solidarité maternelle internationale · republique democratique du congo : « projet...

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Le temps passe à une vitesse inouïe ! Il nous dépasse, il nous bouscule... Qu’allons-nous faire... que pouvons-nous faire... pour que le temps soit pour nous et avec nous. Hier, c’était janvier 2016... Nous voilà aujourd’hui en décembre 2016, le temps des vœux et des souhaits pour une année nouvelle, l’année 2017, que nous vous souhaitons très bonne, rayon- nante et satisfaisante pour vous et pour tous ceux que vous aimez. Que Paix, Santé et mille agréables surprises, soient pour vous le lot d’une année dont vous pourrez vous sou- venir bien longtemps encore. Le temps passe très vite et nous dépasse disais-je. Oui, parce que notre association, votre association SOS Layettes est encore et toujours inscrite dans ce temps qui constitue un gigantesque défi pour nous. Il faut en effet réaliser des projets ... par les- quels nous sommes liés à nos partenaires qui croient en nous, qui comptent sur nous ! Mais la faiblesse de nos moyens pour ce faire ne nous permet pas de maîtriser le facteur temps ... et de gar- der le cap. Oui, nous sommes bien debout, nous restons debout... mais nous devons revitaliser notre démarche... trouver des énergies nouvelles, pour élargir notre cercle d’amis... Est-ce encore possible aujourd’hui ? La fois dernière, nous parlions de la nécessité de voir chacun de nous jouer le rôle de messager auprès de tous ceux qui croient au défi de la Solidarité, des jeunes et des moins jeunes... Oui, c’est encore là, ce discours sans fin... mais croyez-moi, chaque fois que vous nous soutenez d’une maniè- re ou d’une autre, vous nous ravivez, car le don est important bien-sûr, mais l’amitié et le soutien moral sont aussi d’une importance capitale, pour bien rester debout et faire face au défi de la Solidarité. Ce temps de fin d’année nous interpelle et nous rappelle que l’humain doit toujours faire face au temps qui passe et accepter de ne pas se laisser abattre, mais de mettre ce temps à profit, pour aller toujours de l’avant et demeurer dans la trajectoire de la dignité humaine. Nous savons en effet que c’est par nos actions de Solidarité que notre humanité aura un sens, à travers le temps, malgré le temps. Puisse l’année 2017 être pour nous, un temps de renouveau pour la démarche qui est la nôtre et que nous n’abandonnerons jamais, grâce à votre soutien. Marie-Claire Ruhamya Solidarité Maternelle Internationale PERIODIQUE BIMESTRIEL - NOVEMBRE - DECEMBRE 2016 - N° 6 A.S.B.L. S.O.S. LAYETTES SOLIDARITÉ et DÉVELOPPEMENT fondée en 1967 Editeur responsable : M me Marie-Claire RUHAMYA, 13, rue Ecole Technique - 4040 HERSTAL. TÉL. 04 264 28 75 E-mail : [email protected] http://solidairessud.skynetblogs.be DEPOT LIEGE X N° P 701048 Le temps, c’est aussi un défi 2017

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Page 1: Solidarité Maternelle Internationale · REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : « Projet d’approvisionnement en eau potable par forage de nappe phréatique et aménagement de trois

Le temps passe à une vitesse inouïe ! Il nous dépasse, il nous bouscule...

Qu’allons-nous faire... que pouvons-nous faire... pour que le temps soit pour nous et avec nous.

Hier, c’était janvier 2016... Nous voilà aujourd’hui en décembre 2016, le temps des vœux et dessouhaits pour une année nouvelle, l’année 2017, que nous vous souhaitons très bonne, rayon-nante et satisfaisante pour vous et pour tous ceux que vous aimez.Que Paix, Santé et mille agréables surprises, soient pour vous le lot d’une année dont vous pourrez vous sou-venir bien longtemps encore.

Le temps passe très vite et nous dépasse disais-je. Oui, parce quenotre association, votre association SOS Layettes est encore ettoujours inscrite dans ce temps qui constitue un gigantesque défipour nous. Il faut en effetréaliser des projets ... par les-quels nous sommes liés à nospartenaires qui croient ennous, qui comptent sur nous! Mais la faiblesse de nosmoyens pour ce faire nenous permet pas de maîtriserle facteur temps ... et de gar-der le cap.

Oui, nous sommes biendebout, nous restonsdebout... mais nous devonsrevitaliser notre démarche...trouver des énergies nouvelles, pour élargir notre cercle d’amis... Est-ce encore possible aujourd’hui ?

La fois dernière, nous parlions de la nécessité de voir chacun de nous jouer le rôle de messager auprès de tousceux qui croient au défi de la Solidarité, des jeunes et des moins jeunes...

Oui, c’est encore là, ce discours sans fin... mais croyez-moi, chaque fois que vous nous soutenez d’une maniè-re ou d’une autre, vous nous ravivez, car le don est important bien-sûr, mais l’amitié et le soutien moral sontaussi d’une importance capitale, pour bien rester debout et faire face au défi de la Solidarité.

