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![Page 1: SOLDES - UNICANCER · LE STYLE EST UNE QUESTION DE DÉTAILS. Photo non contractuelle Rte du Meuble Décoparc - RENNES MONGERMONT - 02 99 68 89 58 - D E ST O C K AG E M AS S I F A](https://reader033.vdocuments.mx/reader033/viewer/2022041620/5e3e8c445e1a31354e0493fa/html5/thumbnails/1.jpg)
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Rédaction : 38, rue du Pré-Botté, Rennes.
Tél. 02 99 29 69 00 - Fax : 02 99 29 69 17
Courriel : [email protected]
Face au cancer, les couleurs d’espoir de ManuelaAvec un peu de peinture et beaucoup de talent, Manuela Le Goc a humanisé et égayé les locauxdu centre Eugène-Marquis, spécialisé dans le cancer. Un lieu qu’elle connaît pour y avoir été soignée.
L’initiative
« S’il y avait un peu de sable, jepourrais presque me croire au bordde la plage. C’est apaisant. » Allon-gée sur un lit, cette femme attendde passer une série d’examens pourson cancer du sein. Sur un des murs,stylisée en bleu clair, une femme surun transat en train de regarder unemer imaginaire. Quant à la porte del’armoire aux médicaments, elle a étéremplacée par un rideau aux bandesblanches et bleues qui n’aurait pasdépareillé sur les cabines de la plagede Deauville. Étonnant.
Autre salle. Là, une maman attendson petit, parti passer des radios.Elle aussi regarde un mur où un cy-cliste semble mener une folle balade.
Des feuilles volent. « Quand mon filsa vu ça, cela l’a apaisé. C’est biend’égayer ces salles d’examens d’ha-bitude si blanches. »
Magique aussi cette salle d’exa-mens pour enfants où de drôles depersonnages habillent les murs etle plafonnier. « Ça captive leur re-gard et ça rend l’atmosphère beau-coup moins stressante », expliqueune infirmière.
« Le monde s’écroule »
Où sommes-nous ? Au centre Eu-gène-Marquis du CHU Pontchaillou.Un établissement spécialisé dans lalutte contre le cancer. Un endroit quel’on n’imagine pas vraiment réjouis-sant. Mais c’était sans compter surla direction et le talent de ManuelaLe Goc. Depuis plusieurs mois, elleégaye les locaux avec ses couleurs,ses fresques, ses tableaux et sescréations. Rien d’extraordinaire écritcomme ça et pourtant l’effet est im-médiat. Chambres, couloirs, sallesd’examens et mêmes toilettes, si im-personnels, et si blancs se transfor-ment en lieux qui attirent le regardet permettent à l’âme de se projeterailleurs et de rêver.
Et Manuela Le Goc, aujourd’huiâgée de 43 ans en sait quelquechose. « À 40 ans, on m’a diagnos-tiqué un cancer du sein. Le mondes’écroule. » Elle est alors soignéeà Eugène-Marquis. Les examens,la chimio, les opérations, la dou-leur physique et psychologique.« L’équipe était merveilleuse et jem’en suis sortie. » Mais le sort vas’acharner. Un de ses jumeaux estatteint d’une leucémie. Nouvelle
épreuve à surmonter. Retour danscet univers trop blanc. Les oncolo-gues viennent à bout de ce cancer.« Ces épreuves vous amènent à ré-fléchir sur la vie. Avant mon cancer,je travaillais dans la publicité maisj’avais toujours rêvé d’être décora-trice. Alors j’ai décidé de le deve-nir. » On ne vit qu’une fois. Elle fondesa petite entreprise.
« Elle a l’œil d’un patient »
De son côté, la direction d’Eugène-Marquis, dans une démarche d’amé-lioration de l’accueil des patients,cherche des idées. Manuela Le Gocles a. « Et surtout, elle a l’œil d’unpatient qui a vécu dans ce service.Qui sait ce que l’on peut ressentir et
ce que l’on voudrait », assure PascalBriot, directeur adjoint du centre. Ladirection décide donc de lui confiercette tâche « avec des fonds collec-tés justement à cette fin. » Manue-la s’est mise au travail en fin d’annéedernière en laissant parler son cœuret son expérience. Et même l’appari-tion d’un nouveau cancer des os nel’arrêtera pas. Des touches de pein-ture ici et là, des fresques… Une hu-manisation colorée très appréciée.Aussi bien du personnel que despatients. « Je rêve de faire tous lesétages et même l’accès à la salled’opération. Où on attend sur lebrancard qu’avec des murs blancsautour de soi. »
Samuel NOHRA.
Manuela Le Goc dans une des salles d’examen qu’elle a transformée.
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La salle d’injection décorée pour fairepatienter en couleur les enfants.
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Trafic d’héroïne en récidive : cinq ans de prisonLa cour d’appel alourdit la peine du récidiviste. En détention, puis, sous contrôlejudiciaire, il poursuivait ses trafics de drogues.
Loïc Touze, 28 ans, regrettera sansdoute d’avoir fait appel de la décisiondu tribunal de Rennes du 17 juin2010 qui l’avait condamné à trois ansde prison ferme et un an avec sur-sis. La cour d’appel a été beaucoupplus sévère puisqu’elle a prononcéune peine de cinq ans d’emprison-nement.
