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2 EME TRIMESTRE NT 52 2003 Association des Anciens de l'OMS Page 1 t r i m e s t r i e l l e s de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 Fax : +4122 791 3111 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] Site. www. clubs.org/aoms.htm Chers Collègues, Vous avez reçu, et, nous l'espérons, apprécié, le N° 51; voici à présent le N° 52: vous aurez l'occasion de nous dire, lors de l'Assemblée générale du 16 octobre, ou autrement, si vous souhaitez continuer le nouveau style du journal, en donnant une place plus impor- tante aux objectifs de l'OMS, comme nos Statuts nous y engagent. Nous faisons appel à vos suggestions, remarques, critiques constructives, lettres, car c'est ainsi que le Journal peut se développer et s'améliorer. Vos articles seront les bienvenus. Le Courrier des lec- teurs est un élément très important que nous souhaiterions développer. Merci de nous envoyer vos contributions. David Cohen, Président du Comité ASSEMBLEE GENERALE DU 16 OCTOBRE 2003 ORDRE DU JOUR PROVISOIRE 13h30 : Accueil des participants 1. Ouverture de l’Assemblée, introduc- tion 2. Election du Président de l’Assemblée, élection des scrutateurs 3. Adoption de l’ordre du jour 4. Rapport du Président AOMS: ¾ Fonctionnement ¾ Orientation ¾ Information: les Nouvelles trimestrielles ¾ Relations externes 5. Rapport financier, budget; élection des vérificateurs aux comptes 6. Pensions: situation actuelle Pause-café: vers 15h-15h30 7. Assurance-maladie: les retraités et l'assurance-maladie; point sur les soins de longue durée 8. Amendements aux statuts; cotisations 9. Impôts et taxes en Suisse et en France 10. Questions sociales: Groupe d'Entraide, diverses manifestations 11. Associations régionales 12. Engagement dans les objectifs OMS, rencontre avec le DG 13. Divers 14. Conclusion. Clôture de l'Assemblée. A la suite de l'horrible et sauvage attentat qui a frappé les Nations Unies à Bagdad, l'AOMS tient à exprimer sa profonde douleur et sa tristesse, sa colère aussi, que l'on puisse ainsi s'at- taquer aux forces de paix dans le monde; nous présentons nos condoléances aux familles de Sergio Vieira de Mello, Nadia Younes, Jean-Selim Kanaan, ainsi qu'à celles de toutes les au- tres victimes de cet odieux massacre; nous assurons le Secrétaire Général de toute notre sympathie et de notre soutien total en ces douloureuses circonstances. Sommaire de ce numéro en page 12

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  • 2 EME TRIMESTRE NT 52 2003

    Association des Anciens de l'OMS Page 1

    t r i m e s t r i e l l e s

    de l’Association des Anciens de l’OMS Tél :+4122 791 31 03 Fax : +4122 791 3111 Bureau 4141, OMS, CH- 1211 Genève, Suisse E-mail : [email protected] Site. www. clubs.org/aoms.htm Chers Collègues, Vous avez reçu, et, nous l'espérons, apprécié, le N° 51; voici à présent le N° 52: vous aurez l'occasion de nous dire, lors de l'Assemblée générale du 16 octobre, ou autrement, si vous souhaitez continuer le nouveau style du journal, en donnant une place plus impor-tante aux objectifs de l'OMS, comme nos Statuts nous y engagent. Nous faisons appel à vos suggestions, remarques, critiques constructives, lettres, car c'est ainsi que le Journal peut se développer et s'améliorer. Vos articles seront les bienvenus. Le Courrier des lec-teurs est un élément très important que nous souhaiterions développer. Merci de nous envoyer vos contributions. David Cohen, Président du Comité

    ASSEMBLEE GENERALE DU 16 OCTOBRE 2003 ORDRE DU JOUR PROVISOIRE

    13h30 : Accueil des participants

    1. Ouverture de l’Assemblée, introduc-tion

    2. Election du Président de l’Assemblée, élection des scrutateurs

    3. Adoption de l’ordre du jour 4. Rapport du Président AOMS:

    Fonctionnement Orientation Information: les Nouvelles trimestrielles Relations externes

    5. Rapport financier, budget; élection des vérificateurs aux comptes 6. Pensions: situation actuelle Pause-café: vers 15h-15h30

    7. Assurance-maladie: les retraités et l'assurance-maladie; point sur les soins de longue durée

    8. Amendements aux statuts; cotisations 9. Impôts et taxes en Suisse et en

    France 10. Questions sociales: Groupe d'Entraide,

    diverses manifestations 11. Associations régionales 12. Engagement dans les objectifs OMS,

    rencontre avec le DG 13. Divers 14. Conclusion. Clôture de l'Assemblée.

    A la suite de l'horrible et sauvage attentat qui a frappé les Nations Unies à Bagdad, l'AOMS tient à exprimer sa profonde douleur et sa tristesse, sa colère aussi, que l'on puisse ainsi s'at-taquer aux forces de paix dans le monde; nous présentons nos condoléances aux familles de Sergio Vieira de Mello, Nadia Younes, Jean-Selim Kanaan, ainsi qu'à celles de toutes les au-tres victimes de cet odieux massacre; nous assurons le Secrétaire Général de toute notre sympathie et de notre soutien total en ces douloureuses circonstances.

    Sommaire de ce numéro en page 12

  • 2EME TRIMESTRE NT 52 2003

    Page 2 Association des Anciens de l'OMS

    Les priorités du nouveau DG --------------------------------------

    Lors de sa prise de fonctions le 21 juil-let 2003, le Dr LEE Jong-wook (République de Corée), nouveau Directeur-Général, a présenté le programme de son mandat.

    Spécialiste des maladies infectieuses, le Dr Lee travaille à l'OMS depuis vingt ans, d'abord dans la région du Pacifique Occidental, puis au Siège comme Direc-teur du Programme mondial OMS pour les vaccins et la vaccination, et ensuite comme Directeur du Programme Halte à la tuberculose.

    Il a renouvelé la priorité donnée au programme VIH/SIDA en fixant un objec-tif ambitieux mais précis: la fourniture d’antirétroviraux à trois millions

    d’habitants des pays en développement d’ici à la fin 2005. "Mon objectif, a-t-il déclaré, est de mettre les médicaments à la portée des gens dans les pays pauvres".

    Le nouveau département antisida sera regroupé avec les unités de lutte contre la tuberculose et le paludisme, sous la direction du Dr Jack Chow.

