sociological approach to religionby louis schneider

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EHESS Sociological Approach to Religion by Louis Schneider Review by: J. S. Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 30 (Jul. - Dec., 1970), pp. 237-238 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30115585 . Accessed: 14/06/2014 22:45 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.78.109.44 on Sat, 14 Jun 2014 22:45:05 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Page 1: Sociological Approach to Religionby Louis Schneider

EHESS

Sociological Approach to Religion by Louis SchneiderReview by: J. S.Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 30 (Jul. - Dec., 1970), pp. 237-238Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30115585 .

Accessed: 14/06/2014 22:45

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272 SAVARD (Pierre), dd.

Paysans et ouvriers qu6b6cois d'autrefois. Qu6bec, Les Presses de l'Universit6 Laval, 1968, 155 p. (Les cahiers de l'Institut d'His- toire, 11).

R6dition de deux monographies cana- diennes: (( Paysan de Saint-Ir~nbe de Charle- voix en 1861 et 1862 ) de C.-H.-P. Gauldrbe- Boilleau, et a Compositeur typographe de Quebec en 1903 ) de S.-A. Lortie. Ces deux textes ont dti extraits des Ouvriers des Deux Mondes, s~rie d'6tudes faites par les disciples de Le Play et publibes par la Socit~t d'nco- nomie sociale de 1857 ~ 1904. On y trouve des pages intbressantes sur les pratiques religieuses des familles canadiennes fran- Caises et sur le r6le civil et religieux du clerg6. L'introduction de P. S. pr~sente l'6cole de Le Play et rappelle la place qu'elle avait prise au Canada frangais.

J.-P. T.

273 SCHEMPP (Hermann).

Gemeinschaftssiedlungen auf religi6ser und weltanschaulicher Grundlage. Tii- bingen, J.C.B. Mohr (Paul Siebeck), 1969, 362 p.

Petite encyclop~die du communautarisme utopique pratiqu6 sous ses formes reli- gieuses ou non-religieuses. Le chapitre essen- tiel sur les colonies (die Siedlungen, p. 13-277) couvre un champ immense depuis les sectaires de Qumran jusqu'aux communes chinoises, en passant par les cloitres et les dissidences religieuses du Moyen Age, les communautds religieuses Nord-Ambricaines, le socialisme utopique, les Houttbriens, pour revenir aux r&ductions j6suites du Paraguay, aux Douk- hobors, aux Templiers de Palestine, et se jeter finalement sur Kibboutzim et Moshavim isra6liens, communes sovihtiques et communes chinoises...

Un tel parcours ne peut 6videmment Stre qu'un survol, quand on pense aux biblio- thbques qui sont aujourd'hui derriere tous ces phdnombnes. L'auteur en connait d'ailleurs I'essentiel et sa bibliographie (767 titres) est topique. Des nomenclatures assez exhaustives (p. 301-24) entendent compl6ter des com- mentaires forc6ment trop cursifs. Plusieurs des cartographies sont bienvenues et rares. Le travail a 6t6 6norme. La pr6sentation est claire, entrainante. Un ouvrage dont on serait volontiers jaloux, car aucun 6quivalent n'existe en langue frangaise. Mais on ne l'est pas, car il excite plut6t l'app6tit pour une collection ventilant en des volumes plus circonscrits et plus spbeifiques, la litanie de telles fondations

BULLETIN DES OUVRAGES

si semblables les unes aux autres certes, mais aussi tellement diffrrentes. Ouvrir ou entre- tenir un tel app6tit n'est pas le moindre mdrite de ce livre qui aurait pu n'8tre qu'une compi- lation indigeste et qui prend rang d'une resti- tution tonifiante.

H. D.

274 SCHMELZ (U.O.), GLIKSON (P.), bd.

Jewish Population Studies, 1961-1968. Jerusalem-Londres, The Hebrew University of Jerusalem, Institute of Contemporary Jewry - Institute of Jewish Affairs, 1970, 174 p.

L'ouvrage resume les efforts r~cents dans le domaine de la recherche d~mographique concernant les communaut~s juives de la diaspora.

Dans l'introduction, R. Bachi, Directeur des services statistiques israbliens, souligne l'int6rit et les difficult6s de ces recherches. Son collaborateur O. Schmelz pr6sente un apergu de la situation d~mographique des Juifs dans le monde; il explique les m~thodes de recherche et propose un questionnaire-type dont I'emploi permettrait de comparer les 6tudes r~alisbes dans diff~rents pays ayant une population juive. La deuxikme partie du livre rend compte des enqu~tes r~alisbes ou en cours, et des projets de recherche en Europe, Ambrique et Australie.

Une bibliographie annothe complete l'ou- vrage, qui est un instrument de travail impor- tant non seulement pour le d6mographe, mais aussi pour le sociologue s'int~ressant au judaisme.

D. B.

275 SCHNEIDER (LOUis). Sociological Approach to Religion. New York, John Wiley, 1970, VIII-188 p.

L'ouvrage se propose explicitement deux fins: procurer aux 6tudiants un expose, plus d~taill6 que ne le sont habituellement les ouvrages de ce genre, sur l'approche (( structu- relle-fonetionnelle a des religions, et leur sugg6rer l'importance de l'histoire et du com- paratisme dans l'6tude sociologique (p. V).

