vocatio 36
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Magazine Vocatio 36TRANSCRIPT
Belgique – BelgiëP.P. – P.B.
Bruxelles X – Brussel XBC 10044P405389
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Couverture
Livres pour la jeunesse, bandes dessinées, courts-métrages, film d’animation, Anne Herbauts, lauréate en 2003, aime explorer diverses pistes de narration. L’illustration de la couverture est extraite de l’album Lundi, paru en 2004. Il vient d’être traduit en italien, et a été publié aux États-Unis et en Angleterre. Aujourd’hui, avec à son actif plusieurs bandes dessinées et une vingtaine d’albums édités pour la plupart chez Casterman, Anne continue à explorer son thème de prédilection, le temps. Elle vient de remporter le prix Libbylit 2009 du meilleur album belge pour Les moindres petites choses (Albums Duculot, Casterman) lors du Salon du livre de jeunesse de Namur.
CoverAnne Herbauts, laureate in 2003, houdt ervan verschillende vertelpistes te verkennen. Zij leeft zich uit in zowel jeugdboeken, stripverhalen, kortfilms als animatiefilms. Deze coverillustratie komt uit het prentenboek, Lundi, dat in 2004 verschenen is. Het is onlangs in het Italiaans vertaald en is al gepubliceerd in de Verenigde Staten en in het Verenigd Koninkrijk. Met al een twintigtal prentenboeken en stripverhalen op haar palmares, voornamelijk uitgegeven bij Casterman, blijft Anne haar lievelingsthema, de tijd, verder aftasten.De Libbylit-prijs 2009 voor het beste Belgische album werd haar onlangs uitgereikt voor haar prentenboek Les moindres petites choses. Dit gebeurde tijdens de jeugdboekenbeurs van Namen.
Extrait de l’ouvrage / Illustratie uit Lundi, Anne Herbauts © Casterman. Avec l’aimable autorisation des auteurs et des Editions Casterman / Met de vriendelijke toestemming van de auteurs en de uitgeverij Casterman
> www.casterman.com> www.ricochet-jeunes.org/invites/invite/30-anne-herbauts
editoHet is weer zover: de feestperiode komt eraan! De zoektocht naar cadeaus kan weer beginnen en we kijken uit naar gezellige winterse
avonden voor de open haard.Een regenachtige dag is anders misschien wel het ideale moment om de tentoonstelling van Bénédicte Henderick te bezoeken, of om binnen te blijven en de video’s van Émilie Guilaume te bekijken, zodat je in de wereld van acrobatiek en krijgskunst kunt onderduiken. Wie graag van verre bestemmingen droomt, leest best even het verslag van Patricia Cornet in Angola.De eindejaarsperiode is ook een muzikaal seizoen. Voor volksmuziek bijvoorbeeld, zoals Hubert Boone die tot leven brengt, of andere soorten muziek. Opgelet evenwel voor de oren! Pierre Garin vertelt er meer over...
Prettige feesten!
Camille Delbecque
Opmerkingen en suggesties zijn welkom op > [email protected].
Voici bientôt le temps des fêtes, de la chasse aux cadeaux et des soirées devant le feu ouvert. Par temps de pluie, pourquoi ne pas aller visiter l’expo de Bénédicte Henderick, ou vous plonger dans l’univers de l’acrobatie martiale, en regardant bien au chaud les vidéos d’Émilie Guillaume? Ou encore, si vous aimez rêver de destinations lointaines, lisez les aventures de Patricia Cornet en Angola. La période de fin d’année est aussi une saison musicale. Musique populaire, comme celle que ressuscite Hubert Boone, ou autre. Attention aux oreilles, Pierre Garin vous en dira plus.
Joyeuses fêtes !
Camille Delbecque
Vos remarques et suggestions sont les bienvenues à l’adresse suivante : > [email protected].
> www.fondationvocation.be> www.stichtingroeping.be
1 Traiter la surdité | Doofheid behandelen Pierre Garin
4 Fin du cycle sur l’autopsie de Laetitia B | Einde van de cyclus over de autopsie van Laetitia B Bénédicte Henderick
8 Zeshonderd gewaarborgde melodieën | Six cent mélodies du passé sauvegardées
Hubert Boone
10 Émilie à Beijing | Émilie in Beijing Émil ie Guil laume
14 Retour en Angola | Terug naar Angola Patric ia Cornet
17 Jury Pierre Bartholomée
18 News
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Pierre Garin
Âge 45 ans
Vocation Médecine - Traitement de la surditéBourse de la Fondation de la Vocation en 1993
Vit à Wanze
Profession Professeur à la Faculté de médecine, spécialisé en ORL
Pierre Garin a fait ses études de médecine à l’Université catholique de Louvain. Puis il s’est spécialisé en oto-rhino- laryngologie et en microchirurgie. Afin de se perfectionner il a effectué plusieurs stages en Europe et aux États-Unis. Depuis 1994, il travaille aux Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne où il dirige un centre de revalidation pour enfants et adultes atteints de surdité. Il dirige en outre le département d’anatomie de la faculté de médecine aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur. Il vient également de rejoindre le jury de la Fondation.
Traiter la surdité
L’abouTissemenT d’un projeT« La bourse de la Fondation m’a permis, dans un premier temps, d’aller me spécialiser en micro-chirurgie à Los Angeles, Zürich et Montpellier. Après mon retour, j’ai été engagé à l’UCL au sein de l’hôpital universitaire de Mont-Godinne, entre Namur et Luxembourg, qui, à l’époque, ne comp-tait pas encore de médecin chargé de la surdité. J’ai donc eu l’opportunité d’organiser et de déve-lopper les activités médicales et chirurgicales du secteur d’otologie. L’idée est très vite venue de créer un centre pluridisciplinaire de revalidation accueillant des enfants et des adultes atteints de surdité. En effet, cela devait permettre d’accueillir les patients de la région Namur-Luxembourg qui devaient jusque-là se rendre à Liège ou à Bruxelles pour y trouver de l’aide adéquate. La né-cessité était donc grande. Au cours des quinze dernières années, j’ai consti-tué une équipe de paramédicaux spécialisée dans les tests auditifs, logopèdes, psychologues et psychiatres, et une assistante sociale attachée à l’équipe. L’agréation récemment obtenue de l’INAMI nous permet d’offrir aux patients un rem-boursement préférentiel. Nous y accueillons en-viron 50% d’enfants nés sourds, à côté d’adultes atteints plus tard. »
ÉvoLuTion TechnoLogique« La surdité est le handicap pour lequel il existe le plus de solutions efficaces. On peut la corriger dans tous les cas, ce qui implique que la surdité totale ne devrait plus exister aujourd’hui ! Étant chirurgien, je me suis spécialisé dans les im-plants auditifs, qui peuvent s’utiliser pour tout type de surdité. L’objectif de l’implant est double. D’une part il permet au patient d’entendre mieux qu’avec un appareil externe, et d’autre part il per-met de diminuer les préjugés sociaux causés par les appareils visibles. Il s’agit là non pas d’un as-pect esthétique mais d’un aspect social. En effet,
un malentendant est perçu comme “non fiable”, car comment être sur qu’il a bien compris ce qu’on lui a dit ? En ce sens, il est dévalorisé par rapport aux autres. De ce fait, les implants auditifs ont une importance majeure par rapport à la percep-tion des autres vis-à-vis des malentendants, ainsi que sur la qualité de vie de ces derniers. La technologie de traitement continue à évoluer, l’informatique y contribue beaucoup. Nous es-sayons de rendre les implants plus performants en les miniaturisant et en essayant de mieux comprendre le fonctionnement d’une oreille “normale”. Des implants à double fonction sont en développement. Ils ont une fonction auditive et pharmacologique, une combinaison entre un appareil auditif et des médicaments. Des re-cherches sont également menées sur l’aspect génétique de la surdité chez les enfants. Une très belle réalisation est celle du dépistage systématique de la surdité à la naissance, exercée depuis quelques années en Wallonie. Auparavant, la surdité n’était souvent diagnostiquée qu’à l’âge de 3-4 ans. Ce qui était catastrophique car, pen-dant cette période, la partie du cerveau prévue pour traiter l’audition n’étant pas stimulée, elle était réutilisée pour d’autres sens, comme la vue ou l’odorat. Une fois atteint l’âge de six ans, ce pro-cessus est quasi irréversible. »
Pierre Garin savait très tôt qu’il voulait devenir médecin. Son intérêt pour la surdité est né en premier lieu du fait que, dans son enfance, il a côtoyé une personne qui en souffrait. Le Centre de revalidation pour enfants et adultes sourds qu’il a constitué a récemment reçu l’accord de l’INAMI. «Pour moi, c’est une étape importante, cela va, je l’espère, se muer en projet à long terme. »
médecine
Une oreille interne humaine, taille réelle (dissection anatomique FUNDP Namur) / Het interne gedeelte van het oor op ware grootte (anatomische dissectie FUNDP Namen).
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poLÉmique du bruiT« Il existe une évolution très malheureuse dans la mesure où le bruit ne cesse d’augmenter dans notre environnement. Son danger réside dans son aspect cumulatif. Chaque fois que notre oreille est exposée à un son supérieur à 95 décibels, elle est endommagée. C’est une évolution progressive, dont les gens ne se rendent pas compte. Il y a, en ce sens une génération de sourds qui se prépare ! Les premiers exposés sont bien sûr les profes-sionnels. Prenons par exemple un menuisier après vingt-cinq ans de métier. Il a des problèmes auditifs. “Mais portez donc un casque ou des bou-chons de protection !” Il me répond que cela lui est impossible car il n’entendrait plus le bruit de ses machines comme d’habitude, un son qui le guide dans son travail. Même situation pour beaucoup de métiers techniques. Là, l’enseignement joue un rôle primordial. Les élèves de sections tech-niques devraient apprendre à porter un casque dès le début de l’utilisation des machines.
Et puis, il y a ceux qui se soumettent volontaire-ment à des sons nuisibles, lors de concerts ou de soirées. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les lecteurs mp3 sont moins nocifs car ils sont limités en volume dès la fabrication. Néanmoins le degré de nuisance réel d’un son est très difficile, voir impossible à évaluer. Cela dépend de divers facteurs : est-il aigu ou grave, continu ou pulsionnel, plus ou moins intense… Cela dépend aussi de sa durée, du fait que l’on se trouve à l’air libre ou dans une pièce fermée, etc.Afin de nous protéger des baffles réglés à fond, nous pouvons porter des boules Quiès, qui fe-ront perdre 20 décibels au son. Car ce n’est pas parce que nous n’avons plus de bourdonnements après deux jours que la soirée ne laisse pas de séquelles ! Il faut donc impérativement instaurer une réglementation au niveau du matériel tech-nique, et interdire l’audio trop puissant. »« Aujourd’hui, je combine mon activité de médecin et de chirurgien avec celle de professeur d’anatomie
dans les premières années de médecine à l’Univer-sité de Namur. Cela me donne une porte d’entrée pour intéresser les jeunes aux problèmes de sur-dité, mais cela me force aussi à rester dynamique. Là aussi, il faut compter avec l’introduction de nouvelles techniques. La plastination des or-ganes humains, procédé introduit par Gunther von Hagen, fait son entrée dans les cours d’ana-tomie, ce qui permet de pouvoir étudier sur le réel. Preuve que le progrès est omniprésent…Je viens également de rejoindre le jury de la Fondation. Je suis ravi de pouvoir passer de l’autre côté, car je lui suis très reconnaissant. Ainsi j’ai l’occasion de lui rendre un service, après avoir bénéficié de son aide.»
