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Faire face à des
orientations non
choisies.
.Dans le bulletin n°2,
les rubriques suivantes
sont illustrées :
Organisation des
parcours,
Conserver des tra-
ces de son par-
cours (le carnet d’o-
rientation ou le web
-classeur)
Cohérence des par-
cours sur la liaison
collège/lycée,
Cohérence des par-
cours en LP,
BULLETIN N°2 : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article534
BULLETIN N°1 : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article496
Dans le bulletin n°1
les points suivants
sont abordés :
Place du parcours
dans la stratégie
académique.
Le parcours de
découverte des
métiers et des for-
mations : un levier
pour progresser.
L’enquête.
L’état des lieux.
Les points d’appui
de l’académie
Nancy-Metz.
Les travaux par thè-
me et les illustrations
sont regroupés dans
un document téléchar-
geable sur le site de
l’ Académie. : http://
www.ac-nancy-metz.fr/lio/
v2008/html/
AC
AD
EM
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CY
-M
ET
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N O V E M B R E 2 0 0 9
B U L L E T I N N ° 3 P A S I
Le Parcours De Découverte
des Métiers et des Formations (PDMF)
D A N S C E N U M É R O :
C O N T E N U D E S
B U L L E T I N S N °
1 2 E T 3
1
P D M F E T S O -
C L E C O M M U N 2
L I E N S A V E C
L E S
D I S C I P L I N E S
6
P A S S E R E L L E S 7
D E C O U V E R T E
D E S
E N T R E P R I S E S
1 3
BULLETIN N°3 : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article534
Dans le bulletin n°3,
sont abordés les thè-
mes suivants:
PDMF et socle
commun,
PDMF et liens
avec les discipli-
nes,
Les passerelles
SEGPA/LP, collè-
ge/lycée, LP/BTS
Découverte des
entreprises.
Là encore, de nombreuses
illustrations tirées des innova-
tions et des expérimentations
dans l’académie, accompa-
gnées par le PASI.
La généralisation
du parcours a pour
enjeu essentiel
d’accompagner
l’évolution du ni-
veau de qualifica-
tion vers le niveau
IV et III, et de pré-
venir les sorties
sans qualification.
OBJECTIF :
Rappel : BO n°29 20
juillet 2006.
Le socle commun
est un acte refonda-
teur qui engage l'ins-
titution scolaire dans
son ensemble. Pour
la première fois de-
puis les lois scolaires
de Jules Ferry, en
1882, la République
indique le contenu
impératif de la scola-
rité obligatoire. Le
socle commun consti-
tue la référence pour
la rédaction des pro-
grammes d'enseigne-
ment de l'école et du
collège. Ce texte pré-
sente l'ensemble des
valeurs, des savoirs,
des langages et des
pratiques dont la
maîtrise permet à
Voici un tableau de synthèse mettant en parallèle le socle commun et
la DP3 heures :
PDMF et SOCLE COMMUN
« Le PDMF doit
proposer des
situations
concrètes
susceptibles de
mesurer
l’atteinte du
pilier 7 du socle
commun... »
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D E S M É T I E R S E T D E S F O R M A T I O N S ( P D M F )
vivante étrangère ;
3. les principaux éléments
de mathématiques et la
culture scientifique et
technologique ;
4. la maîtrise des techni-
ques usuelles de l'infor-
mation et de la commu-
nication ;
5. la culture humaniste ;
6. les compétences socia-
les et civiques ;
7. l'autonomie et l'esprit
d'initiative.
Chacune de ces gran-
des compétences est
conçue comme une
combinaison de
connaissances fonda-
mentales, de capaci-
tés à les mettre en
œuvre dans des si-
tuations variées et
aussi d'attitudes in-
dispensables tout au
long de la vie.
chacun d'accomplir
avec succès sa scola-
rité, poursuivre sa
formation, construire
son avenir personnel
et professionnel, ain-
si que contribuer à
réussir sa vie en so-
ciété.
Le socle commun
ne se substitue pas
aux programmes de
l'école primaire et du
collège. Il en fonde
les objectifs pour dé-
finir ce que nul n'est
censé ignorer en fin
de scolarité obligatoi-
re.
Il s'organise en
sept compétences :
1. la maîtrise de la langue
française ;
2. la pratique d'une langue
La circulaire relative au parcours de découverte des métiers et des
formations indique que ce dernier doit proposer des situations
concrètes susceptibles de mesurer l’atteinte des compétences du
pilier 7 du socle commun. Autonomie et initiative peuvent dans ce
cadre être développées puis évaluées. En 2010, l’évaluation du socle
commun des connaissances et des compétences sera prise en comp-
te pour l’obtention du diplôme national du brevet.
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1- MAITRISE DE LA LANGUE FRANCAISE
SOCLE COMMUN DP3heures
Connaissances : Maîtrise des outils : vocabulaire, grammaire et ortho-graphe.
