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    DOCUMENT DE BANQUE INTERNATIONALEPOUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT

    DOCUMENT A USAGE INTERNE

    ... Rapport No. 386a"",AL

    EVALATION DU PROJET DE CONSTRUCTION

    DU PORT DE BETHIOUA

    13 mai 1974

    Department des projets TRADUCTION NON-OFFICIELLE A TITRE D'INFORMATIONBureau regional Europe,Moyen-

    Orient et Afri(ru~e=-d~u=-N~o~r~d~~~~~__~~~__~__~~~__~~~____~__~ Ce rapport a ete prepare Ii I'usage exchlSif du personnel du Groupe de la Banque et Ii des fms officielles seuJement. II ne peut etre publicS, cite ou evoque sans I'autorisation du Groupe de Ja Banque, lequel ne garantit en aucune maniere son exactitude ou son caractere exhaustif.

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  • TAUX DE CONVEfiSIONY

    Unite monetaire - Dinar (DA) 0,2443 dollar ElI 1,00 dinar 1,00 dollar EXJ - 4,093 dinars 244,319 dollars EU - 1 million de dinars

    POIDS ET MESURES Systeme M6trique

    1 metre (m) = 3.28 feet Cft) 1 kilometer(lan) =0.62 mile (mi) 1 tonne (t) = 2,204.6 pounds (lb) 1 tonne de Petrole J3rut = 7.33 barrels (b)

    SIGLES ET ABaEVIATIONS

    AFESD - Fond Arabe de Development Economique and Social BTU - British Thermal Unit CAMEL - Compagnie t'Jationale de Navigation DI - Directorat des Infrastructures FPC - Federal Power Commission (USA) KfW - Kreditanstalt fftr Wiederaufbau LNG - Gaz Naturel Liquefie LPi} - Gaz Petrole Liquefie MPWC - Ministere des Travaux Publicset de la Construction ONP - Office National des Ports RPC - Ralph Mo Parsons Compagnie (Consultants) SO:IAMA Societe Nationale de Manutention SONATRACH - Soci~te Nationale de Transport et de Commercilisation

    des Hydrocarbures

    EXERCICE FINANCIER

    Du ler janvier au 31 d~cembre

    1/ Taux de change de janvier 1974 figurant dans les International - Financial Statistics du EMI.

  • 75{:fj'.. DU·:TSON ~tdTE A L'EXrERIEUR ET DONT LA QUALITE NE PEUT ETRE GARANTIE

    EVALUATION DU PROJ'ET DE CONSTRUCTION

    DU PORT DE BETHIOUA

    ALGERIE

    TABLE DES MATIERES

    Pages

    RESUME ET CONCLUSIONS ••••••••••••••••••••••••••••••••••••• i-iii

    I. INTRODUCTION •••••••••••••••••••••••••••••••.••••••••••••••• 1

    II. INFORMATIONS GENERALES •••••••••••••••••••••••••••••••••••• 2

    A Influence sur 1es transports de 1a geographie et de 1a

    croissance economique •••••••••••••••••••••••••••••••• 2

    B Le reseau de transport •••••••••••••••••••••••••••••••• 3

    C Po1itique et p1anification des transports ••••••••••••• 5

    III. LES PORTS ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 6

    A Installations portuaires •••••••••••••••••••••••••••••• 6

    B Trafic •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 6

    C Organisation, gestion et operations ••••••••••••••••••• 7

    D P1anification ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 8

    IV. DEVELOPPEMENT DES PROJ'ETS - LE PROJ'ET • •••••••••••••••••••• 9

    A Plan de deve10ppement des projets ••••••••••••••••••••• 9

    B Objectifs du projet ••••••••••••••••••••••••••••••••••• 9

    C Description du projet ••••••••••••••••••••••••••••••••• 10

    D Estimations des coats du projet ••••••••••••••••••••••• 11

    E Finaneement du projet ••••••••••••••••••••••••••••••••• 13

    F Execution du projet ••••••••••••••••••••••••••••••••••• 14

    G Les decaissements au titre du projet •••••••••••••••••• 16

    H Mesures de securite ••••••••••••••••••••••••••••••••••• 16

    I Eco1ogie et deve10ppement urbain •••••••••••••••••••••• 17

    J' Possibi1ites d'agrandissement du port ••••••••••••••••• 17

    V. FINANCES •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 17

    VI. EVALUATION ECONOMIQUE ••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 20

    A Principaux avantages et beneficiaires ••••••••••••••••• 20

    B Methode d'approche economique ••••••••••••••••••••••••• 21

    VII. ACCORDS CONCLUS ET RECOMMANDATIONS •••••••••••••••••••••••• 22

  • - 2

    ANNEXES

    1. Demande mondiale de gaz naturel 2. Projets d'exportation du gaz algerien 3. Contrats d'exploitation du gaz 4. Installations portuaires des ports algerieos les plus importants 5. Trafic des principaux ports 6. Services d'experts conseil en gestion 7. Depenses au titre des plans de developpement des ports,

    1970-1973 et 1974-1977

    8. Estimation du coat du projet 9. Estimations des depenses du projet 10. Criteres de conception 11. Organigramme du Ministere des travaux publics et de la construction 12. Programme de travail 13. Echeancier des decaissements des prets 14. Principaux tarifs de l'OMP 15. Objectifs financiers et economiques fixes par Ie gouvernement pour

    les entreprises et organ1smes publics 16. Hypotheses et bases de l'evaluation financiere 18. Previsions des comptes d'exploitation et "cash flow" 19. Coat total des brise-lames et des operations de dragage pour divers

    emplacements du brise-lames principal 20. Analyse du nombre de postes d'accostage

  • EVALUATION DU PROJET DE CONSTRUCTION

    DU PORT DE BETEIOUA

    ALGERIE

    RESUT,m ET CONCLUSIONS'. i. Depuis 1962, date a laquelle la Republiquc dcmocratlquc et populaire dtAlgerie (Algerie) est devenue independante, la Banque a participe a deux de ses projets de transport. Le premier, (d0 33,1 millions de dollars E.U.) est un projet dtamenagement, de construction et dtentretien des routes, finance en partie par un PrE~t de 18,5 millions de dollars E.U. en juin 1973 (912 - AL). Le deuxi~me, (de 108 millions de dollars E.U.) qui prevoit la fourniture de materiel roulant et la remise en etat de la voie ferree et pour lequel Ie gouvernement a demande un pret de 49 millions de dollars E. U., est prepar f§ actuellement par In Banque.

    11. Mais Ie present rapport se propose dtevaluer un troisi~me projet de transport. En 1971, Ie Gouvernement a demande a la Banque de l'aider a financer un projet dtagrandissement du port dtArzew de fa90n qutil y ait suffisamment dtinstallations essentiellement pour l'exportation de gaz naturel. A la fin de Itannee 1972, Ie Gouvernement et 18 Banque se sont rendu compte que, meme si les installations portuaires d'Arzew etaient agrandies, elles ne suffiraient pas a manutentionncr les grandes quantites de gaz nature1 qui sont destinees a l'exportation. Le Gouvernement a alors decide de faire construire un nouveau port a Bethioua, a 6 km environ a l'est d'Arzew, qui exporterait du gaz naturel liquefie (GNL) vers les Etats-Unis et 1 'Europe, et ses sous-produih, condensats, ammoniac liquide et gaz de petrole liquefie (GPL) - et 1f petrole brut vers les Etats-Unis, 1 'Europe, l'Afrique et l'Asie. La combinaison des trois facteurs suivants : Ie nouveau port, d'immenses reserves de gaz naturel prouvees recuperables et une experif~r.ice unique acquise en matiere de liquefaction permettra a l'Algerie de participer activement au commerce de GNL qui ne fait que croitre.

    iii. Les principaux elements de ce projet sont les travaux de gen1e civil et les services de consultants. Les travaux de genie civil comportent : la construction de brise-lames, de postes a quai et d'un avant-bassin peu profond; l'enlevement de deux conduites sous-marines at Ie dragage de deux chenaux et du bassin du port. Les services ds consultants comprennent : la conception du projet, la preparation des appels d'offres, la surveillance des travaux de construction et des etudes sur la gestion, 1 'administration, les activites et la planifi cation portuaires ainsi que la formation de personnel dans ces domaineE. La formation est un element essentiel du projet. Elle sera fournie pour trois organismes qui participant aux activi tes portuaireE : l' Offic':'" National des Ports (ONP) , la Compagnie Natio!1ale de Navigation et "!:1 Societe Nationale de Manutention. Pour faire en sorte que IE' port soit

  • - ii

    utilise a pleine capacite, la Societe Nationale de Transport ~t de Commercialisation des Hydrocarbures, entreprise nationale de p{tro~.e et de gaz, financera, fournira et installera l'equipement necessaire les usines de GNL, les conduites sous-marines, les gazoducs et oltoducs et les mats de charge.

    iv. Le projet devrait couter 293,2 millions de dollars ;;:.U., v compris les provisions pour imprevus, les impots locauy et 11'~~ drei L~:; de douane mais aI' exception de l' interet sur les prets exterit ·ur:; pcr~dant la periode des travaux. L'~lement payable en devises est de 182 millions de dollars E.U., soit 62 pour cent. Les couts des travaux de genie civil ont ete en grande partie evalues d'apr~s l'ingeniel'ie d~taillee mise au point et les prix de travaux semblables qui sont en cours d'ach~vement au port de Skikda; les couts des services de consultants ont ete estimes en fonction des frais entratnes par la preparation du projet, des instructions qui leur seront donnees au sujet de J.a surveillance des traVa1..1X et des mois-homme prevus pour les services de consei1 en mati~re de gestion.

    v. La Banque offre au Gouvernement un pret de 70 millions de dollars E.U., remboursable dans 25 ans, avec un differe d'amortissemerlt de 4 2ns. Le Gouvernement a contracte un emprunt de la c~ntre valeur de 20 millions de dollars E.U. aupr~s du Fonds Arabe pour Ie Developpement Economique et Social (FADES) et a emis a l'intention de la Kuwait Investment Company des obligations d'un montant global equivalent a 60 millions de dollars E.U. La Banque Nationale d'Algerie entend contracter un emprunt equivalent a 32 millions de dollars E.U. aupres de la Kreditanstalt fur Wiederaufbau (KfW). Le Gouvernement fournira tous Ies autres fonds necessaires au projet. Un financement retroactif de 4,5 millions de dollars EU est necessaire pour couvrir les frais de preparation de l'avant-projet et du projet d'.xecution, les frais de procedure d'adjudicat!on et les paiements en devises effectu8s h l'entrepreneur avant la signature du prets. Ces frais seront partages entre les divers participants au financement; la part de la Banque ne s'elevera quia 1,7 million de dollars EU.

    vi. L'execution du projet se fera sous l'egide du Directorat des Infrastructures du Minist~re des Travaux Publics et de la Construction, qui est repute competent. Des consultants seront engages pour surveillET' les travaux de construction conformement a "L'utilisation des conseilleI'S et des Societes d'ingenierie par la Banque Mondiale et ses emprunteurs"; ils seront assistes dans leur tache par des homologues qualifies. Des consultants ont con~u les travaux de genie civil et les appels d'offre ont ete lances en decembre 1973 selon la procedure internationale d'adjudication et conformement aux "Directives concernant 18 passation des marches" du Groupe de la Banque. Lors des preselections, 45 entreprises de 13 pays ont ete acceptees d~nt 3 entreprises alg6riennes. Les soumissions ont ete re~ue$ Ie 18 mars 1974 et sent entrain d'etre analysees. 11. est fort probable qu'une entreprise en association

