tega regiÓn autÓnoma del atlÁntico sur (raas) · 2018-04-13 · región autónoma del atlántico...

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CayoColumbilla

Isla del Venado

Little CornIsland

Big CornIsland

Reserva BiológicalIndio Maíz

Refugio de Vida SilvestreRío San Juan

CayoTungawara

CayoGuerrero

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RamaCay

Cayo KingPequeño

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Bluefields

BahíaPunta Gorda

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PearlLagoon

Rio Prinzapolka

Escondido

Mer des C

araïbes

El Empalme

Banacruz

Mina La Rosita

CopernaYaoyaCentral

Kuikuina

Valle Kuikuinita

Lisawé

Bonanza

Danlí

Karatá

Wawa

Mulukuku

Limbaika

Makantaca

El Chile

El Chamarro

Haulover Creek

Walpasiksa

Klingna

Alamikamba

Lapan

Layasiksa

Los Cerritos

Camagüey

Los Chiles

El Coral

Muhan

La Gateada

ColoniaRío Rama

San Miguelito

Morrillo

La Azucena

El Castillo

Boca deSábalo

San Macario

San Jorge

Crucitas

Los Chiles

El Desparho

Siuna

San Juan de Nicaragua

Prinzapolka

Wouhnta

San Carlos

SanAntonio

Krisimbila

LagunaGrande

El AyoteFruta de Pan

San Nicolas Wapí

Muelle Real de Siquia

El RecreoEl Rama

El Banco

Los LeivaLa Esperanza

Los SolanoSisi

Tasbapauni

Set Net

Marshall Point

Pearl Lagoon

Haulover

Kukra Hill

OrínocoLa Fe

Brown Bank

Kakabila

Awas

Wawashang

San José

San Miguel

Nueva GuineaRío Punta

TalolingaKurinwas

José Benito Escobar

Yolaina

Nuevo LeónLa Esperanza

Monkey PointEl Almacén

La Fonseca

Verdún

Pijibaye

Bratara

Sandy Bay Sirpe

Kara

Karawala

Chicago

Siawás

San Pedro del Norte

Tumarin

El Gallo

Tortuguero

Barrera

Muelle de Los BueyesEl Cacao

La Batea

Cara de Mono

El Bluff

Punta Gorda

Barra de Río Grande

RÍO SAN JUAN

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COSTA RICA

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REGIÓN AUTÓNOMA DEL ATLÁNTICO SUR (RAAS)

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Isla del Venado

Little CornIsland

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Reserva BiológicalIndio Maíz

Refugio de Vida SilvestreRío San Juan

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Rio Prinzapolka

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Los Cerritos

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San Macario

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San Juan de Nicaragua

Prinzapolka

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San Carlos

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El AyoteFruta de Pan

San Nicolas Wapí

Muelle Real de Siquia

El RecreoEl Rama

El Banco

Los LeivaLa Esperanza

Los SolanoSisi

Tasbapauni

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REGIÓN AUTÓNOMA DEL ATLÁNTICO SUR (RAAS)

Bluefieldsp. 9

Les environs de Bluefieldsp. 12

Pearl Lagoonp. 13

Tasbapaunip. 14

Pearl Caysp. 15

Corn Islandsp. 15

Histoire 4

Accès et déplacements 6

Renseignements utiles 9

Attraits touristiques 9

Hébergement 21

Restaurants 25

Sorties 28

Index 30

Región Autónoma del Atlántico Sur

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Toute carte du Nicaragua vous indiquera que quelque chose se passe lorsque vous traversez le pays vers l’est – le terrain s’aplanit, les routes se perdent, les villes se font plus rares, et la végétation se transforme.

Par contre, rien sur la carte ne vous montrera le changement subtil de la population, de l’Amérique latine aux Caraïbes. Ces changements sont perceptibles lorsque vous voyagez à travers le pays en autocar, mais l’arrivée en avion vous permettra de les ressentir de façon beaucoup plus marquante.

S’il est parfois peu aisé de se déplacer sur le littoral Pacifique du Nicaragua, cela devient franchement difficile sur la côte Caraïbe, ce qui rend l’expérience encore plus intéressante. L’exploration de cette région du pays représente encore une véritable aventure.

Recouvrant plus de la moitié du territoire du pays, mais abritant moins de 10% de la popu-lation, les plaines de l’Est sont encore en grande partie enveloppées d’une dense forêt tropicale humide. Les choses sont toutefois appelées à changer si les travaux de creusement du nouveau canal se poursuivent : sortant du Lago de Nicaragua, celui-ci devrait déboucher à Punta Gorda, à environ 55 km au sud de Bluefields à vol d’oiseau.

Histoire h De Colomb à la colonisation

Christophe Colomb, le premier, aperçut cette côte marécageuse parsemée de lacs et de fleuves à l’aube du XVIe siècle. Accostant dans l’actuel Honduras, il longea le littoral pour atteindre, le 17 septembre 1502, un endroit aujourd’hui appelé « Bluefields ». La population indigène s’avérait nombreuse, la région regroupant la plus forte concentration d’autochtones dans le pays. Avant l’arrivée des Européens, on y dénombrait pas moins d’une dizaine de peuplades différentes, cha-cune possédant son origine et sa langue.

