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Julien Dubois : « je pars pour gagner ! » Interview : « Pourquoi je suis candidat ? » 24 pages pour changer de député ! Les vrais enjeux pour notre département

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Journal de campagne de Julien Dubois Elections législatives - Landes

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Page 1: VAM! - Journal de campagne de Julien Dubois

Julien Dubois : « je pars pour gagner ! »

Interview : « Pourquoi je suis candidat ? »24 pages pour changer de député !

Les vrais enjeuxpour notre département

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édito

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de tous les Landais»Candidat aux élections legislatives les 10 et 17 juin 2012

Julien Dubois

«Je serai le député

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Le 6 mai, les Français, par leur vote, ont exprimé un désir de changement. Même si je reste persuadé que Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont, pendant cinq ans, mené les réformes structurelles dont la France avait besoin, je ne peux qu’être sensible à ce vœu de renouvellement de la classe politique.

Celui-ci est, en effet, au cœur de ma candidature aux élections législatives dans la seconde circonscription des Landes. Comment ce merveilleux département, pourrait-il être exclu de ce mouvement ? Notre territoire est riche de nombreux atouts mais il ressemble à une belle endormie.Réveillons-le ! Il en a besoin car il demeure dans l’immobilisme du fait d’une classe politique qui est à sa tête depuis plus de 30 ans, conservatrice, attentiste et dépourvue de programme visionnaire. Nous devons aller de l’avant, avoir des projets à la mesure de nos ambitions. Ce dynamisme qui nous fait défaut, je compte l’apporter si vous m’en confiez la responsabilité.

Loin de tout positionnement idéologique et partisan, j’estime qu’un député, en tant que représentant de tous les citoyens, doit être à leur écoute, connaître leurs problèmes, cerner leurs préoccupations. Ainsi, il peut les représenter efficacement et permettre à l’Etat de leur proposer des solutions adéquates, de légiférer et de les accompagner. C’est dans cette logique que je suis allé à la rencontre de plusieurs acteurs de notre département, au-delà des appartenances politiques, afin de comprendre leurs métiers et de construire avec eux des solu-tions. Ce journal présente le récit de ces rencontres et offre des propositions que j’aurai à cœur de défendre si je suis élu.

Seul l’esprit d’ouverture nous permettra d’avancer et de construire les Landes de demain.

Béatrice Prieur, déléguée départementale du Nouveau Centre, a accepté de m’accompagner dans ce projet, et je l’en remercie chaleureusement. Elle symbolise ce même esprit d’ouverture et de dialogue que je juge absolument nécessaire.

Ainsi, les électeurs landais ont le choix entre d’un côté l’innovation, le changement, l’ouverture d’esprit et la volonté de construire les Landes de demain et de l’autre, l’immobilisme et le conservatisme incarnés par un homme du passé, élu sur le territoire depuis trente trois ans !

Directeur de la publication : Frédéric Dubois. Photographies : Tous droits réservés. Dépôt légal : à parution. © Mai 2012 - RCS : 527 879 530. Imprimé sur papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement.

Contacts Site Internetwww.JulienDubois2012.frFacebookfb.com/ConstruirePourLesLandesPermanence23 cours Joffre, 40100 DaxTéléphone05 58 90 07 34

Sommaire 468

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Portraits, J. Dubois et sa suppléanteGarantir l’avenir du thermalismeEconomie et commerce landaisNouveaux logementsAgricultureIndustrie du surfGolfCompétition économiqueLe socialisme par l’exemplePolitique forestièreDes idées forces pour la FranceIls soutiennent Julien Dubois !

« Ensemble préparons notre département pour l’avenir »

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Port

raits Julien Dubois, vous êtes pour la première fois

candidat à une élection législative. Qui êtes-vous ?Julien Dubois : J’ai 36 ans, je suis marié et père de deux enfants. Je suis directeur d’une entreprise d’une vingtaine de salariés dans la région dacquoise. Si on me présente à juste titre comme un nouveau venu à ces élections, ma candidature n’est pas due au hasard. C’est le résultat d’un long parcours préparatoire rigou-reux. Je n’ai brûlé aucune étape, j’ai fait mes classes avant de briguer cette investiture et j’assume notam-ment les fonctions de Délégué UMP de la 2ème circons-cription depuis deux ans déjà.

Pourquoi cette candidature ?JD : Depuis longtemps, j’ai deux passions : la politique et mon terroir. La politique au sens noble du terme, c’est-à-dire la conduite des affaires de la cité. Qu’y a-t-il de plus motivant que de participer à la construction d’un projet pour son département et son pays pour le bien-être de ses citoyens ? Qu’y a-t-il de plus noble que de travailler pour le développement de son territoire ? J’y ai mes racines, ma famille a toujours vécu dans les Landes, j’aime ses forêts de pins, sa campagne et ses cultures , ses plages océanes et surtout ses traditions et ses coutumes, ce chaleureux mélange de convivialité et de festivité.Ce sont ces deux passions qui m’ont amené à vouloir représenter notre département à l’Assemblée natio-nale. Cette candidature s’inscrit dans la prise progres-sive de responsabilités depuis des années, en tant que responsable des Jeunes RPR, en tant qu’élu au Conseil d’Administration d’Université ou encore en tant que chef d’entreprise.

Débuter par ce scrutin national pour une première candidature, n’est-ce pas ambitieux ?JD : Cette élection législative est essentielle. Il est pri-mordial que les gens de la «vraie vie» soient représen-tés à l’Assemblée nationale. Quelle est la légitimité de la représentation de certains députés qui vivent uniquement de leurs indemnités électives tels des rentiers ? Ils sont ainsi totalement déconnectés des réalités quotidiennes. Quelle est leur légitimité, eux qui n’ont jamais été salariés, qui ne connaissent pas les contraintes pour boucler un budget ou encore courir toute la journée entre le travail, les enfants, participer aux tâches ménagères et partager les obligations fami-liales ...?

A mon avis, notre pays a besoin des gens engagés dans la vie professionnelle et sociétale. Pour être capables de faire des propositions pour changer l’organisation de notre société, surtout en période de crise profonde, mieux vaut bien la connaître.

Pourquoi votre adhésion à l’UMP ?JD : Je suis fondamentalement et profondément gaul-liste. Cela ne veut pas dire partisan de l’application d’une doctrine gravée pour toujours dans le marbre. Je suis porteur d’un état d’esprit et je suis très attaché à notre Pays et à ses valeurs fondamentales, telles que l’équité, la participation dans l’entreprise, le respect du travail et sa juste rétribution. Pour moi, la solidarité et la justice sont des piliers essentiels de notre société. Nos systèmes de santé et de retraite sont enviés à travers le monde. Ces acquis doivent être préservés, c’est une priorité, mais cela nécessite de profondes ré-formes. Le nier, c’est inévitablement entraîner leur re-mise en cause. Nicolas Sarkozy a entrepris ces réformes refusant la résignation et la fatalité. C’est donc bien l’UMP, dans toute sa diversité, qui porte ces valeurs aujourd’hui, et son projet pour les législatives en est un parfait exemple.

Pensez-vous possible de devenir député de la 2ème circonscription des Landes ?JD : Bien évidemment ! Les électeurs landais doivent choisir entre d’un côté, la jeunesse, un souffle nouveau, le goût de l’innovation, la volonté de changement et de l’autre côté, l’immobilisme symbolisé par un homme

“Je pars pour gagner !”

« Je suis très attaché à notre Pays et à ses

valeurs fondamentales, telles que l’équité,

la participation dans l’entreprise, le respect

du travail et sa juste rétribution.» Julien Dubois

Photo : D.R.

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LA SuPPLéANTE DE JuLIEN DuboIS

Béatrice Prieur

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qui a déjà siégé quinze ans à l’Assemblée nationale et qui est élu sur le territoire depuis trente trois ans ! Quand je mentionnais la nécessité que les gens en prise directe avec la vie quotidienne soient représentés, c’est exactement ce dont il s’agit !

