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le 711 le 711 le 711 Association Internationale des travailleurs en ponts, en fer structural, ornemental et d’armature Volume 11 – Numéro 1 International Association of Bridge, Structural, Ornamental and Reinforcing Iron Workers Mai 2004 SICG LE MOT DU GÉRANT D’AFFAIRES Par Jacques Dubois NÉGOCIATIONS 2004-2007 DES HAUSSES TOTALISANT 14 % SUR TROIS ANS Lorsque nous avons entrepris les dernières négociations, la caisse de retraite affichait un déficit important. Le 31 décembre 2003, il atteignait 1,4 milliard de dollars. Il manquait égale- ment un montant de 0,35 $ par heure travaillée pour assurer le maintien des protections d’assurances jusqu’en 2007. Nous n’avions pas le choix! Tous les efforts de négociations devaient porter sur l’obtention d’un règlement pour le dossier des avantages sociaux. Depuis près de 40 ans, les tra- vailleurs et les employeurs ont dé- veloppé nos régimes d’avantages sociaux. À maintes reprises, l’industrie a fait preuve d’innovation afin de mieux répondre aux besoins des travailleurs et de leurs familles. La débandade des mar- chés boursiers en 2001 et 2002 est venue dé- stabiliser tout ce sys- tème de sécurité finan- cière. Notre but était de conserver nos acquis. Nous devions aussi nous assurer que la caisse de retraite serait en mesure de verser vos rentes le moment venu. UNE PRIORITÉ : LES AVANTAGES SOCIAUX Chaque métier, spé- cialité ou occupation a donc accepté de mettre de côté ses revendications particulières pour per- mettre à la table centrale de négocia- tions d’avoir la marge de manœuvre nécessaire pour régler le problème des avantages sociaux. Ce fut une stratégie gagnante. En plus d’aller chercher, sur une période de trois ans, une hausse de 1,60 $ par heure travaillée pour les avan- tages sociaux, les employeurs ont consenti des augmentations salariales de 3,8 % en 2005 et de 3,7 % en 2006. Somme toute, il s’agit d’un bon règlement obtenu sans une seule journée de grève et avant la fin des conventions collectives. UN RÈGLEMENT AU-DESSUS DE LA MOYENNE Ces ententes de principe repré- sentent des hausses avoisinant les 14 % sur trois ans. Ce résultat nous place bien au-delà des moyennes ob- tenues ailleurs au Québec et au Canada. Actuellement, beaucoup d’entreprises renouvellent leurs con- ventions avec des pourcentages d’augmentations se situant entre 2 1/4 % et 2 3/4 % par année. À la fin du mois d’avril, nous vous avons invités à participer à des assem- blées pour que vous puissiez vous prononcer sur l’acceptation ou le rejet de ces ententes de principe. Vous avez voté en faveur de ces projets à 96,1 %. Les autres métiers, spécialités ou occupations les ont également accep- tées dans un très fort pourcentage. Les ententes de principe ont été signées par la partie syndicale et les associations d’employeurs ce qui a pour effet de fixer vos conditions de travail jusqu’au 30 avril 2007 et d’as- surer le maintien de vos régimes d’assurances et de retraite. LES MEMBRES DU LOCAL 711 SE PRONONCENT SUR LES ENTENTES DE PRINCIPE À la fin du mois d’avril, les officiers du Local 711 ont par- couru la province pour vous présenter les ententes inter- venues aux tables de négociations. Neuf réunions ont été tenues dans différentes villes; plus de 550 membres du Local y ont participé. Pour connaître tout sur les négociations, consultez notre cahier spécial à l’intérieur de cette édition. CONSERVEZ-LE!

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Page 1: 10093.Vol 10 no 1 · le71le7111 Association Internationale des travailleurs en ponts, en fer structural, ornemental et d’armature Volume 11 – Numéro 1 International Association

le 711le 711le 711Association Internationale des travailleurs en ponts, en fer structural, ornemental et d’armature Volume 11 – Numéro 1International Association of Bridge, Structural, Ornamental and Reinforcing Iron Workers Mai 2004SICGETIQUETTE SYNDICALE

SYNDICAT INTERNATIONAL DES

COMMUNICATIONS GRAPHIQUES

LOCAL 555 MONTRÉAL

®

L E M O T D U G É R A N T D ’ A F F A I R E SPar Jacques Dubois

NÉGOCIATIONS 2004-2007

DES HAUSSES TOTALISANT 14 % SUR TROIS ANS

Lorsque nous avons entrepris les dernières négociations, la caisse de retraite affichait undéficit important. Le 31 décembre 2003, il atteignait 1,4 milliard de dollars. Il manquait égale-ment un montant de 0,35 $ par heure travaillée pour assurer le maintien des protectionsd’assurances jusqu’en 2007. Nous n’avions pas le choix! Tous les efforts de négociationsdevaient porter sur l’obtention d’un règlement pour le dossier des avantages sociaux.

Depuis près de 40 ans, les tra-vailleurs et les employeurs ont dé-veloppé nos régimes d’avantagessociaux. À maintes reprises, l’industriea fait preuve d’innovation afin demieux répondre auxbesoins des travailleurset de leurs familles. Ladébandade des mar-chés boursiers en 2001et 2002 est venue dé-stabiliser tout ce sys-tème de sécurité finan-cière. Notre but était deconserver nos acquis.Nous devions aussinous assurer que lacaisse de retraite seraiten mesure de verservos rentes le momentvenu.

UNE PRIORITÉ : LES AVANTAGES

SOCIAUX

Chaque métier, spé-cialité ou occupation adonc accepté de mettre de côté sesrevendications particulières pour per-mettre à la table centrale de négocia-tions d’avoir la marge de manœuvrenécessaire pour régler le problèmedes avantages sociaux.

Ce fut une stratégie gagnante. Enplus d’aller chercher, sur une périodede trois ans, une hausse de 1,60 $

par heure travaillée pour les avan-tages sociaux, les employeurs ontconsenti des augmentations salarialesde 3,8 % en 2005 et de 3,7 % en2006.

Somme toute, il s’agit d’un bonrèglement obtenu sans une seulejournée de grève et avant la fin desconventions collectives.

UN RÈGLEMENT AU-DESSUSDE LA MOYENNE

Ces ententes de principe repré-sentent des hausses avoisinant les14 % sur trois ans. Ce résultat nousplace bien au-delà des moyennes ob-tenues ailleurs au Québec et auCanada. Actuellement, beaucoupd’entreprises renouvellent leurs con-ventions avec des pourcentagesd’augmentations se situant entre2 1/4 % et 2 3/4 % par année.

À la fin du mois d’avril, nous vousavons invités à participer à des assem-blées pour que vous puissiez vousprononcer sur l’acceptation ou le rejetde ces ententes de principe. Vous avezvoté en faveur de ces projets à 96,1 %.

Les autres métiers, spécialités ouoccupations les ont également accep-tées dans un très fort pourcentage.Les ententes de principe ont étésignées par la partie syndicale et lesassociations d’employeurs ce qui apour effet de fixer vos conditions detravail jusqu’au 30 avril 2007 et d’as-surer le maintien de vos régimesd’assurances et de retraite.

LES MEMBRES DU LOCAL 711 SE PRONONCENT SUR LES ENTENTES DE PRINCIPE

À la fin du mois d’avril, les officiers du Local 711 ont par-couru la province pour vous présenter les ententes inter-venues aux tables de négociations. Neuf réunions ont ététenues dans différentes villes; plus de 550 membres duLocal y ont participé.

Pour connaître tout sur les négociations,consultez notre cahier spécial à l’intérieur de cette édition.

CONSERVEZ-LE!

Au cours de l’été 2003, nousavons connu quelquesvagues de chaleur intense.Cette température est trèsagréable en vacances maisce l’est beaucoup moins

lorsqu’on exerce un travailphysique comme le nôtre.

Cela peut même devenir trèsdangereux si les mesures préven-

tives ne sont pas appliquées et respectées, vous pourriezêtre victime d’un coup de chaleur.

Au cours des dernières années, une dizaine de tra-vailleurs sont décédés à la suite d’un coup de chaleur. Iln’y a aucun risque à prendre.

QU’EST-CE QUE LE COUP DE CHALEUR?

