théâtre la coupole printemps 2015

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Entertainment & Humor


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L’automne se termine, et déjà nous

nous retrouvons pour une nouvelle

histoire, toujours aussi belle, riche, et

étonnante : Que la saison de

Printemps commence !

Passons rapidement l’hiver, afin de

profiter d’une saison riche en

couleurs, et en diversité ! Du théâtre,

de la danse, de la musique, de

l’humour, de la variété : une diversité

de genres pour tous les goûts ! Venez

rire et rêver, venez tout simplement

passer un bon moment au théâtre, le

temps d’un spectacle ou de plusieurs,

là où vos envies vous porteront…

Profitons du temps présent, et

laissons-nous surprendre : les plus

belles émotions arrivent parfois là où

on les attend le moins. Puisque la

curiosité n’est pas toujours un vilain

défaut, laissez-la s’exprimer, suivez

votre instinct et ensemble, rendons le

spectacle vivant.

Chères spectatrices, chers

spectateurs, l’équipe du théâtre La

Coupole vous souhaite une excellente

saison de Printemps !

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La saison d’automne s’achève, et déjà nous passons à la saison de

Printemps. Cette année de changements se poursuit avec 15

nouveaux spectacles, de genres variés et toujours de qualité.

Nous avons la volonté cette année de montrer que le spectacle vivant

est accessible à tous : il y en a pour tous les goûts. Ces deux saisons

sont riches en changements : nouveau site de vente en ligne, une

saison scindée en deux…

Pour la saison d’automne, nous avons voulu créer plus qu’un

spectacle : avec Zelda et Scott le 04 novembre, nous avons fait

participer les commerçants ludoviciens. Deuxième temps fort de cette

saison : le concert d’Angélique Kidjo, le 13 novembre dernier. Grâce à

notre mécène Weleda, à cette merveilleuse artiste ainsi qu’à

l’association solidarité femmes 68, nous avons créé une soirée

« Hommage aux femmes » ; un moment de partage et d’échange…

D’autres belles surprises ponctueront la saison de Printemps !

Pour la première fois au théâtre, nous lançons le festival de la

Francophonie ! Le temps fort de cette saison, avec le Ballet de

Genève, Nilda Fernandez, et Walter ! Nous aurons du théâtre avec de

grands noms dans Une journée particulière avec Corinne Touzet et

Jérôme Anger, et dans l’Avare avec Jacques Weber. Ou encore de la

musique classique le Kammerorchesterbasel que nous accueillons

pour la troisième fois.

Retrouvez tous nos spectacles sur notre site www.lacoupole.fr (dès le

29 novembre !)

- La vente au guichet représente 59.41% de notre recette, et la vente par le site

internet 40.59%

- 489 abonnés (946 pour toute la saison 13/14)

- Notre chiffre d’affaire pour les ventes sur internet a plus que doublé par rapport à

la même période l’an passé

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©Karine Letellier

Ecrit par Ettore Scola et Ruggero Maccari

Adaptation pour le théâtre de Gigliola Fantoni

Traduit en français par Huguette Hatem

Mise en scène et

scénographie : Christophe

Lidon

Assistante mise en scène :

Natacha Garange

Avec

Corinne Touzet, Jérôme

Anger, Huguette Clery, et

Yannis Baraban

Vidéo : Léonard

Lumières : Marie-Hélène

Pinon

Son : Michel Winogradoff

Costumes : Chouchane

Tcherpachian

http://www.lande-martinez-

production.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=294&Ite

mid=22

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Ettore Scola, avec sa merveilleuse « Journée particulière », nous a fait

vivre la rencontre de deux oppressions, deux personnages dont la

liberté est compromise et qui vont se servir d’antidote l’un pour

l’autre afin de combattre le poison du fascisme : Antonietta, femme au

foyer, mère, épouse, réduite à la vie domestique et aux tâches

ancillaires qui lui incombent ; Gabriele, esthète, homosexuel,

contraint de se séparer de son compagnon.

L’adaptation théâtrale de ce film bouleversant nous demande bien

évidemment d’oublier certains détails pour nous concentrer sur

l’essentiel, c’est à dire cette histoire d’amour et d’amitié qui ne durera

que le temps de cette journée où la ville s’est réunie pour fêter le

Duce.

