allirnce muaismatique europeeivne europees

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ALLIRNCE MUaISMATIQUE EUROPEEIVNE EUROPEES GENOOTSCEAP VOOR MUNT- EN PENNSNGKUNDE PUBLICATION MENSUELLE FONDATEURS - STICHTERS RENE DE MARTELAERE ANTOINE VANDEN BRANDE 314,avenue Gitsch~lel,BORGERHOUT-ANVERS (Belgique) T81.33.17.51 Decembre 1958 - 12 - December 19% 1 : 1 , i . . ! : I I I I 1 ,ri.;. . .; ' ... . . . 1 l ! . . ! : (. \ ,', 1:. I :i. ..i , 1. !,.i 1 .il. .... , . l . . . l , . : r, ! , , l . 1: : . , 1 : , : . .<1 , , vi~aitril 3 l?orne iles savn;als iliiislrcs ijci, i~ccii~és il:: iairc rnnnaîire I'aiiti<luitC, rcr!i::rchnienL actireincnl Ici nioi::iaies e? ies iIIscri(Itinns, et illêrnc ies i!ilr~:.~?rCtaiiiiri iiig&nic~~si~iiri>L. Le i>rç?iiiei., !o:nain Gentile Ilclfiiii, 6tiidi:l Ics ;iiéclaiiies i!epiiis !es orixiiies rlc Iloiric, iisiju'a la morl il'Augusie, laiiclis c!ti'Achillc :'Phix!:I1l, I'rèr? ci:) cardinal, s ' o c c ~ i p a i l (les ïi:iiii~iiiienis de i'épo<1iic ini!,ériolr. I!s o;:t !aissr; I'11ni.i I'aulrl! ilosiiulcsfori irii~:?rliiiics, il rst vrai, !?lais <pi soiii <!LI 1;!oiils In fiinrlemeiits d'lin é<ii:!ce riii'on poiirraiC constr-.irc tc! ([u'i!s !'oi!t isn?ii. J ' a i sui\.i I c u ~ rx~nip!e, ciicr,iira:é par llripliiiii, ~priileciriir :i. ;iirs iladts: j'ai éLC ait!? Iiar ir.Loi~io Agi!s:.in, Ic seiil peiii-&?re r!~ii <.xir!i:. cn rwtic matière sp6ciaic : l'ai cnircpris (Ic !'air? iç travail roiiiiiicncC pa;. . . Deliini et de niekirr dîns l'ordre (lue v x r : Içs monii:iii:s antiques. Sollicité iicpois longtenlps par nies amis cl. ne poilvarit lcur Iairc attendre di.v:?ii- lagc ce livre, j'ai ridigé e11 cp~clclu?s mois, et inaigri' iiia inaiiva'!jc \anlé. I'rsplical.ioii (les M6dailles et les noies sur lcs lamillcs; i')' ai joint ilil cornnientaire d'ACl!STlhj, <lue scs i:nportaiites oçc;i!~aiioiis !'ont r:npCçh6 ci'achcver. inais clii'il m'a eri~oyi' cci~cnrlarit jroor Ctrr !i:i!rii$ ri1 1:iemr temps ([II? icvn iravai! i. On lui cloit encor? : Sovem iliiisirii~in I'ocloiiiariirn et scp;e!!i iy;,icnrii;ii raririina, Anvcrs, l.3i8, 8". 1.es neiii' fc;nriics dor:L on troiivc iirs ver; ilaiis ir icçiicil, lort rc;:!i~rcht;. sont : S:iji:irl. KT~II!?~,, ivl;,,ro, Pd? rLl,is, (:<,.ri~,i~c,, 'Ti.lcsillc, I'rnuil!c, Nussis cl Aiiytc. S. l'oiiil>i'iris l'estus ri? vrrhi~riiiii s i i ! a L i ~ . !?o:ni:, I l 8'). ~, Vrgiliiis vol!alioiic scripLoi.iiiii gi.aeci>i'uin illiistrat us. ~Lnvci., li!;. 8". l'ri pclil irait?, lle Iiib!iiit.iiecis, insCr.6 claris lcs (:i>ininintùtii>ne-. rlr liadcr, Ilelinstaill, ItiCiii, CL r&iiirpriiné par J.,\. Sch~~iidt, <.Ir l'il)% ct liOi. ORSINI élail Lin noble esprit. Ou peut en voir Line preuve ~iaili les iiombre~ises amitiés qu'il s ï fit. Sa corrîsponilancc nous le inontrc rxtrèrricmcnl sïrviai3le poor ses amis. 11 6iait jaliiux <!c scs trérors cornine

