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Symptme Sinthome Transfert Trou - Tych, , Chance - VritSintoma/Sinthoma Transferncia Furo Tych, Sina/Acaso - Verdade

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Symptme Sinthome* Lacan a gnralis un terme mdical. En mdecine, on oppose1 les manifestations sensibles d'une maladie la structure profonde que l'on saisit par2 elles. En ce sens, la fin d'une analyse ne saurait consister en une simple cure des symptmes; si l'on se contentait de vouloir les changer, on ne ferait qu'organiser3 leur dplacement sans fin4.La psychanalyse a une autre ambition elle veut agir sur les structures mmes5.Lacan suit Freud quand il affirme que les symptmes nvrotiques sont des formations de l'[footnoteRef:2]inconscient et qu'ils rsultent d1un compromis6 entre des dsirs contradictoires7. Mais Lacan change la porte8 de l'affirmation prcdente9 en faisant cette lecture de Freud Le symptme est le signifiant d'un signifi refoul de la conscience du sujet. Symbole crit sur le sable10 de la chair11 et sur le voile12 de Maa[footnoteRef:3], il participe du13 langage par l'ambigut smantique que nous avons souligne dans sa constitution. Mais c'est une parole de plein exercice14, car elle inclut le discours de l'autre dans le secret de son chiffre15. [2: Pour exprimer la possession, l'appartenance (Le gnitif ) : ] [3: Dans les religions indiennes, Maa est la dit(divindade) principale qui cre(cria verbe crer), perptue et rgit (regula, rege) l'illusion de la dualit dans l'univers phnomnal(dos fenmenos)]

C'est en dchiffrant cette parole que Freud a retrouv la ligne premire des symboles, vivant encore16 dans la souffrance de l'homme de la civilisation17 [crits, 280-281]. De fon plus subtile, il identifie le symptme un mot, montrant par l18 qu'il noue19 un nombre considrable de signifiants [crits, 226].1 contrapomos, confrontamos, opomos 2 que apreendemos, compreendemos (agarramos, capturamos) 3 estaramos apenas organizando seu 4 infindvel, interminvel5 as prprias estruturas.6 conciliao, meio termo, acomodao, chegar a acordo, entendimento: harmonie (entre personnes), arriver un accord avec, arriver un accord avec, se concilier, se concilier) 7 conflitantes8 o alcance, a importncia, a dimenso 9 anterior ao fazer, fazendo 10 na areia (perene, instvel, inconsistente) 11das carnes, nas entranhas (cette substance considre principalement dans sa ralit profonde) 12 sob o vu (na iluso) de Maia13 faz parte, participa 14 sempre presente (em tempo integral15 seu enigma, cifra, codificao, cdigo16 ainda viva (vivaz) 17 homem civilizado 18 com isso, assim19 que faz ligao de, interliga (ata, d um n)

** Traiter le symptme comme signifiant, c'est affirmer d'abord qu'il faut distinguer le symptme de la pure indication d'un tat sous-jacent1 ou d'une structure profonde auxquels on n'accderait qu'indirectement. Le symptme se distingue de l'indice2 naturel par ceci qu'3il est dj structur en termes de signifi et de signifiant, avec ce que cela comporte4, soit le jeu des signifiants. [ ... ] Le symptme est l'envers5 d'un discours [SIl, 368]. C'est affirmer ensuite que le symptme est, non la chose morte par laquelle se diraient6 des penses secrtes, mais l'vnement par lequel se nouent7, d'une certaine faon, le Symbolique, l'Imaginaire et le Rel. Ce qui veut dire deux choses; l'une qui ne sera jamais remise en cause8 que le symptme est radicalement9 singulier et qu'il ne saurait y avoir10 de nomenclature toute faite11 pour en dcoder la signification; l'autre, qui le sera12, quand Lacan abandonnera13 l'hglianisme.C'est, en effet, encore de faon trs hglienne que Lacan affirme que l'existence vnementielle[footnoteRef:4]14 du symptme ne cache rien15, proprement parler16 qu'elle est aussi vraie que le phnomne qui manifeste la chose Le symptme est, en lui-mme de bout en bout17 signification, c'est--dire vrit, vrit mise en forme18. [ ... ] l'intrieur mme19 du donn concret du symptme, il y a dj prcipitation dans un matriel signifiant [SII, 368]. [4: Selon A. Badiou, les infinits de type vnementiel proprement parler, sont les infinits qui parviennent non seulement exister mais crer quelque chose en rupture constitutive avec les finitudes existantes et les largir, les consolider et prendre de ce fait mme une dimension proprement cratrice.]