Connaissances : Terminologie spécifique aux métiers, activités profes-sionnelles et organisations…
Capacités : LIRE être capable (EC) de lire à haute voix. EC de dégager l’idée essentielle d’un texte lu ou en-
tendu. EC de manifester sa compréhension de textes variés… EC de comprendre un énoncé, une consigne
ECRIRE : EC de répondre à une question EC de rédiger un texte bref. EC de résumer un texte
S’EXPRIMER à L’ORAL : EC de prendre la parole en public EC de prendre la parole dans un débat EC de rendre compte d’un travail
Aptitudes (exemples) Rendre compte à l’écrit et à l’oral En utilisant des supports variés : textes, articles de presse … Adapter un questionnement à un interlocuteur Etablir un compte rendu d’enquête ou d’interview
Attitudes : intérêt et ouverture Attitudes : intérêt et ouverture pour construire ses re-présentations.
3- MATHEMATIQUES ET CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
SOCLE COMMUN DP3heures
Connaissances :
Organiser et gérer des données.
Connaissances :
Organiser et gérer des données, comprendre un orga-nigramme
Capacités Savoir interpréter des données Raisonner logiquement et pratiquer la déduction Communiquer à l’écrit et à l’oral Utiliser et construire des tableaux, diagrammes, graphi-ques et passer d’un mode d’expression à un autre
Aptitudes (exemples) EC d’interpréter des données recueillies lors de visites d’entreprise Décoder un modèle de représentation organisationnel … Participer à une phase de réalisation en respectant une procédure ou un mode de réalisation. Décoder et suivre des consignes de sécurité Mesurer l’apport d’une approche pratique ou expéri-mentale dans la résolution d’un problème
Attitudes : Rigueur et précision Raisonnement argumenté Curiosité Sens de l’observation et esprit critique
Attitudes : Curiosité et analyse afin d’éclairer ses choix dans son projet de formation Etre rigoureux et précis dans les productions réalisées Respecter les consignes.
4- MAITRISE DES TECHNIQUES USUELLES DE L’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
SOCLE COMMUN B2i collège exigible DP3heures
Connaissances : Maîtriser les bases de ces techniques Connaître des règles de propriété intellectuelles, des
droits et libertés.
Connaissances : Démarche documentaire… Maîtrise les bases de recherche d’information, de do-
cumentation….
Capacités : Compétences B2i Créer, produire, traiter, exploiter des données S’informer, se documenter Communiquer, échanger
Aptitudes (exemples) Collecter des informations sur un métier… Etablir des critères de tri de l’information. Communiquer par Internet est se déplacer dans un réseau interne (intranet) et externe ; Choisir un outil de présentation
Attitudes : Goût pour la recherche, les échanges Attitude critique, réfléchie, responsable
Attitudes : Organiser et planifier son travail
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5- LA CULTURE HUMANISTE
SOCLE COMMUN DP3heures
Connaissances : Elle permet aux élèves d’acquérir, à la fois le sens de la continuité et de la rupture, de l’identité et de l’altérité. Savoir se situer dans le monde d’aujourd’hui, se proje-ter lucidement dans l’avenir.
Connaissances : certaines avancées ou ruptures technolo-giques, la demande sociale, la complexité du contexte socio-économique et l’évolution des organisations font émerger de nouveaux métiers ;
Capacités : EC de lire et utiliser différents langages, en particulier les
images (différents types de textes, tableaux, graphi-ques, schémas, représentations, photographies, ima-ges.
De situer dans le temps les découvertes scientifiques et techniques
De mobiliser leurs connaissances pour donner du sens à la réalité
Aptitudes (exemples) Situer les activités professionnelles dans leur évolution en
expliquant leur relation au progrès technique Identifier les enjeux et les risques de différents types
d’activité dans le cadre d’une réflexion sur le dévelop-pement.
Analyser la place respective des femmes et des hommes dans les activités professionnelles…
Inscrire un évènement dans un contexte historique ou une chronologie
Attitudes : curiosité, autonomie, responsabilité, initiative Attitudes : Assumer des responsabilités confiées. Animer le groupe.
6- LES COMPETENCES SOCIALES ET CIVIQUES
SOCLE COMMUN DP3heures
Connaissances : Connaître les règles de la vie collective et comprendre que toute organisation humaine se fonde sur des codes de conduite et des usages dont le respect s’impose…
Connaissances : Organisation et statut d’une entreprise, d’une organisa-tion Ressources humaines, lien hiérarchique et/ou fonctionnel Projet d’entreprise…
Capacités : EC de respecter les règles… De communiquer et travailler en équipe, de savoir écou-ter Accomplir sa tâche selon les règles établies en groupe
Aptitudes (exemples) Associer les parcours professionnels et les cursus de formation…
Attitudes : respect…conscience, solidarité, engagement Attitudes : Faire preuve d’une attitude constructive. Coopérer au sein d’un groupe, Développer un esprit d’équipe..
7- L’AUTONOMIE ET L’INITIATIVE
SOCLE COMMUN DP3heures
Connaissances : L’autonomie et initiative sont aussi une condition de la réussite d’une bonne orientation scolai-re…
Connaître ses propres points forts et points faibles Connaître l’environnement économique : l’entreprise, les
métiers de secteurs et de niveaux de qualification variés ainsi que les parcours de formation.