    Il voudra sans doute poursuivre la politique du Dr Brundtland d’ouverture de l’OMS au monde des affaires. Il estime que la recher-che et le développement de nouveaux outils diagnostiques, de nou-veaux médicaments contre la tuberculose, d’un vaccin contre le palu-disme ne peuvent se faire que par des partenariats public-privé, pays riches-pays pauvres.

    Le Dr Lee voudrait également mener à bonne fin le programme d’éradication de la poliomyélite d’ici la fin de son mandat en 2008. Il a nommé le Dr David Heymann comme responsable de ce programme, sous sa direction. Avant cette nomination, Le Dr Heymann était Direc-teur exécutif pour les maladies transmissibles. Il a dirigé avec succès l’équipe qui a mis fin à la flambée de SRAS. Le Dr Lee entend ainsi renforcer le système de surveillance des épi-démies, pour éviter d'être pris de court comme avec le SRAS.

    Le Dr Lee a invité instamment les pays à signer et à ratifier la Convention-cadre sur la lutte anti-tabac adoptée en mai 2003.

    Il a également annoncé la mise en place d’un nouveau pro-gramme pour les responsables des services de santé. De jeunes pro-fessionnels de santé talentueux, ressortissants de pays en dévelop-pement, seront choisis pour suivre un programme biennal de formation en épidémiologie et d’immersion dans l’activité de l’OMS à tous les niveaux. Ce programme a été inspiré par l’expérience du « Epidemic Intelligence Service » des Etats-Unis.

    Comme l’avait fait un de ses prédécesseurs, le Dr Halfdan Mahler, à son entrée en fonctions en 1973, le Dr Lee a l’intention de transférer de nouvelles ressources aux régions et aux pays, afin d’obtenir des résultats dans les pays. Le Dr Lee compte avoir une meilleure écoute, non seulement des responsables de santé publique et des experts, mais également des organisations communautaires qui représentent réellement les pauvres.

    Enfin, le nouveau DG a annoncé un vaste remaniement dans la hiérarchie et s'entoure d'une nouvelle équipe. Y. Beigbeder, D. Cohen (Sources : Communiqués de presse OMS/59, 60, 62, Interview avec le Dr Lee du 21 mai 2003, et articles de presse)

    L'accord sur les médicaments génériques est salué par l'OMS, mais critiqué par certaines ONG ----------------------------------

    Lundi 1er septembre, lors d'une Conférence régionale qui s'est tenue à Johannesburg, le Dr Lee a salué l'accord entériné par le Conseil général de l'OMC sur les médicaments génériques. Cet accord permet aux pays pauvres d'importer directement des médi-caments génériques. "Sur cette nouvelle base, a dit le Dr Lee, nous pouvons continuer à travailler afin que toute personne qui a besoin de ces médicaments puisse y avoir accès à un prix abordable."

    Cet accord, auquel s'oppo-saient la plupart des grands grou-pes pharmaceutiques, est inter-venu après d'orageuses discus-sions en coulisse; il permettra aux pays ne disposant pas de la pos-sibilité de fabriquer eux-mêmes les médicaments, de les importer directement sous forme de géné-riques lorsqu'une situation d'ur-gence l'exige (actuellement sida, tuberculose, paludisme).

    Selon les ONG Oxfam et Mé-decins sans frontières, cependant, la complexité des démarches administratives nécessaires limite-rait la portée de cet accord. Tel qu'il est, il constitue toutefois un énorme pas en avant. (d'après communiqués de presse) ----------------------------------------- ASSURANCE MALADIE OÙ EN EST-ON AVEC LES SOINS DE LONGUE DUREE ? ------------------- Au moment de boucler cette édi-tion, nous parvient une lettre de Mme Ann Van Hulle, Coordina-trice des Services Financiers du Personnel, qui répondait ainsi à ma demande de faire connaître à l'ensemble des retraités la posi-tion actuelle de la Caisse en ma-tière de Soins de longue durée: vous trouverez donc cette lettre en pages 11 et 12: cette question sera traitée à notre Assemblée générale du 16 octobre; Mme Van Hulle répondra alors à toutes vos questions. (cf. pages 11 et 12)

    DrLee-Jong-wook CopyrightWHO/P.Virot

  • 2 EME TRIMESTRE NT 52 2003

    Association des Anciens de l'OMS Page 3

    ANNEE INTERNATIONALE DE L'EAU DOUCE RAPPORT MONDIAL SUR LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES EN EAU

    Première évaluation des ressources mondiales en eau par l'ensemble du système des Nations Unies :

    L’eau pour les hommes, l’eau pour la vie. (Résumé préparé par Laura Ciaffei, membre de l'AOMS, d'après le rapport des N.U.)

    Un certain nombre des Centres satellites de l'UNESCO--Hongrie, Inde, Japon, Kenya, Lituanie, Mali, Maroc et Mozambique--, travaillent sur des programmes portant notamment sur l'analyse des oligo-éléments et au-tres composants présents dans l’eau potable et l’eau douce en général, sur la qualité de l’eau, l’irrigation et la pollution.

    « L'eau n'est pas indispensable à la vie : c'est la vie », a dit Saint-Exupéry.

    Cela fait 25 ans que plusieurs organismes internationaux étudient le problème du manque d'eau en vue de préparer la tenue à Kyoto du Forum de l'eau le 22 mars 2003, Journée mondiale de l'eau. Le Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau constitue l'analyse la plus com-plète et la plus récente sur l'état des ressources en eau. Elle a été coordonnée par l'UNESCO et le DESA (Département des affaires économiques et sociales) des Nations Unies. Il s'agit en fait de la première étude coordonnée de toutes les agences et commissions des Nations Unies concernées par l'eau - 23 – qui ont contribué ainsi à produire toutes les informations figurant dans le présent rapport, et analysé les progrès des objectifs liés à l'eau dans des domaines tels que la santé, l'alimentation, les écosystèmes, les villes, l'industrie, l'énergie, la gestion des risques, l'évaluation économique, le partage et la gestion des ressources. Les experts mondiaux prévoient une crise de l'eau qui va s'ac-centuer dans les années à venir par suite de l'aug-mentation de la population mondiale et de la pénu-rie d'eau. De nombreux pays sont déjà en situation de crise. Sur les 180 pays classés dans le rapport, les plus pauvres en eau sont le Koweit (avec un coefficient de disponibilité en eau par personne et par an de 10 m3), la Bande de Gaza (52m3), les Emirats arabes unis (58m3) etc. Au sommet des disponibilités en eau (Groenland et Alaska excep-tés), on trouve la Guyane française (812.121m3), l'Islande (609.319m3), la Guyana (316.689 m3), etc.. Mais il faut aussi tenir compte de la qualité de cette eau et de la volonté des pays à l'améliorer. En fonction de la qualité de l'eau, la Belgique, le Ma-roc, l'Inde, la Jordanie, le Soudan et plusieurs pays africains se trouvent être les derniers de la liste en raison des faibles quantités et des médiocres quali-tés de l'eau du sous-sol. A l'inverse, les dix meil-leurs résultats sont obtenus par la Finlande, le Ca-nada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, le Japon etc. A l'heure actuelle, environ 2 millions de

    tonnes de déchets sont déversés chaque jour dans les fleuves, lacs et rivières. Un litre d'eau usée pol-lue environ huit litres d'eau douce. Selon les chif-fres cités dans le rapport, il y a dans le monde 1200 km3 d'eau polluée, ce qui correspond à une quanti-té supérieure à celle des dix plus grands bassins fluviaux du monde. Cette pollution est en gros de trois types:

    a) pollution par des substances toxiques, no-tamment le mercure absorbé par les pois-sons qui constitue ainsi un élément très dangereux de la chaîne alimentaire hu-maine.

