1 histoire de linfection à vih 25 ans déjà 1980-1985, 1985-1990, 1990-1995 1995-2000, 2000-2004,...
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Histoire de l’infection à VIH
25 ans déjà
1980-1985, 1985-1990, 1990-1995
1995-2000, 2000-2004, 2005
dans le monde occidental
dans les pays en développement
en zone Caraïbe
2
A / La période 1980-1985
1 - La découverte du SIDA et de ses
manifestations cliniques
2 - La découverte des virus VIH1 et VIH2
3
A / La période 1980-1985 (1. la découverte du SIDA et de ses manifestations cliniques)
a) Dans le monde occidental- Juin 1981 (USA-CDC) cas de Kaposi et PCP chez des homosexuels
1981 - 4 premiers cas français (automne 81 – hôpital Claude Bernard – contacts avec la communauté homosexuelles des USA)
- Nos premiers cas rétrospectifs à Claude Bernard : 1978-1980 = 1 cas malien (septicémie à salmonelle – PCP – isosporose)
1 cas ivoirien (septicémie à salmonelle - Kaposi - cryptosporidiose)
1 cas franco-gabonais (PCP –cancer du col)
4
- La liste des IO s’allonge
(CMV – toxoplasmose - mycobactérioses atypiques)
- Le déficit immunitaire est mieux connu
(baisse graduelle des CD4 – relation IO/CD4)
- Les décès se multiplient
- L’épidémiologie se précise
IST et infection transmise par le sang (UDI et hémophilie)
et verticalement virus suspecté
A/ La période 1980-1985 (1. la découverte du SIDA et de ses manifestations cliniques)
1982
1984
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A/ La période 1980-1985(1. la découverte du SIDA et de ses manifestations cliniques)
b) En Afrique subsaharienne- L’épicentre semble initialement au centre de l’Afrique (Zaïre)
- Les premières descriptions du SIDA datent de 1983 (Afrique du Centre et de l’Est)
- Mais des cas rétrospectifs sont retrouvés entre 1975 -1980 - le chirurgien danoise (Karen Blixen des Temps Modernes) - «l’épidémie» de cryptococcoses méningées à
Kinshasa en 1978
- L’atelier de Bangui précise en 1983 les signes évocateurs amaigrissement > 10% (91%), fièvre > 1 mois (81%), diarrhée > 1 mois (51%), toux (42%), dysphagie (55%), candidose orale (44%), prurigo (42%)
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A/ La période 1980-1985 (1. la découverte du SIDA et de ses manifestations cliniques)
c) en zone Caraïbe- Haïti (+++)
- la flambée de KS (B. Liautaud) publiée en 1983 – observée dès 1979)- Les 90 premiers cas rapportés par Pape et
Malebranche (en 1983)- Les 4 H de New York et la stigmatisation
- Quelques cas dans les DFA et en Jamaïque- Immigrés Haïtiens (en Guyane ++)- Milieux de la prostitution et de la drogue et en
Jamaïque (1982)- Trinidad et Tobago (2 cas rapportés en 1983)- Bermuda et Puerto-Rico (premiers cas rapportés en 1982)
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A/ La période 1980-1985 (2. la découverte des virus VIH1 et VIH2
)
a) Dans le monde occidental
- L’ère des rétrovirus humains s’ouvre en 1980 (HTLV1 et 2 – Gallo)
- un malade de l’hôpital Claude Bernard – mai 1983
(HTLV3 LAV1 HIV1 ou VIH1 1984)
- Dépistage des donneurs de sang (1984 aux USA - mi 1985 en France)
- Les premières enquêtes épidémiologiques (homosexuels, toxicomanes, transfusés) découvrent des sujets infectés asymptomatiques ou pauci symptomatiques (Histoire naturelle
normale en infectiologie)
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A/ La période 1980-1985 (2. la découverte des virus VIH1 et VIH2
)
b) En Afrique subsaharienne)- Les enquêtes «coup de poing» dans les grandes villes d’Afrique Centrale
- 10 à 60% des prostituées sont séropositives pour VIH1(Nairobi +++, Kinshasa ++, Dar es Salam, Brazzaville)- 10 à 20% des femmes enceintes sont séropositives(Afrique de l’Est et Sud Est)
- Ces résultats plaident en faveur d’une épidémie relativement ancienne
- En Guinée Bissau, les personnes présentant un SIDA ou des signes précurseurs semblent infectés par un autre virus voisin d’un rétrovirus simien (HTLV4, LAV2)
Le virus est identifié à Paris (1986 F. Clavel,) à partir d’un malade de Claude Bernard (1er cas rétrospectif VIH2 en 1978 à Claude Bernard chez un portugais venant d’Angola)
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A/La période 1980-1985 (2. la découverte des virus VIH1 et VIH2
)
c) En zone Caraïbe
- Les premières enquêtes à Port au Prince (Haïti) montrent qu’il s’agit de VIH1 et une prévalence
voisine de 5% est retrouvée (2 à 3% en zone rurale)
- Les premiers résultats sont recueillis en Jamaïque et Trinidad
(pays pauvres) mais aussi à Puerto Rico (UDI)
- Aucun HIV2 n’est authentifié
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B/ La période 1985 – 1990
