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Mercredi 12 janvier 2011 Rennes Ouest-France Rte du meuble - ZA DECOPARC MONTGERMONT - 02 99 23 70 70 www.meubles-design-interieur.com * Du 12 janvier au 15 février 2011 -50 % * JUSQU’À 1 1 0 2 r e i r v é f 5 1 u a r e i v n a j 2 1 u d *offre valable sur produits signalés en magasin dans la limite des stocks disponibles. SOLDES www.crozatier.com LE STYLE EST UNE QUESTION DE DÉTAILS. Photo non contractuelle Rte du Meuble Décoparc - RENNES MONGERMONT - 02 99 68 89 58 - www.crozatier.com DESTOCKAGE MASSIF Arrêt définitif de l’espace Stressless 20 Avenue Henri Freville Tél. : 02 99 22 25 33 6 avenue Jean Janvier Tél. : 02 99 67 75 66 112 rue de Fougères Tél. : 02 23 20 91 61 86 rue de Vern Tél. : 02 23 30 10 91 74 rue de Saint Brieuc Tél. : 02 23 46 14 30 Les agences MAAF de Rennes à votre service 2 MOIS OFFERTS* pour tout 1 er contrat AUTO jusqu’au 28/02/11 *Offre valable une fois pour toute souscription chez MAAF entre le 09/01/11et le 28/02/11, d’un premier contrat (soit Auto 4 roues <3.5 t soit Moto 2 roues >=125 cm 3 ). Vous bénéficiez alors d’une réduction d’un montant équivalent à 2 mois de votre cotisation annuelle, déduite de la 1 ère cotisation du 1 er contrat (Auto ou Moto) ainsi souscrit (non cumulable). MAAF Assurances SA - R.C.S. 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C’est apaisant. » Allon- gée sur un lit, cette femme attend de passer une série d’examens pour son cancer du sein. Sur un des murs, stylisée en bleu clair, une femme sur un transat en train de regarder une mer imaginaire. Quant à la porte de l’armoire aux médicaments, elle a été remplacée par un rideau aux bandes blanches et bleues qui n’aurait pas dépareillé sur les cabines de la plage de Deauville. Étonnant. Autre salle. Là, une maman attend son petit, parti passer des radios. Elle aussi regarde un mur où un cy- cliste semble mener une folle balade. Des feuilles volent. « Quand mon fils a vu ça, cela l’a apaisé. C’est bien d’égayer ces salles d’examens d’ha- bitude si blanches. » Magique aussi cette salle d’exa- mens pour enfants où de drôles de personnages habillent les murs et le plafonnier. « Ça captive leur re- gard et ça rend l’atmosphère beau- coup moins stressante », explique une infirmière. « Le monde s’écroule » Où sommes-nous ? Au centre Eu- gène-Marquis du CHU Pontchaillou. Un établissement spécialisé dans la lutte contre le cancer. Un endroit que l’on n’imagine pas vraiment réjouis- sant. Mais c’était sans compter sur la direction et le talent de Manuela Le Goc. Depuis plusieurs mois, elle égaye les locaux avec ses couleurs, ses fresques, ses tableaux et ses créations. Rien d’extraordinaire écrit comme ça et pourtant l’effet est im- médiat. Chambres, couloirs, salles d’examens et mêmes toilettes, si im- personnels, et si blancs se transfor- ment en lieux qui attirent le regard et permettent à l’âme de se projeter ailleurs et de rêver. Et Manuela Le Goc, aujourd’hui âgée de 43 ans en sait quelque chose. « À 40 ans, on m’a diagnos- tiqué un cancer du sein. Le monde s’écroule. » Elle est alors soignée à Eugène-Marquis. Les examens, la chimio, les opérations, la dou- leur physique et psychologique. « L’équipe était merveilleuse et je m’en suis sortie. » Mais le sort va s’acharner. Un de ses jumeaux est atteint d’une leucémie. Nouvelle épreuve à surmonter. Retour dans cet univers trop blanc. Les oncolo- gues viennent à bout de ce cancer. « Ces épreuves vous amènent à ré- fléchir sur la vie. Avant mon cancer, je travaillais dans la publicité mais j’avais toujours rêvé d’être décora- trice. Alors j’ai décidé de le deve- nir. » On ne vit qu’une fois. Elle fonde sa petite entreprise. « Elle a l’œil d’un patient » De son côté, la direction d’Eugène- Marquis, dans une démarche d’amé- lioration de l’accueil des patients, cherche des idées. Manuela Le Goc les a. « Et surtout, elle a l’œil d’un patient qui a vécu dans ce service. Qui sait ce que l’on peut ressentir et ce que l’on voudrait », assure Pascal Briot, directeur adjoint du centre. La direction décide donc de lui confier cette tâche « avec des fonds collec- tés justement à cette fin. » Manue- la s’est mise au travail en fin d’année dernière en laissant parler son cœur et son expérience. Et même l’appari- tion d’un nouveau cancer des os ne l’arrêtera pas. Des touches de pein- ture ici et là, des fresques… Une hu- manisation colorée très appréciée. Aussi bien du personnel que des patients. « Je rêve de faire tous les étages et même l’accès à la salle d’opération. Où on attend sur le brancard qu’avec des murs blancs autour de soi. » Samuel NOHRA. Manuela Le Goc dans une des salles d’examen qu’elle a transformée. Juliette Riou La salle d’injection décorée pour faire patienter en couleur les enfants. Juliette Riou. Trafic d’héroïne en récidive : cinq ans de prison La cour d’appel alourdit la peine du récidiviste. En détention, puis, sous contrôle judiciaire, il poursuivait ses trafics de drogues. Loïc Touze, 28 ans, regrettera