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"On dit qu'à la Paillade" réalisé par Kaina tvTRANSCRIPT
LUNDI II FEVRIER 2013 - 1 € - N° 20695 www.lamarseillaise.fr
roi de l'arene Le Sérignagnais (à gauche) a surclassé l'Avignonnais Benoît Paire (à droite) (6-2, 6-3) à l'Open Sud de France. l'ABE Z1
Actualité
Jean-Fabrice, Journaliste pour Kaina TV, travaille sur les dernières finitions. PHOTO REDAOUNE ANFOUSSI
Initiative. Kaïna TV s'est lancée dans la création d'un wetrdocumentaire présenté demain au Théâtre Jean Vilar.
La Paillade: ce qu'on en dit, ce qu'on • « C'est un quartier violent, ça la téJé associative. Quatorze per le quartier. Il y a de la violence, craint, il y a des règlements de sonnes sont ainsi passées devant mais pas plus qu'en centre-ville», compte, du trafic de shit dans tous la caméra, « des jeunes, des âgés, souligne Akli. Le propos n'est pas les blocs, il n'y a que des musul des gens qui n'ont pas de boulot non plus de présenter une image mans, on y jette les poubelles par mais des idées plein la tronche, rose et naïve, mais de s'approcher la balcon... » Voilà dressé à grands des blancs et des blacks, des che de la réalité. « La Paillade ce n'est traits par Mohad, le portrait de la veux gris et des têtes blondes...», pas blanc ou noir; c'est au milieu Il,
Initiative. Kaïna TV s'est lancée dans la création d'un web-documentaire présenté demain au Théâtre Jean Vilar.
La Paillade: ce qu'on en dit, ce qu'on y vit • « C'est un quartier violent, ça craint, il y a des règlements de compte, du trafic de shit dans tous les blocs, il n'y a que des musulmans, on y jette les poubelles par la balcon. .. » Voilà dressé à grands traits par Mohad, le portrait de la Paillade vue du centre-ville. Ces idées reçues, il les a entendues cent fois, mille fois, comme tous les habitants du quartier. Ils en sont blasés. « Au début ça énerve, on en a marre de sejustlfler. Maintenant, on leur dit: Venez voir », poursuit Marouan, un bénévole. Voilà le principe de « On dit qu'à la Paillade », le premier web-documentaire réalisé par Kaïna TV : faire parler du quartier, par les gens qui n'y ont jamais mis les pieds et les habitants. « La base du projet de Kaïna TV est de lutter contre la stigmatisation du quartier. On a voulu vérifier les préjugés et les confronter à la réalité. On a pris la parole de chacun en restant le plus neutres possible. Les propos des gens leur appartiennent, souligne Akli Alliout, président de
la télé associative. Quatorie personnes sont ainsi passées devant la caméra, « des jeunes, des âgés, des gens qui n'ont pas de boulot mais des idées plein la tronche, des blancs et des blacks, des cheveux gris et des têtes blondes.. .», complète Christine, qui habite la Paillade depuis 19 ans et fait partie de la liste.
Ni tout blanc ni tout noir A chacun ont été posées les questions en rapport avec leur fonction, piochées dans les idées reçues si souvent entendues. « A la chef d'entreprise, on a demandé ce qu'elle pouvait dire du chômage, à l'imam l'image desfuièles dans les médias, au CPE le poids de l'échec scolaire », illustre Amandine, stagiaire de l'association. Le résultat ne sera surprenant que pour les extérieurs, ceux qui ne côtoient pas le quartier car il tord le coup aux préjugés. « Defaçon générale, les personnes qui y travaillent et celles qui y habitent relèvent le côté convivial, la proximité dans
le quartier. Il y a de 'la violence, mais pas plus qu'en centre-ville », souligne Akli. Le propos n'est pas non plus de présenter une image rose et naïve, mais de s'approcher de la réalité. « La Paillade ce n'est pas blanc ou noir, c'est au milieu », résume Mohad en haussant les épaules. Ces témoignages, assortis d'un micro-trottoir réalisé sur la place de la Comédie, seront dévoilés au Théàtre Jean Vilar demain soir. L'occasion aussi de présenter toute l'interface de navigation du web-documentaire, composé de chaque témoignage accessible séparément, photos d'archives relatant l'histoire du quartier de 1961 à 2012, de liens vers des données chiffrées, des documents, des articles de journaux... De quoi naviguer, découvrir, s'appropriet l'esprit d'un quartier mal connu de l'extérieur et où l'on continue à dire « je vais à Montpellier », pour dire qu'on va en centre-ville.
