b2c n°10 octobre 2010

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Journal du lycée Saint Journal du lycée Saint Journal du lycée Saint Journal du lycée Saint-Exupéry Exupéry Exupéry Exupéry - n° 10 n° 10 n° 10 n° 10 - Octobre 2010 Octobre 2010 Octobre 2010 Octobre 2010 The édito of the 10 ème numéro ! En cette rentrée 2010, l’équipe de B2C redémarre de plus belle, pour une nou- velle saison toujours aussi motivée et chargée en numéros, nous l’espérons :). Bon courage pour l’ENT (et sa prise en main !), pour les premiers contrôles, pour le BAC… sans oublier la santé ! Clin d’œil à notre nouvelle série ci- contre. Et n’oubliez pas de venir sur le BLOG B2C ! L’équipe de rédaction L’Edito... SOMMAIRE DANS NOS MURS : Le nouveau prix littéraire : « Into the Wild » p. 3 Atelier BD au lycée p. 4 Le nouvel outil : l’ENT p. 5 EXPRESSION LIBRE : Un homme ordinaire p. 14-15 ACTU : Monde: Les Tops et les Flops p. 2 CULTURE & LOISIRS : Théâtre pour les lycéens p. 10 Musique p. 11 Manga Mania : Japan Expo 2 p. 12 Musique : L’Ensemble Impulsion p. 13 SANTE : Les gestes qui sauvent p. 8 UN ATELIER BD AU LYCÉE P. 4 BLOG : http://bruit2couloir.blogspot.com/ Bienv enue à St-Ex’: vos réactions décrypt ées P. 6-7 EXTRA MUROS : Lycéens au festival d'Avignon p. 9 NOUVELLE SERIE On en rêvait, On en rêvait, On en rêvait, ils l’ont fait !!! ils l’ont fait !!! ils l’ont fait !!! P. 5 LE PRIX LI TTÉRAIRE ANGLO-AMÉRIC AIN DU LYC ÉE ST EX P. 3 Partez aux Etats-Unis ! P. 16 En direct du Labo de St Ex ! Retrouvez B2C sur son blog : www.bruit2couloir.blogspot.com DOSSIER SPECIAL

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B2C n°10 Octobre 2010

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Page 1: B2C n°10 Octobre 2010

Journal du lycée SaintJournal du lycée SaintJournal du lycée SaintJournal du lycée Saint----Exupéry Exupéry Exupéry Exupéry ---- n° 10 n° 10 n° 10 n° 10 ---- Octobre 2010Octobre 2010Octobre 2010Octobre 2010

The édito of the 10ème numéro !

En cette rentrée 2010, l’équipe de B2C redémarre de plus belle, pour une nou-velle saison toujours aussi motivée et chargée en numéros, nous l’espérons :). Bon courage pour l’ENT (et sa prise en main !), pour les premiers contrôles, pour le BAC… sans oublier la santé ! Clin d’œil à notre nouvelle série ci-contre. Et n’oubliez pas de venir sur le BLOG B2C ! L’équipe de rédaction

L’Edito...

SOMMAIRE

DANS NOS MURS : � Le nouveau prix littéraire :

« Into the Wild » p. 3

�Atelier BD au lycée p. 4

�Le nouvel outil : l’ENT p. 5

EXPRESSION LIBRE : � Un homme ordinaire p. 14-15

ACTU : � Monde: Les Tops et les Flops p. 2

CULTURE & LOISIRS : � Théâtre pour les lycéens p. 10

� Musique p. 11

� Manga Mania : Japan Expo 2 p. 12

� Musique : L’Ensemble Impulsion p. 13

SANTE : � Les gestes qui sauvent p. 8

UN ATELIER

BD

AU LYCÉE

P. 4

BLOG : http://bruit2couloir.blogspot.com/

Bienvenue à

St-Ex’: vos

réactions

décryptées

P. 6-7

EXTRA MUROS : �Lycéens au festival d'Avignon p. 9

NOUVELLE SERIE

On en rêvait,On en rêvait,On en rêvait,

ils l’ont fait !!!ils l’ont fait !!!ils l’ont fait !!!

P. 5

L E P R IX L I T T É R A IR E A NG LO - AM ÉRI C A I N D U L Y C ÉE S T EX

P. 3

Partez aux Etats-Unis !

P. 16

En direct du Labo de St Ex !

Retrouvez B2C sur son blog :

www.bruit2couloir.blogspot.com

DOSSIER SPECIAL

Page 2: B2C n°10 Octobre 2010

ACTU

Monde : Les Flops et les Tops !

Shangaï : comment savoir si l’on est obèse ?

Depuis un an, la municipalité de

Shanghai a mis en place un program-

me de "promotion de l’hygiène et de

la santé". Les tours de taille ayant

tendance à s’élargir, les habitants

sont maintenant susceptibles de re-

cevoir un "Manuel de maintien en

forme" de 138 pages, accompagné

d’un mètre avec calculateur d’indice

de masse corporelle intégré. Ce ma-

tériel aurait été envoyé en raison du

refus des habitants de se pencher sur

la question.

Inde : le journal qui parle

Le 20 septembre, des milliers d’in-

diens ont entendu leurs quotidiens

le "Time of India" et "The Hindu"

parler alors qu’ils les ouvraient pour

les lire!

Rien de surnaturel pourtant, juste

une puce sensible à la lumière qui

déclenchait un transistor. Tout cela

pour Volkswagen qui souhaitait une

publicité innovante afin de se faire

connaître dans le pays où elle l’est

fort peu. L’investissement devait

être important, mais tout cela a

déclenché de nombreuses réactions,

notamment sur les réseaux sociaux.

Russie : le maire de Moscou démis de ses fonctions

Le maire de Moscou, Yuri Luzhkov, a

été "remercié" pour avoir décidé de

partir en vacances dans les Alpes au-

trichiennes tandis que sa ville connais-

sait une vague de chaleur et d’incen-

dies sans précédent. Depuis 18 ans, il

dirigeait la capitale d’une main de fer,

la dotant d’infrastructures de qualité .

Mais faisant face à une kyrielle d’ac-

cusations, notamment de corruptions,

son impopularité était à son paroxys-

me cet été. Son licenciement, toute-

fois, n’apporte guère d’espoir aux

moscovites. Comme toujours, le suc-

cesseur sera choisi par le pouvoir rus-

se et non par eux.

B2C - Page 2 David ALESSANDRO , 2nde 18

Chine : un jeu en ligne pour se défendre contre les démolisseurs !

Dans le pays, un jeu en ligne fait actuellement fureur :

en effet « Nail Household Fighting Against Demolition

Squad » permet aux malheureux expropriés d’affronter

virtuellement les équipes de démolition lancées par les

promoteurs. Disposant de plusieurs personnages, le

joueur à six niveaux à franchir pour atteindre un mode « survie » contre les hor-

des de démolition. Ces expropriations sont l’une des principales causes de mé-

contentement et d’instabilité dans le pays.

Iran : condamné à mort pour un blog !

Hossein Derakhsan, souvent considéré comme le pré-

curseur du mouvement de contestation iranien sur le

web, devait être condamné à mort pour avoir parlé sur

son blog des émeutes iraniennes. Emprisonné depuis

2008, Derakhsan a été jugé cet été pour "collaboration

avec des Etats ennemis", "propagande anti-iranienne"

et "insulte à l’Islam". Finalement sa peine a été com-

muée en 19 ans et demi de détention, mais il n’aurait

pas eu droit à un vrai procès et ses audiences se serait

déroulées en huit clos.

Belgique : l’arbre des réseaux sociaux

Le magazine scientifique et écologique belge « Eos Magazine » vient de réali-

ser une opération de grande envergure : il a personnifié un arbre réel d’un

bois près de Bruxelles, en l’équipant d’un

micro, d’une station météorologique et d’un

capteur de pollution. Ce matériel permet au

végétal de transmettre en temps réel des in-

formations sur son environnement sur des

sites tels que You Tube, Twitter et Facebook, et

de donner des renseignements sur son état.

Espagne : une boîte de nuit appelée « La Mecque »

La réouverture d’une boîte de nuit du nom de "La Mecque", dans le Sud de

l’Espagne, a provoqué la colère des grou-

pes islamistes radicaux, qui refusent que

leur ville sainte soit associée à un lieu de

plaisir...

