ÉvÉnement la belle année du parc des oiseaux

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Lundi 2 janvier 2017 - 1,00 € Édition de l'Ain W01 PAGES 14 ET 15 n Photo d’archives Jean-Pierre BALFIN LE PARC DE DEMAIN Et si les visiteurs volaient avec les oiseaux ? PAGES 2 À 15 ÉVÉNEMENT n Déjà incontournable dans la région, le Parc des oiseaux a confirmé sa supériorité en développant de nouveaux projets en 2016. Et ce n’est pas fini : l’année 2017 s’annonce tout aussi riche. Photo Yves THONNÉRIEUX La belle année du Parc des oiseaux PAGE 9 LE SPECTACLE Des artistes de haut vol en pleine nature n Photo d’archives Laurent THEVENOT PAGES 4 ET 5 LA TOUR PANORAMIQUE Redécouvrez le site en prenant de la hauteur n Photo d’archives Jean-Pierre BALFIN PAGES 10 ET 11 LE BUSH Comme un air de désert australien n Photo d’archives Sara CHERROUDA Vous êtes témoin d’un événement, vous avez une info ? [email protected]

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Page 1: ÉVÉNEMENT La belle année du Parc des oiseaux

Lundi 2 janvier 2017 - 1,00 ۃdition de l'Ain W01

PAGES 14 ET 15

n Photo d’archives Jean-Pierre BALFIN

LE PARC DE DEMAIN

Et si les visiteurs volaient avec les oiseaux ?

PAGES 2 À 15

ÉVÉNEMENT

nDéjà incontournable dans la région, le Parc des oiseaux a confirmé sa supériorité en développant de nouveaux projets en 2016. Et ce n’est pas fini : l’année 2017 s’annonce tout aussi riche. Photo Yves THONNÉRIEUX

La belle année du Parc

des oiseaux

PAGE 9

LE SPECTACLE

Des artistes de haut vol en pleine nature

n Photo d’archives Laurent THEVENOT

PAGES 4 ET 5

LA TOUR PANORAMIQUE

Redécouvrez le site en prenant de la hauteur

n Photo d’archives Jean-Pierre BALFIN

PAGES 10 ET 11

LE BUSH

Comme un air de désert australien

n Photo d’archives Sara CHERROUDA

Vous êtes témoin d’un événement, vous avez une info ?

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nLe Parc des oiseaux propose un spectacle de 25 minutes mettant en scène différentes espèces. Photo Laurent THEVENOT

nEntre spectacles, nouvelles plaines et Tour de France, l’année 2016 a été chargée pour le Parc des oiseaux. Photo d’illustration Antoine DELSART

Le Parc des oiseaux s’est fait unnom dans la région. Situé à Vil-

lars-les-Dombes, entre Dombes etBugey, il propose une balade desplus dépaysantes. Un véritable tourdu monde avec une riche collectiond’oiseaux, une des plus belles pré-sentées en parc animalier en Euro-pe. Chaque continent est représentéparmi les 3 000 oiseaux présentset au sein de 24 espaces de vie àl’image des paysages du monde.

Un prix, des événements musicaux et des engagements

Pour arriver à ce résultat, le travail aété long et minutieux. Paysagistes etarchitectes ont travaillé de pairpour installer les milliers d’oiseauxdans des espaces botaniques pro-ches de leur milieu naturel.Et ce travail a été recon-

nu : en plus des

nombreuses entrées – 280 000 en2015 – qui prouvent que les visi-teurs sont charmés, le Parc desoiseaux a été désigné par le magazi-ne Ça m’intéresse comme le pre-mier site de loisirs de la régionAuvergne Rhône-Alpes, toutes caté-gories confondues, en

mars 2016.Les spec-

tacles de qualité et les événementsmusicaux ou sportifs qui prennentplace au parc ont aussi contribué àsa renommée. Sans oublier les diffé-rents projets mis en œuvre parl’équipe du Parc, qui seront encorenombreux dans les années à venir.Mais le Parc des oiseaux n’a passeulement un rôle de loisirs. Il aaussi pour but de sensibiliser à la

nécessité de protéger et préser-ver les espèces menacées dansla nature.Dans ce cahier spécial,nous proposons un survol

des points qui ontfait du Parc

des oiseauxun incon-tournab ledans la ré-gion.

SaraCherrouda

2016, l’année de la réussite pour le Parc des oiseaux

3 000C’est le nombre d’oiseaux que compte le Parc.

24Ils sont répartis en 24 espaces de vie, représentant chacun une partie du monde. Une manière de les garder dans un environnement qui se rapproche de leur milieu naturel.

300C’est le nombre d’espèces du monde entier présentées sur le site.

500C’est le nombre de naissances par année au parc.

287 000C’est le nombre de visiteurs par an en 2016. Dont 12 000 personnes qui ont souscrit un abonnement.

REPÈRES

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« C’était inattendu »,c’est en ces termes

que le directeur du Parc des oiseaux, Emmanuel Visentin, qualifie le prix décerné par le magazine Ça m’intéresse.Le Parc des oiseaux se veut lu-dique et environnemental. Des atouts qui semblent avoir touché les personnes interro-gées au cours de l’étude. Le classement des meilleurs sites de loisirs a été réalisé par un organisme indépendant à par-tir les résultats d’une étude en ligne. Elle a permis de mesurerla satisfaction des visiteurs.