HIËŒNE GOSSELIN http://www.kaina-tv.org/
Un web-documentaire pour changer l’image de la PailladeLa web-TV associative de la Paillade lève le voile ce mardi soir sur son documentaire bap-tisé On dit qu’à la Paillade. « Ce web-documentaire a pour ob-jectif de lutter contre la stigma-tisation du quartier, confie Akli Alliouat, le directeur de Kaïna-TV. Pendant plusieurs mois, nous avons interrogé des habi-tants et des commerçants sur leurs représentations de la Paillade. » Le film met en scène un garçon de 12 ans, qui s’ap-
prête à emménager à Montpel-lier. Intrigué par les idées re-çues sur ce quartier populaire, ce dernier part à la rencontre de ceux qui y vivent, caméra sous le bras. « Une vingtaine de personnes a participé à la réa-lisation », reprend Akli Alliouat. Avant la mise en ligne ce mer-credi, le web-documentaire sera projeté en avant-première ce mardi soir. W N.B.
Ce mardi (18 h) au théâtre Jean-Vilar
Entrée libre. Site : www.kaina-tv.org.
MARDI 12 FÉVRIER 2013 3GRAND MONTPELLIER
NICOLAS BONZOM
« S i rien n’est fait, nous avertissons la classe politique qu’ils porteront la responsabilité de ce qu’il risque de
se passer. » Mohamed Boukit est l’un des porte-parole du collectif de la Paillade, créé en dé-cembre. Ce groupement d’une cinquantaine d’habitants et d’acteurs associatifs du quartier montpelliérain, classé zone de sécurité priori-taire en septembre, tire la sonnette d’alarme. « Il y a une souffrance liée à l’insécurité, reprend cet ingénieur de 36 ans. Derrière se cache la ques-tion de la prise en compte de la jeunesse. » Le collectif annonce la création d’un « livre blanc », qui sera rédigé au gré des rencontres avec la population et les représentants des institutions. Les premiers feuillets réclament notamment le retour d’une police de proximité à la Paillade.
Une insécurité dans les transports« Il faut une police qui tranquilise et présente tous les jours auprès des habitants, confie Abdel Moujane. Quatre ou cinq agents, c’est suffisant. » Selon le collectif, la vague d’insécurité de ces derniers mois mettrait en péril la cohésion so-ciale de ce quartier de 30 000 habitants. « Dans le tramway, il faut plus d’agents de médiation car
les vols à l’arraché se multiplient », reprend ce membre du collectif. Le groupement pointe du doigt le chômage (40 % dans le quartier) comme l’un des facteurs déclencheurs des violences et des incivilités. « Il faut créer des emplois au sein de kiosques, d’épiceries sociales, de concierge-ries ou de crèches qui manquent cruellement ici », souligne Mohamed Boukit. Le collectif de-mande à être reçu rapidement par le préfet. WInformations : [email protected].
MOSSON Les Pailladins se mobilisent pour offrir un nouveau visage à ce quartier réputé « sensible »
« IL FAUT UNE POLICE QUI TRANQUILLISE »W MANUEL VALLS INVITÉ À UN TOURNOILe 20 avril prochain, le collectif de la Paillade organise un
tournoi de football. « Des jeunes du quartier, des policiers
ou des élus composeront les équipes », affirme Mohamed
Boukit. « On invite le ministre Manuel Valls à venir »,
reprend Driss Bouazzaoui, ancien sportif de haut-niveau.
Une partie du collectif de la Paillade : Abdel, Régine, Mohamed et Driss (de g. à dr.).
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GRÈVE
Des écoles fermées à Montpellier22 écoles sont fermées ce mardi. Un service minimum est en place à Grammont, aux Hauts de Massane et au relais enfants.
DESIGN
Une seconde vie aux objetsL’association Airis organise ce mardi (14 h 30-17 h) un atelier de création à base d’objets de récupération à la MPT Fanfonne-Guillierme (Alco). Tarif : 2 €.
THÉÂTRE
Daniel VillanovaLes plus belles chamailleries de Lucette et Raymond, le couple le plus célèbre de Bourougnan, sont à L’Amuse Théâtre (Le Crès) de mercredi au samedi (21 h 15) jusqu’au 2 mars. Tarifs : de 16 à 21 €.
SALON
Salon babyLe Parc des expositions accueille ce week-end le salon baby, consacré aux parents et futurs parents. Tarifs : de 0 à 10,50 €.
CARNAVAL
Le goûter ZartA l’occasion de mardi gras, la séance de conte au théâtre Pierre-Tabard (dans le quartier des Beaux-Arts) est gratuite à 17 h. A condition de venir déguisé…
Les « gueux » défilent ce mardi soirLe désormais célèbre « carnaval des gueux » démarre ce mardi (19 h) depuis les jardins du Peyrou. Les déguisements les plus décalés seront à l’honneur.
ÉTUDES
Portes-ouvertes à l’IsemL’Institut des sciences de l’entreprise et du management organise une journée portes-ouvertes ce samedi (10 h-16 h) pour découvrir ses formations.
