K(Prendsdesiioix.degalle;broiebien;projettedessusde
l'eau,et aveccette,liqueur'écrissur du papier(^atpTtjs)et laissesécher.
Prendsdelaliqueurdemisy,Iretnpes-ylepapier,etlis.»
VlTSO,
ô. Autrearticle.— Mercure,terredeSamos,alunlamelleux,argent;fairecuireensemble,etc.
h. Préparationducuivreblancpourqu'ils'allieà l'argenten(juantiléégale.—CuivredeChypre,cuivreblanc(l?iî<tf.),sandaraque,alun,sel.
5. Autre.— Ktain,laitdechacal(mercure),mastic,etc.
KiHiîllel()()recto.
0. Préparationdel'argent.—Masticetmercure.
7. Pourécriredeslettresd'argent.— Couperoseetvinaigre.
WCollectionderecettesticdhersesépoques,eu|iarlîcpostérieuresmêmeàZositne.
<*>Celteformuleestrelativeniinoécrituresurlapeau;elle«-toitêtrerapprochéeduta-
touage,lequelétaitconsidèreparlesanciensconnueuneamulettecontrelesmauvaises-
prits.C'estpourquoilaloimosaïquelepro-hibait.(Léwtiquc,XIX,a8.)LeTalmud(3ldl;tiolh,21n)cl lesauteurssyriaques,clnotamment!krBahloul,endonnentlare-cette.Citonsà cetégardleco*:«îeiitaîredesaintKpiiremsurlet)etilcYotiou>e,XIV,i luLe
législateurdéfindauxIsraélites,dit-il,défairedans!eurchaircesinscriptionsquisontforméessurleurscorpsavecdescouleurs,tellesqueles
inscriptionseiiusagechezlesEgyptiens,quides-sinentdansleurchairlesimagesdeleursdieu*»Umoyendepiqûres.i>[Opérasyriaea,1,274c.)
î3>Articlerelatifà uneécriturepourcor-
respondancesecrète.C'estdel'encrefabriquéeendeuxfois: unepremièreécritureincoloreétanttracéesurlepapiera\ecuneinfusiondeiioixdegalle,quinoircitensuiteparl'additiond'unselferrugineux.
Atu
270 TRAITESD'AIXUI.UIK.SYRIAQUE.
<S.Pourquelacouleurdel'argentressembleà celledel'or.— Natronrougeet selblanc.
9. Pour(JUCl'argentsoitdoréàjamais.— .Mercureet or; enduireavecle
vased'argent,aprèsl'avoirfrottéavecdel'alun.
10. Commentl'étainvraiesttraitéparlenationcll'alun.— On lenettoie
commeilconvieniet onletraitecommel'argent.
Verso.
11. Commentl'étaindevientblanc.— Le fondrecinq foisavecde la
chauxdemarbre.
12. Commentonécritdeslettresd'argent.— Mercureversésur de la
Mentedepigeoncldélayédansduvinaigre.
13. Pourreconnaîtres'ily a unefraudedansl'étain.— «Aprèsl'avoirmis
surle feu, étendsunefeuilledepapierpar terreet versedessusl'élain
fondu;si ellebrûle,il estfrauduleux;sinon,non.»(Comparerle textetic
VAlchimiedulïritisbMuséum,p. 5/i,1.17-19;trad.,p. 97,n°XXIl.)
14. Commentontraitel'étainetleplomb.—«Aprèsavoirfaitfondredans
unvased'argile,saupoudrepar-dessusde la farined'alun,en enmettant
peuà peuet en remuantavecune spatule: ceciest la ileurdesdeux.»
(ComparerletexteduliritishMuséum,p. 5'i, 1.6; trad.,p. 07,n°XXI.)
15. Commentle cuivredevientblanc.— Fairefondreavecde la ma-
gnésie.
10. Commentonnettoielecuivre*—Onfaitbouillirdelabetteraveeton
frottelecuivre,etc.FiMiillet100l'CL-lo.
17. Teintured'or.— Misyetcumin(motécritHviÀtSiv)^,
18. Autre,'—Chrysocolleclvinaigre.
10. Autre,'—-Arsenicetcumin,
20. Autre.— Elydrion,arsenicdoré,bilesdeveau,safrandeCilicie.
0)^.j^icofio^t*i9ft*Ô.
ANALYSEET EXTRAITS.. 277
21. Commentonpréparela soudured'or.— Cuivrede Chypre,argent,or.
22. Commentonfaitdel'orcl.on-lenettoie.— Mercurecouleurde fer;
Verso,
ilsenettoieainsi: alun,saumure,nalron,feuillesde pécher,etc.
23. Teintured'or.—Misybrûlé,alunavecdel'élydrion,broyésdansdel'urine;onenduitlevasequeTonveutteindre.
24. Autre.— Mercureblanccl urine;additiondemisy,selet car-tliaine.
Feuilletloi recto.
25. Commentsefaitl'vlixirblanc.—-Mercure(laitdevierge),soufre,alun,etc.
Verso.Suite.Dernièreligne:
'
FindupremierlivredeDrmocritelephilosophe.
(LIVIIK11e1)1!DBMOÇntTlî.)
Feuillet102recto.
Livresecond.
1. Premiertravailducinabre.—Couperose(yjxlxmâptv)broyéedansde
l'eau;additiondemiel;fairecuiresurunfeudouxunjourentier,
2. Rouillé(Usécritt?(l))ijiùsertpourla teinturedesperlesetdesrubis.—
Cuivrebrûlé,lavédansdel'eauet dusel»etbroyédansduvinaigre,dans
lequelily auradufoin®et duselmarin,et plusdefoin(piedevinaigre.Apresqu'ila étébroyé,onen fait«lespastilles,quel'onplacesurun ta-mis.Onmetduvinaigredansunplatd'argile,et onposepar-dessusle ta-
mis,enrecouvrantavecunautreplat.Onenduitlesplatsdepoixcl.onles
•278 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
placedansla terre,pendantquarantejours.Puisonrelire,onajoutedes
bilesriechèvre.Quandleproduitestsec,ondétachelerésidu.
3. Ausujetdecequ'enScytliicclenEgypte,ilya unerochequiressembleà
dubitume^.— «Sionlaconsumeparlefeu,ontrouvedespaillettesd'or.
Ona trouvé,enEgypte,danscetterochebeaucoupde (motécrit
(Txx).ovta^-=<THtôh}^'.}).C'estpourquoiil disait: Aprèsqu'elle.estdevenue
commede l'or,si on lajettedansun creusetet sion la faitfondre,on
trouvedel'or.Maisje pensequ'ilconvientdelafondre,ainsiqu'ilestécrit
danslejielitLivrerelatifausabledesminerais'3'd'or,
Verso.
celuidontlevieillardAqoula'1'aditqu'enEgypteCraies^'l'appellemysté-
rieux.J'aitrouvé,(dit-il),cetteroche;maisparjalousieje l'aitenuecachée.
IInousexposedoncquedansle paysdeTripoliily a unendroitappelé
^AkmininJ11';c'estunemontagnedanslaquelleily«idespierressemblablesà
l'or.Situ veuxen retirerleclaudianos(élcclrum)quis'ytrouveet quiest
beau,prendsceltepierreet enfouis-ladansdufumierdecheval,pendant
vingtjours;puisretire-laetfais-lagrillersurlefeu,pendantdeuxjours,et
tu la trouverasréduiteenchaux.Broie-laetmets-ladansdel'eau— qu'il
y ail beaucoupd'eau;—cequiresteraaufond,recueille-le.»
h. Lemercureimpurselaveainsi.— Jeterlemercuredansduvinaigreavec,dunation,auseind'unvasedeverre;laisserseptjours,clil blanchira.
H.Ausujetdecequ'ilya enScyiliieunerocheappeléesélénitc(àÇpocréh)-
t>oi>),quia lacouleurdelapoixnoire,— «Elles'effritecommelapierreet»
par la forcedu soleil,elledevient(couleurde)sang.Zosimel")l'appelle
anfotig(s).»
Mu^ Lvo_Aet-J-fc>^Ljoo} *i^^vii>K-jot^.1JuJoSflftr»,
WAquiluouAsclcplas?!1,1LeLivre<lcCraiesexistePUarabe.(Voir
le.\olumcdesTraih'sil'Alchimieurabc,p.(jel44.)
t'>McrilZosimas.Ceciprouvequetetraitéactueloudumoinsl'articleprésentn'est]>asdelJéinocrite,quoiqu'ilenporlele nom;c'étaitlàunnomgénérique,enquelquesorte,
employépartouslesailleurschimistesquisedisaientdesonéeMe.
.s)i<5aaj)jat^uoet|w»I}©»*.}.
ANALYSEET EXTRAITS. 270
G. // convientdedemander: «Ausujetdu cuivredeChypre,commentouJetraiteavecleconcoursdelamagnésie.Ii'étainbrûlé,étantprojetédanslecuivreen fusion,rcnd.eedernier,blanccommel'argent;maisle métalestcassantet il convientd'yajouterdelamagnésie.Lecuivredevraêtre.chaufféavecdel'ocre'1',cequilerendrapareilà l'or'-',H
7. Commentl'étainsepurijie.—Aumoyendel'arsenic.
8. «Onappellesangperpétuel(P)f3>ceschosesqui ressemblentà des
fourmis,dans(lateintured)'orquivientdelaplantecrousth (motenpartieeffacé).
Feuilletio3reelo.
9. Ausujetdeladracontia^,quiestunepierreappeléenuit.•—«C'estmw.
pierrenoireet brillantecommeunmiroir.11yenauneautrequiest.en-coreplussombrequelapremière.»
10. Cinabre(?)(xXfpis)(5),pierre(couleur)dela limailledefer.—«Kaîs-labrûlerdansuh fourneaupendantdeuxjours;prends-endeuxparties;du
cumin,unepartie;faiscuireet ajoutedelacendre(cméStov?)^,obtenueavecde la fientedel'oiseaudemer(sic),troisparties;du séricon,deux
parties;delacouperose,unedemi-partie;metsdansunvaseet faiscuire.»
11. Commentonéprouvel'adamas.—«Lorsquelu lelimes,s'il s'effrite,il estbon;s'ilnes'effritepas,il n'estpasbon.»
12. Lapurificationdel'étainsefaitainsi— Fairefondreavecdusel,del'huileet dubitume.
13. Autre,-—Avecdel'alunetduplohib.
\k. Autre,.—AvecdubitumedeJudée,du sel»de la couperose,del'arsenicetdel'alun.
15. Commenton.délayela sélènile(âtyotTéhmv).—«l>avraiesélénite,
quandelleestmisedansla liqueur(&/VJ)appeléebièred'orge(£v'#)/),se
!f|C'esilapréparationd'unbrome.
i«)ComparerPline,pi.IV,I. XXXVII,chàp.I.Vll.
'*>xn.y^vo.Surcemot,voirVAlchimieduliritishMuséum,ci-dessus,p.i3vI. 0. etlavariante»|).270.Danslatraduction,p.•t'a,note'j,onl'arcntliipar«cinabre».
280 T.JIAITKSD'ALCHIMIESYRIAQUE.
délayecl se meten pâle; enfouis-ladansdu fumier.Quelques-unsla
prennentcl enfontdesperles,qu'ilsteignentdetouteslescouleursqu'ilsveulent,d'aprèsZosimc.»
10. Ondoitmélangeriandrodatnasaveclecuivre;lemélangesefaitainsi.
Verso.
—«Tuleferaschauflersurdescharbonset tu y tremperasduselà trois
reprises.Hserabroyéetprojeté;attenduquelevieillarda dit : Si tupro-jettesdu laitvirginal(du chlorurede mercure)sur l'argent,il doitêtre
broyécommedusel.Ensuiteprojette-le;broiependanttroisjoursetlemé-
talfondra.»
17. Démocriica dit: «AAlexandrieetenEgypte,il ya unarbrequ'on
appelleAphrodite.Si onmâchedesesfeuilleset qu'onenmettesur son
ongle,celui-ciestteintcommeavecducinabre.»
18.Dicrusion(?)(Dioseore?)1"a dit: «Un(certain)marbrecontientdu
cuivre;onenfaitdescolonnes.Il estdedeuxcouleurs,jauneetblanc.»
19. Théodotosadit: «Lesperlesdecuivresontfusibles.»«Jladitqu'uneperleétaitcachéeà Cyrène(?)(2)etqu'elleavaitététrou-
véefendueenquatrepartieségales,blanchesetpolies.»
20. // cidit: «11a étéquestionentrenousdecequinoircitl'argentet
.blanchitlemercure^V»
2). lia dit: «L'étainvrain'apasdecri.«
22. Jl a dit: uL'écumedemer(d)jtv6viov)renfermeunprincipeessen-
tiel;onla projettesurl'argent,et ellele teint;maiselleavait(d'abord)produitdela rouille.«
23. Il à dit: «J'ai trouvéun papiersur lequelil y avaitcesmots:Prendsde lapierred'Arménie(âpiu'vtov)et projeltes-ydubeurre;je pensequ'ilfautfaireainsi»»
2/j. // dit(jii'itnvieillard(nia dit: «EuPerse,ontrouvedespierresdansUiiendroitappelélictb-Zaité(régiondesoliviers);ellessontrougesà
«>!a>i>U>}V^l.—(2)l^-i-J—^i-Aooga-^liaA.^.Pt-J(SIC)KJ^U}Wj>lo.—>3>W_*>1
ANALVSKET EXTRAITS. 281
l'extérieuret blanchesà-l'intérieur;si on lesrecueillequandla luneest
pleine,onauracequ'ondésire.Mclcs-vaussidu misy.»
Feuilletio/irecto.
25. Alliaged'argentet d'étain.— «,1cvaisvousfaireconnaîtreun mys-tèrecaché: leseldeGappadoccet la magnésiechangent,lacouleur;la cire
blanchel'améliore;élends(surlemétal)ceblanc,qui estcommedu mas-
tic^. Lorsqueceschosessontprojetéessurl'étain,ellesle rendentaussibrillantquel'argent.Si ellessontprojetéessur le plomb,ellesagissantde
même.«
20. «Ausujet«lece queAgalhodémonappellel'alabaslron allique(? écritbaslrosantieos!3)): c'estle claudianos'5'.Ausujetdu produitqueMariea appeléalabaslron(!'écritalcaslrion),quiest.trèsblanc: il estap-
peléomaslostrimilis(HerniesTrismégistc?)etZeu«(5)ximos(Maximus?)!"';(traitépar?)laHeurdecuivre,(ilfournildu)elaudiaiios:celui-cinenoircit
pas..,
27. Commentsefait l'émeraude.— Fairetremperlapierrependanttrois
joursdansde l'alun,du (motécritaaxptpvM),du sel cl.de l'urine;additionde biles;on la trempeaussipendantseptjoursdansdu jus do
porreau.
28. Commentonnettoieleenivre.— Onenfaitdeslames,qu'onchauffe
au l'euet qu'ontrempedansseptfoisson poidsdejus acidedecitron,à
deuxreprises,puisdansdel'urinecldu sel,ck\
29*Commentleenivredevientronge.— Onle broiedansde lasainitnro
et onlemetdansdumercure,eiiproportionégale;puison ajoutelesina-
'*)tntrod.à laChimiedesanciens,p.a3S.—Coin|i.ci-dessus,p.72,note1.
<3'e£xlie.BJ&XÏ*^)jool£xnJ>>)|o>)^-i3
(i>Sjnoinined'élcctrumcldelaiton.(Voircovolume,p.i38,note.{.)Onremarqueraquecetalliageestprépare"iciaveclecNhrcell'ala-hastron,c'est-à-direnVecl'antimoine,C'estUne
liotne'leindirnlioh,conformeàlapréparationchez,lesanciensd'unalliagedecesdeiumé-tauxpareilàl'or,[TnuwiiissiviidelascivheàantiijUc,p.3a.)
MHermèsrt Zcussontlesnomsdel'é-Inîii.
!c',m«^-«vv.U }uaa^.^o)..jIVA&O
AtxiiiMlE.—1,2' partie. M
•282 THA1TK8D'ALCIUMIKSYJUAQUK.
tièrcssuivantes: misy,couperoseticChypre,arsenic,cadmiedeplomb;on
ajouteencoredumieletduplaire,etc.«Ceprocédéeslceluiquiestdonné
pourlesdeuxépreuves(del'or)(Abrozosis[.3]'").Crégorios'-'a donnéle
suivant:misy,arsenic,pyrite,rouilledecuivre,cinabredu pistachier(<ryj-
rcs?)'3',safranelfleurdecartbainc;onlestraiteainsi,etc.»
30. 1,'arsenicsubitletraitement(JUCvoici.—Onlefaitfondresurun feu
doux,aprèsl'avoirbienécrasé;on lemetdansdelasaumure,onlebroie
el on le réduitenbouillie;puisonlemetdansdu safranet onbroiede
nouveau.J'iHlilIclio5roclo.
31. Préparationdela pyrite.— On la lavea\ecde la cbalcileet onla
l'aitchauffer,jusqu'àcequelledétiennepourpre;puisonlabroie.
32. Scoriedecuivre,quieslunepierre.— Onbroieavecdusafranel
duvin,el onliltredansunlinge.
33. La ccruscse faitainsi.— Onbroiedansdu laitdevache,oude
chèvre;oiiajoutede l'arsenic,delascorie'1'decuivre,de la pyrite,du
cinabre'5',du misy,delalimailled'argent,etc.
Verso.
«lu trouverasde l'électruni,parceque^Tliéodotca dit (picle cuivre
antiqueseulpouvaitdevenirsansombre[ao-xtos).»
'àh. Dioijènea dit: «Ily a unplombnoir;aussitôtqu'onle l'aitfondre,il paraîtnoir,maisil a la couleurde la pourpre.Onle trouvechezceux
quitravaillentleplomb.»° Puissuitlemêmeliwle(piedansl'AlchimieduliritishMuséum,ci-dessus,
p. i/i»I. 7-8(irad.,j). -16,n"7)'
• '35. // (//'/: «Je puisobtenircettecouleuron troisjours.Je lui de-
itiandai: Commentfais-tu?el comment.projettes-Utdu ..... (mol
éllacé)dansun vasedontl'orificeestétroit,au pointquele. . . ». (mot
C/sllegrectépjlutsii.[Iiilrvd.à /<!ijltitnir</(-.<anciens,p.108elloy.)
csi-il«,'orrom])iideoyiiîvs,liiindtcti*.WJovsl}lioo.
ANALYSEET.EXTRAITS. 283
elfacé)y entreseul?11nierépondit: Cevaseeslnécessairepourceuxquitravaillentlesperles,parce(piclorsquetu.faischaufferle .sampidin['?)el le samrapin(?)'J\il rendrougeet rougit.11fauty ajouterdu mercureetchaufferensuite.»
Vientensuitele mêmetexteque'dansYAlchimiedu BritishMuséum,ci-dessus,p. 11\,1.8-g{trad.,p. 27,n°S).
30. Puis: // a dit: «Lorsquela sélénite(itppoTéhiPov)esl.broyée,on
y ajoutedu sangde chèvre;ainsielleesl rendueplusforte.»— Aprèscela,letextedu BritishMuséumreprend: ci-dessus,p. 11\,1.y et suiv.
(Irad.,p. 27, ii°VI).Notretexteometlepassagequisuit: uotoM<I. 12,
jusqu'àJ,vaoi,I. 1'i;els».a^o,I. i5.
. I''cniilet10Grecto.Suit.:
37. Teintureenpourpre.-—«Herbemarineou fucus,avecde l'eaucl
du sel;ajoulcs-ylalaine;retirecl lave;lu trouverasde labellepourpre.»
38. Commentonliquéfieclonmélangelespetitesperles,et onenfait des
grosses.—«Mels-lcsdansunecoupeavecduvinaigrefort;laisse-lesjusqu'àcequ'ellessedissolvent;(illrc-leSetmetsdansdelaliqueur(%VMS)desyni-
phytumet demûre;placeausoleilpendantvingtjoins, etensuitefais-en
cequetuvoudras(2t.»
39. Eitstathénha dit®: «Ausujetdulieudanslliérapolis,qui estap-
peléla Montagne,il y a prèsde là (unepierre?)qui produitdu plomb.Onl'enextraitainsi: luprendrascettepierreet tulaferaschaulîéraufeli:
tu 1éteindrasdansde l'urineseptfois,el égalementdans..... (1110!
effacé)Verso.
septfois;ensuitetu la mettrasau feucl elleproduiraduplomb.C'estce
(picl'onappellelacadmic;onla trouvealissienThraec(P)(,|î,»
^0. LevieillardAtjoitttis(AqtiilanuAselépiasP)a dit®.— Mêmelexle
quedansïhAlchimiedu lîrilishMuséum,ci-dessus,p. i4, I. 17(irad.,
p. 27*11°IX);).18»Ci au lieudeÎ1')L;1,ly, JJô*M 4.:XCÎOaulieudeDôo.
fJtCollectionîlesAlch.grecs,traduction,p.34g.
W«éjajtl^ioo)V*=j.
Wj^^a.c\bu»vso|.
36.
28'i TRAITÉSD'ALCHIMIESYJUAQUE.
h1. Commentsefait l'emeraude.— .Mélangedecéruscetdeveri'e.
'l2. Commentonobtientlecorpsdelamagnésie.— MêmeIcxlcquedans
l'AlchimiedulîritishMuséum,p.3:i,1.i 'i (trad.,j).58, n"XIII).Variantes
peuimportantes.
43. Il a dit: «Lepompholy.x(jiiiestau-dessouset au-dessusducuivre,
quandonlechaulle(aveclui),lilancliillecuivre,commedel'argent,et le
rendfriable'.i> .
kh. // a dit: «Situ veuxretirerfordesvêlements,faisbrûlerlesuiur-
ceaux(desvêlements)et mcls(lacendre)dansuncreusetenajoutantdu
mercure;placesurlefeujusqu'àcequ'ilfonde"'. »
45. «Ausujetde ce faitquelacadinicrougitaumoyeude lacoupe-rose.:
Feuille!107reclo.
quandlu auraslulé lescreusets,tu percerasdeuxtrous,l'unparoùl'on
jetteradel'huile,l'autreparoùl'onjellerale inisy(i')("'-"
AO.«7/a étéuticslionentrenousdeslivresdesphilosophes,et, comme
nouslui faisionsobservercombienlechalkydrionétaitunechosedifficile
(à obtenir),ildit : Lecuivrebrûlé,quandil a étépurifié,tientlieude
l'.jialkydrion.»
fll. «11a dit(ju'enlù/ypteily a unfleuveappeléNil,quiestuneinitie
d'or,parcequeloutsonsableestpleind'or.»
hH.OndemandaadvieillardAjoutas(AqiiilaouAsclépiasP).— «Qu'est-ceipieles.soufresquis'unissententreeux?>;Suitlemêmetextequedans
VAlcIiimieduHrilishMuséum,p. i!\, 1.20(trad.,p. 28, n°3).L. n--i.:>.,
aulieudeloaûfr aj| j)jLa : jLoio^AJ))»fi;danslatraduction,à lalinde
l'article,au lieude «In lestrouverasmodifiés», lire ; «ils formerontle
mystèrecaché».
AO.// a dit: «Cesontleslauriersel lesgrandsmyrtes.»
50. Il adit: «Quelaeadmieel lacouperosedoiventêtremisesenquan-titéségalesclchaull'écspendanttroisouquatreheures;ensuiteellesabsorbe-
:;(le.procédéctldéjàdécritjial-Vitrine.—V>lau&*>.
•ÀNAIA'SKET KXTJIA1TS. -'iSB
ront le nalrouet serontprojetéessur l'argent.Faisfondreau feucl tutrouverascequeludésires.»
51. // a dit: «Sil'ingrédientbrûle,faiscuireavecdelalienlcdebieulel placesurletrépied'".»
52. // a dit: «Quandlepompholyxest cuitaveclacouperoseet pro-jetésur le cuivredoChypre,il le nettoie;si l'onmetdu pompholyxsurdu cuivre,il lerougit.»
53. Il a dit: «J'aiteintde l'argentet il étaitcommede l'or; maislateinturea étéfugace.Je lutdemandai:Qu'yavais-tumis?11merépondit:Dusoricuitdansde l'urinede boeuf,parce(pielecuivrebrûlé,sionlefaitchaullcrsurlefeuclqu'onletrempedansl'huile,revientàsapremière-unturc.»
Verso.
bh. Il a dit: «Queleferteint(o^/jtn/jtajSxnlixtï)porteun seulnom.Onleprépareavecceltepierre et aveccelle'quiressembleà de l'or;ellesneconstituentqu'uneseulepierre.«
55. // « diL— Mêmetexte(picdansl'AlchimieduBritishMuséum,ci-dessus,p. i/j, I. pénull.(trad.,p. 28,nDh).
50. Il a dit: «Lecuivrebrûlé,s'ilvientà brûler,doitêtrebroyéa\eede la chaleilc,du misy,de l'arseniccl du soldeCapp-idocc;on lesmetdansuneliqueur(Çt/^ij)oùilya duvinaigre,jusqu'àcequ'ilsrougissent.>•
57. Il a dit: «Apresqu'ona misl'élixirdecadmicet de rhalcitariii
(X«Àx»;Ta'pii'),onajouteduverre,afinqu'ilss'unissententreeux.»
58. Onluidemanda; «S'ilconvenaitd'ajouterdu nation,avantque(l'ingrédient)aitrougi,ou aprèsqu'ilavaitrougi.Il réponditqu'ilnecon-venaitpasd'enmettre,parcequ'ilgâteraitl'élixir.»
50. «Ausujetd'unequestiondiscutéeentrenous,relativementà l'orà
l'épreUVe.(abroU/.ousios!,p),à savoirs'il est ainsiappeléd'aprèsla villede...,,, commel'a prétenduThéodotosde la Cyrrhesliqtm^.On doit
employerdo la rouille,parcequeleslainesdecuivreen loriiiêdecou-
>M TRAITKSJVAIXHIMIKSVUIAQUK.
ronnesdoiventcireteintesavecl'orà l'épreuve(abrouzousios).C'estpour-
<|iioij'ai dit queje faisbrûlerdu enivrebrûléet que j'en projette,Il
absorberalexinaigreetleselpendantseptjours,enlelavantunjoursur
deux.Knsuitemets-ydu selet faiscuire,aufeupendantsixheures.Aprèsl'avoirretirédul'eu,lave-le;c'estlàle cuivrenécessairepourfabriquerl'or
à l'épreuve.>•
l'oiiillcl108recto.
60. LePhilosophedit: «Leblanchimentdelamagnésiese faitainsi.»
Même,textequedansleBritishMuséum,ci-dessus,p. 3a, 1.10(trad.,
p.58,11"XII).
01. LevieillardAjoutas(Aquilaou Aselépias?)a dit : «Si l'argentest
teint,il seracomme«lel'or.Ondoitd'abordle rendrenoiraumoyendes
troissoufrescuitsdansl'huile,parcequ'ilconvientdemélangerlecuivre
nonbrûléaveclesteinturesfugaces.i>
02. Qu'est-cequeleselellenationartificiel?—«C'estlachauxquel'on
trouveau-dessousduverre,quandil«2stfondu.»
03. Qu'est-cequela terreappeléescorie?—nC'estcellequel'ontrouve,
danslefourdesverriers,etquiressembleà lachaux.»
G'i.«Ondit queYa-(ri$(?)est la mêmechosequel'(liéniatilc= À#os
a//iaTiT>?s;a,uf*T<s);quoiqueenfibrespluslongues(?);c'estune.pierrevéri-
table.Onlabroieetonlametdansl'eau,etelledevientcommedusang.»
05. J'aiditan vieillard: «Pourquoine rougissons-nouspasl'ocreet le
misy,et ne traitons-nouspas(lemétal)selonlarègle,pourqu'ildevienne
rouge?Ilm'arépondu: J'aibroyédecettemanière,et lemétalestdevenu
pareilà del'or;maisla teintea disparulorsdusecondtraitement,parce
qu'iln'yavaitpasdemercure;car celui-ciestl'agentqui fixetoutesles
teintures.»
Verso.
00. // a dit: «Dusoufreapyreavecdu mercure,parcequel'ocreet la
pierredePhrygiefontbrûlerlecuivre.»
67. «Knraisondela (zttfyavov)quiestavecl'étain,ilconvient
ANALYSEKT EXTRAITS. -287
delulerlecreuset,pourcjuelemercuresoitcapablederésisteraul'eu.On
lemetdansunecoupeavecdel'huile,etc.»;on lel'uilfondreclonajoutedunation,del'alunetdu sucdepoireau.
08, Onluia demandé.—MêmelexlequedansWUchimiedu British.Mu-
séum,ci-dessus,p. in, I. i-'i (trad.,p. >.&,n°(î).
09, Il a dit: '<Quandon fond(unmétal)aveci\unalroncl de l'huile,on doitprojeterd'abordlemitron;puisonmélangeavecluilescorpssui-
vants:eaudechaux,delie(O-^/XÀI;»),eaud'alun,eaudesoufre,d'arsenic,desandaraque,eaudechou,eaudecâpre(xaWap<>).Onfaitla projectiondansle mélangefaitavecl'arsenic,la sandaraqueet l'eaudouce.KnsuiU'lu filtrerasl'eaude chouet de câpre.La chalcilarin{yjxlxii~dçjiv)fixela
cadmie.Tudoisécrireeldemanders'ilfautprojetereuégaleproportionles
troissoufresqui cuisentdansl'huile,et quellequantitéondoitenmettre
pourunequantitédonnéed'argent.»
70. On doitdemander: «Combiend'alundoit être mis pourquellequantitéd'eau;etdansquellesplantes(minerais)ondoitprojeterduverre,afintpieles teinturesnesoientpasfugaces"'.»
Feuilletloi)rec-to.
71. Ondoitdemander: «Ausujetde quellerochedit-ilquec'estla
pierrethracias(Pécrit&pxxiTts)(-\quicontientdesétoilesd'or?»
72. On doitdemander: «Combiende calais[? écritqlaïnn)f3' doit-
on projeterdansunequantitédonnéed'argentPLorsquel'un desquatre
(agents)sera modifié,on prendradu nalronet uneproportionégalede
rouillede cuivre.Onmettrale métaldansle creuset,et il en sortirale
corpsquia deuxnoms(''. Heureuxceluiquicomprend!»
73. lia dit.—Mêmetextequedanslesmanuscritsdu BritishMuséum,
ci-dessus,p. i5, 1.'i-3 (irad.,p. 28, 11e7). Variante: JL»i.-jauliende
lh. «Combienondoitmêlerdecuivrepour(obtenirlemétalde)l'aslro-
ii)ja^^oit^tc*.A»|(.VoirDioscor.,Mal.mhl.,1.V,cli.cxi.vr.
,M.i^o»Lt4c|iotxcL»J.viJisçi.JJolia^i.^omjisurlecalaisciilessus.p.23G,u.3;p.237,11.1:etTransmissiondelascienceanlii/iw,|>.3O7.
'•*'Klecirumouasem? '
•2S8 TIIAITKSD'Al.CIU.Mli:SYUIAQUK.
labe(d'j'if>o/.dÇov): ruivredeNieée[VHOUVOV),deuxparties;cuivrerouge,uni'partie.»
7fi. Je l'aienseignecommentondoitchaufferle laitvirginal(lemercure).— «Mels-ledansun morceaude laine,avecunpeud'arsenic,et fixe-le.
Knsuilemetsdansunvased'argile,rempliàmoitié,du soufreapyrebroyé,i.'.\introduis-yle morceaude laine,qui renfermece lait.Metsde nou-
veaudu soufreapyre;remplis-enlevaseet fermel'orificeavecun mor-
ceaurielaine.Metspar-dessusunecouchedesel,etpar-dessuslesel,mets
du lut. Placesur un feudoux,pendanttrente-huitjours;puisretire-le.
Quandlevaseserarefroidi,brise-leettu trouverasducinabre.»
70. Cristal.— Mêmetexteque flansYAlchimiedu HritishMuséum,
p. IÔ,1.lo-i -j(trad.,p. 20, n°1, I. !\ clsuiv.,etn"11et fi).Variantes:
yoa«kj)[ivlmiv«ferindien:'»)aulieudey&o.«w)traduitpar«rubrique?».
Verso.
77. Commentondoitteindrel'émeraude.—Onmetdansunvased'argilede l'alun,du foinet fiel'eau,puisdelacireblancheetducristalbroyés;additiondecbrysocollcbroyée.
78. Commentseteignentlesperles.— Cuivrebrûlé,rouilleet mieldu
Pont,cuitsensemblependantuneheure.
reuillet110recto.
70. Autre.—Chalcite,vinaigre,bilesdeba^uf,poudredecristal;celle-
ci fixel'alunetdevientdel'émeraude.
Suitl'articlede YAlchimiedulîritishMuséum,ci-dessus,p. i5, 1. 18
(trad..p. 3o, n°h).
80. Premièreteinturedetouteslespierres.—-«Selet eaupréparéscomme
ci-dessuspourla teinturedespierres.Faischaufferà laflamme.«
81. Commentsepréparela pierrequipolitle cristalet quiest appelée
fumée(?)^.—«Concasse-la;prends-enunpoidsdedeuxdrachmes.Prends
doncun poidsdedeuxdrachmes;prendsde lachrysocollede Macédoine
et dusdlanumnigrum(dhxcîxazov),et faischauffer.«
ANALYSEKT EXTRAITS. 289
82, Commentl'argentnoirestblanchietamolli;décapageparfusion(?)!l«.—Onversol'argentfondudansde l'eaudo.feuillesdo figuiersauvage,et onajoutedunatronet del'alun.
83. Autredécapageparfusion,ouirendbontoutargentmauvais.—«Prends«lu (écritxovSx)®el de larue (isifyavov)sauvage;faismacérerdansduvinaigre;projetles-yun.peudesel;quandtu aurasfaitfondreaufeu,
projettedecesplantesetfaiscuirelongtemps.»
8'l. Commentonpnrifoel'argent.— Voirledernierarticlesyriaquedes
manuscritsduBritishMuséum,texte,]),fio(trad.,p. 106).
Variantes:
«Duplomb,unepartie»aulieude«duplomb,deuxparties»,Letexte
ajouteà lafin: «l'argentresteraseul,il serablanc,mouet brillant».
85. Commentlecuivredeviendrablanccommedel'argent.
Verso.
Mêmetextequedans['Alchimiedu BritishMuséum,ci-dessus,p. i5,I. !\et5 (trad.,p. -JS;n38); a«hydrargyron»aulieude«mercure».
86. Suitl'articleduBritishMuséum,p. i5, l. 6-8(trad.,p. 28, u"9).
Variantes:
Letexteajouteaprèsletitre:JioJLi*.c*ooij«mets-leaufeu»;jJt*3»aulieu
deJLcu*; dansla trad.,n°g, I. 1 : «projettes-yde la poix»;toi» ^i
aulieudeï^; 1.7,AJO-3L3liais -c^ioij «^oLaulieude**â 00L0;dans
latrad.: «mets-ledenouveauaufeudansuncreuset»aulieude«fonds»;
p. 28, dernièreligne,oJ^j JL^^»JL^a )w*au lieude >x|/L o ).-»;dansla trad.: «projetles-ydu laitvirginal(mercure),une partiepouronze»,aulieude«projetles-y un tiers(?)»;1.8, ajoute)?.-*»ja-^.aprèsOhJuuLLf;.
87. Autre:«argent,unepartie;éiixir,troisparties;mercureblanc,une
demi-partie;faiscuireensembleet tutrouverascequetu désires».
88. Commentonéprouvesil'argentestbon.— «Mets-leaufeuet, quand
.u.aiiMiK.—1,3epartie. 3j
•200 THAITKSIVAKCIIIMIK.SÏllIAQIiK.
il seratontlii,l;iisse-lerefroidir;s'ilapparaîtnoir,ilyauradu plomb;s'il
estdurclqu'ilbrûle,il yauraducuivre;telleestsonépreuve•'>.»
89. Onfait del'argentarecdumercuredecettemanière,— Onfaitchauf-
ferlemercureet on y projettede l'étain,avecla pierresourdeappeléei triaria-.
00. Autre.— Cuivrede Chypre,chalcite,selammoniac,broyésen-
sembleet réduitsen petitesniasses[fidli)^; ony ajoutedesraisinssecs
broyés.
01. Pourquel'arqcntressembleà lachiysocolle.
Feuillet111roclo.
«Céruse,eau, lait virginal;broieensemblecl sers-t'en.La teinture
demeurera,tantqu'onnesoumettrapaslamatièreà l'actiondufeu.»
02. Commentopèrentleshgyptiens.— •>MercuretrouvédanslamontagnedeChypre,vingtdrachmes;céruse,unedrachme;lithargeprovenantdu
traitementde l'or,deuxdrachmes;faiscuireet tu obtiendrasun corpsblanc,Projettcs-yde l'argentblanc,deuxdrachmes,et tu aurascequetudésires.»
03. Autre.— Ktainpurifié,mêléavecdumercure,de l'argent,îlela
magnésieetdelacouperose;touscescorpscuitsensemble.
9'l. Autrequiestvéritable.— Cuivreblanc,fonduavecduseldeCup-
padoce,del'alunégyptien;additiondesandaraqueet d'argent.
95. Antre.— Mercureetétain.
96. Autreprocédéquiestappelédiplosis'^.— Beaumercure,argentet
couperose.Verso.
07. Commentonfait l'argent.— Ktainetmercurecuitsensemble.
98. Autre.— Plombpurifiédansdu bitumeou de la poix,ou bien
étainpurifié;additiondemercure.
99. Autre.—Ktain,mercure,magnésie,laitvirginal.
''' Comparerci-dessus,traduction,j>.SG,n-VIIIetIX.
'' J&.Ï&V1Uk"y&j]vo,etensuitel*>i|oco.bo'^voi.
.>!xc^aoS;l.ve£4o;|li- .
ANALYSEET EXTRAITS. 291
Uneautremainaajouteici
Aubasdufeuilleti11verso.
lesnoms«lesseplplanètesou métauxensyriaque,euhébreu,engrec,en
laiin, enpersanet enarabe,delamanièresuivante:
Syriaque: Sahra(la luneJiovco);Bel(Jupiter"^s); Kuukablu(Vénus
|J&vrn>aa?);Schcmscha(lesoleilUsa*.);Pâlha(MarsJLi*3,Mil.: lesoldat);
Tanydra(MercureJVÎJJ.,litl,: lemarchand);Bêlsmnin(Saturneajoîbb^,
corrompude^A\a^v\a).
Hébreu: Sihar(lalune~nç);Milcom(JupiterDSSç,ordinaireinenlassi-
iniléà Saturne);Astarlc(Vénusrn'nttJi1,écritLO>£»TÛ);Schcmesch(le soleil
&'?#)>Tammom(MarsTOP);Camosch(Mercure#'0:, ordinaireinenlassi-
miléà Saturne);Hévân(SaturneJl|),
(îrec: Sélcné,Hermès,Aphrodite,llélios,Ares,Zcus,Cronos.
Kalin(corrigéparsurcharge: enphrygien):Lima,Mcrairiii,Vciwrc,Sol,Mavta(Mars),Gnba(Jupiter),Saturna(Saturne).
Persan: Bahrûm(Mars »c*r>);Bilali(Vénus-&o); Mordad(jji^o);lliivîr(?woot);Ncbo(Mercureaaj); Mirrikh(«**i^o=
gy»,ordinaireinenl
Mars);Kadkad(?H»HO).
Arabe: Kamar(laluneU);'Olarid(Mercure*;llas);Zohara(Vénusày&j);
Schams(le soleil(_>**£);Mirrikh(Marsg£*);Moschtari(Jupiter yw&l);
Zohal(SaturneJ>-)).
LIVREIII*DEDËMOCRITE.
Feuillet112recto.
Avecl'aidadeDieu,quidirigeleconfesseur,nousallonstranscrireunautrelivredeDcmocrite.
Suitle textedeYAlchimiedu BritisbMuséum,ci-dessus,p. io, 1. 20
(trad.,p. 3i etsuiv.).Une.tached'humiditéa renduillisibleunepartiedes
lignes.
37.
292 THAITKSD'ALCIU.MIKSV1UAQUK.
P, IJ, ). péiiull., *ajjoo»o3aulieu(Je ajUoaS.
I', i(i, 1.'i, ja^o,111iiou«levwOA.o;1.7,aprèsJifJi*»ajoute; JUoLf»;I,8, ^.*&klaulieude<^;trad.,p. 3a, 1.2 : «pendanttrentejours» aulieude«pendanttroisjours»;1.9, you&jjxao^âaulieudeya.»&g|acoovo(.\J,ra">,">aulieudeju»_aj^>;1.20, IA-A^^IJM"*"aulieudeJAw^£^JL>;
ajouteà la lindelaligneaH: »ÛOJOJJOJoJÛ£>|Oj.voV|jfe&o»|£»n*âf;danslatrad.,p.33,n°V,I.ô: «faischauffersurunl'eudouxpendantquatre
jours;puisretiredu feuel broieavecdel'urinenoncorrompue,,...».
P. 17,1.3, manquex.o^snt^^o; 1.12,IÛJÊ^J&«JL~?A*>oaulieu
deJ.o?ÎSïojjso;1.i3, après-*. a : -JXxsJli^o» JL)c^>w*«—L|<xoojoJL>o
JLCOJX^OJC*-a^-saJJça»o>ojJ^vaa».»;dansla trad.,p. 3/j,n°IX, der-
nièreligne:«etsers-toidel'urinedecettemanière.Quandtuentendsparlerdel'urineincorruptible,c'estdecellerèglequ'ils'agit».
P.17J. )5, .A.J;...«1J^tvj^f»Jujbir»JaoijoJJ$O?j»JûJJ-ota»Jâ*.o;
I. 17,après« a : |»ot?io^o-—"^-a-jOo(?)JLMoj JLA.«>iAo.*.jbu§sa-»
U^Û-Î^IVSet manqueJKo|fiJ;dansla trad.,p. 3/|, n°XI,commence-
ment:«Kcoulemaintenantladescriptiondumélange,ôl'emnic(Pmoleflacé);reçoislaconnaissancedumélangepourcettepratique,lemélangedescou-
leursetdesteintures)'.