Ce temps de fin d’année nous interpelle et nous rappelle que l’humain doit toujours faire face au temps quipasse et accepter de ne pas se laisser abattre, mais de mettre ce temps à profit, pour aller toujours de l’avantet demeurer dans la trajectoire de la dignité humaine. Nous savons en effet que c’est par nos actions deSolidarité que notre humanité aura un sens, à travers le temps, malgré le temps.

Puisse l’année 2017 être pour nous, un temps de renouveau pour la démarche qui est la nôtre et que nousn’abandonnerons jamais, grâce à votre soutien.

Marie-Claire Ruhamya

Solidarité Maternelle InternationalePERIODIQUE BIMESTRIEL - NOVEMBRE - DECEMBRE 2016 - N° 6A.S.B.L. S.O.S. LAYETTES SOLIDARITÉ et DÉVELOPPEMENTfondée en 1967Editeur responsable : Mme Marie-Claire RUHAMYA,13, rue Ecole Technique - 4040 HERSTAL. TÉL. 04 264 28 75E-mail : [email protected]://solidairessud.skynetblogs.be

DEPOT LIEGE XN° P 701048

Le temps, c’est aussi un défi

2017

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Quels sont les projets sur lesquels nous avonstravaillé en 2016 ou qui sont en cours

BURKINA FASO : « Approvisionnement en eau pota-ble phase II, dans trois villages de la commune deTanghin Dassouri », avec notre partenaire« Environnement mobilisation de l’eau et sécuritéalimentaire (EMESA) ». Dans ces trois villages, le tauxde satisfaction des besoins en eau potable est très faible(moins de 50%). Les distances parcourues par les femmes,à la recherche de l’eau, sont de 2 à 3 kilomètres minimumet de plus, arrivées au point d’eau, il arrive bien souventqu’elles perdent plus d’une heure pour se ravitailler. Lamise en œuvre de ce projet soulagera énormément lessouffrances des populations et surtout celles des femmes.REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : « Projetd’approvisionnement en eau potable par forage denappe phréatique et aménagement de trois bornesfontaines, dans les quartiers Kilokoko, Ndele Zuluet Masamba, commune de Nzinda, territoire deBulungu, district du Kwilu, province du Bandundu »avec notre partenaire « Observatoire national de laJeunesse (ONJ) ». Ce projet consiste à répondre auxbesoins primaires en eau potable des bénéficiaires. Unforage sera construit, trois bornes fontaines d’eau pota-ble seront aménagées. L’amélioration de la santé permet-tra d’améliorer la qualité du travail et les revenus desbénéficiaires, des économies seront réalisées sur lesdépenses de santé et l’eau sera une nouvelle ressourceéconomique. Le pilier environnement du développementdurable tient une part importante dans ce projet et par lasensibilisation à l’importance de la ressource en eau. Lesforages d’eau et les fontaines sont totalement non pol-luants. Plus de 30 000 habitants consommeront une eau de qualité, le risque de contamination auxmaladies hydriques sera réduit à plus de 30 %.RDC : « Projet pilote EXELIA - 6 latrines familiales, Murhaza, Groupement de Burhale,

Ngweshe, Sud-Kivu », avec notre partenaire« Solidarité des femmes de Burhale (SOFEBU) ». Ceprojet fait partie du programme « village assaini EXELIA,Source Mushebeye » qui a débuté en 2009, avec le cap-tage et l’aménagement d’une source d’eau souterraine(cofinancement de l’Organisation internationale de lafrancophonie et EXELIA). EXELIA a poursuivi son soutienaux villageois qui disposent désormais d’une table de les-sive à 3 services et d’un bloc de douches à 2 services (hom-mes-femmes) sur le site de la source, 18 latrines familialesà compostage pour l’hygiène et les cultures maraîchères.Ce village était infecté par le choléra qui a complètementdisparu. Les bienfaits sur la santé, l’hygiène et la sécuritéalimentaire sont enregistrés dans les bilans de la Zone desanté de Walungu.

Pour mieux connaître SOS LS&D, nos projets, nos partenaires,venez nous visiter sur internethttp://solidairessud.skynetblogs.be ; http://burhale.skynetblogs.be.

