simondon, un espace à venir

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    Multitudes Web http://multitudes.samizdat.net/Simondon, un espace venir

    Simondon, un espace venirjeudi, 5 mai 2005Marty, Emilia M. O.

    Luvre de Gilbert Simondon est consacre lacte de connaissance comme propre lexprience humaine et

    commun tous les champs spcialiss. Il sagit dun dpart vers linfini, dune ouverture la nature, inaugurs avecla dcouverte de la philosophie en Grce. Ce mouvement de lindividuation sancre dans le prindividuel, le flot du

    vivant.

    Nous pouvons seulementindividuer, nous individuer, et individuer en nous [1]

    La pense de Gilbert Simondon embarrasse. Pense de la totalit, on ne peut la ranger commodment dans les

    dcoupages obligs des disciplines. Les avatars de ldition suivent ces fluctuations. La publication de luvre, non

    comme trois tomes, mais comme livres indpendants, a permis leur diffusion, mais a contribu la segmenter.

    Longtemps Simondon t connu, non pour sa pense sur lindividuation, mais pour son approche de lobjet

    technique. Actuellement le tome concernant Lindividuation psychique et collective connat une vague dintrt.

    L aussi, il est trait sur un mode disciplinaire. [2] Simondon est utilis comme une nouvelle boite outils ,permettant de venir alimenter et rgnrer notamment les concepts dindividu et de milieu. Une telle pratique

    dnature la pense de lindividuation et occulte sa place, celle dun ailleurs du lieu des sciences humaines.

    Vers un au-del des sciences humaines

    ct de la pense sur lhomme domine par les sciences humaines, se dveloppe de manire foisonnante un

    mouvement qui cherche du ct des cultures des socits traditionnelles, la fois une sagesse pour vivre et une

    autre conception de lhomme et de ses liens avec autrui, avec la nature, et avec linvisible. Bien avant ce

    mouvement, Gilbert Durand a mis en vidence la figure de lhomme traditionnel, lhomme primordial, en

    contrepoint lhomme objectiv et fragment des sciences de lhomme. [3] Il soutient lide de la ncessit de

    sortir des sciences de lhomme, devenues de plus sciences sociales , pour aller vers une science de lhomme.Simondon sinscrit dans cette recherche dune autre pense de lhomme. Dune part, sa thorie de lindividuation

    relie les diffrentes sciences et lhumain. Dautre part son approche de lhomme, pensant insparablement lindividu

    et le collectif, une poque o ces deux notions taient soigneusement spares, fait exploser la notion de sciences

    humaines.

    Je voudrai dfendre ici lide que cette uvre nest pas rfrer au pass, que ce pass soit celui des sciences

    humaines, de lEncyclopdie, des traditions ou des sotrismes, mais lavenir. Gilbert Simondon ouvre une porte

    vers une connaissance dune autre nature. Un espace pour la pense et pour lhomme, qui individuerait(et non pas

    relierait ou unifierait) sciences et tradition. Un espace au-del. Un espace venir. Mais cet au-del nest pas

    constitu dun changement dobjet. Il sagit de louverture dun espace autre, au-del de la coupure sujet-objet. Ici,

    ce quil serait pertinent de penser nest plus cette coupure et ses multiples pontages, mais lacte de connaissance

    lui-mme.

    La ralit pr-individue, lapeiron

    Ce changement despace seffectue par un retournement de la pense de la ralit individue, vers la ralit

    pr-individue. La pense de lindividuation, et non de lindividu, sadosse sur la notion dapeiron dont Simondon

    va faire le pr-individuel. Sortant de lindividu comme champ de pense et allant vers celui de lindividuation, il

    introduit lide de la ralit pr-individue, mais au service, pourrait-on dire, de lindividuation. Dans son texte sur

    lAngoisse on a en revanche un renversement de perspective, puisquil est centr moins sur lindividuation que sur

    lentre en contact de lindividu avec les effets de la ralit pr-individuelle.

    La difficult dapprocher la notion dapeiron, lIllimit, est la mme que lon a envisager la nature du

    prindividuel . Simondon emploie indiffremment le mot de nature, au sens des prsocratiques, dit-il, et celuidapeiron. On pourrait nommer nature, cette ralit pr-individuelle que lindividu porte en lui, en cherchant

    retrouver dans le mot de nature la signification que les philosophes prsocratiques y mettaient : les Physiologues

    ioniens y trouvaient lorigine de toutes les espces dtres, antrieure lindividuation : la nature est la ralit du

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    possible, sous les espces de cet apeiron dont Anaximandre fait sortir toute forme individue : la Nature nest pas

    le contraire de lHomme, mais la premire phase de ltre [4]