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ALLIRNCE MUaISMATIQUE EUROPEEIVNE EUROPEES GENOOTSCEAP

VOOR MUNT- EN PENNSNGKUNDE PUBLICATION MENSUELLE FONDATEURS - STICHTERS

RENE DE MARTELAERE ANTOINE VANDEN BRANDE 314,avenue Gitsch~lel, BORGERHOUT-ANVERS (Belgique) T81.33.17.51

Decembre 1958 - 12 - December 19%

1 : 1 , i . . ! : I I I I 1 ,ri.;. . .; ' . . . . . . 1 l ! . . ! : (. \ , ' , 1:. I :i. . .i , 1. ! ,. i 1 . i l . .... , . l . . . l , . : r , ! , , l . 1: : . , 1 : , : . .<1 , ~ ,

vi~aitril 3 l?orne iles savn;als iliiislrcs ijci, i ~ c c i i ~ é s il:: iairc rnnnaîire I'aiiti<luitC, rcr!i::rchnienL actireincnl Ici nioi::iaies e ? ies iIIscri(Itinns, e t illêrnc ies i!ilr~:.~?rCtaiiiiri iiig&nic~~si~iiri>L. Le i>rç?iiiei., lç !o:nain Gentile Ilclfiiii, 6tiidi:l Ics ;iiéclaiiies i!epiiis !es orixiiies rlc Iloiric, iisiju'a la morl il'Augusie, laiiclis c!ti'Achillc :'Phix!:I1l, I'rèr? ci:) cardinal, s 'occ~ipail (les ïi:iiii~iiiienis de i'épo<1iic ini!,ériolr. I!s o;:t !aissr; I'11ni.i I'aulrl! ilosiiulcsfori irii~:?rliiiics, il rst vrai, !?lais < p i soiii <!LI 1;!oiils In fiinrlemeiits d'lin é<ii:!ce riii'on poiirraiC constr-.irc tc! ([u'i!s !'oi!t isn?ii. J 'a i sui\.i I c u ~ rx~nip!e, ciicr,iira:é par llripliiiii, ~priileciriir :i. ;iirs iladts: j'ai éLC ait!? Iiar ir.Loi~io Agi!s:.in, Ic seiil peiii-&?re r!~ii <.xir!i:. cn rwtic matière sp6ciaic : l'ai cnircpris (Ic !'air? iç travail roiiiiiicncC pa;. . . Deliini et d e niekirr dîns l'ordre (lue v x r : Içs monii:iii:s antiques. Sollicité iicpois longtenlps par nies amis cl. ne poilvarit lcur Iairc at tendre di.v:?ii- lagc ce livre, j'ai ridigé e11 cp~clclu?s mois, et inaigri' iiia inaiiva'!jc \anlé. I'rsplical.ioii (les M6dailles et les noies sur lcs lamillcs; i')' ai joint ilil cornnientaire d'ACl!STlhj, <lue scs i:nportaiites oçc;i!~aiioiis !'ont r:npCçh6 ci'achcver. inais clii'il m'a er i~oyi ' cci~cnrlarit jroor Ctrr !i:i!rii$ ri1 1:iemr temps ([II? icvn iravai! i.

On lui cloit encor? : Sovem iliiisirii~in I'ocloiiiariirn et scp;e!!i iy;,icnrii;ii raririina, Anvcrs, l.3i8, 8". 1.es neiii' fc;nriics dor:L on troiivc iirs ver; ilaiis ir icçiicil, lort rc;:!i~rcht;. sont : S:iji:irl. KT~II!?~, , ivl;,,ro, Pd? rLl,is, (:<,.ri~,i~c,, 'Ti.lcsillc, I'rnuil!c, Nussis c l Aiiytc.

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liadcr, Ilelinstaill, ItiCiii, C L r&iiirpriiné par J.,\. S c h ~ ~ i i d t , <.Ir l'il)% c t liOi.