\j. 20,*ûojoaulieudeoûjjoet^»^)Lticjaulieude^^jJLbo;1.22-i3,
^*aJboo)a2L^^»JCL±Xaulieude^âl»oo*&3>«jaii.; i. 23,^oxL; il) o)aulieudec»*.VKÏ^O.
P. 18,1.3, aulieude^O-J)Ja-^oa : yoa.^^j}._a..à>oettroislignesen
partieeffacéeset illisibles.
Feuillets1\!\et115.
\ iennentensuitedixautrespréparations,dontquelquespartiesendom-
magéesparl'humiditésontpeulisibles.
Lasuite(p. 18,1.5; trad.,p. 35, n°XII)reprendà la ligne16du
versodufeuillet1i5.
Variantes:
P.18,1.5, ^JI aulieude»*^jj;1.7, ya^xûac)auHeude^a^cooo;1.10, tco;t^«-»c*aulieudeet;1.i3, |>oLJoô»-»;-*>)JL*-^x.^J}JJOLJLS
AXALYSKET KXTUAJTS. -2U.Î
jLàfc».i» aulieuîleHo,etVASJmanqueau eonunenccmcnldelà ligne,sui-
vante;dansla trael,,p. 3(3,1.3 et /(, au lieude«dansla partie.. . , . »
lire; udansle foursupérieuroù l'onplacel'objettravailléquandil a été
acbevé »;1.16,^JS ^oj U-a_jaulieude^ *v;a xaN.«*_.);I. i7,yO^ûiJ^ooaulieudeya*„C)fc*o; dansla trad.,p. 36, 1. i i :fizipiyjwau
lieudenÛpxiov;1.ai,^»">»«v»Vjaulieudeyojj^), cecjninechangerienausens.Ajouteà lafin:
FindulivredeDe'mocritelesageetlephilosophe.Celuifjiiinupuse.vpcrimcnlvsuitpeudechoses.
•2'.)'i TUAITKSirAMWIIMIKSYMAQUK.
VI
uvRii D'Ksnn.vs.
Feuillet1iCverso.
[Extrait)dulivred'Ezra[Esdras],tescribesavant,
1. «Prendsdelalimailledefer,unelivre;dcTarscnicrougedepremière
qualité,Iroîsonces;mets-lesdansduvinaigretraitéaumoyenducuivre;broiejusqu'àtrenteIbis(!'motcllacé)ausoleil,jusqu'àcequelarouilledu
feraitdisparu(' mot.cllacé),etqu'iln'yait plusriendenuisible,mais
quele produitparaissecuirelesdoigtscommedel'or.Enle travaillant,
ajoulcs-yunpeuduvinaigretraitéparlecuivre,enaspergeantaveclamain,
jusqu'àépuisementduvinaigredontil a étéparlé.Lorsqueleproduitaura
prisuneconsistanceeiuplasliquc[<nrhfvtov)etépaissecommedumiel,tiensà taportéeunebaguettedefer,munied'unepoignéedefer,tellequecelle
«lesouvriersquitravaillentl'encaustique^)*1';tuplacerascetoulilsurdes
charbonsardents,jusqu'àcequ'ilsoitchaud.Quandil serachaud,tu le
poserassurla préparationbroyéeà l'avance.Quandcelle-ciaurabrûléet
'qu'elleserarefroidie,enlève-laparpetitsmorceaux,en grattant.Répètecela,jusqu'àcequel'ingrédientsoitentièrementemployé.Alorsmetsles
parcellesgrattéesdansunmortier,
Feuillet11yrecto.
et broiecommeil faut.Versedessusdu vinaigre,faitavecla limaillede
fer;broietroisjourset troisnuits.Quandle produitauraprisunecon-sistanceemplastique[emXrjviov]etqu'ilauraséchéplusoumoins,prendsle
mortieret projettesoncontenudansunegrandemarmited'argile,queluaurasenduiteavecle lutquirésisteaufeu;enduisl'orificeavecle mêmelut(2).Faiscuiresurunfeudoux,pendantdeuxjoursetdeuxnuits;prends
(s'ot—i—»f—Sa—t—aseny-ag>JD-»»O
^ojisoioâj.Aulieude«UA«quinedonnapasunsensconvenable,lire«OA».
ANALYSEKT KXTRAITS. 295
ensuiteet broiedansle mortier.Ceciestdol'or,Iciqu'unhommeaban-
donne.;isesseulesconnaissancesnepourraitpasenobtenir.»
'2, Autretraitement<hivinaigretjtiisert,an travail.— .Suitle.moine.Icvte
quedansYAlchimieduBrilishMuséum,ci-dessus,p, 55, 1.7, jusqu'àla
p. 5o, 1.5; dansla trad.,p. 0,8,n"XXV,jusqu'àlafindelap. IO'J.
Variantes;
l.o texteajoutepartoutl^o^-is» «dansun (litre.»aprèsle.mot .a-»
«clarifie»,et A.jLa*.£ao«;\ ladisposition»aprèslemol'+&«garde».
IV55, I. ]'i, JAw^^lj1J|SO.?Lau lieudev^ï^,'*^î '• anlépémill..«enfla^fcOiiulieude~»^o.
V,5(i,1.fi,yai^oà^slaulieudeyai*c£>»l.;I. 11,)JSJOaulieuderÀ*.o;
| 10-1G,manquela-aA^.jpis ,a*soo)oxoo;.o;1.pénult.,aprèsUsot^
ajoute: ja^so y|;dansla trad.,p. 101,quatrièmetraitement,avant-der-
nièreligne: «éprouveavecleslylelsi leproduitestrouge».
I*.5y,1.1,A**à*j;|â»lo»oo?oaulieudeJsasi*.o;I. (î, )». v>aulieu
deji-a*ào,claprès'*£ajoute:A***.?jsû*fia^>..o-ot Jjoi;dansla irad.,à la
lindusixièmetraitement: «ceciestla sixièmeclef»;1.y, au commence-
ment,J1-—ô| -OK&S.'^âJîôj |L)L»ô) J^d^rsiô| v&ajo| J*r>?I»»û?o|
|sj,j Jju-»*.|!ooô) jja—;danslaIrad.,j). 102,n"XXVII,après«cendres
de boisdepeuplier»ajouter: «oudechousauvage;oudecamphrier,ou
dechêne,oudefiguier,oudechoseéquivalente,oudevinaigreblanc,ou
d'oauchauded'alun»;I. 11,?a~*.o)AV.A.^.NJ}Mvar>aulieudev^^Jo;1. l'ï, aprèsJJc*_3c*_ia : o*.J-£oLoo£>-*.ad&»J-*rt*ioUA^O«.AJot;danslatrad.,p. 102,n°XXVII,dernièreligue: «Voici(pielu trouverasdevanttoi sa cuissonelsapréparation»;1.i3, JLioaJOA)au lieude JL10a.ja.coJ:1.J/J,o«^o)L|o-ioj-ôl);au lieude aio^oL|};demême,lignesuivantes,
owo)i|aieusj;1.1G,iijbûr»aulieude.»bas.
I\ 58, 1.8, manquej, A ~—1et a: wd?o au lieude j^l;o; I. 10,
^-.^cûLOoJb»au lieude. .?aôiû|r>;I. 12, manque. )Ssi_-..a>|>o-X.r>|a.^o^o ottov. ** >>aa».;I. i3, *^oJÛ.3|au lieude >a^;1. i-j,manque
I\ 5g, I. 2, *-»?U*Juilieudeo^sjlfj; I. 4-5, »âJàs.JLsa.^ja-va-càja.*.&ob&a?s.aulieudeo Ma&aa^.ja-co»;dans*la Irad.,p. 10/1,dernière
i'.m THAJTKSD'AM'JIIMII-:SVJWAOÎJK.
ligne: «un instrumentquirougira,pourapprendre;\ combattre,avecle
l'eu»,aulieudeKuninstriiiiiotildisposépoursubirl'aclion(lufeu».Kn-
Miilc,aulieu(le«findulivreXf»,onlit:«findulivred'Kzraleprophète»,
(Ily:| lieuderemarquerqu'ensyriaquelemotdixsedit'estaetnediffère,
dunom<Ybhraqueparlasecondelettre,}
Findulenillrlr.'.orecto.
3. Suiventleséquivalentsdes nomsclospianoteset desmétaux: le
soleil,l'or1";la lime,l'argent;cliarsn(^JCOJJLA.^cerusaiJ),céruse;litliarge,mastic(!Jmolcfl'acé)et vinaigre;.Mars,le hr; dauça(ho*),eaude fer
(?moteffacé;romp.ci-dessus,trad,,p. 181,note3); laitvirginal,mercure.;
pierred'Arménie,arsenic;alticon,plomb;Zens,étaiu;sidéritis,marcas-
sile;cired'Alexandrie,,verre.,. . .(moteffacé);eaudivine (uneligne
effacée).
"•'Représentépartincercleavecpointrentrai,{IntroJ.àtaChimiedesanciens,p.ia?,noiei.)
ANAI-YSJÏHT KXTllAITS. !><>7
VU
MVKiïWBZOSIMB.
Feuillet120verso.
CommencementdulivreIXdeZosimcWlephilosophe,surleschangementsdeluterreetdemponssièu,etsurlespierrescllesdroguestiréesdetaterre,
1. «A/.s,c'estlese)ammoniacquisert(à fabriquerle)lapis-Iazuli,««Api'wlvoudpaevixiv,car ilportecesdeuxnoms,estla paied'arsenic
()L»OJ)dontonsesertpourépilcr'2';ellevientd'Arménie.»«AÇpoi'jTpoi',c'estle nalronafricain;d'autresl'appellentnalronyhxov;
il diffèredecetaplironitron[Çovijpov)quiestlenalrondesgâteaux(Iw^aûj= J&iLoj).A<Pp6sde vhpcv,signifieécumedenitre'3'.11ressembleparson
aspectà lafarinedefromentet il estblanc.»
«L'aphronilronn'estpascependantà i ttal defarineet n'estpaspulvé-rulent;maisil estsolideet dur.Il sertjournellementàceuxquipolissentleurscorpsavecdela craie.»
«TU^OÎestleplâtre'4',»
«AtÇpvyés®;j'ai éprouvésouventcetingrédient,cpiiestbon.(11vient)d'unecollinede filedeChypre,où setrouveuneminequi leproduitet
quiestéloignéede3ostadesdelaville.Ilgisaitdansun endroitquiestàmoitiécheminentrecetteraineet la villela plusproche.Le directeur
(eWT|î07ros)préposéà cetteminenousdisaitquec'estlerésiduinutilisédesfours.»
«Qeïov,c'estlesoufre.«
aUs,c'estlarouilleouirin®.»
Feuillet131rectoetverso.
«KaS[xet'a,c'est.... (deuxligneseffacées)leproduitduchauffage,...;
<'ÉcritZosimaos.WComp.ci-dessus,p.8,etDioscor.,Mat.
u'd.,I.Y,ch.cxx.<«Ilid.,l.V.ch.cxxx.
<"Dioscor.,i.V,cli.cvwm.WIbid.,\.V,cli.exix.—Inlrod.àlaChi-
miedesanciens,p.233.MComp.ci-dessus,p,p.
ALCHIMIE.—i, 2epartie. 38
•208 TUAITKSD'AIXIIIMIKSVlliAOUK.
Iloffrel'apparencedos\apeursd'incanlalion,ouîlelafuméed'encens
, (plusieursmotseffacés).Nedis doncpasquec'eslnueterre;
maisappeilc-la,si tu veux,unepierre.Kiloestrefonduedanslesfourset
formeduenivre.Delàviennent(moteffacé)et lediphrygès,Maiscelui-ci
endiffère (2motseffarés)à la foisparsa forme,et parleminerai
dontilesttiré (1moteffacé).Telleestleurdifférenceougénération,commelu voudras(?moteffacé)l'appeler.Cettecadmiese formeaussi
aveclapierrequiestappelée (i moteffacé),lorsqu'elleestfondue
dansunfour.C'estlacadmiedesfourset lacadmiedeChypre.C'esta\ec.
raisonqu'onl'appelleune pierre.Lesmédecinsdistinguentcellequ'ils
appellentfio-çvhis,c'csl-â-dimen formedegrappe,etcelle,appeléew.a-
HÏ~t>,e'esl-iVdircencroûtes.Lacadmieen formede grappeestrecueillie
danslespartiessupérieuresdesfours,quandon leschauffe;tandisquelass>.axÏ7ts's<itrouvedanslespartiesinférieures'1'.»
«KJVO-JJO*»,lapierreponce*'2'.»
«Kvavis,c'estlehlcudespeintres;cinabre[sic]*3}.»
«Kovta.(écritxaova),c'estlacendre.»
•Aent's(écrit/.STTOJ-)*1',c'estl'écaillé.Ilyacelleducuivre,quisertbeau-
coupplusquecelledu feroude l'acier*5';onl'appelle (2 motsef-
facés)et il existeencoreuneautreécaille.»
»AtOdpyvpos,litharge.»
«MeXai'Tept'aoupf/av,c'estl'encredesécrivains*0'.»
«M/crt/ *"'(deuxlignescomplètementeffacées)au-dessus,quiestdans
unamontagneà gauchede Inville(?) (3 motseffacés)quenous
avonsmaintenantà gauche {2motseffacés).11se trouvaitquel'en-
tréede.laminedesmétaux,.... (2motseffacés).Dansceltemine,jevis
troiscouches(Çwas)deminéraux (3motseffacés),lesunesau-dessus
desautres.Lacoucheinférieureestcelledel'ingrédient.... . (3motseffa-
cés)appelésori;cellequiestau-dessusde celui-ci (2'motseffacés).Latroisième,lasupérieure,c'estlemisy,quiest (1moteffacé).Le
directeur[iniipoiios)qui étaitpréposéà cemoment-làà la mine(?mot
effacé)desmétaux,en nousmontrantcescouches (nousdit?mol
•''IntroJ.AlaChimiedesanciens,p.3.1g."'^>Dioscor.,1.V,cli.cxxiv.!=)Ibid.,I.V,cll.CV.('•'Inlrcd.àlaChimiedesanciens,p.o33.
:,)JJO^XJO,erreurdecopistepour^u^csio.V)Dioscor.,I.Y,cli,CWII.—Introd.à In
Chimiedesanciens,p.243,(,)Ibid.,],V,c!i.cwi.—/iî!roJ.-,etc.,p.2'1s.
ANALVSKi:ï KXTIUITS, 2',)'.)
effacé): Jeviensd'arriverpouriiinsidireà l'instant,parcequenousman-
quionsde.. . (i moleffacé).Cequi se traitedanscesfourspendant\u\
grandchauffage..... (j moleffacé),cesontlestroisminoraisque.luas
MIS;nousenrecueillonsunegrandequantité,«J'étaisdéjàvenuprécédemmentdanscelieuavantdallerà Home.Jus-
qu'àprésentj'avaisuneprovision(demisy).Quandj'avaisbesoinde pro-jeter duvitriolnoirdansuneliqueurquelconque,j'enfaisaisfondreune
moite,grossecommele poing.Lorsquele vitriolne prendpasdeconsis-
tanceparceprocédé,il sediviseenpetitesparcelles"1.Aprèsavoiradmiré
lafermetédela molleet l'avoirbrisée,je trouvaidansunefraclurecircu-laire'-'qu'elleétait.,.. . (1moteffacé),ressemblantà uneespèced'clllo-
rescencequisetrouvaitau-dessus.. , »(deuxligneseffacées).
Feuilletîaa recto.
«TÏTai'os,chaux(ouplutôtcalcaire)[deuxmotseffacés]...dumercure.»
«<I>axoîestla rhubarberouge.»
«XaXxfrts,c'estle yjùxwâpiv.Nousenavonsparlédansle chapitresur
levitriol'3'.»
«XaXxssxexoLVfxsvos,c'estlecuivrebrûlé'1'.»
«XdXxavÔcs,c'estla fleurdecuivre'5'.»'
«XpvaôxoX}.*,soudured'or'0'.»
H^V'iHÙOtov,céruse'7';quandle plombestdissousdansduvinaigrebien
fermenté,il formedelacéruse,et lorsquelacéruseestbrûléeavecdu.. .
(?moteffacé),il seformecequel'onappelleduséricon.» .f-noTioivxos[bxoTtâvoJi),laitdechacal(s).
2. ExplicationdesterresdetouteespèceparZosimelephilosophe.— «La
terre,quetoutlemondeappelleordinairementdecenom,sedélayeaus-
sitôtqu'elleestmisedansl'eaue\ sechangeenboue.C'estcelledonton
sesert;ellepossèdeplusieursvariétéspropres.»
(<))j^a»v^-jcs^>)o)lit)!»t»S*•!•
MDioscor.,i.V,ch.cxv.—hirod.,etc.,p.2.'|3.
!i>Ibid.,1.V,ch.LWWII.—hlrod.,elc,|>.a33.
WDioscor.,1.V,ch.LwxViil.—Intrcd.,J).l5l,2.'|i.
WIhid.,\.V,ch.civ.—hlrod.,p.243.{,)Ibid.,1.V,ch.cm.—Introd.,p.26G.WIbid.,1.lit,ch.X1.VHI,—IbaBeîtlmr,
n°45g.
38.
300 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
*Lorsqu'elleestgrasse,(elleconvient)pourluter,mieuxquetoutautre
produit.Verso.
«Klleestnoireà l'intérieur(Pmoteflacé).Jly a aussila terregrassequel'onappelleterreglaise(?JAJtkûao).
sIIya encorelaterreblanchâtre.Sesvariétésprésententticspropriétésopposées. .
«Ily a aussidesvariétésintermédiaires,quiserapprochentdel'uneoul'autre.Ondoitconsidérercommeintermédiaires(Pmoteflacé)cellesqui
s'éloignent {1moleflacé)égalementdesdeuxcôtés.nIIya d'autresvariétés(?moteflacé)deterre,produitesparlemélange
descouleurs{?motellacé).«D'autresespècessonttonnéesparlespierresetlessables;onendégage
aumoyendel'eaulamatièrequiyestmêlée.Quandonopèreainsi,cequiestdenaturepierreuseetsablonneusedemeureaufond;cequiresteà lasurfaceestlavraieterre.»
3. «Telest le produitquiformela terreapportéede Lcinuosu),que
quelques-unsappellentrubriquedeLemnos,et d'autres,terresigilléede
Lemnos.Cetteterre,enellet,possède"unecouleuranalogueà cellede la
.rubrique.Maiselleendiffère,encequ'ellene barbouillepaslesobjetsaveclesquelselleesteticontact,commelefaitcelle-ci.11existe,eneffet,àLenilios,unecollinetouterougeparsacouleur,oul'onnevoitmarbre,niplante,nipierre,maiscetteterrequi
feuilletia3recto.
présentetroisvariétés,Lapremièreestcelle(pielit,dit-oii,(motseffacés)et
quepersonnenetravaille(!>),sicen'est'laprêtresse.Ladeuxièmeestlaru^
brique,dontseserventsurtoutlescharpentierspolit'fairedesmarquessur
lebois,Latroisièmeestcelledespolisseurs,dontseserventbeaucoupceux
quilaventle lingeet lesvêlements.C'estpourquoielleestdécritedansle
livredeDioscorideet dansdautreslivres.Onmélangedu sangdechèvre
a\eccelteterre,et onl'appelleLemnia(hfixvin).Ainsi,prenantla boue
obtenueparcemélangé»cetteprêtresseeudécoupe(desmorceaux)etelle
<'Dioscoh,1.V,cli.c\ill.Ityaîlesvariantestoiisiclt-iâblcsdansladescription;cellociislbien|>lnsddveîopp'cdansteteiledeZositne.
ANALYSEET EXTKAITS. 301
fabriqueainsicessceaux,qui sontappelésICITCde Lemnos.Ledésirde
l'instruirem'a engagé1"à voirparmoi-mêmela juste proportionde ce
mélange,Kuciïet,je suisalléà file de Chypre,à causedesproduits
qu'onapportedece pays;et dansla Syrie,appeléeCaMé-Syric,laquelleest.unepartiede la Palestine,à causede l'asphalte(uaÇa/aos)quiest le
bitume,et debeaucoupd'autreschosesdignesd'êtrevues.Demêmejen'ai
pasnégligédemeincllreen routepourmerendreà Leinnos,afinde\oir
commentonmélangelesangdechèvreaveclaterre.«M'claiildoncpréparédeuxfoisà voyagerd'AsieàHome,parlaThraee
et la Macédoine,je vinsd'abordparmerde la(\illede)Troadequiest
appeléeAlexandrie''-1,Verso.
etje \isilail'îledeLcmnos.Ayanttrouvéun \aisseauenfacedeThessalo-
nique,je m'abouchaiaveclecapitaineduvaisseau,pourqu'ilmeconduisit
d'abordà Leinnos,etnoustombâmesd'accordàcesujet.Maisje nesavais
pasdanslaquelledes villesde Leinnosje devaisdescendre,parceque
j'ignoraisd'abordqu'ily avaitdeuxvillesdanscelteIle.Je pensaisque,commeà Samos,à Cliio,à Cos,a Andros,à Ténédoset danstoutesles
îlesde l'Archipel,appelémer Kgée,il n'existeaussidansfiledeLeinnos
qu'uneseuleville,désignéeparlemêmenom(piefilelotitentière.Lorsqueliotlsarrivâmesà l'Ileet que iioilsfûmesdescendusdu vaisseau,j'appris
(pielenomdelavilleoùnousavionsabordéétaitMyrine;je n'yvisni les
chosesdonta parléPhiloelètc,ni cellesquisontmontréesdanslacolline
sainte(Tlléplicslos,situéedansla campagnede celteville.Maisj'appris
que les dernièreschosesse trouvaientdansla régiond'uneautre\ille,
appeléelléphcstos(Héphestiade),laquellen'étaitpasvoisinede la ville
deMyrine,oh nousavionsabordé.Lecapitainedu naviren'avaitpasle
tempsde ni'atteiidre;je renonçaidoncà ce projet,et je résolusde ne
voirlléphcstoset lescollines([liamonretourticHomeen Asie.Knelfe!,lachosearrivacommeje l'avaisdésiréet pensé.
<iAprèsavoirquillel'Italie,je vinsenMacédoine;
l'Wiiletta/itvc.h.
je visitaice payspresqueenentier.J'arrivaiensuitea Olympus(;'motel-
302 TIlAlTKSD'AI.CHIMIESVJtlAQUK.'.
face),villevoisinedola Tlirace,ci.delàà unemervoisine.decetendroitclsituéeà unedistanced'environ1-20stades.Je1n'embarquaisurunvais-
seau,clje vinsd'abordàThasos,àunedistanced'environ200stades.Delà,
j'arrivaià Leniuos,àenviron700autressladesd'AlexandriedeTroadc.«Sij'aidécritlevoyagecl,lesdislances,c'estafinquesiquelqu'undé-
sirevoircommemoilléphestos,ilconnaisselasituationdecelieu,etqu'ilseprépareconvenablementauvoyagequ'ilseproposedefaire.
«\AIvilled'Héplicstosse trouvedans la partieorientalede l'îlede
iiCinnos;lavilledeMyrine,danslapartieoccidentale.Cequele poèteHomèredit au sujeld'Héplicstoss'appliquesansdouteà henuios,à mon
avis,.àcausede lanaturede Jacollineoùsetrouveceproduit,semblableausangpurparsacouleur,collinesurlaquelleriennepousse.Al'époqueoùje metrouvaisdanscettelie,laprêtressey vint;elleyprojetaunequan-titédefromenteld'orge,et ellefit
\Yrso.
d'autreseboses,selonl'usagede la religiondeshabitantsde cetendroit
(molelïacc);puisellechargeatoutun chariotde celteterrecl ellese
rendîtà la ville.Ellela pétritel lit dessceauxdeLemhos,cessceaux
qui sontconnuspartout.«J'aicrudevoirm'inforinci'ausujetdecequiestdit,àsavoirque,dans
lestempsanciens,onmêlaitdusangdeboucet dechèvreaveccelteterre.
J'apprisla traditionqui couraità cetégardet quifaisaitrireceuxquil'entendaient.Cependantce n'étaitpasdeshommessimples,maisdes
hommesinstruitsdansbeaucoupde scienceset danstoutel'histoirean-
ciennedeleurpays.J'aiaussireçudel'und'euxunlivre,écritparl'undes
anciensdupays,quienseignaitlotislesusagesdecetteterre,tiréedeLeiil-
iios.C'estpourquoije n'aipasnégligédexpérimentercetingrédient,et
j'enaiprisdeuxmyriadesdocharges.»
/1.uTerredeSamos,appeléeSauna,quiestdelacraie(creta'")sonse
sertsurtoutdel'espèceappeléeestremis(=>foltfpo.OUicrle^ts)ouétoilede
terre12',0esl-à-dirccraie.LaterredeLemnospossèdeunpeuplusdevertu
eiïïcàcequecellequivientdeSamosetquiestappeléecraie.
(')Diostoh,Mal.MA/.,I.V,cli.ciAU.—i"Voiele [ircscntlolume»p.U.n"3etilote8. ..-..
ANALYSEKT KXTJtAITS. 303
Feuillet125recto.
«L'étoile«leterreestcollante(etconvient)pourluler;c'estunecraie.
LaterreSélinusia[où-ivovatayfj)et laterredeChiopossèdentunegrandevertupournettoyer.C'estpourquoibeaucoupde personness'enservent
pourleurusagepersonnel.»
5. «'J'errediteciiiiolicniw'', propreauxmélanges.Quandtuprendsdela
terreargentée,oudorée,ou ferrugineuse,sachequ'elleest appeléeainsi,
parcequelleestextraitedesminesd'argent,d'oretde1er.»
G.«Terredji/wléeumpclilis^,c'est-à-diredesvignes;quelques-unsl'appel-lentsimplementterred'argent.Elleestappeléelerredesvignes,nonpas
parcequ'ony plantedesvignes,maisparcequ'onenenduitlesvigneset
qu'elleliielesversquimangentlesyeuxdesjeunespoussesde lavigne.On
appelleaussicetteterreasphalte,c'est-à-direbitume.»
7. «Antreterrequivientde l'Arménie,prèsde laCappadoce.Elleest
trèssiccativeetdecouleurjaune;celuiquinousla donnéel'appellepierre,et non terre;ellese délayefacilementcommele calcaire.Demêmequedanslecalcaire,quandonlebroie,onne trouvepasde sable.
Verso.
ainsi,danslesmottesde cetteterre, il n'ya pasde sable.Lorsquetu la
réduisenpoudredansunmortier,elleestcomplètein-ntunieet sansgra-vier,demêmequel'étoilede terrequiestde la craie;maisellen'eslpas
légèrecommel'étoilede terre.Aussia-t-elleplusdeconsistancequecelle-cietelleIles'envolepasen l'air(jL»i)lJJo)«Icilumômemanière..C'estpour-'
quoiceuxquilaVoientenmasseontde lapeineà comprendrequecesoit
unepierre.Dansl'écritprésent,on lie l'aitpasde distinction,soit.qu'on
l'appellepierre,terre,ou motte.Elleestdésignéepar leshabitantsdecet
endroitsousle nomde îiwitut,c'esl-à-dii'een syriaquehtvmkha(arsenic).Ea montagned'oùelleest tirée,et qui està l'Est,senommeliitgùvaiui
(Jboj^jLi).Lu\ille prèsde laquellese trouvecettemontagnes'appelle
Agraca.(J^b)t^J).»
l'iDioscoh,I.V,fil.U.WV.—-' Itiùl.,I.V.<11.i.l.W.
30'i TI'v.AITKSJVAIXIimiESVIUAQUK.
(iLaterredeLemnosaplusquetouteautrede lavertu,et plusencorela terreappeléeérélriade(iperptàsj>?)îl!.«
8. >iUneautreestappeléeterrepignilis{'estyvijts)^1.Ellea luvertudelaterredeLemnos;maiselle,endiffèrepar la couleur,carelleestnoireconnuela terreampélito.u
Feuillet)aGrccloetverso.
0. «Jeparleraid'abordde cespierresqui, broyéesdansun mortieraveclescompositions,sedélayentetseréduisentenliqueur(%u).6s).»
Suitladescriptiondespierres,dansuntextepeudifférentdeceluidulîri-tisbMuséum,ci-dessus,p.8,1.îoetsuiv.(iracl.,p.10-17,XVIII,nu'1à 13).
Variantes:Aprèslen°5, lemanuscritajoute: <Uneautreappeléeschis-teuse)*(PJL^mimo.oyja'lhsh'OosdeDiosc).
Aprèslen' 7, manquelaphrase: «Cesontlàlesseptterres.. . «
Aprèsle n"(j,onajoute.: «Uneantreestappeléeassoit{aeertosh'Oosde
Diosc.)etsetrouveà Assos,d'oùluivientsonnom[?moteffacé),u
Aprèsle n°1ï, ou ajoute: «Cellequiestappeléearabique(âpzÇiMsh'OosdeDiosc),quiressembleà.l'ivoire.»
Aprèslen°i3, suit:«Pierregéodeoudeterre.»
Feuillet127recto.
Autre,dontlenomesteffacé.«>Pierresélénitc(dÇp'j&ÛMov)t cesl-à-direécumedemer'3}.»
Findespiertwquiontunevertumédicinaledetonlcsorte,dontseserventlessayisméde-cins,surlesquellesZoshnedfo.ildesrecherchesetqu'ilUdécritespourTkéosébie,lureine11luprétresse.
»
10.Explicationd'ualrcsexpressionsmédicalesdeZosimelephilosophe;
«lVXa(?moteffacé),estlelait', beurre,oucommetuvoudras
Ttpliilefromage; l'appeler:
Yjùhvpùi'tbuilc de beurre,ou llt/ti'a,présure:
-')Dioscor.,I.V,cli.ciAUf.—MItiid.,I.V,cli.ci.xViti.—(J)Und.,ï.V»cli.cl.Vtil.
AiNAliVSKliT EXTRAITS. ;i05
X6h],bile;
TSvp(écritluulros),écume;
O'jpov,urine:
"SfaXov,salive;
Pvxos,crasse;
dupais(o-a'pê).chair;
Uifiehi,graisse;
.sLréap(?écritXfftaa.),lard;
Mvû,6s,moelle;
KsÇa/.at,tôles;
Képa.7<x,cornes;
UXevfJLVv,poumon;
H^ap,foie;
Koi>./a,ventre;
Opyjs,testicule;
NêÇpoi',lesreins;
Ô^Ç,ongle;Ùalêa.H£Xa.u[xéva,osbrûlés.«
Verso.
pÔ^sfws[aEÇap],peaudeserpent;«Astres iWiii'(-",caldeschevaux;«Asp/ua-crpoëa'-raw,peauxdemoutons;«kpiyvr,,araignée;«A^pj/ajVa]-»a>.a/a,vieuxcuirs;«Oa7psa: quelques-unsappellentainsi(l'enveloppede)touslesanimaux
(marins).Arisloleappliquecenomà ceuxquiontpourcouvertureune
coquille,que.d'autresappellent6<r1peov,et ilsluidonnentcesigne(untri-
anglerectangle).Il désignetouteespècedugenredescoquillages.Dansce
genre,on comprendtouslesanimauxtelsquelesbuccins[xtfpvxotf),les
pourpres('sopÇvpeis),lescames(x»iW*)ct Iespûmesmarines(Wwas).C'estlegenredescoquillageset desmollusques.«
«Èpjof(?l2)),laine;«Tp/^esjcheveux;
«n«(p(3'),oeufs;
«É^t'ôt,hérissons:deuxespèces,hérissondeterreet hérissonde mer.
Le hérissonde terres'appelle(en syriaque)coupàa;le hérissonmarinest
petit,rondetremplid'écaillésépineusescommelecoupda.»>
«07rô7rftW?,sucdepanax;
Feuillet128recto.
11. «K&piJJbs,huppeoualouettehuppée,petitoiseauqueTonrencontre
f"ÉcrityckSuUjblKfc»:t)ioscor.,1.Il,cil.UV.—WÈctitvwjj.Cuiiip.ci-Jessus,p,27Ï,note3.-- WlitfU1*^1<Comp.lïaflklilotil»col.li, I.t.
AixniMtK.—1»2epartie. 3otUI'MlttritHtlnlUl.
,100 TRAITESD'ALCHIMIESVJUAQUE.
sui"leschemins.Bouillidansl'eau,il estbonpourccuvquisouffrentde
douleursd'enlraillcs;ondoit,le manger,enplusieursfois,danssonjus{'(pim).li a sur la têteuneépaissehuppede plumes.Onciteà sonsujet.unefabled'Aristophanelepoètecomiquequidit: Tuessotetinconsidéré:tuneconnaismômepaslastrophe'"quidisaitquelahuppeétaitantérieurea touslesanimaux,et.mêmeantérieureà l'existencedela terre.Connuesonpèreétaitmortdansune régionoù il n'y avaitpasde terre,elle
leportapendantcinqjours;maisquandellevitquele fardeauétaittroplourdpoursatête,ellel'enterra.CeciestconfirméparlepoèteThéocrile.,
quidit:Commelecercueilsurla tètedelahuppe;ilveutparlerdoceux
quiontuncercueilsurleurléle.
Verso.
«J'ail'apportéceltefableausujetdecetoiseau,parce-queje voulaisfaire
connaîtrequ'ila unehuppedeplumessurla léle,eiquetupeuxeutirer
dusecourspourlesintestins(xî>).oi<).Jedésireaussiqu'ilsoitindiqueàceux
qui ne le connaissentpas,parcequ'ilressembleauxoiseauxde Vénus
(Aippoàh)}),oiseauxquisontégalementdugenredosalouettes;maisilsdif-
fèrentbeaucoup,parlagrandeurdeleurhuppe,decelui-là,quiestunpeu
pluspetitqu'eux.»
12,dhSclpxvs{-\lesunsle l'ontmasculin,lesautresféminin;c'estune
espèced'écumesalinequis'attacheà certainsarbresouauxroseaux;«iAXxixiM'/i',écumedemei''3';
13. <iA>.s^,selgemmeetselmarin,Cesdeuxespècesdeselspossèdentlàmêmevertu;maisellesdiffèrentencequeleselgemmeestdénature
pluscompactecl plusferme.Il est plusépaiscl plusastringent,Lesel
'marinfond,aussitôtqu'ilestmisdansl'eau.Leselgemmenefondpasaussi
facilement,
l'euilldlut)leclo.
parce.que..... (l ligneeffacée),'
«Touteespècedeselestengendréedans«leslagunesd'eau,ronfeïmanlun
;|lEclil«loli/f/ios,,;î-IMOSCOJ., .Mat.ui/r/.iI,V,di.c\v\W,
i1'(kmerélioiiluai'hie.tJiosc,I.V,cit.r,v\V\.>)Jjloscor»,i.V,cli,cm.
ANALYSEKT EXTRAITS. M?
principesalin,lorsquel'eaus'évaporepari'elTetticschaleursdel'été.Cesel
a lamêmevertuqueceluiditdeTragase(Tpayao-aîos),motquisignifie....
ouuneville(1'.Celui-ciseformedansl'endroitoùl'eausourdel estretenue
aprèssamontée;elles'amasseainsidansunespacepeuétendu.Aumoment
de l'été,elleestéchaulleeeldesséchéeparlesoleilelellesesolidifie.Comme
ellecontientun principesalin,le résidude cetteeaufournitun sel,qui
prendsonnomdulieuoùil setrouveet aussidel'eaudontilseforme,ftn
ellV'l,celleeauchaudeeslditedeTragasc.«Il yilaussileseldeSodome,quiesldanslamerMorte.»
\h. »Ilyaencoreceluiquiestappeléaphronilron,ouselafricain;il pos-sèdecelteparticularitéqueseulil renfermeunjus [ypuls),lequel,comme
onsait,estappeléamer.»
«N/Tp&j»,c'estle natron.Ona montre(piecet ingrédientpossèdeune
vertuVerso.
intermédiaireentrelessels(Pmotellacé)et le natronafricain.»
15. «Fleurde sel®,c'est un sel.Quelquespersonnes,notammentle
Philosophe,l'appellentâ).isâvOo$\maisd'autresle distinguentde ce quel'onnommedXbsâvOos.C'estuningrédientliquide.»
10. «A\bs&%vt)Wt c'estunselappeléâx,vi},c'est-à-direécuineux.Hres-
setnhieà la llcurdesel.11se trouveen grandequantitéà l'étatnaturel
danslessalines.Tu peuxle solidifieroule liquéfierplusaisémentencore
que le sel; maisce qui resteen dehorsde la matièrefondue(Pmol
ellacé),tu ne peuxle recueilliret le mélanger,connuecelasepratique
pourlesel.»
17. «27r<5y)'os(l1,éponge;
18. «iVpoi^5',saumure;
19. «ÀXjU))(°\c'estl'eausalée,l'eauqueformelesédimentdespoissonssalés,a l'instardelasaumure.»
!')IlOivSjo)lÀJuiûxo^)iVko»}.—Lo-calitédeTioadc.
!"Dîoscor.*1.V,cli.cwvnt.Wllil, I.V.cli.rtWt.
'' Dioscor.,I,V,cli.c.uvvir.(s>Wt'M.,I.Il,eh..\uiv.MWi'MoI.V,cil.l:\Wtl.
3o.
308 THAITKSD'ALGIIIMIESY1\1AQUK;
«Fin«lela premièrepartieducommentairesur lesnomsdesmatières
médicales.Quiconqueopérerabien,accomplira.»
«FindulivredeZosime,lephilosophe,adresséàThéosébje,laprétresse.Traitéutilepourtouteespècedecorps.Celuiquin'apasexpérimenté,sait
peu.Celuiquia expérimenté,«1cru en sagesse.Laissele sages'instruire
encore.»''':''":
ANALYSEET EXTRAITS. 309
.VIII
LKTTUKSDE PÉHIvCHIUS.
Feuilleti3oreclu.
1. Lettre,del'ébcchiiis^,adresséeà Osron le philosophecl le intKjedesPerses.— (iPébécluus,leplus'humbledesphilosophes,à Osronsalut!J'aitrouvéenEgypteleslivresdivinsetcachésd'Oslanés,écritsenlettresper-sanes,et je n'aipu lesexpliquer.Je viensteprierde mejugerdignedet;lgrâce,cl de nieTaireinenvoyerleslettrespcrsaties,afinqueje puisseexpliquerlesparolescachéesquisontécritesdansceslivres;carj'ai une
grandepassionet un vifdésird'obtenircetteconnaissance.Je demandedoncla laveurd'êtrejugédignede (recevoir)sansjalousiela doclriim«lecet homme,qui possédaitl'espritde Dieu;de tellesortequeje puissecopierlesécriturescomposéesenEgypte,et divulguercellesqui ontété
composéesenPerse.Je demandequeceslettresmesoientenvoyées,polirêtredivulguéesà toutlemonde.Aussitôtaprèsqueje seraiparvenuà ex-
pliquerceslivres,je vouslesenverraienretourdela tablette(renfermantl'écriture)queje vousdemande.Donne-moiuneprompteréponse,avant
quelainoli(?moteffacé)m'atteigne*»
Verso.
2. licpoiised'Osionà Péuéchius.—«Osron,leplushumbledesmages,àPébéchius,le philosophe,salut!Lorsquej'ai reçuteslettres,j'aiéprouvéunegrandejoieetj'en ai reçuun grandhonneur,puisquetu m'asjugédigned'êtredistinguéparmilesmages,mescollègues,J'aireçuIonordre,et je n'ai pu trouverde reposjusqu'àcequeje vousaieenvoyé!ceque\otism'avezdemandé,ôphilosophes.Jevousai adresséleslettrespersanes.QuantaUxlivresdivinsd'Oslaiiès,qui renfermentdeschosesditesexcel-lemmentetsansaucunealléralion,ô Vousquej'honoreplusquetousles
MLenom«'•gyplieiil'ebeelidlailsynonyme(MoinslepctVici'.[Originesi\cVMAimin,p.lOS.)l'outilleest-iltemèneijueceluietit
personnageappelé*IloiiismiAms\ni\-le<Arabes.
;ÎIO TUAITKSD'ÀLCHIMIESYIUAQUK.
sagesde|;iPerso,je vousdemandedemefaireceprésent,donnéet révélé
p;irla bonté,divine.Kais-moidoncproinptenientceprésent,parcequelavieillesses'esLemparéedemoi,clje crains(piel'ailailjlisscnientdefiiilel-
gonce,(juiestunemaladiedel'esprit,nem'atteigne;oubienencoreune
attaque,quiamènel'égarementdemonesprit,et queje cessealorsd'être
dignedesparolesdivines.Jevoussalue,copistesdes livresdivinsd'Osta-nèselprincipalement(?motefl'acéjtoi,
Feuilleti31recto.
lechefdeIons,PéLérhius,ainsiquetousceuxquireçoiventtonenseigne-ment.B
o\ IléponscdePébtkhius,—«Jeterendsgrâces,ôloisupérieuràl'homme.ôimmortel,monmaître. {moleffacé),decequej'aiétéjugédigne,moiPébéchius,derecevoirl'objetdela.demandequej'adressaisauxdieuxetauxhommes.Nonseulementlum'asremplidejoie;maistum'asdonné!àcelleheureunegrandevertu.J'aiétéjugédigneainsid'unesagessesupé-rieure.Queferai-jepourplaireà lapuissanceredoutablequirésideen ta
personne?Voiciquej'aiapprisàconnaîtrelafaveur(divine)révéléeàOsta-nès.Nousvoulonsquetupuisses,loiaussi,annoncercequ'Ostanèsaexposésansjalousie.