  • - iii

    compos~e d'entreprises atrangares et alg'riennes emportera l'adjudication. La construction devrait commencer en juin 1974 pour s'achever en octobre 1977. On prevoit que quelques postes de GNt seront termines avant-cette date et qu'ils seront aussit~t mis en service. Un conseil de gestion qui sera nomme par le Gouvernement avant le 30 juin 1976 s'occupera de g'rer le port prevu

    .. par le projet• vii. En 1964, la ~que a accords un pr8't de 20,5 millions de dollars E.U. (378-AL) pour aider a financer la construction, dans le port d'Arzew, de la premiere usine de GNL du monde. Depuis, l'A!gerie a mis au point un plan ambitieux d'exportation de gaz naturel qui comporte des avantages aconomiques considerables et qui contribuera au d~veloppement economique futur du pays. Le port qui sera ex~cute au titre du projet fait partie de ce plan. Les recettes provenant de ce plan signifieront pour l'Algerie un accroissement de l'epargne et l'expansion d'autres activites economiques et sociales essentielles; la creation de nouveaux emplois lies aux activites portuaires et aux operations d'exploitation du gaz naturel fournira du travail aplusieurs milliers de personnes. Pour les pays importateurs, ce plan se traduira par des approvisionnements accrus en gaz naturel.

    viii. I1 n'a pas ete calcule de taux de rentabilitB separe pour le port ~tant donne qu'il fait partie du programme d'exportations de GNL. Le taux de rentabilite financiere des bSnefices actualises pour la duree utile estimee a 25 ans, varia entre 7,5 et 9,7 pour cent, selon l'anneede reference adopt~e, et selon qu'il s'agisse des hypoth~ses escomptses ou des hypoth~ses les plus pessimistes. Le Gouvernement a accepts d'atre rembourse du co~t total de l'investissement par annuites pendant 25 ans au taux d'inter'et de 7~ pour cent, apartir de 1978. Les tarifs per~us au port seront fixes de maniere a assurer ces versements. Des tariJs de niveau analogue seront pergus dans les autres ports qui exportent du petrols et du gaze

    ix. I1 est necessaire d'ameliorer les operations dans les ports de merChandises generales dont sloccupe l'ONP en collaboration avec deux autres organes du Gouvernement; a cet effet, il sera fait appel a des bureaux d'expertsconseil en mati~re de gestion qui seront charges d1apporter css ameliorations st de fournir la formation necessaire. Le projet comports egalemsnt la prestation de services de consultants qui prepareront un plan directeur pour l'amenagement du port.

    x. Sur la base des accords conclus lors des negociations du pret, le • projet justifie l'octroi par la Banque au Gouvernement, d'un p~t de 70 millions

    , ....... Ii'" oJ 4 '" ;"de dollars E.U., a echeance de 25 ans dont annees de differe d'amortissement.

  • }~VALUATION DU PROJET DE CONSTRUCTION

    DU PORT DE DETHIOUA

    ALGERIE

    I. INTRODUCTION

    1.0~ Le present rapport est consacre a une evaluation du projet de construction d'un port qui sera specialise dans l'exporta on de gaz naturel liquefie (GNL) vers les Etats-Unis et l'Europe et I'exportation de ses sous-produits - condensats, ammoniac liquide et gaz de petrole liquefie (GPL) - et de petrole brut vers les Etats-Unis, • 1 'Europe, l'Afrique et l'Asie. Ces dernieres annees, un grand nombre d'usines de liquefaction de gaz naturel se sont creees par suite de l'accroissement rapide de la demande mondiale en energie et de la part occupee par Ie gaz naturel dans Ie bilan energetique des pays industrialises. L'Annexe 1 presente une analyse - jusqu'en 1980 _. de la demanc.e mondiale en gaz naturel. L I Algerie avec ses reserves recuperables estimees a environ 4 000 milliards de m3 et l'experience sans precedent qu'elle a acquise dans Ie domaine de la liquefaction, est admirablement bien placee pour participer activement au commerce de GNL. Le gaz naturel destine a la vente dans Ie commerce est produit actuellement au gisement de Hassi R'Mel (carte 10784), l'un des plus grands gisements de gaz naturel du monde avec des reserves recuperables prouvees d'une capacite de 3 000 milliards de m3 environ. La solde, soit 1 000 milliards de m3 de reserves se repartissent entre 8 autres gisements. L'Annexe 2 indique quels sont les projets d'exportation de gaz naturel de l'Algerie. L'Annexe 3 decrit les contrats de gaz naturel deja conclus et ceux qui sont en train d'etre negocies par la Societe Nationale de Transport et de Commercialisation des Hydrocarbun:'3 (SONATRACH) .

    1.02 En octobre 1971, Ie Gouvernement de la Republique democratique et populaire d'Algerie (Algerie) a demande que la Banque contribue a financer l'agrandissement du port d'Arzew qui devrait etre dote d'un nombre suffisant d'installations pour exporter du gaz naturel vers les Etats-Unis, aux termes du contrat passe avec Paso Natural Gas (Etats-Unis). En decembre 1971, une mission s'est rendue dans Ie pays afin de verifier la justification de ce projet, mais vers la fin de l'annee 1972, Ie Gouvernement et la Banque sont convenus que, meme si les installations d'Arzew etaient agrandies, elles ne suffiraient pas pour manutentionner les quantites enormes de gaz naturel que Ie Gouvernement s'est engage a exporter. La construction d'un nouveau port s'imposait et Bethioua, situe a 6 km environ a l'est d'Arzew (carte 10785) a ete retenu. En juillet 1973, une mission a effectue une evaluation preliminaire de ce projet.

  • - 2

    1.03 Le cout de ce projet est estime a 293,2 millions de dollars E.U., dont l'element payable en devises de 182 millions de dollars E. U. Un Prf~t de la Banque de 70 millions de dollars E. U. est propose pour aider a financer les couts en devises. Le solde de 112 millions de dollars E.U. sera finance par des pr@ts octroyes par Ie Fonds Arabe pour Ie Developpement Econornique et Social (FADES); Kuwait Investment Company (KIC) et la Kreditanstalt fur Wiederaufbau (KfW). Le Gouvernement sera l'emprunteur et il fournira Ie solde des c itaux nccessaires pour couvrir les couts du projet.

    1.04 La Banque participe a l'amenagement du secteur des transports avec un pr@t equivalent a 18,5 millions de dollars E.U. (Pret 9l2-AL approuve Ie 19 juin 1973) pour la construction de routes et un projet de pr@t ferroviaire de 49 millions de dollars E.U. qui doit etre soumis au conseil vers la fin de l'exercice 1974.

    1.05 Ce rapport s' appuie sur : des informations prOVenalJt du Ministere des Finances, de la SONATRACH, du Directorat des Infrastructures (DI) du fo1inistere des Travaux publics et de la Construc lion (MTPC) et de l'Office National des Ports (ONP); une etude de ;justifi cation du projet algerien d'exportation de gaz naturel, realis,:~e par Ie bureau d I etudes Bechtel (Etats-Unis) en 1970 et mise a jour tm 1972; une etuce de justification effectuee en 1970 par Ie bureau Ii 1,:tUclPS l;;ngelbrecht (Republique Federale d' Allemagne) pour determiner' l' 8!TIp i:-l cement de la cote algerienne qui conviendrai t le mieux 2- la C l

  • - 3

    Sl~u~e au nord englobe ]8 bande cati~re etroite. mais fertile, ninei que les vallees semi-arides et les montagnes escfirpees de l'Atlas, tandis que la region situee au sud comprend l'immense desert qui fait partie du plateau du Sahara. Le roseau de transport a Gte determine: Em grandp partie par la g80graphie du pays; il est relati vement bien d,-:velopp:§ dans Ie nord alors que peu de voies de communicationI'; traversent Ie desert et de nombreuses regions restent inaccessibles. L8 decouverte, vel'S Ie milieu des annees 1950, de vastes giseme!lts de petrole et de gaz naturel au Sahara, a ete suivie de la consb:uctlon de plusieurs oleoducs qui relient les gisements a la Medi terran,}c.

    2.02 Apr~s l'independance de l'Algerie en 1962, Ie trafic a dimi~u~ temporairement alors que les investissements se poursuivaierrt ,;ans l' infrastructure des transports ce qui s' est tradui t par une capacl tr~ quelque peu excedentaire de 1 'infrastructure. Cependant, depuis Ie milieu des annees 1960, la croissance economique de l' AlgeriE: s' est acceleree et a declenche une expansion, rapide egalement, de la demande de transport. On a continue a investir dans certains projets nouveaux, principalement dans ceux qui etaient lies a ].'exploration et l' exportation du petrole et du gaz naturel. Les depenses consacrees a la modenusation et a l'entretien des ports existants et des reseaux routiers et ferrovta1res, et a l'achat de materiel nouveau necessaire a la manutation des marchandises et a l'entretien des routes et des voies ferrees ont ete assez peu elevees. En consequence, les operations dans les ports de commerce ont laisse a desirer; certains tron~pns des reseaux routiera et f~rrgviair&Q ae aont deteriorea et ils Q& repgndant plus aux uorwes qu'exige le trafic. De plus, le materiel de manutention des marcnandises,

    le pare de vihicules et le materiel roulant ont vieill!. Le gouvernement entend ameliorer cet etat de choses en accordant la priorite a l'entretien et a l'amelioration de l'infrastructure actuelle ainsi qu'a l'achat de nouveau materiel.

    B. Le reseau de transport

    2.03 Le reseau de transport se compose de : 8 ports de commerce et environ 20 ports de peche, d'une petite flotte de navires de long cours, de 3 700 km environ d'oleoducs et 1 100 km environ de gazoducs, de 4 000 km de voies ferrees et 79 000 km environ de routes natiollalcs, regionales et vicinales qui relicnt, d'une part, les principales villps algeriennes et d' autre part, l' Algerie a la Tunisie et au I-laroe, de 3 aeroports internationaux et 10 aeroports secondaires et de 2 c011pagnies aeriennes nationales. Les ports seront examines plus loin au chapitre III. Les details relatifs aux autres modes de transport figurent ci-dessous.

  • - 4 -

    Oleoducs et gazoducs

    2.04 L'Algerie possede un immense reseau cl'oleoducs et gazoducs (carte 10784) qui acheminent Ie petrole et gaz naturel du lara vers plusieurs ports de la Medi terranee. L,3. production de p(~trolp. s' es l considerablement accrue apres 1956 a la suite d!3S decouverte~ i,np~)!'tantes de champs petroliferes au Sahara. Les exportations de pe (, • brut atteignaient 48 millions de tonnes en 1972 : 40 millions de tOlme'S transitaient par des ports algeriens et Ie reste par la Tunis~c; i1 6tait prevu, avant la recente augmentation des prix du petru1 , que ees exportations passeraient a 60 millions de tonnes en 1980. Dnpu!s, i1 n'y a plus eu de previsions. Toutefois, meme si la quantite escomptce n'est pas atteinte, on s'attend que les recettes totales des exportations soient beaucoup plus elevees que celles qui etaient prevues a l'origine. Les contrats d'exportation de gaz naturel deja conclus par la SONATRACH s'elevent a 40 milliards de m3 par an et devraient passer a 70 ou 80 milliards de m3 tres prochainement. Un gazoduc qui relie Ie champ d' Hassi R' Mel aI' emplacement du port de Bethioua a ote constru.i'" C'll 1973.