ORSINI élail Lin noble esprit. Ou peut en voir Line preuve ~ i a i l i les iiombre~ises amitiés qu'il s ï fit. Sa corrîsponilancc nous le inontrc rxtrèrricmcnl sïrviai3le poor ses amis. 11 6iait jaliiux <!c scs trérors cornine

tout bon collectionneur. Il refusait de céder ses bustcs de marbre au duc de Ferrare, son Canzoniere autographe de Pétrarque au grand duc de Toscane : n J e ne les ai pas achetés pour les revendre, disait-il tîère- ment. ~ ~~~

II était de grande taille. Son portrait, nous montre un visage grave, plein de dignité. (Gazette des Beaux-Arts, 1884, t. II, p. 145). 11 habitait e palais Farnèse et occupait une partie des appartements oii se trouvc

aujourd'hui I'Ecole française. Le personnage qui vient d'étre ici mentionné, Antonio AGUSTIN

(1517-1586), I'ami d'Orsini, tut successivement évêque de Lérida et archevêque de Tarragone ; mais sa passion pour l'antiquité lui fit souvent préférer le séjour de Rome b celui de l'Espagne.

TIn jour, Latino LATINI, s'étant permis de composer sur lui une épigramme oii il plaisantait son amour immodéré de la numismatique, Agustin se fâcha, bouda ses amis, et resta pendant deux ans sans leur écrire.

Humaniste très érudit, l'évêque AGUSTIN laissa. en nümisinatique, Lin recueil qui fut édité après sa mort : Dialogos de medallas, inscriciones y otras anti uedades, ex bibliotheca Ant. Augustini. E n Tarragona, 1585, in-4" (rginlprimd à Madrid. en 1744). L'oiivrage contient les images, siiigulibement arrangGes, des monnaies de la Républiqiie roinaine e t de l'Empire, ainsi que qiielqiies pieces grecques ; les apocryphes ne font pas défaut, ce qui ne niiisit nullement au succbs dit livre qui fut traduit en latin et en italien.

Antoine AGUSTIN fut aussi un jurisconsulte cé1Bbre. A 25 ans, il ublia son premier ouvrage : Emendationum et opininum juris civilis

Ebri quatuor. II lu t un des premiers b faire servir les antiquités et les inscriptions romaines b l'intelligence du droit de ce peuple.

Un autre correspondant de Fulvio ORSINI, Adolphe OCCO, d'Augs- bourg (1524-1606), est ce médecin original qui preconisa l'emploi de la rhubarbe et déclarait que sa conscience ne lui ermettait pas d'acquiescer à la réforme grégorienne du calendrier. On fui doit deux ouvra es de numismatique : Cominentatio de pondere ac valore numismatum a% illus- tranda nomulla loca Scrintiirse sacraa. rlisse.rtaiinn ins6rPi. d a n l m ~~ -~ ~~~ . ~ - ~ . .~- .. . ... .. .. . , . ... .. .-... .. .... .. . . --..- .-- Tentamina sacra de STETTCKARD 14r narkiel - Trnn~ratnriim ro- ~~ ~~ .~ ~~- ,.------,. , . . . . - - . . . . . . . - manorum numismata a Pompcio \lagiio s d kie ra~ l ium~;~u ibus inciipvr additae sunt inscrlptiones quaedaiii wterca, arcus tnumphales et alia ad ban rem necessaria. Anvers. 1279. l u . 1.9 4e &dition. aiionirntPr.

~ ~~ ~~~ -. .--. ~ .-.. fu t donnée par Mezzabarba b Milan, en 1683 ; la meiUeure est celle de Philiuno Areelati. Milan. 1730. -.

Occo, en décrivant les monnaie5 impériales, ne fait aucune distinction de métal ni de module. Occo a un sens profond de la classification supérieur à celui de Goltzius, basée sur une philologie trPs sérieilse pour l'époque.

L'éditeur Iferbst, Oporinus, s'était bien trouvé du laiidanuin, la panacée du rélebre Paracelse. Ce dernier observateur direct des phéno- mènes de la nature expliquait la pliysiologie à l'aide de la chimie et définissait la maladie un parasitisme vivant.