    b) pollution due aux phosphates et aux nitra-tes provenant des ménages, de l'agriculture et des industries, à l'origine de l'eutrophisa-tion des eaux, qui entraîne une prolifération des algues et plantes aquatiques, avec dis-parition des espèces polluo-sensibles et ap-parition d'un petit nombre d'espèces pol-luo-résistantes. On observe aussi un déficit grave de la concentration en oxygène dis-sous dans les eaux profondes par suite d'une consommation excessive de cet élé-ment par les bactéries pour la décomposi-tion de la masse d'algues.

    c) pollution bactérienne liée aux rejets d'eaux domestiques épurées ou non. Plus de 2,2 millions de personnes meurent chaque an-née de maladies liées à l'eau, dont près d'un million du paludisme et plus de 200 mil-lions souffrent de schistosomiase (bilhar-ziose). Ces maladies pourront être évitées grâce à la fourniture d'eau potable à un mil-liard et demi de personnes supplémentaires d'ici à 2015. Le rapport insiste sur le rôle que les politiques doivent assumer dans ce domaine. C'est en effet, l'inertie politique qui exacerbe la crise de l'eau, conclut le rapport, que l'on peut consulter à l'adresse http://www.wateryear2003.org

  • 2EME TRIMESTRE NT 52 2003

    Page 4 Association des Anciens de l'OMS

    Points forts de la Convention –cadre sur la lutte anti-tabac adoptée à la 56e Assemblée mondiale de la Santé Rapport résumé par R. Masironi

    GENEVE: Une nouvelle histori-que! Le 21 mai 2003, l'Assemblée Mondiale de la Santé, lors de sa

    56ème session, a adopté la Conven-tion-Cadre sur la Lutte Anti-Tabac (CCLAT). Les 192 états-membres de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé ont approuvé à l'unanimité la Conven-tion dont le but est de diminuer le nombre de maladies et de décès causés par le tabac. Il s'agit là du premier traité international négocié sous les auspices de l'Organisation Mondiale de la Santé. C'est en effet la première fois que l'OMS a fait usage de l'article 19 de sa constitution qui autorise l'Assem-blée Mondiale à adopter des conventions ou des traités interna-tionaux dans les domaines relevant de la compétence de l'OMS. La négociation a débuté il y a plus de trois ans. Elle a donné lieu à six réunions du Conseil International de Négociation et à 35 réunions régionales préparatoires, pour aboutir finalement à un texte ac-ceptable, présenté à l'Assemblée. La principale difficulté est venue du fait que certaines délégations, et en particulier celles des Etats-Unis, de l'Allemagne et du Japon, insistaient sur l'inclusion de "ré-serves" qui auraient assoupli la Convention pour ces pays, mais l'auraient rendu d'une faiblesse

    inacceptable pour les autres délé-gations. L'objection principale des Etats-Unis était que l'interdiction de la publicité irait à l'encontre de la liberté d'expression garantie par la Constitution. Fort heureuse-ment, ces pays ont abandonné leurs objections. La Convention a pu alors être adoptée à l'unanimité, par acclamations. La Convention a été proposée à la signature des Etats-membres au Siège de l'OMS jusqu'au 22 juin 2003, puis au Siège des Nations Unies à New York jusqu'au 29 juin 2004. Elle doit être signée par au moins 40 états-membres pour être officielle. Ce nombre a déjà été atteint. Chaque état-membre doit ensuite la ratifier pour l'inclure dans sa législation nationale. La Convention requiert les pays de mettre en œuvre des Mesures visant à réduire la de-mande de tabac: mesures concer-nant les prix et les taxes; mesures non liées au prix; protection contre l'exposition à la fumée du tabac; réglementation des produits en-trant dans la composition du tabac; réglementation concernant la pré-sentation, l'emballage et l'étique-tage des produits à base de tabac afin de s'assurer que la nocivité du tabac ne soit pas dissimulée sous des termes trompeurs tels que "doux" (mild) ou "léger" (light); éducation, communication, forma-tion et prise deconscience publi-

    que; interdiction (ou au moins fortes restrictions, si la Constitu-tion du pays ne permet pas l'inter-diction) de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage; mesures pour réduire la demande et la dépendance et favoriser l'arrêt de la consomma-tion. Mesures visant à réduire l'ap-provisionnement en tabac: ren-forcement de la législation concer-nant la contrebande du tabac et le commerce illicite des produits du tabac); interdiction de la vente du tabac aux mineurs et par des mi-neurs; dispositions pour encoura-ger des activités de soutien alterna-tives économiquement viables. Protection de l'environnement: (Protection de l'environnement et de la santé des personnes exposées à la fumée du tabac dans les lieux publics). La Convention requiert les signa-taires de s'assurer que chacun soit informé de la nature nocive du tabac et du danger de dépendance dû à son usage. Le texte complet peut être obtenu en commandant le document OMS A56/INF.DOC/7 du 21 mai 2003 ou en le téléchargeant du site http://www.who.int (cliquer sur Tobacco-free initiative (TFI) (en anglais seulement).

    L'Association Médicale Allemande remet au Dr Gro Harlem Brundtland le Prix Goethe contre le tabac Lors d'une cérémonie tenue le 9 juillet 2003 à l'OMS, le Dr Brundtland s'est vue remettre un buste en argent du grand poète et philosophe allemand Johann Wolfgang Goethe en reconnaissance de ses succès dans la lutte contre le tabac. Cette distinction a été attribuée au cours des dernières années à plusieurs universités et autres institutions dont l'American Medical Association et le Comité Olympique International. Goethe était intraitable avec les fumeurs. il disait: "Fumer est impoli et méchant, c'est un acte impertinent et antisocial. Les fumeurs empoisonnent l'air à des lieues à la ronde et font suffoquer les citoyens respectables qui ne peuvent pas se dé-fendre en rendant coup pour coup. Qui pourrait jamais pénétrer dans la chambre d'un fumeur sans se sentir ma-lade?" Ce sont ces fortes paroles qui ont incité l'Association Médicale Allemande à placer ses activités anti- tabac sous l'égide de Goethe.

