technicien territorial concours externe session 2016

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Sujet national pour l’ensemble des centres de gestion organisateurs TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016 ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ : RĂ©ponses Ă  des questions techniques Ă  partir d’un dossier portant sur la spĂ©cialitĂ© au titre de laquelle le candidat concourt. DurĂ©e : 3 heures Coefficient : 1 SPÉCIALITÉ : DÉPLACEMENTS, TRANSPORTS À LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET : Vous ne devez faire apparaĂźtre aucun signe distinctif dans votre copie, ni votre nom ou un nom fictif, ni votre numĂ©ro de convocation, ni signature ou paraphe. Aucune rĂ©fĂ©rence (nom de collectivitĂ©, nom de personne, 
) autre que celles figurant le cas Ă©chĂ©ant sur le sujet ou dans le dossier ne doit apparaĂźtre dans votre copie. Seul l’usage d’un stylo Ă  encre soit noire, soit bleue est autorisĂ© (bille non effaçable, plume ou feutre). L’utilisation d’une autre couleur, pour Ă©crire ou pour souligner, sera considĂ©rĂ©e comme un signe distinctif, de mĂȘme que l’utilisation d’un surligneur. L’utilisation d’une calculatrice de fonctionnement autonome et sans imprimante est autorisĂ©e. Le non-respect des rĂšgles ci-dessus peut entraĂźner l’annulation de la copie par le jury. Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte. Ce sujet comprend 25 pages Il appartient au candidat de vĂ©rifier que le document comprend le nombre de pages indiquĂ©. S’il est incomplet, en avertir un surveillant.

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Page 1: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

Sujet national pour l’ensemble des centres de gestion organisateurs

TECHNICIEN TERRITORIAL

CONCOURS EXTERNE

SESSION 2016

ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ : RĂ©ponses Ă  des questions techniques Ă  partir d’un dossier portant sur la spĂ©cialitĂ© au titre de laquelle le candidat concourt.

Durée : 3 heures Coefficient : 1

SPÉCIALITÉ : DÉPLACEMENTS, TRANSPORTS

À LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET :

Vous ne devez faire apparaßtre aucun signe distinctif dans votre copie, ni votre nomou un nom fictif, ni votre numéro de convocation, ni signature ou paraphe.

Aucune référence (nom de collectivité, nom de personne, 
) autre que cellesfigurant le cas échéant sur le sujet ou dans le dossier ne doit apparaßtre dansvotre copie.

Seul l’usage d’un stylo Ă  encre soit noire, soit bleue est autorisĂ© (bille non effaçable,plume ou feutre). L’utilisation d’une autre couleur, pour Ă©crire ou pour souligner,sera considĂ©rĂ©e comme un signe distinctif, de mĂȘme que l’utilisation d’un surligneur.

L’utilisation d’une calculatrice de fonctionnement autonome et sans imprimante estautorisĂ©e.

Le non-respect des rùgles ci-dessus peut entraüner l’annulation de la copie par lejury.

Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte.

Ce sujet comprend 25 pages

Il appartient au candidat de vérifier que le document comprend le nombre de pages indiqué.

S’il est incomplet, en avertir un surveillant.

Page 2: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

Vous prĂ©ciserez le numĂ©ro de la question et le cas Ă©chĂ©ant de la sous-question auxquelles vousrĂ©pondrez.Vous rĂ©pondrez aux questions Ă  l’aide des documents et de vos connaissances personnelles.Des rĂ©ponses rĂ©digĂ©es sont attendues et peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es si besoin de tableaux,

graphiques, schémas


Question 1 : (3 points) Quelles sont les consĂ©quences de la « loi NOTRe » sur l’organisation des transports publics et les problĂ©matiques de dĂ©placements ?

Question 2 : (3 points) Vous ĂȘtes technicien territorial au sein du service « MobilitĂ© et dĂ©placements » de la ville de Techniville (95 000 habitants). Formulez des propositions pour dĂ©velopper le covoiturage sur le trajet domicile-travail pour les habitants de la commune.

Question 3 : (4 points) La ligne A de transports en commun de Techniville (Document 7) prĂ©sente des temps de parcours trop longs qui nuisent Ă  son attractivitĂ©. Les Ă©lus se posent la question de mettre en place des services express sur cette ligne : quels sont les arrĂȘts Ă  conserver pour dĂ©velopper ces services ? Quelles sont les consĂ©quences et solutions pour les clients des autres arrĂȘts ? Établissez un diagnostic et faites une proposition argumentĂ©e pour l’amĂ©lioration des temps de parcours sur la ligne.

Question 4 : (3 points) Dans le cadre de la politique d’accessibilitĂ© de la voirie, prĂ©cisez les obligations rĂ©glementaires et prĂ©conisations techniques Ă  prendre en compte dans les amĂ©nagements pour assurer une accessibilitĂ© piĂ©tonne Ă  partir des quais de transports collectifs vers les voiries et les trottoirs des espaces publics.

Question 5 : (4 points) Dans le cadre de l’organisation d’une nouvelle ligne de transport public par bus, la ville doit procĂ©der Ă  des travaux d’amĂ©nagement de nouveaux arrĂȘts de bus pour un montant de 400 000 € HT et acquĂ©rir 6 vĂ©hicules d’un coĂ»t unitaire de 350 000 € HT. PrĂ©cisez la dĂ©marche de marchĂ©s publics Ă  engager pour les travaux et la procĂ©dure d’achat des vĂ©hicules.

Question 6 : (3 points) Quelles préconisations faites-vous pour faciliter la livraison des marchandises dans la commune de Techniville ? Détaillez vos propositions.

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Liste des documents: Document 1 : « DĂ©cryptage de la loi NOTRe » (extrait) – La Gazette des communes – 9

septembre 2015 – 5 pages

Document 2 : « Code des marchĂ©s publics : procĂ©dure applicable aux marchĂ©s de services » – Legifrance – site consultĂ© le 12 fĂ©vrier 2016 – 1 page

Document 3 : « Code des marchĂ©s publics : marchĂ©s et accords-cadres relatifs Ă  l’achat de vĂ©hicules Ă  moteur » – Legifrance – site consultĂ© le 12 fĂ©vrier 2016 – 1 page

Document 4 : « Mettre en place un systĂšme de covoiturage » – Colibris-le-mouvement.org – site consultĂ© le 25 juin 2015 – 2 pages

Document 5 : « Recommandations pour amĂ©liorer les performances d’une ligne de bus » (extraits) – STIF – AutoritĂ© organisatrice des transports franciliens – Site consultĂ© en novembre 2015 – 2 pages

Document 6 : « Transports de marchandises en ville. Les aires de livraison » - Fiche ADEME – Mars 2005 – 2 pages

Document 7 : « Matrice des montĂ©es/descentes de la ligne A » – 1 page

Document 8 : « AccessibilitĂ© de la voirie et des espaces publics. ÉlĂ©ments pour l’élaboration d’un diagnostic pour les petites communes » (extraits) – CERTU – Janvier 2011 – 3 pages

Document 9 : « Comment ça marche ? » – covoiturage-grand-Lyon.com – site consultĂ© le 25 juin 2015 – 4 pages

Document 10 : « La livraison de marchandises en ville » – Plaquette de l’ADEME et du GART – Novembre 2009 – 1 page

Documents reproduits avec l’autorisation du CFC Certains documents peuvent comporter des renvois à des notes ou à des documents

non fournis car non indispensables à la compréhension du sujet.

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DOCUMENT 1 REFORME DE L'ETAT

DĂ©cryptage de la loi Notre (extrait) La Gazette des communes - PubliĂ© le 09/09/2015 ‱ Par « Cabinet Seban et associĂ©s, avocats » ‱ dans : Dossiers juridiques

TroisiÚme et dernier volet de la Réforme territoriale, la loi portant nouvelle or-ganisation territoriale de la République (Notre) a été promulguée le 7 août 2015. Décryptage juridique de cet acte III de la décentralisation.