    Anaximandre [...] a dit que le principe - cest--dire llment - des tres est l infini (apeiron )[...] Il dit que ce

    nest ni leau, ni aucun de ceux que lon dit tre les lments , mais une certaine nature infinie, de laquelle

    naissent tous les cieux et les mondes en eux : mais ce do il y a, pour les tres, gnration, cest en cela aussi qua

    lieu la destruction, selon ce qui doit tre ; car ils se rendent justice et rparation, les uns aux autres, de leur

    mutuelle injustice, selon lassignation du Temps. [5]

    Peut-tre Anaximandre tire-t-il de la contemplation de la mer Ege, du spectacle quil contemple tous les jours,

    lessence de la mer, cest--dire, lIllimit. Ou bien est-il plutt habit par la lumire si particulire de la Grce qui

    donne la mer tant dintensit et de profondeur. Mais cet Illimit, nest pas le caractre de quelque lment

    naturel, eau, terre, air, feu. Il nouvre pas, par cette naturalit-l, sur les abmes de la terre. Il ouvre sur un

    espace tout autre, le ciel profond , dit Marcel Conche. Le ciel, pourtant, est pour les Grecs de cette poque une

    vote ferme, pose sur lhorizon : il na rien dillimit. Seul le flou de son apparence gazeuse peut donner cette

    sensation dindtermination, caractre par ailleurs qui dfinit lapeiron.

    La confusion de lapeiron avec la matire au sens aristotlicien est rendue aise par la prdominance des

    caractristiques communes : elle est indtermine, inconnaissable, inengendre et indestructible. Mais lapeiron est

    source gnratrice et donc une ralit autre, et spare des tres et des mondes quelle engendre. Lapeiron est

    une puissance de dtermination, tandis que la matire, indtermine, reoit sa dtermination. Cette dimension de

    genesis ouvre sur le caractre actif de lapeiron qui est puissance. Il est cause dun mouvement ternel qui gnreles tres par sparation des contraires.

    Lapeiron nest pas une substance intermdiaire entre des lments, entre des mondes ou bien lintrieur des

    mondes entre les tres. Comme sera plus tard la nature principielle, dfinie comme air, par le successeur

    dAnaximandre, Anaximne. Cet air produit les tres par rarfaction et condensation. Lapeiron engendre les choses

    par un phnomne djection partir de lorigine. Lapeiron nest pas un rservoir de confusion originelle, comme si

    des substances, ltat indiffrenci, taient amalgames en une materia prima, sorte de magma primordial.

    Rappelons-nous que lapeiron appartient auregistre du ciel profond , et non celui des abmes de la terre.

    Autrement dit, il nappartient pas au monde du chaos. Il nest pas non plus rservoir dtres potentiels non encore

    dtermins par leur advenue comme mondes. Il ny a pas dans lapeiron dtres en puissance. Enfin, il nest pas

    un rservoir des contraires qui reposeraient indtermins et non-conflictuels, en lui, avant de saventurer dans le

    monde.

    Lapeiron est linfini. Au sens qualitatif, cet infini, est indtermination. Mais comme origine des tres dtermins, la

    dtermination nest pas une transformation de cet indtermin. Il y a sparation entre le principe et les formes quil

    engendre. Lapeiron est immense puisquil est sans limites temporelles, mais aussi sans limites spatiales. Dailleurs,

    il engendre des mondes innombrables . Sa puissance sexerce au-del de toutes les bornes, aussi bien

    temporelles que spatiales.

    Quoi quil en soit de la commodit des images, lapeiron nest pas un corps, il ne participe pas de la ralit sensible,

    il ne peut tre apprhend par le regard, il peut tre seulement pens. Marcel Conche prcise que la rigueur

    conceptuelle avec laquelle argumente Anaximandre, implique quil conoitlinfini, et ne se borne pas limaginer.

    Linfini est certainement pens par lui dans la plnitude de sa signification. Pourtant, si lapeiron est infini dans le

    temps, et infini dans lespace, il nest pas lespace infini et le temps infini. Il ouvre lespace et le temps : par lemme acte, il dploie lespace et le temps et se dploie dans lespace et le temps. Il est donc indtermin non

    seulement quant lessence, mais aussi en grandeur. Cette infinit en grandeur nest pas celle dune spatialit,

    mais celle dun pouvoir gnrateur.

    Cette source nest pas le passage de la puissance lacte. Elle est actualisation, mais de ce qui prend forme dans

    cette actualisation mme. La gnration est la donation de la forme, non le-venir-au-jour dune

    prexistante, mais le processus de gnration dune forme que la nature va ensuite laisser tre au jour [6] La

    source est source de vie, elle nest pas lieu de passage dune forme indtermine dtre une forme dtermine en

    tant qutant. Il ny a pas dusure de la source, source de toute naissance, elle est elle-mme infiniment naissante.