La position stratégique de la région pour le transport fit l’objet de luttes intenses dès le début de la colonisation. Vers la fin du XVIIe siècle, la Grande-Bretagne commença à mettre en place un protectorat le long de la côte caraïbe de l’Amérique centrale, confiant bientôt les rênes du gouvernement local à un dirigeant fantoche, le roi de Mosquitia. Pirates et corsaires furent invités sans retenue. Tant les Anglais que la population locale désiraient empêcher les Espagnols d’étendre leur pouvoir, et une réelle coo-pération, bien que difficile et dispropor-tionnée, s’établit entre les Britanniques et les habitants du pays. La Grande-Bretagne aida la population indigène à maintenir les Espagnols à distance par l’entremise de divers traités et l’attribution de certains pouvoirs; en retour, les Britanniques purent

bénéficier d’une considérable force de tra-vail bon marché; ils détenaient des droits sur les richesses naturelles et obtinrent un accès illimité aux voies de transport.

C’est pendant cette période de domination indirecte, dès le début du XVIIe siècle, que des esclaves africains furent déportés dans la région, afin de travailler dans les plantations et à l’extraction des bois précieux dans la forêt tropicale.

Vers le milieu du XIXe siècle, les regards européens et américains se portèrent plus précisément sur le Río San Juan. Dans les années 1840, la rumeur à propos de la construction d’un canal interocéanique qui traverserait le pays et serait financé par des intérêts américains se répandit. Les Nicaraguayens, qui avaient récemment acquis leur indépendance face à l’Espagne, se lancèrent dans l’aventure, soutenus par des investissements américains. Relier la Californie par voie de terre, depuis l’est des États-Unis, était alors une entreprise plus risquée que d’effectuer un long voyage par bateau agrémenté d’une traversée de l’Amé-rique centrale!

La construction du canal devait débuter à San Juan del Norte (rebaptisé San Juan de Nicaragua), emprunter le Río San Juan, tra-verser le Lago de Nicaragua et aboutir au Pacifique. Mais la chose demeurait inaccep-table aux yeux des Britanniques qui, en 1847, par l’entremise de leur protectorat, avisèrent

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Managua de retirer ses hommes de San Juan del Norte, alors sous juridiction britannique, avant le 1er janvier de l’année suivante. Ce n’est cependant qu’à la suite de l’intervention de la marine britannique que le retrait eut lieu. Le port fut alors rebaptisé « Greytown ».

Résolus à réparer l’affront et à ne pas laisser leur puissance dans la région soumise aux caprices d’un pays tiers, les États-Unis entre-prirent de soutenir le projet de Cornelius Vanderbilt, un homme d’affaires américain, décidé à établir une voie de communication qui remonterait le Río San Juan et se rendrait ensuite par voie terrestre jusqu’au Pacifique. Sous la pression des intérêts financiers améri-cains, le gouvernement nicaraguayen accepta, octroyant à Vanderbilt une concession dans la région, de sorte que la tension avec la Grande-Bretagne demeura forte. Finalement, la signature du traité Clayton-Bulwer, en 1850, interdit tant aux États-Unis qu’à la Grande-Bretagne de détenir des droits exclusifs sur un éventuel canal. Sous l’autorité de José Santos Zelaya, le leader nationaliste nicara-guayen, la côte Caraïbe fut annexée par la force militaire au Nicaragua en 1894.

h L’époque sandinisteMême si, sur papier, le Front sandiniste (FSLN) a toujours prêché des politiques favorables à la préservation des cultures autochtones, elles ne furent pas toujours appliquées dans les faits. La région, tradi-tionnellement opposée à l’ouest du pays, se révéla être l’endroit idéal pour les activités des Contras pendant les années 1980 et fournit bon nombre de recrues au mouve-ment subversif financé par les Américains. L’influence profonde de l’Église morave sur la côte Caraïbe eut aussi son rôle à jouer : ses prêtres n’enseignent-ils pas que « le royaume de Dieu est pur et le royaume de la politique, profane »? Ils décourageaient ainsi un enga-gement politique, commun dans la plupart des autres régions du pays.

