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ECOLE ET CINEMA ORNE – Thierry DELAMOTTE CPD Culture humaniste IA ORNE - Janvier 2009 1 AZUR ET ASMAR De Michel OCELOT (Film d’animation - France – 2006 – 1h 30 – Couleur) PROPOSITIONS DE TRAVAIL PEDAGOGIQUE AUTOUR DU FILM NB : Ce document complète le Cahier de notes réalisé par Les Enfants de Cinéma sur le film et offert à chaque enseignant inscrit au dispositif. Vous pouvez retrouver ce document d’accompagnement sur l’espace ressource Ecole et Cinéma du site de l’IA : > http://www.ac-caen.fr/orne/ress/culture/cinema/ecole_et_cinema/ Un CD de ressources spécialement réalisé pour la formation vient en accompagnement de ce dossier. S OMMAIRE Avant la projection Découverte de la carte postale face « photogrammes » Lectures d’images /oral P. 2 Découverte de l’affiche du film : lecture de l’image, questionnements Lectures d’images/oral P. 3 De la lecture à l’écriture Français P. 4 Visionnement de la Bandeannonce du film Lecture/Ecoute/oral P. 4 Lecture des informations verbales fournies sur la Carte postale élève (éventuellement informations reprises du Cahier de notes enseignant) Français P. 5 Compréhension – Vocabulaire Français P. 6 Recherches documentaires Français/TICE P. 6 Littérature : Le conte (Contes merveilleux et structure de quête) Culture humaniste P. 6 Repérage historique et géographique Culture humaniste P. 7/8 Après la projection I Analyse du récit Personnages / Lieux / Actions Français P. 9 Le conte : genre merveilleux et structure de quête Culture humaniste P. 9/10 Analyse de quelques thématiques : symétrie / tolérance Compétences civiques P. 12/13 II Géographie : Le monde musulman / Le monde arabe Culture humaniste P. 14/15 III Histoire : Le Moyen âge, l’empire islamique, les croisades Culture humaniste P. 16/17 IV – Eléments sur l’art araboislamique Histoire des arts P. 18/19 V – Compétences sociales et civiques Instruction civique P. 20 Annexe 1 : Les créatures merveilleuses dans le film Culture humaniste P. 21 Annexe 2 : Comparaison de modes de vies, paysages, architecture… Culture humaniste P. 22/24 Annexe 3 : Personnages et créatures du film Français/ Culture hum. P. 25 Annexe 4 : Ecrire avec une police de caractère arabe Arts visuels/ TICE P. 26 Annexe 5 : Histoire du cinéma d’animation Histoire des arts P. 27/30 Ressources documentaires P. 30

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ECOLE ET CINEMA ORNE – Thierry DELAMOTTE CPD Culture humaniste IA ORNE - Janvier 2009

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AZUR ET ASMAR De Michel OCELOT

(Film d’animation - France – 2006 – 1h 30 – Couleur)

PROPOSITIONS DE TRAVAIL PEDAGOGIQUE AUTOUR DU FILM

NB : Ce document complète le Cahier de notes réalisé par Les Enfants de Cinéma sur le film et offert à chaque enseignant inscrit au dispositif. Vous pouvez retrouver ce document d’accompagnement sur l’espace ressource Ecole et Cinéma du site de l’IA : > http://www.ac-caen.fr/orne/ress/culture/cinema/ecole_et_cinema/

Un CD de ressources spécialement réalisé pour la formation vient en accompagnement de ce dossier.

S O M M A I R E

Avant la projection     ‐ Découverte de la carte postale face « photogrammes »  Lectures d’images /oral  P. 2 ‐ Découverte de l’affiche du film : lecture de l’image, questionnements  Lectures d’images/oral  P. 3 ‐ De la lecture à l’écriture  Français  P. 4 ‐ Visionnement de la Bande‐annonce du film  Lecture/Ecoute/oral  P. 4 ‐ Lecture des informations verbales fournies sur la Carte postale élève (éventuellement informations reprises du Cahier de notes enseignant) 

Français   P. 5 

‐ Compréhension – Vocabulaire  Français  P. 6 ‐ Recherches documentaires   Français/TICE   P. 6 ‐ Littérature : Le conte (Contes merveilleux et structure de quête)  Culture humaniste  P. 6 ‐ Repérage historique et géographique  Culture humaniste  P. 7/8 Après la projection     I ‐ Analyse du récit         ‐ Personnages / Lieux / Actions  Français  P. 9     ‐ Le conte : genre merveilleux et structure de quête  Culture humaniste  P. 9/10     ‐ Analyse de quelques thématiques : symétrie / tolérance  Compétences civiques  P. 12/13 II ‐ Géographie : Le monde musulman / Le monde arabe  Culture humaniste  P. 14/15 III ‐ Histoire : Le Moyen âge, l’empire islamique, les croisades  Culture humaniste  P. 16/17 IV – Eléments sur l’art arabo‐islamique  Histoire des arts  P. 18/19 V – Compétences sociales et civiques  Instruction civique  P. 20 Annexe 1 : Les créatures merveilleuses dans le film  Culture humaniste  P. 21 Annexe 2 : Comparaison de modes de vies, paysages, architecture…  Culture humaniste  P. 22/24 Annexe 3 : Personnages et créatures du film  Français/ Culture hum.  P. 25 Annexe 4 : Ecrire avec une police de caractère arabe  Arts visuels/ TICE  P. 26 Annexe 5 : Histoire du cinéma d’animation  Histoire des arts  P. 27/30 Ressources documentaires    P. 30 

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I - AVANT LA PROJECTION

Objectifs :

- Susciter l’intérêt et la curiosité des élèves, formuler un certain nombre d’hypothèses sur le film, réactiver ou déclencher des situations d’apprentissages.

- Mettre en place (ou réactiver) quelques repères culturels pour situer le film NB : Cette préparation peut passer par plusieurs niveaux de travail à partir ● De la Carte fournie à chaque élève ● d’extraits pris dans le Cahier de notes enseignant ● de l’affiche téléchargeable sur l’espace Ecole et Cinéma (site IA) ● de recherches documentaires (livres, encyclopédies, internet) ● de cartes géographiques et d’une frise chronologique

I – LECTURES D’IMAGES A – ETUDE DE LA CARTE POSTALE : Face photogrammes (fournie à chaque élève). NB : si vous n’êtes pas venu(e) à la formation, pensez à retirer vos Cahiers de notes et Cartes postales auprès de votre IEN

A l’oral ou à l’écrit, faire un travail de dénotation (ce que je vois) et de connotation (ce que j’en pense, comment j’interprète…). Oral : Echange/débat : un certain nombre d’éléments doivent émerger : 1 – C’est un dessin animé (terme souvent utilisé par les élèves pour désigner de façon « générique » tout ce qui n’est pas fait d’images « en prises de vues réelles »). NB : En cycle III : Cela pourra donner lieu, en Histoire des arts, à un travail sur le cinéma d’animation (son histoire, les techniques et matières animées, dont le dessin). Pour tous les cycles : en Pratiques artistiques, réalisation de petites animations façon thaumatrope, feuilletoscope (ou folioscope) ou avec un logiciel d’animation.

Voir Espace Ecole et cinéma > http://www.ac-caen.fr/orne/ress/culture/cinema/ecole_et_cinema/ > Rubrique Ressources pédagogiques > Documents pédagogiques. 2 – Les personnages : Image 1 - Deux personnages qui ressemblent à des princes. En arrière-plan, une façade de palais,

éclairée au sol par une multitude de bougies. De chaque côté des princes, des petits personnages qui pourraient être des fées > idée du merveilleux, du conte…

Image 3 et 5 - deux « princesses » à mettre en correspondance avec les « Princes » : visages blancs et visages bruns – Costumes blancs et costumes colorés = des oppositions

Image 2 - un personnage dont on ne voit pas les yeux (aveugle ?). Il doit être petit ou alors vu par quelqu’un de très grand = perception due à la prise de vue faite en plongée.

Image 4 - un personnage que l’on peut identifier comme étant d’origine orientale Image 6 - Tous les personnages dansent ensemble, une ronde. C’est peut-être la fin du film. - Tous ces

personnages s’entendent bien…

3 – Oral / Ecrit : Le synopsis. Grâce à ces images, tenter en quelques mots, à l’oral ou à l’écrit, d’inventer ce que pourrait être l’histoire (on peut attendre d’étudier l’affiche avant de faire ce travail).

