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© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. De l’art de rénover L’HABITAT RURAL Tous les conseils des professionnels pour préserver les bijoux architecturaux du patrimoine de nos campagnes. pp. 4 et 5 JEAN-LUC FLÉMAL Portrait P. 3 Karim Zouaoui est à la tête du développement des projets au sein de la société de promotion Allfin. D.R./ALLFIN Rendez-vous sur WWW.LOGIC-IMMO.BE Logement P. 3 Le gouvernement bruxellois lance son Plan logement étudiants : dix mesures pour améliorer le marché. En vue P. 2 Comme les commerces, les bureaux de l’hypercentre bruxellois seront boostés par le nouveau piétonnier. Conjoncture P. 6 Un quartier de Liverpool à l’abandon depuis 20 ans est sauvé par ses habitants et un collectif d’architectes. Annonces PP. 8-16 Dans ce supplément, 9 pages d’annonces immobilières pour trouver le bien de votre choix. Supplément à La Libre Belgique - N°293 - Semaine du 9 au 15 juillet 2015

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La Libre Immo du 9 juillet 2015

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© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

De l’art de rénoverL’HABITAT RURALTous les conseils des professionnels pour préserver lesbijoux architecturaux du patrimoine de nos campagnes.

pp. 4 et 5

JEAN

-LUC

FLÉM

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PortraitP.3Karim Zouaoui est à la têtedu développement desprojets au sein de la sociétéde promotion Allfin.

D.R.

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FIN

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

LogementP.3Le gouvernement bruxelloislance son Plan logementétudiants : dix mesurespour améliorer le marché.

En vueP.2Comme les commerces,les bureaux de l’hypercentrebruxellois seront boostéspar le nouveau piétonnier.

ConjonctureP.6Un quartier de Liverpoolà l’abandon depuis 20 ansest sauvé par ses habitantset un collectif d’architectes.

AnnoncesPP.8-16Dans ce supplément,9 pages d’annoncesimmobilières pour trouverle bien de votre choix.

Supplément à La Libre Belgique - N°293 - Semaine du 9 au 15 juillet 2015

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2 EN VUE SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

IndiceOptimismeLe réseau d’agences immobilières belgeTrevi Group a publié son dernier indicetrimestriel (voir graphique ci-dessous), en“légère croissance” par rapport à celui du 1ertrimestre de l’année – marqué, lui, par uneforte hausse, “la plus importante depuis deuxans”. Cette augmentation modérée au 30 juindernier est le signe, d’après Éric Verlinden,administrateur délégué de Trevi Group, que“le marché garde la tête froide sans tomberdans une dangereuse euphorie”. Et de préciserqu’il “eut été dangereux de connaître deux,voire trois ou quatre hausses successivessimilaires à celle enregistrée au 1er trimestre2015”. “Nous aurions pu, dans ce cas defigure, craindre la formation d’une bulleimmobilière”, ajoute-t-il.Quid des prévisions ? “Notre pronosticd’augmentation des prix de l’immobilier restecomprise, sur l’ensemble de l’année 2015, dansune fourchette de 3,5 à 4 %”, estime ÉricVerlinden, évoquant une analyse positivepour les prochains mois. Et ce, en partanttoutefois du principe que “les marchésfinanciers retrouvent une certaine sérénitédans la seconde partie de l’année, permettant,ce faisant, de conserver des taux hyperattractifs”. (F.Ma.)

Les bureaux boostés parle piétonnier à Bruxelles

C’est le courtier JLL qui l’affirme,arguments chiffrés à l’appui.

NOUS L’ÉCRIVIONS DANS LE DOSSIER de la se­maine dernière (voir “La Libre Immo” du jeudi2 juillet), la création d’une zone piétonnière dansl’hypercentre bruxellois modifiera en profondeurla nature et le fonctionnement de son tissu com­mercial. Mais il en sera de même pour un autresegment clé de l’immobilier : celui des bureaux. Ledépartement Research du courtier JLL s’est pen­ché sur les implications du “non à la voiture” sur lazone dite du Pentagone, notamment par opposi­tion aux quartiers nord et européen voisins. Ré­sultat ? Une fois passés les embarras de circulation,les perspectives sont, selon JLL, plutôt positives.

1 D’un point de vue général, tout d’abord, lecourtier pointe l’amélioration de l’image de

marque de Bruxelles. Sur le long terme, l’activitécommerciale, touristique et hôtelière de la capi­tale se développera davantage et soutiendra de cefait l’économie et l’emploi. “Par effet d’entraîne­ment, le marché des bureaux en bénéficiera aussi.”

2 Autre facteur favorable, la qualité de l’envi­ronnement de travail des occupants des bu­

reaux du Pentagone. “Moins de bruit, moins de pol­lution et, à terme, des équipements urbains moder­nes”, liste JLL, le sentiment général des employésdes sociétés occupantes s’en trouvera boosté.

