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Avortements des fœticides en hausse alarmante

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    ARTICLES SPIRITES EN FRANAIS

    (ALLAN KARDEC - JSUS-CHRIST)

    (LA DOCTRINE SPIRITE CODIFIE PAR ALLAN KARDEC)

    Jorge Hessen

    2014

  • 3 DATE DE PUBLICATION: Novembre 2014 Traduction: Jean Emmanuel Nunes Examen: Fabiana Rangel Divulgation: www.autoresespiritasclassicos.com So Paulo/Capital Brsil

  • 4

    DDICACES Idalistes renomms annoncent et prsentent Jorge Hessen comme un crivain spirite reconnu. Par ses tudes et ses recherches il a contribu la diffusion des commandements du Christ dans la perspective spirite, confortant les hommes qui ignorent le vrai but de la prsente rincarnation.

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    Explication prliminaire Jorge Hesse, crivain spirite, examine les questions d'actualit en vue de diffuser la Doctrine Spirite, en soulignant les exigences de la rincarnation et de l'immortalit de l'me; ses articles suggrent une meilleure comprhension de la vie immortelle et doivent tre apprcis par les gens qui ne sont pas satisfaits de la superficialit de la vie gouvern par la tyrannie du matrialisme.

    *

    Il n'y a de foi inbranlable que celle qui peut regarder la raison face face, tous les ges de l'humanit.

    Allan Kardec

    *

    ARTICLES SPIRITES JORGE HESSEN http://jorgehessen.net/

    E.MAIL [email protected]

  • 6

    TABLE DES MATIRES

    BIOGRAPHIE JORGE HESSEN / 08 PREFCE / 09 MAGIE NOIRE, POSSESSION ET FOLIE / 10 LA FAMILLE LGITIME SE PERPTUE L'INFINI, AU TRAVERS DES LIENS IMPRISSABLES DE L'ESPRIT / 18 LA POLYGAMIE DANS L'OPTIQUE SPIRITE / 23 COMMENTAIRES RELATIFS AU TERRORISME, AU FANATISME ET AU FONDAMENTALISME POLITIQUE ET RELIGIEUX / 28 LA MDIUNITE ET LE DSORDRE DISSOCIATIF D`IDENTIT / 35 FACE LA VIOLENCE DOMESTIQUE / 42 AMOUR SUBLIME AMOUR / 49 DON D'ORGANES POUR TRANSPLANTATION / 53 AMOUR, JALOUSIE ET PASSION: DE QUELQUES CONSIDRATIONS CHRTIENNES / 60 LE VICE FACE AUX GRIFFES INSATIABLES DU PARASITISME SPIRITUEL / 66 LE SUICIDE EST L'ABSOLUE NGATION DE LA LOI D'AMOUR / 68 AUX ESCLAVES DES BOISSONS ALCOOLISES, JSUS RECOMMANDE / 74 TATOUAGES, PIERCINGS ET AUTRES ORNEMENTS DU POINT DE VUE SPIRITE / 80 LES RVES SONT ENTOURS DNIGMES / 85 HITLER, LE NONCE DES TNBRES / 91 LE CERVEAU HUMAIN / 95 INHUMER OU INCINRER, TELLE EST LA QUESTION / 100 OBSESSION ET RCIPROCIT / 106 EGALITE ET INEGALITES SOCIALES DU POINT DE VUE REINCARNATIONNISTE / 110 ATRE VOTRE JUGE OU POUR FAIRE VOS PARTAGES? / 115 SORTILEGES, PACTES DIABOLIQUES, SUBJUGATIONS / 118

  • ARGENT ET MALHEUR, UNE BRVE RFLEXION SPIRITE / 122 AVORTEMENTS: DES FOETICIDES EN HAUSSE ALARMANTE / 126

    BIOGRAPHIE Residant Brasilia depuis 1972, Jorge Hessen est n Rio de

    Janeiro le 18/08/1951, ayant pris sa retraite l'Institut National de la Mtrologie, de la Qualit et de la Technologie. Hessen est diplm en Sciences Sociales et spcialiste de gographie. En outre, il a un baccalaurat et une matrise en histoire l'Universit de Braslia - UNB.

    Auteur des livres publis: claircissement la Pense, publi par Edicel, Praeiro; Un plerin dans les terres du Pantanal, publi par le Journal de Cuiab / MT; Annuaire Historique Spirite 2002, une compilation de diffrents auteurs et des ouvrages historiques dans tout le Brsil, coordonn par le Centre de Documentation Historique de l'Union des Socits Spirites de So Paulo - USE.

    crivain, il a aussi des articles publis dans le Journal Reformateur FEB; Le Spirite de Brasilia; Le Mdium de Juiz de Fora; Braslia Spirite; Mato Grosso Spirite; Journal Union de la Fderation Spirite du District Fdral, comme des articles publis dans le journal lctronique Consolateur, dans le Journal Le Rebattre; dans le site de la Fdration Spirite Espagnole et site de la Espiritismogi.com.br.

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    PREFCE Le spiritisme est-il, comme quelques-uns le pensent, une nouvelle foi aveugle substitue une autre foi aveugle; autrement dit un nouvel esclavage de la pense sous une nouvelle forme? Pour le croire il faut en ignorer les premiers lments. En effet, le Spiritisme pose en principe qu'avant de croire il faut comprendre; or, pour comprendre, il faut faire usage de son jugement; voil pourquoi il cherche se rendre compte de tout avant de rien admettre, savoir le pourquoi et le comment de chaque chose; aussi les Spirites sont-ils plus sceptiques que beaucoup d'autres l'endroit des phnomnes qui sortent du cercle des observations habituelles. Il ne repose sur aucune thorie prconue et hypothtique, mais sur l'exprience et l'observation des faits; au lieu de dire: Croyez d'abord, et vous comprendrez ensuite, si vous le pouvez, il dit : Comprenez d'abord, et vous croirez ensuite si vous le voulez. Il ne s'impose personne ; il dit tous: Voyez, observez, comparez et venez nous librement si cela vous convient. En parlant ainsi, il se met sur les rangs et court les chances de la concurrence. Si beaucoup vont lui, c'est qu'il en satisfait beaucoup, mais nul ne l'accepte les yeux ferms. A ceux qui ne l'acceptent pas, il dit : Vous tes libres, et je ne vous en veux pas; tout ce que je vous demande, c'est de me laisser ma libert, comme je vous laisse la vtre. Si vous cherchez m'vincer, par la crainte que je ne vous supplante, c'est que vous n'tes pas bien srs de vous. Le Spiritisme ne cherchant carter aucun des concurrents dans la lice ouverte aux ides qui doivent prvaloir dans le monde rgnr, est dans les conditions de la vritable libre pense; n'admettant aucune thorie qui ne soit fonde sur l'observation, il est en mme temps dans celles du plus rigoureux positivisme; il a enfin sur ses adversaires des deux opinions contraires extrmes, l'avantage de la tolrance.

    Revue Spirite de fevrier 1867

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    MAGIE NOIRE, POSSESSION ET FOLIE

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes Rcemment, So Paulo, un jeune homme de 19 ans a t tu

    par sa propre mre, vraisemblablement dans le cadre d'un rituel de magie noire. Elle faisait une crise psychotique lorsqu'elle a t arrte (folie? possession?). Elle parlait de dmons et de sujets sataniques, six policiers ayant t ncessaires pour parvenir matriser cette femme qui appartenait aux communauts religieuses non conventionnelles d'Internet qui adoptent le sacrifice humain. Selon l'enqute policire, elle aurait affirm que son fils devait mourir pour un " bien meilleur " (!?...). Dans les Actes des aptres, on peut lire ceci: " Et, leur sautant dessus, l'homme qu'habitait l'esprit mauvais pris l'avantage sur eux tous avec une telle violence qu'ils s'chapprent de la maison moiti nus et couverts de plaies " (1). Compte tenu du tragique pisode, j'ai dcid de chercher un site

    divulguant ces pratiques de magie noire. J'ai relev qu'il y avait des avertissements menaants du type: " ne vous lancez pas l'aventure "; " les dangers rdent ... "; " vous devez tre prpars, les risques sont trs importants... "; " ne faites rien sans l'aide d'un mage " (!!!!). Sur le site, qui n'avait pas un coloris agrable, j'ai aussi trouv la citation suivante: " Il existe en nous des forces vives non utilises, et beaucoup d'influences non contrles, qui peuvent tre utilises pour tout. Les Forces peuvent tre utilises votre profit ds maintenant, et servir vous conduire sur les chemins du grand succs dans les domaines affectif, professionnel et financier, par-del la rsolution des plus divers problmes qui

  • 11 peuvent se prsenter nous au quotidien; nanmoins, il nous faut appeler l'attention sur les graves consquences si l'on ne sait pas matriser de telles influences qui, au-del d'autres choses, peuvent conduire la folie et la perdition totale ". En lisant ces avertissements sur Internet, je me suis senti vivre les denses brumes mdivales qui affligent notre puissante re cyberntique. Sur la page d'accueil menaante, j'ai d lire: " aujourd'hui encore,

    les fameuses messes noires ont lieu, les participants sont en gnral des personnes cultives et ayant des tudes suprieures. Le satanisme a chaque fois plus d'initis, et tout cela fait partie d'un monde qui n'est pas vu d'un bon oeil, parce que personne n'y croit!... Mais, bien grands et innombrables sont les problmes rsolus quotidiennement par la magie, la demande des plus diverses classes sociales. Vive la magie, la sorcellerie et tout ce qui entoure l'occulte ", d'aprs le " magicien " coordinateur du macabre site. Or, il faut bien faire ressortir que dans les pratiques de ceux qui suivent les enseignements de Kardec, en plein accord avec les enseignements des esprits, on ne fait aucun sacrifice humain, on n'interroge pas les astres, les devins et les mages pour s'informer de quelque "rvlation". On n'utilise pas d'objets, de mdailles, de talismans, de formules sacramentelles, et on ne recherche pas de lieux lugubres et des horaires spcifiques pour attraire ou loigner les esprits. Dans la socit mdivale, effraye par les pouvoirs spirituels

    occultes, la maladie mentale tait considre comme tant le rsultat de la prsence dmoniaque, de la force maligne dans sa pleine action. Le fou tait soumis des sessions de torture physique et psychologique. Il n'y avait aucune comprhension et, un sentiment mlang de haine et de peur entourait la relation entre les personnes en bonne sant et les malades. La mconnaissance quasi -complte a conduit la recherche de traitements douloureux pour les malades. La trpanation, mre des lobotomies modernes, consistait en l'ouverture de trous dans les