Devant des menaces et la crainte des ha-

bitants de dégâts physiques, la boîte de

nuit a été rebaptisée "L’île", le croissant

de lune sur son dôme a été retiré et son

minaret a été transformé en phare.

Page 3: B2C n°10 Octobre 2010

B2C - Page 3

E t oui, lentement mais sûrement, nous y sommes

arrivés : nous publions aujourd’hui notre 10ème numéro ! Impossible de ne pas en parler, car même si les

journalistes ont changé, la motivation est toujours la mê-

me. Nous attendons avec impatience vos réactions et vos

idées puisque ce journal existe PAR et POUR ses lecteurs!

N’oubliez pas, vous pouvez aussi feuilleter la version numé-

rique de B2C sur :

http://bruit2couloir.blogspot.com

Anniv’ Bruit de Couloir : 10ème numéro !

Un nouveau projet vient de naître au lycée :

Le prix INTO THE WILDLe prix INTO THE WILD

Ce projet est né d’une cons-

tatation simple : en matière

de musique, de films ou de

romans, beaucoup d’élèves

sont attirés par les Etats-

Unis ou l’Australie, pays qui

exercent parfois une vérita-

ble fascination sur eux.

Pourquoi ne pas proposer

une sélection de livres et

films sur ce thème de la culture anglo-américaine,

avec des rencontres et spectacles tout au long de

l’année ?

INTO THE WILD, LE PRIX LITTÉRAIRE DU LYCÉE ST EX Laissez-vous embarquer !

En quoi consiste ce prix ?

C’est très simple : pour participer, il suffit d’être élève

à St Ex et de s’engager à lire les 4 romans de la sélec-

tion, disponibles au CDI.

Vous pourrez alors participer à tous les ateliers pro-

posés, à savoir :

• des projections de films, • un spectacle de théâtre, • Des rencontres avec des professionnels des

Métiers du Livre : écrivain, éditeur, libraire,

directeur de médiathèque, traducteurs…

Petit détail qui a son importance : les 4 romans de la

sélection sont à lire EN FRANCAIS ! Ils ont été choisis

pour leurs thèmes et leur qualité littéraire, ne sont pas

particulièrement difficiles, et très intéressants.

Alors, convaincus ?

Si je vous précise que les élèves participants à Into the

Wild pourront bénéficier de tarifs réduits sur des sé-

jours d’été aux Etats-Unis, Angleterre, Australie, Cana-

da, etc. Qu’attendez-vous donc pour vous inscrire ?

Inscription : Mme Bourrilly, Mme Denel au CDI ou sur [email protected]

C.D.

LE PR IX L IT T ÉR A IR E ANGLO - AM ÉR IC A IN

DU LYC É E ST EX

BELOVED de Toni Morrison

L’histoire de Seth, ancienne esclave, hantée par le fantôme de sa

fille, Beloved, morte alors qu’elle n’était encore qu’un bébé…

Quand une jeune fille prétendant s’appeler Beloved sonne à sa

porte , comment réagir ?

Elu Meilleur roman américain de ses 25 dernières années, Prix

Pulitzer. Puissant et inoubliable… A lire d’urgence !

DIX PETITS INDIENS de Sherman Alexie

Les indiens d’Amérique ne sont pas tous morts !

Un recueil de 9 nouvelles écrites par le maitre incontesté de la

culture Amérindienne.

Ces nouvelles, tour à tour hilarantes et émouvantes, bouleversent

par leur énergie et leur insolence.

HORTENSE ET QUEENIE D’Andrea Levy

Londres, 1948, au lendemain de la 2ème guerre mondiale.

Queenie l’anglaise est obligée de louer des chambres à des gens de

couleur pour subsister. Lorsque débarque Hortense de sa Jamaïque,

fière de sa peau claire et persuadée que l’Angletterre est la terre

d’accueil, c’est le début de l’aventure…

Un roman bouleversant et drôle à la fois, qui pose les questions

toujours actuelles de l’immigration et du racisme avec beaucoup

d’humour !

LE TIGRE BLANC d’Aravind Adiga

Balram est un jeune indien de Delhi qui rêve de fuir ses taudis et ses

cafards. Serveur dans un tea-shop, il va bientôt devenir chauffeur de

taxi et découvrir le monde des riches indiens corrompus et absor-

bés par le sexe et l’argent.

Un roman envoutant et passionnant, écrit au scalpel, qui se lit d’une

traite.

DANS NOS MURS

Into the wild :

les Etats-Unis dans votre tête !

De gauche à droite et de haut en bas : Patrick, David, Léo, Laury, Saïda, Jennifer, Mélissa, Robin, Christine et Florence. [Photo : CD.]

Page 4: B2C n°10 Octobre 2010

B2C - Page 4

DANS NOS MURS

Un Atelier BDUn Atelier BD au lycée !au lycée !

B2C : "Quelles activités proposerez-vous ?" L.: "Durant la première séance,

avant les vacances de la Toussaint,

je demanderai à chacun ses atten-

tes personnelles, et le genre qui

l’intéresse (policier, fantastique,

horreur, etc.). A partir de là, je

mettrai tout un programme en pla-

ce : il y aura des notions théoriques

(case, cadrage, couleurs, mise en

page…) et aussi de la pratique. Le

travail sera néanmoins ciblé : cha-

que séance sera centrée sur une

notion afin de mieux assimiler".

B2C : "Est-il nécessaire d’être doué en dessin ?" L.: "Pas forcément, après tout il y a

un début à tout ! Je peux très bien

aider quelqu’un désireux d’appren-

dre mais qui ne sait dessiner qu’un

seul personnage, par exemple, en

lui donnant des informations sur la

façon de reproduire le corps hu-

main, le squelette, la morphologie,

les angles de vue, etc. D’autres

maîtriseront bien le

dessin mais auront

besoin de conseils

pour articuler et

organiser leur tra-

vail…

En revanche tous

devront effectuer

un réel travail régu-

lier en plus de celui

U n nouvel atelier vient

de naître au lycée, l’A-telier BD, le jeudi soir de 16 à 17h40.

Nous sommes allés interviewer

Lionel, son animateur, nouveau

surveillant et accessoirement an-

cien élève de St-Ex’.

B2C : "Pourquoi avoir choisi de créer un Atelier B.D. ?" Lionel : "J’ai eu envie

de monter cet ate-

lier parce que ça fait

vingt ans que je des-

sine… En effet, après avoir passé

un Bac spécialité Arts Plastiques et

aussi une fac d’Arts plastiques,

c’est un domaine que je pense

bien maîtriser. De plus, la BD et le

dessin en général intéressent les

jeunes, et bien qu’autrefois dévalo-

risée, la BD prend aujourd’hui de

l’ampleur. Il ne faut pas oublier

que c’est "le 9ème art" et que les

festivals foisonnent, à Roquebrune

sur Argens, Mandelieu, Carros, le

Mangazur à Toulon, etc.

J’ai envie de montrer que l’art, ce

n’est pas rien. Il y a un grand nom-

bre de notions à connaître. C’est

pourquoi je voudrais partager mon

savoir, offrir mes compétences :

que les élèves apprennent et qu’

eux aussi m’apprennent quelque

chose d’eux".

des séances. Mon conseil : faire de

l’observation, de la recherche (sur

internet, au CDI), de la pratique per-

sonnelle, de l’approfondissement.

B2C : "Quand auront lieu les ren-contres ?" L. : "Ce sera le jeudi, de 16h à 17h40. Ces horaires ont été choisis

pour que les classes d’arts plasti-

ques aient la possibilité de venir,

mais aussi pour tous les autres élè-

ves intéressés". Pas de matériel à

apporter hormis des feuilles et des

crayons à papier, le reste étant four-

ni par le F.S.E. du lycée.

B2C : "Comment peut-on vous contacter en cas de demande ?" L.: "Je suis présent au lycée le lundi,

le mardi, le mercredi et le vendredi.

Toutes questions, demandes de

conseils peuvent être apportés à

mon casier de la Vie Scolaire, ac-

compagnés du nom, prénom et clas-

se. Je prendrai un moment pour m’y

investir, c’est sûr !

Propos recueillis par

David ALESSANDRO, 2nde 18

• L’Atelier Presse : c’est le Journal du lycée, Bruit2cou-loir. Rejoignez-nous et profitez de cet espace de liberté

ouvert à tous. Renseignements et inscriptions au CDI.