    Chemins de fer

    2.05 La Societe Nationale des Chemins de Fer Algeriens, 2oci~t~ autonome d~nt Ie Gouvernement est Ie seul actionnaire, exploitr: Ie reseau. II comprend 4 000 km de vOies, dont 2 700 km a vOie normale et 1 300 km a voie etroite. Le reseau comporte un axe est-ouest lent l'Algerie a Rabat (Maroc) et Tunis (Tunisie), avec des embranchpmpnts vers la cote et 3 lignes desservant l' inter-ieur et une 1igne ,51ectri fiee de 320 km pour Ie transport des minerais. L~ trafic des voyageurs et des marchandises a progresse depuis Ie milieu des annees 1JGO ui.. l'on escompte qu'il continuera d'augmenter contribuant ainsi au delJEloppement de l'economie. II se concentre principalement dans Ie nord. La plupart des marchandises transportees sont des minerais et des phosphates.

    2.06 Plusieurs tron~ons de voie ferree sont en mauvais 6tat et ont besoin d'etre r~par~s. Les locomotives et autre materiel rou1ant sont en partie uses et en nombre insuffisant. Le Gouvernement se rffild compte qu'il faut de toute urgence du materi rou1ant 3upp1ementaire et une remise en ~tat acceleree de la voie si l'on veut eviter une perte de rentabilite.'C'est pourquoi i1 a accorde son soutien a un projet de 108 millions de dollars E.U~, prepare par les chemins de fer 3 cet effet. En 1971, Ie Gouvernement a sollicite de la Banque un pret de 49 millions de dollars E.U. pour aider a financer Ie projet. Le projet a ete evalue en septembre 1973 et il doit etre soumis au consei] vers la fin de Itexercice 1974.

  • - 5

    Routes

    2.07 Le nord de l'Algerie possede un reseau bien equip

  • - 6

    l' infrastructure des transports a ete peu favorise. ['1ais dalls Ie Pl an 1974-1977, Ie Gouvernement entend augmenter sensiblement les invr'stissements dans Ie secteur des transports afin de rattraper les retards dans les travaux de renovation des routes et des voies ferrees. L'agrandissement des installations portuaires et la remise en etat des routes et des voies ferrees jouera, dans ce Plan, un plus grand role • que dans les precedents.

    2.12 La planification des investissements n'est pas satisfaisante a plusieurs egards : un rassemblement des donnees inadequat et une preparation du projet insuffisante ainsi qu'un manque de coordination et d'echange d'informations entre les organismes publics et Ie secteur des transports. Le Gouvernement a essaye d'ameliorer la qualite de SE'S plans mais la penurie de personnel qualifie a freine ses efforts. L'Algerie, tant qu'elle ne disposera pas d'experts en nombre suffisant, aura besoin du concours de consultants etrangers. Une mission conjointe de la Banque et du Fonds vient de rentrer d' Algerie ou elle s' et~.i t rendue pour examiner avec des fonctionnaires de divers echelons, la possibilite de fournir des conseils et de l'aide en matiere de planification financiere.

    I • LES PORTS

    A. Installations portuaires

    3.01 L'Algerie possede huit principaux ports de commerce (Alger, Annaba, Arzew, Bejaia, Ghazaouet, Mostaganem, Oran et SkikdaL comrne l'indique la carte 10784. L'Annexe 4 donne des details sur les installations des ports les plus importants. Alger est Ie plus grand port, avec des postes d'accostage d'une longueur totale d'environ 10 km et de 8 a 12 m de profondeur. II manutentionne des importations et des exportations de marchandises diverses. Les marchandises manutentionnees par les autres ports principaux sont : Annaba - exportations d'acier et de minera':' de fer -; Arzew - exportations d'ammoniac, de petrole brut et de GNL -; Oran - importations de marchandises diverses - et Skikda - exportations d'ammoniac, de produits petroliers raffines, de petrol? brut, de GPL et de GNL.

    B. Trafic

    3.02 L'Annexe 5 indique Ie trafic des 8 ports de commerce pour la periode 1968-72. La part des marchandises diverses est tombee de 12,2 millions de tonnes en 1968 a 10,8 millions de tonnes en 1972 et la part combinee des marchandises diverses et s mineraux a egalement diminue, tombant de 14,9 millions de tonnes en 1968 a 12,5 millions de tonnes en 1972. Par contre, les produits petroliers manutentionn.§s ont augmente, passant de 31,5 millions de tonnes a environ 1+0 miJ lions

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    de tonnes pendant la merne periode. Alger manutentionne 30 poU!~ cent Rnviron des merchandises diverses transport~e~ et Arzew assure 50 Dour cent du transport total du petrole. En raison du manque de coordination et d'echange d'informations entre l'ONP, les entreprises publiques et les organismes publics et aussi de Ie grave pem..rril': de perso!lnel qual i.fie de l'ONP, les seules previsions fiables du trafic sont cl']es du petrole et du gaz naturel. Le Gouvernement se rend compte qllt' des pr(~visions du trafic, convenablemont preparces, sont indispensables ~ planification du developpement des ports. Pendant les negociattons au pret, 1e Gouvernem~nt s' est engag''§ 8. employer des consultantf~ qual ifi6~~ pour l'aider a pr~parer, a partir de previsions adcquates du trafic, un plan directeur pour les ports de conunerce a1geriens (voir par.:3. 06) .

    C. Organisation, gestion et operations

    3.03 La responsabilit~ des ports et des activites portuaires p.st partagee entre trois organismes, patronnes par Ie Minist~re S Trallsports :

    a) l' ONP - cree par ordonnance en mai 1971; c' est une orme morale, autonome du point de vue financier, regie comma unr entreprise industrielle et commerciale publique, il est charg~ de 1 'administration, de l'exploitation et du d oppement ainsi que de la police du port, de la s~curi at du pilotage;

    b) la Compagnip. Nationale de Navigation (CNAN) - c soci cr~~e de longue date et d~nt Ie Gouvernement est seul actionnaire, est proprietaire de tous les remorqupurs, attribue les postes a quai et dirige Ie mouvement des marchandises et leur affectation;

    c) la Societ2 Nationale de Manutention (SONAMA) - organisrne public cree en 1971, possede et utilise un materiel pour manutentionner des marchandises generales et des marchandises seches en vrac; elle se charge egalement de toutes les operations de manutention des marchandises a terre et a bord du navire.

    3.04 Les operations de manutention des ports de marchandises diverses sont mal organisees et il en resulte un encombrement des aires de transit et de stockage. Le temps d'attente des navires est beaucoup trop long, les taux d' occupation des quais sont eleves, et Ies retards des bateaux frequents. Le Gouvernement et l'ONP sont conscients de ces defauts, c'est pourquoi ils souhaiteraient recevoir une assistance technique pour ameliorer la situation. Le projet comporte un progremmt' d' assistance technique execute par des consultants en matiere de gF

  • - 8

    des ameliorations; la formation du personnel de l'ONP, de la CNAN et de la SONOf-1A en fait egalement partie. L' Annexf" 6 donne los gr'andes lignes du programme d'assistance. Pendant les negociations du pr(~t, la Banque a obtenu du Gouvernement l' assurance qu I il recruto}';::d t avant Ie 30 juin 1975 des experts en matiere de gestion, approuves par elle, qui serait charges d' executer Ie programme d' assistance se10lJ un mzmr]at fixe d 'un commun accord avec la Banque. La SONATRACH est une c:ntreprise publique bien organisee qui possede et exploite, en vertu d'une concession, les oleoducs et gazoducs et Ie materiel de chargement cessairF a l'exportation de petrole et de gaz naturel. Des arrangements analogues seront pris pour Ie port de Bethioua mais aucune assistance techn.ique n'est requise pour les operations portuaires qu'il effectue.

    Le port auquel s'appligue Ie projet

    3.05 Le port de Bethioua est un port specialise dans l'cxportation de ONL et autres hydrocarbures; il ne servira pas au trafic de marchnlldises diverses ou autres marchandises en vrac. Pour cetto raison, et aussi du fait de la creation recente de l'ONP, du stade d'organisation qu'il a atteint, et des lourdes responsabili tes qu' assument les ports (1(~ marchandises diverses, Ie Gouvernement n'a pas encore decide s'i1 confierait a l'ONP la responsabilite de l'administrat5..on du nouveau port, et celIe d' autres ports de meme nature. Durant les negociations elu prr~ l, Ie Gouvernement a donne l'assurance a 1a Banque qu'il prendrait, Ie 3C juin 1976, au plus tard, une decision a ce sujet et qu'il chargerait l' ONP ou un autre organisme tel que la Direction du port d' adl:linistre.::' Ie port de Bethioua et tous les autres ports specialises danr:; 1 I E'xporUl"tion d'hyclrocarbures. L'etude du plan directeur du port, mentionn5 au par. 3.06 comportera une etude et des recommanda"tions sur Ie s·'~CU(, turf: de la Direction du port.

    D. Planification

    3.06 Le DI prepare des plans quadriennaux de developpement de l'infrastructure portuaire et l'ONP met au point des budgets quadriennaux prevoyant des depenses de capital affectees au remplacement, a la renovation et a l'amelioration de ses propres immobilisations. II ne semble pas que Ie Dr se soit servi, pour dresser ses plans, des donnees que Ie Ministere de la Planification a utilisees pour preparer s plans quadriennaux du pays, sauf lorsqu'il s'est agi des investissements necessaires pour assurer les exportations de petrole et de gaz naturel. Lorsque Ie Dr a prepare son plan, il s'est preoccupe essentiellement de developper les installations qui servent a Arzew, Annaba et Skikda aux operations de manutention des exportations de petrole, de gaz riaturel et de minerai. Au cours des negociations du pret, Ie Gouvernement s'est engage a employer, Ie 31 decembre 1.974 au plus tard, et selon ·::es modalites acceptees par la Banque, des consultants qualifies qui aideront Ie Dr a preparer un plan clirecteur pour les ports de commerce algeriens.

  • - 9 -

    Ce plan comportera, entre autres choses, des enquetes sur les emplacements, des pr~visions du trafic, des progra~nes de d~veloppement, une ing~nierie pr~liminaire, une estimation des coats, une ~valuation 6conomi

  • - 10

    C. ~escription du projet (carte 10786)

    4.03 Le projet propose est la construc~tion d' l111 nouveau po.rt~ ;, B4thioua, et comporte

    a) Des travaux de genie civil

    i) construction

    d 'un brise-lames principal de 2 km environ Lmg, dans des eaux profondes de 25 m aux marees mo,!,:ml?s en basses eaux du printemps (MMBEP); 1/

    - de deux brise-lames secondaires, chacun d' envi r'c)n 1 km de long et atteignant 20 m de profondeur ~!U MI'IBEP;

    de·6 postes a quais pour l'exportation de GrIL, ;: pour les exportations de condensats et de petro1e brut et 1 poste a quai pour les exportations cr:: PGL et d'ammoniac; et

    - d'un avant-bassin peu profond pour les bateaux ~e service;

    ii) l'enlevement de 2 des 3 conduites sous-m8rines 1 existent actuellement dans Ie port;

    iii) la fourniture d'installations annexes (aides a 18 navigation, voie d'acc~s, eau potable, traitement des eaux usees, electricite et eclairage, telecommunications, protection contre Ie feu, systerne de delestage et b§timent de la capitainerie du port).

    Iv) Ie dragage de 2 chenaux principaux jusqu'a m de profondeur et du bassin du port jusqu'a25 m en face de::; postes de condensats et de petrole brut jusqu'a 13 m en face des postes de GNL et PGL.

    b) des Services d'Experts :

    i) conception du projet, preparation des appels d'offres et surveillance des travaux de construction;

    1/ Dans ce rapport, la profondeur de l'eau est calculee d'apr~s Ie Tv'IT'lBEP. La maree varie entre 0,6 m et 1 m.