Vous pouvez être victime d’un coup de chaleur lorsquevous travaillez physiquement et qu’il fait très chaud. Celase produit lorsque votre corps ne parvient pas à serefroidir. La température corporelle normale est de 37 °C,lorsqu’une personne est victime d’un coup de chaleur, satempérature ne cesse d’augmenter et peut atteindre plusde 40° C.

QUELS SONT LES FACTEURS QUI FAVORISENTLES COUPS DE CHALEUR?

La température, l’humidité, le manque de circulation d’air,le port de vêtements de travail empêchant l’évaporationde la sueur ou trop chauds, un travail exigeant, unmanque de sommeil, la prise de médicaments, la con-sommation d’alcool,… sont quelques-uns des facteurs quiferont que certains travailleurs seront plus vulnérablesaux coups de chaleur.

ATTENTION : TRAVAILLEURS DE LACONSTRUCTION

Les personnes non acclimatées à la chaleur sont aussiplus susceptibles d’être victimes d’un coup de chaleur. LaCSST nous confirme que «les travailleurs exposés à uneambiance qui varie en fonction des conditions atmos-phériques ne sont généralement pas acclimatés à lachaleur». C’est souvent le cas pour les travailleurs de laconstruction. Il faut donc être encore plus vigilants pourdétecter les premiers signes d’un coup de chaleur.

COMMENT LE RECONNAÎTRE?

Lorsqu’on travaille dans une ambiance chaude, si l’onressent l’un des symptômes suivants :

• Grande faiblesse, grande fatigue• Étourdissements• Vertiges

Travailler à la chaleur… ATTENTION!

Source : Le contenu de cet article s’inspire très largementdes documents «Travailler à la chaleur… Attention!» et«Attention au coup de chaleur !» publiés par laCommission de la santé et de la sécurité du travail en col-laboration avec la Direction de la santé publique de laRégie régionale de la santé et des services sociaux de laChaudière-Appalaches et des Régies régionales de lasanté et des services sociaux.

QUELQUES MESURESDE PRÉVENTION

� Avoir de l’eau potable àproximité.

� Boire au minimum, l’équivalent d’un verred’eau (250 ml) toutes les 20 minutes, mêmesi on n’a pas soif.

Si la température est très élevée, qu’il y abeaucoup d’humidité ou que vous travailleztrès fort, il faut prendre un verre d’eau toutesles 10 minutes.

� Se reposer plus souvent à l’ombre.

� Porter des vêtements plus légers, faits de fibresnaturelles (ex : coton).

� Ne pas boire d’alcool.

� Surveiller ses compagnons de travail et si-gnaler les comportements inhabituels.

� Prendre des pauses plus fréquentes et allégerle travail.

� Réduire le rythme.

Etc.

• Crampes musculaires• Frissons, mal de cœur, mal de ventre, mal de tête

Ça peut être le début d’un coup de chaleur.

Il faut immédiatement arrêter de travailler, prévenir unsecouriste, le délégué de chantier ou son contremaître.Se reposer à l’ombre sous surveillance et boire de l’eaujusqu’à une récupération complète.

Si la personne ne récupère pas ou tient des propos inco-hérents, ou a un comportement bizarre, ou a des vomis-sements,… Cette personne est probablement victime d’uncoup de chaleur et est en danger de mort. Il faut agir vite,composez le 911 et alertez le secouriste.

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CONGRÈS 2004Sous le signe de la réflexion

«LE 711» est publié par le Local 711 de l’Association Internationale des travailleurs en ponts, en fer structural, ornemental et d’armature.

Ont collaboré à la conception et à la rédaction dujournal toute l’équipe du Local 711, plusieursdélégués de chantier ainsi que plusieurs mem-bres. Merci à tous.

Tirage : 4 500 exemplaires

Montréal9950, boul. du GolfVille d’Anjou, H1J 2Y7514 328-2808, 1 800 461-0711Courriel : [email protected] Web : www.local711.ca

Québec209-2300, boul. Père-LelièvreQuébec, G1P 2X5418 683-1765, 1 800 819-5711

Chicoutimi209-1299, des Champs-ÉlyséesChicoutimi, G7H 6P3418 696-0711, 1 877 877-2711

Sept-Îles719, boul. LaureSept-Îles, G4R 1Y2418 968-9711, 1 800 757-0711

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COUNCIL OF EASTERN CANADA

CONSEIL DE DISTRICT DE L’EST DUCA

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SICGETIQUETTE SYNDICALE

SYNDICAT INTERNATIONAL DES

COMMUNICATIONS GRAPHIQUES

LOCAL 555 MONTRÉAL

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Par Donald Fortin, président du Conseil de district

UN PROJET INNOVATEUR EST SOUMIS

Lors de notre congrès de 2003, un sondage fut menéauprès des délégués représentant les trois métiers del’acier et toutes les régions du Québec. Nous voulionsidentifier les forces et faiblesses du Local 711 et connaîtreles valeurs qui y étaient véhiculées.

Cet exercice nous a permis d’entreprendre une sérieuseréflexion sur notre rôle.

Cette analyse s’est poursuivie en novembre 2003 lorsd’une rencontre de deux jours à laquelle ont participé tousles représentants syndicaux du Local, le confrère DonaldFortin et notre procureur, Me André Dumais. FrançoisTaschereau, consultant en gestion de réputation, a animéles discussions. Il fut alors décidé de continuer notredémarche. Nous voulions connaître le degré de confianceet de respect qu’avaient différents interlocuteurs à l’égardde notre section locale et de ses membres. Que pen-saient-ils de nous? Quelles étaient nos forces mais aussinos faiblesses ? Ce mandat fut confié à FrançoisTaschereau, de Reputations Corporation, une firme deVancouver, spécialisée en gestion de réputation.

En mars et avril 2004, les chercheurs ont réalisé 56 entre-vues, d’une durée de 20 minutes chacune, auprès de nosgrands donneurs d’ouvrage, des associations d’em-ployeurs, d’organismes publics ou parapublics, d’em-ployeurs de nos trois métiers, d’autres associations syndi-cales.

Le 17 avril, lors de notre congrès, François Taschereau, aprésenté aux délégués les résultats de cette rechercheainsi que les recommandations qui en découlent. Lesvoici :

– Maintenir la force du Local 711 tout en devenant plusflexible, transparent et productif;

– Donner priorité à toutes les actions qui aideront àaméliorer la réputation du Local 711 auprès desemployeurs; les autres intervenants interviewés ayantexprimé un taux de satisfaction très élevé par rapportau Local.

Pour atteindre ces objectifs, il nous suggère la formationd’un Comité de gestion de la réputation qui réunira destravailleurs des trois métiers venant de différentesrégions. Le mandat de ce comité sera :

– D’analyser en profondeur les résultats de la recherche;

– De consulter au besoin les membres du Local 711 àl’aide de sondages;

– D’élaborer un plan d’action précis qui sera validé pardes petits groupes de discussions réunissant des mem-bres du Local et des employeurs («focus group»).

Ce comité fera part de ses travaux au prochain congrèsde 2005.

UN PLAN MOBILISATEUR

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que les déléguésont reçu les résultats de cette recherche. Nous pensonsque ce projet nous aidera à continuer à bâtir un local oùchacun d’entre nous se sentira à sa place, peu importeson métier ou sa région de domicile. C’est sur cette noteoptimiste que nous avons conclu les travaux de notre con-grès 2004.

Me André Dumais est le procureur du Local 711 depuis denombreuses années.

La délégation des locaux canadiens de notreassociation internationale sur l’immensechantier de «Syncrude Canada U.E.-1 OilSands».

AVIS IMPORTANT – ASSURANCE-VIE TEMPORAIREDepuis plusieurs années, le Local 711 a une entente avec AIL-Québec qui procure à tous les membres en règle de notresection locale une police d’assurance-vie gratuite de 2000 $ en cas de décès accidentel. Cette police se renouvelle d’an-née en année.

En contrepartie, tous les deux ans, nous vous transmettons un coupon que vous pouvez compléter et retourner à AIL-Québec. Sur réception de ces informations, cette compagnie communique avec vous pour vous offrir ses services.Vousn’avez aucune obligation. C’est à vous de décider!

L’entente est toujours en vigueur et se poursuit tout au long de 2004.

UN ENVOI QUI SÈME LA CONFUSION

Une autre compagnie d’assurances, portant le nom d’AIG, a fait parvenir une offre de servicesaux membres du Local 711. Nous désirons vous informer que nous n’avons pas requis les ser-vices de cet assureur. Nous vous demandons de ne pas tenir compte des documents que cettecompagnie vous a transmis. Nous nous excusons de la confusion que cet envoi a pu créer chezplusieurs de nos membres.