• L’Atelier BD : Le jeudi de 16h à 17h40. Inscriptions au-

près de Lionel à la Vie Scolaire.

• Club inscriptions concours Poésie : M. Sarraméa

Les CLUBS du lycée ! • Le Club Théâtre : Le lundi de 17h à 19h pour les 2ndes,

le jeudi de 17h à 19h pour les 1ères et Tles,

en salle de conférence.

Contact M. Silve, professeur de Français.

• Club échanges monnaies et pièces : voir M. Sarraméa, professeur d’histoire-géo.

Pour proposer un club ou une activité, contactez Mme MEIXIS, CPE !

Rappel : pour participer aux clubs du lycée, il faut cotiser au Foyer Socio-Educatif : 7€, s’adresser à Mme Meixis

Page 5: B2C n°10 Octobre 2010

tableau d’affichage, qui pourra être différent selon le

public qui le consulte : les élèves, les enseignants, les

parents.

Une fonction très importante sera

celle de la messagerie, avec possibili-

té de communication entre élèves,

professeurs et administration. Sans

oublier le module CDI avec des accès

directs au site du CDI, à la recherche

documentaire via le logiciel BCDI

Web ou via CORRELYCE, le portail de

ressources numérique de la Région,

etc.

P.P.: L’ENT est-il actuellement opérationnel ? M.S.: Oui, il l’est pour les professeurs depuis début sep-

tembre, et tous les élèves ont eu leurs identifiants de

connexion début octobre. En ce qui concerne les pa-

rents, ce sera très vraisemblablement fait dans la semai-

ne du 18 octobre. Les parents des élèves de 2nde les

connaitront quant à eux le jour de la réunion parents/

professeurs.

P.P.: Ce nouvel outil a t-il un prix ? M.S.: Oui évidemment, et c’est à la charge de l’établisse-

ment. Mais il faut préciser un point important : tout

comme trois établissements de l’académie de Nice, Saint

-Exupéry s’est proposé comme "lycée-pilote", et a donc

obtenu une participation financière de la part du Recto-

rat. Néanmoins, le coût est actuellement supporté par le

lycée.

P.P.: Auriez-vous autre chose à ajouter pour conclure ? M.S. Oui, c’est vrai qu’en ce moment, la tendance est

aux outils numériques de communication entre toutes

les membre de la communauté éducative, dont l’ENT. Il

est déjà présent dans la plupart des collèges des Alpes-

Maritimes. En limitant certains documents papier, on est

aussi dans la dynamique du développement durable.

Il faut surtout réaliser qu’il s’agit d’un outil assez com-

plexe mis à notre disposition pour la première fois, il est

donc très vraisemblable qu’on ait besoin d’une petite

période de "rodage"... Ce qui signifie que si vous consta-

tez des anomalies, il faut absolument les signaler à la

direction ou aux administrateurs via le bouton en haut à

droite "écrire un mail à l’administrateur" !

D ans les couloirs, dans les salles, on ne parle

que de ça. C’est la nouveauté de la rentrée,

et tous les professeurs nous le promettent,

certains n’hésitant pas à le présenter comme

« Le Facebook du lycée » (non, nous

ne citerons pas de noms) !

Opération marketing réussie puisque

tous les élèves ont l’eau à la bouche,

mais qu’en est-il vraiment ?

P.P.: Qu'est ce que l'ENT ? M. Sauvage : C’est un Environnement Numérique de Travail, donc c’est un

portail qui est lié à l’établissement et

qui permet à un certain de nombre de

personnes ayant un identifiant et un

mot de passe d’avoir accès à une pléthore de fonction-

nalités : messagerie, groupe de travail, vie de l’établisse-

ment, etc. En gros, c’est un portail numérique partagé

par un certain nombre de personnes.

P.P.: A qui s'adresse t-il ? M.S.: Il s’adresse aussi bien aux élèves, aux professeurs

qu’aux parents d’élèves.

P.P.: Concrètement, qu'est-ce-que ça va changer pour les élèves ? M.S.: Le site viescolaire.net va être intégré dans l’ENT,

les élèves pourront donc visualiser leurs notes, leurs ab-

sences, etc. directement sur l’ENT, et chaque parent

également. Il y aura un compte "élève" et un compte

"parent". Il y aura la possibilité de faire des groupes de

travail et le cahier de texte sera de meilleure qualité.

Il y aura aussi la possibilité d’échanger en créant des

"groupes de travail", par exemple entre un professeur et

ses élèves, ou alors entre élèves. Ce sera très intéres-

sant par exemple dans le cadre des TPE en 1ère. Toute-

fois, certains points sont encore à l’étude, ce sont des

choix de droits d’accès par exemple qui devront être pris

par l’administration… Il y aura aussi la possibilité de

connaitre en direct les dernières infos du lycée via un

B2C - Page 5

DANS NOS MURS

ENT : tous connectés ! [source : dokeos.com]

PROFESSEURSPROFESSEURSPROFESSEURSPROFESSEURS----

DOCUMENTALISTESDOCUMENTALISTESDOCUMENTALISTESDOCUMENTALISTES

DONC EN CONCLUSION, PLUS D’HÉSITATION : METTEZ-VOUS À L’ENT, VOUS NE POURREZ PLUS VOUS EN PASSER !!!

Propos recueillis par Patrick POINCLOU, Tle S1

Un ENT, mais pour quoi faire ?

Page 6: B2C n°10 Octobre 2010

DOSSIER

B2C - Page 6

Pour ce qui est

des cours, la

difficulté en

début d’année

n’est pas énor-

me, de plus j’ai

r a p i d e m e n t

retrouvé des

amis.

Eloïse : J’ai

retrouvé une

grande partie

des élèves de

ma classe de

l’an dernier, et

je me suis fait

plein de nouveaux amis. Au niveau de la difficulté en

cours, c’est acceptable. C’est juste qu’au début, la tran-

sition de la 3ème

à la seconde est un peu difficile...

L.L.: "Vous venez d’arriver au lycée, avez-vous remar-qué des choses qui selon vous pourraient être amélio-rées ? " R. et E.: "Oui, on a effectivement une revendication im-

portante : on aimerait que les pauses pour manger

soient plus longues ! (Rires) ".

Et oui, l’appréhension de la rentrée a vite été remplacée

par le plaisir d’être ENFIN au lycée, et le sentiment de

liberté qui l’accompagne. Au niveau des cours, pas de

difficulté apparente… Mais nous ne sommes qu’à 1 mois

de la rentrée… Attendons la suite ! Merci à Rebecca et Eloïse

d’avoir bien voulu répondre à nos questions !

Propos recueillis par Laury LOPEZ, 2nde 18

2NDES : QUELQUES AST2NDES : QUELQUES AST2NDES : QUELQUES AST2NDES : QUELQUES ASTUCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !UCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !UCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !UCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !

Extrait de la BD Retour au collège de Riad Sattouf

L e passage de la 3

ème à la 2

nde, vous vous en

rappelez ? Pour certains d’entre vous, c’est un

vieux souvenir, mais pour d’autres c’est tout

récent !

Et cette année, chers 2ndes, comment l’avez-vous

vécu ? Nous sommes partis enquêter directement sur

le terrain et vous avons rapporté les témoignages de

2 élèves de seconde, Eloïse et Rebecca :

L.L.: "Comment as-tu vécu ton premier jour de classe en temps que lycéenne ?" Rebecca : "J’étais un peu angoissée, car je ne savais

pas encore quels élèves seraient dans ma nouvelle

classe. Mais j’étais très heureuse d’enfin devenir ly-

céenne !"

Eloïse : "J’étais assez nerveuse parce que les vacances

étaient déjà terminées et que je n’avais vraiment pas

envie de revenir en cours. Mais au final, ma rentrée

n’était pas trop mal, et ma classe plutôt agréable.

L.L.: "Et la première semaine ? "

Rebecca : Les premiers jours étaient un peu difficiles

car je n’arrivais pas à me retrouver dans les couloirs,

le lycée étant un vrai labyrinthe !

Spécial 2ndes Spécial 2ndes

[Source : lecorbeaublanc.over-blog.com]

• Un conseil, ne ratez pas de cours ! Le temps perdu

ne se rattrape plus !