Quelles seront vos priorités si vous êtes élus ?JD : Notre circonscription a besoin d’un élu de proximité, présent sur le terrain et actif à l’Assemblée nationale. Contrairement au député sortant, j’entends participer à des commissions concernées par la mise en valeur de notre territoire, la création de richesses, d’entreprises et donc d’emplois ainsi que la sauvegarde de notre environnement. Je veux ainsi améliorer fortement son dynamisme économique et, plus généralement, per-mettre à mon pays de négocier au mieux son entrée dans le nouveau monde qui naîtra de cette crise. Nous connaissons aujourd’hui un bouleversement extraordi-naire, mais le calme revient toujours après la tempête. Il faudra alors des personnes dynamiques et inventives pour construire la société de demain.

Comment se déroule votre campagne ?JD : Je vais à la rencontre des habitants de notre circons-cription, de ses associations, de ses chefs d’entreprises, de ses élus... ce n’est pas pour moi, à proprement parler une campagne électorale... c’est ce que je fais tous les jours depuis déjà très longtemps... J’aime, par nature, aller au contact des gens et la politique n’est pas un prétexte pour cela.

“Je pars pour gagner !”

« Docteur en Histoire de l’Art, j’ai fait le choix de reprendre l’entreprise familiale agricole afin de vivre dans mon pays natal.Consciente de l’importance des enjeux environnementaux pour les années à venir, la gestion d’un patrimoine naturel et archi-tectural dans notre territoire me passionne. Cependant, notre liberté d’entreprendre, pour nous jeunes landais trentenaires, est parfois mise à mal par des partis pris.L’avenir de notre pays passe inéluctablement par l’éducation des jeunes. Aussi, je m’attache à retransmettre les savoirs que j’ai acquis de manière pluridisciplinaire et dans l’ensei-gnement supérieur.Déléguée départementale du Nouveau Centre-l’UDF d’aujourd’hui, altruiste et humaniste, j’ai choisi d’apporter mon soutien à Julien Dubois, car dans les Landes l’alternance ne se fera qu’avec une union solide entre toutes les forces politiques de droite et du centre.Animés par l’amour de notre pays et de notre culture landaise, dans un monde nouveau et en pleine mutation, en France et en Europe, construisons ensemble les Landes de demain ! »

Béatrice Prieur (Nouveau Centre)

est la suppléante de Julien Dubois.

Photo : D.R.

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Comment se porte le thermalisme dans les Landes ?Frédéric Puythorac : Au prix de gros efforts, d’innova-tion, de modernisation et de promotion de leurs éta-blissements, les professionnels sont parvenus à stop-per le déclin de leur secteur d’activité enregistré depuis ces dernières années. Les résultats pour la place de Dax vont dans cette même direction, mais cela ne nous em-pêche pas de perdre des parts de marché. Nos concur-rents dans les autres départements enregistrent des résultats plus probants. C’est le cas notamment à Aix-Les Bains ou à Balaruc.

Quels sont les résultats pour Dax ?FP : C’est environ 49 000 curistes par an et 70 000 pour l’ensemble du département. Saint-Paul-Lès-Dax accueille environ 10 000 curistes par an, Saubusse 2000, Eugénie-Les Bains 8 000 et Prechacq 3 000.

Le thermalisme landais a besoin d’un député vigilant pour garantir son avenir

Conscient du poids essentiel dans l’économie landaise du thermalisme, Julien Dubois est allé à la rencontre de ces professionnels. Il s’est notamment entretenu avec le directeur des Thermes de l’Avenue, Frédéric Puythorac. Voici le compte rendu de cet échange.

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Comment voyez-vous l’avenir ?FP : De façon optimiste, si je prends en compte les efforts de recherche et de développement pour le ther-malisme. Un projet très innovant autour d’une appli-cation pour smart-phone (ndlr : téléphone mobile avec accès à internet) va permettre aux curistes de suivre les effets de leur cure. Cela montre que le thermalisme n’est pas une thérapie passéiste. Je suis par contre pes-simiste à l’idée que tous les cinq ans, l’efficacité des soins prodigués fait l’objet d’une renégociation qui nous fait toujours craindre le pire.

Le pire c’est ?FP : Une décision de la Sécurité Sociale de ne plus rem-bourser en partie ou en totalité les soins reçus à l’occa-sion d’une cure thermale. C’est l’enjeu des conventions quinquennales passées avec cet organisme. Dans le cas d’une baisse minime du taux de prise en charge, on peut penser que les mutuelles prendront le relais, mais jusqu’où ?

A quelle date la prochaine convention doit-elle être signée ?FP : A la fin de cette année 2012 et comme à chaque fois nous ne sommes sûrs de rien ce qui ne facilite pas les plans d’amortissement des investissements que nous sommes amenés à faire dans nos établissements.

Qu’attendez-vous des élus ?FP : Qu’ils soient à notre écoute, suivent nos dossiers et soient au plus près des décisions. Ils peuvent ainsi intervenir en cas de besoin pour défendre les intérêts d’un secteur qui dans les Landes représente près de 10 000 emplois. On imagine mal ce que deviendrait la ville de Dax sans son thermalisme.

Frédéric Puythorac Le directeur d’un établissement implanté à Dax : les Thermes de l’Ave-nue. Sa capacité hôtelière est de 99 chambres et il reçoit près de 2 400 curistes par an. Frédéric Puythorac est par ailleurs trésorier du syndicat des établissements thermaux des Landes (SETL). Le député sortant, président de la Commission du thermalisme à l’Assemblée nationale, ne lui a rendu à ce jour qu’une seule visite, c’était en 1997 pour l’inaugu-ration de son établissement.

Le thermalisme dans les Landes Une place de numéro 1 à l’échelon national, devant la Savoie, l’Hérault et les Pyrénées Orientales. Les cinq stations thermales du départe-ment sont structurées autour de quinze entreprises privées. Avec plus de 49 000 curistes, Dax est la première ville thermale de France. Ce secteur pèse pour plus de 170 millions d’euros de chiffre d’affaire et génère près de 10 000 emplois.

Qui aujourd’hui remplit ce rôle de vigie ?FP : Personne à ma connaissance. Le député de notre circonscription est bien le représentant du groupe thermalisme à l’Assemblée nationale, ce qui lui vaut d’inaugurer chaque année, notre salon à Paris. Mais au-delà de cette représentation, je m’interroge sur son implication. Je sais qu’il pose, à l’Assemblée nationale, une question par an concernant le thermalisme, deux parfois, il nous les envoie en copie. Je n’en ai pas reçu cette fois-ci et j’en conclus donc que l’an dernier il n’est jamais intervenu en notre faveur.

Qu’attendriez-vous d’un nouveau député ?FP : Qu’il exerce son mandat avec un peu plus de punch et de conviction. Il doit être vigilant, anticiper les déci-sions qui nous concernent. J’aimerais pour cela qu’il soit membre de la Commission parlementaire (commission des Affaires Sociales) qui discute du budget et des orientations de la Sécurité Sociale. C’est là que tout se décide et notre député actuel n’a pas jugé utile d’en faire partie !