sans doute d’avoir fait appel de la décision du tribunal de Rennes du 17 juin 2010 qui l’avait condamné à trois ans de prison ferme et un an avec sur- sis. La cour d’appel a été beaucoup plus sévère puisqu’elle a prononcé une peine de cinq ans d’emprison- nement. La cour a tenu compte non seu- lement du fait que le jeune homme était en récidive mais qu’il avait, par la suite, en détention, puis, sous contrôle judiciaire, poursuivi ses acti- vités de trafiquant de drogues. Le 20 février 2008, Loïc Touze et sa compagne avaient échappé à un contrôle douanier à la frontière franco- belge. Après une course-poursuite ils avaient abandonné le véhicule dans lequel étaient retrouvés un kilo d’hé- roïne, 25 g de cocaïne, 5 g d’herbe et 4 g de résine de cannabis. Ils sont interceptés alors qu’ils tentaient de prendre le train pour rejoindre l’Ille-et-Vilaine. Malgré leurs décla- rations contradictoires, les enquê- teurs parvenaient à cerner le degré d’implication du jeune homme dans ce trafic qui durait depuis plusieurs mois. La cour d’appel a rappelé son rôle actif dans l’organisation des voyages en Hollande pour acheter principale- ment de l’héroïne et pour la revendre en Bretagne. Très organisé, il devait, théoriquement, laisser la voiture, dans laquelle était transportée la drogue, à un autre conducteur, avant la frontière. Une mauvaise localisa- tion lui a été fatale, ce jour-là. La cour a relevé aussi, que même derrière les barreaux il a conti- nué à donner des ordres à sa petite amie pour qu’elle aille récu- pérer les sommes dues par « ses » acheteurs. Et, pour finir, le 22 avril 2010, alors qu’il était en liberté sous contrôle ju- diciaire, il était, de nouveau interpel- lé pour importation de stupéfiants. Quatorze condamnations figurent à son casier dont trois pour ce type de trafic. Il vend du cannabis : deux mois de prison ferme Le 5 février 2009, vers 15 h 40, les policiers de la brigade anti-crimina- lité assistent, en flagrant délit, à un deal de cannabis Place de la Répu- blique, à Rennes. Le « vendeur », un homme de 29 ans, avait alors cédé 2 g de shit. Le 7 août 2008, il avait déjà été condamné pour des faits si- milaires par le tribunal correctionnel de Rennes. Ce prévenu est en récidive. Hier, il était convoqué devant le tribunal. Il n’a pas fait le déplacement jusqu’au prétoire. La procureure a requis deux mois de prison ferme. Demande confir- mée par le tribunal. Grosse panne dans le métro rennais hier Suite à cette panne, un voyageur excédé a tiré un signal d’alarme. Les deux incidents ont paralysé la ligne plus d’une heure. Le métro est tombé en panne hier matin, vers 8 h. Tout commence par une « panne d’automatisme mo- teur » détectée sur une rame à quai, à la station Kennedy (Villejean). Pour la relancer, un technicien doit mon- ter à bord, ouvrir un caisson avec une clef dédiée et activer une commande spéciale permettant de redémarrer. C’est fait rapidement. En un quart d’heure, la chose est entendue. Le hic, c’est que la rame en panne doit être ramenée au dépôt, à l’autre bout de la ligne (La Poterie), à toute petite vitesse… obligeant toutes les rames en service à progresser à même al- lure. Ce train d’escargot aurait « in- commodé » un des voyageurs coin- cés. Arrivé à hauteur de la station Ré- publique, excédé ou par vengeance, il tire la poignée d’évacuation de sa rame pour descendre plus rapide- ment. Pas de bus de secours Petit geste, grosses conséquences : « Ce nouvel incident a déclenché une nouvelle procédure, explique Armelle Billard, chargée de commu- nication chez Keolis. Quand la poi- gnée a été tirée, la rame n’était pas totalement à quai et quelqu’un au- rait pu descendre dans le tunnel. Il a fallu demander à d’autres agents de se rendre à République pour une inspection de sécurité. » Résultat : une deuxième immobi- lisation… d’une quarantaine de mi- nutes cette fois ! « Dès qu’une panne longue survient, nous mettons en place une ligne de bus en relais, pour soulager les lignes régulières, poursuit Keolis. Le problème, c’est qu’au déclenchement du premier incident, nous pensions pouvoir le régler en un quart d’heure. Nous n’avons donc pas déclenché ce dis- positif. » Retard « rarissime » Au final, la combinaison des deux incidents a donné lieu à une immo- bilisation d’une bonne heure, sans bus de secours, en pleine heure de pointe (entre 8 et 9 h). Un ho- raire auquel Keolis estime transpor- ter quelque 10 700 personnes, dont 1 800 se trouvaient dans une rame au déclenchement du problème. « Les gens qui se trouvaient dans des rames à quais au moment de la deuxième immobilisation ont pu descendre. Les autres sont restées coincées pendant une heure. » Une panne aussi longue reste « ra- rissime » à Rennes. « Nous n’avons eu que quatre arrêts de plus de 30 minutes en 2010, mais aucun n’avait duré plus d’une heure. Cela ne nous était pas arrivé depuis plu- sieurs années », souligne la compa- gnie, qui présente toutes ses excuses aux voyageurs concernés. Stéphane VERNAY. Archives Ouest-France

