we like music #001

BOREALE GROUPE POP MADE IN FRANCE

NOUVEAUGOÛT !

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ÉDITO

premier numéro de We like music®


AU SOMMAIRE


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MAKEA MILLION DOLLARS US !*Ceci n’est pas un spam.

DarioIdentités, pubs, buzz, campagnes globales

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Répartition des ventes par origine / thématique musicale

CD audio

Classique

Jazz / Blues

Musiques du monde

26,10%

43,80%

41,80%

62,60%

Major Inde

Répartition des ventes par distributeurs et par genre

Un premier état des «performances» commerciales du marché du disque au 3ème trimestre 2009* fait apparaître une baisse du marché (-5,8 %) moins importante que l’année précédente sur la même période : changement des modes de consommation ? Pré-effet Hadopi ? Ou effet Michaël Jackson ?

Auteur-compositeur-interprète talentueux, Thomas Verovski est avant tout un pianiste hors pair ! Le nouvel opus rock’ambolesque de Thomas nous berce de vécus et de mélodies enivrantes. Une tonalité caressante à découvrir sans plus attendre !

Electro-argentin ou argentin-electro, c’est vous qui verrez ! Découvrez les compositions synthétisées d’Adrien Politi sur sa page MySpace.

Le Théâtre du Soleil (Cartoucherie de Paris dans le 12ème) accueille depuis le 3 février la création d’ Hélène Cixous, « Les Naufragés Du

Verne, cette comédie épique et romanesque nous plonge dans une époque qui fut le berceau tumultueux de la nôtre.

Hélène Cixous.


des 5 représentations exceptionnelles du Cabaret Terezin au Théâtre Marigny à Paris depuis le 7 février jusqu’au 10 mai 2010. Un spectacle tragique, mordant et ironique mais avant tout, un formidable hommage à l’œuvre – écrite et composée pour le cabaret – des artistes du camp-ghetto de Theresienstadt : Ilse Weber, Léo Straus, Frida Rosental, Karel Svenk, Walter Lindenbaum, Kurt Gerron, Manfred Greifenhagen, Eugen Schlesinger, Otto Skutecky, Hans Hoffer, Martin Roman, Kopper. Sergueï Dreznin assurera l’accompagnement au piano…

Fin novembre, les deux salles parisiennes ont rouvert leurs portes après quelques mois de fermeture. La gestion de la Flèche d’Or est désormais assurée par Alias et Astérios tandis que le Sentier des Halles a été racheté par Universal. Témoin des jeux de rachats et de développements stratégiques de certaines entreprises du secteur musical, Paris a vu reprendre la programmation de deux de ses salles ouvertes aux jeunes talents.

La Flèche d’Or Le Sentier des Halles

Découvrez sans plus attendre Lonely Ranger de Urban Desert ! Du dub, du hip hop, des

à ne surtout pas manquer. Envoutantes mélodies sur

soirées les plus arrosées…

Le nouvel air des langues celtiques ! Breton, Français, Anglais, un album plein de bonnes surprises ! A écouter ab-so-lu-ment, sur mySpace pour commencer !

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we like music : Bonjour Kris, bonjour Fred !Borea :

wlm : Felipe, le correspondant orléanais de Sampler Music, nous a permis de découvrir votre groupe. Qui êtes-vous ? Qui est Boréa ?Fred :

wlm : Le nom du groupe, qui rappelle quand même le grand nord de la Scandinavie, est très original. Qui en eu l’idée et pourquoi ?Kris :

wlm : Pouvez-vous nous parler, en gros, de votre groupe ? Kris :

wlm : Quels sont les musiciens qui le composent et qui joue de quoi ? Décrivez-vous…Fred :


wlm : Peut-être êtes-vous poly-instrumentistes. Quels sont les divers instruments utilisés et quels sont les avantages que vous pouvez en retirer ? Fred :

wlm : Vous êtes artistes à part entière. Vous souvenez-vous de vos premiers concerts ?Kris :

wlm : L’écoute des titres promotionnels n’est pas sans rappeler certaines époques. Un peu de glamour dans « Single ride », du progressif dans « Dazzled », une fusion 70ies dans « Psycholove ». Où puisez-vous vos sources ou par qui êtes-vous inspirés ?Fred :