Dessin qui représente les neurones et les cellules auditives dans l’oreille interne / Een tekening met de neuronen en de gehoorcellen van het interne oor.
Radiographie de profil du crâne d’un patient porteur d’un implant auditif / Een röntgenfoto van een schedel in profiel van een patiënt die een gehoorimplantaat draagt.
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heT revaLidaTiecenTrum“Na mijn vervolmaking in de microchirurgie in het buitenland, ben ik tewerkgesteld aan de UCL, in het universitaire ziekenhuis Mont-Godinne bij Namen. Gezien het feit dat er toen nog geen spe-cialist was in het domein van de doofheid, heb ik de kans gehad er de medische en chirurgische activiteiten te ontwikkelen in de sector van de oorheelkunde. Van in het begin was er de wil om een multidisciplinair revalidatiecentrum op te richten voor patiënten met gehoorproblemen. In de voorbije vijftien jaar heb ik een team samenge-steld van specialisten. Het recente akkoord met de RIZIV stelt ons vandaag in staat om onze pati-enten een voorkeursterugbetaling te schenken.”
TechnoLogische vooruiTgang“Doofheid is de handicap waarvoor de meeste doeltreffende oplossingen bestaan. Er zouden vandaag geen volledig doven meer mogen zijn! Als chirurg heb ik me gespecialiseerd in gehoor-implantaten. Die hebben een dubbele bedoeling: enerzijds hoor je beter dan met een traditioneel “extern” oorapparaat en anderzijds beperken ze de vooroordelen tegen slechthorenden. Met een zichtbaar oorapparaat worden slechthorenden immers vaak beschouwd als onbetrouwbaar: hoe kun je weten of ze goed begrepen hebben wat je net zei? Het gehoorimplantaat speelt dus een belangrijke rol in de levenskwaliteit van de slecht-horende. De technologieën om de doofheid te bestrijden, blijven evolueren. Wij proberen de implantaten doeltreffender te maken door ze te miniaturiseren en door de werking van een “normaal” oor verder te onderzoeken. Er is ook onderzoek naar het geneti-sche aspect van doofheid bij kinderen. Een belangrijke verwezenlijking is dat pasgebore-nen sinds enkele jaren automatisch op doofheid getest worden. Voordien werd doofheid vaak pas op drie-, vierjarige leeftijd ontdekt! Dat had rampzali-ge gevolgen. Het deel van de hersenen dat voor het gehoor voorzien is, kreeg al die tijd geen stimulan-
sen en werd dus hergebruikt voor andere zintuigen. Eens het kind de leeftijd van zes jaar bereikt heeft, is dat proces is vrijwel onomkeerbaar.”
poLemiek van heT Lawaai“Tegenwoordig staan wij in onze omgeving steeds meer bloot aan lawaai. Dat is een kwalijke evolu-tie. Het gevaar van lawaai schuilt immers in het cumulatieve karakter ervan: iedere keer dat ons oor wordt blootgesteld aan geluid van meer dan 95 decibels, wordt het wat meer aangetast! Er is bijgevolg een generatie doven op komst.De eerste slachtoffers zijn mensen die om profes-sionele redenen blootgesteld zijn. Laten we het voorbeeld nemen van een schrijnwerker met 25 jaar ervaring. Hij heeft last van slechthorendheid. “Draag dan toch een helm of oordoppen!” Dat is onmogelijk, zegt hij, want dan kan hij zijn machi-nes niet meer horen, waardoor hij zijn werk niet kan doen. Dat kunnen we doortrekken naar veel technische beroepen. Een grote verantwoorde-lijkheid daarin is voor het onderwijs weggelegd.Daarnaast heb je de mensen die zich vrijwillig aan lawaai blootstellen door naar luidruchtige optredens of fuiven te gaan. In tegenstelling tot wat men zou kunnen denken, vormen niet zozeer mp3-spelers een gevaar (zij hebben een geluidsli-miet), maar luide muziekinstallaties en boxen. Ter bescherming kunnen we oordopjes dragen. Ook als de oorsuizingen na een dag of twee verdwij-nen, is ons oor aangetast! Er moet dus absoluut een regelgeving komen hieromtrent.Ik combineer vandaag mijn activiteit als dokter en chirurg met die van professor in de anatomie aan de universiteit van Namen, waarin ik jongeren kan sensibiliseren voor het doofheidprobleem. Ook in het onderwijs is er technologische vooruitgang. De plastinatie van menselijke organen wordt stil-aan geïntroduceerd in de lessen anatomie, wat de leerlingen in staat stelt om op reële stukken te studeren. Sinds kort ben ik jurylid van Stichting. Het ver-heugt mij dat ik iets terug kan doen.”
Pierre Garin
Leeftijd 45 jaar
roePing geneeskunde – behandeling van doofheidBeurs van de Belgische Stichting Roeping in 1993
Woont in Wanze
BeroeP professor aan de faculteit Geneeskunde, specialisatie in NKO
Na zijn studies in de genees-kunde aan de Université catho-lique de Louvain, vervolmaakte Pierre Garin zich als neus-, keel- en orenspecialist en in de microchirurgie. Hij volgde stages in Europa en in de Verenigde Staten. Sinds 1994 werkt hij aan de Universitaire Ziekenhuizen UCL van Mont-Godinne bij Namen, waar hij aan het hoofd staat van een revalidatiecentrum voor dove kinderen en volwas-senen. Hij is ook directeur van het Departement Anatomie van de faculteit Geneeskunde aan de universiteit van Namen. Pierre Garin is sinds kort lid van de jury van de Stichting.
Pierre Garin wist al vroeg dat hij dokter wilde worden. Zijn fascinatie voor doofheid komt in de eerste plaats van zijn nauwe band tijdens zijn jeugd met een oudere dove vrouw. Sinds kort heeft het door hem opgerichte revalidatiecentrum voor mensen getroffen door doofheid het akkoord verkregen van de RIZIV. “Dit is voor mij een cruciale stap, het wordt hopelijk een project op lange termijn.”
doofheid behandelengeneeskunde
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> qu’esT-ce qui caracTÉrise voTre manière de TravaiLLer ?« Je parlerais d’une pratique double et complé-mentaire alliant la sculpture (de l’objet à l’ins-tallation) et le dessin, avec une approche que je dirais mentale pour ce qui concerne la sculpture et une autre nettement plus spontanée, intuitive voire pulsionnelle pour le dessin. L’une et l’autre gravitent autour d’un même questionnement, d’un même point nodal. On peut parler d’un tra-vail d’introspection avec la nécessité d’être en forte connexion avec soi-même. La solitude est essentielle, tout comme le besoin d’espace. Des espaces vides, dénu(d)és de toute matérialité, avec pour seule présence peut-être un piétement de table, une structure de lit…quelques éléments de mobilier réduits à leur plus simple expression. L’espace où vont s’inscrire les pièces (lieu d’expo-sition) est important. Il détermine généralement la conception/production des œuvres. »
> queL esT Le processus de voTre TravaiL, queLLes en sonT Les ÉTapes ? «La production à proprement parler est l’abou-tissement d’un long processus. Il y a un temps de maturation important, nécessaire à la concep-tualisation du travail et à sa réalisation dans une forme définitive. Avant cela, place au dessin, cro-quis ou œuvres graphiques autonomes, aux pro-totypes, aux simulations 3D…La production se fait toujours en solo voire en duo, avec l’aide d’un assistant technique pour le travail des structures en bois ou en métal et pour la ma-nutention des pièces. Il m’est difficile de lâcher prise sur le travail, il me faut rester en contact visuel et sensible avec les œuvres en cours. En perpétuelle évolution, il reste toujours une part intuitive essentielle à leur juste réalisation et à leur achèvement.J’ai fait récemment quelques expériences de coproduction (découpes au laser, sculpture en bronze coulée en fonderie, édition lithogra-
phique…) avec des résultats plus au moins satis-faisants. Une exigence ou un souci de perfection qui rend difficile la délégation du travail. »
> queLLes sonT Les choses qui vous inspirenT, Les arTisTes qui vous parLenT ?« D’une manière générale tout ce qui touche à l’altérité, aux émotions nées des rencontres à l’autre : le désir, les non-dits, les actes manqués, la part fantasmée…En fait d’artistes, j’aime beaucoup l’œuvre de Thierry De Cordier, Michaël Borremans, les piétas de Berlinde De Bruyckere, certaines sculptures de Maurizio Cattelan… Sur un plan plus littéraire, je citerais la poésie d’un Henri Michaux, René Char, Eugenio Montale… »
> pourriez-vous donner queLques expLicaTions sur Le cycLe de “LaeTiTia b” ?« Peu incline à expliquer et à livrer les clés du tra-vail, je dirais en deux mots qu’il s’agit d’un cycle (en trois volets) qui gravite autour de la question de l’enfance où on peut lire l’“autopsie” dans le sens d’une “analyse” avec une traduction de rémi-niscences, une reconstruction/reconstitution de lieux, de chambres (Room I 2006 & Room II 2009), une mise en jeu d’espaces “mentaux”, allant de la chambre reconstituée (lit/potence /2005) à l’ha-bitat dans une forme plus globale (maison fami-liale/2009). »
> d’où vienT ceTTe rÉcurrence du bLanc eT du rouge ?« Le blanc vient des pièces liminaires en plâtre. Pour des raisons techniques, j’ai abandonné ce matériau au profit de structures en bois (enduit blanc surfacé) plus stables et plus solides. Le blanc à lire plutôt comme non-couleur, comme inertie et base des éléments structurels, associé au rouge ardent des textiles – plus émotionnels – en contrepoint/poing. Une mise en tension et
Bénédicte Henderick
Âge 42 ans
Vocation SculptureBourse de la Fondation de la Vocation en 1996
Vit à Bruxelles
Profession Professeur de peinture
C’est lors d’un stage à la faculté des Beaux-Arts de Valencia, pendant ses études de conservation et restauration d’œuvres d’art à La Cambre, que Bénédicte Henderick trou-vera enfin sa véritable manière de s’exprimer artistiquement; la sculpture. Elle change alors d’orientation et obtient son se-cond diplôme à La Cambre, en espace urbain/sculpture souple. Depuis, elle continue à explorer d’autres techniques et matériaux. Son œuvre compte des sculp-tures et installations, autant que des dessins. Au fil des ans, elle a proposé plusieurs exposi-tions personnelles et participé à des expositions collectives, en Belgique et à l’étranger. Aujourd’hui, elle enseigne dans la section peinture à La Cambre.