Le confrère Donald Fortin a eu le plaisir de rencontrer plusieursmembres du Local 711 travaillant sur ce chantier. Il est ici en compa-gnie des confrères Mario Lessard, à sa gauche, et Rosaire Lavoie, àsa droite.

CONSEIL DE DISTRICT DE L’EST DU CANADA

DYNAMISME ET COLLABORATION ENTRE LES LOCAUX CANADIENS

En avril, le gérant d’affaires du Local 720 d’Edmonton, Alberta, Darrell LaBoucan, a invité desreprésentants des locaux 97, 720, 771, 736, 759, 721, 700, 752, 764, 842, 711 et le directeurcanadien, Fred Marr, à participer à une rencontre de deux jours à Fort McMurray Alta. J’étaisdu voyage pour représenter le Local 711, le confrère Jacques Dubois étant retenu à Montréalpar d’autres obligations.

Le 20 avril, nous avons rencontré plus de 300 «ironworkers», membres de différents locauxcanadiens lors d’une réunion spéciale d’information. À cette occasion, j’ai d’ailleurs eu l’oppor-

tunité de croiser plusieurs membres du Local 711 travaillant actuellement sur le chantier «Syncrude Canada U.E.-1 OilSands». En période de pointe, ce projet a réuni plus de 900 «ironworkers».

Le 21 avril, notre délégation fut reçue par les dirigeants du projet qui nous ont donné un aperçu de l’ampleur des travaux.Ils nous ont aussi fait part de leur satisfaction quant à la qualité de la main-d’œuvre des membres de notre association.

Le dynamisme et l’esprit de collaboration qui existent entre tous les locaux canadiens me permettent d’affirmer que notreassociation est entre de très bonnes mains au Canada. C’est une bonne nouvelle pour tous les membres de notre asso-ciation internationale. Cette vitalité ne peut être que profitable à tous.

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CONGRÈS 2004Sous le signe de la réflexion

point. Notre réflexion se poursuit. Le président-directeurgénéral du Conseil provincial du Québec des métiers dela construction (International) et codirecteur du ConseilConjoint, le confrère Pierre Labelle, est venu rencontrerles délégués et a exprimé son point de vue à ce sujet.

À LA FINE POINTE DE L’INFORMATION

Plusieurs invités se sont succédés devant les délégués. Àtour de rôle, ils ont présenté les plus récents développe-ments dans différents dossiers qui affectent nos métierset notre industrie.

Pierre Colin a résumé le travail accompli au sein d’un sec-teur que nous cherchons à développer depuis quelquestemps, soit celui des accréditations. Le Local 711 a signéou renouvelé 14 conventions collectives dans dessecteurs connexes à l’industrie de la construction ou de lamachinerie de production non assujettie.

Me Richard Guérette nous a parlé d’indemnisation d’acci-dents du travail et de maladies professionnelles, d’assu-rance-emploi et de responsabilités légales en matière deprévention.

Le directeur du Centre de formation des métiers de l’acier,Bernard Boulé, a dressé un bilan très positif des activités deformation et de perfectionnement qui ont été organisées aucours des derniers mois.

Quant au confrère Gérald Berthelot, il a expliqué lesententes de principe intervenues au tronc commun et auxdifférentes tables de négociations. Francine Legault duConseil conjoint avait été invitée afin de répondre auxquestions sur les modifications au régime d’avantagessociaux.

Notre congrès n’aurait pu être complet sans la participa-tion de Me André Dumais. Notre procureur a fait le tourdes dossiers de conflits de compétence qui lui ont ététransmis au cours des derniers mois.

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Il aura fallu qu’en 1992, 26 mineurs per-dent la vie lors d’une explosion à la minede charbon Westray, à Stellarton, enNouvelle-Écosse, pour que le gouverne-ment canadien s’engage dans cetteréforme. C’est d’ailleurs en mémoire deces victimes que cette loi est familière-ment appelée Loi «Westray».

UNE RESPONSABILITÉ MIEUX ÉTABLIE

Deux articles nous paraissent plusimportants que les autres. Les voici :

«22.1 Les définitions qui suivent s’ap-pliquent au présent article et aux arti-cles 22.2 et 22.3.

Définitions«agent» Administrateur, associé, em-ployé, membre, mandataire ou entre-preneur d’une organisation.«cadre supérieur» Agent jouant unrôle important dans l’élaboration desorientations de l’organisation visée ouassurant la gestion d’un importantdomaine d’activités de celle-ci, y com-pris, dans le cas d’une personne mo-rale, administrateur, premier dirigeantou directeur financier.

22.2 S’agissant d’une infraction dontla poursuite exige la preuve de l’élé-ment moral de négligence, touteorganisation est considérée comme yayant participé lorsque :

a) d’une part, l’un de ses agents a,dans le cadre de ses attributions, euune conduite – par acte ou omission –qui, prise individuellement ou collec-tivement avec celle d’autres de sesagents agissant également dans lecadre de leurs attributions, vaut partic-ipation à sa perpétration;

b) d’autre part, le cadre supérieur dontrelève le domaine d’activités de l’or-ganisation qui a donné lieu à l’infrac-tion, ou les cadres supérieurs, collec-

tivement, se sont écartés de façonmarquée de la norme de diligencequ’il aurait été raisonnable d’adopter,dans les circonstances, pour empêch-er la participation à l’infraction.»

En substance, cette nouvelle loi rend lesorganisations responsables au pénal :• Des conséquences de gestes posés

par les dirigeants qui supervisent lesactivités quotidiennes, mais quipourraient ne pas être des directeursou des cadres supérieurs;

• Lorsque des dirigeants ayant uneautorité quelconque dans l’entreprisecommettent délibérément des crimesau profit de l’organisation ou incitentdes employés à le faire;

• Lorsque des dirigeants s’aperçoiventque des infractions sont commisespar d’autres employés, mais qu’ilsne prennent pas de mesures pour ymettre fin;

• Lorsque les actes de ceux et cellesqui détiennent l’autorité et d’autresemployés, pris dans leur ensemble,montrent un manque d’attentionconstituant une négligence criminelle.

Cette loi vient dire que les organisa-tions ne peuvent agir que par l’inter-médiaire de leurs employés ou deleurs agents. En util isant le mot«agent», le Code criminel engloberadorénavant de façon large tous lessupérieurs des travailleurs, y comprisles chefs d’équipe. La négligencesera aussi retenue contre plusieursreprésentants de l’entreprise si ceux-ciont participé à cette négligence.

Par exemple : Si un directeur demande au chef dechantier de fixer un faux câble desécurité pour donner l’impression à laCSST que les mesures de protectioncontre les chutes ont été prises etqu’un travailleur s’y accroche, tombe,se blesse ou se tue. Tous les

employés et tous les supérieurs del’entreprise, ayant pris part au proces-sus de décision, seront tenus respon-sables. De plus, l’entreprise pourraitêtre reconnue coupable si l’administra-teur ayant la responsabilité des dis-positifs de sécurité n’a pas donné àl’employé la formation nécessaire àl’accomplissement de ce travail.

Les nouvelles dispositions législativesimposent aux employeurs, et à ceux etcelles qui dirigent le travail, l’obligationjuridique de prendre des mesures rai-sonnables pour protéger leurs em-ployés et assurer la sécurité publique.L’insouciance à cet égard entraînantdes lésions corporelles ou un décèsconduirait donc à des accusations denégligence criminelle. Les peines peu-vent être très sévères pour les infrac-tions les moins graves. Le juge pourraprononcer des peines d’emprisonne-ment allant jusqu’à six mois et uneamende allant jusqu’à 100 000 $. Pourles infractions plus graves, il n’y a pasde plafond maximal. L’amende pourraitdépasser les 100 000 $.

Cette législation nous donne une armede plus pour faire face aux entreprisesqui se croyaient à l’abri de poursuitesou qui pensaient que la Loi sur lesaccidents du travail et les maladiesprofessionnelles les dégageait detoutes responsabilités puisque le tra-vailleur blessé ou sa famille étaitindemnisé par le régime public.

Cette loi ne vient d’aucune façonréduire les responsabilités de la CSSTmais elle vient dire aux entreprises età leurs dirigeants que les négligencesqui entraînent ou peuvent entraînerdes blessures ou la mort mériterontdorénavant plus qu’une tape sur lesdoigts. Bravo!