Sur scène, seule l’intimité sera représentée, l’intimité de

l’appartement de Gabriele et de la grande terrasse qui sert de lieu

d’étendage à tout l’immeuble. Ma scénographie utilisera la surface

des grands draps blancs pour faire vivre un théâtre d’ombres et

d’images qui pourra suggérer l’activité de l’appartement d’Antonietta.

Ce procédé nous permettra aussi d’illustrer symboliquement les

grands évènements historiques de cette période fasciste qu’a connue

l’Italie.

Le jeu des acteurs se devra d’être physique et sensuel, acharné et

violent. Notre envie de spectacle qui mêle l’intime et l’Histoire, et qui

met en avant la sincérité de la confrontation des idées et de la réalité

des personnages, nous oblige à rester vigilants sur le fait que la pièce

doit exister pleinement sans référence au film. Ainsi, la mise en scène

se mêlera d’adapter, avec les armes du Théâtre, cette journée qui a

touché si particulièrement notre cœur.

Christophe Lidon, metteur en scène

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Direction artistique : Benjamin Garzia

Solistes : Albane Carrère, Vannina Santoni

Cette année l’Orchestre Symphonique de Saint-Louis vous invite à

venir fêter le Nouvel An accompagné de deux des plus séduisantes

voix de la nouvelle génération lyrique : Vannina Santoni et Albane

Carrère. A travers une odyssée musicale où les valses, parmi les plus

célèbres, orneront et seront ornées par les plus grands airs d’Opéra et

d’Opérette, les deux solistes tisseront un délicieux voile musical au

travers duquel s’ouvrira l’année naissante, dans le bonheur d’un

spectacle riche en émotions, traditions et surprises.

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Chorégraphie : Catherine Dreyfus en collaboration avec les

interprètes

Interprétation : Catherine Dreyfus / Martin Grandperret / Gaétan

Jamard

Lumières : Arnaud Poumarat

Musique : Stéphane Scott

Scénographie et costumes: Marilyne Lafay

Régie de tournée : François Blet ou Arnaud Poumarat

Administration : Maëlle Grange

Diffusion : Christelle Dubuc

® Graphisme Anne Ladevie

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Ce spectacle s’adressera à tous les publics, adultes et enfants. Il ne

passera pas par une structure narrative à proprement dit, mais sera

jalonné de points de repère, auxquels le public pourra se référer et à

partir desquels il construira sa propre histoire. Ces points de repères

seront créés dans l’intention de proposer un spectacle qui donne

autant matière à se divertir, qu’à inciter à la réflexion. […]

Les enfants sont une très belle source d’inspiration pour nourrir la

création d’un spectacle. Ils ont une vision plus instinctive des choses

qui fait appel à l’inconscient et à leur être profond, alors qu’en tant

qu’adultes, nous avons un regard plus instrumentalisé, conditionné,

dirigé... La danse, et tout ce qui participera à créer ce spectacle,

puisera dans ce puit sans fond qu’est l’imaginaire de l’enfance. Par

des temps de travail avec des enfants, nous découvrirons les créatures

qui peuplent leurs esprits. Ceux qui les suivent, les angoissent, les

amusent, ceux qui récoltent leurs confidences… pour réveiller les

êtres qui nous ont nous--‐mêmes accompagnés. […]

Je souhaite que ce spectacle nous transporte dans un monde primitif

où les formes et les mouvements nous ramènent aux origines. La vie y

est présente dans son expression la plus simple, animale, organique.

Pas de danse codifiée mais une matière qui nous confronte à

l’essentiel, au primal. Le mouvement avant l’humanité.

C’est l’animal en nous qui m’intéresse (de l’unicellulaire aux

batraciens, quand la vie oscillait du végétal au poisson, de l’origine du

monde à la naissance de la vie), et les créatures de rêves ou de

cauchemars.

Catherine Dreyfus

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Compositeur : Hugues Dufourt

Interprètes : Percussions de Strasbourg (Keiko Nakamura, Minh-Tam

Nguyen, François Papirer, Olaz Tzschoppe, Bernard Lesage, Claude

Ferrier)

Création lumière et scénographie : Enrico Bagnoli.

Coproduction : Percussions de Strasbourg / Musica, avec le soutien de

l'ADAMI / Philharmonie du Luxembourg.