Occo, lui, préconisait la rhubarbe. Adolphe occo nnq~i i t en 1324 B Aiigsbourg. Son p h , savant iiiddecin,

le destinait b lui succéder dans l'exercice de sa profession. I I etudia à i'acaddmie de Ferrare. Revenu dans sa patrie, il fu t en 1564 chargé de la surveillance de toutes les pharmacies. II publia une Pharmacopée rest6e &&bre. Lors de I'<<tablissement du collége de médecine d'Augs- bourg en 1582, il fu t nommd suppldant perp6tuel du doyen. Mais Occo s'étant oooose A la receotion du Calendrier m6norien na? iin mntif de

~ ~~~- = ~ - - ~ ~ --

conscienie; son exemple entraina une foule dP$ , - - - - . - - -. . . . . - -. . - - rsonnes, et il en résulta

il,.. froublcs. Lc >Cilal Ir punit de %III viiICrcni~.iit. rn Ir pri\atiL dc luiis ses einl>luis. I.'<:Ludi. de la iiuiiiisniïti~iuc I'occ~pd des lors ti>ut vnticr. ii iii,>uriii. 11. 1 5 o<.robrc lùOii. lui*>aiiL uiir iiuiiibr~iisr itiistérite.

Occo était un helléniste très habile. II fut en correspondance, avec plusieurs humanistes de son temps, tels Abraham Ortelius, Frischlin, e t Conrad Gessner.

L.'~in[wreur \laxiniiIicn Il lu i vxi,C$lia t l v . ltxltrt,> # I V nt>t,18:sw et fil irap;hr CI! 5018 11i~iincur dcux inetlailles, publi4es par I<ri~\.krr.

Outre la IJharinacopea Augustana, on a de Occo : des Traductions latines d'un fragment de Platon ; un Recueil d'anciennes inscriptions trouvées en Espagne, 1592, 1596, in-fol.

Occo a dédié son ouvrage Numismata imperatorum romanorum au duc de Bavière, Albert V, qui lui avait facilité son travail. L'autcur avait aussi trouvé d'amples ressources dans le cabinet des Fugger. Lui-même possédait une collection de monnaies formée avec beaucoup de soin.

Occo a laisse en manuscrit un traité De Numinis consularibus, quc l'on se disposait a mettre sous presse en 1752.

Jean SAMBUCUS (1531-1584), collectionneur hongrois, fut égaleineiit Ic correspondant et I'ami de Fulvio ORSINI.

~ ~~ ~~~~~ ---- ~~~ ~~~~ - ~ - - ~ ~ - , - - - O - ~ .L.-- ~ . -~~--~. . .. -. Corneille '~ra~haeus. Le titre en est : Vitae omnium fere imperatorum imagines a C. Julio Caesare usque ad Carolum V (Anvers, 1557, fol.). 11 existe une édition francaise de cet ouvrase. -

Dans les annees suivantes, grâce à la protection dii faineux antiquaire Marc Laurin, seigneur dc Watervliet, GOLTZIUS parcourt toute l'Europe ; en France, il examine jusqu'à 200 collections, dont 28 A Paris, entre autres celles du roi Henri II, de Catherine de Médicis, du prince de Condé, des cardinaux de Bourbon, de Lorraine, de Tournon, d'Armagnac, .., des ducs de Lorraine, de Nevers, de Montmoreiicy, du chancelier de l'Hospital, d'Adrien Turnèbe ... I,'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas sont de même visités par cet infatigable niimismate qui, plus tard, dans une épître de reconnaissance collective, donne la longue liste des cabinets qui lui ont ét* libéralement ouverts. i r On est surpris, remarque BIMARD de la BASTLIE, du grand nombre de médailliers privés existant en ce temps-la. Il apparaft, d'après la liste de GOLTZIUS, qu'il n'y avait alors ni prince ni grand seigneur qui ne se piquât d'avoir des médailles, quoiqu'il y en eût encore plusieurs qui ne savaient pas même lire o.

Une fois rentré à Bruges, GOLTZIUS s'occupa de mettre en ordre ses notes volumineuses et ses innombrables dessins, puis il publia succcssi- vement les grands recueils qui le rendirent célébre :

-- C. Julius Caesar, sive historiae imperatorum romanorum ex antiquis numismatibus restitutae. Bruges, 1562, fol. - Fastos maçistratuuin et triiimphorum romanorilm ab Urbe condita

ad Augusti obitiim, ex antiqiiis tam numismatum quam marmoreum monumentis restitutos. Bruges, 1566, fol. - Caesar Augustus sive historiae imperatorum Caesarumque ro-

inanorum ex antiquis numismatibus restitutae. Bruges, 1574, fol. - Thesaurus rei antiquariae huberrimus ex antiquis tam numismatum

quam marmorum inscriptionibus ... Anvers, 1579, fol. 2e éd. en 1618.