La cour a tenu compte non seu-lement du fait que le jeune hommeétait en récidive mais qu’il avait, parla suite, en détention, puis, souscontrôle judiciaire, poursuivi ses acti-vités de trafiquant de drogues.
Le 20 février 2008, Loïc Touze etsa compagne avaient échappé à uncontrôle douanier à la frontière franco-
belge. Après une course-poursuite ilsavaient abandonné le véhicule danslequel étaient retrouvés un kilo d’hé-roïne, 25 g de cocaïne, 5 g d’herbeet 4 g de résine de cannabis. Ilssont interceptés alors qu’ils tentaientde prendre le train pour rejoindrel’Ille-et-Vilaine. Malgré leurs décla-rations contradictoires, les enquê-teurs parvenaient à cerner le degréd’implication du jeune homme dansce trafic qui durait depuis plusieursmois.
La cour d’appel a rappelé son rôleactif dans l’organisation des voyagesen Hollande pour acheter principale-ment de l’héroïne et pour la revendreen Bretagne. Très organisé, il devait,
théoriquement, laisser la voiture,dans laquelle était transportée ladrogue, à un autre conducteur, avantla frontière. Une mauvaise localisa-tion lui a été fatale, ce jour-là.
La cour a relevé aussi, que mêmederrière les barreaux il a conti-nué à donner des ordres à sapetite amie pour qu’elle aille récu-pérer les sommes dues par « ses »acheteurs.
Et, pour finir, le 22 avril 2010, alorsqu’il était en liberté sous contrôle ju-diciaire, il était, de nouveau interpel-lé pour importation de stupéfiants.Quatorze condamnations figurent àson casier dont trois pour ce type detrafic.
Il vend du cannabis : deux mois de prison fermeLe 5 février 2009, vers 15 h 40, lespoliciers de la brigade anti-crimina-lité assistent, en flagrant délit, à undeal de cannabis Place de la Répu-blique, à Rennes. Le « vendeur », unhomme de 29 ans, avait alors cédé
2 g de shit. Le 7 août 2008, il avaitdéjà été condamné pour des faits si-milaires par le tribunal correctionnelde Rennes.
Ce prévenu est en récidive. Hier,il était convoqué devant le tribunal.
Il n’a pas fait le déplacement jusqu’auprétoire.
La procureure a requis deux moisde prison ferme. Demande confir-mée par le tribunal.
Grosse panne dans le métro rennais hierSuite à cette panne, un voyageur excédé a tiré un signal d’alarme.Les deux incidents ont paralysé la ligne plus d’une heure.
Le métro est tombé en panne hiermatin, vers 8 h. Tout commence parune « panne d’automatisme mo-teur » détectée sur une rame à quai,à la station Kennedy (Villejean). Pourla relancer, un technicien doit mon-ter à bord, ouvrir un caisson avec uneclef dédiée et activer une commandespéciale permettant de redémarrer.
C’est fait rapidement. En un quartd’heure, la chose est entendue. Lehic, c’est que la rame en panne doitêtre ramenée au dépôt, à l’autre boutde la ligne (La Poterie), à toute petitevitesse… obligeant toutes les ramesen service à progresser à même al-lure. Ce train d’escargot aurait « in-commodé » un des voyageurs coin-cés. Arrivé à hauteur de la station Ré-publique, excédé ou par vengeance,il tire la poignée d’évacuation de sarame pour descendre plus rapide-ment.
Pas de bus de secours
Petit geste, grosses conséquences :« Ce nouvel incident a déclenchéune nouvelle procédure, expliqueArmelle Billard, chargée de commu-nication chez Keolis. Quand la poi-gnée a été tirée, la rame n’était pastotalement à quai et quelqu’un au-rait pu descendre dans le tunnel. Ila fallu demander à d’autres agentsde se rendre à République pour uneinspection de sécurité. »
Résultat : une deuxième immobi-lisation… d’une quarantaine de mi-nutes cette fois ! « Dès qu’une pannelongue survient, nous mettons enplace une ligne de bus en relais,pour soulager les lignes régulières,poursuit Keolis. Le problème, c’est
qu’au déclenchement du premierincident, nous pensions pouvoir lerégler en un quart d’heure. Nousn’avons donc pas déclenché ce dis-positif. »
Retard « rarissime »
Au final, la combinaison des deuxincidents a donné lieu à une immo-bilisation d’une bonne heure, sansbus de secours, en pleine heurede pointe (entre 8 et 9 h). Un ho-raire auquel Keolis estime transpor-ter quelque 10 700 personnes, dont1 800 se trouvaient dans une rameau déclenchement du problème.« Les gens qui se trouvaient dansdes rames à quais au moment dela deuxième immobilisation ont pudescendre. Les autres sont restéescoincées pendant une heure. »
Une panne aussi longue reste « ra-rissime » à Rennes. « Nous n’avonseu que quatre arrêts de plus de30 minutes en 2010, mais aucunn’avait duré plus d’une heure. Celane nous était pas arrivé depuis plu-sieurs années », souligne la compa-gnie, qui présente toutes ses excusesaux voyageurs concernés.
Stéphane VERNAY.
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