3 Le courtier table par ailleurs sur une spéciali­sationprogressiveduPentagone en un quar­

tier destiné aux occupants de type sédentaire : ad­ministrations, mutualités, syndicats, banques etcompagnies d’assurances. Avec ceci que “le véhi­cule de société étant considéré, chez nous, comme une

rémunération normale pour de nombreuses sociétés,en particulier les banques et les assurances, certainespourraient déménager dans les quartiers nord eteuropéen avoisinants”. Et ce, au bénéfice de cesderniers, baisse de la vacance locative, mais aussisoutien à la construction et la rénovation d’im­meubles à la clé. Un effet à nuancer toutefois, puis­qu’il “concerne un nombre limité d’occupants”.

4 La mise en place du piétonnier pourrait allerde pair avec une cure de jouvence de son parc

immobilier, certains propriétaires y voyant uneopportunité de rénover leur(s) bien(s). Actuelle­ment, le stock de bureaux du Pentagone est de2,3 millions de m², dont… 60 % a plus de 15 ans etn’est pas rénové, déplore JLL. Quant aux128 000 m² (5,5 % du stock total) disponibles im­médiatement, seulement… 16 000 m² ont moinsde 5 ans d’âge, dont 10 000 m² dans un seul etmême immeuble.

5 Outre la rénovation, le courtier entrevoit unphénomène de reconversion des immeubles

de bureaux situés dans des zones du Pentagonemoins visibles et sans accès immédiat au métro.Une tendance “déjà bien entamée” et qui pourraitêtre étendue davantage. Selon ses calculs, le po­tentiel de reconversion de bâtiments excentréss’élève à minimum 100 000 m².

6 Un écrémage qui ne sera pas sans effet sur lesprix. “Grâce au recentrage du Pentagone sur ses

meilleurs quartiers de la Gare centrale et de la placede Brouckère, et ainsi la diminution de la concur­rence, les valeurs locatives pourraient augmenter”,pronostique JLL. À noter qu’à la fin du second tri­mestre 2015, le prime rent dans le quartier étaitinchangé, à 235 euros/m²/an, les immeubles réno­vés se louant entre 210 et 220 euros/m²/an.

F.Ma.

La mise en place d’un piétonnier fin juin dernier n’est passans effet sur la brique dans l’hypercentre bruxellois.

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2 EN VUE SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

8 842LES QUARTIERS DÉFAVORISÉS PASSÉS AU PEIGNE FIN

Une étude réalisée conjointement par l’ULB et la KUL démontre que le fossé entre les quartiersriches et pauvres est de plus en plus important dans les grandes villes. Les chercheurs

des deux universités ont analysé la dynamique de 8 842 quartiers en difficulté dans22 centres urbains en Belgique regroupant près de 6,5 millions d’habitants, et ce, en prenanten compte des données telles que l’origine, les revenus, le marché de l’emploi et les ménages

sur la période 2003-2010. Il en ressort une grande différence entre les Régions.En Wallonie, la pauvreté concerne de vastes régions comme Liège, Charleroi ou le Borinage,alors qu’elle se concentre principalement dans certains quartiers urbains en Flandre. Autre

constat, les populations pauvres du centre de Bruxelles et des villes flamandes s’installent àproximité des quartiers affichant un standing moyen, tandis que les populations de nouveaux

migrants s’établissent de préférence dans les quartiers les plus pauvres. Les quartiers aiséssitués aux abords des grands centres urbains reçoivent, quant à eux, peu de

migrants intérieurs ou extérieurs. Les conclusions de l’étude ontpoussé le SPP Intégration sociale à demander plus demoyens pour les centres urbains défavorisés. (Belga)

Une mixité de métiers et de projetsAprès avoir arpenté la digue en tous sens durant son enfance à la mer du Nord,Karim Zouaoui, à la tête du Développement chez le promoteur Allfin, sillonneBruxelles et la Flandre en quête d’opportunités de projets immobiliers mixtes.

RÉSIDANT À SAINT­IDESBALD, Ka­rim Zouaoui a grandi le long du lit­toral belge, baigné dans l’immobi­lier depuis son plus jeune âge. Sesparents, un couple belgo­tunisien,ont installé leurs activités de cour­tage et de promotion au bord de lamer du Nord, ciblant en particulierles communes de La Panne, Coxydeet Nieuport. “Ma mère voulait que jereprenne la société familiale ; monpère, que je mène un parcours profes­sionnel propre”, confie­t­il.

C’est l’avis de ce dernier qui l’em­porte, puisque, après des études desciences commerciales à la VlekhoBusiness School de Bruxelles, KarimZouaoui débute sa carrière dans leservice commercial de Cetelem, fi­liale de BNP Paribas. Trois ans après,

en 1996, il bascule dans les télécom­munications, un secteur au sein du­quel il se spécialise auprès de diversopérateurs pendant plus de 10 ans :Belgacom (Proximus), tout d’abord,avant de passer chez KPN Orange(Base), puis Tiscali (Scarlet) et Indi.