Venez nous rencontrer aussi sur Facebook (SOS Layettes)« Essayons de quitter cette terre, un peu meilleure que nous l’avons trouvée. » (Baden Powell)

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BRESIL : « Education et santé, moteurs de développementpour les personnes marginalisées, Salvador, état de Bahia,Nordeste », avec notre partenaire « Obras Sociais SaoGonçalo do Retiro (OSSGR - Abbé Maurice ABEL) ». Les acti-vités du Centre de planning familial se sont poursuivies, ainsiqu’une bourse d’études pour une jeune étudiante pauvre. 5familles ont reçu une allocation financière pour les soutenir dansla vie quotidienne et la scolarisation des enfants. Le programme« santé et hygiène » pour les mamans et les enfants, les cours deformation professionnelle pour les jeunes et les femmes, sedéroulent avec succès. Les Centres de développement commu-nautaires sont toujours en plein fonctionnement et sont auto-gérés par les participants aux activités.BRESIL : « Centres de développement communautaire deBuraquinho et de Miragem, Lauro de Freitas, état de

Bahia, Nordeste », avec notre partenaire « Obras SociaisSanto Amaro de Ipitanga (OSSAI - Abbé Jean ABEL). Après soninauguration le 3 avril 2016, le Centre de développement commu-nautaire de Buraquinho est entré aussitôt en fonctionnement, dansce quartier de plus de 12.000 habitants. Activités réalisées dans leCentre : service pour alcooliques et orientation familiale, cours deformation professionnelle (informatique, etc.), santé et hygiènepour les mamans et les enfants. La secrétaire est payée par laparoisse, les membres de la direction du Centre et les animateurs etanimatrices travaillent gratuitement. Les frais d’entretien duCentre sont couverts par les fêtes de solidarité au cours de l’annéeet par des campagnes de matériel au moment des réparations.L’heure est venue également de créer le Centre de développementcommunautaire dans le quartier de Miragem. Un barraquement enfonctionnement existe dans cette communauté depuis 12 ans. Leprojet sera réalisé fin 2016 début 2017.

INDE : « Parrainages et scolarisation des enfants pau-vres, Amriya, Domjur, West-Bengal », avec notre parte-naire « Youth Welfare and Cultural Society (YWCS) ». Lesparrainages des enfants se sont poursuivis, grâce à nos géné-reux parrains et marraines qui donnent un solide appui pourl’avenir de ces enfants. Ils prennent en charge les frais scolai-res, la santé, les médicaments, la nourriture et les vêtementsde l’enfant. Les parrainages s’intègrent dans le programme de développe-ment de notre partenaire indien YWCS, dont les activités sontl’éducation des enfants pauvres, la sensibilisation des famillesrurales (principalement les femmes et les jeunes filles), l’hy-giène, la santé, la formation professionnelle des femmes etdes jeunes filles.

AVIS IMPORTANTPar les ministères des Finances et de la Coopération et du Développement, nous sommes officielle-

ment autorisés à délivrer à nos donateurs une attestation fiscale de tous dons à partir de 40 e ou donsaccumulés atteignant un total de 40 e en vue de l’exonération fiscale et ce pour la période 2015-2016.

Banque de la poste BE65 0000 0614 0096Fortis BE91 2400 6620 0076 de S.O.S. Layettes Solidarité et Développement

rue de l’Ecole Technique, 13, 4040 Herstal a.s.b.l.Tél. 04 264 28 75

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2 x plus d’enfants sauvés SI VOUS glissez ce journal dans la boîte aux lettres d’un ami. MERCI !Imprimerie JL Pirard : 04/264 61 64

4683 Vivegnis 04 264 61 64

Ets Abel FALISSE s.a.rue de la Chaudronnerie 8, 4340 Awans

� (04) 252 71 73

Eviers

Revisiter notre histoire... notre identité

Il y a bientôt 50 ans, SOS Layettes voyait lejour, par Monsieur André Motte ditFalisse, Madame Droixhe et son équipe.Son souci était alors de soutenir le plusconcrètement possible les mères et leursenfants, d’où d’ailleurs le nom de SOS Layettes, nom qui fait

parfois sourire les non-initiés, carl’ASBL envoyait alors des vête-ments pour les mères et lesenfants.L’association qui évolue dans l’espace et le temps s’est adaptée au furet à mesure à d’autres modes d’interventions, élargissant ainsi seschamps d’actions, qui, tout en restant dans la même logique, se sontorientés vers des projets plus structurésqui vont au-delà du besoin immédiat,pour s’inscrire dans le long terme. Ainsi, ont vu le jour, des projets relatifs àla formation, tel que l’aménagement de

centres de formation professionnelle pour les jeunes leur donnant ainsiaccès à un emploi, l’installation d’ateliers de couture pour les femmes... Les projets d’aménagement d’infrastructures d’eau potable, d’hygièneet d’agro-élevages pour la santé et l’autosuffisance alimentaire... Lesprojets de planning familial et de consultations des nourrissons, etbeaucoup d’autres... au fil des années qui se sont écoulées durant ces

50 ans...Très prochainement, nous aurons l’occa-sion de revenir sur nos réalisations de 50ans de partenariats avec les plus vulnéra-bles. 50 ans d’engagement humain à tra-vers le temps ! Nous pense-rons bien-sûr àM a d a m eDroixhe... quielle, aura bien-tôt 3 ans dechangement

de cap (car elle demeure avec nous par laforce de l’action qu’elle nous a léguée).Notre association peut être fière d’être unepetite association qui fait de grandes choses ! Et nous donnerons de la voix pour le faire savoir etdéjà, merci d’être avec nous !