À l’exception des dispositions de l’article 59 relatives aux modalitĂ©s d’élection des conseillers de la mĂ©tropole du Grand Paris censurĂ©es par le Conseil constitutionnel par sa dĂ©cision n°2015-717 du 6 aout 2015, la loi Notre dans sa version dĂ©finitive est issue de l’accord qui s’est dĂ©gagĂ© lors de la commission mixte paritaire le 9 juillet 2015.

RĂ©sultat d’un compromis entre le SĂ©nat et l’AssemblĂ©e, de l’intervention du scrutin dĂ©partemental au cours de son examen au Parlement et sur fond de rĂ©duction des dotations aux collectivitĂ©s terri-toriales, cette loi s’écarte Ă  de nombreux Ă©gards, de ses ambitions originelles.

Ainsi en est-il, notamment, du recul opĂ©rĂ© sur la suppression des conseils dĂ©partementaux Ă  l’hori-zon 2020 qui figurait dans l’exposĂ© des motifs du projet de loi dĂ©posĂ© sur le bureau du SĂ©nat le 18 juin 2014.

De la mĂȘme façon, le principe de l’élection au suffrage universel des Ă©tablissements publics de coo-pĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre sans flĂ©chage, selon des modalitĂ©s fixĂ©es par la loi avant le 1er janvier 2017, n’a pas rĂ©sistĂ© Ă  la nĂ©gociation avec le SĂ©nat.

Parmi les grands absents de la version dĂ©finitive du texte, on compte encore le Haut Conseil des Territoires comme instance de dialogue entre le gouvernement et les collectivitĂ©s territoriales prĂ©-sidĂ© par le Premier Ministre, une nouvelle fois Ă©cartĂ©, le SĂ©nat y Ă©tant extrĂȘmement hostile.

Le compromis a eu raison, en outre, du durcissement des conditions de blocage du transfert de la compĂ©tence PLU Ă  l’intercommunalitĂ© telles que dĂ©finies par la loi Alur souhaitĂ© par l’AssemblĂ©e nationale ainsi que du chef de filĂąt des rĂ©gions en matiĂšre de tourisme.

L’AssemblĂ©e Nationale a obtenu, de son cĂŽtĂ©, l’approbation par la commission mixte paritaire de la suppression de l’article 12 bis portant crĂ©ation d’un schĂ©ma rĂ©gional des crĂ©matoriums, la suppres-sion de l’article 6 bis A tendant Ă  la crĂ©ation de chartes rĂ©gionales d’amĂ©nagement du littoral avec force prescriptive jugĂ©es superfĂ©tatoires et propres Ă  permettre des divergences d’application de la loi « Littoral », ainsi que la suppression de l’article 24 bis prĂ©voyant la compensation financiĂšre par l’État, au moyen d’un prĂ©lĂšvement, de la prise en charge par les dĂ©partements des mineurs isolĂ©s Ă©trangers.

Notons enfin que, prĂ©alablement Ă  l’intervention de la commission mixte paritaire, de nombreuses autres propositions issues des dĂ©bats parlementaires et adoptĂ©es dans l’une des deux assemblĂ©es avaient d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© abandonnĂ©es, Ă  l’instar, par exemple, de l’ouverture aux EPCI et aux com-munes de plus de 10 000 habitants de la possibilitĂ© de crĂ©er une mission d’information et d’évalua-tion prĂ©vue par l’article L. 2121-22-1 du Code GĂ©nĂ©ral des CollectivitĂ©s Territoriales (CGCT).

Le texte n’en comprend pour autant pas moins de 136 articles axĂ©s autour de trois parties : une nouvelle dĂ©finition des compĂ©tences portant accroissement du rĂŽle des rĂ©gions, un renforcement de l’intercommunalitĂ© et l’amĂ©lioration de la transparence et de la gestion des collectivitĂ©s territoriales.

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La redĂ©finition des compĂ©tences dĂ©partementales et rĂ©gionales Au grĂ© de la navette parlementaire, la rĂ©partition des compĂ©tences entre les dĂ©partements et les rĂ©-gions n’a cessĂ© d’évoluer.

Au terme du processus lĂ©gislatif, on pourrait conclure schĂ©matiquement que les transferts sont moins nombreux qu’à son origine.

Le retour en arriĂšre sur le transfert des collĂšges aux rĂ©gions qui figurait dans le projet de loi Ă  l’article 12 constitue Ă  cet effet l’une des mesures les plus symboliques.

De façon plus prĂ©cise, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© que, dans le cadre d’une spĂ©cialisation des compĂ©tences des rĂ©gions et des dĂ©partements – et donc de la suppression de la clause de compĂ©tence gĂ©nĂ©rale (CCG) au sein de ces deux collectivitĂ©s -, les rĂ©gions hĂ©ritent de compĂ©tences principalement dans le cadre de leur qualitĂ© nouvelle de collectivitĂ© responsable de la dĂ©finition « des orientations en matiĂšre de dĂ©veloppement Ă©conomique », le domaine des transports subissant en outre des modifi-cations en termes de gouvernance importantes.

La spécialisation des compétences des départements et des régions Annoncée par François Hollande le 14 janvier 2014 et confirmée par Manuel Valls, dans son dis-cours de politique générale le 8 avril 2014, la suppression de la CCG pour les départements et les régions a été votée aux termes des articles 1ers (pour les Régions) et 94 (pour les Départements) de la loi.

Pour les rĂ©gions comme pour les dĂ©partements, la suppression de la CCG n’a Ă©tĂ© assortie d’aucun dĂ©lai particulier d’entrĂ©e en vigueur.

Les DĂ©partements et les RĂ©gions sont donc cantonnĂ©s Ă  l’exercice des compĂ©tences que la loi leur attribue depuis le 9 aoĂ»t 2015.

Notons toutefois qu’il a Ă©tĂ© prĂ©vu des dĂ©lais d’entrĂ©e en vigueur distincts selon les articles ainsi que certains rĂ©gimes transitoires Ă  l’instar de celui permettant aux conseils dĂ©partementaux de maintenir les financements accordĂ©s aux organismes qu’ils ont crĂ©Ă©s antĂ©rieurement ou auxquels ils participent pour concourir au dĂ©veloppement Ă©conomique de leur territoire jusqu’au 31 dĂ©cembre 2016.

Il est en outre indiquĂ©, non sans ambiguĂŻtĂ©, au sein des dispositions transitoires et finales de la loi, que « sauf disposition contraire, l’exĂ©cution des engagements juridiques, financiers et budgĂ©taires pris par les dĂ©partements et les rĂ©gions avant la date de publication de la prĂ©sente loi en dehors des domaines de compĂ©tences que la loi leur attribue se poursuit jusqu’au 31 dĂ©cembre 2015».

Il en rĂ©sulte donc la possibilitĂ© pour les collectivitĂ©s de poursuivre leurs « engagements » a minima jusqu’au 31 dĂ©cembre 2015.

Rien ne semble cependant trĂšs Ă©vident quant Ă  l’avenir de conventions conclues par les dĂ©partements ou les rĂ©gions dont le terme est fixĂ© Ă  une date postĂ©rieure au 31 dĂ©cembre 2015, lorsque celles-ci s’inscriront hors du champ de compĂ©tence de la collectivitĂ© signataire.

La dĂ©finition de compĂ©tences partagĂ©es : En dĂ©pit de l’ambition de spĂ©cialisation des collectivitĂ©s territoriales, il a Ă©tĂ© jugĂ© que le caractĂšre transversal de certaines compĂ©tences imposait leur exercice partagĂ©.

C’est ainsi que la loi prĂ©voit dĂ©sormais expressĂ©ment que « les compĂ©tences en matiĂšre de culture, de sport, de tourisme, de promotion des langues rĂ©gionales et d’éducation populaire sont partagĂ©es entre les communes, les dĂ©partements, les rĂ©gions et les collectivitĂ©s Ă  statut particulier » (article L. 1111-4 du CGCT).

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À cet effet, il a toutefois Ă©tĂ© prĂ©vu en sus (article L. 1111-8-2 du CGCT), que lorsque l’exercice de ces compĂ©tences s’opĂšre par le versement d’aides ou de subventions, il puisse ĂȘtre mis en place un guichet unique assumĂ© par l’État, une collectivitĂ© territoriale ou un EPCI avec lequel les autres per-sonnes publiques concluraient des conventions lui dĂ©lĂ©gant par suite, cette compĂ©tence.