wlm : Nous avons l’impression de découvrir un tout nouveau groupe alors que vous avez déjà toute une carrière derrière vous. Pourriez-vous nous raconter un peu votre parcours ?Fred :

wlm : L’ensemble de vos titres est représenté par des compositions personnelles. Malgré tout, en concert, faites-vous comme on dit, des reprises ?Kris :

wlm : Etes-vous tous unanimes, dans le groupe, au même style de musique, à la même écoute, ou avez-vous chacun vos préférences musicales ? Fred :

wlm : Est-ce que ces préférences, si elles sont différentes pour chacun d’entre vous, vous servent dans vos compositions et permettent de créer un style à part ?Fred :

wlm : Quelle a été la formation musicale de chacun d’entre vous, car l’harmonisation semble bien construite ? Fred :

wlm : Les compositions sont-elles propres à un seul d’entre vous ? Qui fait la musique, qui fait les paroles ? Et les arrangements ?Kris :

wlm : Nous sommes surpris du nombre de scènes fréquentées y compris à l’étranger. Parlez-nous un peu de vos divers périples.

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Kris :

wlm : Depuis de nombreuses années, nous avons tendance à classer les groupes et la musique à l’instar de ce qui se passait pour la musique classique. En fait, quelle est votre identité ? Vous vous classeriez dans quel secteur musical ?Fred :

wlm : Seriez-vous attirés par la création

d’avant-garde, de publicités ? Il me semble que vous avez déjà goûté à tout cela. Parlez-nous de ces expériences…

Fred & Kris :

wlm : Un concept qui rentre bien dans la vague commerciale actuelle, est celui d’offrir à votre entourage médiatique une « download card » avec un code permettant de télécharger gratuitement 4 de vos titres. Qui a eu cette idée de génie et à qui l’appliquez-vous ?Fred & Kris :

wlm : Mais indépendamment du concept évoqué ci-dessus, avez-vous réussi à obtenir des bacs pour votre distribution ?Fred & Kris :

wlm : La plupart des caf’conc’ sont aujourd’hui frileux de produire des groupes pour des raisons de clientèle et à ce titre, ne souhaitent que des reprises. Que vous demandent principalement les organisateurs : reprises ou compositions ?

Fred

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Fred & Kris :

wlm : Samplermusic vous avait permis un passage en showcase chez son ex-partenaire Total music aujourd’hui disparu. Quel en a été votre constat ?Fred & Kris :

wlm : Avez-vous, chacun, d’autres passions ?Fred :

wlm : Un message particulier ?Fred & Kris :

wlm : Merci d’avoir répondu à nos questions !

Fred & Kris :

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La vida Cuba

1ère partie

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Situa

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Après la révolution de 1959, Cuba devint un �tat ofÞciellement ath�e et limita les coutumes religieuses. Le r�gime expulsa – voire incarcéra – bon nombres d’ecclésiastiques. Le nouveau gouvernement pers�cuta les pratiquants de la Santeria (voir plus loin) et les tint à l’écart du Parti communiste.

Depuis les années 90, les religions connaîtront un regain de vitalité dans le pays. De 1969 à

1998, le gouvernement avait supprim� No�l des jours f�ri�s. Cons�cutivement � la visite historique du Pape Jean-Paul II invit� par le gouvernement et lÕEglise en janvier 1998, le r�gime assouplira ses positions contre la religion catholique puisqu’il est aujourd’hui possible, pour ses croyants, de devenir membres du PCC tout en montrant publiquement leurs symboles religieux. Cependant, un Bureau des Affaires religieuses surveille constamment les activités des Eglises qui devront obtenir la reconnaissance des autorités.

Société, croyances

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Commandant Che Guevara

Cuba, depuis son occupation, est un pays catholique. Le catholicisme sera tr�s inßuenc� par le syncr�tisme dont la principale croyance restera la Santeria, caribéenne, d’origine Yoruba (qui �tait alors interdite aux esclaves) et pratiqu�e aussi en Colombie et au Venezuela.L’Eglise catholique romaine est compos�e de la Conférence des Evêques Catholiques Cubains (COCC), men�e par Jaime Lucas Ortega y Alamino, cardinal et archev�que de La Havane.Elle est form�e de 11 dioc�ses, 56 ordres de nonnes et 24 ordres de prêtres.