« Le Parc est reconnu »« Le travail a été reconnu, commente Henri Cormorè-che, président du Parc des oiseaux, et le Parc est vu pour ce qu’il est, on n’a pas voulu enfaire un parc d’attractions mais un site ludique avec une approche environnementale et de préservation. » Dans les années soixante-dix déjà, JeanSaint-Cyr, concepteur du lieu, rappelait qu’il était important que le parc reste au service de la Dombes. Il devait mettre en valeur le territoire. « Un pari réussi », souligne le président actuel.

Le « meilleur site de loisirs de la région »Seizième au niveau natio-nal, le Parc des oiseaux a été élu meilleur site de loisirs de la région Auvergne Rhône-Alpes.

nLe diplôme remis par le magazine Ça m’intéresse. Photo DR

nSpectacles, découvertes par continent, richesses des espèces, autant d’atouts qui ont contribué à la renommée du Parc. Photo Laurent THEVENOT

RÉACTIONS

« Une remarquable porte d’entrée sur l’Ain »Georges Blanc, chef étoilé« Le parc continue sur sa belle lancée. Il témoigne d’un vrai dynamisme. Ce site est une remarquable porte d’entrée dans le département qui est riche de la diversité de ses pay-sages. Recevoir ce genre de distinction va dans le sens de l’avenir : il faut

toujours se renouveler et penser à conserver le statut du Parc des oiseaux. De plus, les collectivités territoriales vont dans ce sens et cela permet de donner les moyens au site de devenir un atout ma-jeur du département. En 2016, le Tour de France a permis de lui donner une nouvelle médiatisation, il faudra continuer. »

« Il faut continuer de penser le parc vers l’avenir »Henry Cormorèche, président du Parc des oiseaux« Le but du parc était de créer une réserve botani-que et ornithologique. Il semble que cela soit réussi puisque le site est plébisci-té et a été élu meilleur site de loisirs de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

En revanche, il faut conti-nuer de penser le parc vers l’avenir, il faut se remettre en cause : tout est rapide aujourd’hui et on doit amener d’autres initiatives. Il faut pouvoir proposer de la découverte, à l’image de la tour pano-ramique en 2016. C’est ce qu’attendent les visiteurs. C’est la première fois qu’ils pouvaient être à la hauteur des oiseaux. Il y a eu de très bons retours. »

nGeorges Blanc. Photo Jean-Pierre BALFIN

nHenry Cormorèche. Photo DR

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Avec la tour panoramique, le Parcdes oiseaux signe une réalisation

exclusive dans le département. Con-çu comme « une cabane dans lesarbres », rappelle Emmanuel Visen-tin, directeur du parc, il s’agit duplus haut point d’observation de laDombes. Elle permet un visuel à 360 °C du site et à différents niveaux.

nAu pied de la tourEn arrivant dans le Parc des oiseaux,difficile de ne pas prêter attention àcette construction en métal, auxcouleurs brun et vert qui se fondentparfaitement dans le décor. Lesabords de la tour témoignent dessingularités de l’écosystème local avec le sous-sol argileux, découvertau XIIIe siècle et ayant permis lacréation de l’une des plus importan-tes zones humides de France.

nAux premières logesArrivé à la première passerelle, onentre un peu plus dans l’intimité desoiseaux, à l’image des cigognes qui

vaquent à leurs occupations dans lesnids juchés sur les nombreux arbres.Accessible par les escaliers ou lesdeux ascenseurs à disposition despersonnes à mobilité réduite, le pre-mier étage est à 5 ou 7 mètres du sol.

nAu-dessus des arbres et des étangsEn empruntant à nouveau les esca-liers, on prend un peu plus de hau-teur. La vision sur l’habitat de l’avi-faune dombiste est très profonde.On ne perd pas une miette desétangs et des arbres et on peut obser-ver le ballet des cols-verts qui cher-chent à se nourrir et le déplacementde haut vol de nombreuses espècesd’oiseaux.

nDans le cielLe dernier étage culmine à près de26,4 mètres et propose un chemine-ment à 360 °C. On se retrouve alorsen plein ciel. La vue y est unique : aupremier plan, les oiseaux qui peu-plent la canopée des arbres et lesétangs de la réserve départementales’envolent parfois à quelques mètresdes visiteurs. On aperçoit aussi lebush australien, rénové au mois d’avril. Et enfin, l’horizon est mar-qué par les monts du Lyonnais, duBeaujolais et les contreforts du Bu-gey ou du Revermont.

La tour panoramique du Parc des oiseaux a ouvert au mois de juillet 2016. Haute de près de 27 mètres, elle propose aux visi-teurs une vue imprenable sur les atouts charme de la Dombes.

nLa tour panoramique culmine à 26,4 mètres et trois paliers sont prévus pour profiter de la vue. Photo Jean-Pierre BALFIN

Le Parc des oiseaux se dévoile du haut de la tour panoramique

REPÈRES

26,4C’est en mètres le niveau de la dernière plateforme de la Tour panoramique. L’ouvrage est le plus haut point d’observation de la Dombes.

176C’est le nombre de marches qui permettent d’accéder à la dernière plateforme. Deux ascenseurs sont prévus pour les personnes à mobilité rédui-te.

700C’est en tonnes le poids total de la tour. Essentiellement en mé-tal.

446C’est en mètres carrés la surface du plancher réparti sur toute la hauteur de la résiliation.