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« Le développement économique ne se décrète pas, il est le produit de la volonté des acteurs présents sur les territoires, de leurs actions au quotidien » explique parfaitement Henri Emmanuelli, député et Président du Conseil général des Landes, dans sa présentation du projet Atlantisud de Saint-Geours-de-Maremne.Malheureusement ces belles paroles sont restées lettres mortes. Le projet pharaonique qu’elles sont censées illustrer apparaît balbutiant : même s’il a pro-fité à quelques belles entreprises, l’état désertique de l’étendue de jachère infertile que représente la zone d’Atlantisud est aujourd’hui le témoin incontestable de

l’inaction des acteurs et de leur échec.A l’automne dernier, la décision de la  Commission Nationale d’Aménagement Commercial de refuser le développement de la zone commerciale d’Atlantisud a révélé le fiasco du projet qui avait vocation à être « la vitrine des ambitions économiques et des savoir-faire du département des Landes » selon le député landais.L’absence de résultat est à la mesure de l’ inaction et l’inertie du député sortant, Jean-Pierre Dufau. Il pensait sans doute que le seul fait de déboiser 300 hectares de forêts inciterait les entreprises à s’implanter et entraî-nerait la création de dizaines d’emplois.Les ambitions en matière économique doivent être à la mesure de la croissance de la population auquel notre département doit faire face. C’est pourquoi le député se doit d’être l’ambassadeur du département à travers la France et à l’étranger pour inciter les entreprises à s’y implanter. Il est nécessaire de rentrer dans une réelle dynamique de prospection commerciale. Julien Dubois, en tant que chef d’entreprise, connaît les pro-blématiques de développement économique : ce n’est pas parce que l’on a un excellent produit que les clients

Vitrine du savoir faire des «  managers » socialistes qui aménagent notre terri-toire, la méga zone d’activité Atlantisud reste désespéré-ment au trois quart vide... voici les raisons de ce fiasco.

Atlantisud reste “en plans”, jusqu’à quand ?

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9On sait qu’Henri Emmanuelli n’est pas homme à renoncer. Sorti par la grande porte de la commission nationale chargée de statuer sur l’opportunité des nouveaux projets com-merciaux, il pourrait essayer de repasser par la fenêtre. L’arrivée au pouvoir de ses amis politiques pourraient lui

faciliter la tâche surtout si le PS rafle la mise des législatives.Rappelons que le volet commercial d’Atlantisud, destiné à sauver du fiasco cette opération vouée aux activités industrielles et artisanales, prévoit : •la création de 60 000 m2 de surface de vente

(hypermarché, galerie commerciale, moyennes surfaces •la création d’un magasin d’usine de près

de 30 000 m2). Si ce mastodonte voit le jour, ce sera à coup sûr la mise à mort de plusieurs dizaines de com-merçants indépendants, à Dax bien sûr, mais aussi à Saint-Vincent de Tyrosse, à Hossegor ou à Capebreton... le solde sera bien évidemment négatif et l’ensemble du territoire sera sujet à la désertification commerciale. Est-ce le but recherché ?

vont se ruer dessus ! il faut le vendre ! Ce n’est pas uni-quement parce que l’on propose des infrastructures adaptées que les entreprises viendront s’y installer. Le député doit être le leader du développement régional.

Julien Dubois souhaite également soutenir les poli-tiques nationales favorisant le développement des entreprises :• Entre 2008 et 2010, le nombre d’entreprises a doublé

dans les Landes. 3 700 entreprises ont été créées en 2010, alors que moins de 1 160 entreprises seulement l’étaient chaque année en moyenne entre 1997 et 2002. Ces bons résultats s’expliquent par la politique volontariste du gouvernement de François Fillon.

• Lutter contre le coût du travail élevé qui est un han-dicap pour nos entreprises face à la concurrence de pays européens. Durant ces dernières années, les en-treprises ont bénéficié d’un allègement des charges patronales sur les heures supplémentaires : c’est une priorité pour permettre aux entreprise de sortir de la crise et ainsi de conquérir de nouveaux marchés.

"Choix idéologiques", la formule est une quasi injure dans la bouche des caciques socialistes landais lorsque des élus locaux osent bafouer leurs directives au moment de choisir leurs prestataires. Qu'on puisse opter pour des en-treprises privées (ou des régies communales) pour gérer un service de l'eau ou ses trans-ports en commun dans un souci d'efficacité et de meilleur rapport qualité/prix, n'effleure pas l'esprit de messieurs Emmanuelli, Vidalies et consorts. Et gare à (celle) et ceux qui font le choix de l'indépendance. Conseillers généraux, députés socialistes... s'empressent d'évoquer des sanctions sous forme de rétention de sub-ventions. Le régime de la terreur économique est en place dans notre département. Saluons au passage le courage du syndicat des Eschourdes (présidé par le maire de Pomarez) qui a refusé le Sydec officiel en adjugeant son service de l'eau à un prestataire privé. Du courage, il en a fallu à l'équipe municipale de Mont-de Marsan pour confier la gestion de ses transports urbains à une société compétente dans ce domaine. Regrettons par contre coup l'alignement servile du Grand Dax dans le choix de son prestataire pour ce même service. Alors que tout démontre que l'actuelle régie chargée des transports en commun dans l'agglomération dacquoise (la RDTL qui sévissait aussi à Mont-de- Marsan) a totalement failli dans ses missions, les élus socialistes du Grand Dax ont décidé de lui laisser les clés des bus. Le renouvelle-ment de son contrat permettait pourtant de s'en séparer. Au Grand Dax, on ne change pas une équipe qui perd ! si cela n'est pas un choix idéologique, il faut l'expliquer surtout aux contribuables qui vont en payer l'addition.

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Saluons le courage de...

Atlantisud reste “en plans”, jusqu’à quand ?

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L'attractivité des Landes et notamment de la côte attire chaque année de nouveaux habitants. Cet afflux est un atout mais aussi un risque si l'on ne sait pas relever le défi d'une urbanisation respectueuse de l'environnement.

Le président départemental de la puissante Fédéra-tion Nationale de l'Immobilier faisait récemment, dans la presse locale, le constat de la très forte attractivité du sud des Landes. On évalue à 30 000 le nombre de nouveaux habitants attendus d'ici 2030 sur la Côte Landaise (annonce faite par le maire de Labenne). Dans le même ordre d'idée, on s'attend à ce que la MACS compte à la même échéance 80 000 habitants (chiffre avancé par son actuel président). Ces flux migratoires attendus démontrent que notre région va connaître un fort développement dans les vingt prochaines années. On doit s'en réjouir. Il oblige toutefois à se poser dès à présent les bonnes questions à savoir, comment ac-cueillir les nouveaux venus ? comment concilier l'urba-nisation nécessaire et le respect de l'environnement ? quel type de construction est adapté pour ne pas dévo-rer le foncier disponible et préserver la qualité du pay-sage ? et enfin comment éviter la flambée des prix de l'immobilier pour empêcher que les jeunes ménages et les personnes à revenus modestes ne soient obligés de déserter la zone cotière ?

Les Landais poussés vers l’extérieurSi le contrôle de la spéculation apparaît impossible car elle résulte de la loi du marché et de la liberté de chacun de vendre et d’acheter, des initiatives locales et dépar-tementales apparaissent nécessaires. Ainsi, c'est un moyen pour éviter que les autochtones quittent leur logement proche du littoral pour partir à l'intérieur du département. Sur ce même problème, le journal Sud-Ouest titrait l'un de ses articles avec cet inquiétant constat : "les Landais poussés vers l'intérieur !".

Le président local de la FNAIM réclame de la part des pouvoirs publics, des initiatives pour éviter que se loger sur la côte ne devienne un privilège et un interdit pour les jeunes couples à la recherche d'un premier loge-ment. Ce qu'il convient de faire est complexe du fait du très grand nombre des intervenants. Un propriétaire privé est -heureusement- encore libre de vendre son bien au prix où il l'entend. Celui-ci s'établit en fonction de l'offre et de la demande et sur ce point le déséqui-libre est réel. Les coûts de construction, incluant ceux

Construction de nouveaux logements : pas à n'importe quel prix !

« Comment accueillir les nouveaux venus dans de bonnes conditions, tout en préservant nos paysages ? »

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du travail, ne cessent d'augmenter et si rien n'est fait pour freiner cette dérive les prix de revient des bâtiments ne vont cesser de s'accroître. Les mesures visant à protéger l'environnement côtier réduisent les surfaces constructibles et on ne peut que s'en féliciter ; mais cela limite du même coup le foncier disponible et entraîne une hausse des prix.