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B – ETUDE DE L’AFFICHE : > Téléchargeable sur http://images.fan-de-cinema.com/affiches/animation/azur_et_asmar,3.jpg > Fournie Sur le CD

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1 - Proposition de tableau d’analyse de l’affiche :

DENOTATION CONNOTATION Texte Graphisme Informations

sur le genre du film Informations

sur les thèmes abordés

Dessins Beaucoup de

« courbes », de couleurs

Dessin animé Conte, merveilleux, magiques, orient…

Couleurs chaudes :

rouge, jaune, orange,

Pays chauds

Titre film écrit en style arabe (calligraphie) Histoire arabe

Désert en arrière-plan Pays chaud, désert…

Azur en vêtement

moyenâgeux Asmar en oriental

Azur chevauche un lion, Asmar un

oiseau (féérique, fantastique)

(merveilleux) Contes et légendes

Histoire non réaliste, (Merveilleux) Monde enchanté, Contes et légendes

C – DE LA LECTURE DES IMAGES A L’HISTOIRE Grâce à toutes ces images (photogrammes et affiches), essayer en quelques phrases d’inventer ce que pourrait être l’histoire (avant de lire le synopsis de la Carte élève que l’on pourra comparer avec sa production). D – VISIONNEMENT DE LA BANDE ANNONCE

Ressources : > Sur le site : http://www.linternaute.com/cinema/bande-annonce/azur-et-asmar/6860/5086/ > Extrait sur le CD fourni

Conçue pour assurer la promotion d’un film, la bande annonce reprend de façon très courte quelques éléments de la trame du film, selon un montage très étudié. C’est une forme « courte » intéressante à étudier. Vocabulaire cinématographique : Le son de la bande annonce est fourni à la fois en « in » : les personnages du film parlent et en « off », une voix extérieure

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II – FRANÇAIS : LECTURE ET COMPREHENSION DE TEXTE(S) A - LECTURE (magistrale ou individuelle) du texte de la Carte élève ou du résumé du Cahier de notes enseignant  

1 ‐ Verso de la Carte élève L'histoire Quelque part en Europe, durant le Moyen Age, deux enfants sont bercés par la même nourrice. Elle s'appelle Jenane, elle est d'origine arabe. Elle  les élève équitablement  : Asmar  le brun  (son propre  fils), et Azur  le blond, fils d'un riche châtelain. Un jour, Jenane et Asmar sont renvoyés dans leur pays. Azur grandit. Il rêve de délivrer  l'héroïne d'un  conte dont  Jenane a bercé  son enfance,  la  fée des djinns.  Il  traverse  la mer et retrouve  Jenane,  devenue  la  veuve  d'un  riche marchand. Asmar  aussi  a  grandi,  il  ambitionne  également d'épouser  la fée des djinns. Les deux  jeunes hommes décident de faire route ensemble puis de tenter  leur chance séparément. Leur chemin sera jalonné d'embûches. Poursuivis par des voleurs, ils devront déjouer les pièges d'une bande de marchands d'esclaves, puis affronter une série d'obstacles avec des clés magiques. Au terme du voyage, chacun  trouvera  la  fée de ses rêves. Mais ce que  les deux garçons découvriront de plus important, c'est la paix, l'harmonie et la complémentarité.  Les personnages principaux Azur  et  Asmar  :  ils  sont  les  deux  faces  d'une même médaille,  l'un  blond  et  européen,  l'autre  brun  et maghrébin.   Élevés dans  l'honneur et  la  justice,  ils ressemblent à deux chevaliers au service du Bien et en quête de l'amour d'une belle dame. Jenane,  la  nourrice,  d'origine  maghrébine  :  elle  a  élevé  ces  deux  «  frères  de  lait  »  avec  une  équité irréprochable. Elle symbolise la maternité, la bonté, la justice et l'acceptation de l'autre. Le sage Yadoa : il incarne le savoir, la mixité (il est d'origine juive) et témoigne d'une époque où chrétiens, Juifs et musulmans vivaient en bonne entente. La princesse Chamsous Sabagh : elle est presque encore une enfant, elle incarne le progrès et témoigne de l'âge d'or de la civilisation musulmane. Crapoux : il est « l'émigré qui fait tout de travers ». Il critique sans cesse son pays d'adoption, mais il change d'attitude après être devenu l'écuyer d'Azur. Le père : parce qu'il reste dans son pays, le cœur sec et fermé aux autres, il est le seul personnage négatif du film (avec les marchands d'esclaves).  

Le message de Michel Ocelot Avec ce film, Michel Ocelot combat le racisme et les préjugés. Il célèbre la fraternité, la complémentarité des cultures et l'ouverture aux autres. Une phrase de Michel Ocelot  : « Mon  secret,  c'est que  je ne  fais  jamais de  films pour  les enfants  car  les enfants n'ont  rien à  faire de  films qui  sont pensés uniquement pour eux.  Je  suis mon premier  spectateur, adulte et enfant, car j'ai tous mes âges en moi. »  2 ‐ Résumé du film (Cahier de notes enseignant) Il y a bien  longtemps, quelque part dans  l'Europe du Moyen Âge, deux bébés sont bercés par  Jenane, une femme  d'origine maghrébine.  Azur,  le  blond  aux  yeux  bleus,  est  le  fils  du  châtelain  qui  emploie  Jenane comme nourrice. Asmar, le brun aux yeux noirs, est le fils de Jenane. Ils passent une enfance heureuse dans le même manoir, se battent et s'aiment comme des frères et tombent ensemble sous le charme d'une légende que leur conte inlassablement Jenane. Il y est question d'une « fée des djinns », retenue captive dans une cage de cristal au‐delà des mers, attendant désespérément le prince qui l'épousera après l'avoir délivrée. Mais le père d'Azur, un homme dur et impitoyable, renvoie brutalement Jenane et Asmar dans leur pays. Azur est maintenant un beau jeune homme. Il embarque vers les terres magiques du conte de son enfance. Il rencontre Crapoux, un émigré laid, aigri et voleur, qui lui propose de le guider. En ville, Azur retrouve Jenane, devenue la veuve d'un riche marchand. Et Asmar, qui a l'élégance et la noblesse d'un prince arabe. Chacun des deux  frères de  lait ambitionne  toujours d'épouser  la  fée des djinns.  Jenane décide qu'ils  feront  route ensemble jusqu'au pied des montagnes et qu'ils tenteront alors leur chance séparément. Pour préparer  l'expédition, Azur  rencontre  le  sage Yadoa, puis une  jeune princesse érudite. Muni de  clés magiques,  il  part  en  compagnie  de  Crapoux  et  d'Asmar.  Leur  chemin  est  jalonné  d'embûches  diverses. Poursuivis par des voleurs,  il  leur faut également déjouer  les pièges d'une bande de marchands d'esclaves, puis affronter la série d'obstacles réservée à tout prétendant à la main de la fée. Au terme du voyage, chacun trouvera la fée de ses rêves. Mais ce que les deux garçons découvriront de plus important, c'est l'harmonie et la complémentarité. 

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B - COMPREHENSION : 1 – A partir du texte de la Carte élève (1) et/ou du texte (2) du Cahier de notes enseignant : NB : Demander aux élèves de lire la totalité de la carte élève ou seulement l’histoire (il peut être possible de conserver la partie « Message de Michel Ocelot » pour un traitement après le film de la thématique

Vocabulaire :

Chercher le sens des mots surlignés : - (carte élève) Europe, Moyen Age, nourrice, arabe, équitablement, châtelain, héroïne, djinns, « jalonné d’embûches », la veuve, il ambitionne - (Cahier de notes enseignant) maghrébine, nourrice, manoir, captive, émigré, frères de lait, ambitionne, érudite… * Djinns (mot arabe) : Dans les croyances musulmanes, esprit bienfaisant ou démon (Petit Larousse)> Faire le rapprochement avec d’autres créatures merveilleuses déjà rencontrées éventuellement dans des lectures ou au cinéma (Exemple les Elfes).

Recherches documentaires sur l’auteur 1 - Qui est l’auteur du film : le réalisateur ? 2 - Recherche des informations sur l’auteur :

Michel Ocelot est né en 1943 à Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d'Azur. Il a vécu son enfance en Guinée (Afrique), puis son adolescence à Angers. Il vit maintenant à Paris. Il a fait ses études aux Beaux-Arts de Rouen, puis aux Arts-décoratifs à Paris et enfin au California Institute of the Arts à Los Angeles (Etats-Unis). 3 - Quels films a-t-il déjà réalisés ?

Kirikou et la sorcière (1998, grand succès mondial), Princes et Princesses (2000) ; Kirikou et les bêtes sauvages (2005), Azur et Asmar (2006) NB : Kirikou et la sorcière et Princes et Princesses sont deux autres films de Michel Ocelot appartenant au catalogue Ecole et Cinéma. Si les élèves ont déjà vu ces films dans le cadre du dispositif (ou personnellement) échanger sur ces films. 4 – Le film est parlant et en couleur. A quoi cette expression s’oppose-t-elle ? (Citez un film vu correspondant à cette expression).

Muet en noir et blanc (exemple : Le mécano de la General).

C - CULTURE HUMANISTE Eléments de culture littéraire : les contes merveilleux et les contes à structure de quête

Compte-tenu du cadre littéraire dans lequel s’inscrit l’histoire de Azur et Amar (le conte merveilleux et la structure de quête), il sera utile de permettre aux élèves de réactiver (ou de d’activer) des connaissances culturelles liée au genre (Contes des frères Grimm par exemple) et de les aider à en analyser les principes de fonctionnement (éléments récurrents, voir Analyse du récit page 7).