Selon l’étude faite par le Centre de Recherches Psychologiques et Sociologiques, Cuba compterait dans sa population totale, un demi million de protestants. On recenserait par ailleurs 90 000 Témoins de Jéhovah et 1 500 Juifs répartis sur 5 synagogues.Plusieurs centaines de milliers de personnes pratiqueraient encore des rites afro-cubains qui persistent dans un réel succès.

Parmi ces rituels, nous avions �voqu� la plus répandue, la Santeria encore nomm�e Lukumi, La Regla Lucumi ou Regla d’Ocha, religion Yoruba domin�e par un Dieu supr�me, Olodumare �galement appel� OlaÞn, Olorun ou Olorian, source de l’Ashé – énergie spirituelle de l’Univers – qui envoya sur terre des �missaires, demi-dieux humains nomm�s Orish�s, personniÞcation de la nature. Les Orishàs veilleront à ce que chaque mortel accomplisse le destin qui lui a �t� destin� � sa naissance. Ceux qui ne lÕaccomplissent pas suivent le cycle des réincarnations successives. On pourrait comparer ce dogme au bouddhisme ou � lÕhindouisme.

Figurent aussi d’autres rites tels que le Paolo Monte, pour lequel certaines herbes et autres �l�ments naturels sont utilis�s � des Þns magiques, � lÕAbakua qui serait plus de l’ordre dÕune soci�t� secr�te de secours mutuel r�serv� aux hommes. Le Bembe repr�sente la musique célébrant les Orishàs.

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PHILIPPE TROYANOANIMATION DE SOIRÉES TOUS STYLES, AMBIANCE LATINO [email protected]

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Musique

Spanish Harlem à New York (ou « El Barrio »)

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Le Guïro

Les Maracas

Le Chekere

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La Conga Les Tambours Batà

Le Tres

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La Marimbula

Tambour Yuka

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Cordes pincées

Cordes frottées

Bois et cuivres

Claviers

Les Tambours Batà

L’Agbes

Les Tambours Bembé

Les Tambours Iyesá

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Les instruments du Dahomey (Bénin)

Les Tumbas francesas

Les Tambours Arará

Le Palos

Les Makuta

Les Yukas

La Marimbula

La Corneta china ou Trompeta china

Shakers, hochets

Tambours

Des conques

Ibrahim Ferrer

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Le Tres cubain

Les Timbales et Timbalitos

Le Guïro

Les Cajones

Les Bongós cubains

Le Tumbadora ou Conga

Le Bombo créole et Sartenes

Le sartenes (ou poêles)

De nombreuses sortes de cloches

La Qui jada

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La batterie

Walfredo De Los Reyes (Sr.)

José Luis Quintana de Los Van Van

Oscardo Valdès

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« La dernière enchère publique d’un alto Stradivarius remonte au XIXe siècle, explique l’interprète, et il n’y a pas eu de vente privée depuis les années 1960. » Les dix altos connus appartiennent à des fondations ou des musées. La

Fondation Habisreutinger de Saint-Gall, en Suisse - propriétaire du «Gustav Mahler» - ne dévoile pas pour quel montant est

assuré son alto. Elle concède que la somme est proche de la valeur d’une

toile de maître. Le «Gustav Mahler» est d’autant

plus précieux que les trois quarts de son vernis originel sont intacts.

Les Stradivarius sont vénérés par tous les musiciens pour leur son sublime : doux, chaud, profond, puissant,

chatoyant. Unique au point que ces instruments sont devenus des

produits de placement aussi sûrs que l’or. Aux enchères, ils atteignent

facilement le million d’euros, certains allant jusqu’à trois.

LeGustavMahler


Mais le secret du son exquis des violons Stradivarus était jusqu’à présent demeuré inconnu. Plusieurs théories ont tenté d’expliquer ce

vernis. Mais cette hypothèse fut rejetée. Des études révélèrent que Stradivarius utilisait un vernis à meuble traditionnel et plusieurs de ses instruments ont même été revernis au 19ème siècle sans en altérer le son. Le mystère demeurait entier jusqu’à ce que des chercheurs de la Texas A&M University découvrent récemment que le bois utilisé pour fabriquer les instruments Stradivarius avait été traité par un pesticide pour les protéger des champignons et des parasites, ce qui en aurait altéré la nature.

d’un scanner, en comparant la composition du bois des instruments Stradivarius et des instruments plus récents.