La présence d’un sentiment anti-FSLN fut responsable de nombreuses contre-attaques sandinistes, et les tentatives pour subjuguer les activités des Contras conduisirent au déplacement forcé de nombreux Indiens Miskitos au début de 1982. À la suite de la nationalisation, beaucoup de terres des com-

munautés autochtones se retrouvèrent pro-priétés de l’État. Les nombreuses opérations de sécurité menées par le FSLN, tout au long de la guerre des Contras, se traduisirent au fil du temps par des violations des droits de l’homme répétées, laissant les sandinistes aux prises avec un grave problème, tant éthique qu’ethnique. Finalement, sous la pression internationale, des négociations furent entre-prises avec les populations locales, et un statut d’autonomie régionale fut adopté par l’Assemblée nationale en septembre 1987. On lui reproche souvent aujourd’hui d’être une coquille vide...

h L’autonomieBien que la côte Caraïbe fasse partie du Nicaragua depuis plus d’un siècle, le sen-timent dominant demeure celui du déta-chement. Au nord, les Mayagnas et les Miskitos, tous deux des peuples autoch-tones des Caraïbes, ont su conserver en grande partie leur identité, préservant leur langue, leurs méthodes de culture et leurs structures sociales. Au sud, les Garífunas et les Créoles, descendants de populations africaines partiellement métissées avec des autochtones, n’ont su protéger que partiel-lement leur culture.

En 1990, trois années après l’adoption du statut d’autonomie régionale, deux Regiones Autónomas del Atlántico (régions autonomes de l’Atlantique) ont été créées. Chacune, au nord et au sud, possède un gouvernement élu composé de membres des divers groupes ethniques. L’autonomie se définit comme « la reconnaissance et l’exercice effectif des droits historiques des peuples autochtones », droits qui comprennent des aspects poli-tiques, économiques et culturels. Toutefois, comme c’est souvent le cas au Nicaragua, on constate un gouffre de différence entre la théorie et la pratique...

Bien que la Déclaration de l’autonomie ait été applaudie à l’échelle internationale, aucune loi concrète ne vise sa mise en pratique détaillée. Il en résulte des contra-dictions et des problèmes variés au plan gouvernemental.

Aussi un permis de pêche pour Pearl Lagoon sera-t-il délivré à Bluefields, tandis que l’argent sera envoyé à Managua. Ou encore,

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le ministère de l’Éducation comblera des postes à pourvoir dans l’enseignement sur la côte Atlantique en faisant appel à des pro-fesseurs de la côte Pacifique. Certains voient dans ces procédés une manière de « colo-niser » progressivement l’ancienne Mosquitia rebelle. Le flot de nouveaux arrivants hispa-nophones à la recherche de terres dispo-nibles et bon marché, où bâtir leur maison, ne fait d’ailleurs qu’envenimer la situation. Les politiciens locaux, y compris certains représentants des peuples autochtones, sont souvent corrompus et ne souhaitent pas, pour préserver leurs intérêts, s’opposer à la politique édictée par Managua.

Un des éléments-clés pour l’autonomie sur la côte Caraïbe est le territoire. Comme pour plusieurs cultures autochtones dans les Amériques, le concept de « propriété privée » n’existe pas traditionnellement. Conséquemment, les terres collectives qui ont été expropriées dans les années 1980 n’ont pas de titre de propriété officiel, mais appartiennent moralement à toute la commu-nauté. Par ailleurs, des terres collectives sont vendues illégalement par des spéculateurs aussi bien nicaraguayens qu’étrangers, et les communautés autochtones ne disposent pas vraiment d’aide financière ou juridique pour contrecarrer ces ventes. Il s’agit donc d’une terrible situation très difficile à maîtriser.

Ce genre de problème ne fera sans doute que s’accentuer si le gigantesque projet de liaison interocéanique financé par un consor-tium chinois voit le jour. La dernière ébauche du tracé fait état d’un canal long de 278 km

qui relierait Punta Gorda, à mi-chemin entre Bluefields et San Juan de Nicaragua, au lac Nicaragua, puis à l’océan Pacifique en pas-sant juste au sud de Rivas. Il va sans dire que la construction de ce Gran Canal aurait des conséquences énormes pour le pays, tant en retombées financières et économiques qu’en termes écologiques et humains.

Accès et déplacements h Orientation

Bluefields La ville de Bluefields s’étend le long de la mer des Caraïbes, et sa rue principale, la Calle Central, est parallèle à la rive; plusieurs artères importantes qui s’éloignent de l’eau lui sont perpendiculaires. On utilise parfois des noms pittoresques pour désigner ces rues : Avenida Aberdeen, Avenida Reyes et Avenida Cabezas, mais ils ne sont guère utilisés dans la pratique. Dans les limites mêmes du centre-ville, une course ne devrait pas coûter plus de 12$C. Début 2014, un service de transport public en minibus a été inauguré.

Corn IslandsIl s’avère facile de s’orienter sur Big Corn Island : une unique route côtière peu fré-quentée fait le tour de la partie nord de l’île et la coupe en son centre au niveau de la piste d’atterrissage (située au milieu de l’île). Sur place, on se déplace surtout à pied, en vélo ou en taxi. Une course en taxi collectif n’importe où sur l’île coûte 20$C, ou 25$C

URACCANNée dans le sillage du processus d’accès à l’autonomie, l’Universidad de las Regiones Autónomos de la Costa Caribe Nicaragüense (URACCAN; www.uraccan.edu.ni), inaugurée début 1995, est l’une des institutions les plus intéressantes de la région. Les quatre cam-pus de l’université, situés à Bluefields, à Bilwi (Puerto Cabezas), à Nueva Guinea et à Siuna (Las Minas), emploient une proportion importante de professeurs locaux. Les employés et les étudiants sont dans leur grande majorité des Costeños. L’objectif du programme académique de l’université est de fournir aux habitants de la côte Caraïbe les outils néces-saires afin qu’ils puissent se développer et administrer à long terme leurs ressources. On offre donc une formation dans des domaines tels que la gestion des ressources natu-relles, l’ingénierie, les techniques infirmières, la résolution de conflits et l’enseignement. Ces dernières années, l’université s’est parallèlement inscrite dans une internationalisa-tion des échanges destinée à faciliter la mobilité et les apprentissages de ses étudiants.