Tout a commencé en 1959, lorsque Pierre Boulez fut invité à diriger

son œuvre Le Visage nuptial à Strasbourg. Pour former le vaste

pupitre de percussions dont il avait besoin, on réunit les musiciens

des deux formations locales - l'Orchestre municipal et celui de

l’ORTF.

Les six jeunes musiciens - Bernard Balet, Jean Batigne, Lucien

Droeller, Jean-Paul Finkbeiner, Claude Ricou et Georges Van Gucht

– animés par une même énergie novatrice et audacieuse et soudés par

une forte amitié, décident alors de fonder ensemble une formation de

percussions : répertoire, choix des instruments, tout était à

inventer… Jean Batigne présente le projet à Pierre Boulez pour qu’il

l’aide à en trouver le nom : le « Groupe Instrumental à Percussion »

deviendra par la suite « Les Percussions de Strasbourg ».

Le premier concert se donne à l’ORTF le 17 janvier 1962, en la

présence du Français Serge Nigg, du Hongrois Béla Bartók et du

Franco-Américain Edgar Varèse.

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Très vite, la formation inspire l’écriture d’un nouveau répertoire par

des compositeurs tels que Messiaen, Serocki, Kabelac, Ohana,

Xenakis, Mâche ou Dufourt...

En 1967, les six percussionnistes interprètent Ionisation de Varèse,

avec l’accord du compositeur et grâce à l’intervention de Boulez

auprès de lui, alors que la partition exige la participation de... treize

percussionnistes.

Là où l’on aurait pu voir la relève d’un défi, c’est la maîtrise musicale

et le brio scénique qui s’imposent : l’interprétation est un succès et

ouvre sa voie à un « groupe de genre » qui n’eut jamais de précédent.

Cinquante ans après, le groupe vit toujours et n’a eu de cesse de se

renouveler, de créer et d’innover sans relâche. Actuellement composé

de Bernard Lesage, Claude Ferrier, Keiko Nakamura, Tam Nguyen,

François Papirer et Olaf Tschoppe, Les Percussions de Strasbourg ont

donné plus de 1600 concerts dans 70 pays depuis ses débuts. A leur

actif : un répertoire de plus de 300 œuvres inédites écrites pour eux et

un instrumentarium unique au monde…

https://www.youtube.com/watch?v=SA-rhUMclF4&feature=youtu.be

© Charlotte Michaillard

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Chorégraphe et concepteur sonore : Ismaël Mouaraki

Interprètes : Joe Danny Aurélien, Geneviève Boulet, Jossua Collin,

Felix Cossette, Geneviève Gagné

Conception éclairage : Paul Chambers

Coproduction : Lincoln Center Institut of the Arts, New York

En partenariat avec le 3ème festival Compli’Cité de Huningue

Toute la philosophie de la compagnie Destins Croisés réside en son

nom. Il reflète son ambition de provoquer des rencontres et d’évoluer

vers de nouveaux horizons artistiques. Fondée en 2000 par le

chorégraphe Ismaël Mouaraki, la compagnie marie cultures urbaines

et arts de la scène dans des œuvres qui cherchent à questionner la

société à travers le mouvement. Par ses créations qui dépassent les

limites établies, ses interventions in situ et ses projets d’actions

culturelles, Destins Croisés bouscule les stéréotypes, fait naître des

émotions et suscite des réactions.

https://www.youtube.com/watch?v=U0SVFC0CbGo

©Whitney Browne

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LUX – Chorégraphie : Ken Ossola

Musique : Gabriel Fauré – Requiem

Scénographie et costumes : Jean Marc Puissant

Lumières : Kees Tjebbes

GLORY - Chorégraphie et scénographie : Andonis Foniadakis

Musique : Georg Friedrich Haendel

Composition, arrangement musical et assistant scénographe : Julien

Tarride

Costumes : Tassos Sofroniou

Lumières : Mikki Kunttu

Dès sa création en 1960, le Ballet du Grand Théâtre de Genève

s’emploie à explorer la pluralité stylistique de la danse du 20e siècle.

Aujourd’hui, sous l’impulsion de Philippe Cohen, la compagnie

poursuit une ligne artistique résolument engagée dans la voie de la

création chorégraphique, tout en gardant un contact avec les

fondements de la danse. Les nombreuses relectures des grands

classiques du ballet par la fine fleur des jeunes chorégraphes de notre

temps participent à ce prestige.

