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PHILHARMONIE DE PARIS SPECTACLE JEUNE PUBLIC Samedi 17 et dimanche 18 novembre 2018 – 15h LA THÉORIE DU CROCODILE COMPAGNIE LES OUVREURS DE POSSIBLES AMPHITHÉÂTRE – CITÉ DE LA MUSIQUE

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PHILHARMONIE DE PARISSPECTACLE JEUNE PUBLIC

Samedi 17 et dimanche 18 novembre 2018 – 15h

LA THÉORIE DU CROCODILE

COMPAGNIE LES OUVREURS DE POSSIBLES

AMPHITHÉÂTRE – CITÉ DE LA MUSIQUE

La joie de vivre du cinéma

MUSÉE DE LA MUSIQUEP H I L H A R M O N I E D E PA R I S

EXPOSITIONJUSQU’AU 27 JANVIER 2019

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LES SPECTACLES JEUNE PUBLICÀ LA PHILHARMONIE DE PARIS

Des compagnies et des artistes proposent aux enfants accompagnés de leurs parents ou de leurs enseignants des spectacles originaux et sensibles dans lesquels la musique classique, contemporaine, la chanson, les musiques du monde, des compositions d’aujourd’hui… se mêlent à d’autres arts : danse, théâtre, cirque, cinéma…

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La Théorie du crocodile

Compagnie Les Ouvreurs de Possibles

Delphine Bachacou, danseJean-Philippe Costes Muscat, danseBen Rando, piano

Ben Rando, compositeur Delphine Bachacou et Jean-Philippe Costes Muscat, chorégraphesSébastien Choriol, lumièresMarine Provent, costumesRachel Mateis, regard extérieur

SoutiensProduction : Association de l’Aube - Les Ouvreurs de Possibles, avec l’aide de l’ADAMI, de la SPEDIDAM et de la SACD (musique de scène).Accueil en résidence : Mayenne Culture, Théâtre de l’Oulle – AvignonAccueil studio : RAVIV dispositif « partage d’espaces de travail et de répétitions », Centre national de la danse – Pantin, Théâtre Le Liburnia - Libourne.

Le dossier complet du spectacle et la note de programme sont téléchargeables sur le site philharmoniedeparis.fr

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Le spectacle

Comment un individu est-il traversé par ses émotions ? Comment la colère, la tristesse ou encore la peur guident-elles nos réactions ? Pourquoi ce besoin de lutte, de repli sur soi ou de fuite ? Sur la scène, les artistes – deux danseurs et un pianiste – explorent et révèlent nos frottements intérieurs. Les mouvements et les sons incarnent les remous souvent inconscients au cœur desquels nous nous débattons. Le pianiste développe toute la gamme sonore du langage de l’animal, tantôt assourdis-sant, parfois mélodieux. Une partition musicale sur laquelle une chorégraphie savante propose une plongée au plus profond de nos émotions archaïques.Une invitation à traverser nos peurs, nos colères, nos tristesses et nos joies, en apprivoisant nos crocodiles !

DURÉE

DU SPECTACLE :

50 MINUTES

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Pour en savoir plus

Cerveau et… crocodileLes chercheurs en neurosciences ont divisé le cerveau humain en trois couches : le cerveau limbique centre des émotions, le cortex siège de la pensée, et le cerveau reptilien. Ce nom fait référence à nos ancêtres les reptiles, et concerne la partie de l’homme régie par l’instinct. Ces chercheurs ont découvert que les humains avaient à l’origine ce seul cerveau reptilien, tout comme les animaux. Il correspond à nos comportements dits primitifs, et à l’instinct de conservation. Un exemple concret : lançons un projectile en direction de quelqu’un. Sans même réfléchir, cette personne cherche à se protéger. Ce geste irréfléchi de défense est inscrit dans le patrimoine génétique de l’homme, et ce depuis des millions d’années.

Le « crocodile » du spectacleIl fait référence à cette partie du cerveau humain, le cerveau reptilien, celui qui défend nos besoins, celui qui a permis aux espèces vivantes de survivre depuis leur création. Malgré ses évolutions, son intelligence, les progrès de la technique et de la science, l’Homme du xxie siècle n’y échappe pas, il est toujours tributaire de son instinct. Aussi évolué qu’il soit, il est toujours régi par son cerveau reptilien !

Le crocodilePrésents sur terre depuis plusieurs centaines de millions d’années, les reptiles sont parmi les plus anciens animaux du monde. Parmi eux, le crocodile, un grand carnivore, vit dans les zones intertropicales. On le trouve aussi dans les zoos. Sa peau très épaisse et sèche est couverte d’une couche cornée qui forme des écailles. Sa grande gueule et ses puissantes mâchoires en font un redoutable animal. Son corps, qui peut atteindre 7 mètres de longueur, se termine par une longue queue. Il rampe à l’aide de ses 4 pattes, dont chacune est munie de 4 doigts.