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Page 1: SOLDES - UNICANCER · LE STYLE EST UNE QUESTION DE DÉTAILS. Photo non contractuelle Rte du Meuble Décoparc - RENNES MONGERMONT - 02 99 68 89 58 - D E ST O C K AG E M AS S I F A

Mercredi 12 janvier 2011Rennes Ouest-France

Rte du meuble - ZA DECOPARC MONTGERMONT - 02 99 23 70 70www.meubles-design-interieur.com

* Du 12 janvier au 15 février 2011

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DESTOCKAGE MASSIF

Arrêt définitif

de l’espace Stressless

20 Avenue Henri FrevilleTél. : 02 99 22 25 33

6 avenue Jean JanvierTél. : 02 99 67 75 66

112 rue de FougèresTél. : 02 23 20 91 61

86 rue de VernTél. : 02 23 30 10 91

74 rue de Saint BrieucTél. : 02 23 46 14 30

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Rédaction : 38, rue du Pré-Botté, Rennes.

Tél. 02 99 29 69 00 - Fax : 02 99 29 69 17

Courriel : [email protected]

Face au cancer, les couleurs d’espoir de ManuelaAvec un peu de peinture et beaucoup de talent, Manuela Le Goc a humanisé et égayé les locauxdu centre Eugène-Marquis, spécialisé dans le cancer. Un lieu qu’elle connaît pour y avoir été soignée.

L’initiative

« S’il y avait un peu de sable, jepourrais presque me croire au bordde la plage. C’est apaisant. » Allon-gée sur un lit, cette femme attendde passer une série d’examens pourson cancer du sein. Sur un des murs,stylisée en bleu clair, une femme surun transat en train de regarder unemer imaginaire. Quant à la porte del’armoire aux médicaments, elle a étéremplacée par un rideau aux bandesblanches et bleues qui n’aurait pasdépareillé sur les cabines de la plagede Deauville. Étonnant.

Autre salle. Là, une maman attendson petit, parti passer des radios.Elle aussi regarde un mur où un cy-cliste semble mener une folle balade.