Connaissances : La DP3h concourt à une meilleure connaissance de soi ( +
en EAO)
Capacités : S’appuyer sur les méthodes de travail Raisonner avec rigueur et logique Rechercher l’information utile, l’analyser, la hiérarchiser,
l’organiser, la synthétiser S’avoir s’auto évaluer Développer sa persévérance Apprendre à passer des idées aux actes
Aptitudes (exemples) Les mêmes à travers toutes les activités proposées dans le cadre de la DP3h
Attitudes : motivation, confiance en soi, désir de réussir et de progresser, conscience de la nécessité de s’impliquer, de rechercher des occasions d’apprendre, ouverture d’esprit aux différents secteurs professionnels, curiosité, initiatives, créati-vité
Attitudes : Faire preuve d’une attitude constructive, d’imagination ou d’innovation. Faire preuve du niveau d’autonomie nécessaire.
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Voici un autre tableau de synthèse mettant en parallèle les compétences du pilier 7 du socle et les
activités du parcours pouvant être mises en place.
PILIER 7 PARCOURS DES METIERS ET DES FORMATIONS et PDMF
COMPETENCES SITUATIONS ACTIVES ET PRATIQUES
Savoir organiser son travail : planifier, anticiper,
rechercher et sélectionner les informations utiles
A l’occasion : De la réalisation d’une fiche métier. De la rédaction d’un article sur un professionnel. De la préparation d’une visite d’entreprise De la recherche d’un stage d’observation. D’une préparation d’interview de professionnels…
Connaitre l’environnement économique, les mé-tiers des différents secteurs professionnels
et les parcours de formation
Par une sélection d’articles de presse relatifs au tissu écono-mique et social local par exemple.
Par une recherche au CDI sur brochure. Par une recherche sur le site ONISEP par exemple. Par une enquête. Par une conférence. Par la liaison jeunes-entreprise Par des opérations spécifiques telles que les « coulisses du
bâtiment »… Par la mise en projet authentique tel que le concours de
l’artisanat…
Savoir choisir une orientation
Entretien d’orientation. Evaluations formatives Mises en projet. Mises en parallèles capacités personnelles et compétences requises… Table ronde. Discussions avec COP et professionnel…
Avoir conscience de ses ressources et de ses limites
Evaluations formatives Evaluation des enseignants Mises en projet. Mises en parallèles capacités personnelles et compétences requises… Table ronde. Discussions avec COP et professionnel… Travail sur ses centres d’intérêt Utilisation du GPO
Manifester créativité, curiosité, motivation, à
travers des activités conduites ou reconnues par l’école ou l’établissement
Opération jeunes-entreprise DP3 fonctionnant par exemple comme une mini entreprise avec mise en place de mini-projets… Restitutions devant des partenaires avec créativité, origina-lité. Présentation de ses activités, de son option à d’autres élè-ves.
Mettre en œuvre des projets individuels ou collectifs
Opération jeunes-entreprise DP3 fonctionnant par exemple comme une petite entreprise avec mise en place de mini-projets… Concours ONISEP/B2i… Forums des métiers Tenue d’un stand « professionnel » Tenue d’un stand présentant son établissement, une filière, une option…etc.
Expérimentation : rénover les conditions d’enseignement et d’ap-prentissage (3) http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article511
EXPERIMENTATION (réf. article 34 de la loi sur l’Ecole de 2005).
Une organisation nouvelle des enseignements, voici un des leviers de la politique d’innova-
tion pédagogique menée au LP Lapie de Lunéville. Vous trouvez dans ce dossier d’expéri-
mentation n°3, la description de ces changements et de cette quête de sens pour les élèves.
Le rapprochement entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel se traduit
d’abord par un croisement des compétences puis par une coanimation dans les domaines
suivants :
- arts plastiques, broderie et céramique : fichier H. Une nouvelle façon de former les élèves
au brevet des métiers d’art. Elle associe maîtrise technique et créativité.
- anglais et logistique : fichier I. La séquence pédagogique proposée utilise un support mo-
derne de communication : un site virtuel de vente par correspondance en anglais.
- secrétariat, arts appliqués : fichier K. Afin de rendre plus concret l’enseignement en bac
pro. secrétariat, des partenariats avec des associations, ont été lancés, aboutissant à la
sous-traitance de certains travaux administratifs. L’inauguration et la gestion des Points
Rencontres sont développées dans ce document Lapieburo.
- Maintenace et Hygiène des Locaux et Agent d’Entreposage et de Messagerie : fichier L. Il
s’agit ici de renforcer le lien entre les élèves de 1ère année de CAP (anciens élèves de SEG-
PA) et les terminales CAP par des activités de tutorat et de communication.
- EPS et vie scolaire : fichier M (à venir)
Retrouvez :
- le dossier d’expérimenta-
tion n°1 : présentant le cadre
et les mises en œuvre.
- le dossier d’expérimenta-
tion n°2 : l’interview de ma-
dame la proviseure, pour com-
prendre la démarche de réno-
vation entreprise au LP.
- le dossier sur le travail
interdisciplinaire vente /
mathématiques : les deux
disciplines se retrouvent sur de
nombreux points et plus parti-
culièrement dans le calcul des
prix...
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D E S M É T I E R S E T D E S F O R M A T I O N S ( P D M F )
L I E N S A V E C L E S D I S C I P L I N E S
En 2008, la circulai-re relative au par-cours de découverte des métiers et des formations indique qu’il doit pouvoir trouver sa place dans tous les en-seignements.
L’intégration de la problématique de l’orientation au sein des disciplines est une nécessité.
