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Gestion de ProjetsJohn KINGSTON
Cours en 3 grandes parties :
Avant propos
Cours 1 : Les Acteurs Cours 2 : Le Cahier des Charges (CdC)Cours 3 : La planification (ProjectLibre)
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Pour le prochain cours vous allez avoir besoin l’application gratuite « ProjectLibre »
Il vous faut Microsoft, Mac ou Linux. Allez sur l’un des liens ci-dessous pour télécharger et installer cette application:
http://sourceforge.net/projects/projectlibre/Ouhttp://sourceforge.net/projects/projectlibre/files/ProjectLibre/
Question poser par un élève INFO 4
« A quoi sert ce cours de Gestion de Projets ? »
Exemple de l’enseignement de la médecine, 2 approches pédagogiques différentes
Méthode Française • Acquérir du savoir• Accumuler suffisamment de
savoir pour faire face à toutes les situations connues
• Chez les élèves, développer une personnalité de « sachant »
Méthode Suisse• Acquérir des expériences• Ne pas tout connaître mais
par contre, savoir où trouver des réponses
• Chez les élèves, développer une personnalité « d’enquêteur »
Forces et faiblesses des deux approches pédagogiques différentes
Force de la méthode Française • Confiance en soi• Niveau de connaissance
forte • Capacité opérationnelle
rapide
Force de la méthode Suisse• Confiance limitée• Niveau de connaissance
moins forte• Accumulation et
mémorisation de savoirs tout au long de la carrière
Forces et faiblesses des deux approches pédagogiques différentes
Faiblesse de la méthode Française
• Les maladies inconnues n’existent pas
• Les méthodes de soins inconnues n’existent pas
• Les méthodes étrangères n’existent pas
Faiblesse de la méthode Suisse
• Risque de « Burn Out » • Capacité forte à résoudre
des situations • Tendances à « trop douter »
chez les médecins, fragilité psychologique plus importante
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Commençons par une question :
N’est-ce pas ambitieux ou réducteur de proposer une gestion de projets pour des environnements professionnels très différents ?
John KINGSTON 2015 8
Société de BTP ?Nombre de maisons ?
Hôpital ?Nombre de soins ?De patients ?
Société de transport ?Nombre de passagers ?Nombre de trajets ?
Qu’est-ce qui est comparable entre ces métiers ?
John KINGSTON 2015 9
Au sein d’une organisation, l’analyse de différentes activités passe souvent par l’usage d’unités d’analyse commune (le temps
ou l’argent)
Analyses techniques
Analyse en termes de temps ou d’argent
Niveaux hiérarchiques supérieurs
Le chef de projet est à la croisée des chemins
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1/ Les Acteurs :
COURS DE GESTION DE PROJETSJohn KINGSTON: 2015/16
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Définition du mot « acteur »
Un acteur ou comédien est un artiste professionnel (sinon l'adjectif « amateur » y est adjoint) Il prête son physique ou simplement sa voix à un personnage dans une pièce de théâtre, dans un film, à la télévision, à la radio, dans des spectacles de rue……dans le monde de l’entreprise ?
Vous devenez des acteurs dès que vous entrez dans une organisation.
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LEXIQUE
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Lexique :• Organisation :
– Terme générique décrivant entreprises, administrations, associations, réseaux ainsi que toutes entités économiques ou sociales
• Maîtrise d’ouvrage (MOA) : – Entité porteuse d’un besoin, définissant les objectifs d’un projet, son calendrier initial
et son budget initial• Maîtrise d'œuvre (MOE) :
– Entité retenue par le maître d'ouvrage (MOA) afin de réaliser le projet dans les conditions de délais, de qualité ainsi que de coûts
• Maîtrise d’usage (MUX ou MUE) :– Entité retenue par le maître d'ouvrage afin d’anticiper ou d’ajuster la qualité du
projet aux besoins et pratiques des utilisateurs.• Chef de projets :
– La personne chargée de mener un projet (nous verrons plus en détail cette fonction durant le cours)
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Lexique (suite)• Parties prenantes (stake holders) :
– Acteurs étant investis dans une entreprise ou dans un projet, ayant un intérêt au succès de l’entreprise ou du projet
• Actionnaires (share holders) :– Acteurs ayant investi dans une entreprise ou un projet, ayant un
intérêt financier au succès de l’entreprise ou du projet. Dans la théorie de l’agence, l’actionnaire se nomme « principal ».