Poursuivant une tradition déjà bien implantée, le Local 711conviait à la mi-avril vos délégués régionaux, vos délé-gués de chantier et certains militants très engagés à soncongrès annuel.

Une fois par année, nous avons pris l’habitude de faire lepoint sur les activités réalisées au cours des derniersmois. Nous discutons aussi de celles que nous voulonsconcrétiser. Cette rencontre est essentielle. Elle est unlieu d’échanges privilégié. Les délégués expriment lespréoccupations des membres de chaque région duQuébec. Par la suite, nous pouvons décider d’actions oude politiques qui répondent davantage à vos besoins.

Par Me Richard Guérette,procureur du Local 711

PROJET DE LOI C-45 : UNE ARME DE PLUS POUR RESPONSABILISER LES ENTREPRISES

De nouvelles dispositions au Code criminel sont maintenant en vigueur afin de protéger les tra-vailleurs contre la négligence de leurs supérieurs.

Ces changements ont été nécessaires, car il était extrêmement difficile d’inculper les «âmes diri-geantes» d’une entreprise. Ces personnes n’étant pas spécifiquement identifiées au Code criminel,il était impossible de faire la preuve de leur intention coupable de commettre un acte de négligence.

CHRONIQUE SUR LES LÉSIONS PROFESSIONNELLES

Plus de 75 délégués ont participé au congrès du Local 711 quis’est déroulé à Longueuil du 16 au 18 avril 2004. Ils venaientdes quatre coins de la province.

C’est aussi l’endroit où vos délégués reçoivent la mêmeinformation. Quand ils retournent dans leurs régionsrespectives, ils ont pour tâche de la diffuser ou encored’appliquer les décisions que nous avons prises tousensemble. Cette façon de faire nous permet une unitéd’action qui a un impact direct sur le respect et la défensedes droits des travailleurs des métiers de l’acier.

L’AVENIR DU CONSEIL CONJOINT

Au cours de ce congrès, les délégués ont réfléchi trèssérieusement sur le Conseil conjoint. Depuis la fondationde cette association, le 17 novembre 1998, le Local 711s’est énormément impliqué au sein de cet organisme.Nous avons été parmi ceux qui ont participé à l’implanta-tion des conseils consultatifs régionaux (c.c.r.). Nousétions de tous les comités, de toutes les manifestations.Mais après six ans de fonctionnement et à la lumièred’événements récents, nous sentons le besoin de faire le

Le directeur duCentre de formationdes métiers de l’acier,Bernard Boulé, atenu à souligner l’im-plication du confrèreDonald Fortin dans lamise en œuvre duCFMA. Il lui a remisun trophée d’excel-lence réalisé etconçu par les étu-diants du Centre.

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Hydro-Québec a annoncé des investissements sur dixans de 35 milliards $ pour la construction et la réfectiond’installations hydro-électriques. D’ores et déjà, les tra-vailleurs des métiers de l’acier doivent se préparer pourrépondre aux exigences des employeurs qui œuvrerontsur ce type de chantiers. L’une des spécialités qui serademandée a trait à l’installation de guides de portes debarrages.

D’une durée de deux semaines, le cours «Prise demesures avec instruments de précision» vous permetd’acquérir les connaissances et le savoir-faire requispour installer ces guides. Comme il s’agit d’une forma-tion nécessitant des installations et de l’équipementtrès spécialisés, celle-ci ne peut être offerte qu’auCentre de formation des métiers de l’acier (CFMA), àAnjou, dans la région de Montréal. Pour les mêmesraisons, le nombre d’inscriptions est limité à 12 partici-pants par cours.

PRISE DE MESURES AVEC INSTRUMENTS DE PRÉCISIONUne activité de perfectionnement populaire CHRONIQUE SANTÉ

Qu’il est agréable detravailler par une belle

journée d’été ! Le cielest bleu, le soleil brille.

Mais attention, votre boîte à lunchpeut devenir dangereuse si vous neprenez pas les précautions néces-saires pour bien conserver son con-tenu.

Avec l’arrivée des températures pluschaudes, on doit changer certainesde nos habitudes pour éviter d’êtrevictime d’une intoxication alimen-taire. Un lunch laissé à la tempéra-ture ambiante pendant environ deuxheures développera un niveau cri-tique de bactéries. Ne prenez aucunrisque et placez un sac réfrigérant(«ice pack»), d’un format adapté à lagrosseur de votre sac ou boîte àlunch.

DES ALIMENTSQUI DÉSALTÈRENT

C’est aussi une bonneidée de varier un peu

nos menus quand lethermomètre est élevé.La soupe peut êtreremplacée avantageu-sement par une salade

de légumineuses. Unesalade de laitue ou delégumes peut aussiêtre très rafraîchis-

sante. Dans ce derniercas, il faut cependant prendre soinde conserver la vinaigrette dans uncontenu à part et la verser seule-ment avant de manger.

On peut aussi privilégier les légumesayant une bonne teneur en eau : leconcombre, les tomates, les poi-vrons, le céleri et les petites carottessont un bon choix.

Les sandwichs ont toujours la cote.On doit cependant s’assurer qu’ilscontiennent une bonne quantité deprotéines. Pour ceux qui surveillentleur ligne, il vaut mieux réduire lagrosseur du pain que la quantité deviandes, d’œufs ou de fromage quel’on met dans son sandwich.

Au dessert et pour les collations, onpeut laisser de côté les gâteaux etles remplacer par des morceaux demelon, des poires, des pêches, desoranges ou tout autre fruit juteux.Une bonne salade de fruits fraisavec un yogourt ou un pouding ausoya complèteront votre repas etvous feront tenir jusqu’au souper.Certaines barres tendres naturellessont aussi d’excellents choix pourles personnes qui travaillent fort. Ilfaut cependant bien lire les éti-quettes, car certaines nous réser-vent de mauvaises surprises.

Enfin, on ne le répétera jamaisassez, il faut boire beaucoup d’eauau cours d’une journée de travail.Vous devez boire avant d’avoir soif.Lorsque la soif se fait sentir celaveut dire que vous avez déjà com-mencé à vous déshydrater.

Bon appétit! Bon été!

Nos plus sincères remerciements àJosiane Cyr, Dt. P. Nutritionniste, deConstruire en santé. Ses précieuxconseils nous ont aidés à rédiger cetexte.

AU 711 : ON PREND SOIN

DE NOTRE SANTÉ!Le 8 avril dernier, le Local 711avait demandé au service«Construire en santé» d’organi-ser une clinique gratuite d’infor-mation et de dépistage avant latenue de notre assemblée men-suelle.

De 17 heures à 19 heures 30,deux infirmières étaient surplace. Prises de pression ar-térielle, dépistage de cholestérol,tests de glycémie étaient aumenu. Une nutritionniste répon-dait également aux questionsdes travailleurs et un kinéso-logue évaluait leur forme phy-sique.

Environ 10 % des personnes quiont participé à cette clinique ontété invitées à consulter leurmédecin pour pousser l’analyseun peu plus loin et obtenir undiagnostic.

Ce service a été développé parvotre régime d’assurances. Sonbut n’est pas d’alarmer les gens,mais plutôt de les sensibiliser àdes problèmes de santé quiaffectent un nombre important deCanadiens. Nous nous promet-tons de répéter l’expérience àMontréal et ailleurs en région.

Merci à Sylvie Roberge et àtoute son équipe de Construireen santé pour ce travail deprévention.

EN PANNE D’INSPIRATIONS POUR VOTRE BOÎTE À LUNCH!Communiquez avec le service téléphonique «Construire en santé» pourvous procurer le feuillet d’information «Des boîtes à lunch pleines de vita-lité». On peut également vous envoyer de bonnes idées de recettes. C’estun service gratuit offert à tous les assurés de Médic-Construction.

Un seul numéro pour joindre ce service: 1 800 807-2433.

UNE BOÎTE À LUNCH POUR L’ÉTÉ

Le délégué régional du Local 711, le confrère Jean-GuyBélanger, a réuni un groupe pour suivre cette formation auCFMA. Ces travailleurs ont reçu une indemnité de 78 $ par jourpour leurs frais de chambre et pension ainsi qu’une indemnitéde 0,36 $ par km parcouru pour un aller et retour entre l’écoleet leur ville. En plus, ils ont obtenu un crédit de 30 heures parsemaine pour maintenir leur carte Médic-Construction.