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de nuit. Il n’y a aucune voiture sur Little Corn Island, mais vous pourrez louer faci-lement des vélos, scooters et voiturettes de golf sur Big Corn Island (voir p. 20).

h En avion

BluefieldsBluefields est la destination la plus accessible de la côte Caraïbe. Le moyen de transport le plus rapide pour s’y rendre demeure l’avion, mais il est également le plus coûteux. La Costeña (2293-5360, www. lacostena.online.com.ni) propose trois vols quotidiens depuis Managua du lundi au samedi (82,50$US l’aller simple) et deux seulement le dimanche. Deux poursuivent leur route jusqu’à Big Corn Island (64$US). Trois vols directs hebdoma-daires desservent en outre Puerto Cabezas (96$US) les lundi, mercredi et vendredi. L’aéroport est situé légèrement à l’extérieur de la ville, vers le sud. Le trajet en taxi pour se rendre au centre-ville coûte environ 25$C.

Corn IslandsDeux vols quotidiens de La Costeña rejoignent Big Corn Island (107$US l’aller simple; départs à 6h15 et 14h30, retours à 8h et 16h10) depuis Managua. Ceux assurés par les petits avions sont en général directs (comptez 1h15 de trajet), ceux à bord des plus gros font une courte escale à Bluefields (certains vols très demandés sont doublés).

h Par voie terrestre et bateau

BluefieldsLe voyage par voie terrestre est long et peu agréable, mais peu coûteux. La route, jadis effroyable après Juigalpa, est désormais en bon état jusqu’à El Rama. Le trajet d’El Rama à Bluefields dure de 1h30 à 2h et se fait en panga, des bateaux partiellement découverts – ce qui peut être inconfortable lorsqu’il pleut.

Votre meilleure option consiste à utiliser les services de Transportes Wendelyn Vargas (2253-2879 ou 2572-1510 à Bluefields), dont les autocars partent a priori quotidien-nement du Mercado Ivan Montenegro de Managua à 6h et 21h (160$C). Vous arri-verez à El Rama respectivement vers midi et 3h du matin et embarquerez sur une panga (bateau rapide) pour vous rendre

jusqu’à Bluefields par le Río Escondido (250$C; durée 1h30 à 2h). Dans le second cas, le départ ne se fait qu’à l’aube; il est alors en général possible de rester dans le bus pour dormir en attendant que la panga parte. La compagnie propose un tarif com-biné avec place garantie sur la première panga (réservations plus que conseillées). Sinon, les pangas fonctionnent toute la journée et partent une fois remplies – mais, sachez-le, vous pourriez devoir attendre de nombreuses heures… Les retours depuis Bluefields se font a priori vers 5h et 13h.

D’autres autocars quittent régulièrement le Mercado Mayoreo de Managua pour El Rama (150$C; 9 départs entre 4h et 21h; durée 7h à 10h), mais sont plus lents, et les derniers départs impliquent de passer une nuit à El Rama (ce qui n’est guère réjouissant).

À El Rama, il est possible de trouver des cargos qui transportent des passagers jusqu’à Bluefields et même jusqu’aux Corn Islands. Vous pouvez par exemple essayer de localiser le Capitán D, qui quitte El Rama le mardi vers 21h, pour arriver à Big Corn le mercredi après-midi (400$C; 8850-2767), ou l’Isleño D (départ jeu vers 19h, arrivée sur Big Corn Island le lendemain vers 9h après une escale à El Bluff). Le premier dispose de couchettes; pour le second, apportez votre hamac! Attention, ces informations sont à prendre avec des pincettes et à vérifier sur place : les départs sont souvent en avance ou en retard de plusieurs heures.

Depuis plusieurs années, une route est en cours d’aménagement, qui doit permettre de désenclaver Bluefields, via Nueva Guinea. Début 2015, les travaux tirent à leur fin et une nouvelle ère pourrait s’ouvrir pour Bluefields. Seul hic : la voie traverse une zone inondable classée Ramsar (zone natu-relle humide d’importance internationale)…

Pearl LagoonUne piste relie El Rama à Pearl Lagoon. Les autocars partent d’El Rama à 16h30 tous les jours (150$C; durée 3h à 5h) et le retour s’effectue vers 6h. Si vous y allez par vos propres moyens, il est préférable de l’em-prunter en véhicule tout-terrain.

