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STRESS DES SOIGNANTS Définition et contexte

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strsoignant01.htm

�� "Le stress survient lorsqu'il y a déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face." Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail C'est donc fondamentalement la conviction d'un échec à venir (dans un futur proche ou lointain) qui crée le stress. Le fait de penser "je ne vais pas y arriver" est le signe clinique principal du stress. Le stress lui-même est la pression engendrée dans l'organisme par cette conviction d'un échec futur.

strsoignant02.htm

�� Si l'échec à venir crée le stress, ce n'est pas nécessairement le cas de l'échec présent. L'échec présent peut créer un sentiment d'inefficacité, dévaloriser l'image de soi, faire perdre confiance en soi, créer une rancune vis-à-vis de ceux qui auraient pu aider à la réussite, une honte vis-à-vis de l'entourage... Mais, il ne crée pas directement de stress. Par contre, en diminuant la confiance en soi, l'échec fragilise l'individu qui sera plus facilement stressé dans une situation difficile future.

strsoignant03.htm

�� Le stress est à la base une réaction de sauvegarde de l'individu face à une situation de danger. Dans une situation perçue comme dangereuse, le stress déclenche la libération de substances hormonales qui permettent de mobiliser de façon exceptionnelle toute l'énergie nécessaire pour échapper à ce danger. Il s'agit là d'un processus normal et salutaire pour la préservation de l'espèce dans son milieu. On retrouve d'ailleurs ce mécanisme chez la plupart des animaux. Ainsi, la vue d'un prédateur, déclenche un stress chez l'herbivore qui va lui permettre de courir beaucoup plus vite que lorsqu'il joue ou se déplace pour chercher de la nourriture.

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strsoignant04.htm

�� Si l'on reprend l'exemple de l'herbivore, le stress a pour effet positif de permettre d'échapper au prédateur. Les effets négatifs du stress (risque cardiaque, intense fatigue…), sont largement compensés par le fait d'échapper au statut de repas du prédateur. Par contre, le stress prolongé ou répété peut devenir dangereux. Ainsi, des animaux en groupe peuvent s'affoler exagérément. Si l'on n'arrive pas à les calmer, ils sont capables de s'épuiser ou de développer des effets secondaires graves sans justification, simplement à cause d'un stress continu élevé : ulcères foudroyants ou morsures chez les porcs, piquage chez les poules ou les oiseaux de compagnie... Les mêmes mécanismes sont présents chez l'homme pour qui le stress répété, continu ou trop élevé va avoir des conséquences négatives sur l'organisme.

strsoignant05.htm

�� 28 % des salariés européens déclarent que leur travail est source de stress (enquête européenne sur les conditions de travail, 2000) Ce chiffre est stable depuis 1995.

strsoignant01.htm

Le stress est la pression engendrée dans l'organisme par la conviction d'un échec futur.

vrai

faux

strsoignant01.htm

La conviction d’un échec à venir est liée au déséquilibre entre les objectifs et les moyens (insuffisants).

vrai

faux

strsoignant02.htm

Un échec crée directement du stress.

vrai

faux

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strsoignant02.htm

L’échec favorise le stress futur en fragilisant l’individu.

vrai

faux

strsoignant03.htm

Originellement, le stress est un mécanisme de sauvegarde.

vrai

faux

strsoignant03.htm

Face à un danger, le stress permet de mobiliser un important surplus d’énergie.

vrai

faux

strsoignant04.htm

Le stress prolongé ou répété est dangereux même chez l’animal.

vrai

faux, c’est malheureusement un privilège de l’homme

strsoignant05.htm

La proportion de salariés stressés par leur travail est de :

8%

17%

28%

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Effets du stress sur l'individu


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strsoignant06.htm

�� Le stress est responsable d'une usure prématurée de l'organisme qui affecte la santé. Il est aussi considéré comme le responsable de nombreuses maladies dites psychosomatiques. Par contre il est souvent difficile d'évaluer en quoi ces maladies sont davantage engendrées par le stress au travail ou hors du travail.

strsoignant07.htm

�� Les symptômes dont souffrent les individus exposés à des situations de stress s'expriment de façon très diversifiée. Face à un contexte de stress identique, une personne peut souffrir d'eczéma des paumes et plantes (des pieds), une autre de nervosité et d'agressivité et une troisième d'insomnie. Ce sont trois expressions différentes d'un même problème. Mais si les symptômes varient selon les personnes, une même personne reproduit souvent les mêmes symptômes en cas de stress. Ainsi une personne qui se sent oppressée lorsqu'elle est stressée, reproduira souvent le même symptôme à chaque épisode de stress similaire.

strsoignant08.htm

�� Ils peuvent être très variés : - douleurs : coliques, maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires… - troubles du sommeil, de l'appétit, de la digestion, - sensations d'essoufflement ou d'oppression, - sueurs inhabituelles, eczéma...

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strsoignant09.htm

�� Ils peuvent se matérialiser par : - une sensibilité ou une nervosité accrue, - des crises de larmes, crises de nerfs, - une angoisse, une excitation, une tristesse, - une sensation de mal-être...

strsoignant10.htm

�� Ce sont principalement : - une perturbation de la concentration, qui entraîne des erreurs ou des oublis inhabituels, - une difficulté à prendre des initiatives ou des décisions.

strsoignant11.htm

�� Les principaux sont : - la modification des conduites alimentaires : suralimentation ou sous-alimentation, - des comportements violents et agressifs, - un isolement social : repli sur soi, difficultés à coopérer… L'absorption de produits calmants ou excitants dans les périodes de stress (café, tabac, alcool, somnifères, anxiolytiques...) a souvent un effet aggravant sur les symptômes comportementaux.

strsoignant12.htm

�� La dépression et l'anxiété ont été largement explorées dans des situations de stress au travail. Des études ont mis en évidence qu'une forte demande psychologique, associée à une faible latitude décisionnelle et à un faible soutien social (manque d'aide ou de soutien des collègues ou des supérieurs), étaient prédictifs de dépression, autant chez les hommes que chez les femmes. Les problèmes d'anxiété sont également plus fréquemment retrouvés en cas de situations stressantes prolongées.