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Jusqu’à présent, le Local 711 a organisé ce cours pour lestravailleurs des régions de Sept-Îles, Québec, Mauricie –Bois-Francs, Côte-Nord, Abitibi-Témiscamingue. On aperçoitsur la photo le groupe venant du Saguenay – Lac-St-Jean.

SAGUENAY – LAC-ST-JEAN

Le Local 711 a déjà organisé plusieurs groupes venant dedifférentes régions de la province. Nous entendons pour-suivre dans cette voie afin de permettre à nos membresde suivre cette formation peu importe leur région de domi-cile. Par ailleurs, grâce au Fonds de formation de l’indus-trie de la construction (FFIC), la plupart des travailleurspeuvent recevoir une indemnité couvrant leurs frais dedéplacement et leurs frais de chambre et pension (si plusde 120 km aller) pour les soutenir dans leur démarche deperfectionnement.

Au cours des prochains mois, nous prévoyons organi-ser plusieurs autres cours. Chaque cours réunira lestravailleurs de trois régions différentes, à raison dequatre inscriptions par région. Pour vous inscrire àcette formation, nous vous invitons à communiqueravec votre représentant syndical du Local 711.

Plusieurs membres du Local 711 travaillent sur lechantier de l’aéroport Trudeau, à Dorval. Ils sont àl’emploi de Montacier, Super Métal Mojan,Parmétal, Waverley et Orbi Métal. Sur ce projet, les délégués de chantier sont lesconfrères Marco Lebrasseur, Richard Fontaine,Alain Labelle et Marc-André Baril. Ce dernier suc-cède à Gaétan Deblois qui est actuellement en con-valescence. Nous lui souhaitons tous un prompt ré-tablissement!

AÉROPORT TRUDEAU MONTRÉALCONSTRUCTION D’UNE JETÉE

INTERNATIONALE POUR GROS PORTEURS

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Hydro-Québec a annoncé des investissements sur dixans de 35 milliards $ pour la construction et la réfectiond’installations hydro-électriques. D’ores et déjà, les tra-vailleurs des métiers de l’acier doivent se préparer pourrépondre aux exigences des employeurs qui œuvrerontsur ce type de chantiers. L’une des spécialités qui serademandée a trait à l’installation de guides de portes debarrages.

D’une durée de deux semaines, le cours «Prise demesures avec instruments de précision» vous permetd’acquérir les connaissances et le savoir-faire requispour installer ces guides. Comme il s’agit d’une forma-tion nécessitant des installations et de l’équipementtrès spécialisés, celle-ci ne peut être offerte qu’auCentre de formation des métiers de l’acier (CFMA), àAnjou, dans la région de Montréal. Pour les mêmesraisons, le nombre d’inscriptions est limité à 12 partici-pants par cours.

PRISE DE MESURES AVEC INSTRUMENTS DE PRÉCISIONUne activité de perfectionnement populaire CHRONIQUE SANTÉ

Qu’il est agréable detravailler par une belle

journée d’été ! Le cielest bleu, le soleil brille.

Mais attention, votre boîte à lunchpeut devenir dangereuse si vous neprenez pas les précautions néces-saires pour bien conserver son con-tenu.

Avec l’arrivée des températures pluschaudes, on doit changer certainesde nos habitudes pour éviter d’êtrevictime d’une intoxication alimen-taire. Un lunch laissé à la tempéra-ture ambiante pendant environ deuxheures développera un niveau cri-tique de bactéries. Ne prenez aucunrisque et placez un sac réfrigérant(«ice pack»), d’un format adapté à lagrosseur de votre sac ou boîte àlunch.

DES ALIMENTSQUI DÉSALTÈRENT

C’est aussi une bonneidée de varier un peu

nos menus quand lethermomètre est élevé.La soupe peut êtreremplacée avantageu-sement par une salade

de légumineuses. Unesalade de laitue ou delégumes peut aussiêtre très rafraîchis-

sante. Dans ce derniercas, il faut cependant prendre soinde conserver la vinaigrette dans uncontenu à part et la verser seule-ment avant de manger.

On peut aussi privilégier les légumesayant une bonne teneur en eau : leconcombre, les tomates, les poi-vrons, le céleri et les petites carottessont un bon choix.

Les sandwichs ont toujours la cote.On doit cependant s’assurer qu’ilscontiennent une bonne quantité deprotéines. Pour ceux qui surveillentleur ligne, il vaut mieux réduire lagrosseur du pain que la quantité deviandes, d’œufs ou de fromage quel’on met dans son sandwich.

Au dessert et pour les collations, onpeut laisser de côté les gâteaux etles remplacer par des morceaux demelon, des poires, des pêches, desoranges ou tout autre fruit juteux.Une bonne salade de fruits fraisavec un yogourt ou un pouding ausoya complèteront votre repas etvous feront tenir jusqu’au souper.Certaines barres tendres naturellessont aussi d’excellents choix pourles personnes qui travaillent fort. Ilfaut cependant bien lire les éti-quettes, car certaines nous réser-vent de mauvaises surprises.

Enfin, on ne le répétera jamaisassez, il faut boire beaucoup d’eauau cours d’une journée de travail.Vous devez boire avant d’avoir soif.Lorsque la soif se fait sentir celaveut dire que vous avez déjà com-mencé à vous déshydrater.

Bon appétit! Bon été!

Nos plus sincères remerciements àJosiane Cyr, Dt. P. Nutritionniste, deConstruire en santé. Ses précieuxconseils nous ont aidés à rédiger cetexte.

AU 711 : ON PREND SOIN

DE NOTRE SANTÉ!Le 8 avril dernier, le Local 711avait demandé au service«Construire en santé» d’organi-ser une clinique gratuite d’infor-mation et de dépistage avant latenue de notre assemblée men-suelle.

De 17 heures à 19 heures 30,deux infirmières étaient surplace. Prises de pression ar-térielle, dépistage de cholestérol,tests de glycémie étaient aumenu. Une nutritionniste répon-dait également aux questionsdes travailleurs et un kinéso-logue évaluait leur forme phy-sique.

Environ 10 % des personnes quiont participé à cette clinique ontété invitées à consulter leurmédecin pour pousser l’analyseun peu plus loin et obtenir undiagnostic.

Ce service a été développé parvotre régime d’assurances. Sonbut n’est pas d’alarmer les gens,mais plutôt de les sensibiliser àdes problèmes de santé quiaffectent un nombre important deCanadiens. Nous nous promet-tons de répéter l’expérience àMontréal et ailleurs en région.

Merci à Sylvie Roberge et àtoute son équipe de Construireen santé pour ce travail deprévention.

EN PANNE D’INSPIRATIONS POUR VOTRE BOÎTE À LUNCH!Communiquez avec le service téléphonique «Construire en santé» pourvous procurer le feuillet d’information «Des boîtes à lunch pleines de vita-lité». On peut également vous envoyer de bonnes idées de recettes. C’estun service gratuit offert à tous les assurés de Médic-Construction.

Un seul numéro pour joindre ce service: 1 800 807-2433.

UNE BOÎTE À LUNCH POUR L’ÉTÉ

Le délégué régional du Local 711, le confrère Jean-GuyBélanger, a réuni un groupe pour suivre cette formation auCFMA. Ces travailleurs ont reçu une indemnité de 78 $ par jourpour leurs frais de chambre et pension ainsi qu’une indemnitéde 0,36 $ par km parcouru pour un aller et retour entre l’écoleet leur ville. En plus, ils ont obtenu un crédit de 30 heures parsemaine pour maintenir leur carte Médic-Construction.

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Jusqu’à présent, le Local 711 a organisé ce cours pour lestravailleurs des régions de Sept-Îles, Québec, Mauricie –Bois-Francs, Côte-Nord, Abitibi-Témiscamingue. On aperçoitsur la photo le groupe venant du Saguenay – Lac-St-Jean.

SAGUENAY – LAC-ST-JEAN

Le Local 711 a déjà organisé plusieurs groupes venant dedifférentes régions de la province. Nous entendons pour-suivre dans cette voie afin de permettre à nos membresde suivre cette formation peu importe leur région de domi-cile. Par ailleurs, grâce au Fonds de formation de l’indus-trie de la construction (FFIC), la plupart des travailleurspeuvent recevoir une indemnité couvrant leurs frais dedéplacement et leurs frais de chambre et pension (si plusde 120 km aller) pour les soutenir dans leur démarche deperfectionnement.