En bateau : du lundi au samedi, trois pangas quittent le quai de Bluefields vers 9h, midi et

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15h ou 16h; le dimanche, seule la première est en service. Le prix du passage est d’en-viron 170$C (aller simple) et le voyage dure un peu moins d’une heure. Si vous n’avez pas envie d’attendre, il est possible d’affréter une panga pour au moins 150$US par trajet. Les retours des pangas depuis Pearl Lagoon ont lieu vers 6h30, 7h et 13h – avec, là encore, uniquement le premier bateau le dimanche.

TasbapauniDepuis Bluefields (nouveau quai municipal), les départs se font théoriquement à 9h du lundi au samedi (250$C). Renseignez-vous pour vérifier l’horaire. Vous pouvez tou-jours utiliser le service d’une panga à partir de Bluefields ou de Pearl Lagoon, mais il vous en coûtera, respectivement, au moins 200$US ou 100$US, voire davantage.

Pearl CaysPour vous rendre aux Pearl Cays, vous devrez utiliser le service d’une panga à partir de Bluefields ou, mieux encore, depuis l’Hote-lito Casa Blanca de Pearl Lagoon. Au départ de Pearl Lagoon, il vous en coûtera entre 200$US et 250$US selon la taille du bateau; demandez donc dans les hôtels du voisinage si d’autres personnes sont intéressées.

Corn IslandsLes bateaux partant de Bluefields sont assez fiables, mais vérifiez les horaires avant de partir et sachez que la traversée est souvent houleuse – en particulier entre décembre et mars. Méfiez-vous aussi des personnes qui vous proposent des traversées en bateau privé : certains de ces « capitaines » sont sans navire…

Le Capitán D (300$C; durée 5h à 7h; 8850-2767) part de Bluefields le mercredi vers 10h et fait escale une heure plus tard à El Bluff. Le retour depuis Big Corn Island s’effectue le samedi à 22h. Ce bateau fait aussi parfois la liaison jusqu’à El Rama et il dessert même Puerto Cabezas (au départ de Big Corn Island) une fois par mois. Le Río Escondido (300$C; durée 5h à 6h; Empresa Nacional de Puerto, 2572-2632) quitte Bluefields le mercredi entre 9h et midi et repart de Big Corn Island le jeudi à 9h.

Trois autres bateaux partent théorique-ment d’El Bluff le vendredi : l’Island Trader,

l’Island Express et l’Isleño D, mais à des horaires fort peu pratiques (grosso modo entre 2h et 4h du matin!). Ils voguent géné-ralement jusqu’à Little Corn Island le lende-main, mais rien n’est garanti! Le Genesis part, lui, en toute fin de nuit d’El Bluff, mais le dimanche. Tous coûtent 300$C et prennent entre 5h et 7h pour gagner Big Corn Island. Retours les samedi et dimanche vers 22h.

On rejoint Little Corn Island en panga depuis Big Corn Island. La traversée, qui dure normalement de 25 min à 30 min, peut se révéler plus longue, voire épique par gros temps (particulièrement en décembre et en janvier). La forte houle, la pluie qui s’en mêle, la bâche de plastique tendue sur la tête des passagers pour les protéger, le bateau qui tape à chaque vague font alors de la croisière un véritable cauchemar! Pour être moins secoué, assoyez-vous le plus à l’arrière possible du bateau. Mais dites-vous bien que vous arriverez trempé et remettez votre départ s’il fait trop mauvais : on a déjà vu la panga se perdre en mer… Assurez-vous de bien avoir un gilet de sauvetage (normalement, la police vérifie que chaque passager en dispose d’un). Les départs, qui coïncident avec les vols de La Costeña, se font au quai municipal de Brig Bay à 10h et 16h30 (6h30 et 13h30 dans le sens inverse); le passage coûte 150$C. Si le vol est un peu en retard, la panga attendra généralement, mais pas si le retard est trop conséquent – ni si votre bagage a été mis sur un autre avion plus gros, ce qui est loin d’être une rareté…

Si vous êtes inquiet (et vous devriez l’être), renseignez-vous sur les passages de l’Isleño D et de l’Island Trader, qui font la liaison une fois par semaine, le samedi matin (80$C).

San Juan de NicaraguaDes bateaux font épisodiquement la liaison (12h de mer) depuis Bluefields, mais les rares essais de services réguliers ont tous échoué. Aux dernières nouvelles, une barge transpor-tant de l’essence (et des passagers) circulait de nuit, une fois par semaine (8737-8636), mais rien n’est garanti. À défaut, affréter une panga devrait coûter environ 500$US.

Puerto CabezasUne fois par mois, en fonction de la demande, le Capitán D dessert le port de

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Puerto Cabezas via Big Corn Island (où il passe une journée). Tarif : 850$C depuis Bluefields, 600$C depuis Big Corn Island.

San CarlosD’El Rama, normalement, un bus circule tous les jours (départ vers 4h).