Une redĂ©finition des compĂ©tences dans le domaine de la mobilitĂ© La gouvernance en matiĂšre de transport et de voirie a incontestablement constituĂ© l’un des sujets les plus sensibles dans l’examen de ce projet de loi Notre.

À l’issue des dĂ©bats, voici les principales dispositions votĂ©es par les deux chambres.

Plusieurs transferts de compĂ©tence ont tout d’abord Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s entre les dĂ©partements et les rĂ©gions. À compter du 1er janvier 2017, les rĂ©gions seront compĂ©tentes en lieu et place des dĂ©partements s’agissant des services non urbains, rĂ©guliers ou Ă  la demande (article L. 3111-1 du Code des trans-ports), des transports scolaires (Ă  l’exception toutefois des services de transport spĂ©cial des Ă©lĂšves handicapĂ©s vers les Ă©tablissements scolaires qui demeureront Ă  la charge du DĂ©partement), de la desserte des Ăźles françaises (article L. 5431-1 du Code des transports) ou encore de la construction, l’amĂ©nagement et l’exploitation des gares publiques routiĂšres de voyageurs relevant du dĂ©partement. Ce dernier transfert ne s’applique toutefois pas pour les RĂ©gions Ile-de-France et RhĂŽne-Alpes sur le territoire de la mĂ©tropole de Lyon.

À noter au demeurant que la loi a procĂ©dĂ© Ă  une dĂ©finition des services de transport urbain et Ă  la substitution de la notion de pĂ©rimĂštre de transports urbains qui figurait Ă  l’article L. 1231-2 du code des transports par la notion de ressort territorial des autoritĂ©s organisatrices de la mobilitĂ©.

La loi prĂ©voit en outre que les lignes ferroviaires d’intĂ©rĂȘt local gĂ©rĂ©es par les dĂ©partements Ă  des fins de transports, que ce soit Ă  des fins de transport de personnes ou de marchandises, seront trans-fĂ©rĂ©es aux rĂ©gions dans les 18 mois suivant la promulgation de la loi.

La voirie départementale demeure de la compétence des départements contrairement à ce que pré-voyait le projet initial.

Il a par ailleurs Ă©tĂ© accordĂ© aux prĂ©sidents de conseils dĂ©partementaux le mĂȘme pouvoir d’exĂ©cution d’office des travaux aux abords de la voirie dĂ©partementale situĂ©e hors agglomĂ©ration que celui dont disposent les maires pour la voirie communale (article L. 131-7 du Code de la voirie routiĂšre).

Il a cependant Ă©tĂ© introduit une nouvelle disposition Ă  l’article L. 4211-1 du CGCT prĂ©voyant que les rĂ©gions auront la possibilitĂ© de financer les itinĂ©raires routiers d’intĂ©rĂȘt rĂ©gional et identifiĂ©s comme tels dans le schĂ©ma rĂ©gional d’amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d’égalitĂ© des territoires (SRADDET).

D’autres transferts de gouvernance des infrastructures de transport ont Ă©galement Ă©tĂ© ouverts, Ă  l’ins-tar de la gestion des ports maritimes et intĂ©rieurs qui pourra ĂȘtre transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux autres collectivitĂ©s dans les conditions dĂ©finies par l’article 22 de la loi Notre, de la propriĂ©tĂ© des petites lignes de fret ferroviaire qui pourra ĂȘtre transfĂ©rĂ©e par l’Etat Ă  une collectivitĂ© territoriale ou Ă  un groupement de collectivitĂ©s territoriales en application des dispositions modifiĂ©es en consĂ©-quence de l’article L. 3114-1 du code de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques, ou encore de certains aĂ©rodromes qui pourront ĂȘtre transfĂ©rĂ©s par l’Etat aux collectivitĂ©s qui en auront fait la demande dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 6311-1 du code des transports.

Enfin, plus gĂ©nĂ©ralement en matiĂšre de transport, il doit ĂȘtre notĂ© que cette loi a Ă©tĂ© l’occasion de dĂ©cider d’un report de neuf mois de l’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de dĂ©centralisation et de dĂ©-pĂ©nalisation du stationnement introduite par les articles 63 et 64 de la loi Maptam afin de laisser aux autoritĂ©s compĂ©tentes le temps nĂ©cessaire Ă  la mise en place du forfait post/stationnement.

Il a au demeurant Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©, dans ce cadre, d’habiliter les agents de police municipale et Ă  Paris, les agents de surveillance (ASP), Ă  Ă©tablir les avis de paiement de forfait de post-stationnement prĂ©vus Ă  l’article L. 2333-87 du CGCT.

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Le renforcement du rĂŽle des rĂ©gions Outre les transferts de compĂ©tence dans le domaine des transports, qui viennent d’ĂȘtre dĂ©taillĂ©s, la loi a accru sensiblement les prĂ©rogatives des rĂ©gions.

La région devient en effet la collectivité territoriale responsable sur son territoire du développement économique et non plus seulement la collectivité cheffe de file de cette compétence.

Dans ce cadre, la rĂ©gion obtient notamment la compĂ©tence exclusive pour dĂ©finir des « rĂ©gimes d’aides et pour dĂ©cider de l’octroi des aides aux entreprises dans la rĂ©gion » (article L. 1511-2 du CGCT) ainsi que l’élaboration de deux schĂ©mas majeurs prospectifs, couvrant les deux volets du dĂ©veloppement Ă©conomique :

‱ le schĂ©ma rĂ©gional de dĂ©veloppement Ă©conomique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII), lequel dĂ©finit les orientations en matiĂšre d’aides aux entreprises, de soutien Ă  l’in-ternationalisation et d’aide Ă  l’investissement immobilier et Ă  l’innovation des entreprises;

‱ le schĂ©ma rĂ©gional d’amĂ©nagement de dĂ©veloppement durable et d’égalitĂ© des territoires (SRADDET).

La nouveautĂ© de ces schĂ©mas, qui viennent se substituer Ă  d’autres prĂ©existants, tient principalement Ă  leur caractĂšre obligatoire et prescriptif vis-Ă -vis des dĂ©cisions des autres collectivitĂ©s.

Les autres collectivitĂ©s devront notamment prendre en compte les orientations gĂ©nĂ©rales du SRAD-DET dans l’élaboration de leurs documents, notamment d’urbanisme (ex SCOT).

Les actes des collectivitĂ©s territoriales et de leurs groupements en matiĂšre d’aides aux entreprises devront Ă©galement ĂȘtre compatibles avec le SRDEII.

À noter toutefois, sur ce dernier point, que les mĂ©tropoles ont obtenu une dĂ©rogation leur permettant, en cas de dĂ©saccord avec la RĂ©gion sur le SRDEII, de dĂ©finir leur propre document d’orientation, lequel devra seulement prendre en compte le schĂ©ma rĂ©gional et non s’y conformer (article L. 4251-17 du CGCT).

Outre ces deux schĂ©mas principaux, il doit ĂȘtre notĂ© que les rĂ©gions se voient Ă©galement confier l’élaboration d’un plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets dans les conditions nouvel-lement dĂ©finies aux articles L. 541-13 et suivants du code de l’environnement.

Dans un tout autre secteur, il est encore crĂ©Ă© un schĂ©ma rĂ©gional de l’enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l’innovation qui aura pour objet de dĂ©finir les orientations de la rĂ©gion et les prioritĂ©s de ses interventions dans ce domaine (article L. 214-2 du code de l’éducation).

À noter enfin que l’organisation du service public de l’emploi a fait l’objet de nombreux dĂ©bats, le SĂ©nat ayant notamment proposĂ© Ă  deux reprises qu’il soit confiĂ© Ă  la rĂ©gion la coordination de ce service public.

Finalement, la loi inscrit uniquement le principe d’une participation de la rĂ©gion Ă  la coordination des intervenants du service public de l’emploi, sans prĂ©judice des missions confiĂ©es Ă  l’État.