Au cours des prochains mois, nous prévoyons organi-ser plusieurs autres cours. Chaque cours réunira lestravailleurs de trois régions différentes, à raison dequatre inscriptions par région. Pour vous inscrire àcette formation, nous vous invitons à communiqueravec votre représentant syndical du Local 711.

Plusieurs membres du Local 711 travaillent sur lechantier de l’aéroport Trudeau, à Dorval. Ils sont àl’emploi de Montacier, Super Métal Mojan,Parmétal, Waverley et Orbi Métal. Sur ce projet, les délégués de chantier sont lesconfrères Marco Lebrasseur, Richard Fontaine,Alain Labelle et Marc-André Baril. Ce dernier suc-cède à Gaétan Deblois qui est actuellement en con-valescence. Nous lui souhaitons tous un prompt ré-tablissement!

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INTERNATIONALE POUR GROS PORTEURS

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CONGRÈS 2004Sous le signe de la réflexion

point. Notre réflexion se poursuit. Le président-directeurgénéral du Conseil provincial du Québec des métiers dela construction (International) et codirecteur du ConseilConjoint, le confrère Pierre Labelle, est venu rencontrerles délégués et a exprimé son point de vue à ce sujet.

À LA FINE POINTE DE L’INFORMATION

Plusieurs invités se sont succédés devant les délégués. Àtour de rôle, ils ont présenté les plus récents développe-ments dans différents dossiers qui affectent nos métierset notre industrie.

Pierre Colin a résumé le travail accompli au sein d’un sec-teur que nous cherchons à développer depuis quelquestemps, soit celui des accréditations. Le Local 711 a signéou renouvelé 14 conventions collectives dans dessecteurs connexes à l’industrie de la construction ou de lamachinerie de production non assujettie.

Me Richard Guérette nous a parlé d’indemnisation d’acci-dents du travail et de maladies professionnelles, d’assu-rance-emploi et de responsabilités légales en matière deprévention.

Le directeur du Centre de formation des métiers de l’acier,Bernard Boulé, a dressé un bilan très positif des activités deformation et de perfectionnement qui ont été organisées aucours des derniers mois.

Quant au confrère Gérald Berthelot, il a expliqué lesententes de principe intervenues au tronc commun et auxdifférentes tables de négociations. Francine Legault duConseil conjoint avait été invitée afin de répondre auxquestions sur les modifications au régime d’avantagessociaux.

Notre congrès n’aurait pu être complet sans la participa-tion de Me André Dumais. Notre procureur a fait le tourdes dossiers de conflits de compétence qui lui ont ététransmis au cours des derniers mois.

10 3

Il aura fallu qu’en 1992, 26 mineurs per-dent la vie lors d’une explosion à la minede charbon Westray, à Stellarton, enNouvelle-Écosse, pour que le gouverne-ment canadien s’engage dans cetteréforme. C’est d’ailleurs en mémoire deces victimes que cette loi est familière-ment appelée Loi «Westray».

UNE RESPONSABILITÉ MIEUX ÉTABLIE

Deux articles nous paraissent plusimportants que les autres. Les voici :

«22.1 Les définitions qui suivent s’ap-pliquent au présent article et aux arti-cles 22.2 et 22.3.

Définitions«agent» Administrateur, associé, em-ployé, membre, mandataire ou entre-preneur d’une organisation.«cadre supérieur» Agent jouant unrôle important dans l’élaboration desorientations de l’organisation visée ouassurant la gestion d’un importantdomaine d’activités de celle-ci, y com-pris, dans le cas d’une personne mo-rale, administrateur, premier dirigeantou directeur financier.

22.2 S’agissant d’une infraction dontla poursuite exige la preuve de l’élé-ment moral de négligence, touteorganisation est considérée comme yayant participé lorsque :

a) d’une part, l’un de ses agents a,dans le cadre de ses attributions, euune conduite – par acte ou omission –qui, prise individuellement ou collec-tivement avec celle d’autres de sesagents agissant également dans lecadre de leurs attributions, vaut partic-ipation à sa perpétration;

b) d’autre part, le cadre supérieur dontrelève le domaine d’activités de l’or-ganisation qui a donné lieu à l’infrac-tion, ou les cadres supérieurs, collec-

tivement, se sont écartés de façonmarquée de la norme de diligencequ’il aurait été raisonnable d’adopter,dans les circonstances, pour empêch-er la participation à l’infraction.»

En substance, cette nouvelle loi rend lesorganisations responsables au pénal :• Des conséquences de gestes posés

par les dirigeants qui supervisent lesactivités quotidiennes, mais quipourraient ne pas être des directeursou des cadres supérieurs;

• Lorsque des dirigeants ayant uneautorité quelconque dans l’entreprisecommettent délibérément des crimesau profit de l’organisation ou incitentdes employés à le faire;

• Lorsque des dirigeants s’aperçoiventque des infractions sont commisespar d’autres employés, mais qu’ilsne prennent pas de mesures pour ymettre fin;

• Lorsque les actes de ceux et cellesqui détiennent l’autorité et d’autresemployés, pris dans leur ensemble,montrent un manque d’attentionconstituant une négligence criminelle.

Cette loi vient dire que les organisa-tions ne peuvent agir que par l’inter-médiaire de leurs employés ou deleurs agents. En util isant le mot«agent», le Code criminel engloberadorénavant de façon large tous lessupérieurs des travailleurs, y comprisles chefs d’équipe. La négligencesera aussi retenue contre plusieursreprésentants de l’entreprise si ceux-ciont participé à cette négligence.

Par exemple : Si un directeur demande au chef dechantier de fixer un faux câble desécurité pour donner l’impression à laCSST que les mesures de protectioncontre les chutes ont été prises etqu’un travailleur s’y accroche, tombe,se blesse ou se tue. Tous les

employés et tous les supérieurs del’entreprise, ayant pris part au proces-sus de décision, seront tenus respon-sables. De plus, l’entreprise pourraitêtre reconnue coupable si l’administra-teur ayant la responsabilité des dis-positifs de sécurité n’a pas donné àl’employé la formation nécessaire àl’accomplissement de ce travail.

Les nouvelles dispositions législativesimposent aux employeurs, et à ceux etcelles qui dirigent le travail, l’obligationjuridique de prendre des mesures rai-sonnables pour protéger leurs em-ployés et assurer la sécurité publique.L’insouciance à cet égard entraînantdes lésions corporelles ou un décèsconduirait donc à des accusations denégligence criminelle. Les peines peu-vent être très sévères pour les infrac-tions les moins graves. Le juge pourraprononcer des peines d’emprisonne-ment allant jusqu’à six mois et uneamende allant jusqu’à 100 000 $. Pourles infractions plus graves, il n’y a pasde plafond maximal. L’amende pourraitdépasser les 100 000 $.

Cette législation nous donne une armede plus pour faire face aux entreprisesqui se croyaient à l’abri de poursuitesou qui pensaient que la Loi sur lesaccidents du travail et les maladiesprofessionnelles les dégageait detoutes responsabilités puisque le tra-vailleur blessé ou sa famille étaitindemnisé par le régime public.

Cette loi ne vient d’aucune façonréduire les responsabilités de la CSSTmais elle vient dire aux entreprises età leurs dirigeants que les négligencesqui entraînent ou peuvent entraînerdes blessures ou la mort mériterontdorénavant plus qu’une tape sur lesdoigts. Bravo!

Poursuivant une tradition déjà bien implantée, le Local 711conviait à la mi-avril vos délégués régionaux, vos délé-gués de chantier et certains militants très engagés à soncongrès annuel.

Une fois par année, nous avons pris l’habitude de faire lepoint sur les activités réalisées au cours des derniersmois. Nous discutons aussi de celles que nous voulonsconcrétiser. Cette rencontre est essentielle. Elle est unlieu d’échanges privilégié. Les délégués expriment lespréoccupations des membres de chaque région duQuébec. Par la suite, nous pouvons décider d’actions oude politiques qui répondent davantage à vos besoins.

Par Me Richard Guérette,procureur du Local 711

PROJET DE LOI C-45 : UNE ARME DE PLUS POUR RESPONSABILISER LES ENTREPRISES

De nouvelles dispositions au Code criminel sont maintenant en vigueur afin de protéger les tra-vailleurs contre la négligence de leurs supérieurs.