Renseignements utiles h Banques

El RamaBanpro : lun-ven 8h30 à 16h30, sam 8h30 à 12h; frente a minisúper González, 2255-9595 (numéro de téléphone national)

BluefieldsBanpro : lun-ven 8h30 à 16h30, sam 8h30 à 12h; frente a la iglesia morava, 2572-2775

Lafise/Bancentro : lun-ven 8h à 16h30, sam 8h à 12h; Calle Cabezas, 2572-0227

Corn IslandsBanpro : lun-ven 8h à 16h30, sam 8h à 12h; Big Corn Island, Brig Bay no 2, frente al aeropuerto, 2575-5107

Il n’y a pas de banque sur Little Corn Island. On peut par contre s’adresser au Cafe Desideri, qui, si l’on est coincé, accepte de faire des avances de fonds sur cartes de crédit contre une commission de 10%.

h Internet

Corn IslandsSur Big Corn Island et Little Corn Island, la plupart des hôtels fournissent une connexion Internet, plus ou moins lente. Sinon, sur Little Corn Island, la Casa Iguana (voir p.  24) propose un accès gratuit avec une consom-mation (autrement 1$US). Dans le nord de l’île, Farm Peace & Love dispose d’un accès Internet par satellite cher (10h à 16h seule-ment; 1,50$US/15 min ou 10$US/jour).

h Numéros d’urgence

BluefieldsPolice : 2572-2333 ou 118Services médicaux : 2572-2582

h Renseignements touristiquesVisitez le site www.rightsideguide.com (en anglais) pour obtenir de bonnes informa-tions sur la région et lire de passionnants récits de voyage qui se passent dans cette zone. Il travaille en collaboration avec l’agence Atlantic Tour (2572-2259), qui propose une sélection d’excursions et d’ex-périences locales pour vous faire découvrir la côte Caraïbe et ses îles.

BluefieldsVous trouverez un bureau d’INTUR (lun-ven 8h à 12h et 13h30 à 17h, 2572-0221, [email protected]) à Bluefields, à une demi-rue à l’est et une demi-rue au sud de l’église catholique.

Corn IslandsVisitez le site Internet www.bigcornisland.com pour en connaître plus sur les îles, mais attention, l’information n’est pas très à jour. Pour Little Corn, ce sera : www. littlecornisland.net.

Attraits touristiquesBluefields

À ne pas manquer h Le festival Palo de Mayo p. 12

h Randonnée jusqu’à la tour de télécommunications p. 12

Les bonnes adressesRestaurants

h Tía Irene p. 25

Bluefields (43 000 hab.) doit son nom au pirate néerlandais Blauveldt, qui a écumé la région au début du XVIIe siècle. Principal centre du Nicaragua caribéen, cette bour-gade aux abords interlopes a été fondée par des Européens vers la fin du XVIIIe siècle, en un lieu où une communauté indigène, vraisemblablement kukra, existait depuis bien longtemps.

Bluefields s’est longtemps illustrée aux avant-postes de la politique et de l’économie de la région. En 1894, le dictateur nicaraguayen José Santos Zelaya y envoya des troupes pour chasser une fois pour toutes l’occupant

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britannique. Puis, en 1909, les Américains y débarquèrent, lorsqu’ils entreprirent de renverser le même Zelaya. Plus récemment, si la lutte visant à faire tomber Somoza a peu affecté la côte Caraïbe, Bluefields a été le théâtre de combats lors de la guerre des Contras. En 1985, ceux-ci attaquèrent la ville, mais, peu après, on entreprit un processus de négociations en faveur de l’autonomie, et la situation se stabilisa.

Bluefields se présente aujourd’hui comme un théâtre grandeur nature animé par plu-sieurs cultures et langues, avec ses collèges, ses écoles et son activité économique; tous ces éléments réunis révèlent le dynamisme de cette ville bilingue, voire trilingue, où l’on entend même parfois anglais, espagnol et créole dans une même phrase – sans oublier, de-ci de-là, quelques mots de mis-kito ou d’une autre langue autochtone... Les gens âgés vous diront que l’espagnol se

parle de plus en plus dans la région, et le nombre de personnes à la recherche d’une meilleure qualité de vie quittant la côte Pacifique pour s’installer dans l’est du pays va croissant. Ainsi le mélange traditionnel créole se transforme-t-il de plus en plus en mestizo.

Régulièrement située sur le passage des ouragans, Bluefields a été frappée à 12 reprises au cours du dernier siècle et demi. Joan, en 1988, rasa en grande partie la ville, faisant près de 150 morts et un milliard de dollars de dégâts au Nicaragua; nettement moins puissant, César, en 1996, fit heureu-sement moins de dommages.

Bluefields n’est pas un incontournable, ni même belle de quelque manière que ce soit. Pire encore, la ville est devenue un important point de transit de la drogue sud-américaine. La consommation de crack y est élevée et

ObeahD’après les anthropologues, la pratique de l’obeah provient d’une religion africaine impor-tée par des esclaves. Quelles que soient ses origines exactes, cependant, il s’est toujours agi, aussi loin qu’on s’en souvienne, d’une des pratiques et croyances les plus ancrées à Bluefields, et ce, auprès de toutes les couches sociales.