1 - L’épidémie s’étend
2 - Clinique et physiopathologie se précisent
3 - Premières tentatives de prise en charge thérapeutique
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B/ La période 1985 – 1990 (1.L’épidémie s’étend)
a) Dans le monde occidental- Les courbes de cas de SIDA déclarés s’envolent
- En France = 5000 à 6000 nouveaux cas de SIDA/an avec 3 à 5000 décès/an
- En Europe Occidentale = 14000 en 1990 (contre 1200 en 1985)- Aux USA = 40000 en 1990 (contre 15000 en 1985)
- La part des cas observés chez les toxicomanes augmente régulièrement
- En France jusqu’à 25 - 30%- En Europe Occidentale particulièrement en Espagne (jusqu’à 70%), et
Portugal et Italie - Les cas féminins apparaissent et/ou augmentent progressivement
- La transmission verticale est surveillée en France et en Europe mais reste encore modérée (peu de femmes contaminées - grossesses déconseillées)
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B/ La période 1985 – 1990 (1.L’épidémie s’étend)
b) Dans les pays en développement
- La progression est significative en Afrique Centrale et de l’est (15 à 20% de la population générale est touchée) Cameroun et Nigeria résistent = environ 5%
- L’Afrique de l’Ouest est inégalement touchée par le VIH1 (2 à 5%) (surtout Mali et Côte d’Ivoire atteignant 12%)
- Le VIH2 semble se cantonner à quelques pays d’Afrique de l’Ouest (Guinée Bissau – Mali – Sénégal – Côte d’Ivoire)
- L’Asie est atteinte (Thaïlande – Indes 1997) et une piste africaine se dessine à partir de l’Afrique de l’est)
- L’Amérique latine est peu touchée (grandes villes d’Argentine et du Brésil)
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B/ La période 1985 – 1990 (1.L’épidémie s’étend)
c) En zone Caraïbe
- La prévalence atteint 1,5% de la population (seconde région touchée après l’Afrique subsaharienne)
- Hispaniola reste l’épicentre (75% des cas Caraïbes = 50% en Haïti et 25% à Saint Domingue)
- Parmi les DFA, la Guyane est très touchée, la Martinique et la Guadeloupe a un degré nettement moindre (633 cas cumulés en 1990 pour l’ensemble de la région)
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Changement de schèmes du SIDA: Accroissement de transmission Hétérosexuelle
0%
20%
40%
60%
80%
100%
1983 1984 1985 1986 19870%
20%
40%
60%
80%
100%
1983 1984 1985 1986 1987
Pink= homo/bisexual; White= heterosexual/probable heterosexual; Red =blood transfusion; Green=IVDA
Pape, J.W. and Johnson, W.D., Jr.:. In: Baillier's Clinical Tropical Medicine & Communicable Diseases, 3, 1988, . 31-42.; Cleghorn F et al AIDS. 1995.9:389-394
HAITI TRINIDAD/TOBAGO
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B/ La période 1985 – 1990 (2. Clinique et physiopathologie se précisent)
a) dans le monde occidental
- Le fallacieux concept de séropositivité isolée et anodine ne menant pas obligatoirement au SIDA s’envole (erreur grossière sur l’histoire naturelle des Maladies Infectieuses)
- L’accent est mis sur le rôle central de la lymphopénie CD4 (perte moyenne de 50 CD4/mm3 par an)
- Dans une étude aux USA : 61% de passage au SIDA en 7 ans (près de 85% à 11 ans
- Discussion sur les progresseurs lents et rapides
- La liste des IO se complète (LEMP, HPV …)
- Nouvelles connaissances sur les pathologies liées directement ou non à la présence du virus (SNC, poumons, rein, myocarde) et les lymphomes
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B/ La période 1985 – 1990 (2. Clinique et physiopathologie se précisent)
b) En Afrique, mais aussi en Asie, les IO apparaissent bien directement reliées à l’écologie locale
= La tuberculose touche en moyenne 50% des sujets infectés par le VIH en Afrique et en Asie
= Des leishmanioses viscérales sont observées en Europe méridionale, au Brésil en Indes
= L’histoplasmose est observée chez les malades Argentins et en Afrique Centrale
= La pénicilliose (P.marneffei) est l’histoplasmose de l’Asie et s’observe en Thaïlande
Certaines IO semblent rares en Afrique (PCP, MAC, CMV) probablement parce que de nombreux sujets sont morts avant le niveau de 150 ou 100 CD4, voire 50 CD4, au dessous duquel elles sont observées en Europe chez des malades surveillés
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B/ La période 1985 – 1990 (2. Clinique et physiopathologie se précisent)
b) En zone Caraïbe
- Toutes les remarques précédentes sur les IO sont valables (tuberculose – histoplasmose – leishmaniose – donovanose)
- On insiste sur la grande fréquence :
- des candidoses digestives
- des herpès cutanéo-muqueux extensifs et (absence de prise en charge)