Capbreton devenu «Capbéton»Le problème est complexe  : d’une part, une flambée des prix du fait d’une offre réduite et d’une demande importante ; d’autre part, une population dont le reve-nu rend difficile, voire impossible l’accès au logement.Si des solutions existent, certaines sont catastro-phiques, et symbolisent ce qu’il ne faut absolument

pas faire en matière de développement urbain. Il suffit d'aller pour cela à Capbreton, ville dirigée depuis des lustres par le député maire sortant J.P. Dufau. Cette emblématique station balnéaire est affublée d'un re-doutable surnom en forme de jeu de mot : "Capbéton".

Tout ce qu'il convient de ne pas faire, l'a été dans cette commune. A commencer par le non-respect de la loi littorale avec le bétonnage à outrance de son front de mer.

On y a aussi appliqué avec un zèle militant la loi SRU en construisant à tour de bras des logements sociaux dans le but principal de constituer un électorat captif. L'opération n'est pas totalement réussie si l'on en juge par les résultats locaux à l'élection présidentielle ! De larges concessions ont été attribuées à des promoteurs privés qui ont fait chacun, dans leur périmètre, leur pro-gramme, sans contrainte d'un plan d'ensemble ni d'un parti pris architectural. Cet empilement de logements assez disgracieux aurait dû permettre de ménager la forêt environnante. Même pas ! Il a fallu qu'une asso-ciation locale se mobilise pour que Jean-Pierre Dufau renonce à détruire un joli massif forestier (baptisé la forêt magique) situé en bord de mer. Le maire bâtis-seur n'avait rien trouvé de mieux que d'y aménager un parking pour les estivants.

Des exemples à suivrePeut-on éviter de tels résultats ? Oui, à condition que les élus locaux aient une vision prospective du déve-loppement de leur commune. Ils doivent recourir à de vraies compétences et avoir pour leur ville et ses habi-tants la réelle ambition de préserver son environne-ment. La preuve que cela est possible, on la trouve à Arcachon où l'on vient d'inaugurer un nouveau centre-ville remarquable d'élégance et d'harmonie. Proposer des logements à des prix abordables en bord de mer, c'est réalisable, c'est en tout cas le pari qui est fait à Mimizan à travers un programme novateur (pour en savoir plus : cohabitatmimizan.blogspot.com). Il s'agit de construire à proximité de la plage une résidence dont une partie des locaux est mutualisée entre les différents propriétaires. Les coûts de construction s'en trouvent diminués d'autant et ce projet est aujourd'hui suivi de très près par tous ceux qui n'acceptent pas l'idée que la Côte landaise soit uniquement réservée aux estivants et aux retraités aisés, mais puisse être un lieu de vie pour les landais. Julien Dubois en fait partie.

Capbreton devenu «Capbéton»... Photo : D.R.

un projet d’habitation mixte à Mimizan plage accessible aux revenus modestes.

Photo : HAD’EQUATION ARCHITECTURE. Hubert-Alexandre Delanne, Architecte DPLG

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Qu’attendent les agriculteurs landais de leurs élus ?Michel Herrero : Qu’ils soient suffisamment proches du terrain pour les rencontrer, discuter avec eux comme vous le faites aujourd’hui, comprendre en quoi ils sont indispensables à notre département et au-delà à notre pays.

Combien les Landes comptent-elles d’exploitations agricoles ?MH : Près de 6 000 dont une petite moitié possède une surface supérieure à 50 hectares. Ce chiffre montre la diversité de cette profession. Exploiter plus de 50 hec-tares fait de vous un chef d’entreprise avec toutes les contraintes liées à la charge et en-deçà vous perpétuez la tradition des fermes ancestrales dirigées de père en fils ou en fille par une même famille. Ce statut tradi-tionnel n’exclut pas d’adopter une gestion très rigou-reuse de son activité.

L’agriculture landaise doit conserver ses parts de marché

L’agriculture dans les Landes regroupe près de 9 000 emplois, trois fois plus que l’indus-trie du bois et de la pâte à papier, presque autant que les employés dans le secteur du commerce. Pour en parler, Julien Dubois a rencontré Michel Herrero, membre du bureau de la Chambre d’Agriculture des Landes et Conseiller général des Landes.

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13Ne faudrait-il pas privilégier les grandes exploitations dans un souci de rentabilité ?MH : Ce serait une erreur, je pense que les deux formes d’agriculture ont leurs raisons d’être dans notre département. Je crois beaucoup aux niches de production, à ces petits exploitants que je désigne sous le terme d’Agritouriculteur. Ils ont le goût du bon produit chevillé au corps, chez eux la qualité prime sur la quantité et ils écoulent leur production dans les circuits courts. Bien peu de gens ont cru comme moi à cette mode des gîtes ruraux, des fermes auberges, des marchés fermiers, de la vente directe à la ferme, de ces associations de citadins en quête de produits du terroir... mais au final, ces ama-teurs en quête de qualité représentent une belle clientèle et il conviendrait de faciliter la rencontre entre petits producteurs scrupuleux et consommateurs exigeants.

Que voudriez-vous qu’il soit retenu des propositions de Nicolas Sarkozy concernant l’agriculture ?MH : Plein de choses, mes idées sont connues, mais j’ai trouvé très pertinent son idée de favo-riser la création de lacs artificiels -des retenues collinaires- pour arroser et irriguer nos planta-tions. Dans les Landes ce serait particulière-ment adapté, vu que l’on utilise trop souvent de l’eau propre à la consommation pour arroser nos champs. L’eau traitée est un bien trop précieux pour être gaspillée.

N’êtes-vous pas surpris du faible score obtenu aux élections par les écologistes dans notre département ?MH : Non pas vraiment. Vous les voyez vous les écologistes ? On les entend à la télé mais on ne les voit pas sur le terrain. Après les deux terribles tempêtes, qui était à pied d’oeuvre pour déga-ger les routes et les accès aux maisons isolées ? les chasseurs, les agriculteurs, les écologistes on les attend encore. Qui contribue à la sauvegarde du patrimoine rural, à l’entretien de nos vieilles fermes, à la vie de nos villages ? les paysans, les ruraux... Qui veille à l’élimination des prédateurs et à réguler les espèces animales en surnombre ? les chasseurs. Qui est le plus soucieux de la qualité des eaux de nos rivières ? les pêcheurs, pas les écologistes. Sur les OGM, bien sûr que nous sommes prudents, mais nous demandons à voir. Comment tourner le dos à des semences

L’agriculture dans les Landes c’est :Un chiffre d’affaire de près de 600 millions d’euros (13 % de la production agricole d’Aquitaine). Les 8/10e du territoire départemen-tal sont couverts par des surfaces agricoles (210 000 hectares) ou boisées (580 000 hec-tares). Les Landes figurent parmi les premiers départements de France pour les produits de la sylviculture et de l’agriculture. Au classement des productions par départe-ment, les Landes sont leaders pour : le maïs doux et en grains, le foie gras, la carotte, le maïs en grains, la caille et la truite et seconde pour le poulet sous label, les asperges et les kiwis.

plus robustes, moins consommatrices en eau et offrant des meilleurs rendements ? Les éco-logistes ont dit non, avant même de savoir de quoi il s’agissait. Laissons les scientifiques tra-vailler et des tests se dérouler, après on verra.

Qu’est-ce qui vous tient aujourd’hui le plus à coeur ?MH : Qu’on se souvienne que dans le monde, des millions de gens meurent de faim et que nous avons pourtant les moyens de subvenir à leurs besoins. Plus localement, que nous ne perdions pas nos acquis. Nous sommes dans les Landes leaders dans de nombreux domaines (voir encadré) et j’aimerais que nous le restions. Je voudrais aussi que les futurs élus se soucient de la traçabilité de nos produits et qu’ils veillent à ce que nos labels et autres appellations contrôlées, y compris celles du bio, ne soient pas galvaudés. Je voudrais enfin que l’équilibre fragile, auquel nous sommes parvenus dans les Landes entre grandes et petites exploitations, perdure longtemps. Il en va de la survie de nos territoires et des hommes et des femmes qui travaillent dur pour en tirer le meilleur parti !