C'est encore la mme ide qui, en apparence20, sera exprime en 1975, dans l'une des sances21 sur Le sinthome, lorsqu'il dira que l'existence du symptme, c'est ce qui est impliqu par22 la position mme, celle qui suppose23 ce lien de l'Imaginaire, du Symbolique et du Rel, nigmatique [n de la Bibl. Nationale 4 Dl MON 3217, p. 10].Avec toutefois une diffrence considrable, qui risque pourtant24 d'chapper25 il s'agit de rfrer26 le symptme non plus seulement 27 la vrit, mais encore au Rel; ce qui change profondment l'quilibre de la notion. Si la vrit fait plaisir28, le Rel pousse29 au dpassement30 du principe de plaisir et tend 31 exiger la jouissance. Le symptme devient alors un obscur message du Rel et, titre de32 jouissance, il ne peut gure tre33 interprt. Le passage de la conception du symptme comme vrit au symptme comme jouissance est net34 dans le livre VIII du Sminaire, qui met l'accent sur35 les messages [que nous dirons] nigmatiques, ce qui veut dire des messages o le sujet ne reconnat pas le sien propre [SVIII, 149]. Lacan relve36 toutefois que beaucoup de messages que nous croyons tre messages opaques37 du Rel ne sont que les ntres propres )) [SVIII, 149]. Mais l'essentiel[footnoteRef:5] est que, de message chiffr, le symptme est devenu le moyen pour le sujet d'organiser sa jouissance. Il aime38 son symptme plus que lui-mme. La jouissance pntre de toutes parts39 cette satisfaction l'envers40 [SV, 320] et sa stratgie [SV, 473ss.] qu'est le symptme. [5: Prononc essenciel: /e.s.sjl/, comme en potentiel /p.t.sjl/, disjonction /dis.k.sj /, observation /p.s.va.sj /, quation /e.kwa.sj /)]

Traiter le symptme comme signifiant, c'est aussi une faon de le dmdicaliser4 . Non seulement parce que Lacan enseigne ne plus tre dupe de symptmes4 qui seraient prtendument typiques de la psychose ou de la nvrose; mais dans le sens o l'auteur du Synthome peut crire que la femme est le symptme de l'homme )) [p. 108] ; en ajoutant - ce qui confirme que, dsormais, le symptme est rfr au Rel - que, par consquent, l' homme ne peut tre le symptme de la femme; car le Rel ne connat pas43 les symtries du Symbolique.1 subjacente, subreptcio, subliminar 2 indcios naturais 3 na medida em que 4 implica 5 o outro lado, o lado oculto, avesso, reverso (inverso) 6 se diriam (3eme. pers.pl . verbe dire) 7 esto interligados, se interligam (se amarram, se atam 3eme. pers.pl . verbe dire) 8 questionado, posto em questo9 radicalmente, decididamente 10 no poderia se dispor 11 sob medida, pronta 12 o que passar a ser 13 abandona [ir abandonar] 14 incidental, circunstancial, oportunista (doena) 16 a bem dizer, a rigor15 nada esconde, 17 em toda a sua extenso (de um extremo ao outro, de ponta a ponta) 18 reformatada (ajustada, moldada, editada)19 Propriamente dentro do [dado] 20 aparentemente21 palestras 22 implcita , est implcita na 23 a que implica que 24 que corre o risco assim25 de fugir, escapar26 de referenciar 27 e tambm no apenas 28 causa prazer29 impele30 a ir alm, ultrapassagem 31 leva a (se inclina para - 3 pers.sing. Ind.Prsent, verbe tendre: levar a,conduz a, induz a) 32 como, a ttulo de (en tant que, en qualit de) 33 dificilmente, mal, quase no pode ser interpretado34 /est clara 35 que destaca, reala 36 Lacan observa, no entanto37 incompreensveis, opacas 38 gosta (apprcier, avoir got pour) 39 por toda parte 40 satisfao s avessas (ao inverso)41 desmedicalizar42 no se deixar enganar por sintomas43 no tem conhecimento, no reconhece as simetrias do Simblico.

*** La dmdicalisation1 du symptme va si loin que, dans le texte qui traite expressment du sinthome, l'auteur considre l'usage littraire du langage - et particulirement celui qu'en fait Joyce2 - comme un symptme. Ce qui lui permet de le faire est prcisment que, si toute invention est symptme, tout symptme est aussi invention, vnement irrductiblement3 singulier. L'ambivalence4 du symptme et de l'invention trouve sa raison dans5 l'impossibilit de distinguer, dans le symptme, ce qui surgit6, de son surgissement mme, le signifi du signifiant, la sublimation des pulsions sexuelles auxquelles on prtendait la rduire .Enfin le terme de la dmdicalisation parat atteint7 lorsque Lacan assigne8 la fin du processus analytique dans l'identification du sujet au symptme; car il est ce qui fait exister, ce qui, au moins provisoirement, met fin l'errance, permet d'viter la folie en nous faisant choisir quelque chose plutt que rien.Voir Identification, jouissance, Rel, sexe, signe, structure, sublimation, sujet, Symbolique, tych.Transfert* Le terme est particulirement intressant suivre9 dans son volution, travers l'oeuvre de Freud jusqu' celle de Lacan, pour quiconque10 philosophe sur l'affectivit. Le mot signifie d'abord chez Freud le dplacement11 de l'affect d'une ide une autre, comme c'est le cas dans les philosophies classiques des passions (par exemple, chez Hume qui utilise beaucoup l'expression to transfer). Toutefois12, plus tard, le terme dsignera le remplacement13 par l'analysant d'une personne antrieurement connue par la personne de l'analyste, que cette relation soit dite positive (l'analysant dveloppant des affects plutt amoureux14 l'gard de l'analyste) ou ngative (par ses affects agressifs ou haineux15) c'est encore avec ce sens que la thorie analytique reoit le terme aujourd'hui o personne ne songe plus gure16 traiter le transfert comme un inconvnient de la cure, mais o il est considr comme un reprage17 fondamental de l'analysant (qui peut, par son moyen, confronter son histoire18 au prsent de ses relations avec l'analyste, ou se figurer rpter avec lui les relations qu'il a eues[footnoteRef:6],19 avec d'autres personnes). [6: Le verbe avoir se conjugue avec l'auxiliaire avoir; le participe pass des verbes conjugus avec l'auxiliaire avoir ne se s'accorde jamais avec le sujet : il est invariable si aucun complment d'objet direct ne le prcde. Et quand le complment d'objet direct est le pronom en, le participe est toujours au masculin singulier, quels que soient le nombre et le genre du nom que reprsente en. Des ennuis, nous n'en avons jamais eu. Os aborrecimentos, nunca os tivemos.]