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II y ciit pllisie~irs éditions de ces oiivrages. On cilc g6iiéraleiiient celle de 1708 : I-Iuiierti Goltzii Dc re nummaria antiqua opcra qiiac extant uiiivrrsa qiiinquc voluminibiis comprchensa. Aiivers, 1708, 5 vol. fol.

Les ouvrages nuniismatiques du 16c siècle sont cn grande partie irilrstés de pièces fausses ou imaginées dans le puéril desscin de combler drs laciines. 0ii a compte jusqu'i 805 pièces apocryphes contrc 12 auihentiques dans les 35 planches dc GOLTZIUS.

1-:chkcl a adresse <l'ailleurs à Goltzius de sévè;es criliqiies. Néannioiiis il convient de tenir comple <le l'époque oii ccs auteurs Scrivaiciit, dc la inanie de la contrePacoii qui régnait alors dans le inonde dcs anti- quaires. Reconnaissons cependant que ces auteurs ont,réussi à répandre le g o 6 t . d ~ la nun~ismatique, a aider au classement et a l'attribution dcs monnaies, et de l a sorte, à préparer les voies de la criticiiie modcrire.

L A M E D A I L L E D E GEMBLOUX

Mr le Sénateur Uoiirgniestre de Gembloux, LM. le Présideiit du Coinité I.'raiico Bclge pour la coininémoration de la Hataille de Gembloux, ct l'Association Flandres-Dunlierqi~e 1940, ont créé la Médaille de Gem- bloux. Cette décoration a Cté créée par la maisoii Arthus Bertrand à Paris, sur un dessin de Maurice Avril. Elle est eii bronze, d'un Porinat dc 40 mjni, en forme de croix alésée. Elle porte au droit : GEMBLOUX 15--16 Alai 1910. Unc couronne mi-partie laurier et chene passe derrière les branclies dc la croix. Elle porte au revers une bajonnette posCe en pal, la poiirte en bas brise une croix gammoe. Elle est chargée en abiine d'une étoile chérifienne et a dextre et a senestre est la devise <r VINCERE SCIS >n. Cette médaille est suspeiidue 2 iin ruban blanc et noir (couleurs de la ville de Gembloux) bordé des coiileurs de Belgique.

Cette inéciaille a été remise la première fois à Geinblotix le 19 Ma; 1057 et à Vincennes (1;rance) le 2 Juin 1957 sous le patronnage de M. René CoLy, Président de la République. Le Maréchal de France Alphonse JU1Ni.a élé un des premiers décorés. Ont droit à cctle décoration tous les niilitaires français ou belges engagés sur la ligne Wavre-Nainiir ou :% l'est de cette ligne.

NAMEN VAN GELDSTUKKEN

HEDEhrL)4,2GSE M U N T N A M E N B N OUIJE hrAAIEiV, D I E N O G N I E T V E R G E T E N Z I J N .

Ieder, dic ~vel cens wat heeft gelczeii over de geschiedeiiis va11 hel iiiitstaan van hel gcldverkeer. xal zicli nog wel Iicrinnercn, clal vooral vcc in vroeger eeuwcn, lieel lang geleden, de grondslag voriiide van hcL gcld als ruilmiddcl. Zo vertclt de Grieksc dlchler Hoirieros, da1 Glaukos ccn gouden wapeiuusling had, welker waarde op hoiidercl osscii wcrd

F escliat. Ook in het voormaiige Roineiiisc rijk was de os en in 't algemeeii let vec waardemeter voor het handelsverkeer, evenecns bij onze Ger- inaanse voorouders. Dat hewijzen zowel het Latijnse woord voor geld, namelijli pccunian, afgelcid van pccos, d.i. os. als het oud-Germeaiise woord faihu (in de uitspraak ffhoe), waarniee geld alsrnede vee wcrd aangeduid. Hel 1s dus aannemclijli, dat onze Germaanse voorvadcrcn uit de tijd kort v66r CII na <:hristus' grboorle rloor Iiun aanraking nie1 de Romeiiien en het overnemen van huit bcschaving eerst Iicl vro als waardemclcr en ruilmiddel hebben gebruikt en vervolgens nie1 behoud van die naain de vari de Romeirieri overgerioincn muiiteii. Da vele hier i?og steeds in de bodem gevnndcii Romeinse muliten uit de aîngcgeven tijd wijzen daarop teii overvlocùe.

HOE KOMEN W B dAiV DE GULDEA' ? Somiiiige van de llians gangbare iiiuntcarneii sprclicii voor zichzclf.