«J'aiouvertsonlivreclj'yai trouvétouti'artdel'astrologie,del'astro-nomie,delaphilosophie,desbelles-lettres(ÇtM.oytn),celuidumagisme,(\a»mystèreset dessacrifices}enfincetartredoutéparbeaucoupdeper-sonneselsinécessaire,celui
Verso.
dutravaildeï'oi\Cetartétaitécrit......... (motseffacés).ToutlelivreétaitsoiislaprotectiondunomdeDieU;etlelivreentiertraitait(?molef-
facé)desminéraux,despourpreset desteinturesdivinesdespierrespré-cieuses.Je l'aitranscritaumoyen(?inoleffacé)desécritureségyptiennesetgrecques,etje l'airenduainsiclairpourtoullemonde.J'aitranscritles
septécritures,tellesqtteje lesaitrouvées.«j'aitrouvélinlivredivin,plusprécieuxquelotisleslivres.C'estavec
justicequeledivinOstaiièsl'aappeléla couronne}caril estlacouronnedetoitslesdieux,lemaîtredeslivres.I)a doncéténommésoleil(or)etri<'iin'estplusexcellentquelui,si cen'estl)ieti,Kntranscrivant,enlisant
ANALYSK ET EXTRAITS. 311
etenacquérantles(vertus?)terrestresconsignéesparmileschosesécrites,
je m'étonnaide trouverdesparoleslibresîletouteenvie,devoircombien
ellesétaientcomplètes,rationnellescl pures;combienOstanèsétaitanimé
de l'espritde.Dieu,lui qui, étantunécrivainuniverselet undocteur,ne
dédaignapasdeprendrele rôlede.disciple,alorsquetoutescessciences
venaientenréalitéde lui(?moleffacé).«Quantà moi,je mesuisefforcéd'écrireselonsadoctrine.Moi uneen
a recueillidel'avantage;maismoncorpss'estépuisédansle travailnéces-sairepourfairesortirde ce présentmisa notredispositionlesparolesdi-
vines(qu'ilrenferme).Venez,voustous philosophes('2ligneseffacées).
Feuilleti3arecto.
(Apprenezà connaître)les 30'5*l!sections(;J);il a enseignéle mystèrerévélé.(Sesdisciples)ont multiplié(leurscommen-
taires)sur chacuned'elles.Il leura persuadéîle lui révélerlesmystèresdu sortilègeduroi.Ilslurent l'écritdontil avaitparlé.Ilsreçurentainsil'explicationdes365joursde l'année,aveccetautrejourajoutépour
compléterletemps*2'.Alorsilspurentdéfairelesortilègedu roi,etilsexpli-
quèrentcequiétaitécritdanslesstèlessacerdotalesd'Hermès,danschacune
decesstèles.Ilsy lurentlessixjourset ilsmontrèrentauroil'artvéritable.
Leroi, aprèss'êtreréjouiparcequesondésirétaitrempli,et aprèsa\oirrendugrâce,construisitdeslieuxsecretsenKgvple,Ilinscrivitl'artdi\iuet
inénarrablesursepttablettes(oustèles),lanldesespropresmains(pieparlesmainsdesphilosophes,puisil lesplaçadansl'endroitsecret.Il disposaà l'entréede cet endroitsept portes®: uneportede plomb;une ported'éleelrtiin;uneportede fer; pourle soleil(pliéclairel'tumer.s,il établit
uneported'or;pourSaturne,u\u:porte,de.cuisre;pourMercure{Epuiïs),nueportedelaiti;et pourlalune,uneported'argent^'.
•')l.)'aprèsMaiiL'llion»onattribuaitùIternies3(j,ozôliu'estnombreforméd'aprèsceluidesjoursdel'année.{Originesdel'Alchimie,p.4o.)
lslLejourdesannéesbisscUiles,sansdoute.i")Voirtesseplportesde(>lsi\(Inlroil.à
ldCltiiiùcdesanciens,p.78.)'*)l)anstmonoie,11la marge,cmlit:
«Dansluitn.iuusrrit,nousnionsIroUiétuneportedeplomb,quiestCronos(.Saturne);
uneporledVIerlriim,<|uies!unalliage,i|uiest/îcus(Jupiter);unsportede1er,quiestAres(Mais);uneported'or,quiestlesoleil;uni-,portedecuivre,quiestApbro'lite(Venus);uneported'élain,quiestHermès(Mercure);etuneported'argent,quiestlalune.»—Cel'enoierépondà unleite(intérieural'époqueonselirontlescliaiigciuenlsd'attri-butiondi'smêlant:IVIccIrtimniantdisparu
312 THAITKSD'ALCIIIMIK.SVRIAQUE.
t,\\cc loiill'éclato.lInforceVerso.
{•>lignesellacées)il retraçaundragonquimangesaqueue/1'
<losimages,olcouvresd'artd'uncaractèresymbolique1"2' tl conseilla
de n'ouvrirla portedessecretsà aucunepersonnequi ne lui de bonne
naissance',ni instruiteW;maisil convenaitde.réservertouslesmystèresdivinspourlesiidcpl.esdumaître.C'estainsiquelesprairesscellèrenttouslesmystères;puisebacund'euxs'enretournadanssonpays.»
deleurlisteMISle\i'siècledenoire-ère,clJujiilcrajanlalorsétéassignaùl'iMain,lun-disqu'Herniesdcmiaitlajilanètcdumercure.(Intiod.àlaChimiedesanciens,p.8'ielf|i.)
('<LescrpenlOuroboros.{Coll.desAtcli.ijiva, trad..p.S7.)
'!' Ilsemblequecepassageserapporteauxinscriptionshiéroglyphiques,qui'étaientrépu-
léesconlcnirlesmystèresdessciencescldel'alchimiedèsleIcmpsdesAlexandrins.—Coll.desMch.yrecs,Irad.,Olunpiodore,]>.87.Zosime,p.233.—Celleopinionarégnépen-danttoutlemoyenâge.{Inirod.àlaChimiedesanciens,p.a35.)
'5'CollectiondesAlchimistesgrecs,Irad.,p.r)S.
ANALYSEET EXTRAITS. 313
IX
FRAGMENTSMYSTIQUES.
I. «LephilosopheCtésias(?écritcslos)fl'étaitallédansunpaysquiestau
milieudetouslespays,dansl'Inde,régionvoisinedela terrequiproduitlesaromatesetlesparfums;ilétaitanimédu désirdegratifiersanationdu
parfumnécessairepourlesoffrandes.Il façonnadesimagesderainta.Le
raiimiestunanimalquin'aqu'unecorne(licorne).Ilexpliquedanssonlivre
qu'iln'estpaspossiblede domestiquerla licorne,ni de la loucher,ni de
l'asservir,nidela dompter.KHcn'estpasapprivoisable,dit-il,pairequ'onnepeutpasfacilements'enemparer.Kllen'estpassaisissable,parcequ'ellenepeutêtrevaincueparpersonne,à moinsque.Dieunele permette.Klle
nepeutêtretouchée,parcequ'ilestdifficiledes'enapprocher—unpareil
mystèreestdifficileà croire.— Kllene peutêtreasservie,parcequecelui
quiseraitdigned'unetellefaveurseraitunêtredivin.Klleestindomptable,
parcequel'artdu roi cl de seschefsestinsuffisant(?motseffacés)Ila plu(àDieu)qu'ilenfuiainsi,elcetteoffrande . »
Feuille!îli'.Sreclo.
«Houston(Zoroastre?)le philosophe(2)
appritqueCtésiasavaitdonnéà
sonpayscettelicorne(2 motsclfaeés).Ilérigeadanssonpaysuneimage(?)
d'éléphant,surlapoitrineduquelilécrivitcesmots: Il mangebeaucoupel
vit(?motellacé)beaucoupd'aimées.Uneoffrandeétait (motef-
facé).«
«Soph(tftlemagecl lephilosophedes/V/vcs(3),appritquelesphilosophes
(juiétaientenKgyplcavaientfait (moleffacé)desoffrandesdansleur
pays.Luiaussi,il érigeaunaigle'4',quisaisissaitunepoule,el lamangeait;il écrivitau-devantde ses pattesqui tenaient : (?mot efiacé)la
poule: prendsdel'eauelabreuvel'aigle.Aiglesignifieannée(-'.Ilordonna
0/|sa«T>a'^s«6iuaJoKooJ.
Wt_«)|il)b>Lss^ùl&ktâoUo^c13att>
•'>Surl'Aigletl'aiiaitide.Sojiliar!C'y//.</«Alch,tjiccs,trail.i\i.1ay.
WAlaimu'gc;(iraihltmstore,
Âi.ciiiMiK.—1»iiepartie. ho
31G TRA1TKS D'AIXIIIMIESYJ\IAQUE.
aussiauxmagesde laPersede rendredeshonneursdivinsà {l'aigleplacé
sur)unecolonne(?)(1'-DansHome,on bâtitun templeet on y installa
cesidolesprécieuses.» .
2. «llippocrate®,hommedelien,étaitdelaracedesphilosophes.Il ap-
parutlongtempsaprèscl voulutposséderle dondesonpèrc(3).Knefiét,
sonpèrepossédait.un livreécritparlesanciens,oùsetrouvaitunfeuillet
renfermantcesmots:Prendslapierrequin'estpasunepierre(i),quia été
engendréevivtmtedelasemencedesdeuxmétaux'5',forméeparlemélangedesquatreéléments Sacrilîe-lael fais-lafondre;fais-endesfleuves
et abreuves-enleschampsde la plaine.aHippooratefutheureuxquandil cultrouvécefeuilietetl'eutlu;
Verso.
ilcrutqu'ilétaitdigned'êtrelechefdesphilosophes(?).Hdécouvritlacon-
tréeoù la raisonrégnaiten touteschoseset il y habitatroisannées.Il
fuisurprisà lavuedecequis'yproduisait{?motcflacé)et ilsuspenditsespropresrecherches.11seprésentaalorsdevantDieu,quiestlemaître
(•'motcflacé)de la matière(ûhi),pouracquérirdesconnaissancesprofi-tables.Làil vitlamer,lefeu,leciel,lapluieet le glaive.. . (motcflacé).
Hippocratecompritl'art;il lemitenpratique{?motcflacé)cl il remplitseschambresaveclesproduitsdecetart.
«11pensaqu'ilétaitbondepublierleprésent(divin)quiluiavaitétél'ail
et ilsemila direlr,): Voicicequ'ily a dansl'homme,en commençantpar
(ladescriptionde)soncorps.11annonced'abordquel'hommeestcomposé
parlemélangedequatreclioses: lefroid,le chaud,l'humideet le sec.
Lapuissancedufeuest,dit-il,supérieureàcelledestroisautreséléments,
parcequ'elledissoutet détruitles matières(î/),as),et elleles liquéfie.
•')IL^o]}.lirela^J)?i')ConfusionavecDëtnocrite.(Voirplus
liant,p.31;.}WCf.Coll.desAtclt.grecs,Irad.,p.45.>*'Coll.dejAtcli.grecs,Irad.»j).122.Wj_s..tuaVsio-.UfMl*?1»>*U>»«
[sic]1*1;tasemencedesdeuvmétau*,c'est-à-diredel'orcldel'argent.
t'III) adanscelarticleuneétrangecon-
fusionduvraiDémocriic,lenaturaliste,donllesvovagesenOrientsemblentvisésici,ava-lél'seudo-Démôcritcalchimiste,rappeléaildébut,enfinavecHippocratelemédecin,citéd'unefaçonplusouinoinsdéfigurée.Ilsefai-saitunsingulieramalgamedansl'espritdesécrivainsdenostraitésgrécô-ssriaqUcs,àpeuprèscommeplustarddanstaTurinplûloso-phetttin.
-.ANAliVSEKT EXTRAITS. 315
Voiscombienestvraiela doctrine,qu'ilexpliquedansun langagecachéendisant: Il y a un tissunerveuxdanslecorpshumain,tissuaumoyenduqueltoutela forcedela chaleuretdumouvementsemanifeste.Maisila dit plusclairement: Si la fièvreestgrande,ellebrûleet cnllammele
corps;sielleestmodérée,ellemaintientlecorpsenétat;sielleestpetite,ellemanquedeforcepourdissoudrelecorps,quidemeurefermeotalerte,et n'estpasendommagé.C'estluiquiindiquaaussicetautrebeaudiagnos-tic: Le liquide(urine)quisortducorps
feuilleti3/|recto.
y diminue1élémenthumide. . . ..(une ligneeffacée).Il expliquel'action
qu'iléprouvede la partdu feu(fièvre) (moteffacé).Sile feuest
modéré,leliquideestémollientetdeconsistanceuniforme.Silaforcedufeuestgrande,l'urineestmauvaiseetd'unaspectdésagréable.C'estîlecettema-nièrequ'ilexposeexactementcommentila créél'art(delamédecine),parsonart (philosophique).Decet art il a faitsortirceluidudiagnostic;au
moyendesprocédésdel'ait, ila déduitlesinstrumentsdelamédecine;au
moyendel'intelligence(générale,deschoses),l'intelligence(particulièredes
maladies).Ôla bellepenséedelame!Ô penséede l'intelligenceamiedeshommes!O savantquiaimeleshommes,quiestdouéd'untempéramentmiséricordieux!O désintéressementd'unescienceconstituéedivinement!() vraidonduDieumiséricordieux!Parl'ait(philosophique)il créafart
(médical);parfart ilpublialait; parl'artil expliqual'art;parl'artil ornal'ait.L'intelligencea parlédevantl'intelligence;lajoiea amenélajoie.Lui
mortel,grâceà l'insignefaveurquiluifutfaite,songeaùrendrelesmortels
immortels..Nonseulementil livrale véritableart «lel'amourdeshommesà ceuxqui lecomprennentet ensontdignes;maisil a permis,enrévélantla médecinepourle biencommundel'humanité,queceuxquipossèdentla sciencesoienthonorésdesignorants,
Vwso.
et qu'ilsreçoiventd'euxdesoffrandes,v (motsellkcés),lorsque(lesmalades)sontdélivrés(?)desdouloureuxtourmentsdesmaladies.Nous
blasphémerionsen ne rapportantpas (P)ce bienfaitaucréateur;car ce,n'estpasUnange,maisDieuseulquile livrasi exactementà llippocrate.Il étaitdignedeceprésent,ce prophètequipossédaitl'espritdeDieu,ce
4o.
316 TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
vraiphilosophe!Nousne pouvonsenparlerdignement,ni approcherdé
In.hauteurqu'ila atteinte;cependantnouspouvonsproclamersonmériteâ unde»résuffisant,pourquetoutesleslanguesdelaterrelecélèbrentel
Inglorifientdansleursprières.»
3. «-AHippoerate,cetauteurdetouslesbiens,opposonsHomère,le
créateurdumal,cethommepervers,indignedecompassion,quinemérite
pasleshonneursrendusà samémoire.IIsemilà expliquerl'artdivin,à le
changer,à l'altérerel à l'obscurcir,sanstenircomptedesintérêtsdel'hu-
manitéel des(hommesdeson)temps.Cemaudit,ceblasphémateurmena
unemauvaisevieetjouitd'unbonheurimmérité.C'estluiquia celéles
commentairesincomparablesdenospèressurlessciencesdivines;il estun
objetd'opprobre,nonseulementpourletempsactuel,maisaussipourtou-
jours.«Toidonc,ohomme!scruteelexaminesesparoles,combienellessont
pleinesdeméchanceté,d'envie,d'impudence,
Feuillet)35recto.
deragefurieuse(?motellacé).«Cependantleshommescrurentquec'étaitlà(moleffacé)unenseigne-
mentpuissantetsublime.Ilsprirentsesparolesetlesenseignèrent.Decette
manière,ilss'occupaientdelame,aunomd'unereligionprétenduedivine,maisnonducorpsmortel.Enréalité,c'étaientdescorrupteurs,réprouvés
parleshommesvraimentintelligents.Quelestceluiquidescendde la lu-
mièredanslesténèbres,sicen'estl'hommequichercheàproclamerlespa-rolesd'Homère;'Telmaître,telsdisciples.Leréprouvéestdescenduduciel
auxenfers.MaisHomères'avouelui-mêmeUnenvieux(c'est-à-direqu'ildis-
simuleparenvie).Vois,enelîèt,commentilparledelaMuseetdelacolère
du filsdePelée.11dit«lacolère»,envérité,pourladivinité: c'estde la
divinitéelle-mêmequ'ilparle.Souslesmots«FilsdePelée»ila dissimulé
le dondivin,el il l'a faitaussipourla fabricationdescinqdieuxet le
tra\aildanslescinqlangues.Iln'apasderespectmêmepourDieu,quandil blasphème»cedragonimpur,dontleslèvresportenttémoignagecontre
lui-même.Hs'estélevée!ilaattaquélapersonneinénarrabledeDieu.Mais
lacolèredeDieus'estretournéeetélancéecontrelui;ellea voilélesyeuxdesoneo:ui\ellea fermélesoreillesdesonesprit;sonâmenapasaccompli
ANALYSEET EXTRAITS. 31?
le travailqu'elledevait.Dieu,le dispensateurîlela lumière,ne lui a pas
permisd'approcherdelaperfection.
«Parlesseptparoles,lesseptinventions(?moteflacé)furentréalisées,tellesqu'Hermèslesavaitdites.Mais,commeHomèren'étaitpasdignedeseservirdescinqparoles,ilne lui futpasdonnéde lesénoncerconvenable-
ment,nidelamêmemanière(qu'Hermès).Telunhommedepeud'espritse suspendpoursauter,maislaissesonpiedsuspendu,sanssavoirredes-
cendre,cldemeuresubitementconfondu;ainsiHomèrerenonçaauxparolesdelavéritéetaulégitimesalaire(delascience).Ilétaitjustequ'ilreçûten
récompenselechâtimentdelacécité.
«Méprisezdoncsesparoles,bonnestoutaupluspourlesdieuxdesmar-
chésetdescarrefours!Quecelles-cidescendentdanslarégioninférieureet
soientprononcéesdanslestribunauxet (leslieux)d'oppression!Sesparoles,eneffet,sontrecherchéesavidementpar ceuxqui aimentà s'entretenir
d'actionsperverseset despoliations.C'estladoctrined'Homèrequirendles
jugescontempteursdelajustice,euxquis'appliquentet travaillentà obs-
curcirlalumière,ensuivantleurmaître'".
«Toi,o homme!silu veuxparticiperau vraidonde laphilosophie,ne
prèlepasl'oreillepourl'écouler.Il a raconté,eneffet,lacruautéetlecour-
rouxde la mer;il a semédu fromentquine luia pasdonnéde récolle,
parcequ'iln'apastravaillédanslalumièrevérilablc,mais
Feuilleti3(ïreclo.
. . 4. . . *.(ligneeffacée),(s'ellbrçanlen vain)desurpasserdesparolesquiavaientétéditesd'unefaçonsupérieure.
«Nousdoncquiconnaissons(Pmolcllacé)la définitiondubien,venons
oll'rir,commedesprêtres,dessacrificessacerdotaux,afinde ne pasagircommedespartisansdumal.Ainsinousauronsdevantnous(?moteffacé)ledésintéressement;nousnousarmeronsdesarmes(lela vérité;nousin-
stalleronsdansnoscoeursleslampesdela lumièreetnousaiguiseronsnos
languesconnue-descalâmes,pourarriverà la lumièrede lavérité.»
(|)ColiHrangemorceausemblesenillaelicrà laluttedesihrélienscontrel'hellénisme,com-
pliquéedelahainedutiu'ilcrincontrelesliUeïateiirs,
.H8 TRAITES'D'ALCHIMIESVMAQUE.
!\. «Il n:cslni justeni raisonnabled'appelerdieuxle cielcl la terre;maisnoustraiteronscomplètementet enpeudemotsdechaquechose,en
récitantcelteprière: NotrePère,quiesauxcieux,donnel'intelligenceaux
prunellesdesyeux(detonserviteur),afinqu'ilparticipeà talumièrepure
quihabiledans(leciel),(motseffacés)avectoutl'éclatde la lumièrevé-
ritable;accorde-luide l'obtenir.Tu tienslesclefsdu monde;tu es le
commencementet lafin;lu demeuresau milieudu feusurla terre;tu
tiensle fondde la meret lesfondementsdela terre;seul tu peuxeu-
llnmmcrl'eauet la mer,(changerladirectiondesIlots),fairehabiterles
poissonssurla terre,rappelerlesmortsde l'enferténébreuxet ouvrirle
Tartarc.Tapersonneestde\\m;tesyeuxsontdesétoiles!"
Verso.
(unelignecflacée);l'airestl'éclatdeta flamme.«Nem'abandonnepas,ô Dieu maisdonne-moilasagessede
tamaindroiteetl'aidedetonpeuple;ô Dieu,daigneentrerpromptcinentdansmoncoeur;daigneentierdansmoncoeur.Pénètremonespritetrem-
plis-moidelallammedelavraiescience;qu'ellehabitedansmonêtre.Chasse
demonàmelaméchancetéet l'envie'-';quetamainpuissantefortifiemes
mains,afinqueje nemelassepasd'écrirelavéritépourceuxquiensont
dignes.Délie,déliemamain,pourqueje puisseécrire.C'esttoiquidonnes
lecoeurpourproduirelebien,etlalanguepourdivulguerlesmystèresca-
chés.. , Tu ouvresla boucheel lecoeurdel'enfant.Certes,celuiquiagitavecenviefaitle mal.Pourmoije ne saiscequeje doisfaire;je metais
etje crains,carje nesuispasphilosophe.Viens,o Dieu,etdis-moiceque
je doisfaire,carj'ai bonnevolonté.Eloignede monâmele compagnondesténèbres.Tutiensdanstamaingauchele voile,l'égarement,le sceau,lefreinellaclef.
«-—Prendsla hacheàdeuxtranchantsetcoupeavecellel'envie.—J'ai
vul'envie,elj'ai sautédessus;maisl'envien'apastremblédevantleglaive,elleestrestéefermeeta combattu.Alorsj'aivusonaudace;j'aiceintlues
reins;j'aisaisilahache(?)et lecasque(Pp'.
>•'Voirl'inxncalioiiàÀgaltiodctnondansle
l'jipuusdel.cycle.(tnfrod.àlaChimieticsan-ciens,p.t8.)—VA'.l'Introductionduprésentvolume,|i.\II.
!s<CI'.lepassagedeZosiniecitéparOlym-piotlotv,[Coll.desAtcli.grecs,{>.90,claussip.[\iet235.)
ANALYSEET EXTRAITS.. 319
Feuilleti3yreclo.
..... (motseffacés).J'aiprisl'envieparlescheveuxqu'elleavaitenabon-dancesurlatête(?)..... elleneputfuir;puisjesaisislahache,je happail'enviepourl'abattre(?moteffacé).iMaisje fusoflrayôparsavoix,carjepensaisqu'elleétaitterrassée.Orellemedit:Cessedecombattre.avecmoi,ôSatan,je nepuisêtrevaincueparlesphilosophes.Jefustroublé,maisjelasaisisparlesCIICNOUXetje memisa lacouperenmorceaux,membreparmembreet articulationpararticulation.Ainsije la tuai..... j'étendisàterreletroncetla tête,etje lestirai Alorsje visunhommecoupéen
morceaux;il étaitdisloqué,maisiln'étaitpasmort.Jeluidemandai: Com-mentn'es-tupas.mort?Soncrâneparlaetmedit: Tum'astué,moiquinevoulaisrienrévéler(P)...Jeressentisunegrandejoiedansmoncoeur,parceque.l'envieavaitétévaincueettuée.Ellenereviendraplusjamais.Maintenant
(picl'envieestmorte,je vaiscommencerlehuitièmelivresansenvie.»
LivreHall:del'union[synode)del'oretdel'urgent.
«Sui*lespierresprécieuses,leursteintures,lespourpresvraies,la tein-tureenjaunedesverreset dureste.Surcettematière,il ya sixlivresquej'ai indiqués: celuiduplomb,del'étain,du fer,ducuivre,dumercureetde l'argent-plomb(ascm).J'ai préparéet faitconnaîtretoutce quiétait
dignedel'undesdieux*".
Verso.
«.$'«)•l'uniondel'oret del'argent(textefortendommagé),leursopéra-tionsi ........ leursunions,leursmélanges,leursfusionsréciproques,jusqu'àleurdisparitiontotale(mort),l'explicationproduitepar... . , Main-tenantil dit : Ausujetde cesparolesquiexpliquentlessignes ilssontlapuissancedeL)ieu.Écoutez,ô hommes,prêtez1oreilleaceschoses
quisontécrites,etobservezlesprescriptions.»
WQuiprésidentauxtnctatii.
3-20 TRAITÉSD'ALCHIMIESVIUAQUE.
X
GOÎVJUHATIONMAGIQUE.
«Jevousadjure,aunomdesdieuximmortelsclaunomdudieudesdieti.v^,
parla puissance insondableenelle-même,quiéchauffepar son
feu,qui'tourneetcirculedevantla figuredelimageineffable.«Cen'estniau fils,niaufrère,ni à l'amipervers,niauconfident
(infidèle)du secret,qu'ondoitrévéler . . ceslivresquej'ai écrits,'
pourl'amourdeDieu:.surtoutceuxquilouchent,l'or(lesoleil)etl'argent(la
lune).Tu doissavoiraussiceci: j'aipriélesdieuximmortelsdenepointlaisserpénétrermesparolesdanslesoreillesdessots.Quantauxadeptes
(quiouitrahile)mystère,ilsnedoiventpasmêmevoirundemeslivres....Nesoispasassezfoupouroserprétendreleurtransmettrela tradition,car
le livreestgardéparDieu (Il traite)de l'artet desesopérations,maisl'art.. . à Dieuqui
Feuille!i38reelo.
(Feuilletlâchéd'humiditéclengrandepartierongéparlesvers;quelques
passageslisibles). ,
« ainsiil a étéoffertàqui(lemérite.').Sonmaîtrele luidonneet lui
faitconnaître Ainsilu es bienheureux..... il estréservéà ceux
quiensontdignes.. . L'artn'estpasdonnéà touthomme.....
!P:IIdésignala rouleavecsonbâton'2) ilm'interrogeaitetvoulaitap-
prendrede moiouje prétendaisaller.Je lutpersuadaid'êtremonmaître,
etdemedirigerdansla routequiconduitauxtrésorscachés.11compritmondésirsecret.. . ... Il prit ainsiet désignaavecsonbâton
(doubletdu passageprécédent)
Verso.
«... . .je luipersuadaid'êtremonmaîtreet demedirigerdansla route
*•>l'orhiutepaïennedoconjuration.(VoirPapjrusdeLcyric,Intrcd.,p.18.)
'-''NotKeatifragmenttjnirappellecertaineshistoiresmagiquesdelavieilleKg)pic.
ANALYSEET.EXTRAITS. 321
quiconduit(auxtrésorscachés).Il compritmasolonté;maisil craignaitlesdieuximmortelsetil nevoulaitpasvoyageravecmoi;... je promis
queje luidonneraisledouble... . nousarrivâmesainsiauxtrésorscachés.
Il mefitsignedela main(d'offrir)demapartlessacrificesqueréclament
lesdieux;j'accomplissondésircl je donnaiâmepourâmeet corpspour
corps.Maismêmeainsi,on neconsentitpasà suspendrelejeune— etje
perdisla vie Knsuitcje'demeuraiquarante(jours) Unseconddieu
m'ouvrit(lademeuredes)sages,recouverteparunmonticuled'herbeetde
rosée,vêtementducorpsetdelame.Je frappai,aprèsêtredemeuréchaquefoisquarantejoursdevantchaqueporte.Alorsj'entrai(?)parlaporte.. . .
aprèsavoiroffertdesprésentsnombreuxet convenables..... »
Aubasduversodecefeuillet,unemainmoderneaérril:
Qwenuncsequunlurdislocataerantfolia,quorumpleriqua(sic, lire
pleraque)arbilroradinitiumlibripertinent(sic).
.U.uiiMiK.—t, aepartie. /.i
322 TRAITESD'ALCHIMIESVRIAQUE.
XI
MORCEAUXALCHIMIQUES.
EcuiHeli3rjrecto.
Lessivpremièreslignessont,complètementeffacées.
1. Travaildesperles^.— Leconnncncemenlest effacé.«Fais-endes
perlesconvenables;perce-lesavecunesoiede porc'-'etmets-lesdansune
marmiteavecdel'eaupendanttroisjours.«
2. Pouramollirlesperlescommedelacire.—«Prendsdesperlesetmets-
lesaumilieuderaisinsacides,pendanttroisheuresenviron;place-lesau
soleil,puisprends-les,pétris-lesdansde l'eau: ellespeuventalorsêtre
percées.»
3. Travaildesperles.—«Prendsdelapierred'Avarislan<piiest........
Broie-la,prendsdu laitde laismacérerun jouretunenuit
ensuiteprendsdelacireriepeintrenonfalsifiée;dissous-ladansdublanc
d'oeufet dumercure:dumercure,sixparties,etdublancd'oeuf
parties.»
Verso.
Leshuitpremièreslignessontcomplètementeffacées.
«Kauge-lesdansta mainet laisse-les tu lesrouleras..... jusqu'àcequ'ellessoientbiendesséchées.Knsuitefrotteavecunedenl(3'et fais-les
briller;ellesserontsupérieuresenbeautéauxperlesnaturelles.Celaa été
éprouvéetestvrai.»
h. Travaildesonyx.— Articlecomplètementillisible.
5. Travaildesnacresappeléesromaines(?) pat'quelquespersonnes.—
Suiventdeuxlignesillisibles.
l'SColl.<!ctAlcli.grecs,Irad.»p.34g»35s.—Leprésentvolume,p.171.
li-MJ^JO,ci-dessu.J,page85,ligne17.lJ>Onsaitquetesancienssesertaientd'une
dentd'animalpourpolir.
ANALYSEKT EXTRAITS. 323
Feuillet1/10rectoelverso.
«danslesel... . enl'exposantau soleil,jusqu'àcequ'iln'yresteplusrien.
Lemalindujoursuivant,relirecequia montéà l'intérieurdela cucurhite
et expose-leau soleilaidentpendanttroisheures.Retirela cucurhiteel
mets-laausoleil;qu'elleydemeure,cinqheures,jusqu'àlaneuvièmeheure.
Kccucillcavecunespatule(?)(1)d'argentlepremierproduitquiauramonte
au sommetde lacucurhite;mets-ledansun platet veilleà cequ'ilnesoii
pasencontactaveclevinaigre.Pendantseptjoursnettoie »
6. Préparationlinclorialedontlecommencementesteflaeé;puisonlit:
«Nettoiececorps,suivantlarèglequeje t'aiindiquée,en l'exposant,avec
son esprit,au soleil.Ceciest le mystèredessagesqui a étécachéaux
simples;c'estl'orgueilcl la.fiertédanslesquelsont \écu lesphilosophes;c'cslle blanchimentpur queles sagesse sonlarrogé.Demêmequetu
asblanchi,rougisainsi,et ton travail.atteindrala perfection.Ceciest la
cendrequi a élénettoyéeseptfois,par sonesprit,ainsiquel'a enseignéDémocrile,cetillustrephilosophe.«
7. Suitle textede l'Alchimiedu liritishMuséum,ci-dessus,p.iy, I. i 'i,
jusqu'àp. îo, I. îy (trad.,p. 38, n"3. jusqu'àp. 'io, nuIV).
\ ariaules:
P.iy, 1.15,aprèsJisjLsajoute: joa^o^,m-^ c*&*.;oc*iJ^boo;Irad.,n" III : «une pierresublimedont le nom est albâtre(àXc(€x<Tlf>os),quiteindra..... »;et©wojoCHASUAMXOJ^ aulieudeg M°I <*À*rt°>i}Ibo
oM^S>«; L 1y, ^oj£v=><jot*jk.o^jjo.oaulieu<lc^^ oj. ^oj£«_3ot*.o;
I. io, >aS,~.J>.c*^.rt.->)!»_*»JL^iJJ&ij«.-A^.)fc*oa_.jk^A. SKJXD*^>
au lieude J^QiS.>Aao,-ooa..SSJ**."^d*.a; I. ui. ^a-aL^cn-j}au lieu de
yoâ.âo»j};I. a3,^«!5a»}au lieu îleuvi^f, et ^oo»-i.-2iS.ô_*_aau lieude
P. -io,!. l, ajoute.: jL^ô *©t©£*»iwa}JLioo;dansla Irad.,p. 38, n"3,
1.iy, ajouteravant«ouvre»: «quandl'alambicserarefroidi»;1.-i, ISLZS>
aulieude )JfSff>i ->;1./i, Jl-ja&fcoaulieude»-**;I. .*>,après
''• iu*xa.
Si*
m TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE.
Feuilleti/|i reclo.
jJL»ajoute:JLofcio; l;iI. j estainsi:.**^O»JO!(?)ha Jl)»>^OJ^-COJOjk.ow-3
oeoajovcfKJ| «s-^!t «Lia-!K») Ijoï^.JLiiû}Jw^oj^^^àooï^l>) Jl»;trad,,p. .Hy,n°II, aucommencement: «Distinguecl comprendsiemys-tèrequeje placedevanttoi,ansujetdu traitementdelachaux,cetteterre
quetuasblanchie,quiestlaterredeplomb»;1.11,aprèsv^. suit: JJOLJ
JJOI)jjlôJai» ^.««.lA^ÏJ &J)uÈk^o|)Asàoo»7 ^xoj^; dansla trad.,n°Il, I.S: «chaulVependantseptjourslefour...»;1.î !\, JL;,.M->aulieude
JLv*.=>,et yo|iauliendeyoj.;dansla trad.,la 1.i-Ïdu n°11doitêtrelue
ainsi: «fermel'ouvertureavecuneétoilede soieet accumuledu soufre
(S-£Î<}!')surdusoufre,»;1.ï5, après|»ou*ajoute: (sic)ya^w^ô^vOJ«;dans
latrad.,n°II, avant-dernièreligne: «c'esl-a-direle cuivreblanc,l'albâtre
[àXdSaalpos)qui »;1.16, (J^eooLJJjau lieude<&cooL|J};1.17,1*^5KOkaJJS--.) JLow*«JL=>aulieudeJ.--^ u._J;1.18-19,A**-**)A») 1
-«a*A^o<*a~uL|;|)J»OJCH.CÎ*.Uo}ï;dansla trad.,p. /jo, findun°III :
«Ceciestlagrandedissolution,laquelleneressembleà aucuneautre.C'est
le mystèrequia étécaché,celui(pi'ona tenusecret.»
Verso.
S. « (lapremièreligneeffacée),unepartie,et du mercure,une
partie;leplombfondra.Ajoutedumercureetbroic-lc;metsdansunvase
deverre;Iuleet enfermedansunfeudefumier,unjouret unonuit.En-
suiterelire-le;travaille-ledansdel'eaudeselamer,pendantseptjours.Puis
prendsde l'arsenicdoré,deuxpartiespourunepalliede l'ingrédient;tra-
vaille-lesensembledansnoirevinaigre;metsdansunvasedeverre;Iuleetmetsau feupendantseptjours;puisretireet travailleavecde l'eaudeblancdoeuf,pendantseptjours,etleproduitblanchira.Projetteuneoncedecetélixirsurunelivredecuivrepurifié,etil seformeradubelargent;nedoutepasdecela,monfrère.»
9. «Autretraitementqui est aussitrès importantet éprouvé.»Sel
amer,couperose(chalcile);on travailleen ajoutantdumercureartificiel,
quel'onrendméconnaissableparuneadditiondecéruse,d'arsenicjaune,d'arsenicrouge,deboraxdesartisans;onprojettesurdeslames,etc.
ANALYSEET EXTRAITS. 325
Feuillets1/12el143recto.
10. Suitedesmêmesopérations.
Verso.
11. Préparationdel'huile quisertpourle travailde ausujetdeta premièrehuilequienestpréparée....... lorsqu'unepersonnes'ointavecceltehuile,celle-cila(juérildesmaladiesoccasionnéesparl'air.•—«Prendsun
mithqald'huiled'olivepure »(lasuiteesttropeffacéepourpouvoirêtrelue).
.5-26 TRAITÉSD'ALCHIMIESVU1AQUE.
XII
AUTKESFllAOMKNTSMYSTIQUES.
Eeuilleli/|/| recto.
1. Lesneufpremièreslignesontôl«*fortementendommagéesparl'humi-
dité; le commencementest illisible: « îletouteéternité.Demême
que. .... ainsilesparolesriel'homme Ya-l-ilquelquechosed'aussi
douxet honorablequecesparolesqui,lorsqu'ellessontprononcées,nour-
rissent;lorsqu'ellessontassimilées,fortifient(;');lorsqu'ellessontenfantées,fontcroître?Il n'ya pasdepouvoirquiprévalecontreceuxquidisposentd'elles;ils régnentsur lesrois,commandentauxpuissantscl triomphentdes vainqueurseux-nièine.s(,lNonseulementDieua bénicl scelléles
livres,niaisaussiceuxquis'ensontapprochés.(Lemaître)n'aomisdans
ses.paroleset sonenseignementaucunedeschosesdu monde;il a parlédece quisetrouvedansla ferreet lesmerset lesflots,au-dessousdela
lerreetau-dessusdeluterre,dansl'airet l'élher;il aexposétouteslesréso-
lutionsdesastresetleursmouvements,lasphèredivineduciel.Celanelui
a passuffi,maisil aiparléaussidecequiexistedansle ciel,au-dessusdu
monde,et qu'onnepeutatteindre;il l'a sondé,et pénétré;il l'a révélé.»
Verso.
légalementtrèseffacé.Voicilesensdesmotslisiblesdeshuitpremièreslignes:
«..,.., (Lemaîtreaparlé)d'unemanièreintelligibleclclaire.... ila
livréà tousavecclarté(otitesces(connaissances).Enlesdécouvrant.....
ilestdevenupresqueDieu..... ila faitdisparaîtrel'envie quiobs-
curcissait,.... seslivresdivins.»Suif:
2. «SurOstauvs (Ilordonne)quepersonnen'osealtérerses
livres..... qu'onn'osepasyfairedesadditionsoudessuppressionsilordonneà toutlemondeelprescritdenepointfaireconnaîtreauvulgaire.sesparoles.Ilprofère,deterriblesConjurationspourqu'ellesnesoientrévélées4
;i'tls'iigitdesContîntesmagiques,siusitéesenKgjplcelenOrient.LetnaitreestHerniesonOsl.'iités.
ANALYSEET EXTRAITS. 3-27
à personne,si ce n'est;\ un hommequi en soildigne,à un hommequirecherchela véritéet aimeDieu,qui possèdela craintede Dieu;à un
hommequisoitmiséricordieuxenversle pauvreet éloignéde toutemé-
chanceté,el qui n'emploiepas son tempscommeces hommeset ces
femmespervers.Il a voilélesmystères,avecla mêmeprécautionquela
prunelledesesyeux;il a ordonnéqu'ilsne soientpaslivrésauxdisciples
quin'enétaientpasdignes.Voilàpourquoitouslesphilosophesontaltéré
la languedans leursparoles,cl ils ont donnéun senspourun autre
sens,un nompourun autrenom,un passagepourun autre,uneespèce
pouruneautre,unevisionpouruneautre.Cethommedebienparmiles
bons,uFeuilleti/|5rcclo.
Lestroispremièreslignesqui terminentcetarticle,sontellacées.Suit:
3. «Hermèsledivin,trismégisle.qui est le principeel la findecetart
divin,expliquasansjalousielesrévolutionsdesastreset leursmouvements
à traverslessignesqu'ilappelamaisons(célestes);il nommazodiaqueles
maisonscélestes La lunetraverseexactementcesdouzemaisons,uneparmois.
«Aumoyende leursmouvements,il expliquales sorts, en disant:
Celuiqui liaitdansle signedu Bélier,seraheureux;il faitallusionainsi
au bonheurde fart. Il expliquadune manièrefiguréeque le soleilentre
dansle signedu Bélierpendantles dixpremiersjoursdu moisde nisân
(avril),(endisant): Cettepréparationdivinea lieudanslesdixpremiers
joursdenisân*".Demêmepourle restedu temps;il ditensuitequ'ily a
deuxautresentréespourle commencementdu temps.11lesfixaen mars
(Ares),en disant: LeScorpiona servideguidependantioutle tempset
pourtouteslesmaisonscélestes.
<(11aexposétoutesceschosesditesplushaut: leTaureau,lesGémeaux,l'Hcrevisse(Cancer),le Lion, l'Kpi,la Balance,le Scorpion,la grandeIdole(Sagittaire),le Chevreau,le Verseau,les Poissons.Il a indiqueen
généralles signesel lespuissancesdivines ti(la finde la 'dernière
ligneesteffacée). »Verso.
(Lescôtéssontendommagéspar l'humidité,la premièreligneillisible.)
(')Coinp.ci-ilcssus,trad.,p.loO.
3*28 TltAITKSD'ALOIIIMIKSYIUAQIÏK.
«I.aluneprésideà l'étatcorporel(îlesmétaux?);Saturne(?),aufroid;
.Mars,à raideurdufeu;Jupiter,àl'amollissement;Vénus «
«Mercurea la proportionvouluepourla matièrepremièreel com-
mune(auxmétauxemployés)danslesimagesdesprêtres.. , . . enKgypte.nII inventapourlemondelesdeuxartsnécessaires,quisontindispen-
sablesetconnexes.Cethommeadmirable,entouteschosespossèdeà lafois
dessecourspourIVuncet l'art(deguérir)lecorps.Parsaconnaissancedu
coursdesastresetaumoyendeleursrévolutionsel de.leurschangements,il nousa livrél'oeuvredivine,lui,cedispensateurdetoutegloire,du dés-
intéressement,dusalut,desbienseldeshonneurs,ledivinHermès.Quelle,
languepourraitproduireuneparolecommecelle-ci,et louerdignementle
bienfaitaccordéavectantdelibéralitéà l'espècehumaine?
«Il a écritpourceuxquipeuventenêtre,digues,maisiln'estnijusteni
bonqueceuxquinesontpasdigr.esconnaissentcesparolesdivines.
«Aprèslamortdecethommedivin,Nccepso^,roid'Egypte,trouvales
tablettesd'Hermès;il s'approchaet tombasursaface;il suppliaDieuqueleschosesécritesluifussentrévélées,Aprèsquatrejours J(lasuite
manque).
(|;^•>,^!l^-vvJDSZJMoct.
ANALYSKlîï KXTHAITS. 329
Mil
IIKGETTKSAIAWIMIQUKS,
Feuilleti/|firecto<'!.
1. Autre-— «Projettedans(le.la liqueurd'orgeet metsdansdu fu-
mierdechevalpendantquatorzejours,et ilsera(?)pareilàdu mercure.»
2. Dissolutiondela commisquiestappeléeperle(?m(\ini)®etquin'aété
connue(?)depersonne (préparationeupartieeffacée).
