sion 4 11 2005 hôpital référent départemental. savoie:300 000 à 900 000 h. 1200 lits / 35000...
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Sion 4 11 2005
• Hôpital référent départemental.
• Savoie:300 000 à 900 000 h.
• 1200 lits / 35000 passages.
• USP+ EMDSP+consultation douleur/SP.
• Histoire locale: douleur et sp sont liés.
Campagne « Vers un milieu de vie sans douleur »
Dr Pierre Basset c.h.Chambéry
Sion 4 11 2005
projet « vers un hôpital sans douleur » 1994-1996
– Evaluateur.– Prescripteur.– Malade.
• La douleur n’est pas une fatalité.
• Le soulagement de la douleur est l’affaire de tous.
• Information du patient.
• Evaluation de la douleur.
• Rendre la douleur visible
E P
M
Sion 4 11 2005
projet « vers un hôpital sans douleur »
• Information
• Formation.
• Communication.
I F
C
Sion 4 11 2005
• « Résistance ?» ou « manque de réceptivité à une idée nouvelle ?»
• « Utilité » du changement.
• « l’effort nécessaire pour intégrer une pratique nouvelle sera-t-il compensé par le bénéfice que je compte en tirer ».
• Conditions nécessaires:– «Masse critique » suffisante de professionnels formés.– Implication de toute l’institution pour réussir.– Messages clairs,constants et répétés.– Maintenir la priorité suffisamment longtemps.
Conditions nécessaires à la réussite
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Enquête de prévalence de la douleur:rôle du CLUD
• Comité de pilotage « vhsd » puis CLUD
• Collaboration avec l’IFSI.
• Résultats permettent une réflexion collective dans l’institution.
• Enquête annuelle de prévalence « un jour donné » depuis 1997.
• 2002 hôpitaux de Savoie:1000 malades évalués un jour donné.
• 2006:enquête de prévalence en hôpital psychiatrique
Sion 4 11 2005
Enquêtes de prévalence de la douleur
75%74.6%66.2%% malades informés.
38%33%15%% soignant avec EVA.
5.8%6.3%11.1%11.5%14.7%EVA>=50
29.6%30.1%34.4%32.4%39.7%Prévalence douleur
535551566311347malades interrogés
n = 2310
02 2001 03 2000 01 1999 1997 01 1997
Dates des
enquêtes
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MESURES ET RECUEILS INSTITUTIONNELS : Rôle des CLUD Enquête de prévalence sur la douleur effectuée le 28 02 02 Chambéry
pourcentage de malades répondant « oui »à la question: « vous a t on demandé si vous aviez mal depuis votre entrée? »
57,1%
63,6%
77,4%75,0%
92,0%
83,9%
38,1%
61,8%
55,3%
44,4%
64,7%
26,3%
73,9%72,2%
78,9%
41,7%
28,6%
33,3%
18,2%
85,7%
100,0%
77,1%
53,8%
90,5%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
100,0%
B1J B1 A2 B2 A3 B3 A4 A5 B5 A6 B6
CB6N A7
B7INF
B7MED A8 B8 B9 B9
DURG
GYN
MAT EG
LGEN
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Impact des actions engagées (2003)Impact de la formation sur la pratique professionnelle de 225 agents (135 ide 90 as)
46% Ré utilisez vous une échelle d’évaluation et faites vous à nouveau qualifier la douleur par le patient ?
64% Réévaluez vous la douleur après la prise en charge médicale ou votre action personnelle ?
48% 67% Transmettez vous le résultat au prescripteur (ide) ou à l’ide (as)
82% 92% Notez vous le résultat sur le support du service ?
82%92% Utilisez vous une échelle d’évaluation de la douleur ? oui
62% 79.2% A-t-elle permis de changer votre pratique professionnelle? Oui
88% 83.7% La formation a t elle permis de changer votre regard sur la douleur ? oui
AS IDE
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MESURES ET RECUEILS INSTITUTIONNELS : Rôle des CLUD [email protected]
setd novembre 2003
CLUD:composition,missions,difficultésEnquête de prévalence:pourquoi? Comment?