  • 12 crnes des malades de 2,5 5 cm de diamtre, sans anesthsie ou asepsie adquate. Les " mdecins " cherchaient liminer la pierre de folie qu'ils pensaient exister dans les cerveaux des malades. En fait, ce qui se produisait, c'tait de vritables mutilations qui puisaient les forces des malades et qui, parfois, finissaient par priver les patients de certains mouvements. partir du XIX e sicle, avec la naissance de la psychanalyse et

    les importantes contributions de Freud, la psychiatrie, en tant l'une des branches de la mdecine, a pu faire avancer sur certains points le traitement de la folie, mais pas suffisamment. "Souvent, il s'y joint des dsordres pathologiques qui ne sont que conscutifs, et contre lesquels les traitements mdicaux sont impuissants, tant que subsiste la cause premire" (2). En permettant de connatre cette source d'o provient une partie des misres humaines, le spiritisme indique le remde appliquer: agir sur l'auteur du mal qui, tant un tre intelligent (esprit), doit tre trait au moyen de l'intelligence. La psychiatrie reste ficele par les limites du cerveau, par les

    barrires du corps matriel, source qui, nous le savons, n'est pas l'origine principale de la maladie, mais plutt la manifestation de quelque chose qui lui est extrieur. Voyons maintenant en quoi le spiritisme contribue la comprhension de ce sujet. Allan Kardec et les esprits de la codification nous ont prsent un lment primordial la comprhension de l'tre humain dans son essence: l'esprit. L'tre immortel est celui qui a vcu et qui vivra d'innombrables existences au travers des rincarnations. La folie (ou maladie mentale, si l'on prfre) doit galement tre comprise sous ce prisme, en tant que reflet des erreurs assumes dans le pass. Comme cela se manifeste sous une forme ngative, apportant de la souffrance tant au malade qu' la famille, il faut en conclure qu'il s'agit du reflet d'une faute antrieure. Un autre aspect que l'on doit prendre en compte est celui de

    la folie entrane par un processus obsessif ou possessif, qui, lui

  • 13 aussi, a un acte antrieur pour cause. Un pass de disputes et de relations non rsolues enveloppe la victime et le bourreau, en rles inverss dsormais. L'obsesseur ou " possesseur " croit que sa mauvaise influence, en tant que vengeance envers l'offenseur incarn, le dlivrera de la douleur qu'il porte, influence qui peut y compris conduire l'obsd ou le possd un diagnostic erron de dficience mentale. Nous ne croyons pas au pouvoir sans bornes des forces des

    mauvais esprits vis--vis d'eux dans le cadre d'un pacte de magie noire. Il y a, nanmoins, des personnes (incarnes) perverses, aux limites de la folie, qui sympathisent avec les esprits infrieurs (ignorants) et qui leur demandent de faire le mal, qui sont alors oblig de les servir parce qu'eux aussi veulent une " rcompense " pour l'effort d'avoir fait le mal. Ce n'est qu'en cela que consiste le pacte. C'est tel que l'explique les bienfaiteurs: " par exemple: tu veux tourmenter ton voisin, et tu ne sais comment t'y prendre; alors, tu appelles toi des esprits infrieurs qui, comme toi, ne veulent que le mal, et pour t'aider veulent que tu les serves dans leurs mauvais desseins; mais il ne s'ensuit pas que ton voisin ne puisse se dbarrasser d'eux par une conjuration contraire et par sa volont " (3). Du point de vue objectif, la possession peut galement tre le fait

    d'un bon esprit. "La possession peut tre le fait d'un bon esprit qui veut parler et, pour faire plus d'impression sur ses auditeurs, emprunte le corps d'un incarn, que celui-ci lui prte volontairement, comme on prte son habit. Cela se fait sans aucun trouble ni malaise, et pendant ce temps l'esprit se trouve en libert comme dans l'tat d'mancipation, et le plus souvent il se tient ct de son remplaant pour l'couter" (4). Dans le cas tragique que nous sommes en train d'analyser, on

    peut infrer l'existence d'un processus de subjuguation profonde, en se souvenant de ce que la possession est toujours temporaire et intermittente, parce que l'esprit dsincarn ne peut pas prendre,

  • 14 dfinitivement, la place d'un incarn, pour la simple raison que l'union molculaire du prisprit au corps ne s'opre qu'au moment de la conception. En cas de possession momentane du corps de l'incarn, l'esprit se sert de lui comme s'il tait lui: il parle par sa bouche, voit par ses yeux, agit par ses bras, comme il l'aurait fait s'il tait vivant. Ce n'est pas comme dans le cas de la mdiumnit psychophonique o l'esprit incarn s'exprime en transmettant la pense d'un dsincarn. Dans le cas de la possession, c'est bien l'esprit " possesseur " qui s'exprime et qui agit. En se servant des organes et des membres de sa malheureuse victime, il blasphme, insulte et maltraite ceux qui l'entourent. Il se livre aux excentricits et aux actes qui prsentent tous les caractres de la folie furieuse, homicide y compris. Il faut se souvenir que l'incarn peut galement, par sa volont,

    lancer une charge de fluides morbides sur une personne, et si ce magntisme infrieur russit s'harmoniser la cible de cette mauvaise intention, les effets pourront tre malfiques. Un esprit dsincarn peut aussi le faire, aux consquences semblables celles qui proviennent d'un incarn. Or, les travaux effectus (dfaire), ou de "macumbas" ou de magie noire ne sont rien d'autres que la mise en mouvement d'un bas magntisme, raliss par des hommes et des esprits pervers. Pour librer quelqu'un qui serait victime de ce mal, il n'est pas

    ncessaire de faire usage d'un quelconque objet matriel, ou d'un rituel, comme cela se produit chez les sorciers. Toutefois, une prparation morale et intellectuelle minimale est importante. La question de la " magie noire " n'a pas encore t tudie de manire abondante par les chercheurs spirites, c'est--dire par ceux qui suivent la doctrine spirite codifie par Kardec. Il y a des confrres qui ne croient pas la possibilit de l'existence des conjurations, ou des travaux effectus, comme la magie noire en connat. Cependant, une tude attentionne du Livre des esprits et de quelques citations d'Allan Kardec dans la revue spirite montre

  • 15 que ces manoeuvres mdiumniques, ayant pour finalit de porter prjudice son prochain, sont parfaitement possibles. Comme je l'ai cit plus haut, travers la question 549, Kardec demande: " y a-t-il quelque chose de vrai dans les pactes avec les mauvais esprits? ". Dans la rponse, l'esprit de vrit dmontre, de manire trs claire, qu'il est possible une crature d'voquer des mauvais esprits pour l'aider causer du mal une autre personne. La rponse claire, en outre, que cet acte peut tre ralis dans le cadre d'une squence de conduites connues sous le nom de conjuration. Elle va plus loin en disant que la personne atteinte par le malfice pourra s'en dlivrer par une volont puissante ou par une conjuration contraire celle qui fut utilise, avec de mauvais desseins, pour lui porter prjudice. Une conjuration contraire qui, chez les sorciers, s'appelle " renverser ". Ce qu'un esprit incarn peut faire en envoyant son propre fluide

    sur une personne, un dsincarn peut galement le faire, ds lors qu'il dispose du mme fluide. De cette manire, il peut magntiser. Et selon que le fluide mis est bon ou mauvais, son action sera bnfique ou malfique (5). la question 551, Kardec demande: "un homme mchant peut-il,

    l'aide d'un mauvais esprit qui lui est dvou, faire du mal son prochain?". La rponse est claire: "non, Dieu ne le permettrait pas" (6). Pour approfondir la question, voyons la question 557 o les esprits expliquent: "Dieu n'coute point une maldiction injuste" (7). Cela peut signifier qu'il permet une maldiction juste, c'est--dire lorsque l'homme, d'une quelconque forme ou pour une quelconque raison, mrite ce mal. L'affirmation 552 du Livre des esprits nous permet de comprendre que: " certaines personnes ont un pouvoir magntique trs grand dont elles peuvent faire un mauvais usage si leur propre esprit est mauvais, et dans ce cas elles peuvent tre secondes par d'autres mauvais esprits " (8). Dans une situation inverse celle dont on use dans les centres spirites, des personnes la mentalit malade, pleines de

  • 16 mauvaises penses, dotes d'un grand pouvoir magntique, ayant des mauvaises intentions, secondes par des mauvais esprits, peuvent projeter des charges fluidiques ngatives sur ceux qui ils veulent porter prjudice. Les mauvais esprits pullulent autour de la Terre du fait de

    l'infriorit morale de ses habitants. Leur action malfique fait partie des flaux auxquels l'humanit est expose en ce monde. Le spiritisme considre la gense du phnomne de la possession comme une facult mdiumnique mal gouverne et traite ce type de manifestation au travers du dialogue avec l'esprit possesseur, cherchant comprendre ses raisons pour l'clairer et le librer de sa propre ignorance et de sa confusion mentale. Dans les runions de magie noire, les objets matriels et les rituels sont utiliss pour fortifier la foi dans les mauvais desseins projets l'encontre de ceux qui l'on souhaite porter prjudice. L'assistance spirituelle est celle des esprits infrieurs qui s'identifient aux tres incarns, galement aux qualits morales infrieures, dsireux d'affliger et de rendre malade son prochain, ou encore de voir des intrts d'ordre matriel se raliser. Si les cratures vises sont dans le mme niveau vibratoire, il n'y a aucun doute qu'elles seront atteintes. Il est aussi vrai que les bons esprits nous protgent de ces malfices, mais il faut le mriter pour qu'il en soit ainsi. C'est une question d'harmonie vibratoire. Quelqu'un en doute-t-il?

    Bibliographie:

    1) Les actes des aptres, verset 19:16 2) Allan Kardec, La gense, les miracles et les prdictions selon le

    spiritisme, chapitre 24. 48 3) Allan Kardec, Livre des esprits, question 549 4) Allan Kardec, La gense, les miracles et les prdictions selon le

    spiritisme, chapitre 24. 48 5) Allan Kardec, La revue spirite, dcembre 1862, janvier, fvrier,

  • 17 avril et mai 1863, tudes sur les possds de Morzine 6) Allan Kardec, Livre des esprits, question 551 7) Allan Kardec, Livre des esprits, question 557 8) Allan Kardec, Livre des esprits, question 552

  • 18 LA FAMILLE LGITIME SE PERPTUE L'INFINI, AU TRAVERS DES LIENS IMPRISSABLES DE L'ESPRIT

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes Si quelqu'un ne prend pas soin des siens, surtout de ceux qui

    vivent dans sa maison, il a reni la foi, il est pire qu'un incroyant (1). Selon les informations des mdias, il y a certaines coles qui

    tentent de recrer la fameuse fte des pres, qui est traditionnellement commmore au Brsil le second dimanche du mois d'aot. Le fait de recrer est n de la diversit actuelle des configurations familiales, qui obligent les tablissements d'enseignement innover dans la clbration de cette date pour prendre en compte la nouvelle ralit familiale. Les nouvelles structures familiales rclament des mesures

    alternatives qui obligent les tablissements d'enseignement repenser les commmorations traditionnelles et satisfaire les couples spars qui partagent la garde des enfants, et/ou les clibataires qui se sont rsolus adopter des enfants, vitant ainsi des situations gnantes. C'est pourquoi, certaines coles ont adopt des rites commmoratifs htrodoxes l'occasion de la fameuse fte des pres. L'une des alternatives trouves fut de crer le jour de la fte de famille, clbration o les enfants amnent l'cole les proches qu'ils dsirent, et/ou la commmoration du mois de la famille, un vnement l'occasion duquel les enfants, dans le milieu scolaire durant ce mois, font des dessins et rdigent des histoires exprimant leur vie familiale (2).