Composée de 22 danseurs de formation classique, la troupe est

aujourd’hui incontournable à l’échelle internationale. Sa spécificité

tient au fait que Philippe Cohen a su marquer au fil des années sa

différence, dans le choix des danseurs et dans une vision artistique

originale et exigeante. Elle tient également dans son engagement à

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mener la troupe et les chorégraphes invités, dans une direction

clairement tracée.

Deux programmes de création sont proposés chaque année dans le

cadre de sa saison genevoise. C’est ensuite en tournée que la

compagnie réalise la majorité de ses représentations.

http://vimeo.com/44793147

http://vimeo.com/55366092

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Nilda Fernández a toujours tendu à fuir les projecteurs trop violents.

Avec sa recherche d’une existence nomade, il passe d’une langue à

l’autre et provoque une forte adhésion de la part de ses admirateurs

dans les différents pays où il passe. Sa trajectoire revendique en

permanence une responsabilité totale de l’artiste face à sa création.

Lucide par rapport au rôle ambigu que l’artiste peut jouer dans les

sociétés contemporaines, il réussit le tour de force d’exister

aujourd’hui en s’étant affranchi des limites étrangères à son art et

aux aspirations de ceux qui le suivent.

Ce chanteur talentueux, plein d’intégrité artistique, hostile à toute

routine, n’en finit pas d’être à la recherche de nouvelles aventures

musicales, de nouveaux lieux ou de nouveaux visages qui lui

fournissent une riche source d’inspiration pour des chansons

merveilleusement originales.

Son dernier album, composé puis enregistré dans la pure tradition

folk-rock, en témoigne une fois de plus.

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Mise en scène Stéphanie Bataille

Jean-Marc Dumontet présente en accord avec kings of comedy

Ingénieur commercial aux costards impeccables, Walter avait tous les

atouts d’un as de la finance. Pourtant, l’appel de la scène fut plus fort.

Ce dernier le poussa à quitter le monde des Chiffres pour celui des

Lettres après avoir entamé une brillante carrière de consultant et à

s’inscrire au Cours Florent à Paris.

Walter arpente ensuite les

scènes ouvertes de Paris

avec acharnement jusqu’à

ce que le théâtre lui ouvre

ses portes. Il se concentre

alors sur ce qu’il fait de

mieux : manier le cynisme

humoristique avec

l’impétuosité qui le

caractérise. Rien ni

personne ne lui échappe.

Il s’installe au café-théâtre “Le Point-Virgule”, et s’y fait remarquer

par les médias.

Stéphane Bern lui offre sa première chronique dans “Le Fou du Roi”

sur France Inter, Arthur l’intègre à l’équipe de “Ce soir avec Arthur”

sur Comédie et, depuis septembre, Michel Drucker en a fait son

portraitiste au vitriol dans “Vivement Dimanche” sur France 2 et sur

Europe 1. https://www.youtube.com/watch?v=kvmyR2AuQVc

©Mathieu Buyse

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Direction artistique : Benjamin Garzia

Soliste : Karolos Zouganelis

Cette année l’Orchestre de Saint-Louis vous propose une promenade

dans la musique parisienne du début du 20e siècle.

Ce spectacle porté par la poésie des plus célèbres compositeurs

français, offrira au public un nouveau concept de concert où l’élégance

et la finesse côtoieront la virtuosité de Karolos Zouganelis, l’un des

plus grands pianistes de sa génération.

© Michael Gandy

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De et par Gauthier Fourcade

Mise en scène : François Bourcier

Aide à l’écriture : Marc Gélas

Création Lumières : Romain Grenier

Qui pourrait penser que l’univers et ses secrets peuvent être sujets à

tant d’humour.

Auteur, Gauthier Fourcade, met en mots d’humour, les lois

d’incertitudes, les théories de la relativité restreinte ou générale et la

physique quantique. Vaste programme !

Jeu de mots, jeu de maux parfois quand les blessures du temps d’un

amour qu’on croyait immortel s’en va. Alors l’humour fait place à la

tendresse. Mais l’humour, ici, finit toujours par avoir le dernier mot

dans cette histoire sans fin.