Bénédicte Henderick vient de clôturer le cycle sur « Laetitia B : l’autopsie ». Le troisième et dernier volet de ce projet présente une installation accompagnée de sculptures et dessins, exposée en ce moment à Stavelot. Pour l’occasion, nous nous sommes rencontrées. Elle nous livre quelques impressions sur son travail et sur ce projet, qui accompagne son cheminement artistique depuis quatre ans.
Fin du cycle sur l’autopsie de Laetitia b
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une ambivalence des sentiments qui m’intéres-sent. J’aimerais prochainement intégrer d’autres couleurs dans le travail, mais toujours dans un esprit de rencontre/assemblage d’éléments mo-nochromes. »
> avez-vous dÉjà de nouveaux projeTs en cours ?« J’aimerais faire un archivage/inventaire du cycle de Laetitia B, sous forme d’un livre-objet (édition à titre personnel) pour prendre ensuite un peu de recul et passer à de nouveaux projets – dont une nouvelle résidence à Paris, à la Cité internationale des Arts, en plein coeur du Marais (été 2010). Ce séjour me permettra de finaliser un projet en céramique (installation d’objets en porcelaine émaillée). C’est une matière que j’ai découverte depuis peu, qui me plaît beaucoup et que j’aime-rais intégrer dans les expositions à venir. J’aime explorer de nouvelles techniques, questionner de nouvelles choses, élargir le champ des expé-riences, rester créative et dans l’ouverture...»
Sans titre 2006 / Zonder titel 2006 (inv: Laetitia B.) © JSS / Pepite Photography
Bénédicte Henderick Expo
18.10 > 20.12Offside but alive. ( Autopsy, final shot )Installation, sculptures, dessins (+ édition lithographique), oeuvres récentes.Fin du cycle sur l’autopsie de Laetitia B.
Galerie Triangle BleuCour de l’Abbaye, 54970 Stavelot> www.trianglebleu.be
Sans titre 2009 / Zonder titel 2009 (inv: La cache / The hiding-place) ©BH
Dessin 2005 / Tekening 2005 ©BH
Dessin 2009 / Tekening 2009©BH
« Cette œuvre en son entier est un être vivant qui appelle au partage de ce qu’il livre progressivement dans les tressaillements à la fois décidés et hésitants : les sculptures d’une part, les dessins de l’autre, des désirs et des souffrances, des souvenirs et des projections qui l’habitent. (…) Chacun pourra lire aisément qu’il s’agit du monde de l’enfance, du lien charnel, de la présence et de l’absence, de la vie et de la mort, de cet univers ou de ce vide dans lequel chacun plonge à sa manière, cherchant là une bouée, là un refuge, là le courage de dire par la voie plasticienne ce que les mots ne peuvent transmettre. »
Extrait de : Claude Lorent, Dire le souffle vital, La Libre Culture, mercredi 21 décembre 2005.
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> hoe zou je jouw werk omschrijven?“Ik combineer steeds beeldhouwwerk (zowel in-stallaties als objecten) met tekeningen. De beeld-houwwerken komen eerder vanuit een mentale benadering, de tekeningen zijn spontanere en in-tuïtieve uitingen. Allebei bieden ze een antwoord op eenzelfde vraagstelling, eenzelfde kernpunt. Het is introspectief werk. Afzondering is daarbij essentieel, evenals de nood aan ruimte. Het zijn sobere, strakke werken, die op zichzelf staan in lege ruimten. De plaats waarin de werken ten-toongesteld worden, is van belang: die bepaalt gewoonlijk ook het ontwerp en de uitvoering van de werken.”
> zijn er Fasen in de evoLuTie van jouw werk?“De productie op zich is het eindresultaat van een lang proces. De definitieve uitwerking en de conceptualisatie van een werk vloeien voort uit een lange rijping. Die wordt voorafgegaan door voorstudies in de vorm van tekeningen, schetsen, autonoom grafisch werk, prototypes, 3D simula-ties…Meestal doe ik de uitwerking alleen of in duo met een technisch assistent, voor de houten of me-taalstructuren en het vervoer van de werken. Voor
mij is onontbeerlijk dat ik visueel en gevoelsmatig contact houd met de werken in ontwikkeling; ik kan dat moeilijk loslaten. De werken zijn in con-stante ontwikkeling. Er blijft dus altijd een essen-tieel intuïtief gedeelte aan de juiste uitvoering en afwerking. Mijn zin voor perfectie maakt het moei-lijk om het werk te delegeren.”
> waaruiT haaL je inspiraTie? weLke arTiesTen spreken je aan?“Anderszijn inspireert me, emoties die ontmoetin-gen teweegbrengen, zoals het verlangen, hetgeen verzwegen wordt, het gefantaseerde gedeelte, ge-miste kansen…Ik houd erg van het werk van Thierry de Cordier, Michaël Borremans, de piëta’s van Berlinde De Bruyckere, sommige beelden van Maurizio Cattelan…Litterair gezien denk ik aan de poëzie van Henri Michaux, René Char, Eugenio Montale,…”
> graag een woordje uiTLeg over de cycLus van LaeTiTia b.“Ik heb niet meteen de neiging om mijn werk uit te leggen of te verklaren. Kort zou ik zeggen dat het om een cyclus gaat in drie delen, die gaat over de kindertijd, waarbij je “autopsie” kan lezen als
Bénédicte Henderick
Leeftijd 42 jaar
roePing beeldhouwkunstBeurs van de Belgische Stichting Roeping in 1996
Woont in Brussel
BeroeP lerares schilderskunst
Bénédicte Henderick stu-deerde conservatie en res-tauratie van kunstwerken aan La Cambre. Tijdens een stage aan de Akademie voor Schone Kunsten van Valencia werd haar duidelijk wat haar artistiek uit-drukkingsmiddel zou worden: beeldhouwen. Zij besluit dan ook een tweede diploma te be-halen, openbare ruimte/soepel beeldhouwen, eveneens aan La Cambre. Haar werk bevat naast beeldhouwwerk en installaties ook tekeningen. Ze houdt ervan verschillende technieken en ma-terialen te gebruiken. Sindsdien heeft zij zowel solo als in groep tentoongesteld, en dit zowel in België als in het buitenland. Momenteel geeft zij les in schil-derskunst aan La Cambre in Brussel.
Bénédicte Henderick heeft net de cyclus rond “Laetitia B: autopsie” afgesloten. Dat derde en laatste luik bestaat uit een installatie en een aantal beeldhouwwerken en tekeningen. Momenteel is het werk tentoongesteld in Stavelot. Naar aanleiding daarvan hebben wij elkaar ontmoet. Zij licht een tipje van de sluier op over haar manier van werken en over de cyclus rond Laetitia B in het bijzonder.
einde van de cyclus over de autopsie van Laetitia b
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Tekening 2005 / Dessin 2005 ©BH
Tekening 2009 / Dessin 2009 ©BH
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“analyse”. Het is als een vertaling van herinnerin-gen, een reconstructie/heropbouw van plaatsen, van kamers (Room I 2006 & Room II 2009), een opstelling van “mentale” ruimten, gaande van een gereconstrueerde kamer (bed/paal/2005), tot de woonruimte in zijn meer globale vorm (familiewo-ning/2009).”
> vanwaar de Terugkeer van wiT en rood?“Het wit verwijst naar mijn oorspronkelijk werk in gips. Om technische redenen heb ik dat materiaal vervangen door structuren in hout, die sterker en stabieler zijn. De betekenis komt van het feit dat het een niet-kleur is, als inertie en basis van de structurele elementen. Dat staat in contrast tot het vurige rood van het textiel, dat emotioneler is. Dat zorgt voor een spanning en dubbelzinnigheid, die mij interesseren. Ik plan andere kleuren in mijn werk te integreren, maar wel op dezelfde manier van ontmoeting/assemblage van monochrome elementen.”
> heb je aL nieuwe projecTen op sTapeL sTaan?“Ik zou de cyclus van Laetitia B willen archiveren/inventariseren, in de vorm van een boek of object (een persoonlijke editie), om achteraf wat afstand te kunnen nemen, vooraleer ik nieuwe projecten aanvat. Ik ga volgende zomer onder meer opnieuw
op residentie in Parijs, aan de Cité internationale des Arts, in hartje van de Marais. Daar zou ik graag een project afwerken in cera-miek. Dat materiaal heb ik onlangs ontdekt en ik wil het graag integreren in nieuwe tentoonstellin-gen. Ik houd ervan nieuwe technieken te ontdek-ken, nieuwe vragen te stellen, creatief en “open-minded” te blijven.”
Bénédicte Henderick Tentoonstelling
18.10 > 20.12Offside but alive. (Autopsy, final shot)Installaties, beeldhouwwerken, tekeningen (+ lithografische editie), recent werk. Einde van de cyclus rond de autopsie van Laetitia B. Galerie Triangle BleuCour de l’Abbaye, 54970 Stavelot> www.trianglebleu.be
Zonder titel 2005 / Sans titre 2005 (inv : The bed / Le lit) Installatie in de Triangle Bleu / Vue de l’installation au Triangle Bleu © Jacky Lecouturier
Zonder titel 2009 / Sans titre 2009 (inv: Room II / Reconstruction - Chambre II / Reconstitution ) © BH
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In zijn nieuwe boek komen zowat alle danstypes aan bod die de voorbije eeuwen in onze volksmu-ziektraditie bekend. De indrukwekkende verza-meling – een van de grootste van West-Europa, en het resultaat van veertig jaar intens onderzoek – zal binnenkort verschijnen bij uitgeverij Peeters in Leuven met als titel Dansmelodiën uit de Vlaamse Volkmuziektraditie.De verzameling is in vijf hoofdstukken ingedeeld. De belangrijkste danstypes zijn voorzien van een inleiding, met telkens een historisch overzicht, gegevens uit de interessantste Europese bron-nen, historiek en verspreiding in onze gewesten, muzikale kenmerken, uitvoeringswijze, infor-matie over de genoteerde tempo’s, enzovoort. Verder is er nog een lijst van de melodieën met bijkomende informatie. De meeste nummers zijn opgetekend in Vlaams-Brabant en de provincie Antwerpen.Het boek telt 680 pagina’s en is een combinatie van tekst en muziek, dit keer zonder foto’s. De muziek werd met de hand overgeschreven.(> www.peeters-leuven.be)
Met zijn nieuwe publicatie wordt een belangrijk – en grotendeels onbekend – repertoire uit ons muzikaal erfgoed ontsloten.
> is er een geLijkenis Tussen de TradiTioneLe muziek en de FoLkmuziek, die Tegenwoordig weer een heropLeving kenT?“Neen, absoluut niet. De muzikale structuur is erg verschillend: folk is minder complex. Eigenlijk is de folk die het publiek kent, een mengeling van al-lerlei Europese muziek. Het zijn voornamelijk me-lodieën uit Centraal-Frankrijk, Bretagne, Ierland, Zweden en de Balkan. Er is trouwens bitter wei-nig interesse vanuit de folkwereld voor de échte volksmuziek uit onze streken. Hun repertoire bestaat dan ook hoofdzakelijk uit buitenlandse melodieën. Ook qua bezetting is er een verschil. De volksmu-ziek wordt (werd) in onze traditie vooral op een instrumentarium van fanfares of harmonies ge-speeld, met koperinstrumenten, fluiten en klari-netten. Een klein diatonisch accordeon, doedel-zak of een draailier komen er niet aan te pas.”