- des strongyloïdoses disséminées (cas observés sur place et à Paris) chez des sujets évacués, particulièrement en cas de co-infection avec HTLV1-2
avec échec des traitements préventifs et curatifs (Albendazole – Ivermectine)
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B/ La période 1985 – 1990 (3. Premières tentatives de prise en charge thérapeutique)
a) Dans le monde occidental
- Prophylaxie des IO, notamment PCP et toxoplasmose (65% des «passages au SIDA») par Cotrimoxazole per os ou/et Aérosols de Pentamidine, (P.M. Girard et R. Landman)
Bons résultats si CD4 > 200/mm3
- Apparition de la Zidovudine (AZT) en 1987
Monothérapie de sujets à un stade avancé : amélioration clinique et immunologique pendant 6 mois (gain de 50 à 150
CD4)
- Apparition en 1989-90 de ddI (et ddC) permettant un changement, voire une bithérapie « monofamiliale »
- Création des CISIH pour des raisons d’information et de contrôle des prescriptions
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B/ La période 1985 – 1990 (3. Premières tentatives de prise en charge thérapeutique)
b) Dans les pays en voie de développementImportance de la tuberculosedans beaucoup de pays africain
et caraïbes = 50% des tuberculeux sont VIH(+)= 50% des VIH(+) deviennent tuberculeux
les courbes de prévalence et incidence de la tuberculose sont toutes ascendantes dans tous les PED
Le traitement doit être optimum- short course therapy de l’OMS (2 mois de quadrithérapie
+ 4 mois de bithérapie- exclusion de la thiacetazone (10 à 15% de complications
mortelles)- Importance de la DOT (Zaïre, Afrique de l’Est)La prévention primaire est discutée (Zaïre) et discutable
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B/ La période 1985 – 1990 (3. Premières tentatives de prise en charge thérapeutique)
c) En zone Caraïbe
- Haïti entreprend des études sur la prévention primaire de la tuberculose (succès temporaire de l’INH seule pendant 6 mois ou de l’association Rifampicine + Pyrazinamide pendant 2 mois. Bénéfice d’environ 2 ans après l’arrêt) et la
prévention secondaire (résultat bénéfique mais le traitement doit être poursuivi)
- Des CISIH sont créés dans chacun des 3 DFA
(la numération des CD4 y est accessible ainsi que les ARV prescrits en métropole)
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C/ La période 1990 - 1995
1 – L’épidémiologie à l’ère de la diversité génétique
2 – La transmission mère-enfant et sa prévention (PTME)
3 – La prise en charge des sujets infectés par le VIH
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C/ La période 1990 - 1995 (1 – L’épidémiologie à l’ère de la diversité génétique)
a) En Afrique
- Double diversité HIV2
HIV1 (groupe M – groupe O)
- Sous-types variés de HIV1/groupe M
A prédominant au centre et à l’ouest
E et C prédominant au centre et à l’est
B D F G H…
- Certains de ces sous-types sont clairement des virus mutants recombinés (E, notamment)
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C/ La période 1990 - 1995 (1 – L’épidémiologie à l’ère de la diversité génétique)
b) Dans le monde occidental
- VIH 1 sous-type B est largement prédominant (> 90%) en Europe de l’Ouest et aux USA
(exception faite des cohortes africaines = exemple de celle de Bichat-Claude Bernard avec diversité «africaine» dans cohorte de 300 patients)
- VIH 2 totalement absent
(exception faite de la cohorte de Bichat-Claude Bernard (et de France) suivie par S. Matheron 120 220 à partir de 2000) qui permettra d’affiner les idées sur l’histoire naturelle de VIH2
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C/ La période 1990 - 1995 (1 – L’épidémiologie à l’ère de la diversité génétique)
c) En zone CaraïbeLe sous-type très prédominant en Haïti est HIV1 type B(Haïti est innocenté - les touristes US sont donc
responsables)
d) En Asie- les souches prédominantes sont
C (Indes, Thaïlande)E (Thaïlande , Vietnam)
et proviennent essentiellement de l’Afrique de l’Est (voyages des Indiens)
- Discussion sur la transmission de E par voie sexuelle avec risque épidémique accru
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C/ La période 1990 - 1995 2 – La transmission mère-enfant et sa prévention
a) Dans le monde occidental
- L’étude princeps Américano-Française (PTME par monothérapie à l’AZT = grossesse + travail + 6 semaines pour le nouveau-né
Transmission passe de 25 à 8% (70% de réduction)
(1er succès marquant de la prévention) (1990-1994)
- La cohorte française
- Transmission du VIH1 21% (sans prévention) - Transmission du VIH2 0% (sans prévention) S.