Ces changements ont été nécessaires, car il était extrêmement difficile d’inculper les «âmes diri-geantes» d’une entreprise. Ces personnes n’étant pas spécifiquement identifiées au Code criminel,il était impossible de faire la preuve de leur intention coupable de commettre un acte de négligence.

CHRONIQUE SUR LES LÉSIONS PROFESSIONNELLES

Plus de 75 délégués ont participé au congrès du Local 711 quis’est déroulé à Longueuil du 16 au 18 avril 2004. Ils venaientdes quatre coins de la province.

C’est aussi l’endroit où vos délégués reçoivent la mêmeinformation. Quand ils retournent dans leurs régionsrespectives, ils ont pour tâche de la diffuser ou encored’appliquer les décisions que nous avons prises tousensemble. Cette façon de faire nous permet une unitéd’action qui a un impact direct sur le respect et la défensedes droits des travailleurs des métiers de l’acier.

L’AVENIR DU CONSEIL CONJOINT

Au cours de ce congrès, les délégués ont réfléchi trèssérieusement sur le Conseil conjoint. Depuis la fondationde cette association, le 17 novembre 1998, le Local 711s’est énormément impliqué au sein de cet organisme.Nous avons été parmi ceux qui ont participé à l’implanta-tion des conseils consultatifs régionaux (c.c.r.). Nousétions de tous les comités, de toutes les manifestations.Mais après six ans de fonctionnement et à la lumièred’événements récents, nous sentons le besoin de faire le

Le directeur duCentre de formationdes métiers de l’acier,Bernard Boulé, atenu à souligner l’im-plication du confrèreDonald Fortin dans lamise en œuvre duCFMA. Il lui a remisun trophée d’excel-lence réalisé etconçu par les étu-diants du Centre.

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CONGRÈS 2004Sous le signe de la réflexion

«LE 711» est publié par le Local 711 de l’Association Internationale des travailleurs en ponts, en fer structural, ornemental et d’armature.

Ont collaboré à la conception et à la rédaction dujournal toute l’équipe du Local 711, plusieursdélégués de chantier ainsi que plusieurs mem-bres. Merci à tous.

Tirage : 4 500 exemplaires

Montréal9950, boul. du GolfVille d’Anjou, H1J 2Y7514 328-2808, 1 800 461-0711Courriel : [email protected] Web : www.local711.ca

Québec209-2300, boul. Père-LelièvreQuébec, G1P 2X5418 683-1765, 1 800 819-5711

Chicoutimi209-1299, des Champs-ÉlyséesChicoutimi, G7H 6P3418 696-0711, 1 877 877-2711

Sept-Îles719, boul. LaureSept-Îles, G4R 1Y2418 968-9711, 1 800 757-0711

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COUNCIL OF EASTERN CANADA

CONSEIL DE DISTRICT DE L’EST DU

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SICGETIQUETTE SYNDICALE

SYNDICAT INTERNATIONAL DES

COMMUNICATIONS GRAPHIQUES

LOCAL 555 MONTRÉAL

®

112

Par Donald Fortin, président du Conseil de district

UN PROJET INNOVATEUR EST SOUMIS

Lors de notre congrès de 2003, un sondage fut menéauprès des délégués représentant les trois métiers del’acier et toutes les régions du Québec. Nous voulionsidentifier les forces et faiblesses du Local 711 et connaîtreles valeurs qui y étaient véhiculées.

Cet exercice nous a permis d’entreprendre une sérieuseréflexion sur notre rôle.

Cette analyse s’est poursuivie en novembre 2003 lorsd’une rencontre de deux jours à laquelle ont participé tousles représentants syndicaux du Local, le confrère DonaldFortin et notre procureur, Me André Dumais. FrançoisTaschereau, consultant en gestion de réputation, a animéles discussions. Il fut alors décidé de continuer notredémarche. Nous voulions connaître le degré de confianceet de respect qu’avaient différents interlocuteurs à l’égardde notre section locale et de ses membres. Que pen-saient-ils de nous? Quelles étaient nos forces mais aussinos faiblesses ? Ce mandat fut confié à FrançoisTaschereau, de Reputations Corporation, une firme deVancouver, spécialisée en gestion de réputation.

En mars et avril 2004, les chercheurs ont réalisé 56 entre-vues, d’une durée de 20 minutes chacune, auprès de nosgrands donneurs d’ouvrage, des associations d’em-ployeurs, d’organismes publics ou parapublics, d’em-ployeurs de nos trois métiers, d’autres associations syndi-cales.

Le 17 avril, lors de notre congrès, François Taschereau, aprésenté aux délégués les résultats de cette rechercheainsi que les recommandations qui en découlent. Lesvoici :

– Maintenir la force du Local 711 tout en devenant plusflexible, transparent et productif;

– Donner priorité à toutes les actions qui aideront àaméliorer la réputation du Local 711 auprès desemployeurs; les autres intervenants interviewés ayantexprimé un taux de satisfaction très élevé par rapportau Local.

Pour atteindre ces objectifs, il nous suggère la formationd’un Comité de gestion de la réputation qui réunira destravailleurs des trois métiers venant de différentesrégions. Le mandat de ce comité sera :

– D’analyser en profondeur les résultats de la recherche;

– De consulter au besoin les membres du Local 711 àl’aide de sondages;

– D’élaborer un plan d’action précis qui sera validé pardes petits groupes de discussions réunissant des mem-bres du Local et des employeurs («focus group»).

Ce comité fera part de ses travaux au prochain congrèsde 2005.

UN PLAN MOBILISATEUR

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que les déléguésont reçu les résultats de cette recherche. Nous pensonsque ce projet nous aidera à continuer à bâtir un local oùchacun d’entre nous se sentira à sa place, peu importeson métier ou sa région de domicile. C’est sur cette noteoptimiste que nous avons conclu les travaux de notre con-grès 2004.

Me André Dumais est le procureur du Local 711 depuis denombreuses années.

La délégation des locaux canadiens de notreassociation internationale sur l’immensechantier de «Syncrude Canada U.E.-1 OilSands».

AVIS IMPORTANT – ASSURANCE-VIE TEMPORAIREDepuis plusieurs années, le Local 711 a une entente avec AIL-Québec qui procure à tous les membres en règle de notresection locale une police d’assurance-vie gratuite de 2000 $ en cas de décès accidentel. Cette police se renouvelle d’an-née en année.

En contrepartie, tous les deux ans, nous vous transmettons un coupon que vous pouvez compléter et retourner à AIL-Québec. Sur réception de ces informations, cette compagnie communique avec vous pour vous offrir ses services.Vousn’avez aucune obligation. C’est à vous de décider!

L’entente est toujours en vigueur et se poursuit tout au long de 2004.

UN ENVOI QUI SÈME LA CONFUSION

Une autre compagnie d’assurances, portant le nom d’AIG, a fait parvenir une offre de servicesaux membres du Local 711. Nous désirons vous informer que nous n’avons pas requis les ser-vices de cet assureur. Nous vous demandons de ne pas tenir compte des documents que cettecompagnie vous a transmis. Nous nous excusons de la confusion que cet envoi a pu créer chezplusieurs de nos membres.

Le confrère Donald Fortin a eu le plaisir de rencontrer plusieursmembres du Local 711 travaillant sur ce chantier. Il est ici en compa-gnie des confrères Mario Lessard, à sa gauche, et Rosaire Lavoie, àsa droite.

CONSEIL DE DISTRICT DE L’EST DU CANADA

DYNAMISME ET COLLABORATION ENTRE LES LOCAUX CANADIENS

En avril, le gérant d’affaires du Local 720 d’Edmonton, Alberta, Darrell LaBoucan, a invité desreprésentants des locaux 97, 720, 771, 736, 759, 721, 700, 752, 764, 842, 711 et le directeurcanadien, Fred Marr, à participer à une rencontre de deux jours à Fort McMurray Alta. J’étaisdu voyage pour représenter le Local 711, le confrère Jacques Dubois étant retenu à Montréalpar d’autres obligations.

Le 20 avril, nous avons rencontré plus de 300 «ironworkers», membres de différents locauxcanadiens lors d’une réunion spéciale d’information. À cette occasion, j’ai d’ailleurs eu l’oppor-

tunité de croiser plusieurs membres du Local 711 travaillant actuellement sur le chantier «Syncrude Canada U.E.-1 OilSands». En période de pointe, ce projet a réuni plus de 900 «ironworkers».

