une sociÉtÉ nouvelle Émerge des … · notre société, a[n que ceux n’ayant pas lu le livre...

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MARRE DES POLITICIENS! JE VOTE Eric-Régis FIORILE ELECTIONS 2012 UNE SOCIÉTÉ NOUVELLE ÉMERGE DES SOUBRESAUTS D’UN MONDE POLITIQUE QUI APPARTIENT DÉJÀ AU PASSÉ LA DÉMOSOPHIE

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MARRE DES POLITICIENS! JE VOTE

Eric-Régis FIORILE

ELECTIONS 2012

UNE SOCIÉTÉ NOUVELLE ÉMERGE

DES SOUBRESAUTS D’UN MONDE POLITIQUE

QUI APPARTIENT DÉJÀ AU PASSÉ

LA DÉMOSOPHIE

ERIC REGIS FIORILE

UNE SOCIÉTÉ NOUVELLE ÉMERGEDES SOUBRESAUTS D’UN MONDE POLITIQUE

QUI APPARTIENT DÉJÀ AU PASSÉ

Marre des politiciens!

Je vote la démosophie

Ce petit manifeste ne prétend pas résumer le conceptdémosophique, mais dé[nir clairement son objectif dans lecadre électoral actuel et ses répercussions immédiates surnotre société, a[n que ceux n’ayant pas lu le livre ne com-mettent pas l’erreur d’assimiler ce mouvement à l'un de cesmultiples petits partis politiques qui essayent de se déve-lopper actuellement sur le malaise de la France.

En fait, c’est sur toute la planète que les hommess’éveillent aux réalités du monde; et de cette nouvelleconscience, commune à tous les habitants de la terre, esten train de naître une nouvelle énergie, une nouvelle di-mension humaine. Et cette nouvelle conscience doit revêtirun aspect concret pour s’établir dans notre société, doit por-ter un nom: c’est la démosophie, déjà présente dans plusde trente pays.

Nous assistons à la fois aux derniers soubresauts d’unmonde dépassé, celui des guerres, des politiciens, des mul-tinationales, des banques..., et aux premiers cris du mondenaissant, celui de l’humain.

La France joue un rôle particulier dans cette émer-gence mondiale.

Certains diraient que c’est en raison d’une situationgéographique particulière, d’autres que c’est le caractèregaulois de ses habitants, pour ma part je pense que cela estdû à notre histoire: de Voltaire un vent d’esprit libre, deDescartes, Pascal, Lavoisier ou Condorcet et tant d’autres,

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un vent de génie, jusqu’à un de Gaulle qui [t sou^er ledernier vent de l’indépendance et de [erté nationale. Levent de toute notre histoire continue de sou^er sur nous,criant à nos oreilles: “liberté, indépendance, innovation”.

Depuis 50 ans, nous ne cessons de remplacer un po-liticien par un autre qui promet plus et donne moins.Maintenant que notre pays est en plein chaos, atteint d’unepauvreté sociale qui n’avait jamais existé auparavant, peutêtre serait-il temps que nous pensions diZéremment lafaçon de choisir les décideurs politiques!

Alors oui, un “autre” modèle de société est nécessairesi l’on veut sauver notre pays du naufrage, et c’est urgent!

Beaucoup de gens ont peur de la “nouveauté” parcequ’on sait le peu qu’on a et l’on craint de le perdre! Noussommes comme des prisonniers assurés d’un repas par jourqui craignent de prendre leur liberté parce que ce repasquotidien ne serait plus garanti!

Et pourtant, qu’avons-nous vraiment?

Un genre de vie où les réalités du monde nous sontcachées derrière l’écran de nos médias o]ciels; une vie desoumission aux lois que d’autres érigent pour nous, auxaléas de politiques sociales, économiques ou militaires surlesquelles nous n’avons rien à dire et qui reposent sur desgens à qui nous n’oserions con[er ni nos enfants ni notre

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portefeuille; une vie sur une planète dans un tel état de dé-gradation que nous craignons que nos enfants ne puissentplus en tirer les ressources nécessaires à leur survie, une viesans cette “paix du lendemain” indispensable à notre épa-nouissement d’être humain !

Notre futur immédiat se joue entre la crainte de laperte d’emploi, l’insécurité permanente, le fascisme mon-tant des forces de “l’ordre” qui nous contraignent au“consentement docile”, la crainte d’un eZondrement éco-nomique qui nous ferait perdre retraite comme épargne,l’injustice sociale qui nous fait déjà supporter la dégradationdes institutions de l’état, depuis la santé à l’éducation enpassant par la justice, la culture et tout ce qui devrait êtrepour notre “bien”; la peur de nous retrouver aZectés par lesmenaces en suspens, qu’elles soient bactériologiques ou nu-cléaires, qu’elles soient dues à une pénurie alimentaire ouau manque d’eau, au catastrophes provoquées par la géo in-génierie, aux aliments transgéniques ou à la biotechnolo-gie…Et surtout, nous ne pouvons faire autrement queconstater que nos dirigeants font tous leurs eZorts pournous impliquer dans une troisième guerre mondiale quinous atteindrait directement, et dont nous nous appro-chons dangereusement.

TOUS les signaux d’alarme concernant la survie denotre espèce sont au rouge!

Si nous nous tournons vers nos voisins pour cher-

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cher à aller vivre dans un endroit plus sûr, nous rencontronsla même situation!

De l’Italie à l’Australie, de l’Espagne au Canada, duPortugal à la Grèce, partout c’est le même scénario qui sejoue, et un scénario qui se maintient inexorablement carceux qui le dirigent s’en portent mieux que jamais: depuisla “crise”, toutes les multinationales battent tous les recordsde béné[ces, les paradis [scaux explosent sous les a^ux [-nanciers. Jamais il ne s’est vendu autant de yachts, de Rolls,de jets et d’hélicoptères privés; jamais autant de construc-tions de luxe, de golfs, de projets plus fous les uns que lesautres, n’avaient vu le jour pour satisfaire les caprices d’unepetite caste d’archi-milliardaires!

Mais jamais non plus les peuples n’avaient disposéde la possibilité de savoir ce qui se passait réellement, dedécouvrir qui étaient les véritables auteurs du drame pla-nétaire en cours.

Internet a bouleversé les secrets les mieux conservésau delà de ce qu’imaginaient les pro[teurs du monde, et lesscandales éclatent les uns après les autres, exposés au grandjour sur internet, parfois relayés dans les médias o]cielslorsque les aZaires font trop de bruit, ce sont les escroque-ries bancaires menées par les gouvernements contre leurpeuple, ce sont les réseaux pédophiles, les sectes satanistes,le commerce de la drogue dirigé par les militaires, les coupsd’état , les assassinats, et même les manipulations média-tiques qui viennent au jour dans ces mêmes médias, dénon-

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çant tout à la fois les faux attentats de New York, Madridou Londres, les nombreuses morts de ben Laden, les scé-narios ridicules montés par les services secrets, autant enSyrie qu’en Cote d’Ivoire ou en Libye, hier c’était l’Irak,l’Afghanistan, la Yougoslavie, l’Amérique du Sud…

Alors, tous les peuples deviennent solidaires face àces dictateurs planétaires, la révolte gronde partout, les ma-nifestations contre les gouvernements se multiplient et setransmettent d’un bout à l’autre du monde.

Internet, c’est l’éveil des consciences aux réalités dumonde que cachaient soigneusement les médias o]cielsaux mains des mêmes dictateurs planétaires!

Et c’est dans ce contexte actuel que nous devons dé-terminer l’avenir par notre vote. Un vote qui ne concernepas seulement la France: le premier pays à s’émanciper dela tutelle des dirigeants montrera l’exemple et sera suivi parles autres.

Tous les peuples attendent qu’un étendard se dressequelque part. Et la France est aujourd’hui le pays disposantde la meilleure opportunité pour être ce \ambeau levé auxregards du monde.

Toute personne douée d’un peu de raison ne peutque constater que la “république” est un échec total! Pas unseul pays de la planète où ce système est en place qui seporte bien!

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Les décennies de ce régime ont apportées en ce der-nier siècle, plus de morts durant les guerres que durant lesmilliers d’années qui ont précédé!

Pas un seul pays où la république n’aie conduit àautre chose qu’à des gouvernements au service des banqueset des multinationales, entraînant la destruction sociale etl’exploitation des peuples par une petite classe de dirigeants!

Alors, serions-nous si stupides pour continuer deprolonger ce système en changeant à intervalle régulier lepoliticien qui promet de tout changer, et ne change riend’autre que l’état de ses [nances personnelles, tout en conti-nuant à nous oppresser pour le pro[t des vrais dirigeants:les banques et les multinationales?