• Ne paniquez pas si vos notes baissent : c’est nor-

mal ! Vous passerez peut-être de 16 à 10, mais ac-

crochez-vous ! Au lycée, le travail demandé est diffé-

rent de celui du collège : désormais c’est analyse de

textes, dissertations, commentaires composés, etc.

• Profitez des cours d’Accompagnement Personnalisé,

ils sont là pour vous aider dans les 3 matières fran-

çais, anglais et maths, et aussi en méthodologie,

indispensable !

• Dites-vous que vous êtes là pour progresser et vous

ne pouvez QUE progresser !

• Soyez attentifs dès le début de chaque cours (oui, je

sais, c’est dur !).

• N’attendez pas 2 mois pour vous mettre à bosser,

car là ça sera difficile de remonter la pente ! Vive la

liberté du lycée, mais utilisez tous les moments dis-

ponibles pour vous mettre à jour.

• ORGANISEZ-VOUS tout au long de l'année pour ne

pas être débordé.

• Montrez-vous plus mature. Faites des recherches

sans que les profs ne vous l’aient forcément deman-

dé : au lycée, vous travaillez POUR VOUS !

• Ayez envie de PROGRESSER et d’APPRENDRE et tout se passera bien !

Page 7: B2C n°10 Octobre 2010

L a rentrée s’est bien passée et vous vous êtes inté-

gré à une vitesse éclair en raison de votre grand

charisme ?

Ou au contraire vous êtes stressé, voire rejeté et

passez votre temps à errer, totalement désemparé, entre

la cafèteria et les couloirs... Mais au fait, elle est où cette

cafèt ?

Voilà l’un des grands problèmes de l’élève de seconde

standard : il n’a aucun point de repère dans ce nouvel éta-

blissement qui fait figure de monstre pour les arrivants

des petits collèges alentours. En effet, St Ex est le plus

grand lycée du Var avec ses 1700 élèves et 300 profes-

seurs ! Mais après un mois de cours, vous verrez, ce pro-

blème de boussole sera vite réglé… normalement !

Alors vous pensez tout savoir ? Vous

savez donc où aller recharger votre

carte ? Vous savez où se trouve le

bureau de votre CPE ? Plus dur : où

se trouve l’équipe de direction ? Et

le nom de ce Proviseur qui vous a si

gentiment accueilli le jour de la ren-

trée ? Où est la cantine ? Vous avez

un vague souvenir….

Pour remédier à tous ces petits tra-

cas, lisez la suite !

Tout d’abord, le plus pénible : l’administratif, vous

connaissez sûrement le nom de votre CPE ? Oui, bien sûr,

il s’agit de Mme Mexis. Son bureau se trouve dans le sinis-

tre couloir de la Vie Scolaire où il vaut mieux ne pas trop

être convoqué. C’est d’ailleurs à la Vie Scolaire que vous

devrez régulariser toutes vos absences et autres petites

tracasseries administratives. Il est facilement reconnaissa-

ble, c’est un grand bureau vitré, également surnommé

« l’aquarium ». Petit mémo pour les délégués : n’oubliez

pas que votre casier s’y trouve aussi et que l’administra-

tion y dépose des documents.

En face, se trouve le bureau de la Scolarité, où vous pou-

vez obtenir un certificat ou autre papier important.

L’autre partie de l’administration se trouve en haut de ce

grand et majestueux escalier sur votre droite dans le hall

d’entrée. Vous y trouverez les bureaux du Proviseur, M.

Falconnier et des proviseurs adjoints, M. Sauvage et Mme

Daugeron. Dans le même couloir se trouve la comptabilité

(si vous avez perdu votre carte de cantine par exemple,

pour en racheter une), et une boîte magique où vous de-

vez déposer vos chèques pour recharger vos cartes. Dans

le hall d’entrée se trouve aussi une borne permettant de

contrôler et recharger votre carte.

Mais parlons maintenant des options : ah vous avez

choisi celles qui vous font terminer à 18h tous les mar-

dis soir, alors que vous pourriez sagement rentrer chez

vous à 16h ? Mauvais choix ! Décidément la vie de ly-

céen n’est pas drôle tous les jours ! Mais sachez quand

même que les options comptent pour le bac et pas

qu’un peu : coefficient 2 (latin coefficient 3) et avec un

bonus ! Le bonus keskesé ? Vous ne connaissez que

ceux des jeux vidéo ? Bon, c’est très simple : seuls les

points au dessus de la moyenne sont pris en compte.

Imaginons que vous ayez 18 : jackpot, vous touchez 16

points bonus, 24 pour le latin.

Sachez toutefois qu’il vaut mieux commencer une op-

tion dès la seconde. Mais à propos, connaissez-vous

toutes les options proposées par St-Ex ? Je vois à votre

regard que non… Alors faisons un petit récapitulatif :

- Le latin : 1h30 de cours, le mardi de 16h à 17h20. Il est

par contre nécessaire d’avoir fait latin au collège.

- Le grec : 1h30 le mardi de 16h à 17h20. Avoir fait grec

au collège est conseillé.

- La musique, enseignée par M. Mabboux avec la possi-

bilité de rentrer dans le groupe du lycée, l’Ensemble-

Impulsion (voir article p.13). Vendredi de 16h à 18h.

- L’Italien européen, enseigné par M. Sarraméa, profes-

seur d’histoire, et par Mme Lorello, professeur d’ita-

lien, a lieu pour les Terminales le vendredi de 16h à

18h. Il faut absolument avoir fait italien au collège et

avoir un bon niveau pour suivre des cours d’histoire en

italien par exemple.

- L’art, enseigné par M. Muraciolle, a lieu le vendredi de

16h à 18h pour les Terminales.

- Le sport (en option bien sûr) vendredi soir, de 16h à

18h.

Sinon, vous avez très très froid, la cafèt est blindée,

vous vous dites qu’il faudrait quand même travailler un

petit peu… Où aller ? Un lieu unique et inoubliable vous tend les bras : le C.D.I. ! Ah, vous faites partie des

réfractaires ? Essayez le donc un peu… L’essayer c’est

l’adopter ! Vous y trouverez des tonnes de documents

pour réviser, un logiciel simplissime pour trouver le do-

cument dont vous rêvez et des ordinateurs en libre ac-

cès, pour travailler évidemment.

Et n’oubliez pas de vous procurer, pour la modique

somme de 6€70, la carte qui vous permettra pendant

vos 3 années de lycée de faire photocopies et impres-

sions au CDI (100 unités en N&B, carte rechargeable

quand elle est vide).

Alors, objectivement : qui a dit qu’on était malheu-reux à St Ex ?! Léo PALLUD, 1ère S2

B2C - Page 7

Le guide de survie !:

[source : pastille.center.net]

Page 8: B2C n°10 Octobre 2010

SANTE

B2C - Page 8

Les arrêts cardiaque en quelques chiffres : Le saviez-vous ? Chaque année environ 60 000 per-sonnes meurent par arrêt cardiaque.

D’où l’importance de savoir réagir ; en effet, 7 fois sur 10, un arrêt car-diaque se passe devant un témoin, mais 8 fois sur 10, ces témoins sont incapables d’intervenir ! Pourtant le massage cardiaque est

quelque chose de simple. Auparavant, il était conseillé d’alterner massage cardiaque et bouche à bouche, ce qui déroutait certaines personnes… De nos jours, des études ont démontré qu’après l'arrêt cardiaque, dans un certain délai, le sang contient encore assez d'oxygène, ce qui tendrait à prouver que le bouche à bouche n’est pas réellement indispensable, du moins en l’attente de l’arrivée des secours si l’on ne sait pas le faire.

Comment se produit cet arrêt cardiaque ? La plupart du temps, l’arrêt cardiaque est dû à la for-mation de plaques de graisses dans les artères (plaque d’athérome, voir schéma ci-dessous) qui provoquent leur obstruction. A partir de ce moment, la circulation sanguine n’est

plus établie en aval du "bouchon". Les organes se trou-vent endommagés puisqu’ils ne reçoivent plus d’oxy-gène, présent dans l’hémoglobine du sang.

Que ressent-on ? La plupart du temps, une douleur violente survient au niveau de la poitrine, donnant l’impression d'avoir la poitrine comme "serrée dans un étau".