1 millionC’est, en euros, le budget total du projet.

nLes étangs du parc offrent un spectacle exceptionnel depuis les différents paliers de la tour. Photo Yves THONNÉRIEUX

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nLa tour panoramique culmine à 26,4 mètres et trois paliers sont prévus pour profiter de la vue. Photo Jean-Pierre BALFIN

Le Parc des oiseaux se dévoile du haut de la tour panoramique

Vous avez conçu la tour panoramique du Parc des oiseaux, comment avez-vous vécu le projet ?« C’était un véritable challenge. On a été sélectionnéau mois d’octobre et il fallait livrer la tour en juillet 2016. Entre-temps il fallait concevoir les plans,démarcher les entreprises et commencer la construc-tion au 1er mars 2016. Et la tour a été inaugurée débutjuillet. »

Qu’avez-vous fait pour pouvoir relever le challen-ge ?« Il a fallu prendre en compte la composante dedélai : on a divisé par deux le temps de réalisation. Ona choisi de mettre en place un projet conçu avec despréfabrications en atelier. Une fois la constructionlancée on a tout assemblé au Parc des oiseaux. »

Quel était l’objectif de votre projet ?« Le but était dedonner une dimen-sion symbolique à latour panoramique.C’est un projet verti-cal dans un parc pay-sager. Nous avonsjoué la carte de l’in-tégration paysagère en amenant l’idée d’une cabane dansles arbres. »

Avec un peu de recul quel bilan tirez-vous de cette expérience ?« On peut toujours dire qu’on aurait pu faire certaineschoses différemment. Mais dans l’ensemble noussommes très contents du résultat. La tour panorami-que s’intègre parfaitement et ne casse pas le paysage siparticulier du Parc des oiseaux. Elle rencontre beau-coup de succès auprès des visiteurs qui perçoivent laglobalité du projet. »

« Nous avons joué la carte de l’intégration dans le paysage du parc »

Pierre Barillot, architecte de la Tour panoramique

n Photo d’archives Clément MALAOUI

n Photo Jean-Pierre BALFIN

LA PHRASE

« Avec la réalisation de cette tour, nous avons relevé un triple défi. Tout d’abord, il s’agit de la première création du parc qui n’implique pas la mise en scène d’animaux captifs. D’autre part, l’ouvrage est le premier de nos équipements imaginé dans la verticalité. Jusqu’ici, le Parc exploitait son immense espace foncier pour placer les oiseaux dans des conditions de bien-être optimales. Et enfin, le défi économique a été relevé, puisque la construction a pris seulement quatre mois et a respecté le budget initial qui était très contraint. »

Emmanuel Visentin, directeurdu Parc des oiseaux

La tour panoramique a été nom-mée dans le cadre de la 1re édition des Trophées de l’ascenseur, orga-nisé par la Fédération des ascenso-ristes. Le 7 décembre, l’architecte a reçu, à Paris un prix dans la catégo-rie « Architecture et paysage. »

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Un trophée pour la tour

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Il n’est pas question d’oiseaux pendantune semaine durant l’été dans le parcau nom pourtant évocateur. Et pour

cause, place nette était faitepour une parenthèse

musicale. L’airede spectacle de

1 000 placess’est trans-formée enscène au

mois de

juillet, comme c’est le cas depuis2009. Là où le marabout d’Afrique,les perroquets ou les pélicans survo-lent les gradins pour le plus grandplaisir des spectateurs, des chanteurset humoristes mettent l’ambiance.

Un parrain en haut de l’affiche

« Lors de la première édition, Vin-cent Delerm a ouvert le bal. Il y avait400 spectateurs et l’artiste reviendraen 2017 », souligne Emmanuel Vi-sentin.En 2016, le parc a bénéficié d’un par-rain de prestige en la personne de

Laurent Gerra. Il a retrouvé un sitebien différent de ce qu’il a pu connaî-tre enfant. Et l’humoriste a tenu lehaut de l’affiche pendant deux soi-rées.

nÀ venirEn 2017, l’événement sera reconduit(lire par ailleurs). Et à chaque éditionson thème. Cette année, les couleursdu monde vont éclabousser le pu-blic. Si Gérard Lenorman, Cali etGérald de Palmas vont lancer le festi-val, Salif Keita, chanteur et musicienmalien, et Linda Gail Lewis, artistecountry, apporteront une touched’ailleurs.

Les Musicales : la parenthèse enchantéeLancé en 2009, l’événement a su attirer un nouveau public au Parc des oiseaux. Pendant l’été, la musique prend possession de l’aire où se déroule habituellement le spectacle des oiseaux.

nLes concerts ont lieu sur l’aire de spectacle habituellement réservé aux oiseaux. Photo DR

nLaurent Gerra était le parrain de l’année 2016 au Parc des oiseaux et il était à l’affiche des Musicales. Photo d’archives Jean-Marc COLLIGNON

nQuand ?Les Musicales édition 2017 auront lieu du 30 juin au 9 juillet. Les concerts débu-tent à 20 h 30 sur l’aire de spectacle.nPour qui ?Tous. Chaque année la programmation doit attirer les habitués du parc mais aussi de nouveaux visiteurs. Si, en 2016, le groupe I Mu-vrini a partagé la scène de Laurent Gerra, des Brigitte ou encore de Frero Delave-ga. En 2017, le Parc a prévu

des concerts en accord avec le thème de cette année : couleurs du monde.nLes concertsu le 30 juin et 1er juillet : Mnozil Brass, en coproduc-tion avec le festival Cuivres en Dombes.u le 2 juillet : Gérard Lenor-man.u le 3 juillet : Gérald De Palmas.u le 4 juillet : Vincent Delermu le 5 juillet : Caliu le 6 juillet : Salif Keitau le 7 juillet : Doolin’

u le 8 juillet : Linda Gail Lewis, en coproduction avec le Festival Blue Mon-day.u le 9 juillet : Tal.

n Tal donnera un concert à Villars. Photo Valery HACHE

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Le calendrier de l’édition 2017 est déjà fixé