Enfin, en 2008, estimant avoir“fait le tour”, il revient à la brique,mais… sans pour autant se plier auxrêves de sa maman. Son expériencedans l’immobilier débute en effetchez Ghelamco, où il est chargé dudéveloppement des activités de lasociété de promotion yproise enBelgique et dans le Nord de laFrance.

Cinq ans plus tard, en 2013, Ka­rim Zouaoui fait son entrée chezAllfin, où il gravit rapidement leséchelons jusqu’à être nommé, l’an­née passée, Head of Development.“Mon rôle consiste à gérer les projets

de A à Z : recherche du terrain, concer­tation avec les autorités, choix et brie­fing des architectes, échanges et colla­boration étroite avec les services juri­dique et financier, commercialisation,service après­vente, gestion d’équipe…,énumère­t­il. C’est notamment cettevariété de métiers, à 360°, qui me plaîtdans mon travail.”

Une hétérogénéité qu’il retrouveaussi dans les divers types de projetsmenés de front par Allfin. En effet,bien qu’ayant fait ses preuves dansle bureau “pur et dur” depuis ses dé­buts, en 2001, la société de promo­tion belgo­luxembourgeoise, baséeà Bruxelles, se diversifie après lecoup d’arrêt de ce segment de mar­ché, en 2008. Désormais, les projetssont mixtes, et font la part belle auxlogements (“classiques” commeétudiants), mais aussi aux commer­ces ou aux infrastructures de soins

(maisons de repos). C’est le cas, pourne citer que lui, du premier projetsur lequel œuvre Karim Zouaoui, lesite Lebeau­Paille, occupé par Belga­com pour quatre ans encore. Soitquelque 50 000 m² à redévelopperen logements et commerces.

Après avoir écumé ceux deBruxelles et du Grand­Duché deLuxembourg, Allfin se lancerait­ilsur d’autres marchés ? “Nous som­mes en train d’évaluer un dévelop­pemnt possible en France, mais lemarché belge, et surtout bruxellois,nous donne tant d’opportunités quecela n’a pas encore pris forme pourl’instant.” Outre la capitale, les pros­pections du promoteur s’étirentvers les grandes villes flamandes(Gand et Anvers), mais aussi la Côtebelge. La Wallonie, elle, n’est pas(encore) à l’ordre du jour.

Frédérique Masquelier

95ESPAGNE : AMNESTY EN CAMPAGNE CONTRE LES EXPULSIONS

L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International a lancé à Madridune campagne contre les évictions de logements. Une première pour l’ONG, qui sort ainsi de son

domaine habituel d’interventions pour dénoncer une des conséquences les plus douloureuses de lacrise en Espagne. “Le droit au logement est un droit humain violé en Espagne et les mesures adoptéessont insuffisantes”, écrit Amnesty dans une lettre ouverte au gouvernement espagnol. Sa campagne,baptisée “Une porte, une histoire”, cherche à rendre plus visible la multiplication des expulsions departiculiers surendettés depuis le début de la crise précipitée en Espagne par l’explosion de la bulle

immobilière en 2008. Selon des données officielles, en 2014, 95 logements ont été saisisquotidiennement. Aujourd’hui, malgré le retour de la croissance, ces expulsions se poursuivent.

Amnesty demande une évolution de la législation afin que les juges puissent évaluerla proportionnalité d’une mesure d’éviction. Elle souhaite l’instauration d’un mécanisme

de supervision de la négociation entre les banques et les personnes concernées.L’ONG requiert un gel des expulsions “tant que des garanties de protection des droits humains

n’auront pas été fournies” et “les organisations de défense des habitants consultées”.Enfin, elle se prononce pour la mise à disposition de logements vides. (AFP)

BRUXELLES LANCE SON “PLAN LOGEMENT ÉTUDIANTS”À l’initiative du ministre-Président, Rudi Vervoort, et de la ministre du

Logement, Céline Fremault, le gouvernement bruxellois a donné son feu vertau Plan logement étudiants. Celui-ci vise, via 10 mesures, à augmenter

l’offre de logements étudiants, insuffisante par rapport à la demande(Bruxelles est la première ville estudiantine du pays, avec 86 000