L'A. atteint son but en exposant, d'une part, les grands points de vue fonctionalistes s partir, surtout, de la synthbse de Talcott

Parsons, mais sans nigliger ni Durkheim, ni Merton, ni Yinger. D'autre part, il tente d'annexer Q son systhme des problhmatiques w~bbriennes (L'Ethique protestante, en parti- culier) ou post-w6beriennes, plus tourn6es vers la sociologie historique. Autant dire qu'il

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ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

essaie la quadrature du cercle. Non sans finesse, cependant, puisqu'il tend t penser qu'il n'y a pas de mathode fonctionaliste, mais simplement des pr6f6rences, des accents, des points de vue m6ritant ce qualificatif (p. 84). Pourtant, la fagon dont il inthgre l'histoire son a systhme laisse le recenseur r&veur. Ainsi, p. 123, lorsque celle-ci est pr6sent6e comme un r6servoir dont le contenu peut, tout d'un coup, faire irruption dans le pr6sent. A notre avis, tout present, dans sa singularit6 m~me et sa diff6renciation, est d'histoire. Autrement dit il n'y a ni superstitions - au sens durkheimien - ni r6surgences. La r6alit6 vdcue au present se conjugue toujours au pass6. D'ailleurs, quand le passe devient-il histoire ? Seule une saisie dialectique entre avance et retard permet de cerner l'actuel, devenu objet d'histoire, I'analyse terminde.

Mais peu importe si le fonctionalisme ne nous inspire gubre et si ses contradictions nous retiennent plus que ses coh~rences. On peut desirer 6tudier un 6quilibre comme systhme clos, mais c'est, ? notre avis, uniquement par provision. Et 1A, le fonctionalisme peut rendre service. L'ouvrage de S. S. sera utile ? ces fins, limitbes'mais rdelles.'I1 est, de plus, bien inform6 et critique, mime si, vers la fin, il croit pouvoir prendre la ( s~cularisation 7

pour un concept sociologique.

J. ~.

276 SCHROEDER (Oskar).

Aufbruch und Missverstandnis. Zur G eschichte der Reformkatholischen Bewegung. Graz, Verlag Styria, 1969, 562 p.

Les pays de langue allemande ne disposaient pas encore d'une histoire r~cente de ce Reform- katholizismus que sa condamnation en 1907 devait appeler plus simplement modernisme. Un premier chapitre est consacr6 Q Lamennais, a phre de la ddmocratie chr~tienne >. Suivent Loisy, acphre du modernisme catholique n, selon I'expression reprise de Fr. Heiler; Tyrrell, sa ( t~te ,

au double sens du mot; Buonaiuti, le charismatique ; HIiigel, l'v~que laique des modernistes ); Blondel (sans autre d6termination); Murri, a le champion du modernisme politique s; Sangnier (lui aussi, sans autre indication). Viennent ensuite trois chapitres sur les pays germanophones: le modernisme politique ou pratique (celui qu'on appelait i Rome a social ))), dont j'ai moi-m~me trait6 au m~me moment de manibre plus critique (Arch., 28, no 248); le modernisme intellectuel (Schell, Ehrhard et Schnitzer en particulier); Friedrich Heiler. Au-deln, le genre litt~raire change: l'auteur se contente de jalonner la pbriode qui va de ce passe

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notre pr6sent, et d'en rep~rer les manifestations de (( no-modernisme qui t~moignent, dans la nuit, d'une continuit~ certaine du mouve- ment. Jusqu'd Jean XXIII, qui a ((ouvert les portes de l'Eglise fermbes sur le monde et ddclar clos leitemps de l'antimodernisme

7. On voit le projet: s'acquitter d'un devoir sp6cial, faire aeuvre de justice et d'exhorta- tion, contribuer ? la rdhabilitation n6cessaire de ces pr~curseurs de l'aggiornamento o qui ont v~cu (( cinquante ans trop t6t

7, en 6vo-

quant les chances alors manqudes de l'Eglise. Travail de synthbse et mise en perspective, done, qui postulent d'abord que cette histoire est suffisamment connue avec ce qui en a 6t6 6crit jusqu'alors, ensuite qu'un 6v~nement int6rieur au catholicisme et postbrieur aux faits lui donne un 6clairage qui en renouvelle la signification. C'est, pour ma part, i ce risque d'un double court-circuit que je me suis tou- jours refuse. En l'esp~ee, il implique une option initiale: faire l'histoire par les sommets, par les personnalit~s dont elle a garde le nom et qui prennent figure de symboles. On n~glige ainsi l'6tude aussi bien des structures men- tales que des poussbes collectives et des trans- formations culturelles, pour parler " ouverture ), et a dialogue o. L'orientation que je d6fends est d'ailleurs loin de m'$tre propre. La bibliogra- phie du modernisme s'enrichit actuellement trbs vite et les recherches originales n'y manquent pas: a en juger par les r~f~rences donn~es en notes (aZ d6faut d'une bibliographic r6capitu- lative), elles n'ont guire retenu l'attention de I'A. Cette forme d'engagement intellectuel est peut-tre n cessaire: il n'apparait pas, en tout cas, qu'elle serve le progris d'une com- prehension socio-historique. Tout est infini- ment plus complexe, plus compliqu6, plus entremlb6. II n'est pas d~montr6 non plus que ce point de vue intra-ecclhsiastique soit le plus f~cond, le plus clarifiant. Et si les ((a postcurseurs

7 de ceux qui ont v~cu cinquante

ans trop t6t venaient i leur tour cinquante ans trop tard ?

E. P.

277 SCHULTZ (Hans Jiirgen), dd.

Die Wahrheit der Ketzer. Stuttgart, Kreuz-Verlag, 1968, 375 p.

La v~rit6 des h~r~tiques. Une galerie de portraits (p. 22-213), suivie d'un choix d'6crits de chacun des personnages appelks: Jusus, Orighne, Marcion, les cathares, les vaudois (Tullio Vinay), Eckhart, Joachim de Flore (Herbert Grundmann), Wiclif et Hus, Luther (Friedrich Heer), Miinzer (Ernst Bloch), Giordano Bruno, Pascal, Swedenborg (Ernst Benz), Lessing (W. von Loewenich), TolstoY,

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