Les chercheurs de l’Université de Columbia et de

aussi que l’origine de la qualité exceptionnelle de ces violons viendrait des caractéristiques du bois utilisé. Ils l’ont donc étudié, et notamment ses anneaux, les fameux cercles concentriques que l’on trouve au cœur du tronc et qui permettent de déterminer l’âge de l’arbre ou de reconstituer son histoire. En période froide, par exemple, la croissance est ralentie et ces anneaux sont resserrés, ce qui produit un bois plus dense et plus résistant.Justement, les chercheurs se sont aperçus que le bois des violons de Stradivari provenait d’arbres qui avaient subi de longs hivers. Rien d’anormal : entre le milieu du XVe siècle et le milieu du XIXe siècle, l’Europe a subi une petite période de glaciation avec un pic, appelé minimum de Maunder, entre 1645 et 1715. Pour les chercheurs, que la période d’or de la lutherie italienne coïncide avec ce minimum de Maunder n’est pas un hazard: c’est la densité du bois qui donne la sonorité unique à ces violons et c’est justement entre 1700 et 1720 que l’artisan a produit ses plus belles oeuvres.

Puis surprise! Nos laboratoires de conservation des collections

du vernis utilisé par Antonio Stradivarius pour revêtir ses prestigieux instruments, et qui fait

depuis plus de deux siècles l’objet de ces multiples hypothèses et controverses. L’étude menée par le laboratoire du musée de la musique avec une équipe internationale, vient de paraître dans la prestigieuse revue Angewandte Chemie International Edition. Elle apporte aujourd’hui un éclairage sans précédent. Appuyés, entre autres, sur l’étude des 5 Stradivarius conservés au Musée de la musique, ces travaux de recherche ont établi la composition des différentes couches de vernis employés par le Maître pour revêtir ses instruments. Pour y parvenir, les chercheurs ont prélevé sur chaque instrument des « miettes » de vernis.

Pour la première fois, cette étude montre que Stradivarius employait des matériaux de base courants à son époque. Grâce, en particulier, aux analyses effectuées en microscopie infrarouge au synchrotron

les instruments, Antonio Stradivari appliqua

sensiblement différentes :

La première couche, simplement à base d’huile, similaire à celle des artistes-peintres, pénètre légèrement le bois de l’instrument ; La seconde couche, en surface, est un mélange d’huile et de résine de pin. Antonio Stradivari y intégrait différents pigments rouges utilisés en peinture, ce qui mettait donc en évidence l’intention de celui-ci de donner à ses instruments leur célèbre teinte. Cette technique, qui semble s’inspirer de celles des peintres, pourrait

apparente des bois vernis des violons qui l’ont rendu célèbre.

Antonio Giacomo Stradivari

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Pour parvenir à ces conclusions, une douzaine de chercheurs français et allemands, coordonnée par Jean-Philippe Echard, chimiste au laboratoire du Musée de la musique de Paris, a mis en œuvre des moyens colossaux : le synchrotron français de Saclay (le plus récent au monde). L’Institut des sciences de Dortmund et trois laboratoire du CNRS ont concentré leurs efforts sur les cinq instruments de Stradivarius conservés au Musée de la musique de Paris. Leurs vernis ont été étudiés de fond en comble avec un large panel de techniques analytiques complémentaires.

pour être analysés sur la ligne de lumière infrarouge SMIS du synchrotron SOLEIL.

Jean-Philippe Echard, le maître d’œuvre du projet, détaille sa découverte :

De multiples paramètres ont donc contribué à cette réussite. Il y a bien sûr les matériaux mais aussi le geste unique du luthier. La chimie (seule la colle n’a pas été analysée!), nous renseigne sur la nature des matériaux, qui sont simples, mais pas sur le talent de l’artisan, qui est complexe… Si on connaît aujourd’hui le caractère des ingrédients, on ne sait pas comment Stradivari est parvenu à fabriquer un tel vernis. Le mystère reste entier. »

Une certitude : le luthier de Cremone n’était pas seulement un artisan exceptionnel qui a poussé son art jusqu’à la perfection, il était aussi un pur esthète.