Michel Herrero Un «jeune» agricul-teur retraité. Agé de 65 ans, il est élu à la Chambre d’Agriculture depuis 1978 ! Il est président du tourisme vert et des Gîtes de France dans le dépar-tement des Landes. Il est vice-président de la Mutuelle Sociale Agricole. Michel Herrero est maire d’Estigarde et conseiller général des Landes.

Echange avec les producteurs sur le marché de Dax. D.R.

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Le sud des Landes est devenu une place forte des sports de glisse. Il convient de conforter ce secteuréconomique très dynamique et de donner aux entreprises les moyens de rester compétitives.

De récents colloques organisés dans la région, des ar-ticles parus dans la presse locale et dans les magazines économiques comme Objectif Aquitaine, obligent à se poser de sérieuses questions sur l’avenir du secteur des sports de glisse. A cet égard, Frédéric Basse, le PDG de Rip Curl et pré-sident du Cluster Glisse Eurosima (Fédération Euro-péenne des Sports de Glisse) alerte à sa façon les pouvoirs publics. Il rappelle à chacune de ses interven-tions que pour les entreprises de ce secteur d’activité, le temps d’une croissance à deux chiffres est loin. Il constate que la glisse est impactée par la crise écono-mique mondiale et que cela s’est traduit notamment par la disparition de nombreux distributeurs de maté-riel de surf et de skate en Espagne et en Angleterre. L’autre sujet d’inquiétude découle du choix de plusieurs grandes marques de l’industrie de la glisse d’implan-ter leurs nouvelles plateformes logistiques en dehors

de nos frontières. Certains ont choisi de s’expatrier en Europe de l’Est, en Russie ou en Inde. Ce choix straté-gique se fait généralement à contre coeur. La plupart des décideurs sont originaires des Landes ou du Pays Basque, ils y sont très attachés et sont conscients que leurs régions ont une forte valeur rajoutée en terme d’image.

Les raisons de ces investissements à l’étranger ? le coût du travail en France. Cette variable est au coeur de toutes les stratégies industrielles dans une écono-mie ouverte. On évalue à 300 000 le nombre de prati-quants de surf sur les côtes françaises, ils représentent un réel potentiel mais restent une goutte d’eau dans l’océan à côté des cinq millions de pratiquants au Brésil où des millions en Inde ou en Asie. Ce sont ces marchés que les grands noms du surf du Sud-Ouest veulent conquérir et cela ne peut se faire sans proposer des tarifs compétitifs. Voilà pourquoi il y a tout à craindre d’une politique qui ne mettra pas en tête de ses préoccupations la baisse du coût du travail pour les entreprises. Il en va de l’avenir de nos indus-tries, de nos commerces et donc de nos emplois. Julien Dubois a rencontré à maintes reprises ces chefs d’en-treprise landais et il compte bien, s’il est élu député, se faire leur porte-parole à l’Assemblée nationale.

L’industrie des sports de glisse menacée par le reflux !

Julien Dubois présent lors du dernier Quiksilver® Pro à Hossegor. D.R.

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15Le golf, une chance pour les Landes, attention aux handicaps...Le golf est en plein essor, c’est une chance pour les Landes qui possèdent déjà de superbes parcours et ont les capacités d’en ouvrir davantage. Il faut pour cela que le nouveau pou-voir résiste aux préjugés idéologiques de l’ultra gauche et des écologistes intégristes qui veulent contrarier ce développement.

Ne va-t-on pas, au nom de la chasse aux privilèges (et aux privilégiés) et de la défense de l’environnement, contrarier la création de nouveaux terrains de golf pour-tant très bénéfique à l’économie locale ? Il est patent que ce sport n’est pas en odeur de sainteté chez les fidèles de Jean-Luc Mélenchon ou ceux d’Eva Joly. Les premiers le perçoivent comme une distraction réservée aux plus fortunés, les seconds comme une source de pollution et accessoirement comme une per-version du monde rural. Il y a belle lurette que cette vi-sion caricaturale ne correspond plus à la réalité. Le golf a su se démocratiser et s’il est bien une discipline qui soit respectueuse de l’environnement, c’est bien le golf. Les Landes en général et la seconde circonscription en particulier, possèdent quelques-uns des plus beaux parcours de l’hexagone. Hossegor, Seignosse, Moliets, Soustons ont acquis auprès des amateurs comme des professionnels une réputation incontestable. On vient du monde entier pour défier ces greens.

Résister à tous les lobbiesCe n’est pas un hasard si c’est à Hossegor qu’ont été organisés au mois de mars dernier, les championnats de France des joueurs pros. Cette compétition de haut niveau, parfaitement «drivée» par Michel Duplaix, vice-président de la Fédération Française de Golf et respon-sable du golf d’Hossegor, a été l’occasion de faire le point sur cette activité et son avenir. Il est aujourd’hui beaucoup question des retombées attendues de l’organisation en France de la Rider-Cup en 2018. Il s’agit d’une compétition majeure (c’est le 3ème évènement sportif le plus télévisé au monde) qui met aux prises les meilleurs joueurs américains et européens regroupés en équipe. Comme pour la Coupe du Monde de football de 1998, cette rencontre va sus-

citer des vocations et on s’attend à voir le nombre de licenciés doubler (418 000 aujourd’hui, 800 000 dans six ans). Pour accompagner ce développement, de nou-veaux parcours sont en projet, celui de Dax notamment, mais aussi à Soustons où de gros investissements sont prévus.Julien Dubois a profité de ce championnat de France d’Hossegor pour s’informer de ces perspectives et dia-loguer avec les responsables de la Fédération Française. Tous ont insisté sur la nécessité de voir les pouvoirs pu-blics accompagner ce mouvement et donc de résister à tous les lobbies qui vont être tentés, pour des raisons idéologiques, de contrecarrer cette croissance. Julien Dubois s’est engagé, s’il est élu député, à être vigilant dans ce domaine, conscient qu’au-delà de l’aspect sportif, le golf constitue pour notre département, un formidable atout touristique et donc des sources de retombées économiques.

Julien Dubois à Hossegor en compagnie d’un expert du golf, Jean Garaïalde, grand champion de golf (douze titres de champion de France et deux fois meilleur joueur européen en 69 et 70). Photo : D.R.

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La crise économique a-t-elle eu un impact sur vos activités dans les Landes ?Bernard Séosse : Oh que oui ! et cela fait déjà plusieurs années que nous devons vivre et pour certains d’entre nous survivre avec cette crise économique sans précé-dent. Le groupe Séosse est diversement impacté par le ralentissement de l’activité. Là où nous souffrons le plus, c’est dans le secteur des transports des produits agroalimentaires. Nous sommes les premiers témoins des mouvements de fonds qui s’opèrent au profit de pays dont les coûts de production et de transformation sont inférieurs aux nôtres.

Quelles sont vos concurrents dans ce domaine ? B.S. : Les pays d’Asie bien sûr, le Brésil, nouveau venu sur nos marchés mais aussi des pays européens comme la Hongrie.

Quel intérêt a-t-on à délocaliser ses productions dans ces pays ? B.S. : Toutes les activités qui nécessitent le recours à une main d’oeuvre importante peuvent y trouver des avantages. C’est ainsi que les cultures de maïs doux, celles des haricots verts, des asperges, la production de foie gras... sont parties dans des pays étrangers alors qu’elles étaient auparavant faites chez nous. Moins de culture, moins de produits transformés, donc moins de marchandises à transporter. Notre chiffre d’affaire en témoigne.

Que préconisez-vous pour stopper ces transferts vers les pays à bas coût ?B.S. : Les stopper ? il ne faut pas rêver, nous vivons dans une économie ouverte et nous n’empêcherons pas toutes les délocalisations. Essayons au moins de rester compétitifs à l’échelle de l’Europe. Il n’est

pas normal qu’autant d’écarts subsistent d’un pays à l’autre. Si nous attendons que le coût du travail aug-mente chez nos concurrents, nous risquons de ne plus être là lorsque la balance s’équilibrera. Commençons donc par baisser nos propres coûts.