Matheron
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La zidovudine réduit des deux tiers le risque de transmission materno-fœtale de VIH-1
Étude randomisée, en double aveugle, de la zidovudine vs placebo :– ante-partum : 100 mg per os, 5
fois par jour (début : 14 à 34eme semaine)
– intra-partum : 2 mg/kg en perfusion d’une heure puis
1 mg/kg/heure
– nouveau-né : 2 mg/kg per os, 4 fois par jour pendant 6 semaines
Mères avec CD4 > 200/mm3, pas de ZDV préalable.
Connor et al. N Engl J Med. 1994, 331: 1173-80
8,3 %
25,5 %
0 %
5 %
10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
zidovudine(n= 180)
placebo(n = 183)
Risque de transmission calculéRisque de transmission calculésur 363 naissances (%) à 18 moissur 363 naissances (%) à 18 mois
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C/ La période 1990 - 1995 2 – La transmission mère-enfant et sa prévention
b) Dans le monde en développement
- Premiers essais africains (AZT en fin de grossesse et travail)
en Côte d’Ivoire (35% de réduction) dans une population où la TME est de 35%
à opposer à
l’Etude Thaïlandaise (AZT en fin de grossesse (34 à 36 semaines et travail) avec 50% de réduction (mais
allaitement = 0) (18,6 9,2%)
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C/ La période 1990 - 1995 2 – La transmission mère-enfant et sa prévention
c) En zone Caraïbe
Peu de données
7% chez les femmes enceintes de Guyana
peu de tentatives
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C/ La période 1990 - 1995 3 – La prise en charge des sujets infectés par le VIH
a) Dans le monde occidental
Le nombre annuel des cas de SIDA est freiné par
- l’efficacité de la prévention primaire par CTX
- la relative efficacité des bithérapies (AZT–ddI ou AZT-ddC) qui obtiennent une baisse de la CV de 1 log
pendant 12 à 18 mois (avec bénéfice immunoclinique concomittant)
Les structures d’accueil (hôpital et ville) se développent (maisons de suivi – “Aparts”)
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C/ La période 1990 - 1995 3 – La prise en charge des sujets infectés par le VIH
b) Dans le monde en développement
En Afrique, faute de dépistage et de moyen de suivi, les patients restent méconnus jusqu ‘au stade de SIDA
avancé
Les protocoles d’autopsie (Abidjan) confirment l’importance des décès liés à la tuberculose, la toxoplasmose cérébrale aux infections bactériennes
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C/ La période 1990 - 1995 3 – La prise en charge des sujets infectés par le VIH
c) En zone Caraïbe
- Au Gheskio à Port au Prince (Haïti)
Prise en charge des IO (tuberculose +++)
Prophylaxie primaire par INH (Pape 1993 = 1,7 pour 100 personnes-année avec INH versus
10/p.a pour le placebo)
- Dans les DFA, autour des CISIH,
prise en charge de cas plus nombreux (cas autochtones souvent importés – Haïti – et cas venant de métropole…)
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Période 1995-2000
1. L’épidémiologie à l’échelle mondiale
2. Les progrès de la PTME (meilleures connaissances et meilleure efficacité)
3. L’avènement de la trithérapie et du HAART
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Période 1995-2000 (1. L’épidémie à l’échelle mondiale)
a) En Afrique
- Les pourcentages de séropositivité atteignent 15 à 30% de la population générale en Afrique de l’ Est et du Sud (Afrique du Sud et Botswana sont les pays les plus touchés)
- mais quelques progrès sont enregistrés en Ouganda et Tanzanie avec un léger recul des prévalences chez les filles de 15 à 18 ans
- Le Cameroun dépasse 12% de prévalence, mais le Sénégal se maintient à moins de 2%
- La découverte du groupe N de VIH1 en Afrique Centrale permet presque de trouver le chaînon manquant entre virus humains et simiens
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Période 1995-2000 (1. L’épidémie à l’échelle mondiale)
b) En Europe de l’Est et en Asie- En Russie et Ukraine, les nouveaux cas d’infestation
se multiplient (Russie = 1600 en 1996 contre 15500 en 1999) mais l’épidémie reste « jeune » avec peu de cas de Sida
- de même en Indes, Thaïlande, Cambodge, Vietnam