Ecrire cela, n’est pas signifier que tout est à faire au sein de la discipline,
par tous les ensei-gnants, mais c’est une fois encore, montrer l’importan-ce d’établir un pro-gramme d’actions cohérent où l’on mutualise les inter-ventions.
Des illustrations :
Au LP Lapie de Lunéville : on croise les disciplines générales et profes-
sionnelles pour donner du sens et de la cohérence aux apprentissages…
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Remise ou réduction ? Escompte ou soustraction ? Prix Hors Taxe, Prix TTC. Ristourne... : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article472
Les élèves de section vente en lycée professionnel ont parfois des difficultés à percevoir
qu’en mathématiques ou en vente, on travaille sur les mêmes concepts. Les deux discipli-
nes se retrouvent sur de nombreux points et plus particulièrement dans le calcul des prix.
Cette action montre à travers de nombreux exemples que les difficultés des élèves peuvent
être résolues quand l’ambiguïté relative au vocabulaire employé par les deux disciplines est
levée.
Cette action n’est que le reflet d’une partie du travail
d’expérimentation mené au LP Lapie de Lunéville. Vous
trouverez en annexe :
l’action vente / mathématiques
le cadre de l’expérimentation.
Découvrez l’ensemble de l’expérimentation.
L E S P A S S E R E L L E S : L I A I S O N S E G P A / L P
Mise en réseau des établissements de formation professionnelle du bassin
d’Epinal :
http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article245
Diverses études mettent en évidence une fragilisation crois-sante des personnes de bas niveau de qualification scolaire. L’orientation, l’affectation, l’inscription et la scolarisation en 1ére année de CAP permettent une meilleure insertion sur le marché du travail. La qualification des élèves de SEGPA se joue au-delà du collège par un accueil massif dans les lycées professionnels et les centres de formation d’apprentis. Parmi ces jeunes, un noyau dur (« les jeunes sans qualification » recensés au nombre de 60 000 en France) va abandonner sa scolarité à l’issue du collège ou en fin de première année de CAP ou de BEP.
En octobre 2000, dans le cadre du bassin de formation et sous couvert de monsieur l’Inspecteur d’Académie, a été créé un réseau d’établissements qui regroupe les SEGPA de Charmes, Epinal et Thaon-les-Vosges, l’EREA d’Epinal, les lycées professionnels de Bains les Bains, Viviani d’Epinal, Pellerin d’Epinal, Notre Dame d’Epinal, Marcel Goulette de Charmes et le CFA d’Arches.
La démarche du réseau s’appuie sur des relations plus ouvertes et plus dynamiques entre les institutions de formation et sur un travail particulier mobilisant les équipes pédagogiques pour inventer et construire des réponses adaptées aux contextes particu-liers dans lesquels elles exercent.
Accueil, Orientation, Soutien : accompagnement des élèves en
Première d’Adaptation : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article473
Une action à deux volets :
— En amont : permettre aux élèves de BEP d’accéder aux classes de Premières d’Adapta-
tion en améliorant la transition entre le Lycée Professionnel et le Lycée Technologique, en
atténuant les handicaps d’ordre scolaire, en évitant le découragement et les échecs.
L I A I S O N L P / L Y C E E
Classe de 3ème à projet professionnel : développer la liai-son entre collège et lycée professionnel : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article91
Deux expérimentations ont été menées, l’une dans le bassin de Sarrebourg (lycées Mangin et Labroise, collèges La Mésange et Mangin), l’autre à Metz avec quatre collèges (Rostand, Philippe de Vigneulles, Bernanos et Mermoz) et trois LP (Cassin, Bâtiment et Citroën). L’objectif est de permettre à des élèves volontaires de découvrir en profondeur certaines des formations proposées dans les différents ly-cées professionnels. Tous les élèves de troisième des collèges concernés ont été sollicités, quels que soient leurs projets ou intentions d’orientation. Des rencontres associant les parents, les enseignants, les chefs d’établissements et les responsables de l’inspection académique ont permis aux collégiens et à leurs familles de se déter-miner sur leur participation au projet.
A Metz, une quinzaine d’élèves issus des quatre collèges ont constitué un groupe-classe original qui s’intègre successivement une demi-journée pen-dant des périodes de huit semaines dans chacun des lycées professionnels. Il s’agit là d’une véritable immersion dans l’établissement et non d’une simple visite, les élèves sont pris en charge au même titre qu’une autre classe, ils suivent des cours, sont évalués, les résultats seront pris en compte dans leur bulletin trimes-triel... Les objectifs sont :
de permettre une réelle décou-verte des filières professionnelles trop souvent méconnues ou mal connues,
d’impliquer le maximum d’élèves de troisième du collège, garçons et filles : les élèves participants devront res-tituer le fruit de leur expérience auprès de leurs camarades sous une forme ou une autre (à Metz production d’un CD Rom).
Enfin, il s’agit d’ouvrir le champ des possibles pour les élèves et leurs fa-
« Permettre aux
élèves de
découvrir des
filières
professionnelles
trop souvent
mal connues ou
méconnues... »
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D E S M É T I E R S E T D E S F O R M A T I O N S ( P D M F )
— En aval, permettre aux élèves de Premières d’Adaptation d’atteindre un niveau
convenable en fin d’année, de réussir les épreuves anticipées du baccalauréat et de
développer assurance et autonomie.