Ayant constaté l’état de notre société, dans notrepays comme au delà de nos frontières, nous nous sommeséveillés aux réalités du monde. Et en nous éveillant à cesréalités, en nous libérant des conditionnements média-tiques, nous reprenons notre vraie dimension humaine:nous ne sommes pas que des soldats haineux ou desconsommateurs forcenés, nous sommes avant tout des hu-mains responsables de leur destin. Les vrais créateurs denotre univers. Si je commence ma journée en saluant avecun grand sourire tous ceux qui m’entourent, je crée unebelle journée, et pas seulement pour moi!

Ne perdons donc pas notre énergie en examens du

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passé, en des “pourquoi” la république n’a jamais fonc-tionné, ou des “comment” avons-nous pu nous faire abuseraussi longtemps, une seule chose compte: nous tourner versl’avenir. Agir comme des humains responsables. Donc créernotre monde.

La république, comme les politiciens, appartiennentau passé. Ils sont obsolètes!

Ils occuperont une petite place dans les livres d’his-toire de nos petits-enfants au chapitre “La période oùquelques milliardaires ont pu contrôler le monde en faisantcroire aux peuples que la république était bonne pour eux”.

Ils découvriront avec stupeur que leurs aïeux avaientaccepté le système de la république comme inéluctable; etqu’ainsi quelques centaines de familles de milliardaires su]-saient à contrôler et manipuler les millions d’habitants quecomptait le pays!

Il découvriront aussi qu’à cette époque tout était faitpour rendre le citoyen docile et soumis, depuis un systèmescolaire chargé d’abaisser les capacités intellectuelles jusqu’àdes idéologie telles que la “démocratie” pour lui faire croirequ’il était dans “le meilleur des mondes”, en passant parune répression policière permanente et un contrôle absolusur les médias qui étaient chargés de lui créer un mondeimaginaire. Et la majorité prenait ce monde imaginairepour le monde réel!

Ils liront aussi que lorsque les peuples ont commencéà s’éveiller à la réalité, c’était pour découvrir que la planète

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était sur le point de mourir, que toutes les espèces vivantesétaient menacées d’extinction, dont la notre, et que toutecette destruction n’était due qu’à quelques hommes avidesdu pouvoir de régner en dictateurs absolus sur l’ensembledes humains!

Ils liront tout cela parce qu’aujourd’hui nous réagis-sons!

Car sinon, sous peu, la dictature du “Nouvel OrdreMondial” s’imposerait, et dès la génération suivante, unemicro puce leur serait implantée dès la naissance.

Nos descendants seraient alors programmés pour destâches précises et un certain statut social, sans qu’aucunchangement ne leur soit permis.

Ce système présenterait l’avantage pour les “maîtresdu monde” de contrôler leur reproduction, comme leurtemps de vie, en fonction des tâches à remplir pour assurerle bien être de leurs maîtres: les enfants de ces milliardairesactuels qui disposeront alors du paradis terrestre pour leurusage exclusif, le reste de l’humanité n’étant plus que dessous-humains à mi chemin entre l’esclave et le robot hu-manoïde!

Bien sûr, cette vision dantesque pourrait paraître unscénario de mauvaise science [ction à certains, mais ceuxqui ont lu la démosophie, ou simplement fouillé sur inter-net pour disposer des vraies informations, savent que cescénario est bien en marche, que les preuves concrètesabondent, que la technologie est déjà existante, dans une

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certaine mesure déjà employée, mais surtout prévue àgrande échelle (plusieurs millions de ces implants n’atten-dent plus que les lois de nos politiciens pour que nous ensoyons les porteurs obligés, lois déjà prévues et qui com-mencent à entrer en vigueur dans certains pays).

Nous avons été conditionnés à penser que nous de-vions remettre notre sort entre les mains des politiciens tousles 4 ou 5 ans, or ils ne cessent de se succéder laissant évi-dent qu’ils sont incapables de gérer les problèmes de sociétéqui nous atteignent.

Nous avons pris l’habitude de nous en remettre à eux(“ils” vont bien faire quelque chose !).

Il est donc inutile de décrire ce que serait notre so-ciété si nous votions encore pour l’un deux, cela se résumeen un seul mot: PIRE ! Comme cela l’a été à chaque fois !

Alors, il est temps de quitter cette position que nousavons accepté depuis trop longtemps, celle de “rester sou-mis”, pour nous redresser, et accepter d’être responsables,pour être LIBRES!

Car si nous acceptons d’être responsables, alors nousn’avons aucune raison d’accepter les diktats de quelques unsse prétendant “supérieurs”.

Si nous acceptons d’être dominé, il y aura toujoursquelqu’un trop content de jouer le rôle du dominant, etcelui-là voudra s’imposer de plus en plus, vivant richement

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de NOTRE travail, complètement libre et indépendant deslois qu’il nous impose et continuera de plus en plus à nousimposer tant que nous resterons soumis! C’est le “Patriotact” aux USA, la loi autorisant le tir à balles réelles sur lesmanifestants en France, l’Eurogendfor, et toutes ces nou-velles mesures et lois prises dans tous les pays destinées àaugmenter leur pouvoir sur nos vies…).

Aujourd’hui, ils nous réduisent à la misère, des di-zaines de milliers de familles vivent dans des conditionshonteuses, et ils investissent notre argent dans des pro-grammes de surveillance d’internet, des cartes d’identitébiométriques, encore plus de radars, de caméras de surveil-lances… En un mot dans tout ce qui participe à faire de laFrance un état policier opprimant sa population et restrei-gnant ses libertés.

Nous devons nous restreindre pour leur permettredes envois de satellites destinés à nous épier, pour renforcerl’appareil policier servant à nous opprimer, ou les multiplesprogrammes militaro-policiers destinés à contrôler nos en-fants tout au long de leur existence … Ils nous opprimentéconomiquement pour nous faire [nancer ce qui nous op-primera encore plus !!!

Alors, ceux qui ne veulent pas de ce genre de “Nou-vel Ordre mondial” s’éveillent, et comme ils sont nombreuxet déconditionnés, des idées nouvelles jaillissent! Car tousles libres penseurs sont pleinement conscients que, s’il fauttout changer et reprendre les rênes de la société aux malfai-

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sants qui les ont accaparé, il faut aussi une organisation via-ble de la société humaine pour faire naître un monde oùl’humain trouvera en[n sa véritable dimension.

Ainsi est née la démosophie, et du monde entier,des libres penseurs s’y unissent pour en divulguer le conceptet l’enrichir de leurs idées.

“Libre penseur”, un terme pouvant être dé[ni demille façons, voici la mienne:

"Libre penseur" ne correspond à aucune dé[nitiono]cielle, c'est un terme employé par opposition aux"conditionnés à croire". Tout le système de société a tou-jours été basé sur la direction d'une masse par quelques unsqui avaient intérêt à conserver cette masse assujettie à leurvolonté. A cet eZet, ils ont usé de la superstition, puis sesont servi de la religion, en[n de la politique et des grandesthéories sociales ou économiques.

Ceux qui dirigent ont donc toujours utilisé commebase l'enseignement, à travers le catéchisme ou la scolarité,pour commencer le conditionnement des jeunes enfants leplus tôt possible. Les "conditionnés à croire" ont donc étévictimes autant du berceau culturel (la société qui les en-toure), que de l'environnement familial, puis de l'enseigne-ment o]ciel (l'histoire présentée).

Le libre penseur est celui qui a pris conscience de ceconditionnement, puis s'en est débarrassé peu à peu en dé-veloppant trois qualités essentielles à la libre pensée: d'abord

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le scepticisme (douter de l'élément mais aussi de chacundes éléments-source ayant participé à sa création), ensuitele refus absolu de toute autre autorité que sa propre raison(même si celle-ci l'oblige à aller contre les conformismes oules dogmes admis par tous), en[n la simple logique. Pources raisons, il n'accepte pas facilement qu'on veuille lui enimposer sans explication: il veut comprendre, dans quelquedomaine que ce soit.

Le libre penseur est aussi celui qui n'hésite pas, surles sujets qui l'intéressent, à pousser loin ses investigationsa[n d'obtenir ce qui s'approche le plus de la certitude, maisen restant pleinement conscient que cette certitude n'a riend'absolu, c'est à dire qu'il conserve encore un doute quantaux conclusions de sa propre raison.

Le leitmotiv majeur de sa raison est le "bon sens",ce qui l'amène à avoir une tendresse particulière pour _o-mas Paine et Voltaire, un profond mépris pour la politiqueet les gouvernants, et une tendance forte à l'humanisme.