III – HISTOIRE-GEOGRAPHIE

REPERAGE GEOGRAPHIQUE :

- A l’aide d’une carte (voir carte 1, page 7), situer l’Europe (nommer et lister les pays membres) - Grâce à la carte 2 (page 9), situe sur la carte la mer méditerranée, les pays du Maghreb - Explique « Azur traverse la mer »

REPERAGE HISTORIQUE : LE MOYEN AGE - Situer sur une frise le Moyen âge. - Rappel de quelques éléments appris

Le Moyen âge couvre environ dix siècles de la fin de l’Antiquité (fin Ve siècle) au début de la Renaissance (fin XVe siècle). Même si les limites en sont encore discutées, les historiens font souvent débuter le Moyen Age en 476 (chute de l’empire romain d’orient suites aux invasions et conquêtes «barbares») et le font terminer soit en en 1453 (chute de Constantinople, capitale de l’empire romain d’orient) soit en 1492, “découverte” de l’Amérique par Christophe Colomb, > Voir l’excellent site : Explorer le moyen âge : http://www.curiosphere.tv/moyenage/

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CARTE 1 – FRANCE, EUROPE ET PAYS MEDITERRANEENS

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CARTE 2 - LE MAGHREB

Le terme Maghreb (en arabe, al-Djazirat al-Maghrib, «la presqu'île du couchant») a longtemps désigné les trois pays d'Afrique du Nord-Ouest: le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Puis, s'ajoutèrent les extrémités orientale et occidentale que sont la Libye et la Mauritanie. (Source image et texte : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/maghreb.htm)

CARTE 3 - UN PAYS DU MAGHREB : LE MAROC

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II - APRES LA PROJECTION

Objectifs (Culture humaniste et Français) : Permettre aux élèves de construire des repères historiques, géographiques, littéraires et historiques

sur les arts (Culture humaniste et Français)

I - ANALYSE DU RECIT

Point des programmes officiels :

Ecole maternelle / Découvrir l’écrit / - [des] textes sont choisis pour la qualité de leur langue...et la manière remarquable dont ils illustrent les genres littéraires auxquels ils appartiennent (contes, légendes, fables, poèmes, récits de littérature enfantine). - Se repérer dans le temps « [les enfants sont amenés à] se repérer dans une chronologie Cycle des approfondissements : Lecture, écriture - compréhension de textes littéraires (récits, descriptions, dialogues, poèmes). Cette compréhension s’appuie sur le repérage des principaux éléments du texte (par exemple, […] les personnages et les événements d’un récit), mais aussi sur son analyse précise. Celle-ci consiste principalement en l’observation des traits distinctifs qui donnent au texte sa cohérence - ...repérage des principaux éléments du texte (par exemple…les personnages et les événements d’un récit),

A – FAIRE UNE ANALYSE DU POINT DE VUE : Des personnages du film, les caractériser (faire référence à leur espace de vie) > voir verso de la carte élèves sur les personnages principaux du film > voir images extraites du film en annexes 3 page 23 (et images sur le CD) > faire une place à part au personnage de Crapoux (voir Cahier de notes p. 12)

des lieux généraux de l’action : > Comparaison géographique (Europe/occident – Maghreb/Orient) / sociale (la chambre de Azur, celle de Asmar) > Voir images extraites du film en annexe 2 page 22 (et images sur le CD)

B – REFERENCES AU GENRE MERVEILLEUX. Comme indiqué dans le Cahier de notes enseignant, la trame d’Azur et Asmar est celle du conte initiatique, puisant ses références dans le merveilleux. Le conte merveilleux, aussi appelé conte de fées, est un sous-genre du conte. Dans ce type de littérature interviennent des éléments surnaturels ou féériques, des opérations magiques, des événements miraculeux propres à enchanter le lecteur, ou l'auditeur, dans le cas d'une séance de conte généralement emprunté au folklore (bottes de sept lieues, baguette magique, fée…). La plupart des récits appartenant à ce genre littéraire ont circulé par le biais du bouche à oreille, avant de faire l'objet au XVIIe siècle de collectages, retranscriptions écrites et de se retrouver relativement fixés dans leur forme et contenu.

Le genre merveilleux se rapproche de l’épopée (récit épique) : le héros entre en conflit avec des forces gigantesques dont il triomphe.

Ce héros est souvent porté par une morale : le conte merveilleux est porteur d’un enseignement et les histoires se terminent bien.

Les récits se situent toujours dans un passé assez indéfini (il était une fois, un jour…) ou un ailleurs temporel (science-fiction).

NB : Le merveilleux est accentué ici par l’univers oriental, référence aux Contes des Mille et une nuits.

Travail avec les élèves : - Le temps : Situer la période historique à laquelle se passe cette histoire qui nous a été racontée. Est-elle introduite par un connecteur de temps (dans le film, sur la Carte élèves…), - Vraisemblance et Magie : Travail sur la vraisemblance et « l’invraisemblance » : possibilité d’apporter le vocabulaire « merveilleux » pour désigner les évènements, objets, personnes magiques, invraisemblables, « surnaturelles ». - Lister les éléments « magiques » irréalistes (fée, djinns, clés magiques, fiole de brouillard d’invisibilité, la langue des fauves, plume irisée de l’oiseau Saïmourh qui empêche d’être dévoré… NB : Les djinns ou jinns sont des créatures dotées de pouvoirs surnaturels. Ils sont en général invisibles et peuvent prendre diverses formes (végétales, animales –souvent des serpents- ou humaines). Ils ont une capacité d’influences spirituelles sur les hommes. Il y a de bons et de mauvais djinns. Selon l’islam, ils ont le pouvoir de posséder ceux qui ne respectent pas la religion. Dans la tradition populaire musulmane on ne dit pas une « mémoire d’éléphant » mais une mémoire de djinn > Voir annexe 1, page 18.

ECOLE ET CINEMA ORNE – Thierry DELAMOTTE CPD Culture humaniste IA ORNE - Janvier 2009

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La morale : Comme souvent, le conte merveilleux est porteur d’une morale. Avec les élèves, analyser la morale du film : L’objectif du film est aussi de « célébrer la civilisation islamique du Moyen âge, brillante et ouverte », mais aussi de donner au récit une résonnance contemporaine, « parler avec la fable de la France d’aujourd’hui » nous dit Michel Ocelot. > Voir aussi page 17

C – REFERENCE AUX CONTES A STRUCTURE DE QUETE Plus qu’au schéma narratif (situation initiale - élément perturbateur – péripéties - résolution - situation finale), Azur et Asmar se prête à une analyse selon le schéma actanciel de Greimas.

Repères enseignants : Selon Vladimir PROPP1, les personnages des contes n'ont pas une psychologie qui évolue au court du récit mais ils se comportent toujours selon le rôle qui leur a été attribué au début de l'histoire. Cette notion de fonction - acte d'un personnage -, A. GREIMAS2 la reprend pour parler d'actant (c’est le modèle « actanciel »). Il repère dans tous les contes six actants : - Le sujet : le personnage central qui accomplit la quête (le héros, l'héroïne). - L'objet de la quête : ce qu'obtient le héros à la fin du conte. C'est ce pourquoi il va partir de chez lui ; sans cela il n'y aurait pas d'histoire (une princesse, un royaume, un trésor, un pouvoir magique, etc.). - L'adjuvant : il(s) aide(nt) le sujet dans sa quête (personne, objet, formule magique, etc.). - L'opposant : il tente d'empêcher le sujet de réussir sa quête (géants, monstres, éléments de la nature, etc.). Les adjuvants et les opposants établissent un rapport de force autour du sujet ; le sujet pouvant être adjuvant de lui-même grâce à ses qualités. - Le destinateur : il pousse le héros à accomplir sa quête (le père, le désir de grandir, etc.). - Le destinataire : il bénéficie de la réussite de la quête (le héros, la famille réunie, etc.). NB : Tous les éléments de ce schéma n'apparaissent pas toujours clairement dans tous les contes. En effet, destinataire et destinateur peuvent être le même personnage.

Quelques références d’auteurs : - Charles Perrault (1628-1703) célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye (l'essentiel de son travail consista en la collecte et la retranscription de contes issus de la tradition orale française. Il est l'un des formalisateurs du genre littéraire écrit du conte merveilleux). - Les frères Grimm, Jacob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1859) sont des linguistes, philologues et collecteurs de contes populaires eux aussi (de langue allemande mais pas uniquement). - Les Mille et Une Nuits : recueil de contes populaires en arabe, probablement d'origine persane ou indienne constitué de nombreux contes enchâssés et de personnages en miroir les uns par rapport aux autres3.