    Mais pour autant, il ny a pas dindpendance de lIllimit. Le modle de la souverainet, apportant majest et

    distance, est exclu aussi ici : la source est lie au fait quil existe des tants, elle nest quautant quelle fait tre...

    Cest le geste de leur donner naissance qui la constitue comme physis (...) acte de faire passer du non-tre

    ltre. [7]

    Celui-autre-quindividu , ltre de la lisire

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    Nous avons dit que lespace venirau-del des sciences humaines et des traditions ncessitait un retournement de

    la pense oriente vers la ralit individue et lindividuation, vers la ralit pr-individue. Mais ce retournement

    nest pas seulement retournement de la pense : il est retournement de tout ltre.

    Pour Simondon les tres humains connaissent une seconde individuation, qui passe par le collectif, cest--dire par

    le partage et lchange des parts de prindividuel de chacun. Ceci ne peut avoir lieu quaprs une exprience

    permettant de sortir pour soi et dans la relation avec les autres des formes didentit, figes dans des rles, des

    fonctions, un fonctionnement social dominant et imposant des affectations identitaires. Cette sortie se fait par

    lexprience du passage solitaire de leffondrement de ces formes.

    Langoisse est une autre individuation. Simondon prsente langoisse comme un possible

    dindividuation, mais rare et rserv peu dtres. En commentant ses pages, jai essay de montrer quau

    contraire, elle permettait une individuation, dune forme nouvelle, une troisime individuation. Et que seules, la

    peur et la reprsentation catastrophique de ce travail de mtamorphose opr par le prindividuel sur lindividu

    sous la forme dune dsindividuation interminable et intense, empchaient et arrtaient ce chemin-l. [8]

    Dans le processus dindividuation, crateur dindividu, dindividu au sens de Simondon (cest--dire dindividu-

    plus-quun, dindividu porteur de ses potentiels de transformation), le regard et lintention, vont vers cette forme

    de lindividu, le passage, dune forme une autre, ntant quun moyen. Dans le processus de dsindividuation de

    langoisse, le regard, et le dsir, se transmutent, et lon pourrait dire que ltre entre dans un oubli de lindividu.

    Au bout de la dsindividuation, il ny a pas r-individuation. Il y a celui-autre-quindividu .Je proposai lide quil ny

    avait plus l ni passage ni formes, mais un tre de la lisire. Simondon termine ses lignes par cette phrasetonnante : Elle (langoisse) est dpart de ltre. [9] Comme si dsormais le dpartet non plus lindividu

    caractrisait ltre.

    Mais alors, quest-ce que la lisire ?La lisire ne dsigne pas une frontire qui bornerait deux espaces : celui de la

    ralit cre, la ralit phase dirait Simondon, et celui de la ralit pr-individue, puisque celle-ci est lI llimit.

    Elle ne dlimite pas non plus lidentit fluctuante dun tre plong dans le chaos dune materia prima. La ralit

    pr-individue nest ni terrestre, ni tellurique, elle appartient au ciel profond . Comme nous lavons vu plus

    haut, ce ciel profond nest pas espace lointain, il est l, dans la familiarit des choses et des tres.

    La lisire est l o est le dpartde ltre. Celui-autre-quindividu est ltre comme dpart. Le terme de langoisse

    nest pas un lieu qui servirait de point de dpart ltre. Il est l o, ayant dfinitivement abandonn

    lindividuation, ltre est devenu dpart. Ltre comme dpart est un tre du commencement. Habitant la lisire,

    tourn vers la ralit pr-individue, il vit dans la proximit de la source vivante . La source nest pas lIllimit.

    Elle est l o se crent les mondes. Parler, ici, de monde , cest parler de cet autre espace, de cette autre

    ralit, que Simondon voit comme forme de communication organise. Comment penser cet espace, cet

    espace-Monde, cet espace venir ?

    Milet, dans ce temps o apparat la philosophie avec lcole ionienne, puis en Italie et Athnes, ce qui nat avec

    les prsocratiques, ce nest pas seulement une forme de pense organise selon la Raison. Cest, insparablement,

    un personnage : le philosophe. Ce personnage est un mdia, entre les hommes plongs dans la ralit visible

    dans laquelle il leur faut vivre et agir, et la ralit invisible , non plus celle du monde des dieux et de leurs

    manigances, mais celle de la nature et du cosmos, un invisible lacis , comme le dit Jean-Pierre Vernant, mais

    qui doit tre dvoil. Le dphasage de la philosophie en sciences humaines dmultipliera ce personnage en une

    foule de figures diffrentes. Chaque systme philosophique, puis chaque systme disciplinaire, dfinira unplacement particulier de chacune des figures, entre les deux ordres de ralit. Mais linvariant sera ce scnario o

    toute connaissance qui sobjective est insparable de cette position de mdia.