Après tout, entre l’humour et l’Amour, il n’y a de différence que deux

lettres et une inspiration. Gauthier Fourcade nous dévoile l’univers,

le temps et ses secrets dans une histoire simple. Une histoire qui

pourrait être la nôtre. Qui est la nôtre !

Au-delà de cette apparente légèreté, Gauthier Fourcade s’interroge

sur les aspects les plus profonds du Temps (sans, bien sûr, oublier

l’espace qui depuis Einstein lui semble lié à jamais). Alors, dans ce

texte qui ondule et se déplie dans une spirale incessante de mots

emboîtés, détournés, recomposés, le temps semble ne plus exister.

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Après tout, n’est-ce pas l’effet voulu ? Salvador Dali disait que le

moins qu’on puisse demander à une statue, c’est de ne pas bouger ! Et

c’est tant mieux pour un spectacle drôle et tendre qui ose l’au-delà de

la vitesse de la lumière !

François Bourcier

http://www.youtube.com/watch?v=hZViwclaJl0

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Mise en scène : Jean-Marc Eder

Texte de Michael Lewis MacLennan

Traduit de l’anglais (Canada) par Philippe Loubat-Delranc

Avec : Xavier de Guillebon, Blanche Giraud-Beauregardt, Nicolas

Umbdenstock, Bérénice Hagmeyer, Jérémie Reecht, Anna Maier

(Distribution sous réserve)

Chorégraphie : Michèle Rust

Assistant à la mise en scène : Simon Vincent

Assistante à la chorégraphie : Michèle Rust

Scénographie et costumes : David Séchaud et Jean-Marc Eder

Création lumière : Ondine Trager

Création Sonore : Clémence Gross

[…]Je souhaite que la nouvelle création professionnelle de la

compagnie soit destinée à ces jeunes comédiens, que j’ai rencontré

dans divers ateliers et à qui j'ai pu transmettre un peu de mon goût

du théâtre.

La pédagogie occupe une place centrale dans mon travail de

comédien, de metteur en scène. Que ce soit au sein des équipes

permanentes que j’ai fréquentées au CDN d’Orléans, au CDN de

Montpellier, celui de Besançon et au TNS, aussi bien qu’au sein du

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mythe de la taverne, par le biais des différents ateliers dont nous

avons la charge.

Enseigner c’est bousculer, c’est provoquer l’autre, le questionner,

mais aussi, c’est interroger ses propres certitudes. Il s’agit de créer du

mouvement de l’un à l’autre, et parfois, par hasard, il y a un suspens.

Le temps s’interrompt, s’étire, le silence se fait. Il y a compréhension

sensible de quelque chose de l’être, de soi, de l’autre. Quelque chose

d’indicible. Un moment de grâce.

C’est certainement un bien heureux hasard qui m’a mis dans les

mains la pièce de Michael MacLennan ! Car ce sont ces mêmes

moments de grâce que l’auteur cherche à repérer, à déconstruire, et à

mettre en situation dans la pièce, en faisant se heurter tour à tour,

six personnages du quotidien errant dans une de nos villes

tentaculaires.

Jean-Marc Eder

D.R

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Création et scénario visuel : Michel Lemieux, Victor Pilon

Texte : Olivier Kemeid

Mise en scène et conception visuelle et multimédia : Michel Lemieux,

Victor Pilon

Distribution : Pascale Bussières, Maxime Denommée, Noëlla Huet,

Renaud Lacelle-Bourdon, Robert Lalonde

Coproduction : Lemieux Pilon 4d Art / Théâtre du Nouveau Monde

« Magie, illusions et effets spéciaux, voilà qui résume bien, la nouvelle

création, du duo Michel Lemieux et Victor Pilon. Le pari qu’ils se sont

lancé en reprenant le conte d’Icare, qui remonte à l’Antiquité grecque,

en le transposant dans un univers contemporain, voire futuriste, a été

relevé avec brio. Un spectacle qui a manifestement ébloui les

spectateurs du TNM, le soir de la première, jeudi dernier ».

« Le spectacle est tout simplement renversant, tout l’espace étant

occupé par un heureux mélange de réalisme où se superposent le

fantastique et l’imaginaire. Grâce à une technologie des plus

sophistiquées, exploitant de façon avisée le multimédia, le décor se

transforme sous nos yeux d’un instant à l’autre, provoquant des

moments riches en émotions ».