TRAVAIL AVEC LES ELEVES

Suivant les travaux qui auront été faits en amont sur les contes (mais qui peuvent être aussi envisagés à partir de ce film-conte), amener les élèves à analyser le film suivant le schéma de Greimas. On pourra alors aboutir à un tableau reprenant les différents actants :

- La situation initiale - Le, les héros (Le sujet) - L'objet de la quête - Ce qui va gêner la réussite de la quête (L'opposant) - Ce qui va aider le héros face aux adversaires (L'adjuvant) - Ce qui pousse le héros à accomplir sa quête (Le destinateur) - Qui bénéficie de la réussite de la quête (Le destinataire, qui peut être identique au destinateur) - Le dénouement

Rappel du Parcours de Azur et des aides qu’obtient Azur : Appris de Crapoux > Rencontrer 3 personnes (Crapoux, Yaoda et la princesse Chamsous Sabbah). Appris de Yadoa > Traverser la montagne des villes anciennes (Crapoux sait comment), prendre garde aux autres prétendants, aux brigands, aux chasseurs d’esclaves, au lion écarlate et à l’oiseau Saïmourh, trouver la falaise noire (et une entrée dans une faille), les portes pareilles (dont l’une conduit aux ténèbres et l’autre à la lumière). Aides fournies par la Princesse Chamsous Sabbah > une fiole de brouillard d’invisibilité, la langue des fauves (un bonbon qui permet de parler aux fauves), une plume irisée de l’Oiseau de Saïmourh, qui doit permettre de ne pas être dévoré par lui (Et des consignes fournies par la Princesse : « Prenez garde : le brouillard se dissipe, le bonbon fond et la plume s’envole » et « Utilisez votre cerveau e votre cœur – C’est la vaillance qui compte »)

1 - Vladimir Propp, Morphologie du Conte, Points-Seuil, Paris 2- A.J.Greimas: Sémantique structurale, Larousse, 1966 3 - Origine des contes : Le sultan Schahriar, déçu par l'infidélité de son épouse, la fait mettre à mort. Afin d'éviter d'être à nouveau trompé, il décide d'assassiner chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se fait désigner pour épouser le sultan. Elle raconte chaque nuit au sultan une histoire dont la suite est reportée au lendemain. Le sultan ne peut se résoudre alors à tuer la jeune femme ; il reporte l'exécution de jour en jour afin de connaitre la suite du récit commencé la veille. Peu à peu, Shéhérazade gagne la confiance de son mari et finalement au bout de mille et une nuits, il renonce à vouloir la tuer.

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ACTANTS Rappel des fonctions Dans le film Le, les héros (Le sujet)

Le personnage central qui accomplit la quête (Le, les héros)

Azur, puis Asmar

L'objet de la quête Ce qu'obtient le héros à la fin du conte. C'est ce pourquoi il va partir de chez lui ; sans cela il n'y aurait pas d'histoire (une princesse, un royaume, un trésor, un pouvoir magique, etc.).

Délivrer, et épouser, la fée des djinns qui est emprisonnée dans une cage de cristal

Les obstacles : ce qu’il devra affronter, ce qui va gêner la réussite de la quête (L'opposant)

Il(s) tente(nt) d'empêcher le sujet de réussir sa quête (géants, monstres, éléments de la nature, etc.). Les adjuvants et les opposants établissent un rapport de force autour du sujet ; le sujet pouvant être adjuvant de lui-même grâce à ses qualités.

- Lion écarlate aux griffes bleues - L’Oiseau Saïmourh aux ailes d’arc-en-ciel - La falaise noire (dans laquelle il faut trouver le passage secret) - Les chasseurs d’esclaves… - Mais aussi Crapoux qui va passer de « mauvais guide » à une aide (avec un véritable acte de contrition à la fin : « Ma vie ne sera pas ratée si Azur gagne »). - Franchir les portes pareilles (l’une la grotte des ténèbres, l’autre la salle des lumières

Les aides : ce qui va aider le héros face aux adversaires (L'adjuvant)

Il(s) aide(nt) le sujet dans sa quête (un être, un objet, une formule magique, etc.).

Objets : - 3 clés magiques (la clé chaude –pour la porte du feu-, la clé parfumée –pour la porte des gaz-, la clé coupante en croissant de lune, qu'Asmar a trouvée –pour la porte de fer-) - Des objets magiques fournis pas la Princesse Chamsous Sabbah : une fiole de brouillard d’invisibilité, la langue des fauves (un bonbon qui permet de parler aux fauves), une plume irisée de l’Oiseau de Saïmourh, qui doit permettre de ne pas être dévoré, Et des consignes fournies par la Princesse : « Prenez garde : le brouillard se dissipe, le bonbon fond et la plume s’envole ».

Des personnes (indiquées par Crapoux) : Crapoux…, Le sage Yadoa, La princesse Chamsous Sabah, Des animaux : - le lion écarlate (création de Michel Ocelot), - l’oiseau Saïmourh (présent dans la culture orientale), le sage Yadoa. NB : Le personnage de Crapoux mérite un travail spécifique car s’il se révèlera bien un adjuvant à la fin de l’histoire. Il renferme une certaine ambivalence. Des qualités propres au héros, des vertus : Consigne de la princesse Chamsous Sabbah « Utilisez votre cerveau e votre cœur – C’est la vaillance qui compte »

La motivation : ce qui pousse le héros à accomplir sa quête (Le destinateur)

Il pousse le héros à accomplir sa quête (le père, le désir de grandir, etc.).

Azur et Asmar eux-mêmes et leur désir d’épouser la Fée des Djinns

Le destinataire Il bénéficie de la réussite de la quête (le héros, la famille réunie, etc.). Tous les éléments de ce schéma n'apparaissent pas toujours clairement dans tous les contes. En effet, destinataire et destinateur peuvent être le même personnage.

Les héros Azur et Asmar

Dénouement Réussite de la quête Nouvelle situation stable

Chaque héros va épouser sa princesse…de la couleur opposée ! Azur, la fée des Djinns et Asmar, la fée des Elfes (cousine de la fée des djinns)

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D – ANALYSE DE QUELQUES THEMATIQUES 1) Symétrie / asymétrie Comme indiqué dans le Cahier de notes enseignant, le film repose au plan sémantique comme au plan iconographique sur des notions d’équilibre, de symétrie (ou le contraire). Jenane est le personnage qui crée ces équilibres, cette parité. Le père d’Azur est au contraire celui qui les détruit. Exemple :

Une symétrie presque parfaite (même dans les jouets)

La chambre de Asmar (et Azur) Asymétrie : Azur dans sa chambre après l’intervention

du père (qui casse cette symétrie) > Voir plans fournis sur le CD ou revoir la séquence 1 du film

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Avec les élèves :

- Faire remarquer la symétrie, échanger autour de cette thématique : Jénane considère à parité les deux enfants (de culture différente). Par ailleurs, faire remarquer que l’un n’a pas de père, l’autre pas de mère. (Avec la vidéo, remarquer que la chanson est chantée une fois en français et une fois en arabe). La situation ci-dessous donne lieu à un quiproquo intéressant. Raconte.

> Voir Cahier de notes enseignant page 10. 2) Partage des cultures, mixité et ouverture à l’altérité, tolérance (> Education civique et morale) La notion de symétrie est à rapprocher de l’autre thématique développée dans le film : la différence Occident/Orient, culture européenne/culture arabe, blancs/noirs….et finalement le partage des cultures et l’ouverture à « l’altérité » :

- voir pour cela les remarques faites par Azur et par Jenane dans le film : Azur « C’est quand je ne suis pas guidé (surtout par Crapoux le critique) que je découvre. (Notez aussi que le fait d’être aveugle l’amène à utiliser d’autre sens qui lui permettent de trouver les clés dont il a besoin (le toucher, l’odorat…)

- Voir aussi la remarque de Jenane : « Je connais deux pays, deux langues, deux religions ; ce

qui fait que j’en connais deux fois plus que les autres)…Lorsque les colombes reviennent toutes après qu’Asmar et Azur ont été attaqués, une colombe a une tache de sang. Jénane réplique à la servante qui demande s’il s’agit du sang d’Azur ou d’Asmar « Je n’en sais rien, le sang a la même couleur »…

- Voir aussi le sage Yadoa, qui est venu d’Europe lui aussi, où on l’a persécuté (Voir

persécution des juifs en France et en Europe au Moyen âge http://www.histoiredesjuifs.com/articles.php?lng=fr&pg=470)

- Dans la séquence de la ville, la nuit, la Princesse indique les lieux de culte à Azur : on y voit la

synagogue, l’église et la mosquée.

- En référence à l’histoire, faire état des échanges de marchandises (épices notamment) que l’on retrouve dans nos plats aujourd’hui.

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II - GEOGRAPHIE

Points des programmes officiels – Socle commun Culture humaniste

Compétences attendues fin de CE1 - découvrir quelques éléments culturels d’un autre pays ;

Compétences attendues fin de CM2 - identifier les principales périodes de l’histoire étudiée, mémoriser quelques repères chronologiques pour les situer les uns par rapport aux autres en connaissant une ou deux de leurs caractéristiques majeures ; - identifier sur une carte et connaître quelques caractères principaux des grands ensembles physiques et humains de l’échelle locale à celle du monde ; - connaître quelques éléments culturels d’un autre pays ; - lire et utiliser différents langages : cartes, croquis, graphiques, chronologie, iconographie ;

A - CARTE 1 : LE MONDE MUSULMAN DANS LE MONDE (2006)

Source : http://www.cielqr.fr/terrecartes/musulman.jpg

B - CARTE 2 : LES PAYS ARABES (2002)

Compare ces deux cartes. Que constates-tu ? Quelle est la différence entre « musulman » et « arabe » ?

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D – EXERCICE

- Colorie la France en bleu - A l’aide de la carte 2 (page 8), colorie les pays du Maghreb en orange. Inscris le nom de ces pays : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye - Imagine qu’Azur soit allé de la Basse-Normandie (en France) au Maroc (ville de Marrakech) : trace au crayon à papier en pointillé son parcours possible. - Quelle mer a-t-il traversé en bateau ?