3. Dissolutiondelacommis.— «Prendsdelalie(P)!3'etmets-ladansun
vase,avecautantd'eauqu'ilfaut.Knsuileprojettedela chaux,deuxpar-lies;et faiscuirejusqu'àcequecesdeuxingrédientssemêlenten sedissol-
vant «
Lasuiteesteffacéeenpartie.
h. Dissolutiondela romansetblanchimentdesperles.
Verso.
Lecommencementestentièrementeil'acé.
5. Autreprocédéavecdel'aphronitron,fixationdela comaris^.— «Mé-
langelacomarisdissoutedansdulaitdemûrierd'Alexandrie,etgardepourl'usage.Situ n'aspasdece lait,prendsdufiguiernoirou blancet opère,
quoiquecenesoitpaslamêmechose.»
G. Préparationdealqos(s('c)'5'.— ((Projettedansde la cire fonduedel'huiledenoix;faischauffersurdescharbonset projettedessusdu nalron.
Lorsquetu lesverrasfondus,projettedessusde lacolophane,septparties;
'•'}Cefolio1ailsuileaufolio13g,quiformelapage322duprésentouvrage,àmoins<[u'ilneleprécède:enloulcas,lesdeuxfoliossontledébrisd'unouvragesurlesperles,analogueàceuxdelaColl.desAlclt.grecs,trad.,p.32^etsuiv.
<3'ILÛS>-»tr>.Aufeuilleti'17recto,onlilJiïo*.)li^L\Lc5.Comparerci-dessus.Irad.,p.2'i,noiei, G$éxhi;.
W.m.;v»afl;(fv^.^0.(5)«oajSSsjJlof^av.•—Procédépourpré-
parerlamatièrepremièredesperlesartifi-cielles?
ALCHIMIE.—i, 2epartie. \*
330 TJUITKSDWIXfll.MIF,SVHIAQUK.
ticlacommis,quatreparties-,cl«luverreréduitonpàteadbésive,numoyenîlemasticetdegommed'amandier{]'\
«Situ veuvfondrela eomaris,projettedu savondansla eomariscl
chaulVedoucement.demanièrequ'ellefondeà fêlaidecire,H
7. Dissolutiondelacommis;dissolutiondelàguimauve,del'clydrion,dela
couleurbleuedouble(?dbininin)cl dela couleurbleuclair('?doulou(]uianon):~cl d'autresfleurs[couleurs),ainsiquedebeaucoupd'autreschoses,— «Dela
lie(Pp.Feiiillel1/17rerfo.
Iroisonces;dusel,sixonces;faiscuire »(leresteestellhcé).
8. Antre.—«Dissolutionrielaeomarisquiestappelée/.âxxosrouge(?},c'est-à-direciterne'i}.il enexisteunequiestpareilleà l'eaucontenuedans
uneciterne;ilenexisteuneautrequiressembleaucristal,enétantunpeu
plussombre.Parfoisellerenfermedesgouttesbrilianles.Aprèsl'avoirprise,neUoic-laavecsoinaumoyend'apbronilron,et laisse-larefroidir.Pré-
pare-laavecducoriandre.Verso.
«Lave.dansun vased'argile,mets-yaussidelacolle. etc.»(leresteestenpartieeffacé).
Feuilleti/|8etdernier,recto;ij.
9. Lecommencement,en partieeffacé,formele complémentde l'ar-
ticlesurleniisy(p. .299).«Ainsiseformelevitriolnoirau-dessusducbalcitarin[yoÙMi-ipiv),comme
larouilleau-dessusducuivre , etc.Je visquelqueebosequiluires-
semblait,peut-êtreétait-cedusori;aprèsunlongtempsilpeutseebangereucbalcitarin.(Comp.ci-dessus,trad.,p. /|/|, note6, elp. 70, noteÏ.) Jl
n'yadoncriendétonnantsi cestroisingrédientssontdemêmenaturepar
'') I/aulcursembleavoirconfondulalaque(lacca)aveclegrec/XXKQScciterne».
(s)CefeuilletserattacheévidemmentaulivredeZosimesurlaterreet lespierres,
p.397elsuivantes.Cesontdesarticles<[uidevraientélreplacés,d'aprèsl'ordrealphabé-tiquesuividanscelivre,ùlasuitedeceluidu
inisy,dontlen°3formeraitlafin.Puis\ienllepompholyx,cllesmotsquicommencent
parun2.Lefolio148devraitdoncêtreinter-caléentrelesfeuillets121el122.Muisnousn'avonspasvouluebangerl'ordredesfeuilletsdumanuscrit.
ANALVSKKT KXTKAI.T.S. 331
leurgenreet leurvertu.Je «lis: lesori,lechaleilarincl facouperose(ouvitriolnoir);maisilsdînèrententreeux;parleurdegréde ténuitéet leur
cohésion.«hoplusépaisestlesori.«Koplusténuestlacouperose,KLeehaleitarinlieu!lemilieuparsacouleur.«MolvëSxtrixest, .... (unmoleffacé).«M^Àv&Jc?estleplomb.«Astîra..... (unmolelVacé),»
10. «Ponipholyxquisetrouvedans(esfours »(laluiib la ligne
elfacéc).\'crso.
«...,. lorsqu'ilest fondu.En Chypredonc,commele directeur
(eV/rpoTro»)ne le retiraitpasde la préparation(?) quisortau fourpourlafusion.... de.lacadniie,ilseformauningrédient..... pendantque
fêlaislàetje le vis.C'étaientdesparcellesatlachécs(P)à lacadniieet quiformaientun résidu(?),à feudroiloùétaitlegrandsoufflet.Lamatière,
formaitunemassedureet compacte.Litesucondensaitauxdépensde la
.vapeurqui s'élève,lorsquela cadmiefond.Js'la recueillaisetc'étaitdu
pompliolyx.Lorsqu'elledescendd'enhautet qu'ellelombeà terre, le
produitestappeléanoSis;c'estlacendrerecueilliedanslesétablissements
oùl'onfaitfondrelecuivre.D'autresl'appellent<méSiov,» -
11. «Sandaraque,c'estl'arsenic.»
12. « vvoSoxps[odv$v%,),c'estle séricon.» (ComparerDiosc.,I, 771,éd.Sprengcl;Galion,.XII,'2Vi, éd.Riiclui;et VAlchimiedu BritishMu-
séum,ci-dessus,p. 5, I.8; trad.,p. 10,note7.)
13. «Sxvp/a,c'estl'excédentqui provientdu ferel de l'argent;ainsi
l'ontlitscoriede fer.»
1h. «^Tvirlypta,c'estl'alun;lenomtlecetingrédientrenferme,l'idéed'as-
tringence,car il possèdecettepropriétéparsanature.L'espèceappeléelamelleuse(&%t<rl6$)estténue;puisvientl'alunrond,qu'onappelle'sérpos
yoyytiXos{?);l'alunépaisestl'alunhumide,quiestaussiappelé «
Icifinitlemanuscrit.
ADDITIONS ET GORKECTIOiVS.
P.xi, 1.i ->.,enremontant:surPébéchiusclIlorus,viirplusloin.|>.wwinoLp, 009, noie1.
I'. xi, 1.9, onremontant: sur le nomd'Ilippocrale,à la placeîle Démo-
erile,voiraussiplusloin,p. Mil,xi.et p. 31!\, note5.
P.xwii,1.i. Aulieude: et d'IIéphoslion,lisez; ilu livre«TJlépliustion.Cemolpeutêtre regardécommesynonymeîle Ilépheslos(Vul-
eain),cest-à-direîle Phla,divinitéégyptienne,aussibienque
Imholep(Inioutli).P, x\xv,avant-dernièrelignedu lexlc: Asclépiasou Asclépios.Demême
|)arloutoùsetrouveAkoulas.
I'. 9, note5. Lemotiarinest1111autresynonyme.— Noirp. \-±ij: liiit,
et note1.
P. 10. Lalistede lap. 297 et suiv.doitèlre rapprochéedecelledesmi-
nérauxcilésici.
P. 10,note~[.Aulien(le:ovi'oiïoyos,lisez:adv$vxos{adv$\jZ).P. I/J-IG,Terres,etc.— Voirp. 3oa et suiv.
P. 16, 1.1. Aulieude:Terredemiel,lisez: Pierredemiel.
P.27, note5. Akolos-—Akoulas-Asclépiasou Asclépios.— Voirp. xxxv
et p. a78, aS3, 38/1.
P. <Ï-J.Ona omisl'indicationdu paragraphe\ II.
P.35, 1.9. Récipientà digestionspontanée,oubienà tiragespontané.—Voirp. 118, XIII,etp. 151,note1. .
P.58,XNI. Lesystèmeformépar deuxamphoressuperposéesparaîtle
mêmeque.celuiappelébout1erbout,p, 1/19;c'estle bolusbar-
botasdesLatins,moldontl'étyinologieétaitinexpliquée.P.60, 1.î 1. Aulieude : Alambicsanschapiteau,lisez: Alambic,borgne
ou aveugle.— Voirp. i3a et iGG.
P. G-j,note3. Aulieude: Zantoxylon,lisez: Xantoxylon.P.85, 1.1et a, et notei. Aulieude: Pcbichius,lisez: Pébéchius.
P. 10/i,n°Gy. Aulieude: Kcuinedenitre, lisez: Kcuniedenation.
P. i3/i, n°68. Aulieude: Nitremou,lisez: Nalronmou.
I\ I.V),I.5, .Inlieutic; Ammoniaque,lisez-: .Selammoniac.
I5.i.'vS,|. 3, en remonlanl: LePèreAqlos.— Peut-êtreest-cele \icux
.Uoulas,dela |).>y.P. i "»(),n°,">3.Auliende: Lesmercurcsde sandaraque,ou lacérusc,ou
le koholitalique,lis?:-: Lesmercurcsde sandaraque,ou de
ccruse(acidearséuieux),oudekoliolilaliquc.Lesrlcu\premierssonlnoirearsenicmétallique;le dernier
estnoireantimoine.
P. in."),I. i/|. ,ln liende: Lacornue,lis:>z: Lacueurhile.
P. îso'i,aumilieu.Aulieude.Opoponax,lisez: Opopanax.P. 213,note•>: 1.0au lieude•+&.
P. '.'.(),I. m. Louparislonparaîtdevoirèlrelu Leucarislon.
P. a'.if),notel\ : w*;.«JL=»aulieudew;.|b.
P. ?.3?..Livreappelé.. . Ilcplicstion.—-Cemotparaîtêtresynonymede
lléphestos(Vulcain),c'est-à-direde Phla.—Voirplusliant,
additionà lap.xxvn.
P. >33,I. 3, enremontant,et I. i demême: Quandl'argentestbeau.. .
à rapprocher«du beloeil»del'argent[hilare),p. /iy,notei.
P. i'.\~j,noteî : in«.v±>.aulieudeaso^'ox.P. •ilx'-j,note,2 : o»vrfrvoau lieutico»vwo.
P. afvi,1.3 du texte,en remontant.Auliende: Poireaux,-lisez-: Poi-
reaux.
P.a56, notei : tcoo.*f.o.
P. .?5G,noie2, derniermot: AAL».
P. aG/i,note1: ^joJ^J au lieude*»to£wi*.J.P. ay/j,note5 : ^^j^.P.296, note1: 1^,aulieude«*^.
P.31S, note3 : JS.aulieudev*^..
CORRECTIONSAU VOLUMESYRIAQUE.
P. i2,l.y: ^J) aulieudeu~|.
P. i3, I. i3 : ^>?J^oaulieude^sjjbo.
TABLE ANALYTIQUE DU TOME IL
1/AMiIllMIKSVH1AQIJK.
1\1J!ODL('.TIO\ |
I
LaculturegrecqueonSyrie,aprèsAlexandre.—Lechristianisme.—
Versioni'esliilo t
Académied'Kdesse.—Traductionsd'ouvrag;sscientifiquesfaîtesau\esiècle.—-LesXesloricns.—lîuinedel'Académied'Kdesse... l
Lestloclctir»seréfugienteul'erse.—KcolesdeNisibcetdeCandis»-
pora.—Kcolcdellarran:lesSabéens,lesJacobiles.—KcolesdeBesaïnetdeKiimesrin.—Sergius, u
Traductionsdesphilosophesgrecs,desmédecins,e(c.—Lescommen-tairesalchimiquesduChrétien;-—astrologues,alchimistes H
Conquêtearabe,—LesmédecinssyriensauprèsdescalifesAh!wssides;leurrôlemultiple.—Ilsontétélesintermédiairesentrelasciencegrecqueetlasciencearahe lu
Lescalifesseprocurentdeslivresgrecsetlesfonttraduire,auxvin'et)\'siècles.—AcadémieselécolesdeBagdad.—ilouentheuIsliafcprésideà cestraductions.—Travaildecompilation,parallèleà celuidesByzan-tins.—Alchimistes. iv
Caractèretransitoiredestraductionssyriaques.—Lesécolessyriaqueslanguissentà partir"dela finduix*siècle.—•Période,destraductionsarabes........ . v
Indicationsrelativesàl'alchimie,dansAssemani.-—TraditiondesSa-héensd'llarran.—TraitésattribuésàDéinocrite,àAristole,etc. v
Troismanuscritsalchimiques: deuxauBritishMuséum,l'autreàCam-
bridge.. '•., VI
,î.U) TJUITKD'AIXIUMIi:SYIUAQlïKKTAHAIJK,
II
Miiimsrntd'alchimie,syriaqueiluBrilishMuseuiii.—Sesdeuxparties.. MI
l'm.viûti:l'AïuiK.—Ladorlrine«leDémoduleendixlivres vu
Moisgrecs.—Dateprobabledecollecompilation,duvi'auMU'siècle.—Nomscités,.. ,...,.,.,, ..,....., >in
Avispréliminairesurl'objetdel'ouvrage.—-Signes,notationsetno-
menclature,lesmêmesquechez,lesGrecs. îx
Litre{'*.—Chrvsopée;traduitedui'seudo-Démocrite ix
Livre}(.—Argyropée;traduitedumême.—Articlesdivers.—Tein-turedelalai.*.",desmétaux,desverreselpierresprécieusesarliticielles,.. i\
•LivreIII.—l'réparalionschimiques;espècestinctoriales,etc , , . x
LivreIV.—Traitementsdumâle(arsenic)eldelafemelle(mercure).—Teinturedesmétaux.—Lerindien x
LivreV.—Surlesoeufs.—Liixirphilosophique.—Teinturedel'oretdel'argent....... .. x
LivreVI.—Hecellesdediplosis;magnésiedesalchimistes;acidearsé-niciiv,cic.—Appendice.:l'animalàdeuvfaces.—Actiondel'arsenicsurlesmélaux ..,.,........., v
LivreVII.—Argyropée.—Nouvellesrecettes xi
LivreVIII,—Chrysopëe.—Nouvellesrecettes xi
LivreI.\.—Doctrinesmystiques.—Lesdeuxmercures.-—Pébéchius.—ConfusionentreDémocrilcelllippocrale.—lleceltespratiques.—l.emercurepréparéàfroid.—Leseauxdesoufre \t
LivreA.—Préparationstechniques:céruse,minium,lilharge,verl-dc-
gris,cinabre,colorationdesverres,traitementdesmétaux,etc xu
Liguresd'appareils.—Résumé.. xu
III
«Sur.î.r.ssmxKSKTNOTATIONS.. xm
LeurcomparaisonavecceuxdesGrecs.—Confusionsetinterversions.—Signesîlesmétauxetdeleursdérivés xtu
Signesdeproduitsetobjetsdivers xiv
TAlîLKANAI-YTIQUK. 337
Listedesseptplanètes,comparéeàcelledesGrecs: divinitésbabylo-niennes , , ,, x\
.Signesdesquatreéléments.—Lesdouzesignes«luzodiaque,—Listeaccidentelledeminérauxetdrogues.—Nomsgrecs.—Petitstraitéssurlesseptterres;lesdouzepierres,remèdeset amulettes;lesdix-neuf
pierrestinctoriales,etc , x\
Noticesalchimiquestiréesdulexiquedeliai*Hahloiil , . x\i
.SKCONDKl'AinIK.—Textearabe,mêlédesyriaque,le touteucaractèressy-riaques , , . . \\ i
Compilationnondigérée,voisinedestraductionslatinesd'alchimiearabe.—Dateprobable,duixeauxi'siècle xvu
Caractèrepratique.—Cent-quatre-vingt-deuxarticles,distribuesen
quinzesections , xvu
Sectionl".—Recettes: fusionduplomb;encredorée;calomel;selam-
moniac;trempedel'acier;acidearsénieux,etc xvur
SectionII.—Surlesvitriols,sels,aluns,borax.. xvm
SectionIII.—Surlesustensiles.—Poidsetmesures xvm
SectionIV.—Intercalation.—Argentdoré,verre,émail,cinabre.—
Générationspontanée .. xvm
SectionV.—Traitéd'alchimieetdeminéralogie.—Métaux,espritset
pierres^;lesseptmétaux;lesseptesprits;lesdeuxarsenics;lesseptgenresdepierres.—Aitdefairedel'oretdel'argent.—Ustensilesetopérations.xix
SectionVI.—Perlesetpierresprécieuses.—NomdeZosime. xix
SectionVII.—Chapitresurl'or \x
SectionVIII.—Descriptiondel'artanimal.—Argyropéc.—L'argentégyptien xx
SectionIX.—Chrysopée.—Nomssymboliquesdeséléments xx
SectionX.—Receltestechniquesdiverses,relativesauxmétaux ,xx
SectionXI.—ChapitrédesFrancspourblanchirlecuivre xxi
SectionXII.—Teinturerougedel'argentenor.—IMoxyded'étainap-pelécérusc.. xxi
SectionXIII.—Traitedel'artduverrier,congénèredestraitésd'Kra-cliusetdeThéophile.—Colorantsduverre.—l'oursetingrédients xxi
ALCHIMIE.—i, 2epartie. /|3
.338 TRAITED'ALCHIMIESVRIAQIJEKTARAHE.
SectionXIV.—Mèchesincendiaires , , \\i
SectionAT,•—Préparationd'unamalgame,•—Recettesdesoudure.—
Additions... .....,..,., ,,..,. x\ii
Y
ManuscritsyriaquedeCambridge.Sonétatactuel.Traitéset recettesqu'ilrenferme,partagésentreizegroupes xxn
icTraitéanonymeendeuxlivres,l.epremiersurlescouleurs;mutilé.—Recettesrelativesàl'or., xxv
Lesecondrelatifauxécrituresetàlachrysographiesurpapier,verre,marbre.—Doruredel'argent,ducuivre,delapierre.—Dorureaumer-nue.-—Verniscouleurd'or.—Lettresnoiressurmétaux;lettresd'ar-
gent,d'étain,decuivre ,...,...., xxv
:>°TraitedeZosime,trèsétendu,endouzelivres.—Traductiondetextes
perdus.—Similitudeavecceuxdesalchimistesgrecs.—Reproductiond'untexteduSyncelle.—Exposésgénéraux,mythesetallégories.—Re-cettestechniques,y^iç,à~iit}-%....,....., xxv
AirreI'T.—Travaildel'argentd'Egypteouasetn.—Etudeducuivre.—Teinturedel'argentendiversescouleurs.—Teinturesuperficielleet
profonde xxvi
Lescynocéphales.—LeIkroJmoulli.—Troisteintures: fugace,moyenne,stable.—Colorationsdiversesdel'argent.—Alliages.—Uti-litédelascienceelnécessitédel'expérimentation.—Epreuvedelapuretédel'argent,identiqueavecunnuméroduPapyrusdeLeyde xxvn
LivreII.—Del'argent.—Sujetsanalogues.—Listedesigneseldedivinitésplanétaires xxvii
LivresIII<iV,mutilés.—Chapitrede,Platon xxvm
LivreVI.—SurJetravailducuivre xxvm
Lecuivreestl'agenttinctorialparexcellence.Ilservaitauxprêtrespourladiplosisetlamultiplicationdesmétaux,pourl'alliagecorinthien,poul-ie travaildesidoleset statues.—Statuesetobjetsnoircis.—Enduitscolorés.—Recettestenuessecrètessousl'obligationduserment.—Sym-bolesdesprêtresexpliquésparlesanciensmaîtres;tenussecretsparja-lousie XXVIII
Receltespourlacolorationdesimagesd'hommesetdefemmes,sem-blablesàcellesdelaMappwclavicuh xxvm
TA11U:AXAU'TIOUK. 339
Préparationsportantlesnomsdelentsauteurs,contrairement>\latra-4lîlïoj»égyptienne;lesprêtresattribuanttoutauxlivresd'Hermès.—Blâmecontrelesrévélateurs.,,,...,, ,,.,,,,,,.,.,.,,. xxix
Procédéspourteindrelecuivre.—IdolesdePabapnidos.—PolémiquecontreNilos.•—Idolescoloréesréputéesvivantesetinspirantlaterreurau
vulgaire.—Recettesrelativesaucuivre.,.,,.,..,..,,,.,.,.,..,,,,. xxix
LitreVIIditScelléetIJcphcslion.., xxix
Amollirlesmétauxpouryfairedesempreintes,aumoyendumercure,—Recettespourcolorerlecuivre,lesouder,etc.;—pourdorerleverre,l'ivoire,lebois,etc. , , x\ix
LivreVIII,—SurletravailticIctain,—Mythedesangesséducteurs
quiontenseignélesartsauxfemmes:reproductiondecetextedansle
Syncelle.—Hermès.—LelivreClicma,corrompuparsescommentateurs.—Transmutationdesmétaux. ,.,..,. xxx
Recettespourlapurificationdel'clain;sesalliages,sonchangementenorouenargent.—Epreuvedesapureté xxxi
LivreIX,—Travaildumerctiiv.. xxxi
LemysU-redesneuflettres.—Sensextensifetsymboliquedumotmer-cure;sonapplicationauxtroisteintures;—nomsmultiplesdecettema-tière .. XXXI
Mytherelatifàl'originedel'étaiu.—-EnOccident,sourced'élainliquide;onluiofl'reunevierge.—I.edieus'élance.—Onlecoupeenlingots. xxxi
CridePébéchius:touslescorpssontdumercure xxxu
Procédésdedorureaumercure,d'argenture,decuivrage.—Ceuxquimanquentlesopérations.—Préparationdumercureàfond.—Lemer-cureordinaireobtenuaumoyenducinabre.—Lesecondmercure(ar-senic)obtenuaumoyendusulfured'arsenic xxxu
Leslivresdefalsificationsàl'usagedeschimistes,marchandsdedrogues,devin,d'huile,etc.—L'acheteuretlevendeur.—Epreuvesdelapuretédescorps.. , xxxu
Eaudesoufre.—Procédésdeblanchiment.—Eau'decendres........ xxxu
;LivreX.—Leplombetsesdérivés xxxm
LivreXL—Recettesrelativesaufer,àladorure,auxsoudures,etc.—
DiredePlatonetrecettesd'Apsides xxxm
LivreXII.—Surl'éleclrum.—'foutdonprécieuxvientd'enliant.Lesdémonstrompeurs, xxxin
43.
no TIIAITF.D'AIXIIIMIKSVJUAQUKKT AIUJÏK.
Miroirsd'argentoud'éleclrinu.—Recetted'AlexandreleGrandcontrelafoudre.—Coulehi/aire.—Miroirsmagiques.—Allégories.— I.cCarie<le<pirlrcf.—LYIeclruinassimiléauVerbeetà l'Ksprif-S.-tiiil.—
Lessentportes.—Lesseplrieux.—Lesdou/emaisons.•—LesPléiades.—
L'OKildel'espritdivin.—MonnaiesseméesenterreparAlexandre;—
talismansd'Anslotc.—Intelligencedecelui-ci;iln'availpasl'inspiraliondivine , , xxxn
Ondoitregardersonaineaveccemiroirpourseconnailre.soi-même.—Légendesenvisageai)!ArisioleetAlexandrecommedesmagiciens,.., xxxn
TraditionsdemagieorientalerelativesàSaloinon.—Livredeceroicontrelesdémons.—Sestalismansenformedebouteilles,clleurécri-ture.—Lesdémonsemprisonnés.—lleceltedeleurpréparationdanslesécritsjuifs.. xxxiv
3' TraitédeDéniocrile,reproduisantlaClirysopéeetl'Argyropéegrec-ques,avecabréviationsclvariantes xxxv
/i"li!\traî(setfragmentsdeDéniocrile.—Fabricationdelapourpre... xxxv
T)°AutretraitémissouslenomdeDémocrite,probablementpseudo-épigraphe.—Citationdesnomsd'auteurspostérieurs,telsqueZosime,Théodote,Grégorios,Craies,etc.,àcôtéd'Agathodémonetd'Asclépios..xxxv
LivreIer.—Traitementsd'argent,élain,cuivre,teinturesdorées xxxvi
LivresIIetIII.—Minérauxetroclies,perles,émeraudes,pierrespré-cieusesartificielles.—Métaux.—Sangperpétue],—MinérauxdeTripoli,Cyrène,Perse,Iliérapolis.—Recettesénoncéessansordre.—Lesnomsdesseplplanèteseusyriaque,hébreu,grec,latin,persan... xxxvi
6°Traited'Esdras.—Recettes.—Nomsdesplanètes.—Remarquesàcetégard. , xxx\i
70TraitédeZosime,livreneuvième: Surteschangementsdelalerre.. xxxui
Nomsdedroguesetproduits.—Diphrygèsdesfourneauxàcuivrede
Chypre;cadinies;misydesmines.-—Témoinoculaire , xxxur
Descriptiondesdiverses(erresemployéeseumédecine;terresdeLcin-
nos,Samos,Cimole,Arménie,pignitis,ampelitis,etc xxxvii
RécitsdesvoyagesdeZosime,àChypre,enAsieMineure,enTbrace,en
Italie,etc.,etàLemnos.. xxxvu
DétailssurlapréparationdelaterredeLemnos.—Laprêtresse.—
Lessceaux.—Lesangdechèvre xxwu
Cevoyageaeulieuàuneépoqueoùlareligionpaïennedominaitdans
l'Archipel i xxxvm
TAW.KWALVTIQUK, it'il
Listedenomsdosubstances.—Articlesurl'alouettehuppée,—Cita-tionsd'AristophaneetdeThéocrile,, ,,..,..,.. XVAVIII
S"LettresdePébéchius,•—Remarquessurlenomderoiautour(Moinsl'Kporvier).—LettreséchangéesaveclemageOsronsurladécouverte<le>livresd'Ostanès,cjuicomprenaienttouteslessciences.—Prétentionslies.tuteursalchimiquesàcetégard.—l.elivredivindelaCouronne NWMII
Les3(35sections.—Sortilègeet stèlesd'Hermès.—VieuvlivredeTolh \wiv-
Nomhrcsept: septtablettes,septportes,septmétaux.—L'éjaiuconsa-créàHermès,l'éleclrumàJupiter,—l.eserpentOurohoros xxxix
9°Fragmentemystiques.—Clésiaset lalicorne;Roustos(Zoroaslre?)et
l'éléphant;Sopharetsonaigle.—LesidolesdeRome NWIY.
IlippocrateconfonduavecDémocrite.—Pierrephilosophait».—Lesélé-ments.—Doctrinesmédicales: lefroidetlechaud,lesecetl'humide.—Lalièvre,l'urine.—Eloged'IIippocratc , \i.
L'autourluiopposeHomère.—Luttediichristianismeridel'hellénisme.—.MalédictioncontreHomère,créateurdumaldanslemonde:lacolèredufilsdePéléoentendue,dansunsensmystique.—DieuafrappéHomèredecécité.—Sesparolesfontautoritédanslestribunauxollieuxd'oppres-sion \i.
Lecîeletlaterrenesontpasdosdieux.—Prièreà Dieu: sesattributsetsatoute-puissance.—Hymne,àAgalhodéinou XI.I
Luttedel'auteurcontrel'Knviepersonnifiée , M.I
Fragmentd'unlivresurl'uniondel'oretdel'argent XI.II
io°Conjurationsmagiquesetpaïennes.—Voyagemystérieux"verslestré-sorscachés.—Fragmentmutilépresqueillisible M.II
II° Recettessurletravail«lesperlesetpierresprécieuses,surlatein-turephilosophique,etc M.II
Ia"Autresfragmentsmystiques M.II
ScienceuniverselleduPhilosophe.—Texted'Ostanèssurlanécessitédecacherlesmystères.—Scienceastrologiqued'Hermès: sestablettesontététrouvéesparNécepso,roid'Egypte si.ti
i3°Recettessurlacomaris,surlesorietlepompholyx,etc xi.iu
Noticesurlesmanuscrits.d'alchimiepubliésdanscevolume,parM.Ilu-hensDurai nit
:Î'J9. TRAITEDALCIIIMIESYRIAQUEEl' ARABE.
DeuxmanuscritsduBrilish.Muséum(Aetli),procédantd'unmêmeori-
ginal.—Epoquedecelui-ci;tempsdesAbbassidcs,iv'etx*siècles xi.iv
ManuscritCdeCambridge,unpeuplusancienetd'unecompositiondiHe-rcule:méthodesuhiedanssonanalyse xi.v
DescriptiondumanuscritA.—Notesetgloses.—Sespossesseurs... . XÎAI
ManuscritIJ.—Epoque.—Noies,lacunes,interversions.—Additions
postérieures xr.vi
ManuscritC.—Sonétatactuel.—Additions.—Etatdeconservation,XI.VIII
l'HEMIEKT.ltAITKD'ALCHIMIESYHIÀQUEET ARABE
TIIADUCTIONDUTEXTESYRIAQUE.
PRELIMINAIRES.
I. Avispréliminaire i
AiliioiuduSeigneur; il fautquetusachesl'espèce<piiblanchit,etc.—Lesaccidentsquiempêchentderéussir.—Ilfautêtrepur.—Connais
l'agentquinettoie,etc.—Leselamollità l'intérieuretà l'extérieur.—
Effetnuisibledusoufre.—Teintureune,rareetvulgaire 1
II.Indications'dessignesquidésignentlesmatièresdanslestraitéssuivants..... a
Listedessignes;—leurcomparaisonaveclessignesalchimiquesgrecs.. 3
Chélidoine,—huilederaifort,—ciel,—électruin,—vinaigre,—
terre,—limailled'argent,—sel,—jour,—magnésie,—talc,—-nuit,—arsenic,—couleurrougeousiricon,—étoiles,—chaux 3
PierredeSainos,—chrvsocollc,—limailledecuivre,—chalcitis,—
ocre,—verre,—alunlamclleux,—laccha,—orcanette,—guimauve,-—mauve,—soudure,—élain,—cuivréblanc,—sel............... !\
Elain,—eauxmarines,—crotinoii,—feuillesdecuivre,—oretso-
leil,—cuivrebrûlé,—clialcilis,-—fer,—feuilledefer,—saiidaraquedo-
rée,—plomb,•—limailledefer,—soufremalin(?),apyre,—élain,—
électruin ..,....< ,......,......;. 5
TABLE"ANALYTIQUE. 343
Houilledefer,—couperose,—ios,poudred'or,-—feuillesd'étant,—-mineraioupaillettesd'or,—terredorée,sori,—saroscli,cuivre,—
limailled'élain,—safrandeCiiicie,—saiiim,fer,—élainbrûlé,—
bleu,—cinabre,—plomb,—élydrion—soufremarin. (i
Pyrite,—feuillesdeplomb,—huiledericin,— sandara<|ue,—-rouilledeplomb,—miel,—soufreapyre,—plombbrûlé,—vinaigresalé,—chaux,'—molybdochalque,—mercure,—eausalée,—vitriolnoir,—mercure,—argent,—chalcitisoucouperosebleue,—mercure
rouge,—coupcllation 7
Electrum,—vermillon,terredeLcmnos,—nalronclsonécume,—
sorideChypre,terredorée,—mercureblanc,—or,—sel,—selam-moniac,—nrsenicon,—argent 8
Cinabre,—mercure,—pyrite,—cuivreetsuitedenomssanssignes.. «j
SignesclnotationspropresdumanuscritB............ . . i)
III. Signesdesseptplanètes.—Métauxetélémentscorrespondants 11
IV. Lesdouzesignesduzodiaque;desélémentsetsubstancessubordonnées.....1'.>.
V. Notations,nouvelleliste.. . . . , 10
Eauetsoudures,—minium,—cuivrebrûlé,—laïc,—nalron,—
safran,—iivyrobolan,—malachite,—eadmîc,—vitriol. 13
VI. Nomsgrecsdematièremédicaleetdeplantes....................... 13
Vil.Desterresaunombredesept 1'1
TerredeLeninos,—asphalte,—terredeSamos,•—•terrecimolieime,—terreampelilis,—terred'Arménie............................. 1/1
VIII.Lesdoit/.epierres ..,..,.,..,....... ii>
Pierredesang,—delait,—demiel,•—moroclilos(?),—jaspe,•—
pierrejudaïque,—pyritedorée, pierrephrygienne,—ageralos,—
gagale,—pierreihracienne,—smyris,—onyx,—aphrosélinon,—
amiante..................................................... 15
IX.Lesdix-neufpierrestinctoriales.................................. 17
3Vi TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
DOCTRINEru; DEMocmTE LKPHILOSOI»in-:.
I.iwu:1".—Clinso/n'c. i<jPremièrepartieduchapitreI":Surlapréparationdel'or.—Fixation
ditinercurcaveclecorpsdelamagnésie.—Cuivresansombre.—Coraild'or.—Emploidel'arsenic: 1<)
.Traitementsdelap\ritcd'argent,del'androdamas.—Liqueurd'or... ip,
Préparationduinolvbdochahjue ao
Emploidusorietdelacouperose,delaehrysocolledeMacédoine.—Colorationduplomb .. 21
Naturemultipleetnatureunerjuitriomphe,duTout 22
Lum-:II.—Artjyivpc'c * 23
Teinturesquiproduisentdel'argent.—Fixationdu.mercuretirédel'arsenic.—Préparationquiteintenblanc.—Magnésieblanche.—Lafuméedusoufreblanchittouslescorps a3
Préparationdel'argent.—blanchimentaveclesafrandeCilicie.—ilneresteplusrienàexposer. .. 2/1
ApiT.SnuxAI'Livm:Jli.....'
3.5
I. Dcmocritcauxphilosophes,salut.—Surlapierrepliilosophale:sesvertus,sesnoms.—Lemercure.—Traitementdelapierre 20
II. LacomarisdeScythie.................................... 2G
III.Purificationdumercure 2G
IV.RecettedeDiogèncpourdorerlefer. 2G
V. Préparationduminium................................... 27VI.Explicationdesracines: seldeCappadoce;—helcysma;—soudure
d'or;—terreblanche;—laines;—eaudesafran;—bitumedeJudée;—poixmarine;—terredeCîmole............................... 27
VilclVUETeinturedorée(delalaine)... ....................... 27
IX.Teinturedesmétaux.—Teintureduplombet del'étaiiliparla
pyrite,—lestroissoufres,—lecinabre,—-l'urineetlevinaigre....... 27
Commentlecuivredevientblanccommel'argeiit.—Commentl'étant
perdsoncri.,..........,.......^............................ a8
TAM.EANALYTIQUK. Vïï
X.Tcinlurcdesverres.—Préparationducristalet del'émeraude.—
Commentonamollitlecristal.—Cuissondesperles.—Commentsepré-parenttouteslespierresclcommentellesreçoiventtouteslescouleurs... . 39
LlVItKIIIeDEDK.MOCIUTE 31
I. Préparationducinabre 31
II. Préparationducuivrebrûlé.—Malachitedorée 3i
III. Pourl'ascm 3a
IV. Autrepréparation.—Soufreincombustible 3:>.
V. Autrepréparation . .*. 33
VI. Autrepréparation. 33
VII.Autrepréparation.—LiqueurdeChypre. 33
VIII.Préparationduvinaigre;sédimentdevinaigre,brûlé 3.'i
IX. Préparationdel'urine. :. 3/i
X. Autrepréparation: chélidoine. 3\
XI. Pratiquedumélangedescouleursetdesteintures.—Feuillesdemétalenduites T 34
XII.Voicilesespècesquiserventauxteinturesetà la colorationen
rouge.—Préparationdusoufreincombustible.—Molybdochalqueblanc(î).—Préparationdelapyrite 35
LiviiKIVeni:DÉMOCIUTE 3yi. ha règlede,l'argent.—Traitementsdumâle(arsenic)etde la
femelle(mercure).—L'espritsaisissant 37Cendrepurifiéeseptfuisdanssonpropreesprit.— Laterred'Egypte;
leslisîlesHittites.—Agenttinctorial.—Sonactionsurl'élaiuetsurlecuivre... i .... 38
H. Larègledelachaux.—Terredeplombblanchie.—Lachauxdes
philosophes.—Lapauvretévaincue. 3qIII. Lagrandedissolution.—Lemystèrerévélé. 3rjIV. Préparationdelamagnésie. /io
V. Blanchimentdelapyrite /io
VI. Jaunissement(rougissement)dela pyrite.—Klixirpourteindreenor....................................................... /io
VILr'tisioliduferindien,quiestl'acier. 'n
ALCHIMIE.—i, 2epallie. !\\
.ViG TItAlTÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARA1JE.
I.IVI1BV*DEDÉMOCHITE.SurlesCTIlfs !\3
I. Elixirdesoeufs:époquedelapréparation. l\i
If. Autreépoquepourunautretravaildel'élixirdesoeufs:époque.—l.csustensiles. l\i
III. Distillationdansl'alambic; aubaindescendres.—Secondmode
opératoire,aubain-maiie !\i
IV. Premièrement,élixird'oeufs: extractiondesjaunes:préparationdelaliqtieur.desafran;onlafaitabsorberparlesjaunes;nouvelleaddition
d'ingrédients.—Dorured'unemonnaieetautresobjets... !\6
V. Klixîrquitransformel'argentenor.—Mélangedesespèces.—
Distillation;nouveaumélange;digestiondansdufumier;traitementdansunemarmite.—Teinturedel'argentenor /j5
Vf. Autreélixird'or.—Traitementsanalogues /|fi
VII.Elixirdticuivrepourletravaildel'argent.—Compositionarse-nicale !\-j
VIII.Calculdumercured'aprèslarègle.—Préparationduchlorurede
mercure(?).—Deuxièmefixation . f\-jIX. Deuxièmeopérationdefixationdumercure /|S
X. Autre /i.S
XI. Traitementducuivre(pourl'amollir).. 4-S
XII.Elixird'oeufs: lascorie. fiH
XIII.Autreélixird'oeufs. ( /|(|
XIV.Traitementducuivrepourfairedisparaîtrelarouille 5o
XV.Blanchimentdtisoufre < fui
XVI.Fusiond'uncorpschaufféquidevientcommedel'eau f><>
Emu;VIeDEDÉMociittE ..................... ni
I. Surl'opérationducuivre 51
II.Elixirdediplosis.. , fu
III.Elixirdemagnésie, ;Yl
IV.Diplosisdel'argent,quin'étaitpasusitée.—Trai(en;?ntaumoyendelachauxdesphilosophes,préparéeavecdescoquillesd'oeufs.—Prépara-tiondecettechaux..,,.....,,,..,....,....»..............<..... f»y.
V.Traitementdel'eaudespetitsoeufsetdescorpsquieusortent...... 5a
TAULE'ANALYTIQUE. Shl
VI. Klixirdesoeufs...... ............. 53
VII. Autreélixird'or... ...:... . ... 55
Vll[. Eaud'oeufs . fi»)
IX- Teintureîleslamesdecuivre 56
XetXI.Autrespréparations 5y
XII. Blanchimentdelamagnésie. 58
XIII. Commentonobtientlecorpsdelamagnésie. . 58
XIV. Préparationdumercure. . . 58
XV. Conduitedel'élixir«l'arsenic . 58
XVI. Traitementdolapyrite.., 5y
XVII.Pourlamagnésie.. 5o
XVIII.Opérationdel'urineincorruptible.. 5g
XIX. Préparationduvinaigre . . .. 5<)
XX. Antimoinedesphilosophes;soufredesphilosophes;plombbrûlé.. 6o
.XXI. Préparationdel'élanibrûlé. Go
XXII.Chauxdessages,fleurdesphilosophes . Gl
XXIII.Préparationduferetducuivrebrûlés Gl
XXIV".Préparationdusoufre,nuiestJ'huiled'o-uls.—Eau-forte,liliodesPersans Gi
XXV.Préparationdel'arsenic,tjuiestlachauxd'tuufs.{Cristallisa-tiond'acideaisénieuvpardissolution?)..... Ga
XXVI.Préparationduplomb Ih
XXVII.Préparationdelamagnésiedesphilosophes . ......... G.ï
XXVIII.t/arsenieetl'étainl'unide1or.. . . . . 1)3
XXIX.Fixationdufugitif(mercure)ijuisesublime 03
XXX.Traitementdel'étainpourle purifieret lerendrepareilàl'ar-
{,'oiil....... • - Gl
XXXI.Purificationduplomb; ... Gi>
XXXII.Purificationdusoufreet préparationdesoneau-—Change-mentdu1erenargent.—Sensdumoturiné*'.....'......,.......'.... (if)
XXXIII.Dissolutiondelàmarcassite,quiestla (pyrite,—l/étainoulecuivrechangésenargent . , i.. ,............. ,\........ . G5
.11.