Que faire ? Il faut réagir vite, car si rien n’est fait dans les 8 minu-tes, les chances de survie sont très faibles. Même si on ne sait pas exactement comment faire un massage, il faut tenter sa chance ! 1. Tout d’abord, vérifier si la personne est consciente,

par exemple en lui prenant la main et en lui parlant. Si elle ne répond pas, on peut à priori en déduire qu’elle est inconsciente. 2. Ensuite, écouter si la personne respire, en appro-chant son oreille de sa bouche pour écouter la respira-tion. Il faut aussi regarder si le thorax et l’abdomen se soulèvent : si ce n’est pas le cas, on peut en déduire que la personne est en arrêt respiratoire.

REAGIR VITE !!!!

S’il y a arrêt cardiaque, il faut réagir vite ! • Appeler le SAMU (15) et expliquer la situation. • Demander si il y a un défibrillateur à proximité (au

lycée, il y en a un à l’accueil). • Effectuer un massage cardiaque, ten-

ter quelque chose même si on ne sait pas le faire.

Comment faire le massage cardiaque ?

Il faut dégager le torse de la victime, se mettre à côté d’elle. Puis poser la paume de sa main sur son thorax, au milieu de la poitrine. Puis poser la deuxième main par-dessus la première. Rester à genoux à côté, tendre les bras et appuyer en basculant son corps d’avant en arrière, et surtout conti-nuer jusqu’à l’arrivée des secours. Dans l’idéal, il faut faire 100 impulsions par mi-nute, soit un peu plus d’une par seconde. Il ne faut pas avoir peur d’appuyer fortement par-ce-que le cœur se situe en dessous des côtes : même si on en brise une, les côtes, ça se répare… Et que vaut une côte cassée, com-parée à une vie sauvée ?!

Robin JOUAN, Tle S4

Les gestes qui sauvent : le massage cardiaque

Plus d’infos, des liens et des animations vidéos

pour mieux comprendre sur le blog du journal :

www.bruit2couloir.blogspot.com

Sang oxygéné Sang non oxygéné

Plaque d’athérome

Page 9: B2C n°10 Octobre 2010

EXTRA MUROS

B2C - Page 9

Lycéens au Festival d’Avignon !

L ycéens au Festival d’Avignon est une opéra-

tion lancée par la Région PACA qui a pour but

de faire (re)découvrir le théâtre aux lycéens.

C’est dans ce cadre qu’une quinzaine d’élèves

de St Ex’, accompagnés de M. Silve (Professeur de

français et animateur du Club Théâtre) et de Mme.

Pincemin (Professeur de Maths) ont pu assister au

plus grand Festival de théâtre dans des conditions

assez exceptionnelles.

Logés et nourris

dans un lycée avi-

gnonnais (lycée Fré-

déric-Mistral), nous

avons pu rencontrer

d’autres lycéens

de la région et par-

tager nos impres-

sions. Durant quatre

jours et trois soi-

rées, nous avons

assisté à 3 specta-

cles du « In », parti-

cipé à des ateliers,

rencontré des artis-

tes, comédiens,

metteur en scène,

etc.

Nous avons visité la ville d’Avignon en « état de festi-

val » : très animée, ruelles envahies de pancartes pré-

sentant les différentes pièces du « Off », comédiens

en costumes, déclamant et jouant sur les trottoirs,

statues vivantes à chaque coin de rue, fanfares, musi-

ques tonitruantes, etc.

L’après-midi, nous avons été « préparés » au specta-

cle que nous allions voir le soir, à travers différents

ateliers. La pièce présentée, Papperlapapp, de Chris-

toph MARTHALER était intéressante bien que parfois

très obscure, vous pouvez d’ailleurs la découvrir en

intégralité sur le site d’ARTE.

Les deux autres pièces du « In » étaient L’homme sans qualité, tirée du roman de Robert MUSIL (une pièce en

flamand surtitrée en français) et Un nid pour quoi faire d’Olivier CADIOT. Pendant notre temps libre, nous

avons pu assister à des spectacles du « Off » qui dans

l’ensemble nous ont davantage plu que ceux du

« In »…

Quoiqu’il en soit, cette « virée

culturelle » fut une expérience

inoubliable !

Si vous êtes intéressés

par le théâtre,

venez vous inscrire

au Club Théâtre !

(M. Silve)

Sources :

www.festival-avignon.com ; www.regionpaca.fr

Papperlapapp, dans la Cour d’honneur du Palais des Papes

[Ph

oto

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Ma

lle

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Rue avignonnaise [Photo : Charlotte Mallet]

Avignon en quelques mots...

Le Festival d'Avignon est un festival annuel de théâ-

tre fondé en 1947 par Jean Vilar, à la suite d'une ren-

contre avec le poète René Char. Il a lieu chaque été

en juillet dans la Cour d'honneur du Palais des Papes,

dans de multiples théâtres et lieux du centre histori-

que d'Avignon, ainsi que dans quelques lieux à l'ex-

térieur de la « Cité des papes ».

C'est incontestablement la plus importante manifes-

tation de l'art théâtral et du spectacle vivant en

France par le nombre des création et de spectateurs. [Source: Wikipédia]

Rue avignonnaise [Photo : Charlotte Mallet]

Page 10: B2C n°10 Octobre 2010

B2C - Page 10

CULTURE Le théâtre, c’est la vie !

insolite et ensuite le 7 décembre, la pièce

« La ballade de Simone » d’après des œuvres de

Simone de Beauvoir, et « Cyrano » d’après l’œuvre

d’Edmond de Rostand le 14.

Pour finir 2010, un peu d’humour le 20 janvier avec

une adaptation de la pièce d’Alfred Jarry (Ubu roi) :

« Père U à la plage », un pamphlet dénonçant l’am-

bition personnelle et la cupidité.

Mais ce n’est pas

terminé ! En 2011 il

restera encore de

nombreux specta-

cles à voir !

« Timon d’Athènes Shakespeare et slam » est un mé-

lange de théâtre,

slam et rap, qui

adapte la pièce de Shakespeare. A voir le 25 janvier.

Puis, plus classique,

« Tartuffe » de Molière le

1er février.

Ensuite le 10 mars

« L‘amante anglaise » de

Marguerite Duras, le 25

mars « L’écume des jours » de Boris Vian, et encore du

théâtre le 7 avril, « Dandin/Requiem » une adaptation

originale du Dandin de Mo-

lière.

Nous clôturerons l’année avec « A mon âge, je me cache encore pour fumer », une pièce de théâtre

sur le thème de la résistance des femmes à Alger.

N’ayez pas peur du mot CULTURE : il suffit de se lais-ser porter par l’émotion !

F.D.

Pour en savoir plus, allez voir le site :

www.aggloscenes.com

C onnaissez-vous le nouveau Théâtre inter-

communal de Fréjus-Saint Raphaël ? Il s’ap-

pelle LE FORUM, si vous passez devant, vous

comprendrez pourquoi.

Chaque année, les élèves peuvent avoir la chance

d’assister avec leur professeur de Lettres à une ou

plusieurs représentations théâtrales. Dans le nouvel

espace du Forum (850 places), cela devient un vrai

plaisir ! Mais il y aura aussi certains spectacles au Pa-lais des congrès de Saint Raphaël.

Beaucoup de spectacles différents seront proposés

aux lycéens : du théâtre classique, ou revisités, du

théâtre contemporain, un opéra, et de la danse.

La saison théâtrale sera inaugurée pour le lycée le 19

octobre avec l’adaptation théâtrale de la nouvelle de

Victor Hugo « Le dernier jour d’un condamné » dans

une mise en scène très contemporaine.

En novembre, nous conti-

nuerons avec, le 9, la pièce

classique de Corneille, « Le Cid », qui se jouera au Pa-

lais des congrès de Saint

Raphaël ; le 16 une œuvre

de création très contem-

poraine, une fable écologi-

que qui se situe en Alaska,

« Alaska forever ». Nous passerons ensuite de l’opéra le 26 novembre

avec « Rigoletto » de Verdi, à une œuvre de Wajdi

Mouawad « Littoral », grande épopée le 30 novem-

bre.

Le mois de décembre, 4 spectacles seront encore au

programme : tout d’abord le 2 décembre « Stand alo-ne zone » science fiction dansée, dans un univers

Alaska forever

Littoral

Tartuffe

Timon d’Athènes

Page 11: B2C n°10 Octobre 2010

MUSIQUE

Sacha Baron Mercury

B2C - Page 11

Mark L’oncle soul (le vrai) Mark Ronson...Hum ça ne parle pas forcément à tout le

monde…

Et si je dis Amy Winehouse ?