  • - 11

    ii) Assistancr technique requise pour am61iorer la gestion des ports de commerce algerians, leur administration et leurs activites et pour former le personnel de l'ONP, de la CHAN et de la SONAlvfA; e t

    iii) assistance technique pour la preparation dtun plan directeur des ports de commerce algeriens.

    LI.Oh La SONATRACH financera, fournira et installera, a son propre compte, les equipements suivants necessaires a une pleine utilisation iu port pre"\'U

  • J.esume d',1 cout estimatif du projet

    Cout du projet ,~lement du projet Millions de DA l\lfl1ions de dollars de

    lIIonnaies monnaies devises

    locales etrang~res total locales 6trang~res total

    A. Travaux de genie civil 29 7, (":1. Construction }.u, 679,8 71,8 166,1 ,8-',~ 781': ° 94,3

    17t:"2. Dragage 58,1 ," ....1 ••/ , 9 194,0 14,2 33,2 if.7,4 70, ° Total partiel A 351,9 521,9 873,8 86 1 0 127.5 59,7

    B. Services dtExperts

    1. Conception du projet et surveillance des travaux 1:;,2 23,9 39,1 3,7 5,9 9,6 ""1o , 4 i--'

    2. Formation et etudes 9,0 13,9 2,2 64,7 N~ .b1. ...l.J.!±

    Total partiel B 20,1 32,9 53,0 4,9 8,1 13,0 62,3

    C. Provisions pour imprevus 1 .,..." t d ..:I • ~. uepassemen es !leV1S

    7.'7 1 ?'J '7( de A + B) _.' I ,-- 55,8 92,9 9,1 13,6

  • - 13

    4.06 Les couts des travaux de genie civ.iJ ont 6te .?V8 lll~~; en grande partie d' apres les prix d' ouvrages sembla'bles px.ku tt~:, 0r 1 ')T? au port de Skikda at ils correspondent au niveau des couts ct'avril 1974. Les couts des serviceG d' expert~:; ont (~te calcules sur ];"] 1J;J Sf" d c':;. honoraires verses au titre de la preparation du projet, telf! '111. 't -: E.l ont ete acceptes par Ie Gouvernement, at du mandat prevu de ~~la·vcL'.ID.nc0, de gestion et d' une etude d 'un plan directeur. Une provision iJOUl' I::;pr6vus de 10 pour cent a ete accordee pour les travaux de g'9nJe civil. L'ingenierie detaillee du projet est terminee mais comme il est possible qu'il y ait des cavites (par. 4.11) aux emplacements des brisG-18oI2:J et des postes a quai, il sera pp.ut-etre necessaire de prendre' des mesures supplementaires pour consolider ces structures. La provision pour depassement des devis (10 %) couvre ces mesures. D'autre pal"t, de~ disposi tions ont ,~te prises pour tenir comptE des hauE,ses df pl' IX; on a prevu une hausse, pendant la peri ode de construction du projet, d t: 6 pour cent par an pour les couts locaux; et de 12 pour cer!i.. lS1'7I"t'!Y) 10 pour cent en 1975 et 8 pour cent en 1976 et 1es annees suivantes pour 1es coGts en devises de tous 1es elements du projet. Ces provisions pour hausse de prix tiennent compte des recentes augmentations des prix du petro1e. Le re1evement de 6 pour cant par an des coGts locaux de main-d'oeuvre et de foumiture est raisonnab1e compte tenu du contr81e des couts et des prix exerce par l'Etat.

    4.07 L' element payable en devises n t est pas cxces;;if uX:jptc'[,,\ 'LU de 18 situation economique qui regne actuellement en AJg8rirL 21 l' i2tranger; il est calcule selon Ie principe que c' est un erlLrc'prC'!lC'Ul' etranger qui enlevera I' adjudication; il est fort probable Cl' ciilln!l' qu'il s' agira d 'une entreprise en association de firmes a1g61'id:~'t':: et etrangeres. Dans ce cas les gros travaux seront a ttribue::, 21 l' entreprise etrangere et 1 f element payable en devises ne se nLi i: po modifie. Pendant Ies negociations du prEH, Ie Gouvernement et 1 H Banque ant examine et confirmc los couts estimatifs du pro,jrt.

    E. Financement du projet

    !~. 08 Le Gouvernement a pour regIe d f

  • - ILj.

    FADES, de la contre-valeur de 20 millions de r1011ars E.U., 8 heancp de 20 ans avec un differe d' amortissement de quatr'f? allS, et :u: taux d'interet annuel de S pour cent; b) l'emissioL d'obligatior::s d'un montant total equivalant 3. 60 millions de dollars E. U., venoL:,"'s ~l l.[~ K:C, & echeance de 16 ans avec un diff~re d'amortissement de ~J8tr~ ans, a un taux d'interct annuel de 7 pour cent; et c) un pret 2contracter aupres de la KfW, equivalant a 32 millions n8 do"l18rs ::::.U., a echeance de 30 ans avec un differe d' amorti.sseme~]t de 10 8;;:: e1. Lln taux d' interet ne 2 pour cent par an. Le Gou vernement fourniT8 t'l.~:" les autres fonds necessaires au financement du projet. Pour ~ue ' projet 0ntre en vigueur, il faut que les conditions, s'11 Y·ll 3, Ltdispensables a tout decaissement initial au titre des accords ~p p~0i.s conclus avec Ie FADES et de la KfW, .•aient ete remplies.

    4.09 II est recommande que Ie financement n?troactif, qui sa montr' a 4,5 millions de dollars E.U. (1,5 million de dollers B.U. serviront a preparer l'ingenierie preliminaire et detaillee et les pr8cedures d'adjudication et 3 millions de dollars E.U. a payer en devi~€s a l'entrepreneur charge des travaux) s' effectue entre Ie leI' Bvri1 1977, ("t Ie 30 juillet 1974. II sera reparti entre les associes financi~rs. G Administrateurs de la Banque ont 6te informes de cette demande dan::; 1 "; Rapport BIRD/IDA No Sed-17Lj.-94 "Monthly Operational Summary to EX0cuLi. vc Directors" date du 19 fevrier 1974. Durant les negociations nu prot, Ie Gouvernement et la Banque ont negocie et fixe Ie montant qui sera propose pour Ie financement retroactif; la part de la Banque s '81evf~·a a 1,7 million de dollars E.U.

    F. Execution du projet

    Responsabilite

    '-i.• 10 Le Bureau d' etudes Ralph Parsons Co. (RPC) a conc;ru Ie projct; l'Annexe 10 expose les criteres qui furent retenus pour sa conception.Le DI du HTPC sera charge de l' execution du projet et il est .;:,,~put~ competent (voir en Annexe l'organisation du r'~TPC). Des consultants seront engages pour surveiller la construction. Pendant les ncgociations du pret, la Banque a obtenu du Gouvernement l'assurance qu'il : a) emploiera, selon des modalites acceptees par la Banque, d.es consultants qualifies qui surveilleront la construction et b) gC:J'8 dns homologues qualifies qui travailleront avec les consultants.

    4.11 Le Gouvernement possede Ie terrain sur lequel Ie projet sera execute et il en fournira la superficie requise. Des forages real is(~s sur l'emplacement du projet decelent la presence de sable caJ.cairp friable, qui s' enleve facilement par dragage normal, recr:uvrant ,-:e8 strates de gres calcaire et de marne dont certaines devront etre C6';3gees a la dynamite. Les forages revelent egalement la ::Jresence de cavites dans Ie sable calcaire; el1es sont dues ~ la dissolution Cp

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    mati~re liante de chaux par l'action des eaux souterrainpg qui s' ecoulent de la terre vers la mer. Avant que la construction COITlF.lencr.:, des forages supplementaires seront effectues ~l chaque emplac.2ment des fondations afin que l'on puisse determiner les mesures qui :;(,1 necessaires pour assurer la securi te des structures. Durant ~ LS negrwi a-tions du pret, la Banque a obtenu du Gouvernement I' assurancr flU' i 1 fera tout ce qulil faut, pendant la construction, pour assUI'f'I' :,1 securite et la solidite des structures.

    Passation des march~s

    4.12 Elle ne concerne qu'un seul ouvrage important de gf~nie civil. Les soumissionnaires eventuels ont ete preselectionnes en octobn' 1973 et Ie contrat pour la construction et Ie dragage a ete mis en '''Hl.juc~jcation en decembre 1973, conformement aux "Di recti ve's concer'Jim, t 1;3 passation des marches" du Groupe de la Banque. Lors de CPS p~'.' ~;,~l C'(: U ons, 45 entreprises originaires de 13 pays (dont 3 entrepr s alg?riellllc~) ont ete acceptees. Les soumissions ont ete regues Ie 18 mars 19~~ sont actuellement en train d' etre analysees. 11 est fort pro'ba:)le qu't.ne entreprise en association de firmes etrangeres et alger.ienne.s ortJ'~'0 11 adjudication. Le Gouvernement n' accord era aucune marge de !'["n,>, a une telle entreprise en association. Des soc1 ..~tes algerienn,:·,s '.'Lt commenc6 clepuis peu a participer, dans des limi tes Al1COrp re.stI'cin:. ~ la construction ports. La collaboration avec des entrep~is€s ctrang~res reputees augmfmtera a long terme nomlrrp rips speet a1 j ~';J',:' alg6riens qui auront eu une formation pratique et ac:quls de l' i?xp,~rL'~lt: '.'.

    Calendrier des travaux de construction

    4.13 II est prevu que les travaux de construction commr;;ic'rci:1 ,') JUlYl 197L et qu t i Is Geront termines en octobie 1977. L' Anne:),· 1.;:indique Ie programme des travaux. Pour que 1es livra1sons de se fassent aux dates prevues dans les contrats d(~j8 conclu3 ell ,r, cour (~(' negociation (Annexe 2), il faudra que Ie poste de GNL No 1 (/.~irt\· J ,

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    des elivers postos ;) qua."!. . Un toT retard ferai t augPH'ntrT' ,1', i'V' j':)j, 1,2 million de dinars (2'}3 000 rlollars E.U.) 1c cuut du rrc\~ L. Pfn,.];·n: les negociations du pret, 1(' Gouvernement et 1& BDnqur ()nt (-:: :~'ly,:' ,'I fixe def.Lni tivement 1e calendrier des trcwaux de (;orstruct i ":, -l'.: projet.

    G. Lesdecaissements au titre du projet

    4.14 Les decaissements des prets de la Banque, du FADES (,t de: 18 KfW se feront selon Ie pourcentage que represente chaque pre"t par rapport au total de l'element payable en devises. Le pr$t propose par 1a Banque couvre 38 pour cent du total de l'element payable ('E devises. Les decaissements du Compte de pret au titre des travaux de g·jnie ci vi] seront donc: a) 38 pour cent des 57 pour cent estimes de (:c\ iSES necessaires pour la construction et b) 38 pour cent des 70 pour cent de devises qui, selon les estimations, seront necessaires pou~ les travaux de dragage. Les decaissements au titre des services ;i' se decomposent comme suit: a) 38 pour cent du cout en devises de 18 conception et de la surveillance du projet et b) 100 pGur cent du unit en devises de la formation et des etudes. Conformement a ce et au calendrier de construction prevu pour l'execution du proj (par. 4.13), un calendrier estimatif des decaissements des p~~8tS ~ ,.'::~ prepare et figure a 1 t Annexe 13. Le Gouvernement f,t la Banq1.lF C'Y1 t examine et fixe definitivement ce calendrier au cours des n'g0ciGt:O~15 du prEH. II est prevu que les fonds exccdentaires qU.l pouY'r2j r.n t. }'(-'st r : Y ' dans Ie Compte de pret, 1.me fois Ie projet mene a bien ~ !c:er·':l t annul (':.;, Ie projet propos~ ~tant autonome.