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« Le fait d’avoir créé le Parc des oiseaux dans ledépartement de l’Ain est une très bonne idée. Larégion recèle déjà de trésor et le site complètel’offre. L’aménagement intérieur et la créationdes espaces de vie pour chaque oiseau enfonction de son origine géographiquem’ont impressionné. C’est un incontour-nable. Les animaux se sentent chez eux, àl’image des cigognes qui, au lieu demigrer vers l’Afrique du Nord en hiver,reste à Villars. »

Guy Darmanin, président national de la Fédération des anciens combattants

« La création des espaces de vie est impressionnante »

« Une des plus belles réussites européennes »

Roland de BarbentaneDirecteur général Ouibus

Quelques personnalités de l’Ain et d’ailleurs parlent de leurs souvenirs au Parc des oiseaux…

Ils sont venus, ils ont vu, ils ont aimé

n Photo d’archives Laurent JAOUENn Photo Laurent THEVENOT

« J’ai toujours été très fier de cette réali-sation et j’en ai entendu parler dans monentourage familial depuis petit. Je mesuis rendu compte de la chance qu’onavait d’avoir cet équipement tout près dechez nous. Le parc a un caractère uniqueet a de quoi fasciner pas mal de gens. LeTour de France a donné encore plusd’échos au site. Et l’événement musicalest vraiment intéressant. J’ai profité d’unconcert et c’était fabuleux : on aurait ditque les oiseaux assistaient aussi à la re-présentation puisque dès que la musiques’arrêtait ils se remettaient à chanter. »

Bernard ReybierPrésident directeur-général de Fermob

« Le spectacle est fabuleux »

« Le Parc des oiseaux est un outil capital pourle département. C’est un acteur économi-

que, écologique et touristique. Il y a unetrès bonne dynamique mise au servicede ce site de loisirs et j’admire la capa-cité à faire voyager les gens tout en res-tant chez eux. En 2016, j’ai pu assisterà l’arrivée d’une étape du Tour de Fran-

ce au parc. Je trouve que c’est un vérita-ble carrefour entre les gens du départe-

ment et les touristes. Le Parc desoiseaux est une des plus bel-

les réussites européennesen la matière. Il faut le dé-couvrir… et le redécou-vrir. »n Photo d’archives DR

n Photo DR

« Sur les 35 hectares du parc, on retrouve une diver-sité d’oiseaux qui est impres-sionnante. Le site est une magnifique porte d’entrée sur le département, mais c’est aussi un lieu où le visi-teur peut trouver une certai-ne sérénité. La création de latour panoramique donne aussi une nouvelle vision. Leparc permet de s’évader. »

« Le parc permet de s’évader »Thierry Emin, président de l’US Oyonnax

nLes visiteurs du Parc des oiseaux viennent de France et d’ailleurs, et parmi eux des personnalités du département. Photo Laurent THEVENOT

« Quand je suis allé au parc, j’aiété émerveillé. Actuellement, jesuis en Colombie et je peuxdire que j’en ai plus vu à Villarsque lors de la visite d’une réser-ve locale. Le site est naturelle-ment beau, il mérite d’être visi-té. »

« J’en ai plus vu à Villars qu’en Colombie »

Jean-François Zurawik, directeur événementiel à la ville de Lyon

n Photo DR

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Au Parc des oiseaux, les enfants ne sont pas en reste. Non seulement ils gardent de leur visite des images et des couleurs plein la tête, mais l’équipe organisatrice a pensé à tout puisque différents événements leur sont spécialement destinés. Outre les autres de jeux sur lesquelles les enfants peuvent s’amuser, des ateliers de présentation des loris (petits oiseaux australiens multicolores) leur permettent d’être au plus près de la nature. Ils peuvent aussi tenter de sortir du labyrinthe qui met en avant la biodiversité. Et pour finir, le Parc des oiseaux s’adapte au calendrier : ainsi des monstres et des sorcières prennent possession des lieux à l’automne et une chasse aux œufs est lancée pour Pâques.

Quand les enfants investissent les lieux

nLes jeunes visiteurs ont une entrée privilégiée auprès des loris. Photo DR nL’approche se veut ludique et pédagogique. Photo d’archives Francois LE-STIR

nUne chasse aux œufs stratégique et en groupe pour ces trois détectives en herbe. Photo d’archives Laurent THEVENOT

nLa tour panoramique n’a pas échappé à Halloween : elle était bien camouflée pour se fondre dans la tradition. Photo Yves THONNÉRIEUX

nUn bonbon ou sort ? Au Parc des oiseaux l’ambiance était bon enfant pour Halloween. Photo DR

nPendant les vacances de la Toussaint, les sorciers se mêlent aux visiteurs. Photo DR

nLes œufs en chocolat font le bonheur des enfants à Pâques. Photo d’archives Laurent THEVENOT

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1 Le spectacle « Oiseaux en vol » est scénarisé

FAUX« Au cours du spectacle il estdemandé aux oiseaux defaire ce qu’ils font dans leurmilieu naturel », préciseEric Bureau, vétérinaire auParc. Ici, il n’est pas questionde voir un perroquet faire duvélo ou un pélican dansersur des rythmes exotiques.Le spectacle doit être sansartifices : les oiseaux quiparticipent sont chez eux etévoluent comme s’il n’y avaitpas de public. L’enchaîne-ment est créé en fonction deleurs habitudes. « On peuttoujours décider de cham-bouler l’ordre de passagemais il faut d’abord s’assurerqu’il n’y a pas de risque pourl’une ou l’autre espèce »,glisse Flore Guglielmi quitravaille sur le site de

Villars-les-Dombes depuis2010.