Ah ! déjà plus de mains levées. Le rapport entre les

deux ? Et bien le premier est le producteur de Black to

black, interprété par la seconde. Petite merveille soul

que la diva nous avait offert avant de se piquer plus que

de composer.

Le petit Mark, lui, n’avait pas attendu l’apparition d’Amy

pour commencer la musique. En effet, il connait le début

de la célébrité avec son deuxième album

« Version » (alors composé de reprises sauf soul cuivres

et rythme hip hop de Lily Allen, Coldplay, Kaiser Chiefs,

Kasabian etc...) avant de produire des singles pour Lily

Allen ou autres Robbie Williams…

Fin septembre, il est revenu avec un troisième album,

«Record collection » et un mot : excellent.

Toujours cette petit signature de cuivres vintages, ces

morceaux qui donnent envie de se bouger.

Le tout assaisonné de la collaboration d’artistes tels que

le fameux Boy George (vous devez au moins connaitre

l’un de ses rares tubes des 80’s avec son ex-groupe) ou

Q-tip (pour les fans de rap US) etc…

Bref une jolie petite galette (malgré un petit manque de

cohérence dans l’album) à s’écouter pour l’automne.

Mélanie Clamart 1e S2

[Source : ash-k.fr]

Une nouvelle fait le tour du net ces derniers temps : Freddie Mercury, leader

grandiose du groupe Queen, sera interprété par Sacha Baron Cohen, aussi

connu comme Borat, Ali G ou encore Brüno, dans le prochain biopic (= film

biographique) dont le groupe fait l’objet et c’est le guitariste Bryan May lui-

même qui l’a rapporté.

Jusque-là on avouait une certaine ressemblance entre le personnage Kazakh

et le chanteur (tenue en lycra, moustache…) mais on était loin de s’imaginer

que cela irait plus loin… En effet si l’acteur s’avère être (plus ou moins) drôle,

provocateur et bien qu’il ait déjà tourné avec Tim Burton (Sweeney Todd) et

participé au dessin animé Madagascar, il n’en reste pas moins que son répertoire est uniquement composé de person-

nages grotesques, stéréotypés, peu sérieux, bref des guignols en puissance.

Seulement voilà, jouer Freddie Mercury dans le tout premier film (non documentaire) jamais fait sur l’artiste, emporté

par le sida il y a environ 20 ans, sera tout sauf jouer l’expatrié indien « grande folle » jouant en tenue moulante devant

des milliers de personnes (oui le vrai nom de Mr. Mercury est Farrokh Bulsara, tout de suite moins glam’, hein ?)

Si on prend en compte le fait que le film est écrit par Peter Morgan (scénariste des films Le dernier roi d’Ecosse ou The

Queen,) le film ne va pas être une joyeuse escapade au pays de la musique…

Alors, Sacha Baron Cohen, acteur digne de ce nom ou simple bouffon du cinéma ? La réponse en 2012 dans les salles

obscures.

Un air de …famille? [Source : ash-k.fr]

Page 12: B2C n°10 Octobre 2010

B2C B2C B2C B2C ---- Page 12Page 12Page 12Page 12

11éme Impact !

Cet été au Parc des Expos situé à Villepinte, de nom-

breux artistes japonais étaient présents, ainsi que des

milliers de fans, et bien sûr des tonnes d’activités !

Durant quatre jours, c’é-

tait encore une fois une

ambiance festive. Certes,

pour ceux qui n’aiment

pas la culture japonaise

et surtout les mangas, la

Japan Expo ne vous plaira

pas. Par contre pour les

autres, c’est un lieu ma-

gique !

Les artistes font peu de

dédicaces, ou sont vrai-

ment difficiles à avoir

sauf pour les petits au-

teurs. De nombreux concerts ont lieu : Natsuko Aso,

jeune artiste de 21 ans (elle chante notam-

ment Perfect-Area complete ! ou encore Everyday

Sunshine line !). Sans oublier Ai Takekawa, choisie

pour chanter un générique de l’Anime Inu-Yasha, son

deuxième single sorti le 3 mars, Tooi Michi No Saki De.

Elle a sorti son premier single en novembre 2009 et a

déjà à son actif 70 morceaux originaux.

Envie de bouger ? Alors écoutez Long Shot Party, un

groupe de rock qui déménage ! Petite présentation :

Le groupe est composé de six musiciens : Sasaji au

chant, Kj au saxo, Ken IIKAWA à la trompette, PXOXN à la batterie, Shuichi à la guitare et SAITARO à la bas-

se. Ces noms ne vous disent rien ? En 2008, ils ont été

choisis pour créer le générique de la série Naruto

Shippuden ! Et oui, tout amateur de manga connaît

Naruto ! Peu après sort leur album,

Long Shot Party, un mélange de

mélodies colorées et de ska plein

de bonnes vibrations ! Trois

concerts absolument fabuleux, un

moment absolument GENIAL !

De nombreux auteurs étaient éga-

lement présents : Tsukasa Hôjô,

auteur de City Hunter, Cat's Eye et

Angel Heart. Invité d’honneur à la

Japan Expo, son stand était mar-

qué par de nombreuses illustra-

tions de ses meilleurs mangas. La

créatrice de Hello Kitty , Yuko Shi-

mizu était aussi là pour présenter

son nouveau personnage ‘Rebecca

Bonbon’.

Pour assister à cet événement, le public était venu des

4 coins de la France. Certains étaient costumés pour

l’occasion, d’autres pas, mais il y avait cette année

182 546 visiteurs, soit envi-

ron 20 000 visiteurs de plus

que l’an dernier !

Les "cosplay" (fans costumés)

étaient très nombreux : Na-

ruto, Vampire Knight, Bleach,

One piece, la famille Mario et

beaucoup d’autres personna-

ges encore, tous différents

les uns des autres ! Voir pho-

tos !!

Comme chaque année, des

activités étaient organisées : tirages au sort permettant

de gagner des lots, chasse au trésor One piece. On pou-

vait jouer avec de vieilles consoles et des jeux de l’an-

cien temps, regarder des projections en avant-

première, assister à des démonstrations d’art martiaux,

à des défilés de mode, jouer au baseball et bien d’au-

tres manifestations, toutes aussi amusantes.

De nombreux fans de Final Fantasy étaient présents, et

bien sur une foule énorme pour l’avant-première de

Final Fantasy XIV.

Encore une fois la Japan Expo fut un grand moment...

Rendez vous l’année prochaine !

Jennifer DAIX, 1ES1

Manga mania : Japan Expo saison 2 ! MANGA

Le phénomène Cosplay : des comédiens en costume pour le plus grand

bonheur des fans ! [ Photo J.D.]

Cosplay d’Alice au pays des merveilles [ Photo J.D.]

Pirates des Caraïbes

Page 13: B2C n°10 Octobre 2010

B2C B2C B2C B2C ---- Page 13Page 13Page 13Page 13

E n cette rentrée du journal Bruit2Couloir, je tenais à présenter, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, l’Orchestre Inter-Établissements «Ensemble Impulsions»

dirigé par M. Mabboux.

Derrière cet orchestre se cache une longue histoire. La

naissance du groupe date de 1990. Puis s’enchainent

au fil des années une cinquantaine de concerts dans

toute la région, la création de plus de 70 arrange-

ments originaux, des enregistrements de cassettes et

de CD audio, la participation à 2 émissions télé de

France3, mais aussi plusieurs unes de journaux. Mais

au bout de 7 ans, cette belle histoire s'arrête à cause

d’un problème de salle de répétition au Collège de

l’Estérel, établissement dans lequel enseigne M. Mab-

boux. Triste fin assurément...

Mais c’est en 2005, plus précisément le 7 décembre,

que nous assistons à la renaissance de cet orchestre :

renaissance assez exceptionnelle avec un concert

inaugural à l’auditorium du Centre Culturel de Saint-

Raphaël.