Stradivari - apprenti à Cremone chez le maître Nicolo Amati - n’en aurait certainement pas cru ses oreilles… Dans cette ville de Lombardie - où le climat est « idéal pour le séchage des vernis, ni trop chaud, ni trop froid, ni trop sec, ni trop humide d’après le célèbre spécialiste Etienne

Guarneri, Amati, Stradivari… we like m

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Statut :intermittent

atypique de certaines professions du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma.Depuis le 1er avril 2007, un nouveau dispositif d’indemnisation pour les intermittents du spectacle en recherche d’emploi a été mis en place. Il concerne les annexes 8(1) et 10(2) de l’assurance chômage. Avec ce nouveau dispositif, «l’indemnisation devient proportionnelle à la fois à la rémunération et au nombre d’heures travaillées

annexes, précise l’Assedic sur son site. Ce nouveau mode de calcul est une mesure nécessaire pour résoudre certaines inégalités notamment la prise en compte des plus bas salaires mais aussi

travaillées.»Il y a en effet urgence. Malgré le durcissement des critères d’entrée dans le régime d’indemnisation de ces dernières années et la chasse aux abus et aux fraudes dans les entreprises du spectacle, le bilan de l’assurance-chômage des intermittents reste dans le rouge. Pire, il s’est aggravé. Dans son rapport annuel, la Cour des comptes précise que «les prestations versées par le régime des intermittents atteignent un milliard d’euros (contre 229 millions en 1991)» soit 31 % du

les intermittents ne représentent que 3 % des demandeurs d’emploi.

Ce qui change : les allocations des intermittents peuvent désormais prendre la forme d’une allocation de professionnalisation et de solidarité (APS), d’une allocation transitoire pour 2007

2008. Pour en savoir plus, l’ASSEDIC a édité une publication intitulée «Ce qui change» consultable en ligne (format PDF). On y trouve les conditions d’attribution d’une indemnisation, sa durée, son calcul (exemples à l’appui)... aussi bien dans le cadre d’une première admission ou d’une réadmission à l’indemnisation chômage.

(1) l’annexe 8 concerne les ouvriers et techniciens de l’édition d’enregistrements sonores, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la radio et de la diffusion.

(2) l’annexe 10 concerne les artistes, ouvriers et techniciens des spectacles vivants. (production ou réalisation de prestations techniques pour des spectacles vivants, création ou production directe d’une activité de spectacle face à un auditoire).

intermittents du spectacle demandeurs d’emploi (source : Anpe Culture et Spectacle).La population des intermittents est segmentée. L’ANPE a délimité quatre groupes* :

et rassemblent 34 % des demandeurs d’emploi du spectacle. Les femmes y sont nombreuses, le


niveau de formation est très élevé et ils résident souvent en Ile-de-France. Ils sont largement

du spectacle, inscrits depuis très longtemps

déclarent majoritairement à la recherche d’un emploi temporaire. Ils sont nombreux à exercer des activités réduites et de façon plutôt intensive. Les métiers très représentés dans ce groupe sont les professionnels de la mise en scène et de la réalisation, les artistes dramatiques, les professionnels du montage image et son et quelques artistes de la danse.

demandeurs du spectacle) : ceux qui sont inscrits au chômage de longue durée sont majoritaires et ils pratiquent beaucoup d’activités réduites.

particulièrement âgés, très majoritairement des hommes, résidant plus souvent en province et avec un niveau de formation particulièrement faible. Les métiers très représentés dans ce groupe sont les artistes de la musique et du chant, les artistes du cirque et du music-hall, les professionnels de l’éclairage et professionnels du décor et des accessoires.

Les aspirants (26 % des demandeurs du spectacle). Ce groupe est constitué de demandeurs d’emploi particulièrement jeunes inscrits au chômage depuis peu de temps. La pratique des activités réduites y est faible et une très grande majorité

conséquente.