2 La distribution du spectacle est composée d’oiseaux nés dans le parc

VRAIPour que les animauxparticipent sans encombres,les dresseurs pensent avant

tout à leur bien-être. Lesoiseaux sont accompagnéspar les soigneurs animaliersdès la naissance, permettantainsi d’établir un lien deconfiance. « Ils sont élevés àla main, c’est ce qu’onappelle l’imprégnation. Onreste le plus possible aveceux de sorte à ce qu’ilss’attachent à nous. Ils vontalors nous identifier à leurfamille. On passa aussibeaucoup de temps sur

scène, c’est un lieu de vie quidoit devenir naturel, on lesentraîne, c’est le condition-nement. »

3 Le spectacle est le même d’année en année

FAUXPar saison, il y a deuxspectacles différents. L’un

Le spectacle des oiseaux à la loupenLes Ibis et les Spatules font partie du show final : près de cent sont présents. Photo d’archives Jean-Pierre BALFIN

nLes perroquets ont une place particulière dans le spectacle. Photo Yves THONNÉRIEUX

Que serait le Parc des oiseaux sans son spectacle d’oiseaux ? Lancé en 2007, il rythme la visite et de-mande un grand travail en amont. Tour d’horizon avec Flore Guglielmi, en charge de la représentation.

est spécialement conçu pourles scolaires et les commen-taires sont adaptés auxenfants. L’autre, plus géné-ral, connaît des change-ments au fil des ouverturesdu parc.« D’une année à l’autre, desespèces peuvent se rajouter.Ce qui entraîne unchangement des commen-taires, de la musique et del’ordre de passage. » Quandil n’y a pas de nouvellesespèces, c’est le nombred’oiseaux qui augmentent.« En ce moment, le tableaufinal peut compter jusqu’à100 oiseaux. »

4 Le public peut déranger les oiseaux

VRAIChaque spectacle commen-ce par des recommanda-tions : le public est invité à nepas faire de bruit, de gestesbrusques et surtout à ne passe lever. Des consignes quine sont pas toujoursrespectées. « Les oiseaux nevont pas attaquer l e publicmais si un visiteur se met sursa route, ça peut êtredangereux pour l’animal. Jepense surtout aux perro-quets. »

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Baie de Cuba, volière alpine, plai-ne africaine, terres des calaos

asiatiques ou africains, depuis le19 mars 2016, le plan du parc compte un nouvel espace : le bushaustralien. Avec cette nouvelle réa-lisation, le site de loisirs complèteson tour du monde. Les cinq conti-nents sont désormais tous représen-tés.

L’Australie, comme si vous y étiez

Son nom ne laisse pas de place audoute : les terres océaniennes sontbien représentées. Arrivés au parc,les visiteurs peuvent traverser lacité des perroquets et la crique desmanchots avant de pénétrer dans lebush australien. Ils sont alors con-frontés à de nombreux symboles del’île continent : un village aborigè-ne permettant aux visiteurs de sefamiliariser avec la culture de cepeuple menacé ; au sol, la terrerouge rappelle l’outback océanien,la partie de l’Australie façonnée dedéserts et paysages semi-arides etl’eucalyptus graminées pose le der-

nier coup de pinceau du tableauaustralien.Le paysage n’est pas le seul atout dece nouvel espace. Les animaux yont aussi leur place. Ainsi le publicpeut traverser une zone de contactavec les wallabies et les visiteurspeuvent s’inviter dans leur enclospour les approcher au plus près.Et que serait l’Australie sans seskangourous ? Que serait donc leParc des oiseaux sans ces mammifè-res boxeurs ? Des roux et des grisenrichissent la collection du site etcôtoient cygnes noirs et émeus. Le« farming » composé de moutonsd’élevage et d’éoliennes typiques dupays vient compléter la visite.Un dépaysement total et une im-mersion dans la faune, la flore et lacivilisation australiennes en pleincœur de la Dombes.

Avec plus de vingt espaces de vie, le Parc des oiseaux est déjà uni-que en son genre en France. Pour continuer sur cette lancée, l’an-née 2016 a vu la création d’un bush australien.

nUn village aborigène a été reconstitué, permettant de sensibiliser les visiteurs à la culture de cette tribu d’Océanie, mais aussi aux dangers qui la menacent. Photo Sara CHERROUDA

nLe cormoran pie a pris place dans la Dombes australienne. Photo Maxime JEGAT

n Le pélican à lunettesIl doit son nom au contour de ses yeux de couleur jaune qui lui donne l’impression de por-ter des lunettes. Il niche en colonie dans les marais et se nourrit principalement de pois-sons. On le retrouve en Austra-lie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Tasmanie mais aussi dans l’ouest de l’Indoné-sie.

n Le casoar à casqueIl a le corps allongé porté par deux pattes courtes et massi-ves. Sa morphologie est surpre-nante du fait d’un casque cor-né par-dessus la tête. C’est un oiseau particulièrement dange-

reux : leurs pattes sont dotées d’une griffe de 12 cm.

n Les autres oiseauxu Oie céréopseu Aigrette à face blancheu Tadorne radjahu Cormarin Pieu Cacatoès soufréu Cygne noiru Emeuu Perruche à croupionrougeu Grue Antigoneu Vanneau soldatu Souchet d’Australieu Perruche de Barrabandu Diamant à goutteletteu Kookaburrau Clombe lophote

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Deux espèces emblématiques peuplent le bush australien

15 000 C’est en mètres carrés la surface globale de l’escale australienne proposée au Parc des oiseaux. Il est surnommé le bush australien. Une véritable immersion.