> waT zijn jouw ToekomsTpLannen?“TraVo, het studie-en documentatiecentrum voor de volksmuziek, dat in 2005 is opgericht, bestaat helaas niet meer. Het idee om de drie belangrijk-ste archieven over volksmuziek in België te ver-enigen, blijft desondanks bestaan. Ik zal blijven ijveren voor de heropleving van onze traditionele melodieën. Er worden al traditionele dansen aan-geleerd in scholen rond Kampenhout, de streek waar ik vandaan kom en waar tot nog toe de meeste melodieën zijn neergepend. In de nabije toekomst ga ik in het gemeenschapscentrum van Kampenhout kleine thematische tentoonstellin-gen organiseren rond bijvoorbeeld de ensemble-muziek, de doedelzak, het accordeon, enzovoort. Ideeën genoeg!”
Hubert Boone
Leeftijd 69 jaar
roePing studie van de volksmuziekBeurs van de Belgische Stichting Roeping in 1967
Woont in Nederokkerzeel
BeroeP musicus
Na zijn studies aan het Koninklijk Muziekconservatorium van Brussel was Hubert Boone een tijdlang altviolist bij de Koninklijke Vlaamse Opera van Antwerpen. Meer dan dertig jaar lang werkte hij als we-tenschapper bij het Brusselse Muziekinstrumentenmuseum. Als onderzoeker publiceerde hij ver-schillende artikels en een aantal uitgebreide monografieën over de Belgische en Oost-Europese muziektraditie, vooral over volksinstrumenten. Hij is bekend als muzikant bij het muzieken-semble Limbrant.
> www.limbrant.be
Een paar jaar geleden verscheen Hubert Boones vorige boek,Traditionele Vlaamse volksliederen en dansen, met een hele resem melodieën en liederen die hij in onze gewesten kon optekenen. Ondertussen is ook het vervolg van zijn onderzoek klaar voor publicatie: een bundel met zeshonderd dansmelodieën, opgetekend bij tientallen oude dorpsmuzikanten en verzameld uit handschriften van vroegere dansorkesten.
zeshonderd gewaarborgde melodieën
volksmuziek
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Hubert Boone
Âge 69 ans
Vocation Étude de la musique folkloriqueBourse de la Fondation de la Vocation en 1967
Vit à Nederokkerzeel
Profession musicologue
Après ses études au Conservatoire royal de Musique de Bruxelles, Hubert Boone a joué quelques années durant comme violoniste alto à l’opéra d’Anvers. Il a travaillé plus de trente ans en qualité de scientifique au Musée des instruments bruxellois. Son activité de chercheur nous a valu plusieurs articles ainsi que diverses monographies étendues sur la tradition musicale, principalement en Belgique, mais aussi en Europe de l’Est. Il fait partie de l’ensemble musical Limbrant.
> www.limbrant.be
Après sa dernière publication voici quelques années – toute une collection de mélodies et de chansons qu’il avait pu transcrire en Flandre –, Hubert Boone publiera bientôt la suite de ses recherches. Y seront rassemblés six cents mélodies de danses, collectées parmi des dizaines de « vieux » musiciens de village, et un ensemble de manuscrits d’anciens orchestres de danse.
Ce travail reprend à peu près tous les types de danses connus dans la tradition musicale popu-laire lors des siècles derniers. Il s’agit de l’une des plus vastes collections d’Europe de l’Ouest, résul-tat de quarante ans de recherches obstinées. La collection est répartie en cinq chapitres. Les types de danses les plus importants sont présen-tés avec introduction et aperçu historique, carac-téristiques musicales, manière de les interpréter, etc. Il existe également une liste des différentes mélodies. La plupart des morceaux ont été notés dans le Brabant flamand et la province d’Anvers.Le livre, qui comprendra 680 pages, combine textes et de musique transcrite à la main.
> exisTe-T-iL une parenTÉ enTre La musique popuLaire TradiTionneLLe eT La musique FoLk, qui connaîT une renaissance ?« Non, pas du tout. Leur structure musicale est très différente, le folk est moins complexe. Ce que nous appelons musique folk est en réalité un mélange de musiques européennes. Ce sont essentiellement des mélodies originaires de la France centrale, de Bretagne, d’Irlande, de Suède et des Balkans. Les musiciens folk s’intéressent peu à la musique tra-ditionnelle de chez nous, leur répertoire compte es-sentiellement des mélodies étrangères. En outre, la musique traditionnelle se joue avec des cuivres, des clarinettes et des flûtes, instruments issus de fanfares ou d’harmonies. On n’y trouve pas d’accor-déon, de cornemuse ou de vielle. »
> queLs sonT vos projeTs ?« Le centre d’études et de documentation de la musique populaire que j’avais aidé à mettre en place en 2005 a malheureusement cessé d’exis-ter. Néanmoins j’espère toujours pouvoir réunir les trois archives de musiques populaires de Belgique. Je continuerai à œuvrer pour la renais-sance de nos mélodies traditionnelles. Certaines de ces danses sont déjà enseignées dans des écoles autour de Kampenhout, région d’où je suis
originaire et où ont été transcrites la plupart des mélodies. J’aimerais également organiser de pe-tites expositions axées autour de divers thèmes, comme la musique d’ensemble ou la cornemuse dans le centre communautaire de Kampenhout. Ce ne sont pas les idées qui me manquent ! »
six cent mélodies du passé sauvegardées
musique populaire
La naissance d’une nouveLLe discipLine : Le ThÉâTre-acTion« J’ai découvert le théâtre très jeune, et j’ai immé-diatement accroché. C’est devenu ma première passion. Pendant des années, j’ai combiné mes études avec une dizaine d’heures de théâtre par semaine à l’Académie de Musique et des Arts de la Parole. Parallèlement j’ai suivi une formation de monitrice, qui m’a permis d’acquérir de l’ex-périence comme coordinatrice de centres de va-cances. Par ailleurs, j’ai toujours pratiqué beau-coup de sport. J’ai essayé nombre de disciplines sportives, de la gym au foot, en passant par le roller ou le skate, sans pour autant pouvoir en choisir une en particulier. Néanmoins j’ai toujours eu une prédilection pour les sports de rue. C’est en découvrant le trickz, en 2005, que je me suis rendu compte qu’il existait une manière de combi-ner mes trois passions : l’idée du “théâtre-action” était née. Le trickz, originaire des États-Unis, est un mé-lange d’acrobatie et d’art martiaux, le tout cho-régraphié de façon free-style et improvisée. La plupart des trickseurs, comme moi, ont commen-cé ce sport urbain en regardant des vidéos sur YouTube en s’entraînant dans des parcs ou des salles d’entraînement libres d’accès. Le trickz a été pour moi une révélation, et je m’y suis lancée à fond. Je suis ainsi devenue la première trickseuse de Belgique. Mon objectif principal est de créer des spectacles
qui allient mes disciplines de prédilection et qui permettent la rencontre entre des comédiens pro-fessionnels et des jeunes pratiquant les sports de rue tels que le capoeira, la breakdance, le parkour, ou encore le trickz. Le trickz serait le fil rouge de ces créations. En montant de tels spectacles, je voudrais aider ces jeunes souvent en décrochage scolaire et/ou dits « en difficulté » à vivre pleine-ment leur passion, et leur faire retrouver ainsi un sens et une motivation dans la vie.Néanmoins je me suis rendu compte qu’il me man-quait la maîtrise physique en acrobatie et en arts martiaux. J’ai donc recherché une formation adé-quate et, avec le soutien de la Fondation, j’ai pu me perfectionner pendant un an et demi à Pékin, au lieu même où a été formé le maître en la ma-tière, Jacky Chan. »
sÉjour en chine« En septembre 2008, j’ai entamé une formation intensive de cirque en acrobatie et arts martiaux pour la scène à Pékin, à l’École internationale d’Art. Pourquoi la Chine ? Parce que les Chinois sont les meilleurs en la matière, et les seuls à intégrer sur scène le théâtre et le sport qui est alors qualifié d’art. Parce qu’ils offrent des for-mations intensives et de niveau professionnel avec les meilleurs maîtres, qu’ils allient grâce, souplesse et explosivité dans des chorégraphies de combats avec ou sans armes, visuellement splendides. Parce que c’est la seule formation qui
Émilie Guillaume
Âge 25 ans
Vocation Théâtre-ActionBourse de la Fondation de la Vocation en 2008
Vit à Bruxelles
Profession Comédienne
Après des études de théâtre à l’IAD, Émilie décroche l’agréga-tion. Parallèlement, elle se pas-sionne pour les jeunes et pra-tique beaucoup de sport. C’est en découvrant le trickz, sport urbain mêlant acrobatie et arts martiaux, qu’elle trouve le moyen de combiner ses trois passions dans le « théâtre-action ». Afin de parfaire sa technique, Émilie part un an et demie à l’École de cirque de Pékin. Depuis son retour, elle cherche à monter des spectacles en « théâtre-action ». Elle donne également des cours en art dramatique à l’Académie de Bruxelles et fait des dou-blages pour dessins animés et films. Elle fait aussi partie d’un spec-tacle cirque/théâtre mêlant France, Belgique, Espagne, qui est en cours de création. Elle travaille enfin au sein d’une troupe parisienne de cascadeurs.> www.youtube.com/watch?v=d0NXuxBZ7zU
Passionnée depuis son plus jeune âge tant par le théâtre et les jeunes que par le sport, Émilie tente aujourd’hui de réunir ses trois passions dans le « théâtre-action ». Elle cherche à créer des spectacles mêlant acrobatie, arts martiaux et théâtre avec des comédiens professionnels et des jeunes. Elle revient de Pékin, où elle a suivi une formation de perfectionnement en acrobatie et en arts martiaux.