c) En zone Caraïbe- L’épidémie se stabilise autour de 1,5 à 2% de
prévalence mais avec de grandes différences d’île en île
En 2000 on compte 290 nouveaux cas dans les DAF (et 2286 cas Caraïbes)
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30.000 deaths/year
= people in need of HAART
Prevalence of HIV among Pregnant Women in Selected Caribbean Countries
Countries & Year
0.00
1.00
2.00
3.00
4.00
5.00
6.00
7.00
8.00G
uyan
a19
96
Bah
amas
1995 Bel
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1996 Ja
mai
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1996
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1995
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1995
HIV
Ser
op
reva
len
ce R
ate
36
Période 1995-2000 (1. L’épidémie à l’échelle mondiale)
d) Dans le monde occidental
- En France la transmission hétérosexuelle occupe maintenant la première place
- L’épidémie se ralentit un peu. Le nombre de femmes infectées croît régulièrement
- Aux USA = la situation est identique, alors que la
transmission chez les toxicomanes reste prédominante en Italie et en Espagne
La prévention post-exposition des AES est codifiée
(modalités, durée et circonstances de prescription)
et les résultats sont encourageants
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Période 1995-2000 (2. Les progrès de la PTME)
a) Dans le monde occidental
En France, avec AZT seul (ou + 3TC) pendant les 2 derniers trimestres + césarienne programmée, on descend à 2% de transmission (2/3 des cas de transmission pendant le travail)
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Période 1995-2000 (2. Les progrès de la PTME)
b) En Afrique
- La prévalence de séropositivité des femmes enceintes dépasse 20% en Afrique Centrale et Australe
- Le rôle de l’allaitement se précise (10 à 25% de risque supplémentaire par rapport à la grossesse et l’accouchement)
- Des études montrent l’intérêt des traitements préventifs par l’AZT en fin de grossesse mais à condition de le continuer pendant le travail et chez le nouveau-né
- La prise en charge obstétricale s’améliore (décontamination vaginale – limitation des manœuvres)
- Le dépistage reste aléatoire (refus du couple ou de la femme)
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Période 1995-2000 (2. Les progrès de la PTME)
c) En zone Caraïbe
- la TME atteint 5,2% à Puerto Rico
- Les tentatives de PTME se mettent en place (en dehors des DFA) avec les protocoles axés sur
l’AZT seule en fin de grossesse
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Période 1995-2000(3. L’avènement de la trithérapie et du HAART)
a) Dans le monde en développement
- 1996 marque l’apparition de inhibiteurs de protéases (nouvelle famille) et des mesures de l’ARN viral plasmatique (charge virale)
- Possibilité de trithérapie (2 IN et 1 IP) → HAART
- Les courbes (Sida – complications – hospitalisations – décès) se «cassent»
- Avec HAART, les CV deviennent faibles («indétectables») (↓ 2 log poursuivie plus de 2 ans) spécialement chez les
sujets naïfs (75 à 80% de succès globalement)
- Les coûts s’équilibrent en France
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Période 1995-2000 (3. L’avènement de la trithérapie et du HAART)
b) En Afrique
- Le « fossé » se creuse ( Vancouver 1996 – Genève 1998)
- Quelques pays « bricolent » et démarrent un HAART = Kenya, Ouganda, Sénégal (dans le cadre de l’ISSARV en 1998) et les premiers résultats sont favorables (efficacité – observance – tolérance)
- La lutte pour «l’accès» s’organise à l’échelle internationale
- séminaires de Dakar et Conférence d’Abidjan (recommandations IMEA – ANRS)
- ONG réclament l’accès à Seattle (1999 – OMC) GSK « coupe » les prix de l’AZT pour la PTME
42
Période 1995-2000 (3. L’avènement de la trithérapie et du HAART)
c) Dans le reste du monde
- Le Brésil commence la production de génériques ARV (1998)
- Haïti n’a toujours pas d’accès et se positionne pour le futur vaccin
- Les DFA vivent au rythme métropolitain (trithérapie, gratuité)
CISIH indispensables pour réguler prescriptions et dépenses
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E) Période 2000 – 2004
1. L’épidémiologie à l’échelle mondiale