3'i8 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
XXXIV.Préparationdel'cau-fortc,quijouelerôledefondantpourtouslescorpssolides >.., GG
XXXV.Purificationdel'clain,pourqu'ildeviennecommedel'argent. GG
XXXVI.Doublementdel'or G7
XXXVII.Eaublanched'omfs G7
XXXVIII.Soufreapvre G8
XXXIX.Huiled'oeul's G8
XI.. Sublimédemercure(chloruresublimé) G8
AI'PKVDK.K.—DiresdeDémocrite G((
I. Surl'animalàdeuxfaces G<)
II. Blanchiment,dufer G(|
III.Transformationdel'clain . , G(|
IV.Actiondumercuresurlesmétaux,plomb,cuivre,étain 70
V. Dissolutionduselammoniac 70
I.ivr.i:VIP»EDKMOCIUIK.—ChapitredeYOEuvredel'urtjcnl. 71
I. Transmutationparlecinabre 71
II. Delasublimationdetoutechose. 71
III.Calcinationdumercure.. >. . 71
IV.Dissolutiondelachaux,(|UÎestletalc.. . , 71
V. Autrepréparationdelapierrealabastrine.—Teinturedespierresprécieusesenviolet., . 72
VI.Préparationdelacomaris. 72
VII.Elainchangéenargent.. 70
VIII.I/âmeetlecorpsdel'arsenic(sulfuré) 7H
Lum;VU!'Di:DiÎMociuIK.—OEuvredefor , -b
I. Surcesujet:quellessontlessubstancesquijaunissent;liste. 70
II. Puissancesecrète:couleurcinabre 75
lit.Pourfairedelamagnésierouge,..,,,.......,...,... 7')
IV.Pour(pielapyritedeviennerouge 7G
V. l'ustoiiduferindien,., 1..... . 7O
VI.Lorsqueluveuxfairechaull'erl'élixir 7G
TAULEANALYTIQUE. 3'iU
Vil. Hendrel'argentaussiprécieux<|iiel'or 7O
VIII.Chapitre(lel'or:préparationducinabre 77IX. Autrepréparation,d'argent 77
X. Autrepréparationd'or 77
XI. Autrepréparationd'or 78
XII. Autrechapitresurl'or 78XIII.Autrechapitresurl'or. 7<l
XIV.Autrepréparation 71)
XV. Transformâtionduplomb 7»)
XVI.Pourlairedel'oravecdel'élain Su
XVII.Autrepréparationd'or,avecleplombcllecuivre Su
XVIII.Autrepréparationd'or . . , . . * So
XIX.Commentondoittraiterle mercurepourfairede l'oret del'éleclruin Si
XX. Enduitvitreuxsurunvased'argile Si
LtVUKIX'DEDÉMOCIIITK.LeIIWIVUIV. . . Su
I. Surlemercure,merveilleux S1*
Xoiusdiversdumercure. S:».
Lemercureducinabreetlemercuredelasandaraque So
Lesdeuxmystères.—Unseulnom. 83
Lemercuredesphilosophes.—Sesnoms S/i
II. DiredePébéchhts.—Touslescorpsmétalliques,c'estlemercure;mercurepropreàchaquepréparation* S.r>
III. Préparationdumercureàfroid,avecunmortierdeplomb 85
IV.Préparationdel'élivirtinctorial 85
V. Autrepréparation .............. 85
VI.Préparationdumercure,aumoyenducinabree!cuivre. SG
VILPréparationarsenicale. , . . -.... 8(i
VIII.Epreuvedel'argent,parvoiehumide. ,,. 80
IX.Autreessai. ....... S(i
X. Purification(Utmercure.. , 87
.'Î50 TRAITED'ALCHIMIESVJUAQUEET AKAIiE.
XI.Del'eaudesoufre.—Eau'xblanches 87
XII.Préparationdel'eaurougedusoufre 88
XIII.Eaucélèbredesoufre,(juiestvantéeentouslieux 88
XIV.Préparationducarthamc 89
XV.Chapitredanslequelestmarquéelapuissancesecrète;nomduvitriol 89
XVI.Eaudecendres.—Fin go
EivitKX'.—Préparation!: q1
I. Opérationdelacéruse 91
II. Autrepréparationdecéruse gi
III. Préparationdelasandaraque. g?.
IV. Opérationdelarubrique.—Autrepréparation,—rubriqueétrangère 92
V. Sublimationd'arsenicdansl'alambic g3
VI. Ealitliargcs'obtientainsi ».. . g3
VII. Préparationdeplombbrûlé g3
VIII.Préparationduvert-de-gris.—Autre g'i
IX. Surle blanchimentde la litliargc,destinéeà l'opérationde
l'argent g/|
X. Fusiondiî1erindien,quiestl'acier». g4
XI. I.1Ccinabre » g4
XII. Dissolutiondesos g4XIII. Fusionduverre » , g5
XIV.Colorationdesverres » gî)
XV.' Elixirferrugineux » g5
XVI.Fabricationdel'argent,aveclecuivre qto'
XVII.Autre,avec.lecuivreroiige. g6
XVIII.Autre,aveclecuivreblanc g6
XIX.Pourporterremèdeàr''argei;f.f-uin'estpasbeau» . g7
XX. Cémentationdel'or .,.....,.».., 97
XXI.Traitement,del'étaiiietduplomb.,.......»....»,.......» 97
TAULEANALYTIQUE. 351
XXII. Epreuveîlei'étain . . . qy
XXIII.Préparationdutintaiousoudured'or q<S
XXIV.Eaudeselammoniac qS
XXV.Traitemenlduvinaigrequisertà l'opération.—Liqueurd'or.. qS
XXVI.Préparationdurouge . . qq
j" traitement: celuidel'orpiment qq
>'traitement:celuidelasandaraqueouréalgar mu
3' traitement: celuidusoufre iuo
/jetraitement: celuidelapyrite...... 101
5etraitement:celuidel'eaudesafran 101
G'traitement:celuidumisy IOJ
•j'traitement: celuidusoufre un
XXVII.Fabricationdel'eaumarine,c'est-à-diredel'eaudechaux,.... nu
XXVIII.Traitementdelacouperose Io-i
XXIX.Souduresacrée îo3
XXX. Pourlapréparationdeschosesindiquéesci-dessus.-—Leurspro-
priétés Io3
XXXI.Cuivre îo'i
XXXII.Ducuivre io/|
XXXIII.Traitementdumercured'arsenicetmanièredelecliauller.. . . io/i
Ar-PExmo: . îof)
Traitementduplomb.—Purificationducuivretravaillé.—Mélangedu
talcaveclecristal.—Phrasessymboliques.—Coupellation.—Purifica-
tiondel'argentfalsifié iu5
KioliHKSIJKl.'Au;ill\lu;sviiivoui;,aveclégendesetexplications. ,.. .« 107
1.Alambic. 107
•x.Vaseàdigestion... . 108
3. Chambredegrillage 111
4. Kioleàdigestion . 111
0. Bain-marîe 113
(j.Appareildesublimation.. 113
352 THA1TKD'ALCHIMIESYUIAQUEET AHABE.
7.Fioleàdigestion j1[\
8. Fioleàfondrond 115
9.Appareilàdigestion 1if>
10.Appareildegrillage.., 11G
11.Kéiotakis('•}.: 11(i
1?..Appareilàdigestion 117
13.Appareilanalogue ]1S
1/|.Alambic . ]1q
i5.Cornue,figure,moderne 130
.N'OTKIKSALCHIMIQUESHUEESDULEXIQUESïlîlAQUEDEIÎAHBAIILOIL. 121
i. Or.—2.Soleil.—3.Argent 121
,'1.Lune.—5.Sina.—G.Tombeaud'Isiodos,—7.Cuivre,Aphroditeou/.eus,molybdochslque,cuivredeCoiinllic 122
S.Aphrodite,Vénus.—y.Bilati,cuivreblanc.—10.Cuivrebrûlé.—
11.Ctiriu 123
1.'..Clialcanton.—i3.Clialcitis,colcotàr,chalketarin,etc 123
1/1.Plomb,cronos.—i5.Cronos,plombnoir,lemuet 12^
1G.Molybdos,plomblavé.— 17.Etain.—18.Zeus,Jupiter.—
10,.Bel.—20.Caslrîn,étain,plombblanc.—2i.Crolinon 12&
32.Canin,alliagedeplombcld'etain,—a3.Fer.—2/1.Ares,Mars,1er.étain.—a5.Slàma. 12G
36.Ermès,.Mercure,leverre,matièreduplomb.. 12G
27,Ziougd'arsenic,élixirouessenced'arsenic,mercure.—28.Mer-
cure.—2g.Laitdevierge.—3o,Arsenicmâle,Ileurd'arsenic,arsenic
transformé,vaporisé 127
3i.llelcysma,scoried'argent.—32.Cadmied'argent,cadmie,ikliinya,cliniia.i. s i , 127
33.Diphrygès:troisespèces.—3/|.Molybdène,minium,scoriedeplomboud'argenl,scoriedefer,—35.l'ompholyx,tulie.—3G.Céruse.—
37.Clialkydrion,Ileurdecuivre.—38.Ecaillesdecuivre............ 128
3<).Eciimed'argenl,amalgamed'argent.—/10.Ecumedenatron.—
/il.Bouilledecuivre,d'acier,vert-de-gris,ios,irin,iariin. 12<)
/12.Sandarnijue,arsenicrouge,deuxespèces,jaulieetrouge.—43.Spo-dioh,cendre,lilharge,limailledesuie............................. ian
TABLEANAï/mQUK. 353
4/|.Écailledecuivre.— 'ta.Pierresourde.—/|G.Laitdechienne,•
limaillede fer.—/17.Chrysocolle,tnnkar,souduredemétaux,alliaged'or.—/|8.Batracllion,(leur,jeunepousse,etc.—4o,.(ioumsaniclios.
lilhargcblanche,dorée......... i3o
5o.Slisy,vitriolnoir,encre;relationaveclarlialcitis,lesori,levitriol
rouge,fleurticcuivre,matièredugenredel'alun. ]31
5i.Sinops,niiniuni.—5:>.Cinabre,minium.—53.Fleurdespeintres,minium,lapis-lazuli. . . . . . i.3i
54.Soufrenonbrûlé,soufrejaune.—55.Soufreapyre.—5(3.Saute-relledesoufre 1',)>.
5y.Fondeurdemétaux,fusionetpurificationdel'argent.—58.Puri-ficationparlefeu j3:t
5f).Chimie,pierrephilosopha!©,Pléiades,chimiedesseptcorps,arts
qu'elle",comprend. 133
(jo.Atlin,aludel,alambic.—Gi.Nation,borax.—62.l'kumedena-tron: deuxespèces.—G3.Malronicon . 133
G/|.Scrâphàquicpl-ouvol'argent,alunrondetlainclleux,alundel'Vémen,alunromain.—G5.Alundeplume.—GG.Aphrosélinoii,écumedepierre,ailedeséraphin,talc,écumedelune,amalgamed'argent,écailledepierres.—G7.Kcimiedenation,borax.—G8.NationdeBérénice,boraxrongedesorfèvres , 13'1
GIJ.Arhiéniacon,lapisla/.uli,arménioii,pierred'Arménie,aumioniacon,selammoniac 135
70.Aglaophotis,terredeSamos,étoiledemer,talc,terreégyptienne,tabàschir,asteraltique,marbre,terreélotléc,étoileinvincible i35
71.Emphoma,cértise,alcalienpoudre,marcde\inbrûle.—711.Ada-
inas,pierresourde,sehatnira;sertà travaillerlescachets,lesperleset lemarbre.—*fà.Kleclruin,ambrejaune,amulette,alliaged'oretd'argent..'—7/1.Amianton,talc,alnialileincombustible,salamandre,pierred'amiante,talc,étoiledeterre,—7.5,Vitreux., . )3G
7G.Ton,kohol,slibi,slimuii.—77.Cristal.—78.Terredesphilosophesoudescreusets.—•79.SeldoCsppadoce(d'FJ-Andar,selgemme,Heurdesoufre.—80.Cunioii,chaux,cendre,lessivedecendres.—8t.Pierre
pyrite,marcassile,mercureayantsubiletraitement.—S'.!.Aristoloche.—83.SafrandeCiKcie..../>,. i3?
8/1.Élydrion,safran,soufremarin.—85.Tétinesdechienne,jusdo
câprefraîche,—«G,Ceschouba,caroube.—87.Sang-dragon.—SS.Wars,
AixtiiMiti.—1»•.«'partie. 'i5
35ft TRAITED'Aï.CHIMIE-.SYRIAQUEETARABE.
henné,carlliamc.—Sg.Claudianos,curcuinalonga,ivoire,urined'éléphant,piaule,chélidoinedecliéne,fleurducuivre,del'arsenic. i3S
90.Lesjours;jouretnuit.—91.L'heure.—92.Eau,eaudivine,blancd'oeuf 13q
93.LeLion,signeduzodiaque.—g-'j.LeChevreau.—g5.LaBalance.—gO.L'EcrcvisseouCancer.—97.LeScorpion.—9S.L'Epi i3g
99.LeBélier.—100.LeTaureau.—101.LesGémeaux.—102.LeSa-gittaire.—io3.LeVerseau.—IO'I.LesPoissons i/to
TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
TRADUCTIONDUTEXTKARAHE.
I
1.Blanchimentducorpsnoir.—a.Liquéfactiondelasandaraque i/|i
3.Fusiondel'étain.—3bis.Fusionduplombnoir.—/|.Liquéfactiondel'or(encred'or).—5.Définitiondel'élixir.—G.Liquéfactiondelacouleurrouge(pourteindrelalaine) 1/12
7.Liquéfactionduvitriol.—8.Sublimationdumercure(caloinel).—
9.Sublimationduselammoniac.—-10.Liquéfactiondumercure.—1j.Fixationduselammoniac , 1'|3
12.Trempedel'acierdestinéà couperle fer.— 10.Blanchimentdusoufre(acidearsénicux).—I/J.Propriétésdur.is(or).. 1\\
H
i5.Desespècesdevitriolsnaturelsetfactices.—7espèces........... 1/1/1
iG.Propriétésdesaluns.—7espèces 1/|5
17.Propriétésdesborax.—7espèces i/i*>
i8.Propriétésdessels.—7espèces 1/i<>
i9.Préparationdelachalcilis(vitriolblanc)...................... 1\(i
20.Propriétésduchalcanton(vitriolvert). 1/di
TABLEANALYTIQUE. 355
3i. Autre.—32.Autre 1/17
a3.Propriétésducalcantar(vitrioljaune) 1/17
2.4.Préparationduséiïcon(vitriolrouge) 1/17
3Ô.Letinkar(soudure)factice 1/17
36.Autre 1/17
37.Autre 14<S
28.Selalcalin 1/18
39.Autre 148
30.Seldecendres 148
31.Seld'urine i/|S
32.Autre 1/18
III
33.Chapitredelaconnaissancedesustensiles.—Ustensilesdefusion.—lioulbcrbout,etc 1^9
34.Ustensilespourtraiterlessimples,aunombredeseize i5o
35.Lacucurbite.—36.Lesalambics i5i
37.L'atlial i52
38.Lutdesphilosophes , 15a
39.Dispositiondel'atlial ,. . 153
/jo.Distinctioitdespoids i53
IV
/il. Descriptiondutravaildel'argentdoré(intercalation) i54
/»3.Leverre,l'émail,lecinabre,lelaiton 155
.43.Générationspontanéedesanimaux 155
44.Lesseptmétauxetastres . i5G
V
45.Delaconnaissancedescorps,desespritsetdespierres.—Lesquatregenresourégnesdelanature ,. . 15G
4G.Indicationdunomdesseptcorps;nomsdel'or.. 157
45.
350 TJtAÎTi:DWLCIIIMJKSYHIAQIÎKET AIUIJK.
'17,N'oinsdel'argent.—/j8.Nomsdufer,—.'19.Nomsducuivre 107:io.Nninsduplombblanc(ëlain).— 51.Nomscl11plombnoir.—
T)3.Nomsdumercure. jfiS
53,(lequies!suspenduau•unvoirie i5q
f»'|.Lesseptesprits , i,r)()">Ti.Nomsduselammoniac.—5G.Nomsdesdeuxarsenics.—5j,Noms
dusoufre.—58.NomsdeInpierrehématite,.. ., 1G0
5q.Minium.—Go.(.'uivrebrûlé.—Gi.Malachite.—Ga.Cadmie.—
G3.Sel.—G.'i.Talc.—G;).OKufs.—GG.Coquilled'oeuf. iG.
G7.Dénominationdesscjilpierresquicontiennentdesesprits,desseptquin'encontiennentpas,desseptquisubissentletraitement,etc.. 1G1
(iS.Descriptiondespierresprécédentes: lesseptmarcassites 1G2
G(j.I.esseptmagnésies , 1Ga
70.I.esseptespècesd'antimoines.. iG3
71.Lesseptespècesdepierresmagnétiques.—72.Lesdeu\espècesdhé-matites.—73.Lesseptespècesdevitriols.—7/1.Lesseptespècesdeselsnaturelsetlesseptespèresdeselsartificiels iG3
7.r).Lesseptaluns.—7G.Lesseptespècesdefondantsouborax ifi'i
77.Knuniérationdocequiestrelatifà l'artdefairedel'orparmiles
corps,lesespritsetlespierres IG'I
78.Cequiestrelatifauchapitredel'argentparmilescorps,lesespritsetlespierres 1Gf)
71).Ceqnirentredanslesdeuxartsàlafois iG5
80.Mentiondel'ustensile(septespèces)etdutraitement(septespèces).iG5
81.Sectiondesqualitésdel'ustensile.—8a.Lesluts.—83.Lacucur-bile 1GG
8'i.Lesmatras.—85.Laçalàya,lefihr 1G7
SG.Lechauffage 1G7
87.Sublimationaumoyendubain-marie 1G8
88.Explicationdutraitementdel'orcalciné,exposédanscechapitre... iG8
89.L'aiglerouge 1G<j
<jo.Pouramenerenconsistancedecire 1Gçi
91.Manière,deInter.—92.Calcinatioudusel.—g3.Laliquéfaction.. —9/1.Lafixation ; •-. 170
TAW.KANAJ.VTIQli:. 'Mû
VI
tjf).Liquéfactiondespilles, 171
ijG.Description«lutravaildosperlesclîleshyacinthes. , . 17:'.
<)^.AutiTformule,pourlesperles.—qS.Descriptionde l'onguentd'AboucAnât.—tj().Teintureéprouvée;pourl'hyacintheet lucristal.—
100.Joyaud'hyacintheéprouvé 170
101.Autreblanc. . 17'!
102.Autrepréparation.—100.Autre.—to.'i.Autre.—ioi>.Autre,,, 17.'»
10O".Dissolutiondel'apluoséliuon,quiestletalc.—-107.Tiré,de/,i>-,siine; conunenlonfahriquel'émeraude, , 17(1
VII
108.Chapitredel'or.—IOIJ.Calcinationdel'orexposéedansce.cha-
pitre. 17C
110.Calcinationdel'antimoine.—111.Rougissement.—11a.Descrip-tiondumercuredissous . , 177
113.Chapitredel'or 178
11/|.Descriptiondu1errouillé.—115.Calcination«lucuivre,—11G.Landevitrioljaune.—117.Chapitredel'or 171)
118.Délayemcntdurougeetdel'hématite 180
1içj.Chapitredel'or.—120.Descriptiondecetteeau.—121.Chapitredel'or.—12a.Kaudevitrioletdesoufre,danslaquelletuabreuveraslesingrédients 181
ia3.J/enterrcmentducorpssuspendu.— 12/1.Chapitredel'or.—
ia5.Distillationdelamarcassile.—ia5bis.Chapitredel'or 18a
VIII
Chapitresdeladescriptiondel'artanimal.—12G.L'élixir 182
127.Enumérationdesobjetsvégétauxetanimaux: disproduitsani-maux.—1aS.Cetartsepratiqueaveclesseptchosesspirituellesquevoici. 183
12g.Calcinationdel'argent.—i3o.Kaudeselammoniacetdesoufre.—i3i. Calcinationduverre.. 183
102.Chapitredel'argent(aseni).—i33.Autre.—134-Autre... .... 18/1
358 T1UITKIVAIXIIIMIKSYMAQUKHTARABK
IX
i3.r>.I.echapitreprincipaldel'or:la(erre,l'air,l'eau.. . , I8'I
Traitementdusafran,dusavon,dusoufreetdelamarcassile,—rleseaux,lesgraissesetlessédimentsquiensonttirés,—lemercured'Orientetlemercured'Occident.—Klixirtinctorial i85
i30.Liquéfactiondumercure.—Sublimeinercuricl.—Ivmtripleoueau-forle 1S7
X
107.Chapitredel'argentparfait.—i38.Pourqueleferneserouille
pas.... 18S
I3Q.Traitementdumarbreparletravail.—1/10.Trempeducuivre.—
1/11.Autre.—1/12.Trempedel'ctain.—i/|3.Fixationdumercure.—1f\\.Autre.—145.Autre 1S9
1/16.Autre.—147.Surlapréparationdel'alliagemonétairenoir.—148.Noircissementdel'alliagemonétaire.—Autre 190
XI
i/ig.ChapitredesFrancspourblanchirlecuivre.. 190
i5o.Trempeducuivre.— i5i. Incérationduselet de l'huile.—
i5a.Travaildel'étainpur.—i53.Mélangepourobtenirunbronzetran-chant.—154-Purificationdel'étain.—if>5.Autre 191
XII
156.Liquéfactioninstantanéedutalc.—167.Chapitredurouge...... 191
i5S.Autre.—îôg.Autre.—160.Préparationdelacéruse.—161.Co-lorationdel'orparvernissage.—162.Chapitredel'or 192
163.Autre.—164.Colorationdel'orallié ig3
XIII
i65.Pourleverre.—166.Teintureverle.—167.Teinturenoire.—
168.Teinturerougeappeléetoubi.—169.Klixirquirendleverrebleu. 194
TAIiLKANALYTIQUE. 3:M>
170.Elixirquiteintleverreblancenjaunecitronet leverreverteucouleurpistache ,,, ,, i(p
171.Préparationd'étainovydé , 1ijtî
17'j.Fourdesverriers 1(ju
173.l'élitfourneau.—17/1.Fourunefusionviolente 11(7
17a.Lesingrédients icj7
XIV
176.Mélangedusalpêtre.—177.Flèchesincendiaires,amorces,pétards,marrons,artifices,etc 1tj.S
XV
178.Préparationd'unamalgame 1«jS
179.Lasoudure.—1S0.Autre.—181.Autre.—iSa.Autre uyjAdditions.— Lamagnésie,sesvariétés.— L'alun.— Levitriol.—
Lesacidesdistillés.—Préparationdesfeuillesd'or.—Encresd'or,etc... lyy
TRAITESD'ALCHIMIESYRIAQUE
CONTENUSDANSI.KMS.Mu.0.29
UKLAHIliLIOTHÈQUKI)KL'UNIVERSITÉDECAMBRIDGE.
ANALYSEET EXTRAITS.
TRAITÉSI)E ZOSI.ME,J)KDÉMOCRITHET AUTRES.
1.PREMIERTRAITE.
LIVHKPHKMlKit.—Surlescouleurs *JU3
Epreuvedel'or.—Commentl'ors'allieaufer.—Pourfairedel'orà
l'épreuve.—Pourrendrel'orquatrefoispluslourd 200
LiVJiRSKCO.ND.'—Retour,lettreBquitraitedesécrituresdetoutesorteetdel'enduit
pourécrireenor.. ao.'i
.100 TUAHT D'AI.CIIIMIi:SVIU\QIJ|-:KTAKABK.
i, L'or!i(|uiil<-'etsafivaliou,—2,Formules(Incises ?o\
3. Pourpeindreclécriresurdupapier,duverre,oudumarine ao'i
1et5.Autres.—G.Pourécrireenor.—7.Autre.—S.Pourdorerfacilement , . :•.<)')
<).Pourécrireenor.—io.Pourf|iùinvasequelconqueparaissedoré.—11.Liqueurd'or.—12.Dissolutiondol'orpourfeindre.—i3.Pein-turenoiresurunvased'or.—i.'|.Travaildel'orpourlesornementsdefemme,—if).Antres.—)tj.Pourécrireavecdumercure.—17.Pourécrireavecdusafranetducarlhame 20G
18.Donnerauxobjetsl'apparencedel'or.—irj.Procédépourécrireeuor.—20.Travaildelafeuilled'or.—21.Lettresjaunesinellaçablcs.
—22.Pourqu'unvaseparaissedoré,etc.—20.Dorerl'argentetlecuivre.207
:i'i.Lettresémargent.—20etuG.Autres.—5.7.Pourfaireleslettresnoires.—28.Kcrilureenargent.. 207
2f).Kcriresurcuivreousurargent.—3u.Kcrire.surcuivredeslettresnoires.—3i.Commentonpréparel'argent,lecuivreoul'orpourécrire.—02.Kcriresurducuivre.—33.Lettresnoiressurvasedecuivre.—
3/|.Lettresd'argentsurcuivre.—35.Kcriluresurcuivre.—36.Autre.—37.Kcrireavecdumercure.—38.Kcrireavecdel'élain.—3g.Figuresd'orsurunepeaudepourpre 208
/|0.Lellrcsdecuivresurdufer.—/ji.Lettresnoiressurfer 200,
11.TR.UT]-;ni: ZOSIMI:.
LlVJÎKPREMIKIl 210
1.Travaildel'argentd'Kgvpfc(àsein).—2.Autre.—3.Préparationaumoyeudusel.—f\à8.Autres 210
.().Commentle cuivresedélaye.—10.Blanchimentducuivre.—
11.Diplosisd'argent.—12à i/|.Autres.—i5.Cuivrefacileàlaminer.-.—1Gà 1g.Autres 211
20.Autre.—21.HouilledecuivredeChypre.—22.Pourrendrelecuivreplusmouqueleplomh.—a3.Blanchimentducuivre.—2/i.Autre.—20.Pourrendrelecuivreduraussidouxauloucherquel'argentetfacileàlaminer.—26.Pourblanchirlecuivrerose.—27.Préparationaveclesfruitsdepécher. 212
28.Teinturedel'argentpur,teinturesuperficielleet teintureprofonde.—Lessulfureuxsontdominésparlessulfureux.—2g.TeinturedePar-
TAliLKANM'VTIQIK. . Ml
gent<unoir.—3ocl 3i. Autres.—3a.douleursaphir.—33,Tein-tureenbleu.—,V|.Teinture,saphir.—35.Teinturequirendl'argent
pareilàl'or.—FruitquemangentlescynocéphalesdanslepaysdeCihoii,
(iresd'Adamos a13
ou'.Teintureprofonded'argent,appeléeIcinlureMancheparlesincré-dules.—HccetlesdonnéesparllépheslionàAnaslase;lelivreImnulii;lestroisteinturesblanches,defugacitéinégale: lessoufres,lessulfureux,les
corps,leurmélange.—Démocrilecité;teintureducuivreenblanc;tein-tureséternellesduPhilosophe;—uniondescorpsparfusion :IIJ
3y.Pourrendrel'argentnoir.—38el3|).Autres.—/(<>.Travaildel.\cou-leurvineuse.—/|i. Autre.—4a.Autre,—43.Pourdonnerà l'argentlacouleurdelapomme.—44.Pourrendrel'argentvert.—45.Pourrendre
l'argentcouleurd'azur. ai5
/|G.Pourdorerl'argent.—/17.Autre.—48.Soudurefaciled'argentde
premierlitre.'—4g.Autre.—5o.Alliagedecuivre,d'argentcld'or;—
petitedissertationsurl'utilitépratiquedelascienceetlanécessitédel'expé-rimentation.—5i. Belalliageducuivre.—fia.Préparationdel'alliage... ait)
53.Purification,del'argent.—5'i.EpreuvedeVascm.—55.Epreuvedel'adamas - a17
l.iviii:IlDKZOSIMK.—Del'argent , a17
1.Travaildel'argentd'Egypte.—a à7.Autres a17
S.Pourdélayerlecuivre.—g.Pourblanchirlecuivre,afinqu'ilpuisses'allieral'argentsansêtrereconnu.—10.Commentonremédieàl'argentquin'estpasbeau.— 11.Pourdoublerle poidsdel'argent.— ta à16.Autres • a18
17.Commentl'asemduretnoirdeviendrablancelnoir.—18.Purifi-cationdeton!argentnoirci.—ig.Pourfixerl'argentfondu.-*-ao.Pourrendrel'asemrougecommedel'éleclrum a1g
ai à ag.Autres.—3o.Colorationdurabledel'argentaumoyend'en-duits . , aao
3i à35.Autres.—Signesdesmétauxetautressubstances aai
LIVREIIIJUSQU'AUV*OEZOSIXIE aa1
1.Nomsdedivinitéspersanes.—2.Chapitreattribuéà Platon aai3.Suitedepréparations aaa
LiviiKMDEZOSIME.—Surletravaildncuivre aaa
ALCHIMIE.— 1,2epartie. /iG
:j.l»-> TMAITKD'ALCHIMIESVUIAQIJKETAUAIJE.
i. I.o<iii\reagentlinc)ori;iI;lesprêtress'enservaientpourledouble-mentcllamultiplication«lesmétaux; or,argent,cuivre..,.,.,, , :r.rj
>,.Fabricationticlainesdemétalnoir,oualliagecorinthien;—travaildes
images,statuesnoirciesetautresobjets.—Préparationducuivrenoir.—.'i.Autre,—/|.Traitementdesenduitsetulcération;recettecapitale,tenuesecrète,avecobligationetserment;—lessymbolesdesprêtresexpliquésparlesanciensmaîtresetprophètes;lajalousielestientcachés.—Zosimedéclare,qu'ilnégligecesécrits,enraisondeleursottise..,,....,., <ao
5à7.Autres.—8.Pourfaireuneimaged'hommecolorée aa'i
(|.Imagedefemmes.—10et11.Autres.—Teinturesuperficielleetteintureprofonde.—1a.Pourteindrelecuivreennoir.—i3à18,Autres.22.5
i(j.PréparationîleTerlullus;—gensquidonnentleurnomauxre-cettes,empêchésparlesprêtres;livred'Hermès,usageblâmé.—Cuivrenoiretcuivreblanc.—.Statuesdesidoles;deMinerve.—20.Pourblanchirlafonteducuivreindienaltéré.—ai.Autrefusiondecuivre.—32.Autre,22G
a3.Couleurdecorail.—if\.Couleurdefeu.—a,r>.Pourrendrelecuivrecouleurdecorail.—a6.Cuivrepersan.—27.Chauffeetfusionducuivre.—28.Ducuivrejaunefondu.—29.Mélangeducuivrejaune 227
3o.Idoleadmirable;couleurblancheinventéeparPabapnidos.—01.Fi-
guresdesidolesprêtantà illusion.—L'auteurdédaignelesdisciplesdeNilos;—procédésdecolorationdesstatuesréputéesvivantes,tenuscachés
parlesprêtres;terreurinspiréeparcesstatues;certainesgenssedisaienteucachettequ'ellesétaientl'oeuvredeshommes 228
3a.Nettoyagedesdiverscuivres.—33.Pourlecuivreblanc.—31.PourJecuivrerouge.—35.Pourlecuivrenoir.—3G.Préparationdubleu.—
37.Manipulationdumercure.—38et3(j.Autres 22c)
!\oet(\i.Projectiondubleuetdelachrysocolle.—!\i.Préparationdu
inisy.—/|3.Couleurcorinthienne.—l\!\.Teintureblanchepourrendrelecuivresemblableàl'asem.—/|5à5o.CuivrepareilàYiifcni 200
5i. Formuledepastilles.—5a.Diverstraitésderailleur.—53.Pourfairelacouleurd'argent.—5/|.Teinturerougeetcouleurdefeu.—55et5G.Autres.—I>riqucségyptiennesoulibératrices.—57.Traitementducuivrecouleurd'or.—58.Autre a31
5g.Commentondonnelacouleurdufeuauxobjetsd'asem.—Go.DireduPhilosophesurlateintureducuivre.—Gi.Pourfairelacouleurd'or.—Ga.Teintured'argentducuivre.—G3.Autre(vernis).—G/|.Nettoyageducuivre 282
TAHIiKAXALYTIQ11K. 3M
Livm:VII(«le*Zosime),appeléScelléetIlcphcslion , . a.'ia
i. Procédépouramollirl'argentet lesmétauxetscellersureux;—imvajouteilumercure,puisonlechasseparl'actiondufeu..,, a.'>>
>.Chapitredlléphcstioupourfaireducuivreblanc,a\eclemercure..—.'>.l'ourfaireducuivrenoir.—!\.Pourl'aireducuiwe\eii.—,">.,Surlesmiroirs.—Commentsefontlesmiroirsd'argent,leurpolissage a.'i.'î
(i.Nettoyageducuivredansleslivresd'Imouth.—7.Poursouderlecuivreaveclefer.—S.Préparationdel'adamas , •>.'>!>
i).Alliagedeplombsemblableà l'argent.— 10.Teinturedorée.—11.Teintebleuede l'or,— la. Ilciulrclecuivrepareilà IWrn.—13.Blanchirlespaillettesdecuivre.—1(\.Blanchirlecuivre.—15.Souderl'orauferetaucuivre.—îfi.Pourdorerl'électrum , a.'iti
17.Dorerunvasedepoterie.—18.Dorerl'électrum.—10.Autre.—30.Dorerunepierredure.—31.Commentondoitdorer.—aa.Commentondoitvernirleboisblanc,quandonveutledorer,—a.'î.Commentondorel'ivoire 4>.'.\-
LIYHKVIII(deZosime).—Surletravaildel'clain(lettre>;) a.'îS
1.Lesdémonsséducteursdesfemmes,d'aprèsHermès.—Angeschassésduciel,quiontenseignéauxhommesleschosesmauvaises;—le livreChôma;sesvingt-quatresectionset leursnoms;—lescommentateursont
gâtélelivre a.'îN
.Nécessitédelaméditation;lesecret;—latransmutationenordetouslesmétaux;—expériencesmanuelles.—a.Pourrendrel'étainsemblableàl'argent.—3clt\.Autres aoij' 5. l'ourtraiterlecuivredeChypre.—(ià8.Autresmoyens a/|<>
<j.Purificationdel'étain.—10.Autre.—11.Purificationduplomb.—13.Allierleplombà l'étain.— i3.Ktainpourfaireîlel'argent.—1/1et15.Autres.—îG.Teintured'étaindoré :>J\1
17.Pourdorerl'étain.—18.Pouréprouverl'étain.—10,etao.Kssaidumercure.—aiet32.Commentonsolidifielemercure.—a3.I''airedel'oravecl'étain a\:>.
LiviiKIX(deZosime).Lettre0.—Travaildumercure a^a
1.Letravaildumercureestlaclefdel'oeuvre.—Lemystèredesneuflettres. a^a
Lestroismercuresouteintures;nomsdumercurecorrespondants;—re-
productiondespages8a-85etvariantes a/Jo
46.
IW TRAITED'AI.GHIMJJÏSYRIAQUEET ARAUE.
2, Dansl'Occident,ilya unesourced'élainliquide;ouluioffremu;
\iergerioufrappeleiliou;necdeshaches,dofaçonàlecouperenlingots,2'J4
3.CridePébéchius: touslescorpssontdumercure,—4,Travaildumercurequisertàl'or;—dorureparlemercure,secrettenucachéparlesfabricants., a/|5
.').Autre.—0et7,Argenture.—Setg.Cuivrage.—10.Fer.•—u et12.Autres.—i.'Jà i5.Préparationdumercureaumoyendel'étainetdu
plomb., ,,, a/|6
ili.Reproductiondelapage85etvariantes,—17.Réflexionsurceux
<juiontmanquél'opération 2/1718.Travailexécutéavecunmortierdeplombetdecinabre,—ig,Mer-
curetirédespierres;—empoisonnementparlemercure.—20.Mercuretiré«lucinabreaumoyenducuivre.—ai à2G.Autrespréparations 2/1S
27.Amalgamationdel'argent.—28.Livresdefalsificationsà l'usagedeschimistes,desfabricants«ledrogues,desmarchandsdevin,d'huileet
pourtouslesails.Ilfautéprouverlapuretédessubstances.—2g.l'épreuvedumercure;—différenceentrelesacheteursetlesvendeursàcetégard;—livresdeZosimesurcesujet a/m
ArPKxnic.K 260
1.Surl'eaudesoufre(variantes).—.2.Ilestnécessairedeposséderladoctrinedulivre.—3à 12.Recettesdiverses,etc.,variantes 230
I.iviiKXDEZOSIME.—Surleplomb.Lettreiota 2.53
1.l.itharge,etc.—2.Pourfaire«luplombblanc.—3.Pourteindrele
plomb... .'. , 253
/|. Molybdochalque.—5.Durcirleplomb.—C.Molybdochalque.—
7.Plombsemblableàl'ascni.—8.Travaild'argentléger,etc.—g.Chryso-colle.—JO.Plombvert.—11.Molybdochahjue 20/1
12.Durcirleplomb.—i3.Molybdochalque.—iA-Autre.—i5.Mou-
lages.—îG.Cuivrerunvasedeplombetil'étain.—17et1S.Travaildelaréruse.—Variantes 255
ni. l.itharge.—20.Céruse.—21.Allierl'arsenicoul'étainavecle
plomb.—Autre.—22.RèglesappeléesIlc'phestion.—23.Autres 2Ôfj
LIVREXIDEZOSIME,—Livresurlefer.LettreK 207
1.Utilitédessignes.—2et3.Pourfondrelefer.—f\.Préparationdefevpourécriresurleverre—5.Teindreleferencouleurd'or 257
TABLKANAI.YT1QUK. 305
G,Souderlecuivreaveclefor,—7.Pourquelel'ornoserouillepas.—
<S.Pourdorerlefor.—[).Paillettesdeferdorées.—10.Dorerlefer.—
11.Noircirlefor.— 1a.Dorerlefer.—)3.Sonderl'argentetl'or.—
1/1.Souderl'oretlecuivre.—x5.Llixirsdeferproduisantl'éclatdel'or.—16àao.Autres, , aô<S
ai. Préceptesmoraux:ilfautécouterlesniaitres,etc.;—diredePlaton.—aa.Précepted'Apsides(?) , a'n|
a3àa5.Teinturedufer.., , , >(>o
LIVREXIIni:/.osnu:,—Surl'vleclrum alio
1.Tout(Ionprécieuxvientd'enhaut;—lesdénionstrompeurs;récoltesduPhilosophetenuessecrètessousleserment.—2.Autresrecettespourl'électium , alio
3à5. Fabricationdesmiroirsd'argent;—recetteinventéeparAlexandreleGrandpoursepréserverdelafoudre,ele :>u"1
Monnaiesseméesenterreenguisedetalismans;—miroirmagiquemon-trantaux'hommesà seconnaîtreeux-mêmes,elc.—Kxposésymbolique;—leVerbe,filsdeDieu,ell'Ksprit-Sainl....,....,.. 2lia
Miroirplacéau-dessusdes7portes,quirépondentaux7 cieuxetauxîa maisonscélestes;— l'OKilde l'Ksprit;— monnaiesseméespat-Alexandre,talismans *al)3
Lestypesd'Aristote;sagrandecapacité;iln'avaitpasl'inspirationdi-vine;—nécessitéderegarderlameaveclemiroird'électnnnfabriqueaumoyeuduFilsdeDieuetdel'Ksprit-Saint;laTrinité ali'i
LivrechezlesKgypliensappelélesSeptCieu.r,allribucàSalomon,contrelesdémons al\,\
TalismansditsdeSalomon,tirésdelaGéhenne;—écritureinventéeparSalomon.—Bouteillestalismansenélectrum,pouremprisonnerlesdémons.—l'écritsjuifs.—Préparationdes7 talismans.—Invocationdesdémons
parleurmoyen.—Piécettesdepréparation. afif)
III. TlîAITEDEDEMOCRUE.
LIVREI"DEDÉMOCRITE.—Pre'/xtrationdel'or. 267
1à (5.Articlesconnus(variantes) 267
7.Onaturescélestes,etc.(variantes) 268
8. PoixduPont.—g.SafrandeCilicie.—10.Notreplomb(variantes).—11.L'agentestunique,etc 260,
;?0f) TRAITED'ALCHIMIESVJUAQUKÏÏTAUA15K.
Lum:Ilin;DF.MOCRITI:. ,,,....,,,.., , 270i à3.Moinetevtçavecvariantes.—/(.Soufreapyre,—f>.Préparation
<lcl'argent;confusiondesmatières.—0.Lilbargeblanche.—7.Prépara-tionblanche.—8.Liquidetinctorial, ,,....,,,. 370
IV
IAIIÏMÏi>r,DÉVOCHITI:,3elivre , ,. a7.'î1.Pierrephilosophale.—3,Dragondu.Nil.—3.Commentseprépare
lapourpre,—4.Autrepréparation.—5.Pourprefroide .....,., 273
• . V.AUTRKÏRAITKATTRIBUEADKMOCRITK.
Lune.I". 2751.Formulepourpeindresurlapeau;—tatouage(note).—2et3.Autres.
—f\.Préparationducuivreblancpourl'allieràl'argent.—5.Autre.—(i.Préparationdel'argent.—7.Ecrireenlettresd'argent. 275
8. Colorerl'argentenor.—9.Argentdoréà jamais.—io.Nettoyerl'était).—11.Blanchirl'étain.—12.Lettresd'argent,—i3.Essaideiétait).—i/|.Traitementdel'étainclduplomb,—i5.Blanchirlecuivre.—i(j..Netloyerlecuivre.—17.Teintured'or.—18à 20.Autres.—21.Soudured'or.—as.Nettoyagedel'or.—20eta4.Teintured'or.—2.r).Elixirblanc 37!)