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strsoignant13.htm

��!�� Les troubles musculo-squelettiques du membre supérieur sont de plus en plus souvent reliés à la combinaison d'une sollicitation biomécanique (mouvements répétitifs) associée à un manque de soutien social et à l'insatisfaction dans le travail. Le stress semblerait donc être un élément déterminant du développement de ces troubles.

strsoignant14.htm

"�� La diminution de la résistance aux infections ou l'apparition de maladies immuno-allergiques telles que l'asthme, la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux et la colite ulcérative ont également été identifiées comme liées à des situations stressantes prolongées. Néanmoins les mécanismes en jeu ne sont pas à ce jour clairement identifiés.

strsoignant06.htm

Le stress est responsable d'une usure prématurée de l'organisme.

vrai

faux

strsoignant06.htm

Le stress est responsable de nombreuses maladies dites psychosomatiques.

vrai

faux

strsoignant07.htm

Les symptômes du stress sont similaires pour tous.

vrai

faux

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strsoignant07.htm

Les symptômes du stress se reproduisent souvent à l’identique chez un même individu.

vrai

faux

strsoignant08.htm

Le stress peut se manifester par une sensation d'essoufflement ou d'oppression.

vrai

faux

strsoignant09.htm

Le stress peut se manifester par :

l’excitation

la tristesse

l’un ou l’autre

strsoignant10.htm

Le stress peut se manifester par une difficulté à décider.

vrai

faux

strsoignant11.htm

Le stress peut se manifester :

une sous-alimentation

une sur-alimentation

l’un ou l’autre de ces comportements

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strsoignant11.htm

La consommation de café permet de diminuer les effets comportementaux du stress.

vrai

faux

strsoignant12.htm

Anxiété ou dépression peuvent être liées au stress.

vrai

faux, seulement la dépression

faux, seulement l’anxiété

faux, ni l’un ni l’autre

strsoignant13.htm

Les troubles musculo-squelettiques du membre supérieur sont uniquement liés à une sollicitation biomécanique répétée.

vrai

faux

strsoignant14.htm

L’apparition de l’asthme peut être lié à des situations stressantes prolongées.

vrai

faux

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Développement du stress chez le soignant


��

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strsoignant15.htm

�� #�� La principale spécificité du stress du soignant tient au métier de soignant, qui est fondé sur la relation d'aide à un patient en souffrance. On constate de ce fait une forte sollicitation émotionnelle dans le cadre du travail, avec, c'est logique, normal et même souhaitable, une implication émotionnelle importante, même si elle n'est pas toujours consciemment perçue par le soignant. Les retentissements émotionnels du stress n'en sont que plus importants. De plus, le fait que l'enjeu du travail soit la souffrance (voire la vie) du patient dramatise le sentiment d'échec quand il existe, et donc peut amener rapidement à des niveaux de stress très élevés.

strsoignant16.htm

��$� �� On peut dissocier deux types de stress : le stress chronique et le stress aigu. Le stress chronique s'exprime en terme de semaines, de mois, voire d'années. Il est dû à des causes profondes, en général d'organisation du travail, de relation entre les personnes, de caractère... Le stress aigu est lié à un évènement qui provoque une rapide montée de stress, généralement suivie d'une décrue du stress en quelques minutes ou quelques heures. Il est généralement déclenché par un événement impromptu (accident, aggravation de l'état d'un patient…) ou un problème conjoncturel (absence d'une personne dans le service, panne d'un matériel…). Le stress aigu s'ajoute au stress chronique s'il existe. Un événement stressant aura donc des conséquences d'autant plus graves chez une personne que son niveau de stress préexistant est élevé.

strsoignant16a.htm

��%� �� Un pic de stress aigu est toujours possible, ne serait-ce qu'à cause d'un événement grave lié au patient (hémorragie, arrêt cardiaque, chute…). Dans ces circonstances, on distingue deux phases successives : - la phase d'action, qui correspond au pic de stress lui-même, - la phase de décompression qui suit juste après.

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strsoignant16b.htm

��%�� Lors de la phase d'action, les évènements occupent l'esprit : ils imposent les actes et les gestes à mettre en place, la tension extrême est canalisée au service de l'action. Certaines personnes peuvent alors se trouver confrontées à une tension trop forte pour elles, provoquant un effondrement (crise de nerf, pleurs, …). Une mise au calme est alors utile, mais il convient surtout d'analyser les causes de cette réaction : le niveau de stress de fond de cette personne était-il élevé ? Peut-on le diminuer ? Est-elle hyper-réactive à ces situations, qui créent chez elle un stress particulièrement élevé et donc non supportable ? … Il convient d'améliorer le contexte de cette personne en vue d'une future situation similaire, et qu'elle soit bien consciente de cette amélioration. Sinon l'anxiété de se retrouver à nouveau en échec dans une telle situation ajoutera à son stress de fond, et diminuera sa capacité à affronter de telles situations. Cette amélioration du contexte individuel est possible par l'élaboration de conduites à tenir, une cohésion et un soutien du groupe, mais aussi un travail individuel qui peut nécessiter une aide psychologique externe.

strsoignant16c.htm

��%�� La phase de décompression est une phase délicate : les causes externes de tension diminuent, mais aussi la capacité de la tension interne à s'évacuer par l'action. On peut alors constater des effondrements (abattement, pleurs, épuisement…) d'autant plus surprenants pour l'entourage qu'ils se produisent hors pression externe. La décompression doit donc être pilotée, avec notamment reconstitution, en groupe si possible, des évènements et des réactions de chacun. Ainsi, chaque participant à l'action, qui peut avoir eu le sentiment d'être dominé par les évènements lors de l'action, peut a posteriori reprendre le contrôle de ce qui s'est passé. Cette maîtrise a posteriori doit renforcer le sentiment de chacun qu'il sera capable de faire face à une telle situation à l'avenir (et diminuer ainsi son stress de fond). Ces phases de décompression sont des moments clés qui peuvent renforcer la cohésion et la solidarité d'un groupe.

strsoignant17.htm

��&�� Le passage à la chronicité est possible en cas de répétition rapprochée d'épisodes de stress aigu. Mais la chronicité peut aussi s'installer directement, par exemple si les conditions de travail sont structurellement stressantes (surcharge permanente de travail, équipe désorganisée, collègues non solidaires, ambiance défaitiste, matériel déficient…). Il convient de différencier des épisodes répétés de stress aigu et un stress chronique, car les conséquences sur l'individu, l'évolution prévisible et les méthodes de traitement de ces deux situations sont tout à fait différentes.

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strsoignant18.htm

�� Le développement du stress chronique chez le soignant est un processus dynamique qui résulte de l'interaction entre le soignant et son environnement de travail : équipe, hiérarchie, établissement, patients. On distingue quatre phases successives de développement du stress chronique : enthousiasme, fatigue, défense, burn-out. Elles ne correspondent pas nécessairement à des niveaux différents de stress mais à une succession chronologique d'états différents. Le stress chronique n'est pas toujours évolutif. Une personne peut rester des années dans une même phase. Mais si le stress chronique évolue, il suit généralement toujours cette succession de phases.

strsoignant19.htm

��'�� Elle correspond à la période où le soignant arrive dans le service, tout frais sorti de l'école, ou en provenance d'un service où il avait le sentiment d'arriver couramment à accomplir son travail (donc avec un niveau de stress faible). Son implication et son niveau d'aspiration sont élevés. Cette phase ne se caractérise pas toujours par un stress élevé : le soignant ne souffre pas encore de stress chronique. Mais cette phase est un préalable fréquent au développement du stress chronique.

strsoignant20.htm

�� Avec la pratique, le soignant ne peut faire face aux multiples demandes liées à son travail : soins aux patients, information des patients, transmission, tâches administratives, échanges avec ses collègues ou sa hiérarchie… Il est continûment en manque de ressources par rapport à ces sollicitations. Le soignant essaie, sans y arriver, d'atteindre ses objectifs. Le stress s'installe sous sa forme chronique, se manifestant par une fatigue permanente. Cette fatigue est principalement émotionnelle, due plus à la tension qu'est le stress qu'à l'activité musculaire ou intellectuelle nécessaire à l'accomplissement du travail.