Ajoutons encore qu'aujourd'hui, il est de ceux quine croient pas obtenir de véritables informations en allu-mant un poste de télévision. Ajoutons aussi qu'il ne trouvepas facilement d'interlocuteurs qui lui ressemblent, ce quil'amène souvent à se sentir "diZérent", "isolé".

Laissons donc le conditionnement au passé, avec larépublique et les politiciens, et soyons tous des “libres pen-

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seurs”, des humains responsables de leur monde: c’est la dé-mosophie:

LA DÉMOSOPHIE

L'art de gouverner est très complexe; c'est un sujetspécialisé, comme l'architecture, la biochimie ou la chirur-gie. N'est-il pas préférable de se faire opérer par un chirur-gien désigné par ses pairs, des spécialistes, que par unhomme que désignerait un vote du public?

Conduire un peuple vers le bonheur, assurer sonbien-vivre, est au moins aussi important que la physiqueou la chimie ; “l'Art de Gouverner" devrait donc être unescience enseignée à l'université d’où sortiraient les meilleurséléments pour gérer la société. Admettre que les aZaires lesplus importantes doivent être menées par les hommes lesplus aptes ne serait en rien "anti-démocratique".

Donc, au lieu de choisir entre quelques candidatsfournis par la caste politique, dont on sait seulement qu'ils'agit d'hommes à la moralité plus que douteuse prêts àtoutes les promesses pour se faire élire, pourquoi ne pas re-voir complètement le concept, d’abord en séparant les deuxaspects du pouvoir: le Gouvernement (gestion de la société)d’une part, et l’orientation générale d’autre part (les lois quidécident de notre mode vie).

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GOUVERNEMENT

En ce qui concerne la gestion, si nous voulons desgens aptes à diriger les institutions, nous devons déterminerles qualités utiles, puis chercher quels hommes possèdentces qualités.

Dans chaque domaine, chaque art, l'homme qui di-rige doit être le plus compétent, et pour cela, doit recevoirune formation et subir des épreuves. L'art de gouvernerétant l'un des plus di]ciles, il serait logique que le meneurd'un pays ait subi une formation très "pointue", sanction-née par des examens sévères, oZrant toutes les garanties!

Pour diriger un pays, une région ou une ville e]ca-cement, ce qu’il faut avant tout, ce sont de bons gestion-naires. La gestion s’enseigne peu et mal, parfois sous larubrique économie, parfois sous d’autres, mais en réalité,la gestion est une activité qui demanderait une formationcomplète, formation qui serait aussi valable pour les chefsd’entreprise que pour les fonctionnaires ou les dirigeantsd’un pays.

En ce qui concerne les dirigeants, il me parait qu’auminimum, ils devraient avoir suivi ces études de gestion. Iln’y a là rien de compliqué. Ajouter cette matière dans lesuniversités ne poserait aucune di]culté. L’enseignementuniversitaire devrait porter majoritairement sur la culturegénérale, l’histoire, la gestion humaine, la philosophie, la[nance, l’éthique, la logique, la comptabilité de gestion,

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et la gestion d’entreprise.A partir de cette première formation qui concerne-

rait tout autant les entrepreneurs, les fonctionnaires desti-nés aux responsabilités ou les commerçants, que les futursdirigeants et membres du gouvernement, une nouvelleorientation renforçant la philosophie, la logique, et ajoutantau moins la chimie, la biologie, l’écologie et la créativité,serait ensuite la voie obligatoire pour tous ceux qui préten-dent entrer dans le Gouvernement.

L’accès à cette nouvelle voie serait ouvert à tous ceuxayant terminé avec succès la première formation, et déter-miné par un concours qui sélectionnerait les candidatsselon la quantité nécessaire de postes à pourvoir.

Ces études seraient organisées a[n de développer es-sentiellement le raisonnement et l’imagination. (Les gensqui obtiennent des diplômes ou seule la mémoire a servin’ont pas forcément d’autres qualités intellectuelles, or pourgérer la société humaine, il faut d’autres qualités).

(Cette formation initiale “commune” pour l’accès àdes postes tant privés que publics n’est pas sans rappeler cequi a participé au succès commercial du Japon: une sym-biose entre les compagnies privées et publiques due à unemutuelle compréhension, ce qui fait singulièrement défautdans le monde occidental).

Les candidats sortant de ce second cycle spécialisé severraient attribuer la direction d’une institution, d’une ville,ou d’une région avec mission pour eux de réussir selon lesprojets qui leur seront con[és par les gens concernés.

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Par exemple, nommés pour diriger une ville, ils re-cevront de la part de leurs supérieurs la mission à réaliser.Cette mission aura été déterminée au préalable par les ha-bitants de la ville.

Ceux-ci veilleront sans cesse sur l’action du dirigeantet le sanctionneront (encore une absurdité du système ac-tuel: un politicien est élu, se met immédiatement à fairedans sa ville des choses que ne veulent pas les habitants, etmalgré cela, ceux-ci ne peuvent rien dire! ils doivent atten-dre une prochaine élection! Il me parait plus logique deconserver quelqu’un qui fait bien son travail et d’écartercelui qui le fait mal!).

Pour le moins, de cette manière les gens responsablesde la qualité de vie de nos villes, nos régions ou nos insti-tutions, seront réellement quali[és pour leur mission, et su-pervisés par la population, ce qui interdira toutecorruption.

En ce qui concerne les plus hautes responsabilités,ceux qui dirigeront tous ces responsables et qui compose-ront ce qu’on appellera le Gouvernement, hormis les com-pétences, d’autres critères entrent en ligne de compte, tellesl’intelligence, les valeurs morales, l’intégrité ou l’expériencede la vie réelle.

Les candidats aux plus hautes responsabilités serontdonc sélectionnés par concours, après une période de septans dans la vie active. Sept ans pendant lesquels ils devronttravailler hors des circuits o]ciels. Ils disposeront de cettepériode pour créer leur vie sociale dans le privé, et ne pour-

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ront se présenter au concours d’entrée au gouvernementqu’après ces sept années durant lesquelles ils auront étéconfrontés à toutes les réalités de la vie courante.

Selon le nombre de candidats, le concours, qui in-clura des tests psychologiques et des tests d’intelligence,pourra s’étaler sur plusieurs cessions. Les deux meilleurs àl’arrivée seront respectivement le Président et le Vice-pré-sident, qui eux aussi, seront sous l’autorité directe du peu-ple. Le Président choisira les ministres parmi les candidatsde la dernière sélection.

De cette façon, nous serons sûrs d’avoir pour chefde gouvernement un homme réellement compétent et par-faitement formé à la tâche qui l’attend. Par ailleurs, ce sys-tème permettrait naturellement que ce soit une personnede moins d’une quarantaine d’années qui entrera en fonc-tion pour une durée qui ne sera limitée que par une déci-sion de l’autorité supérieure ou par son désir personnel.

L’équipe dirigeante aura sous sa responsabilité tousles secteurs de la société à l’exception de l’armée, des médiaset d’une certaine partie de la justice qui dépendront exclu-sivement de l’autorité supérieure.

Tous les membres du gouvernement, comme tousles dirigeants locaux ou sectoriels disposeront d’un contratà durée illimitée, révocable n’importe quand par leurs su-périeurs.

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Le rôle du vice Président sera celui d’un adjoint auPrésident, qui le remplacera en cas de défaillance ou de dis-parition, mais qui ne pourra jamais être nommé à sonposte. Il assurera seulement l’intérim. Son contrat sera demême type.

Le Président disposera d’un contrat à durée illimitée,révocable n’importe quand par l’autorité supérieure.

En cas de disparition du Président, le vice Présidentassure l’intérim jusqu’à ce qu’un concours désigne un nou-veau Président.

Ainsi le gouvernement est stable, composé deshommes les plus capables de mener leur mission, et tenusde le faire à l’égal de tous les salariés.

Par ailleurs, nous serons sûrs d’avoir mis à la direc-tion de notre société des personnes dont les qualités per-sonnelles, intellectuelles et morales sont exceptionnelles, etsi ces fonctions seront accessibles à n’importe qui ayant faitle choix de ce type d’études (et ayant eu les compétencespour y réussir), seuls ceux nous oZrant toutes les garantiesde posséder les qualités requises seront à la direction denotre société.

Qu’y aurait-il de négatif à avoir les gens les plus com-pétents pour diriger le bon fonctionnement de notre so-ciété?