Des feuilles volent. « Quand mon filsa vu ça, cela l’a apaisé. C’est biend’égayer ces salles d’examens d’ha-bitude si blanches. »

Magique aussi cette salle d’exa-mens pour enfants où de drôles depersonnages habillent les murs etle plafonnier. « Ça captive leur re-gard et ça rend l’atmosphère beau-coup moins stressante », expliqueune infirmière.

« Le monde s’écroule »

Où sommes-nous ? Au centre Eu-gène-Marquis du CHU Pontchaillou.Un établissement spécialisé dans lalutte contre le cancer. Un endroit quel’on n’imagine pas vraiment réjouis-sant. Mais c’était sans compter surla direction et le talent de ManuelaLe Goc. Depuis plusieurs mois, elleégaye les locaux avec ses couleurs,ses fresques, ses tableaux et sescréations. Rien d’extraordinaire écritcomme ça et pourtant l’effet est im-médiat. Chambres, couloirs, sallesd’examens et mêmes toilettes, si im-personnels, et si blancs se transfor-ment en lieux qui attirent le regardet permettent à l’âme de se projeterailleurs et de rêver.

Et Manuela Le Goc, aujourd’huiâgée de 43 ans en sait quelquechose. « À 40 ans, on m’a diagnos-tiqué un cancer du sein. Le mondes’écroule. » Elle est alors soignéeà Eugène-Marquis. Les examens,la chimio, les opérations, la dou-leur physique et psychologique.« L’équipe était merveilleuse et jem’en suis sortie. » Mais le sort vas’acharner. Un de ses jumeaux estatteint d’une leucémie. Nouvelle

épreuve à surmonter. Retour danscet univers trop blanc. Les oncolo-gues viennent à bout de ce cancer.« Ces épreuves vous amènent à ré-fléchir sur la vie. Avant mon cancer,je travaillais dans la publicité maisj’avais toujours rêvé d’être décora-trice. Alors j’ai décidé de le deve-nir. » On ne vit qu’une fois. Elle fondesa petite entreprise.

« Elle a l’œil d’un patient »

De son côté, la direction d’Eugène-Marquis, dans une démarche d’amé-lioration de l’accueil des patients,cherche des idées. Manuela Le Gocles a. « Et surtout, elle a l’œil d’unpatient qui a vécu dans ce service.Qui sait ce que l’on peut ressentir et

ce que l’on voudrait », assure PascalBriot, directeur adjoint du centre. Ladirection décide donc de lui confiercette tâche « avec des fonds collec-tés justement à cette fin. » Manue-la s’est mise au travail en fin d’annéedernière en laissant parler son cœuret son expérience. Et même l’appari-tion d’un nouveau cancer des os nel’arrêtera pas. Des touches de pein-ture ici et là, des fresques… Une hu-manisation colorée très appréciée.Aussi bien du personnel que despatients. « Je rêve de faire tous lesétages et même l’accès à la salled’opération. Où on attend sur lebrancard qu’avec des murs blancsautour de soi. »

Samuel NOHRA.

Manuela Le Goc dans une des salles d’examen qu’elle a transformée.

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La salle d’injection décorée pour fairepatienter en couleur les enfants.

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Trafic d’héroïne en récidive : cinq ans de prisonLa cour d’appel alourdit la peine du récidiviste. En détention, puis, sous contrôlejudiciaire, il poursuivait ses trafics de drogues.

Loïc Touze, 28 ans, regrettera sansdoute d’avoir fait appel de la décisiondu tribunal de Rennes du 17 juin2010 qui l’avait condamné à trois ansde prison ferme et un an avec sur-sis. La cour d’appel a été beaucoupplus sévère puisqu’elle a prononcéune peine de cinq ans d’emprison-nement.

La cour a tenu compte non seu-lement du fait que le jeune hommeétait en récidive mais qu’il avait, parla suite, en détention, puis, souscontrôle judiciaire, poursuivi ses acti-vités de trafiquant de drogues.

Le 20 février 2008, Loïc Touze etsa compagne avaient échappé à uncontrôle douanier à la frontière franco-

belge. Après une course-poursuite ilsavaient abandonné le véhicule danslequel étaient retrouvés un kilo d’hé-roïne, 25 g de cocaïne, 5 g d’herbeet 4 g de résine de cannabis. Ilssont interceptés alors qu’ils tentaientde prendre le train pour rejoindrel’Ille-et-Vilaine. Malgré leurs décla-rations contradictoires, les enquê-teurs parvenaient à cerner le degréd’implication du jeune homme dansce trafic qui durait depuis plusieursmois.