    P. Mesures de securite

    4.15 II conviendra de prendre des mesures speciales de s~ruri lors des manoeuvres et de l'accostage des methaniers pour assurer 1a securite de ces navires, des installations portuaires et du :~~plcyc industrie1 adjacent (voir Annexe la, partie C). II fauclrai t PrJ par't culier que, lors de l' amarrage et du desamarrage, les rernorqtl':,uI's soient obligatoirement equipes d 'un materiel de protection c tre l' in-cendie. Le projet ne prevoi t pas l' acquisi tion de remorqueur,' parce qu'il s' en trouve en nombre suffisant a Arzew et Ie Gouvern'""i,Frlt 2 decide d'affecter les remorqueurs necessaires au port r:le BetLiouEi dE:s que celui-ci sera mis en service. Le Gouvernement et la BanquE ont examine et confirme cet accord pendant les negociations de prpt. A cette occasion ~galement, la Banque a obt(mu du Gouvernement 1'assuranc(' qu'il exigerait de la Direction (lu port :'l8 Bethioua qu'cllc p:'pnnc toutes les mesures necessaires pour assurer, sous sa ctirecticn, Ie bOIl fonctionnement des installations.

    http:Banq1.lF

  • - 17

    I. Ecologie et developpement urbain

    1-"016 Les enquetes menees par Ie Bureau d' etudE:s HPC ont nemontrC: l' eau de refroidissement (800 000 m3 par l'lPure) s usir,,'[; (",~ GNL

    li. 'aura pas de rt~percussions nef.3 stes sur l't?colog1e de 1a r,~ Z :_;1. , ppndant les neg::.ciations du pret, la !3anque a iJotenu du GOU\,

  • - 18

    b) Marchandises - droit de quai par tonne.

    Objectifs'financiers (Annexe 15)

    5.02 Les objectifs financiers des entreprises publiqueE". ant principe fixes par Ie Gouvernement. lIs englobent une poli tiqlli': Ge calcul des prix fondee sur la valeur courante de toutes les i~mobiljsations, un rendement satisfaisant de l' investissement, Ie P:.l; C,'rn C ), L d I un impot sur Ie revenu et la nobilisation des ressources (l .~:f; ,,(et amortissements) qui permettent au Gouvernement d' Rvoir \1:. "',:':-,: f i-· cation 'applicable au pays tout entier et de financer Ips p~'o,~ 'rc cieveloppement.

    Port prevu dans Ie cadre du pro;jet

    5.03 Comme Ie port execute au titre du projet ee·t construi t pour' repondre a des besoins determines, pendant 1me duree utile de 25 Ans environ - les contrats de GNL et les reserves recuper:-3bles prouvcE:.s de gaz naturel Ie confirment - l' evaluation financi a etc cffecLlll:' en fonction de cette duree utilp. 1imitee. En outre, puisqu' Belu 1,CHlcpt il n' existe aucun p] an d' agrandissement des installations (:c B,~thioU3 (meme si un nouveau dragage profond pourrait, par la sujte,

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    8) rl.C payer au GouvcrnPlTicnt 1e montnnt /~quiva1f'nt. ,:11 CPt'}! d'iilV. tissement total dll pro::let pendant urH' Clllrt"C df" ~r:) ~nr;, ~. partir du 31 decembre 1978, ou tout

  • - 20

    VI. EVALUATION ECONOMIQUE

    A. Principaux avantages et principaux beneficiaires

    6.01 Au titre du programme algerien d'exportation de gaz naturel, la SONATRACH a negocie ou negocie actuellement des engag~ments - portant sur 1 755 milliards de m3 1/, soit 44 pour cent des reserves recuperables prouvees de l'Algerie. -Sur ce total, 810 milliards de m3 ou 20 pour cent environ doivent ~tre exportes par les ports de Bethioua et Skikda. Sur Ia base des contrats conclus ou en cours de negociation, 900 milliards de mJ environ ou 30 pour cent des reserves recuperables prouvies du gisement d'Hassi R'Mel seront exportes par Bethioua au cours des 25 prochaines annees. La demande mondiale de gaz naturel augmente continuellement (Annexe 1); encore qu'il soit difficile de predire quelle sera la part de la demande algerienne, il semble qu'elle ne doive pas depasser 2 pour cent des reserves recuperables prouvees au cours des 25 prochaines annees. Pour faire face a l'augmentation prevue de la demande etrangere, des entreprises specialisees sont en train de rechercher de nouveaux gisements de gaz naturel 2/.

    6.02 Le port propose dans Ie projet fait partie integrante du programme algerien d'exportation de gaz nature1 qui apporte des avantages notables a l'economie algerienne (Annexe 3). Le programme contribuera au d&veloppement futur de l'economie et Ie gouvernement estime que les recettes nettes qu'il en retirera seront de 60 milliards de dollars EU en 25 ans. Ces recettes favoriseront l'epargne et Ie developpement d'autres activites economiques et sociales essentielles. Le programme fournira immediatement a plusieurs milliers de personnes des emplois dans la production, Ie transport et la transformation de gaz, ainsi que dans les activites portuaires. Maintenant que la demande etrangcre est elevee, l'Algerie doit exploiter cette precieuse ressource dont elle ne peut retirer que des avantages pour son economie. Les pays importateurs en beneficieront aussi car iis assureront leur approvisionnement en energie.

    ~6~ m3 environ de gaz naturel a pression et temperature atmospheriques equivalent a 1 m3 de GNL (a~62° C). Le programme d'exploration du petrole et du gaz naturel comporte des contrats conclus entre la SONATRACH et : a) Elf/ERAP (Entreprise d'Etat fran~aise) sur une superficie de 8 500 km2; b) Aquitaine (France), sur une superficie de 8 440 km2j c) Deminex (Republique federale d'Allemagne), superficie : 24 990 km2; et d) Kopez - Pologne (Entreprise petroliere d'Etat), superficie non revelee.

  • - 21

    B. t-tethode d' approche economique

    Trafic

    6.03 Le trafic du port de Bethioua sera compose uniquement de GNL et ses sous-produits (condensats, ammoniac liquide et GPL) et de petrole brut. Deux sortes de GNL qui ne peuvent etre melangees seront traitees a l'intention des Etats-Unis et de l'Europe, par quatre usines de liquefaction situees sur Ie rivage adjacent au port. Les condensats seront produits au gisement d'Hassi R'Nel et transportes au port par un gazoduc special. L'ammoniac liquide sera prepare dans une usine situee a l'est des usines de GNL. Le GPL sera liquefie en tant que sous-produit par les usines de GNL. Enfin, Ie petro Ie brut sera exporte par l'oleoduc qui relie les champs petroliferes aux trois conduites sous-marines actuellement en service mais dont deux vont etre supprimees.

    6.0~ Conformement aux contrats du GNL deja conclus et a ceux qui sont en cours de negociation, Ie volume des exportations de GNL par Bethioua a destination des Etats-Unis et de l'Europe sera de 8,9-millions de m3 en 1976, puis de 7 1 ,2 millions de m3 a partir de 1979. Les exportations de condensats vers les Etats-Unis, 1 'Europe, l'Afrique et l'Asie seront de 13,5 millions de tonnes en 1976 et elles atteindront en 1979 un maximum de 16,7 millions de tonnes. Sur les 360 000 tonnes d'ammoniac liquide qui seront produites a partir de 1977, 120 000 tonnes seront destinees a l'Algerie et 2~0 000 tonnes seront exportees vers l'Europe, l'Afrique et l'Asie_ Les exportations de GPL seront de 100 000 tonnes en 1976; 350 000 tonnes en 1977; 600 000 tonnes en 1978 et de 800 000 tonnes a partir de 1979. La SONATRACH a dresse des previsions des exportations de condensats, d'ammoniac liquide et de GPL. Les exportations de petrole brut transitant par Ie port de Bethioua (sauf celles acheminees par la seule conduite sous-marine laissee en place) atteindront 1~,7 millions de tonnes par an a partir de 1976. Apres cette date, elles remplaceront les exploitations qui sont actuellement acheminees par les deux conduites sous-marines qui seront supprimees.

    Analyse du moindre cout

    6.05 II est difficile de calculer separement les benefices que l'on peut directement attribuer a l'existence du port car il fait partie integrante du programme global d'exploitation du gaze C'est pourquoi il fallait trouver la solution la moins couteuse pour construire les installations portuaires necessaires et faire du port une entite financiere viable. Differents plans ont ete envisages pour la construction du port et de ses principaux elements. Pour les raisons expliquees ci-apres, c'est Ie projet propose dans ce document qui a ete retenu parce qu'il etait Ie plus favorable.

    6.06 L'agencement du- port subit des contra:intes de nature differente l'environnement marin, les exigences de fonctionnement, des mouvements des navires et des regles de securite ainsi que les couts qui doivent etre les plus bas possible. Les deux principaux elements variables des couts, dont la correlation est inverse mais complexe, sont : la construction du principal brise-Iames et Ie dragage (extraction de roches comprise). Plus la distance

  • - 22

    entre Ie principal brise-Iames et Ie rivage slaccrott et plus Ie coat de construction augmente alors que Ie dragage necessaire diminue (premiere position: loin du rivage). Inversement, plus la distance entre Ie briselames et Ie rivage diminue (c'est-a-dire, s'il etait construit en eau peu pro£onde), plus Ie dragage du chenal et du port ainsi que les coats de protection et/ou d'entretien du chenal augmentent (deuxieme position: pres du rivage). En£in, si Ie brise-lames principal etait place a michemin (troisieme position: intermediaire), les coats du brise-Iames et des jetees de chargement seraient in£erieurs aux coats prevus pour la premiere position, et les coats de dragage seraient inferieurs a ceux qui sont prevus pour la deuxieme.

    6.07 Plusieurs propositions d'agencement du port ont ete examinees, en fonction des imperatifs d'exploitation, des rendements et du coOt en capital des installations. On a analyse les avantages que presenterait une entree double par rapport a une entree simple et on a tenu compte des consequences de la suppression d'une ou plus des conduites sous-marines immergees dans Ie port. Une derniere solution de rechange a ete etudiee celIe de construire Ie principal brise-lames dans des eaux profondes de 38 a ~O metres, ce qui eviterait la necessite de draguer. D'apres les etudes realisees, la disposition la plus economique est celIe d'un port possedant une double entree et un brise-Iames situe a une distance illtermediaire.

    6.08 On trouvera a l'Annexe 19, Ie coOt total des brise-lames et du dragage pour differents emplacements du brise-lames principal. II ressort de ces etudes que si Ie brise-lames principal est situe a 1 000 metres du rivage, Ie coOt total des brise lames et du dragage serait de 810 millions de DA; a 1 300 metres du rivage, Ie coat serait de 700 millions de DA et a 1 800 metres, il serait de 960 millions de DA. La solution la moins codteuse, c'est-a-dire la deuxieme, a etc retenue pour ce projet.

    6.09 A l'Annexe 20, Ie nombre de postes d'accostage necessaires a ete analyse; ce nombre est fonction des coOts de construction et d'entretien de ces postes par comparaison avec les delais d'attente des navires.