• Agent : – Acteur d’une organisation, souvent intéressé d’une manière ou
d’une autre aux intérêts de l’actionnaire ( le principal)
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Lexique (suite)• Niveau d’attrition (churn rate) d’une équipe professionnelle :
– Exemple : le niveau d’attrition du traitement d’informations d’une équipe = nombre d’informations sortantes / volume d’informations à traiter en attente + informations entrantes
• Bon churn rate = 1 • Moins bon churn rate = 0,00 n
• SIPOC : – Acronyme anglais pour « Supplier Input Process Output Customer », méthode de
représentation de tous processus d’une organisation• Silo :
– Sous partie d’une organisation, par exemple un département, un service ou une entité de l’organisation
• Consultant :– Acteur extérieur à une organisation capable de remplir une tâche avec efficience, efficacité
et/ou plus simplement capable de porter une information à l’attention de l’organisation.
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Lexique (suite)• Mission Statement :
– Déclaration d’intentions de la hiérarchie d’une organisation, le plus souvent sous une forme simple telle qu’une phrase unique
• Top-down:
– Circulation d’informations partant d’un niveau hiérarchique élevé d’une organisation en direction de sa base
• Bottom-up– Circulation d’informations de la base d’une organisation en direction de son niveau
hiérarchique le plus élevé ( on utilise aussi le terme d’escalade de l’information
• Résilience d’une organisation:– Capacité d’une organisation à supporter un phénomène ou une information extérieure
*Revue québécoise de psychologie, vol. 21, n° 3, 2000, CLIMAT ORGANISATIONNEL ET CULTUREORGANISATIONNELLE : APPORTS DISTINCTS OU REDONDANCE?
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Lexique (suite)
• Climat d’entreprise : – «Etat d’esprit ou du discours» d’une organisation
en fonction de nouveaux événements internes ou externes*
• Culture d’entreprise : – « Etat d’esprit ou du discours» d’une organisation
en situation normale*
*Revue québécoise de psychologie, vol. 21, n° 3, 2000, CLIMAT ORGANISATIONNEL ET CULTUREORGANISATIONNELLE : APPORTS DISTINCTS OU REDONDANCE?
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Image métaphorique représentant la culture et le climat d’une organisation
Métaphore de la culture que possède une organisation Métaphore du climat organisationnel
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REFERENCES
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Plan de ce cours
• Lexique• Plan• Références• Chapitre A/ Le Chef de projets
• Chapitre B/ L’entreprise en question : – Mintzberg– Parkisson– Théorie de l’agence– Boulding
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Plan de ce cours
• C/ La gestion du risque – Porter ( exemple de forces stratégiques qui
transforment le risque en incertitude)– Carlile & Van Liere (caractérisation de la résistance de
l’entreprise à la nouveauté)
• D/ Le consultant– Outils symboliques et outils de travail (Ishikawa, 5
pourquoi, hexamètre, arithmétique, silences…)
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Plan de ce cours
• E/ Forces et faiblesses respectives du modèle en V et de l’Agilité
• Conclusion : Bannir autant que possible les incertitudes du cahier des charges
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REFERENCESAuteurs citées durant le chapitre « B/ L’entreprise en question » :
– Kenneth E. Boulding : (1910 - 1993) « General Systems Theory: the Skeleton of Science », dans Buckley, éd. 1968, p. 3-10
– Michael C, Jensen, William H. Meckling : 1976 « Theory of the Firm: Managerial Behavior, Agency Costs and Ownership Structure ». Journal of Financial Economics 3 (4): 305–360. SSRN 94043
– C. Northcote Parkinson : « Parkinson's Law », Première publication avec The Economist Novembre 1955, http://www.economist.com/node/14116121
– Henry Mintzberg : The Structuring of Organizations (Theory of Management Policy), Publisher: Prentice Hall; 1 edition (28 Dec. 1978) ISBN-13: 978-0138552701
– Herbert A.Simon: 1916- 2001, prix Nobel » d'économie en 1978, « Models of Man: Social and Rational- Mathematical Essays on Rational Human Behavior in a Social Setting, 1957, Wiley, ASIN: B0007ELZJ4
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REFERENCES
Citées durant le chapitre « C/ La gestion du risque »
– Michael PORTER : L'avantage concurrentiel, Octobre 2003, Philippe de Lavergne (Traduction), Dunod, Stratégies et management, ISBN-13: 978-2100073948
– Paul R, CARLILE : « Transferring, Translating, and Transforming: An Integrative Framework for Managing Knowledge across Boundaries », Organization Science, Vol 15 No 5, 2004, MIT, USA
– Diedevrik Van LIERE : ”How Shallow is a Bug? ”, ICIS 2009 Proceedings, Wikimedia Foundation, Toronto University, Canada
– Sun TZU : « Art de la Guerre », ISBN : 2080810588, Éditeur : Flammarion (1999)
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REFEENCES
Citées durant le chapitre : « D/ Le consultant » :– Hans Christian Andersen : Les habits neufs de l'empereur, Album , juin 2012,
Bérengère Delaporte (Illustrations), Père Castor-Flammarion, Les classiques du Père Castor, ISBN-13: 978-2081263925
– R.L. Daft, & R.H. Lengel : « Organizational information requirements, media richness and structural design ». Management Science 32(5), 554-571.