Le point majeur20, mais paradoxal, que Lacan voit travers la notion de transfert, qu'il estime tre toujours en crise [SXI, 147], c'est qu'elle permet de se dbarrasser21 le plus possible22 de la notion d'affect Le transfert ne ressortit 23 aucune proprit mystrieuse de l'affectivit, et mme quand il se trahit sous un aspect d'moi24, celui-ci ne prend son sens qu25'en fonction du moment dialectique o il se produit [crits, 225]. En d'autres termes26, Lacan traverse le caractre imaginaire des sentiments pour atteindre27 les lments structurels de la relation intersubjective. L'essence du transfert est symbolique, non pas imaginaire. 1 desmedicalizao 2 o que dele feito por Joyce, o feito por Joyce 3 invariavelmente, inevitavelmente, irredutivelmente4 ambiguidade, ambivalncia 5 se justifica, encontra justificativa 6 aparece, aflora7 ter sido atingido ( atteindre: atingir, alcanar)8 confere, atribui, estabelece que 9 de ser observado, acompanhado, seguido 10 quem quer que filosofe sobre afetividade11 o deslocamento, movimento (transferncia, traslado) 12 Todavia, No entanto, 13 substituio, troca ( remplacer: substituir, trocar)14 talvez mais apaixonados, amorosos 15 de dio 16 onde quase ningum pensa mais 17 uma indicao, referncia 18 histrico (simple narration des faits dans leur ordre et avec leurs circonstances) 19 tenha tido com outras pessoas20O ponto principal21 se desvencilhar, se livrar22 ao mximo do conceito de afeto 23 no aparece, no ressalta (tre du domaine de, relever de) de qualquer, de alguma propriedade 24 como inquietao, preocupao, transtorno 25 s faz sentido 26 Em outras palavras, 27 atingir, alcanar

Ce qui importe, ce n'est pas que l'analysant aime ou n'aime pas1 le psychanalyste, c'est le rle dont il l'investit un moment privilgi du processus de la cure essentiellement celui de dtenteur du savoir de ce qu'il en est pour lui. Le transfert peut tre interprt comme une stratgie de l'analysant pour s'approprier ce savoir cens2 tre dtenu par l'analyste3. Il ne s'agit pas, contrairement 4 ce qu'on pourrait s'imaginer5, de rejouer6 avec l'analyste, ft-ce sur un mode imaginaire, des situations qui ont eu lieu nagure7 Le transfert n'est pas, de sa nature8, l'ombre9 de quelque chose qui et t10 auparavant vcu11. Bien au contraire12, le sujet, en tant qu'assujetti au dsir de l'analyste, dsire le tromper de13 cet assujettissement14 en se faisant aimer de lui15, en proposant de lui-mme cette fausset essentielle qu'est l'amour [SXI, 282]. Il ne s'agit pas d'tre dupe des16 sentiments au moment o l'on dcrit le coeur de l'analyse mme17 dans le transfert, aimer reste toujours18 essentiellement vouloir tre aim (ainsi que19 l'ont toujours su20 les moralistes qui, comme Pascal, ne voyaient dans l'amour que le jeu de la sduction).D'ailleurs pourquoi l'analysant serait-il davantage dupe de son amour dans la relation de transfert que dans toute autre relation? Il est moins dupe de sa stratgie de sduction que de sa croyance que ce qu'il veut, c'est savoir.** Le transfert est donc li, non pas tant l'illusion de l'amour qu' celle qu'il existe des sujets qui savent Ds qu21'il y a quelque part le sujet suppos savoir [ ... ], il y a transfert [SXI, 258]. Ds lors22, l'analyste, s'il n'est pas celui qui sait, tient [au moins] la place23, pour autant qu24'il est l'objet du transfert , du sujet suppos savoir [SXI, 258-259]. Ainsi l'analyste est-il constitu en matre25'; or la finalit de l'analyse est de rcuser cette matrise26, de faire comprendre l'analysant que c'est lui qui sait et que l'analyste, qui est cens savoir27, doit simplement amener28 l'analysant dire29, de son dsir30, les paroles qu'il aurait dites lui-mme31, celles mmes dans lesquelles il reconnat la loi de son tre [crits, 359]. La fin de l'analyse n'a rien de triomphal, tant du ct de l'analysant que du ct de l'analyste lui-mme, qui s'efface32, et dont le dsir est devenu dchet33.Il y a plus34 comment est-il possible que nous fassions confiance35 l'analyste? Quel crdit pouvons-nous lui faire36 de le vouloir, ce bien, et qui plus est, pour un autre? 37 Comment peut-on dsirer qu'advienne le dsir d'un autre38 et, ce crdit une fois accord39, quel autre crdit peut-on faire d'une certaine infaillibilit de l'analyste40 [SXI, 260] ? 1 no se o analisando gosta ou no 2 suposto (presumido) saber3 de que o analista detentor4 ao contrrio do que5 se poderia acreditar, imaginar6 reviver, reexperimentar, repetir [experincias] 7 recentemente (h pouco tempo, ultimamente)8 por sua natureza9 a sombra de algo 10 j havia sido11 antes, anteriormente experimentado12 Muito ao contrrio13 quer engan-lo 14 essa submissividade, passividade15 se fazendo amar por ele16 No se trata de ser tolo quanto a 17 prpria anlise 18 continua sendo 19 assim como20 sempre souberam disso os moralistas 21A partir de quando, uma vez que, logo que, no momento em que 22 Assim sendo, consequentemente, em vista disso, por conseguinte, 23 [no mnimo] ocupa o lugar24 j que 25 Assim, o analista constitudo como mestre26 controle, dominao, supremacia27 suposto saber28 conduzir, levar o analisando29 a falar de 30 de seu desejo (por vontade prpria) 31 ele mesmo diria (teria dito)32 que se apaga, se anula33 o resduo,. rejeito, sobra, detrito34 E mais, 35 confiar em um analista? 36 Que crdito podemos dar a ele de querer este bem 37 e que mais para um outro? 38 acontea, sobrevenha o desejo 39 atribudo 40 a certa infalibilidade do analista