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strsoignant21.htm

(�� Il convient de dissocier la fatigue liée à l'effort de la fatigue liée au stress, pour pouvoir différencier la phase de fatigue du stress chronique de la simple fatigue liée à l'effort. Ainsi un soignant confronté à une journée de travail très chargée peut ressentir une fatigue physique et intellectuelle en fin de journée. Mais s'il a eu le sentiment, pendant tout son travail, qu'il allait pouvoir tout accomplir sans problème, il n'aura pas de fatigue émotionnelle liée au stress. Inversement, un soignant qui dès le début de son service a la conviction qu'il ne pourra pas faire tout ce qu'il doit faire, va subir une fatigue due au stress. Si sa journée est très chargée, cette fatigue liée au stress s'ajoute à la fatigue liée au travail.

strsoignant22.htm

�� La divergence perçue entre les demandes et l'insuffisance des ressources persiste. Un mécanisme de défense se met alors inconsciemment en marche, composé d'un mélange de désillusion et d'agressivité. Le soignant, ayant réalisé qu'il ne peut atteindre ses objectifs, se révolte contre son environnement pour changer ses objectifs. La fatigue initiale disparaît. C'est un second souffle d'énergie qui apparaît, mais qui est concentré sur l'agressivité vis-à-vis des patients, de leur entourage, des collègues, de l'établissement... Cette agressivité peut se manifester par des comportements de révolte, de contestation, de cynisme, de dénigrement, de désillusion...

strsoignant23.htm

��)!��)� Cette phase se traduit par une apathie généralisée, amenant à un retrait et un détachement émotionnel. L'image habituellement évoquée est celle du sentiment d'être "comme consumé, brûlé de l'intérieur". Le soignant, ayant conclu qu'il ne peut ni atteindre ni changer ses objectifs, est dans une impasse complète. Il renonce à tout et attend la fin (mais quelle fin ?). Cette évolution et ses conséquences peuvent être sévères : dépression, troubles psychologiques, incapacité de travail… Les professionnels de santé sont fréquemment touchés par le syndrome du burn-out, compte tenu de la spécificité émotionnelle de leur métier. Cette phase nécessite généralement une aide extérieure et/ou un avis médical.

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strsoignant15.htm

La particularité du stress des soignants est liée à leur forte implication émotionnelle.

vrai

faux

strsoignant16.htm

L’absence imprévue d’une personne dans le service :

crée un stress aigu

aggrave le stress chronique

strsoignant16.htm

Stress aigu et stress chronique s’additionnent.

vrai

faux

strsoignant17.htm

Le passage à la chronicité est le résultat de la répétition rapprochée d'épisodes de stress aigu.

vrai

faux

strsoignant17.htm

Stress chronique et épisodes répétés de stress aigu ont des conséquences similaires.

vrai

faux

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strsoignant18.htm

Le stress chronique se développe généralement en :

2 phases

3 phases

4 phases

strsoignant18.htm

Le stress chronique est toujours évolutif.

vrai

faux

strsoignant19.htm

La phase d’enthousiasme correspond à un niveau de stress :

faible ou inexistant

moyen

élevé

strsoignant19.htm

Dans la phase d’enthousiasme, le niveau d’implication est :

faible

moyen

élevé

strsoignant20.htm

Lors de la phase de fatigue, le soignant devient agressif.

vrai

faux

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strsoignant20.htm

Lors de la phase de fatigue, le soignant essaie d’atteindre ses objectifs.

vrai

faux

strsoignant21.htm

Un soignant qui a eu une journée très chargée mais avec le sentiment de pouvoir tout faire a une fatigue liée :

au stress

à l’effort

aux deux

strsoignant21.htm

Un soignant qui pense qu’il n’arrivera pas à faire tout son travail va développer une fatigue liée au stress.

vrai, même s’il arrive à tout faire

vrai, sauf s’il arrive à tout faire

faux

strsoignant22.htm

Dans la phase de défense, le soignant se replie sur lui-même et devient passif.

vrai

faux

strsoignant22.htm

Dans la phase de défense, le soignant est fatigué.

vrai

faux

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strsoignant22.htm

Dans la phase de défense, l’énergie du soignant est transformée en :

activité

agressivité

créativité

strsoignant22.htm

Le cynisme est caractéristique de la phase de :

fatigue

défense

Burn-out

strsoignant23.htm

La phase de burn-out correspond à un détachement émotionnel.

vrai

faux

strsoignant23.htm

La phase de burn-out peut mener à des troubles sévères.

vrai

faux

strsoignant23.htm

Le soignant en phase de burn-out est agressif.

vrai

faux

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strsoignant16a.htm

Un épisode de stress aigu se décompose en deux phases : action et décompression.

vrai

faux

strsoignant16b.htm

Une personne qui « craque » en pleine action lors d’un pic de stress aigu nécessite :

une mise au calme immédiate

une amélioration de son contexte en vue du futur

les deux à la fois

strsoignant16c.htm

La phase de décompression est une phase sans danger lié au stress.

vrai

faux

strsoignant16c.htm

Lors de la phase de décompression, il est utile de reconstituer le déroulement du pic de stress.

vrai

faux

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Conséquences du stress sur le travail


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strsoignant24.htm

�� A partir d'un certain niveau de stress, la productivité individuelle plafonne puis diminue rapidement, pour atteindre des niveaux ridiculement faibles dans les phases de burn-out. Ce n'est pas le stress lui-même qui cause cette baisse de la productivité, mais les conséquences du stress : - troubles de la concentration, difficulté à décider, - difficulté à communiquer, agressivité... - troubles du sommeil. La prise de calmants ou d'excitants, fréquente en cas de stress élevé, affecte aussi la productivité individuelle.

strsoignant25.htm

*�� La qualité de la relation patient se dégrade principalement dans la phase de défense, lorsque l'agressivité ou le cynisme (avec dénigrement de l'établissement ou du matériel disponible par exemple) s'expriment face au patient ou à son entourage. L'écoute du patient diminue fortement dans toutes les phases du stress, le soignant ayant inconsciemment peur que le patient lui ajoute des tâches ou des contraintes supplémentaires.

strsoignant26.htm

�� Le stress du soignant se communique souvent au patient. Le patient a en effet un objectif personnel qui est généralement de guérir vite, bien et sans souffrir. Pour cela il a besoin des soignants. Le stress du soignant crée le doute chez le patient qui se demande si son objectif de guérison va être facilement atteint... créant chez lui un stress qui suit les mêmes phase d'enthousiasme, de fatigue, de défense et de burn-out. Le stress du patient est très néfaste car c'est un frein majeur à sa guérison. Le patient guérit plus facilement s'il est persuadé qu'il va guérir.