En outre, s’il a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©vu la possibilitĂ© d’une expĂ©rimentation de la coordination, par la rĂ©gion sur dĂ©lĂ©gation de l’État, de certains acteurs de l’accompagnement Ă  l’emploi aux termes des dispositions d’un nouvel article L. 5311-1 du CGCT (notamment les missions locales, PLIE, mai-sons de l’emploi et Cap emploi), il doit ĂȘtre notĂ© que ces expĂ©rimentations excluent toutefois un acteur majeur : PĂŽle emploi.

Dans ces conditions, il peut paraĂźtre un peu prĂ©somptueux de percevoir vĂ©ritablement une premiĂšre Ă©tape dans la dĂ©centralisation de ce service public de l’emploi.

Le département demeure, quant à lui, la collectivité compétente pour promouvoir les solidarités et la cohésion territoriale.

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Dans les conditions dĂ©finies Ă  l’article L. 1111-10 du CGCT, il conserve la possibilitĂ© de contribuer au financement de certains projets dont la maĂźtrise d’ouvrage est assurĂ©e par les communes ou leurs groupements (notamment les opĂ©rations d’investissement en service d’investissement en milieu ru-ral).

Il est Ă©galement confiĂ© aux dĂ©partements l’élaboration avec l’État d’un schĂ©ma dĂ©partemental d’amĂ©lioration de l’accessibilitĂ© des services, vouĂ© Ă  dĂ©finir un programme d’actions pour une durĂ©e de six ans destinĂ© au dĂ©veloppement de l’offre de services dans les zones prĂ©sentant un dĂ©ficit d’ac-cessibilitĂ©.

Notons au demeurant que c’est dans le respect des prescriptions de ce schĂ©ma que pourront ĂȘtre implantĂ©es les maisons de services au public crĂ©Ă©es Ă©galement par la loi Notre en remplacement des maisons de service public.

(
)

RÉFÉRENCES Loi n°2015-991 du 7 aoĂ»t 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique

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Chemin :

Code des marchés publics (édition 2006)

Section 4 : Procédure applicable aux marchés de services.

Article 29 Modifié par Décret n°2008-1334 du 17 décembre 2008 - art. 53

Sont soumis, en ce qui concerne leur passation, aux rÚgles prévues par le présent titre les marchés publics et les accords-cadres ayant pour objet les services énumérés ci-dessous : 1. Services d'entretien et de réparation ;

2. Services de transports terrestres, y compris les services de véhicules blindés et les services de courrier, à l'exclusion desservices de transports ferroviaires ;

3. Services de transports aériens de voyageurs et de marchandises ;

4. Services de transports de courrier par transport terrestre et par air ;

5. Services de communications Ă©lectroniques ;

6. Services financiers : services d'assurances, services bancaires et d'investissement, sous réserve des dispositions des 3°et 5° de l'article 3 ;

7. Services informatiques et services connexes ;

8. Services de recherche-développement, sous réserve des dispositions du 6° de l'article 3 ;

9. Services comptables, d'audit et de tenue de livres ;

10. Services d'études de marché et de sondages ;

11. Services de conseil en gestion et services connexes ;

12. Services d'architecture ; services d'ingénierie et services intégrés d'ingénierie ; services d'aménagement urbain etd'architecture paysagÚre ; services connexes de consultations scientifiques et techniques ; services d'essais et d'analysestechniques ;

13. Services de publicité ;

14. Services de nettoyage de bùtiments et services de gestion de propriétés ;

15. Services de publication et d'impression ;

16. Services de voirie et d'enlĂšvement des ordures, services d'assainissement et services analogues.

Article 30 Abrogé par ORDONNANCE n°2015-899 du 23 juillet 2015 - art. 102

Modifié par Décret n°2015-1904 du 30 décembre 2015 - art. 1

I.-Les marchĂ©s et les accords-cadres ayant pour objet des prestations de services qui ne sont pas mentionnĂ©es Ă  l'article 29 peuvent ĂȘtre passĂ©s, quel que soit leur montant, selon une procĂ©dure adaptĂ©e, dans les conditions prĂ©vues par l'article 28.

II.-Toutefois :

1° Les dispositions du III de l'article 40 et du troisiÚme alinéa de l'article 41 ne sont pas applicables ;

2° Lorsque le montant estimĂ© des prestations demandĂ©es est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  209 000 € HT, elles sont dĂ©finies conformĂ©ment aux dispositions de l'article 6 et le marchĂ© fait l'objet d'un avis d'attribution dans les conditions fixĂ©es Ă  l'article 85 ;

3° Les marchĂ©s d'un montant Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  209 000 € HT sont attribuĂ©s par la commission d'appel d'offres pour les collectivitĂ©s territoriales ;

4° Le pouvoir adjudicateur veille au respect des principes déontologiques et des réglementations applicables, le cas échéant, aux professions concernées ;

5° Les marchés de services juridiques ne sont pas soumis aux dispositions du titre IV de la présente partie. En outre, ceux de ces marchés qui ont pour objet la représentation d'une collectivité territoriale en vue du rÚglement d'un litige ne sont pas transmis au représentant de l'Etat.

III.-Lorsqu'un marché ou un accord-cadre a pour objet à la fois des prestations de services mentionnées à l'article 29 et des prestations de services qui n'y sont pas mentionnées, il est passé conformément aux rÚgles qui s'appliquent à celle de ces deux catégories de prestations de services dont le montant estimé est le plus élevé.

DOCUMENT 2

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Page 10: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

Chemin :

Code des marchés publics (édition 2006)PREMIÈRE PARTIE : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX POUVOIRS ADJUDICATEURS

TITRE III : PASSATION DES MARCHÉSChapitre V : Dispositions spĂ©cifiques Ă  certains marchĂ©s

Section 6 : Marchés et accords-cadres relatifs à l'achat de véhicules à moteur

Article 75-1 Créé par Décret n°2011-493 du 5 mai 2011 - art. 5

I.-Le pouvoir adjudicateur, lorsqu'il achÚte un véhicule à moteur relevant des catégories M et N définies à l'article R. 311-1du code de la route et que la valeur estimée du marché ou de l'accord-cadre est égale ou supérieure au seuil à partir duquel il doit recourir aux procédures formalisées pour la passation de ses marchés de fournitures, tient compte des incidences énergétiques et environnementales de ce véhicule sur toute sa durée de vie.

Sont exemptés de cette obligation les achats :

1° De vĂ©hicules conçus et construits pour ĂȘtre utilisĂ©s principalement sur les chantiers de construction, dans les carriĂšres ou les installations portuaires ou aĂ©roportuaires ;

2° De vĂ©hicules conçus et construits pour ĂȘtre utilisĂ©s par les forces armĂ©es, la protection civile, les services de lutte contre l'incendie et les services responsables du maintien de l'ordre ;

3° De machines mobiles.

Si l'achat du véhicule à moteur est réalisé pour l'exécution d'un service public de transport de personnes dont le pouvoir adjudicateur s'est vu confier la gestion et l'exploitation, l'obligation mentionnée au premier alinéa s'applique, indépendamment de la valeur estimée du marché ou de l'accord-cadre, dÚs lors que les produits de la gestion et l'exploitation, sur toute leur durée, sont d'un montant égal ou supérieur au seuil à partir duquel l'autorité responsable du transport doit recourir aux procédures formalisées pour la passation de ses propres marchés de fournitures.

II.-Il peut ĂȘtre satisfait Ă  l'obligation Ă©noncĂ©e au premier alinĂ©a du I par la fixation de spĂ©cifications techniques relatives aux performances Ă©nergĂ©tiques et environnementales du vĂ©hicule. Ces spĂ©cifications relĂšvent des dispositions du 1° ou du 2° du I de l'article 6.

III.-Il peut Ă©galement ĂȘtre satisfait Ă  la mĂȘme obligation par l'inclusion des incidences Ă©nergĂ©tiques et environnementales du vĂ©hicule, sur toute sa durĂ©e de vie, dans les critĂšres d'attribution prĂ©vus au I de l'article 53. Les incidences Ă  prendre en compte sont dĂ©finies selon les modalitĂ©s fixĂ©es au IV ci-dessous.