Cela passe-t-il, selon vous, par une baisse des salaires ?B.S. : Mais pas du tout, baisser les salaires c’est dimi-nuer le pouvoir d’achat et donc entretenir le marasme actuel ou pire l’aggraver par une récession à l’espa-gnole. Ce que nous demandons, c’est une baisse des charges qui s’applique aux salaires. Le nouveau prési-dent va-t-il aller dans ce sens ? nous l’espérons tous.

Le groupe Séosse, ce sont aussi des activités tournées vers le recyclage du bois. Sont-elles aussi en crise ?B.S. : Beaucoup moins et nous nous félicitons d’avoir diversifié nos métiers. Notre usine de Saint-Vincent de

Compétition économique : ne pas se laisser distancerCeux qui l’ont oubliée le temps d’une campagne électorale, ceux qui ont fait comme si elle n’existait pas... vont avoir des réveils douloureux. La crise économique est là et bien là. Les chefs d’entreprise en sont les premières victimes. Pour mesurer l’ampleur de leurs difficultés, Julien Dubois a ren-contré l’un d’eux, Bernard Séosse.

Le groupe Séosse est spécialisé dans le recyclage des bois et en particulier celui récupéré sur les plages landaises. Photo : D.R.

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17Compétition économique : ne pas se laisser distancer

Bernard SéosseIl est PDG du groupe Séosse implanté sur le site de Saint-Lon Les Mines. Il regroupe plusieurs activités : Séosse transports, Séosse Eco Transfor-mation et un pôle de construction mécanique. A Saint-Vincent de Tyrosse, Bernard Séosse gère aussi l’entreprise Séripanneaux. Le groupe emploie 270 salariés et réalise un chiffre d’affaire total de 55 millions d’euros. Bernard Séosse est président du MEDEF des Landes et du MEDEF d’Aquitaine.

Santé doit rimer avec proximité

Tyrosse, spécialisée dans la transformation de bois en panneau de particules, conquiert des parts de marché. Avec le bois qui n’est pas uti-lisable dans l’industrie, nous avons développé des process de recyclage qui permettent la production d’énergie, notamment grâce à la biomasse. Ce secteur est globalement porteur, ce qui est une bonne chose dans la mesure où ces filières contribuent à la protection de notre environnement, par le recyclage et la valorisa-tion de nos déchets.

Qu’attendent les chefs d’entreprise du nouveau Président de la République ?B.S. : Qu’ils soient écoutés et mieux, qu’ils soient entendus. De la même façon, nous attendons des futurs députés, qu’ils prennent conscience de l’état de notre économie et adoptent les politiques qui conviennent pour relancer la machine.

Il apparaît aujourd’hui essentiel de prendre des mesures pour adapter notre système de santé à l’évolution de la po-pulation et surtout pour le sauvegarder. Dans cette optique, Julien Dubois défend des mesures assurant la pérennité du système  : d’une part, la réduction des coûts et d’autre part, la mise en place de nouveaux moyens.Alors que les patients sont souvent obli-gés de se rendre à Bordeaux ou Toulouse pour des consultations spécialisée, le développement d’antennes décentrali-sées permet de réduire les coûts résul-tant du transport des patients  : ainsi, grâce à l’action du gouvernement de François Fillon, onze maisons de santé pluridisciplinaires ont été créées dans la région, et vingt-et-une sont en pro-jet. Il s’agit de mesures essentielles de réduction de coûts, tout en proposant une meilleure offre de service de qualité. L’assurance d’un système de santé

performant et équitable à travers la région. En Aquitaine, déjà trois bourses médicales attribuées à des étudiants en médecine en contrepartie de leur instal-lation dans une zone où l’on manque de médecins. Cette mesure incitative est essentielle pour permettre d’éradiquer les déserts médicaux. La mise en place de nouveaux moyens plus adaptés à l’évolution des popu-lations, et aux maladies spécifiques aux seniors  : ainsi, un projet financé et labellisé par le Plan cancer II au Centre hospitalier de Dax Côte d’Ar-gent a été mis en place pour amélio-rer la qualité et la sécurité des centres de radiothérapie. Les initiatives du même type sont nombreuses  : une maison pour l’accompagnement et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) à Saint-Vincent-de-Tyrosse, une plateforme d’accompagnement et de répit à Biscarrosse et trois centres mé-

moire de ressources et de recherche ou-verts dans le département, à Dax, Saint- Sever et Mont de Marsan, grâce au Plan Alzheimer lancé par Nicolas Sarkozy.C’est dans cette lignée que Julien Dubois souhaite s’investir, en défendant des mesures qui visent mieux à répondre aux besoins de la population en matière de santé.

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Dax, Tarnos & Hossegorle socialisme par l’exemple

En quoi la gestion de la ville de Dax, depuis 2008, a-t-elle des points communs avec ce que propose François Hollande ?Bertrand Defos Du Rau : Il faut toujours être prudent dans ce genre d’extrapolation. Ce qui se passe à l’éche-lon local n’est pas de même ampleur ni de même nature que les débats nationaux, mais on peut y trouver des similitudes. Je parie que Monsieur Hollande, sitôt élu, va user et abuser du thème de l’héritage. A la moindre dif-ficulté, il n’aura de cesse de nous expliquer qu’il n’y est pour rien, qu’il n’y a pas de marge de manoeuvre vu ce que son prédécesseur lui a légué. Cela sera son meilleur argument pour ne pas honorer les promesses tenues. Ca ne vous rappelle rien ? Depuis qu’il est élu, et cela fait maintenant près de quatre ans, Gabriel Bellocq ne rate jamais une occasion pour expliquer que si tout va mal à Dax, s’il ne peut pas faire autant qu’il a dit, c’est la faute de Jacques Forté. L’argument est rassis avec le temps, mais cela ne l’empêche pas de l’utiliser pour fuir ses responsabilités.

N’est-ce pas aussi une façon d’éviter des critiques ?BDR : Le goût pour l’esquive est chez François Hollande une seconde nature, dès qu’il est confronté à une pro-blématique embarrassante, il cherche à l’éviter. A la

Dax, Tarnos, Hossegor... visite guidée de trois communes où la gauche plurielle est aux affaires... un pluriel bien singulier !

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HossegorTraumatisés... le mot n'est pas trop fort pour décrire l'état d'esprit des commer-çants du centre ville d'Hos-segor depuis que le maire a décidé de leur imposer SON nouveau plan de circulation. Revoir l'aménagement du bourg, le moderniser, l'embellir, repenser la circu-lation... les commerçants

locaux étaient prêts à s’as-seoir autour d'une table pour parler de ces sujets avec les élus et définir ensemble un programme et un calendrier d'interven-tions. Ils n'ont jamais vu de tables et encore moins de chaises ! Sur le mode : "le maire d'Hossegor a toujours raison", ce dernier n'en a fait qu'à sa tête sans concerter quiconque. Résultat, le centre ville n'est qu'un vaste chantier depuis des mois et tout indique qu'il le sera encore durant la saison. A la demande des responsables de l'association des commerçants, Julien Dubois s'est rendu sur place pour constater les dégâts. Un point de son dossier a retenu son attention : la demande faite par le maire auprès du Préfet pour obtenir du Fisac, un financement pour ses travaux. Rappelons que ces fonds sont destinés à venir en aide aux commerçants ! Dans le cas d'Hossegor, cette demande est totalement injustifiée dans la mesure où les commerçants n'ont pas eu leur mot à dire et que le chantier en cours est contraire à leurs intérêts. S'il est élu, Julien Dubois s'est engagé à voir dans quelle mesure le versement des fonds Fisac pourrait être subordonné à l'accord des commerçants concernés.

Julien Dubois en compagnie de bertrand Defos du rau, président de Dax Horizon, une association citoyenne tournée vers la défense des intérêts de la ville de Dax. Photo : D.R.