étudiants); à encadrer le prix des loyers, dont le montant (446 euros enmoyenne) peut représenter un frein à l’accès aux études supérieures; à

veiller à la qualité du bâti, qui laisse parfois à désirer; et à garantir un statutjuridique spécifique aux baux de logements étudiants, notamment en

termes de durée de bail, garantie locative, sous-location, etc. Parmi lesmesures arrêtées, il y a lieu d’épingler la création, pour fin 2015, de la

première agence immobilière sociale étudiante (AIS1 Etudiante); ledéveloppement de divers complexes de logements étudiants, dont certains

de type intergénérationnel, pour lesquels a été attribuée une envelopped’1 million d’euros; la modification des normes du Règlement régional

d’urbanisme (RRU) en vue de faciliter la création de logements étudiants; lamise en place d’outils spécifiques pour favoriser la recherche de logements

étudiants, notamment par la mise en commun des différentes bases dedonnées issues du marché privé (lire à ce sujet l’article en p.4 de “La Libre

Immo” du 25 juin dernier); et, last but not least, l’observation et l’analyse del’évolution quantitative et qualitative du logement étudiant via une

structure mise sur pied à cette fin.

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4 DOSSIER SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

Comment réhabiliter le patrim oine rural sans le dénaturer ?L’habitat traditionnelest un patrimoine vivant.S’il n’est pas nécessaire de le figerpour le sauver, il s’agit de le faireévoluer en douceur, en respectantles éléments historiques etpatrimoniaux qui le caractérisent.

Dossier Baptiste Erpicum

LES MAISONS RURALES évoquent l’univers pay­san des XVIIIe siècle et XIXe siècle en Wallonie. Sibien qu’elles constituent les joyaux des plus beauxvillages de la région. Toutefois, leur rénovation,voire tout simplement leur entretien, relève sou­vent d’une gageure.

À tel point que les entreprises sollicitées pourd’éventuels travaux ont parfois la tentation de…démolir pour mieux reconstruire, et ce, au détri­ment de la conservation d’éléments caractéristi­

ques du patrimoine traditionnel. “Imaginons le toitdéfectueux d’une construction qui accuse plusieursdizaines d’années d’ancienneté, illustre Charles dePoix, dessinateur architecte, lui­même occupé àrénover sa propre maison. L’entrepreneur a plus fa­cile de raser l’ensemble de la vieille toiture et d’en re­créer une nouvelle, en recourant à des techniques ac­tuelles, dont il est familier, plutôt que de s’intéresser àla structure initiale et, si possible, la préserver.”

Or, comme le préconise la Fondation rurale deWallonie dans une série de feuillets particulière­ment bien réalisés (voir ci­contre), il faut s’efforcerde respecter les éléments historiques et patrimo­niaux qui caractérisent l’habitat traditionnel.

Pour reprendre l’exemple d’une toiture à restau­rer, “l’entrepreneur devrait donc essayer de diagnos­tiquer précisément l’état de la structure pour éven­tuellement la solidifier et, pourquoi pas, la rendre ap­parente. Enfin, il devrait user d’un matériau adéquatpour renouveler sa couverture”, suggère Charles dePoix. Dans les régions d’ardoise sont dès lors àproscrire la tuile, même plate, et le profilé métalli­que imitant la tuile. Ainsi on peut continuerd’identifier la maison comme appartenant au pa­trimoine d’une région précise.

Ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on nepeut mêler ancienne et nouvelle construction…Bien restaurer une maison rurale, c’est, en effet, lafaire évoluer sans la défigurer, en respectant sesvolumes. En cas de modification ou d’ajout mo­derne, il est ainsi impératif que l’affectation origi­nelle du bâtiment reste lisible.

Outre le respect de l’aspect des maisons rurales,une attention spécifique est par ailleurs requisepour leur réhabilitation énergétique, particulière­ment complexe.

“Pour les propriétaires, l’enjeu de la réhabilitationde maisons anciennes – soit avant 1948 – est double :rénover l’habitation selon leurs envies tout en conser­vant le patrimoine et en gardant le confort thermi­que de ces vieilles bâtisses. Les habitations tradition­nelles possèdent naturellement un taux d’humidité

maîtrisé, une faible dispersion des températures etune certaine inertie thermique. De ce fait, une réhabi­litation non adaptée peut avoir des conséquences im­portantes sur le bâti”, explique Florence Maire,chargée de mission Qualité de la constructionpour le pôle transfrontalier d’écoconstruction etécorénovation EcoTransFaire, qui couvre le terri­toire dit de la Grande Région (soit le départementde Meurthe­et­Moselle, en France, le sud de laprovince de Luxembourg, en Belgique, et leGrand­Duché de Luxembourg).

VITRES ET BOISAprès avoir bien isolé le toit,il faut penser à remplacer lesmenuiseries et le simple vitragepar du double vitrage afin dediminuer efficacement lesdéperditions de chaleur.Pour conserver le caractèrepatrimonial de la bâtisse, le boisest tout indiqué. Attention : lechoix des nouveaux châssis doitaussi tenir compte de l’impactvisuel des nouveaux profilés demenuiseries sur la fenêtre et lafaçade. Une alternative auremplacement consiste à poserune seconde fenêtre étanche aunu intérieur du mur.