Puisqu’un système similaire, quoique moins exi-

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geant, nous fournit déjà les scienti[ques, les médecins, leschirurgiens, etc. Il me semble évident que nous devons exi-ger aussi d’avoir les meilleurs dans l’Art de Gouverner, etqu’aucun autre paramètre ne puisse intervenir (situationsociale, relations, etc.). S’il est exigé des références à l’archi-tecte qui construit des maisons, comment ne pas exiger aumoins autant de références à l’homme chargé de construirele bonheur de tout un peuple ?

ORGANISATION GÉNÉRALE

Maintenant, concernant cette “autorité supérieure”dont il a été fait mention, qui aura un pouvoir si grandqu’elle pourra destituer le Président du Gouvernement àtout instant, qu’elle décidera de sa mission, contrôlera sanscesse l’activité de tout le Gouvernement, et décidera deslois qui régissent notre société…

Eh bien, cette “autorité supérieure” qui détiendra lepouvoir absolu, c’est nous-mêmes! C’est l’ensemble de lapopulation!

Si les gouvernants sélectionnés par concours gèrentle pays, en revanche, les lois, c’est nous qui les décideronsdirectement. Quel besoin aurions-nous de con[er à d’autresde choisir pour nous ce que nous voulons?

Faisons nos lois nous mêmes, ce sera sans doute laplus grande révolution de l’histoire humaine, mais ne

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sommes-nous pas à un embranchement spécial de cette his-toire, n’est-il pas temps que l’homme devienne véritable-ment libre penseur et libre décideur?

Il y a plus de deux mille ans, la République fonc-tionnait dans Athènes car tous les citoyens se réunissaientsur une place centrale et décidaient eux-mêmes de leurs lois.Ce système n’était possible que dans une petite ville peupeuplée, et dans des conditions sociales très spéciales(inexistence sociale des femmes, esclavage, etc..).

Il y a deux cent ans, la République reprenait dans lemonde occidental à une époque ou il n’y avait pas internet,ou la télévision et le téléphone n'existaient pas, où l’élec-tricité n’avait même pas encore été découverte. Une époqueoù pour traverser un pays il fallait prévoir plusieurs journéesde marche à cheval.

A cette époque on peut comprendre qu’il ait été né-cessaire d’utiliser des représentants élus de chaque ville ourégion pour se rendre à la capitale au nom des autres. Maisaujourd’hui, ces représentants n’ont plus aucun sens! Qu’estce qui nous empêcherait de voter nos lois nous-mêmes!Nous disposons de tous les moyens pour le faire!

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CONSEIL DES SAGES

Comment nous organiser?

Là encore en faisant appel à la simple logique: eneZet, la seule structure sociale naturelle, qui fut établie dèsnotre origine, c'est la famille !

Organisation sociale complète, les trois générationsqu'elle comporte ont chacune leur fonction propre. C'estune organisation immuable: à aucune époque, des cavernesà nos jours, l'enfant n'a éduqué ses parents, les parentsjouaient tandis que la grand-mère allait chasser ou travaillerpour nourrir la famille!

Si trois familles vivent ensemble, l'organisation n'enchange pas pour autant. En multipliant les familles, on n'al-tère pas les fonctions de chacun; or, qu'est-ce qu'un Etat,sinon une grande multiplication de familles sur un terri-toire donné!

Schématiquement, l’adulte assure la subsistance dufoyer, les anciens éduquent les jeunes et orientent les adultespar leur savoir et leur expérience , tandis que les jeunes eux,apportent sans arrêt des idées neuves dues aux mutationsde la société qu'ils ressentent plus fortement en croissant.

Depuis cinq mille ans, les sociétés humaines se sontbâties sur le "Droit barbare", celui de la Force Brutale. Un“droit” qui a permis à l'homme d'imposer seul ses lois, etpar là d'imposer ses volontés à tous, femmes, enfants etvieillards, sans tenir compte des qualités des premières, de

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l'esprit d'innovation et des aspirations des seconds, et de lasagesse des anciens. Résultat: depuis cinq mille ans, l'his-toire de l'humanité n'est qu'une longue succession deguerres, et de massacres provoqués par ce "droit de Vio-lence", dont les victimes ont toujours été ceux qui le réfu-taient.

Donc un vrai droit basé sur l'équité, la justice etl'éthique, ne peut être établi que si tous les individus, detoutes les catégories, participent à l'élaboration des lois.

Quand à l’organisation, le plus logique est de la cal-quer sur la famille: si la gestion du pays requiert la vitalité,sa supervision, elle, nécessite la sagesse, le savoir, l’expé-rience, et la créativité. Ce sont donc les jeunes et les anciensqui disposent naturellement des meilleures compétences.

L’autorité supérieure sera donc constituée essentiel-lement des anciens. Ce n'est qu'après la cinquantaine quel'homme atteint la sagesse que lui confèrent une vie activecomplète, des expériences variées, et l'assagissement despulsions instinctives. Il est donc, à partir de cet âge, en pertede ses moyens physiques, et au summum de ses capacités"d'homme civilisé". C'est "l'âge accompli". On pourrait[xer à 60 ans l’âge requis pour participer à ce qu’on appel-lera le “Conseil des Sages”. Ce conseil sera complétépar la partie la plus créatrice de la population: les jeunes(par exemple de 14 à 24 ans).

Le Conseil des Sages supervisant tout le territoire

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sera dénommé Conseil Général a[n de le distinguer desmultiples autres Conseils des Sages qui seront créés partout.

La simple logique veut que les membres du Conseildes Sages ne soient pas toujours les mêmes.

Je veux dire par là qu’un groupe, quel qu’il soit, aprèsun certain temps agira toujours selon certains schémas quise seront établis peu à peu entre les membres du groupe.

Pour éviter cela, il faut donc des membres perma-nents et des membres sans cesse renouvelés.

- Les membres permanents:

Pour assumer la gestion technologique d’un pays oud’une région, et répondre aux soucis écologiques, il paraitévident qu’il est indispensable de doter ce Conseil des Sagesd’un groupe de vrais scienti[ques, gens dont l’esprit a étéformé au cours des années au raisonnement et à la re-cherche de solutions.

Une autre catégorie de gens béné[cie d’une tournured’esprit particulière, ce sont les artistes, souvent douésd’une sensibilité spéciale, ils ont montré leur importancetout au long de l’histoire humaine, aujourd’hui encore, co-miques, chanteurs, peintres, acteurs... savent manifesterleur perception du monde avec une sensibilité qui leur estpropre, et souvent avec une clairvoyance supérieure.

Hormis ces deux catégories, il faut aussi qu’il soitdoté de la variété nécessaire à la confrontation d’opinions,par exemple, un journaliste, un fonctionnaire, un chef d’en-treprise, un artisan, un membre de la magistrature, un com-

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merçant, un banquier, un agriculteur… et plusieurs em-ployés de diZérentes branches et régions.

Les membres [xes pourraient donc être au nombrede 20 ou 30, dont toujours 5 scienti[ques d’horizons di-verses (médecin, physicien, climatologue, chimiste…..) etdeux artistes.

Le Président du Conseil des sages serait toujourschoisi parmi les scienti[ques. Eux seuls décideront quiparmi eux occupera ce poste. Le Vice Président sera choisipar l’ensemble des membres.

(Le détail des modalités et protocoles ne sont quecela: des détails à décider ultérieurement.)

- Les membres temporaires:

Il s’agira de 30 à 40 autres membres tirés au hasardparmi la population, sur le seul critère qu’ils soient à l’âgeoù ils n’occupent plus d’activité professionnelle, ou pas en-core. Ces membres changeront tous les 5 ou 6 mois (à dé-terminer).

Ainsi, une multitude de gens d’origines très diversesse succéderont à la gestion générale du pays, à la vigilancedu Gouvernement et à l’établissement des lois.

Nous aurons ainsi un Conseil Général, dirigé par un

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scienti[que, assisté d’un vice président jouant le même rôleque le Vice-président du gouvernement, qui animera uneéquipe composée d’hommes et de femmes de tous horizonsrégionaux, culturels, intellectuels, et de tous âges hormisl’âge actif.

C'est-à-dire une vraie représentation de la popula-tion avec une participation directe de celle-ci grâce à Inter-net, car en sus de membres physiques, ce Conseil des Sagessera en permanence ouvert à toute la population qui pourraainsi s’exprimer sur tous les sujets et participer activementà la gestion de la société.

Le Président du Gouvernement, ainsi que le viceprésident, seront toujours automatiquement membres duConseil des Sages, ils participeront aux réunions les plusimportantes et aux votes des lois.

Ce schéma de Conseil des Sages sera répercuté à tousles niveaux du Gouvernement, ainsi dans chaque région,ville, ou secteur où s’exerce l’activité du Gouvernement, unConseil des Sages sera établi selon les mêmes critères (lenombre des membres sera bien sûr proportionnel à l’im-portance de la ville ou de la région).