Enquête de prévalence:un exempleLes indicateurs de suivi
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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR (02 – 06 2004)
• Six régions pilotes en France
• Rhône Alpes:34 établissements 83 services
• Etude transversale un jour donné par service
• Quatre équipes de R-A:8 ide-enquêtrices
externes
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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR EN RHONE ALPE02-06 /2004
• Auto-évaluation (E.N) 1009 (73%) – 31% des patients douloureux étaient diagnostiqués non douloureux
• Hétéro-évaluation (Doloplus) 366 (27%) – 42% des patients douloureux étaient diagnostiqués non douloureux
• 34% en chirurgie et médecine• 46% en soins de suite et de longue durée
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La formation des personnels Evaluation de la douleur:rencontre de deux subjectivités.
• N’est pas une préoccupation• Souvenir d’événement pénible.• Echec thérapeutique.
• Souffrance du soignant • Douleur doit être supprimée à tout prix.• Risque: sédation excessive.
Soignant
• Signification refusée: « je n’ai pas mal donc ma maladie ne s’aggrave pas » • Problème culturel: on ne dit pas.
• mode de communication« j’ai mal donc j’existe »
Malade
Sous-valorisationSurvalorisation
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Dr Béatrice Bayet-Papin EDSP Dr Dominique Beaudouin DIM-EM
La souffrance des professionnels de santé dans
l’accompagnement de fin de vie.Enquête auprès de 331 professionnels du c.h.Chambéry
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Constats et Objectifs
• Constats
– C.H. Chambéry : 1000 décès annuels
– Professionnels de santé (AS/IDE/Md) « en 1ère ligne »
• Objectifs
– Identifier qui souffre et comment: influence de la profession et de la formation sur les ressentis exprimés
– Identifier les besoins à propos de l ’accompagnement de la fin de vie
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Influence de la profession et de la formation… …sur le manque de
communication
• « 2/3 des professionnels disent qu’il n’existe pas de réunions pluridisciplinaires
au sein de leur service pour parler de l’évolution du patient en fin de vie»
Interclud 73/74 - 13 01 2005 [email protected]
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Influence de la profession et de la formation… … sur le ressenti de
culpabilité
• « Globalement, 1/3 des professionnels, formés ou non, souhaitent la mort de leurs
malades incurables »
Interclud 73/74 - 13 01 2005 - [email protected]
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Influence de la profession et de la formation…
…sur le rôle de la problématique personnelle
• Un professionnel sur deux, formé ou non, estime qu ’il est difficile de soigner une
personne en fin de vie lorsqu’il vit des moments difficiles dans sa vie personnelle
• 57% des professionnels ont une répercussion sur leur sentiment de bien être lorsque la
charge de travail s’alourdit dans l’accompagnement en fin de vie
Interclud 73/74 - 13 01 2005 - [email protected]
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Influence de l’existence de réunions pluridisciplinaires au sein du service...
…sur la communication ( p < 0.05 ) Les professionnels de santé, lorsqu’il existe des réunionspluridisciplinaires :
- Ressentent moins de conflits ou de non- dits dans l’équipe. 21% contre 39%
- Parlent plus de la souffrance moraleressentie vis à vis d’un patient en fin de vie. 80% 35%
- Osent plus parler de leur ressenti quand ils souhaitent la mort de leur patient incurable. 61% 36%
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Influence de l’existence de réunions pluridisciplinaires au sein du service…
……sur la culpabilité ( p < 0.05 ) Les professionnels de santé, lorsqu’il existe des réunionspluridisciplinaires :
- Souhaitent moins la mort de leurs patients incurables 15% 41%
- Supportent mieux les symptômes persistants en fin de vie 44% 29%
- Disent être moins confrontés à des actes qu’ils réprouvent moralement 14% 33%
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Influence de l’existence de réunions pluridisciplinaires au sein du service ...
… sur l ’aisance professionnelle ( p < 0.05 )
Les professionnels de santé, lorsqu’il existe des réunionspluridisciplinaires :
- Sont plus à l’aise lorsque le patient en fin de vie pose des questions sur son évolution. 36% 17%
- Vivent mieux la situation lorsque le patient en fin de vie présente
des symptômes neuropsychiques. 44% 30%
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Synthèse des résultats…
• Qui souffre lors d’un accompagnement de fin de vie ?– tout le monde …surtout les AS et IDE
• Critères influençant la souffrance du professionnel ?