20 Minutes MontpellierRédaction Jérôme Diesnis 06 881 888 [email protected] postale :20 Minutes BP 20 001 34570 PignanContact commercial
Julie Calventus / 06 21 21 54 [email protected]
INFO-SERVICES
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météo
MATIN APRÈS-MIDI
Demain à Montpellier
La pluie et les nuages seront tous en scène Le temps sera gris avec des nuages bas et souvent tenaces. Quelques averses sont possibles sur le Pays basque, alors que des éclaircies reviendront sur l’extrême nord. Les températures baisseront, et le mistral souffl era en Méditerranée.
APRÈS-MIDIMATIN
Aujourd’hui à Montpellier et en France
LE JEUDI 21 FÉVRIER 2013 À 09:15
Au programme de cette Hyper revue de presse du jeudi21 février : la menace sur l'apprentissage de l'écrituremanuscrite à l'école, une division de pirates informatiquesau sein de l'armée chinoise, et un webdocumentaireoriginal pour lutter contre les clichés sur le quartier de LaPaillade à Montpellier.
Capture d'écran "On dit qu'à la paillade"
Et si l'on cessait d'apprendre aux enfants àécrire ?
C'est à lire dans l'hebdomadaire Le Point : écrire à la main ne serviraitplus à grand chose. A part peut-être à faire sa liste des courses et encoresouligne avec malice la journaliste Emilie Lanez, les applications poursmartphone sont plus pratiques. Avec elles, il y a moins de risque d'oubliersa liste à la maison. En Grande Bretagne d'après un sondage, 40% descitoyens déclarent n'avoir rien écrit à la main depuis 6 mois. Aux USA, dèsl'année prochaine, l'apprentissage de l'écriture manuelle dans les écolesprimaires, ne sera plus obligatoire, mais optionnel, dans 45 Etats. Lesspécialistes interrogés par Le Point ne sont pas d'accord. Pour deuxd'entre eux il faut savoir écrire à la main, pour avoir une meilleure maîtrisede l'écrit, mais aussi de la lecture. Pour un autre, chercheur au CNRS,l'écriture manuelle, sera de l'histoire ancienne, même en France, d'ici 2 ou3 générations.
Attention sujet sensible : une réforme des aidesétudiantes
Après les allocations familiales, il est désormais question de plafonnervoire de supprimer la demi-part fiscale accordée aux parents desétudiants. Ce sont les familles des classes moyennes et supérieures quiseraient touchées précise Le Figaro. Cette suppression permettrait dedégager 1.2 milliard d'euros, qui pourraient permettre d'accorder plus debourses aux étudiants les plus modestes. "Rien n'est tranché, rien n'estdécidé" assure dans Le Monde, la ministre de l'enseignement supérieurGeneviève Fioraso.
ParJules Lavie
Matthieu Beauval
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1 sur 2 13/03/2013 15:05
décidé" assure dans Le Monde, la ministre de l'enseignement supérieurGeneviève Fioraso.
Une division de pirates informatiques dansl'armée chinoise
Le Figaro, Libération ou encore Le Monde, rebondissent, sur une longueenquête publiée il y a 2 jours par le New York Times. Un cabinetaméricain, Mandiant, spécialisé dans le piratage informatique a puremonter les connexions de hackers chinois. Verdict, une grande partie descyber-attaques lancées contre les USA, proviennent de Shanghaï, d'unimmeuble de 12 étages, qui appartient à l'armée chinoise, l'armée populairede Libération. Le site est baptisé Unité 61398. Il emploierait 2.000personnes.
On dit qu'à La Paillade...
C'est notre coup de cœur ce matin : un webdocumentaire pour briser lesclichés sur un quartier populaire de Montpellier, une œuvre imaginée etcréée par Kaïna, une association locale : "On dit qu'à la Paillade"
La Paillade, c'est le nom de ce quartier situé à l'ouest de Montpellier. Créédans les années 60, il est encore souvent considéré comme un quartier àproblèmes. A tort pour les membres de l'association Kaïna. Pour luttercontre les préjugés et tous les clichés de la Paillade, ils ont monté uneWeb TV il y a quelques années, et maintenant, ils donnent la parole auxhabitants du quartier dans un webdocumentaire...
Capture d'écran On dit qu'à La Paillade
Cette très belle réalisation, sans angélisme ni utopie, a été dénichée par lesite webdocu.fr. C'est aussi la preuve que la forme du webdocumentairen'est pas réservée aux médias traditionnels, mais que ces nouveauxmodes de narration fonctionnent très bien pour raconter une histoire d'unemanière différente et surprenante.
L'association Kaina réalise le premier webdoc de la région. © Kaina-tv
Tunisie :l'immolationsymbole d'unejeunessesacrifiée. Et lacensuremétéorologiqueavant la censurepolitique
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2 sur 2 13/03/2013 15:05
Midi Libre 1 midilibre.fr 7 VENDREDI 22 FÉVRIER 2013 .