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AGRANDIR LA MAISONLa maison rurale ne cesse jamaisd’évoluer, au fil des générationsqui l’habitent. Jusqu’à s’agrandir,en augmentant la surfacehabitable par l’annexion d’unnouveau volume accolé aubâtiment existant. Attention,le cas échéant, à veiller à réaliserun ensemble cohérent endéveloppant une expressionarchitecturale en harmonie avecle bâtiment existant etl’environnement proche.Le principal conseil à donner estalors de préserver la lisibilité desvolumes, en respectant entreautres les pentes de toiture.

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ISOLATION RISQUÉEIsoler les murs est rarementapproprié. L’isolation parl’extérieur ne convient pas, pourdes raisons évidentes de respectdu patrimoine. Et l’isolation parl’intérieur satisfait rarement, pourdes raisons techniques. Elle faitperdre l’inertie thermique desparois, et peut entraîner ladétérioration du bâti. La raison ?Le déplacement du point decondensation : les murs extérieursisolés se retrouvent, en effet, enzone froide avec un risqueimportant de condensation dansla pierre et cela provoque desinfiltrations et du pourrissement.

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ISOLER LES COMBLESLa toiture est le lieu principal des déperditions thermiques. Dans les maisons anciennes, les combles sont généralement accessibles, ce qui permet d’isoler le plancher plutôt que les rampants. Il est en effet toujours préférable d’isoler au plus près du volume chauffé.Cette technique permet également de maintenir l’aération des bois de charpente et des supports de couverture tout en conservant le rôle de zone tampon de cette partie de l’habitat.

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La maisonrurale auquotidien

Les 7 brochurespubliées par la Fondation rurale dela Wallonie (FRW) sont disponiblessur Internet via le lien suivant :www.frw.be/index.php?id=146

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En pratique

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4 DOSSIER SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO 5DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Comment réhabiliter le patrim oine rural sans le dénaturer ?

Ecorénovation et économie circulaireEcoTransfaire, que nous évoquions déjà dans

notre édition du 21 mai dernier, se donne entreautres pour mission d’apporter des solutions res­ponsables, locales et globales aux problématiquesdu bâti dans la Grande Région. À cet égard, il seprépare à accompagner les donneurs d’ordre dansleurs projets, et développe un réseau de profes­sionnels et d’acteurs économiques locaux quali­fiés. “Actuellement, nous suivons différents chantiersde rénovation, explique le chef de projet EcoTrans­

Faire, Bernard Lahure. Une fois notre capacité dediagnostic bien aiguisée, nous voulons offrir une ‘as­surance de qualité’ aux propriétaires qui désirent no­tamment maintenir l’habitat dans leur vieille mai­son.”

Le travail commence par une discussion avec lespropriétaires. “Qu’est­ce que vous voulez faire de vo­tre maison ?, interroge Bernad Lahure. S’il s’agit, enl’occurrence, de maintenir l’habitat dans une cons­truction qui relève du patrimoine rural, différentessolutions sont envisagées en fonction du budget à dis­

position.” Et parfois, il faut parer au plus pressé,avant d’étaler les travaux dans le temps.

“Certains habitants de la Grande Région n’ont pasles moyens financiers d’entreprendre tous les travauxdésirés en un coup, reconnaît Bernard Lahure. C’estpourquoi nous envisageons aussi de les aider en ima­ginant et en instaurant des moyens innovants quipermettent de mieux financer les activités d’écoréno­vation et d’écoconstruction et ce, afin d’aider à leverles freins auxquels les maîtres d’ouvrage sont souventconfrontés.”

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MATERIAUX PERSPIRANTSPour isoler, il est conseilléd’utiliser des matériauxperspirants, qui permettent delaisser passer la vapeur d’eau.Il vaut mieux les choisir denses,avec une forte inertie thermique.De 25 à 30 cm de laine de bois oude ouate de cellulose apportentpar exemple un vrai confort etpermettent de réelles économiesd’énergie. Par ailleurs, un enduitchaux-chanvre intérieur de 4 à6 cm d’épaisseur permet desupprimer l’effet de paroi froidesans modifier l’équilibrehygroscopique, tout en conservantle bénéfice de l’inertie des murs.

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LE DEVANT-DE-PORTESi l’activité agricole tend àdisparaître, le devant de porte peutencore avoir de multiples usages :aire de stationnement, espace derepos et de loisirs… Le devant-de-porte n’est pas un élément isolé, ilfait partie intégrante de la maison.Si on l’aménage, les travauxdevront participer à la miseen évidence des qualitésarchitecturales et patrimonialesde l’habitation et mettre en valeurles caractéristiques de l’espacerue. Et pourquoi ne pas insister surl’opportunité qu’il offre pour lesrencontres et les discussions avecles voisins ?