    VII. ACCORDS CONCLUS ET RECOMMANDATIONS

    7.01 L'accord s'est fait sur les principales questions qui ont etc examinees aux chapitres III, IV et V, et plus particulierement sur les points sui vants :

    a) necessite d'une assistance technique en vue d'ameliorer la gestion, l'administratlon, les activites portuaires et la formation du personnel (par. 3.04 );

    b} necessite d'une assistance technique pour la preparation d'un plan d' amenagement des ports (par. 3.06);

    c) plan de financement du projet (par. ~.o8}j

  • - 23

    d) montant du financement retroactif (par. 4 •.09); et

    e) methode de recouvrement des coats d'investissement tarifs et redevances portuaires (par. 5.05).

    au moyen de

    Le 70

    projet justifie que la Banque accorde millions de dollars EU, a echeance de

    au 25

    Gouvernement un prat de ans dont un differe dtamortis

    sement de quatre ans·

  • ANNEXE I Page 1

    EVALUATION DU PROJET

    DE CONSTRUCTION DU PORT DE BETHIOUA

    ALGERIE

    Demande mondiale de gaz naturel

    1. La consommation mondiale de formes primaires d'energie a progresse au taux eleve de 5,5 pour cent par an pendant les annees 1960. Cela a correspondu a une forte expansion des activites industrielles, aux besoins de transports (en particulier l'utilisation accrue d'automobiles et d'avions a reaction), aux innovations qui exigent une utilisation intensive d'energie, a un emploi moins efficace de l'energie et aux coats relativement bas de l'energie, en particulier du petrole et (en Amerique du Nord) du gazo 11 est prevu que 1 'augmentation de la consommation d'energie tombera a 5 pour cent par an pendant les annees 1970 et a 4,2 pour cent vers Ie milieu des annees 1970; cette diminution s'expliquerait par Ie ralentissement de la croissance economique dans certains pays industriels, l'augmentation du coat de l'energie, les difficultes d'approvisionnement en petrole, les contraintes de l'environnement sur la mise en valeur des ressources energetiques, une meilleure utilisation de l'energie et des changements structuraux des habitudes de consommation. On releve que trois regions, l'Amerique du Nord, l'Europe occidentale et Ie Japon ont absorbe 62 pour cent de la consommation totale d'energie en 1970 et ill,st prevu que leur part dans la consommation sera de 58 pour cent en 198~.

    Source document de la BIRD "Some Implications of Rising Trend in Petroleum Prices for Developing Countries, 1970 -198 5", 20 dicembre 1973, pp. 2-3 (paru dans SecM73-769, "Petroleum Prices", 20 decembre 1973).

  • --- ---

    ANNEXE I Page 2

    2. Le graphique suivant analyse l'evolution de la consommation mondiale d'energie, entre 1950 et 1975, par principales sources

    70 'Yo

    6u 'jb ~

    -'-.....

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    Petro Ie

    Charbon)0 %

    Gaz naturel20 ';Ii:!

    lU /II

    Energie hydraulique et energie nucleaireo %

    1950 1955 19bO 1965 1970 1975

    Source Rene Bordet, IILNG Prospects in World Markets!!, World Petroleum, decembre 1971. ~I. Bordet est president

    directeur general de GAZOCEAN, Paris.

    3. En 1970 , la demande mondiale de petrole etait d'environ 41 millions de bar ils par jour (b/j). On calcule qu'elle atteindra environ 49 millions b/j en 1973 et 70 millions en 1980 sur la base d'un taux de croissance annuel de 5,3 pour cent.

    4. En 1972, Ie gaz nature1 a satisfait environ 20 pour cent des besoins en energie du monde. Les reserves mondiales de gaz nature1 par reg10n et pour les annees 1967-1971 sont ana1ysees dans Ie tableau qui suit :

  • ANNEXE I Page 3

    1967 1968 1969 1970 1971 ~~----~llia~de m -----------

    Amerique du Nord 9 570 9 485 9 260 9 745 9 li65 Amerique centrale et Amerique

    du Sud 1 910 1 760 1 925 2 035 2 060 Europe occidentale Ii 710 4 900 4 900 4 920 4 790 Afrique 2 765 3 285 3 850 4 500 4 'i70 l>loyen-Orient Extreme-Orient et Pacifique

    6 1

    225 095

    9 1

    040 175

    9 1

    260 455

    10 085 1 670

    10 035 .. 170.... URSS et Europe de l'Est 8 250 9 550 12 570 12 635 16 350

    Total 34 525 39 195 43 220 45 590 49 )l.l;O

    = .- .

    Source Dr. P.H. Frankel : "World Wide Gas Trade ll , Petroleum Press Service, aout 1972.

    5. En 196 5, l'Amerique du Nord possedait 37,8 pour cent des reserves prouvees de gaz naturel. Elle etait suivie par : Ie Moy~n-Orient, 24,3 pour cent; l'UHSS et l'Europe de l'Est, 11,7 pour cent; l'Afrique, 8,1 pour cent; l'Europe occidentale, 7,6 pour cent; l'Amerique centrale et l'Amcrique du Sud, 7,2 pour cent et l'Extr@me-Orient et Ie Pacifique, 3,3 pour cent. Au debut de l'annee 1972, l'URSS et l'Europe de l'Est ont pris la tete avec 32,6 pour cent; viennent ensui te Ie Noy"en-Orient, 19,9 pour cent; l'Amcrique du Nord, 18,7 pour cent; l'Afrique, 11,2 pour cent; l'Europe occidentale, 9,4 pour cent; l'Amerique centrale et l'Amerique du Sud, 4,2 pour cent; et l'Extr@me-Orient et Ie Pacifique, 4,0 pour cent. A cette date, les reserves se repartissaient entre certains pays de la fa~on suivante : URSS, 31,5 pour cent; USA, 15,6 pOUT cent; Iran, 11,6 pour centj Algerie, 6,1 pour cent; et les Pays-Bas, 4,8 pour cent.

    6. La production de gaz naturel a fortement augment6 ces derni~res annees 1/ puisqu'elle est passee de 590 milliards de mJ en 1962 a 1 260 milliards de mJ en 1971. En 1971, les Etats-Unis venaient en tete avec 646 milliards de m3, suivis par: l'URSS, 210 milliards de m3j Ie Canada, 84 milliards de m3j Ie Venezuela, 53 milliards de mJj les Pays-Bas, 43 milliards de m3j et l'Iran, 35 milliards de m3. En 1980, il est prevu que la production ou la consommation mondiale de gaz ucpassera J 550 milliards de m3 par an·

    7. C'est dans les pays industriels, et principalement les Etats-Unis, les pays d'Europe occidentale et Ie Japon, que la demande de gaz naturel est la plus fort~ et cette situation ne devrait pas se modifier. Les Etats-Unis et l'Europe occidentale possedent moins de 30 pour cent des reserves prouvees de gaz nature1 mais ces pays consomment plus de 70 pour cent de la production annuelle. Maintenant que lIon s'efforce de

    J:/ l!Problems in the LNG Trade", Petroleum Press Service, novembre 1973.

  • ANNEXE I Page lie

    plus en plus de lutter contre la pollution, Ie GNL sera avantag& par rapport au charbon et au petrole et sa production augmentera necessairement. A l'avenir, les Etats-Unis, l'Europe occidentale et Ie Japon seront de gros importateurs de gaz naturel. Un rapide examen du marche potentiel de gaz naturel dans chacune de ces regions donne un aperc;u plus clair des diverses sources ou elles pourront s'approvisionner.

    e. Aux Etats-Unis, Ie gaz nature I est la principale I~ource d' I'ncr!jle thermique. La part du gaz naturel sur Ie marche cnergptique est pas5ce d'un peu plus de 10 pour cent i la fin de la deuxi~me guerrc mondiale a pres de 33 pour cent en 1970. Cette croissance s'est faite aux d[pens du charbon et elle a etc en grande partie possible grace au faible coOt du gaz nature 1 par comparaison avec celui d'autres combustibles. On dispose d'un certain nombre de previsions relatives a l'offre et n la demande futures de gaz naturel aux Etats-Unis. Le tableau suivant est representatif :

    1970 1975 3 1980 Etats-Unis -----milliards de m ----

    Toutes zones moins la region du nord b17,5 560,3 461,3 Region du nord 10,5 33,1Gaz naturel achemine par gazoducs en matiere synthetique 15,6

    Etranliler

    Canada 23,5 3 2 ,5 3 2 , .5 £.lexique 1,4 1, II Autres pays (Algerie, Venezuela, etc. ) 1,1 9,9 73,6

    Total de l'offre et de la demande de gaz 6/rJ,5 61 /t,6 61G,l

    -~ - -- -- -- - ~- .

    Source : Etats-Unis, premier rapport du Consei 1 national sur Ie p[,t ro le.

    9. II est prevu qu'en Europe occidentale la demande de gaz naturel augmentera plus vite que la demande de toutes les autres formes d'energic. Le gaz naturel representait 7 pour cent, soit 85 milliards de m3 du march6 de l'energie en 1970j on pense qu'en 1980 il contribuera a concurrence de 13 pour cent, soit 310 milliards de m3, au marche de l'E'mergie. En 1970 , les 85 milliards de mj consommes provenaient presque uniquement d'Europe sauf 1,5 mi 11 i ard de m3 que 1 a France et Ie Royaume-Uni ont import{~ d'Alg6rie. Nais il est prevu, pendant la periode 1970-1980 que Ie gaz produit en Europe ne couvrira qu'un peu plus de 90 pour cent des besoins, et Ie reste devra ~tre importee

    10. Le principal facteur qui dcterminera l'expansion du marche europeen du gaz naturel sera la possibilit6 d'approvisionnement a I'interieur m~me de I' Europe. Pour que Ie gaz naturel se fasse uns p lace sur ] e marchi'

  • ANNEXE I Page 5

    europeen, il faut qu'il remplace ou complete d'autres formes d'energie. Cela sera obtenu essentiellement gdlce aux prix, compte tenu aussi de la prime que constituent ses proprietos intrinseques. Quant aux prix du gaz naturel europeen, ils concurrencent ceux d'autres combustibles sur Ie marche de l'energie thermique. II se peut que Ie gaz naturel importf. en Europe ne se vende pas a des prix qui font prime; mais comme il est prevu qu'en Europe la consommation annuel1e sera de JI0 milliards de m] en 1980 et que ses reserves totales s'elevent a ~ 7~0 milliards de mJ, les importations de gaz naturel devraient augmenter sensiblement.

    11. Au Japon, Ie gaz naturel n'est pas actuellemont un combustible tr~s employe puisqu'il n'entre que pour 1 pour cent a peine sur Ie march6 de l'energie. II est destine principalement a un usage non thermique : il entre notamment dans la fabrication des produits chimiques (59 pour cent de la demande en 1970). En 1972 , les utilisations thermiques de ce gaz se repartissaient comme suit : 18 pour cent affectes au melange avec Ie gaz de ville; 17 pour cent a l'industrie et moins de 6 pour cent pour la production de l'electricite. A l'avenir, Ie gaz nature1 importe sera entierement reserve aux usages thermiquesj 70 %serviront a la production d'6lectricite et lereste sera melange au gaz de ville. L'Associatiol1 japonaise de gaz naturel estime qu'en 1980 la part de gaz nature1 dans Ie march6 de l'energie sera d'environ 7 pour cent, soit 280 milliards de m]. Cependant, un marche de cette ampleur n'existera que dans la mesure ou Ie gaz naturel pourra continuer a concurrencer les autres combustibles, compte tenu encore de la prime eventuelle dont il peut bEmc)ficier en raison de ses quali tes intrinseques.