Émilie à beijing théâtre
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regroupe tous les éléments qui forment le trickz. Parce que les Chinois ont une maîtrise parfaite de la respiration et de l’énergie, ressources indispen-sables tant pour le trickz que pour le théâtre. Ce fut une expérience inoubliable ! J’ai tout de suite été frappée par l’accueil, la gentillesse et la générosité des chinois. Ce séjour a également été une incroyable leçon de vie, une très belle expé-rience humaine. La culture chinoise est si diffé-rente de la nôtre, et le fait d’être “étrangère” m’a montré qu’il y a tellement à apprendre des autres. Cela rend plus humble. Par ailleurs, les Chinois en général sont contents de ce qu’ils ont, et connais-sent une certaine joie de vivre. A l’École internationale d’Art de Pékin, il n’y avait qu’une petite minorité d’étrangers, ce qui m’a per-mis de plonger vraiment dans la culture chinoise. Comme, une fois sur place, je me suis aussitôt at-telée à l’étude de la langue, j’ai vraiment pu avoir un contact direct et étroit avec les Chinois. La ma-nière d’enseigner n’a rien à voir avec la nôtre : les cours sont sur-intensifs, et très disciplinés. Nous avions cours dix heures par jour, six jours sur sept. Pas le temps de discuter, ici on passe à l’action ! C’est une chose qui m’a vraiment frappée chez les Chinois. Dès l’enfance ils choisissent ce qu’ils veulent faire de leur vie. Une fois qu’ils ont choisi, ils y vont à fond, dans le but de se perfectionner et de se spécialiser. Il y avait par exemple de jeunes enfants birmans et russes avec qui je suivais des cours. C’était fou de voir la motivation et la déter-
mination de ces gosses ; pour eux, c’était telle-ment plus qu’une passion : cette formation était la clé de leur avenir ! »
commenT voyez-vous L’avenir ?« Depuis mon retour, j’ai recommencé à donner des cours de théâtre à l’Académie de Bruxelles, et je fais des doublages pour dessins animés et des films. Avec quelques copains de l’École de Pékin, des Français et des Espagnols, nous avons monté un spectacle à Barcelone, cet été. Nous essayons maintenant de le vendre en espérant nous pro-duire dans divers pays d’Europe. Afin de pouvoir rassembler des fonds à cet effet, nous montons des asbl dans nos pays respectifs. En parallèle, je continue à chercher des jobs de cascadeuse, une discipline qui m’attire aussi, et à laquelle j’ai pu goûter lors d’un stage chez un grand cascadeur français, voici quelques années. Mais il s’avère que c’est un monde dans lequel on entre très difficilement, surtout en tant que femme. Du reste je continue à m’entraîner deux à quatre heures par jour afin de garder mon niveau. Quantité d’autres projets de spectacle bouillon-nent aussi en moi, toujours mêlant théâtre et trickz. Mais une chose à la fois, petit à petit, pas à pas... Avec de la répétition, de la répétition, de la répétition...“Tout vient à point à qui sait attendre”. Comme dans l’entraînement. »
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Le Horlade Maupassantavec Émilie Guillaume et Kyams SharkyRéalisations, montage et musique : Nicolas Marchant (Agoraphonic)Caméra : Nicolas Marchant et Sylvie Speppé> www.vimeo.com/5758756
een nieuwe discipLine: acTieTheaTer“Theater is mijn allereerste passie. Jarenlang heb ik de school gecombineerd met een tiental uren theaterles per week. Daarnaast ging ik altijd graag om met kinderen en volgde ik dus een opleiding tot jeugdleidster. Sporten was voor mij een uit-laatklep voor mijn teveel aan energie. Ik heb dan ook tal van disciplines uitgeprobeerd: gymnas-tiek, voetbal, rollerblade enzovoort. Ik kon echter niet beslissen welke sport ik het liefste deed. In 2005 ontdekte ik trickz, een straatsport die uit de Verenigde Staten is overgewaaid, waarin acroba-tiek en oosterse gevechtsport op een geïmprovi-seerde manier gecombineerd zijn. Die ontdekking deed me beseffen dat ik mijn drie passies kon ver-enigen. Het Actietheater was geboren.Met het Actietheater wil ik voorstellingen opzet-ten, waardoor straatjongeren die trickz of andere straatsporten beoefenen, in contact komen met professionele acteurs. Zo wil ik de jongeren hel-pen om hun passie ten volle te beleven en hen opnieuw levenslust geven. Na een aantal proef-projecten kwam ik echter tot de vaststelling dat ik fysieke beheersing miste in de acrobatiek en in de oosterse gevechtsporten om de projecten tot een goed einde te kunnen brengen. Ik ben dus op zoek gegaan naar een passende opleiding. Dankzij de steun van de Stichting kon ik me in Peking gaan vervolmaken aan de school waar Jacky Chan, de meester der gevechtsporten, gevormd is.”
verbLijF in china“Waarom China? Omdat de Chinezen de beste zijn in alles wat gevechtskunst betreft. Zij zijn ook de enige die theater en sport op een podium verenigen, en dat geen sport noemen, maar kunst! Zij bieden intensieve opleidingen aan, met de beste onder-wijzers. Zij verenigen sierlijkheid, soepelheid en explosiviteit in oogstrelende vechtchoreografieën (met of zonder wapens). In China vind je de enige opleiding die alle elementen verenigt die trickz vor-men. De Chinezen hebben bovendien een perfecte beheersing van energie en ademhaling, twee onont-beerlijke zaken als het over theater en trickz gaat.Het is een onvergetelijke ervaring geworden. Bij mijn aankomst werd ik al meteen getroffen door het onthaal, de vriendelijkheid en de vrijgevigheid van de Chinezen. De meeste van hen zijn tevre-den met wat ze hebben, en ze kennen een zekere levensvreugde. Ook op menselijk vlak werd het een mooie ervaring: ‘vreemdeling’ zijn maakt je bescheiden.Aangezien slechts een kleine minderheid buiten-landers les volgde aan de International Art School van Peking, kon ik me volledig in de Chinese cul-tuur onderdompelen. De taal kreeg ik snel onder de knie, waardoor ik hechte banden kon smeden met de Chinezen.Hun manier van onderwijzen is absoluut niet ver-gelijkbaar met de onze: de lessen zijn ongelooflijk intensief en heel gedisciplineerd. We hadden tien
Émilie Guillaume
Leeftijd 25 jaar
roePing ActietheaterBeurs van de Belgische Stichting Roeping in 2008
Woont in Brussel
BeroeP actrice
Na haar theaterstudies aan het IAD in Brussel volgde Émilie een lerarenopleiding. Daarnaast be-oefende zij verschillende sporten en is zij graag bezig met jon-geren. Met de ontdekking van trickz, een stadssport die be-staat uit acrobatiek en oosterse vechtsport, heeft ze een manier gevonden om haar drie passies in “actietheater” te combineren. Om zich te vervolmaken volgde ze een bijkomende opleiding van anderhalf jaar aan de circus-school van Peking. Sinds haar te-rugkeer tracht ze voorstellingen in actietheater op te bouwen. Zij geeft ook theaterles aan de aca-demie van Brussel, en verzorgt de nasynchronisatie van films en tekenfilms.
> www.youtube.com/watch?v=d0NXuxBZ7zU
Émilie tracht haar drie passies te verenigen in het ‘actietheater’. Daarin wil zij immers met straatjongeren én professionele acteurs voorstellingen maken die een combinatie zijn van acrobatiek, gevechtssporten en theater. Zij is net terug uit Peking, waar zij een bijkomende opleiding gevolgd heeft.
Émilie in beijing
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theater
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lesuren per dag, zes op de zeven dagen! Geen tijd dus om te lanterfanten, actie was de boodschap! De enorme motivatie en het doorzettingsvermo-gen van de Chinezen is me erg opgevallen. Ze kie-zen al zeer jong wat ze gaan doen; eens die beslis-sing genomen, gaan ze ervoor en specialiseren ze zich in één domein.”
ToekomsTpLannen“Sinds mijn terugkeer ben ik weer theaterles begin-nen te geven aan de academie van Brussel en doe ik nasynchronisatie voor films en tekenfilms. Vorige zomer heb ik een voorstelling gemaakt met enkele Franse en Spaanse vrienden die ik op de school in Peking ontmoet heb. Hopelijk kunnen we die vol-gend jaar in Europa vertonen. Ik probeer eveneens opdrachten te vervullen als stuntvrouw en ik train nog steeds twee tot vier uur per dag om mijn niveau te behouden. Mijn hoofd zit boordevol ideeën voor voorstellingen die theater en trickz combineren, maar oefening baart kunst en alles op zijn tijd...”
Le Horla van Maupassant met Émilie Guillaume en Kyams Sharky. Productie, montage en muziek : Nicolas Marchant (Agoraphonic)Camera : Nicolas Marchant en Sylvie Speppé> www.vimeo.com/5758756
Elle a pu repartir en Angola cet été pour une pre-mière mission de révision et de remise à niveau. Elle espère ainsi pouvoir contribuer à l’évolution de ce laboratoire vers l’autonomie. Patricia nous offre un premier compte rendu.
« Après trois ans d’absence, me revoilà sur le sol an-golais, pour poursuivre le travail de développement scientifique et technique du laboratoire clinique de l’hôpital missionnaire de Cubal. Ma première surprise fut de découvrir un pays en pleine recons-truction, tant au niveau de l’infrastructure routière et immobilière que sur le plan personnel des au-tochtones, devenus plus ouverts et plus sereins, sept ans après une guerre de plus de quarante an-nées, dont trente sous régime communiste. La deuxième surprise m’attendait au laboratoire. Malgré les années passées, toute l’organisation administrative, l’organigramme, l’entretien des appareils et les nouvelles techniques de labora-toire que j’avais enseignés, améliorés et/ou im-plantés sont restés d’application. Aidée encore par une missionnaire restée quelques mois après mon départ, la responsable de laboratoire autoch-tone que j’avais formée a progressivement assuré ses fonctions. Elle a également pu enseigner elle même à d’autres techniciens les nouvelles tech-niques spécifiques dont elle était devenue res-ponsable. En effet, l’équipe de techniciens a dû être renouvelée et renforcée suite au décès d’une collègue et aux absences temporaires de certains laborantins poursuivant leur formation profes-sionnelle laissée en suspens par la guerre. Bien que l’organisation du travail ait un peu perdu de sa vigueur et de sa qualité, le bilan des résultats du travail réalisé il y a trois ans est donc plus que positif. Au cours de ma première mission de cet été 2009, qui avait pour objectif de poursuivre le travail en-tamé, deux volets ont été travaillés. La majeure partie du travail a été consacrée à la création d’un programme informatique pour la gestion des prescriptions d’analyses et des résultats du labo-ratoire. Le programme est déjà en application en tant que registre des entrées, consultations des
Patricia Cornet
Âge 32 ans
Vocation Laboratoire de santé tropicaleBourse de la Fondation de la Vocation en 2008
Vit à Bruxelles
Profession Enseignante
Après des études en sciences biomédicales à L’UCL, Patricia obtient son doctorat grâce à une bourse d’aspirant du FNRS. Patricia part ensuite pour l’An-gola en tant que volontaire pour la coopération internationale, de 2004 à 2006. Au sein de l’hôpital missionnaire de Cubal, Patricia assure la direction, le développement scientifique et technique du laboratoire clinique, ainsi que la formation des huit employés. De 2007 à 2009, en tant que chargée de recherches à l’UCL, Patricia a développé et coordonné le projet de « Banque des Tumeurs » (collection d’échantillons tumoraux desti-nés à la recherche scientifique contre le cancer), tant au niveau local, qu’au niveau national. Patricia est aujourd’hui chargée de cours à l’École européenne de Bruxelles pour les sciences et les mathématiques.