    Adressez vos remarques, suggestions, critiques: elles seront les bienvenues

  • 2 EME TRIMESTRE NT 52 2003

    Association des Anciens de l'OMS Page 5

    Nouvelles sociales & culturelles

    * Groupe d'Entraide à Genève

    Le Groupe d'Entraide s'est réuni le 4 juillet 2003 pour marquer ses dix an-nées d'existence – le soleil était décidément de la par-tie! Nos plans ont dû être modifiés à plusieurs repri-ses à la dernière minute, de sorte que nous n'avons pas pu vraiment choisir notre menu – ce que chacun a accepté avec le sourire (les organisatrices voudraient saisir ici l'occasion de leur dire merci pour leur com-préhension).

    Nous étions à l'inté-rieur, ce qui a limité la vue du lac, mais nous avons apprécié l'ombre et le décor

    du restaurant qui nous ont donné l'illusion agréable d'être sur un bateau. Nous continuerons à nous rencontrer le premier vendredi de chaque mois à partir de 11.00 h pour un café, les personnes intéressées pouvant rester pour le déjeuner, au Bar de la Gare, directement derrière la station sous l'Hôtel Montbrillant. Tous les anciens collègues sont les bienvenus! Nous avons une liste de volontaires désirant offrir aide et sympathie à ceux qui en ont besoin. Heureuse-ment pour nous tous, ces occasions ont été plutôt rares. Toutefois, si vous désirez figurer sur la liste, faites-le savoir à Margaret Baker ou Rosemary Bell. Le Groupe est reconnaissant au Comité de l'AOMS pour son soutien, et en particulier pour l'aide apportée par Roger Fontana.

    Margaret Baker 1 Les Gentianes Sous Peillonnex F 74250 Peillonnex Tel. (33) 450 36 88 63 e-mail: [email protected] Rosemary Bell Les Moulins Ch de la Montagne F 01630 Sergy Tel. (33) 450 42 26 78 e-mail: [email protected]

    Vues du repas du 10e anniversaire

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    Page 6 Association des Anciens de l'OMS

    * Croisière en Mer Baltique

    Les participants à la Croisière

    Le 15 Juin 2003, notre groupe AOMS / AFSM de 34 participants et de 10 nationalités différentes se re-trouvait au port de Copenhague où les attendait le COSTA ROMANTICA, imposant paquebot de plus de 55.000 tonneaux, moderne, luxueux, battant pavillon italien. Les cabines étaient spacieuses, décorées avec goût et un traitement spécial – champagne, fleurs, corbeille de fruits et réception du Commandant- nous était réservé. Après avoir assisté à l'appareil-lage et à la sortie du port bordé d'éo-liennes géantes, notre groupe se réunissait pour dîner aux tables qui lui étaient réservées. Dès le lende-main matin, un cocktail AOMS nous permettait de faire plus ample con-naissance. Une première escale nous a permis de débarquer en chaloupes dans la vieille ville de Visby sur l'île de Gotland au large de la Suède. L'escale fut courte et nous avions hâte d'atteindre la belle ville de Stockholm. Notre attente ne fut pas déçue: par une belle mer et un beau temps et après avoir remonté au petit matin les 85 km du fjord d'accès à cette grande capitale nordique nous étions à quai, entourés de plusieurs autres gros paquebots semblables au nôtre. Déjà les passagers se répar-tissaient entre les diverses excur-

    sions proposées: visites en bus de la ville, du château royal, des musées avec ou sans arrêt déjeuner, prome-nades en bateau sur les nombreux canaux ou visites libres et personna-lisées. L'itinéraire de la croisière était bien conçu pour nous permettre de navi-guer de nuit et d'arriver aux escales de bonne heure le matin. Tout au long du voyage la mer fut calme et nous ne nous rendions pas compte que notre "hôtel" filait sur les flots! Helsinki nous attendait. Propre, peut-être un peu austère, la ville a de belles avenues, de jolies églises, une activité commerciale intense. Des canaux. De jolies vues sur les multi-ples îles balisant l'entrée du port. Saint Petersbourg, point culmi-nant de notre croisière, située à 60° de latitude nord, à l'époque des nuits blanches et peu de temps après la célébration du tricentenaire de cette ville exceptionnelle inaugurée en 1703 par Pierre le Grand pour ouvrir la Russie au monde occidental. Saint Petersbourg la magnifique, la grande, la fastueuse avec ses nombreux palais fraîchement restaurés, laissant apparaître, par contraste, ses im-meubles en mal de rénovation bien plus nombreux encore! Fascination des souvenirs et vestiges historiques d'un grand peuple: le Palais d'hiver et

    l'Hermitage, le Palais d'été, la Forte-resse et la Cathédrale Pierre et Paul, les canaux et les rives de la Neva, l'Amirauté, les théâtres, le croiseur Aurora, St Isaac et les multiples égli-ses, la perspective Nevski et tant d'autres sites qui légitiment une visite d'un jour lorsqu'on les a déjà vus et imposent un séjour plus long à ceux qui n'ont fait que les découvrir! Puis déjà le retour via Tallinn, charmante capitale de l'Estonie que nous n'avons pu qu'apercevoir, non pas en raison de la durée satisfai-sante de l'escale, mais de l'averse mémorable qui nous a tous surpris alors que par groupes séparés nous visitions à pied la vieille ville et ses remparts datant du Moyenâge ! Les 36 heures de notre ultime par-cours en mer Baltique nous ont laissé apprécier les ressources du bateau et les nouvelles relations et amitiés qui se sont nouées au sein de notre sympathique groupe AOMS.