– La formation spécifique en soins palliatifs
– Le cadre organisationnel favorisant l’échange de parole
– La problématique personnelle
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En conclusion … Propositions de l’équipe douleur-soins
palliatifs
• Améliorer l’échange de parole
– au sein des équipes
– et dans l’institution • Favoriser la formation spécifique des professionnels (« secteurs à
risque »)
• Mieux prendre en compte la dimension spirituelle dans la réflexion professionnelle des soignants à propos des situations difficiles
Evaluer l’efficacité des actions proposées +++
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Abstention et arrêt de dialyse Vécu des professionnels de santé
Equipe douleur / soins palliatifs
Service de néphrologie dialyse
c.h.Chambéry B.P.1125 73011
09 / 2005
Sion 4 11 2005
Dans les situations d’abstention ou d’arrêt de dialyse…
Toujours Souvent Rarement Jamais
10 / Vous vivez la décision d’abstention ou d’arrêt comme trop précoce : 7% 93%
11 / Vous vivez la décision d’abstention ou d’arrêt comme trop tardive (acharnement thérapeutique) 74% 26%
12 / Vous vivez la décision d’abstention ou d’arrêt comme un soulagement: 78% 22%
13 / Vous avez le sentiment d’être mis devant le fait accompli : 58% 32%
14 / Vous participez à la démarche décisionnelle : 4% 96%
15 / Votre avis est pris en considération: 12% 88%
16 / En parler est important pour vous car cela permet d’être acteur d’une décision : 96% 4%
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La situation d’abstention ou d’arrêt de dialyse…. ”
Toujours Souvent Rarement Jamais
44 / Vous évoque l’idée de la mort: 93% 7%
45 / Vous évoque l’idée que l’on décide de la mort du malade: 64% 36%
46/ Vous évoque l’idée de l’euthanasie: 32% 68%
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Abstention et arrêt de dialyse / Vécu des professionnels de santé N=50 professionnels soit 32 IDE ( 10 en néphrologie, 22 en dialyse), 13 aides soignants ( 9 en néphrologie, 4 en dialyse) et
5 médecins. Taux de retour au 15 08 2005 = 80% Résultats pour n = 28 (18 dialyse, 10 néphrologie)
• 70% disent ne jamais assister aux entretiens entre le médecin et le patient concernant l’arrêt de dialyse.
• Alors que 73.3% proposent, « toujours » (40%) ou « souvent » (30%), la participation d’une ide aux entretiens médecin / famille.
• 93% disent qu’il n’ y a pas de « réunion pluridisciplinaire entre ide as et médecins pour s’exprimer être entendu sur les situations d’arrêt ou d’abstention de dialyses ».
• 73 % souhaitent « oui certainement » une réunion et 27% « oui peut être ».
• « S’exprimer est aussi important qu’être informé » pour 78 % des soignants.
Sion 4 11 2005
• CME C.H.Chambéry 18 10 2005
• Circulaire DHOS/02 n°035601 du 5 mai 2004 relative à la diffusion du guide de bonnes pratiques d'une démarche palliative en établissements
• Circulaire DHOS/02/2004/290 du 25 juin 2004 relative à la diffusion du guide pour l'élaboration du dossier de demande de lits identifiés en soins palliatifs
« asseoir et développer les soins palliatifs dans tous les services et à domicile en facilitant la prise en charge des patients en fin de vie et de leur proches par la mise en place d’une dynamique participative prenant en compte les difficultés des soignants. »
Conditions de mise en place d’une démarche palliative en établissementCME C.H.Chambéry 18 10 2005
Sion 4 11 2005
Officialisation du « Service douleur soins palliatifs »10 2005
• Historique
– En 1996 est constitué le comité de pilotage d’une campagne d’information « vers un hôpital sans douleur »….
– En 1997 a lieu la première enquête de prévalence de la douleur…..
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Merci
Il reste beaucoup à faire ensemble
Rendez vous à Chambéry
Sion 4 11 2005
3e Colloque Alpin de Soins Palliatifs Les Soins Palliatifs en Arc Alpin
Chambéry
Jeudi 23 mars 2006 :soirée grand public « Accompagnement et fin de vie:questions et réflexions autour de la loi»
Jean Léonetti députéauteur de la loi relative au droit des malades et à la fin de vie
Dr Régis Aubry comité national de développement des soins palliatifs
Vendredi 24 mars 2006« La douleur en fin de vie »
8h-18hCentre de congrès Le Manège
Chambéry