Si le pouvoir adjudicateur choisit de traduire ces incidences en valeur monétaire, leur quantification doit se conformer à la méthodologie établie en application du IV ci-dessous. La valeur monétaire ainsi obtenue n'est pas prise en compte pour l'appréciation du montant du marché au sens des dispositions des articles 26 et 27.

IV.-Un arrĂȘtĂ© conjoint des ministres chargĂ©s de l'Ă©cologie et de l'Ă©conomie dĂ©termine les incidences Ă©nergĂ©tiques et environnementales liĂ©es Ă  l'utilisation du vĂ©hicule Ă  moteur qu'il convient de prendre en compte, comportant notamment la consommation d'Ă©nergie, les Ă©missions de CO2 et celles de particules, de composĂ©s d'azote et d'oxygĂšne (NOx) et de composĂ©s hydrocarbonĂ©s non mĂ©thaniques (HCNM), ainsi que la mĂ©thodologie Ă  appliquer s'il est envisagĂ© de traduire ces incidences en valeur monĂ©taire.

DOCUMENT 3

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Page 11: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

DOCUMENT 4 Colibris-le-mouvement.org – site consultĂ© le 25 juin 2015

METTRE EN PLACE UN SYSTÈME DE COVOITURAGE Face à la montée du prix de l'essence, les kilomÚtres d'embouteillages, la perte des liens sociaux, la pollution, le covoiturage est une alternative. Pourtant ce systÚme n'a pas la cÎte : seuls 2 % des gens déclarent partager une voiture, alors que 70% des français utilisent leur véhicule personnel pour aller travailler.

Qu'est-ce que le covoiturage ? Le covoiturage ne fait l'objet d'aucune dĂ©finition officielle, ni de lĂ©gislation spĂ©cifique. Selon SĂ©verine Millet, auteur de « La stratĂ©gie du Colibri » le covoiturage "a pour vocation de mettre en relation des personnes effectuant seules tout ou partie d'un trajet identique, afin qu'elles voyagent dĂ©sormais Ă  plusieurs. Ce systĂšme permet au final de diminuer le nombre de voitures en circulation pour un mĂȘme dĂ©placement".

Les trajets peuvent ĂȘtre de diffĂ©rentes natures, rĂ©guliers ou irrĂ©guliers : domicile-travail, domicile-universitĂ©, domicile-supermarchĂ©, domicile-loisirs, domicile-gare, mais aussi trajets longues distances.

Pour les utilisateurs, les principaux atouts sont souvent le partage des frais de dĂ©placement liĂ©s Ă  la voiture et la convivialitĂ© du trajet effectuĂ© Ă  plusieurs. C’est aussi et surtout un moyen de rĂ©duire son empreinte Ă©cologique.

On relÚve deux façons d'utiliser un véhicule en covoiturage :

‱ utilisation Ă  tour de rĂŽle du vĂ©hicule de chacun des covoiturĂ©s, ainsi alternativement conducteurs et passagers

‱ utilisation d'un seul vĂ©hicule et participation des passagers aux frais de dĂ©placement (essence, pĂ©age, parking)

Quel impact sur le territoire ?

En mettant en place un systĂšme de covoiturage vous : ‱ Favoriser les Ă©changes entre citoyens car le partage d'un vĂ©hicule restaure une communication entre

passagers qui n'existe pas dans les transports en commun.

‱ RĂ©duisez votre empreinte Ă©cologique car la mutualisation de la voiture permet de diminuer les gaz Ă  effet de serre. En effet, le secteur des transports est le premier consommateur de produits pĂ©troliers et constitue en France la premiĂšre source d'Ă©mission de GES.

‱ Vous faites des Ă©conomies car vous mutualisez l'utilisation de la voiture, le coĂ»t des Ă©ventuels pĂ©ages, des places de parking et surtout, de l'essence. Une Ă©conomie non nĂ©gligeable dans un contexte d'augmentation du prix du pĂ©trole.

ModÚle actuel ModÚle proposé

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Dépendance vis-à-vis du pétrole Plus grande autonomie vis-à-vis du pétrole

Pertes de liens sociaux Favoriser les Ă©changes entre citoyens

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Page 12: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

Comment monter un systĂšme de covoiturage ? 1. Constituer un groupe d'automobilistes et de passagers. Vous pouvez, dans un premier temps,

commencer à petite échelle en réunissant votre entourage (voisins, collÚgues, parents d'élÚves, etc.). Cependant, vous devez vous assurer qu'il y ait suffisamment de personnes car moins il y en a, moins il y a de combinaisons possibles et cela ne permettra donc pas de répondre aux besoins des adhérents.

2. Définir la façon d'utiliser un véhicule en covoiturage. En fonction des besoins des adhérents, il faudra savoir si l'utilisation se fera à tour de rÎle de chacun des covoiturés ou si un seul véhicule sera utilisé avec la participation des passagers aux frais de déplacement.

3. Mettre en place un systÚme de mise en relation qui permettra une meilleure flexibilité, et par conséquent, la participation de nombreuses personnes. Celui-ci peut se faire sur un site Internet, par échanges de courriels ou SMS.

4. Réaliser une campagne de sensibilisation auprÚs des personnes concernées afin de vaincre les freins psychologiques du covoiturage et établir un lien de confiance.

5. DĂ©terminer les acteurs concernĂ©s et trouver les bons interlocuteurs. Le covoiturage peut se faire sans les responsables publics mais ils s'avĂšrent souvent trĂšs utiles. Il peut s'agir du maire, de la commune ou du dĂ©partement. Ils peuvent intervenir dans le projet de plusieurs maniĂšres : prise en charge des actions de sensibilisation, aide logistique ou encore prise en charge du covoiturage au mĂȘme titre qu'un service de transport collectif.

6. DĂ©finir le cadre juridique Ă  la mise en place du covoiturage. Que vous soyez constituĂ© en association ou non, il est conseillĂ© d'entreprendre une action auprĂšs des compagnies d'assureurs pour des contrats adaptĂ©s Ă  ce type de transport. Mais le covoiturage n'entraĂźne pas de risques juridiques particuliers. L'organisateur de la mise en relation ne peut pas ĂȘtre tenu responsable en cas d'accident. Le conducteur et le passager sont soumis sensiblement aux mĂȘmes engagements que pour un trajet hors-covoiturage. Les rĂšgles de fonctionnement se construisent autour d'une charte de bonne conduite, d'une identification des covoitureurs, du montant de la participation aux frais, etc.

Quelles sont les structures qui peuvent vous aider ? ADEME

L’Agence de l'environnement et de la maĂźtrise de l'Ă©nergie) soutien la mise en place de systĂšme de covoiturage en accompagnant des projets locaux de crĂ©ation de moteurs Internet de mise en relation et des projets de sensibilisations. http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96

Sites de mise en relation

www.patacaisse.com ; www.covoiturage-France.fr ; www.ecotrajet.com ; www.123envoiture.com ; www.covoiturage.com ; www.covoiturage.fr ; www.laroueverte.com Le site covoituval.org promeut notamment les modes de déplacement alternatifs à la voiture solo dont le covoiturage et anime et gÚre une base de données de covoitureurs. http://www.covoituval.org/

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Page 13: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

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DOCUMENT 5

« Recommandations pour amĂ©liorer les performances d’une ligne de bus » (extraits) – STIF – AutoritĂ© organisatrice des transports franciliens – Site consultĂ© en novembre 2015

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Page 14: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

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Page 15: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

Transports de marchandises en ville

DĂ©lĂ©gation RĂ©gionale RhĂŽne-Alpes ‱ 10, rue des Émeraudes ‱ 69006 LYON ‱

Les aires de livraison

Les fondements juridiques de l'airede livraison

La rĂ©glementation de l'aire de livraison estbasĂ©e sur la notion d'arrĂȘt :

Art. R110-2 du Code de la Route :

“l’arrĂȘt : immobilisation momentanĂ©e d'unvĂ©hicule [
] pendant le temps nĂ©cessaire pourpermettre [
] le chargement ou le dĂ©chargementdu vĂ©hicule, le conducteur restant auxcommandes de celui-ci ou Ă  proximitĂ© pourpouvoir, le cas Ă©chĂ©ant, le dĂ©placer”.Juridiquement, la livraison ne s'attachepas Ă  une durĂ©e spĂ©cifique.