    A peine débarqués à Copenha-gue le 22 juin, le COSTA ROMANTICA se remplissait de nouveaux passa-gers et repartait pour les fjords nor-végiens, nous laissant le temps d'un dernier adieu à la Petite Sirène avant de reprendre nos avions pour Ge-nève, Paris, Varsovie… et bien plus loin Dr Daniel Flahault, Comité AOMS

  • 2 EME TRIMESTRE NT 52 2003

    Association des Anciens de l'OMS Page 7

    * Journée internationale des personnes âgées

    Pour célébrer la journée internationale des personnes âges, GINA (réseau international sur le vieillissement à Genève) organise une table ronde, ouverte au public, qui aura lieu Mercredi 1er octobre 2003 à 17 h. à l'OIT salle 2, 4 route des Morillons - Grand-Saconnex

    Dans un monde au vieillissement accéléré (600 millions de personnes de plus de 60 ans aujourd'hui – double en 2025, 2 milliards en 2050) les personnes âgées joueront un rôle de plus en plus important - grâce à leur travail bénévole, à la transmis-sion de leur expérience et de leur savoir, à l'aide qu'ils appor-teront à leurs familles comme responsables de leurs soins, ainsi qu'à leur participation grandissante au monde de l'éco-nomie. Les aînés représentent certainement un gisement sous-exploité d'expérience et de talents. Le vieillissement démographique ne doit pas aboutir à un conflit entre généra-tions, mais au contraire à une solidarité, qui doit être prise en compte par les pouvoirs publics. Tous les secteurs de la société devraient définir comment les aînés peuvent continuer à participer activement à la vie sociale et à contribuer ainsi au développement, dans le cadre de la famille et de la société.

    GINA - le réseau international sur le vieillissement Ge-nève - a été créé en 1996 à l'initiative conjointe de l'OMS, du Programme national de recherche sur le vieillissement et de l'Association américaine des per-sonnes retraitées (AARP). GINA rassemble des institutions dont les programmes d'activités touchent aux questions du vieillissement. Parmi ses membres figurent des organisations interna-tionales, intergouvernementales et non gouvernementa-les, ainsi que des organisations suisses et genevoises. Ces organismes défendent les intérêts des aînés, éta-blissent des plans d'action, font de la recherche et propo-sent aux personnes âgées des formations et/ou des servi-ces.

    Pour plus d'informations, contacter Dr Alexandre Kalache - Président du comité exécutif de GINA - Vieillissement et qualité de vie - Organisation Mondiale de la Santé Tél: (+41 22) 791 34 05 E-mail: [email protected]

    * Université du Troisième Âge de Genève

    L'Université du Troisième âge de Genève a désigné le Dr William Gunn comme son représentant auprès de l'OMS et du Système des NU. Il rejoint ainsi le Comité mondial de l'AIUTA (Association des Universités du Troisième Age). Nos lecteurs se rappelleront sans doute que, depuis son entrée à l'OMS, le Dr Gunn a été chargé de la liaison avec la Faculté de Médecine et l'Université de Genève, créant des liens étroits professionnels et scientifiques entre ces institutions. Tous les retraités ont à présent l'occasion de profiter d'une atmosphère universi-taire détendue en s'inscrivant à Uni-3, qui offre un programme très riche et varié d'activités intellec-tuelles et sociales dans un cadre convivial.

    Invitation à Uni-3. L'instruction est une entreprise qui dure la vie entière. Les Uni-versités, les centres sociaux et les organisations telles que l'OMS prennent de plus en plus conscience de ce droit humain et répondent à ce besoin selon leur na-ture. L'instruction étant un droit, il ne suffit pas de le proclamer, mais il faut aussi assurer les moyens et les possibilités de le mettre en pratique. L'instruction permanente et celle du citoyen âgé est tout simplement la poursuite de ce droit, une extension en années, que l'intéressé(e) ait eu ou non la chance d'en bénéficier dans sa jeunesse.. L'Université du troisième âge de Genève (Uni-3) procure actuellement à tout un chacun la possibilité de poursuivre – ou de commencer – l'élargissement de son horizon intel-lectuel d'une multitude de façons, à l'intérieur d'un groupe enthousiaste et dynami-que de quelques 3000 personnes de différents goûts, intérêts et capacités, dans notre ville-hôte de Genève. Les sections comprennent Art, Littérature, Médecine, Droit, Histoire, Géographie, Reli-gion, Philosophie, Cultures dans le cadre de conférences, ateliers, groupes de discussion et 'sorties', à l'Université. Pour des frais d'inscription minimes, chacun peut choisir le thème ou l'activité qui l'intéresse, ou sympathi-ser avec quelqu'un , dans une atmosphère raffinée, informelle, et cependant animée et aussi intense ou détendue qu'il (elle) le désire. Vous y serez bienvenu(e). Dr William Gunn

    Pour plus de renseignements, veuillez contacter l'Université du 3e âge, 2, rue de Candolle, Case postale 1211 Genève 4 Tél: 022 705 72 57, Fax 022 705 74 28 E-mail: [email protected]

  • 2 ME TRIMESTRE NT 52 2003

    Page 8 Association des Anciens de l'OMS

    * Autres activités:

    Des sorties/ visites ont déjà été organisées par des Comités précédents pour des résidants de la région genevoise (Musée de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, centre horticole, cave viticole…); le présent Comité envisage une visite de l'exposition du peintre Paul Signac à la Fondation Pierre Gianadda à Marti-gny (Valais), suivie d'un déjeuner, prévue pour le 30 octobre prochain. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés. La réception annuelle des Anciens au Siège de l'OMS aura lieu le 4 décembre dès 17 heures; les membres du personnel en activité y sont les bienvenus. Action annuelle de solidarité de l'AOMS (projet) Le Comité de l'AOMS aimerait proposer à ses membres de lancer chaque année à partir de 2004, une AC-TION ANNUELLE DE SOLIDARITE . Ce projet sera soumis à la prochaine Assemblée générale de l'AOMS.

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    * Un peu d'humour… De l'avantage qu'il y a à desserrer sa cravate

    La tenue décontractée, sans cra-vate, que les Anglo-Saxons ont baptisée " Friday wear ", a du bon. Outre l'incomparable avantage de se sentir plus à l'aise qu'avec un costume strict, l'absence de cra-vate pourrait avoir des bienfaits inattendus. Une équipe de plu-sieurs services spécialisés améri-cains publie dans le Journal of Ophthalmology un article rappor-tant les conséquences néfastes d'un nœud de cravate trop serré: il entraînerait une élévation de la pression régnant à l'intérieur de l'œil, aussi bien chez les sujets normaux que chez ceux présen-tant un glaucome. Pouvant aboutir à la cécité, le glaucome est dû à une hyperten-sion oculaire, c'est-à-dire une augmentation anormale de la pression exercée sur les parois internes de l'œil par un liquide

    transparent d'origine sanguine, l'humeur aqueuse.

    L'équipe d'ophtalmologistes américains a recruté quarante volontaires, vingt indemnes et vingt atteints de glaucome, et a mesuré leur pression intraoculaire trois minutes après avoir noué fortement une cravate à leur cou et trois minutes après l'avoir des-serrée. L'augmentation était signi-ficative pour une majorité de per-sonnes dans les deux groupes et avait la même amplitude chez les malades et chez les sujets nor-maux. Le phénomène s'explique-rait par la compression au niveau du cou de la veine jugulaire, qui est impliquée dans l'irrigation de l'œil.