Un web documentaire zoome sur le quartier La Paillade 1Il vient d'être projeté au théâtre Jean-Vilar. Avec succès. Le théâtre Jean-Vilar vient de servir de cadre à la projection du web documentaire de Raina TV intitlÙé On dit qu'à La PaiUade. Avec succès. Largement de quoi r~jouir Akli, directeur de l'association. « C'est la première fois qu'un web doc est tourné dans la région! Nous sommes heureux de pouvoir dire que, depuis un qumtier populaire, une association a montré la voie en se saisissant de cet outil média.»
Cinq mois de travail
Concrètement, cette œuvre, ce sont « cinq mois de travail. À se former. À rencontrer les gens. À imaginer l'habillage graphique... », explique Oumar, médiateur dans la structure. «C'est vrai, nous voilà formés à l'outil et nous
aimerions en faire profiter d'autres! ", ajoute Aldi. Un micro-trottoir, des photographies et une quinzaine de portraits: le metteur en scène Julien Bouffier, la député Anne-Yvonne Le Dain, l'imam Khattabi, parmi d'autres, livrent un regard sm le quartier. « C'est une fresque de La PaiUade, sans faux-semblant. La pa.role a été libre »,
poursuit Oumar. La projection temùnée, les institutionnels ont malheureusement quitté les liewc Le public, désireux d'évoquer les problèmes du sectem et la perception que l'on en a à l'extériem, s'est du coup senti orphelin. Il n'a pas manqué de le faire remarquer.
• Pour en savoir plus: hltpJ/onditquafapaiJ/ade.kainatv.qrg. Contact: 04 67563054. .
• Une séance appréciée. malgré le départ des institutionnels à la fin.
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Argelliers Condamné pour avoir maltraité ses chiens >Montpellier 1Cahier l 1P. 5
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Vincent Peillon :(( Attendre, "."".~(estprendre un risque »
.Dans la région, le ministre de l'Education explique la réforme des rythmes à l'école. >Région 1Cahier 2 1P. l
A BéziersUrbanisme La tension monte Une université , , , -i .... rl...,..;J .• ~ • J
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« SCIENCES : Zoom, balade entre les 2 infinis POLITIQUE : The End, etc. »
25 fév 2013 | FRANCE Tags: FRANCE · SOCIETE
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MONTPELLIER – Kaïna TV diffuse actuellement On dit qu’à la Paillade, un webdoc quiévoque le passé mais aussi le présent de ce quartier de Montpellier. Avec cette œuvre,cette télévision locale tente de briser les clichés accolés au nom de la Paillade à traversles portraits d’une quinzaine d’habitants du quartier.
C’est justement cette partie Personnages qui constitue le cœur de ce projet. Retraitée,boulanger, journaliste, chef d’entreprise… On dit qu’à la Paillade couvre un largefaisceau social et livre un plaidoyer éloquent. Les habitants évoquent les bons etmauvais côtés de la Paillade et confient pour la plupart leur attachement aux lieux.
Une partie Histoire est également disponible. Elle présente le quartier en une quinzainede grandes dates. L’on y recense notamment l’inauguration du stade de la Mosson, oùréside le Montpellier HSC, champion de France de football en 2012.
D’autres dates évoquent l’inauguration de grands projets urbains ou encore ladémolition du quartier Phobos, en 1982.
Une section Photos est aussi accessible et fonctionne sous la forme d’un diaporamadont on regrettera seulement qu’il n’ait été accompagné d’un son d’ambiance.
Sur un plan plus technique, la qualité du webdoc est également à signaler. Laréalisation du projet, effectuée avec le logiciel Djehouti, est techniquement sans faille.La navigation est intuitive et agréable, et la création graphique est cohérente.
Cliquez ici pour visionner On dit qu’à la Paillade, un webdoc de Kaïna TV
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HISTOIRE : Voyages en résistancesEMPLOI : Cité orientée, des métiers qui nous ressemblentPOLITIQUE : The End, etc.CRISE ÉCONOMIQUE : Frigos à nu
› février 2013 › janvier 2013
› décembre 2012
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› MENTIONS LÉGALES
FRANCE : On dit qu'à la Paillade... - Webdoc.fr http://webdoc.fr/france-actu/societe-france-montpellier-paillade-football/
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L'empowerment selon... Jacques Donzelot :
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ans, « c’est mieux que rien » de
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plumes, le quartier du Noyer-Renard
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RUE 93 : BATAILLE MYTHIQUE DE DUOS AUBLANC-MESNIL
L'ÉQUIPE
CULTURE SOCIÉTÉ NORD/SUD AGIR MÉMOIRE
LE 05-03-2013
PAR CHARLY CÉLINAIN
ACCUEIL / SOCIÉTÉ / « ON DIT QU'À LA PAILLADE » : QUAND LE WEB DOC MET UNE CLAQUE AU CLICHÉ
Montpellier, ce n'est pas seulement le sud, le soleil, la vie étudiante et le
club de football de « Loulou » Nicollin. Non loin du stade, Montpellier c'est
aussi le quartier populaire de La Paillade, qui traîne malgré lui une
mauvaise réputation. L'association Kaïna TV a créé un web documentaire
rendant compte de la réalité du quotidien du quartier, démontant au passage certains « On dit
»...