– Pierre Bourdieu : Reproduction. Éléments pour une théorie du système d'enseignement, paru en 1970 aux éditions de Minuit, Sens Commun, ISBN 2-707-30226-0
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REFEENCES
Citées durant le chapitre : « E/ Forces et faiblesses des modèles en V et de l’Agilité » :
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LE CHEF DE PROJETS Dans «chef de projets» il y a le mot « chef »
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Quelques «chiffres» parfois avancés concernant la gestion de projets*
• 16 % des projets en IS réussissent ( à temps, au bon niveau de budget, en accord avec les specs)
• 53 % des projets évoluent par rapport aux besoins énoncés
• 31 % sont annulés– Le budget final est en moyenne 189% supérieur au budget initial– La durée final est en moyenne 222% supérieur à la durée estimée– En moyenne 61% des fonctionnalités initialement spécifiées sont
présentent dans le projet final
* The Standish Group, « The Chaos Report » (1994), enquête sur plus de 300 chefs de projets, DSI, ou fonctions équivalentes.
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Quelques chiffres parfois avancés (suite)
Sur cet échantillon de personnes, les causes principales contribuant à la réussite d’un projet sont :
– 16% des réponses : Une bonne implication des utilisateurs (domaine traité aujourd’hui)
– 14% des réponses : Une bonne, implication de la Direction (idem)
– 13% des réponses : Un bon Cahier des Charges (cours n°2)
– 10% des réponses : Un bon Planning (cours n°3)
* The Standish Group, « The Chaos Report » (1994), enquête sur plus de 300 chefs de projets, DSI, ou équivalent.
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Pour de nombreux CdP, la réussite c’est :Réussir à temps : 58%Réussir avec le budget initial : 36% Réussir avec les specs initiales : 14%
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• Négliger l'esprit d'équipe (management)• Oublier de vendre son projet (management)• Ne pas s'assurer le soutien de sa hiérarchie
(management)• Garder le nez dans son planning (management)• Sous-estimer les intérêts personnels (management)• Prendre sa feuille de route pour acquise (cahier des
charges)• Réunir une brochette d’individualistes (management)• Utiliser un tableau de bord mal conçu (planning)
Autres remarques (trouvées en ligne) sur les erreurs de comportement des chefs de projets
SI*
* http://www.journaldunet.com
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Remarque : Dans « chef de projets », il y a le mot « chef »
Il existe plein d’outils spécifiques pour cuisiner
Par contre, il en existe beaucoup moins pour faciliter le rôle de «chef»
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Un peu d’humour ?
Plaisanterie d’entreprise : l’histoire des perroquets multilingues et du moineau hirsute.