Les « faiblement » intermittents regroupe 16 % des inscrits du spectacle et rassemble des demandeurs d’emploi plutôt jeunes (moins massivement toutefois que le groupe précédent), qui ne réalisent que peu d’activités réduites, ont une inscription de courte durée. Ils ne touchent

grande majorité des cas d’une indemnisation issue du régime général. Les métiers très représentés dans ce groupe sont : animateurs-présentateurs, présentateurs de modèles, professionnels de la production des spectacles, agents de promotion des artistes et quelques professionnels du son.

Si l’intermittent ne réalise pas ses 507 heures en 10 mois (techniciens) ou 10,5 mois (artistes), il peut, le cas échéant, être pris en charge par le Fonds de Professionnalisation et de solidarité en vigueur depuis le 1er avril 2007.

de professionnalisation et de solidarité (APS), soit de l’Allocation transitoire (AT), soit encore de

L’APS (Allocation de Professionnalisation et de Solidarité)

compter du 1er avril 2007. Elle est attribuée aux salariés intermittents précédemment pris en charge au titre des annexes 8 et 9 qui effectuent

référence des annexes 8 et 9 (c’est-à-dire 10 ou 10,5 mois) en intégrant les périodes suivantes :

- Les périodes de maladie de trois mois ou plus ; ces heures sont assimilées à des heures de travail à raison de cinq heures par jour de congé ;

- Les périodes de maladie, quelle qu’en soit la durée,

sociale * à raison de 5 heures par jour de congé ; ce sont les affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse, susceptibles d’ouvrir droit à la suppression de la participation des assurés sociaux aux tarifs servant de base au calcul des prestations en nature de l’assurance maladie.

- Les heures d’enseignement dispensées dans des établissements d’enseignement ou de formation dans lesquels ils interviennent au titre de leur profession pour transmettre leurs compétences.

L’APS est de même montant et de même durée que l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE). Le versement de l’APS cesse lorsque l’allocataire

d’assurance chômage mentionnée à l’article L. 351-3.

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L’Allocation Transitoire

1/04/2007 et le 31/12/2007.

de travail postérieure au 31 mars 2007 et antérieure au 1er janvier 2008 peuvent obtenir le versement d’une Allocation Transitoire (AT) dont la durée de versement est limitée à 92 jours et dont le montant journalier est calculé selon les modalités de l’Allocation de Professionnalisation et de Solidarité dans la limite d’un plafond de 45 euros.

Cette allocation est versée une seule fois (D. 2007-483 du 30 mars 2007, art. 3.).

L’ AFD (Allocation de Fin de Droits)

31 décembre 2007 (D. 2007-483 du 30 mars 2007,

cette AFD, les salariés intermittents du spectacle remplissant les conditions suivantes :

- relèvent du champ d’application des annexes 8 et

10 ;

- ont épuisé leurs droits à l’allocation d’assurance chômage au titre des annexes 8 et 10 ou à l’APS (Allocation de Professionnalisation et de Solidarité) ;

- ne satisfont pas aux conditions d’attribution de l’allocation d’assurance chômage des annexes 8 et 10 à la convention du 18 janvier 2006 ou de l’Allocation de Professionnalisation et de Solidarité ;

des annexes 8 et 10 au cours des 12 mois précédant

antérieure à la demande d’Allocation de Fin de Droits.

Le montant journalier de l’Allocation de Fin de Droits (AFD) est de 30 euros. La durée d’indemnisation est de :

ans d’ancienneté au sens de l’article D. 351-7 du code du travail ;

au sens de l’article D. 351-7 du code du travail ;

au sens de l’article D. 351-7 du code du travail.

allocations chômage annexes 8 et 10 ou du Fonds Transitoire.

Un intermittent ne peut prétendre à l’ouverture de droits au titre de l’Assedic du spectacle ou du Fonds de Professionnalisation et de solidarité, mais s’il

- d’avoir accompli 910 heures de travail dans une ou plusieurs entreprises relevant de l’Assedic ;

- ou d’avoir appartenu pendant 182 jours à de telles entreprises, ceci pendant les 22 mois précédant la

Il lui est ouvert une période d’indemnisation de 213 jours, pendant laquelle il reçoit l’allocation journalière minimum (25,51 euros au 1/07/2006).»