Pur produit de La Paillade, l'association Kaïna TV relate tout au long de l'année la vie des habitantsde ce quartier dit difficile, à travers des reportages, des débats, des interviews... Dans la suitelogique de leur travail quotidien, les membres de Kaïna TV ont créé un web documentaire sur leurquartier : « Il y a deux ans, pas mal de web documentaires voyaient le jour. Cette nouvelle narrationnous intéressait beaucoup. » nous explique Akli Aliouat, à la tête de l'association Kaïna TV. Depuisquelques jours, le web documentaire « On dit qu'à La Paillade... » fait découvrir le quartier par la biaisdu regard de ceux qui le connaissent et qui en parlent le mieux : ses habitants !
TRAVAIL COLLECTIF
Ce web documentaire est le fruit d'un travail de quatre mois et demi. Un travail d'équipe avec lesmembres de Kaïna, bien sûr, mais aussi avec les habitants du quartier. C'est une équipe de « 14-15personnes qui ont travaillés pour tout ». Les plus jeunes aussi ont mis la main à la pâte selon AkliAliouat : « La voix off c'est Mohamed, un jeune collégien de 15 ans qui habite dans le quartier. Lesdessins ont été faits un jeune de 22 ans, du quartier et chômeur ». Évidemment, on ne se lance pascomme ça, sans filet, dans la réalisation d'un web documentaire si on n'en a jamais fait, leresponsable de Kaïna TV raconte : « Nous avons eu une formation avec Marianne Rigaux de l'ESJLille [Réalisatrice de plusieurs web documentaires et formatrice en diaporama sonore et Webdocumentaire à l'Ecole Supérieure de Journalisme Lille, ndlr] pour apprendre les fondamentaux ».Les fondamentaux intégrés, l'association montpelliéraine devait ensuite faire ce qu'ils font de mieux :aller à la rencontre des gens.
FONCTION SOCIALE
L'interface du web documentaire représente un ensemble de boites aux lettres. En cliquant sur uneboite aux lettres, on découvre le témoignage d'un habitant de La Paillade. Mais les choix desintervenants n'a pas été fait au hasard comme nous le confirme Akli Aliouat : « Dès le départ, nousavions la volonté de faire intervenir des gens qui ont une fonction sociale. Comme l'Imam, leboulanger... Certains des intervenants font partie de notre réseau élargi, par contre il y a desintervenants qu'on ne connaissait pas. Nous sommes partis à leur rencontre, c'était l'occasion
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« On dit qu'à La Paillade » : quand le web doc met une claque au cliché ... http://www.presseetcite.info/journal-officiel-des-banlieues/societe/dit-...
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JACQUES DONZELOT : QUEL« POUVOIR D’AGIR » DANS LESBANLIEUES ?
LE 11-03-2013
AVOIR 20 ANS DANS LESQUARTIERS
LE 08-03-2013
SPORT : LES JAMBES ET(AUSSI) LA TÊTE
LE 07-03-2013
d'ouvrir des portes ». Double fonction donc pour ce web documentaire : permettre aux personnes quine sont pas du quartier de le découvrir mais il a aussi permis aux habitants de La Paillade d'échangerentre eux.
UN WEB DOCUMENTAIRE NÉCESSAIRE
En visionnant un micro-trottoir présent dans le web documentaire, on s'aperçoit assez rapidementque La Paillade ne jouit pas d'une grande côte de popularité auprès des habitants du centre ville deMontpellier. Comme souvent, ces a priori négatifs sont surtout dûs à une méconnaissance du quartier: « On a tous des représentations sur tout. Ce web documentaire est nécessaire pour rappeler qu'ilest mal vu mais surtout mal connu. Ce web doc est une invitation à venir découvrir le quartier ».