Page 19: VAM! - Journal de campagne de Julien Dubois

19mairie de Dax, en maître d’esquive, on est servi. Un exemple parmi d’autres, le choix totalement invrai-semblable du repreneur pour l’un des hôtels de la CTD (Compagnie Thermale de Dax) au bord de la ruine. Les élus du groupe d’opposition ont crié au fou en alertant le maire sur ses erreurs. L’affaire, heureusement pour Dax, a capoté et au lieu de remercier son opposition d’avoir fait preuve de clairvoyance, le maire l’accuse de lui avoir fait rater l’affaire du siècle.

François Hollande croit aux bienfaits de l’augmenta-tion des budgets publics. Est-ce le cas à Dax ?BDR : Depuis 2008, c’est patent et cela coûte fort cher aux dacquois qui ont subi durant les trois premières années du mandat de l’équipe en place, des hausses d’impôts à répétition. Depuis 2008, les budgets de fonctionnement de la Ville et de l’Agglomération ne cessent d’augmenter au détriment des budgets d’in-vestissements, sans pour autant que la qualité des ser-vices offerts aux administrés ne s’améliorent de façon significative.

François Hollande promet d’infléchir la politique décidée à Bruxelles, est-il crédible ? BDR : Autant que Gabriel Bellocq lorsqu’il prétend peser sur les décisions du Grand Dax. Il y gesticule beaucoup mais sans résultat. La ville se voit imposer un premier pont au Sablar, puis un second pour franchir l’Adour. Le maire attend toujours des crédits pour construire une piscine, une salle de concerts... il ne les aura pas. Même son modeste projet de transférer l’Office de tourisme de la ville à la Communauté d’agglomération a échoué. Au Conseil général, c’est pareil, allez visiter le chantier de la voie de contournement Est, pour le constater.

François Hollande semble couper du monde de l’entreprise. Comment l’expliquez-vous ?BDR : Cela tient à l’idée caricaturale que les socialistes se font des patrons. Ils n’ont jamais bien compris leur rôle, les difficultés de leur métier et le poids de leurs responsabilités. Vous voulez une illustration locale ? Regardez la façon dont à Dax l’équipe municipale a géré le dossier de la CTD. Après le départ des gestionnaires du groupe Accor, la ville a souhaité gérer en direct cette quasi entreprise. Elle a pour cela nommé un PDG et c’est à ce brave Jacques Pène que l’on a pensé pour occuper ce poste. Les seuls calculs qu’il a été amené à faire dans sa carrière professionnelle, c’est le nombre de ses élèves dans ses cours d’espagnol ! Résultat, la CTD a été menée en dépit du bon sens et a réalisé en quelques mois des pertes financières au point d’être au bord de la faillite ! Le métier de chef d’entreprise mérite plus d’égard et de considération.

Un rêve, ou plutôt un cauchemar... et si demain l’Union de la gauche qui prétend gouverner la France se comportait comme celle qui est en place à Tarnos depuis 2008. A la tête de cette mu-nicipalité, Jean-Marc Lespade, un archéo-communiste à qui l’on a longtemps caché que le mur de Berlin était tombé. Adhérent du Front de gauche, cet héritier d’ Albert Treint, auteur de la célèbre formule «il faut plumer la volaille socialiste», multiplie des brimades et les procès d’un autre temps pour écarter toutes les personnes de son camp qui lui font de l’ombre. Résultat, il dézingue les socialistes comme d’autre les pigeons d’argile. Le tableau de chasse tourne au gag, quand on constate que la responsable de la section locale du PS cautionne cette purge. Jean-Marc Lespade ne supporte pas que le canton de Seignanx et la Communauté de communes soient présidés par des socialistes. Dans la grande tradition des populistes démagogues, le Pepone local a organisé un référendum-croupion pour pré-parer l’adhésion de sa commune à l’agglomé-ration bayonnaise. S’allier avec le maire UMP de Bayonne pour régler les problèmes de l’Union de la gauche, il fallait oser. Le maire de Tarnos a porté plainte contre le président de la Communauté de communes et chacun menace de destituer l’autre. Que du bonheur ! Henri Emmanuelli, expert en pouvoir sans partage, essaie en vain de ramener de l’ordre dans la bergerie rouge, le camarade Lespade n’en a cure et assume le surnom que lui ont donné ses «alliés» : le laminoir de Tarnos !

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Tempête, scolytes, chenilles processionnaires, depuis quelques années notre forêt n’a pas été épargnée, subissant de violentes catastrophes successives. Les paysages de notre département ont été dévastés, amenant une métamorphose de notre environnement. Face à cette catastrophe, jamais aucun gouvernement n’avait mobilisé autant de moyens, que ce soit pour aider la filière forestière après la tempête de 2009, ou lors de la mise en place du Plan d ‘action scolytes lancé en mars 2011.Symbole des Landes, il est essentiel d’assurer la péren-nité de notre forêt. D’une part, elle constitue un attrait touristique et paysager essentiel car elle est embléma-tique de notre département. D’autre part, elle est un atout économique fondamental car elle est à la base de la filière bois-papier qui représente 34000 emplois en Aquitaine (source : Insee). Une filière bois qui repré-sente 450 000 emplois en France, soit plus que le sec-teur automobile. Sans forêt, c’est toute une filière qui s’éteint.

Julien Dubois s’engageParce qu’elle est essentielle, il est indispensable de s’engager pour la défense des intérêts de notre forêt et de l’ensemble de la filière :à Continuer une politique forestière ambitieuseLa Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMAP) adoptée en juillet 2010 participe à la replanta-tion du massif et à structurer la filière bois. Les fonds alloués doivent être préservés.

Pour une politique forestière ambitieuse

à Encourager le regroupement des petites propriétés forestières Un regroupement actuellement favorisé par le Conseil général des Landes  : au-delà des positions dogma-tiques et partisanes, toutes les propositions favorables à l’intérêt général devront être soutenues. Cette propo-sition, qui était au programme des candidats UMP aux élections régionales de 2010, est absolument néces-saire pour la filière.à Proposer une fiscalité spécifique aux forestiersUn constat est primordial concernant la filière bois  : elle représente l’un des premiers postes du défi-cit commercial de la France alors même que 40% de l’accroissement naturel des forêts n’est pas prélevé. En d’autres termes, la France importe du bois, alors qu’elle n’exploite pas celui de ses forêts. Des études ont mon-tré que de nombreux forestiers ne coupaient pas les arbres afin de bénéficier de droits de succession réduits sur les forêts sur pied. Afin de favoriser l’exploitation forestière, il faudra défendre un projet de fiscalité réduite et des droits de succession minorés sur les revenus issus des coupes, s’ils sont placés dans un fond spécial ayant pour objectif d’aider l’ensemble de la filière. Un tel projet permettra à la fois aux forestiers de léguer leur patrimoine à leurs enfants, d’accroître les investissements dans le secteur, et surtout de rétablir un des principaux postes de déficit commercial de la France.

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Promouvoir le développement durable et les énergies renouvelables •Confirmer le choix du nucléaire pour éviter toute aug-

mentation de la facture d’électricité des ménages. C’est

l’énergie qui émet le moins de gaz à effet de serre et qui

procure du travail à 400 000 personnes en France.

•Tenir l’objectif de 23% de notre consommation finale en

énergies renouvelables en 2020 et développer toutes

les filières industrielles en lien avec le développement

durable.

•Négocier pour la création d’une Organisation mondiale

de l’Environnement, afin de mobiliser la communauté

internationale autour des enjeux du développement

durable.

Construire l’école du XXIème siècle, celle de l’égalité des chances•Transmettre à nos enfants le respect de l’autorité et le

goût d’apprendre en valorisant le rôle des enseignants.

•Contrôler les acquis fondamentaux avant l’entrée au

collège et accroître la présence des professeurs dans les

établissements au service des élèves les plus fragiles.

•Investir dans l’excellence universitaire et la culture en

favorisant l’émergence d’universités de rang mondial.