Cette double confiance se distingue de la suggestion parce que l'analyste ne prend ni n'exerce le pouvoir qui lui est confr par le transfert. Il conduit dlibrment le sujet vers un matre qui se tient au-del de lui1, l'analyste, et qui n'est autre que la mort, ce matre absolu. Il s'agit donc d'amener l'analysant subjectiviser sa mort2 [crits, 348] et de le faire en passant par un savoir de l'analyste dont la premire proprit est de savoir ignorer ce qu'il sait [crits, 349]. D'ailleurs, ce n'est pas l feinte3 d'une fausse modestie puisque le savoir de ce que l'analysant tient pour rel, imagine, symbolise, n'est jamais su par l'analyste4 que sur le mode de la mconnaissance*. Loin de savoir, le psychanalyste ne doit-il pas lui-mme partir du prsuppos que c'est l'analysant qui sait d'une certaine faon ce qu'il est en train de dire5? *** Le transfert n'est donc, au bilan6, rien de rel dans le sujet, sinon l'apparition, dans un moment de stagnation de la dialectique analytique, des modes permanents selon lesquels il constitue ses objets [crits, 225]. Il est une fiction qui, finalement, ne dupe personne7, mais une fiction utile Qu'est-ce qu'interprter le transfert?Rien d'autre que de remplir8 par un leurre9 le vide de ce point mort. Mais ce leurre est utile, car mme trompeur10, il relance11 le procs [id.]. Le but de l'analyse comporte12 toutefois ncessairement la dception de ce leurre. Il serait grave13 que le psychanalyste profite du14 transfert pour fixer ce qui doit tre tenu pour15 rel et faire la place16 du sujet les partages qui sont les siens17. C'est le moment le plus critique de l'analyse qui est saccag par18 ceux qui pensent* [footnoteRef:7] que le transfert est une sorte d' alliance avec la partie saine du moi du sujet et que l'analyse consiste faire appel 19 son bon sens pour lui faire remarquer20 le caractre illusoire de telle de ses conduites l'intrieur de21 la relation avec l'analyste. C'est l une thse qui subvertit ce dont il s'agit, savoir la prsentification22 de cette schize23 du sujet, ralise ici, effectivement dans la prsence. Faire appel 24 une partie saine du sujet, qui serait l25 dans le rel, apte juger avec l'analyste ce qui se passe26 dans le transfert, c'est mconnatre que c'est justement cette partie-l qui est intresse dans le transfert [SXI, 147]. [7: Penser: achar, acreditar aussi pensar mais rflechir: pensar, refletir, meditar, ponderar]

Voir Dsir, Imaginaire, interprtation, mconnatre, mort, pulsion de mort, signe, sujet, structure, Symbolique, trou. Trou* Une constante de la topologie lacanienne, c'est--dire de la construction d'espaces pour rendre compte27 des relations qui constituent le psychisme, c'est la mise en vidence28 de trous. Certes, le corps est lui-mme perc de trous et Eryximaque, le mdecin mis en scne par Platon dans le Banquet, avait parfaitement exprim que la mdecine, qui est toujours par quelque ct29 mdecine de l'amour, tait un savoir des remplissements30 et des vacuations par ces trous. 1que se mantm para alm dela, 2 para a subjectivizao da sua morte3 como artimanha, subterfgio de uma falsa modstia4 no do conhecimento do analista seno, o analista nunca sabe seno * sob a forma de equvoco, de m compreenso5 o que est dizendo?6 no fim das contas Nada mais do que preencher iluso, logro, engodo ainda que enganoso, ilusrio ele d novo incio a, reinicia o processo 12 implica 13 Seria pior [se] o psicanalista14 se aproveitar, tirar vantagem (profiter profit: lucro, benefcio, proveito)15 deve ser tido por, considerado como 16 no lugar do sujeito17 compartilhar daquilo que dele18 distorcido (sabotado, estragado)* acham 19 em recorrer a, apelar para 20 para atentar para, faz-lo prestar ateno ao 21 no seio, na essncia, na intimidade, no mago 22 presentificao 23clivagem, diviso, fracionamento do sujeito24 Recorrer a 25 estaria presente 26 o que acontece, o que ocorre 27 de modo a refletir 28 a evidenciao de furos29 de todo lado 30 preenchimentos