LANCEMENT RÉUSSI
Faire venir les habitants du centre ville dans le quartier de La Paillade. Faire oublier tous les clichésqui collent à la peau du quartier. Un objectif atteint lors du lancement du Web doc : « Nous avonsamené entre 200 et 250 personnes dans le théâtre Jean Vilar à La Paillade. Pourtant d'habitude leurprogrammation n'est pas « faite » pour les gens de La Paillade. Les gens sont venus d'un peupartout. Ils ont pu se rencontrer, discuter, échanger, se parler et ce genre d'événement qui faitavancer la problématique des clichés » relate le responsable du site Kaïna TV. Un web documentaire qui rapproche les habitants de Montpellier dans son ensemble. On pourraitpenser que ce témoignage de la vie à La Paillade serait évolutif mais ce n'est pas l'intention del'association : « On aime bien avoir un début et une fin. L'équipe et les habitants peuvent ainsi voir lerésultat. Nous n'avons pas d'objectif à rajouter ». Espérons que ce web documentaire n'est que ledébut de la fin des clichés sur ce quartier populaire et ses habitants. Web documentaire de Kaïna TV - On dit qu'à La Paillade
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13/03/13 « On dit qu'à La Paillade » : quand le web doc met une claque au cliché | Presse & Cité
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le club de football de « Loulou » Nicollin. Non loin du stade,
Montpellier c'est aussi le quartier populaire de La Paillade, qui traîne
malgré lui une mauvaise réputation. L'association Kaïna TV a créé un
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passage certains « On dit »...
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de ce quartier dit difficile, à travers des reportages, des débats, des interviews... Dans la suite
logique de leur travail quotidien, les membres de Kaïna TV ont créé un web documentaire sur leur
quartier : « Il y a deux ans, pas mal de web documentaires voyaient le jour. Cette nouvelle narration
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quelques jours, le web documentaire « On dit qu'à La Paillade... » fait découvrir le quartier par la
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Ce web documentaire est le fruit d'un travail de quatre mois et demi. Un travail d'équipe avec les
membres de Kaïna, bien sûr, mais aussi avec les habitants du quartier. C'est une équipe de « 14-
15 personnes qui ont travaillés pour tout ». Les plus jeunes aussi ont mis la main à la pâte selon
Akli Aliouat : « La voix off c'est Mohamed, un jeune collégien de 15 ans qui habite dans le quartier.
Les dessins ont été faits un jeune de 22 ans, du quartier et chômeur ». Évidemment, on ne se lance
pas comme ça, sans filet, dans la réalisation d'un web documentaire si on n'en a jamais fait, le
responsable de Kaïna TV raconte : « Nous avons eu une formation avec Marianne Rigaux de l'ESJ
Lille [Réalisatrice de plusieurs web documentaires et formatrice en diaporama sonore et Web
documentaire à l'Ecole Supérieure de Journalisme Lille, ndlr] pour apprendre les fondamentaux ».
Les fondamentaux intégrés, l'association montpelliéraine devait ensuite faire ce qu'ils font de mieux
: aller à la rencontre des gens.
FONCTION SOCIALE
L'interface du web documentaire représente un ensemble de boites aux lettres. En cliquant sur une
boite aux lettres, on découvre le témoignage d'un habitant de La Paillade. Mais les choix des
intervenants n'a pas été fait au hasard comme nous le confirme Akli Aliouat : « Dès le départ, nous
avions la volonté de faire intervenir des gens qui ont une fonction sociale. Comme l'Imam, le
boulanger... Certains des intervenants font partie de notre réseau élargi, par contre il y a des
intervenants qu'on ne connaissait pas. Nous sommes partis à leur rencontre, c'était l'occasion
d'ouvrir des portes ». Double fonction donc pour ce web documentaire : permettre aux personnes
« ON DIT QU'À LA PAILLADE » : QUAND LE WEB DOC METUNE CLAQUE AU CLICHÉ
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13/03/13 « On dit qu'à La Paillade » : quand le web doc met une claque au cliché | Presse & Cité
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qui ne sont pas du quartier de le découvrir mais il a aussi permis aux habitants de La Paillade
d'échanger entre eux.
UN WEB DOCUMENTAIRE NÉCESSAIRE
En visionnant un micro-trottoir présent dans le web documentaire, on s'aperçoit assez rapidement
que La Paillade ne jouit pas d'une grande côte de popularité auprès des habitants du centre ville de
Montpellier. Comme souvent, ces a priori négatifs sont surtout dûs à une méconnaissance du
quartier : « On a tous des représentations sur tout. Ce web documentaire est nécessaire pour
rappeler qu'il est mal vu mais surtout mal connu. Ce web doc est une invitation à venir découvrir le
quartier ».
LANCEMENT RÉUSSI
Faire venir les habitants du centre ville dans le quartier de La Paillade. Faire oublier tous les clichés
qui collent à la peau du quartier. Un objectif atteint lors du lancement du Web doc : « Nous avons
amené entre 200 et 250 personnes dans le théâtre Jean Vilar à La Paillade. Pourtant d'habitude leur
programmation n'est pas « faite » pour les gens de La Paillade. Les gens sont venus d'un peu
partout. Ils ont pu se rencontrer, discuter, échanger, se parler et ce genre d'événement qui fait
avancer la problématique des clichés » relate le responsable du site Kaïna TV.