I.IVItr.Ill)KDÉMOCIUTK.. 2771.Premiertravailducinabre.—2.Houillepourlateinturedesperles
etdesrubis 2773. Rochebitumineuseet aurifèredeScythie.—MontagneAkminin
dansTripoli,quicontientdesmineraiscouleurd'or.—4.Mercureimpur.—5.SélénitenoiredeScythie,nomméeparZosime 278
I).Préparationdubronze.—7.Purifierl'étain.—S.Sangperpétuel.—9. Pierredracontia.— 10.Cinabre.— 11.Epreuvedel'adamas.—•12.Purificationdel'étain.—i3eti/{.Autres.—-i5.Délayerlasélénite;perlescolorées. 279
iG.Androdamaset cuivre.— 17,Ar')rea feuillestinctoriales.—18.DiredeDioscore;marbredicolore.—19.Théodotos;perlecachéeà
Cyrène.—20.Cequinoircitl'argent.—ai.Cridel'étain.—22.Ecume
TABLEANALYTIQUE. 3<>7
demer.—a3,Pierred'Arménie.—a'i. Pierrerouge,blanche,oupierrerecueillielorsdelapleinelune ,.,., a-So
a5.Alliage(l'argentetd'élaiu.— aG.Alabastrond'Agathodémon.—
•17.Commentsefaitl'emeraiule.—aS.Commentonnetloielecuivre.—
ai).Bougirlecuivre: procédédeGrégorios., atti
3o.Traitementdel'arsenic.—31.Préparationdelapyrite.—3a.Scoriedecuivre.—33.Préparationdelacéruse.—3'|.Ploml)noirdeDiogène,devenantrougeparfusion.—35, Couleurobtenueen troisjours.... aSa
36.Séléniteelsangdecbèvre.—3y.Teintureenpourpre.—38.Com-mentonliquéfielespetitesperlesetouenfaitdesgrosses.—3g.Eusla-tbénès;mineraideplombd'Iliérapolis.—/|0.Dired'Akoulas(Aipiilaun
-Wlépias) a*3
4i. Commentse faitl'émeraude.— /ia.Corpsde la magnésie.—
/|3.Pompliolyx.—f\f\.Extractiondel'ordesvêtements.— /|5.Pro-
jectionsopéréesdanslescreusets.—/|6.I.crlialkvdrion.—/17.f.e\il,fleuveaurifère.—/|S.Lessoufresquis'unissententreeux.—/|Çj.Leslauriers.—5o.Projectionsurl'argent atS'i
5i. Emploide la fientedeboeuf.— 5a.Pompholyxet cuivre.—
53.Teinturedoréefugace.—5/|.Ferteint.—55.Variantes.—5G.Cuivrebrûléetliqueur.—h-j.Additionduverreaumélange.—58.Lenalron
galel'élixir.—5g.Orà l'épreuve a85
Go.blanchimentdeiamagnésie.— Oi.Argentteintenor etnoircid'abord.—Ga.Seletnatronartificiel.—G3.Scorie.—G/|.Hématite.—G5.Teinturefugace.—GGàGS.Diverses a<S(i
Gg.Fusiondesmétaux -287
70.Laquantitéd'alunnécessaire.—71.Pierreihracique.—7a.Quan-titédecalais.—78.Autre.—7/1.Fabricationdel'astrolabe 387
70.CommentonchaulTelemercurepourlecinabre.—7G.Cristal.—
77.Kmeraudeteinte.—78et 7g.Perles.—80.Premièreteinturedes
pierres.—Si. Pierrequipolitlecristal aSS
Sa.Argentnoirblanchi.—83.Autre.—8'|.Commentonpurifiel'ar-
gent.—85.Blanchirl'argent.—8G.Variantes.—87.Autre.—88.Com-mentonéprouvesil'argentestbon a8g
8g.Onfaitdel'argentavecdumercure,etc.—Amalgamed'étain.—
go.Autre.—gi.Argentpareilàlachrysocolle.—ga.CommentopèrentlesEgyptiens.—g3àg5.Autres.—gG.Diplosis.—97.Commentonfait
l'argent.—98et gg.Autres ago
308 T1UITKDWLCIUMIK.SVJUAQIJKKTAHABK.
\oins<lcsseptplanètesoumétauxni syriaque,hébreu,grec,latin,
persan,arabe , , ,, 39i
Lm;i.Ilfni:DKMOCIUVK;—variantesdelapage3ietsuivantes 391
V)
Livr.i:IVKSWIAS , :)()i
1.Arsenic,fer,etc.—a.Autretraitementduvinaigrequisertautra-vail;variantes;findulivred'Ksdras.—3. Nomsdesplanètesetmétaux.. aç)'t
vu. LIVRKDI:ZOSIMI:.
Lum:IX.—Surleschangementsdelaterreelticsapoussière;surlespierrescl
poisonsquimsortent 397). Selammoniac,arsenic,aphronilron,etc.;nomsdi\ers.—Diphrygès.
—Cadmie,sonorigine,sesvariétés , ,,... 297
Misy;—descriptiondelamineoùilsetrouveàChypre 298•>..Explicationdesterresdetouteespèce 299
3.Terredélayéeetdécantée;—(erredeJ.emnos,sesvariétés;—voyagesde.ZosimeàChypre,danslaCoelé-Syric,enTroade,àLemnos,enTlirace;lesdeuvvillesdeLemnos,MyrîneetMéphestos;—retourd'ItalieenMacé-doine;Tliasos,Lemnos,Méphestos;collinecouleurdesang;—laprêtresse;sceauxdeLemnos;traditionridiculerelativeausangdechèvre 3oo
l\.TerredeSamos.—5.Terrecimolienue.—6.Terreampelitis,son
usage.—7.Terrearménienne.—S.Terrepignilis... 3o3
9.Terresproduisantdesliqueurs,etc.: galactife,mélitite,jaspe,pyrite,etc.,terred'Assos,terrearabique;—findespierresquiontunevertumédicinale,décritespourThéosébie 3oî
10.AutresexpressionsmédicalesdeZosime;autresnomsdesubstances.3o/|
u. Lahuppe.—Versd'AristophaneetdeThéocrite 3o5
13.Ecumesaline.—Kcumedemer 3oG
i3.Lessels,etc 3oG
TAMJ-:ANALYTIQUE. 309
vin. LETTHESm; PÉEÈCHIUS.
t.etlnsdePt'brchius , .'ini|
I. LoiIreAOsronlemage: il a trouvéleslivresd'Oslanèsoupersan.—a. Iléponsed'Osron; ilenréclamel'envoi , .'Soi)
3. HéponscîlePébéchius: le livred'Oslanèsrenfermel'astrologie,l<
philosophie,lalogique,lamagie,lascience,lesmystèresel lessacrifices,l'alcliimie;septécritures. 3io
Livredivin,appelélaCoiuvuiic;sincéritédel'auteur ,'iio
Les365sectionsetjoursdel'année;—lesortilègeduroi;—lesstèlesd'Hermès;—lessepttablettes;septportesouchapitresconsacrés'auxseptmétaux;élain,Hermès,etc.;—leserpentOuroboros;—lesoeuvresd'ail
symboliques;—lesmystèresscellés ; .',.... .'Si1
• IX.FIUGMESTSMYSTIQUES.
i. Ctésiasdansl'Inde,etlalicorne;—sesimages 3i3
Bouslos(Zoroaslrc?)ell'imagedel'éléphant;—Sopharetsonaigle;—
idolesdeHome 3i3
2.Hippocrate(confonduavecDémocrile)recherchelelivredesonpère;lesquatreélémentset lapierrephilosophale , 3i/|
Sesvoyages;—cequ'ilavu.—Présentdivinquiluiavaitétéfait 314
L'hommecomposédequatrechoses:1efroid,lechaud,lesec,l'humide;—puissancesupérieuredufeu;—letissunerveux;—lafièvreoufeuinté-rieur;—urineouliquidesorliducorps;—lediagnostic.—Lamédecine,sciencedivinerévéléeparDieuàHippocratepourlebiendel'humanité.. . 3i5
3. Homère,lecréateurdumal,etc.;malédictionsurlui;—caractèrefunestedesonenseignement 3iG
TraductionmystiquedelacolèredufilsdePelée,etc.— Blasphèmed'Homère.—Dieuneluiapaspermisdecomprendrelesparolesd'Hermès;—ill'afrappedecécilé 316
Sesparolesserventdeguideauxjugescontempteursdelajustice 817
Ilfautoffrirdessacrificessacerdotauxets'armerdesarmesdésintéresséesdelavérité 317
ALCHIMIE.—1,2epartie. '17
:J7Ô TRAITÉD'ALCHIMIESYIUAQUKHTARABE.
Onnedoitpasappelerdieuxlecieletlaterre;—prièreàDieu,notre
Père;satoute-puissance;—ôDieu,cliassede.monâmelaméchancetéetIVnvie,etc 01S
l.ullccontrel'Envie.,combattueaveclahacheetcoupéeenmorceaux.. . oi<)
I.iviit:VIII.—Del'unionJel'oretdel'aryvnl •'*'!(
Matièredulivre il1g
x. co.vjun.moN MAGIQUE.
Jevousadjureaunomdesdieuximmortelseldudieudesdieux.—l,elivrenedoitpasêtrerévèle • oio
Récitd'unvoyageverslestrésorsradiés o'JO
XI.MORCEAUXALCHIMIQUES.
1à5.Travaildesperlesetpierresprécieuses or!
(iet7.Teinturephilosophique.—Variantes... . . 'i:>.'6
Sa 10.Autrespréparationspourfabriquerl'argent.—11.Préparationd'unehuilemédicinale. .'lu\
XII.AUTRESERAG.MENTSMYSTIQUES.
1.Vertudesparolesmagiques.—l/enseignementuniverseldumaître.,3-iG
2.Texted'Ostanèssurlanécessitédetacherlesmystèresàrcu\ipiin'enétaientpasdignes.. .'r».lj
.'}.Lascienced'Hermès;astrologie.—Lesmaisonscélestes;—leZo-
diaque;—signeduRélier;—époquedelapréparationdivine.. 'S'iy
Lesplanètesellesopérationschimiques;-—secourspourl'âmeelpourle.
corps.—Nécepso,roi«l'Egypte,trouveles(ablettesd'Hermès.. 3u<S
TABLKANAliYTlQUK. 371
XIII.HKCKTTKSALCHIMIQUE.
i à8. Laconinrisetlesperles 3aij
9. Formationdit\itriol,durlialciturinetdusori.— 10.PoinpholjxdesfoursùChypre.—Droguesdiverses 33"
ADDITIONSKTtoitnfcr.uo.vs 333
HISTOIRE DES'SCIENCES.
INDEX ALPHABETIQUE DU TOME IL
ALCJIIM1ESY1UAQUEKT AKAHE.
A
Al>ar,i58.Abbassides.iu,iv,vn,XVII,
XI.1V.Abeilles(génération),i55.Abidounidos,227.AI)o»'Anal(onguent),173.AIJOUcAyat,1"j'à.Abydos,22G.Acacia,87,208,aa5.Académies,1,it,IV.Acier,xvnr,11,4i» ()'i,
157,179,191,etc.—barbare,257.—(fusion),1/12,i/(tj.—(limaille),77.—(rouille),129.—(Trempede1'),i/|4.Acolos,A([uîla,A(|uoulas,
V,27.—•VoirAkoulas,
Asclépias.Adamaiitos,191,211,233,
23G.— VoirAndroda-litas.
Adamas,l3G,JI3, 217,218,a35j279.—VoirAndrodamas.
AdamClarke,Xt.vi.
Adarcès,3oG.
Adeptes,312,— VoirIni-tiés,Secret.
/lis,122.
/lisustum,312.— VoirCuivrebrûlé.
Afrique,g, i/|5.Afronilron,9, i33.—Voir
Aplironitron,Afrosélinon,17,i3/i.—= mercure,109,Al'roud,i58.
Agate,1G1,1G/1.
Agatliodéir.oii,xxix,X\xv,XI.I,312, 328, 28l,3i8,
Agcralos(Pierre),îG,
Aglaopliolis,i35.
Agraca,3o/i.
Agriculture,VI.
Agroslis,201.Alieil,180.
Aigle,i5/i,1C0,—d'airain,3l3»—deSopliar,xt.,3i3.—rouge,1G9.Aiguilleàsac,44.
Ail(suc),25).Aimant,17,—desdiversmétaux,1()3.—rouge,iG4.Air,il, i3. — VoirKlé-
nients.—cleau,12.Akininin,278.Akolos,Akoulas,Xxxiv,334.
—K01VA(|oulas,A(juila,Asclépias.
Alabastrine(Pierre),72.Alabaslron,Albâtre,20,
58,GG,229,281,323,33/|.—l'oirAntimoine.
Alainoualîni,167.Alambic,xvm,37,38,4a,
/|5, /19,53, 71, 78,—[107],[119].—i33, i/i3, i5u,[t5i].—JG5,[IGG],I85.— borgneouaveuglet Oo,
i5o,[i5a],iG5,[ICG],333,etc.
'Al'Aniîn,iv.Albâtre(liole),77. .Albertlu(irand,XIX,
37'i THAITÉD'ALCHIMIESYIUAQUEEt AHA'ttE.
Alhumar.nr,iG.Alcali,88,g5,io5,i.3G,
i55,ig'i.— descorps=-=plomb,
i58..—(Eaud'},167,17/t.Alcalin(Carbonate),G5.—.(Sel),98. i44, l/|5,
i',7,i48,iO.,iG3,iS3,
>!)7-_Alcyoninn,l'i, 280,3oG.Alexandre,1, vi, xxxiv,
363,36.3.—d'Apluodisie,ix.—leMacédonien,36j.Alexandrie,S,5g,05,98,
380.—(école),it.—deTroade,3rji,3oa.Alexandrins,xi.ni,3i3.
Algérie.11!.Minions(Seldes),i03.
Alliée,iS3,elc.—monétaire,xxi,—pareilàl'or,381.
Alliagesàbaslitre,ai2,Al-Malidi,iv.Al-Mainoiiii,n,Al-Mansour,iv.AlMotilasini,iv.AlMoulawakkil,iv.Alocs,lo",80.Aloiietlc1nippée,3o5,3oG.
Al(|os,3ag,Alildel,ioS, loi), ni,
i33.—Voit'Alambic.Alun,XVIM,xix,19,ai,33,
x\i29,33,45,54,67,'04,67.73,78,Si,S4,go,96,97,101,ioo,131,15;),iG5,170,J84, iS8, 190,nji,
ig3, 197,198,19g,200,307,30S,310,ait, aiG, 317,319,333,339,33o, 3.33,3.36,337,a/10,a4i,a44. a4G,3^9,3.54,358,a-Co,367,3G8,
371,373,a74,370,376,377,379,381,
387,38S,389,390,39.5,331.
Alunblanc,i4">.—blancdesfils,145.— (eau),87, 88, 161,
—d'Egypte,3.57.—grillé,i84-—jaunesale,i/i5.—lamelleux,xv,4,10,1a,
30,4'i,40,48,5o,5i,5G,G7,81,i34, 191,:io4,aoG,308,an,313,a14. a15, a18,
319,, 330,331,33G,337,331.
—liquide,i45,aoG.—(Mercureil'),109.—deplume,l3i.—deroche,10.—romain,i34-—rond,10,1a,13\, a1a,
33i.—desafran,xii.— (septespèces),l45,
iG4.—syrien,i/|5.—duTitbaristnil,l45.-—dei'Yémcii,i3'i,l45.
-—Voit-Yciiieii.Al-Walliik,lv.
Amalgamation,33a.
Amalgame,xxtt,79,i34.
—VoirleMercurecllesdivers'métaux.
Amalgamed'argent,iag.—fusible,3a,35,3G.Amandier(gomme),33o.Ambassadeurs,m.Ambre,10,s3G.—jaune,18,i3G.Âmeetcorps,38,78,3s8.—del'arsenic,73.—desmétaux,73.—purifiée,3G3.Amer(Jus),307.—(Sel),i4G.
Améthyste,173.Amiante(pierre),18.Amiantos,17,)3G.Amide(Antimoined'),1G3.Ammoniac(Sel),xvin,Xlx,
S, 9, i3, i4, G4,G6.
67,71.73,77,8G,io5.i34,i35,147,i5o,i5i,
i54.159,164,i65,îGg,174,175,177,180,181,iSa,i83,192,ig3,197,198,199,2i3,aa3,a4o,248,a50»390.297,334-
—(Eaudesel),70,98.—fixé,i/|3.—(sesnoms),160.—rouge,178,—sublimé,i4a.Ammoniacoii,i35.
Ammoniaque(Gomme),ici.Ainôriutn,lit,
Ampelitis(Terre),xxxvii,i5,3o3.
Amphoressuperposées,58,334-
Amulettes,xvi,xxxt,ta,t3G,aG3,270.
INDEXALPHAHKTIQUK. 375
Amulettes(Livresurles),3*3..
Anagallis,29.Anak,i58.Anastasc,213.Anbica,107.Ancliiisn.227,a29, a5/|.
—VoirOrcanèle.,Ancvre,ni.Aiiilar(Seld'},1/1G,1/17,
1GS,172,193.Aii(ln)(Iainas,20,191,210,
211,21a,21G,ai8(233,3.35,230, a.'iç),ao.'i,280.—l'oiVAdaittas.
Amlros,3oi.Ancssc,a5,87,88.
Anfoug,278.Anges,2G/1.—déchus,x\\l.—séducteursdesfeiniiies,
xxx,238.
Angleterre,vi.Animal,animaux,1.").").
i5G,aa3.—(Art),183.—àdeuxlaces,xt,G9.Animali[Delapide),182.
Animyine(L'),vm,x,Xvit,.',2',/,3.
Anlabni,a.r)/i,Ariliinoîiic,xix,iS, 19,ao,
a3, 3<),5o, 5a, 100,155, 1G1,1G/1,iC5,18a, 19'.1,ly3, UJ'I,'197, 198, njç),257,aGG,a8i,33'i,—IWKohol.
— (alliage,couleurd'or),î55.
—Llanehi,177.—(calciilalioli),177.
Aulinioinc(cliaux),17G.—deCoptos,a5a,a53.—d'EspagneVg5.—italique,S/j,io3,3G7.—d'Occident,77.—despliilosoplies,Go.—rouge,a5G.—(septespèces),tG3.—sulfuré,3.3.—sulfuréouoxydé,7a.—vert,177.Anlioclic(lunpliores),/ig,
Gi.Antiociitis,vi.
Aphrodite,9, 11, iaa,
[ia3],108,291,3i1.—(arbre),280.
Aplironilron, 1aç), 211,:».18, auj, aau, aaa,223,aa/î,a3o,[207],307,329,33o.— VoirAl'ronilron,Ecumedenation,.\alron.
Ajibrosélinon,aG.ay,7/1,1G1,17G.—\roîrAfro-sélinon,Pierredelune,Sélénile.
Apbroud(eau),8/|.
Apbroudoii,1a3,333.
Apidos,2aG.
Apilis,aGG.Apiloti,2G1.
Apollonius,iv.
Apron,t3a.
Apsia,89.Apsides,xxxill,a5j).AqlosfPcre),138..333.
A(|oulas,y.78,a83,:sS/i428G.— VoirAlioulas,
Aquila,Asclépias.Atplila,x\xv,378.'—Voir
Akoulas.
Arabe(Langue),-ay1.
Araignée,3o.r>.Ari)res,aa3.Archiinède,IV.
Archipel,xwviu,3oi.Arclion,2.37.Arcs,11,18,[îaG].157,
291,311.—VoirMars.—(élain),1•>.().—(fer),12G.
Argent,îxà xiv,\i\, x\.xxtv,\\M,[\x\11],XXMII.xxxi,XXVIII.xxwi.xi.11.2, 3, /),G, 7,8, 11.I/J,20,aa,a.3.:>.'\,'.8.38,3y,/M,1G,>\-\5i.5/|, G'ià G7,G9,71,7.3à78,81,83,87.9',.9G,97,io5,10O,110.
[121],laa, ia.3,137.128,i33, i35, i3G.i/ii, i5G, i05, 1(;<S.
171,17G,178, 180.181,183, 18I, 18G.188,190, 192. 199.2()Gà 21G, [217]àSUIV.,221 à 325,aay.a3a, a.33,a30,2I0.a.'ilà 2/19,2.V1,2O0à
271,270, 277,280,a85, 287,289, uy'o,»l(),32\.
—(alliages),ail.—allié,281.—amalgamé,139,a/19.—amolli,xxix,a,3a.—(argenture),x\xn.—(calciiialion),i83.—changéenor,/|3.—d'Egypte,98,191,210.
—VoirAsein.
370 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
Argent(diplosis).0i, 5a,211,2I8.
— dore,xix,xxr,xxv,XXXIII,i5,'i,207.
—(écume),17,12g.—{éprouve),xit,xxvn,8G,
y.17,28g.— (feuilles),110, îgg,
2t>5.—(fusion),i3a.—jauni,215.—(laines),207,220.—laminé,a34.—(Icllres),xxv,207,275,
27G.— (limaille),3, 4, 78,
l5/|, 186,207,2lf),2/1G,282.
—liquide(eau),82,a58.—Voir.Mercure.
—elmagnésie,iG3.—(marcassïle),162.—etmercure,i3/|.—(miroirs),y.Gi.—inoiliéor,ig3.—nettoyé,28g.—deNicce,23G.—noble—or,157.—noirci,xut,ai5, 280.—(sesnoms),107.—oxydé,xxvin.—pareilàl'or,213.—parlait,18G.— (pierremagnétique),
iC3.—(porte),3i1.—(poudre),l3o.—pulvérisé,188.—purifié,218,21g,—(pyrite),19.;—(t'Ogle),37.—sansombre,i5g.
Argent(scorie),20, 27,2/11,331.
—soudé,a35,a5S.—(soudure),i3o,216.—teint,xxvi,xxvu,220,
280.—teintennoirverdàlrc,
io3.—teintenor,a3g,27G,
285,28G.—(teinture),• 155,1g1,
iga,2i3.—(terre),a/ji.—verdi,215.
Argentée(Pierre),1G.
Argyropéc,v,ix,xi,xxxv.Arisléc,155.Aristoloche,11,21, 45,
137,227.Aristophane,xxxvm,3oG.Aristolc,1,11,iv,vi,XVIII,
xxxiv,iG3,aG4.3o5.Arméniacon,8, i5, i33,
135.Arménie,ni,S,g, 18,7.5,
—•(hrunoucalife),1G0.— (Pierrecl"),i35,1G0,
2S0,2gG.— (terre),xxxvii,i5,
[3o3]'.Armes,/|i.ArnauddeVilleneuve,xvii.Aromates,1/12,3i3.Ams,3og.Arroclie(feuilles),a58.Arsenic,x,xt,xu,xv,xtx,
xxxi,8, 9, io, 18,Gg,73é7G,80à8/1,g3,gi,10/1,127,12g, i35,i44, 207,313,21/1,2i5, 21g,aai, aa5,
22g,23o,233, 2/11,2/13,2/18,a5a, a5G,
2G7,2G8,271,272,27G,279,282, 2.85,
287,28S,2gG,297,3o3,3a/i,331.
Arsenic(àmc),73.—blanchi,2/11.—brûle,GG,73.—(Lesdeux),1G0,1G4,
iG5.—doré,i5, 55,77,78,
8G,gG,gg, io5, ao4.2o5,20S,213,22.3,22/1.
—(eau),88.—(élixir),5S.—ferrugineux,217,21S.—(Heur),127,i38.—(graisse),2/16,—jaiuie,i32,i/ig,'i5g,
173,17/1..—jaune(maie),127.
'
—lainelleux,gG.—(mercure).i5g.—métallique,xxvu,a3,
110,334.—métallique,secondmer-
cure,Gg,70,70,7/1,8a,83.
—(sesnoms),1G0.—oxysulfuré,44.Ga,Gg,
100.—(pale)*i3.—dePerse,77.—(pierres),ig7.—(pyiite),20.—rouge,19,44,5o,53,
i/,4, i/19,l5g, 179,1S1,182,ig3,ag4.
'—rouge,jaune,12g.—(Seld1),iG3.
INDEXALPHABETIQUE. 377
Arsenicsublimé,63.—(sulfurerouge),Gg,70,
73,77.Si.-—sulfuré,10,12,17,19,
23,a4,26,28,3i,32,
37,38,/,i,/i2,5i,5G,07,Gi,62,64ig3,96,110,12g,i4i.i44.—
VoirSandaraque.—traité,282.—transforme,127.Arscnicon,8, 127.Arsénieux(Acide),X,xiv,
xviu,G2,66,73,83,joi,110,127,i44,163,334.
Arseniosulfurc,26.Arséniledecuivre,i3.Artanimal,xx.—(grand),vi.—dusoleiletdela lune,
i33.Artifices,xxi.—(.'eu).1Q8-Artscorporelsetspirituels,
25g.
Artslibéraux,1.Artis chetnicoe.principes,
i55.Ascalon(jarres),4g.AsclépiasouAsclépios,xxxv,
27S,333.—VoirAko-los,Aqoulas,Aquila.
Asdjad,157.Asem,xx,xxvi,xxx,23,
32,G7,y3,7/1,gS,122,i38, i84, 207,210,217,2ig, 23o,232,23G,2/11,254, 287,290,319.—VoirAr-
gentd'Egypte,Electriim.Asie,3oi.
Aspbalte,i4, 27, 3oi,3o3.
—delasagesse,160.
Asps,311.Assemani,11,m,v,vi.Assos(Pierre),3o4-Assouan(Couped"),ig3.Astartc,291.Aster,i35.—altiqueéi35.
Aslera,11,211,331.Astérilis,23g,3o2.—Voir
Aster.Astres,11,XI.VII.—(révolutions),32G,327.—(Lessept),i5G.Astrolabe,2S7.Astrologie,m, v, xvi,
xxxviu,XI.II,3io, 327.Astrologiques(Listes),122.Astronomie",1,010.Atbal,i5o, i52, i53,
1G9.Atlin,i33,i5o.
Alope,5.Atoubi,XI.VII.Attirela menuepaille,
i3G.Aurifère(.Montagne),xxxvi.Atitomalareion,35, 151.
—VoirTiragespontané.Avarislan(Pierre),322.Avicemic,xvii,xtx,i55,
iG3.Azur,8.Àzurite,i5.
1)
Babyloniens,11,xv,4a.
Bagdad,iv,XLIV.Bain-marie,2, 43,[n3]t
i5o,i5i, i5a,[iG8),etpassim.
Baindesable,lGG,—oud'air,112.—oudecendres,107,108.Balance,12,i3g.Baliq,190.BarBahloul(lexique),pas-.
sim.
Baibebraus,v.Barimma,i32.Bariolé= étain,i58.Barmali,180.Barmabellt180.Baroud,154.Barran(Antimoinede),
iG3.BarSérapion,131,134,
135.BarSérosebwaï,75,120et
silîv.
Basalte,245.Bascboscba,97.Basilic,21.— (engendrescorpion),
i55.BastrichaiiUis,Baslrocbati-
t'iS,211,212.Batascbla,Gl.Batitures(Oxydedes),gy.Batracbion,i3, i3o.Baume,i4. 173.Bdellîum,i3,252.
AixuiMife.—1,a*partie. '.8
378 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
Ilt'l,xv,u, 125,199,196,agi.
Belali,i?-3.—VoirBilali.Bélier,13,I/JO.—(Cornede),97.—{signe},3a7.Bclsamin,291.Bensly,xxn,XÎAIII.
Bcrdjis,158.Bérénice,i34,229.—(verre),287.Berhisc.li,158.
Béryl,18, 175.—VoirEmeraude.
BethZailé,281).Belle(Lessive),229.Beltcravc,23a,27(3.Beurre,33, 229, 280,
3o4.—decuscute,g.Bible,288.HibUolhccaClicmica,108,
112,etc.Bidouk,123..Bièic,97.Bilali,xv,11,3i, 199,
208,254,275,agi.—VoirBelali.
Bile,141i8.3,227,262,281,3o5.—VoirFiel.
—d'agneau,S8.—ticboeuf,288.—debullle,207,252.—dechèvre,207,278.—dudragon,xxxi.—detortue,ao7i2o4<—deveau,2o5,276,clc»—deVeau,bouc,boeuf,
chèvre»a4l>Bissextiles(Années),xxxix,
Su»
Bitume,i4, i5, 16,27,64,223,224,a/ii,279,290,3o3.
—deJudée,22a.Bitumineuse(Hoche),278.Blame-toitoi-même,88.Blanc,22.—d'oeuf,7,/17,13g,153.
—VoirOEur.—clrouge,2G0.Blanche(Verredecouleur),
95.Blanchi,1,2,87.Blanchiment*xvin,xxxm,
a5>,etc.—etrougJssemcnl,88.Blenunides,37,43.Bleu,xv,,6,11,21,23o,
a33,298,33o.—(leinturc),2i3,236.—vitrifié,8.Bleue(Verredecouleur).
Bienfaisant(Le),160.Bièred'orge,209,212,
218,219,279.Bocal,io4<
Bochljésiij75.Bo;uf(Chairde),changée
enabeilles»i55.—(fiente),a3i.—(os),9/1.Bois,xxx.—doré»237.—(Selde),164.Bokhara,l63.Borax,XVM,xlx,i3,[98],
io5, 129»i33, i34.1/17,i5g, 182»194,324.—-VoirFondant,Tintai.
BoraxdeBérénice,i34-—ecumeux,i46.—noir=plomb,158.—desorfèvres,145.—dupain,i45.—rouge,i34.—(septespèces),[i45j,
! 164.—desoude,i46.—deterre,134.—tinkar,14G.Bordeaux,111.Botusbarbatus,i4g,334-
jBoubonionnc,i35.
jBoudaqa,1/19,196.IBoulangers,145.IBoustrophédon,20/1.iBoutberbout,1/19,i5o,! 334.Bouteilles,i5o.—(talismans),xxxv,a65.Boullachron,i3o.
Brique=cuivre,187.Briquesenduiteset non,
a3i.—égyptiennes,231,—libératrices,a3l.—>derose,231»BrîtîshMuséum,VIetsuite,
107,clc.Brome,xxl, 122,191,
227,279.Broyeur,1/19.Bubacar,xvni,i44.l45.
1/16,i5o,i5i, i5g.Buccins,3o5.Buffle,87, 88.—Voir
Bile.Buis,219.Bunè,97.Byzantins,VIil»xx.
INDEXALPHABETIQUE. 370
G
Cabalistique,a65.
Cabriçi,XIAII.— Voir
Chypre.—(vitriol),145.Cachets,i36,a32.Cadmîe,3,13,23,33;34,
35, 3g, 73,127,128,
129,1G1,iG5, 20g,213,310, 22g,233,2/Ji, 271,272, 282,283,284, a85, 287,[297],33i.
—d'argent,127.—deChypre,127.—dorée,g5,192.—(sesespèces),298.—(ostracitc),7g.Cafiz,1/19.Cahach-salg,igo.Caille(saumure),207.Cailloux,i55.Calaïnon,236.Calais,287»Calamine,i3, 12S.
Çalàya,i5o,i65,[167].Calcadisou calcitis;i3i,
172.Calcaire,iS,19,73,90,299.—(EaUde),88.Calcaild,10,iG4,237,—
VoirChalcîte,Couperose,Pyritepierreuse,etc.
—deChypre,192.Calcandis,200.Calcanlar,i45, 1^7,200.
'—l/o<ïChalcitô,etc,Calcatithoii,44,i45,i4G,
Calcilarin,27, i45, là'/,277,285.—-VoirChal-citariu,Couperose,Pyritecuivreuse. *
Calcitc,288.—VoirChal-cîte.
Calcotorm,75.Califes,m.—(Lesdeux),1G0.Calimia,i3.
Callinique,ut.Calomcl,XVIII,i43.
Cambridge,VUet suiv.,xxuetsuiv.,xLViii.
Cames,3o5.Camomille(racine),215.Camosch.xv,11,195,211,
291.Camphre,g4,1G0,198.Camphrier,go.Cancer,12,139,327,Canion,l4.
Cappadocc(ocre),21g.—(sel),27,56,G4,)37,
iG3,2/10,281,285,
287,290,3o/|.—VoirSel.
Câpre(Jusde),138.
Caputmorlnutii,110,111*Cala,igo.Carabe,i3G.Caraii,12G.Carats,l53.Carbonatedechaux,l4<—decuivre,i3.—dépotasse,i4G,t48.—desoude,8.Carchios»110.
Caria,123.Carmanie,i33.Carn,ern,crouu,caroun,
^19.73'.Caroube,i38.Carshouni,XLIV.Carthame,xxv,ai, 88,8g,
i38, i42, 2o5,20G,
213,232,269,277,282,
Caiviya,190.Casa,80.
Çasaha,G4.Castrin,125.Causes(Traitésur les),
23l.Cécitéd'Homère,317.Cèdre(écorce),80.—(résine),i3.Céleri,i43.Célesteetterrestre,i5g.Célésyrie,xxxvu.Celse,122.—(Portesde),2G3.Céinentation,97.Cendre,Sg,12g,137,23o,
a4o,262,298,etc.—(Bainde),43.—deboisdepeuplier,de
choiirouge,decamphrierdéChine,defiguier,2g5.
—de chêne,de mûrier,defiguier,de sarment,232.
—(eau),xxxiti,252,253.—(lessive),137.—nettoyéeseptfoispar
sonesprit,3ao.—noire,Ho.
48.
380 THAITKD'ALCHIMIESV1UAQUEET ARABE.
Confiredepiaule,go !—purifiéedanssonpropre!
espril,38.—(sel),J/IG,i4S, iG4-—tamisée,171.Cercledesprêtres(livre),
xxxiv,2G2.Cercueil,3oG.Cerisier,48.Cérusc,xii, xxi,xxxiii,
10,1a, 18,ao,a3,28,/ii, /18,83, 84, 86,
88,91,ga,g5,gG,101,102, 128,i3G,153,
10g, iG5,17G,i83,
iga, ig5, igG,210,211, 217,23o, 231,a44, 2/1G,2/18,255,a5G,258,271,-283,aS'i,290,29G,[299],3?./,,33/i.
—(Peintureàla),188.Chaborkan,157.Chai)-,3o5.Chalcanthon,21,75,92,
gS,103,123,12/1.—
Voir.Calcauthon,Coupe-rose.
Clialcilaiin,7J, ia3,ia4,2S7,33o,331.—VoirCnlcit.iiin,Couperose.
Chalcilcou chaleilis,xv,4, 5,7,H),33,75,92,97,123,12/1,i/[G(îgi.21/1,2i5, 220,227,2/11,25a, 282,aS5,
290,t2gg]t32/i.—Fo.VCalcitis.
ClialdceiiSjv,vl,ta3.Clialkos,122.
Chalkjdrion,83,8G, 128,2/,3,28'|.
Chameaux(os),g'i.Chapiteau,1G6.Charbon,îgS.—delaurier,234.
Charpentiers,3oo.Chaudière,107.Chauffage,[1G7].Chauffeur(Appareil),i5o.Chaux,x,xvni,3, 7, 11,
la, 25, 48, 5g. GG,71, 72, 7G,80, 87,88, 89, go, g3, g4,gG, io5, 137, i43,"I5I, 17/1,20G,20S,
217, 229,2.33,2/10,2/12,2G7,2G8,272,27/1.276»286,299,32/|,320.
—arsenicale,S.—blanche,1G1.—(eau),G3.88. 102,
2Ô2, 255,287.—d'oeuf,4g,5i,55,G2,
71-—des philosophes,3g,
5a,Ci,03.—(règle),3g.—(sel),i4G.—vive,7.3.Chélidoine,3. G,ai, 34,
35,4^ 5o,Gi,227.—deChine,i38.Chôma(livre),xxx,238.Chêne,i3.—(Boisde),go.—(cendres),!03,144(t48.—à galles,219.Chevaux(Caldes),3o5.Cheveux,iS3*3o5,—pourris,i55.Chèvre,S, a5,87,88.—
l'oiVDile.
Chevreau,i3, 13g,327.Chienaltéré=inercure,15g.—enragé,11,82.—(étoile),220.—VoirSi-
rius.Chiendent,201.Chiffons(Cilde),G4-Chimie,i33.—deMoïse,xxxvi.—(sonnom),238.—révéléeaux mortels,
XXVI.Chinan,16G.Chine(sel),i4G.Chio,3oi.—(terre),a1o,a11,21g.
22g,?.3o,3o3.Chirolmèla,xxvi, xxxi,
23g.Chloruredecalcium,i43.Chorassan(Seldu), iG5.
—VoirKhorassan.Chosroés,11.Chou,58.—(Cendresde),2.5,go.—(eau),88,287.—sauvage,253,273.Chrétien(Le),m, v, vm,
x,XVll,4a,43.Christianisme,1, xxiy.—
VoirHellénisme.
Chryséleelruin,3.
Chrysocolle,4.9. lu*i3,21,27,3a,34, 35,82,
g8,gg,io3,121,i3o,i46,20G,212, 2i4,2i5, 23o, 23G,24Gta54,2G7,27G.288,
2go,2gg.—VoirSou-dured'or.
Chrysographie,xxv.—VoirLettresd'or.
INDEXALPHABÉTIQUE 381
Chrysopéc,v, îx,xi, xx,xxi,xxxv,2Go,2G7.
Cli)leoujus,i5.
Chypre,9,11,44,68,76,i45,i54,Soi.—Voir
Cabriçi,Cuivre,etc.—(foursou fourneaux),
xxxvit,331.—(liqueur),33,35.—(Minesde),297.Ciel,xtv,3.—(Chassesdu),238.—et terrene sontpas
desdieux,XLI,3i8.
Cigogne(plume),24G.Cilicic,G,a4,34,137.—(vin),220.Cimolienne(Terre),XXXVII,
i4, 27,87,135,162,îGG,23o,3o3.
Cinabre,x,xi,xn,xv,xix,xxxui,G,7,8,9,17,1S,19,21,2Ô,28,3i,35,4o,Gg,70,71,76,7G,77,80, 82, 83,'84,85,86,94, i3i, i55,1G2,îGi, 181,ig3,20G,212,2i5, 227,23o,2/11,a44. 247,a48, 25a, 2G0,2G7,277,279,280,298.
—(signe),8,9.Cinqdieux,cinqlangues,
3iG.Cire,.13,169,218,267,
272,281.288,329,etc.—d'Alexandrie,296.—jaune,rouge,blanche«
1G0.—del'oeuf,107.—depeintre,322.—dul'ont,241.
Cirerouge,157.—(Verrecouleurde),95.Cisaille,1/19.Citerne,33o.—VoirEau.Citron,87.—jaune(verra),ig5.—(jus),i42, 171,175,
271,273,281.Clairdelune(artifice),198.Claudianos,35, 4'i, 5o,
i38, 368,278,281.—VoirChélidoine,Klcc-trum.
Claudion,18.
Cfauydrion,128.
Cler(livre),254-—oupuissance,io3.—outraitement,loi.Clément d'Alexandrie,
XXXVI1I,XXXIX.
Clcopàtrc,XMii.Climia,128.Cnabris,131.Cnidos,i3.Cnodis,6.Cnoris,i3S.Cobathia,2/1,100.C<i'lc-S\ric,361.Canir,17.Colio!)cr,37.Colcotnr,4o,44.45,75,
ifl3,192,ig3,200.Colcotarin,ia4>— Voir
Clialcîtarin.ColèredeDieu,316.Colle,4,i3,1o5,204,237.—de boeitl'jn3G,237,
252.—demenuisier,255.—depierre,a38.—depoissont 208,237,Collyres,i5i.
Colophane,93,32g.Coloquinte,45.—île(erre,27.Colorationdel'or,192.ColunibiaCollège,xi.vm.Comaiis,x, XLIII,3, 12,
26,72,255,029,33n.—VoirTalc.
Comarîus,xx.Combinaison,1SG.Commémoration(Irailé),
23l.Commentairesfalsifies,2G5.—mauvais,23g.Commentateurs,xxx.Commissiondestraductions.
•*"•
Compact,n, 12.
Coin/iosilioncsad liitgenda,8g. _
Compositions(Livresurles),90.
Conciles,1,Condensationssuccessives,
112.Confusiondes matières,
271.—desphénomènes,7'i.Conion,137.Conjurations,xxxix,uG5,
2G6,32o.Consolide,1.73.— Voir
Symphylum.Constantinl'orphyrogénète,
VIII.
Constantinople,lit, iv,vu.Construction,175.Copies,20,84.
Coquillages,12,3o5.
Coquille,174.—attique,235.—d'oeuf,lGl.
;j82 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
Corail(teinte),227.Corbeau,155.Corbeilledepalmes,Sg.Cordiamisa,i38.Cordonniers,G, 1G,i3i,i
as.Coriandre,33o.Corinlhe,123. |Corinthien(Alliage),xxvm,
[223],23o.Corne,i54,iS3,3o5. j—brûlée,.257. '
Cornouailles,244- ICornouiilcs,So.(iorniie,120.—ouchapiteau,107,Corporel,1.
Corps(Les),i5o,.—et âme,239.—Voir
Ame.Cosmas,67.Coton(linge),172,173.Couleur,.\xv,2o3,33o,etc.—blanchesetbleues,228.—(Mélangedes),34.Coupda,3o5.
Coupellalion,7,ioG,13a,217.
Couperose,G,al, 44,47»48,64,75,80,81»98,102,205,2oS,2l4t215,2ig,.220, 222,232,2o3,2Ô2, 254,267,258, 2G0,275,a77' 279*a^2, 284,aS5,2go.—VoirClial-canton,Chalcilis.
-—bleue,7.——clialcilariu,324--—de Chypre,semblable
au verre(vitriol),8g,—(eau),67.
ICouperosedePerse,45.——plomb,i58.
jCoupes,i5o.—deverre=lilhargc,1G1.
Coupholilhe,229, 23i,234.
ICouronne(livre),xxxviu,3io.
—(Lesdeux),1G0.Craie,i4,22g,242.—Voir
| Calcaire,Crcîa.jCrâne,i83,3ig.ICrasse,3o5.Craies,xxxv,2G3,278.Creta,i4»290.— Voir
Craie.Crète,211.Creusetoucylindre,35.Creusets,xviu,gG,149,
etc.Crible,i53.Crin,76.Cristal,18,29,io5,137,
1G1,iG5,uS8.—(teinture),18, 173,
175.Crocilidos,2GG.Croisades,xxi,xxn,198.Cronos,11,19,72»IoG,
[124].291,3n.Croticados,2G0,261.Crotinon,5, 125.Crottin,GG,76,80.Crouii,78,79,CroUslh,279.Ctésias,xxiv,xxxix.3i3.Cucurbile,i5o,[i5ij,lG5,
[iGG],170»171.Cuiller,G2,192.Cuirs(Vieux),3o5.