  • 19 Ce sujet nous conduit rflchir propos de la famille. On sait

    que la famille est la cellule la plus importante de l'organisme social. Elle est constitue d'innombrables rgles sociales et de modles comportementaux qui intgrent leurs membres dans un systme difiant le dveloppement et les conqutes, dont la principale fonction est de perfectionner l'esprit, en polissant les artes de l'imperfection et usant du sentiment d'amour, afin que les individus soient prts l'ordre, au progrs et au bien-tre de toute la socit. tant le noyau naturel et fondamental de la socit, la famille a droit la protection, non seulement de l'tat, mais aussi de la socit elle-mme. De l dcoulent des conclusions videntes: premirement, la famille n'est pas seulement celle qui est traditionnellement constitue par le mariage, les autres entits familiales socialement constitues ayant les mmes droits; deuximement, la famille n'est pas une cellule de l'tat (domination de la politique) mais de la socit civile, l'tat ne pouvant la traiter comme si elle en faisait partie; la famille est conue comme un espace de ralisation de la dignit des personnes humaines. Un autre lment important qui doit tre soulign est celui de

    l'mancipation fminine, principalement conomique et professionnelle, qui a substantiellement modifi le rle que l'on destinait la femme dans le milieu domestique ainsi que le modle de la famille. La famille est en train de s'adapter aux nouvelles circonstances, assumant un rle plus concentr sur la qualit des relations personnelles et sur les aspirations en vue d'une vie plus heureuse. C'est dans ce contexte que la famille a souffert, durant les ultimes dcennies, de profonds changements de fonction, de nature, de composition et, en consquence, de conception. La famille patriarcale, que notre tradition a pris pour modle au long du XXe sicle, est entre en une crise qui a culmin par sa chute. Et il faut reconnatre que la famille actuelle est modele suivant un fondement motionnel: l'affectivit. Selon ce mode, lorsqu'il y a

  • 20 affection, il y a famille, unie par les liens de libert et de responsabilit, ds lors qu'elle est consolide par la symtrie, la collaboration, la communion de vie non hirarchise. Ainsi, la ralisation personnelle de l'affectivit et de la dignit humaine, dans un environnement de vie commune et de solidarit, devient la fonction basique de la famille de notre poque. D'un autre ct, il faut voir sur ce point que l'on franchit une

    tape historique de transformations profondes, o les valeurs qui rgissent la socit sont mises en question. De mme qu'aujourd'hui on n'a jamais tant cherch le plaisir et la satisfaction maladive des passions, on n'a jamais, dans le mme temps, autant senti un tel manque d'orientation et d'aide de la famille pour pouvoir prparer l'homme la modernit, sans le conduire la banqueroute morale (3). Ds lors, la famille est en train de se modifier et, actuellement, subit une telle mtamorphose qu'elle en devient proccupante, car souvent la socit n'y est pas prpare, tout comme ses membres peuvent ne pas tre prpars psychiquement affronter les appels de la socit. Avec Allan Kardec, on dispose d'une question magistrale: Peut-

    on considrer la paternit comme une mission? C'est sans contredit une mission; c'est en mme temps un devoir trs grand, et qui engage, plus que l'homme ne le pense, sa responsabilit pour l'avenir (4). Il est habituel, aujourd'hui, de faon proccupante, que les enfants ne vivent qu'avec un seul de leurs gniteurs du fait de leur sparation judiciaire (divorce), car la relation de l'enfant avec un seul gniteur peut se transformer en un lien d'exclusivit occasionn par la surprotection de celui-ci, surtout lorsqu'il s'agit de fils uniques, n'ayant aucune place pour quelqu'un d'autre dans la relation et causant l'enfant une difficult pour partager son affection avec les autres. Aussi, la vie sociale est trs importante puisqu'elle permet d'accrotre ses liens affectifs, permettant un change d'affection avec un autre enfant, en vivant l'exprience gratifiante de l'amour fraternel. Comme la doctrine spirite l'indique,

  • 21 il nous faut commencer dans l'intimit du temple domestique tre des exemples des principes pouss, avec sincrit et fermet, uniformisant la conduite elle-mme, l'intrieur et l'extrieur de soi, vu que la foi spirite dans le climat familial est la source du spiritisme dans le domaine social (5). Si l'on en revient la question de la famille et de la parent, il

    nous faut rigoureusement amliorer, sans perdre courage, les contacts directs et indirects avec les parents, les frres, les oncles, les cousins et les autres parents, durant les luttes du monde, afin que la vie ne vienne pas exiger de nous de nouvelles et plus nergiques expriences lors d'incarnations proches. L'accomplissement du devoir, cr par nous-mme, est une loi du monde intrieur laquelle on ne peut chapper (6). La famille est une runion spirituelle dans le temps et, pour cette mme raison, le foyer est un sanctuaire. Souvent, surtout sur Terre, plusieurs de ses membres s'loignent de l'harmonie avec les plus hauts objectifs de vie; toutefois, quand deux ou trois de ses membres apprennent la grandeur de leurs probabilits d'lvation, se runissant intimement en vue des ralisations de l'esprit ternel, de merveilleuses difications sont attendre (7). L'illustre mentor Emmanuel appelle notre attention en affirmant que la famille consanguine, parmi les hommes, peut tre considre comme le centre essentiel de nos rflexes. Des rflexes agrables ou dsagrables que le pass nous restitue (8). La structure familiale a ses matrices dans la sphre spirituelle.

    travers ses liens, se joignent tous ceux qui se sont engags, dans l'au-del, dvelopper sur Terre une tche constructive de fraternit relle et dfinitive. En cette institution divine, les maillons de l'amour sont prpondrants, fonds sur les expriences d'autres res. Nanmoins, l interviennent aussi les haines et les perscutions du sombre pass, de manire se transformer en solidarit fraternelle, en ayant en vue l'avenir. C'est au cours des difficults prouves en commun, des douleurs et des expriences

  • 22 reues durant la mme route de l'volution rdemptrice, que l'on oublie les amertumes du pass lointain, en transformant tous les sentiments infrieurs en expressions rgnres et sanctifiantes. Les affections purifies, au-dessus des liens du sang, l'institution sacre de la famille se perptue l'infini, au travers des liens imprissables de l'esprit (9).

    Bibliographie: 1) Premire ptre de Saint-Paul Timothe, verset 5:8 2) Selon les donnes de l'institut brsilien de gographie et de

    statistiques, en 2006, prs de 35 % des familles taient monoparentales (il n'y avait qu'un seul des responsables). Ce chiffre, il y a une dcennie, tait de 23 %. Au cours de la mme priode, le pourcentage des unions officialises o l'un au moins des conjoints est divorc, est pass de 9 % 13 %. 3) A voz da serra, le 14 aot 2005 4) Allan Kardec, Livre des esprits, question 582 5) Conduta espirita, Andr Luiz/Waldo Vieira 6) Idem 7) No mundo maior, Francisco Candido Xavier/Andr Luiz 8) Palavras de Emmanuel, Emmanuel/Francisco Candido Xavier 9) O consolador, Emmanuel/Francisco Candido Xavier

  • 23

    LA POLYGAMIE DANS L'OPTIQUE SPIRITE

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes Les autorits islamiques du Nigria menacent de condamner la

    peine capitale un homme mari 86 femmes, s'il ne rpudiait pas 82 d'entre elles dans les trois jours, restant seulement avec quatre pouses (1). Il s'agit de Mohammed Bello Abubakar, ancien enseignant et prcheur musulman de 84 ans qui a eu 170 enfants avec ses pouses. Nous sommes face un sujet instigateur, la polygamie (terme

    d'origine grecque qui signifie l'union conjugale d'une personne avec plusieurs autres en vivant simultanment sous le mme toit). C'est une coutume socialement accepte dans certains pays, dont les lois et les religions permettent ce type d'union. Au fil de l'histoire, la polygamie fut amplement employe, ayant pour principale cause la grande diffrence numrique entre hommes et femmes du fait des guerres. L'Ancien Testament parle d'un personnage du nom de Jacob qui a

    eu deux femmes et 13 enfants. Cette descendance allait donner naissance aux 12 tribus d'Isral. Presque tous ceux que l'on considre comme tant les " icnes intouchables " de l'Ancien Testament furent polygames. Abraham, connu pour tre le " pre de la foi ", a eu un fils de son esclave Agar, fait qui fut not compte tenu du problme de strilit de son pouse. Mose a eu deux pouses, David en a eu 8 mais, le champion de ce domaine fut le roi Salomon avec ses 700 pouses et 300 concubines. Il est vident que la Bible s'est limite consigner uniquement les cas qui ont eu des implications dans l'histoire d'Isral, et la majorit

  • 24 des cas n'ont pas t nots dans les textes. Paul de Tarse n'acceptait pas la polygamie comme on peut le lire

    dans ce qu'il a crit Timothe: " aussi faut-il que l'piscope soit irrprochable, mari d'une seule femme, sobre, pondr, de bonne tenue, hospitalier, capable d'enseigner " (2) et ensuite, le converti de Damas a rdig Tite la chose suivante: " chacun d'eux doit tre irrprochable, mari d'une seule femme, avoir des enfants croyants qu'on ne puisse accuser d'inconduite ou d'insoumission " (3). Mahomet fit 16 mariages simultans; c'est pourquoi, le Coran tolre la polygamie et permet quatre pouses au maximum. Au cours des annes 1830, le fondateur de l'glise des mormons,

    Joseph Smith, a pour la premire fois parl de mariages multiples ayant une finalit cleste. Bien que la polygamie soit un dlit aux tats-Unis, il existe, selon les donnes de l'anne 2007 fournies par les administrations publiques de l'Utah et de l'Arizona, prs de 40 000 personnes vivant dans une situation familiale de polygamie aux tats-Unis. Comme on le voit, la polygamie tait jadis une coutume naturelle.