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4 - AUTRES PISTES D’ETUDES EN GEOGRAPHIE

Découvrir les caractéristiques géographiques d’un des pays du Maghreb (par exemple : Le Maroc): climat, végétation, habitat et, à partir du film (et des photogrammes fournis à la fois en annexe 2 et sur le CD) décrire les modes de vie de leurs habitants : nourriture, vêtements, quotidien, architecture...

Les comparer à notre pays : la France.

III – HISTOIRE - REPERES HISTORIQUES

Points des programmes officiels : Cycle III : Le Moyen Age : Conflits et échanges en Méditerranée : les croisades, la découverte d’une autre civilisation, l’Islam. CARTE 1 : LE MONDE MUSULMAN AU VIIIE SIECLE

Commenter la carte 1. La comparer aux cartes 1 et 2 page 14.

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A – LE MOYEN AGE Les historiens situent généralement le Moyen âge entre les dates 476 (chute de l’empire romain d’occident) et soit 1453 (chute de Constantinople, capitale de l’empire romain d’orient) soit 1492, “découverte” de l’Amérique par Christophe Colomb. C’est une période très longue qui se situe donc entre l’antiquité et la Renaissance

Voir l’excellent site : http://www.curiosphere.tv/moyenage/ B – NAISSANCE DE L’EMPIRE ISLAMIQUE Naissance de l’islam avec le prophète Mahomet (La Mecque 570 – Médine 632). C’est la troisième religion monothéiste après le Judaïsme et le Christianisme. Le mot « arab » signifie « nomade ». A cette époque, les arabes étaient organisés en tribus. Islam signifie « soumission à Dieu ». C’est une religion sans Eglise. Le croyant est seul face à Allah. Il doit se conformer aux 5 piliers fondamentaux (dont l’un consiste à aller une fois dans sa vie en pèlerinage à La Mecque). Mahomet va proposer une organisation sociale fondée sur la solidarité, l’entraide et la pureté. A sa mort, l’islam occupe une grande partie de l’Arabie. Après sa mort, une phase de conquête islamique va avoir lieu jusqu’en 750 et s’étendre du bassin méditerranéen à l’Asie centrale et même jusqu’à la Chine (voir carte fournie page 12). Des villes importantes vont être fondées. Du VIIe au XVe siècle, les Arabes s'imposèrent dans tous les domaines, qu'il s'agisse des sciences (mathématiques, astronomie…), mais aussi de culture en général. Tout au long de ces huit siècles, jamais l'excellence arabe ne souffrit de repli. Le monde entier a été témoin de l'âge d'or de la culture arabo-islamique. NB : On doit aux arabes l’algèbre, l’adoption du système décimal, le zéro (qui n’existait pas chez les romains), les techniques de construction géométriques (qu’on retrouve dans les mosaïques), une cartographie précise du bassin méditerranéen…

Une date : 732 Charles Martel stoppent les Sarrazins à Poitiers C - LES CROISADES : Au XIe siècle, des pèlerins (personnes qui effectuent un long voyage pour aller prier sur un lieu saint), prétendent que les musulmans (les Sarrazins) les empêchent de prier sur le tombeau de Jésus-Christ à Jérusalem. Le Pape Urbain II lance un appel à la Croisade. De nombreux chevaliers, mais aussi des gens pauvres, partent pour Jérusalem. Ils accrochent une croix sur leur manteau. Les croisés s’emparent de Jérusalem en 1099, mais en 1187, le Sultan égyptien Saladin reprend Jérusalem. Malgré 6 autres croisades, les rois et les empereurs chrétiens ne parviendront jamais à reconquérir la ville sainte. Les efforts du roi Louis IX (Saint Louis) échouent. Saint Louis meurt à Tunis en aout 1270. Sa mort marque la fin des croisades

D – LES ECHANGES AUTOUR DE LA MEDITERRANEE Du XI au XIIIe siècle, le bassin méditerranéen est un lieu d’affrontements mais aussi d’échanges (de commerce).

Possibilité de lister les épices disponibles sur le marché de la médina dans le film Azur et Asmar (en apporter en classe, les observer, les sentir).

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IV – REPERES : ELEMENTS SUR L’ART ARABO-ISLAMIQUE

Objectifs : - Mieux appréhender la civilisation arabe et son histoire, les religions, et les rapports occident/orient - Découvrir les lettres et les arts arabo-islamiques : - Etablir des correspondances entre des œuvres et le film (architecture, décoration, arts du quotidien). - Développer et illustrer ces connaissances par des recherches documentaires. [Voir document annexe réalisé par Yves Le Gall, CPD Culture humaniste]

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Une référence en histoire des arts empruntée par Michel Ocelot

Après avoir échappé à leurs poursuivants, Azur et Asmar arrivent (dans la montagne des villes anciennes ?) à l’intérieur d’un plan, figurant un paysage dans lequel s’inscrit une ruine monumentale religieuse : une basilique? Celle-ci occupe une grande place dans le plan. Du dôme, un collage surréaliste, fait apparaître le visage du Christ. Ce visage est en fait emprunté à un détail d’une icône byzantine de la basilique Sainte Sophie d’Istanbul (ex Constantinople), devenue une mosquée (voir la référence à l’histoire de Constantinople et des empires romains et islamique).

Christ Pantocrator4 (Détail de la Deisis de Sainte Sophie de Constantinople5 XIIIe siècle) - [Lien Histoire de l’art] La conception du plan renvoie au courant de l’art néo-classique du XVIIe/XVIIIe qui met en scène des architectures ruiniformes fictives ou réelles, en référence à l’antiquité gréco-romaine. Ce courant correspond aussi à cette époque à la mode des voyages en Italie.

Autre plan du film Bril Paul, Paysage romain avec des ruines, vers 1605-1610

Paul Bril Le Campo Vaccino avec une Femme de Bohémien Lisant 1603

Voir aussi le tableau de Philippe de Champaigne, « L'assomption de la vierge, 1656 » au Musée des Beaux arts et de la Dentelle d’Alençon.

Ressources fournies sur le CD.

4 Le Christ pantocrator (maître de l’univers) est un Christ en gloire, c'est-à-dire la représentation artistique de Jésus Christ dans son corps glorieux par opposition aux représentations plus humaines du Christ souffrant la passion sur le crucifix, ou celle de l'enfant Jésus (Wikipédia) 5 Cette ancienne basilique chrétienne de Constantinople du VIe siècle est devenue une mosquée au XVe siècle sous l'impulsion du sultan Mehmed II.

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V - COMPETENCES SOCIALES ET CIVIQUES Voici un entretien qu’un journaliste a eu avec Michel Ocelot, le réalisateur (un autre entretien est disponible sur le DVD Azur et Asmar en vente dans les CDDP). JDI : Qu’est-ce qui vous a inspiré l’histoire d’Azur et Asmar ? Michel Ocelot : C’est une question qui me tient particulièrement à cœur : tous ces gens qui se méprisent et se combattent, à travers le monde, au lieu de s’entendre, tout simplement, ce qui serait plus rationnel et agréable. Je pensais dans un premier temps évoquer la guerre entre la France et l’Allemagne, ou inventer deux peuples ennemis. Mais j’ai renoncé à donner une guerre, même en dessin animé. Et j’ai pensé à un sujet immédiat : la vie quotidienne en Europe, avec l’animosité entre citoyens de souche et citoyens récents. J’ai pensé aussi plus largement aux mauvais rapports Occident/Moyen-Orient. J’y ai ajouté une célébration de la brillante culture islamique du Moyen Âge. En tant que Français, j’ai cru devoir diriger le projecteur sur le Maghreb. Mais j’évoque aussi d’autres régions du Moyen-Orient que j’admire. JDI : Pourquoi avoir choisi de situer l’action de votre film au Moyen Âge ? M. O. : Pour aborder un sujet brûlant, il vaut mieux en faire une fable qui se passe ailleurs. Et c’est facile, avec le Moyen Âge, de créer un conte de fées, ce que j’aime faire. Et la civilisation que je veux célébrer date en effet du Moyen Âge. Elle a pris à partir du VIIIe siècle le flambeau de la civilisation que l’Europe avait lâché avec l’écroulement de l’Empire romain, une civilisation qui nous est revenue peu à peu par l’Andalousie et la Sicile musulmanes, enrichie d’éléments syriaques, mésopotamiens, persans, indiens, chinois. La scène d’ouverture, qui montre le blond Azur tétant sa nourrice très brune, évoque ces siècles pendant lesquels l’Occident a « tété » l’Orient. JDI : Le fait de partager une histoire commune n’empêche pourtant pas Crapoux de critiquer le Maghreb, ni Asmar de rejeter son « frère » français… M. O. : Crapoux représente celui qui se tient mal à l’étranger et qui ne sera jamais heureux. Son attitude est imbécile, tout comme celle d’Azur lorsqu’il décide de devenir aveugle, car il est alors incapable de découvrir les beautés du Maghreb t de se lier avec les autres. J’ai fait preuve de la même bêtise lorsque j’avais quinze ans ! Après une enfance passée à Conakry, une petite ville bienveillante, dans une sympathique école communale, je me suis trouvé à Angers, une grande ville sous un ciel gris, dans un immense lycée, dont je ne connaissais pas les codes. J’ai tout rejeté systématiquement pendant dix ans, au lieu d'être heureux. Asmar, quant à lui, rejette les autres en bloc, prêt à punir des innocents parce que d’autres lui ont fait du mal. Ce n’est pas mieux. JDI : La fraternité qui naît finalement entre Asmar et Azur, au-delà des liens du sang, est-elle pour vous le symbole d’une fraternité possible entre tous les hommes ? M. O. : Oui, j’y crois très fort. Partout dans le monde, les peuples ont tendance à se faire la guerre, mais aussi à s’aimer, à vouloir être amis par dessus les frontières. Au fil de leurs aventures, Azur t Asmar risquent leur vie l’un pour l’autre, et devant les chasseurs d’esclaves, ils prennent pleinement conscience de leur fraternité. JDI : Avez-vous pensé aux enfants en écrivant cette histoire ? M. O. : Non, je ne pense jamais aux enfants (presque)… C’est mon secret ! Je leur plais parce que je ne travaille pas pour eux : personne n’aime être pris pour un bébé, quel que soit son âge. S’ils ne comprennent pas tout ce qu’il y a dans mes films, ce n’est pas gênant. Ils sont habitués à ne pas tout comprendre dans la vie quotidienne, et ce qu’il leur faut, ce sont de nouvelles choses à assimiler, tous les jours. JDI : Quels sont les messages que vous souhaiteriez néanmoins qu’ils retiennent après avoir vu votre film ? M. O. : Que nous sommes frères et sœurs, et que c’est beaucoup plus agréable de s’aimer que de se détester. Je voudrais particulièrement dire aux jeunes Français d’origine maghrébine qu’ils sont nobles, beaux, qu’ils ont leur histoire, et que l’agressivité, c’est pour les perdants. Et je voudrais qu’ils entendent la déclaration de Jénane dans le film : Vous connaissez (de près ou de loin) deux pays, deux langues, deux religions, vous en savez deux fois plus que les autres !