2. La PTME progresse
3. Limites et extension du traitement ARV efficace
44
E) Période 2000 – 2004 (1. L’épidémiologie à l’échelle mondiale)
a) Dans le monde occidental
- L’épidémie est à peu près stabilisée, mais
- la détection des nouveaux infectés reste imparfaite, souvent tardive
- le comportement sexuel avec prise de risque est à nouveau en augmentation (conséquence du HAART) avec stigmates indirectes (flambées IST
syphilis et gonococcie)
- la recherche d’un « microbicide » efficace piétine
En 2003, nombre de personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVIH) = 580.000 en Europe de l’Ouest – 96.000 en France et 950.000 aux USA
45
E) Période 2000 – 2004 (Répartition des personnes contaminées par rapports hétérosexuels selon le sexe et la nationalité n = 690)
La lettre de la SFLS – N°24 septembre 2004
32%
15%13%
15%
16%
9%
Femmes Afriquesubsaharienne
Femmes France
Femmes autres/inconnus
Hommes Afriquesubsaharienne
Hommes France
Hommes autres/inconnus
France données provisoires au 30 sep. 2003
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E) Période 2000 – 2004 (1. L’épidémiologie à l’échelle mondiale)
b) En Afrique
- Stabilisation à un très haut niveau de prévalence en Afrique de l’Est et du Sud
- La diversité génétique permet de dater l’apparition du VIH1 entre 1930 et 1940- La piste de l’origine simienne se renforce avec les
études récentes sur la viande de brousse – probable passage d’espèce lors de la chasse (blessure et transfert à
l’homme)
En 2003, PVVIH = Afrique du Sud (5.300.000), Nigeria (3.600.000), Zimbabwé (1.800.000), Tanzanie(1.600.000)
> 1 million au Kenya, Ethiopie, Mozambique, RDC
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E) Période 2000 – 2004 (1. L’épidémiologie à l’échelle mondiale)
c) En Asie, en 2003
- On compte plus de 1,5 million de séropositifs en Chine, et de 2,2 à 7,6 millions en Inde – 570.000 en Thaïlande –220.000 au Vietnam
- La prise en compte reste lente et problématique dans ces
2 pays- La Thaïlande a cassé les courbes de 1995 (volonté
politique, production de génériques)
d) En Europe de l’Est, en 2003- Toutes les courbes de nouvelles infestations sont en
pleine ascension (Russie – Ukraine – Biélorussie – Pays Baltes)Russie 860.000, Ukraine 360.000
48
E) Période 2000 – 2004 (1. L’épidémiologie à l’échelle mondiale)
c) En zone Caraïbe
Toujours la 2ème région du monde pour la prévalence
générale (2,3%) : de 0 02% à Cuba à 3 à 5 % en Haïti
(> 1% dans 12 pays et > 2% dans 8 pays)
En 2003, Haïti serait à 280.000 PVVIH et s’est stabilisé à moins de 5% (éducation, prévention)
49
E) Période 2000 – 2004 (2. La PTME progresse)
a) Dans le monde occidental
En France : prise en charge de la mère par HAART
dès 2002, ou prévention durant la 3ème trimestre
(AZT ou AZT + 3TC) + césarienne programmée =
> 1% de transmission
50
E) Période 2000 – 2004 (2. La PTME progresse)
b) En Afrique
L’année 2000 a fourni les premiers résultats de la Nevirapine
- en monodose (chez la mère 200mg et chez le nouveau-né 2mg/kg) elle est supérieure à l’AZT (pendant le travail et les
7 premiers jours de vie) avec un taux de transmission de 11% (versus 20%) à 2 mois
- mais problèmes de tolérance et toxicité (hépatique) et de
résistance (chez la mère)
- néanmoins de nombreux pays l’utilisent dans les protocoles de PTME
- problème de prise en charge ultérieure de la mère, du conjoint; des aînés (→ problème d’accès)
- Dernier résultat (2004) en Thaïlande = NVP (1 dose mère + dose enfant) + AZT après 28s =1 à 2% de transmission
51
E) Période 2000 – 2004 (3.Limite du traitement ARV efficace)
a) Dans le monde occidental
Les limites sont évidentes- Echappement viral et échec dépendant du passé
du patient, de son observance (+++ - intérêt des médiateurs de Santé Publique), de 10 à 35%
- Echec des mega et des giga HAART – Echec des arrêts thérapeutiques
- Complications cardiovasculaires et métaboliques des traitements contenant des IP (dyslipidémies et lipodystrophies)
- Importance des co-infestations (hépatites B et C)
52D Paterson et al. 6th Conference on Retroviruses and OIs, Chicago, February 1999 Abstract 092.