    Or la détection, mais aussi la surveillance du glaucome repo-sent sur la mesure précise de la pression intraoculaire. Un nœud

    de cravate trop serré fausserait donc les résultats de cet examen et ferait porter à tort le diagnostic de glaucome. Il pourrait aussi amener à conclure de manière erronée à une aggravation de l'état d'un malade authentique. De plus, le port pendant une longue durée d'une cravate trop serrée est susceptible de majorer le ris-que de complications chez ceux effectivement malades.

    Beaucoup trouveront là un motif supplémentaire de laisser leur cravate dans la penderie ou une justification pour la porter le nœud desserré. Les auteurs ne préci-sent pas s'ils recommandent l'éta-blissement de certificats médicaux pour les salariés dont les em-ployeurs se montreraient tatillons en matière de tenue. D. Cohen (Paul Benkimoun, Le Monde du 05.08.03)

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    COMPREHENSION MUTUELLE (Anonyme) Entre ce que je pense, Ce que vous avez compris, Ce que je veux dire, ET Il y a au moins neuf possibilités Ce que je pense avoir dit, De ne pas se cmprendre. Ce que j'ai dit, Mais de grâce, essayons tout de même! Ce que vous voulez entendre, Ce que vous avez entendu, (Jean Broggini, dans le Bulletin de juin Ce que vous pensez avoir compris, de l'AAFI/AFICS)

    Evénements AOMS 3e trimestre 2003: 1 octobre (avec GINA) : Journée Intle des personnes âgées

    16 octobre : Assemblée générale 30 octobre : Exposition Paul Signac à Martigny 4 décembre : Réception annuelle

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    Association des Anciens de l'OMS Page 9

    Nos lecteurs nous écrivent… "Cher Dr. Vessereau, Dans le dernier numéro des Nouvelles Trimestrielles" (NT 51) j'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'article « Une Assurance-maladie en bonne santé ». Il y est dit que les cotisations des retraités de AMRO/PAHO cou-vrent seulement 71 % des prestations contre 102 % pour les retraités du Siège. Ce pourcentage peut même être plus faible si vous excluez tous les pays autres que les Etats-Unis. C'est un signe des coûts absurdement élevés du système de santé américain. Ainsi, les retraités en Amérique du Sud par exemple, sont probablement plus proches du pourcentage du Siège. J'ai été en poste en Amérique du Sud pendant environ 12 ans (1970-1975, 1983-1990, Brésil). Le Bureau régio-nal à Washington dans les années 80 nous lésait délibérément au Brésil en appliquant un taux de change défavorable afin d'améliorer l'image de SHI aux États-Unis. Nous étions remboursés en monnaie locale environ deux mois après que nous ayons soumis nos factures. Mais avec un taux d'inflation de 90 % par mois, le rembour-sement ne valait presque rien. Des demandes réitérées de remboursement en dollars US ont toujours été rejetées. Je pense que l'Assurance-maladie de l'OMS est de qualité et que nous devons nous efforcer de la maintenir comme telle. Meilleures salutations Dr Hans Bahnemann, Lees, Allemagne ------------------------------------------------- "Me référant à l'article intitulé « Une Assurance-maladie en bonne santé », page 2 de NT51, nous félicitons notre cher ami Alain Vessereau d'avoir mis en évidence une flagrante anomalie qui, dans le cas du rapport cotisations/prestations des retraités à PAHO/AMRO, entraîne en permanence un déficit du compte de l'ensemble des retraités. Nous espérons que cette question sera examinée lors de la prochaine réunion conjointe des Comités de surveillance de l'Assurance-maladie l'année prochaine et qu'une solution sera trouvée, semblable à celle qui a été adoptée pour le personnel en activi-té". R. L. Rai, AOMS/SEARO NDLR La solution évoquée par R. L. Rai est l'obligation pour une Région dont les comptes du person-nel en activité sont en déficit, de faire un versement complémentaire pour couvrir celui-ci ------------------------------------------------ "Je veux d'abord remercier ceux qui ont assuré la publication des Nouvelles trimestrielles (numéro 51) du-rant l'absence momentanée du rédacteur habituel, M. Peter Ozorio. J'espère toutefois que M.Ozorio ou un autre rédacteur qualifié reprendra bientôt la charge des NT, car le numéro 51 était nettement au-dessous des standards que beaucoup d'entre nous les retraités, sommes en droit d'attendre. Je regrette, (et, j'en suis certain, d'autres que moi regrettent), fortement les "potins" d'informations intéressantes habituellement données dans le NT, ainsi qu'un style plus plaisant pour partager ces informations. Le NT représente le moyen le plus important d'informer les membres de l'AOMS et de les faire participer à la vie de notre orga-nisation, et j'attends qu'il revienne à la qualité qu'il mérite". Ron Anderson (Bainbrige Island, WA. USA) NDLR: Merci pour votre franchise: fort heureusement, les échos reçus au sujet de NT51 sont plus positifs: bien entendu, nous regrettons aussi les "potins" et vous savez que Peter Ozorio peut revenir s'il le désire: toutefois, la dernière assemblée générale souhaitait que nous nous engagions davantage dans les buts et projets de l'OMS ce que nous essayons de faire; attendons la réaction de la prochaine Assemblée générale du 16 octobre. N'hésitez pas à adresser vos critiques comme vos avis

    ---------------------------------------------------------------------------- Associations régionales

    Comme nous l'avons déjà indiqué dans le dernier numéro de "QN" nous nous efforcerons de faire paraître des informations concernant les Associa-tions Régionales d'Anciens de l'OMS dans chaque numéro de notre magazine.

    La question de la double appartenance à l'Association centrale du Siège et à une association régionale soulève quelques réserves de la part de M. Rai, Président de SEARO/ AFSM. Pour l'assurance maladie, M. Rai a souli-

    gné que les représentants des retraités

    des régions ne participent pas actuelle- ment aux réunions conjointes de SHI. Le Bulletin de PAHO/AMRO du mois

    d'août 2003 nous est consacré à l'Argen-tine. Il contient de nombreux et intéres-sants articles.

    Notre association centrale enverra des exemplaires de notre magazine "NT" aux régions et mettra notre expérience et nos moyens à la disposition des associations qui en auront besoin.