TRAVAIL AVEC LES ELEVES A PARTIR DE CET ENTRETIEN - Lecture de l’entretien - Echange sur les valeurs et les messages portés par le film. Les personnages de Crapoux (émigré qui critique son pays d’adoption), Azur et Asmar, Jenane…

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ANNEXE 1 : LES CREATURES MERVEILLEUSES DANS AZUR ET ASMAR

LES DJINNS

Le monde des djinns appartient aux traditions arabes les plus anciennes. Pour les Arabes, les djinns représentent une autre race habitant la terre, ce sont des sortes d'esprits qui habitent les endroits déserts, les points d'eau, les cimetières et les forêts. Pour se manifester, ils prennent diverses formes, dont celles de l'homme ou des animaux, couramment des serpents. Ils vivent comme les hommes : ils sont divisés en tribus dirigées par des rois.

L'OISEAU SAIMOURH OU SIMURGH De grande taille, puisqu'il pouvait transporter un chameau ou un éléphant, l'oiseau mythique Simurgh déteste les serpents. Son habitat naturel est un lieu où l'eau se trouve en abondance. Dans un récit iranien antique, il est dit que le Simurgh vit 1700 ans avant de plonger de lui-même dans les flammes, et dans d'autres récits plus tardifs, il est dit qu'il est immortel et possède un nid dans l'Arbre du Savoir. D'après la légende iranienne, il est dit que cet oiseau est si vieux qu'il a déjà vu trois fois la destruction du monde. Pendant tout ce temps, Simurgh a tellement appris qu'on pense qu'il possède le savoir de tous les âges.

Quand le Simurgh s'envolait, les feuilles de l'arbre du savoir tremblaient, causant la chute des graines de toute les plantes. Ces graines se répandirent dans le monde, prenant racine pour devenir chaque espèce de plantes ayant jamais vécu, et guérissant toutes les souffrances de l'humanité. On dit que ses plumes étaient couleur de cuivre, et bien qu'il soit initialement décrit comme un chien-oiseau, il a ensuite été connu soit avec une tête d'homme soit avec une tête de chien. Il est naturellement bon et le contact avec ses ailes peut guérir toute maladie ou blessure.

Dans les traditions russes, c'est un oiseau ressemblant au Phénix. Son envol portait bonheur à celui qui y assistait. Simurgh est apparu dans les jeux vidéo Final Fantasy X et Final Fantasy XI de Square en tant qu'ennemi.

Simurgh transportant Zal étant bébé. Le Simurgh a fait son apparition la plus célèbre dans la fable de Ferdowsi, le Shahnameh (Livre des Rois), où son engagement avec le Prince Zal est décrit. D'après le Shahnamah, Zal, fils du Roi Siyam était né albinos. Quand le Roi Siyam vit son fils albinos, il pensa qu'il avait la marque des démons, et abandonna l'enfant dans la montagne. Les pleurs de l'enfant arrivèrent aux oreilles du Simurgh au cœur tendre, qui vivait en haut de cette montagne, et l'oiseau récupéra l'enfant et l'éleva lui-même. Zal acquit beaucoup de sagesse en aimant Simurgh, qui possédait tout le savoir, mais quand il arriva à l'âge d'homme, il eut envie de rejoindre les siens. Bien que le Simurgh devint terriblement triste, il lui fit cadeau d'une seule plume dorée qu'il devrait brûler s'il avait besoin d'assistance. Après son retour dans son royaume, Zal tomba amoureux et épousa la belle Rudaba. Quand vint le temps de la naissance de leur fils, le labeur fut long et terrible. Zal était certain que sa femme mourrait en

couches. Rudaba était proche de la mort quand Zal décida de faire appel au Simurgh. Le Simurgh apparut et lui apprit à faire une césarienne, sauvant ainsi Rudaba et l'enfant, qui deviendrait plus tard le plus grand héros persan, Rostam. Voir Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Simurgh / Adapté de la page réalisée par http://www.ac-nice.fr/iencannes/vagliano/Test%20Net/cinema/azur2.htm

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Annexe 2 : comparaison de différents mode de vie, de paysages, d’architecture > Images en plus grand format fournies sur le CD lors de la formation

La chambre d’Asmar (en Europe) La chambre d’Azur (en Europe)

La table et le goûter en Europe La table et le goûte en Orient

La forêt d’Europe La forêt d’orient

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La ville européenne de nuit La ville orientale (jour) (voir aussi ville d’orient la nuit)

Azur sur le seuil du château de son père Azur passe devant l’entrée du palais de la princesse

Intérieur d’une salle du château de Azur en Europe Intérieur d’une pièce de la maison de Jénane

Extérieur château de Azur en Europe Extérieur de maison dans une rue de la ville arabe

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Le jardin du château de Azur en Europe Le jardin de la maison de Jenane au Maghreb

Fenêtres au château du père d’Azur Fenêtres maison de Jénane > NB : Ces images extraites du film (ainsi que d’autres) ont été fournies sur le Cdrom donné lors de la formation. Architecture médiévale

Entrée château de Azur Une maison de Clermont-Ferrand

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Annexe 3 : Les personnages du film (attention aux époques)

Place sous chaque image le nom des personnages du film (humains et animaux). Précise les époques pour certains personnages.

Des noms pour t’aider : Les Djinns – Le sage Yadoa – Azur (bébé et grand) – Asmar (bébé et grand) – La princesse Chamsous Sabbah - Le lion écarlate aux griffes bleues – Jénane – Le père d’Azur – L’Oiseau Saïmourh

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Annexe 4 : Et si on écrivait avec des polices arabes…

…ap oe kj ä_ner]ep aj ]n]^a Télécharger la police de caractère « Alawi Naskh.ttf » et « AF_jeddah Normal.ttf » les enregistrer sur son bureau. Ouvrir ensuite le répertoire de Polices de votre ordinateur > Menu Démarrer / Paramètres / Panneau de configuration, puis ouvrez le dossier Polices

Coupez les deux fichiers de police « Alawi Naskh.ttf » et « AF_jeddah Normal.ttf » et collez-les dans le répertoire de polices (ou glissez/déposez-les). Avec un logiciel de traitement de texte, écrivez un mot en français puis sélectionnez ce mot et changez la police (il se peut que des deux polices placées dans le répertoire, une seule soit visible). NB : Attention, les arabes écrivent de droite à gauche (et lisent donc de droite à gauche

Le sage Yadoa ouvre un grand livre (de la dernière page à la première –pour nous-)

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Annexe 5 : LE CINEMA D’ANIMATION (1892- A NOS JOURS… )

Cette page s’appuie sur les ressources offertes en grande partie dans le DVD « Le cinéma d’animation » (Collection Eden Cinéma) disponible au CDDP (un pack est même disponible « Le cinéma d’animation » + Azur et Asmar à un prix préférentiel de 44€ pour les écoles. Le DVD « Le cinéma d’animation », nous permet de parcourir plus d’un siècle de cinéma d’animation à partir d’approches : techniques, stylistiques, narratives, historiques et contemporaines.