En LP des actions visent les élèves de Terminales BEP : informations relatives à l’o-
rientation, soutien dans différentes disciplines, visite dans la classe de première d’a-
daptation, découverte d’une deuxième langue, interventions de professeurs ensei-
gnant en Lycée Technologique.
Au lycée des actions sont mises en œuvre dans les classes de Première d’Adapta-
tion : soutien dans les disciplines posant le plus de problèmes (matières générales),
visites des professeurs du Lycée Technologique dans les cours de Lycée Professionnel
afin d’échanger les pratiques de classe. Des ateliers de soutien se déroulent à raison
d’une heure par semaine en demi-classe et en équipe pédagogique : un professeur
de LP, un professeur de LT.
Le bilan livre également des témoignages d’enseignants des deux établissements :
ils apportent un éclairage sur le partage des pratiques.
L I A I S O N C O L L È G E L Y C E E O U L P
Option technologique et liaison 3ème et Seconde STI :
http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article266
L’action concerne le groupe "option technologique" des élèves de troisième du col-lège Maurice Barrès, et rend compte d’une collaboration avec le lycée Margueritte dans le cadre d’une meilleure articulation entre la Troisième et la Seconde.
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Expérimentation d’un nouvel enseignement de détermination : Sciences Appliquées (S.A) : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article407
EXPERIMENTATION (réf. article 34 de la loi sur l’Ecole de 2005).
A partir de la rentrée 2007, et durant trois années, le lycée Loritz expérimente un nouvel
enseignement de détermination : Sciences Appliquées (S.A).
Le lycée constate :
le désintérêt des jeunes pour les filières scientifiques et technologiques industrielles,
que les enseignements de détermination actuels, ISI et ISP, sont mal connus et peu mo-
tivants pour une orientation vers les filières scientifiques et STI.
Le lycée retient deux objectifs :
renforcer la motivation de l’élève par une orientation choisie personnalisée et construite
vers une formation bien assumée en S-SI ou STI au niveau optimal de qualification,
faciliter la transition Collège-Lycée dans le domaine scientifique.
La mise en œuvre : le lycée met en place un nouvel enseignement de détermination,
Sciences Appliquées (S.A). Trois heures hebdomadaires par groupes de 16 à 18 élèves
pour un enseignement interdisciplinaire de sciences industrielles et de physique chimie
(+ maths, + SVT selon le thème étudié) appuyé sur 10 thèmes d’études scientifiques et
technologiques d’une durée de 2 semaines chacun. A la suite de quoi, une « Réalisation
Personnelle Encadrée » est consacrée à une activité de projet par binôme d’élèves. Les
capacités d’investigation et d’expérimentation des élèves sont mobilisées de façon privi-
légiée dans cet enseignement.
Pour présenter ce nouvel enseignement expérimental le lycée a réalisé des documents
d’information :
— présentation du projet,
— information des élèves et des familles,
— information des professeurs principaux de troisième et des COP.
Après une première année d’expérimentation, juin 2008.
— Devant un large public, les élèves présentent leur travail, au rectorat :
écoutez le reportage de France Bleu.
— L’équipe enseignante dresse son premier bilan.
— RPE (Réalisation Personnelle Encadrée) : découvrez le carnet de bord tenu par
trois élèves.
Durant les 13 semaines du second trimestre, le groupe option technologique est accueilli dans les locaux du groupe technique industriel Vauban du lycée. Il bénéficie d’un enseigne-ment S.T.I. sur des matériels perfor-mants avec deux professeurs spéciali-sés dans les domaines automatismes et C.F.A.O. Ces séquences permettent en outre une préparation à l’entrée en seconde option technique par une dé-couverte et une mise en pratique de la culture de l’établissement (règle de vie, de sécurité, des méthodes de tra-vail...) d’une part, et un rapproche-ment (liaison inter-cycles) entre les professeurs d’autre part.
Le projet relaté prend place dans une stratégie plus globale développée dans l’é-
tablissement, la "courte échelle", démarche d’évaluation formative valorisant les
progrès des élèves.
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D E S M É T I E R S E T D E S F O R M A T I O N S ( P D M F )
2 innovations en cours de formalisation sur le lien LP /BTS au
lycée Margueritte Verdun et au LP Blaise Pascal Forbach
de réussite dans
l’enseignement
supérieur.
(À l’université mais
aussi à l’IUT pour
les bacheliers
technologiques ou
en BTS pour les
baccalauréats pro-
fessionnels).
Au niveau acadé-
mique, cette préoc-
cupation est tout à
fait essentielle puis-
que notre académie
accuse un retard de
6 points dans la
poursuite d’études
vers l’enseignement
supérieur, de deux
points à structure
identique (poids des
différentes séries de
baccalauréat : géné-
ral, technologique ou
professionnel).
Ce thème sera au
cœur du futur projet
académique 2010 –
2013. Il est déjà par-
tie intégrante du tra-
vail des corps d’ins-
pection et du disposi-
tif de liaison lycée –
enseignement supé-
rieur (D.A.L.L.E.S.)
visant à coordonner
et à améliorer les ac-
tions en direction des
élèves et des équi-
pes éducatives.