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strsoignant27.htm

+�� Le stress d'un soignant peut remettre en cause les convictions de ses collègues sur leur capacité à accomplir leur propre travail (notamment lors de la phase de défense du stress chronique), ce qui se traduit directement par une augmentation de leur stress. Plus le stress se développe dans le groupe, plus l'efficacité baisse et plus il devient difficile de ne pas être stressé. Ceci explique pourquoi il existe des services stressés, voire des établissements stressés, comme si le stress par contagion devenait une forme de culture d'entreprise. Il est clair que cette contagion est beaucoup plus rapide quand le stress démarre de l'encadrement. Un cadre stressé produira plus rapidement une équipe stressée qu'un soignant stressé de cette équipe ne pourrait le faire.

strsoignant24.htm

Les effets négatifs du stress sur la productivité sont compensés par la prise d’excitants.

vrai

faux

strsoignant24.htm

En phase de burn-out, la productivité est :

presque normale

faible

très faible

strsoignant25.htm

La qualité de la relation patient se dégrade principalement dans :

la phase de fatigue

la phase de défense

la phase de burn-out

toutes les phases du stress

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strsoignant25.htm

L'écoute du patient diminue fortement dans :

la phase de fatigue

la phase de défense

la phase de burn-out

toutes les phases du stress

strsoignant26.htm

Le stress du soignant crée le doute chez le patient qui se demande s’il va guérir.

vrai

faux

strsoignant26.htm

Le stress du patient est un frein à sa guérison.

vrai

faux

strsoignant27.htm

Le stress d’un soignant peut contaminer toute son équipe.

vrai

difficilement

faux

strsoignant27.htm

Il existe des services stressés.

vrai

faux, c’est une problématique individuelle

strsoignant27.htm

Un cadre stressé produira rapidement une équipe stressée.

vrai

faux

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Stratégie du stress

strsoignant27ntro05.htm

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strsoignant28.htm

�� Le stress est lié à la perception que ses obligations sont supérieures à ses ressources. La gestion du stress repose donc sur : - une action sur les causes du stress (obligations et ressources), - une action sur la perception de ces causes. Cette démarche continue permet de réduire le stress avant son apparition (prévention) ou lorsqu'il est déjà développé (traitement). Néanmoins, il convient aussi de rechercher les phases de stress dangereuses pour le soignant ou son entourage, pour les traiter spécifiquement.

strsoignant29.htm

,�� Seule l'analyse des causes permet de changer structurellement les facteurs produisant le stress. Les principales causes du stress chez les soignants sont : - un volume de travail supérieur à ses capacités (surcharge de travail), - un travail faisant appel à des compétences non maîtrisées, à des moyens non disponibles, - le sentiment de disposer de ressources peu fiables, - l'absence de recours extérieur pour éviter un échec (aide des collègues ou d'un prestataire extérieur, collaboration des patients...), - des perturbations fréquentes dans l'utilisation des ressources. La surcharge de travail est souvent la première cause déclarée par les personnes stressées, mais les autres facteurs sont tout aussi importants mais moins spontanément énoncés ou reconnus.

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strsoignant30.htm

�� Le traitement des causes permet de réduire le niveau de stress. La plupart des causes sont difficiles à éliminer totalement. Elles peuvent néanmoins être diminuées structurellement. Dans cet objectif, pensez à informer les personnes concernées : si personne n'est informé, rien ne peut changer... On voit sinon se développer un jeu pervers avec un discours du type "rien ne marche" alors que soi-même on n'informe pas ceux qui pourraient résoudre le problème. Malgré cela, les causes de stress peuvent connaître des pics conjoncturels : l'état d'un malade empire rapidement, une personne de l'équipe est absente de façon imprévue, un appareil tombe en panne... Dans ces moments-là, un stress élevé apparaît de façon inévitable. Mais c'est parce que les causes du stress sont maîtrisées en temps normal, que ces pics de stress sont sans conséquences graves.

strsoignant31.htm

,�� Des causes faiblement stressantes peuvent créer un stress élevé si leur perception en exagère la gravité. Et à l'inverse une situation ardue peut paraître aisée si sa perception en minimise les difficultés. On parle de biais de perception négatifs, qui exagèrent les difficultés et "noircissent" le tableau. A l'inverse, les biais de perception positifs diminuent le stress et augmentent donc l'efficacité dans les situations difficiles. Les biais de perception sont liés : - au tempérament profond de l'individu, conséquence de l'ensemble de son vécu : les expériences passées heureuses ou malheureuses, les personnes qui l'ont influencé... C'est une donnée quasi culturelle. Il est difficile de modifier cette composante de la perception. - à l'état d'esprit conjoncturel de l'individu, - à l'environnement.

strsoignant32.htm

��!�� Certains éléments agissant sur la perception sont difficilement influençables, comme le tempérament de profond de la personne ou son environnement personnel avant de venir travailler. Par contre, il est possible d'agir sur certains facteurs, pour développer un environnement qui pousse à l'optimisme et à la confiance en soi. Un tel environnement ne résulte d'ailleurs généralement que de la somme des efforts de chacun pour le renforcer (ou l'affaiblir). Ceci dépend de l'encadrement bien entendu, mais aussi du comportement de chacun vis-à-vis de ses collègues de travail. Ainsi, si l'équipe est solidaire, si chacun a confiance en sa capacité, seul ou avec l'aide des autres, à résoudre ses problèmes, les biais de perception négatifs sont faibles. Un évènement imprévu qui pourrait créer un stress élevé n'aura qu'un impact faible parce qu'il ne sera pas perçu comme dangereux.

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strsoignant33.htm

�� Deux phases sont dangereuses en terme de stress : - les pics de stress aigus, - le stress chronique, notamment dans sa phase de burn-out. La détection des pics de stress aigus peut être faite par l'individu lui-même ou son entourage, afin de mettre en oeuvre des actions immédiates réductrices de stress. La détection du stress en phase de burn-out doit être effectuée, par l'individu ou son entourage, mais le traitement du stress chronique arrivé à cette phase est très difficile. Il est donc recommandé de détecter les phases précoces du stress chronique (phase de fatigue, phase de défense) afin de mettre en oeuvre un traitement précoce du stress chronique.

strsoignant34.htm

�� En cas de pic de stress aigu, cette formation permet de mettre en place une action de traitement des causes à même de résoudre de nombreuses situations de stress aigu. Néanmoins, il ne faut pas hésiter à requérir une aide extérieure (collègues, proches, médecin...) en cas de stress très élevé. Par contre, en cas de stress chronique, notamment dans sa phase de burn-out, un avis médical est souvent requis. Celui-ci ne dispense néanmoins pas de mettre en place une politique individuelle et/ou collective de prévention du stress.

strsoignant28.htm

La gestion du stress repose donc sur une action :

sur les causes du stress

sur la perception de ces causes

les deux à la fois

strsoignant29.htm

La surcharge de travail est la première cause de stress :

réelle

déclarée

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strsoignant30.htm

Dans la lutte contre le stress, il faut d’abord lutter contre les pics de stress.

vrai

faux

strsoignant31.htm

Les biais de perception positifs diminuent le stress.

vrai

faux

strsoignant31.htm

Les biais de perception sont liés :

au tempérament de l’individu

à l’état d’esprit conjoncturel

à l’environnement

à une combinaison des trois

strsoignant32.htm

On peut aisément agir sur :

l’environnement professionnel

l’environnement personnel

les deux

strsoignant32.htm

La solidarité et l’entraide d’une équipe créent :

un biais de perception positif

un biais de perception négatif

ni l’un ni l’autre

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strsoignant33.htm

Le stress est le plus dangereux pendant la phase de :

fatigue

défense

burn-out

strsoignant33.htm

La détection du stress doit se centrer sur la recherche de personnes en phase de burn-out.