Cuivrage,xxxit,Cuivre,x,xi,XII,xtn,xv,
xxi,xxvi,xxxvi,[xxvni],4,G,7,9,11,19,20,21,a4,28,29,3g,4i,43,47,48,5C,G4,G5,G7,70,73,77,80,Si,82,SG,87,92,93,94,95,[122],123,i3i, i32,t3G, i38, i5G,iG4,igo, 191,19g,2o5,20G,207,208, 210,211,212, 214» 2IG,217,221,[222]etsuiv.,23i, 234.23G,23g,a4o, 241,244,247,248, 254,255,25G,2G0,2G1,2G5,2GG,
273, 277,279,280,284.285,2go,2g4,3o8,3ig,324-
—(aiguille),174.•—(alliage),211. •"""""~~
—alliéauplomb,138.—amolli,5i, io3,212,. 254.—etantimoine,155.— ,—(arsénile),i3.—altique,282.—blanc,4, 5, U, Si,
9G, loi, 123, 210,
217,21g,225,226,
229,235,24i»275,27G,283,284.290,324-
—blancbrûlé,75»8i.—blanchi,XI,xtii,xxi,
xxvi,xxix,25,28,38,
3g, 47,83,84, 144.l86, I90, 311,212»2i4, :u8t 23o,23ït235,a3G.
—brûle,x,4i5, io, i3,20,3o,3i,Ci,7g,g5,
INDEXALPHABETIQUE. 383
i23, 1G1,1S1,197,208, 213, 2i5, 221,223,232, 233, 246,268, 2G1,277,284,2S5,28G,288,29g.
Cuivrebrûléetréduit,123.— calcine,178, 179,
'99-—(carbonate),i3,20.— (cendre),129.—decliaudron,22/1.—deChypre,6, g, 3i,
5o,67,71,g6,gg,io4,
149.—(clous),210,217.— (coloration),io3.—coloré,xxx.— corinthien,123,128.—couleurdecorailoude
feu,xxix. i— couleurd'or,231. j—doré,xxv,45,207.—(eau),82,84.244.— (eau)=mercure,i58.—(écailles),128, i3o,
208,9,12,206,298.— (feuille),5, 110.—(fleur),io,20,44,75,
88,124,128,i3i,i38,144»207,20g, 23o,aGS,281,29g.
— (Fourneauxà),xxxvil.—VoirChypre.
Cuivre(fusion),i4g.—(graisse),1G2.—indien,xxix,225,22G.—jaune,xxix,i55,227.—•laiteux,225,227.—(lames),48, 5o, 5i,
56,58,189,212,270,286.
—laminé,211,312*—(lettres),20g.—(limaille),4, 78,i46,
191,215, 3/1G,254,2G1.
— (limaille,feuilles),xm.—(liqueur),JO3.—(marcassitc),1G2.—(minerai),xv, 4, 7,
45.— (mortier),xxxu,8G.— nettoyé,232, 276,
281.—de fticée,233, 24o,
241,288.—noir,226,22g.— noirci,223.— noiretblanc,23G.— (sesnoms),157.—(sonombre),2G5,2GG,
2G7.— (oxyde),12g.—(perles),280.—persan,xxix,227.— (Pierrede),iGi.
Cuivre(pierremagnétique),1G3.
—(protoxyde),32.—purifié,io5.—(pyrite).27.—rouge,xxix,11,12.3,
i55,22g.—(rouille),9, 10, ai,
129,254,a55, 282.
287.—sansombre,19, 83,
141,282.— (scorie),282.—(sel),29.—soudé,XXXIII,208.—soudéaufer,235,—(soudure),i3o,2iG.—tinctorial,xxvm.—(travail),i33.—trempé,xxi,18g,îgi.—(vase),20G,208.Cumas,1.
Cumin,ait, 218, a3i,
273,276.—indien,227.Curcuma,44.Curcumalonga,i38.
Cynocéphales,xxvn,213.
Cyprès,24o,254.—(huile),i\i*
Cyrène,XXWJ,280.
Cyrrheslique,285.
Cyrus,1.
1)
Dam-Akhouen,75.—El-Akhouen(sangdes
deuxfrères),i38.
Daiieq,l53.Darius,227»
Dalle,9.Daus,davas,dous,181.
Décapageduverre,3o.—
VoirNettoyage.Délayemeiit,i83.
Délayeretdissoudre,87.Démocrile(Pseudo),y,vi,
vin,ixetsuiv.,xi,xvii,Xxiii,XXvii,xxxv,xi.,1,3, a3et suite,2i4.
.Wl TUAITÉD'ALCHIMIESYIUAQUKET AIUJJK.
2G0,280,3i4, 3s3,333.
Déniorritenaluralîsle,3j/|.—{nomgénérique),27S.Démo»lunatique,Sa.Déliions,xxxv,238,2O0,
aG3,a65,2GG.—trompeurs,xxxm.Dcnl(pourpolir),3aa.Dcslin,xxix,aaS.Ilc-slnicleurdes corps,
1Go.
Dlifrjarévisa,!37.Diadème,xxxviu.
Dialectique,1,11.Diamant,12/i,i3G.Diamantos,i3G.Diar-Békir,1G3.Dicrusion,aSo.Dieu(Nomde),310.—auxneufformes,xxxi.Dieux,lecielet la terre,
3iS.—immortels,xi.n,3ao.
Digestion,xu,iGS.—(appareil),[n5],[iiS].—(fiole),111,[11/1].—spontanée,/|0, 47,
i5i.—(Vaseà), [108].Dima,G/|.
Dimitis,i3G.Dinar,153.DiodoredeSicile,xxix.
Diogênc,vi11,xi,xxxv,26,2S2.
Dionysos,32G.Dioscoride,7, 8, 9, 10,
11,i3, 1/1,i5, iG,17,ag,44,100,127,128,100,i3i, i35, i3G,sG3,airj, aa/i, 287,297etsuiv.,3oo,etc.
Dioscoros,xxxv,280.
Diphrygès,xxxvn,tj, 11,128,[297].
Diplosis,x, 5o,211,249,ago.
Dismos,137.Dissolution,-!83.—(Grande),3g,32.4.Distillation,xu,iG5,iS3,
i85.—sèche,humide,iG5.Divinitéetcolère,3iG.Divisé(Lc)=mcrcurc,i58.Dix-neuf,17.—pierres,xvi.
Djàbcr,xx,xxxvm,182,18G.—VoirGébcr.
Djadjad,i64-
Djafar,i58.
Djalmid(Al-},11,107,Djcbal(Alimdu),16/,.—(Aniimoinedu),iG3.
Djcmaled-Din,i55.Dond'Enhaut,xxxm,
2G0.Doré(Corps),a4G,—Voir
Argent,Cuivre,Fer,etc.Dorée(Couleur),a3o.Donne,xxv,xxx.—aumercure,XXXM,a/i5.—(poterie,pierredure),
237.Doublementdesmétaux,
222.
Douça,296.Douzemaisonscélestes,
xxxv,aG3.—pierres,xvi.
Dozy,10,75,i/|5, i4G,181.
Drachme,i53.Dracontia,279.Dragon,273,—(bile),84,244-—furieux,a45.—produitparoeuf,i55.
Drogues(fabricant),249.—tiréesdelaterre,xxxvn,
297.Ducange,24g.
E
Eau,12,i3, i3g.—blanchissante,188.—deciterne,206,210,
217,227,24G-—clarifiée,8G.—decuivre,i58.—divine,44, 68, 75,
10/1-,10g,161,agG.—VoirEaudesoufre.
Eaudorée,44-—defer,158.7—defleuve,245-—forte,G2,66.—dulaveur,1G0.
Eaulourde,158.—delalune,158.—demer,4,5, 2/1,2g,; 3l,33,87,88,94,101,
102, io3, io4, 24i,201,25a, 267,258,2-1, 274.
INDEXALPIJAMTIQUE, 385
Eaudepluie,206,2,31,etc.—<)croses,1Si,a3i,— rouge,S8,—salée,4.7,48,5i,79,
88,307.— dusoleil,j5S.—desoufie,i58.— triple,186,188.—deverre,158.—devie,i5ç).EbcdJésus,vi.KlmAinOsaïbiya,vi.Ecaille,298.—depierres,i3/|.F.carlate(Pierre),17,iS.Ecorcesde citronnier,fi-
guier,pêcher,2/10.Ecrevisse,12, 110,i3g,
, 327.Ecritures,xxv.— eu lettresd'or,[2o3]
et suiv.—VoirChryso-graphie.
—surlapeau,375.—Sainte,1,338.— secrète,27.*).Ecrivain(1/)= mercure,
i58.Ecume,3o5.—defer,280.—defleuve,82.—demer,i4, 82, x5y,
3o4,3o6.— denatron,i34.— depierre,i34.—saline,3o6.—desélénite,a44-Edesse,1.Efllorescence,61.
Egée(Mer),3oi.
Egerton,XLVI.
Egypte,m, vu, XXVH,
ALCHIMIE.— I, 'ic
xuu, J6, I38, I45,
278, 280, 2S4,009,3n, 3s6, 328.
Egypte(histoiresmagiques),320.
— (Terre<V),27, 38,4o.
Egyptien,42, IS'J,345,303,264,275,3()0.
—(riécit),xxxix.
Egyptiennes(Ecritures),310.
—(Traditions),xxix,XM.
Egyptiens(Contes),xxxix.Eleclri.^ation,18.Eleclrnm,x,xiv,xxvi1,xxx,
[xxxui],xwix,xr.vn,3,5, 6,8, 11,19,39,79,
, Si, i36,i38,219,221,236,237,[260]etsuiv.,
378,281,282.—VoirAsem,Claudianon,Chê-lidoine,Elydrîon.
—(doublesens),136.—(porte),34.Eléments(Quatre),xv,xx,
xi-,3i4etsuiv.—etplanètes,xv.
Eléphant,XL,3I3.—(image),3i3.Elixir,4i, 76, i4a. 162,
168,[182],343.—dediplosis,5i.—ferrugineux,xxxiu,95,
9C,358.—demagnésie,5i.—desceufs,42et suiv.,
i53.—d'or,55.—philosophique,xx.Ellébore,45.
Élydrion,6,34,i38,208,
partie.
a4i. a53, 254,27O,377,33o.—VoirEloc-Irunj,Chélidoine.
Email,xix, i55, 162,165,
Emeriuide,xxxvi,18,126,
176, 281, 284,385,28S.—VoirBéryl.
Emèsc,192.Emirdel'Inde,161.
Eniphoma,SS,i36.
Empreintes,s33.—surmétaux,xxix.
Encaustique,3f)4.Encens(fumée),398.Enchiridion,xxx,3.38.—
VoirManuel.Encre,11,82, i3i, 190,
298.— endeuxfois,375.—dorée,xuu, 204.—
VoirChrysographie.— indienne,88, 3i5,
225.Enduits,220,230.— colorés,xxvi».—desmétaux,99,—vitreux,81.Enfer,XI.I.— ténébreux,318.
Enigme sibyllin, xxv,242.
Enoch,xxx.Enterrementsuspendu,178,
,[l8.2]-Entrailles(douleurs),3o6.Entrelacé(EIcctrum),362.Envie(combat),xxtv,xi.11,
3i8.—etjalousie,324-—personnifiée,XI.I.
Epeautre,255.
h
.180 TIUITÉ D'AÏ.CHIMIESYRIAQUEHTAliAIlK.
Epcrvier,— VoirIlorus,Pébech.
Ephrem(Saint),v,27.5.Epi,i3g.Epibichuis,S5.—l'oiYPébé-
rbins.
Epilaloire(Paie),10,297.Epilepliques,Sa.
l'pîs(figure),228.
Eponge,]/|,307.Epoque(Libre),x\\, a3S,
2.r)'|.—detravail,!\\.
Epreuves<lcpureté,a'19,af>o.
Eraclius,xxi.Eréfriadc(Terre),3o4.Ergot,;oC.Ermùs.— VoirHermès,
126,127.Esdras,xxxvi,2/17.Espagne,69.Esprits,CS!—divin,2C2.—saint,xxxv,262,263,
2G4.—saisissant,37.—(Sept),xix,[i5g],256.—quiteint,160.Ksra,296.Essence,i52.Etain,ix,x, xi,XII,xni,
xiv,xv,xxi,[xxx],XXXI,XXXII,xxxvi,xxxix,4.5, 1J,a4t27,38,4ii
47,5i,63,64,65,66,
67,Gg',73,80,84.86,
07-98-90-,2'» ia'»>[1a5],1/12,i5o,150,
jgi, if)5, 196,199,2o5,207,212,ai4.215,217,221,a3o,235,236,[a38],2.39,2I0, 2/11,2/1f\, o.'q,a55,206,272,270,276,28i, 286,390,3ig.
Étain(alliage),i83,iS.f,J88,189.
—allié,281.—amalgamé,290.—»(hioxyde),xxi.—brûlé,x, xiv,6, 60,
279-—changéenor,2/12.—couleurd'argentcld'or,
279-—(sesnoms),i58.—(cri),28.—(écriture),208.—(épreuve),97,a^a.276.—(feuilles),xiv,6.—fondu,i8/|.—(fusion),67,142.—(lettres),xxv.—(limaille),6,a46,2/17,
248.—(marcassife),162.—(soncri),96.—(origine,mythe),xxxi,
245.—oxydé,192,196.—(perdsoncri),70.—(pierremagnétiqne),i63.
Etainetplomballiés,126,2'\1.
—(porte),3ij.—(pureté),xxxi.—purifié,191,279.—sanscri,xi,280.—(source),a.'iâ.—teint,xxxi.—(teinturedorée),a'ia,
a/,3.—trempe,189.Ethiopie,lO.Etoiles,3.—attique,i35.—d'eau,161.—invincible,135.—demer,i35.—d--terre,i4, i36,161,
302.—(Tesyeuvsontdes),
018.Etreslumineuxetnon;cor-
porelsetnon,a6.1.l'Unisougaines,118.Etuve,i5o.Euclide,iv.
Euphorbe,29,199.Euphrate,91,g5.Eustalhéuès,xxxv,:J83.Examencorporelet spiri-
tuel,2/19.Excrémentsdechien,90.—d'enfant,71.—depoisson,209.Expérimentation,xxvn,
a16.—nécessaire,3oS.
INDEXAU'UAIJKTIQII 381!
F
Face,xxx.—(livre),u38.Faces,110,
Fughira,67.Faibles(Procèdesdes],
18/1.Falsifications(Livresde),
XXXII,2/(9.Fard,53,99.Farine,12, 272.Fauxmonnayeurs,4F).Favé,198.Femelle=mercure,3y.—=minium,161.Femme,2i3, 21G,228,
239, 2/(3, 2G0,2G3,aG4,292.—•Voîr'ïhèo-sébie.
—eldémons,23S.—(images),xxix,226.Fer,XIII,[xxxm],5,G,g,
11,12,17,65,G9,23G,23g,24o.
—amolli,xi,70,i4i-—(baguette),294.—blanchi,G9,70,i5o.—brûlé,g5.—deChine,i5o.—doré,xxxm.—(eau),200.—(écailles),gg.—(Fcriresur),xxv.—(feuille),xiv,5.—(fusion),149,i5o.—indien,x, xn, 76,77,
94,288..—(limaille),5,80,g8,13o,
179,180,181,199,294.
Fer(minerai),xui,137.—nonrouillé,18S.—(oxyde),G,7,S, 121.—(oxyderouge),75.—peintaveccéruse,1S8.—(neroxyde),76,77.—(pierre),18.—(porte),3u,—(rouille),xxi,xiv,G,
147,177,17S,[17g],181.
—rougi,181.—(scorie),11,18,181,
ig4,298,331.—(sel),275.—-(selbasique),8.—soudé,xxiil.—soudeàl'or,236.—soudéaucuivre,xxx,
235.—(sulfate),10.—(sulfatesbasiques),3i.—teint,285.—(teinture),17g.—(travail),i33.Ferment,11,îgg.—et liqueur,24.—Voir
Levain,Liqueur.Ferrugineuse(Pierre),18,
229, a.Vi,246,24g,
279;Ferrugineux(Minerai),45.Férule,10.Feu,11,12.
.—léger,72.—grégeois,m,xxu,198.Feuillesde métal,24,
35,etc.
Fiancéejaune,181.—jaune,rouge,blanche,
160.Fieldesanimaux,82.—
VoirBile.—deboeuf,170.—de toutanimal—mer-
cure,i5g.Fientede boeuf,28F).—
Voirl'Acrément,Fu-mier.
—d'oiseaudemer,279.—depigeon,276.Fièvre,3i5.
Figuier,87.— (cendres),102,232.— (lait), 212, 237,
329.— sauvage,28g.Figures,XII,228.Fibr,i5o,[167],iS5.Filsde L'homme(Deux),
247.—destoits,82.Fioles,i5o.—àfondrond,115.Fixation,iG5,166,167,
170,171,i83.Flèchesenbois,198.—enroseau,198.Fleur,i4, i3o.Meuve(eau),84.—(écume,eau),82.—despeintres,101.— desphilosophes,61.—(produitsublimé),i33.—deteinture,Gi.Foenumgnreum,80.
Au-
.18S TIIAITKIVAIXIIFMiKSYIWAQUKKTÀUABK.
Foie,17,3o5.Foin,377,28S.—defoulon,a3a.Fondant,65, 66, "45,
ifi.'i.—VoirBorax,.\a-Iroii.
—alcalin,i33,—desorfèvres,05,06.—despolisseurs,98.——tinkal,g8.Fondeur,i3a.Formulesmagiques,xi.i.Forluae(Bonne),xxix,
228.Foudre,xxxiv.—dcsti'iiclivc,261,—(préservation),262.Four,i/|().—deChypre,xi.m,297,
33o.—Pe,if.t'97]-
Foui*desphilosophes,197.—depotier,Q3.—àtuiles,92.—desverriers,102,IO.'I,
[196],a56,261.Fourmi,279.—(Argentde),aOG.Fourneaux,36,107,i5o.—àsublimation,104.—à tiragespontané,212,
333.—VoirAutomata-reiou,Spontané,Tiragespontané.
Francs(Chapitredes),xxt,190.
—(Procédédes),i8/|.Frelons,155.Frères(Lesdeux),160.Froid (Le)= mercure,
i5S.
Fromage,2.53,3o5.
Fruitsacides,212.—(figure),228.Fucosis,99.Fucus,aS3,
Fugaces(Teintures),ai't-Fugitif(Le), 28, 03,
i5t).Fumée,2/1.—(pierre),288,Fumier,2,36,38,4»,'|5,
/,6,52,56,63,6.5,72,253,270,etc.— VoirFxcrémenls,Fiente.
—(Fcnde),167,221.—decheval,278,3a9.—delalune,i58.Fusées,198.Fusihilité,liquiditéassimi-
léesà l'eau,120.Fusion,i4g.Fuyantlefeu,82.
G
Gabriel,44i?5,12.3,125,128, 12g,i3o, i3i,i34, i37.
Gagas(Fleuve),26.
Gagatès(Pierre),IO,22/1.Gagios,266.Galactite,i5.Galatie,226.—(cuivre,peut-êtrecuivre
laiteux),210.Galien,iv,xxix,16,44,
i3i, i34,i35.
Gandisapora,11.Garance,80,81.Gardiens(Lesdeux),160.—de la mine= soufre,
160.
Gaschafa,64.Gâteaux,i45.Gavastakhon,i3o.Gbaslakhon,100.Géber,xvu,xxxv,113.—
VoirDjàber.Géhenne,xxxv,a65.Gelé(Le),158.Gémeaux,)3,140,327.Générationspontanée,xix,
i55.Genévrier,10.Gentiane,1/1.Géodique(Pierre), 18,
3o4.Géométrie,1.Geschouha,i38.
Gihoii,2i3,228.
Gingembre,48.Glaucium,i4-Glu,i3.
Gnostiqucs,xxvi, xxxi,xxxiv,xxxix,XM,208,a38,a63.
Gomme,85,92.—adragante,60,Si,207.—arabique,i4a, ao/|,
ao5, 20O,207,208,
227,237,245, 2^7,249, a55, a54, etc.
—blanche,87.—dorée,2o5.—=or,157.Gorge(La),JGI.
INDEXAUMIAliKTICHiK. 389
Gosier(l,c)= soufre,1G0.(iolllicil(Nichard),xi.vur.Goudron,iy3.Goulnar,i3.Gounisnniciios,i3o,Gouverneurs,m.Gracieuse(La)—hématite,
iGo.finiflîn,vil.(iraissc,167,177,iS5,
3o5.
Graissed.isel,ifjo.Gramme,i53.
Grecque(Langue),agi.Grégorios,xxxv,aSa.Grenade(fruit),2.32.Grenades(écorces),80,
•.io/|,327,2;V|.—d'Kgyplc,89,252.Grenadier(fleur),i3, <So,
227.Grillage,73.
Grillage,(appareil),[11U],
—(Chambrede),[ni].Guba,aj)i.Guêpe,160.Guerre,1IJS.Guidemystérieux,020.Guika,G'|.Guimauve,4, 166,33o.
Gypse,297.
Il
llabba,lot).Ilallticinalion,1.Haroun-al-Raschid,îv.Ilarran(école),11,vi,xv.Hasard,x\ix,228.HassanAlrammal),19S.Hébreu,xxxv,xxxvi,MAI,
3(35,391.— (Caractèresnéo-),300.
Ilcdjaz,12.
Helcysma,27,137.Héliopolis,ni.Ilélios,291.Hellénique(Culture),1.Hellénisme,xxiv,XL,317.Hématites,xix,8, i5, 18,
160, îGi, i63, 1G/1,178,180, 193, ig3,286.
—(sesnoms),1G8.démina,153.Henné,108.
Hépliestion,xxvu,xxix,210, 33s, 333, 236,338,356,333,334.
Héphestos,xxxvii,3oi,3o3,333,334.
Hérissondeterreetdemer,3o5.
Hermès,vi,xi,xxiv,xxix,xxx,xxxv,XXXVIII,xi.i,XMI,/(,13,lG,21,9G,12G,i58, 3.38,271,272, 391, 3n, 317,SsG,337, 3sS.
—d'arsenic,137.—(émerautle),126.—(livres),336,s38.—(malièreduplomb),13G.—del'oeuf,157.—(planète),xxxix.—(stèles),xxxix,3n.—(traitement),3g.—etverre,13G.—Trismégistc,281.Heure,i3g.Iliérapolis,xxxvi,283.
Hiéroglyphes,012.
Hippocrate,iv, xi, xxiv,[xi.],37,38,73,3i/(,3i5,3iG,333.
Hippocratique(Kcole),11.Hittites(Lisdelaterredes),
38.
Hiver,4?..Homère,xxiv,[xi.],3OJ.—créateurdumal,316.—(sesdisciplescontemp-
teursdelajusticeetjugesiniques),3iG.
Honein,75, 13.3,la'»,
137, 138,129, 100,133, i35, 1.37.
HoneinbenIsliak,iv.Ilorus,xi,XXXVIII,02,333.—l'Kpervier,8"),3og.—
VoirPébéchius.Huile,x, 2, 23, 27,33,Vu,G5,88, 312,225,233,334, 3.35,2.3G,3/11,2/19,353,2.")S,2G8.283,285,287.
—delessive,1G1.—(marchands),2/Î9.—médicinale,325.—«lenoix,329.—d'olive,1/19,18g,197.—depin,1/1.—deravesouderaifort,
xiv,2i5,2/10,253.—dericin,xiv.
H)0 TILMl'i;DWI.CIUMli:SVlUAQIii:KTAUAIllv
Iltn*éluiles<tmélanges,>43.
Ifnîln?(coquille),fia.Humanité(Tnilcdo1'),
lîiG,
Humidesmaîtrisesparlui-mules,S7.
Huppe,3o5,3o6.
Huppée(Alouette),xxxvm.llmir,H91.
Hyacinthes,17a.—{joyau},jy3.—'{teinture},170,175.1lydrargyros,hydrochoroti,
hvdromyron,127.
I
larin,1'.'.9,333.—VoirIrin,Vert-de-gris,
Ibéric,217.— VoirEs-
pagne,—(cimre),210.IlmBeïlhar,v,41,(17,7&,
101,i38, iVI, i.15,i4C,i5a.
Ibrahim,XI.\I.Idoles,xxviu,xxxix,xi.,
223,226,2?.8,22(),3i/j,3a8.
—.(Neuf),43,45.—vivantes,xxix.
IKlimya,127.Illusion,228.
Imageineffable,320.
Imagesanimées,228.—colorées,xxvm,22/1.—noires,226.
Imhotep(Jmouth),xxx,333.
Iiiiniaiiuell.oew,21g.Jmos,Imoulli,xxvu,xxx,
21/1,20S,25o,333.—(livres),a35.Incantations(vapeur),298.Incendiaires(Flèches),xxi,
198,fncératiou,1(17,169,
223.
Incombustible,i36.Inde,77,lô/,3i3.—(sel),146,i63.Indien,xxxw.Indicon,229.—bleu,229.Indienblanc(Antimoine),
iC3.—(Cuivre),xxix.—(Fer).—VoirVei:—vert(Antimoine),i63.
Ingénieurs,m.
Initiation,xxvill.— Voir
Adeptes.Insectes,if>.Jnvenliondesarts,228.Inversedumercure,137.Jos,6,26,129,297.Irak,77,200.
Irin,9,129,297,333.—Voir'larin,los,Vert-de-gris.
Iron,9.Isatis,i/(.Isdor,259.Isidore,122,239.Isiodos(tombeau),122.Isis,32,122.Israélites,270.—VoirHé-
breu.Jstakhar,200.Italie,XXXVIII,19,3oi.Ivoire,xxx,i38.—doré,237.
J
Jacobiles,11.Jacoubi,i3S.
.lamblique,xxxix.
Jaspevert,16.Jaune,i/|.—d'oeuf,43,44-—etrouge,ig.—(teinture),XLVII.
Jaunir,75,88.Jérusalem,265.Jésubocht,i33.Jeunehomme(Le),160.Johannitius,iv.Jonc,237.Joubarbe,2g,199.Jour,xiv,3
Jouretnuit,i3g.Jours(365),xxxix,3i1.Jovinien,23o.
Joyaux,172.Judaïque(Pierre),16.Judée,16,27.Jugesoppresseurs,XLI.
Jupiter,xiv,xv,xxxix,4,
INDEXAM'MAHKTIQUK. :n>i
5, il, gG,[120],i5S,
•191,3i1,Jupiterprésideà ramollis-
sement,3a8.Juslinion,11,1'11,
K
K(l.cllrc),xxxiti,257.Kabris,i3i,Kadkad,291.Knl/avounscli,|5S.Kainar,291.Kaniclaya,133,Kar,213.Krmknl)la,291.Kcrotnkis,108, 111,
[liG], 117,I20, lf>2.
Kévàn,|5S,291.—(Eaude),159.—(Mercurede),i5g.Kliolouc,17G,180.Kinia,133.Kinnesrin,11.Kolieul,161,193.—Voir
Kohol.
Kohol,53,G3,i3/, 1Ô9,21/1,33'».—VoirAnti-moine,
— (Corpsdu),158.—italique,15r>.Koumia,Komnoii,238.Kronos,ig5.—Voir('.vo-
uas.
Kyranides,a3S.
L
Laccha,4,90,25?..—VoirOrcanète.
I.accos,lacea,33o.
Ladpontas,:3o.
Lagunesd'eau,3oG.Laine,îx,a3/|,3o5.—(Graissede),163.—teinte,27,27/1.—teinteencouleurd'or,
JIO.Lait,25,72,87,88,98,
i83,212,3o/i,3o5.—d'ànesse,212.—de toutanimal—mer-
cure,i5g.—desanimauxetplantes,
S2.—îlebuffle,147,i48.—de chacal,29, 19g,
275,299.—de chèvre,211,212,
218,282.—dechienne,i3o.—defemme,29,3o.
Laitdefigue,219,237.—demûrier,2.37,329.—d'oiseaux,i3S.—:de vache,i/|8, 182,
—virginal,29,127,i58,
199,377, 280, 288,
28g,390.—VoirMer-cure.
Laiteux(Cuivre).— VoirGalatie.
Laiton,xtu,4,G,33,123,128,381.
— (feuille),110.Lames,27.—enduited'uncôté,272.Lampes(Feude),4g-Lanternerouge,160.
Lapis-lazuli,8, i3i, i34,161,164,192,297.
Lard,221.Latin,xxxvi.Latine(Langue),291.Laurier,a84-
Laurierblanc,228.— (charbon),a34,235.— (feuilles),87,208,272.—rose,192.Lavuresdevaisselle,229.Lcclcrc,10.Leemans,xxxi,xx.xix.
Lehdou,22G.Lemnos(terreourubrique),
XXXVII,8,9, 1/1,[3oo],3o4.
— (sapréparation),3oo.Lentille(Quitientdela)=
minium,1G1.Lettresdorées,xxv.—Voir
Argent,Chrysographie,Cuivre,Elain.Or.
Leucographite,iG.Levain,11,14,22,a!\,82,
97,i59.—d'or,160.
Lévîtique,375.Leyde(papyrus),x,xi.—
VoirPapyrus.
Mrt TIIAITKD'AI-CIII.MIi;SYJUAQIK IÏT AllAJilv.
Lé/.nd,l3.LiberfuccnloUnn,i10.I.ironie,xxxix,3i3.Lie,a/i,25, aG,5(),Go,
287,329.—rie\in,198.Liendel'horizon,1G0.Limaille,3,5.
Linge,a34,3/42.Lion,12,i3t).—domestique—argent,
.57.—sauvage,1Go.—deferre,1G0.
Lipari,7.Liquéfaction,i6f>,106,
178.—suspendue,iG5.
liquidescl liquides,213.
Liquousaticon,23a.LisdesHittites,38.Listeantique,5.
Lilhargc,xu,xxxm,3, 10,if),20,G5,128,129,1G1,iGT),1S2,10/1,i()5,aof»,207,208,
209, 210, 21J, 217.22), a3i, 2/10,2/11,253, 256, 2G7,271,290,29G,298.
—d'argent,iGT>,—blanche,i3i.—dorée,i3i.—deinonlagne,i3i.LivreClicma,s3S.—(leurnécessité),a5o.—surlesnoms,a43,—despierres,iG3.—desrois,123.—dessoixante-dix,182.Livre(poids),i53.Livresdefalsifications,2/19-Londres,vu,107.Lououloul,12.
LouparislououLcukaiislon,22G,33',.
Lotira,221,2G0,2G1,26G.Lumièreintellectuelle,a63.—deslumières,158.Lima,291,Lune,xiv,3,S, 11,83,
[122],157,291,3i1.—(Leurre),i3/|.—(Coursdela),327.—(écume),i3/|.—etétatcorporel,328.—(Pierrede),3.—(Salive,de),i3/|.
Lupins,1G6,a54.273.Lut,39,45et62,etc.—des philosophes,i48,
[|5a],i5/i.Luis,XVIH,3i,35,[1G6],
170,193,a5G,etc.Lulumsapienl'uv,39.Lvcic,1G.
M
Ma'aden{Talcde),12.Macédoine,xxxvn,21,3oi.
—VoirChrysocolle.Mâchefer,181,Maclick,149.Macheq,149.Machinesdeguerre,198.Mages,3i4.
Magiciens,xxxiv,xi.iu.
Magic,XXXVIII.
Magiques(Ecritures),a65.—(Formules),xxiv,3a6.
Magisme,210.
Magnésie,xix,xxv,3, 13,5i, 56, 59, 76, 84,
109,161,184, 186,
210, an, 213,ai4,
317, 3lS, 319, 321,2a5, 226, 229,a33,a4o, a4G,a53,357,258, 260, 3G7,271,376,379, 281,a84,286,290.
Magnésieblanche,i85.—blanchie,s3, a4, 58,
G9.—(corps),19, 20, 5a,
58,83,311.—dorée,96.—(élixir),75.—femelle,194,200.—mâle,200.
Magnésie(Mercurede),i59.
—noire,i85,200.—(pierre),17.—(préparation),4o, G3.—purifiée,186.— rouge,75,i64-—(septespèces),1G2.—(variétés),200.—duverrier,4o,4i.
Magnétis,164.
Magnétique(Minerai),161.— (Pierre),xix, 7G,
i64, 186.— Voir-Ai-mant.
—(Pierre),7espèces,163.
INDEXAUMIAIlKTIQliK 393
Magnétique,(Pyrite),4'».Maltar./.,107.Mahmoud(Antimoinedo),
103.Maisonscélestes,327,MaiIres(Confiancedansles),
25g.Makkn,199.Malacliile,x, 10,tu, 3a,
1C1,ifi'i,192.Malados,315.
'
Màlc=arsenic,37.—etfemelle,x,'6~j.Mangel,108.Manin,18.
Manipulations,xxvt.Manuel,xxx,238.— (livre),2G6.— Voir
Knrliiridion.ManuscritdeSaint-Marc.—
VoirMarc.(Saint-).—2327,xvii1.
Mappoeelavicula,xxi,XXn,xx|ii,xxtx,78,79,22/1.
Marine,58,80,i35,189,a/ta,a.58,2G8,273.
—bicolore,280.—àbroyer,15o.— (Kcrifuresur), xxv,
ao4.Marc(Saint-)[manuscrit],
MU,26.Marcdevin,SS.—Foi/-Lie.—devinbrûlé,i3G.Marcassite,xtx,7,9, 12,
65,137,159,1G1,i65,
[166],167,182,i85,18S,396.
—blancheet jaune,189.—brûlée,128.—dorée,1G/1,17G,177,
19a.
Marcassitedorée,argentée,ferrugineuse,decuivre,
1G2.—(septespèces),tOa.—(leursublimation),iGa.Marchandsd'huile,'devin,
etc.,xxxu,2/19.Marcus(ïroecus,xxxiv.
Mardaseng,iG5.Marie,a43,a8i.—(cendres),/19.M.irMàroun,9G.Marmite,3i, 46, 9G,
151.Marrait(Cuivrede),aG5.Marron(pétard),198.Mars,11,[1af3],137,291,
311.—VoirFer,—(Ares),327.—etfeu,3aS.Marlak,165.
Mar«azi(Kl-),t33.Masih.taS.
Maspero,xxxtx,xu.Mastic,275,aSt,33o.
Mathématiques,t, m.Matièremultiple,22.—première,xxxu.—premièredesmétaux,
84.Malras,t5o, tG5, 16G,
[167].Matronicon,t33.Mauve,!\.
Mecque(La),12.Médecine,1,n, lit.—(art),315.Médecins(leursépreuves),
2G9.—etlittérateurs,317.Médicales(Doctrines),xi.,
3i/.. :
Méditation,a3g.Mcghara,17G.Melan,11,15.Mclanteria,1G3,Mélilite,i(i.Moins,7.—(terre),87,100,175,
229.Momecyloutinciorium,G7,
78,ao't,—VoirWars.
Meni(|uila,t5/|.
Mepanris,326.
Merabbianîfa(Merakkànila),109.
Mercure,ix,x,xt,xu.xv,xxx,xxxt,7,9, 10,12,
19,ai, 3/1,20,2G,a8,
29,3t,3a,37,38,/|5,46,47,48,55,58,63,
71,73,75,76,77,78,79.80,81etsuiv.,90,94,io3,to4,110,111,133,i3/i, t35, i54,155,t56, 109, 16/1,i65, 1G8,179, 181,18/1,186, 188, 1S9.197,198,199, aot,206, 207,208, ait,aïs, 214, a15, a1G,2lS, 221,226, 237,229,23o, a3a, a36,a4i, [3/12],243,a/,4,2/16,a53, a54, a55,
257,258, 261, 267,2G8,270, 272, 273,275, 276, 277,281,a83, 284,287,288,
289, 290, 296,299,3ti, 3tg, 332, 3a/t,
32g,334.—(amalgame),139.—ouargentliquide,127.
ALCHIMIE.—1,2epartie. ôo
:m TJU1TKDALCllJMIi:SYRIAQUEJÏT AltAHK.
Mcrriiiv.d'arsenic,G9,7'),r'9-
—arlificiei,32'1.—blanc,7,'S,—Ulaiicelrouge,1Sij.—blanchi,280.—decéruse,109,334.—changéenargent,290.—(chlorure),7, 29,![-j,
G8,2S0.—(chloruresublimé),/17,
VS,18G,187.—decinabre,ifxj.a/iS.—(corpselesprit),ifio.—(ilcux),xi,xxxii,G9,
83,83,127.—doré,24».—(dorure),xxxn.—d'Espagne,349.—d'Espa^ii'-el dePhry-
gie,247.—d'étain,a46,—faux,a/|j).—filtre,190—fixé,xxi,74.—dekohol,i5g,334.—(liquéfaction),185.—liquéfié(délayé),i43.—demagnésie,i5o,.—elmatièrepremière,328.—mêlai,12G.—clmétaux,70.—natifet artificiel*a/j8.—(sesnoms),i58.—elor,xxv.—d'Orienteld'Occident,
186.—(oxyde),7.—desphilosophes,xi,3a,
Sa,[84],85,a43.—(pierre magnétique),
i63.
Mercure(pl:inèle.),()G,ia(i,
291.—deplomb,247.—préparéà froid,xxxu,
85,80.—principedesmétaux,
liiG.—(protochlorure),i43,—purifié,228.—(résidu),249.—ronge,7,S,84, lo3,
17G,177,178,1S2.—de sandaraque,15çj,
334-—etsoufre,190.—(Sourcesde),i3o.—sublimé,xvm,G8,74,
102,i43.—(sulfure),7,G9—liredel'arsenic,a3.—lire du cinabre,du
cuivre,de l'argent,del'étain,a44,a/17.
—tirédelouslescorps,a45.
—tirédespierres,a48.—traité,i3y.—(TraitésurJe),a3i.—(troisespèces)[tein-
tures],a43.—(vapeurs),1iG.—vénéneux,xxxn,a48.Mercuriel(Sublimé),x,xix,
17a.Mcrcurielle(Pierre),18.Mer.Morte,307..Mésopotamie,1,11,xs.iv,
.73.Mesouloutyou,326.Métaux(doublement),xxv111.—eldérivés,xiu.—(matièrepremière),xxxn.
Métaux(Sept),xix,150.—(signes),xxvn.—(sontlescorps),i5i|.—teintsenor,a3o,.—(teinture),xxi\,xxx.—(travail),xuu.Métiers(cahiers),xvut.Meules,18.Mica,i3iMichak,1/19.Michèle!,107.Miel,7,20,3a,3G,7.5,
7G,80,87, 179.197,20.4,20G,2i5, a4G.a5a, 372,277,382.
—nltiipie,82,159.—duPont,288.—vinaigré,33.Milcom,291.Milésiuin,a37-MilIcinoir,a25.Millos,ia4,i3i.Mine,153.Minerai,xxiv.
Minéralogie,xix.
Minéraux,xxxvi,i5G,310.Minerve,22G.Minium,ix,xu, G,7,$,
9, 12,i3, 27,ai, 79,92,102,128,i3i, i55,IGJ,îGa, 164,105,
175, 17G,ic.8,u)3,227,a3o.
—d'Amid,257.-—(eau),81.Mios,>3i.Miroir,a33,aGi,264.Miroirsmagiquesd'élec-
trnm,XXXÏV,262.—del'esprit,262.Mirrikh(A1-),n, agi.Misy,7,8,9, ai, G8,75,
INDEXALPHAI1KTIQUI :m
<So,102,[l3i], 23o,
273, a75, 27G,277,282,28/1,280, 28I),[298],33o.
Moabites,11.Moelle,3o5.Mohamedl>cnIshak,vi.MOÏSR,37.—(cliimie),xi, xxm,
XXIV,XXVI,XXX.Mdklieïta,138.Molette,i5o.
Mollusques,3o5.
Molybdène,128.Molybdochalque,xiv,xxxm,
7, 21,35, 122,2a'i,255.
Mondes(Lesdeux),1(ïo.Monétaire(Alliage),190.Monnaiedorée,/|5.—teinte,178,180.Monnaiesenfouies(talis-
mans),2G2.—seméesenterre,xxxiv,
2G0.
Mouophysites,11.
MontagneNoire,137.Mordad,291.Morochtos,16.Moite(Mer),i/(.Mortier,35,7/1,1G7.—
VoirÇal.iya,Fihr.—deplomb,XXXII,2/17.Mosaïque(Loi),275.Mosrlilari,agi.Mossoul,i32.Mouchesproduitesparle
corbeau,155.
Moulages,255.Moumdos,22G.Mourazalj,177.—(Antimoinede),iG3.Mouron,29,S9.—(Heurs)',88.
Mous,i3i.Mousidin=misy,i3i.Moutarde,189.Mouton(fiel),i44-—(intestin),70,98.—(peaux),3o5.
Muet(Le),ia.*.a51.Mur(Selde),i0/|.Mûres(Liqueurde),283.Mûrier,87.Musc,3i(i.Musidin—-11lisv,7.Musulmans,11,XI.IV.Mainsliber,112.
Myriiie,xxxui,3OI,3oa.
Myrobolaii,i3, i4a, 158.
Myrrhe,i3, (!3,80,207,Myrtes,284-
Mystères,xxxix,xi.u.—(Arides),3ii).—caché,32/j.—(deux),83.—révélé,!\\, <Sa,85,
245,2/1G.—(science),xxxvm,3i2.
Mystiques(Propriétés)des
pierres,i5.
Mytlie,XXM,xxx,xxxi.xxxvm,4a.
—del'étain,a/|5.
N
Nacre,1G1,165, 175,i83.
Nacresromaines,3a3.Nafiklinafsahou,151.
Naphleblanc,G6,G8.—noir,G6.—(sel),i/|G,iG3.Nard(Boisde),i/|.
Narga(Selde),137.N'alla,i53*
Nalron,8,g,i3,i4,ig,4o,4i,5o,52,58,59,73,75,76,78,79,87,98,
io5, i33, i45, 147,i48, i4g, J5O,16S,
197,206, 207,208,ai3, 114, 218, 219,2.41,-272, 27G,277,278, 285, 28G,287,289,307,329.
Nalronafricain,i33,297.—d'Alexandrie,34, io3.—deBérénice,i34.—blanc,i33,229,23a,
233,a3G,23S.*
—deCarmanie,i33.
Nalron(eau),88.— (écume),9, io3,129,
i33,334.—desgâteaux,297.—(huile),27.—jaune,89,98.—mou,i34-—noir,aa5,229.—rouge,20G,2i3,a53,
276.—rougeoujaune,133.Nature(axiomes),19,ao,
21,23,24,76.
5o.
.w> TJIAITI-:D'AI.CHI.MIKSV1WAQUKHT AHAMK.