Depuis cette date, l’orchestre s’est renouvelé et la

musique est enfin revenue en force, allant même jus-

qu’à se développer à l’international : en effet, l’or-

chestre à effectué une dizaine de concerts à l’étran-

ger, un échange Franco-Tchèque, un voyage en Ukrai-

ne et une tournée en Hollande en avril dernier. Sans

oublier une vingtaine d’articles publiés dans la presse,

un nouveau CD enregistré, des DVD de spectacles...

La meilleure façon de vous en rendre compte est de

jeter un coup d’œil à leur site web riche en contenu

audio et vidéo :

www.ensemble-impulsions.com

Car l’orchestre Impulsions, c’est avant tout un lieu de

partage de la musique, avec un répertoire impression-

nant en quantité, en diversité, et bien sûr en qualité.

Lors du dernier concert le 27 Juin 2010, les 700 per-

sonnes du Théâtre romain de Fréjus ont eu droit à

deux heures de plaisir musical, passant aisément de

la musique classique telle que le Boléro de Ravel, au

groupe Supertramp !

Et l’ensemble Impulsions ne s’arrête pas là : misant

sur la diversité et l’éclectisme, il interprète aussi bien

du Mozart que du Jazz, du Queen, des Beatles, du

John Lennon, Pink Floyd, et bien plus encore.

AVIS DE RECRUTEMENT ! Les élèves grandissant au fil des années et s’envolant

vers d’autres horizons, il est bien évident que le grou-

pe se renouvelle et donc recrute en permanence !

Si vous jouez d’un instrument et que vous êtes inté-

ressé par cette expérience formidable, alors n’hésitez

pas à contacter M. MABBOUX, responsable des op-

tions musique au lycée. Vous le trouverez tous les

Mardi/jeudi/vendredi en salle Petit Prince à partir de

15h50. Robin JOUAN, Tle S4

MUSIQUE

Concert SUPERTRAMP [Photo R. JOUAN]

[Photo R. JOUAN]

[Photo R. JOUAN]

Tous en musique avec l’

Page 14: B2C n°10 Octobre 2010

EXPRESSION LIBRE

B2C - Page 14

Une petite goutte de sang, toute petite, tomba sur le

bois ébène, venant rompre le rythme trop monoto-

ne de l'horloge. Bastien resta longuement à regarder

la goutte sur son bureau, puis il apporta son doigt

contre ses lèvres et humecta la petite coupure. Il

soupira. Il se disait que ce sang était celui d'un hom-

me de bientôt quarante ans. Qu'avait-il fait durant

ces quarante années ? Tant de choses et si peu à la

fois. Mais il n'arrivait qu'à se persuader qu'il n'avait

pas fait les bons choix, qu'il avait passé sa vie à tra-

vailler…

A cet instant une ques-

tion troublante vint l'at-

taquer : Mais qu'aimait-il

vraiment ? Il eut beau

réfléchir, encore et enco-

re, il ne trouvait rien. Il

aimait sa femme, sa fille,

son travail, mais à part

cela, avait-il quelque

chose qui le faisait vibrer

plus que tout, pour la-

quelle il aurait donné

tout ce qu'il avait ?

Au bout de plusieurs mi-

nutes, peut être même

une heure, il en vint à la

conclusion qu'il était un

homme sans passion.

Quarante années sans

passion, il trouvait cela désolant.

Nous étions lundi, quatorze heures, une infirmière

vint chercher le médecin dans son bureau. Il se leva,

il avait du travail. Mais il ne cessait de penser qu'il

avait moins de deux jours pour trouver sa passion.

Le lendemain matin, très tôt, il reçu un appel urgent

chez lui. Il se leva, laissant sa femme dormir car il ne

faisait pas encore jour, il s'habilla calmement et prit

le chemin de l'hôpital. L'ambiance du grand bâti-

ment s'opposait en tout point à celle, si calme, de

Bastien. Les infirmières le happèrent dès son entrée,

ne cessant de lui répéter que le corps était horrible.

Que ce ne pouvait n'être qu'un meurtre, un meurtre

atroce. Il enfila sa blouse et descendit au bloc où se

trouvait le corps. Il souleva le plastique blanc recou-

vrant la morte. C'était une toute jeune fille qui se

trouvait allongée devant lui, enfin ce qu'il en restait.

C 'était un homme de taille moyenne, avec

des yeux noirs comme le charbon. Il était

médecin depuis quelques années, et il sen-

tait la quarantaine s'amener. Nous étions

lundi, deux jours plus tard il aurait quarante ans mais

il ne parvenait pas à se le dire.

Bastien n'avait jamais vraiment aimé les anniversai-

res, cela lui rappelait que le temps passait trop vite.

Mais peu à peu il avait appris à profiter de chaque

instant et de la vie, oubliant peu à peu qu'il ne pou-

vait pas contrôler les années défilant. Il avait grandit

à Paris, dans une famille

aisée où jamais il n'avait

manqué de rien. Plutôt

brillant à l'école, il avait eu

son baccalauréat facile-

ment et avait réussit sa

première année de méde-

cine brillamment. Il avait

ensuite continué un par-

cours exemplaire jusqu'à

temps de devenir un mé-

decin légiste reconnu dans

Paris.

Il ne souffrait d'aucun

manque d'amour ni d'au-

cune solitude, il avait ren-

contré Juliette durant sa

quatrième année de mé-

decine et il venait juste

d'avoir une petite fille.

Mais ce lundi là, assit dans son bureau, il se sentait

terriblement malheureux. Il essayait de comprendre,

ne trouvant aucune raison à son mal-être. Ses yeux

parcouraient son grand bureau bien meublé, ses

mains jouaient nerveusement avec des feuilles de

papier posées sur le bois sombre. Puis ses prunelles

se posèrent sur l'horloge accrochée au mur, juste au

dessus de la porte d'entrée, ne parvenant pas à s'en

décrocher, comme s'il se trouvait suspendu au

temps. Tout d'un coup il comprit. Il voyait les aiguil-

les tourner de plus en plus vite, comme si un malin

diable s'amusait à faire accélérer le mécanisme. Il

aurait tant aimé que les aiguilles s'arrêtent, rien

qu'un instant, que le temps reste figé. Mais il savait

pertinemment que cela était impossible.

Soudain il fût tiré de sa rêverie quand il se coupa sur

le bout d'une feuille de papier avec laquelle il jouait.

Un homme ordinaire

[source : fr.123rf.com]

Page 15: B2C n°10 Octobre 2010

Elle avait une grande entaille dans le crâne ainsi

qu'une trace de strangulation. Mais il n'y avait pas que

cela. Tout le reste de son corps était recouvert de cou-

pures plus ou moins profondes et plus ou moins gran-

des. Il examina le corps plusieurs heures avant de

confirmer le verdict du meurtre. Il avait toujours aimé

examiner les corps, étrangement il préférait quand

l'autopsie était difficile, que la mort n'était pas natu-

relle, comme celle-ci. Ensuite il donna toutes les infor-

mations recueillies à la police et retourna dans son

bureau.

Il n'eut pas beaucoup le temps de se remettre de sa

précédente autopsie qu'une infirmière frappa à la por-

te. Un nouveau corps venait d'être amené, un homme

sexagénaire, cette fois-ci. Bastien redescendit au bloc

et recommença le travail d'examen. L'homme avait lui

aussi de grandes coupures sur le corps ainsi qu'une

blessure, mortelle, faite au couteau, près de la poitri-

ne. Bastien rédigea le rapport d'autopsie et le rendit

encore une fois à la police.

Nous étions mardi, quatorze heures, lorsqu’il put un

peu se reposer dans son bureau. Il regarda l'horloge,

étrangement elle semblait aller moins vite que la veil-

le. Ce mardi là il n'eut aucun repos, deux autres corps,

tout aussi tuméfiés et sauvagement assassinés arrivè-

rent, un petit garçon et une femme de trente ans.

Quatre victimes toutes aussi différentes les unes que

les autres, et toutes retrouvées la même nuit dans

Paris.

La police décida de s'entretenir avec Bastien pour ten-

ter de savoir si le tueur pouvait être le même pour les

quatre morts. Le médecin conclu très rapidement qu'il

n'y avait aucun doute, l'assassin avait bien les quatre

victimes à son actif. La question qui se posait était la

suivante : quel horrible personnage avait assassiné si

sauvagement quatre personnes en une même nuit ?