    Aujourd'hui, le sensualisme et le libertinage sont des souvenirs de la polygamie des temps primitifs, modifiant seulement la forme du dcor. De plus, on peut entendre par polygamie les relations sexuelles d'une personne (clibataire ou marie), homme ou femme, dans le seul but d'avoir des plaisirs sexuels irresponsables, en procdant au changement de partenaire. " Chaque esprit dtient en lui son sanctuaire intime, rig vers

    l'amour, et aucun esprit ne rabaissera le lieu sacr d'un autre esprit sans se lser lui-mme "... En ce sens, Emmanuel ajoute que " si l'on prtend confrer de la lgitimit aux relations sexuelles irresponsables, ce serait traiter des consciences comme si elles taient des choses; or, si les choses elles-mmes, dans leurs conditions d'objets, rclament respect, que ne dira-t-on pas du respect d la conscience de chacun? " (4). En vrit, non seulement la jeunesse plonge dans les "

  • 25 souterrains du monde libre " des relations sexuelles, mais de nombreux adultes vivent aussi le primitivisme de la polygamie lorsqu'ils manquent leurs devoirs au travers de la pratique des relations extraconjugales. Dans la pratique de l'amour libre, il y a polygamie; et les esprits

    disent dans l'oeuvre de base de la codification: " avec la polygamie, il n'y a pas d'affection relle: il n'y a que sensualit " (5). Rigoureusement, selon la loi de Dieu, si l'on endommage l'autel intrieur du partenaire, l'on sait que l'on se ruine soi-mme au travers de la conscience coupable. Dans les socits plus traditionnelles de l'Afrique subsaharienne

    par exemple, la pratique s'avre ordinaire, selon le rapport " Social and ethical aspects of assisted conception in anglophone Sub-Sahara Africa " de l'organisation mondiale de la sant. L'tude de l'OMS affirme que, bien plus qu'tre accepte, la polygamie fait mme l'objet d'une incitation parmi les hommes de ces endroits (6). Par-del le respect que nous devons aux autres cultures et

    croyances, nous spirites estimons que " l'instinct sexuel s'gare dans la polygamie et trace pour chacun une large route d'apprentissage laquelle nous n'chapperons pas par la mathmatique du destin que nous-mmes crons " (7). La polygamie est une loi humaine dont l'abolition marque un

    progrs social, selon le spiritisme, et le mariage, selon les vues de Dieu, doit se fonder sur l'affection des tres qui s'unissent. " Avec la polygamie, il n'y a pas d'affection relle: il n'y a que sensualit. Si la polygamie tait selon la loi de nature, elle devrait pouvoir tre universelle, ce qui serait matriellement impossible, vu l'galit numrique des sexes. La polygamie doit tre considre comme un usage, ou une lgislation particulire approprie certaines moeurs, et que le perfectionnement social fait peu peu disparatre " (8). Et ce parce qu'au travers de la polygamie, l'esprit montre lui-mme une longue marche en diverses existences

  • 26 successives de rparation et d'apprentissage au cours desquelles il acquiert la ncessaire discipline de son monde motif. Dans la recherche incessante des sensations infrieures, les

    cratures se dsintressent des valeurs du sentiment, lesquelles sont les seules qui leur permettront de former une union idale qui leur apportera la paix, la joie et la scurit relative aux deux coeurs, marquant la victoire sur les passions passagres. mesure que l'individu volue, celui-ci finit par comprendre que

    l'nergie sexuelle "implique une obligation de discernement et de responsabilit dans son application, et que pour cette raison mme, elle doit tre contrle par des valeurs morales qui en garantissent un emploi digne, que ce soit dans la cration de formes physiques, affermissant la famille, ou dans la cration d'oeuvres mritantes de sensibilit et de culture en vue de la reproduction et de l'extension du progrs et de l'exprience, de la beaut et de l'amour, dans le cadre de l'volution et du perfectionnement de la vie sur la plante" (9). La monogamie est l'atmosphre spontane de l'tre humain dans

    la mesure o, " en son sein il ralise, naturellement, en compagnie de l'me lue par ses aspirations, une union idale de la raison et du sentiment, avec la parfaite association des moyens actifs et passifs, dans la constitution du couple de forces, capable non seulement de crer des formes physiques pour l'incarnation d'autres mes sur Terre, mais aussi les grandes oeuvres du coeur et de l'intelligence, suscitant l'extension de la beaut et de l'amour, de la sagesse et de la gloire spirituelle qui se rpandent constamment de la cration divine " (10). Par consquent, l'ordre naturel et inhrent l'espce humaine est

    incontestablement la monogamie, tant donn qu'en ayant pour base l'union constante des conjoints, elle permet que s'tablissent entre eux une troite solidarit, non seulement durant les heures de rjouissances comme dans les moments difficiles et douloureux. En somme, le mariage monogamique est l'institution qui satisfait

  • 27 le mieux aux plans du crateur, en ce qu'il vise prparer la famille une vie commune pacifique, joyeuse et fraternelle, conditions qui doivent, dans l'avenir, s'tendre tous les enfants du monde.

    Bibliographie:

    1) La majorit des autorits islamiques considre qu'il est autoris un homme d'avoir jusqu' quatre pouses ds lors qu'il dmontre avoir les conditions pour assurer le mme traitement chacune d'elles. 2) Eptre de Saint-Paul Timothe, verset 3:2v 3. Eptre de Saint-

    Paul Tite, verset 1:6 4. Vida e sexo, Emmanuel/Francisco Candido Xavier 5) Allan Kardec, Livre des esprits, question 701 6) Rapport annuel 2007 de l'OMS 7) Evoluo em dois mundos, chapitre 17, Andr Luiz/Francisco

    Candido Xavier/Waldo Vieira 8) Allan Kardec, Livre des esprits, question 701 9) Vida e sexo, Emmanuel/Francisco Candido Xavier 10) Evoluo em dois mundos, chapitre 17, Andr Luiz/Francisco

    Candido Xavier/Waldo Vieira

  • 28 COMMENTAIRES RELATIFS AU TERRORISME, AU FANATISME ET AU FONDAMENTALISME POLITIQUE ET RELIGIEUX

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes Rcemment, un journaliste brsilien a t squestr durant cinq

    heures, au Liban, par des membres d'un groupe terroriste religieux. L'vnement a eu lieu Dahiye, un quartier contrl par le Hezbollah, " le parti de Dieu ". Le Hezbollah a galement une action politique, lutte contre Isral et s'oppose au gouvernement libanais. Le gouvernement libanais a dj admis que, contre " le parti de Dieu ", il n'y avait que peu ou rien faire. En vrit, le phnomne du terrorisme contemporain a envahi les informations de la presse internationale. Les journaux, les revues, les sites et les missions de tlvision du monde entier passent du temps ou laissent beaucoup de place pour mettre ce sujet en spectacle dans toutes ses variations et ses implications pour les socits atteintes par la violence de l'acte. Actuellement, les discours psychopathologiques et religieux sont

    points comme tant des facteurs de comprhension de la cause du sujet. Dans la diffusion mdiatique, ces lments sont la base de la comprhension du phnomne, liminant pratiquement les facteurs socio-politiques et conomiques de leur discours. Nanmoins, la recherche de la comprhension d'un si vaste problme implique une connaissance des relations internationales, de l'histoire, de la politique, de la sociologie et de l'anthropologie, auxquelles un journaliste d'aujourd'hui peut recourir chaque fois qu'il se reporte au terrorisme contemporain. D'ailleurs, les mdias occidentaux, parrains par les capitaux

  • 29 nord-amricains, renforcent encore la dichotomie entre l'Orient et Occident, engendrant des reprsentations monolithiques de la rgion, encadrant la question arabe dans un seul moule. Et faisant le guet derrire toutes ces images, la menace du Jihad se profile, la terreur de ce que les musulmans puissent s'emparer du monde (1). Ces mdias parrains donnent presque toujours l'impression que

    la forme de la religiosit arme, et ventuellement violente, connue comme " fondamentaliste ", est un phnomne purement islamique (ide impose par Isral et par l'Oncle Sam). Toutefois, le fondamentalisme est un phnomne mondial et, dans certaines rgions, voire mme de certains partis politiques, il apparat comme la rponse aux problmes de notre modernit. Il y a du fondamentalisme dans le parti rpublicain amricain, dans le judasme fondamentaliste, dans le christianisme fondamentaliste, dans le bouddhisme fondamentaliste. Le terme terrorisme islamique abonde au sein des articles de

    journaux et de revues. Rductrice, cette dnomination ne permet pas une comprhension de la complexit qui entoure le terrorisme, ses causes socio-politiques, et laisse entendre implicitement que le problme du terrorisme se trouve dans la religion, et donc en tout musulman, alors qu'il n'est en ralit qu'un moyen utilis par un petit groupe de gens qui font une lecture extrmiste de la religion et/ou de partis politiques. On peut analyser ce sujet sous l'aspect large du fanatisme (2),

    terme qui vient du latin fanaticus, qui signifie " ce qui appartient un temple ", fanum. Le fanatique occupe la place de l'esclave face au matre absolu, qui peut tre une divinit, un leader du monde, une cause suprme ou une foi aveugle. " L'intolrance et l'incapacit de vivre en commun avec des personnes diffrentes est la source de ce processus. Pendant que l'on ne parviendra pas affronter notre peur, notre terreur et notre horreur de la diffrence et de l'alternative, des multiples et htrognes autres, en nous et

  • 30 hors de nous, on restera prisonnier de la logique de la terreur et de ses multiples facettes " (3). Le fanatisme est raliment par un systme de croyances

    totalitaires et primitives, qui a pour but de plaire au leader suprme charg de la lutte contre le " mal ". Le fanatique croit aveuglment que l'on peut exorciser les personnes et les choses supposment possdes par le " dmon ", combattre les forces du " mal " ou sauver l'humanit du chaos. Le dictionnaire de la langue portugaise dfinit le fanatisme

    comme tant le " culte excessif de quelqu'un ou de quelque chose; le zle religieux excessif; la passion politique; l'intolrance; le sectarisme; l'exaltation exagre; les factieux; le dvouement excessif ". En groupe, les symptmes du fanatisme sont: les prires, les privations, les plerinages, les jenes, les discours en monologue et le martyre, qui peut se terminer par le sacrifice de sa propre vie en cherchant sauver le monde des " tnbres " ou de ce que l'on entend tre le " Mal ". Le fanatique se proccupe plus frquemment des autres que de

    lui-mme. Il veut sauver l'me des autres, les dlivrer du pch, ouvrir leurs yeux, modifier leurs habitudes alimentaires etc..., " par le simple fait qu'ils n'ont pas une grande personnalit ou n'ont aucune personnalit " (4). Le fanatique peut devenir un tre potentiellement explosif,

    surtout si le fanatisme se combine une intelligence technologiquement prpare. Le fanatique intelligent est un danger pour la civilisation. Le terrorisme, par exemple, qui agit en ayant pour seule rgle de dtruire des ennemis alatoires, est ralis par des individus fanatiques, dont l'intelligence est seulement instrumentalise cette fin. Lorsque le terrorisme est soutenu par le fanatisme, les innocents

    doivent payer pour les ennemis. La destruction est l'unique langage possible. Le fanatisme semble surgir d'une structure psychotique. Le fait pour le sujet de se voir comme tant le seul

  • 31 tre la bonne place, avec une certitude absolue, " d'avoir t choisi par Dieu pour une mission quelconque " (5), sont d'ores et dj des symptmes suffisants pour que de nombreux psychiatres y diagnostiquent une dmence ou une psychose. Si l'on suit le raisonnement de Sigmund Freud, on peut voir que ce que le psychotique paranoaque vit dans sa propre peau, le paraphrnique l'exprimente dans la peau de l'autre (6), c'est--dire que l'on est amen en conclure que le fanatisme est plus li la paraphrnie (7) qu' la paranoa. Le fanatisme est l'extrme intolrance envers ceux qui sont

    diffrents. Un vangliste fanatique est incapable de dialogue et de respect l'gard d'un catholique ou d'un bouddhiste, et vice versa. Un fanatique de droite ne veut pas dialoguer avec un de gauche, et inversement. Des organisations comme le Ku Klux Klan sont intolrantes envers les noirs, qu'ils soient adultes, des femmes ou des enfants. Ainsi, " les terroristes kamikazes musulmans sont aussi fanatiques que les fondamentalistes chrtiens nord-amricains qui attaquent les cliniques pratiquant l'avortement, qui perscutent les homosexuels, qui prohibent l'enseignement de la thorie volutionniste de Darwin en obligeant les professeurs enseigner la doctrine crationniste telle qu'elle est mentionne dans la Bible, ou encore que les protestants d'Irlande du Nord qui attaquent les enfants catholiques, ou que les Basques qui dsirent tre un pays indpendant n'importe quel prix, au moyen de la terreur " (8). Le principe du perfectionnement de la foi et de la vie humaine est

    dans la nature des croyances parce que celles-ci constituent le mobile des agissements et modifient les sentiments. Oui, modifient les sentiments! Serait-ce l une utopie? S'en est une pour celui qui ne croit pas au progrs de l'esprit. Cela ne l'est pas pour nous spirites qui croyons la perfectibilit infinie de l'me. Le progrs consiste dans l'amlioration morale, dans la dpuration de l'esprit, dans l'extirpation des vices matriels et moraux. Voil le vritable