Il était une fois…
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• Les specs, à la condition qu’elles correspondent à attente du client :
– Sont plus importantes que la tenue du planning– Sont plus importantes que la tenue du budget– Aussi importantes que les qualités managériales
du chef de projets
De mon point de vue…
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L’ENTREPRISE EN QUESTIONMOA,MOE,MUX et …l’environnement professionnel
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INPUT PROCESS OUTPUT
INPUT PROCESS OUTPUT
INPUT PROCESS OUTPUT
Remarque : Une représentation par “SIPOC” (Supplier Input Process Output Customer)peut aider à comprendre le fonctionnement d’une organisation…
Organisation et productionUne organisation a souvent pour fonction de produire (Exemple :Production d’objets en plastique)
Supplier Customer
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Organisation et communicationla circulation d’éléments d’information au sein d’une organisation peut sembler bien compliquée….(Exemple: Les E-MAILS)
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Une organisation a une histoire….(EXAMPLE : SAINT-GOBAIN, , créé en 1665 par Jean-Baptiste Colbert (Manufacture royale des glaces))
VIEILLESORGANISATIONS
NOUVELLES ORGANISATIONS
Organisation et histoire
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Une organisation peut s’étendre sur des territoires différents….(EXAMPLE AIRBUS)
Organisation et géographie
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Comprendre l’entreprise*
*Structuring of Organizations, Henry Mintzberg, Prentice Hall, ISBN-13: 978-0138552701
Stratégie
Techno-structure
Support et logistique
Production
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Comprendre l’environnement des projets…
Strategic top
CommandLine
Techno-structure
Support et
logistique
Production
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Comprendre le(s) environnement(s) de projets (suite)…
Strategie
Line
Techno-
structure
Support
Production
Stra
tegie
Line
Tech
no-
stru
ctur
e
Sup
port
Prod
uctio
n
MOA
MOE
43
Identifier les parties prenantes des projets…
Structuring of Organizations, Henry Mintzberg, Prentice Hall, ISBN-13: 978-0138552701
Prod
uctio
n
MOA
MOE
MUXMUE
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INPU
TPR
OCE
SSO
UTP
UT
INPU
TPR
OCE
SSO
UTP
UT
INPU
TPR
OCE
SSO
UTP
UT
PRO
CESS
INPU
T
INPU
T
INPU
T
INPU
T
OU
TPU
T
PRO
CESS
INPUT PROCESS OUTPUT
INPUT PROCESS OUTPUT
INPUT PROCESS OUTPUT
Que perçoit-on d’une organisation… La production de biens et les projets étant des processus avec un début et une fin, de nombreuses organisations essayent de fonctionner de façon “ horizontale” en “mode projet”
Managers et Chefs de projets
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INPU
TPR
OCE
SSO
UTP
UT
INPU
TPR
OCE
SSO
UTP
UT
INPU
TPR
OCE
SSO
UTP
UT
PRO
CESS
INPU
T
INPU
T
INPU
T
INPU
T
OU
TPU
T
PRO
CESS
Ce n’est apparement pas si facile que cela…
Managers et Chefs de projets
Managers et salariés
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Quelques documents susceptibles de nous aider à comprendre les organisations
• Mission statement ( example : Google want’s to « to organize the world's information and make it universally accessible and useful*»)
• Rapports des actionnaires• Rapports des experts des comités d’entreprises• Information sur réseaux• Comptabilité• Organigrammes
* Does this not remind you somehow you of b.b in Orrwell’s 1984
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MANAGER
Sub-manager
Sub-Sub-Manager
Employees
ETC…
Employees Employees
Sub-Sub-Manager
Employees Employees Employees
Organisation et organigrammeLes organisation se représentent très souvent elles-mêmes par le biais d’organigrammes
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MANAGERS
EMPLOYES
MANAGER
Sub-manager
Sub-Sub-Manager
Employees
ETC…
Employees
Employees
Sub-Sub-Manager
Employees
Employees
Employees
Comprendre l’empilement de managers et d’employés au travers de la loi de Parkisson
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Loi de PARKISSON*
• Régle 1– Dans une organisation, un professionnel cherche à
multiplier le nombre de ses subordonnés et à limiter le nombre de ses rivaux (devenir manager est utile)
• Régle 2– Dans une organisation, les professionnels se
fournissent mutuellement en travail à faire (et notamment en projets)
*http://www.economist.com/node/14116121
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• Imaginons que vous soyez « Monsieur ou Madame A», au long de votre carrière, vous allez essayer d’économiser vos efforts professionnels, pour cela, vous pouvez soit :
1. Démissionner (décision peu fréquente)2. Partager votre travail avec un collègue «B» (risqué)
Problème : B est peut être meilleur que vous
Loi de PARKISSON (explications)
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Dernière solution : 3. vous pouvez obtenir d’être assisté au moins de
deux subordonnés,« C » et « D » (partager votre travail entre les deux subordonnés et devenir un manager )
APour “C” 50% de
votre travailPour “D”
50% de votre travail
Loi de PARKISSON (explications)
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Avant le recrutement de « C » et « D » « A » travaillait seul pour l’organisation
Après le recrutement de « C » et « D » « A » a une activité de management et « C » et « D » effectuent respectivement 50% de l’ancien travail de « A » . Soit, une activité équivalente à 2 fois « A » pour 3 personnes employés…
CD
A
Loi de PARKISSON (explications) :
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Loi de PARKISSON (dans les faits) • Plutôt que de se plaindre ou de demander en vain un
recrutement, « monsieur ou madame A » va inconsciemment ou astucieusement se porter volontaire ( généralement en début de carrière) pour un travail supplémentaire (de préférence un projet d’une durée limitée)
• Ce travail supplémentaire va justifier (« forcer ») des nouveaux recrutements de remplacement… et si possible, ces recrutements deviendront pérennes !