La cour d’appel a rappelé son rôleactif dans l’organisation des voyagesen Hollande pour acheter principale-ment de l’héroïne et pour la revendreen Bretagne. Très organisé, il devait,

théoriquement, laisser la voiture,dans laquelle était transportée ladrogue, à un autre conducteur, avantla frontière. Une mauvaise localisa-tion lui a été fatale, ce jour-là.

La cour a relevé aussi, que mêmederrière les barreaux il a conti-nué à donner des ordres à sapetite amie pour qu’elle aille récu-pérer les sommes dues par « ses »acheteurs.

Et, pour finir, le 22 avril 2010, alorsqu’il était en liberté sous contrôle ju-diciaire, il était, de nouveau interpel-lé pour importation de stupéfiants.Quatorze condamnations figurent àson casier dont trois pour ce type detrafic.

Il vend du cannabis : deux mois de prison fermeLe 5 février 2009, vers 15 h 40, lespoliciers de la brigade anti-crimina-lité assistent, en flagrant délit, à undeal de cannabis Place de la Répu-blique, à Rennes. Le « vendeur », unhomme de 29 ans, avait alors cédé

2 g de shit. Le 7 août 2008, il avaitdéjà été condamné pour des faits si-milaires par le tribunal correctionnelde Rennes.

Ce prévenu est en récidive. Hier,il était convoqué devant le tribunal.

Il n’a pas fait le déplacement jusqu’auprétoire.

La procureure a requis deux moisde prison ferme. Demande confir-mée par le tribunal.

Grosse panne dans le métro rennais hierSuite à cette panne, un voyageur excédé a tiré un signal d’alarme.Les deux incidents ont paralysé la ligne plus d’une heure.

Le métro est tombé en panne hiermatin, vers 8 h. Tout commence parune « panne d’automatisme mo-teur » détectée sur une rame à quai,à la station Kennedy (Villejean). Pourla relancer, un technicien doit mon-ter à bord, ouvrir un caisson avec uneclef dédiée et activer une commandespéciale permettant de redémarrer.

C’est fait rapidement. En un quartd’heure, la chose est entendue. Lehic, c’est que la rame en panne doitêtre ramenée au dépôt, à l’autre boutde la ligne (La Poterie), à toute petitevitesse… obligeant toutes les ramesen service à progresser à même al-lure. Ce train d’escargot aurait « in-commodé » un des voyageurs coin-cés. Arrivé à hauteur de la station Ré-publique, excédé ou par vengeance,il tire la poignée d’évacuation de sarame pour descendre plus rapide-ment.

Pas de bus de secours

Petit geste, grosses conséquences :« Ce nouvel incident a déclenchéune nouvelle procédure, expliqueArmelle Billard, chargée de commu-nication chez Keolis. Quand la poi-gnée a été tirée, la rame n’était pastotalement à quai et quelqu’un au-rait pu descendre dans le tunnel. Ila fallu demander à d’autres agentsde se rendre à République pour uneinspection de sécurité. »

Résultat : une deuxième immobi-lisation… d’une quarantaine de mi-nutes cette fois ! « Dès qu’une pannelongue survient, nous mettons enplace une ligne de bus en relais,pour soulager les lignes régulières,poursuit Keolis. Le problème, c’est

qu’au déclenchement du premierincident, nous pensions pouvoir lerégler en un quart d’heure. Nousn’avons donc pas déclenché ce dis-positif. »

Retard « rarissime »

Au final, la combinaison des deuxincidents a donné lieu à une immo-bilisation d’une bonne heure, sansbus de secours, en pleine heurede pointe (entre 8 et 9 h). Un ho-raire auquel Keolis estime transpor-ter quelque 10 700 personnes, dont1 800 se trouvaient dans une rameau déclenchement du problème.« Les gens qui se trouvaient dansdes rames à quais au moment dela deuxième immobilisation ont pudescendre. Les autres sont restéescoincées pendant une heure. »

Une panne aussi longue reste « ra-rissime » à Rennes. « Nous n’avonseu que quatre arrêts de plus de30 minutes en 2010, mais aucunn’avait duré plus d’une heure. Celane nous était pas arrivé depuis plu-sieurs années », souligne la compa-gnie, qui présente toutes ses excusesaux voyageurs concernés.

Stéphane VERNAY.

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