Deux thèmes ont guidé les choix des concepteurs - celui du créateur et de la créature, qui souligne la relation particulière du cinéaste d'animation face à des personnages qu'il crée de toutes pièces - Celui de la métamorphose, qui resurgit régulièrement dans les films et qui manifeste les capacités illusionnistes de l'animateur, initié à l'art de la transformation. Cette spécificité magique n'est pas sans rappeler les débuts du cinéma dans les spectacles forains où un public ébahit et avide d'émotions spectaculaires et spectrales se pressait. Le cinéaste d'animation, pas dupe de son « pouvoir », avec l'humour qui lui est propre, sait souvent mettre en scène des créatures parfois rebelles qui accèdent à l'autonomie. En leur donnant une âme (A partir des notes des auteurs, livret d’accompagnement).

Du pré-cinéma au cinéma

Le Thaumatrope inventé au début du 19ème siècle par deux anglais : Fitton et Paris

Zootrope inventé par William Horner en 1833

Praxinoscope, inventé par Emile Reynaud en 1877

NB : De nombreux objets de pré-cinéma sont visibles au cinéma l’Etoile de Mortagne au Perche Préambule : Cinéma d’animation et Dessins animés Le terme « cinéma d'animation », souvent distingué du « dessin animé » (peut-être trop connoté jeune public), recouvre en réalité, et historiquement, un genre qui inclut toutes les formes cinématographiques dites « image par image », dessin animé compris. Son étude nous renvoie au pré-cinéma et aux trois techniques sur lesquelles repose le 7ème art au plan historique. A savoir : - La technique de projection - La technique du mouvement (qui s’appuie sur composante physiologique : la persistance rétinienne : 16 images secondes au début du cinéma, 24 maintenant, 25 en vidéo) - La technique de la photographie. C’est la conjugaison de ces 3 techniques qui permit aux Frères Lumière de mettre au point le Cinématographe.

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Or, depuis plus d’un siècle, et avant même la naissance du Cinématographe des frères lumières, de nombreux créateurs ont donné vie à toutes formes de matériaux inertes (en 2D ou 3D). Emile Reynaud

L’une des premières animations peut être attribuée à Emile Reynaud qui mit au point le Praxinoscope, en 1876 (animation cyclique de 12 dessins à travers un cylindre à facette de miroirs tournant autour d'un axe), puis Le théâtre optique en 1889 (qui permettait de projeter à une assemblée, sur un écran, une animation de longueur et de durée variables à l'intérieur d'un décor fixe, via deux lanternes magiques. On lui doit les films : Autour d'une cabine et Pauvre Pierrot (1892) premiers dessins animés de l’histoire du 7ème art et seuls rescapés de l'œuvre développée par Émile Reynaud avant l'invention du cinématographe.

Depuis Emile Reynaud, des créateurs n’ont cessé de développer leur art de l’animation pour fabriquer des œuvres s’adressant aussi bien aux adultes qu’aux enfants, en utilisant toute sortes de techniques plastiques (2D et 3D), jusqu’à l’avènement aujourd’hui du numérique. Quelques réalisateurs et écoles Émile Cohl : Le réalisateur français Émile Cohl (de son vrai nom Emile Courtet) est né en 1857. Il est considéré comme le premier réalisateur de dessins animés cinématographiques (un dessin par image, 18 images à la seconde, sur pellicule). Il lance la mode aux Etats-Unis avant de rentrer en France en 1914

Premier film Fantasmagorie, daté de 1908. Aux Etats-Unis Winsor McKay, lui, tient le pari de faire revivre une espèce disparue, un dinosaure nommé Gertie sur qui il exerce une autorité de dompteur. Le film associe prises de vues réelles et dessins animés. Le pari gagné de 1914 épate une assemblée de mécènes qui ouvre la voie à l'ère du dessin animé américain.

Film : Gertie the trained Dinosaur (1914, 8 min. 23) Durant les années 1910-1920, l'école de New York verra apparaître une multitude de petits studios prolifiques qui donneront naissance à des personnages mythiques tels que

Koko le clown, Betty Boop (Max Fleisher) ou Félix le chat (Pat Sullivan).

Charley Bowers le célèbre réalisateur burlesque mêle prise de vue réelle et animation.

Un drôle de locataire (1926) – Pour épater les poules (programme courts burlesques Ecole et Cinéma) Puis, déjà, vers 1920, un certain Walt Disney se fait connaître. Son industrie s'élèvera au statut d'empire et s'exportera à travers le monde, donnant à ses voisins d'outre-Pacifique l'idée de développer à leur tour une industrie du dessin animé (1er film : Blanche-neige et les sept nains, 1937). Le Japon s'accapare dans un premier temps les ficelles de l'art animé pour créer une expression propre dont l'un des meilleurs représentants actuels est Hayao Myazaki. Dans les années 1940, face à l'empereur Disney, Tex Avery met en place une forme plus caricaturale, plus vive, plus outrée, plus adulte aussi : le « cartoon ». Son humour acide génère aujourd'hui encore de nombreux disciples. Le cinéma d'animation connaît aussi ses chercheurs. L’Ecole Canadienne : ONF En 1941, l'Écossais Norman McLaren intègre l'Office national du film du Canada (ONF) et y développe un cinéma d'animation sans caméra. Tout comme le Néo-zélandais Len Lye qu'il rencontre à Londres en compagnie de John Grierson (le futur fondateur de l'ONF), Norman McLaren intervient

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directement sur la pellicule image et sur la bande-son pour créer un cinéma expérimental basé sur la perception rétinienne, repoussant les limites de l'image par image.

Blinkily Blank est l'expression parfaite de son art, Palme d'or à Cannes en 1955 (Voir dans le DVD / Les films ).

À Montréal, une véritable école mondiale du cinéma d'animation s'installe pendant près de trente ans. Chaque film devient une expérience et une aventure inédite qui permet aux auteurs l'expérimentation de techniques et de formes de récit originales. Paul Driessen démultiplie le cadre en un multi-écrans et rend le récit interactif.

Voir DVD Le cinéma d’animation / Les films : Le garçon qui a vu l’iceberg (2000, 8’) Caroline Leaf donne vie à la matière picturale et métamorphose le langage cinématographique.

Voir DVD Le cinéma d’animation / Les films : La rue (1976, 10’) Ishu Patel travaille la pâte à modeler en ombres chinoises et donne à l'image un rendu onirique troublant, en lien avec sa culture et son sujet.

Voir DVD Le cinéma d’animation / Les films : Après la vie (1978, 7’) Frédéric Back intègre quant à lui le département « Animation » de la société Radio-Canada en 1968. Il utilise d'abord la technique des papiers découpés pour adapter des légendes amérindiennes ou des récits cosmogoniques (La Création des oiseaux, 1972). C'est à partir de Crac (1981) qu'il affirme une technique originale et sophistiquée de pastel sur «cellulo» riche en couleurs qui rappelle la peinture impressionniste.

Voir = Thèmes / métamorphoses : La création des oiseaux (1972, 10’) Le volume – les marionnettes Ladislas Starewitch Entomologiste, Ladislas Starewitch (né à Moscou en 1882) découvre Émile Cohl et son film Les Allumettes animées. Il réalise dès 1910 Lucanus Cervus, une animation d'insectes naturalisés. La révolution de 1917 l'amène à s'installer à Paris en 1919 où il crée son studio de marionnettes animées. Réalisé en 1930, Le Roman de Renard est l'une des plus belles adaptations de fables dans le domaine du film animé.

Voir = Techniques / Marionnettes ou Histoire/noir et Blanc ou Lumière/éclairage studio L'art de la marionnette a abondamment été développé dans les pays de l'Est, à la suite du travail d'Alexander Ptouchko (origine russe) et de son Nouveau Gulliver en 1935. Mais il trouve sa véritable terre d'accueil en Tchécoslovaquie où le théâtre de marionnettes occupe une place culturelle privilégiée. Après la Seconde Guerre mondiale, c'est autour de Jiri Trnka (La Main) et de Bretislav Pojar que l'animation de marionnettes connaît son heure de gloire jusqu'à son déclin, au début des années 1960. Jan Svankmajer, l'indépendant, prend le relais à partir de 1964. Membre du groupe surréaliste de Prague, il exprime un art disparate peuplé d'objets en tous genres (Historia Naturae) à l'opposé des productions des studios d'État. Cinéaste de grande inventivité, son adaptation d'Alice retrouve la plus cruelle valeur initiatique du célèbre récit de Lewis Carrol

Voir DVD: Alice sur Thème / Chute. D'origine hongroise, George Pal séjourne à Berlin, à Prague, à Paris, puis en Hollande où il crée un studio important axé sur la commande publicitaire. Il émigre aux États-Unis en 1940 et devient l'un des grands spécialistes du trucage à la suite de Willis O'Brien (King Kong) et de Ray Harryhausen (Jason et les Argonautes). Mr Strauss Takes a Walk illustre bien la souplesse de l'animation d'un des maîtres de l'animation en volume. Ses petites marionnettes en bois sculpté s'ouvrent à la vie par le biais d'une panoplie d'expressions de visages interchangeables. Evolution du cinéma d’animation : Depuis quelques années, le volume animé connaît un renouveau, particulièrement en Grande-Bretagne avec le Studio Aardman. Le fameux Wallace & Gromit de Nick Park donne la possibilité au studio de s'orienter vers le long-métrage avec Chicken Run. Engagée comme animatrice sur ce dernier, la Belge Guionne Leroy réalise des courts métrages d'une très belle facture : Noi Siamo Zingarelle, belle illustration d'un extrait de La Traviata de Giuseppe Verdi, fait passer la pâte à modeler dans le monde de la crème pâtissière.