Tan een kwartje hijv. bcgrijpt of ziet ieder op het eerste grzicht, dat iict kwartguldcn i~etekeiit, evenals dubbeltje dubùelc sluiver, cenl van Iiet 1.atijnse centuin, d.i. lionderd, namelijli honderd van deze broiizeii iiiiiiitcn iii de giilden eii daardoor Iionderdste guldeii, hocwcl centLiin gecii raiig- en hooidielwtiord is in het L:ilijn. Doch we hel>beii hier te docn inet ecn verhoiidingsw-aarrle cvennls iii procent (]?erc~iiL), dc ver- houdiiig van de winsl lot het liapitaal.

Hel woord gulden heeft al cveneens een Lamelijk doorzichLige ge- schicdciiis. Oorspronkelijk was het iiainelijk cen çoudcn muni, eeii g~ilden of gouden florijn, die variabelc viaarde had. De Oostciirijkse florijn ùijv. nas gewaardeerd op f 1.20 ; dc 12riese floreeii of florijn, ook goudgulden oindat de niunt van goud was, had ecn waarde van f 1,40. Uc florijn drorg die iiaam, omdat hij in de middeleeuwen cen standaardmiint was met een intcrnationaal crkende waarde, geslagcii O C gemnnt iii de Italiaanse slad Florence en voorzien van een bloern of lelie, vandaar ook bloeni- of lelie-guldeii. Uit dcze florijn ontstond de goudgulden der middciecuwcn, hier algeineen gangbaar ter waardc van f 1,40, in Friesland floreen gc- hCtC11.

Enkele grappige spreel<woorden met oort, waarin de voll<sliiirnor kenmerkend tot uitiiig komt, zijn nog : hij zoii een oortje in vieren bijten, voor hij is zeer vrelikig ; die voor 't oortje geboren is, zal to t de stuiver niet geraken, d.w.2. die arin geboren is, blijft doorgaans ariii ; ieder oortje brengt zijn gierigheid ince, Iioe rijker sommige mensen worden, des te gieriger worden zij ook; liij ligt daar voor cen oorljc thuis, in de zin van : hij heeft daar weinig of niet Le vertellen ! Wel eeii bewijs, dat de;inuntnaam oortje de massa wel stof heeft gegeven, cm verschillende toestanden en oinstandigheden in hct leven cven raak als gcestig te typercn.

Waast de florijn uf goudgulden was in de l6de eeuw de naar Icare1 \T

geiioemdc Carolusgulden van 20 stuivers in gebruik, die ten slottc de eenheid van oiis inuiistelsel werd. De verkorting voor gulden of florijn. ni. fl. of f., is ecliter nog steeds in zwang, evcnals £ of libra easterling (pound sterling) in het Engels muntstelscl.

GOUDEN RIJDERS, DUKATI:'N, ZEEUWEN, SCHELLINGEN, ZESTHALVEN

Ook onder onze muntnaincn is een hele verzameling van thans nict ineer in gebrnik zijnde inunten, waarvan dc woorden onder het volk als waardebepaling van min kostbarc zaken a.1i.w. bleven hangen. Daarom is liet nodig even tc vertellcn, wellic munten in Nederland Bort na de Franse overheersing, dus ruim hondcrd jaar geleden onder Koning Willem 1 nos in oinloon waren. u

Van de gouden munteii warcn de ouden yeiining (10 guldenstuk), de halvc gouden pcnning 5 uldrri), $ c goudcn rijder (14 gulden), de halve gouden rijder (7 guiden7 en dc dukaart (5 % gulden). Ais zilveren munten warcn toen in gehruik dc gulden, de haive gulden, de kwart- gulden, meestal vijlje Renoemd. diibbcltje en stuiver. - .. -

Voorts waren als zilveren munten aolr voor de circulatie behouden de uit megc re eeuwen herkonistige groot zilveren munten, in bepaalde gewcsten eslagcn, t.w. dc ziiveren rijder of ducaton (/ 3.15). de dr ie

den (1 & de zceuw of Zeeuwse rijksdaaider (1 2.60). de halvc zeeuw / 1,301, onder het volk ezes en twiniigjc r gcnoemd, de kwart zceiiw, %"' e t = dcrüent'e * (f 0,65). do achtstc zecuw, of wcl .zevendhailje *., en

~ y l e t j c n (f d,32r/), alsmede de Hollandse rijksdaalder of zilveren dukaat (1 2,50), cfe haive rijksdaaider, N vijfentwinti .e r Ki enaamd / 1,25), de kwart rijksdaalder of a dertienhalf (f 0 3 2 ~ ) ~ l e k m n 1 2.00 de daalder (1 1,50) de goudguldcn of het a achtentwinti .e.