Par exemple, dans chaque ville ou exerce un diri-geant du gouvernement, selon l’importance de celle-ci, oncréera un Conseil des Sages constitué des citoyens de cetteville. Ce seront eux qui orienteront l’action du dirigeant,veilleront à sa mission, et établiront les lois locales particu-lières.

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LES LOIS

Les lois représentent sans doute l’un des aspects lesplus importants de notre qualité de vie.

Comment décider de celles-ci?

D’abord, les lois s’établissent selon les nécessités dela société. Ces nécessités seront connues par tous au traversdes Conseils des Sages qui feront remonter les informationsau Conseil Général, ou au travers des dirigeants qui trans-mettront au Gouvernement, comme au travers du peuplequi pourra se manifester par Internet.

Les Présidents ou vice-présidents, soit du Gouver-nement, soit du Conseil des Sages, exposeront leur pointde vue ou leurs projets devant tout le Conseil Général.

Les membres du Conseil Général étudient le projetet programment une cession de débat. Les cessions se dé-rouleront avec tous les membres et seront télévisées en di-rect.

En cas de vote de lois générales, tous les habitantsdu pays voteront après avoir suivi les débats du Conseil Gé-néral et écouté tous les points de vue. Pour ce faire, ils n’au-ront qu’à utiliser internet ou le téléphone. Ainsi en quelquesinstants, tout le monde aura participé à élaborer les lois souslesquelles nous vivrons tous.

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Si l’on avait appliqué cette méthode, aurions-nousvoté les essais nucléaires, ou le permis à points? Organise-rions-nous le tra[c routier pour piéger les conducteurs oupour le rendre \uide? Déciderions nous que toutes les pe-tites infractions soient sanctionnées économiquement, alorsque d’autres moyens peuvent être plus équitables? Aurions-nous voté la loi dégageant les politiciens et les grandes com-pagnies pharmaceutiques de toute responsabilitéconcernant les vaccins? Voterions-nous l’amnistie pour lescoupables de corruption?

Pour notre part nous n’aurions jamais acceptéqu’une prise radar sanctionne le propriétaire du véhiculesans s’occuper de qui a commis la faute! (Et probablementaurions-nous décidé de limiter l’usage du radar aux seulspoints stratégiques pour la sécurité.

En ce qui concerne les lois plus spécialement dirigéesà des groupes de personnes, celles-ci y participeront direc-tement et le vote se fera immédiatement après le débat.

Par exemple, les lois qui concernent l’enseignementou l’organisation des écoles feront l’objet d’un débat (tou-jours télévisé) auquel participeront tous les membres duConseil Général, le Président ou le Vice-président, ainsique les membres supplémentaires qui constitueront la par-tie intéressée, par exemple, 15 écoliers de toutes origines,15 enseignants et 10 parents d’écoliers.

Des enfants de douze ans et plus vivent déjà l’écoleet sont souvent capables d’une imagination qui peut ouvrir

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de nouveaux horizons. Pourquoi se priver de leur compé-tence dans un domaine qui les concerne au premier chef?

Le raisonnement est le même concernant les insti-tutions telles éducation, administration ou santé, commeles lois qui concernent des catégories humaines ou profes-sionnelles.

Je suis eZaré du système actuel! J’ai assisté il y a peude temps à un débat sur une loi concernant le droit à l’avor-tement pour les jeunes [lles mineures: la moyenne d’âgedes décideurs politiques devait avoisiner les 65 ans! Pas uneseule jeune [lle n’était présente!

Si l’on veut des lois justes et qui conviennent à toutle monde, il faut qu’elles soient élaborées par toute la po-pulation et toujours en donnant la parole aux gens les plusconcernés. Ainsi, dans un gouvernement démosophique,une loi concernant la pollution de l'environnement seraitvotée par toute la population, tandis qu'une loi sur une ré-forme de l'enseignement universitaire serait votée par leConseil Général constitué des 20 membres [xes et des 20membres non [xes, ainsi que de 20 étudiants et 20 ensei-gnants de diZérentes branches et régions.

En[n, des lois votées à 51 ou 52% ne me paraissentpas normales en raison du fait que cela signi[e que la loien question déplaît à une personne sur deux. Il me semblequ’un minimum de 2 personnes sur trois doit être d’accord

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pour que le tiers restant admette que cette loi correspondaux souhaits d’une vraie majorité. Une loi qui n’obtientdonc pas au moins 66% des votes doit être, soit oubliée,soit modi[ée et reformulée pour être présentée à nouveau.

Décider de nos lois, c'est reconquérir notre liberté:nous n'aurons plus jamais à supporter que nous soient im-posés un genre de vie, des astringences ou des obligationsdécidées par quelques hommes ignorant tout de la vie dupeuple et à l'abri des lois qu’ils décident pour leur troupeau!

Hormis l’étude des lois, le Conseil des Sages seraaussi chargé de veiller sur l’ensemble des médias.

Veiller signi[e essentiellement garantir la libertéd’information, donc interdire les censures que mettent ac-tuellement les dirigeants en raison de leur allégeance auClub Bilderberg, aux politiciens ou aux compagnies mul-tinationales. Mais cela signi[e aussi veiller à l’éthique decette profession qui trop souvent ne dénonce pas un vaccinqui tue pour conserver les budgets publicitaires du labora-toire...

Des institutions comme la communication, l’armée,la justice d’appel... seraient donc entièrement contrôléespar le Conseil des Sages (le peuple lui-même).

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Cette présentation du concept démosophique estprivée de de tout le support qui apparait dans l’ouvrageprincipal, et ne peut être plus développée ici, mais c’est tou-tefois su]sant pour ouvrir une ré\exion sur un systèmecomplètement nouveau, et hors des systèmes politiquesconnus.

Bien entendu, un tel mode de gouvernement nepeut se mettre en place du jour au lendemain. Il faudraitpour le moins créer une nouvelle branche universitaire etlaisser le temps nécessaire aux études.

Par ailleurs, on ne pourrait rompre brutalementtoute une organisation en place sans provoquer un véritablechaos qui serait préjudiciable à toute la société.

En[n, si cette base de ré\exion était ouverte à toutela population, il est certain que de nombreux aspects se-raient améliorés ou perfectionnés, et qu’on aboutirait à unconsensus général permettant la rédaction d’une vraieconstitution réellement conçue par le peuple.

Donc, le modèle présenté ici n’est là qu’à titred’exemple, et fera partie des diZérents modèles soumis à laré\exion générale pour la rédaction de cette constitution,au même titre que diZérents projets dont nous parleronsplus loin.

Alors, il reste le problème de la transition.

Comment l’eZectuer dans les meilleures conditions?

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LA TRANSITION

(Comment prendre le pouvoir sur les politiciens)

Il faudra un certain délai pour la rédaction de cetteconstitution qui établira le système de gouvernement dé[-nitif qu’aura déterminé le peuple.

Durant cette période, le plus important est de ga-rantir la pérennité du gouvernement en place, et d’interdiretoute possibilité de corruption par les grandes organisationsinternationales.

Pour parvenir à cela, la démosophie invite les fran-çais à voter, non pour un “leader de parti” comme à l’habi-tude, mais pour un concept: celui de la création d’ungouvernement transitoire sans Président.

En France, la constitution actuelle instaure la Répu-blique comme seul système politique, et prévoit qu’elle nepeut être remise en cause.

C’est, pour les politiciens, la meilleure garantie depérennité qui soit: ils s’assurent ainsi l’exclusivité du pou-voir sans que le citoyen puisse trouver à y redire.

Donc, pour une révolution non violente, a[n que la dé-mosophie soit représentée lors des prochaines élections pré-sidentielles, il est obligatoire de satisfaire aux exigencesdéterminées par les lois du pays, donc de présenter un can-didat. Mais rien n’empêche que ce candidat soit un simple

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citoyen oZrant ce concept démosophique et s’engageant àcéder la “présidence” à un gouvernement transitoire! Si lesfrançais le choisissent, ils savent que ce n’est pas lui qu’ilschoisissent, mais le concept oZert.

La di]culté est là: les gens sont habitués à voter pourune “[gure” parce qu’ils ont été conditionnés à penser qu’illeur faut un “leader”, c’est pourquoi les hauts dirigeants (audessus des partis politiques) choisissent soigneusement ceuxqu’ils présentent, et leur mettent ensuite l’étiquette d’unparti ou d’un autre selon l’ambiance du pays (par exemple,après un Bush, il fallait un Obama pour créer l’illusion d’unvrai changement; donc en France, après un Sarkozy-choc,il faut l’équivalent d’un “Obama” s’il n’était pas réélu. Ces“leaders” sont préparés à l’avance par les médias, puis ap-puyés par des campagnes [nancières gigantesques qui fontrapidement disparaître les petits, ou leur ôtent toutechance. Ce système est parfaitement protégé et permet d’in-terdire l’élection d’un “candidat surprise”.