Lacan en reprend volontiers1 le thme dans Le sinthome, lorsqu'il fait du trou auditif2 le plus important des orifices parce qu'il ne peut pas se boucher3, se clore4 et ouvre le corps ce qu'il appelle, d'une notion gnralise, la voix [p. 8]. Mais la topologie lacanienne est aussi peu raliste que l' analysis situs leibnizienne[footnoteRef:8] et elle met en jeu toute sorte de trous psychiques, qui paraissent gnraliser l'usage qu'en faisait la phnomnologie sartrienne. C'est ainsi que le Symbolique est finalement compris comme un trou dans le Rel. [8: ]

La mthod d'observation ne saurait partir du langage sans admettre cette vrit principielle5 que, dans ce qu'on peut situer6 comme Rel, le langage n'apparaisse comme faisant trou7. C'est de cette notion, fonction de trou, que le langage opre sa prise sur8 le Rel [Le sinthome, p. 21]. Le langage n'est donc pas un message, proprement parler9, puisque sa fonction est de trouer10 le Rel. Il en va de mme de la vrit11 Il n'y a de vrit comme telle possible que d'vider12 le Rel . Le nud borromen, qui unit le Rel, l'Imaginaire et le Symbolique, est finalement compris comme s'articulant autour d'un trou, d'un manque fondamental de trois lments htrognes.Ainsi le trou est-il le lieu de l'inconscient; on ne s'tonnera pas13 qu'il prenne14 autant de figures, du manque dans l'Autre la fonction 15 de signifiant.Voir Bance, Imaginaire, Rel, scne, signe, Symbolique, vrit. Tych, [footnoteRef:9], Chance* [9: ]

* Ce concept, qui dsigne la chance16, le hasard17, est paradoxalement li aux notions de ncessit et de destin, qui lui paraissent les plus contraires18. On comprendra que, dans la mesure o ces termes contradictoires se ctoyaient19, se recouvraient20 et presque se confondaient dans la tragdie grecque, la psychanalyse freudienne se soit particulirement servie de celle-ci pour exprimer des noeuds vnementiels21 typiques; et que la psychanalyse lacanienne, dans sa revendication du sens tragique de l'existence, soit alle jusqu' construire, sous le signe d22'Antigone, une thique du dsir.1 retoma com frequncia, a todo instante (voluntariamente, de bom grado, com facilidade, de modo insistente) 2 faz do, torna o furo do ouvido como, orifcio auditivo como 3 ser tapado, ser bloqueado, se tapar4 ser fechado, se fechar5 de princpios 6 podemos definir, pode ser definido como Real7 como fazendo um buraco8 sua captura do Real 9 a rigor, propriamente dita10 fazer furo no Real, furar o Real. 11 O mesmo acontece com a verdade. 12 escavar, esvaziar (vider vide: vazio) o Real13 no de estranhar 14 adote, assuma 15 desde a falta no Outro at a funo de significante.*Tique/Tiqu, , Sina / Sorte / Destino 16 a sorte, sina (oportunidade)17 o acaso18 mais se oporem19se tangenciavam20 se sobrepunham 21 incidentais, circunstanciais, de eventos tpicos, 22 sob a gide de Antgona