  • 32 progrs, le seul qui puisse garantir le bonheur l'tre humain, pour tre l'oppos du mal. La certitude d'une vie future est un lment de progrs, parce

    qu'elle stimule l'esprit. Elle seule peut donner l'homme le courage durant ses preuves, parce qu'elle lui fournit la raison d'tre de ses preuves, de la persvrance combattre le mal, parce qu'elle lui assigne un objectif. Nous savons que toutes les religions proclament l'immortalit. Pourquoi, alors, jusqu' aujourd'hui, n'ont-elles pas fourni les rsultats que l'on devait en attendre? Nous estimons que c'est cause de l'gosme, base des fanatismes les plus infmes. Nous avons la conviction de ce que, derrire les nouveaux

    fanatismes religieux (catholiques, protestants, spiritualistes, musulmans etc...), il y a le penchant mystique du religieux qui conduit une cristallisation de la foi, dbouchant sur une fausse doctrine des vertus. La base des fanatismes est la peur: peur de la libert, peur de la vie, peur de la culture, peur, peur, peur, enfin, peur du monde qui est considr de faon suspecte et hostile. Le fanatisme religieux ne connat pas de limites et transfert ce qui

    relve de l'absolu, qui devrait tre l'apanage de Dieu, aux instances temporelles, politiques, religieuses, culturelles etc... Bref, tout en vient tre rgul par l'omnipotence de Dieu et par la qualit d'intermdiaire illumin et infaillible du leader. Toutefois, la peur, tourne en absolue, en vient rgir dangereusement les vies de ceux qui se laissent sduire par le fanatisme d'un leader, qu'il soit politique ou religieux. La doctrine spirite nous fait comprendre qui nous sommes

    effectivement, qui est rellement l'tre humain dans sa vocation et dans les circonstances du moment, vision qui permet son tour la comprhension et la vie en commun dans le cadre d'une vie sociale, moralement correcte, partir de laquelle on peut juger avec rectitude si telles ou telles attitudes et ides proposes par les groupes politiques et/ou religieux correspondent ce dont le

  • 33 crateur lui-mme attend de nous. L'intelligence suprme et la cause primaire de toutes les choses

    nous veut ouvert la ralit, la beaut des choses cres, au bonheur transcendant de la libert humaine, et non pas accabls par la peur et, en ultime analyse, aveugls par le fanatisme. Sans nul doute l'aveuglement suprme dnonc par Jsus-Christ: " Si vous tiez aveugles, vous ne feriez point de pch; mais maintenant vous dites que vous voyez, et c'est pour cela que votre pch demeure en vous " (9).

    Bibliographie: 1) Contrairement ce que beaucoup pensent, Jihad ne signifie

    pas "guerre sainte", nom donn par les Europens aux luttes religieuses du Moyen ge (ex: croisades). Celui qui suit la Jihad est dnomm moudjahid. L'explication quant aux deux formes de Jihad ne se trouve pas prsente dans le Coran, mais dans les propos du prophte Mahomet, o la " Jihad majeure " est dcrite comme tant la lutte de l'individu vis--vis de lui-mme au travers de la domination de l'me, et l'autre, la "Jihad mineure" est dcrite comme tant un effort que les musulmans font pour apporter le message de l'islam ceux qui ne le possdent pas (c'est--dire ceux qui ne se soumettent pas Dieu et la paix). Il y a des opinions divergentes quant aux formes d'action pouvant tre considres comme tant une Jihad. La Jihad ne peut tre lance que pour dfendre l'islam. En accord avec le sociologue syrien et allemand, spcialiste de l'islam, lui-mme musulman sunnite, Bassam Tibi, le phnomne du fondamentalisme islamique est une forme d'opportunisme politique de certains groupes qui tirent profit de la notion de Jihad et dnaturent l'islam pour en faire un facteur d'action politique leur profit. 2) Sentiment d'admiration aveugle et obstine pour quelqu'un ou

    quelque chose ayant une empreinte politique ou religieuse.

  • 34 3) Voir www.fundamentalpsychopathology.org, documents

    accessibles en dcembre 2008 4) Voir www.fundamentalpsychopathology.org, documents

    accessibles en dcembre 2008 5) Voir www.fundamentalpsychopathology.org, documents

    accessibles en dcembre 2008 6) Voir www.fundamentalpsychopathology.org, documents

    accessibles en dcembre 2008 7) La paraphrnie est un compos rudit constitu des lments

    grecs " para " ( ct de) et " phrnie " (tat mental pathologique) et signifie: " ensemble de problmes mentaux qui inclut la dmence prcoce et la paranoa ". 8) Voir www.fundamentalpsychopathology.org, documents

    accessibles en dcembre 2008 9) vangile selon Saint Jean, 9:41.

  • 35

    LA MDIUNITE ET LE DSORDRE DISSOCIATIF D`IDENTIT

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes Kim Noble, une artiste plastique anglaise, qui porte en elle 20

    personnalits diffrentes dans son " cerveau ", dmontre pourquoi le dsordre dissociatif d'identit (D.D.I.) surprend et fascine mdecins et psychologues depuis de nombreuses annes. Pour les chercheurs, le trouble des multiples personnalits (D.M.P.) (1) est un mcanisme de dfense au moyen duquel une personne cre des personnalits alternatives pour affronter des situations qui, l'origine, n'auraient pas t supportes. Il existe des tudes relatives des personnes qui ont deux, et jusqu' des centaines de personnalits diffrentes (2). Kim a t interne plusieurs reprises dans des hpitaux psychiatriques, exprimentant divers mdicaments et, plusieurs fois, fut diagnostique comme tant schizophrne (3), raison pour laquelle elle a eu des antipsychotiques pour traitement. Il y a quatre ans, une assistante sociale a suggr Kim de commencer peindre. Ce fut comme si une cluse s'tait ouverte dans son cerveau. Elle a commenc connatre ses 20 alter ego (4) par le style

    artistique de chacun. Noble souffre de " trous " de mmoire, pendant trois ou quatre heures, tous les jours, et une autre personne assume le commandement de son corps. Aprs une transe (" trou "), Kim voit une nouvelle peinture ou les modifications d'un tableau qu'elle avait dj commenc peindre, la rendant capable de dire qui tait l. Lorsqu'on l'interroge sur Bonnie, une de ses alter ego, elle rpond qu'elle lui manque parce que cela fait longtemps qu'elle " n'apparat " pas. Mais parfois, un

  • 36 des alter ego cause de la gne. " l'intrieur de Kim ", il y a Judy, une typique adolescente rebelle de 15 ans. Au-del des peintures, Kim parvient transmettre des messages au moyen d'crits et de commissions verbales. Le trouble dissociatif d'identit est une condition mentale o un

    individu unique prsente des caractristiques de deux ou plus de personnalits ou d'identits distinctes, chacune ayant sa manire de percevoir et d'interagir sur le milieu. Le trouble est un champ de recherches plein de controverses incitant la comprhension du fonctionnement complexe de la pense humaine. Le phnomne est encore mal compris par la science. Des spcialistes affirment que le trouble est gnralement provoqu par un traumatisme rcurrent survenu durant l'enfance, principalement l'abus sexuel. Il est curieux que plusieurs spcialistes croient que le D.D.I. n'existe pas dans la mesure o, la littrature mdicale sur le sujet est peu fiable. Il y a des mdecins et des psychologues qui croient que le trouble n'est pas lgitime, ce ne serait qu'une simulation de quelqu'un ayant une trs bonne mmoire. D'autres croient que le D.D.I. est en vrit un tat semblable celui de l'hypnotis, par lequel les personnes se comportent de la manire dont on pense qu'elles devraient se comporter. Des spcialistes analysent le trouble des multiples personnalits

    du point de vue biologique. Pour ces professionnels, le stress traumatique affecte la chimie du cerveau. Bien qu'il soit class comme " trouble mental ", cette condition est sans relation avec la schizophrnie, l'inverse de ce que pense la majorit des personnes. La grande majorit des chercheurs n'explique pas l'pilepsie, les dsordres gntiques et les dsquilibres neurochimiques. D'autres font appel l'ide d'une possession dmoniaque (dans un pass pas si loign, une telle justification aurait t parfaitement raisonnable). l'poque, les thologiens laboraient des " rituels sociaux ", prsentant des bases qui semblaient valider la suggestion de la possession dmoniaque.

  • 37 Dans un contexte socio-cognitif, de telles croyances taient considres comme " correctes " et renforces par la tradition. La question est encore plus importante au Brsil o il y a

    plusieurs coles religieuses qui mettent en avant les transes: les spirites, les afro-brsiliens, les vangliques pentectistes et les catholiques charismatiques. Au-del de la valeur cognitive tudier et mieux comprendre cette millnaire vie commune dissociative, il convient de relever les implications cliniques. Il est indispensable que soit ralis un diagnostic diffrentiel adquate de ces vies communes considres mdiumniques, cherchant distinguer s'il s'agit d'une vie commune religieuse non pathologique des situations o il y a des manifestations psychopathologiques dissociatives ou psychotiques. Le Brsil du dbut du sicle a assist d'innombrables interprtations de la mdiumnit, galement lies la dissociation, mais en sortant de telles expriences des aspects culturels de leur contexte. La mdiumnit a t dcrite, presque invariablement, comme un signe de psychopathologie. Les analyses faites de la mdiumnit, trs rares, ont t ralises par des chercheurs ayant une formation psychologique. Il y a une tendance, ancienne et actuelle, interprter le

    phnomne de la mdiumnit comme tant un tat dissociatif. Dans le contexte de la mdiumnit, ont t discutes les diffrences conceptuelles entre " transe ", " possession " et "transe de possession", soutenant que la " possession " n'incluait pas de " transe " ou une autre modification de la conscience, mais une maladie prtendument cause par l'intromission d'esprits malveillants dans la pense et dans le corps de quelqu'un. Dans la " transe de possession ", il y aurait une modification de la conscience induite par des esprits, durant laquelle le comportement et la parole des entits possesseuses pourraient tre observes. Certaines fois, les entits seraient bienveillantes (comme dans le cas des mdiums qui " incorporent " leurs " esprits guides ") et, d'autres fois, inopportunes (comme dans le cas