Louise Bourbonnais, Journal de Montréal

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« Le nouveau spectacle multimédia du tandem Pilon Lemieux qui fait

voler Icare au TNM. Ça vaut le déplacement, ça vaut

l’investissement, c’est visuellement l’enchantement, dans des

environnements parfaitement immersibles, dans la salle on est

dedans. Il faut accepter de se laisser aller. C’est magique…»

Francine Grimaldi, Radio Canada

http://www.youtube.com/watch?v=LpKe3kkYkVc

©Yves Renaud

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Sandrine Piau - Soprano

Le Kammerorchesterbasel revient au théâtre La Coupole pour la

troisième fois : vous avez déjà pu les entendre chez nous en 2011 et

2013. Un orchestre internationalement reconnu, dont la réputation

n’est plus à faire que nous sommes heureux de recevoir à nouveau.

Konzertmeisterin-Dirigentin : Julia Schröder

Programme :

Tomaso Albinoni

Concerto a cinque in G-Dur op.7 No.4

Tomaso Albinoni

"Dopo i nembi e le procelle" aus "Eraclea"

Georg Friedrich Händel

"L´amore ed il destin" aus " Partenope"

Nicolò Porpora

"Mentre rendo a te la vita" aus "Angelica"

Giuseppe Torelli

Concerto a Violino conc., 2 Violini, Viola e Basso cont d-moll

Georg Friedrich Händel

"Son qual stanco pellegrino" aus "Arianna in Creta"

Tomaso Albinoni

Concerto a cinque in B-Dur op.5 No.1

Domenico Sarro

"Per combattere il mio core" aus "Partenope"

Georg Friedrich Händel

Ah, mio cor, schernito sei" aus "Alcina"

(Programme sous réserve de modifications)

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Extrait de leur flashmob du 06.09.2014 :

http://www.youtube.com/watch?v=TH5jCwtNOTQ (extrait non

programmé pour ce spectacle)

©Christian Flierl

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Texte de Jean-Jacques Rousseau, pièce en un acte.

Mise en scène : Jean-Luc Revol assisté de Valérie Thoumire

Avec les comédiens du Théâtre du Temps Pluriel :

Richard Bartolini, Olivier Broda, Marie-Julie de Coligny, Louise

Jolly, Cédric Joulie, Anne-Laure Pons, Valérie Thoumire

Scénographie : Sophie Jacob

Costumes : Eymeric François

Création lumière : Bertrand Couderc

Chorégraphie : Armelle Ferron

Technique en tournée : Gilles Gaudet

[...] Le piège imaginé par Rousseau est grossier, il produit cependant

– au-delà des prévisions de celles qui le mettent en œuvre - du rêve et

de l'intangible. L’auteur est sur la trace d'une obsession qu'on

retrouvera plus tard dans Les Rêveries du promeneur solitaire ou Les

Confessions : le plaisir de plonger en soi-même et la crainte de s'y

perdre. La « féminité » de Valère n'est-elle pas d'abord, et bien au-

delà d'une mode vestimentaire ou d'une excessive inclination à la

parure, une tendance à ne regarder qu'en soi, à s'y plaire et à en

éprouver des émotions délicieuses autant que des questionnements

inquiets ? Tendance que l'adolescence nous fait découvrir et connaître

tardivement, que l’on soit homme ou femme. Rousseau touche ici à

quelque chose de vrai et de profond en nous.

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Des amours masquées

Ce qui m’intéresse ici, c’est avant tout de travailler sur la découverte

amoureuse. Ou plutôt, cet état de stupeur que peuvent éprouver les

adolescents face à l’objet amoureux, surtout quand celui-ci se révèle à

eux dans toute sa complexité. Ce qui est fascinant, c’est l’idée que se

font les protagonistes de l’« être aimé », de leur propre idéal

amoureux. Celui qui les fascinent et auxquels ils tiennent plus que

tout au monde. Lucinde ne veut pas épouser un autre homme que

celui qu’elle idéalise, sans savoir qu’il est en fait là sous ses yeux,

mais avançant masqué. Valère va tomber amoureux de sa propre

image, qui plus est « féminisée »... Encore un nouveau masque, une

image brouillée du désir...

Rousseau imagine ici un double stratagème, renforcé par l’autorité

(apparente) de Lisimon. L’une est amoureuse d’un homme jamais

entrevu, l’autre de sa propre image comme s’il se découvrait, puisqu’il

est représenté en femme.