% (
n)
pat
ien
ts w
ith
vir
olo
gic
fai
lure
How Much Adherence is enough? How Much Adherence is enough? Correlation Between Adherence and Virologic Failure
1919(3/16)(3/16)
3636(4/11)(4/11)
7575(6/8)(6/8)
949415/1615/16
50503/63/6
Adherence (%)
>95% 90-95 80-90 70-80 <700
25
50
75
100
53
E) Période 2000 – 2004 (3.Limite du traitement ARV efficace)
a) Dans le monde occidental (suite)
Quelques réponses se précisent pour
- le traitement des primo-infections
- la date de début (précoce ou semi précoce) du HAART
- un traitement initial avec 2 NRTI + 1 NNRTI (efficacité égale à IP et tolérance accrue)
- la possibilité de traitement mixte ARV + immunothérapie (vaccin thérapeutique)
- la possibilité d’arrêt thérapeutique momentané
54
E) Période 2000 – 2004 (3. Accès du traitement ARV efficace et son scaling up)
a) En Afrique (et autres pays en développement)
- le sommet du G8 de 2000 recommande un accès facilité
- l’accord de Doha en 2001 privilégie la santé par rapport au commerce international
- Les génériques arrivent sur le marché en provenance des Indes et du Brésil
- CIPLA (Indes) offre une trithérapie pour 600 USD/an au lieu de 600 USD/mois
55
56
57
E) Période 2000 – 2004 (3. Accès du traitement ARV efficace et son scaling up)
b) En Afrique (et autres pays en développement)
- Les firmes pharmaceutiques cassent les prix en 2002-03
- Le fond global contre le Sida, malaria et TB est lancé par les Nations Unies en 2001 et les premiers dossiers
gouvernementaux sont acceptés fin 2003
- Le Président US ajoute 15 milliards USD au fond global pour la prise en charge des 3 maladies
En 2004, une triple combinaison a dose fixe testée au Cameroun
est particulièrement efficace et renforce l’impact des génériques
58
Affordable prices
Annual cost per person for triple therapy in Africa (US$)
$12,000
$10,000
$8,000
$6,000
$4,000
$2,000
$01991 1993 1995 1997 1999 2001 2003
Drug Access Initiative
Domestic production
Accelerated access initiative
February-April 2001 offers
59
The gap between access andThe gap between access and needneed
60
EVOLUTION DES STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUESCISIH Martinique
Quadrithérapie et +
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1996 2000199919981997
Monothérapie Bithérapie Trithérapie
2001
61
ART started in 2002
April 2003: 236 beneficiaries
Included for evaluation: 83
Median cell CD 4 + : 183/µl (52%<200)
AZT/3TC/EFV: 60,5%
AZT/3TC/IDV: 12,8%
N. Adomakoh, SA Adomakoh et al N. Adomakoh, SA Adomakoh et al ; TC Roach et al; TC Roach et al; ; IAS, 2nd Conference on AIDS, July 13-16 , 2003; Paris, FranceIAS, 2nd Conference on AIDS, July 13-16 , 2003; Paris, France
ART in the Caribbean: BarbadosART in the Caribbean: Barbados
62
ART in the Caribbean: BarbadosART in the Caribbean: Barbados
Results 2002 vs 2001 :
43% Aids related mortality
59% number of hospital
admissions/year
40,8% hospitalization cost/pt
29,9% hospital days: 27,8 days
Outpatient visits 128%
N. Adomakoh, SA Adomakoh et al N. Adomakoh, SA Adomakoh et al ; TC Roach et al; TC Roach et al; ; IAS, 2nd Conference on AIDS, July 13-16 , 2003; Paris, FranceIAS, 2nd Conference on AIDS, July 13-16 , 2003; Paris, France
63
Adherence rate >95% at 28 week: 85%
69% viral load = ND at 4-6months
Median cell CD4 + : 100 cell/ml
N. Adomakoh, SA Adomakoh et al N. Adomakoh, SA Adomakoh et al ; TC Roach et al; TC Roach et al; ; IAS, 2nd Conference on AIDS, July 13-16 , 2003; Paris, FranceIAS, 2nd Conference on AIDS, July 13-16 , 2003; Paris, France
ART in the Caribbean: BarbadosART in the Caribbean: Barbados
64
DOT-HAART Model « Zami la Sante » : DOT-HAART Model « Zami la Sante » : Directly observed therapy for HIV/AIDSDirectly observed therapy for HIV/AIDS
450 patients under HAART with everyday follow-up
One « accompagnateur » attached to every patient
The accompagnateur (commonly a community health promotor) observe all drug take
Triage of patients: priority to who were most seriously ill
Paul Farmer et alPaul Farmer et al, 2nd Conference on AIDS, 10, 2nd Conference on AIDS, 10thth Conf on Retroviruses d Opportunistic Conf on Retroviruses d Opportunistic Infections, Febr 2003Infections, Febr 2003
65
DOT-HAART Model « Zami la Sante »: DOT-HAART Model « Zami la Sante »: Directly observed therapy for HIV/AIDSDirectly observed therapy for HIV/AIDS
2 year mortality rates (100 patients, 1999-2003)
Package of Package of Care onlyCare only
(out of project) area(out of project) area
Package of care Package of care onlyonly
Package of care Package of care + + ARVARV
24%24% 11%11% 0%0%
Paul Farmer et alPaul Farmer et al, 2nd Conference on AIDS, 10, 2nd Conference on AIDS, 10thth Conf on Retroviruses d Opportunistic Conf on Retroviruses d Opportunistic Infections, Febr 2003Infections, Febr 2003
Paul Farmer brought immense hope among
the rural patients with no access to ARV treatment
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Why HAART in the Caribbean? Increasing of Local Why HAART in the Caribbean? Increasing of Local and International funding: Global Funds & WHO and International funding: Global Funds & WHO
3x5 Target, Pres. Bush initiative3x5 Target, Pres. Bush initiative
But:But: 95% price reduction95% price reduction is still too high for is still too high for majority of patients, and reduction do not majority of patients, and reduction do not include other costs: lab tests for follow-up, include other costs: lab tests for follow-up, medication for OI, nutrition supplementation.... medication for OI, nutrition supplementation....