CDD d’usage, être payé au cachet : les avantages et les inconvénients ; quelles sont les particularités d’un contrat de travail d’un intermittent ? Sur quels points faut-il se montrer vigilant ?

Pour les techniciens du spectacle, le contrat de travail d’un intermittent relève d’un « CDD d’usage ». Pour les artistes du spectacle, il doit être soit un « CDD d’usage » ou un « CDD de droit commun ». Les heures travaillées par un intermittent du spectacle en contrat à durée indéterminée (CDI) ne sont pas prises en compte au titre de l’Assedic du spectacle.

techniciens du spectacle (annexe 8) doivent avoir

l’annexe 8 au règlement d’assurance chômage, en contrat à durée déterminée d’usage, dans une société du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel ou encore de la radio et de la diffusion. Ces sociétés sont

Exemple : un «1er assistant son» doit être engagé par une société dont le code APE relève d’un des codes


NAF suivants : 921 A, 921 B, 921 C, 922 B. Par

contrat de travail doit également être indiquée sur son bulletin de paie.

En ce qui concerne les artistes du spectacle (annexe 10), ils doivent avoir été recrutés par un employeur du secteur public ou privé, par contrat à durée déterminée, en qualité d’artiste du spectacle. Le contrat à durée déterminée peut être un «CDD d’usage» ou un «CDD de droit commun».Les intermittents du spectacle doivent s’assurer que leur(s) employeur(s) cotise(nt) effectivement à l’Assedic du spectacle (la contribution est de 5,40 % pour les employeurs et 5,40 % pour les salariés) et aux congés payés du spectacle. Ces congés sont versés directement aux intermittents, sous forme d’indemnités, par la Caisse des congés du spectacle.

Quels sont les avantages ou contraintes de ce type de rémunération (par exemple pour ouvrir ses droits aux Assedic) ?

une rémunération forfaitaire. En général, la rémunération au «cachet» est versée pour une journée, quel que soit le nombre d’heures travaillées. Les cachets sont convertis ensuite par l’Assedic en heures de travail pour déterminer le droit aux allocations chômage. Ces cachets sont pris en compte différemment selon qu’ils sont «isolés» ou «groupés». Les cachets «groupés» sont ceux qui couvrent une période d’emploi d’au moins 5 jours chez un même employeur, les cachés «isolés» sont ceux qui ne sont pas groupés.

Les sont pris en compte pour 12 heures de travail par l’assurance chômage du spectacle pour le calcul des 507 heures permettant d’être indemnisé au titre de l’assurance chômage du spectacle. Ces 507 heures doivent être effectuées sur une période de 10 mois pour les techniciens du spectacle et de 10,5 mois pour les artistes du spectacle. Exemple : un intermittent a signé un contrat du 10 au 13 avril avec 4 cachets sur une période de 4 jours : ils seront pris en compte par l’Assedic comme des cachets isolés dans la limite de 4x12 heures = 48 heures de travail.

Les sont pris en compte pour 8 heures de travail pour le calcul des 507 heures. Exemple : un intermittent a signé un contrat du 17 au 24 mai avec 5 cachets sur une période de 8 jours : ils seront pris en compte par l’Assedic comme des cachets groupés dans la limite de 5x8 heures = 40 heures de travail.

d’usage est un contrat de travail peu avantageux pour le salarié et très souple pour les entreprises utilisatrices. Appelé aussi contrat d’usage, il est conclu pour des emplois par nature temporaire. Le troisième alinéa de l’article L 122-1-1 pose l’existence de ce type de recours au CDD.

Les entreprises qui relèvent d’un des 20 secteurs d’activité cités à l’article D.121-2 du code du travail, comme l’hôtellerie et la restauration, les spectacles, l’audiovisuel, les centres de loisirs et de vacances... L’employeur doit s’assurer que l’emploi en question est un emploi pour lequel il est «d’usage constant de ne pas recourir au contrat à durée indéterminée (CDI)» (cass. soc. 26 nov. 2003). Par exemple : il est d’usage constant pour une chaîne de télévision d’engager un réalisateur en CDD d’usage. En revanche, cet usage n’existe pas pour l’emploi d’un commercial ou d’une standardiste.