Art. R107 - Loi SRU (Solidarité et Renouvel-lement Urbain) :

“le maire peut, par arrĂȘtĂ© motivĂ© : (
) rĂ©serverdes emplacements sur les voies publiques del’agglomĂ©ration (
) pour l’arrĂȘt des vĂ©hiculeseffectuant un chargement ou un dĂ©chargementde marchandises”.Cet article a permis depuis juillet 2001une signalisation horizontale (marquage ausol) rĂ©glementaire de l’aire de livraison.

A qui sont elles destinées ?

Aujourd'hui, les aires doivent répondre auxbesoins :

sDes professionnels du transport (monocolistes,messagers, transporteurs spécialisés, etc.);

s Des Ă©tablissements qui effectuent eux-mĂȘmes leurs transports (commerçants,fournisseurs, etc.);

sDes clients (particuliers) qui chargent oudéchargent leur véhicule.

En revanche, les aires accueillent des arrĂȘtset non du stationnement.

Des aires de livraison
 globalementpeu respectées par les véhicules desparticuliers

On observe que les aires de livraison sontglobalement utilisĂ©es de maniĂšre abusive(stationnement) par des vĂ©hicules particuliers.75% des arrĂȘts pour livraison se fontdonc sur des emplacements illicites(bordures de trottoirs, double file, etc.),engendrant une gĂȘne pour les autres usagersde l'espace public (vĂ©hicules part., piĂ©tons,bus) et crĂ©ant des points de congestion. Dansd’autres cas (6 Ă  10 %), le chauffeur-livreurn’a pas utilisĂ© une aire libre Ă  proximitĂ©. Des contraintes de temps, un mauvaisdimensionnement de l'aire, un emplacementmal adaptĂ©, un manque de professionnalismepeuvent expliquer ce paradoxe.

AmĂ©liorer l’accueil des vĂ©hicules de livraison en ville permet d’en limiter lesnuisances : la diminution du stationnement illicite entraĂźne moins de congestion,plus de sĂ©curitĂ© pour les piĂ©tons et les livreurs, moins de perte de temps etmoins de pollution. Comme pour les places de stationnement,une rotation accruedes arrĂȘts sur les aires de livraison est favorable Ă  l'attractivitĂ© commerciale.

“RĂ©server en ville

des espaces

privilégiés aux seuls

véhicules de

livraison”.

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i.varela
Texte tapé à la machine
DOCUMENT 6
Page 16: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

Bornes signaux lumineux de Mont-de-Marsan

Enjeu

La difficulté est de réserver ces espaces auxseuls véhicules de livraison afin d'en préserverl'objet. En effet, issus d'une jurisprudencebien établie, les emplacements de livraisonsont légaux dÚs lors que leur usage est réservénon pas à une certaine catégorie de véhiculesmais à une certaine catégorie d'activités.

L'enjeu est donc de faire des aires de livraison un rĂ©el outil de logistique urbaineet de politique publique, le but Ă©tantd’amĂ©liorer l’accueil des vĂ©hicules de livraisongrĂące Ă  une meilleure lisibilitĂ© et un meilleurtaux de rotation.

Une clé de réussite : le contrÎle

Les expĂ©rimentations menĂ©es ces derniĂšresannĂ©es ont montrĂ© l'importance du contrĂŽlesur le terrain. La mise en Ɠuvre d'unepolitique d'accueil des livraisons ne peutĂȘtre rĂ©ussie qu'Ă  2 conditions :

sLe contrĂŽle des pratiques d’arrĂȘt repose surun ensemble de critĂšres simples, juridiquementfondĂ©s et Ă©laborĂ©s si possible en collaborationavec les forces de l’ordre;

sLa Collectivité se donne les moyens (moyenshumains ou systÚmes techniques) pour fairerespecter la réglementation mise en place.Celle-ci suppose au préalable un portagepolitique fort.

â€șâ€ș ZOOM

La Ville de Lyon l'a bien compris et a créél'UCS (Unité de ContrÎle du Stationnement).

Les leviers d’action

La CollectivitĂ© possĂšde plusieurs leviers d'actionlui permettant de mettre en Ɠuvre sa politiqued'accueil des livraisons.

Il s'agit principalement :

sDes arrĂȘtĂ©s municipaux;

sDes normes de stationnement des PlansLocaux d'Urbanisme (PLU);

sDes Plans de Déplacement Urbain (PDU)qui organisent le déplacement des personneset des marchandises en ville.

â€șâ€ș ZOOM

La Ville de Paris souhaiterait rĂ©server lesaires situĂ©es le long des axes de bus aux professionnels de la livraison munis d'unmacaron. Les caractĂ©ristiques d’émission desvĂ©hicules pourraient ĂȘtre une conditiond’obtention.

Les innovations techniques

Les bornes lumineuses à Mont-de-MarsanCette ville expérimente des bornesautomatiques à signaux lumineux. Cedispositif concerne le stationnement desurface et permet un contrÎle plus facile.

Les bornes d'accÚs à BarceloneLa Ville de Barcelone teste un systÚme decontrÎle d'accÚs aux quartiers centraux. Leszones sont protégées par des bornes amovibleset une carte d'accÚs permet aux livreursd'entrer dans ces zones. Barcelone souhaitelisser les heures de livraisons en les adaptantaux besoins de chaque filiÚre. La carte permetà chaque transporteur d'entrer aux seulesheures qui lui ont été attribuées.

Pour autant, les CollectivitĂ©s devront apprendreĂ  mieux exercer leur rĂŽle d'arbitre de l'usagede l'espace public en amĂ©liorant les conditionsd'accueil des activitĂ©s d'intĂ©rĂȘt public (transportsen commun, logistique urbaine, etc.) et enrationalisant les autres flux, notamment ceuxdes vĂ©hicules particuliers. Les outils devrontpar ailleurs ĂȘtre amĂ©liorĂ©s pour rĂ©pondreaux besoins de certaines activitĂ©s aujourd'huimal apprĂ©hendĂ©es (artisans
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“Le contrîle

sur le terrain :

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DOCUMENT 7 : « Matrice des montées/descentes de la ligne A »

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Page 18: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

ÉLÉMENTS DE DIMENSIONNEMENT

D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale : - Attention au mobilier urbain et aux rĂ©surgences de rĂ©seaux (voir fiche B2)- Attention aux occupations temporaires du domaine public (terrasses, Ă©tals de commerçants...)en soit laisser libre la zone de circulation de 1,40 m- Veiller avant tout Ă  un cheminement clair, lisible, au plus court et adaptĂ© Ă  l’usage des lieux

Largeur de cheminement (libre de tout obstacle)

DéversPente transversale la plus faible possible : 2% maximum en cheminement courant :1 % si possible> 2% toléré sur de courtes distance

PenteLa plus faible possible. Toute dĂ©nivellation importante doit ĂȘtre doublĂ©e d’un plan inclinĂ©. Cheminement de prĂ©fĂ©rence : 5% maximumTolĂ©rance : 8% maximum sur 2 m / 12% maximum sur 0,50 m

Palier de repos : 1,40 m de long minimum (hors obstacles), horizontal, tous les 10 m au delĂ  de 4%,

Lisibilité/signalisation* Feux de signalisation : dispositif conforme aux normes en vigueur permettant aux personnesaveugles et mal-voyantes de connaßtre la période de traversée

* Bateaux : RevĂȘtements de sol diffĂ©renciĂ©sMise en oeuvre de bandes d’éveil de vigilance pour signaler la partie abaissĂ©e des trottoirs au droitdes traversĂ©es de chaussĂ©es.

Escalier* Largeur : 1,20 m si aucun mur / 1,30 m si mur d’un cĂŽtĂ© / 1,40 m entre deux murs* Marches : hauteur : 16 cm maximum / giron : 28 cm minimum* Main courante : Ă  partir de 3 marches / prĂ©hensible des deux cĂŽtĂ©s / dĂ©passant les premiĂšresEt derniĂšres marches / Ă  0,90 m ou 1 m de hauteur* Mise en place de bandes podo-tactiles

RevĂȘtement de solNon meuble, non glissant, sans obstacle Ă  la roue, Ă  la canne et au pied.