Défendre la France et ses valeurs

•S’opposer au droit de vote des étrangers. L’article 3 de

la Constitution lie le droit de vote à la citoyenneté : il est

essentiel que ceux qui votent pour l’avenir de la France

aient lié leur destin à celle-ci. Seul le peuple français doit

pouvoir choisir son avenir, et ainsi conserver sa liberté.

•Garantir la place de la France parmi les grandes puis-

sances mondiales en soutenant les actions internatio-

nales visant à préserver la liberté des peuples.

Réduire la dette publique en sauvegardant les services publics

•Revenir à l’équilibre budgétaire dès 2016 en diminuant

les dépenses publiques et en inscrivant la « règle d’or »

dans la Constitution pour limiter les déficits.

•Associer les plus grandes collectivités, comme les

Conseils régionaux dont les dépenses explosent, à l’ef-

fort de l’état pour baisser leur train de vie et leurs effec-

tifs au même rythme.

•Créer de nouvelles solutions de garde pour la petite

enfance, doubler le nombre de maisons de santé pluri-

disciplinaires, développer des lieux d’accueil uniques qui

donnent accès à l’ensemble des grands services publics.

Soutenir les entreprises pour favoriser l’emploi•Alléger les charges patronales qui pèsent sur le travail de

14 millions de salariés pour conquérir de nouveaux mar-

chés et faire revenir les usines.

•Libérer les forces de nos PME et de nos artisans en met-

tant fin à l’inflation des normes. Investir massivement

dans les meilleurs projets de recherche.

•Interdire la déduction fiscale des dépenses de délocali-

sation pour produire davantage en France et créer des

emplois.

Protéger notre pacte social et améliorer notre système de santé•Défendre notre système de santé qui a besoin d’être

réformé, tout en garantissant l’accès aux soins à tous.

•Protéger la famille, assurer le recouvrement des pen-

sions alimentaires, étendre le congé parental jusqu’à la

majorité de l’enfant et lancer un programme de lutte

contre les addictions chez les jeunes.

•Développer les maisons de santé pour garantir l’accès

de tous aux soins et mener rapidement la réforme de la

dépendance de nos ainés.

Ensemble, choisissons la FranceAu-delà des thèmes spécifiques de notre département, Julien Dubois, député, défendra des politiques assurant la grandeur de la France qui s’inscrivent dans la lignée de la Droite républicaine et du Centre. Ses priorités :

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22 Chantal Duplaix Hossegor

« Pour Nicolas et mainte-nant pour Julien, on a fait et on va faire un travail de ouf ! A Hossegor, on a remporté les présiden-tielles et on va faire pareil pour les législatives. Ah ! si toute la circonscription pouvait voter comme chez nous, ce serait parfait ! »

M.F Labaste Candidate dans la 3ème

circonscription.

« Julien , bien sûr qu’il va réussir. Il a tout pour cela, la jeunesse, le talent, l’énergie et le dyna-misme. Vas-y Julien, à fond ! »

Jacques Forté Ancien maire de Dax

« Julien en trois mots ? : courage, audace et jeu-nesse et je m’en autorise un quatrième : avenir, l’avenir des Landes. Je sais qu’il sera au rendez-vous, celui qui s’annonce et les suivants. »

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Vas-y Julien !Marie Apathie secrétaire départementale de l’UmP

« Julien ? certes il est jeune mais ce n’est tout de même pas un handicap ! surtout qu’il n’est pas novice, cela fait des années qu’il milite chez nous et nous avons fait sa formation. Il est prêt et il va nous sur-prendre. L’avenir lui appartient. »

François Lafitte Chef d’entreprise, membre de la CCI des Landes

« Julien peut y arriver, la seconde circonscription est la plus favorable à nos idées. Nous devons mobiliser

nos électeurs et au-delà, nous devons faire baisser le nombre des bulletins blancs ou nuls qui nous ont

pénalisés au deuxième tour des présidentielles. »

Edmond Caubraque Conseiller municipal de Dax

« Voilà le genre de candidat très sympa qui me fera renoncer sans regret à une pêche au goujon les 10 et 17 juin ! Bien sûr que je vais voter pour lui et faire sa campagne. Il a du mérite à se lancer dans la bagarre. Nous comptons sur lui à Dax pour repasser en tête. »

Marie-Françoise Nadau Conseillère régionale

« Voter Julien Dubois, c’est voter pour le renouveau, pour l’avenir, pour la défense des valeurs républicaines,

pour la diversité parlementaire dans notre département. Voilà pourquoi je soutiens la candidature

de Julien Dubois. »

Alain Dudon maire de Biscarosse, conseiller général des Landes et candidat dans la 1ère circonscription.

« Je souhaite bon vent à Julien. Il part pour un galop d’essais, il peut créer la surprise, il a les qualités et la détermination pour bousculer l’ordre établi. »

Ils soutiennent Julien Dubois...

Page 23: VAM! - Journal de campagne de Julien Dubois

Alain Juppé maire de Bordeaux, ancien ministre

« J’ai fait la connaissance de Julien Dubois lors de ma récente venue à Dax. Je l’ai trouvé très pugnace, très convaincant à la tribune. Il a pour lui la fougue et l’enthou-siasme propres à la jeunesse. C’est ce profil de militant et de candidat dont tous nos partis politiques ont besoin et notamment l’UMP. C’est avec cette génération que nous construirons l’avenir.

Ces élections législatives sont un rendez-vous politique très important. Les Français ont la possibilité de ne pas confier tous les pouvoirs à une même coalition. Depuis les lois de décentralisation qui ont donné aux collectivités territoriales des compétences élargies, c’est la première fois en France qu’un monopole politique de cette ampleur se mettrait en place.

La victoire de la majorité sortante est encore possible, des enquêtes d’opinion l’attestent. Notre candidat dans la deuxième circonscription peut l’emporter, l’écart de voix n’est pas irrémédiable. Une place forte doit être reconquise et nos bastions consolidés. Mobilisons nos électeurs et sachons convaincre celles et ceux qui ont voté blanc de nous rejoindre. Je fais confiance à Julien pour y parvenir. Bonne chance à lui ! »

Alain Pecastaing Dax

« Je connais bien les parents de Julien, ils sont dacquois et comme je suis chauvin, c’est pour moi un premier atout ! Plus sérieusement, je me considère comme appartenant à sa famille politique et c’est à ce titre que je lui apporte tout mon soutien. »

Arnaud Tauzin Conseiller régional

« Avec Julien nous avons, à quelques mois près, le même âge. Lorsque nous étions à la maternelle, messieurs Emmanuelli ou Dufau étaient déjà aux affaires... trente ans plus tard, ils y sont encore... ils ont tous deux bataillé pour le maintien de la retraite à soixante ans, ils serait bon qu’ils appliquent cette mesure à eux-mêmes ! »

Jean-Jacques Vigneau Délégué départemental de CPNT

« Julien, il faut que tu gagnes la partie, sinon nos idées, nos valeurs, notre mode de vie, nos traditions vont en prendre un sérieux coup... Je veux pouvoir encore longtemps chasser, pêcher, manger un bon foie gras, aller voir une corrida ou une course landaise sans me sentir hors la loi ! »

Et aussi... Retrouvez tous les soutiens de Julien Dubois sur www.juliendubois2012.frChristian Cladères Conseiller municipal à Ondres - olivier bégué Responsable des «Jeunes Pop» Patrick de Casanove maire honoraire d’Ondres ...

Grégory rendé Responsable des Jeunes Actifs UmP des Landes

« Julien c’est mon pote et surtout un excellent can-didat. Nous sommes de la même génération et nous

savons combien il est difficile de gravir les échelons en politique. Mais dans les Landes, pour y arriver, mieux

vaut être à l’UMP qu’au PS... chez eux c’est incroyable, quand je vois comment Dufau s’accroche à son siège à bientôt 70 ans...

et Emmanuelli depuis combien de temps il est là ? Allez, promis si dans 20 ans Julien est encore député, je lui dirais d’arrêter, ras le bol de faire ses campagnes ! »

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Page 24: VAM! - Journal de campagne de Julien Dubois

Suppléante : Béatrice Prieur