La loi d’orientation
et de programme
pour l’avenir de l’éco-
le fixe à la nation de
qualifier au moins
50% des jeunes de
l’enseignement supé-
rieur. L’atteinte de
cet objectif nécessite
trois conditions :
Un accès renforcé
au niveau IV
(baccalauréat),
une amélioration
de la liaison lycée
– enseignement
supérieur pour
augmenter l’accès
au niveau III,
et enfin, la mise
en place de condi-
tions favorables
L I A I S O N L Y C E E / E N S E I G N E M E N T S U P É R I E U R
Passerelle Bac Pro vers BTS :
http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article188
Les étudiants issus de bacs professionnels éprouvent, lors de leur intégration en
section de BTS, des difficultés à travailler, s’organiser, apprendre et comprendre.
Ce constat est commun à l’ensemble des matières, aussi bien scientifiques que lit-
téraires. Il semble être lié au changement des méthodes de travail, à un manque de
motivation et de réflexion. La situation de ces étudiants est aggravée par une atti-
tude défaitiste. Le projet consiste à mettre en place une organisation qui va per-
mettre aux étudiants d’accéder aux exigences de l’examen préparé. Il s’articule
autour de trois axes de travail.
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D E S M É T I E R S E T D E S F O R M A T I O N S ( P D M F )
Le premier concerne les disciplines scientifiques et vise une mise à niveau et la maîtrise
de connaissances fondamentales (sous forme d’aide individualisée ou sous forme d’ac-
compagnement au travail personnel ou collectif).
Le second axe est transversal : il vise à proposer de nouvelles méthodes d’approche
des matières littéraires (support, contexte, thème...) ainsi qu’une nouvelle organisation
de l’enseignement afin de développer la capacité de communication des étudiants.
Enfin, le troisième axe est une aide méthodologique visant l’efficacité personnelle. Elle
va permettre à l’étudiant, à partir de son autodiagnostic, de construire son programme
personnalisé en fixant des objectifs et des critères de réussite. Naturellement, les objec-
tifs appartiennent aussi bien au domaine cognitif qu’au domaine comportemental. L’alter-
nance de conseils et de « coaching » va permettre à l’étudiant de prendre confiance en
soi et d’acquérir le désir de progresser.
Egalité des Chances : partenariat lycée / grande école
http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article359
Cette action s’inscrit dans les recommandations du Ministère pour la promotion à l’accès
aux formations d’excellence pour des élèves issus d’un milieu social qui n’est pas favori-
sé.
Elle prend la forme d’un tutorat assuré par des étudiants de l’Ecole d’Ingénieur de l’ESS-
TIN. Une convention (annexe 1) définit le cadre, les objectifs, les moyens mis à disposi-
tion et la responsabilité de chacun.
M. le Préfet de Région Lorraine, M. le Recteur de l’Académie de Nancy-Metz, M. le Direc-
teur de l’ESSTIN et M. le Proviseur du lycée Callot ont cosigné la convention.
L’objectif de l’action est de mobiliser les lycéens volontaires, mais choisis pour leurs bons
résultats scolaires sur un projet d’ouverture sociale, économique et professionnelle.
15 élèves en classe de Seconde, 6 en classe de Première, font actuellement partie de ce
dispositif. Un comité de pilotage composé de M. Thiriet, Me Ziegler, M. Romary assure
l’accompagnement sur le plan pédagogique. Ces trois personnes rencontrent les lycéens
périodiquement par quinzaine, et font le bilan des actions entreprises avec leur tuteur.
Les actions qui ont été menées en 2005/2006 :
Préparation et présentation de Travaux Pratiques lors des Portes ouvertes du Lycée et
de l’ESSTIN,
Sortie à vocation culturelle (musée) et restitution d’un compte rendu.
Pour l’année 2006/2007, les actions entreprises en 2005/2006 pour les élèves de seconde
seront reconduites, concernant les élèves de première l’activité des TPE sera privilégiée
comme action de soutien pour les étudiants.
Un bilan par trimestre est effectué
entre les différents intervenants.
En 2006/2007, pour développer une
meilleure coordination, et en répon-
se au constat de l’an passé
(annexe 2), un groupe d’étudiants
est chargé de mettre en place la
logistique suivant le cahier des
charges (annexe 3). Ce document
est en cours de réalisation par l’é-
quipe de pilotage.
« La loi
d’orientation et
de programme
pour l’avenir de
l’école fixe à la
nation de
qualifier au
moins 50% des
jeunes de
l’enseignement
supérieur. Une
amélioration de
la liaison lycée –
enseignement
supérieur est
une des
conditions pour
atteindre cet
objectif. »
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Les techniciens au cœur de l’entreprise : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article349
Constat
Les élèves de 1ère et de Terminale éprouvent des difficultés à se projeter dans les
métiers de l’industrie. Ils ne parviennent pas à imaginer les activités professionnelles
auxquelles aboutit leur formation. Par conséquent, ils se détournent des BTS qui
pourtant assurent une bonne insertion professionnelle.