DESCRIPTION

La zone rĂ©servĂ©e aux piĂ©tons supporte plusieurs usages : la zone de dĂ©placement proprement dite et des zones d’arrĂȘts (attente, repos, services...) :

- zone de déplacement libre de tout obstacle fi xe ou mobile :1,80mrecommandé (min obligatoire 1,40 m)

- zone de protection vis-à-vis de la chaussée

- zone d’arrĂȘts (attente, repos, services...) : elle doit aussi permettre le stockage et la manoeuvred’un fauteuil roulant ou d’un landeau mini 1,30 m X 0,80 m (diamĂštre 1,50 m)

B1Fiche - RepÚre Piétons -1-

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AC.ARIGNO
Texte tapé à la machine
« AccessibilitĂ© de la voirie et des espaces publics. ÉlĂ©ments pour l’élaboration d’un diagnostic pour les petites communes » (extraits) – CERTU – Janvier 2011
i.varela
Texte tapé à la machine
DOCUMENT 8
Page 19: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

B2Fiche - RepÚre Piétons - 2 -

DESCRIPTION

C’est l’espace du trottoir oĂč est implantĂ© toute sorte d’équipements destinĂ©s principalement aux piĂ©tons mais aussi aux vĂ©hicules.

ÉLÉMENTS DE DIMENSIONNEMENT

D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale : - Attention au mobilier urbain et aux rĂ©surgences de rĂ©seaux- Attention aux occupations temporaires du domaine public (terrasses, Ă©tals de commerçants...)Qui doivent quoiqu’il en soit laisser libre la zone de circulation de 1,40 m

Le principe de base est de préserver une largeur de passage libre de tout obstacle (1,40 m minimum).

Les bornes, les poteaux et autres obstaclesIls doivent pouvoir ĂȘtre dĂ©tectĂ©s par les personnes dĂ©ficientes visuelles Ă  la canne.Leurs caractĂ©ristiques de dimensionnement sont fonction de leur hauteur et de leur largeur (abaque de dĂ©tection-annexe 3 de l’arrĂȘtĂ© du 15 janvier 2007, en attente de modification).

En terme de mobilier urbain et de vĂ©gĂ©tation, les dimensions des Ă©lĂ©ments choisis dĂ©pendent du programme.On gardera comme principes de base pour la dĂ©tection Ă  la canne : - si la hauteur de l’élĂ©ment est basse, elle doit ĂȘtre compensĂ©e par unesurface rĂ©elle et un volume relativement grands ;- si la surface rĂ©elle au sol est relativement faible, elle doit ĂȘtre compensĂ©epar une hauteur relativement grande.

Obstacles en porte Ă  fauxS’ils sont situĂ©s Ă  une hauteur infĂ©rieure Ă  2,20 m, ils doivent ĂȘtre signalĂ©s par un Ă©lĂ©ment bas au sol dont la partie basse se situe Ă  une hauteur maximum de 0,40 m au-dessus du sol (panneaux de signalisation, arbres...)

Abri-voyageursL’implantation de l’abri-voyageurs doit prendre en compte la largeur de passagedes piĂ©tons (1,40 m mini) et une bande de retrait vis-Ă -vis du bord de la chaussĂ©e d’une largeur minimale de 0,60 m (0,90 m recommandĂ© pour le passage du fauteuil)

DiversLes divers dispositifs de contrĂŽle des mobiliers urbains (distributeurs, ascenseurs, commande feux de signalisation, boĂźtes aux lettres, containers...) doivent ĂȘtre situĂ©s Ă  une hauteur comprise entre 0,90 m Et 1,20 m en vue de l’utilisation notamment par une personne handicapĂ©e, une personne de petite taille ou un enfant.

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Page 20: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

C1Fiche - RepÚre Interface piétons / véhicules

DESCRIPTION

C’est l’espace oĂč le piĂ©ton croise et se mĂȘle aux vĂ©hicules et dans lequelIl convient d’assurer l’accessibilitĂ© et la sĂ©curitĂ© de tous les usagers.

ÉLÉMENTS DE DIMENSIONNEMENT

TraversĂ©e de chaussĂ©eSon efficacitĂ© dĂ©pend en grande partie de son implantation qui doit correspondre autant que possible au trajet naturel des piĂ©tons. Son amĂ©nagement doit ĂȘtre lisible et incitatif. Pour cela, les trottoirs doivent comporter des bateaux au droit de chaque traversĂ©e et un revĂȘtement de sol diffĂ©renciĂ© (bande Ă©veil de vigilance) en bordure de la voie de circulation. Largeur du bateau : 1,20 m minimum Largeur de la bande Ă©veil de vigilance (BEV) conforme Ă  la

Le passage piĂ©tonsC’est un espace matĂ©rialisĂ© au sol par des bandes blanches, qui permet au piĂ©ton de se rendre d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre de la chaussĂ©e dans un contexte de sĂ©curitĂ©.

Longeur de la bande : 2,50 m minimumLargeur de la bande : 0,50 mInterdistance : 0,50 m - 0,80 m

Les entrĂ©es charretiĂšresElles sont sources d’inconfort et de difficultĂ© au dĂ©placement des usagers par les dĂ©nivelĂ©s ( profil en travers et en long) occasionnĂ©s pour le passage de vĂ©hicules. C’est pourquoi elles doivent ĂȘtretraitĂ©es selon les dispositions appliquĂ©es Ă  une section courante du trottoir. La difficultĂ© du traitement rĂ©side dans la spĂ©cificitĂ© de chaque entrĂ©e charretiĂšre et donc pas de rĂšgle gĂ©nĂ©rale Ă  appliquer.

L’ülot central de sĂ©curitĂ©Il est assimilable Ă  une zone de refuge qui permet la traversĂ©ed’une chaussĂ©e d’une largeur au moins Ă©gale Ă  12 m.

- Sans feux : 3 voies ou > 8 m- Avec feux : 4 voies ou > 12 m

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Page 21: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

DOCUMENT 9 covoiturage-grand-Lyon.com – site consultĂ© le 25 juin 2015

COMMENT ÇA MARCHE ?

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Comment rechercher un covoiturage ?

Sur la page d’accueil du site :

‱ Indiquez dans la barre de recherche votre lieu de dĂ©part et d’arrivĂ©e ‱ SĂ©lectionnez l’adresse ou la ville dans la liste proposĂ©e ‱ Puis cliquez sur « rechercher ». ‱ Vous trouverez toutes les annonces relatives Ă  votre recherche.

Comment publier une annonce ?

Une fois inscrit sur le site c’est simple : cliquez sur publier mon annonce et suivez les instructions ! Est-ce que votre service de covoiturage est sĂ©curisĂ© ?

Sur le site internet la certification du mail ou du tĂ©lĂ©phone est obligatoire avant le dĂ©pĂŽt d’une annonce et pour consulter les coordonnĂ©es des autres covoitureurs.

Par ailleurs, le site est basĂ© sur le principe d’auto-rĂ©gulation de la communautĂ© :

‱ Suppression par notre Ă©quipe des comptes dont les annonces sont dĂ©clarĂ©es suspectes ou si le comportement de l’usager est anormal.

‱ Prochainement : un systĂšme d’avis entre covoitureurs ‱ En rĂ©flexion : un systĂšme de rĂ©servation gratuit

Nous vous suggĂ©rons lors de votre covoiturage de demander au conducteur de prĂ©senter son permis de conduire et les documents d’assurance de sa voiture avant de dĂ©marrer. Ne prenez le volant que si votre conducteur est assurĂ© lorsqu’il prĂȘte sa voiture.

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Page 23: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

J’ai peur qu’on me pose un lapin...

Appelez votre covoitureur avant de partager votre trajet pour vous mettre d’accord sur l’organisation du covoiturage. PrĂ©cisez Ă  cette occasion :

‱ si vous avez un impĂ©ratif horaire, ‱ le prix du trajet, ‱ le lieu, ‱ et l’heure du rendez-vous.