Le 21 avril, notre délégation fut reçue par les dirigeants du projet qui nous ont donné un aperçu de l’ampleur des travaux.Ils nous ont aussi fait part de leur satisfaction quant à la qualité de la main-d’œuvre des membres de notre association.

Le dynamisme et l’esprit de collaboration qui existent entre tous les locaux canadiens me permettent d’affirmer que notreassociation est entre de très bonnes mains au Canada. C’est une bonne nouvelle pour tous les membres de notre asso-ciation internationale. Cette vitalité ne peut être que profitable à tous.

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le 711le 711le 711Association Internationale des travailleurs en ponts, en fer structural, ornemental et d’armature Volume 11 – Numéro 1International Association of Bridge, Structural, Ornamental and Reinforcing Iron Workers Mai 2004SICGETIQUETTE SYNDICALE

SYNDICAT INTERNATIONAL DES

COMMUNICATIONS GRAPHIQUES

LOCAL 555 MONTRÉAL

®

L E M O T D U G É R A N T D ’ A F F A I R E SPar Jacques Dubois

NÉGOCIATIONS 2004-2007

DES HAUSSES TOTALISANT 14 % SUR TROIS ANS

Lorsque nous avons entrepris les dernières négociations, la caisse de retraite affichait undéficit important. Le 31 décembre 2003, il atteignait 1,4 milliard de dollars. Il manquait égale-ment un montant de 0,35 $ par heure travaillée pour assurer le maintien des protectionsd’assurances jusqu’en 2007. Nous n’avions pas le choix! Tous les efforts de négociationsdevaient porter sur l’obtention d’un règlement pour le dossier des avantages sociaux.

Depuis près de 40 ans, les tra-vailleurs et les employeurs ont dé-veloppé nos régimes d’avantagessociaux. À maintes reprises, l’industriea fait preuve d’innovation afin demieux répondre auxbesoins des travailleurset de leurs familles. Ladébandade des mar-chés boursiers en 2001et 2002 est venue dé-stabiliser tout ce sys-tème de sécurité finan-cière. Notre but était deconserver nos acquis.Nous devions aussinous assurer que lacaisse de retraite seraiten mesure de verservos rentes le momentvenu.

UNE PRIORITÉ : LES AVANTAGES

SOCIAUX

Chaque métier, spé-cialité ou occupation adonc accepté de mettre de côté sesrevendications particulières pour per-mettre à la table centrale de négocia-tions d’avoir la marge de manœuvrenécessaire pour régler le problèmedes avantages sociaux.

Ce fut une stratégie gagnante. Enplus d’aller chercher, sur une périodede trois ans, une hausse de 1,60 $

par heure travaillée pour les avan-tages sociaux, les employeurs ontconsenti des augmentations salarialesde 3,8 % en 2005 et de 3,7 % en2006.

Somme toute, il s’agit d’un bonrèglement obtenu sans une seulejournée de grève et avant la fin desconventions collectives.

UN RÈGLEMENT AU-DESSUSDE LA MOYENNE

Ces ententes de principe repré-sentent des hausses avoisinant les14 % sur trois ans. Ce résultat nousplace bien au-delà des moyennes ob-tenues ailleurs au Québec et auCanada. Actuellement, beaucoupd’entreprises renouvellent leurs con-ventions avec des pourcentagesd’augmentations se situant entre2 1/4 % et 2 3/4 % par année.

À la fin du mois d’avril, nous vousavons invités à participer à des assem-blées pour que vous puissiez vousprononcer sur l’acceptation ou le rejetde ces ententes de principe. Vous avezvoté en faveur de ces projets à 96,1 %.

Les autres métiers, spécialités ouoccupations les ont également accep-tées dans un très fort pourcentage.Les ententes de principe ont étésignées par la partie syndicale et lesassociations d’employeurs ce qui apour effet de fixer vos conditions detravail jusqu’au 30 avril 2007 et d’as-surer le maintien de vos régimesd’assurances et de retraite.

LES MEMBRES DU LOCAL 711 SE PRONONCENT SUR LES ENTENTES DE PRINCIPE

À la fin du mois d’avril, les officiers du Local 711 ont par-couru la province pour vous présenter les ententes inter-venues aux tables de négociations. Neuf réunions ont ététenues dans différentes villes; plus de 550 membres duLocal y ont participé.

Pour connaître tout sur les négociations,consultez notre cahier spécial à l’intérieur de cette édition.

CONSERVEZ-LE!

Au cours de l’été 2003, nousavons connu quelquesvagues de chaleur intense.Cette température est trèsagréable en vacances maisce l’est beaucoup moins

lorsqu’on exerce un travailphysique comme le nôtre.

Cela peut même devenir trèsdangereux si les mesures préven-

tives ne sont pas appliquées et respectées, vous pourriezêtre victime d’un coup de chaleur.

Au cours des dernières années, une dizaine de tra-vailleurs sont décédés à la suite d’un coup de chaleur. Iln’y a aucun risque à prendre.

QU’EST-CE QUE LE COUP DE CHALEUR?

Vous pouvez être victime d’un coup de chaleur lorsquevous travaillez physiquement et qu’il fait très chaud. Celase produit lorsque votre corps ne parvient pas à serefroidir. La température corporelle normale est de 37 °C,lorsqu’une personne est victime d’un coup de chaleur, satempérature ne cesse d’augmenter et peut atteindre plusde 40° C.

QUELS SONT LES FACTEURS QUI FAVORISENTLES COUPS DE CHALEUR?

La température, l’humidité, le manque de circulation d’air,le port de vêtements de travail empêchant l’évaporationde la sueur ou trop chauds, un travail exigeant, unmanque de sommeil, la prise de médicaments, la con-sommation d’alcool,… sont quelques-uns des facteurs quiferont que certains travailleurs seront plus vulnérablesaux coups de chaleur.

ATTENTION : TRAVAILLEURS DE LACONSTRUCTION

Les personnes non acclimatées à la chaleur sont aussiplus susceptibles d’être victimes d’un coup de chaleur. LaCSST nous confirme que «les travailleurs exposés à uneambiance qui varie en fonction des conditions atmos-phériques ne sont généralement pas acclimatés à lachaleur». C’est souvent le cas pour les travailleurs de laconstruction. Il faut donc être encore plus vigilants pourdétecter les premiers signes d’un coup de chaleur.

COMMENT LE RECONNAÎTRE?

Lorsqu’on travaille dans une ambiance chaude, si l’onressent l’un des symptômes suivants :

• Grande faiblesse, grande fatigue• Étourdissements• Vertiges

Travailler à la chaleur… ATTENTION!

Source : Le contenu de cet article s’inspire très largementdes documents «Travailler à la chaleur… Attention!» et«Attention au coup de chaleur !» publiés par laCommission de la santé et de la sécurité du travail en col-laboration avec la Direction de la santé publique de laRégie régionale de la santé et des services sociaux de laChaudière-Appalaches et des Régies régionales de lasanté et des services sociaux.

QUELQUES MESURESDE PRÉVENTION

� Avoir de l’eau potable àproximité.

� Boire au minimum, l’équivalent d’un verred’eau (250 ml) toutes les 20 minutes, mêmesi on n’a pas soif.

Si la température est très élevée, qu’il y abeaucoup d’humidité ou que vous travailleztrès fort, il faut prendre un verre d’eau toutesles 10 minutes.

� Se reposer plus souvent à l’ombre.

� Porter des vêtements plus légers, faits de fibresnaturelles (ex : coton).

� Ne pas boire d’alcool.

� Surveiller ses compagnons de travail et si-gnaler les comportements inhabituels.

� Prendre des pauses plus fréquentes et allégerle travail.

� Réduire le rythme.

Etc.

• Crampes musculaires• Frissons, mal de cœur, mal de ventre, mal de tête

Ça peut être le début d’un coup de chaleur.

Il faut immédiatement arrêter de travailler, prévenir unsecouriste, le délégué de chantier ou son contremaître.Se reposer à l’ombre sous surveillance et boire de l’eaujusqu’à une récupération complète.

Si la personne ne récupère pas ou tient des propos inco-hérents, ou a un comportement bizarre, ou a des vomis-sements,… Cette personne est probablement victime d’uncoup de chaleur et est en danger de mort. Il faut agir vite,composez le 911 et alertez le secouriste.

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