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REMPLACERLA PORTE DE GRANGELors de la restauration d’une ancienne ferme, il n’est pas rare que la grange reçoive une nouvelle affectation, et cela nécessite parfois le changement de la porte charretière existante.Pour respecter les caractéristiques patrimoniales de l’ensemble, il faut veiller à préserver l’harmonie de la façade et, surtout, ne pas effacer cette large ouverture qui témoigne de la présence d’un ancien lieu très important pour la ferme et sa fonction.

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LES NOUVELLESOUVERTURESS’il y a lieu de percer desouvertures dans les murs, il fautprendre en considération chaquefaçade séparément car ellesdoivent continuer de témoignerde l’ancienne organisationintérieure de la maison et garderleur valeur patrimoniale.Pour ce faire, il faut à la foisvaloriser les caractéristiques dechaque façade et ne pas hésiterà avouer l’âge des éventuellesmodifications en utilisant desmatériaux modernes, de façon àce que l’on distingue bienl’ancien et le nouveau.

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Confort thermique assuréLe bâti rural ancien, selon une étuderéalisée par le pôle d’écorénovationet d’écoconstruction EcoTransFaire,se caractérise par des espaces tampons(combles, granges) importants quiprotègent les espaces de vie de l’impactimmédiat de l’extérieur (froid et chaleur).Les matériaux utilisés sont locaux, issusdu sous-sol et de la forêt. Les murs sonten pierre et/ou moellons. Ils sont épais,d’au moins 50 cm, couverts par un enduità la chaux qui protège la maçonnerie.Les planchers en bois désolidarisésexpliquent l’absence de ponts thermiquesentre les niveaux. La charpente de typetraditionnel permet un accès aux combles.Les fenêtres sont de petites surfaces pourlutter contre le froid. Elles sont plushautes que larges pour laisser la lumièrepénétrer profondément dans l’habitat etne sont pas étanches à l’air, assurant ainsiun renouvellement d’air, indispensableà la respiration des habitants et du bâti.

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6 CONJONCTURE SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

Un quartier de Liverpool sauvéde l’abandon par ses habitantsDéserté depuis plus de 20 ans,le quartier de Granby renaît grâceà une poignée de résidents motivés.

APRÈS DES DÉCENNIES D’ABANDON, les quatredernières rues de maisons victoriennes du quar­tier de Granby, à Liverpool (Royaume­Uni), re­viennent à la vie grâce à d’irréductibles résidentsaidés par un collectif d’architectes.

“Après les émeutes [de 1981], toute la zone a étébouclée”, se rappelle Erika Rushton, présidente duGranby Four Streets Community Land Trust(CLT), racontant comment la rue principale deGranby – alors vibrant cœur de la communauténoire de Liverpool – et le quartier attenant furentréduits au silence. Clubs et magasins fermèrent,les locataires furent mis dehors, les propriétairespoussés à mettre la clé sous la porte, les typiquesmaisons victoriennes détruites à tour de bras pourêtre remplacées par des logements sociaux.

Les quatre rues de maisons mitoyennes survi­vantes furent sauvées dans les années 1990 grâceà quelques dizaines de propriétaires qui se refu­saient à quitter les lieux. Mais tous les projets suc­cessifs de rénovation échouèrent, si bien que lestrois quarts des 200 maisons restèrent vides pen­dant plus de 20 ans. “En 2010­2011, le dernier deces projets s’est effondré, raconte Theresa McDer­mott, l’une des résidentes. À ce moment, nous noussommes dit ‘Et si la solution n’était pas un grand pro­jet de rénovation mais une série de petits projets ?’”

Une poignée d’habitants commence alors une“guérilla jardinière”, agrémentant de plantes et defleurs le moindre mètre carré de terre, puis peintles fenêtres et les portes emmurées des maisonsabandonnées et lance un marché de rue mensuel.“Cela nous a remonté le moral mais ça a aussi changéla perception des gens”, qui “se sont souvenus que

nous étions là”, se rappelle Theresa McDermott,persuadée que ces actions sont “la principale rai­son pour laquelle la mairie et les investisseurs ontcommencé à [les] écouter”.

Un généreux investisseurLes habitants fondent le CLT – un modèle social,

participatif et anti­spéculatif d’accès à la propriété– en 2011, auquel la mairie accepte de transférerla propriété de dix maisons. Ils attirent ensuitel’attention du cabinet d’architecture SteinbeckStudios, alors à la recherche d’un projet pour uninvestisseur tenant à rester anonyme. SteinbeckStudios met le CLT en contact avec Assemble, uncollectif de jeunes architectes spécialisé dans lesprojets mêlant art, design et architecture, et me­

nés main dans la main avec les communautés surplace. “Au lieu de venir avec leurs propres plans, ilsnous ont écoutés et ont mis des mots et des images surnotre vision”, se souvient Erika Rushton.