Descriptif de l’action
Le but de l’action est de permettre aux élèves de se projeter dans une activité profes-
sionnelle. Deux axes principaux sont utilisés :
En 2005/2006
1) Visiter les entreprises partenaires (KHUN Saverne, GHM Wassy) en valorisant l’ac-
tivité des « Hommes ». Lors des visites d’entreprises les techniciens présents sur les
postes de travail indiquent succinctement leurs parcours de formation initiale et conti-
nue. Puis ils présentent leur parcours professionnel et enfin insistent sur leur fonction
au sein de l’entreprise. A la fin de la visite, une séance de questions réponses est
organisée pour susciter l’échange. A ce moment les anciens élèves, présents dans
l’entreprise, viennent présenter leurs poursuites d’études à l’issue du Baccalauréat ou
du BTS puis leur insertion professionnelle et enfin leurs projets. Cette séance a sou-
vent permis de faire passer des messages concernant l’importance des langues vivan-
tes et de la communication dans l’activité des techniciens.
2) Rendre l’élève acteur de sa formation. Mise en place d’un concours interne au lycée
consistant à créer un produit sur le thème « éclairer ». Le concours est ouvert à tous
les élèves A l’issue de ce concours le produit vainqueur est réalisé par les élèves de
1ère Génie des matériaux du Lycée avec la participation de Monsieur Olivier WEBER,
artisan verrier (CERFAV Daum). De plus, les élèves de Terminale Génie des matériaux
sont chargés, avec la participation de Monsieur Thierry Tonnelier, artisan forgeron, de
finaliser la structure en fer forgé du projet Art nouveau créé par les BTS design de
produit.
Thomas Oudin a remporté le concours (voir annexe). L’objet est exposé en 2007 à
l’Office de tourisme de Nancy.
Bilan
La visite des entreprises était très inté-
ressante et a confirmé la motivation de
quelques élèves. Cependant la confronta-
tion à la réalité industrielle a eu, quelque-
fois, un effet contraire à celui recherché.
Par contre la réalisation de projets spéci-
fiques motive les élèves et la communica-
tion avec les professionnels s’établit au-
tour du projet. Il semble que l’idéal serait
de présenter l’entreprise à travers le pro-
jet de l’élève... L’équipe, composée de
professeurs de Mécanique, Histoire et
Obtention de produit, projette donc de
poursuivre l’action en plaçant l’élève Technicien au cœur de l’entreprise.
En 2006/2007
Le projet Ventrillon est lancé. Il s’agit de réaliser une exposition sur les frères Ventril-
lon, Ernest, Georges (ancien élève de Loritz) et Gaston. Ils furent peintres
(notamment pour Corbin) mais aussi décorateurs pour les frères Mougin à Lunéville.
Le projet d’exposition prend en compte :
le fond d’atelier de Ventrillon-le-Jeune (Gaston),
le catalogue raisonné réalisé par une classe de seconde du lycée (lettres et histoire),
le travail d’une classe de première Génie des Matériaux avec la faïencerie de Lunéville
pour réaliser des vases dessinés par Gaston Ventrillon.
Ce projet est soutenu par la mairie de Nancy (Madame Maubeuge) et la fondation
Solange Bertrand (Montigny-lès-Metz, 57). L’exposition est prévue en mai 2007 dans
la grande salle de la banque SNVB, à Nancy.
Il existe des liens
privilégiés entre l’E-
ducation Nationale et
des secteurs profes-
sionnels.
Ils se concrétisent
par une signature de
convention de parte-
nariat. Ces partenariats
permettent de dé-
couvrir des métiers,
des organisations, de
se confronter à de
l’authentique, de va-
loriser « l’esprit d’en-
treprendre », de
changer de représen-
tation, de participer
à la construction
d’un projet d’orienta-
tion ...
Découvrir les mé-
tiers et le monde
économique au sein
des parcours, par
des actions avec le
monde profession-
nel, est un élément
clé de la réussite de
la généralisation du
parcours des métiers
et des formations.
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Chaudronnier, un métier artisanal adapté aux techniques de
pointe : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article40
L’action a pour but de revaloriser le BTS chaudronnerie qui est recherché sur le marché du travail, mais pour lequel il y a de moins en moins de candidats : 3 étudiants en 1ère année en 2001/2002 en favorisant le travail interdisciplinaire.
Il s’agira donc de rendre compte de la richesse et de la diversité de ce métier, et de toutes ses possibilités. Nous travaillerons avec les étudiants de BTS chaudronnerie, mais aussi en amont, avec les élèves de 1ère GMC. Nous réaliserons un site sur le métier de chaudronnier qui permettra de comprendre :
son l’histoire, sa représentation dans les différentes mythologies
quelles techniques étaient et sont utilisées aujourd’hui
quelles connaissances sont nécessaires : physique - métallurgie
quel vocabulaire technique est utilisé en langue étrangère (Allemand / Anglais).
comment les étudiants travaillent dans les
entreprises
quelles sont les règles de sécurité à observer
quelles possibilités s’offrent au chaudronnier
pour la poursuite des études ou sur le marché
du travail
les différentes branches dans lesquelles il peut
travailler : artistiques ( arts plastique - musi-
que), artisanat, haute technologie
Les étudiants devront donc s’informer en entreprise et au lycée, trier les informations, les mettre en forme, les traiter pour pouvoir les mettre en ligne.