** L'thique du dsir parat s'opposer l'thique de la loi en ce qu'on ne voit pas d'emble1 comment le dsir pourrait devenir une implacable exigence; et pourtant le dsir qui, longuement2, nous fait tourner d'objet en objet3, finit par nous faire comprendre, si nous le comprenons jamais, qu'il ne cherche que soi travers les objets.Certes l'thique du dsir n'est pas l'thique de l'autonomie, puisque c'est le dsir qui fonde le sujet sans que l'inverse ne soit jamais possible ; et pourtant l'thique du devoir peut tre entirement reverse au bnfice de l'thique du dsir. Nous nous sentons plus coupables de nos lchets5 et trahisons qui compromettent le dsir que nous reconnaissons comme le ntre, que des exactions6 que nous commettons l'encontre de7 la loi morale, rige au nom d'une autonomie que nous n'habitons pas8. Le dsir nous soumet une loi plus terrible encore, puisque, loin d'excuser nos fautes9 en raison de l'autonomie artificielle laquelle on les rfre10, c'est notre vie qui se juge radicalement elle-mme par l*, sans que nous puissions prtexter d'avoir t placs11 dans des circonstances impossibles ou trop difficiles.La loi morale kantienne permet encore que l'on puisse demander12 que nous soient accordes13 les conditions internes et externes de sa ralisation; l'thique du dsir ne le permet pas. C'est l14 que nous trouvons la tych. L'thique du dsir ne se dpartit jamais d'un caractre vnementiel et accidentel*; mais elle ne permet pas non plus que nous divisions et marchandions15 la part de responsabilit qui nous revient16 et celle qui relve de l'extrieur de nous, comme si le partage tait facile faire et pouvait, une fois pour toutes, tre tabli. Le dsir fait constamment ce partage, mais il ne peut rejeter hors de sa responsabilit ce qu'il n'a pas voulu.La limite de notre responsabilit ne s'arrte pas au 17 dsir dont nous sommes troitement18 conscients; ce que nous voulons inconsciemment est aussi nous-mmes, quand bien mme19 nous ne le reconnatrions qu' travers le miroir des vnements alatoires qui ne nous ressemblent pas20 d'emble ou qui, du moins, paraissent ne pas nous ressembler21.Il existe un point de vue pour* transformer ce qui parat tre une chance22 ou un hasard chaotique en trac23 parfaitement dtermin, encore que sans finalit24, de notre destin. Il ne faudrait pas croire que cet hrosme ft si25 exceptionnel la moindre compagnie d'assurances et les lois civiles et pnales savent nous rappeler26 que nous pouvons tre responsables, tre tenus et nous tenir27 pour responsables de fautes que nous n'avons pas commises28 volontairement, mais qui n'en sont pas moins29 ce que nous avons fait et qui doivent tre reconnues comme tel. La morale commune s'est montre30, en cela31, plus sage que la morale kantienne: elle a pris32 la mesure de la division du moi et elle l'a accepte. La morale kantienne ne parvient 33 l'accepter qu'en recourant une foi faite de l'esprance que les conditions de vie ne nous soient pas rendues34 trop dures35. Kant demande encore36 une protection symbolique contre les hasards de l'existence. Ce n'est pas le cas de Lacan, qui demande 37 l'existence en thique de se grandir38 au point de revendiquer39, comme s'il se ft agi de nous40**, ce qui parat nous arriver.1 de imediato, imediatamente 2 por muito tempo3 nos faz ir de objeto em objeto4 se que o compreenderemos algum dia (se jamais o compreenderemos5 covardia 6 abusos 7 contra a lei moral8 [em] que no vivemos 9 de nos desculpar por nossos pecados 10 que temos como referncia * por a11 termos sido submetidos 2 possamos demandar, pedir, pleitear 13 concedidas 14 quando, Eis o momento em que, onde * incidental, circunstancial e acidental15 regateemos, barganhemos 16 que nos chega, recuperamos, 17 no pra no desejo 18 de que estejamos claramente, rigorosamente (de perto, intimamente, perto) 19 mesmo que no o reconheamos 20 no se parecem de imediato conosco (se nos parecem)21 parecem no se assemelhar, guardar parecena conosco, (no parecem ser parecido conosco).* por / para 22 ser uma sorte, um destino 23 um acaso catico, uma casualidade catica de trajetria 24 ainda que sem propsito25 fosse to excepcional 26 sabem [como] nos lembrar ( verbe savoir)27 ser tidos (considerados) e nos ter como / por (considerar) 28 no cometemos de forma voluntria29 mas que nada mais do que, no entanto, fizemos 30 se mostrou, demonstrou ser31 nisto, neste aspecto mais sbia 32 ela considerou, considerada 33 s consegue aceit-la recorrendo 34 no se tornem, no sejam para ns35 difceis, severas, penosas demais36 apela para, roga por uma proteo simblica 37 preconiza, recomenda38 na / com tica engrandecer-se (ser melhor) 39 a ponto de chamar a ns [mesmos], como se coubesse [somente] a ns

L'thique en doit tre une de l'tre et du Rel1; elle ne saurait viser ni 2 nous protger contre l'existence, ni demander3 cette protection.C'est ainsi que, dans le livre XI du Sminaire, au chapitre V, Lacan, assimilant l'automaton[footnoteRef:10] l'ordre symbolique, lui oppose la tych, qui est de l'ordre du Rel et qui, dans sa rencontre du rel4 (comme Lacan en propose la traduction chez Aristote), peut tre vcue comme un traumatisme, quand elle cesse d'tre5 le simple manque de l' automaton. [10: ]

*** Il serait bien tentant de rapprocher l'thique lacanienne du dsir de l'thique qui apparat chez Bernard Williams[footnoteRef:11] lorsque, sans se soucier de Lacan d'ailleurs6, il met nanmoins, comme lui, par exemple dans La honte1 et la ncessit, la tych au centre de l'thique. [11: Sir Bernard Arthur Owen Williams (1929-2003) tait un philosophe anglais, considr comme l'un des plus brillants spcialistes de philosophie morale de son temps. Williams a pass cinquante annes de sa vie tenter de rpondre une question particulire : Que veut dire vivre bien ? Plusieurs philosophes analytiques s'taient dj penchs sur ce problme, en mettant l'accent sur le thme de l'obligation morale. Au contraire, pour Williams, l'obligation morale, pour autant que cette expression ait un sens, doit tre compatible avec la recherche de l'intrt personnel et d'une vie agrable. Professeur de philosophie l'Universit de Cambridge, dcrit comme un philosophe analytique avec l'me d'un humaniste , il se considre comme l'auteur d'une synthse, rassemblant des ides issues de diffrentes disciplines qui communiquaient de plus en plus difficilement entre elles. Il rejette le rductionnisme scientifique (il dclare un jour au sujet des rductionnistes qu'ils sont ceux [qu'il] dteste vraiment parce qu'ils seraient selon lui incapables d'imagination dans le domaine de la morale. Pour Williams, la complexit est belle, porteuse de sens, et irrductible. ]