    Rajindar Pal, chargé des relations avec les régions

  • 2 ME TRIMESTRE NT 52 2003

    Page 10 Association des Anciens de l'OMS

    Nécrologie

    Germaine SCHEIDEGGER était une grande dame. Elle n'était pas une simple fonctionnaire à l'OMS, au service du personnel, elle était une vraie étoile, un ange gardien qui veillait sur les gens qui croisaient son chemin. Elle ne ménageait ni son temps ni son énergie pour venir en aide aux autres. Dans la sphère privée elle n'arrêtait jamais son travail. Elle participait à beaucoup d'associations venant en aide aux plus démunis et était profondément contre toute forme d'injustice; entre autres, elle était membre active de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA). Même durant sa maladie elle faisait passer les souf-frances et soucis d'autrui avant les siens. Elle ne se plaignait jamais, son sourire était un soin réparateur pour les problèmes des autres. Elle aimait tellement la vie qu'elle s'est battue jusqu'au bout contre la maladie. C'est une grâce d'avoir pu la cô-toyer et d'avoir pu compter parmi ses amis. Tes ami(e)s de l'OMS

    Née le 26 mars 1944, Germaine débute sa carrière professionnelle au Ministère des Classes Moyennes à Léopoldville (Congo). C'est le

    6 mars 1965 qu'elle entre à l'OMS où elle occupe différents postes dans les unités du Service du Personnel. Toujours fidèle à elle-même et à ses amis, elle était vivement appréciée pour sa gentillesse et sa disponibilité. Germaine est devenue membre de l'AOMS et a exprimé son intérêt de participer aux activités de l'Association. C'est très sincèrement que nous présentons à sa maman et à sa fille nos plus vives condoléances. Roger Fontana, anct PER

    ------------------------------------------------------------------- Dr P.L Fazzi, anciennement à l’OMS et à l’UNICEF, est mort en été 2002 après une longue maladie.

    Médecin à Padoue, Italie, il a obtenu une maîtrise en santé publique (MPH) au Canada. Il a rejoint l’OMS au Laos en 1962 comme médecin chargé des soins maternels et infantiles. En 1965, il a été transféré à WPRO à Manille, où il a travaillé en coopération avec le Dr Stan Flache, Directeur des Services de Santé au Bureau régional. En 1972, il a été affecté comme Médecin de l’OMS à l’UNICEF à New York. Homme modeste, le Dr Fazzi avait une connaissance intime des problèmes médicaux et de santé publique des pays en développement et la capacité de mettre en œuvre ses connaissances de manière constructive pour bâtir une relation fructueuse entre l’OMS et l’UNICEF. Son rôle comme Secrétaire du Comité mixte UNICEF/OMS des Directives sanitaires a été particulièrement impor-tant pour la prise en compte de la politique future des soins de santé primaires, qui a mené à la Conférence d’Alma-Ata de la « Santé pour Tous », organisée par les deux organisations. En qualité de spécialiste de la nutrition, le Dr Fazzi a également participé au Groupe consultatif OMS-FAO sur les protéines. Sur un plan personnel, le Dr Fazzi était bien connu pour ses nombreux intérêts culturels, notamment pour la musique. Ses anciens collègues et ses amis se souviendront de lui comme d’un être humain de grande valeur et d’un excellent spécialiste de santé publique.

    Dr Charles A. Egger, ancien Directeur exécutif adjoint de l’UNICEF ---------------------------------------------------------------

    Liste des Décès

    ADAOUI, Tahsin ALBERTELLI Suzy BAQUEROT Maryan BAYALA Bernard B. BICA Alfredo Norberto BONOMINI Nelly C. BRUNBORD B. CLARKE John L. CLERTON Michel P. CONSUEGRA Ulise S. DUNANT Lucie Marguerite EL DIN GHOLAM Zeinab GADALLA Fawzy Rezk A. GILAD Alexander GONZALEZ Antonio HIGGINS-TAGIS Margaret HUGGINS Donald R. JIMINIGA Adodo Benoni JOIA Fernando KAMEL Tahany KAWENGIAN Benyamin A.

    27.07.2003 28 10 2002 13 05 2003 03 10 2002 14 12 2002 11 11 2002 24 10 2002 20 11 2002 12 12 2002 23 12 2002 05 12 2002 03 12 2002 15 12 2002 12 10 2002 11 01 2002 04 10 2002 18 12 2002 28 09 2002 01 01 2003 11 10 2002 01 12 2002

    KOUATLY-JALLAD Hayate KULKARNI Pandurang D. LEEDAM Elizabeth J. LYCETT, Margaret MASIN Angelo N. MATYAS Zdenek MIALOUNGUIL Thomas MULVANEY James Paul N'TELA Albert PEREZ Cesar Antonio PETROVIC Natalija PILLAI A. Nicholas QUIROS C.A. SENEVIRATNE John Douglas SHEPHERD Elizabeth SILOU Elizabeth SIRAJ-TAHA Esha TITO DE MORAES Maria P.M . TRAPPMANN Margaret ULLOA DE PALMA Maria VEERAPEN Parama P . WOLF Ena Claire

    13 01 2002 31 12 2002 22 10 2002 09.08.2003 19 12 2002 07 10 2002 01 12 2002 15 05 2003 31 01 2003 29 10 2002 08 12 2002 24 07 2002 12 12 2002 28 10 2002 22 07 2002 17 12 2002 02 01 2001 03 10 2002 11 11 2002 13 12 2002 07 12 2002 15 12 2002

    ---------------------------------------------------------------------------------------------- Données collectées par Rosemary Bell, auprès d’ ami(e)s, par des messages, sur le Bulletin de l’AAFI, (qui opère de la même manière – nous n’avons pas accès à des sources directes pour des raisons de confidentialité).

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    Association des Anciens de l'OMS Page 11

    SOINS DE LONGUE DURÉE

    Lettre de Mme Van Hulle relative aux développements actuels concernant les Soins de longue durée (SLD) Original: Anglais

    Dr D. Cohen, Président, AFSM/AOMS

    Le 17 septembre 2003 Cher Dr Cohen, Vous m’avez demandé de vous communiquer une mise à jour sur notre assurance pour les soins de longue durée (SLD). Conscient de la préoccupation croissante soulevée par ce problème des soins de longue durée ces dernières années, le Comité de Surveillance du Siège s’est penché sur les prises en charge de cette catégorie de soins par l’Assurance Maladie. Alors que de nombreux pays ont introduit la notion de SLD dans leur sys-tème de Sécurité Sociale, le Comité a relevé que de nombreux retraités de l’OMS, du fait qu’ils ont consacré l’essentiel de leur carrière à la Fonction Publique Internationale, ne peuvent être admis à bénéficier de ces avantages. Pour vos lecteurs qui ne sont peut-être pas au fait des dispositions actuelles concernant les SLD, per-mettez-moi de vous rappeler ce qui constitue la ligne de conduite actuelle : Les soins infirmiers fournis à domicile ou dans une institution sont couverts pour les affections chroniques, y compris dans le cadre de la gériatrie, à un taux et à une durée qui ont été approuvés, à l’avance, par le Comité de Surveillance du Siège. En pratique, les règles de remboursement établies par le Comité sont les suivantes :