vrai

faux

strsoignant34.htm

Le traitement des pics de stress aigus peut être fait par l'individu stressé lui-même.

vrai

faux

strsoignant34.htm

Le traitement du stress en phase de burn-out peut être fait par l'individu stressé lui-même.

vrai

faux, il peut y collaborer mais une aide est nécessaire

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Traitement des causes : surcharge de travail

strsoignant34ntro06.htm

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strsoignant35.htm

�� La surcharge de travail est la cause la plus simple et la plus rationnelle du stress : beaucoup de contraintes et peu de ressources... On peut distinguer la surcharge réelle, qui correspond au fait que l'on a réellement pas assez de ressources pour assumer le travail à accomplir, et le sentiment de surcharge, qui est la prédiction du fait qu'on ne va pas y arriver. Ce sentiment peut ne pas correspondre à une réelle surcharge.

strsoignant36.htm

� ��%��!�-�� La surcharge de travail correspond à un manque de ressources par rapport au travail à accomplir. Le manque de ressources recouvre plusieurs possibilités : - un manque de temps disponible : dix heures de travail à faire en huit heures... - une technique, des savoir-faire, du matériel mal maîtrisé : le travail est ralenti - des délais trop courts : une tâche qui pourrait être accomplie sans stress dans les deux jours compte-tenu du planning préexistant devient très stressante s'il faut la traiter dans les deux heures. Les principales solutions directes sont les gains de productivité et la gestion des délais. Le recours à une aide extérieure est aussi possible (voire chapitre "les secours").

strsoignant37.htm

.�� Faire mieux plus vite... Les gains de productivité peuvent reposer sur : - des outils ou du matériel de productivité : des pansements prédécoupés pour les zones complexes, un lit électrique ou du matériel de transfert pour simplifier les manutentions, ... - une meilleure organisation du travail : regrouper les soins d'un même patient pour gagner sur les périodes d'installation du patient... - une plus grande maîtrise des techniques : elle peut s'améliorer par la formation des soignants, la mise en place de protocoles qui formalisent les savoir-faire, le partage d'expérience entre les anciens du service et les nouveaux arrivants...

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strsoignant38.htm

.�� L'adaptation des délais est un moyen efficace de diminuer le stress lié à la surcharge. L'adaptation n'est pas possible pour les tâches à délai court imposé : préparation pour une opération, réponse à une urgence médicale, soulagement de la douleur. Mais les délais des autres tâches peuvent parfois être adaptés aux moyens disponibles. On évite ainsi un stress trop élevé, qui rallongerait de toute façon les temps d'exécution. On peut aussi créer pour certaines tâches deux délais : le délai souhaitable, court, et le délai impératif, plus éloigné. Ainsi, on peut travailler avec le délai souhaitable en objectif, mais sans stress excessif, puisque c'est le délai impératif qui définit l'échec. On constate alors que, sauf problème imprévu majeur, le délai souhaitable est souvent respecté, dans un contexte de stress faible. Dans tous les cas, s'imposer un délai court que l'on sait irréaliste crée un stress important et, dans un contexte de stress préexistant, ralentit les processus plutôt qu'il ne les accélère.

strsoignant39.htm

�� %��!�-�� Le sentiment de surcharge peut être exagéré par des biais de perception. Ces biais peuvent être liés aux sentiments suivants : - l'incapacité à évaluer la totalité du travail à effectuer (qui de ce fait semble infini), - un discours commun "on est débordé" relevant plus de la culture du service que du constat technique, - des pics de surcharge passés qui sont sur mémorisés. Une action sur chacun de ces trois éléments permet de réduire les biais de perception de la charge de travail.

strsoignant40.htm

�� Une évaluation objective et exhaustive du travail permet de faire disparaître la sensation de travail infini. Elle est faite en commun (réunion de staff, lors des transmissions…) ou individuellement. Une liste des tâches à accomplir est établie. Une telle évaluation est recommandée dans les périodes de forte activité ou de fort stress.

strsoignant41.htm

)/��!��) La suppression du discours "on est débordé" est un enjeu important pour éviter un biais de perception continu. Il peut être remplacé par un discours plus positif : "il y a beaucoup à faire, mais chaque journée se termine en ayant accompli son travail". Les deux discours recouvrent la même réalité mais avec des conséquences opposées sur les biais de perception. Ce discours plus positif peut reposer sur une constatation objective faite en fin de service, au moment des transmissions par exemple, ce qui a pour effet d'influencer positivement aussi l'équipe suivante.

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strsoignant42.htm

�� Les pics de surcharge sont souvent réels. Néanmoins, ils doivent être relativisés quantitativement, et resitués dans un contexte de réussite : le pic a eu lieu mais on a réussi à faire face. Ainsi, lorsqu'un nouveau pic se produit, il est abordé avec plus de sérénité. De plus, les pics d'activité ne sont plus la norme de fonctionnement mais des phénomènes isolés.

strsoignant35.htm

On distingue la surcharge de travail et le sentiment de surcharge de travail.

vrai

faux, c’est similaire d’un point de vue du stress

strsoignant36.htm

Face à une surcharge réelle de travail, la solution est :

un gain de productivité

une aide extérieure

une meilleure gestion des délais

les trois sont des solutions possibles

strsoignant37.htm

Les gains de productivité s’appliquent assez peu au monde des soins.

vrai

faux

strsoignant37.htm

La mise en place de protocoles permet des gains de productivité.

vrai

faux

_____________________________________________________________________________________________________



strsoignant37.htm

La formation permet des gains de productivité.

vrai

faux

strsoignant38.htm

Créer deux délais, souhaitable et impératif, pour certaines tâches permet de diminuer le stress.

vrai

faux

strsoignant38.htm

S'imposer un délai court que l'on sait irréaliste crée un stress qui ralentit les processus plutôt qu'il ne les accélère.

vrai

faux

strsoignant39.htm

L’incapacité à évaluer la totalité du travail à effectuer crée un biais négatif de perception.

vrai

faux

strsoignant39.htm

Le sentiment de surcharge peut être exagéré par des pics de surcharge passés qui sont sur-mémorisés.

vrai

faux

strsoignant40.htm

Une évaluation objective et exhaustive du travail à accomplir diminue le niveau de stress perçu.

vrai

faux

_____________________________________________________________________________________________________



strsoignant40.htm

Une évaluation du travail à accomplir est surtout conseillée dans les périodes de faible activité.

vrai

faux

strsoignant41.htm

Remplacer le discours « on est débordé » par le discours « on va y arriver » diminue les biais de perception négatif.

vrai

faux

strsoignant41.htm

Les transmissions sont un bon moment pour agir sur les biais de perception négatif.

vrai

faux

strsoignant42.htm

Les pics de surcharge sont souvent réels.

vrai

faux

strsoignant42.htm

Pour réduire le stress, les pics de surcharge doivent être resitués comme étant des phénomènes isolés.

vrai

faux

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Traitement des causes : les aides