La veille du trajet, envoyez un SMS de confirmation de rendez-vous, avec votre prénom.

Ces 2 rùgles simples devraient vous permettre de covoiturer sans souci. Dois-je m’inscrire ?

Vous pouvez dĂ©couvrir toutes les annonces de covoiturage sans vous inscrire. Ensuite, pour obtenir les coordonnĂ©es d’un covoitureur ou pour publier votre annonce vous devrez crĂ©er un compte sur notre site internet. C’est une façon simple de sĂ©curiser l’accĂšs aux donnĂ©es personnelles de nos inscrits. Puis-je utiliser le service depuis un smartphone ou une tablette tactile ?

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Page 24: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

Comment sont protégées mes données personnelles ?

Covoiturage Grand Lyon c’est avant tout une Ă©quipe de dĂ©veloppeurs mais aussi de personnes sensibles Ă  l’éthique et donc Ă  la protection des donnĂ©es personnelles... Autant prĂ©ciser que la sĂ©curitĂ© de vos informations a pour nous beaucoup d’importance !

Voici quelques exemples qui présentent notre rigueur dans ce domaine :

Vos donnĂ©es (mail, tĂ©lĂ©phone, annĂ©e de naissance, genre, adresse) ne seront jamais revendues Ă  un quelconque partenaire ni mĂȘme transmises Ă  qui que ce soit.

Vos carnets de contacts (facebook, outlook, gmail
) ne seront jamais utilisés.

Votre mot de passe est crypté.

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Page 25: TECHNICIEN TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2016

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tran

spor

ts u

r-ba

ins

mot

oris

Ă©s l’

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our

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ansp

ort d

e m

arch

andi

ses.

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nism

e et

les

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ctio

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me

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dans

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des

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ha

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ise

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des

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ion

ou e

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de

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ille.

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d’a

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rovis

ion

ne

r le

s co

mm

erce

s et

cito

yens

, tr

ansp

orte

r le

s m

atér

iaux

de

cons

truc

tion,

enl

ever

les

déch

ets,

dém

Ă©nag

er le

s en

trep

rises

et p

artic

ulie

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Elle

es

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sidé

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com

me

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au

déve

lopp

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t Ă©c

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et s

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s.

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et

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an

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s,

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n et

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lic.

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cité

du

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Ă©rie

l util

isé

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géra

tion,

hay

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uten

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de p

alet

-te

s).

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ne

vis

ue

lle

dan

s le

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sage

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ain

et le

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rimoi

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en

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S

PO

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IBL

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sp

ec

ts r

Ă©g

lem

en

tair

es

‱H

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on

isa

tio

n d

es r

Ă©g

lem

en

tati

on

s d

u tr

ansp

ort

urba

in d

e m

arch

andi

ses.

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tio

ns r

Ă©g

lem

en

tair

es :

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res

envi

ronn

emen

-ta

ux, p

arta

ge d

e la

voi

rie


‱É

vo

luti

on

de

la

ré

gle

me

nta

tio

n d

es h

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res

de

livra

ison

cou

plée

ave

c le

dév

elop

pem

ent d

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hicu

les

sile

n-ci

eux,

l’am

Ă©nag

emen

t de

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s de

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aiso

ns a

pais

Ă©es

et la

fo

rmat

ion

des

diffé

rent

s ac

teur

s au

x liv

rais

ons

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urne

s.‱

Un

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du

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ec

t d

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les e

t d

es a

pp

lic

a-

tio

ns s

tric

tes.

Évo

luti

on

de

s p

rati

qu

es

‱C

ha

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de

bo

nn

es p

rati

qu

es.

‱In

no

va

tio

n c

ult

ure

lle

des

pra

tique

s de

s tr

ansp

orte

urs,

de

s ch

arge

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(don

neur

s d’

ordr

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es c

omm

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nts,

des

ci

toye

ns e

t clie

nts.

No

uve

lle

s r

Ă©a

lisa

tio

ns

‱R

Ă©alis

atio

n d’

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Log

istiq

ues

Urb

ains

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).‱

Util

isat

ion

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Ă©hic

ules

Ă©m

etta

nt m

oins

de

GE

S.

‱In

tégr

atio

n de

la p

robl

Ă©mat

ique

des

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dise

s da

ns

les

po

liti

qu

es d

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an

ism

e.

LE

S T

EX

TE

SIM

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TS

‱L

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e p

rog

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ma

tio

n d

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ren

elle

de

l’e

nvir

on

ne

me

nt

I, 2

00

9L’

artic

le 1

0 pr

ĂŽne,

dan

s le

dom

aine

des

tra

nspo

rts,

la r

Ă©duc

tion

de 2

0 %

des

Ă©m

issi

ons

de g

az Ă 

effe

tde

ser

re d

’ici 2

020,

afin

de

les

ram

ener

au

nive

aude

199

0.

‱L

a lo

i S

RU

, 2

00

0So

lidar

ité e

t Re

nouv

elle

men

t Ur

bain

: re

nfor

cem

ent

de la

pris

e en

com

pte

des

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chan

dise

s da

ns le

sdo

cum

ents

d’u

rban

ism

e.

‱L

e d

Ă©c

ret

98-1

039 d

u 1

8 n

ove

mb

re 1

998

DĂ©fin

ition

de

l’arr

ĂȘt p

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ison

, ins

crip

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et fo

r-m

atio

n de

s tra

nspo

rteur

s av

ec V

Ă©hic

ules

Util

itaire

sLĂ©

gers

(<3,

5t.),

sta

tut d

e ch

auffe

ur-li

vreu

r


‱L

a L

AU

RE

, 1

99

6Lo

i sur

L’a

ir et

l’Ut

ilisa

tion

Ratio

nnel

le d

e l’E

nerg

iequ

i int

Ăšgre

les

trans

ports

de

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chan

dise

s da

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spl

ans

de d

Ă©pla

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ents

urb

ains

(PDU

) re

ndus

obl

iga-

toire

s po

ur le

s vi

lles

de p

lus

de 1

00 0

00 h

abita

nts.

‱L

a L

OT

I, 1

98

2Lo

i d’O

rient

atio

n su

r le

s Tr

ansp

orts

Inté

rieur

s do

ntl’a

rticl

e 28

inst

aure

les

PDU.

DE

S O

UT

ILS

R

ÉG

LE

ME

NT

AIR

ES

A

rrĂȘ

té p

réfe

cto

ral

À P

aris

, l’a

rrĂȘt

Ă© pr

Ă©fec

tora

l du

17 m

ai 1

999,

mod

ifian

t ce

lui d

u 7

janv

ier

1991

, défi

nit l

a rĂš

glem

enta

tion

rela

tive

aux

livra

ison

s et

enl

Ăšvem

ents

de

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chan

dise

s Ă 

Par

is.

Les

caté

gorie

s de

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icul

es s

oum

is Ă 

des

inte

rdic

tions

de

circ

ulat

ion,

de

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ionn

emen

t et d

’arr

ĂȘt s

ont c

eux

dont

la

sur

face

au

sol e

st :

‹≀

Ă  16

m2

‱>

Ă  1

6 m

2 et

≀ Ă 

24

m2

‱>

Ă  2

4 m

2

Ho

rair

es d

e liv

rais

on

Exe

mpl

e, la

ville

de

Nic

e in

terd

it la

livr

aiso

n et

l’ac

cĂšs

aux

plus

de

20 m

2 au

sol

l’ap

rĂšs-

mid

i.

Vo

irie

pa

rta

gé

eE

xem

ple,

dan

s la

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de

Bar

celo

ne, s

elon

les

hora

ires,

les

voie

s so

nt d

édié

es Ă 

des

usa

ges

diffé

rent

s :

stat

ionn

emen

t / c

ircul

atio

n /

livra

ison

s.

No

rme

s e

nvir

on

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Niv

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du

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LA

UR

E,

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les

1,2,

et 5

de

la lo

i n°6

1-84

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2 a

oût 1

961

régi

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mes

.

DOCUMENT 10« La livraison de marchandises en ville » – Plaquette de l’ADEME et du GART – Novembre 2009

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