Après avoir travaillé en tant que volontaire au sein d’un laboratoire clinique dans une petite bourgade en Angola, Patricia Cornet réalise à son retour que son travail de coopérante ne fait que commencer. En effet, la responsable du laboratoire continue à la solliciter régulièrement autant pour des questions scientifiques que pour des questions d’organisation.
retour en angolasciences
vocatio 14
Récolte d’échantillons / Staalafname
données et pour l’enregistrement et l’impression des résultats. Il restera, au cours des prochaines missions, à en améliorer la convivialité et y in-clure des fonctions de calculs statistiques. Le se-cond volet de la mission a permis, premièrement, de vérifier l’état des différents appareillages et matériels (avec entretien complémentaire si nécessaire), deuxièmement, de s’assurer de la bonne réalisation des analyses, de la bonne te-nue des registres et des calculs statistiques, et troisièmement, de compléter ponctuellement la formation technique, administrative ou de ges-tion de l’équipe.
Par mes courtes missions de « révision », j’espère pouvoir porter progressivement les techniciens vers plus d’autonomie responsable et compé-tente, en donnant le goût de maintenir un travail de qualité et le désir de transmettre aux généra-tions suivantes tous les acquis résultant de nos partages.»
vocatio 15
Révision des techniques de biochimie / Nazicht van de technieken van de biochemie.
Intérieur du laboratoire / Binnen in het laboratorium
Le laboratoire de microbiologie, essentiellement tuberculose, la salle d’attente
et le laboratoire principal / Het laboratorium van microbiologie (hoofdzakelijk tuberculose),
de wachtzaal en het hoofdlaboratorium.
De huidige verantwoordelijke van het klinische la-boratorium waar Patricia werkte, nam immers nog steeds contact met haar op, zowel met techni-sche als met praktische vragen. Dankzij de beurs van de Stichting kon Patricia vorige zomer terug-keren voor een eerste controle- en bijscholings-missie. Met die missies hoopt Patricia de technici van het laboratorium te begeleiden naar volledige autonomie. Hier volgt haar werkverslag.
“Na drie jaar afwezigheid ben ik terug in Angola, om mijn werk verder te zetten op het niveau van de wetenschappelijke en technische ontwikkeling van het klinische laboratorium van het missiona-rissenziekenhuis van Cubal. Ik was aangenaam verrast een land te ontdekken dat zowel infra-structureel als menselijk in volle heropbouw is. Zeven jaar na het einde van de veertigjarige oor-log die het land geteisterd heeft, leek de bevolking serener en opener. Een tweede verrassing volgde op het laborato-rium. Na drie jaar was alles er nog zoals ik het achtergelaten had! Zowel de administratieve or-ganisatie als het onderhoud van de apparatuur en de nieuwe laboratoriumtechnieken die ik er inge-voerd en onderwezen had, bleken onveranderd. De autochtone verantwoordelijke van het labora-torium, die ik opgeleid had, heeft de overige me-dewerkers verder kunnen vormen. Ondanks het feit dat de kwaliteit van het werk en de wilskracht lichtjes verminderd zijn, is de balans toch positief. Tijdens mijn eerste missie ging de aandacht vooral naar het creëren van een informaticaprogramma voor het beheer van de analysevoorschriften en de laboratoriumresultaten. Dit programma is al in werking voor het inkomstenregister, het raadple-gen van gegevens, en het opslaan en afdrukken van de resultaten. Gedurende mijn volgende mis-sies wil ik trachten dat systeem gebruiksvriende-lijker te maken en statistische berekeningen te introduceren. Ik heb ook de toestand van de apparaten en ma-terialen gecontroleerd, nagekeken of de analyses en de verwerking ervan correct gebeurden, en ik heb het team waar nodig bijgeschoold. Met die korte revisiemissies tracht ik de laborato-riummedewerkers te sturen naar verantwoorde-lijke en competente autonomie, door hen te moti-veren om kwaliteit te blijven leveren en hen de wil te bezorgen hun kennis te delen met de volgende generaties.”
Patricia Cornet
Leeftijd 32 jaar
roePing laboratorium voor tropische ge-zondheidBeurs van de Belgische Stichting Roeping in 2008
Woont in Brussel
BeroeP leerkracht
Na haar studies in de biome-dische wetenschappen aan de UCL behaalde Patricia Cornet haar doctoraat dankzij een beurs van de FNRS. Van 2004 tot 2006 werkt zij als vrijwil-ligster voor de internationale coöperatie in Angola. Daar stond zij in voor de dagelijkse leiding, evenals voor de wetenschap-pelijke en technische ontwikke-ling van een plaatselijk klinisch laboratorium. Na haar terugkeer werd zij als wetenschappelijk medewerker tewerkgesteld aan de UCL. Zij ontwikkelde er de “Databank voor tumoren” in het kader van het kankeronderzoek. Tegenwoordig geeft Patricia Cornet les in de wetenschappen en de wiskunde aan de Europese school van Brussel.
Van 2004 tot 2006 werkte Patricia Cornet als vrijwilligster voor de Franse ontwikkelingssamenwerkingin een klein dorpje in Angola. Na haar terugkeer kwam zij tot het besef dat haar opdracht nog niet volbracht was.
Terug naar angola
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wetenschappen
“Maansopkomst” op de missie van
Cubal. / “Lever de lune” sur la mis-
sion de Cubal
Sterilisatie / Stérilisation
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jury
pierre bartholomée
Pierre Bartholomée, pianiste, directeur d’orchestre et compositeur, est depuis 2006 membre du jury Arts Autres de la Fondation.
> ce mandaT revêT-iL pour vous une imporTance parTicuLière ?« Oui, car pour moi la Fondation de la Vocation joue un rôle très intéressant et très important. J’ai beaucoup d’estime pour elle, qui selon moi joue un rôle irremplaçable dans l’avenir des jeunes. La fa-çon dont elle a été pensée et dont elle fonctionne est le fruit d’une réflexion pleine de sagesse. Elle a aujourd’hui une très grande expérience en la ma-tière vu qu’elle existe depuis les années soixante, et la qualité de l’organisation parfaitement huilée et logique m’a frappé. La découverte des dossiers a quelque chose d’ins-tructif et d’exaltant. Ces jeunes qui s’engagent à faire une différence sont encourageants pour l’avenir ! Faire partie de ce jury implique une responsabilité par rapport au grand nombre de candidatures. En effet, il y a toujours plus de projets intéressants que de bourses, ce qui nous amène parfois à des choix déchirants. »
> queLs sonT vos criTères dÉcisiFs Lorsque vous abordez un dossier de candidaTure ?« Tout d’abord, il faut s’assurer qu’il relève bien d’une vraie vocation. Le candidat doit être quelqu’un pour qui ne pas pouvoir suivre sa voca-tion serait un drame personnel. Il doit avoir aussi le désir d’apporter quelque chose à l’humanité, de partager ses connaissances. Le deuxième critère est la nécessité réelle de l’aide au niveau financier. En dernier lieu, il faut évaluer si le candidat a une personnalité suffisante afin d’assumer sa voca-tion. »
> queLLe impression avez-vous reTirÉe des dossiers que vous avez TraiTÉs ?« J’ai constaté une grande évolution des métiers. Je vois par exemple beaucoup d’étudiants en lutherie, et les jeunes musiciens d’aujourd’hui ne se limitent plus à un genre de musique en parti-culier. Ils combinent librement musique classique avec jazz ou rock. Ce qui était impensable du temps de mes études. »
> consTaTez-vous une diFFÉrence dans La manière de juger Les dossiers par rapporT
à voTre parTicipaTion dans d’auTres jurys ?«Certainement. Ce qui me plaît énormément dans ce jury en particulier c’est qu’il rende possible un échange, un dialogue entre les membres du jury, tous spécialistes en leur domaine. Il permet aussi de rencontrer personnellement les candi-dats. Après une première sélection des dossiers, les membres du jury se rencontrent lors du jury plénier. Et là, nous devons, toutes disciplines confondues, défendre nos « poulains » et décider des prochains lauréats. Entendre la justification de nos choix est très enrichissant. Tout se passe avec une rigueur d’organisation qui permet de s’exprimer librement, selon un processus très démocratique. Comme nous avons pu rencontrer les candidats personnellement, nous nous y atta-chons. Au moment de la décision finale, nous de-vons parfois faire de notre cœur une pierre ! Les jurys des concours (de piano ou de compo-sition) auxquels j’ai participé en Europe suivent des règles beaucoup plus rigides et moins per-sonnelles. En effet, ils travaillent souvent avec un système de points, sans contact direct avec les candidats - sans compter, souvent, un sentiment de concurrence entre les membres du jury. »
Sinds 2006 is Pierre Bartholomée jurylid bij de Stichting in de afdeling Andere Kunsten. Hij is pianist, orkestleider en componist.
> heeFT diT mandaaT voor u een bijzondere beTekenis?“Absoluut. De Belgische Stichting Roeping speelt volgens mij een zeer interessante en belangrijke rol. Ik heb er veel respect voor, omdat zij een onver-vangbare rol speelt in de toekomst van jongeren. De manier waarop zij bedacht is en functioneert, is het gevolg van veel wijsheid. In haar bijna zesen-veertigjarige bestaan heeft zij in haar domein al heel veel ervaring opgedaan en de kwaliteit van de vlekkeloze organisatie is opvallend.De ontdekking van de dossiers zelf is leerrijk en in-spirerend. Jongeren die een verschil willen maken, zijn bemoedigend voor de toekomst! Deel uitmaken van deze jury brengt ook een grote verantwoordelijkheid met zich. Er zijn immers vaak meer interessante dossiers dan beurzen! Wij moeten soms verscheurende keuzes maken.”
> weLke criTeria zijn voor u besLissend?“In eerste instantie komt het erop aan zeker te zijn dat het om een echte roeping gaat. De kandidaat moet iemand zijn voor wie het niet waarmaken van zijn roeping een persoonlijk drama zou zijn. De wil moet aanwezig zijn om de mensheid iets te geven en om kennis te delen. We moeten er ons ook van vergewissen dat er een reële financiële nood is. Een derde belangrijk cri-terium is: evalueren of de kandidaat genoeg per-soonlijkheid heeft om zijn roeping waar te maken.”
> waT was uw indruk in verband meT de dossiers die u aL behandeLd hebT?“Er is een evolutie in de beroepen. Zo zijn er veel studenten in de instrumentenbouw en de jonge muzikanten van vandaag beperken zich niet meer tot één muziekgenre. Zij combineren moeiteloos klassieke muziek met jazz en rock. Dat was in mijn tijd ondenkbaar.”
> merkT u een andere manier van werken op
meT beTrekking ToT uw deeLname aan andere jury’s?“Zeker. Wat me bij de jury van de Stichting enorm aanspreekt, is de multidisciplinariteit. Er is onder-linge uitwisseling en dialoog mogelijk tussen de juryleden, stuk voor stuk specialisten in hun vak-gebied. Na een eerste selectie komen de juryleden voltallig samen om “hun” kandidaten te verdedi-gen en zo een keuze te maken. Door de verschei-denheid van disciplines zijn de redevoeringen ter verdediging van de kandidaten heel boeiend. Door de strikte organisatie kunnen we ons vrij en demo-cratisch uiten. Wij krijgen ook de kans om de kan-didaten persoonlijk te ontmoeten, waardoor we in de beslissende ronde van ons hart vaak een steen moeten maken!Wedstrijdjury’s (piano en compositie) waaraan ik eerder in Europa al deelgenomen heb, volgen veel striktere en onpersoonlijkere regels. Zij werken vaak met een puntensysteem, zonder contact met de laureaten. Bovendien heersen vaak con-currentie en afgunst onder de juryleden.”