Mais en fait, il s’agira surtout de transgression. On fait semblant de...

On tourne autour de... On se regarde. On s’observe. On tremble à

l’idée de se voir enfin.... De pouvoir s’admirer...

Tout repose sur l’imposture et la méconnaissance de soi et de l’autre.

Mais n’est-ce pas là le fondement de notre société ?

Jean-Luc Revol

http://www.youtube.com/watch?v=yFWrwjm2cRA

©Christophe Haesevoets

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Création en mars 2015 au Théâtre Montansier - Versailles

Texte de Molière

Mise en scène : Jean-Louis Martinelli

Avec

Jacques Weber , Alban Guyon, Marion Harlez Citti, Rémi Bichet,

Nathalie Schmidt, Jacques Verzier, Sophie Rodrigues, Vincent

Debost, Aziz Kabouche, Paul Minthe

(Distribution sous réserve)

Scénographie : Gilles Taschet

Lumière : Jean-Marc Skatchko

Costumes : Ursula Patzak

Production Scène Indépendante Contemporaine (Sic), Théâtre

Montansier-Versailles & Compagnie Allers/ Retours

Depuis des lustres Harpagon accumule, retient, épargne, amasse.

Au-delà de la raison il préserve ses biens et n’a de cesse d’en

mettre « sous le tapis ».

La vitalité des plus jeunes, guidés par la dépense vestimentaire et

sexuelle notamment, le menace.

Il convient de déjouer leur plan et Harpagon en deviendra tour à tour

rusé, féroce à force de vouloir tout maîtriser et ne rien lâcher.

Ce bouffon paranoïaque manipulateur manipulé n’en sera pas pour

autant antipathique ; tout son désespoir et sa noirceur en révèleront

la tristesse d’un homme passé à côté de son existence.

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L’énergie déployée à amasser aura finalement été celle qui aura

creusé sa propre tombe. Entre le vieux et les jeunes que tout oppose :

les valets, dont le jeu consistera à tirer le maximum de bénéfices de

leur entremise. Ils tireront les ficelles de cette comédie humaine dont

nous savons qu’un jour les jeunes joueront le rôle des vieux, les petits

celui des grands, et qu’il y a fort à parier que l’histoire se reproduise.

Jean-Louis Martinelli

JL Martinelli par Hannah Assouline

Jacques Weber par Kim Weber

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Traduit par Eric Kahane

Mise en scène : Christophe Gand

Avec Jacques Boudet et Maxime Lombard

Décor : Marine Buridand

Son : Renaud Duguet

Lumières : Alexandre Icovic

Régie : Philip Blandin

L’Arche est agent théâtral du texte représenté.

www.arche-editeur.com

>>> CHANGEMENT DE DATE <<<

Initialement prévu le vendredi 3 octobre 2014

« Les différentes productions du Monte-plats jusqu’alors existantes

ont toujours proposé des comédiens d’une trentaine ou quarantaine

d’années. Selon moi, les personnages décrits dans la pièce sont

remplis de petites habitudes, ils ont leurs rituels. On sent qu’ils sont

aguerris mais qu’ils portent aussi en eux un certain poids de la vie.

Ce sont des hommes las, et l’un d’eux se pose des questions, sûrement

depuis longtemps. C’est pourquoi j’ai voulu mettre en lumière deux

hommes « à l’âge de la retraite ». Toujours là comme des pions

immuables de l’autorité, ils continuent ce boulot, sans trop savoir ce

qui les pousse à le faire.

L’auteur a laissé de nombreuses portes ouvertes dans le texte.

Pourquoi ces deux hommes attendent-ils ? Qui doivent-ils exécuter ?

D’où viennent les ordres ? Qui envoie ces « messages culinaires » par

le monte-plats ?

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La pièce tourne autour de ces questions sans réponse. Le pouvoir est

au cœur du texte : un chef invisible, des ordres qui arrivent

mystérieusement, deux hommes qui sont utilisés comme des

marionnettes depuis des années. Mais par ce thème, l’auteur traite

également du problème de la communication entre les Hommes. Gus

et Ben sont très différents, il y a un meneur et un suiveur. Le

meneur, tête froide, applique les ordres. L’autre au contraire

semblant d’avantage plan-plan se pose des questions sur sa

hiérarchie et sur le but de leur « travail ».