Personne ne sait précisément ce que font les femmes et les hommes voués à ce culte, non plus qu’on ne saurait identifier les objets qui s’y trouvent liés. D’ailleurs, si l’obeah se pratique, personne n’en parle. Toutefois, on s’entend traditionnellement pour dire que l’obeah est une forme d’occultisme qui fait appel à certains rites et cérémonies – et que la Bible chrétienne y tiendrait même un rôle.

Comment se débarrasser d’une personne indésirableSi quelqu’un vous ennuie, vous cause des problèmes ou vous répugne tout simplement, vous pouvez vous en débarrasser de la façon suivante : écrivez son nom sur un bout de papier, enveloppez-le dans un morceau de tissu noir sur lequel vous tracerez une croix rouge et introduisez-le dans une petite bouteille. Rendez-vous ensuite jusqu’à un cours d’eau, pro-noncez le nom de la personne indésirable comme si vous l’appeliez et jetez la bouteille à l’eau sans vous retourner. L’indésirable disparaîtra de votre vie pour ne plus jamais y reparaître.

Comment garder un hommeSi une femme désire garder un homme pour elle seule, et s’assurer qu’il ne la quittera jamais, il lui suffit de mêler un peu d’eau de son bain (à elle) à une boisson qu’elle lui fera consommer. Une autre des nombreuses techniques employées pour garder un homme, sans doute moins risquée et déplaisante pour le concerné, consiste à « enterrer », au fond d’un trou creusé dans le sol, sous la chambre à coucher conjugale, l’eau dans laquelle la femme aura lavé des sous-vêtements de l’homme.

Tiré de The Oral History of Bluefields/La Historia Oral de Bluefields, du professeur Hugo Sujo Wilson, 1998, CIDCA-UCA.

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BLUEFIELDS

0 50 100m

HÉBERGEMENT1. Cx Hotel & Casino Oasis 2. Cx Hotel Bluefields Bay 3. Cz Hotel Caribbean Dream 4. Cz Hotel Jackani5. Cz Mini Hotel y

Cafetín Central

RESTAURANTS6. Az Chez Marcel7. Cz El Flotante 8. Az Pizza Martinuzzi 9. Cx Tía Irene

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la sécurité pas extraordinaire dès la nuit tombée… Le taux de criminalité est ici quatre fois plus élevé que dans le reste du pays.

Cela dit, le voyageur pourra prendre un cer-tain plaisir à flâner dans les rues (de jour), contempler les vieux bâtiments et observer l’activité humaine. Les trois quartiers les plus anciens se trouvent (ce qui n’a rien d’étonnant) au bord de l’eau; il s’agit, du nord au sud, d’Old Bank, de Beholdeen et de Cotton Tree. Old Bank, qui occupe la portion la plus au nord du centre-ville, est aujourd’hui devenu une sorte de ghetto. Au sud s’étend Beholdeen, dont le nom inusité a une origine incertaine. Une version veut qu’une femme dépendante d’une famille cruelle se soit exclamée, après avoir recueilli les fonds nécessaires à l’achat de son propre

logis : Plus jamais redevable! (« redevable » se traduisant par beholden en anglais). Le Barrio Pointeen forme une petite péninsule, sur les côtes de laquelle se regroupent plu-sieurs restaurants de fruits de mer. Dernier des vieux quartiers, Cotton Tree commence à l’extrémité sud de cette même rue princi-pale et tient apparemment son nom (d’ail-leurs fort approprié) d’un grand cotonnier du secteur.

Une autre zone intéressante à parcourir à pied est celle de New York, un quartier situé à quelques rues au nord de la tour de télécommunications. C’était jadis là le quartier riche de la ville, peuplé de grandes demeures séduisantes, et bien que la plupart aient été détruites par l’ouragan Joan, cer-taines structures valent encore le coup d’œil.

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IndexAAwas (Pearl Lagoon) 14

BBarrio Pointeen (Bluefields) 11Baseball 18Beholdeen (Bluefields) 11Big Corn Island (Corn Islands) 16, 17

hébergement 22restaurants 26sorties 29

Bluefields 9, 11hébergement 21restaurants 25sorties 28

CCasa de la Cultura (Big Corn Island) 17Cerro Las Torres (Bluefields) 12CIDCA (Bluefields) 12Corn Islands 15

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Cotton Tree (Bluefields) 11

EEl Bluff (environs de Bluefields) 12El Rama

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Équitation 18

HHaulover (Pearl Lagoon) 14Hébergement

Big Corn Island 22Bluefields 21Corn Islands 22El Rama 21Little Corn Island 24Pearl Lagoon 21

IIsla del Padre (environs de Bluefields) 13

KKayak 14

LLas Torres (Bluefields) 12Little Corn Island (Corn Islands) 17, 18

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NNew York (Bluefields) 11

OObeah 10

Les numéros de page en gras renvoient aux cartes.