Après de longues discutions qui amenèrent jusqu'à

tard dans la nuit, les enquêteurs avec l'aide de Bas-

tien s'engagèrent sur la piste d'un malade mental

s'étant peut- être évadé quelques jours auparavant.

Ils vérifièrent et trouvèrent que dans un hôpital psy-

chiatrique du sud de la région parisienne, un homme

s'était évadé il y avait deux jours de cela. Il avait le

profil : trois meurtres sanglants à son actif, sa femme

et ses deux enfants, des pulsions meurtrières ne ces-

sant de le hanter depuis. La question qui se posait

était : Où se trouvait maintenant cet homme et com-

ment le retrouver ?

Les enquêteurs proposèrent à Bastien de rentrer chez

lui, avançant que la journée avait été rude et qu'ils

espéraient ne pas trouver de nouveaux corps le len-

demain. Les couloirs de l'hôpital étaient silencieux à

cette heure tardive. Avant de sortir Bastien regarda

sa montre, il était minuit moins quart. Nous étions

mardi, veille de ses quarante ans et ce jour s'achevait

tout simplement dans un quart d'heure, mais cela ne

l'affolait plus. Il marchait doucement dans les rues

animées de Paris, puis décida de prendre une contre-

allée plus silencieuse, où personne ne semblait pas-

ser.

Après quelques minutes, il croisa une jeune femme ;

elle l'accosta pour lui demander un briquet. Bastien

s'arrêta et la regarda longuement. Elle était vraiment

belle, bientôt trente ans pensa t'il. Il regarda sa mon-

tre. Nous étions mercredi depuis une minute. Il eu un

petit sourire, emplie d'une étrangeté que la jeune

femme ne comprit pas. Elle fût encore plus perdue

quand l'homme de maintenant quarante ans lui ré-

pondit ceci :

« Mademoiselle vous avez beaucoup de chance ce

soir, vous m'auriez croisé une minute plus tôt j'aurais

eu à vous examiner demain matin dans mon bloc opé-

ratoire. Mais aujourd'hui nous sommes mercredi,

c'est mon anniversaire, j'ai quarante ans. Et j'ai enfin

trouvé la chose qui me faisait vibrer. Je n'ai pas de

briquet, au revoir ».

Héloïse PRIM, ex-élève de Tle « Merci à tous, pendant ces 3 années,

pour tous ces moments de partage

Directeur de la publication :

Lycée Saint-Exupéry

Directrices de rédaction :

Christine DENEL, Florence DELCLOS,

professeurs-documentalistes

Rédacteur en chef : Robin JOUAN

Journalistes : David ALESSANDRO, Mélanie CLAMART, Jenni-

fer DAIX, Robin JOUAN, Laury LOPEZ, Léo PALLUD, Patrick

POINCLOU.

Sans oublier : Héloïse PRIM, ex-élève de Tle.

Illustrateur : Lionel AMIAND

Mise en page : C. DENEL, F. DELCLOS., A. GRANDOU.

Graphiste : Eymeric FAYOLLE (logo B2C)

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Page 16: B2C n°10 Octobre 2010

B2C - Page 16

INTERVIEW VIP Nous avons survécu au…Nous avons survécu au… Labo de sciences !!!Labo de sciences !!!

R.J. : « Le métier a-t-il évolué au fil des années ? » M.C. : « Le métier a énormément

évolué en ce qui concerne le person-

nel technique de laboratoire. Par

exemple, pour les Sciences de le Vie

et de la Terre, moi quand je suis ren-

tré dans les laboratoires, il y a 30 ans

de cela, on regardait l’animal. Puis 10

ans après, on regardait à l’intérieur

de l'animal ; 10 ans plus tard, on re-

gardait quasiment les cellules

qui constituent l'animal ; et

maintenant on est en train

d’étudier les molécules qui

font fonctionner ces cellules

et qui constituent ces cellu-

les.

Oui, c’est un métier qui a

énormément évolué… C’est

également vrai au niveau de

la sécurité, rien de compara-

ble à avant. Et aussi concer-

nant l’aspect informatique

puisque maintenant on prati-

que tout ce qui est EXAO

(Expérimentation Assistée

par Ordinateur), sans oublier

la partie multimédia puisque qu’il y a

toute l’acquisition d'images, le traite-

ment vidéo et toutes ces choses là...

R.J. : « Êtes-vous passionné par votre métier ? » M.C. : « Moi oui, car ce qui me plait

beaucoup, c'est la polyvalence : un

jour on fait de la physique, un jour de

la chimie, un jour des SVT et après le

lendemain on fait de l'informatique

puis du multimédia, après on va faire

de l'entretien et de la maintenance,

donc de la construction de la fabrica-

tion, de la réparation. Ensuite, il y a

des commandes à faire, des crédits à

gérer, des dossiers à monter, donc

c'est un métier vraiment très vaste et

diversifié ».

R.J. : « Pour finir quelque chose à ajouter ? » M.C. : « Je dirais que pour faire ce

métier et surtout bien le faire, il faut

être passionné, c’est indispensa-

ble ! ».

Propos recueillis par

Robin JOUAN, Tle S4

Nous sommes tous passés devant,

quelle que soit notre filière, L, S, ES, ou

STG. Rarement nous y sommes ren-

trés, et pourtant ce n’était pas l’envie

qui nous en manquait !

Alors B2C a décidé d’aller interviewer

les gens qui y travaillent régulière-

ment, histoire d’en savoir un peu plus

sur ce lieu étrange et secret...

R.J. : « Tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le Labo de sciences et à quoi il sert ? » M. Canin, responsable du Labo : « Il est là pour préparer le maté-

riel scientifique nécessaire aux

expériences de cours et de Tra-

vaux Pratiques (TP) au niveau

des élèves, donc ça c'est un pre-

mier volet. Ensuite, le deuxième

volet, c'est qu’il faut également

assurer toute la partie sécurité,

c'est-à-dire l'accès aux locaux en

toute sécurité et également la

sécurité concernant l'utilisation

de tout le matériel ».

R.J. : « Combien y a-t-il de personnes qui y travaillent ? » M.C. : « Le laboratoire est composé de

trois adjoints techniques de laboratoi-

re, et de moi-même, technicien de

labo. Le rôle des adjoints techniques

consiste à préparer le matériel expéri-

mental pour les cours et les TP, et aus-

si l'entretien de ce matériel, sa main-

tenance, et donc sa réparation en cas

de besoin. Il y a un technicien de labo-

ratoire qui est chargé d'organiser, de

gérer et de contrôler le fonctionne-

ment des laboratoires et de participer

à la mise au point d’expériences nou-

velles ».

R.J. : « Comment travaillez-vous avec les enseignants ? » M.C. : « Chaque enseignant vient au

laboratoire, il prend connaissance du

nouveau matériel mis à sa disposition.

Ensuite, il apprend à utiliser ce maté-

riel, puis lorsqu'il en a besoin, il fait

une demande sous forme de dépôt

d'une fiche et celui-ci est alors préparé

en fonction de cette demande ».

R.J. : « Avez-vous des pièces rares dans le labo ? » M.C. : « Alors les pièces rares, on en a

de moins en moins (rires) ! En fait,

auparavant, on avait des animaux que

l’on conservait dans du formol, mais

depuis deux ans ou trois ans, le for-

mol est interdit pour des raisons de

sécurité. On n’a donc plus le droit de

conserver ce genre de choses dans les

collèges et les lycées, on a été obligé

de tout donner à l'université et à la

fac. Sinon, il nous reste en pièces ra-

res quelques rostres de requins-scie

ou des espadons, des choses comme

ça, mais pas plus ! ».

R.J. : « Quelles études faut-il faire pour travailler dans un laboratoire de sciences dans un collège ou un

lycée ? » M.C. : « Alors actuellement, il n’existe

que deux concours. Le premier c'est

le concours d'Adjoint technique de

laboratoire : c'est un concours qui

correspond à un niveau CAP/BEP,

mais ça c'est la théorie, parce qu’en

réalité les gens qui se présentent au

concours ont un niveau bac + 2, et

même bac + 3.

Le 2ème concours, c’est celui de

Technicien de laboratoire : il est du

niveau quasiment CAPES, je parle de

la partie technique et pratique mais la

partie théorique est de niveau bac +

2, bac + 3 ».

L’équipe du labo : de gauche à droite Laetitia, Amandine, Éric et Vénérine. [Photo : R. JOUAN]