    Lindividuation transforme ce scnario, en mme temps que la nature de la connaissance. Les tres peuvent tre

    connus par la connaissance du sujet, mais lindividuation des tres ne peut tre saisie que par lindividuation de la

    connaissance du sujet. [10] La connaissance ne se fait plus par la position de recul et le regard surplombant dun

    mdia. Connatre est un acte, analogue la cration artistique. La pense, ici, nest plus le moyen de la matrise,

    voire de la domination, sur les objets quelle tudie Elle est un acte de co-cration du vivant, accompagnant les

    tapes dindividuation. Par cet acte de ltre connaissant, la cration en lui-mme, la cration quil est, reste en vie,

    et saccomplit. Mais insparablement, reste en vie la cration qui lui est extrieure : Ds que la pense rflexive

    est amorce, elle a le pouvoir de parfaire celle des genses qui ne sest pas entirement accomplie, en prenant

    conscience du sens du processus gntique lui-mme. [11]

    Cette co-individuation, du connu, du connaissant et de la connaissance est difficile penser puisque notre langage

    est celui de la phase scientifique, et de la connaissance objective. Vivre dans cet espace ncessite une

    transformation du rapport au langage, et du langage lui-mme.

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    Mais avant tout, vivre etconnatre dans cet espace, est rendu possible pour un tre, au prix dune transmutation de

    son rapport au monde. Chez Rainer Maria Rilke, ltre qui peut vivre dans lOuvert est la crature. Cette crature,

    de la huitime lgie, est mystrieuse, mi animale, mi vgtale. En fait, elle dsigne un certain tat de ltre qui

    est abandonn, dpossd de soi-mme, et par l mme dans un contact continu et vivant, respirant, avec ce

    continu quest lOuvert. Celui-autre-quindividu ressemble cette crature, toujours en contact avec le continu

    rticulaire. Mais le trajet dindividuation dans langoisse qui la transform ainsi, a fait de lui une conscience

    particulire, une conscience qui est son tre-au-monde, une conscience comme corps. La crature est dans

    lOuvert, baigne dans le continu de lOuvert ; ltre de la lisire, lui, est acquiescementde tout son tre ce qui est.

    Selon lassignation du Temps, Gilbert Simondon nous a quitts, mais il demeure un vivant du pass. Au moment

    o un individu meurt, son activit est inacheve, et on peut dire quelle restera inacheve tant quil subsistera des

    tres individuels capables de ractualiser cette absence active, semence de conscience et daction. (...) La

    subconscience des vivants est toute tisse de cette charge de maintenir dans ltre les individus qui existent comme

    absence, comme symboles dont les vivants sont rciproques. [12]

    Tout tre, tiss dans ses liens affectifs, amicaux et familiaux et dans ses trames gnalogiques, continue, aprs sa

    mort, participer de son monde, par les paroles, les penses, les actes, les motions et les sentiments quil y a mis

    en uvre et qui, relis ceux des autres, constituent ce monde. Par ailleurs, toute uvre demeure comme

    prsence active de son crateur, dans lespace collectif. Prsence active dune absence active tant quil se trouve

    des vivants pour se laisser nourrir et inspirer dans leurs actions et dans leur conscience par elle, ou bien pour les

    rencontrer et prendre appui sur cette rencontre. Mais le travaildaccouchement des uvres que fait lHistoire, et le

    travaildaccouchement de lHistoire que font les uvres, se ralise de manire secrte et dans lombre.

    La prsence active de labsence de Gilbert Simondon participe de ce travail du secret, dune manire particulire :

    elle contribue moins constituer participer au monde prsent qu individuer un monde venir. Avec beaucoup

    dautres, mais une place essentielle, celle de la pense sur ce qui sindividue.

    Cette uvre nous accompagne dans notre chemin dindividuation, et rciproquement, nous tous, vivants du prsent

    qui sommes dans ce chemin de co-individuation, continuons dindividuer cette pense.

    [1] I.G.P.B. p. 34,

    [2] Cf. ldition italienne

    [3] Science de lhomme et tradition, Berg international, 1979

    [4] I.P.C. p. 196

    [5] Cit et traduit par Marcel Conche, Anaximandre. Fragments et tmoignages, Puf 1991

    [6] Ibid. p. 75

    [7] Ibid. p. 126

    [8] Emilia Marty Celui-autre-quindividu le voyage de langoisse ou lart de la lisire in collectifGilbert

    Simondon, une pense oprative, Paris, Puf 2002 p. 35/58

    [9] Le sujet scarte de lindividuation encore ressentie comme possible ; il parcourt les voies inverses de ltre

    (...). Elle ( langoisse ) est dpart de ltre. IPC p.114

    [10] IGPB p.34

    [11] M.E.O.T. p.162

    [12] I.P.C. p.102

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