La démosophie ne va donc pas présenter un candi-dat, mais un concept:

Un gouvernement est généralement constitué d’unPrésident et d’au moins une cinquantaine de membres (mi-nistres et secrétaires d’Etat), et du Parlement (Assembléenationale et Sénat). Ce sont donc en tout 1200 à 1500 per-sonnes qui sont les décideurs de la France.

Pour un vrai changement, la démosophie propose

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donc la suspension immédiate de tous ces décideurs qui se-ront remplacés par une équipe de même importance a[nde les remplacer.

Cette brusque suspension fera cesser immédiatementtoute la corruption politique et bloquera les accords encours avec les banques, les multinationales et les puissancesétrangères, qui sont actuellement les vrais patrons de notregouvernement.

Certains de ces décideurs sont intègres, ceux-là se se-ront engagés pour faire partie de ce gouvernement transi-toire et ne seront donc suspendus que de leur fonctionactuelle qui aura disparu.

L’équipe démosophique qui remplacera les politi-ciens sera constituée pour moitié des élus intègres (doncsurtout des maires de petites villes), soit 5 à 600 personnes,et pour l’autre moitié de simples citoyens s’étant portés vo-lontaires en s’inscrivant à cet eZet sur notre site web(www.rassemblement-demosophique.com). Tous les mem-bres de cette équipe auront un statut rigoureusement égal,les 30 ou 40 personnes les plus actives durant la campagnese chargeront de l’organisation générale.

Le candidat de la démosophie oZrira donc très clai-rement aux français de voter pour ce gouvernement transi-toire et ainsi de pouvoir décider eux-mêmes du genre degouvernement qu’ils souhaitent.

Durant le temps qu’exercera ce gouvernement tran-

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sitoire, un concept anticorruption sera mis en place:

- Toutes les décisions concernant le gouvernement se pren-nent par consensus entre tous les membres du gouverne-ment à titre égal

- Toutes les décisions concernant la gestion et l'organisationde ce gouvernement se prennent par consensus entre tousles responsables du gouvernement transitoire (on ne parleici que des décisions qui concernent l'activité et l'organisa-tion de ce gouvernement).

- Tous les entretiens ou missions, quels que soient les inter-locuteurs nationaux ou étrangers, se réalisent toujours paréquipe d’au moins 3 personnes chaque fois tirées au sortparmi tous les membres du gouvernement transitoire.

- Application des décisions: toutes les missions seront réa-lisées par des groupes dont le nombre sera décidé durant laprise de décision, et dont les membres seront à chaque foistirés au sort.

(Pour qu’il y ait corruption, il faut un corrupteur etun corrompu. Par ce système le corrupteur est privé d’in-terlocuteur, et aucune pression ne peut s’exercer simulta-nément sur 1200 personnes!).

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Le candidat de la démosophie

Pour oZrir aux français la possibilité d’adopter ceprogramme, il devra être représenté par une personne phy-sique pour respecter le jeu actuel de la république.

Cette personne sera donc le candidat de la démoso-phie et oZrira de voter pour elle a[n qu’elle décrète immé-diatement la suspension de tous les politiciens et ladisparition de la fonction présidentielle au pro[t de ce gou-vernement transitoire donc elle fera partie à titre égal avectous les autres membres.

Nous ne voterons donc pas pour quelqu’un courantaprès les honneurs et la richesse, mais pour quelqu’un ayantaccepté une surcharge de travail et de soucis sans en tirerde béné[ce!

Ce candidat aura été déterminé par simple tirage ausort: sur le site web, au moment de l’inscription, chaquenouveau membre indique s’il accepterait de représenter ladémosophie aux élections. Le 17 février a été procédé à untirage au sort entre les volontaires.

Il ne s'agit donc pas de créer un "nouveau parti",mais d'oZrir un total changement de société, sans politique.

La question est donc:

- Sommes-nous assez nombreux à être scandalisés par

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la fausse crise économique?- Sommes-nous assez nombreux à refuser la mise enplace de la dictature du “Nouvel ordre Mondial”?- Sommes-nous assez nombreux à refuser les guerres?- Sommes-nous assez nombreux à penser qu’il vautmieux utiliser nos ressources pour notre qualité de vie plu-tôt que pour envoyer des satellites nous espionner?- Sommes-nous assez nombreux à refuser de vivre dans unétat policier?- Sommes-nous assez nombreux à vouloir une vraiejustice, dans tous les sens du terme?

Et surtout, sommes-nous assez nombreux à accepterd’être responsables, pour vivre libres?

RÉPONSE: prenons les abstentions de vote et ajou-tons-y les votes blancs et tous ceux qui en ont vraiment“ras-le-bol” des politiciens, et la réponse est évidente: noussommes su]samment nombreux pour que ce soit NOTREvolonté qui soit exaucée!

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MISSION

La mission de ce gouvernement transitoire sera doncde lancer une rédaction nationale de la constitution, ainsiqu’un audit gigantesque a[n que la vérité soit connue detous sur tous les sujets, et aussi pour connaître tous lesrouages et réunir tous les informations utiles. A cet audit,participeront tous les citoyens volontaires.

Ce gouvernement mettra aussi [n au problème ma-jeur du pays: la crise économique, dont découlent tous lesautres maux.

Le plan pour mettre un terme à cette crise a été pré-senté en petits comités et ne peux [gurer intégralementdans cet ouvrage, toutefois les mesures évidentes pour toutle monde seront appliquées, à commencer par l’émancipa-tion du pays face aux organismes internationaux. En eZet,l’indépendance nationale est le point de départ d’un peuplequi veut être libre et responsable de son économie.

La libéralisation des brevets d’énergie libre renforceraencore cette reprise économique. Depuis plus de 50 ans,des milliers de brevets et de réalisations de moteurs à eau,de moteurs magnétiques et d’autres, sont séquestrés et in-terdits. Suite à l’accident nucléaire du japon, ce pays auto-rise ces brevets et déjà de nombreux procédés voient le jour.

Bien sûr, nous n’aurons pas tous du jour au lende-

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main des voitures fonctionnant à l’eau du robinet et desmaisons générant toute l’électricité nécessaire sans aucuncoût, il faudra passer par une période de fabrication etd’installation de ces équipements, ce qui signi[e la créationurgente de centaines de milliers d’emplois. Création quientraîne automatiquement un renouveau économique per-mettant de gérer la décroissance de la consommation, né-cessaire autant pour notre qualité de vie que pour toute laplanète. Car contrairement à ce que l’on a voulu nous fairecroire, la “croissance” économique N’EST PAS la surcon-sommation à laquelle on nous incite !

Lorsqu’un véritable audit aura été fait et que tous lesfrançais connaîtront la réelle situation du pays, alors la ré-daction d’une nouvelle constitution pourra être [nalisée.

Par celle-ci, l’ensemble du peuple aura déterminéson mode de gouvernement, donc l’organisation de la so-ciété sous tous ses aspects: santé, éducation, justice, armée...

Le monde sera alors TEL QUE NOUS AURONSDÉCIDÉ TOUS ENSEMBLE QU’IL DOIT ÊTRE!

Il est extrêmement probable que notre exemple serasuivi par d’autres peuples qui voudront à leur tour devenirmaîtres chez eux!

Si un pays commence à diZuser les vraies informa-tions dans les médias grand public, internet jouera encoreson rôle, et rien ne pourra empêcher tous les peuples de re-

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couvrer leur liberté. Les mots “guerre”, “génocide” ou “fa-mine”, rejoindront alors la république et les politiciens dansles livres d’histoires !

POUR RÉSUMER

La démosophie comme système de gouvernement,telle que présentée dans cet ouvrage, est un modèle de cequi pourrait avantageusement remplacer la république.

Mais ce modèle n’est pas ce qui est oZert au vote ducitoyen!

Cet exemple n’a d’autre but que de faire prendreconscience que la république n’est en rien “ce qu’il y a demieux”.

Il existe probablement d’autres modèles tout aussiéloignés de la république, et le rôle du gouvernement tran-sitoire qu’oZre la démosophie aujourd’hui, c’est d’informerle peuple de tous ces modèles, d’oZrir des débats sur ceux-ci, d’ouvrir des sites internet permettant à tous les citoyensqui le désirent d’apporter leurs critiques, observations ouidées nouvelles... et c’est seulement lorsque tout le mondedisposera de toutes les informations qu’une rédaction deconstitution sera [nalisée en étant soumise au vote de toutela population.