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The Challenge of HAART in the CaribbeanThe Challenge of HAART in the Caribbean
“Eyes Wide Shut or “Eyes Wide Shut or Eyes Wide Open”Eyes Wide Open”
Bernard Liautaud, Moïse Desvarieux, Roland Landman, Bernard Liautaud, Moïse Desvarieux, Roland Landman, André Cabié, Sylvie Abel et Pierre Marie Girard André Cabié, Sylvie Abel et Pierre Marie Girard
« Intrepide » Group ; Centre Hospitalier Universitaire de Fort de « Intrepide » Group ; Centre Hospitalier Universitaire de Fort de France ; Division of Epidemiology, School of Public Health,University France ; Division of Epidemiology, School of Public Health,University
of Minnesota; Institut de Médecine et d’Épidémiologie Africaine, of Minnesota; Institut de Médecine et d’Épidémiologie Africaine, Hôpital Bichat/Claude Bernard, Paris ; Service de Maladies Hôpital Bichat/Claude Bernard, Paris ; Service de Maladies
Infectieuses et Tropicales, Hôpital St Antoine, ParisInfectieuses et Tropicales, Hôpital St Antoine, Paris
68
E) Période 2000 – 2004 (3. Accès du traitement ARV efficace et son scaling up)
c) En Afrique (et autres pays en développement)
- L’accès aux médicaments est presque assuré en 2004 avec génériques accessibles et fonds du « Global fund »
Le scaling up est à l’ordre du jour
Comment faire ?
- DOT ? Double DOT (TB et HIV)?
- MSP et « accompagnateurs »
alors que de nombreux problèmes persistent
- Pas de structures d’accueil et de dépistage
- Pas de laboratoire minimal
- peu de formation des prescripteurs et
accompagnateurs
69
E) Période 2000 – 2004 (3. Accès du traitement ARV efficace et son sealing up)
c) Considérations générales pour le monde en développement (Eyes wide open )
- Le modèle occidental n’est pas totalement transférable
● manque de moyens techniques (CD4 – CV) substitutifs efficaces
● coût (que ferait la France si elle avait 5 à 10% de prévalence ?)
- Passer du suivi individuel au suivi national (courbes de Sida, décès, nouveaux cas) avec centre et labo national de référence
- Avoir les médicaments est nécessaire (ex = TB et palu) mais ne suffit pas pour contrôler.
70
Situation fin 2004 (1)
- On sait tout des 2 virus = leur origine simiene, le passage à l’homme autour de 1940 en Afrique Centrale (VIH2) ou de l’Ouest (VIH2)
- Au plan épidémiologique les progrès ont été enregistrés
= principalement dans le domaine de la TME qui est presque contrôlée dans les pays occidentaux et en diminution notable en Afrique
= plus modestement en baissant l’incidence des nouveaux cas par un contrôle des IST (détection et traitement amélioré)
- accessoirement par une intervention post-exposition dans le cadre des AES et des viols.
71
Situation fin 2004 (2)
- La trithérapie, avec ses limites et ses complications a transformé la marche inexorable de la maladie en une infection chronique possiblement contrôlable surtout en cas d’observance optimale
Dans le cadre du standard occidental, il est possible de garder son métier et d’avoir un enfant (protocole de PMA)
72
Situation fin 2004 (3)
L’accès aux ARV s’entrouve dans les pays en développement
Le scaling up en province est possible mais bien difficile car il faudra se passer de contrôle biologique. Il faudra cependant gardes les «yeux ouverts» pour dépister globalement à l’échelle d’une population d’une région la survenue d’échec et de résistance
73
Que pourrait on souhaiter pour 2005 qui soit à la fois utile et potentiellement obtenable
1. Un microbicide efficace
2. Des tests rapides totalement fiables et accessibles partout
3. Des centres de dépistage multipliés dans les pays en développement au sein de structures polyvalentes
4. Un lait artificiel maternisé peu cher ou offert par l’Unicef
5. Une entente de 2 firmes (voire 3) pour proposer des associations à doses fixes (en dehors des génériques)
6. Un vrai « Inhibiteur de fusion » efficace, administrable per os ou avec une seule S/C par jour
7. (mais là, cela relève du vœu) une vraie avancée vaccinale pour un vaccin protecteur par voie générale ou par voie locale génitale
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