  • 38 d'esprits malveillants ou d'entits nocives qui parlent et agissent travers le corps des mdiums). Le chercheur Bourguignon employa le terme " transe " pour se rfrer aux tats altrs de conscience induits qui n'ont pas de relation avec les ides culturelles de la possession (5). Faisons certaines analyses du point de vue psychologique du

    phnomne "mdiumnit" qui, compltes ou non, sont d'importantes contributions auxquelles il faut faire rfrence. La recherche scientifique des mdiums et de la mdiumnit a commenc tre organise en 1882, avec la fondation de la Society for psychical research Londres. Parmi les membres de la socit figuraient des personnalits qui allaient tre connues pour tre les fondatrices de la psychologie moderne, telles que Sigmund Freud, Carl Gustav Jung et William James. Les recherches ralises par les membres de la socit furent moins lies aux analyses psychologiques des mdiums qu' la tentative de constatation des supposs faits mdiumniques, tels que la capacit de provoquer des modifications physiques dans l'environnement (dplacement d'objets) et la capacit de communiquer avec les esprits des personnes dcdes. Bien qu'accuss de provoquer ces effets au moyen d'une fraude,

    les mdiums ont aussi mrit des analyses moins discrditantes. Sur ce point, la majorit des membres de la socit aurait t en accord avec William James: " ce dont je veux immdiatement attester, c'est la prsence, au milieu de tous les ingrdients de la farce, d'une connaissance vritablement supra-normale. J'entends une telle connaissance comme tant celle dont l'origine ne peut pas tre attribue aux sources ordinaires de l'information, c'est--dire aux sens du sujet " (6). Il faut voquer ici Thodore Flournoy, professeur de psychologie

    l'universit de Genve, qui a ralis les premires analyses psychologiques des mdiums. Flournoy s'est par exemple proccup de faire des recherches propos de l'influence des

  • 39 conditions physiologiques et mentales sur la mdiumnit et, inversement, l'influence de la mdiumnit sur la sant organique et mentale des mdiums, sur les circonstances (soit spontanment, soit durant une sance spirite...) au cours desquelles les mdiums ont dcouvert leur mdiumnit, sur l'importance de la mdiumnit pour la vie mentale, religieuse et morale des mdiums, sur les origines familiales de la mdiumnit (7). Malgr le grand impact exerc sur l'humanit, elle a t

    pratiquement ignore par les chercheurs du domaine de la sant mentale. On trouve toutefois Pierre Janet, qui a eu une formation de psychologie et de psychiatrie, bien que peu connu actuellement, mais amplement reconnu pour tre le fondateur des visions modernes relatives la dissociation. L'tude de la mdiumnit et du spiritisme occupe un espace non ngligeable de sa recherche destine l'tude des "dsagrgations psychologiques", car il a cherch les scruter partir des sujets qui les prsentaient leur plus haut degr (mdiums). Bien que considrant le spiritisme comme tant "une des plus curieuses superstitions de notre poque", il s'est affirm tre le prcurseur de la psychologie exprimentale, tout comme l'astronomie et la chimie ont commences au travers de l'astrologie et de l'alchimie. Des chercheurs, ont citera aussi William James qui, aux cts de

    Freud, Piaget, Pavlov et Skinner, fut considr comme l'un des cinq psychologues les plus importants de tous les temps. L'investigation de la mdiumnit a spcialement intress James qui a ralis, durant plus de deux dcennies, des recherches avec l'une des mdiums les plus renommes du XIXe sicle, Leonore Piper. Il considrait la possession mdiumnique comme une forme naturelle et spciale de personnalit alternative des personnes, le plus souvent sans le moindre signe patent de problmes mentaux. Il nous faut aussi nous rfrer Carl Gustave Jung, dont l'intrt

    pour la mdiumnit s'est manifest ds sa thse, publie en 1902, pour l'obtention du titre de mdecin: " Sur la psychologie et la

  • 40 pathologie des phnomnes dits occultes ". Il affirmait: " c'est avec une absolue clart qu'en tout mouvement spirite il y avait une contrainte inconsciente pour faire que l'inconscient parvienne la conscience ". Il indique deux raisons pour lesquelles " les contenus inconscients se manifestent sous la forme de personnifications (esprits) ": parce que cela a toujours t la forme traditionnelle de la compensation inconsciente, et parce qu'il est difficile de prouver, avec certitude, qui il ne s'agit pas rellement d'esprits. D'un autre ct, il dit galement tre trs difficile, si ce n'est impossible, d'apporter la preuve qu'il s'agit rellement d'esprits. Ainsi, pour James et Jung, la mdiumnit n'est pas

    ncessairement pathologique. Elle trouverai son origine dans l'inconscient du mdium, mais n'a pas t exclue la possibilit d'une origine paranormale, y compris la communication relle d'un esprit dsincarn, les deux indiquant la ncessit de biens meilleures tudes. De ces notes, ce qu'il faut relever c'est le fait que la mdiumnit a t l'objet d'intenses recherches qui n'ont pas conduit une thorie unique, et ce mme si les recherches ont d tre interrompues. Dans un sens "kuhnien", le moment n'tait pas encore venu d'un paradigme mature et accept, de manire consensuelle, par le milieu scientifique. Un autre aspect important est celui des dclarations des chercheurs discuts qui mettent en avant l'importance d'une investigation et d'une meilleure comprhension des vies communes, considres comme mdiumniques, pour l'exploration de la pense humaine. La mdiumnit n'est pas la cause primaire des dsquilibres

    organiques et psychologiques. Elle joue un rle essentiel dans l'tablissement de la base exprimentale de la science spirite et les activits des centres spirites. N'importe quelle personne apte recevoir ou transmettre les communications des esprits est, pour cela mme, mdium, quel que soit le mode employ et le degr de dveloppement de la facult, de la simple influence occulte la production des phnomnes les plus insolites. On a vu des

  • 41 personnes totalement incrdules tre tonnes d'crire mdiumniquement contre leur gr, pendant que des croyants sincres n'y parvenaient pas, dmontrant que cette facult est lie une disposition organique. La mdiumnit est une facult spciale que certaines personnes possdent pour servir d'intermdiaires entre les esprits et les hommes. Elle a une origine organique et est indpendante de la condition morale du mdium, de ses croyances, et/ou de son dveloppement intellectuel. Lorsqu'existe le principe, le germe de la facult, il se manifeste toujours par des signes sans quivoque.

    Bibliographie: 1) les nord-amricains dnomment actuellement le trouble de

    multiples personnalits de "Dissociative identity disorder " (dsordre dissociatif d'identit) 2) Spanos, N.J., " multiple identityenactments and

    personnalitydisorder: a sociocognitive perspective ", Psychological bulletin,116,143-165, 1994 3) le terme schizophrnie a pour racine les mots " pense divise

    ", mais se rfre plutt une fracture dans le fonctionnement normal du cerveau qu' la personnalit 4) terme utilis par les spcialistes pour dfinir diverses

    personnalits 5) E. Bourguignon, (1989) " multiple personnality, possession

    trance, and psychic unity of mankind ", Ethos,17, 371-384 6) W. Zangari, " Estudos psicologicos da mediunidade: uma breve

    reviso ", 3 sminaire de psychologie et de sens religieux, 1999, So Paulo 7) Thodore Flournoy, " spiritism and psychology ", New York:

    Harper & brother publishers (1911), p. 33

  • 42

    FACE LA VIOLENCE DOMESTIQUE

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes Lundi 23 Mars 2009 Aller aux commentaires Poster un

    commentaire Face la violence domestique est une prire insistante la maison. Une des difficults, les relations familiales devrait tre, avant tout,

    thique. En outre, nous voyons en eux une profonde dtrioration et la dstabilisation d'une tache complexe moral que nous prenons soin d'examiner. Dans l'ancienne famille largie, sans doute, tait un couple de la coexistence entre ses membres, mais il n'est pas de discuter de sa qualit. Dans le contexte actuel de regroupement familial, en revanche,

    malgr les difficults mineures, est un plus petit espace. Volatile technologie est responsable, presque directement sur le colis, par consquent, occuper les espaces sont importants pour aider la tlvision, couter de la musique, surfer sur Internet, et ainsi de suite. Face cela, nous sommes invits confirmer l'institut de la

    famille religieuse a besoin de soutien pour atteindre leur quilibre moral. Rcemment, la presse a rapport les faits suivants: un couple de San Pablo, a tu ses parents avec l'aide de l'amour, un partenaire d'un bb jet dans une voiture et un couple d'une fille a jet par la fentre de la proprit. En eux, de ne pas ignorer les facteurs de motivation pour des crimes tels que l'usage de drogues, les passions non contrles, en soulignant infanto-juvnile, et d'autres financiers pris en compte les ambitions de troubles mentaux et motionnels peuvent soustraire,

  • 43 temporairement, la capacit de la raison et l'quilibre . La violence de l'homme civilis a ses racines profondes et solides

    dans la jungle. L'homme a ses actes brutaux: subjuguer, humilier, torturer et tuer. Le pragmatisme des socits contemporaines, conditionn l'homme, c'est--dire que le moral du changement. La mme personne qui est en fin de compte froid sur les images des autels, des magnifiques temples, est retourn son poste de commandement de l'ordre de torturer canibalescas. L'homme vit hant par la peur, qu'il tonne vicieux ennemis, une fois soumis des contingences de la vie moderne, d'inscurit et d'incertitude, se traduit par de graves troubles de l'esprit, par l'angoisse du solvant individualit. Beaucoup de familles viennent de vivre et beaucoup d'agressivit,

    influence par la violence, maintes reprises, est li par les mdias, les films documentaires, par le gros du savon et de l'auditorium de programmes (de plus en plus sombre les valeurs thiques). Certains membres de la famille traite, subliminale, que l'information, et dans la vie quotidienne, en particulier, a ragi violemment des revers dans la vie ou devant les checs ont eu lieu. La brutalit de famille s'est vanoui considrablement, la voie de Dieu. Il ya ceux qui condamnent la violence des autres, en revanche, sur la journe l'autre, au lieu d'agir dans un cadre paisible et fraternelle, sont comme des androdes, de retour avec la mme monnaie agressif subi. Il ya ceux qui disent que les couples un amour mutuel et de vivre, pas comme s'il y avait un malentendu entre eux, sont extrmement hostiles l'un l'autre. Il ya ceux qui voient le conjoint d'un vritable test de la patience dans le cadre de leur "sainte" n'est pas "contre". En outre, lorsque l'affaire sont les enfants, il ya des parents qui disent qu'ils adorent tous les esprits comme immatures, ce qui donne beaucoup de travail, pas rare, n'aime pas. La vie de famille, dans ces conditions, devient un vritable