L’Australie se fait une place en plein cœur de la Dombes3 000C’est en heures le temps néces-saire à la création du bush austra-lien. Il a été conçu par l’Atelier Fontaine et quatre entreprises spécialisées ont pris part au pro-jet (terrassement, paysagis-tes, etc).

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nUn village aborigène a été reconstitué, permettant de sensibiliser les visiteurs à la culture de cette tribu d’Océanie, mais aussi aux dangers qui la menacent. Photo Sara CHERROUDA

Combien de temps faut-il pour élaborer le bush australien ?« La préparation du projet comportel’étude et le chantier. Le premier vo-let a duré entre 1 et 2 mois et le second4 mois. Il a fallu réhabiliter un site existant, redessiner le cheminement et le raccorder au reste du parc. Et nous avons aussi mis en place des abris d’hivernage pour les walla-bies. »Quels éléments étaient indispen-sables au paysage australien ?« Tout d’abord, nous avons choisi de construire des abris typiques des ha-

bitations aborigènes et des enclos d’hivernage. Cela en choisissant d’utiliser un mobilier en bois pour donner une ambiance naturelle. Pour le sol il fallait retrouver l’ocre rouge, une couleur locale des terres arides d’Australie. »Justement comment adapter un paysage quasi désertique, dans une Dombes humide ?« C’est vrai, il faut s’adapter à l’envi-ronnement local. Nous avons cher-ché une végétation qui s’approche aumieux des essences naturelles et qui en même temps sort de l’ordinaire. »La conception du projet a été rapi-de…« Oui, mais il y a eu une mobilisation très particulière des quatre entrepri-ses spécialisées qui ont pris part au projet, du fait de la contrainte de temps. Il a commencé en décembre et devait être fini pour l’ouverture an-nuelle du parc en mars. »

« Il faut s’adapter à l’environnement local »

Corinne LamourAtelier Fontaine, paysagiste

nL’émeu peuple aussi le bush australien. Photo Maxime JEGAT

L’Australie se fait une place en plein cœur de la Dombes

nLe cacatoès offre son spectacle aux visiteurs qui lèvent la tête. Photo Maxime JEGAT

nL’enclos des wallabies permet de s’approcher aux plus près des mammifères. Photo Yves THONNÉRIEUX

nLes cygnes noirs, majestueux. Photo Maxime JEGAT

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Ils sont 3 000 à faire la joie des visiteurs du parc, ils représentent les cinq continents et voici les coups de cœur de la rédaction.

Les oiseaux incontournables du Parc

6 Famille : casuariides (trèsgrands oiseaux inaptes au

vol).Répartition : Indonésie, Nou-velle-Guinée et l’Australie (nord-est).Alimentation : fruits (sauf agru-mes), champignons, invertébrés.Caractéristiques : Espèce me-nacée d’extinction et la plus dan-gereuse du monde. Ses pattessont dotées d’une griffe de 12 cm.Il doit son nom à un casque vert brun qui surplombe sa tête.

Le Casoar à casque

n Photo Yves THONNÉRIEUX

1 Famille : SagittariidaeRépartition : Afrique

(zone éthiopienne), savaneou steppe.Alimentation : Chasseur ausol, se nourrit de sauterel-les, tortues, rongeurs, lé-zards, serpents et petits ver-tébrés.Caractéristiques : bec cro-chu e t longues pa t te sd’échassier. Pour s’envoler,il doit entamer une courseavant de se mettre à planer.

Le Messager Sagittaire

n Photo Yves THONNÉRIEUX

5 Famille : Spheniscifor-mes (oiseaux de mer

inaptes au vol).Répartition : Amérique du Sud (Pérou et Chili)Alimentation : Poissons etcrustacés.Caractéristiques : Ils ont unetaille de 65 à 70 cm. Sa popula-tion diminue à cause de la sur-pêche. En 2005, un zoo alle-mand a constaté que les mâlesformaient des couples homo-sexuels.

Le Manchot de Humboldt

n Photo Yves THONNÉRIEUX

2 Famille : Loriinae (loriset loriquets)

Répartition : Australasie (Australie et Nouvelle-Zélan-de)Caractéristiques : Leur plu-mage est coloré. La forme de leur queue distingue deux sor-tes d’oiseaux de la même espè-ce : l e loriquet pour décrire les espèces avec une longue queue « conique », le lori em-ployé pour les espèces ayant une queue courte et arrondie.

Le Lori de Swainson

n Photo Yves THONNÉRIEUX

3 Famille : Gypaetus (vau-tour).

Répartition : Montagnes d’Asie centrale, d’Afrique, du Moyen-Orient et un peu d’Europe.Alimentation : Os, tendons, liga-ments, il est le seul à pouvoir se nourrir de ce qu’il reste après le passage des charognards.Caractéristiques : Longévité es-timée à 30 ans dans son milieu na-turel. Son plumage ventral est de couleur rouille orangée. Son en-vergure peut atteindre les 2,85 mètres.

Le Gypaète Barbu

n Photo Yves THONNÉRIEUX

4 Famille : Psittacidae (per-ruches, perroquets…)

Répartition : Amérique du Sud (Brésil, Paraguay et Bolivie)Alimentation : Il se nourrit de noix diverses, cacahuètes, fruits et verdure.Caractéristiques : Sa taille at-teint entre 1,30 m et 1,50 m à l’âge adulte et son plumage est de couleur bleu-cobalt avec une zone jaune autour de l’œil et de la mâchoire inférieure. Son bec est qualifié de très puissant voire destructeur.