Grâce au prêt sans intérêt de 500 000 livres dumystérieux investisseur, le CLT a pu lever500 000 livres supplémentaires et commencer lestravaux de rénovation des 10 maisons cédées parla mairie, dont 5 seront bientôt terminées. Les or­ganismes gérant les logements sociaux y sont euxaussi allés de leur plan de rénovation, si bien quedeux des quatre rues sont maintenant en travaux.

Une énergie peut­être récompensée officielle­ment, puisque les membres du collectif Assemblesont favoris pour remporter le Turner Prize, quisera décerné le 7 décembre prochain. (AFP)

Les quelque 200 maisons victoriennes quicomposent les 4 rues ayant survécu aux retombéesdes émeutes de 1981 sont en passe d’être rénovées.

AFP

En bref

AcquisitionAedifica n’a pas tardé à mettre àprofit sa récente augmentation decapital. La Sir (société immobilièreréglementée) a acquis, pour10 millions d’euros, la maison derepos Résidence de La Houssière, àBraine-le-Comte, en province deHainaut (94 lits agréés). L’immeubleinitial, qui date de la fin des années90, a été complété par une nouvelleaile en 2006. Le site dispose parailleurs d’une réserve foncière de1,5 ha, représentant un potentield’expansion, confie Aedifica dans uncommuniqué. L’ensemble estexploité par la société Résidence dela Houssière, acteur local actif dansle monde des soins aux seniorsdepuis plus de 20 ans.

RéformeLe gouvernement bruxellois aapprouvé en 3e lecture lesOrdonnances portant création duBureau bruxellois de la planification(BBP) et de la sociétéd’aménagement urbain (SAU). Lestextes seront bientôt présentés auParlement bruxellois. Pour rappel,afin d’amplifier l’action de la Régiondans son développement territorial,le gouvernement a mené uneréforme des administrations etorganismes publics liés auxcompétences statistiques et del’aménagement du territoire, afin demutualiser les ressources, collaborerefficacement et coordonner lesmoyens. Concrètement, le Bureau deplanification rassemblera, entre

autres, l’Institut bruxellois destatistique et d’analyse, la DirectionEtudes et Planification du Ministère,une partie des missions de l’Agencede développement territorial, lacellule du Bouwmeester et leréférent bruxellois du logement.

JuridiqueColocation. La proportion delogements loués en colocation àBruxelles s’élevait à 9 % en 2013,contre 5 % en 2012, selon lesderniers chiffres de l’Observatoiredes Loyers relayés par leRassemblement Bruxellois pour leDroit à l’Habitat (RBDH).Une hausse qui s’explique parl’avantage financier que représentela colocation, motif le plus souvent

évoqué par les colocataires. Face àcette expansion, le RBDH appelle legouvernement bruxellois à revoir laloi sur le bail en prévoyant unedisposition propre à la colocation.La principale recommandation duRassemblement est “d’imposer lasignature d’un pacte de colocationqui permet de régler les principalesdifficultés qui peuvent intervenirentre colocataires (la répartition descoûts, le règlement de la garantielocative, les dégâts locatifs, le départanticipé d’un colocataire…)”. Parailleurs, les colocataires sontsouvent considérés commecohabitants et non personnesisolées, les pénalisant ainsi d’unepartie importante de leurs éventuelsrevenus de remplacement, regrettele RBDH. (Belga)

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6 CONJONCTURE SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO 7MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Maison | LasneLe 5 mai dernier, une maison sise route desMarnières n°45 à Lasne (Ohain), en province deBrabant wallon, a été adjugée à 301 000 eurosaprès avoir atteint la somme de… 86 200 eurosseulement lors d’une précédente séance devente avec faculté de surenchère. Le bien secompose d’une cuisine, une salle à manger, unsalon avec feu ouvert, une bibliothèque, unespace bureau et un W.-C. au rez-de-chaussée;quatre chambres, une salle de bain avec W.-C.et une petite mezzanine à l’étage (mansardé).Il est assorti d’une cave/chaufferie.Le tout était inoccupé au moment de la vente.Superficie et PEB non communiqués. Revenucadastral : 1 184 euros.UVente réalisée par B. le Maire, notaire à Lasne.

301 000 euros

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Entrepôt | ZaventemLe 4 mai dernier, le marteau est tombé à1,45 million d’euros, soit près de… cinq fois leprix obtenu lors d’une précédente séance devente publique avec faculté de surenchère(306 200 euros), pour un entrepôt (louéjusqu’en 2022) et une parcelle de terrain situéschaussée de Louvain n°472 à Zaventem, enprovince de Brabant flamand. L’entrepôt et laparcelle de terrain (connue sous le nom deVijftien Bunders) sont sis de part et d’autre de lachaussée. Le premier s’étend, en ce compris leterrain alentour, sur 75 a et 70 ca. La seconde,sur 15 a. Revenu cadastral de l’entrepôt :25 761 euros; et de la parcelle : 10 euros.UVente réalisée par M. Robberechts et C. VanCauwelaert, notaires associés à Zaventem.