    supplice. En effet, si nous acceptons aujourd'hui, comme elles le

  • 44 sont, nous devons les accepter, demain, parce que les lois de la vie exige, comme Jsus l'a enseign, nous comprenons avec nos frres dans la coexistence douloureuse ", alors que nous sommes sur la route avec eux." Courant de fuite des droits payer plus tard avec intrts. Les enfants sont le travail acharn de nos propres enfants, dans les vies antrieures, que la Divine Providence, il est maintenant l'occasion de se joindre eux par des liens de consanguinit, nous donnant l'occasion merveilleuse de sauvetage, services de rparation et difficile de l'ducation . Nous devons enseigner la tolrance pure, la plupart des non-ngligeable d'nergie lors du processus de l'ducation est ncessaire pour reconnatre la diversit des tendances et les malheurs de la colre. "La maison n'a pas t fait pour la contemplation goste de l'espce, toutefois, si le sanctuaire o parfois exig la cession et de sacrifice de toute une existence." Pour toutes ces raisons, nous avons besoin d'apprendre servir et pardonner; assister et aider les jeunes entre les murs de la maison, le maintien d'un quilibre des curs que nous sommes associs l'existence et "si nous livrons dans la lutte contre la baisse, cependant, d'apprcier les merveilles qui sont obtenues partir de petits sacrifices dans la maison avec les bases thrapeutiques de l'amour. " Beaucoup craignent la violence. Stand de hauts murs avec du fil

    lectrique autour de leur maison, en essayant de prvenir (la violence) les soins pour eux. Location de scurit pour protger leurs entreprises et de leurs foyers. Installe des quipements sophistiqus pour avertir de l'arrive de potentiels usurpateurs de leurs biens. Mais il existe un autre type de violence que nous ne sommes pas les soins et il est bien tabli que, dans chacun de nous. Intimate violence, de la nourriture tous les jours, ce qui lui est vorace animal, est l'acte de l'indiffrence que l'on choisit de poignarder l'autre dans l'tablissement de relations familiales incombe la macabre pris interrogatoires. Ce sont les poux qui, entre eux, d'accord avec le muet comme un symbole du malaise

  • 45 dans lequel ils vivent cte cte, comme des pouses, sans rmission. La violence de l'extrieur peut atteindre, et de nous blesser,

    mme jusqu' ce qu'il s'est cras, plus profondment, la violence du cur (en interne), le silence, certaines personnes appliquent tous les jours, leur relation est beaucoup plus pernicieux et destructeur. La paix du monde commence au plafond dans notre port. "Si vous n'avez pas apprendre vivre en paix, dans les quatre murs, comme prvu, l'harmonie des nations?" Spiritualism explique que "l'objet d'une famille, mai sympathie esprits, lis par des relations antrieures, qui sont exprimes par un affection rciproque sur la vie terrestre. En outre, il peut galement arriver tre totalement trangers l'un l'autre tels des esprits, si antipathies entre les paragraphes galement plus tt, rsultant de la terre pour un antagonisme mutuel, il ya aussi des lments de preuve. " Le ministre a entrepris l'ajustement de leurs parents, comme

    pour se rveiller et de comprendre la logique sont appels par la sagesse de la vie et le renouvellement d'apaisement. Prsent la rincarnation des incitations internes des phnomnes sociaux n'est pas seulement la relation des parents envers leurs enfants l'importance d'assumer un plus, aussi, qui est vrifie par les enfants pour les parents. "Les parents ne peuvent pas pntrer, l'intrigue immdiatement aux principes de la destine karmique qui permettront aux enfants dans l'avenir et les enfants sont incapables de comprendre, tout coup, l'enchevtrement des circonstances dans lesquelles ils plonger leurs parents dans le pass, afin qu'ils puissent retourner la renaissance spirituelle sur le plan physique. "Nous devons toujours tre vigilants et sans relche, la recherche d'un dialogue franc avec les enfants, en particulier, de l'amour entre eux, indpendamment de la manire dont ils sont dans l'chelle de l'volution. Concidence ou non, les jeunes sont plus agressifs peu aim par les parents, ils se sentent

  • 46 dplaces dans le groupe ou la famille sont considrs comme peu attrayant, etc ... Pour ces raisons et bien d'autres, doit passer la scurit aux enfants travers l'affection et le affection constante. En fin de compte, chaque tre humain a besoin d'tre aim, aim, mme en tant conscient de ses lacunes, les difficults et de leurs diffrences relles. Dans les premires annes de la vie des enfants [plus de la priode infantile l'adolescence], c'est que nous pouvons exercer une saine influence de l'amlioration de leur moral, par le biais de bons conseils et, surtout, la bonne exemples que nous proposons. Dans des situations extrmes, il ya des parents qui n'ont pas d'affection pour les enfants et l'application de la fourniture d'animaux (par exemple, des oiseaux et mammifres) comme ils le font mme pas hsit les abandonner ou de subir le mme sort ds le plus jeune ge. D'autres, en revanche, faire de vritables idoles des enfants, en les plaant au-dessus de tout et de tous, y compris Dieu. Le juge a exalt les qualits de possder, de refuser d'admettre

    qu'elles sont en mesure de toute action moins dignes. Par consquent, il a toujours trouv une faon de justifier les erreurs, les, comme les victimes innocentes "du mal dans le monde. Nous sommes confronts, dans tous les dpartements de la famille humaine, les occurrences d'aversion inne. Pres et fils, frres et parents, et non pas rare, de repousser, de les premiers contacts. "Il ya des parents dans le dveloppement de leurs propres antipathies rebentos, puisque ces rebentos survenir la maison, et il est inimizan des enfants avec leurs parents le plus rapidement conquis le domaine mental, dans les travaux de l'incarnation. Ancre dans le labyrinthe de stock moins heureux, bien sr, le problme des ractions ngatives, de la culpabilit, le remords, inhibitions, de la vengeance et de nombreux autres sont prsents la table familiale, o l'accumulation de la haine du pass restera dans l'externalisation par le biais de vnements numrs dans la pathologie de l'esprit. "La famille, pour des religions et des

  • 47 socits, est indissoluble. Le temps, le maintien de ces familles a t seulement de maintenir les apparences du respect et de bonheur. Aujourd'hui, les familles sont considres par l'excrtion futilits. Ce qui est idal? Est-ce que la famille de "porte-portraits ou de la

    famille qui est dissoute dans le premier" tempte moral "? Il andalousie Center Espirito cartement des services de soutien la famille aujourd'hui, mais pas dans l'isolement. Centre d'Espirito devrait intgrer leurs activits avec d'autres institutions, la fois religieuse et sociale, la recherche de la meilleure qualit de service de l'individuelle et collective, bien sr, sans perdre son identit de doctrine, la recherche de plus d'une morale de rachat, qui doit atteindre espace de vie de famille. Le culte de l'Evangile est un moyen de rapprocher la famille autour d'un objectif commun. Communion, tout cela est parler, d'changer des ides, parler de vos problmes, de discuter de leurs activits en fonction des sentiments de Jsus, reprsente la plus efficace pour stimuler la rduction du lien affectif, de transformer le port d'attache de scurit et de paix avec la garantie de l'quilibre et la joie de tous. " Qui est l'tude de l'Evangile, et s'attache la pratique de ses prceptes, est instrumentalise pour une meilleure vie de famille dans les temps troubls que nous vivons, logique et rationnel de trouver des concepts pour la comprhension de la vie dans une conscience Evangelica. Les chrtiens doivent armer l'esprit de sagesse et d'amour, de la lutte qui a t dclenche dans les scnes nationales, en gnral, a suscit de l'harmonie et le pardon dans une situation chaotique et troublant la vie moderne, alors, "quand la famille ora, Jsus est la maison. " Il est vrai - qui cultive l'vangile la maison, la maison fait un

    temps de Christ. "Ensuite, il est essentiel de mettre en pratique les enseignements de Jsus dans la maison, contribuant ainsi la parcelle de terrain de la douceur du Pacifique. L'homme moderne n'est mme pas remarqu que seule l'exprience de l'Evangile peut

  • 48 jeter les bases de l'harmonie, de fraternit et d'tre efficace pour rduire les antidotes la violence, reste encore la maison du nid et des gouts sur la socit. Par consquent, mme dans une atmosphre conturbado, o il n'ya pas de regroupement apparent des spiritueux raffins, au moment d'tablir la prsence de Jsus dans ce foyer, qui produit "(...) des signes de paix, et ceux dj expriments par la rpulsion l'adaptation de l'intrieur dcouvrir l'identification des symptmes, la ncessit de l'assistance mutuelle ". La peine prononce est un centre de haute-puissance des missions lectromagntiques. Par consquent, il est d'une importance cruciale dans la dfense de l'individu l'esprit et la demeure spirituelle. Les parents qui ont l'habitude de la prire doit insister pour le transfert de ce prcieux lment de l'quilibre psychologique et de protection pour les enfants, car nous avons besoin que les ractions de la mre Divine vibrational psych pour maintenir notre sincre cr par la prire et le silence, la plupart prononce et lorsque le bien-estim dans la famille, l'ombre en tournant tout le bien-tre et le bonheur de tous.

  • 49

    AMOUR SUBLIME AMOUR

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes " L'amour est la force la plus abstraite et, aussi, la plus puissante que le monde possde. "

    Mahatma Gandhi. En regard des concepts spirites, nous apprenons qu' l'aube de

    son volution, les charges instinctives prdominaient en l'homme. Dans la mesure o il avance sur l'chelle de l'volution, surgissent les sensations. Avec le passage des millnaires, arrivent les sentiments, pont fondamental pour l'closion de l'amour. Cela tant accept, analysons ce qu'il advient des tendances lectives et des affinits familiales. Au premier stade, il y a les expressions complexes du dsir, du sensualisme; puis, la fraternit et l'enchantement conjugal, dans une symbiose magique, chimio-lectromagntique, dans les entrailles de l'tre. Dans la question 938a du " Livre des Esprits ", nous apprenons ce qui suit: " La nature a donn l'homme le besoin d'aimer et d'tre aim.

    Une des plus grandes jouissances qui lui soit accorde sur la terre, c'est de rencontrer des curs qui sympathisent avec le sien.[] " L'amour doit tre l'objectif sublime sur l'itinraire de l'homme

    pour la conqute de la paix dans son expression la plus haute. Toutefois, il arrive que notre sentiment ne soit que celui de dsirer, et avec ce seulement dsir, nous dfigurons, instinctivement, les projets de vie les plus prometteurs. Aujourd'hui, on parle et on crit beaucoup sur le sexe et peu sur

    l'amour. Certainement parce que ce sentiment ne se laisse pas

  • 50 dchiffrer, rejetant toute tentative de dfinition. Pour cela, la posie, champ mythique par excellence, trouve, par la mtaphore, la meilleure traduction, celle de la passion, comme si celle-ci tait l'amour. Selon le psychiatre William Menninger, " L'amour est le sentiment que l'on ressent, lorsque l'on sent que l'on va ressentir un sentiment jamais ressenti. " Avez-vous compris?... Moi non! Ce vide conceptuel se doit la difficult de la manifestation de solidarit et de fraternit dans le monde d'aujourd'hui. Le dveloppement des centres urbains a cre le " syndrome de la multitude solitaire ". Les personnes sont cte cte, mais leurs relations ne sont que de contigut. La passion est exclusive, goste, c'est principalement du dsir.