    Premiers six mois : au taux de 80% Seconds six mois : au taux de 60% Troisièmes six mois : au taux de 40% Quatrièmes six mois : au taux de 30% Ensuite : au taux de 20%

    Les règles établies par le Comité de Surveillance de la Caisse Maladie exigent également que les soins, à domicile ou en institution, soient dispensés par une personne qualifiée. Si les soins sont fournis dans une institution qui ne facture pas séparément hébergement et soins, le remboursement est basé sur 50% du tarif journalier, ce qui est estimé repré-senter le coût des soins (excluant l’hébergement). En appliquant des dispositions identiques pour les soins à domicile ou en institution, l’Assurance Mala-die de l’OMS a le souci d’encourager les soins à domicile, car elle considère qu’il est préférable de maintenir les personnes handicapées chez elles lorsqu’elles le désirent. Le remboursement effectué selon les taux indiqués ci-dessus est basé sur un prix plafond de 80 US$ par jour. Reconnaissant que dans de nombreux cas, les rem-boursements effectués selon les règles actuelles sont insuffisants pour les patients qui nécessitent de tels soins durant de nombreuses années, le Comité

    de Surveillance du Siège a demandé que cette question fasse l’objet d’une étude approfondie. Cette étude s’est particulièrement penchée sur différentes possibilités : (a) étendre les prestations offertes dans le cadre de l’Assurance Maladie de l’OMS ou (b) envisager des accords avec des assurances extérieures pour couvrir ce risque, à l’exemple d’initiatives récemment prises par d’autres organisa-tion internationales. Pour ce qui est de l’option (b), les compagnies d’assurances contactées ont indi-qué qu’elles étaient disposées à fournir une telle couverture à condition que la participation soit obli-gatoire pour tous. En outre, plusieurs de ces com-pagnies n’étaient pas en mesure d’étendre cette assurance au monde entier ni davantage de propo-ser des tarifs fixés sur la base des services fournis. Dans ces conditions, le Comité de Surveillance a estimé que cette option ne pouvait être retenue par notre Assurance Maladie, laquelle s’étend à l’ensemble du monde. De ce fait, le Comité de Surveillance du Siège a choisi l’option (a). Il a envisagé la possibilité de rembourser les SLD au taux normal de 80% en lieu et place des taux dégressifs actuels. Si l’on garde à l’esprit que non seulement les charges pour les cas actuels seraient plus lourdes mais encore que l’expérience a montré que les demandes de prises en charge augmentent dès que les bénéfices possibles sont plus étendus, il en résulterait une augmentation significative des dépenses consa-crées aux SLD. Il faut aussi prendre en compte le fait que des provisions doivent être envisagées, car certains participants âgés seraient susceptibles de nécessiter des SLD dans un avenir proche, bien qu’ils n’aient pas cotisé à ce complément d'assu-rance. Il est certain que l’ensemble de ces données implique que les contributions des membres de

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    Page 12 Association des Anciens de l'OMS

    l’Assurance Maladie devraient être augmentées partout dans le monde, pour couvrir le surcoût. Le rapport du Comité de Surveillance du Siège sur la question doit être prochainement adressé pour avis aux comités de surveillance ré-gionaux. Les propositions seront ensuite discutées à la prochaine réunion du Comité de surveillance conjoint de l’Assurance Maladie et des Comités du Personnel, prévue en 2004. Les recommandations faites par le Comité conjoint seront alors soumises au Directeur-Général pour approbation. Tous les membres seront tenus informés sur ce sujet et sur les autres décisions qui seront prises au cours du Comité conjoint. Le Comité de Surveillance du Siège a pleine conscience que certains membres, en particulier parmi les retraités, désirent que ces nouvelles dispositions soient introduites le plus rapidement possible. Cependant, du fait que cela constituerait un changement significatif et potentiellement coûteux des règles de l’Assurance

    teux des règles de l’Assurance Maladie, une procé-dure formelle de révision doit être effectuée avant qu’aucune décision puisse être prise. Cette procé-dure inclura les participant du Siège et des régions, ainsi que les représentants de l’Administration de l’Organisation, laquelle finance, rappelons-le, les deux tiers des primes. Nous comptons, par consé-quent, sur la compréhension de nos membres. Je pense que vous considérez tous que notre Assurance Maladie jouit d’un fonctionnement excellent mais nous devons être certains qu’elle continue d’être viable dans l’avenir et d’un coût sup-portable par tous; ce sont ces considérations qui expliquent l’approche prudente adoptée par le Comi-té de Surveillance du Siège lorsqu’ est envisagée la mise en place de tous changements coûteux sus-ceptibles d’affecter l’Assurance à moyen ou à long terme. Bien à vous

    ,

    Ann Van Hulle-Colbert, Secrétaire,

    Comité de Surveillance du Siège de l’Assurance Maladie de l’OMS

    --------------------------------------------------- SOMMAIRE

    1. Présentation 2. Priorités nouveau DG; médicaments génériques et OMC

    Assurance-maladie 3. Année Internationale de l'eau douce 4. Convention- cadre sur le Tabac 5. Nouvelles sociales & Culturelles:

    * Groupe d'Entraide à Genève 6. * Croisière en mer Baltique 7. * Journée internationale des personnes âgées. Université du 3e Age à Genève 8. * Autres activités; un peu d'humour; évènements 3e trimestre 9. Courrier des lecteurs 10. Nécrologie 11. et 12. Lettre Mme Van Hulle sur Soins de longue durée

    N.B.: Les opinions exprimées ici n'engagent que leurs auteurs et ne sont pas nécessairement celles de l'AOMS

    Remerciements: à tous ceux qui ont contribué à ce numéro :David Cohen (Président Comité, rédacteur p.i.,mise en page…,traduction); Comité de rédaction: Yves Beigbeder, Daniel Flahault, Dev Ray, Rajindar Pal (ar-ticles et traductions); Rosemary Bell, Roger Fontana, Roberto Masironi (articles et collecte des sujets);, Mi-chel Fèvre, John Fraser, Richard Harrison, Samy Kossovsky, (traductions); Averil Foster (relecture, photos),et aux lecteurs qui ont bien voulu nous envoyer leurs remarques

    Ainsi qu'au Service d'Impression de l'OMS, pour son aimable disponibilité

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