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03.12 > 20.00 — met/dans (Jean-Luc Ducourt) : Beethoven/Liszt : Symphonie VI > Concertgebouw, Brugge 20.01 > 18.00 — (Concert voor kinderen) en 20.00 pianorecital: Debussy, Bartók, Ligeti, Kurtág, Beethoven, Brahms > De Leest, Izegem 29.01 > 20.15 — Beethoven sonates op. 27-1, 49-2, 53, 109 op Streicher pianoforte (1826) > kasteel Leut, Maasmechelen 07.02 > 11.00 — Tetra Lyre: Brahms, Dvorák > Stadhuis, Hasselt15.02 > 20.00 — met A.Hardy (viool) en Justus Grimm (cello): Brahms, Schubert, Beethoven > Woluwibilis Concert Hall, Brussel
Met Guido De Neve (viool) 11.12 > 20.00 — Tanejev, Tsjaikofski, Sjostakovitsj > CC, Lommel07.02 > 15.00 — Debussy, Janácek, Enescu > Amuz, Antwerpen 10.02 > 20.15 — Debussy, Celis, De Boeck > kasteel Leut, Maasmechelen24.02 > 20.00 — Debussy, Celis, De Boeck > CC, Waregem
Met Prometheus Ensemble: Dvorák (pianokwintet) en Janácek (Concertino) 05.12 > 20.00 — De Spil, Roeselare 12.12 > 20.00 — PSK, Brussel 13.12 > 20.00 — de Singel, Antwerpen 16.12 > 20.00 — CC, Hasselt 19.12 > 20.00 — De Bijloke, Gent
> www.michielsjan.be
jan michieLs Piano
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> 28 novembre 2009 Portraits of the EnemiesVictoria and Albert Museum, LondonOrganisation: Fondation Global Orient de Singapore.
> www.karimbenkhelifa.com
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AVIS AUX LAUREATS
Pourriez-vous, pour la bonne gestion de nos fichiers nous confirmer votre adresse e-mail ainsi que votre adresse postale à l’adresse mail suivante: > [email protected]
BERICHT AAN DE LAUREATEN
Voor een goed beheer van ons adressenbestand, gelieve jullie huidig post-en mailadres te bevestigen via een mail naar > [email protected]
Hamas vs ISrael
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2.12 — Hommages > Anderlecht 3.12 > 20.15 — Enigma: Muziektheater Moscou NY > GC ’t Blikveld, Bonheiden 5.12 > 20.00 — Hommages > NOVA, Antwerpen13.12 > 11.00 — Hommages > Zwarte Panter, Antwerpen13.12 > 14.00 — met Biancho Nero > Kunsthuis, Brussel16.12 > 20.00 — Enigma : Muziektheater Moscou NY > Arenberg, Antwerpen19.12 > 14.00 — Enigma > Maastricht 8.01 > 20.00 — Enigma > Westhoek16.01 > 19.01 — duo met violist Leo Adamov > New York30.01 — met pianist Luis Pipa > Braga, Portugal31.01 > 11.00 — Hommages > Mol11.02 > 14.02 — met ensemble Shostakowitch > Porto, Lissabon, Algarve17.02 — Braga, portugal
> www.eliotlawson.com> www.hommages.be> www.enigma-ensemble.com
eLioT LawsonViool / Violon
27.02 > 16.00 Beethoven, Tchaikovsky, Rachmaninov... — Auditorium Maene, Bruxelles
FLorian noack Piano
Le premier long-métrage de Bernard Bellefroid, La Régate sort dans les salles le 24 février 2010 à Bruxelles, en Wallonie, en Suisse, en France et au Québec. Lors du Festival International du Film Francophone de Namur, La Régate a réçu le « Prix du Public de la Ville de Namur – Meilleur Long Métrage de Fiction », ainsi que le « Prix du Jury Junior ».
synopsis : Alex a quinze ans et vit seul avec son père, dans les coups et la violence, en révolte contre tous. Pour échapper à ce quotidien sans répit, Alex fait de l’aviron sur la Meuse et n’a qu’une obsession, gagner seul et à tout prix les championnats de Belgique. Son entraîneur, Sergi, et Muriel, la jeune fille dont il est amoureux, vont permettre à Alex de redécouvrir les valeurs humaines qu’il avait perdues. Un long et difficile apprentissage...
bernard beLLeFroidFilm La Régate
9.12 > 19.30 — CC Scharpoort, Knokke-Heist
jeTTy roeLsLezing Als vrouw in India geboren
Hommages: Eliot Lawson, Wouter Aerts, Jozefien Peelman, David Van Looveren
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2.01 > 31.03 — Crematorium Vilvoorde 28.01 > 11.15 — Ensemble Sturm und Klang: Schumann (concert commenté pour enfants) > MIMM, Bruxelles12.02 > 20.00 — Chœur de femmes Sturm und Klang (direction : Thomas Van Haeperen, piano: Bruno Crabbé): Schumann, Brahms, Poulenc, Absil, d’Oultremont, Trojahn> Hôtel communal de Schaerbeek
> www.osk.be
jan weLLensKunstenaar
Thomas van haeperenEnsemble Sturm und Klang
15.12 > 20.00 — Jeunes Organistes belges / Jonge Belgische organisten(Cindy Castillo, Els Biesemans, Jean-Philippe Merckaert)De l’ombre à la lumière, de l’Avent à Noël / Tussen licht en donker: van Advent naar KerstmisCathédrale Saints Michel et Gudule / Sint-Michielskathedraal
L’orgue est un instrument plus vivant que jamais ! En témoignent la passion et le talent de ces trois jeunes organistes belges, rassemblés par BOZAR MUSIC pour un récital « carte blanche ». De Bach à Mernier en passant par Messiaen, le programme qu’ils ont choisi se profile comme un voyage en clair-obscur, à travers les siècles et les cultures / Het orgel is springlevend! Daarvan getuigen de passie en het talent van drie Belgische organisten die van BOZAR MUSIC carte blanche krijgen. Het programma (van Bach over Messiaen tot Mernier) dat de drie voor hun recital samenstelden, laat zich lezen als een reis door eeuwen en culturen, in beeld gebracht in clair-obscur.
cindy casTiLLoOrgue/Orgel
16.01 > 27.02 Vernissage le 16 janvier 2010 à 16h.Exposition de la série photographique Voyage Out et des vidéos Take a lookfrom the inside de Vox, centre de l’image contemporaine, Montréal (Québec)
> www.voxphoto.com
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Photographies extraites de la série Voyage Out 2003-2009 (format 124 x 150 cm chacune).
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> Januari 2010Creatie werk Sebastian Bradt voor viool, harp en percussieAnn Vancoillie, Arielle Valibouse, Rudy Van der Veken.Zaal en datum nog nader te bepalen,Info > [email protected]
Dominique Thirion sera en résidence au Centre Chorégraphique national de Montpellier, chez Mathilde Monnier, en février avec la chorégraphe Barbara Manzetti pour une semaine de laboratoire de recherche pendant laquelle leurs pratiques vont faire un bout de chemin ensemble. Ils présenteront leurs recherches au public en fin de laboratoire.
«(…) je parle de compagnie et je ne parlerai pas de collaboration pour ce projet. la compagnie est ce qui vient contrer l’abandon sans pour autant exclure l’indépendance. Travailler seules-ensemble en avançant de manière autonome dans la géographie de nos retrouvailles. Si nos recherches ne peuvent pas forcément se mêler elles peuvent se retrouver, elles peuvent partir en voyage, entrer en conversation, elle peuvent se souder dans un mouvement spontané sans perdre leur identité, s’isoler en restant dans le même espace, se tenir compagnie.» Extrait de Compagnie, texte écrit par Barbara Manzetti pour ce projet.
Image extraite d’une vidéo réalisée lors du projet au revoir Barbara (chorégraphie de Dominique Thirion et Barbara Manzetti, danseuse : Barbara Manzetti) dans le cadre du Mille-Feuilles, aux Halles de Schaerbeek, en juin 2004.
ann vancoiLLieViool
dominique ThirionDanse
12.01 > 06.02 — Terrorisme > Théâtre de Poche, BruxellesPremière en langue française de la pièce des frères Presnyakov.Une pièce moderne et pertinente sur les effets du terrorisme au quotidien.
> www.poche.be
oLivier coyeTTeMetteur en scène
eTienne van der beLenThéâtre
11 > 16.01 > 20.30 13.01 > 19.30 — R.W. (premier dialogue). Suivi d’une rencontre-débat. Une création à partir de fragment de textes de Robert WalserMise en scène par Pascal Crochet.Le Rideau au Théâtre Océan Nord, Bruxelles > www.rideaudebruxelles.be
Le spectacle R.W. est une aventure en deux temps. Une équipe artistique s’embarque pour deux saisons dans deux dialogues avec l’œuvre singulière de Robert Walser. Comme une vaste promenade en un pays étrange où habitent de jeunes hommes insouciants, bavards et errants et des femmes sans âge semblables à des fées énigmatiques et bienveillantes. Pays d’une irréalité constante, où l’on cultive l’humour et le désenchantement, les vertiges de la joie, de la beauté et du bonheur et où « le cœur menace de s’envoler vers le ciel ». Un spectacle en forme de dérive poétique, où en une succession de tableaux, conversations, récits, rencontres et apparitions, des silhouettes fantomatiques tentent de témoigner du monde onirique walsérien. Un voyage au plus proche du rêve éveillé.
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> 04.02 — au sein de l’ensemble VIDAS (trio clarinette, violoncelle et piano) > musée Charlier
> www://charliermuseum.be.
caTherine LebrunVioloncelle
Le duo « Aton’ & Armide », rassemble deux musiciens, Sara Picavet et Benjamin Glorieux, qui se sont retrouvés autour d’un intérêt commun : la musique contemporaine et sa transmission à un large public. L’ensemble se concentre depuis août 2009 sur le vaste répertoire pour violoncelle et piano, privilégiant les œuvres de notre temps, tout en intégrant le patrimoine belge.