    Pour quelques penseurs, ce sentiment est la tentative de capturer la conscience de l'autre, dveloppant une forme possessive o surgissent la jalousie et le dsir de domination intgrale de la personne " aime ". L'amour lgitime est une invitation sortir de soi-mme. Si la personne est trs centre sur elle-mme, elle ne sera pas capable d'couter l'appel de l'autre. Cela suppose la proccupation que l'autre personne croisse et se dveloppe telle qu'elle est , et non comme nous voudrions qu'elle soit. L'amour reprsente la libert et non le sentiment psychotique de possession. C'est la loi d'attraction et de toutes les harmonies connues, c'est une force inpuisable qui se rnove sans cesse et enrichit en mme temps, celui qui donne et celui qui reoit. Nous pouvons aller jusqu' affirmer que l'amour est quasiment

    tout ce que nous imaginons qu'il est: c'est nous extasier de la prsence de l'autre, sans que cette prsence soit notre unique raison d'exister ni de rver; c'est l'envie d'aider l'autre, sans exiger toutefois que l'autre soit ou ne fasse seulement que ce que nous jugeons correct; c'est la beaut sublime des bons sentiments dirigs vers l'autre, sans qu'il n'y ait de limites ou de conditions ce que nous exprimions de tels sentiments; c'est tenir dans ses bras, le regard serein, la poigne de main, la voix douce et

  • 51 tranquille, les oreilles attentives pour couter; tout cela en fonction de l'autre, sans que nous venions lui imposer, ni qu'il ne nous rcompense. C'est tout cela et plus encore, que ce sentiment puisse tre projet toutes les personnes, non seulement aux personnes de notre sang, mais aussi aux amis proches et aux compagnons de notre voyage terrestre. Si nous voulons mieux contempler et traduire ce qu'est l'amour,

    inspirons-nous du calme des plaines, du ruisseau qui susurre, de la cadence du chant des oiseaux Extasions-nous devant le tremblement des fleurs multicolores, de leurs simples ptales qui parsment les armes dans les jardins, devant les myriades de mondes qui dcorent les galaxies dans les jardins du firmament et devant la brillance de l'toile l'infini. L'amour est prsent dans la lgre brise qui caresse les branches d'une roseraie et dans les va-et-vient qui agitent les immenses vagues dans les ocans; il est dans le doux chuchotement d'un enfants et aussi dans les gigantesques explosions solaires; il dans la force du jeune qui cherche sa place au soleil et dans la sagesse de l'ancien qui se rappelle et se repose: il est dans la grce d'un papillon et dans l'habilet incontest des animaux ails qui font perdurer les forts. L'amour et la dynamique de la vie et l'harmonie de la Nature, c'est le remde tous les maux qui tourmentent l'homme. En synthse, tout ce que nous pouvons idaliser au sujet de

    l'amour, peut se concrtiser dans une parcelle de ce sentiment, mais il est beaucoup plus grand et plus expansif, parce que, la bonne volont, toute la bont, la tolrance, la joie, la proximit ne pourront tre un fragment de l'amour que lorsqu'ils n'auront plus de lien avec l'attachement, avec l'imprieuse ncessit de changement, avec l'gosme qui exigent toujours des conditions et des rgles. En vrit, l'amour ne sera vritable et inconditionnel que quand il

    sera dilat, par nous tous, toutes les choses et tous les tres qui nous entourent, dans cette admirable exprience humaine

  • 52 qu'est la vie en elle-mme.

  • 53

    DON D'ORGANES POUR TRANSPLANTATION

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes Parmi les pratiques mdicales de toutes les spcialits, la

    transplantation d'organes est celle qui dmontre avec le plus de clart l'troite relation entre la mort et la nouvelle vie, la renaissance de ses cendres comme le Phnix: l'oiseau mythologique symbole du renouvellement du temps et de la vie aprs la mort (1). Cette thmatique " don d'organes et transplantations " est trs

    contemporaine sur la scne terrestre. Sur ce sujet, les informations instructives manant des bienfaiteurs spirituels ne sont pas trs abondantes. Le projet sur le gnome, les recherches sur les cellules souches embryonnaires et autres font apparatre l'tendue de la science humaine. Les transplantations, qui, lors d'poques recules, taient replets de cas de rejets, sont devenues des pratiques modernes de recomposition organique. Les expriences de recherche in vivo visant la rgnration des cellules et ayant pour perspective d'amliorer la vie ne cessent d'avancer, mme si ces recherches ne font encore que leurs premiers pas. C'est de bon augure pour l'avenir de la science contemporaine. Toutefois, la peur de l'inconnu plane dans l'imaginaire de beaucoup. Certains spirites se refusent de leur vivant autoriser le don de

    leurs organes aprs leur dsincarnation, en arguant du fait que Chico Xavier n'tait pas favorable aux transplantations. Ceci n'est pas vrai! Il est ncessaire d'expliquer que Chico Xavier, lorsqu'il a dit: " ma mdiumnit, ma vie, je les ai ddies ma famille, mes amis, la population. Ma mort est moi. J'ai ce droit. Nul ne peut

  • 54 toucher mon corps; il doit retourner la mre Terre... ", l'a fait, alors que Chico tait encore incarn, parce qu'il avait reu diverses propositions inopportunes pour que son cerveau soit tudi aprs sa dsincarnation. Il est alors facile de comprendre cette peur que son corps puisse tre profan dans cet objectif. Nous ne pouvons pas oublier que, aujourd'hui, nous sommes des

    donateurs potentiels. Demain, nous, ou les membres de notre famille ou nos amis, pouvons tre des receveurs potentiels... Pour la majorit des personnes, la question du don est trs lointaine et est aussi distante que la mort. Mais pour celui qui est en train d'attendre un organe pour une transplantation, elle signifie l'unique possibilit de vie (2). Joanna de Angelis, ayant connaissance de cette importance, relve: " Vritable bndiction, la transplantation d'organes concde une opportunit de poursuite de l'existence physique, sous la forme d'un moratoire, grce auquel l'esprit continue son priple organique. Au final, la vie dans le corps est un moyen d'atteindre la plnitude, qui est la vie en elle-mme, ardente et vritable " (3). Lors d'une interview TV Tupi en aot 1964, Francisco Candido

    Xavier commentait que la transplantation d'organes, dans l'opinion des esprits sages, est un problme scientifique trs lgitime, trs naturel, qui doit aller de l'avant. Les esprits, selon Chico Xavier, n'estiment pas que la transplantation d'organes soit contraire aux lois naturelles. Car, il est trs naturel que, lorsque nous nous dpossdons du corps physique, nous puissions donner les organes pouvant servir des compagnons ayant besoin d'eux, et qui pourront les employer avec profit (4). Le don d'organes pour transplantation est parfaitement lgitime.

    Divaldo Franco certifie: " Si la misricorde divine nous confre une organisation physique saine, il est juste et autoris, aprs que nous ayons utilis ce patrimoine, de l'offrir, grce aux importantes conqutes de la science et de la technologie, ceux qui sont venus avec cette carence afin qu'il puisse poursuivre leur temps " (5).

  • 55 Il n'y a pas, en outre, de rflexes traumatisants ou inhibiteurs

    dans le corps spirituel en contrepartie de la mutilation du corps physique. Le donateur de ses yeux ne deviendra pas aveugle dans l'au-del. S'il en tait ainsi, qu'est-ce qu'il adviendrait de ceux qui ont eu leurs corps consums par le feu ou dsintgr lors d'une explosion? (6). Quand peut-on dire qu'une personne est rellement morte? Selon

    l'American Society of Neuroradiology, la mort encphalique est un tat irrversible de cessation de tout l'encphale et des fonctions neurales, rsultant d'un dme et d'une destruction massive des tissus encphaliques, mme si l'activit cardio-pulmonaire peut tre maintenue grce des systmes avancs de soutien vital et des mcanismes de ventilation (7). Le point crucial de la question est la mort encphalique, partir

    de laquelle des organes ou des parties du corps humain sont dplacs pour une utilisation immdiate au profit de malades qui en ont besoin. Donc, tre en mort encphalique, c'est tre dans une condition

    d'arrt dfinitif et irrversible de l'encphale, incompatible avec la vie et duquel nul ne peut jamais rcuprer (8). tant en mort crbrale, vrifie par des examens conventionnels appuys galement par des moyens issus de la technologie moderne, seuls des appareils peuvent maintenir la vie vgtative, parfois pour un temps indtermin. C'est dans cet tat qu'il y a possibilit pour le donateur d'organes de " mourir " et que ses organes peuvent tre mis profit, dans la mesure o les organes qui ne bnficient plus d'une irrigation sanguine ne peuvent plus servir des transplantations. Serait-ce de l'euthanasie? Il est vident que prsenter les choses sous cet angle serait dpourvu de toute argumentation scientifique pour condamner la transplantation d'organes: il n'y a en aucune faon euthanasie puisqu'il s'agit de cas de morts encphaliques dmontres (9). Dans le monde entier, la mdecine tient la mort encphalique

  • 56 pour certaine, ce qui inclut la mort du tronc crbral (10), lorsqu'elle est constate au travers de deux examens neurologiques dans un intervalle de six heures, suivi d'un examen complmentaire. Ainsi, lorsque la cessation irrversible de la fonction neurale a t constate, ce patient sera mort selon l'unanimit de la littrature mdicale. Une question qui se pose souvent et celle du rejet par l'organisme

    aprs l'acte chirurgical. Chico Xavier nous vient en aide lorsqu'il explique: Andr Luiz considre le rejet comme un problme clairement comprhensible, du fait que l'organe du corps spirituel se trouve prsent dans le receveur. L'organe prisprital suscite des lments de dfense du corps que les ressources immunologiques vont naturellement permettre de rprimer ou de contenir dans un futur proche (11). partir de 1967, divers mdicaments immunosuppresseurs (cyclosporine, azatiaprine et corticodes) se sont dvelopps, visant rduire la possibilit de rejet, permettant ainsi aux receveurs d'organes d'avoir de meilleures chances de survie (12). Statistiquement, ce qu'il y a, c'est que le taux de survie des transplants est extrmement lev. Et cela grce non seulement aux techniques mdicales qui se perfectionnent constamment mais aussi, grce aux schmas immunosuppresseurs qui se sont dvelopps et qui se sont considrablement accrus, certains schmas permettant actuellement d'atteindre des taux de zro pour cent (0 %) de rejet cellulaire aigu lors de la phase initiale de la transplantation, c'est--dire lorsqu'elle s'effectue (13). Andr Luiz explique que lorsque la cellule est retire de sa structure formatrice, dans le corps humain, pour tre place en laboratoire dans un autre environnement nergtique, elle perd le commandement mental qui l'orientait et en vient, de cette manire, s'individualiser; en tant implante dans un autre organisme (par transplantation, par exemple), elle tendra s'adapter ce nouveau commandement (spirituel) qui la revitalisera et qui coordonnera ensuite sa trajectoire (14).

  • 57 Cette condition se trouve corrobore par Joanna de Angelis qui

    expose: lorsque l'organe est transfr dans un autre corps, le prisprit de l'incarn en vient automatiquement l'influencer, l'adaptant ses besoins, ce qui exigera de la part du patient bnficiaire une urgente transformation morale pour de