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De son côté, Barry Purves se replonge dans le théâtre de marionnettes et introduit William Shakespeare dans le monde de l'animation avec Next et Screen Play. En France de jeunes auteurs redécouvrent le travail de leurs ancêtres et remettent au goût du jour l'art du volume animé : Jean-Luc Gréco et Catherine Buffat, Laurent Pouvaret, Jacques- Rémy Girerd, Philippe Jullien... Les tendances actuelles sont riches en propositions. Le cinéma d'animation indépendant fleurit aux quatre coins du monde. Les grands thèmes sont toujours présents, revêtant toujours avec autant d'inventivité des formes stylistiques, rythmiques et techniques. Pas à deux de Monique Renault et Jan Van Sandwijk excelle dans l'art de la métamorphose et invite les grandes célébrités historiques et animées à un grand bal costumé. Avec Manipulation, Daniel Greaves réinvestit quant à lui le thème du créateur et de la créature dans une relation quasi sadomasochiste qui n'est pas sans rappeler Koko le clown. Dans Les Oiseaux blancs, les Oiseaux noirs, Florence Miaihle expose elle un joli conte philosophique contemporain au milieu d'un ballet de pastel et de sable animés.

Voir Les Films

Serge Elissalde fait ressurgir l'esprit « cartoon » adapté à un public d'enfants, panachant humour, qualité de la mise en scène, de l'animation et du graphisme.

Voir > Loulou, dans Lumières / Ombres et Lumières (scénario Solotareff) Pour conclure, on ne saurait parler de l'animation sans souligner la progression fantastique des images dites de synthèse. Insektors de José Xavier se présente à la fois sous la forme d'une fiction et d'un « making off ». Créé de façon ludique, il met en scène un personnage à la recherche de son identité, de son histoire et de son environnement : une approche très pédagogique de l'animation 3D.

Voir Techniques > Images de Synthèse Quant à Richard Mc Guire, il choisit avec Micro Loup l'art de la micro-conception dans le domaine de la 2D cette fois, en résumant son récit à des formes minimales. Romain Segaud et Cristel Pougeoise enfin, dans Tim Tom, rendent un bel hommage au monde de l'animation traditionnelle, y compris dans le rapport du créateur avec sa créature, en traitant le film totalement en 3D. Le cinéma d'animation s'affirme, construit son histoire, ses références, son propre regard sur le monde. Plus que jamais, il sort de son ghetto et s'affiche comme un art à part entière. Quelques techniques courantes :

Le dessin (crayon, peinture, pastel, ….) Le sable (voir Les oiseaux noirs les oiseaux blanc > technique sable Les marionnettes (Voir le Roman de renard) La pâte à modeler Prises de vues réelles et animation (dessins ou volume) Pixilation Images de synthèse Papier découpé mais aussi : Ombres chinoises (Princes et Princesses de Michel Ocelot)

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RESSOURCES : SUR LE FILM

Références bibliographiques . Azur et Asmar : Le livre théâtre (Nathan, pour les 4-8 ans) . Azur et Asmar : Le petit album (Nathan, pour les 4-6 ans) . Azur et Asmar : Le grand album (Nathan, à partir de 6 ans) . Azur et Asmar : L’album documentaire (Nathan, à partir de 8 ans) . Azur et Asmar : La novellisation (Nathan, à partir de 8 ans)

DVD au DVD CNDP/CDDP

Lien vers le site du distributeur : http://www.diaphana.fr/enseignants.php

SUR L’ART ARABE

Un peintre à Tanger en 1900, Mohammed Ben Ali R'Bati (un livre qui a beaucoup inspiré Michel Ocelot) http://tangier.free.fr/Peintures/Mohammed_Rbati.htm

Un site et un lieu de référence sur la culture arabe : l’Institut du Monde Arabe (Paris)

http://www.imarabe.org/index.html (NB : Excellente exposition « L’âge d’or des Sciences arabes » jusqu’au 19 mars)

La BNF : http://expositions.bnf.fr/livrarab/index.htm HISTOIRE ET GEOGRAPHIE MEDITERRANEENNE :

Un voyage autour de la méditerranée

Cahier de découverte réalisé par l’Education nationale dans le cadre de la mise en place de l’Union pour la méditerranée : Téléchargeable ici > http://www.education.gouv.fr/cid28384/cahier-de-decouverte-un-voyage-autour-de-la-mediterranee.html (Un exemplaire a été envoyé à chaque école, normalement).

SUR LES CONTES

Références bibliographiques pour l’enseignant : - Vladimir Propp, Morphologie du Conte, Points-Seuil, Paris - Serge Martin, Les Contes à l'école, Paris, Bertrand-Lacoste, 1997. - Agnès Chavagnon, Former des enfants conteurs, Hachette éducation, coll. Pédagogie pratique à l’école - A.J.Greimas: Sémantique structurale, Larousse, 1966 Sur les contes et fables - Les contes de Grimm et Perrault - Des contes arabes issus des mille et une nuits - Un site sur les contes et fables arabes et orientales : http://www.mille-et-une-nuits.com/

SUR LE CINEMA D’ANIMATION

- http://www.ac-nice.fr/iennice3/stpierre/CYCLE-2/sous-pages_C2/persistance/feuilletoscope.html - http://pedagogite.free.fr/cinema/dossier_activites.pdf - http://www3.nfb.ca/ressources_educatives//0088.doc - http://www3.ac-nancy-metz.fr/cddp57/cinema/articles.php?lng=fr&pg=24 - http://www.artsvisuels.ia94.ac-creteil.fr/ecoleetcinema/ecocine/feuilletoscope.htm

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CDDP de l'Orne - Bibliographie sur le cinéma d'animation Article Périodique Le cinéma d'animation.- BT. Bibliothèque de travail, 03/1995, 1066, 3-33 :. Résumé : Historique des techniques d'animations : thaumatrope, phénakisticope, zootrope, feuilletoscope... Comment les réaliser simplement pour développer l'imaginaire et la créativité. DVD-vidéo Bourgeois, Nathalie.- Petit à Petit, le cinéma (1).- Paris : CNDP, 2002.- 1 DVD-vidéo + 1 livret (15 p. ; 18x12 cm.).- L'Eden CINEMA Résumé : DVD vidéo d'éducation au cinéma où l'on retrouve des films courts (Canon de Norman Mc Laren, Chat écoutant la musique de Chris Maker, Chronophotographies d'Etienne-Jules Marey, le Cirque de Calder de Carlos Vilardebo, le cirque joyeux de Jiri Trnka, Fantômes du Matin d'Hans Richter, le hérisson dans le brouillard de Youri Norstein, Kiriki acrobates japonais de Segundo de Chomon, Notes on the Circus de Jonas Mekas, vue des Jeunes lumières, Vues Lumière (frères et opérateurs lumière), le Merle de Norman Mc Laren, Rainbow dance de Len Lye, les Saisons d'Artavazd Pelechian) et d'extraits de films (Au hasard Balthazar de Robert Bresson, le Cirque de Charles Chaplin, l'homme qui rétrécit de Jack Arnold, India de Roberto Rosselini, King Kong de Merian C.Cooper et Ernest B.Schoedsack. Cote : 791.43 PET Livre Dederen, Eric / Moins, Philippe.- Ca bouge... Jeux optiques et films d'animation.- Paris : Casterman, 1987.- 47 p.; 28 cm.- ISBN 2-203-14915-9 Résumé : Livre pratique mais aussi premier livre de cinéma, ça bouge... explique, exemples à l'appui, comment chacun peut réaliser avec des moyens simples un premier dessin animé, un premier film d'animation. Cote : 778.534.6 DED Favre, Roger / Teixidor, Emili.- volume 9 Cinéma d'animation, Cinéma asiatique, Nouveau cinéma.- Alpha, 1980.- 280 p. : ill. ; 31 cm.- ISBN 2-8270-0488-7 Résumé : Cette encyclopédie cinématographique analyse trois genres : le cinéma d'animation, le cinéma asiatique et le nouveau cinéma. Cote : 791.43(091) CIN Un panorama du cinéma d'animation Bibliothèque intercommunale de Gacé 16 octobre 13 novembre 2002.- Conseil Général de l'Orne, 2003.- 52 p. Résumé : Ce catalogue est le fruit d'une collaboration riche et fructueuse entre la BDP et Pierre Lambert auteur d'ouvrages sur le dessin animé, conçu comme un itinéraire à la découverte de l'histoire et des techniques du cinéma d'animation. Cote : 791.44 PAN Partie Vidéocassette Ferlet, Maurice.- D'images et de sons 5.- 1999.- Animer le dessin, 1 vidéocassette VHS 1/2 pouce, 26 min : coul. SECAM sonore + 2 livrets (11p.) ISBN V2054 Résumé : Découverte des dessous de la réalisation d'un dessin animé en suivant Michel Raimbault. Ce directeur d'animation nous fait découvrir les étapes de son travail : de l'écriture du script au doublage-son de la bande image. Nous le voyons diriger ces étapes successives avec l'utilisation de nouvelles techniques. Cote : 003.7 DIM