(1 1.40h Aan dc drculalie waren toen reeds onttroklien de sche%ng (f 0,30) en de zesthalf (/ 0,27%).

DE BOTZEN, HET OORTJE, DE DUIT Ehr DE STOTER.

De koperen iniinten zijn iii de laaste oeuw aitijd geweest de cent, lialve cent en de halve stuiver, groot of botzen van 2y2 cent, want dc duit, van welke achl in waarde gclijk stondcn aan ecn stuivcr, was ook toen reeds niet ineer gangbaar. Vanclaar dat een haive stuivcr ook wel een vierduitstuk wordt genoemd. De naam oortjc of oort -- hij heeït zijn laatste oortje versnoept of kijkt of hij irijn laatste oortje hceft versnoe t 1 is ook nog niet vergeten, wel het muntstukje van die naam. #&~llende munten waren narnelijk voorheen door een krnis in vier hoeken of orden verdeeld. Zo was ookde onde Hollandse stuiver in vier kruisde!en gemerkt en de afzonderlijke munt ter waarde van zulli cen oord of deel van een stuiver kreeg de naam oortje.

Ook hct zesthalf je). dat we reeds noemden (f 0,27%), de oudc Holiandse stoter (f 6112%) en de duit zijn nog altijd gangbaar in de mond des volks, zij het dan niet meer aïs reken- en pasmunten. Hoe vaak hoort men bijvoorbeeld niet zeggen : hij is de man van de duiten ; hij h e d t de duiten ; hij heeft daaraan een iïinke duit verdiend of hij wil ook wel eena een duit in het zakje doenl Maar als de duiten iemand bijten. d.w.2. dat hif zijn geld versput, is het evenmis als wanneer bij een duit wel in tween zou willen bijten, m.a.w. als iemand meer gierig dan zuini is. Zo raken ook in dit geval dc uitersten van 's mensen eestb lijke geste dheld en zedelijkc aard elkaar al weer ecns en dat door e....... duiten !

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DAALDER, T H A L E R EN DOLLAR

Ook in de buitenlandse inunlndmen kunneii WC zulk een achtergrond ontdekken, nu ecns ais gevolg van een typerende plaatsnaam, dan weer door een of andere omstandigheid. Zo is ons woord dnalder (/ 1,50) ln : een goed begin is cen daalder waard I een ahidin van de Dulise munt- naam taler of thaler. De zilvcren Duilsc thaler o ! 3 inark was genocmd

naar de stad Joachimstal in Bohemen, uit welker zilverenmi'nen het ziiver voor dezc munt werd verkregen en waarvan in 1519 de eerate thalers werden geslagen. Die Duitse muntnaam ging niet alleen over op ons daalder maar ook op de Noord-Amerikaanse zilveren munt dollar: in het land van de dollar 1 Daarentegen is het Duitse Mark elgenlijk de naam van een kewicht en wel voor de edele metalen goud en zilver ten bedrage van 243 wichtjcs - voor edel esteente 1200 kamat -, begrijpeiijk als men bedenkt. dat het geld of 8e munt in de oudste lijd gewogen en niet geslagen en geteld werd. Ook de Engelse uinjes - eerti~ds een goudmiint, thans rekenmunt ad ll2,BO - werd geslagen van oud, dat aan de kusten van Guinea werd gewonnen, vandaar de naam.

Be iiorijn is Wei een der oudste Europese munten. voor het eent in 1252 te Florence geslagen met een n flore r (bloem) ais beeldenaar.

DE STERLING K W A M UIT DUITSLAhiD.