Développement des relations école-entreprise http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article232
L’équipe du Lycée Professionnel « Les Grands Bois » en collaboration avec un enseignant-
chercheur de l’IUFM, s’est proposée d’interroger les relations école - entreprise à travers
les pratiques et les représentations des élèves, des enseignants et des représentants de
l’entreprise.
Ce travail de recherche amorcé en 2002/03 s’est appuyé sur différentes modalités
d’enquête écrites et orales. Il s’est achevé en 2004/05, avec la tenue d’une table ronde.
« Il faut
souligner tout
l’intérêt de faire
intervenir des
professionnels
pour parler de
leur métier, de
leur formation
et de leur
environnement
économique... »
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Nous avons mené une série d’enquêtes :
deux questionnaires (identiques) à destination des élèves ont été proposés
avant puis après le stage en entreprise,
un questionnaire a été adressé aux enseignants,
les tuteurs d’entreprise ont répondu à un autre questionnaire.
Les réponses des élèves de seconde professionnelle
avant le stage et après le stage sont présentées.
En utilisant la méthode DELPHI nous avons interrogé
oralement une population « d’experts » (enseignants
et professionnels) afin de recueillir une série d’environ
50 définitions spontanées d’un ouvrier qualifié.
Cette liste d’énoncés a été retravaillée pour tendre
vers une définition consensuelle de la notion
d’ouvrier qualifié.
Enfin, les enseignants ont été interrogés ce qui a
permis de croiser les représentations des élèves
et des enseignants.
Préparation de la journée « Rencontre sur l’Insertion profes-
sionnelle » : http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article144
Pour la 5ème année le LP Camille Claudel organise
pour ses élèves de bac professionnel la Rencontre sur
l’Insertion professionnelle. Au cours de cette journée,
les élèves de terminale bac pro se préparent à la re-
cherche de leur 1er emploi :
- d’anciens élèves du LP témoignent de leur parcours
de l’entrée en LP à l’emploi occupé ce jour,
- des simulations d’entretiens d’embauche sont propo-
sées aux élèves par plusieurs consultants,
- des professionnels de la Mission Locale, de l’A.N.P.E.
et d’une agence d’intérim échangent avec les élèves ;
les lettres de motivation et les C.V. des élèves sont
analysés,
Insertion dans la vie professionnelle :
http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article61
La formation initiale dispensée dans les Sections de Techniciens Supérieurs n’intègre pas l’insertion dans le monde du travail, et pourtant, la finalité première du B.T.S. est bien professionnelle. Bien qu’il y ait des stages obligatoires en entreprise(s) et un ensei-gnement concernant l’organisation et la vie de celles-ci, cela ne suffit pas à préparer nos étudiants à leur entrée dans la vie active. Les difficultés économiques actuelles, la concurrence de plus en
plus vive et internationale à laquelle les entreprises sont confron-tées génèrent des tensions sur le marché du travail qui provoquent chez nos étudiants une réelle angoisse et une perte de confiance en eux. Quotidiennement, ils entendent que les jeunes diplômés man-quent d’expérience, que c’est la classe d’âge la plus touchée par le chômage, par le travail précaire ... Ils cherchent donc à repousser cette échéance par la poursuite d’études plus ou moins profitables. Dans le cadre d’une formation complémentaire, nous voulons ras-surer nos étudiants en leur donnant les moyens d’aborder le mar-ché du travail avec la confiance qui découle d’un enseignement théorique et professionnel solide. Ainsi, nous assurons une bonne préparation à l’entrée dans la vie active.
Cette action vise à :
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D E S M É T I E R S E T D E S F O R M A T I O N S ( P D M F )
aider nos étudiants à mieux connaître le monde des entreprises, les principales branches professionnelles et leurs spécificités en termes d’emploi et de qualification en multipliant les contacts avec des professionnels ;
aider nos étudiants dans leurs démarches de recherche d’emploi et leur apprendre à met-tre leur candidature en valeur (bilan personnel, rédaction de C.V., préparation aux entretiens d’embauche, ...) ;
développer le goût d’entreprendre chez nos étudiants et leur présenter les conditions d’une création d’entreprise réussie (interventions de créateurs, de représentants de l’APCE).
Un collège s’ouvre à l’entreprise ! :
http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article130
Une entreprise industrielle et un collège établissent un partenariat : rencontres, échanges, stages pour les élèves, atelier "Art et industrie", reportage vidéo, production de maquettes et même sorties pédagogiques communes entre élèves et ouvriers.
Cette approche du monde du travail se veut avant tout être l’occasion du développement d’une culture complétant celle, plus traditionnelle, distillée par l’école, le milieu familial et les médias. Ce complément voudrait apporter une dimen-sion nouvelle aux élèves : intégrer dans leur démarche de choix la connaissance de métiers plus diversifiés, des critè-res requis pour certaines tâches, des mécanismes économi-ques de notre pays et de la possibilité de valorisation per-sonnelle que peuvent apporter des métiers inconnus.
Jeunes-Industries
http://www3.ac-nancy-metz.fr/pasi/spip.php?article128
Action de découverte de l’entreprise et de son environnement.
Réalisation par les élèves d’une plaquette de présentation de "HUOT SA" à destination d’un public jeune.
Les méthodes de travail sont construites autour d’un thème an-nuel unique et permettent une approche d’équipe transversale et pluridisciplinaire
Novembre 2009