Un web documentaire qui rapproche les habitants de Montpellier dans son ensemble. On pourrait
penser que ce témoignage de la vie à La Paillade serait évolutif mais ce n'est pas l'intention de
l'association : « On aime bien avoir un début et une fin. L'équipe et les habitants peuvent ainsi voir
le résultat. Nous n'avons pas d'objectif à rajouter ». Espérons que ce web documentaire n'est que
le début de la fin des clichés sur ce quartier populaire et ses habitants.
Web documentaire de Kaïna TV - On dit qu'à La Paillade
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Visions de Femmes avec le Zonta club Écusson 1Le musée Fabre propose un parcours d'œuvres de... dames![
• Oivier Zeder, conservateur, et Marie-Laure Brouillard, du Zonta.
Le Zonta club Marie de Montpellier a tenu, ce week-end, son séminaire annuel avec l'ensemble des clubs Zonta de France et fêté, par la même occasion, son 30' armiversaire. Créé en 1919 et présent dans 64 pays, le Zonta International est un réseau de femmes qui travaillent à faire progresser la situation féminine .dans le monde. Ses objectifs: amélioration du statut légal, éconollÙque, professionnel, éducatif comme sanitaire des dames.
L'art et la culture à l'honneur
Le séminaire de travail de la rencontre .de cette année a concerné les changements sociétaux, plus particulièrement axés sur la Génération Y (~S-:ifi Hn~ I1rHnrls llSHl1f>rs rlf>
L'art et la culture n'ont pas été oubliés. Ainsi, à l'initiative du Zonta club local, et avec le soutien du conservateur du musée Fabre Olivier Zeder, a été élaboré un parcours Visions de femmes composé de quinze tableaux représentant des femmes ou dont les auteurs sont des femmes. La visite guidée de ce parcours au féminin a été évidemment proposée aux 150 "zontiennes" venues spécialement de toute la France. À noter encore que ce parcours a été élaboré en étroite collaboration avec Hélène Baujard, historienne de l'art, et qu'il sera dorénavant proposé au public, par le musée Fabre, dans des parcours thématiques.
t Contact : Marie-laure Rmllil/arr/ ndi.<;irlRntR·
liOn dit qu'à La Paillade", le web documentaire casse les préjugés La Paillade 1Une autre image du quartier, paroles d'habitants. Des retours positifs, un coup de cœur sur l'antenne de France info. Comme l'avoue humblement Akli Alliouat, directeur de Kaina TV, « on est plutôt fier qu'une radio nationale se soit intéressé à ce qui se fait à La PaiUade. »
TI est vrai que le web documentaire On dit qu'à La PaiUade, « le premier dans la région», et présenté fin féVrier au théâtre Jean-VilaF përmet un regard du quartier de l'intérieur.
«Il n'y a pas que des tourS! » Un riveràin
Le point de départ: casser les clichés, les préjugés. En faisant participer les habitants. Jeunes et moins jeunes sont ainsi partis, cameras en main, à la rencontre d'Wle quinzaine de Pailladins. Des gens qui y habitent, y travaillent. Chaque rencontre avec un personnage, « permettant d'aborder en creux une problématique »,
que ce soit l'emploi, le logement, le tramway... Le début de l'histoire: On m'a dit que... Sélim El Boustanj, nouvel arrivant, en provenance de Rouen, s'était ainsi entendu dire qu'il partait habiter « dans le ghetto de Montpellier. Méfiez-vous. C'est ce qu'on m'a {fJ.iI.<:fJ?lIl?·'" p-n ·n".P'YYl?""· (;fJ.?'l.P
• « L'avenir, ce serait de prendre les jeunes en main, de les encadrer, de leur donner du travail... » J·M MART
mais je me disais: où vais-je atterrir? »
Des "on dit" et des "il paraît que". Et finalement: « J'ai une bonne image du quartier. Pas de souci. Détrompez-vous. n n 'y a pas que des tours.' »
Lutter contre les stigmatisations
Christine, une habitante, décrit une 'autre facette des a priori. « Les jeunes en recherche d'emploi, loTsqu'ils disent qu'ils sont d'ici, de La Paillade, ça rebute. Alors que des fois, ils ont du talent pourfairp riP.'>: rhn.'>:".'>: {;'I"'o'>:/. 'Y}fJR t>'M"llni
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Pour savoir, il faut y avoir vécu, ajoute Thérèse, retraitée. « On est très bien à La Pailla,de. On y vit comme dans les autres quattiers.» « L'nvenir, ajoute M. Elbaz, ('r sera,il de prend:re les jeu'/les ('1/
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Une vérité aussi aux Cévennes, et dans tous les quartiers. C'est pour ça que ce regard de l'intélieur, Kaina TV songe à aller le capter ailleurs. « À travers ce web docurJwntai're, on n'a. fait. qîœ /"('. {~.f!iJH1·lfJ.1·lfJ.IYlUl {'I lu 1"'''.;.'111';
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NATHALIE HARDOUIN nhardoulfl ~ midilibre,com
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Visions de Femmes avec le Zonta club Écusson 1Le musée Fabre propose un parcours d'œuvres de... dames !