    12. Les pays importnteurs de gaz nature1 pourront etre approvisionn6s de trois fa~ons : par gazoduc, par mcthanation ou sous forme liquefice. C'est par ces deux dernieres methodes que les Etats-Unis sont approvisionnes. Dans un proche avenir, l'acheminement du gaz naturel par de nouveaux gazoducs ne pourra se faire qu'a partir du ]\lexique et du Canada. Toutefois, il n'est pas totalement exclu que Ie gaz soit acheminc par gazoducs a partir de l'Amerique centrale ~u de l'Amerique du Sud. Toutes ces methodes, ou l'une d'entre elles, peuvent servir a approvisionner l'Europe de l'Ouest ou Ie Japon (si la conduite sous-marine italo-alg6rienne sous la M6diterranee se revele satisfaisante).

    IJ. C'est Ie coat du gaz dans les pays ou il est utilise qui decidera si Ie gaz naturel devrait etre fourni par gazoduc, par m6thanation ou par transport de gaz sous sa forme liquefiee. Bien des constatations donnent a penser que les reserves prouv6es de gaz naturel en Abu Dhabi, Algerie, Australie, Equateur, Indonesie, Iran, au Koweit, en Libye, au Nigeria, a Qatar, a Sarawak, en Arabie saoudite et au Venezuela (principaux pays producteurs) pourraient attirer les clients des Etats-Unis, de l'Europe occidentale et du Japon.

  • ANNEXE 2 Page 1

    EVALUATION DU PROJET

    DU PORT DE BlftBIOUA

    AlGERIE

    Projets d'exportation du gaZ alg§rien

    1. Introduction

    8i des projets de liquefaction du gaz sont en voie d'elaboration partout dans le monde, c'est en partie, paree que la part du gaz naturel dans le bilan energetique des pays industrialises augmente rapidement. A ce jour, il y a rien moins de 39 projets de liquefaction du gaz naturel (GBL) dont l'elaboration est soit achevee, soit en cours, soit a l'etude. L'Algerie qui possede une experience unique en la matiere est dans une position ideale pour en tirer part!. Les reserves recuperables de gaz naturel de l'Algerie sont a l'heure actuelle de l'ordre de 4 000 milliards de m;. Ces reserves peuvent jouer un rele important dans le developpement du ~s.

    2. L'usine de la Camel

    La premiere usine de liquefaction du gaz d'Algerie est entree en exploitation en 1964, a Arzew ; la Banque a aide a en f1nancer la construction, avec un prat de 20,5 millions de dollars (Frat 378-L). L'un!te, qui a ete la premiere unite de GBL du monde, est exploitee par la Compagnie algerienne du methane liquide (CAMEL). La 80HA.TRACH a un interlt de 49 pour cent dans la CAMEL. La CAMEL est alimentee en gaz a partir du gisement de Hassai R'Mel, qui appartient a la 80HATRACH. L'~te de la CAMEL peut debiter environ 1,5 milliard de m; de gaz naturel Y par an ; en vertu d'un contrat de quinze aDS le GBL est vendu f.o.b. Arzew a raison des deux tiers au British Gaz Council et d'un tiers a. Gaz de France. Le GIL destine au British Gas Council est transporte jusqu'a. l' lle Canvey par deux metha:o.iers de 27 400 m;, le "Methane Princess" et le "Methane Progress". Le GBL destine a. Gaz de France est transporte au Havre (France) par un metha:o.ier de 23 500 m;, le "Jules Verne".

    ;. L'usine de Skikda

    L'Algerie a construit sa deuxi~ usine de liquefaction du gas a Skikda. L'usine re90it elle aussi son gaz naturel de Hassi R'Mel. L'usine appartient a SOHA.I.GAZ, dans laquelle la 80HATRACH a porte sa participation a

    1I 1 m; de gaz liquefie (a -1620c) equivaut a environ 562 m; de gaz naturel a la pre••ion et a la temperature atmospheriques.

  • ADEXE 2 Page 2

    100 pour cent en decembre 197i. Les trois preai~res unites de production, qui ont cbacune una capacite aDDUelle de production equivalant a 1,3 milliard de m3 , sont entrees en service au debut de 1973. Le gaz de ces unites est expedie a Fos-sur-Mer, pour Gaz de France, et a Boston (Etats-Unis), pour Distrigas, en vertu de contrats de 15 et 20 ana reapectivement. La. construction d'une quatri~J18 unite de mime capacite est en cours de realisation, au titre d'un contrat clef en main de 50 millions de dollars, et selon les plans elle devrait Itre achevee en aodt 1974. Le gaz de cette unite sera expedie a Barcelone, a Gas Batural (Espagne), avec laquelle la SOBATRACH a signe un contrat de 20 ana au debut de 1972. La. SOBATBACH negocie actuellement la construction des cinqui~me et sixi~me unites qui Iivreront du GBL a Eascogas LHC Inc. (Etats-Unis), avec laquelle elle a signe un contrat de 20 ana en 1972. Ce contrat a ete approuve sous reserve par la FPC (Federal Power Commission) en decembre 1973.

    4. L'us!ne de Bethioua

    En octobre 1969, la SOBATBACH a signe avec El Paso Batural Gas (Etats-Unis) un contrat de 25 aDS, par lequel elle s'engage a livrer chaque annee 10 milliards de m3 de gaz a la c&te orientale des Etats-Unis. Le contrat a ete approuve par la FPC et les modalites de fiDancement des investissements necessaires en ont ete arrItees avec l'EXim Bank et des banques d'arfaireE americaines. La. SOBATBACH aasurera la mise en exploitation du gisement at des installations et Iivrera la gaz liqufie et les sous-produits associes au port de Bethioua dont la construotion est proposee. Le site a ete choisi sur la recommandation du bureau d'etudes Engelbrecht (Republique federale d'Allemagne) qui a fait une etude detaillee de 10 emplacements differents sur la ctlte algerienne. Le gazoduc de 1 .tre qui aohem1nera Ie gaz de Bassi R'Mel jusqu'a l'usine (510 k:m.) est acheva, et CBEMICO (Etats-Unis) a oommence en juillet 1973 la oonstruction de la premi~re usine de GBL ( equivalent de 350 millions de dollars des E.U.) dont l'ach~vement est prevu pour Ie milieu de 1976, au moment aU devrait avoir lieu la premi~re Iivraison de GNL a El Paso.

    Vera la fin de 1972, la SOBATRACH a sigD.8 avec un consortium europeen un contrat prevoyant la fourniture de 15,5 Ililliards de m3 de gaz naturel par an pendant viDgt ana, a partir de 1977, avec una option de trois Ililliards de m3 supplementaires par an. Le groupe acqureur represente des interAts franQais, allemands, belges, suisses et autrichiens. II semble que Ie contrat a deja ete approuve par lea gouvernements respectifs, et Ie financement du projet serait d'ores et deja compl~tement aasure. C'est pour effectuer les Iivraisons de GIL prevues par ce dernier oontrat que sera constru.!te une seconde usine de GBL a Bethioua. La SOBATRACH a deja r89U les soumissions relatives a l'usine qu'elle est en train d'a.nalyser. Le codt total en est astime a 350-400 millions de dollars des E.U.

    La SOBATRACH a egalement signe avec El Paso un deuxieme contrat portant sur la fourniture de 10 Ililliards de .3 supplementaires de gaz naturel. Les prelli~res Iivraisons sont envisagees pour 1978. II faudra conatruire a

  • cet effet un nouveau gazoduo au depart de Bassi RtMel et una usine de liquefaction de mame taille que celIe dont la oonstruction est en cours pour Itexecution du premier contrat signe avec El Paso. La demande dtautorisation dti.mportation a ete soumise a la Commission federale de Itenergie au printemps 1973. Les audiences ont cODlDeno' en nOTembre, l18.is, 00JJml8 la Commission n t avait pris aucune decision au 31 deoembre 1973, la SOHATBACR a us, du droit que lui reconnaissait Ie proJet de oontrat avec El Paso pour demander la renegooiation des clauses du contrat. Les conversations preliminaires ont deja oommence.

    Entin, en deoembre 1972, la SOHATBACR a signe un accord preliminaire avec la Pa.nbandle Eastern Pipeline Co. (Etats-Unis), a laquelle elle vendra chaque annee 4,5 milliards de m3 de gaz naturel pendant 20 ana, a partir de 1979. Le gaz sera livre sur la o&te du Golfe du Mexique dtoU il sera achemine par gazoduc jusqutau:z: olients du moment. Un contrat aurait ete signe en novembre 1973, et la Panhandle Eastern a presente sa demande dtautorisation a la Commission federale de Itenergie, dont la deoision ne sera probablement par CODnue avant quelques mois.

    5. Autres cQntrats de GIL

    Dtautres contrats ont ete negooies. Dans Ie oourant dtootobre 1973, la SOHATBACR a signe avec Gas Natural (Eapagne) un oontrat prevoyant la livraison de 4,5 milliards de m3 de gaz naturel par an, pendant 20 ana. En ootobre 1972, elle a conclu un accord de prinoipe avec ItEII (Italie) par lequel elle stengage a livrer a PItalie du Sud 11 milliards de m3 de gaz naturel par an pendant 25 ana. On envisage la oonstruction d'un gazoduc de Bassi RtMel au cap :Bon (Tunisie) et de conduites s0U8-marines qui traTeraeront Ie detroit de Sicile et Ie detroit de Messine Jusquta ItItalie continentale. Un autre contrat pGrtant sur la fourniture de 12 milliards de m3 par an pendant 20 ans, a egalement en octobre 1973 ete l'objet dtun accord de prinoipe avec un seoondconsortium europeen, a. 1& tlte duquel se trouve Ruhrgas (Allemagne).

    6. Trafio du port de Bethioua.

    On prevoit que les installations du port de Bethioua. serviront presque exclusivement a It expedition de petrole brut, de gaz naturel et de produits petroliers. I.e gaz naturel liquefie constituera Ie gros des expeditions qui devraient atteindre les volumes indiques au tableau oi-dessous. I.e GIL produit est de deu:z: types differenta, selon qutil est destin8 au march9 europeen ou au marche americain, et il passe par des installations de chargement separeea.

  • &lIDXE 2 Page 4

    DestiDation ill§. :ml. .!21! ,2Z2 I~ ~te-rieurement

    Marche aDlerica1n 5 10,0 15,0 20,0 Marche europe en .l.a.2. 12& 20,0

    Total ...L !Ll J9.a.Q. AQ...2

    1A production de gaz nature1 au gisement de B&ssi R ')leI permet de produire d'importants vo1U11es de condensats, que 1& SOJtATRACH se propose d'acheminer par oonduite a. partir des separateurs du gisement jusqu'au port de Bethioua, d'ou i1s seront exportas. On indique au tableau suivant Ie volume des condensats que 1a SOIlTRACH esoompte exporter.

    E;xp!dit!OI18 de oondensats - Port de Bethioua (Previsions - volume amme1)

    M1lliOl'UJ de tonnes

    1976 1:5,52 1977 14,89 1978 16,0:5 1979 16,71 1980 15,18 1981 1;,88 1982 12,84 198:5 11,71 1984 9,85 1985 8,90

    II 7 aura una importante production de saz de petro1e 1iquetie (GPL), (propa.ne et butane). D'aprl:ls 1es previsions, Ie volume de GPL expedie de Bethioua s'etab1ira comme suit :

    Exe(ditiOllS de GPL - Port de Bethioua Previsions - tormaee annual)

    Millions de tODD8S

    1976 100 000 1977 :550 000 1978 600 000 1979 et u1terieureaent 800 000

    http:propa.ne

  • .A.RDXE 2 Page 5

    Outre Ie GBL, les condensats et Ie GPL, on s'attend que 14,7 millions de tonnes de petrole brut et ;60 000 tOnn8S d'ammoniac ~dre seront ex:pedies chaque annee du port de Bethioua. Quelque 120 000 tOnn8S d'a.mmonia.c seront ex:pedies vera d'autres ports algeriens, et Ie reste, ainsi que Ie petrole brut, sera exporte.