��'��

%��&��

strsoignant43.htm

"�� L'aide, c'est ce qui évite de se planter... La problématique du sentiment d'échec futur (la cause du stress) change totalement lorsque l'on sait qu'en cas de problème que l'on n'arrive pas à résoudre, on pourra compter sur une aide extérieure. Ainsi, si la différence entre ses ressources personnelles et les contraintes extérieures devient trop importante, il est possible d'augmenter ses ressources par l'addition de ressources extérieures. Le stress diminue alors fortement. Ce qui est important n'est pas d'être secouru, mais de savoir qu'on sera secouru si nécessaire. Le secours diminue le stress même s'il n'est pas activé.

strsoignant44.htm

0�� Concrètement, le secours peut passer par : - un auto-secours : la possibilité d'étendre de soi-même sa durée de travail ou modifier son planning de travail, il repose sur la latitude décisionnelle personnelle, - l'entraide dans l'équipe, pour accomplir une tâche ou maîtriser une technique... - le recours à des aides hors de l'équipe : référents face à des problèmes complexes, prestataires pour mise à disposition de matériel supplémentaire...

strsoignant45.htm

�� La latitude décisionnelle personnelle consiste à pouvoir de soi-même étendre sa durée de travail ou modifier son programme de travail (ordre des tâches, modalités de réalisation des tâches...). L'exercice de la latitude décisionnelle dans le cadre d'une équipe doit être un acte qui respecte l'équipe et les autres soignants. Elle ne doit pas se traduire par se décharger de son travail sur les autres ou diminuer l'efficacité globale de l'équipe, mais par un aménagement de son propre travail.

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strsoignant46.htm

�'��'�� Elle peut recouvrir une aide : - physique dans une tâche, parfois indispensable à sa réalisation correcte (manutention à plusieurs d'un patient non coopératif par exemple), - d'explication, de formation sur un matériel, un acte, comment résoudre un problème… - morale et intellectuelle lors de phases de doute, par un avis extérieur, un soutien moral, une remise en confiance… Elle est liée à des liens entre des personnes d'une même équipe ou à un esprit d'équipe global. Cette aide souvent informelle est un facteur primordial de réduction de stress. Son développement repose en partie sur les qualités de l'encadrement mais surtout sur les efforts conjugués de tous les membres d'un service.

strsoignant47.htm

�� Les référents ont un rôle de secours face à un problème particulièrement complexe ou relevant de compétences rares. Ce sont en général des secours de second niveau (ou "seconde intention"), après avoir déjà eu recours aux collègues ou à l'encadrement du service. Les référents sont réducteurs de stress car ils certifient pour chaque personne d'un établissement qu'ils pourront disposer des meilleures connaissances de leur établissement pour les soutenir dans une situation difficile sinon fortement stressante.

strsoignant48.htm

1��'�� Le recours à certaines aides est "codifié" , comme le recours aux référents ou aux prestataires extérieurs par exemple. Les référents par exemple n'interviennent que dans des situations de difficulté à résoudre un problème ou à prendre une décision, pas en cas de surcharge de travail. Certaines aides peuvent demander des autorisations (celles engageant des dépenses extérieures par exemple). Néanmoins, il est important qu'une forme d'aide puisse être activée rapidement et à tout moment. De ce point de vue, l'entraide entre collègues est capitale pour réduire le stress car c'est une aide proche et rapide à mettre en oeuvre.

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strsoignant49.htm

�'�� Dans le cas de patients collaboratifs, l'aide du patient peut être un facteur de soulagement du stress, en procurant des ressources supplémentaires au soignant. En plus de la réduction du stress du soignant, l'aide du patient lui permet de participer à sa thérapie, ce qui est globalement un facteur important de guérison. De plus, cela augmente généralement son autonomie, ce qui le prépare au retour à domicile. L'aide du patient peut notamment être sollicitée lors des phases de manutention, de déplacement, d'installation...

strsoignant43.htm

L’aide extérieure potentielle diminue le stress.

vrai

faux, seule l’aide réelle le diminue

strsoignant43.htm

L’aide extérieure augmente ses ressources personnelles et donc diminue le stress.

vrai

faux

strsoignant44.htm

La latitude décisionnelle personnelle réduit fortement le stress.

vrai

faux

strsoignant44.htm

L’entraide dans l’équipe diminue fortement le stress.

vrai

faux, il reste toujours le même travail global à accomplir avec les mêmes ressources

strsoignant45.htm

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Le fait de pouvoir modifier le planning de ses tâches personnelles diminue le stress.

vrai

faux

strsoignant45.htm

La latitude décisionnelle personnelle réductrice de stress consiste à pouvoir déléguer une partie de son travail aux autres.

vrai

faux

strsoignant46.htm

L’entraide réductrice de stress inclut la formation entre soignant d’un même service.

vrai

faux

strsoignant47.htm

Les référents, secours de second niveau, sont réducteurs de stress.

vrai

faux

strsoignant48.htm

Pour réduire le stress, une forme d'aide doit pouvoir être activée rapidement et à tout moment.

vrai

faux

strsoignant49.htm

Demander l’aide du patient est un bon moyen de réduire le stress.

vrai

faux

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Traitement des causes : les perturbations


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strsoignant50.htm

��'��!�� Une perturbation est un évènement imprévu et impromptu qui vient s'intercaler dans le travail planifié.

strsoignant51.htm

��!�� Les perturbations liées au patient sont fréquentes : - un patient peut voir son état s'aggraver brutalement, faire un malaise... - un soin que l'on pensait simple s'avère complexe du fait de l'état du patient ou de sa réaction au soin, comme un renouvellement de pansement si l'on découvre une inflammation, une toilette si l'on découvre une escarre au stade d'érythème, un soin que l'on pensait non douloureux et qui se révèle douloureux, ... Ces perturbations font partie de la prise en charge normale du patient. Elles peuvent être, en partie, évitées si l'on améliore la prévention (des escarres, de la dénutrition, de la douleur iatrogène liée aux soins, des infections nosocomiales...). Néanmoins, ce type de perturbation ne peut pas être totalement éliminé.

strsoignant52.htm

��!��&��'�� Les perturbations liées à l'organisation du service peuvent provenir : - de l'absence d'un membre de l'équipe imprévisible (maladie, accident) ou prévisible (formation, congés...), - du manque ou de la défaillance d'un produit ou matériel nécessaire au travail, - d'un accident (AES, lumbago...), - de sollicitations externes telles que téléphone, visiteurs demandant leur chemin... Ces perturbations font partie de la vie de toute organisation. Une partie d'entre elles peut néanmoins être évitée par une bonne prévention ou des modifications dans l'organisation du service.