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• OMer Zeder, conservateur, et Marie-Laure Brouillard, du Zonta.
.Le Zonta club Marie de Montpellier a tenu, ce week-end, son séminaire annuel avec l'ensemble des clubs Zonta de France et fêté, par la même occasion, son 30" anniversaire. Créé en 1919 et présent dans 64 pays, le Zonta International est un réseau de femmes qui travaillent à faire progresser la situation féritinine ,dans le monde. Ses objectifs: amélioration du statut légal, économique, professionnel, éducatif comme sanitaire des dames..
L'art et la culture al'honneur
Le séminaire de travail de la rencontre de cette année a concerné les changements sociétaux, plus particulièrement axés sur la Génération Y (25-35 ans, grands usagers de tous les réseaux sociaux).
(J,
L'art et la culture n'ont pas été oubliés. Ainsi, à l'initiative du Zonta club local, et avec le soutien du conservateur du musée Fabre Olivier Zeder, a été élaboré un parcours Visions defemmes composé de quinze tableaux représentant des femmes ou dont les auteurs sont ~es femmes. La visite gUidée de ce parcours au féminin a été évidemment proposée aux 150 "zontiennes" venues spécialement de toute la France. A noter encore que ce parcours a été élaboré en étroite collaboration avec Hélène Baujard, historienne de l'art, et qu'il sera dorénavant proposé au public, par le musée Fabre, dans des parcours thématiques.
• Contact : Marie-laure Brouillard, présidente: 061644 48 92.
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Des retours positifs, un coup de cœur sur l'antenne de France info. Comme l'avoue humblement Aldi Alliouat, directeur de Raina TV, « on est plurotfier qu'une radio nationale se soit intéressé à ce qui se fait à La Paillade. »
TI est vrai que le web documentaire On dit qu'à La PaiUade, « le premier dans la région», et présenté fin février au théâtre Jean-Vilar permet un regard du quartier de l'intérieur.
«Il n'y a pas que des tours! » Un riverain
Le point de départ: casser les clichés, les préjùgés. En faisant participer les habitants. Jeunes et moins jeunes sont ainsi partis, caméras en main, à la rencontre d'une quinzaine de Pailladins. Des gens qui y habitent, y travaillent. Chaque rencontre avec un personnage, « permettant d'aborder en creux une problématique »,
que ce soit l'emploi, le logement, le tramway... Le début de l'histoire: On m'a dit que... Sélim El Boustar\i, nouvel arrivant, en provenance de Rouen, s'était ainsi entendu dire qu'il partait habiter « dans le ghetto de MontpeUier. Méfiez-vous. C'est ce qu'on m'a fait savoir en premier. Ça ne me faisait pas vraiment peur
.« L'avenir, ce serait de .,fendre les jeunes en main, de les encadrer, de leur ~onner du travail... » J-M
mais je me disais: où vais-je atterrir? » Des "on dit" et des "il paraît que". Et finalement: « J'ai une bonne image du quartier. Pas de souci. Détrompez-vous. il n 'y a pas que des tours! »
Lutter contre les ~igmatisations
Christine, une habitante, décrit une -autre facette des a priori. « Les jeunes en recherche d'emploi, lorsqu'ils disent qu'ils sont d'ici, de La Paillade, ça rebute. Alors que des fois, ils ont du talent pourfaire des cMses. C'est pas exploité parce que l'étiquette est
là! » Pour savoir, il faut y avoir vécu, ajoute Thérèse, retraitée. « On est très .bien à La Paillade. On y vit comme dans les autres' quartiers.» </L'avenir, ajoute M. Elbaz, ce serait de prendre les jeunes en main, de les encadrer, de leur donner du travail... »
Une vérité aussi aux Cévennes, et dans tous les quartiers. C'est pour ça que ce regard de l'intérieur, Kaina TV songe à aller le capter ailleurs. « A travers ce web documentaire, on n'a fait que recueillir la parole et la redistribuer à des Montpelliémins,
explique Aldi Alliouat. SU?' des thèmes qu'i préoccupent aiUeurs. Maintenant qu'on une vraie expérience, on s dit qu'on peut en faire profiter d'Q,utres "espQ~es". Étendre aussi la parole su d'autres thèmes.» Kaina n'a pas fini d'interroger la voie de la rue, cte la clté, casser les préjugés. {Tnt' autre façon aussi de mieux se conmûtre.
NATHALIE HARDOUIN nhardouin@midilibre,com
• Contact: httpJ/onditqualapaillade. kaina-tv.org/ 04 6756 3054,