Le Ara Hyacinthe

n Photo Yves THONNÉRIEUX

Parlez-nous de votre rôle de vétéri-naire au Parc des oiseaux…« Avec les soigneurs animaliers, on tra-vaille beaucoup sur la présomption desmaladies. Les oiseaux masquent énor-mément les pathologies pour se proté-ger des prédateurs, donc il faut êtrevigilant. Ils sont très casaniers, ilsaiment garder un rythme prédéfini, donc s’il y a un quelconque changementde comportement ça doit nous alar-mer. »

De quelle manière suivez-vous les oiseaux ?« Tout au long de l’année on se charge de trouver une alimentationcomplète et équilibrée. Ce sont des animaux qui ont tendance à faire del’embonpoint, il faut donc faire attention à la qualité et à la quantité desrepas. Mais il faut aussi penser à la qualité des structures d’accueil, àl’aménagement des cages. »

Vous suivez les oiseaux du parc depuis de nombreuses années, avez-vous vu une évolution ?« On a fait beaucoup de progrès. Il y a des espèces qui ne se reprodui-saient pas avant d’intégrer le parc et qu’on a réussi à relancer. Désor-mais, on comprend mieux la biologie. C’est passionnant et très intéres-sant d’intégrer les oiseaux dans le milieu du parc. De plus, on a été les premiers à reproduire les pélicans. Désormais on en envoie dans tousles parcs d’Europe. C’est une fierté. »

« Les oiseaux masquent leurs pathologies »

Eric BureauVétérinaire au Parc des oiseaux

n Photo d’archives Carine MONFRAY

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16 juillet 2016. Après unsprint de 3 km, les cou-

reurs du Tour de Francesont arrivés au Parc des

oiseaux. L’entrée de laGrande boucle dans le dé-partement a été des plusremarquables. S’il s’agissaitdéjà de la 14e étape du Tourde France, c’était qu’unparc animalier devenait vil-le étape du Tour.

Une logique de développementPour autant, il s’agit du

parc qui a accueilli le plusde courses cyclistes enFrance : Tour de l’Ain en2010, Tour de l’Avenir en2012 et trois étapes du Cri-térium du Dauphiné (2011,2013, 2015), une sorte derépétition du Tour de Fran-ce.Et la compétition mère atrès clairement relevé labarre. Le directeur du Parc

des oiseaux, Emmanuel Vi-sentin en était conscient :« L’accueil de l’épreuve ré-pondait à une logique dedéveloppement de notorié-té sur le territoire nationalet sur les bassins de con-sommateurs étrangers. Etles résultats sont probants :la fréquentation estivale aprogressé de 30 % par rap-port à 2015. »

L’arrivée de la 14e étape du Tour de France a pris place au Parc des oiseaux.Une vitrine pour le dépar-tement, mais aussi pour le site de loisirs.

nLes coureurs se sont lancés dans un sprint de 3 km avant d’arrivée, sous les applaudissements des nombreux spectateurs, au Parc des oiseaux. Photo d’archives Jean-Pierre BALFIN

30 c’est en pour-centage le taux de pro-gression de la fréquenta-tion estivale au parc après le passage du Tour de France, par rapport à l’été 2015.

Le Tour de France a sublimé le Parc

nL’arrivée au Parc des oiseaux a été un événement suivi par un public très nombreux le long de la RD 1083, mais elle a aussi propulsé Mark Cavendish, le coureur britannique sur le toit du Tour de France puisqu’il signait là sa 4e victoire d’étape sur l’édition 2016. Photo Jeff PACHOUD

« Le Parc des oiseaux est un site très sympa et lespectacle est surprenant. Je me souviens de lapartie où un oiseau nous montre, à l’aide d’unserpent en plastique, comment il attaque et tueses proies pour se nourrir. C’est ludique, éton-nant et intéressant à regarder. Je pense que leTour de France a donné une nouvelle visibilité à ce parc. En juillet, c’estd’ailleurs devenu le boulevard des sprinteurs. Nous avons eu le sprintqu’on attendait, avec une victoire du coureur britannique Mark Caven-dish, le meilleur dans cette épreuve et le plus grand sprinteur del’histoire. Il était d’ailleurs aux prises avec les meilleurs mondiaux. Jepeux comparer cette arrivée au Parc des oiseaux à la ligne à Tours duParis-Tours et à celle des Champs-Élysées. C’est prestigieux. »

« Le Parc est devenu le boulevard des sprinteurs »

Christian PrudhommeDirecteur du Tour de France

n Photo d’archives Clément GOUTELLE

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« On est dans les temps », si-gnale Emmanuel Visentin.

Comprendre : « le parc va connaî-tre l’expansion qui lui est destinéed’ici à 2020 ». Car oui, l’équipe dusite a un programme à mettre enplace, il s’appelle Projet five, ets’étale sur cinq ans. Le fil conduc-teur est l’identification des visiteursaux oiseaux et l’objectif affiché estc la i r : pas se r l a bar re des 400 000 visiteurs.

Les temps de visite vont s’allonger

« Ça a déjà bien commencé puisqueles deux premières phases ont étéune réussite. La tour panoramique(terminée en 2016, ndlr), a rempor-té le succès que l’on attendait. » Etle directeur n’est pas inquiet quantà la tenir de son planning : « Onsait mener des projets comme celui-ci, en quinze ans l’équipe l’a dé-montré. Le montant prévisionnelest de 12 millions d’euros et à cejour nous avons l’ensemble des fi-nancements. Aujourd’hui tout estcalé pour être livré d’ici à 2020 (lirepar ailleurs). »Mais si le parc connaît une expan-sion de ce niveau, les temps de

visite vont s’allonger. « Une journéene suffira plus pour faire le tour »,confie Emmanuel Visentin.