- Ce CDD peut être reconduit sans limitation - L’indemnité de précarité n’est pas due. (Article

L 122-3-4) - Il n’y a pas de délai de carence entre la signature

de deux CDD d’usage. (Article L 122-3-11) - Il ne comporte pas nécessairement de terme

précis. (Article L 122-1-2)

Il doit être cependant écrit comme tout CDD et comporter la mention précise du motif. De plus, l’accord interbranche d’octobre 1998 des entreprises des secteurs du spectacle précise que si un salarié cumule des CDD d’usage pendant trois ans (en nombre de jours travaillés), une indemnité est due en cas de non renouvellement des contrats.

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abattement. L’article L. 762-1 du code du travail précise que « sont considérés comme artistes du spectacle, notamment l’artiste lyrique, l’artiste dramatique, l’artiste chorégraphique, l’artiste de variétés, le musicien, le chansonnier, l’artiste de complément, le chef d’orchestre, l’arrangeur orchestrateur et, pour l’exécution matérielle de sa conception artistique, le metteur en scène ».

Les abattements concernent alors : - les artistes dramatiques, lyriques ou

chorégraphiques (25 %) ; - les artistes musiciens, choristes, chefs

d’orchestre et régisseurs de théâtre (20 %).

L’Adami gère les droits des artistes-interprètes de la musique et de la danse dont le nom n’est pas mentionné sur l’étiquette des phonogrammes ou au générique des oeuvres audiovisuelles.

La Spedinam gère les droits des artistes-interprètes de la musique et de la danse dont le

au générique des oeuvres audiovisuelles.

Retrouvez sur le site gouvernemental tous les détails sur le régime d’indemnisation (ancien et nouveau) des intermittents et sur l’allocation du

Le site propose un espace intermittents pour tout savoir sur le régime des intermittents et l’allocation chômage des artistes, ouvriers, techniciens...

Association qui organise la médecine du travail des intermittents du spectacle. Sur son site, toutes les informations sur les risques des métiers concernés et un webzine en prime.

Actualités, accords et conventions, toutes les adresses utiles sur ce site complet consacrés aux intermittents.

Femmes intermittentesDes témoignages d’intermittentes enceintes ou mères de jeunes enfants.

Un dossier sur l’emploi dans le spectacle vivant, un historique des événements liés au régime de l’intermittence depuis 2002...

Le guide des intermittents du spectacle (Editions La Scène, 260 pages, 12,90 €). Guide pratique sur la vie professionnelle d’intermittent : assurance chômage, sécurité sociale, prestations familiales, Audiens, Congés Spectacles, Afdas, contrats et durée du travail...

Intermittents du spectacle, quels sont vos droits ? (Frédéric Chhum, Editions Prat, 2005, 92 pages, 14 €). Un guide clair et pratique qui présente sous

s’appliquent à la profession : régime assurance chômage, contrat de travail, congés retraite...

(Pascal Nicolas-Le-Strat, Editions L’Harmattan, 2005, 136 pages, 12,50 €). Les intermittents ne se limitent pas au spectacle. Ce livre s’intéresse aux intermittents de l’intervention sociale, du travail artistique et de la recherche en science sociale.

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Fig.1a : Signal sonore original traité par une réverbération. Notez

la décroissance progressive du niveau sonore

Fig.1b : Le même signal, après passage dans un effet Reverse : on trouve le

Fig. 2 : Courbe d’A.D.S.R. d’un signal entretenu

Fig. 3 : Courbe d’A.D.S.R. d’un signal amorti

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Fig. 4 : Le générateur d’enveloppe du DX7 Yamaha

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Fig 5a : le compresseur standard de Cubase

Fig 5b : le plug-in TC Electronics TC CL1B modélisant un compresseur à lampe

Si N1 est la fréquence entendue par le piéton,N2 la fréquence entendue dans la voiture,V1 la vitesse du piéton,V2 la vitesse de la voiture,C la vitesse de propagation du son (appelée aussi célérité) C= 340 m /s dans l’air à 15° C (1224 km /h)

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Schéma : Retards en multidiffusion

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Dans cette rubrique, Sampler Music® vous propose de découvrir le travail de ses adhérents en publiant, avec leur autorisation, les paroles de leurs chansons.

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