    7. La prix du GNL

    Un certain nombre de contrats de vente de ga.z naturel liquefie algerien a I'etra.nger ont certes ete sig0.8a, mais generalement les prix ne sont paa publiea. La contrat in!tia.l d 'Bl Paso, Ie contrat d 'Ea.scOg&s et Ie contrat de Distriga.s sont des documents officiels, et les prix et conditions de vente en sont ConDUS. En de~~bre 197;, Ie Mlnist~re algerien de l'industrie et de I' energie a declare J,f que les contra.ta conclus recemaent avec l'Dl, avec Ie Gas Batural et avec Ruhrga.s prevoyaient, au debut, un prix depart usine equivalant a. 0,65 dollar B.U. par million de BTtJ (British Thermal Unit) 11.

    La premier contrat Bl Paso a ete conclu pour une period. de 25 ans. La prix de vente de bas. est de ;0,5 cents par million de BTtJ, dont 80 %fermes et, a. compter du 15 septembre 1971, 20 %indexes sur l'augmentation future de deux indices du Bureau of La.bor des BtatB-UniS, a savoir l'indice deB sa1&ires de l' industrie petroli~re et de l' indice du codt des aciers marchands des Eta.ts-Un1s.

    I.e contrat Ea.scOg&s utilise una formule diff4rente pour l'etablissement du prix. Exprim8 en cents E.U. par million de BTtJ livre f .0.b. port algerien, Ie prix de vente de base est de 45,75 cents. Selon 1& formule d'etablissement du prix, Ie prix de Tente de base est majora chaque annee de 1,5 pour cent a. partir de 197;. On applique ega.lement una f01'llll1le de ca.lcul du taux de cha.Me qui est liee au taux de cb&Dge commercial du dollar E.U. a. une date donnee :u La prix de Tente contractuel eat ca1cu1e Ie premier jour ouvrable de chaque mois. Se10n 1& formule d'etab1isaement du prix, 1& fOrmu1e de calcu1 du taux de change est appliquee au prix de vente de base indexe au premier du mOis,

    II The Oil and Gas Journal, 17 decembre 197; "Algeria Ma..T Renegotiate LGB Pacts".

    11 I1 faut environ 1000 pieds cubes (28,2 m;) de gaz naturel pour produire un million de BTtJ.

    ,; Cet arrangement est du mame genre que celui qui a ete approuve pour Ie ga.z canadien Tendu par la Westcoast Transmission Company Limited a El Paso Natural Gas Company, qui doit itre &chemine jusqu'& 1& Division nord-ouest de cette derni~re, ou Ie prix de vente contractuel est lie au taux de change du dollar des Etats-Unis au Canada.

    http:contra.ta

  • ADEXE 2 Page 6

    et determine Ie prix de toutes les livraisons effectuees pendant Ie mois. Si l'application de la formule de calcuI du taux de change pour l'etablissement du prix de vente contractuel donne un chiffre qui est inferieur a. 45,75 cents par million de BTU, Ie prix de vente contractuel est fixe a 45,75 cents par million de BTU. linsi, d'apNs PArticle VIII du contrat, Ie prix de vente de base par million de BTU est de 45,75 cents, sous reserve d'une majoration au taux compose de 1,5 %par an, qui a lieu une fois par an, et de 1 I applioa.tion de la formule de calcul du taux de chaDge, qui a lieu une fois par mois

    Au cours des dernieres annees, Ie prix du petrole a subi des Musses spectaculaires sur Ie marche mondial. Les prix du gaz naturel, qui par Ie passe ont eu tendance a atre inferieurs a la valeur du petrole en equivalent de BTU, accusent tres souvent un net decalage par rapport aux prix courants du petrole. Si l'utilisation du gaz naturel se d4heloppe cOJllle on s'y attend, et a'il arrive progressivement a. concurrencer directament Ie petrole (par example pour la production d'energie electrique), on peut raisonnablement escompter une revision a la hausse des prix du gaz depart tlte de puits qui refletera la situation nouvelle de la concurren~e. Les ventes de gaz naturel sont ordinairement l'objet de contrats a. long terme parce que Ie codt des installations specialisees necessaires est eleT8 et parce que les sources d'approvisionnement et la demande tendent a. atre beaucoup moina souples que dans Ie o&s du petrole brut, de sorte que la tendance generale des prix du gaz suit celIe du petrole, mais avec une certaine rigid!te.

    8. La coilt des installatione

    LeB sources disponibles permettent une eatimation raisonnable du codt des inatallatione neceasaires pour p104uire, transporter et traiter Ie gaz naturel a. exporter via Bethioua. Bechtel a prepare en 1970 une etude technique et une etude des couts pour Ie premier projet dtexportation d'El Paso. Ces eatimatione ont ete mises a jour en juillet 1972. En 1973, 1a SOBATRACH a attribue a CBlMICO Ie contrat ferme pour la construction de 1a premi~re uaine de liquefaction de Bethioua, a un prix tres proche de l'estimation, et la seconde usine a ete l'objet dlun Appel d'offres a. des taux qui semblent inferieurs, en codt lUlitaire. On a rec&pitule au tableau qui suit les investisBements totaux probables calcuIes d'apres les estimations des codts de Bechtel.!! Les taxes locales payees au gouvernement alserien par la SORATRACH, qui est une societe publique, n'ont pas ete prises en consideration.

    11 Cette analyse economique procede de ltbypo~se que Ie port de Bathioua servira aI' exportation de 40 milliards de m de GNL par an, pendant 25 ans. Les volumes retenus sont ceux du premier et du second contrats El Paso, du contrat du Consortium europe en et du contrat de la Panhandle Eastern.

  • AllBEXE 2 Page 7

    Projet d'Exportation de Qaz

    Investissemant total probable dana les installations du psement, les oonduit .. , les uaines de liquefaction

    et lea installatioDS de at et de char nt equivalent en millions de dollars 1.'0'.

    1.

    2.

    ;.

    4.

    Inatall&tion d.u sisement - Baaai R'lIel Colts directs Autrea coata

    Conduitea Colta direots Autres c06.ta

    Usinea de liquefaction, braa de char~nt et stockap

    Inatallationa :22rtuaires de GIL*

    244 2~

    288

    ;54 22

    406

    1 170

    20

    Total 19b4 soit 2 000

    * Y compria les investissements de la SOBATRACB et de la CIAB et non compris le projet propoae par la BanqUet lequel devrait itre viable fiDa.nciitremen.t.

    En 1972, Beohtel a 'value a 29.5 millions de doll.a;L-. E.'O'. par an lea coate dtexploitation jusqutau Davire lies aux oontrat initial d'El Paso. La Tolume des expeditions dont il est question ici est le quadruple d.u contrat 11 Paso et, en l'abaence dteconoaie. dtechelle importantes on peut estimer que le chiftre de 118 millions de dollars I.U. est celui du c06.t d t exploitation a. plein regime, pour una azm.ee representative, par e:xemple 1980. La. durie de valid!te des contrata Drie de 20 a. 25 &DB, et au tau::x: de 4 pour cent par an, lea provisiolUl pour amortis88Jl.8nt se chiffrent cbaque &1'1I1t!e a. 76 millions de dollars 1.'0'.

    La. _jeure partie des "penses en devises necesaairea pour 1& cOlUltruction des installations est f'iDaDcee par des prlts a. court teme, rel&tivement onereux. . Au::x: tins de comparaison, on a chitf're le coat du capital a 9 pour cent par an t il atteindra dono 144 milliODB de dollars en 1980. _is d••cendra a. 7; milliona de dollars E.U. en 1990.

  • ADEXE 2 Page 8

    9. Recettes

    La volume total eetime des exped!tiona a:rmuelles de gaz equivaut a. 40 mill1ard.a de m3, ou, pour prendre une ua1te differente, a. 1 412 milliards de milliards de BTU. Selon les est1Dla.tione, Ie colt d'exploitation total de l'installation de production, plus ltamortie.ament, et les intertts sur les emprunta (8. 9 ;), s'elevera a. 338 millions de dollars B.U. Le point d'equilibre se situe a. 23,9 cate par million de Bro, avant revenu produit par Ie gaz naturel. Si Ie capital etait dim1mui du montant de la provision annualle pour l'amortissement, Ie point d'equilibre serait, en 1990, de 18,9 cents par million de BTU.

    En e.t1mant a. 23,9 et 18,9 cents par million de Bro Ie point d'equ1libre des armeea 1980 et 1990 reapectiTement, on nta pas teuu compte des recettes au titre soit des condeaaats soit de. GPL. La plupart des colts de production des deux categories de produit. ont ete inclua dans les depenses annuellea qui ont ete chiffrees a 338 millions de dollara B.U. II ne semble pas que lea conduitea de transport de. Gondensats et des GPL aient ete englobee. dans Ie colt. Las recettes produitea par les condensata et les GPL pourraient atre tre. tmportaDtes. La production de 16,7 millions de tonnes de condensats prevue pour 1980 equivaut a 122 millions de baril., soit, au prb: stabilise de 10 dollars Ie baril (base sur les prb: du brut en janvier 1974), pres ds 1,22 milliard de dollars des B.U. annual de GPL serait de 800 000 tonnes en 1980. chiffrer rationnellement Ie prix.

    On a II nt

    est1Ja8 que Ie volume a pas ete possible dten

    10. Ltimpftct sur l'econemie alserienne

    Les prb: du GI1L qui sera exporte d'llgerie ne sont generalement pas comma. De plus, il sst dittieile de pNdire tant ltauamentation future de. coura que les prb: qui seront tixes dans les contrats conclus a l'avenir, dtautant que ces derniera retlatteront la hausse recente des cours mondiaux du petrole brut. Toutefois, si lIon sten tient au prb: de base confirmes a l'exportation du gaz f.o.b. port algerien (0,305 dollare B.U. par million de BTD pour Ie premier contrat Bl Paso et 0,4575 dollara I.U. par million de BTU pour Ie contrat Bascoga.e), et aux prix publies receJllll8nt par Ie gouTernement (0,65 dollar I.U. pour les contrats BI, lIatural Ga.s et Ruhrps), ainai qu'aux investissements en capital et aux colta d'exploitation prevus pour Ie projet, Ie projet est indubitablement profitable a l'economie algerienne. Le gouvernement eatime que Ie projet lui rapportera au total 70 milliards de dollars E.U. pendant les 25 prochaines anneea, et lea depenses teta.lea aeront de 1 t ordre de 10 milliards de dollars E.U. pendant 1& mama periode. Le projet permettra d'emplqyer immediatement plusieura milliers de personne. a. I' explore.tion, au transport et a 1& transformation du gaz, a. dea activites industrielles connexes et a l'exploitation du port. De plus, il fourn1ra aux pays importateurs l'energie dont ils ont besoin.

  • ANNEXE :3

    EVALUATION DU

    PROJET DU PORT DE BETHIOUA

    ALGERIE

    gontrats d'exploitation de gaz

    Q,uantite annuelle

    Acheteur (milliard de

    A. Achats conclus British Gas Council 1,0 Gaz deFra.nce 0,5

    Gaz de France 1,5 a 3,5 Distergas (Etats-Unis) 2,0 Gas Natural (Espagne) 0,5 a 1,5 Eascogas LNG Inc.(Etats-Unis) 3,0 a 6,0 El Paso Natural Gas (I) 10,0 European Consortium(I) 15,5

    B. Contrats en cours de negociation El Paso Nat