En tout cas, dpassons-nous7 nettement8, avec B. Williams, l'assez faible9 dfinition que Lacan donne du hros10 comme celui qui peut impunment tre trahi11 [SVII, 370].Voir Culpabilit, dsir, loi, Rel, sujet, Symbolique. Vrit* La vrit en psychanalyse est videmment la vrit du dsir qu'il s'agit de saisir12 travers les masques13 et constructions errones14 et mensongres15 qui le recouvrent16 ou le rendent mconnaissable17. L'analysant ne dit pas la vrit sur son dsir; il peut mme avoir le sentiment de tromper son analyste. Mais l'analysant qui lui dit Je te trompe 18, l'analyste peut rpondre Dans ce je te trompe, ce que tu envoies comme message, c'est ce que moi je t'exprime19, et, ce faisant20, tu dis la vrit [SXI, 157].L'analyste se sert de ces mensonges21 et masques22 pour faire que l'analysant construise la vrit. Car la vrit de l'analyse, contrairement ce qu'on pourrait imaginer23, n'est pas une rminiscence; elle n'est pas un ressouvenir24 ou une dcouverte elle est de l'ordre de la construction. Toutefois une construction peut, elle-mme, tre vraie ou fausse, mme si25 elle ne consiste pas en quelque adquation26 du discours et de son objet.1A tica dele deve ser uma do ser e do Real2 no poder visar, ter o propsito de nem nos 3 nem a pretender, pedir esta proteo4 encontro com o Real 5 ela deixa de ser 6 alis, independentemente de Lacan (sem nos preocuparmos com Lacan)7 indo alm, superemos8 com preciso (claramente) com B. Williams9 bastante imprecisa, tnue, fraca 10 heri 11 ser trado impunemente12 que se trata de apreender, capturar 13 de disfarces, mscaras 14 equivocadas, errneas 15 mentirosas, enganosas 16 encobrem 17 tornam difcel de perceber, irreconhecvel18"eu te engano (verbe tromper: enganar) 19 o que eu digo a voc 20 e, ao fazer isso21 "mentiras22 disfarces, dissimulaes, mscaras23 supor, imaginar24 relembrar 25 mesmo que no consista de, mesmo se no consistir em26 uma adaptao do discurso ao seu objeto.