Nature•'(nature,267,2G8.—(opérations),a38.Naturescélestes,I, 268,
Nébo,XV,13,3()1.Vrepso,xxiv,xi.ui,3aN.Xestorius,Neslorieus,1,11,
XI.IV.Neufingrcdieiis,aGG.—loftrès,xxxi,a4a,2fi5.Nicée,a33.Nikodros,17.Nil,xxix,aaS,273.—(Heureaurifère),a84-N'ilos,xxix,228.
Nisan(Moisde)[avril],10G,
3u7.Nisibe,il,()3,Nilre,iiilruin—nalron,
i33,—VoirNalron.Nilriaconammoniacon,135.Noir(alliage),22,3.—decharbon,i3i.—(corps)blanchi,I/JI.—éliminé,88.—deruinée,2?.3,aa.'i.Noirci,1.Noircis(Métaux),XXVIII.Noircissement,demonnaie,
11)0.
Noire(Peinture),aoG.—(N'errede couleur),
95.Noivdegalle,i3,8o,208,
aia, aift.—(infusion,suc),a33,
a75.—(liuile),337.NomdeDieu,a.G5.—unclmultiple,a4'|.Nonienclaliiredesmétaux,
IX.
Nuage= mercure,158.Nuil,xiv,3.Nummus,190.
0
Occident,xxxi,aG3,aG/|.Ocre,4, So, a.33,a37,
a5G,a.57,279,aSG.—alIiijue,20,219,aa1,
aaa,a56,357.—deCappadoce,d'K-gypte,
etc.,219.—deChypre,220,32),
a5G,a.57.—d'Egypte,219, 256,
2.07.Oculistes,9.Odeurdesmétaux,121.OEchomèiic,ai.OKil(Bel),/17,33/|.—del'Espritdivin,xxxiv,
a63.—sacré,263.OKuf(blanc),/,7,/19,S7,
89,io5,170,i83,iS/j,ao5, 207,20S,20g,212,a3i, 25a, 322.
—(chaux).—VoirChaux.
Olùif(eau),5G,67,17a.—(germe),/|3.—(lïraissed'), 162.—(huile),Gi,GS,76.—(jaune),43, 54, 89,
179,227,2D2.—(vase),l/|3.OKufs.x, 7,i4, [4a],48,
55,Go,i44,1G1,3o5.—(petits),52.OEuvredivine,328.Oie(oeufs),43.
Oignon(suc),a5i.OiseauduChorassan,1G0.—volant,1S1.
Oiseaux,.223.—(I.csdeux),160.—deVénus,3o6.Olives,ai3.Oliviers,281.
Olympiodorc,vm, xxvii,xxxui,a6,35,37,4a,72,73,îaa,141,i44.
a13, a14, 312,31«S.
Olyinpos,3o2.Ombre(ducuivre,etc.).19,
21,88.
Oméga,aG3.
Omnipotent,263.
Ongle,3o5.
Onyx,322.—alabastrites,17.Opérations,xix.
Opopanax,204,199,3o5.334.
Or,x,xi,XII,xiii,xiv,xix,xx,xxiv,xxv,xxvi11,xxxi,XXXIII,x1.11,2, 3,5,S,11,i4, 19,ao,ai, aa,24,34,35,38,45,46.5i,63,75,77,78,79,80,81,87.88,97,[i3i],12a, ia3, ia8, i33,i3G, i44, 156, i65,168, 169,176,178,180,181,182, 186.
INDLXALPHAHKTIQIÏK. 397
1S8, !C)i,195, ao3,•.«06,207, aiG, 23i,22a, aa3, 2a4, aa5,206, nia, a46, 207,2G0,2G1,262, aG5,aGG,2G7,3C8,a84,
295,319.Or(alliage),i3o,190.—amolli,20a.—(ail)'xxxvin.— (Artdefairetic),iG/|.—blanc,a3o,—(calcinatioii), 17G,179.—(chaux),169,17G,177,
Sa.— (cinabre),179,180.—(clous);245.—coloré,19a.—(corail),19,2G7,2G8.— (couleur),110,258,—cru—plomb,i58.—délayé(liquéfié),i/ja.—(doublement),G7.—(écriture),200, 20/i,
etc.— VoirChrysogra-phie.
— (encre),201.— (épreuve),282,aS5,
286.— (Faiseursd'),vi.—etfer,2o3.— (feuille),/17,54,1/42,
201,ao5,206,207,21G.— (figures),208.— (fleur,safran),254.
Or(laiiu-••),97,a38,a/|3,af>3.
—lépreux—argent,1B7.
— (lettres),xxv.—(limaille),7S, 179,
181,18G,ao.'i,aoG,
207.— (liqueur),ao,101,10a,
io4, a4a, a/|G,a53,a5.1.
—liquide,a5S,—(marcAssilc),iGa.—(Métauxteints en),
339.—(minerai),G,7.— multiplié,ao3.— (sesnoms),1.57.—(paillettes),G, 88,
378.— (pierre magnétique),
iG3.— (porte),3i1.—(poudre),G,i3o,aoi.—(signe),39G.—soudé,a5S.—(soudure),xv,9, 10,
i3, 37,98,121,i3o,
277.—KoiVCIiiysocolle.—teint,2JG.—(teinture),37G,277,
279-—(traitement),1G8.— (Travai1de1'),31o.— (vase),aoG.—desvêtements,384.
Oretvitriols,iG3.
Oranges(écorre),a53.Orcanefe,!\.•—VoirAn-
eliusa.Orfèvres,xxvi,xxx,i33,
1/16,1/19,1G/1,a3G.—(sel),iG3,
—(farine),a3i.—(huile),iS4-Oribase,îv.
Orichalquc,laa,210,217,a4o.
Orient,2G3,3aG.
Orpiment,xu,aS,44,7G,129,i4/i,1G0.
Osbrûlés,3of).—(dissolution),i\f\.Osiris,iaa, aia.Osrob,i5S.Osron,xxiv,xxxvui,309e!
suiv.Ossa(pyrite),aai,aa3.Ostanès.xxiv,xxxvin,xi.a.
3aG.—(livres),309.Ofarid,agi.Oudja,a63.Oukara,i5i.Ouroboros(Le serpjnt),
XXXIX,3l2.
Osydafion,y3.Oxydesmétalliques,G,39,
etc.
Oxymel,33.
P.
Pabapnidos,xxix,228.
Pabscliaqa,64.Païens,xxxvm,xtn,3oo,
3oa, 3i4i 3iG, 3iS,3ao.—VoirHellénisme,Lemnos,Magic.
Paille,97,i45,166,a18,219.
—attirée,18.
:;Ï)8 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
l'aille(l'eude),ai.Palestine,iG,Soi.Palettededigestion,11G.Pnlelles,120.Pallia,agi.Panas(suc),3o5.
Papier,xxi.,ao.'i.
Papyrusde Lcyde,xxi,XXIII,XXV.XXVI,XXVII,xxxi,xxxix,xu,28./|5,G/i,t)^,73,80,Si),97,m0. ao5, 218,2.4a,318.
Parasitaires(Allèclions),XXXVII.3o3.
Parchemindoré,237.Passereau(grain),198.Pauld'Lgine,iv,88,128,
121),i3o, i3i. i3a,i35.i37.
Pauvreté,3g.Paysdelaraison,314•Peauteinteenpourpre,xxv.Pcliech,xxxvm,Soi).—
VoirIlotus.Pébéeliius.v,Mil,xi,xxiv,
x\xn.85. a45, a.lG,
[3oi|]e!suiv.,33\.—(lettres),xxxvm.3oi).Pêcher(éeoice),272.—(feuilles),87,277.—(fleurs).212.—(noyaux),237.Peignes(Fabricantde),a/ia.Pelée(Colèreilttlils«le),
xi,.3Ki.Père(Noire),3i8.Pèresgrecs,l.Perles,XIX,xxi\,XXXVI,. xi.ii,ali,ag,130,273,280,281,283,288.322,3a;,.
Perlesamollies,321,—artificielles,12.—cuitesdanspoissons,
172.—(liquéfaction),171.-r-peliteselgrosses,283,—rnitesdanspigeons,175.—polies,235.—cuitesdanspunies,17G.—teintes,277;280.—(travail),172, 173,
17/j,175.Persan(Cuivre),xxix.Persaites(Lettres),3og.Persans(Filledes),G2.—(11011)5),XXVII.—(vitriol),îija.Perse.Persans,11, ut,
xxxvi,xxxvm,xi.iv,77,i38, 280,201,3oi),3i/i.
Persécuteur,213.Pesliilo(version),1.Pétard,XXI,198.Petcsis,/|2,237.a5|).—
VoirIsidore.Pétrosélinoii,22g.Peuplier(cendres),87,loa.Pliiloctète,3oi.
Philosophalo(Pierre),ix,xi.,i33.i8a,a/i3,aG5,
270,27.3,3i/j,323,
Philosophes,15(3.Pliotius.Mil.
Pliutogravures,107.Plnygie,2/17.Phrsgîenne(Figure),ia/|,<—(Langue),2i)i,—(Pierre),1G,219,227,
a33,207,aOi,28G.Plita,33.-1,3/iiVhysicacliiiYfficu,xxxv.
Pibicos,85.—VoirPébé-cliius.
Pierres,i5g.—àaiguiser,io5.—blanches,87.—bleues,rouges,violet-
tes,172.—contenantdesesprits,
sept,1G1.—necontenantpasd'es-
prits,sept,1G1.—cjuisedélayent,3oi.—(deuxespèces),1G1.—(I)oiue),i5.—ferrugineuse,8/1.—defeu,18.—desaintJean,1G.—légère,87,a35.—Voir
Coupliolilbe.—delune,8/|.—demontagne,18.—d'or,1G0.—pbilosopliale.—Voirvu
mot.—nonpierre,25.—ponce,9.—VoirPonce.—delaportedelaville,
161.—précieuses,xix, 2.5i,
3io,3ig.—précieusesartificielles,
ix,xxxvi,xi.il,2G.—précieusesteintes,72.—recueilliesailtempsde
lapleinelune,xxxvi.2N0.—schisteuse,3o/|.—(Sept),xix,i5G.—sourde,290,i3o,i3(i.—tinctoriale,38.—tiréesdelaterre,xxxvii—detouche,155.—vénérée,1G0.
INDEXALPHABETIQUE. ;i99
Pierrct,aG3.
Pigeons,iy5.Pignilis(ferre),xxxvn,
3o'|.Pilon,i4g.Pincettes,i4g-Pinncsmarines,3o5.Pinos,243.Pinosimos,2a5.Pinou,213.Pistaclie(couleur),ig5.Planètes,g, îC.—(liste),u.—et métaux(sept),vi,
XV,XXVII,XXXVI,221,
291,296.Plantebulbeuse,i38.Plantes,xxxvi,1,108.—engendrantanimaux,
i55.Platon,xxvn,xxxtn,22i,
25g.Plâtre,9, 58, 128,i35,
23y,282,285.—cuit,229.Pléiades,xxxiv,i33,263.Pline,XXWII,xxxi,xxxit,
xxxvn,S, i5, 85,86,97,133,22.Ï,2/12,2/17,a48,27g.
Plomb,ix,X,xi,XII,XIII,xV,xxxn,[xxxtnj,5,6, 7, 10, 11,19,21,27,28,ag,3g,/17,54.62,05,70,72,73,75,78,79,80,86,92,97,99,ioo,106,122,123,[12/1],125,126,127,128,i3a, i36, )38,i56, 186,189, ig5,198,2o5»aoG,207,208,211,212iui4»
216, 217,218,221,224,226,227, 229,2.3o,232,2.35,a36,23g, u4i, 242,a44,246, [2.53]et suiv.,258, 267,2G8,270,276,27g,2S2,28g,290, 296,agg,3ig,3a4,331.
Plomb(alliage),i83,i84,188,2.35,236.
—(amalgame),iSg.—blanc(étain),xiv,5,20,
—blanc,noir,253.—brûlé,x,xii,xtv,7,Go,
62,71,81,g3.—(cristal),29.—(Lésdeux),i56,i65.-^—doré,35.—durci,xi,254)a55.—(eau),82,15g.—(feuilles),g3.—(feuilles,rouille),Xiv.—fondu,282.—(fusion),xvm, i42,
i/ig.—(lames),91,a56.•—lavé,125.•—(limaille),7, 79,283,
a33.—(marcassite),1G2.—(initierai),283.—(mortier),85, 247,
a48.—noir,12A1i42..—(sesnoms),lt>8.—(o\ytle),7.—(Pierresforméesavec
le),162,—(pierre magnétique),
163.
Plomb(porte),3i1.—(rouille),7,81,to5.—(scorie),27,128.—(terre),324.—(traitement),io5
Plutanjue(Pscudo-),a38.Poêledefer,174.Poids,[153].—etmesures,xun.Poireau(jus),2S7.Poison,iv,129,i3o,i3i,
1S2.Poisson(Le)= Mercure.
i58.—(colle),ao4.—surlaterre,xi.i,3i8.—vésicule,172.Poissons,12,223.—(Les),i3, i4o,327.Poix,i4, 64, a.33,235,
3/11,'a6g, 277,289.290.
—marine,27.Potion,34.Polir(Pierreà), I72.Polissage,201.Polisseurs,8,3oo.—(Kougcdes),1/1.Pollution,1.
Polysulfurede calcium.
Pomme,100.—(couleur),215.Pommier(feuilles).207.Poinpltolyx,xt.lii. 128.
2/10,a/n, 207.28/1.285,33o,331.
Ponce(Pierre),20G.224.
22g,a3i, 234,2.'ia258,298.
Ponl,6g.Pontos(lleitve),17.
/lOO TIîAlTKD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
Porc(couenne),ao5.—(graisse),2/1G.—(soie),172,17.5.Potasse.—VoirAlcali,Al-
calin(sel),Cendres(sel),i/.G.
Poteriedorée,2.37.Poudredeguerre,198.Poiilad,157,179.—(Houillede),i29.Poule(oeufs),43.Poulesnoires,17G.Poumon,3o5.
Pomjaidos,2G0.
Pourpre,xxxv,xxxvin,1,
2G9,283,310.—(Coquillage),3o5.—(Livresurles),90.—(Peau),20S.—(Teinture),27/j.—(Verredecouleur),f)5.
Pourrilure(engendreani-
maux),J55.Pousse(jeune),i3o.Poussière,12.Poussindesdémons,i58.Prascola,i3o.Présure,3o.'i.Prêlrcs,XXVIII,2G2.—détenteursdelascience,
22G.—(fraudes),22g.—deJérusalem,a65.—(procédés),222.Prêtressede1,cmiios,xxxvir,
3oo,3o2.Plière,xi.i.Probus,1.
Prophètes,xxvm,22/1.
Psimylhion,128.-—VoirCéruse.
Ploléinéc,iv.
Plolémaïs(cuivre),211.Puissance(Secrète),89.Pureté,i, 44.—ducoeur,xxxm.—morale,318.Purification,i83, i85.—
VoirNettoyage.—parlefeu,i32.Pyrite,x,xn,7,9,12,iG,
17,18,19,20,21,28,32,35,4i,5o,5G,69,05, 73, 7a, 88, îoi,10/1,111,131,137,197,212, 2l5, 221,
367,2G8,2S2.—blanchie,4o.—grillée,75,7G.—jaune,4o.—mâle,elfemelle,41.—magnétique,4i.
Pyritcux(Minerai),4-
H
llabban,76,129.Ilabula,1,Raceshumaines,150.liacincdesfoulons,i38.—ou plante,108,111,
11(3..Madhndh,107.Raifort,(huile),3, 7/1.—(jus).l'I'i.Itaitnn,3i3.Raisinsacides,322.—(«''M'I105)''z15-—(Jusde),9/1,197.—secs,290.lias,)/|'i,157,Iksès,xvtli,110.Rasouchti,ala.
Ra^esou raifort(huile),2la.
Itaulinsoli,xi.vin.
RaymondLulle,XVII,xx.xxxv.
Hayondesoleilcondensé,2hG.
Réalgar,xti, 9, 17,28,4'i,Gj),92,129,lGo.—VoirArsenicrouge,San-
dara(jtie.Récipient»tiragespontané,
a/10.—:VoirAutoinata-reion.
Réduction,7.3.Reinaud,198,Reins,3o5.
Renan,n.
Reptiles,17.llcsaïn,11.Résine,i4, 1*9,io5,i/ia,
173,18/1,19G,2i5,227,2.33,2/11,24G,•J52,2G7.
—desarbres,82.—liquide,237.Itcssusciteurdes morts,
i58.
Rétrograde(Condensation),1io.
Réunion,i83,i85.15evivre(Poil),i83.Hévolutioildesastres,xi.lt,
3a6.
INDEXALPHABETIQUE liOl
IlvvuedesDeux-Mondes,XXII.
Hhodes,i5.llliubarhc,10,i3, sgg.—duPont,88.Hicin(huile),7, 36,7/1,
gg,100,101,212.IVu,(écorces),g8.—(son),153.Home,xi,,agg,3oi,31/1.Roseaux,gi.Rosée,20,44, 82, a44,
247-
Roses(feuilles),a3i.Houille,Sa,86,272,277,
297.—Koirlos,hin.
—.grattée,227.—desmétaux,272.—dePoulad,12g.Rouge,22,25i.—d'Angleterre,8.—(coloration),3, 35.—délayé,liquéfié,\[\i.—(préparation),gg.—deSinojie,i3.—(teinture),xxt,191..
Rougi,1,2.
Rougissantes(Substances),75.
Houstos,xi.,3i3.Italienslhivnl,Ml,107,
121.Hubis,18, 12/1,172,
277.Rubrique,XII,3, 6, 7,8,
i3, i/i, 2g,3i, /io,g2,102,176,176.
Hue,197,218,3S9.—sauvage,97,21g.
S
Saba,6/j.Sabaoth,ig4.Sal)ai7.ag,IC/J.Sabéens,11,vi,xv.Sable,12,l55,ig4.—demer,22g.Sacerdoceégyptien,xxtx.Sacrifices(art),310.—sacerdotaux,317.— (science),xxxviti.Sadsak,i58.Salidka,176.Safran,xxv,6, i3, i4,2^,
27,3/i,35,/|/i,45,7g,80, 85, 88, 8g, i38,t/ia, 180, 181,18/1,20/1,200, 206,207»ai5, aa5, 227,a3a,
237,a/ji*a4a( 2/17,a52(282.—VoirArsenicsulfuré,Fer(oxyde)»
—de Cilicic,XV,137,26g,276.
—(eau),loi»—(écoree),100,lui*io3.
Safran=fer,187.—(fleur),21.—dermdc.67,78,80.—rouge,10,137.Sagittaire,12,1/10.Sali,221.
Sahiin,Sahouin(fei,),6,11,
6g,167,uai,261,266.Salua,agi.Salamandre,i36.Salive,160,3o5.Salomon,xxxiv,xxxv,
xxxviu,265,266.
Salpêtre,i45, i5/i, 16/1,
ig8.Sainos,20,3oi.—(Pieirede),4.—(plomb),267.—(terre),xxxvn,i4,i35,
20/1,2lo,211,alg,228,
229,246,a54,275,3o3,Sainpidin,a83.
Satnrapin,283.Sani-Saïfa(poisondel'Iî-
péc),138.
Sam-trén(Poisondesdeux),75,i38.
Sanctuaires,xxxix,226.Sandarachis,160.
Sandara(|iie,xi,xv,5, 7,10, îg, 23, 24, aG,28,44,53,Cg,74,82,83, 84, 86, 92, io4»
12g, i4i, i5g, 160,210, 211,212, a14,ai5, aig, aai, 22g,233,a36, a3g, 2/11,243,248,24g, 25a,253, a55, 256, 367,36S,275, 287,290,33i(334.
—végétale,10.Sandrachos, sandracliili,
sandracha,12g.Sandyx,10,331,333.
Sang,78.183.—d'âne,l44-—deboucetdechèvres,
3oa.—dechèvres,xxxvii,a83,
IVfMVtUtMTIOMIIALCHIMIE.—1,2epallie,
W'2 TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUEET ARARE.
3oa.— Voirl.emnos
(terre).Sanggelé=cuivre,158.—delièvre,porc,'J.j'i.—perpétuel,xxxvi,27;),—(1Moirede),i5.
Sang-dragon,ôo, /5, 89,90, i38, 173, ai5,25a.
Sanguine,3.6,8, 1/1,3i.
Saphir,172,I«J'|.—(couleur),ai3.Sarcocolle,i3, 191.Sarendj,1(11.Sarments,90.Saroscli(cuivre),(j, 11,
221,a6o,2O6.Sasa(eau),189.Sassankles,il.Satan,310.SalniKhàmoïs,xxxix.Saturne,xv, G, 11,ai,
12/1.i58, 292,3il.—VoirPlomb.
—(eau),82,2/1/1.—(Eau<le)= mercure,
i5i).—etfroid,328.Saule(cliarboiid'écorce),
235.—(feuilles),233.Saumure,7, 20,/|/|, 5i,
nu, 218, 233, 287,2:17,277, 281.282,
307.Sauterelledesoufre,i32,Savon,îa, lS5,33o.—acheté(Le)= soufre,
1C0.—(Pierrede),18.Scammonée,3.56.Sceau,xxx.
SceauxdeLeinnos,xxxvn,3oa.
Scellé(Livre),xxix,23a,238,a5/|.
—(terre),8, 9.— Koirl.emnos.
Schabah,155.Schakân,schaka,schakk
= alun,67,80,97,98.Schamira.17,136.Schamli,i3o,i33.Schains,2y1.Scheincsch,291.Scliemscha,291.Schirwouaudurci,107.Scluscliel,1Cl.«Schistebitumineux,i5.Schisteuse(Pierre),2/12.
•Scliizraq,1Ci.Scienceimpersonnelle,22C.—jaune, 160.—universelle,xxxun,
xi.ii,3aG.Sciuredebois,30.—(feu),1C7.Scorie,11,/jj),Co,a86,
331.— Voirlesdiversmétaiix.
—d'acier,4i.—dargent,127,ia8.
Scorpion,la, 11o, 111,i3o,i55,337.
—(Lesdeux),1C0.—(graisse),200.—(huile),110.
Scjlhic,aG,278.—(encre),225.Sebestan,l38.Seheste,i38.Secret,xxx,a3n,ele,—(enduit),3li.Secrète(Fabrication),228.
Secrètes(Piécettes),220.Secretprescrit,xxvin,3a(.i,
3a7.—révélé(l.o)=mercure.
i5y.Sections,[365],3io.Sédiments.i85.— brûlé,3.i
Segpestan,i38.Seiche(os),207.Seiraousir,3i.Sel, xvni,xix, XXXVIII,
3, /1,i3, 1/1,20,2.4,5o,55,57,58,68,73,81,96,97, 101,102.io5, i43, 1/1/1,[1/16],i5o, i5o, 161,i65.
1C7,168, 171,172.17/1,179,iS3, 18/1,i85, 189,191,192.HJ3,196,198, lyy.207,210, 311, 212,ai3, 21/1,aiG, 217,218,219,2a4, 22.5,239,23o, a3a, a36.a'io. a'M,a/jfi.253,a5/i, a58, a(io, 271.a75, a76, 277,279,aSo, 281,aS3, 28C.a88,33o.
—africain,307.—alcalin,37,5o,i/|C.—amer,5o,09,1/iC,177,
3a4.—deCappadoce,209,211,
218.—decendres,i46, 1/18.
—t'oirCendres.—deChine,1/16.—commun,9/1,io3.—descorps,167.—décrépité,/j5.
INDEXALPHABETIQUE 'io:t
Sel(eau),88,227.—(écume),3o/.— Voir
Aphronîtron,Ecume.—d'El-Andar,137,i/|i,
i/jG;=deCappadoce.—(Ilcur),87,iG3,220,
J52,307.—desfoulons,189.— fusible,18/1.—gemme,27,iG3,20G,
31I,218,232,3oG.—grilléoucalciné,io3,
IO'I,170.—(lacération),191.—d'Inde,i/îG.—marin,3oG.-—demontagne,27,iS/|.—denaplitc,i/iG.—d'oiseau,1Go.—rouge,i/|G.—:VoirNa-
tionrouge,jaune.—sapide,1/16.—(sept espècesarlilï-
ciellcs),i63,iG5.—(sept espècesnatu-
relles),1G2.—îleTabarzad,i/jG.—«l'urine,1/1G,1/18.—(usages),lG/|.Séléné,291.Sélénile,3, 17,19,82,'83,i3/i,2/|3,2G7,273,279,283,3o/i.—Voir
Apliroséliiioii.—noire,278.Selinilsia(Terre),3o3..Semencededeuxmétaux,
31/1.
Sempervivuin,199.Sénèipie,X.Sensdoiihépourunautre,
3u7.
Sensdouble,a38.
Séparation,i83, i85.
Septchosesspirituellesou
opérations,i83.—cieux,xxxv,a63,u65.—cieux(livre),aGi.—écritures,310.—esprits,métaux,etc.,
i5G.—firmaments,a(i3.—métaux,i33.—(nombre),xxxix,iG.— paroles, inventions,
S17.—pierres,1G.—planètes,uGf).—portes,xxxv.2G2,2G3,
3n.—stèles,311.—tablettes,portes,pla-
nètes,métaux,xxxix,3n.
—terres,xvi,1/1.
Ser.iphà,i3/|.
Séraphins(Ailesîles),l3/|.
Sergi'us,11,iv,v./|3,129,i3o.
Séricoii,xv,3. 8, n>,12,128, 145, 1/17,1G1,200, 2G0,279, 299,33i
Serinent,2G0.—VoirSe-cret.
Serpents,1G0,228.— (peau),3o5.—produitpar cheveux,
155.—(Hetnèdedu),1/1.—(Vignede),/.5.Sésaino(huile),77,—(suc),aaiSelier,153.
Sidérile,19,3/18,29G.Sigillée(Terre),3oo.—
FoirLemnos,Scellée.
Signesaleliiiniipics,xm,:>.elsuiv.,181.
Siliar,391.Silex,18,ao'i.Silicates,i/|.
Silique,199.Sin.7'i.Siua.—VoirAseiii.Sinaï,18/1.
Sinope,9.Sinopis,i3,G9,l3i,a"18.—duPont,8.Siiïcon,27,1G8.— Voir
Séricon.Sirius,3/18.Silain,15-.Sitos,228.Siwan,221,2G1,2G6.Snivris,17.Sodoine,i/J.—(sel),307.Soie,200.—(étoile),39,/17,172.—deporc,3aa.— Voir
Porc.Solanum,2'M,270.—nigrittn,228,288.—(suc),215.Soleil,xiv,5, S, il, 30,
U, [121],167,a«3.
291.—ouor,3m.—(rayons,sphère,"eau,
liqueur),236.Son,iGG.—defroment,98.—d'orge,i/|3.
Soptnir,xt.,3l3.Son,G,8, 21,75, )3i.
5t .
(m TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
i/i5, 1/17,214, 2if),253,283,[298],33o,33i.
Soris,G,138.
Sortilège,xxxtx.—duroi,3i1.Soudures,xxn,xxxili,4,
i3, I/I5,1/17,199,21G.—VoirBorax,Chryso-coHc,Métaux.
-—d'or,clc.,i3o.—desprêtres,3\,35.—.sacrée,io3,JO.'I.—(Se)|)our),i3/|.—(tinkal),98.Souille(lit?-)—soufre,1G0.—(Se)lui-même,i5i,
— VoirAutomalareion,Fourneau,Spontané,Ti-
rage.Soufflet,i/|t).Soufre,x,xv,xxxi,1,7,10,
12,17,a3,28,3a,41,44,4G,5G,Oi,C3,G/i,05,GG,77,80,82,8G,S8,;)3,y'i, 91)»ioo,103,io3, 10/1,io5,no, i3a, i55, iG4,1G8,173,17/1,177,181,182,i83, iS5,ii)o, 192,199,208,aia, a1/1,216,221,aa3, aa^, aa5, a3o,a33, a3G,3.13,a4G,aoa, a5.'i,2G0,271,272, 277,28/1,28G,288,297,32/|,
—d'alambie=-=ineicure,109, »
—apyre,5,7,20,al,22,24,'28,31,53,54,08.
—blalie,i5S,i5g.
Soufreblanchi,4G,Gg,70,144*i5o.
—nonbrûle,i3a.—(corpsetpartievolatile),
1G0.—(Eaude),xn,XXXIII,
20,4o,05,82,85,[87],88,90,102,i5S,109,181,200,2l5, 2/1G,2.5o,253, a54,2G1,287.
—(Ilcur),137,a55.—fugace,a43.—(Aimée),2/1.-- (liuile),G5.—incombustible,[3a],
33,35,3G,Gg.—del'Irak,77.—jaune,i3a,i5g.—marin,5, G,«g,5o,
84,i38,2/1G,a48.—marin(Mercurede),
i5g.—deMélos,xit,100.—(sesnoms),1G0.•—permanent.,ID7.—.desphilosophes,Go.—el.plomb(signes),108.—dul'ont,G9.—pulvérulent,i3a.—despyrites,73.—rouge,19,109,2G7.—(sauterelle),i32*—suspendu,Sa,83.—(Trois),28,a8G,287.—etverre,95.Sotignalis,2G0.Sourin,i/|5.
Spatule,97,'
Sphèrecéleste(région)12G),—divine,326.—dusoleil,a40.
Spilaya,ig4.Spirituel,1.
Spirituelles(substances,êtres),2G4.
Splcnia,îg'i.*
Spodion,129.Spodos,331.
Spontané(Tirage),08.—
l'OiYÀutoniatareion,Four-neau,Souille(Se)delui-même.
—(Récipientà digestionoutirage),35.
Squaniaferri,99.—loirEcaille,Fer.
—teintes,xxix,228.Stama,stohioma,estama.
12G.Statues,xxvm,2o4,a.a3,
228,245.
StéphanUs,vin,23,7a.Slibi,stimmi,137,1G2.
1G/1.
Stylet,100,101.
Styrax,G7.Sublimation,xil,iG5,iGG.
[.08].—(appareil),112.Subliméetrésidulive,73.Sucdepoireaux,262.Sueur,i/|.Suidas,vitl,xxvi.Suie, 102, i3o, i3l,
Sullarsénitc,144-Sulfatedechaux,l34-—terreux,i4.Sulfure,(j5.—arsenical,1i1,Sulfureuses(Pierres),a05.Sulfureux,2i3tai/i.—-blanc= étain,158.
INDEXALPHABETIQUE. hOb
Sulfureuxmaîtrisésparsul-fureux,87.
—= plomb,i58.—etsulfureux,xxvi.
Supérieurrenduinférieur,181.
Suspendu(Ballon),62.—aucouvercle,15g.
Suspendu(Enterrement),178,180.
Suspendu(Vase),1S6,188.
Suspendus(Sacs),4g.Symbolesdesprêtres,223.
Symbolisme,xx.
Symphylon,sympliylum,
173,373,a83.—VoirConsolide.
Syncellc(Le),xxvi,xxx,'?.38.
Synésius,vnr,xi,73,83,8/1,107,108,i3o.
Syrie,Syriens,1à vi, 7,1G,i/i5,i/i6,173,agi.
T
Tabarislan,i45.Tabarzad,i/|5,i48.—(sel),i/*6.'l'abàschir,fabouscliir,i35.Tabistan,i5o.
Taggàra,291.Tagrit,i32.Talc,3,12,i3,17,26,71,
io5,1341135,i36,i4g,161,if>5,175,17G,18G.—VoirComaris.
Talisman,xxxiv,xxxv,2G2à2GG.
Talmud,27a.Tamis,i53,277.—decrin,170,li)5,—desoie,i48.Tiimtnouz,agi.Taiiacarau,i3o.
Tangarou latitâr,i3o,137, IG/J,182, 198.—VoirBorax,Tiukal,Tinknr,Soudure.
Tarlare,xi,i,318.
Tàschdaqa,G/j.
Tassoug,i53.Tasvanoucbidos,227.Tatouage,275.Taureau,m, 1/10,327.Teck,i85.
Teinte(Belle),5o.—Voir.•OEil(Bel).
Teintures,Xi.ll,22, 25,2G,23o,2/(3,3KJ.
—del'argent,superficielleetprofonde,213.
—blanche,ai3, 21/1.—blancheetjaune,83.—blanches,2i3,21/1.—diverses,310.—divine,310.—dorée,xxxvi,23G.—éternelle,21/4.—(étoiles,verre,métaux),
110.—fugaces,285,28G.—(Livredes),23o.—desmétaux,xxxvi,223.—noire,3i3.—philosophique,xi.ti.—despierres,72, 173,
288.—rouge,xxxvt,231.—superficielleetprofonde,
XXVI,225.—(Trois),xxvit,xxxt.—(troisespèces),21^.—(verre),ag.—sur verre,fer, etc.,
xxxni,1io, 357.
Teinturiers,i45.
Templedivin,10O.
Temples,2/i5.Ténédos,3oi.Térébinthe,81,20/j.Terre,xiv,xxiv,xxxvn,3.
i3, i5G,2f)7.—blanchâtreet autres,
3oo.—blanche,]35,218.—brillante,87,207,217.
23g.— (cequien provient),
2!)7-—délayée,2gg.— (divinité),xxix,238.—dorée,G, 8, 11,12.
4».79;—égyptienne,i35.
—éloilée,i35,32g.— (figure),228.—grasse,3oo.—hersée,2G2.—àjarres,i5a.—àlut,3oo.—desmédecins,135.—mêléedesable,3oo.—etmers,XLI,xi.it.—saline,22g.Terres(Sept),i/i.
'lOo TRAITÉD'ALCHIMIESYRIAQUE-ETARABE.
Terreurdesidoles,228.Terïnllien,xxix.Terlullus,xxix,22G.Testament{Ancien},xxxv.-—{AncienclNouveau),1.Testicule,3of>.Télés,3o5.Tétines(!ccliienue.138.
Thapsia,89,302.Thnsos.xxvvn,3o2.Tliéocrile,3oG.Théodore,11,m,32.Tiiéodolos,x.xxv,280,282,
285.
Théophile,xxi.
Théophrasle,is.Théoscbie,xxx, xxxvn,
21G,u'68,3o8.—IWFemme.
Tiiéiiloniciis(Jncobus),i/|,i.Thériaipic,160,i83,191.'l'Iiormatliidos,Thrace,x,xxvn,a83,3oi,
.'Î02.—(Pierrede),17,22/1.Thracias(Pierre),2S7.ïïmva,io.
Tilir,157.Tigedefer,<)5.Tigre(fleuve),1,91.—(Caillouxdu),f)5.Tinctoriale(Liqueur),io3.Tindoriilcs(Pierres),7.Tine,30.Tinkal,tinknr,i/|G,1/17,
17/1,198.—VoirBorax,Fondant,Tangar.
Tiragespontané,i5i,261.—VoirAnlomataieion,Souille(Se)lui-même.
Tissunerveux,Si5.Tilhvmale,29.Tolérance,iv.Tortues,12,110.—(fiel),2o'|.—denier,9.—(sang),170.—deterri",1G0.Toili(livre),xxxix,xu,
3i1,3ao,327.Ton,137,221,266.Toul)i,ig/|.Tragasc(ville,eau,sel),
3.»-.
Traitédesfleuves,23S.Traitements(Sept),iGf>,
1G7.Transmutationi xx, xxx.
123,23g,etc.Treize(Mondedes),2G3.Trésoriers,111.Trésorscachés,xi.n,020.Tribunaux,lieuxd'oppres-
sion,317.Trinité,xxxv,2G/1.
Tripoli,xxxvi,1G,178.Troadc,xxxvn,3oi..Troiscentsoixante-cinq,.3n.
Trompeur(Le),i5S.Troutha,G/|.Trustées(comité),xxn.Turbojiliilosopholum,xi.,
3i/i.Tulle,128.—verte,GG.
Typedes'chosesinvisibles,'26/1.
—d'Aristole,2G/1.
U
Unique(Agent)..270.Unnom,uneopération,
83.Urine,x,1/1,20,28,3y,
(15.87,i83.272,27»;177,281.y.S3,292;3o5,,'iif).
—ancienne;208,—d'âne,29,55.175.—deIxeuf,28;).—d'élêplianl.i38.
UrinedViiluiif,37,38,Go,8S,90,220,23o,2/10,:i5a.
—duIi!sdestoits,82.—degenit.se,21,212.—grasse,3o.—incorruptible,[34}.[09]'—ticmouton,212.—demulet,207.—*de possédés= mer-
cure,if)9.
Urinenoncorrompue,[3y],33, 35, 4o, /|G,99,100,102,io3.
—(Selil*),1/10,147,148,lG3.
—-deveau,l44-Ustensiles,xix,io5,107,
[lAg],24o.—(Sept),iG5.
INDEXALPHABETIQUE. liOl
V
Vache,87.Vapeursublimée,i33.
Vaporisation,2.1.Vasesenprovision,4a.Vasesuspendu,36.Vautour,160.
Végétal,i56.—(Sel),iC3.—changéenanimal,155.Ventre,3o5.Vénus,xv,11,3i, 127,
157,291,3i1,3a8.—
KoirAphrodite,Apliroud,Cuivre.
Ver.i3.Verbe(Le),xxxiv.—divin,203.—filsdeDieu,2.64.Verdet,28.Verniillon,7,8,g, 1/1.Vernis,2g.—doré,46.—del'or,192.Verre*xv, xix, xxxviil,
XIAII,4, 12,2g, 120,i55, 1G1,162, J(35,
176,[ig'i], 197,227,229, 284, 285, 287,29G,33o.
—blanc,173.—bleu,175.— broyé,76.—calciné,t83.— (coloration),xxi,îx.—(Colorationdes),g5.—(eau),82.—(Ecrituresur), xvv,
XXXIII,2C>4,267.— fondu,i3G,a8G.
Verre(four),xxi.—(fusion),g5.—<pilé,io5.— deSyrie,15o.—teint,xvi,319.—(teintureverte,noire,
rouge,jaune,bleue),19/1,195.
— (travail),i33.Verriers,18.— (Artdes),xxi.—(Fourde).3a,36.Verseau,i3, 1/10,327.Vert(Le)-cuivre,188.
Verl-de-gris,xn,20, ia3,
129,i'i7, i5/|, 162,1G/1,iG5, 18a, iS5,
191,192, ig3, 198,2o5.
—degrisarsenical,g3.Verle(Verrcdecouleur),35.
Vesce(farine),231.Vieetmort,ioG.
Vigne(vers),xxxvii.'—Voir
Ampelitis.•—(feuillejaunie),227.Vignes,i5.— (terre),3o3.Mlledenier,1G1.Vin,20, 89, a3o, a33,
237,2G9,282.— blailc,79.—d'Egypte,220.—(marchands),2/19.—d'orge,97.Vinaigre,x,xv,3, 10,i4,
20,22,28,29, [34],35,44,45,48,5o,5i,53.55, 57, [5g],60,
68,69,7».72>77'7!»'81,86,S7,88,89,91,92,g3,g'j,96,98,99,100,102, io3, io5,i54, 1G7,173, 17b.178, 179, 181,189,191,196, 198,ao5.206, 207,20g, 210,211,212, 215, 217,2l8, 219, 223, 22,5.
227,229, 233, a36.2/10,242, v.46,24g.2.52,a53, a55, a50.
257,2C0,2G7.271.272,273, 274, 276.277,278, a.83,2.85.2.86,288, 289, 2()4,295, a99, 3a4-
Vinaigreblanc,7.—salé,7.—devin,171.Vineuse(Couleur),ai5.
Vingt-tjtialrc(Chiffre),a3S.Violet,72.—(Pierredu),I7.Virgile,155.Vitreux,i36.Vitriol,xviil,Xix,xi.ui,
10,i3, 8g, ga, i3i.i43, 161,1(34» 169,177' '78- »79«iSa-i85, 192, ig3, 197,îgg, ai3, aa5, 227,a33, 23G,2.5a,257,258, 260, 268.
—blanc,i46.—blanc, vert, jauni1,
rouge,200.—decuivre,92.
ft08 TRAITED'ALCHIMIESYRIAQUEET ARABE.
Vitriol(esprit),200.—jaune,1^7,207.—jaune,vert,rouge,
1/55.—LahriçioudeChypre,
i54.—lavé,1/15.—liquéfié,i/|3.—noir,G,7,89,97,i3i,
1/54,207,208,21/1,215,219,220,221,222,223,235,[299],33o,33i.
Vilriolrouge,5o,i3i,147.—(septespèces),i63.—(septespèces),jaune,
verl,rouge,noir,etc.,144,i63.
—vert,i4C.
Vitriolum,10,89.Vitruve,8,284.Vivante(Apparence),22/1.Vizir,157.Voyagemystérieux,xi.n,
320.—deZoshne,3oi.Vulcain,333,334.Vullers,181.
w
WallisBudge,XLVIII,107.
Wars,G7,78,80,88,89,i38, xo/i,2o5,20C,
242,262.—Koir.Mcaie-
cylontinctorium,Safrand'Inde.
Wasi,g.
Weniich,11.WilliamWright,xivi,
XIAII.
X
XniitocylonAviceniia!,67.
Y
Yacoul,172.Vacfouri,128.Yahond,i5S.
Yar,155.Yénien,i3'i.
Ycmen(Alundu)ouYémé-nite,157,i64»18g,190.
z
Zacliaric,i3o,i3G.Zakasch,iC3.Zarina,zarnikha,3o3.Zawarab,15g.'Zenon(Empereur),it.Zens,5, 11,122,[ia5],
108,ig5, îgG,271,272, 287,291,3n.
Zibaq,i5g.Zinc,12,3y,73,128.—
Voit'Cadmie,Calamine,Laiton.
Ziotig,ïiouqa,ziouq,82,i58,244.
—d'arsenic,127.Ziouqa=mercure,127.Zisimonde Claudianos,
i38.
Zodiaque,xVt,xtAll,li,12,i3g,2G3,327.
Zolial,291.Zoliara,291.Zoroasti'e,xi.,3i3. / -<:\VZosime,v, vin,x(.xix,
XXIII,xxiv,[xxv]elsuiv.,xxxiv,[xxxvi]et suiv.,XL,XMII,1,2,32,43,72,l37,176,22g,278,280,3iS,33i.
Zosime(Lesvoyagesde),XXXVII.
Zoum,271.Zottz=monnaie,45,i53.
Zytliiii,17G.