Bientôt un tourisme d’affaire ?

Et pour cause, l’autre objectif duProjet five est d’élargir la zone dechalandise du site. « On aimeraitfaire du parc le boulevard des tou-ristes et ainsi faire profiter les com-merçants et hôteliers du départe-ment. »Et pour développer un tourismedifférent, une salle de séminairesera aussi créée au Parc desoiseaux. « Ce tourisme d’affaire estsoutenu par le Département et c’estun marché intéressant. »Plain africaine, île de Madagascar,maison des enfants et un voyage aupays des oiseaux de l’extrême, toutest pensé pour permettre aux visi-teurs de parfaire leur tour du mon-de.

Projet five : le Parc des oiseaux est déjà tourné vers 2020Cinq ans pour donner une nouvel-le dimension au site de loisirs. Emmanuel Visentin, directeur du Parc des oiseaux, et son équipe sont déjà tournés vers l’avenir.

nLe Parc des oiseaux a bien l’intention de se tourner vers l’avenir et de voler vers de nouveaux horizons. Photo LE PROGRES

12 c’est en millions d’euros le montant prévisionnel du Projet five lancé au Parc des oiseaux. Il est soutenu à hauteur de 4,5 mil-lions d’euros par le département de l’Ain.

En 2017, la Plaine africaine et Madagascar seront sous le feu desprojecteurs. Le premier élément sera aménagé sur un espace de deuxhectares et dédié aux plus jeunes. Le but sera de rendre ludique laprésentation des oiseaux. Les visiteurs pourront donc profiter dedispositifs tels que « Sous terre avec les suricates » ou « Les pieds dansla boue ». Pour le second élément, le voyage emmènera les visiteursdans l’océan indien, sur l’île de Madagascar. Les travaux commencenten 2017.

L’Afrique va prendre de la place

nDocument PARC DES OISEAUX

Ce projet promet d’être grandiose.Le Parc des oiseaux mise sur uneimmersion sensorielle au cœur deszones climatiques extrêmes con-quises par les oiseaux. Et pas desmoindres puisqu’il s’agit du désert

et des terres de glaces. Quatre par-cours seront possibles : le désert,les ténèbres tropicales, la découver-te des oiseaux marins au traversdes hublots d’un navire et la ban-quise.

Les oiseaux de l’extrême s’invitent

nLes visiteurs pourront se confronter à l’expérience de la banquise et des terres arides. Document PARC DES OISEAUX

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n Photo J-P. BALFIN

Projet five : le Parc des oiseaux est déjà tourné vers 2020

nLe Parc des oiseaux a bien l’intention de se tourner vers l’avenir et de voler vers de nouveaux horizons. Photo LE PROGRES

Pourquoi le département a choisi de porter le Projet five ?« Nous avons inscrit ce projet dans le contrat de plant État région, il a vocation à financer des projets qui peuvent être un levier pour l’investissement local. Ce parc est une porte d’entrée sur la Dombes et le département et c’est le premier site touristique de l’Ain. Le dossier avance le projet et le département finance le projet à hauteur de 4,5 millions d’euros. »

Le tourisme d’affaire a aussi une place importante dans ce projet ?« Une étude de notoriété a montré que dans le départe-ment nous avions un déficit d’accueil en termes de tourisme d’affaire. Et pourtant nous avons un potentiel. Avec la Plaine tonique, Ambronay et le Parc des oiseaux on va créer une offre. Les entreprises peu-vent se déplacer et l’Ain se trouve dans l’axe Lyon-Genè-ve. »

L’objectif des 400 000 visiteurs

n’est pas trop ambitieux ?« Pour ma part, je vise même les 500 000 visiteurs. Mais il ne faut pas imaginer un simple objectif d’entrée. L’idée est de le coupler à une mise en touris-me. Il faut que ces entrées pro-fitent aux autres sites touristi-ques du département. On aimerait que le Parc des oiseaux soit à l’Ain ce que le Puy-du-Fou est à la Vendée et le Futuroscope au Poitou-Cha-rentes. »

n Photo d’archives Patrice GAGNANT

RÉACTION

« Nous avons le potentiel pour développer le tourisme d’affaire dans le département »

Le directeur du parc an-nonce la création d’un site dédié aux enfants. « La cité lacustre aura un rôle péda-gogique avec des moyens modernes. » Elle sera ins-tallée non loin des lieux de restauration. Dans un autreregistre, l’équipe souhaitemettre au point une visite ludique qui permettra d’en savoir davantage sur les mi-grations, le tout à l’aide d’unparcours aérien dans la vo-lière de plus de 2 ha.

La Maison des enfants et la migration

nDocument PARC DES OISEAUX

nDocument PARC DES OISEAUX

« Il y a eu plusieurs temps depuis que le parc existe. D’abord sa création dans les années soixante-dix,

sa rénovation en 2000, puis son orientation vers des éléments plus attractifs, comme le spectacle, les événements ou la présentation des loris en 2006. Et depuis 2016, on est entré dans une phase d’extension. On veut que le parc atteigne les 400 000 visiteurs. »

Emmanuel Visentin, directeur du Parc.

« On fera voler les gens. » Emmanuel Vi-sentin est ambitieux et, avec son équipe,il étudie les différentes pistes possiblepour que la prophétie se réalise. « L’idéeest de la mettre en place pour les 50 ansdu parc. On a déjà permis aux visiteursd’être au niveau des oiseaux avec la tourpanoramique. Maintenant on veut aller

plus loin en leur proposant de les imiter. »

Et pourquoi ne pas faire voler les visiteurs ?

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