C’est ce mystère et ce non-dit que je mets en avant dans la mise en

scène du spectacle.

« Le monte-plats se fondra dans le décor, comme un troisième

personnage fantomatique »

L’objet clé qui symbolise le pouvoir et la manipulation est le monte-

plats. Le spectateur ne le découvrira pas dès le début de la pièce mais

il se fondra dans le décor, comme un troisième personnage

fantomatique, un élément venu de nulle part.

"Ses apparitions de plus en plus nombreuses seront caractérisées par

un son. Celui-ci renforcera l’angoisse que ressentent peu à peu les

deux personnages dans ce lieu énigmatique."

En effet ce sous-sol, décor unique, plonge les personnages dans une

prison, une galère. Il sera traité avec neutralité, peu d’éléments le

constitueront mais les quelques objets qui seront présentés

reflèteront une richesse d’en temps (nous sommes dans le sous-sol

d’un ancien restaurant chic). Je souhaite ainsi pouvoir créer un

contraste entre la pauvreté de la situation (deux hommes qui

attendent) et la vie qu’il y avait pu avoir autrefois dans ce sous-sol.

Les « hors-champs » dans la pièce sont également très présents, aussi

bien sonores que visuels. Ils permettent de renforcer l’immatérialité

de ce lieu.

Tous ces décalages viennent perturber les deux personnages pour qui,

aussi, les contrastes sont nombreux. Nous avons le dominé (Gus) et le

dominant (Ben). Malgré leur complicité, ils n’arrivent pas à

communiquer. C’est cet élément qui dominera leur jeu.

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"Deux hommes pris dans un même rouage, mais réagissant

différemment à cette domination." »

Christophe Gand – Metteur en scène

http://vimeo.com/67087084

©A. Icovic

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Venez profiter du Bar !

Avec un talentueux guitariste qui vous fera vibrer sur des

airs français bien connus, une boisson chaude pour vous

réchauffer et la nouvelle saison à apprivoiser, le bar du

théâtre s’anime le 29 novembre de 10h à 16h !

(Concert gratuit)

Pendant que vos enfants filent à la patinoire, venez, juste à

côté au théâtre et au chaud écouter de la bonne musique

avec un café !

Les autres ouvertures exceptionnelles

Samedi 13 décembre de 10h à 16h

Dimanche 14 décembre de 14h à 18h

Samedi 20 décembre de 10h à 13h

Dimanche 21 décembre de 14h à 16h

Lundi 22 décembre de 14h à 16h

Mardi 23 décembre de 14h à 16h

Le dimanche 14 décembre à 17h au théâtre, venez assister

gratuitement au concert «Jumble Noël» : chansons du monde

et classiques revisités !

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Le théâtre La Coupole vient à votre rencontre du samedi 20

décembre au mardi 23 décembre de 10h à 18h dans la galerie

du Leclerc Saint-Louis.

Nous vous proposerons des bons d’achat de divers montants,

à offrir à vos proches ! Un cadeau original et enrichissant !

• Composez votre abonnement ou achetez vos places directement sur

notre site.

• Découvrez plus de photos et vidéos

• Inscrivez-vous pour recevoir notre lettre d’information mensuelle.

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Ouverture exceptionnelle le samedi 29 novembre de 10h à 16h.

Du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h – samedi de

10h à 13h.

Fermeture le lundi.

Envoyez ou déposez votre bulletin d’abonnement (dûment rempli

accompagné du règlement par chèque à l’ordre du théâtre la Coupole

et nous joindre une enveloppe timbrée (pour l’envoi des abonnements)

à l’adresse suivante :

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Théâtre La Coupole – 2, Croisée des Lys – 68300 Saint-Louis

Les abonnements reçus par courrier sont traités par ordre d’arrivée.

[email protected]

• Les billets réservés, doivent être réglés sous 3 jours. Au-delà, les

réservations seront automatiquement annulées.

• Les réservations de dernière minute, non réglées, sont remises en

vente ½ heure avant le début de la représentation.

• Les billets ne seront ni repris, ni échangés, ni remboursés.

Julie Jordan

Collaboratrice de direction Responsable de la communication

►03 89 70 91 42 ►[email protected]