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Old Bank (Bluefields) 11Orínoco (Pearl Lagoon) 14

PPalo de Mayo (Bluefields) 12Parcs et réserves

Reserval Natural Wawashang (Pearl Lagoon) 14

Pearl Cays 15Pearl Lagoon 13

hébergement 21restaurants 26

Pêche 12, 19Plages

El Bluff 12Plongée 19Plongée-tuba 19

RRama Cay (environs de Bluefields) 13Randonnée pédestre 12, 20Región Autónoma de Atlántico Sur 2, 3

hébergement 21restaurants 25sorties 28

Reserval Natural Wawashang (Pearl Lagoon) 14Restaurants

Big Corn Island 26Bluefields 25Corn Islands 26El Rama 25Little Corn Island 27Pearl Lagoon 26

Rundown 27

SSouthwest Bay (Big Corn Island) 17

TTasbapauni 14

UURACCAN 6Usine de traitement de langoustes Pasenic (Big

Corn Island) 17

VVélo 20

YYoga 20

Classification des attraits touristiques ««« À ne pas manquer «« Vaut le détour « Intéressant

Classification de l’hébergementL’échelle utilisée donne des indications de prix pour une chambre standard pour deux personnes, avant taxe, en vigueur durant la haute saison.

$ moins de 15$US $$ 15$US à 30$US $$$ 31$US à 60$US $$$$ 61$US à 100$US $$$$$ plus de 100$US

Classification des restaurantsL’échelle utilisée dans ce guide donne des indications de prix pour un repas complet pour une personne, avant les boissons, les taxes et le pourboire.

$ moins de 10$US $$ 10$US à 20$US $$$ plus de 20$

Tous les prix mentionnés dans ce guide sont en dollars américains.

Les sections pratiques aux bordures grises répertorient toutes les adresses utiles.

Repérez ces pictogrammes pour mieux vous orienter :

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Attraits

Petit déjeuner inclus dans le prix de la chambre

ôDemi-pension(dîner, nuitée et petit déjeuner)

@ Pension complète

tlj Tous les jours

tc Tout compris

Hébergement

Restaurants

Sorties

Achats

Hébergement

Restaurants

Sorties

Mer, lac, rivière

Forêt ou parc

Place

Capitale nationale

Capitale provinciale

Frontière internationale

Frontière provinciale

Chemin de fer

Tunnel

Autoroute Route principale Route secondaire

Apportez votre vin

Label Ulysse pour les qualitésparticulières d’un établissement

Aéroport international

Information touristique

Marché

Montagne

Musée

Parc national

Phare

Pique-nique

Piste cyclable

Plage

Point de vue

Port

Réserve faunique

Ruines

Sentier pédestre

Soins médicaux

Station de métro

Stationnement

Station-service

Terrain de camping

Terrain de golf

Traversier (ferry)

Traversier (navette)

Volcan

Aéroport régional

Banque

Base militaire

Bâtiment/Point d’intérêt

Bureau de poste

Casino

Cimetière

Écluse

Église

Gare ferroviaire

Gare routière

Hôpital

Légende des cartes

Symboles utilisés dans ce guide

Tous les symboles ne sont pas nécessairement utilisés dans ce guide.

Region Autonoma de Atlantico Sur (Nicaragua), ISBN 978-2-76582-166-3 (version numérique PDF), est un chapitre tiré du guide Ulysse Nicaragua, ISBN 978-2-89464-654-0 (version imprimée), dont la publication et le dépôt légal ont eu lieu le troisième trimestre 2015.

Crédits Auteure : Carol WoodRecherche, rédaction et mise à jour de la 6e édition : Claude Hervé-BazinÉditeur : Pierre LedouxCorrecteur : Pierre DaveluyInfographistes : Isabelle Lalonde, Judy Tan, Philippe ThomasAdjoints à l’édition : Julie Brodeur, Ambroise Gabriel, Annie GilbertCollaboration aux éditions antérieures : Ries Agterberg, Preston Browning, Jean Brugger, Pierre Corbeil, Maggie Fisher, Cindy Garayt, Lillian Hall, Nadine Jubb, Rodolphe Lasnes, Arlen Palacios, Amanda Procter, Denise Van Wissan, Sonya Waite

Cet ouvrage a été réalisé sous la direction de Claude Morneau.

Remerciements

Merci à Sharon Boorstin de Murphy O’Brien Public Relations pour son aide.

Guides de voyage Ulysse reconnaît l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour ses activités d’édition.

Guides de voyage Ulysse tient également à remercier le gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Guides de voyage Ulysse est membre de l’Association nationale des éditeurs de livres.

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Toute photocopie, même partielle, ainsi que toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont formellement interdites sous peine de poursuite judiciaire.

© Guides de voyage Ulysse inc.Tous droits réservésISBN 978-2-76582-166-3 (version numérique PDF)