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Ce qu’oZre la démosophie aujourd’hui, c’est seule-ment l’instauration d’un gouverment transitoire destiné àremplacer la totalité de l’appareil politique actuel, soit 1200à 1500 personnes, par environ la même quantité de gensconstitués pour moitié d’élus intègres, et pour l’autre de ci-toyens ordinaires.

La fonction présidentielle disparait, et c’est toutecette assemblée qui gouverne dans les conditions citées pré-cédemment, garantissant l’impossibilité de corruption, etse chargeant d’une mission bien précise: réaliser un auditcomplet, public, de la situation française; et oZrir au peuplela rédaction de sa propre constitution.

L’indépendance face aux banques comme aux orga-nismes internationaux, ainsi que la libéralisation des brevetsd’énergie libre, ou la revitalisation de la terre, ne sont quedes parties du plan général de redressement économique,et je ne crois pas qu’il existe de français exigeant un débatsur le sujet pour défendre “le droit à la misère et à la pollu-tion”.

En revanche, certains sujets “urgents” évoqués dansla démosophie seront soumis à l’approbation de la popula-tion par ce gouvernement transitoire.

Un exemple : LA SÉCURITÉ

Parmi les diZérents éléments qui participent de la

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qualité de vie d’un peuple, la sécurité des personnes commede leurs biens est l’un des plus importants. La paix socialeest ce à quoi nous aspirons tous: nous promener n'importeoù sans crainte, ne plus vivre stressés en permanence par cequi pourrait arriver à nos enfants, pouvoir nous absentersans la hantise de retrouver notre appartement cambriolé,notre voiture volée, etc.

Pour analyser la situation, nous avons étudié la sociétéactuelle et l’orientation prise par les dirigeants :

La délinquance est en hausse constante dans tous lespays du monde, non pas seulement en quantité, ce quipourrait être due à la démographie, mais en pourcentagesur la population générale, ce qui signi[e que de plus enplus de gens passent du côté marginal de la société.

A cette situation, les dirigeants ont tous réagi de la mêmemanière : renforcement des lois répressives, augmentationdes peines et de leur durée, construction de mégaprisons,développement de l’appareil policier, renforcement desmoyens de surveillance…

En clair, plutôt que de s’attaquer aux raisons de la dé-linquance, ils ont préféré s’attacher aux symptômes et enont pro[té pour développer un système de surveillance etrépression appliqué à toute la population, augmentant doncle malaise général.

De leur côté, les “libres penseurs” ont procédé à l’inverse,commençant donc par les “pourquoi”, “qui” et “comment”:

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POURQUOI, plus de délinquance ?

Les prisons répondent immédiatement à cettequestion avec plus de la moitié des détenus en “dé-tention provisoire”, ce qui signi[e un problème,non pas au niveau des gens, mais des lois.

EZectivement, on peut constater depuisquelques dizaines d’années que de nombreuses loisont été ajoutées valant “peine de prison” pour desbroutilles, mais aussi que la construction de prisonsprivées à haute rentabilité (pour certains) avaitamené l’institution judiciaire a multiplier les “dé-tentions provisoires”, en dépit du fameux “nul n’estcoupable… “. Cette déviation provient donc del’institution judiciaire et des intérêts économiquesliés aux prisons privées. Quand à la très grande ma-jorité des détenus “justi[és”, la pauvreté et l’absenced’éducation composent plus de 95% des cas.

QUI devient délinquant ?

Les réponses sont trop nombreuses pour êtretoutes évoquées ici, toutefois certains phénomènessont uniques de notre époque et particulièrementnotables : une société de consommation outran-cière, une jeunesse sans avenir, l’accaparation desrichesses par quelques uns au détriment de toute la

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communauté, l’abandon de l’éducation et des valeurs mo-rales, le stress général, le chômage… font que toute unepartie de la population est réduite aux pires extrêmes poursa simple survie, ainsi de nombreuses personnes qui ne se-raient jamais tombé dans la délinquance y ont été forcées! Et tout est fait actuellement pour y pousser de plus en plusde jeunes en les privant de tout futur social !

COMMENT entrer dans la délinquance ?

La réponse est encore fournie par les prisons : la grandemajorité des détenus le sont pour des aZaires liées à ladrogue, viennent ensuite tous les autres motifs égalementliés à la pauvreté (vols, escroqueries, etc.), puis les crimessexuels.

Partant de ces bases, le libre penseur en déduira que leplus logique serait d’éradiquer la pauvreté et de faire dispa-raitre les principales opportunités de délinquance.

PAUVRETÉ

Lors des études économiques sur le fonctionnement desprestations sociales, et sur la répartition des richesses, il estapparu que la société est tout à fait à même de mettre enplace un “revenu universel” (préconisé depuis longtempspar de nombreux économistes).

Ce revenu de base serait perçu par tout un chacun dès

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sa naissance et pour toute sa vie, et su]rait à se maintenirsans activité professionnelle dans des conditions modestesmais décentes.

La perte de ce revenu de base en cas de délinquance re-présenterait souvent un préjudice plus grave que le gain ob-tenu par l’acte délinquant, ce qui su]ra à réduireconsidérablement la délinquance provoquée par le déses-poir. Sans compter l’allègement de l’activité judiciaire, laréduction des eZectifs de police et des équipements d’es-pionnage de la population (télésurveillance, satellites, etc.),et la réduction des prisons…

Toutes les informations sur ce revenu de base, les étudeset débats sur le sujet, sont disponibles sur le site Web de ladémosphie.

DROGUE

Avant même de penser “bien ou mal”, rappelons-nousque la drogue, sous ses diZérentes formes, existe depuis desmilliers d’années dans toutes les sociétés humaines de laplanète sans jamais avoir provoqué les dégâts sociaux qu’ellecause actuellement.

Sous cette appellation, on peut répertorier tous lesproduits altérant l’état psychique et comportemental d’unepersonne. Un simple cachet d’aspirine est une drogue, dansle sens où l’état “naturel” de la personne est de souZrir d’unmal, et que cette drogue vient modi[er son état “psychiqueet comportemental” en provoquant la disparition de ce mal.

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Qui est en droit de déterminer les drogues qui sont“bonnes” ou “mauvaises”? Cette considération de “bien”ou de “mal”, concerne-t-elle l’individu ou la société ?

Beaucoup de questions éthiques di]ciles à dé[nir.Un médecin peut considérer qu’un médicament qui

soulage est une drogue dangereuse car elle masque lessymptômes d’une maladie qui peut être grave et qui, à causede cette drogue, poursuit son développement à l’insu duporteur. D’autres distribuent à tout va des drogues dange-reuses créant des accoutumances terribles, souvent des eZetssecondaires graves, sans le moindre scrupule!

Nonobstant, le sujet majeur de notre société actuelleconcerne un certain nombre de drogues qui sont interditespar les politiciens au prétexte qu’elles représentent un dom-mage pour l’individu.

Là, le mensonge est par trop évident :

- De nombreuses drogues vendues par les laboratoires phar-maceutiques sont bien plus dangereuses pour l’individu,non seulement pour leurs eZets, sinon pour l’accoutumancequ’elles provoquent (inutile de citer ici tous les somnifères,antidépresseurs, anxiolytiques, tranquillisants, etc. etc.).

- Ces drogues interdites, mises en concurrence avec lesdrogues autorisées, ont des eZets moindres : combien deviolences, voire de meurtres sous l’eZet de l’alcool, alorsqu’aucun eZet néfaste n’a jamais pu être constaté sous l’eZet

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du cannabis ou de la marijuana.

- Si l’on considère maintenant non plus l’individu, mais lasociété, c’est encore plus évident : l’alcool étant en ventelibre, on n’a jamais vu quelqu’un en apporter dans uneécole et inciter de jeunes enfants à en acheter !

Il n’existe pas de réseaux ma[eux organisant la venteen secret de l’alcool, pas plus qu’il n’existe de jeunes prêts àvoler ou à se prostituer pour se procurer sa bouteille!

- En[n, au niveau santé, individuelle comme au niveau dela société en général, il est encore une fois évident que laqualité d’un produit o]ciel peut être contrôlée, que laconcurrence des entreprises permet un rapport qualité/prixqui oZre au consommateur des garanties que ne peuventoZrir des produits sauvagement coupés ou additionnés den’importe quelle substance sans le moindre contrôle. Lamajeure partie des problèmes de santé résultant de laconsommation de drogue ne vient pas de la drogue elle-même, sinon des substances ajoutées.