• La L.d. PARKISSON essaye d’expliquer la multiplication des niveaux managériaux et l’alourdissement des charges organisationnels
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Chaque étage d’une pyramide correspond à un étage managerial
CD
A
FE HG
JI LK NM POI
55
Remarque: en divisant son activité en 2, « Manager A » contribue aussi à la constitutions de SILOS
A
50% de travail différent
50% du travail de A
SILO DSILO C
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SILOS
Les “SILOS” correspondent aux départements d’une organisation, ils ont un manager propre, des projets de développement propres et parfois des budgets propres. On parle parfois « d’entreprise dans l’entreprise »
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Le concept de rationalité limitée selon Herbert A.Simon
Choix 9
Choix 10
Choix 8
Choix 11
Choix 7MANAGER
Choix 6
Choix 3
Choix 5
Choix 4Choix suivant
Choix 2
Choix 1
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Le concept de rationalité limitéeChoix 9
Choix 10
Choix 8
Choix 11
Choix 7 Choix 12
Choix 6
Choix 3
Choix 5
Choix 4Choix suivant
Choix 2
Choix 1
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Le concept de rationalité limitéeappliquée à l’organisation :
L’entreprise est le résultat d’un nombre limité de choix managériaux
Choix 3
Choix 2
Choix suivant
Choix 9
Choix 10Choix 8
Choix 11Choix 7 Choix 12
Choix 5 Choix 4
Choix 1
Choix 6
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Faire partie d’une organisation consiste à partager les choix « limités » réalisés par un nombre limité de
décideurs
Choix 9
Choix 8
Choix 7 Choix 12
Choix 5 Choix 4 Choix 6
Bon choix
Bon choixBon choix
Bon choix
Bon choix
Bon choix
Bon choix Bon choix
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Quitter une organisation consiste à réaliser un choix différent des choix effectués par l’organisation
Choix 3
Choix 2
Choix suivant
Choix 9
Choix 10
Choix 8
Choix 11
Choix 7
Choix 12
Choix 5
Choix 4
Choix 1
Choix 6
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Théorie de l’agence
• La théorie de l'agence est fondée sur une opposition entre deux types d’agents différents :– D'une part, le détenteur des moyens de
production, alors appelé «actionnaire» ou de manière plus générale, «le principal».
– D'autre part, «l'agent» qui exploite les moyens de production du premier à sa demande.
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Théorie de l’agence• Dans le monde, il existe différents exemples de relations de
cette nature :
– Employeur -- Salarié– Epargnant -- Banque– Citoyen -- Représentant élu– Actionnaire -- Gestionnaire
• La théorie de l’agence propose une façon de : – maximiser le profit de l'actionnaire (agent nommé « le principal ») – en permettant à l'agent de tirer des bénéfices de son travail
(salaire, primes, option d'achat d'actions...).
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Théorie de l’agence• Malgré un consentement mutuel à travailler ensemble, il y a une opposition
d’intérêts entre les deux catégories d’agents :
– L'actionnaire (le principal) compte rentabiliser au maximum son capital.– Grâce à son pouvoir de décision et aux informations qu’il détient, l'agent veut tirer
au maximum les bénéfices de son action (notamment profiter d’une part du capital). L’agent « s’enracine » en quelque sorte dans le capital de l’entreprise.
• D'un point de vue plus général :
– Le principal va mettre en place un système qui poussera l'agent à ne pas tirer bénéfice de façon indépendante de son action tout en dévoilant la totalité des informations qu’ils détient.
Le principal met en place une relation « win-win »
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Au delà de la théorie de l’agence se pose plus généralement la question de l’intérêt
personnel…
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Chef de Projets
Opinion Personnelle
Opinion Officielle
OpinionTolérée
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Exemples de contestations “tolérées” en entreprises:
• “ Not made here”
• “Valoriser l’emploi et la compétence local”
• “Préférer une forme de gouvernance d’entreprise centralisés ou décentralisée (selon ce qui est le plus avantageux localement)”
• “Préférer une culture d’entreprise (locale) à une autre (étrangère)”
• Se faire l’apôtre du client, des coûts, de la stratégie, de la qualité, des ventes, des bénéfices, etc… pour faire « bouger les lignes »