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strsoignant53.htm

��!�� Les perturbations sont fortement créatrices de stress souvent moins par le travail supplémentaire qu'elles apportent que par le fait qu'elles empêchent le travail planifié de se dérouler comme prévu. C'est la désorganisation due aux perturbations qui est la plus génératrice de stress. Ceci sera d'autant plus dangereux que la personne qui subit ces perturbations est déjà à un niveau de stress élevé.

strsoignant54.htm

Préparation du matériel Avant d'effectuer quelque action, il est judicieux de préparer le matériel nécessaire. Ceci peut parfois passer pour une perte de temps. Mais cela permet de permet de : - ne pas devoir interrompre son travail pour aller chercher un élément manquant (imprévu), - de ne pas travailler avec du matériel inadapté ou insuffisant, ce qui est non seulement une source d'inefficacité donc de stress mais augmente aussi le risque d'accident (un imprévu très stressant).

strsoignant55.htm

.�� De nombreuses façons de gérer les appels téléphoniques existent. L'organisation optimale peut varier selon les contextes de chaque service. Prendre les messages peut par exemple s'avérer plus efficace que demander de rappeler (ce rappel crée en effet une perturbation supplémentaire). Quoi qu'il en soit, le fait de constater que l'on peut être amené à déranger plusieurs personnes d'un service pour en joindre une seule au téléphone doit faire prendre conscience d'une possible amélioration dans l'organisation.

strsoignant56.htm

�� Répondre à une demande impromptue d'information d'un patient (ou de ses proches) sur son état ou ses soins est une perturbation du travail planifié, donc une source de stress. Fondamentalement, elle fait partie du travail des soignants et ne peut être supprimée. Inversement, mieux le patient a été informé au préalable, plus on diminue sa demande ou celle de ses proches, qui sera moins une demande d'information que de confirmation. On diminue donc les imprévus en améliorant l'information du patient, qui est elle organisable et programmable, donc peu génératrice de stress.

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strsoignant57.htm

2�� Les perturbations ne peuvent pas toutes être éliminées. Un niveau minimal fait partie de l'essence même du métier de soignant. Si la nature des perturbations est imprévisible, leur existence est une certitude. Il est donc important dans l'organisation du travail de prévoir ce niveau d'imprévu. Il faut donc réserver du temps à l'imprévu. On prévoit un temps non attribué dans chaque journée, qui est comblé par l'imprévu. Si aucune perturbation ne survient, il convient aussi de disposer de certaines tâches que l'on peut accomplir n'importe quand pour éviter un "trou" d'activité : auto-formation, tâches administratives…

strsoignant51.htm

Les perturbations liées au patient ne peuvent être évitées quasiment que par la prévention.

vrai

faux

strsoignant51.htm

La prévention des escarres réduit le stress des soignants.

vrai

faux, cela n’a rien à voir

strsoignant52.htm

Les perturbations liées à l’organisation du service peuvent être évitées :

par la prévention

par une modification de l’organisation

par l‘un ou l’autre

strsoignant53.htm

Les perturbations créent du stress principalement parce qu’elles génèrent :

un surcroît de travail

une désorganisation

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strsoignant54.htm

Préparer son matériel réduit les imprévus donc les pics de stress.

vrai

faux

strsoignant55.htm

Les appels téléphoniques extérieurs sont une cause de perturbation.

vrai

faux

strsoignant56.htm

On diminue les imprévus en améliorant l'information du patient.

vrai

faux

strsoignant57.htm

Pour réduire le stress, il faut réserver du temps à l'imprévu.

vrai

faux

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Traitement des causes : les biais de perception


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strsoignant58.htm

�� Le traitement de la perception consiste avant tout à éliminer les biais de perception négatifs. En effet, si favoriser les biais de perception positifs peut permettre à court terme de diminuer le stress, cela amène à sous-estimer la difficulté, ce qui peut amener à l'échec. Un tel échec augmente alors le stress. On se concentre donc sur les biais négatifs sur lesquels on peut agir, notamment sur le manque de confiance en soi, le pessimisme, le ressentiment vis-à-vis des autres.

strsoignant59.htm

1�� Les biais négatifs sont des mécanismes très complexes, liés au vécu de chacun, à son état conjoncturel et à son environnement. Essayer de comprendre pourquoi quelqu'un est pessimiste, a peu confiance en lui ou est opposé à sa hiérarchie est un processus long, compliqué et ardu. De plus, ces sentiments sont souvent influencés par des expériences très personnelles de l'individu. C'est donc peu réalisable dans un cadre professionnel. Par contre, il est tout à fait possible de mettre en place un environnement et un mode de relation qui favorisent globalement la réduction des biais négatifs, peu importe la cause de ces biais. Ainsi, par exemple, on peut diminuer le manque de confiance en soi sans connaître la cause de ce biais.

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strsoignant60.htm

1�� La confiance en soi grandit avec la réussite, et diminue avec l'échec… Pour augmenter la confiance en soi, il convient donc de mettre le plus souvent les personnes en position de réussite. Pour ceci, on peut : - définir des objectifs réalistes, - les atteindre, - constater qu'on les a atteints, - se féliciter ou être félicité pour cela. Il convient notamment d'insister sur le fait : - de définir des objectifs fréquents (au moins un par jour si l'on veut un succès par jour), - de la nécessité d'être félicité ou de se féliciter du succès : c'est à ce moment précis que la confiance en soit augmente. Objectifs et félicitations peuvent être produits par l'encadrement, par ses collègues de travail ou par soi-même, ou mieux par les trois à la fois.

strsoignant61.htm

Pessimisme Le pessimisme augmente quand on regarde la vie avec des yeux qui n'en voient que les éléments les plus noirs… Pour diminuer le pessimisme, il convient donc de mettre en avant tout ce qui est réussi, tout ce qui est positif. Il faut savoir trouver l'espoir dans la souffrance, l'apprentissage dans l'échec… En mettant ainsi en avant les réussites, on démontre le non-fondement du pessimisme. C'est un effort possible à titre personnel, mais surtout de chacun vis-à-vis de ses collègues et de l'encadrement vis-à-vis de l'équipe.

strsoignant62.htm

2��&��'�� Le ressentiment vis-à-vis de l'environnement est un phénomène très complexe. Néanmoins, on peut agir sur trois éléments fréquemment causes de ressentiment : - la sous charge de travail, qui rend insupportable les phases de surcharge d'activité, - l'attribution de tâches sous qualifiées : les qualités de la personne, ses efforts, ses études, sa motivation sont méprisés puisqu'on ne lui donne pas une tâche en rapport, - le sentiment d'injustice dans la distribution des tâches dans l'équipe. Pour lutter contre ce ressentiment, il faut : - maintenir tout le monde à un niveau continu d'activité élevée, et donc disposer de tâches "de réserve" en cas de faible activité du service, - valoriser toutes les tâches, - éviter les injustices de distribution ou sinon les compenser par une entraide dans le service. Ceci peut être fait par l'encadrement, mais aussi nécessairement par chacun à titre personnel.