Alors pourquoi ces lois antidrogue ? Ceux qui ont enquêté sérieusement sur ce sujet sont

tous arrivés aux mêmes conclusions :

- D’abord, le fait d’avoir créé ces lois permet d’utiliser lapolice et la justice pour garantir un monopole, ainsi ceuxqui contrôlent à haut niveau le marché de la drogue, n’ontaucune concurrence à craindre.

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- Ensuite, les béné[ces de ce marché sont absolument gi-gantesques, parce que ces produits sont interdits, alors quedans les conditions d’un marché normal, leur cours seraittrès nettement inférieur: entre le prix de vente à la produc-tion et le prix payé par le consommateur, l’écart atteintjusqu’à 2.000 fois le prix de production !!! Ce qui serait toutà fait impossible dans un marché légal.

- En[n, ce marché tel qu’il est, béné[cie exclusivement auxgrandes banques et aux partis politiques qui disposent ainsid’une trésorerie énorme, mais discrète, basée sur une valeurqui n’existe pas réellement puisqu’elle a été arti[ciellementcréée.

- La meilleure des preuves de ce fonctionnement se retrouvedans les chiZres : chaque pays d’Europe consomme chaqueannée plusieurs centaines de tonnes de ces drogues illégales,il est bien évident qu’on n’atteint pas de telles quantités pardes petits passeurs, mais par des organismes qui assurent letransport et la distribution en toute régularité.

Les enquêtes menées à ce sujet aboutissent toutesaux mêmes organismes : l’armée et les services secrets liésaux partis politiques. Gary Webb en apporte toutes lespreuves dans son ouvrage “Dark Alliance” (ce qui lui a valud’être suicidé de deux balles dans la nuque !)

Par ailleurs, de récentes mésaventures con[rmentque ce tra[c continue à être géré par les militaires, commepar exemple le dix février 2011, lorsque qu'un avion mili-taire américain chargé de drogue s'est fait surprendre en Ar-

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gentine.D’autres investigateurs ont aussi mis à jour que la

fabrication d’autres drogues telles le L.S.D. ou le Crack s’ef-fectuait aussi dans des laboratoires militaires.

Alors, il est évident que la légalisation de la drogueen supprimerait la plupart des eZets néfastes.

Celle-ci serait suivie de deux eZets très rapides : 1) Une baisse des tarifs dans un premier temps, ce

qui priverait les banques et les partis politiques d’une partde leurs ressources.

2) Une chute de la consommation, car à l’évidence,l’incitation à la consommation disparaitra (on ne trouverapas plus de drogue dans les écoles qu’on n'y trouve de l’al-cool, car les revendeurs n’auront plus aucune raison d’être!)

La conséquence au niveau de la société serait toutaussi positive : aujourd’hui, plus de 80% de la délinquanceest liée à la drogue, la légalisation sera donc une mesure desécurité générale bien plus e]cace que les caméras-espionou le renforcement policier. Quant à la santé,un produit légalisé, donc contrôlé, ne produirait plus tousles accidents dus aux substances ajoutées. On se retrouveraitalors dans une société normale, où les jeunes auront enversla drogue la même attitude qu’envers l’alcool, le tabac oules sucreries.

ConclusionEn éradiquant pauvreté et drogue, c’est 90% de la

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population carcérale qui n’existe plus, ce sont des juges quipourront s’occuper des aZaires sérieuses, ce sont des prisons,actuellement centres de formation à la haine, qui pourrontêtre transformées en “centres de réhabilitation” utiles à lasociété, c’est une police n’ayant plus besoin de tant d’eZec-tifs, ce sont des rues plus sures, une paix sociale pro[tant àtoute la population!

Bien sûr, il faudrait aussi parler du système judi-ciaire, du régime de santé, du logement, de l’éducation, etc.etc., mais ce n’est pas l’objet de ce petit ouvrage.

Le sujet traité précédemment n’avait d’autre but qued’oZrir au lecteur un exemple d’une “autre façon” de penser,commençant par la recherche des vraies informations.

Si j’avais choisi l’exemple de la santé (mais tant à direque ce serait trop long pour ce petit ouvrage), cette “autrefaçon de penser à partir des vraies informations” aurait étéencore plus \agrante: simplement dès la base, pourquoibâtir un système de santé sur la maladie et non l’inverse ?Pourquoi pas un système de santé organisé sur la préserva-tion de la santé ?...

Mais il n’est pas question ici de présenter un “pro-gramme politique”, c’est à dire un ramassis de promessesdémagogiques destinées à plaire, mais seulement d’oZrir aucitoyen un autre concept que de voter pour un politicien,celui de voter pour un gouvernement transitoire qui libé-

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rera l’information, et oZrira au peuple le droit de savoir, etle droit de décider

Le monde change, et la démosophie est la matéria-lisation de cette conscience nouvelle qui éveille l’humanité.

La France a aujourd’hui l’opportunité d’être le pre-mier pays à ouvrir la voie d’un monde diZérent.

C’est ce que chaque citoyen peut décider en remplis-sant son bulletin!

QUI EST MYRIAM VOUTERS ?

Parmi tous les membres de la démosophie, certainsont accepté la charge de représenter ce mouvement publi-quement, un tirage au sort a désigné l’un de ces membres:Myriam Vouters.

Ne cherchez pas parmi les politiciens ni les person-nages publics, Myriam Vouters, c’est vous, c’est moi, c’est“monsieur et madame tout le monde”, un citoyen ordinaireayant ouvert les yeux sur le monde.

Mais Myriam Vouters, c’est aussi le nom de cen-taines d’élus intègres qui espèrent pouvoir sauver leur paysdu désastre; c’est des centaines de maires de petites villes etvillages qui ont l’espoir de ranimer leur région; c’est des

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millions de français qui rêvent d’équité et de justice, tousmobilisés sous ce nom.

Aujourd’hui, Myriam VOUTERS, ce sont des élus,discrets mais volontaires, peu connus parce qu’intègres etsincères, qui se présentent sous ce nom, pour orienter laFrance dans une voie complètement diZérente, selon lesconcepts démosophiques.

Myriam Vouters, c’est pour nous le peuple, la pre-mière fois que quelqu’un nous représente pour notre biencommun, et non pour briguer la “fonction présidentielle”.

Au début ils vous ignorent,

Puis ils se moquent de vous,

Et puis ils vous combattent,

Et puis vous gagnez!

(Mahatma Gandhi)

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Nota; N’oublions jamais que TOUS les politiciens, sans ex-ception, tiendront le langage que nous souhaitons entendre,c’est leur métier!

C’est déjà parce qu’ils paraissaient sincères que nos pa-rents votaient pour eux, croyant ce qui se disait durant les cam-pagnes! (LUI, ce n’est pas comme les autres: il a l’air “vraiment”sincère!)

Ne tombons plus dans le piège politique: tous les candi-dats ont reçu la proposition de participer à la démosophie etde faire partie de ce gouvernement transitoire, mais chacunpréfère être le “leader d’un parti”, prêt à nous o3rir les plusbelles phrases pour obtenir notre vote… et cette belle place de“Président de la république” qui semble être leur seule ambi-tion!

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INFORMATIONS GÉNÉRALES

www.rassemblement-demosophique.com

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Pour la première fois dans l’histoire de France,

Des citoyens ordinaires et des élus intègres vont se présenter ensemble face aux politiciens.

Leur nom: MYRIAM VOUTERS

Grâce à internet tous les peuples de la terre commencent à s’éveiller à la triste réalité du monde et de ses réels dirigeants. Ainsi il est devenu évident qu’une crise générale d'ampleur iné-galée, secoue l’humanité, tant au niveau économique que politi-que, social ou scientifique. Et plus flagrant encore, c'est une crise des valeurs qui touche aux fondements mêmes de l'huma-nité et de son biotope : jamais la terre, les cours d'eau, les océans, en un mot l'environnement n'ont été aussi saccagés et pollués; jamais l'humanité n'a été autant mortifiée et déconsidé-rée; jamais des trusts et industries planétaires n'avaient autant imposés de diktats sur la santé, la nourriture, l'agriculture; ja-mais le vice ne fut autant répandu et l’injustice établie comme une règle; jamais l'humanité n'avait atteint un tel degré de cruauté et de sophistication dans l'armement...La liste est lon-gue, très longue...

Cet état désastreux du monde tranche tellement avec les aspirations légitimes des humains, que tout naturellement les regards se portent vers les décisionnaires actuels… Et qu’un espoir de changement appelé « Myriam Vouters » devait venir ranimer la flamme de l’espérance!

Qui est MYRIAM VOUTERS ?