1,45 million d’euros

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Appartement |Woluwe-Saint-LambertLe 4 mai dernier, un appartement inscrit au 4e

étage d’un immeuble dénommé “RésidenceAlgarve”, bordant l’avenue Albert Elisabeth(n°s64-66), à Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles),a changé de mains pour 206 000 euros. C’estprès de 50 000 euros de plus que la sommeatteinte lors d’une précédente séance de ventepublique avec faculté de surenchère. Loué748 euros/mois, le bien comprend un hall, unsalon, un W.-C., une salle de bain, une chambreet une cuisine. Il est assorti de trois terrasses etd’une cave. Superficie et revenu cadastral noncommuniqués. PEB : F. CO2 : 59 kg/m²/an.UVente réalisée par Louis Decoster, notaireà Bruxelles (1030).

206 000 euros

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Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - [email protected] Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - [email protected]

Le complexe de logements sociaux de la Cour Saint-Lazare, sis rue Louis de Gunst à Molenbeek-Saint-Jean(Bruxelles) vient de faire l’objet d’une rénovation enprofondeur menée dès 2013 par Beliris, l’outil depromotion de la capitale.Datant de 1925, le site a été commandé par leLogement Molenbeekois à l’architecte bruxelloisJoseph Diongre, par ailleurs célèbre pour le bâtimentde l’Institut national de radiodiffusion (INR), sur laplace Flagey, à Ixelles. Pas loin d’un siècle plus tard,

le complexe, qui comprend deux bâtiments, nerépondait plus aux normes d’habitation modernes. Larénovation, conduite par les bureaux A.M. JMGArchitectes, CM Architectes Associés et VKEngineering, a été pensée afin de conserver aumaximum le caractère original de l’œuvrearchitecturale. Et ce, tout en réalisant une séried’interventions pour moderniser le complexe :installation d’ascenseurs, création d’une liaison entreles deux bâtiments… Le plus grand changementprovient de l’ajout de volumes à l’arrière du bâtimentafin de créer une façade arrière avec plus decaractère, mais, surtout… offrir plus d’espace au seindes appartements. A cet effet, leur nombre a étéconsidérablement réduit, passant de 180 unités d’uneou deux chambres à 83 d’une à six chambres.Dorénavant, tous les logements disposent d’un salon,d’une salle à manger, d’une salle de bain et d’unecuisine. Une meilleure acoustique et un éclairage

optimisé favorisent aussi le confort retrouvé desrésidents. Outre la qualité des appartements, leséquipements communs ont également été repensés.Voire pensés tout court, puisqu’il n’y en avait aucundans la précédente structure. Les voici à présentadaptés aux besoins des résidents, avec la présenced’une salle polyvalente, de parkings à vélos près desentrées, de locaux poubelles en nombre suffisant, etc.Autre point important : la facture énergétique. Toutesles façades extérieures ont été isolées et lamenuiserie, remplacée. Les deux bâtiments disposentd’une installation commune de production d’eauchaude avec panneaux solaires et d’un système deventilation avec récupération de chaleur. Enfin, unlogement sur cinq (24 %) a été adapté aux personnesmoins valides, tandis que l’intégralité du site leur estaccessible grâce à l’ajout de passerelles entre lesdeux bâtiments, la présence d’ascenseur etl’élargissement des coursives. (F.Ma.)

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Le projet de la semaineCOUR SAINT-LAZAREBeliris – Molenbeek-Saint-Jean

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10 ANNONCES SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

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12 ANNONCES SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

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21-111504306-06

21-111488306-06

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21-111503703-03

21-111444210-10

à vendre

MAISONS>500.000€

21-106137901-01

21-111503707-07

21-111488301-01

21-111444207-07

21-111444202-02

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21-111504304-04

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-111486702-02

21-111486701-01

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21-111457401-01

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-111488308-08

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21-111504309-09

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à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-102121901-01

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21-111444205-05

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21-111503701-01

21-111444204-04

21-111503706-06

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-111444203-03

21-111503702-02

21-111488307-07

21-111444201-01

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14 ANNONCES SEMAINE DU 9 AU 15 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

21-111504303-03

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21-111488310-10

21-111488303-03

21-111444209-09

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

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VIAGER

21-109768901-01

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21-102311602-02

à louer

MEUBLÉS

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à vendre

TERRAINS

21-111503705-05

à louer

LITTORAL

21-110163701-01

21-110008701-01

FACULTÉ DE SURENCHÈRE

21-111502301-01

21-111459601-01

ventes par notaires

BRABANT

21-111322901-01

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