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strsoignant58.htm

Le traitement de la perception consiste principalement à éliminer les biais :

positifs

négatifs

strsoignant58.htm

Eliminer les biais de perception négatifs amène :

une plus grande confiance en soi

une sous-estimation de la difficulté

strsoignant59.htm

Pour éliminer un biais de perception négatif, il faut en comprendre les mécanismes.

vrai

faux

strsoignant60.htm

La confiance en soi grandit avec la réussite, et diminue avec l'échec…

vrai

faux

strsoignant60.htm

Pour développer la confiance en soi, il faut se fixer des objectifs au moins :

quotidiens

hebdomadaires

mensuels

strsoignant61.htm

Pour diminuer le pessimisme, il faut mettre en avant toutes les réussites personnelles et collectives.

vrai

faux

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strsoignant62.htm

Le retentissement vis-à-vis des autres peut provenir du fait que :

l’on n’ait pas assez de travail

l’on ait plus de travail que les autres

l’on ait des tâches trop faciles

les trois sont possibles

strsoignant62.htm

Pour éviter le ressentiment vis-à-vis des autres, il faut compenser les éventuelles injustices de répartition du travail par une entraide dans l’équipe.

vrai

faux

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Détection du stress


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strsoignant63.htm

�� Il n'est pas très facile de déterminer directement un niveau de stress. En général, comme pour de nombreuses pathologies, ce sont les symptômes du stress qui vont permettre de diagnostiquer le niveau de stress. Les manifestations du stress aigu et du stress chronique étant différentes, on recherchera séparément les symptômes de stress aigu et les symptômes de chaque phase du stress chronique.

strsoignant64.htm

��%�� Le stress aigu peut se manifester de nombreuses façons, néanmoins, le plus généralement, pour une personne donnée, les manifestations du stress sont les mêmes à chaque nouveau pic de stress aigu. La méthode pour détecter soi-même un pic de stress aigu consiste donc à identifier ses symptômes usuels de stress. C'est la détection de ces symptômes qui devra faire suspecter un épisode de stress aigu. Ce qui sera confirmé ou non en analysant le contexte de travail.

strsoignant65.htm

��%�� Deux situations peuvent exister pour détecter un stress aigu élevé chez une personne : - soit on connaît les manifestations usuelles de stress et ce sont ces symptômes qui servent de facteurs d'alerte (comme pour l'auto-évaluation) , - soit on ignore les manifestations usuelles de stress de cette personne. Dans ce cas on devra s'alerter de tout signe classique de stress. Notamment, tout accès d'agressivité, de fatigue, de douleurs, d'hyperémotivité, de sous-efficacité professionnelle, devra être considéré comme un signe d'alerte qui justifie de se poser la question "La cause de ce comportement n'est-elle pas un stress élevé ?".

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strsoignant66.htm

�� %�� Les différentes phases du stress chronique (fatigue, agressivité, burn-out) ont des manifestations totalement différentes. On les recherchera donc l'une après l'autre. Un seul symptôme ne permet généralement pas de conclure et on s'attachera donc à rechercher plusieurs symptômes dont la conjonction permet seule de conclure. La détection du stress chronique dans les phases précoces de fatigue ou d'agressivité permet d'éviter la phase de burn-out pour laquelle la prise en charge est très complexe, difficile et d'efficacité variable. En cas de doute, le recours à une consultation médicale (médecine du travail par exemple...) peut être utile.

strsoignant67.htm

�� %�� Les symptômes caractéristiques sont les suivants : - une fatigue physique et morale, permanente, y compris en début de service, - un sentiment permanent de ne pas pouvoir accomplir l'ensemble de son travail, - l'absence d'agressivité. D'autres symptômes classiques du stress peuvent s'ajouter : insomnie, douleurs, ... On différencie cette phase d'une phase de stress aigu par la permanence des symptômes dans la journée et sur plusieurs jours consécutifs.

strsoignant68.htm

�� %��'�� Le symptôme caractéristique est l'agressivité. Elle se manifeste dans la relation avec les personnes (patients, visiteurs, collègues...), mais aussi dans les jugements sur l'environnement, notamment l'encadrement et l'établissement (dénigrés pour leur manque d'efficacité). Les autres symptômes sont rares. La fatigue notamment est normalement absente. On différencie cette phase d'une phase de stress aigu par la permanence des symptômes dans la journée et sur plusieurs jours consécutifs. Le fait qu'une phase de fatigue ait précédé cette phase d'agressivité renforce le diagnostic de stress chronique.

_____________________________________________________________________________________________________



strsoignant69.htm

�� %��!�� Les signes caractéristiques sont les suivants : - apathie généralisée, - fatigue importante, - faible réactivité émotionnelle. L'agressivité est généralement absente à cette phase. La distinction de la phase de fatigue est liée à la nature profonde de la fatigue, souvent proche de la dépression. Le fait qu'une phase d'agressivité ait précédé cette phase de fatigue renforce le diagnostic de burn-out.

strsoignant63.htm

On peut évaluer directement son niveau de stress.

vrai

faux

strsoignant63.htm

On peut aisément détecter des symptômes de stress.

vrai

faux

strsoignant64.htm

Les manifestations du stress varient généralement à chaque nouveau pic de stress aigu.

vrai

faux

strsoignant65.htm

Doit être considéré comme un signe d'alerte de stress élevé tout accès :

de fatigue

d'hyperémotivité

de sous-efficacité professionnelle

de l’un de ces trois éléments

_____________________________________________________________________________________________________



strsoignant65.htm

Face à l’agressivité, il faut se poser la question du stress.

vrai

faux

strsoignant67.htm

En plus de la fatigue, les symptômes caractéristiques du stress chronique en phase de fatigue sont :

l’agressivité et le sentiment de ne pas arriver à accomplir l’ensemble de son travail

l’absence d’agressivité et le sentiment de ne pas arriver à accomplir l’ensemble de son travail

l’agressivité et l’émotivité

strsoignant67.htm

L’insomnie est un symptôme de stress en phase de fatigue.

vrai

faux

strsoignant68.htm

La phase d’agressivité se caractérise par une agressivité qui touche principalement :

les collègues

la hiérarchie

les patients

potentiellement les trois

strsoignant68.htm

Le fait qu’une période de fatigue ait précédé une phase d’agressivité est un indice de stress chronique.

vrai

faux

strsoignant69.htm

Le fait qu’une période d’agressivité ait précédé une phase de fatigue profonde est un indice de burn-out.

vrai

faux

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Testez votre impact du stress au travail


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strsoignant70.htm

��3�!��(��!�� Chaque question est à coter de 1 à 5 1- Vous sentez-vous plus fatigué d'habitude ? 2- Est-ce que les gens vous disent que vous avez l'air fatigué ? 3- Travaillez-vous plus tout en accomplissant moins ? 4- Etes-vous de plus en plus cynique et désenchanté ? 5- Vous sentez-vous souvent triste sans savoir pourquoi ? 6- Avez-vous tendance à oublier des rendez vous ou à perdre des objets ? 7- Etes-vous plus irritable que d'habitude ? 8- Fréquentez-vous moins souvent vos amis et votre famille ? 9- Etes-vous trop préoccupé pour accomplir vos activités routinières ? 10- Souffrez-vous de douleurs (courbatures, migraines, rhume) qui ne guérissent pas ? 11- Vous sentez-vous désorienté lorsque vous avez terminé vos activités de la journée ? 12- Avez-vous l'impression que le bonheur vous échappe ? 13- Etes-vous capable de rire d'une farce qui vous concerne ? 14- Votre vie sexuelle demande-t-elle trop d'énergie par rapport à la satisfaction qu'elle vous procure ? 15- Avez-vous peu de chose à dire ? · RESULTATS : · De 0 à 25 : vous vous en sortez bien. · De 26 à 35 points : vous devriez faire attention à certains facteurs. · De 36 à 50 points : vous êtes un candidat au burn-out. · De 51 à 65 points : vous êtes dans l'engrenage du burn-out. · Plus de 65 points : votre bien être physique et mental est en péril. Attention, danger.

strsoignant70.htm

Avez-vous passé le test ?

oui

non

stress des soignants - iqxxs.free.friqxxs.free.fr/ssiap/ssiap3/documents de base/du/stress...

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