Een omstandigheid, waarbi met de verklaring van muntnamen ook rekening moet worden gehou d en, is het gehalte aan edelmetaal en de lrgerln der munt. We kunncn hierover thans niet veel meer zeggen. f dech a s voorheeld zi gewezen o het En else pond sterling. Er is een lijd geweest, waarin huitse koo eeden in Sngeland kwamen met Duits geld van hoog gond- en zilvergegalte. Dat werd teer op prijs gesteld en die kooplleden hadden wegens hun herkomst al gauw de naam van Oostelingcn (Eng. Easterlings), tvwijl het door hen meegebrachte geld eveneens het Oosterse (Easterling) was, dat bij ponden afgewogen, de naam aan het pond sterling (pound ea)stcrling) bezorgde. Trouwens, het gebruik van het geld a l t e wegen a \ s een zekere gewichtshoeveelheid muntmateriaal, is eveneens verbonden aan het Ranse livre en Itaiiaanse lire, ook pond betekende, verder aan het Griekse drachme, 1/60 mina, een klein mediclnaal gewicht van 60 grein, het Spaans-Amerikaanse peso, enz.

REALEN, DUBLOENEhr, PZSTOLETTEN, PZASTERS EN .... SPAANSE M A T T E N .

E E N AANVWLLEND N U M M E R ?

TTct l>oci< : La Frappe e n 13eigiqile occupir (De 41111it- en Peiiniiigslag in UezcL Iiclgii. - gr<liirïride cIc oorlog 1914 - 1918) clcor (:hârles LEFE?131TI<l: vcrsclicncn tc P>i.uss~.l en te Pal.i]s iii 1923; hevat nicl minder dan licschri,jving van :l.'2,51 stiikl;cn.

'iVe zijn EO vrij <le beschrij~!ing van twec. 3Liikkcn te vertalcli : Kr 7'33 inel '11 n van 33nrm eii gesiagcil in dc innand deïember 191.5

- naarn vair de artist, riiet vcrrneld (zic verder de vermelde werkwijze) en gcsiagen iii dt: : ET.P.1:. (Etalilissenients Paul Fisch)-in de werk- huizcii van Paiil Fisc% tç »riissel.

De inatrijzcn \verden vervaardigd, door Loepassing vnn Iiet brevet : Clianil>iiey, naar 'n llngcls zilversluk van 'n halvc kroon. Het veltl van <le kcerzijde wer<l iiilgcdiept om pcniaklrclijker de brandverf op het (.inail te kuiinen bevcsligen. Het stiil< lijl<t op 't cerste ziehl 'n munt - 'n siniili-niunt dus. Zr werd uit ?\nerd III zilver. De rand drasgt in relief : souvenir de la griirrc (ge!onkeiiis van de oorlog).

lieclilenaar en teks1 zijn dezrlfdr op beidc zijden als die van hct wclleli,jl< zilvcreii inontst.ul<.

Nr 72G 1s !ietei,:Fdc stiik als no 725 inaar wercl 013 (Ic keerzijdr \,ail braridverl voorzi<.ii. neze ].:an wii, iwarl , groci?, lilriuw of roorl zijn. 1)cze !iran<lv<,rl of éinai! \~.crd anngehraclit 01) 'n zilvercn ol' '!i ~.ergiild zil\rrr<,ii stiik. I~?r t is dits 'n grëinailleer(lc scllijnlnunt.

T'an dezc 1;iatrte penriing toont ans plaat L I X ((59) van voornoenid slandaardini~i; twee rseinplarcn : hct enc van groene, ilet anderc van rodc hrandverl voorzicn.

XJat dc hesclirijving in Iict hock iiiet biezon<icr bcklcmtoond - niaar wel t c rien is op de praclitigc klcuraîbeeldingen, zijn de kleuren van het ~ckroonde ci1 gevierenderlde napcn van het Rritse Koninkrijk waaNan lwee vierden inet rodc3 i'fn me1 gelc en den inet blauwe fiiiail werden w ~ s i e r d . ~ - ~ ~ ~ - ~~

Siiids eeii paar jarcn hrzit il< ir. mijn verzameling een stuL \'an hoven- vermrlde slag : uitgevoerd in LICETT BRONS. Op de iirerzijde is slechts hct Rijkswapcii met hrandverf vexierd - en niet op de rallilen van h r t iiitgedieplc miintenvcld.

13i.staan ?r i,oo meer vari<-teitcn ? .\ntwoorr!:ii aan <le Rc<lal<tic a.ii.1). - \Vc danlzen bi. vonrbant.

P.Ii.J. PITTOORS

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Jlm (CI oilze /cilel7 e+z /mers u>eizseii 1 1 ) i 1.001-

liet j a i u 1039 el11 beste qea«ndhel~l, ive2 g ~ l c ~ l r

en i~ooi~.slroecl toe.

(De redaktie.

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