5.12 > 20.00 — Holliger, Schumann, Bach, Messiaen > Orgelzaal (Salle d’orgue), Conservatorium Brugge. Organisation : ‘Een podium voor de Passie’ 7.01 > Programme: Frédéric Van Rossum, sonate violoncelle piano, Victor Kissine, sonate violoncelle piano, Britten, Sonate pour violoncelle et piano opus 65Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles> www.academieroyale.be14.01 > 12.10 — Concerts de midi le “manège -Mons” : Robert Schumann, avec un hommage de Heinz Holliger mais aussi Britten, Takemitsu... > Chapelle des ateliers des fucam - Mons
02 > 16 > 23.12 — Atelier conte #4Atelier conte avec des adolescents autistes, avec l’asbl Parhélie 03 > 10 > 17.12 — Bibliothèque de Molenbeek #3Petits contes pour enfants de classes maternelles 17.12 > 18.30 — Contes du solstice d’hiver > Bibliothèque de LaekenSpectacle familial, contes sur le thème de l’hiver20.12 — Les Dimanches du Conte de Bruxelles #9Organisation du 9e Dimanche du Conte de Bruxelles. Conteuse invitée : Florence Delobel, et Ben13.02 > 19.30 — Si tu savais…Spectacle pour enfants de 6 à 10 ansMédiathèque François Mitterand, Pontault CombaultInfos : +33 1 70 05 47 62
> www.julieboitte.com
sara picaveT + benjamin gLorieuxPiano + violoncelle
juLie boiTTeConteuse
Er is een cd uit met daarop een ‘audiofilm’ (= de moderne versie van het hoorspel) geproduceerd door Het Geluidshuis, met een bewerking van drie verhalen uit Annelies’ verhalenbundel GROENER GRAS. Het gaat om de verhalen ‘Lola’, ‘De Wezel en zijn prooi’ en ‘Naar de toekomst’.Acteurs: Marc Van Eeghem, Peter Van den Eede, Eva Schram, Sara Deroo, Lola Baert, Geert Van Rampelberg, Bruno Vanden Broecke, Manou Kersting, Kurt Van Eeghem, Andrea Croonenberghs, Nele Bauwens, Wouter Hendrickx, Marianne Devriese, Stijn Cole, Koen Van Impe, Camilla Blereau, Miel Gielen en Pepijn Caudron. Met een speciaal gastoptreden van Jeroen Meus, die zijn roeping als chef acteur gemist heeft!Regie en bewerking: Stef De PaepeMuziek: Koen BrandtProductie: Het Geluidshuis
> www.anneliesverbeke.com> www.geluidshuis.be
anneLies verbekeAudiofilm Groener gras
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04.12 > 31.01 — Stavelot 44. Une ville au cœur de la guerre> www.abbayedestavelot.be
pierre erLerAbbaye de Stavelot
projet sainte-catherine : réhabilitation d’un ancien site minier en un projet de logements et bureaux à Chapelle-lez-Herlaimont. – Permis d’urbanisme déposé et dossier d’exécution en cours avec visualisations 3D Trois ans après le début du projet, Bertrand Noël et son équipe des Openarchitectes commenceront en 2010 les travaux sur l’ancien site minier à Chapelle-lez-Herlaimont (Hainaut).Il s’agit de la réhabilitation d’un ancien site minier en un projet de logements et bureaux, afin de transformer positivement un quartier actuellement dévalorisé. Le site a une superficie de 98 ares, et se trouve en face d’une école maternelle et primaire dans une zone d’habitat privé. Il est bordé d’un terril et d’une zone arrière reconnue en SAR (site à réaménager).Le projet répondra aux besoins sociaux et économiques du site :– création de la nouvelle place publique face à l’école communale;– réaffectation de l’ancien bâtiment principal du puit de mine en salle polyvalente qui
pourra être utilisée autant au niveau de la Commune, qu’au niveau de l’école;– création d’un ensemble d’habitations, qui répondront au besoin de logements moyens
de qualité dans la commune Chapelloise;– création de bureaux administratifs et techniques;– création d’un accès automobile limité côté place et d’un accès de desserte des
logements à l’arrière du site.Actuellement, le site présente des constructions de styles et d’époques complètement disparates allant du 19e siècle à la fin du 20e siècle. Le projet permettra d’unifier visuellement le site et se basera sur l’architecture du bâtiment emblématique qui sera conservé. Celui-ci, qui sera mis en valeur, témoignera du riche passé industriel de la Commune.
projet pca Franche sambre : PCA (plan communal d’aménagement) sur le site de la Franche Sambre à Châtelet – Réhabilitation d’un chancre urbain en bordure du ring. – PCA terminé avec visualisation 3D (envoyé par Pando)
> www.openarchitectes.be
berTrand noëLOpenarchitectes : Projets en cours
Le Prix Lucien Cahen a été attribué à Matthieu Kervyn par l’Académie Royale de Sciences d’Outre Mer pour sa thèse de doctorat intitulée: Monitoring and modelling volcanoes with assessment of their hazards by means of remote sensing and analogue modelling. Le sujet principal de sa thèse est le volcan Oldoinyo Lengai, en Tanzanie. Ce prix récompense une fois tous les trois ans un travail de recherche en géologie appliquée en outre mer. Matthieu poursuit aujourd’hui sa recherche en volcanologie dans le cadre d’un post-doctorat à l’Université de Gand, en se concentrant cette fois sur l’étude du Mont Cameroun / Matthieu Kervyn
heeft voor zijn doctoraatsthesis, met als onderwerp de Oldoinyo Lengai vulkaan in Tanzania, de Prix Lucien Cahen ontvangen van de Académie Royale de Sciences d’Outre Mer. Deze prijs beloont om de drie jaar geologisch onderzoek uitgevoerd in het buitenland. Zijn thesis heeft als titel Monitoring and modelling volcanoes with assessment of their hazards by means of remote sensing and analogue modelling. Matthieu zet zijn onderzoek verder in het kader van een postdocoraat aan de universiteit van Gent, dit keer over de Mount Kameroen.
maTThieu kerv ynVolcanologue
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Le film Un Café pour l’Amérique de Jossy Mayor pour lequel Rafaël Leloup a composé la musique originale, a reçu le prix du “Best Foreign Film” au Downtown Film Festival de Los Angeles 2009.
> http://downtownla.bside.com/2009/films/uncafepourlamerique_downtownla2009> http://steinhardt.nyu.edu/music/students/bios/leloup
raFaëL LeLoupCompositeur de musique de films
Le Nuna Théâtre présente Boîtes, un spectacle pour les tout-petits de 18 mois à 5 ans.Un spectacle visuel où le plaisir d’expérimenter et de bousculer l’espace mène la danse.Une création de Cécile Henry et Catchou Myncke, avec Cécile Henry et Catchou Myncke.
1 > 3 > 4.12 > 9.30 et 10.45 — Centre Culturel Jacques Franck, Bruxelles8.12 > 9.45 et 11.00 — Centre Culturel d’Ans > www.centrecultureans.be10.12 > 11.00 et 13.30 — Centre Culturel de Floreffe12.12 > 15.00 — Centre « Le Scailmont », Manage 14 > 15.12 > 9.30 et 11.00 — Centre Culturel le Fourquet, Berchem-Sainte-Agathe19.12 > 14.00 et 16.00 — Complexe scolaire de Rendeux, dans le cadre de « Noël au Théâtre » organisé par le Centre Culturel de Marche en Famenne20.12 > après-midi — La scène du Boccage, Herve29.12 > 11.00 — Centre Culturel de Bastogne09.01 — Wolubilis, Woluwe-Saint-Lambert > www.wolubilis.be12 > 13 > 14.01 > 9.30 et 11.00 — Centre Culturel de Rixensart, Genval16.01 > après-midi — Salle du Phare à la rue des Écoles de Pont-à-Celles > www.sambraisie.be27.01 > 16.00 — Centre Culturel de Gembloux30.01 > 15.30 et 17.00 + 1 > 2 > 4.02 > 9.30 et 11.00 — Centre Dramatique pour l’enfance et la jeunesse, Strépy-Braquegnies13.02 > 11.00 et 16.00 — Maison de la marionnette, Tournai23 > 25 > 26.02 > 9.30 et 10.45 — Centre Culturel Jacques Franck, Bruxelles
cÉciLe henryBoîtes
06.01 > 30.01 — prelude, Le Grand R (scène nationale La Roche-sur-Yon), France16.01 > 14.03 — en famille, Maison de la Culture, Tournai
> www.joug.org
jean-François spricigoExpo photo
> 12.12 — Decemberdance, Brugge> 09.01 — De Spil, Roeselaere13 > 14.01 — Dubbelspel (30CC en STUK), Leuven21 > 23.01 — Vooruit, Gent> 04.02 — CC Hasselt, Hasselt
> www.rosas.be
anne Teresa de keersmaeker (rosas)The song
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Spric
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La composition du conseil d’administration est disponible sur le site / De samenstelling van de raad van bestuur is beschikbaar op de website.
> www.fondationvocation.be> www.stichtingroeping.be
Jury
Nous accueillons le professeur Pierre Garin en tant que nouveau membre du jury. Il remplacera le professeur Thierry Boon-Falleur au sein du jury des sciences médicales. Pierre Garin est docteur, spé-cialisé en oto-rhino-laryngologie et en mi-crochirurgie. Il est attaché aux Cliniques de Mont-Godinne. Il est également chargé de cours à la Faculté d’anatomie à l’Université de Namur.
Wij verwelkomen Prof. Pierre Garin als nieuw jurylid. Hij zal Prof. Thierry Boon-Falleur vervangen binnen de jury medische wetenschappen. Prof. Garin is arts gespe-cialiseerd in neus-keel en oren, en in mi-crochirurgie, verbonden aan de kliniek van Mont-Godinne. Hij geeft ook les in anatomie aan de universiteit van Namen.
Fondation belge de la VocationSous le haut patronage de Sa Majesté la Reine Fabiola
Place de l’Albertine 2, 1000 BruxellesTél. 02 213 14 90 | Fax 02 213 14 95E-mail : [email protected] internet : www.fondationvocation.beKBC 733-0396758-58Le secrétariat est ouvert lundi, mardi et jeudi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h, mercredi et vendredi de 9h à 12h30.
Belgische Stichting RoepingOnder de hoge bescherming van Hare Majesteit Koningin Fabiola
Albertinaplein 2, 1000 BrusselTel. 02 213 14 90 | Fax 02 213 14 95E-mail : [email protected] : www.stichtingroeping.beKBC 733-0396758-58Het secretariaat is open op maandag, dinsdag en donderdag van 9.00 tot 12.30 uur en van 13.30 tot 17.00 uur ; op woensdag en vrijdag enkel van 9.00 tot 12.30 uur.
Secrétariat | Secretariaat
Déléguée générale | Algemeen afgevaardigdeSylviane Jacquet de Haveskercke > [email protected]> [email protected]
Assistantes | AssistentesBernadette StevensRégine de Renesse
Collaboratrice | MedewerksterNicole Gautier
Communication | CommunicatieCamille Delbecque> [email protected]> [email protected]
Vocatio
Rédaction | RedactieCamille Delbecque> [email protected]> [email protected]
Graphisme | VormgevingMarie-Hélène Grégoire > [email protected]
Relecture | HerlezingFrançoise Osteaux, Jan H. Verbanck
Éditeur responsable | Verantwoordelijke uitgever Alain Philippson Albertinaplein 2 place de l’Albertine Bruxelles 1000 Brussel
L’action en faveur des lauréats est soutenue par la Fondation Bernheim | De actie ten voordele van laureaten wordt gesteund door de Stichting Bernheim.