Lacan a dit, plusieurs reprises1, dans un style benthamien, que la vrit a structure de fiction2 et que c'est de la ralit qu'elle recevait cette marque3 [crits, 808]. Comment pouvons-nous dire le vrai autrement qu4'en construisant des fictions? Si une premire proposition dit une ralit et si l'on veut dire la vrit de cette proposition, on ne le fera que par une proposition qui s'loigne de l'objet sur lequel portait la premire proposition5. Mais l'ide de Lacan, depuis le dpart6, du moins depuis le premier livre du Sminaire, est que la psychanalyse doit tendre 7 une expression mathmatique qui vite les difficults de la mtalangue, comme elle est explicite dans les crits Tout ce qu'il y a dire de la vrit, [c'est] qu'il n'y a pas8 de mtalangage, que notre langage ne saurait dire9 le vrai sur le vrai, puisque la vrit se fonde de ce qu'elle parle, et qu'elle n'a pas d'autre moyen pour ce faire10 [crits, 867-868]. Aprs avoir soulign que les progrs de l'esprit humain relvent11, en mathmatiques, de l'ordre symbolique , non pas de la puissance de pense12 de l'tre humain , il ajoute13 que le psychanalyste est dans une position de nature diffrente, plus difficile . Mais c'est seulement dans la mesure o nous arriverons formuler adquatement les symboles de notre action14 que nous ferons un pas en avant15 [SI, 303]. De mme que16 Bentham jouait17 sa philosophie utilitariste sur les calculs de plaisirs et de douleurs, de mme18 Lacan est-il trs proche de jouer19 sa doctrine sur la valeur de la Symbolique qu'il chafaude20. Bentham a chou21 dans son projet et son discours est rest22 philosophique; Lacan est-il mieux parvenu 23 raliser le sien24 ? Certes, devant25 l'affirmation insistante que la lettre tue26, quand l'esprit vivifie27 , les crits ne cessent de28 demander comment, sans la lettre, l'esprit vivrait. Les prtentions de l'esprit pourtant demeureraient28 irrductibles si la lettre n'avait fait la preuve29 qu'elle produit tous les effets de vrit dans l'homme sans que l'esprit ait le moins du monde s'en mler30 [p. 509]. Lacan ne s'est pas content de31 promouvoir le symbolique, contre la pense ; il a voulu que ce symbolique prenne formemathmatique. La psychanalyse ne vise nullement32 le statut de critique de la philosophie critique, de critique au carr33, comme on a os l'crire; il ne s'agit nullement34, pour elle, de dire la vrit sur la philosophie, moins encore35 la vrit sur le vrai [crits, 867] en ce sens, si la psychanalyse et la philosophie ont dialoguer ensemble, elles n'ont pas se confondre36 l'une avec l'autre ou se substituer l'une l'autre. * * En l'occurrence37, sur la question de la vrit, autant38 il est ncessaire de laisser la psychanalyse dire ce qu'est le vrai et d'en tenter la gense comme de toutes les autres valeurs ou notions, autant il serait absurde d'attendre d'elle le dernier mot sur ces questions. Mais, et c'est bien le point39 o la philosophie reoit une humiliation de la part de la psychanalyse40, la psychanalyse n'attend pas d'elle non plus le dernier mot41.Voir Mathmatiques, signe, Symbolique, transfert.1 vrias vezes, repetidamente2 dissimulao, mentira, fingimento, fico 3 esta marca, este estigma 4 seno construindo fices? 5 a que trazia, conduzia a primeira proposio6 desde o incio7 tender para 8 Tudo o que existe para que se diga a verdade [] que no haja 9 no consiga dizer, no possa dizer 10 ela no tem outra maneira de fazer isso 11 vem da, provm, 12 do poder do pensamento do ser humano13 ele acrescenta 14 prtica, atuao, ao15 dermos um passo frente, adiante 16 Assim como Bentham17 aplicava18 tambm, do mesmo modo Lacan 19 aplicar a sua doutrina 20 de que ele cogita, que ele considera21 fracassou, falhou em seu projeto 22 acabou, ficou filosfico23 Lacan teria conseguido24 realizar melhor o seu? 25 ante a, diante da afirmao 26 a letra mata27 revigora, anima, vivifica, 28 ainda permaneceriam irredutveis 29 no tivesse demonstrado 30 com que se engajar, se envolver (com que se misturar) 31 no se limita a promover o simblico, em contraposio ao "pensamento"; ele queria que este simblico adquirisse forma matemtica32 no visa de modo algum, no tem inteno de 33,crtica elevada ao quadrado, como se atreveram a escrever34 de modo algum se trata de35 e muito menos a verdade sobre o verdadeiro 36 se confundir uma com o outra ou se substituto uma outra.37 A este propsito, Sobre a questo da verdade38 necessrio tanto (...) como seria absurdo esperar 39 e este exatamente, realmente o ponto 40 uma humilhao pela psicanlise (por parte da psicanlise)41 a psicanlise tam bm no espera dela [mesma] a ltima palavra.

i Jeu de sable. Jeu , galement appele thrapie du jeu de sable ( Sandplay therapy ) est une psychothrapie d'inspiration jungienne et dcrite par la thrapeute suisse Dora M. Kalff (1904-1990) la suite des travaux de Margaret Lowenfeld, consistant mettre en forme les dsirs et complexes psychiques du joueur par la manipulation de sable et de figurines. qui se pratique dans un bac rempli de sable (ou d'eau) et qui permet au sujet d'objectiver les conflits de l'inconscient et de rechercher des solutionsii Maa ou My (devangar: )1 est un terme sanskrit qui a plusieurs sens dans les religions indiennes. My est la dit principale qui cre, perptue et rgit l'illusion de la dualit dans l'univers phnomnal. Pour les mystiques indiens, cette manifestation est relle, mais c'est une ralit insaisissable. Ce serait une erreur, mais une erreur naturelle, de la considrer comme une vrit ou une ralit fondamentale. Chaque personne, chaque objet physique, du point de vue de l'ternit, n'est qu'une goutte d'eau d'un ocan sans limites. Le but de l'veil spirituel est de le comprendre, plus prcisment de faire l'exprience de la fausse dichotomie entre soi et l'univers.Maya ou mai1 (do snscrito , my) um termo filosfico que tem vrios significados: em geral, se refere ao conceito da iluso que constituiria a verdadeira natureza do universo objetivo. Maya deriva da contrao de ma, que significa "medir, marcar, formar, construir", denotando o poder do deus ou demnio de criar iluso, e ya, que significa "aquilo". O conceito foi aperfeioado pelo filsofo indiano Adi Shankara no sculo IX e foi absorvido pelas religies e filosofias do oriente. Dali, foi importado para o ocidente no sculo XIX, tornando-se parte da lngua corrente entre os devotos das religies orientais e crculos esotricos. Dentro dessas linhas de pensamento, maya se torna o principal obstculo para o desapego das sedues do mundo sensorial, para a superao dos enganos criados pelo dualismo e para a conquista da verdadeira iluminao. Seu significado complexo porque envolve ele mesmo uma dualidade, pois maya no pode ser real se consideramos o Absoluto (Parabrahman) como a nica realidade, mas no pode ser irreal pois a base de todo o universo objetivo. A realidade ltima, assim, envolve a compreenso da natureza de maya sem sua negao, mas distinguindo-a do Absoluto. Nas mitologias orientais, maya aparece muitas vezes personificada como uma deidade, Maya, s vezes tida como uma das formas de Lakshmi ou Durga. Entre seus atributos, est o poder de cegar o devoto com as iluses, mas tambm o de revelar-lhe a verdade. Tambm identificada com Shakti.