Le crocodile à travers le langage du corpsLe personnage central de la pièce, petite fille à la robe jaune, est suivi par son crocodile, comme son ombre. Le danseur portant le rôle du crocodile explore les attitudes de l’animal, relevant la part d’animalité qui existe en chacun de nous : il rampe sur le sol, se tortille, ondule, se dore au soleil... et surtout, il dirige notre personnage principal, lui faisant traverser des émotions telles que la peur, la colère, la tristesse. Regardez comme elle fuit, comme elle lutte ou comme elle se replie sur elle-même !

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Le crocodile à travers le langage musicalLe piano grince, grogne… cherche à retranscrire des émotions : par l’inter-médiaire de mélodies jouées à la manière d’un canon ou légèrement en décalage, le pianiste transforme un air agréable en air grinçant, installe un malaise…

Le pianoC’est un instrument à clavier et à cordes frappées. Lorsqu’on appuie sur l’une des 88 touches noires et blanches, un marteau vient frapper les cordes. Très populaire, c’est un instrument qui se suffit à lui-même. Polyphonique, il peut jouer à la fois des mélodies et des accompagnements, ainsi que des accords (plusieurs notes en même temps). Le pianiste se sert de ses deux mains : la gauche pour jouer dans la partie grave du clavier, et la droite pour la partie aiguë. Il peut aussi manier deux pédales : celle de droite permet de laisser les notes résonner en maintenant les étouffoirs soulevés au-dessus des cordes. Celle de gauche décale légèrement les marteaux qui, ainsi, ne frappent plus qu’une corde (il peut y en avoir jusqu’à 3 pour une même note), ce qui produit un son moins fort, c’est la « sourdine ». Les pianos que l’on trouve le plus souvent chez les particuliers sont appelés « droits » car les cordes sont tendues perpendiculairement au sol, alors que les pianos à queue ont leurs cordes tendues dans un meuble parallèle au sol. Il y a plusieurs instruments remarquables au Musée de la musique, qui retracent l’évolution du « roi des instruments », de son ancêtre le pianoforte au piano moderne en passant par les curieux instruments nés de la créativité de facteurs du xixe siècle. Aujourd’hui il existe de nombreux instruments électriques, qui fonctionnent sans cordes mais avec des sons échantillonnés, que l’on peut écouter avec un casque.

les curieux instruments nés de la créativité de facteurs siècle. Aujourd’hui il existe de nombreux

instruments électriques, qui fonctionnent sans cordes mais avec des sons échantillonnés, que

Ne dirait-on pas un crocodile, gueule ouverte ?

Piano à queue Steinway and sons, E.981.3.3 – Musée de la musique

(photo Claude Germain).

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Jeux

1. QUEL CROCODILE EFFRAYANT !Dessine un crocodile, avec sa grande queue, sa puissante mâchoire et sa peau en écailles…

2. LES EXPRESSIONSComme les danseurs, essaie d’exprimer avec ton corps et sans t’aider de la parole :- la peur,- la colère,- le doute,- la tristesse,- la joie,- le repli sur toi-même.As-tu d’autres idées ?

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3. RELIE LES POINTSEt découvre à quoi cette forme correspond.

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Les artistes

Parallèlement à son cursus universitaire en histoire de l’art et en médiation culturelle, la chorégraphe et danseuse Delphine Bachacou se forme en danse contemporaine. Dès 1999, elle crée la Compagnie de la Bulle avec Marie-Pierre Chopin, où elle co-écrit pendant une dizaine d’années plusieurs pièces chorégraphiques pour l’espace public. Elle développe aussi un travail d’improvisation au sein du collectif Emma Jupe, avec le duo musical Relentless et au sein d’ensembles de soundpainting tels que Anitya et Klangfarben. Elle est aussi attachée au travail d’écriture chorégraphique, et porte avec Julie Sicher un duo intitulé Une identité peut en cacher une autre. Elle est aussi interprète et assis-tante à la chorégraphie pour la compagnie Difé Kako – Chantal Loïal. Depuis 2009, elle porte Les Ouvreurs de Possibles avec Jean-Philippe Costes Muscat. Enfin, la transmission fait partie inté-grante de son travail, étant personne-ressource pour la danse à l’école. En complémentarité, elle a été responsable de la médiation culturelle au Centre national de la danse, de 2004 à 2011, et a enseigné auprès d’étudiants en médiation culturelle à l’Université Sorbonne Nouvelle.

Après avoir suivi une formation au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, Jean-Philippe Costes Muscat, chorégraphe et danseur, intègre le Théâtre Chorégraphique de Rennes et de Bretagne – Gigi Caciuleanu, puis le Centre Chorégraphique National de Grenoble –Jean-Claude Gallotta. Il continue ensuite son parcours d’interprète à Paris auprès de plusieurs chorégraphes (Jean-Christophe Bleton, Gisèle Gréau, Rachel Mateis, Lorraine Gomez, Luc Petton, Myriam Dooge...) pour lesquels il joue de nombreuses pièces. Improvisateur incisif, il performe au sein d’ensembles de soundpainting dont Anitya et Klangfarben ainsi qu’au sein du Collectif Emma Jupe. Il collabore également avec des metteurs en scène tels que Vincent Goethals.

Diplômé du DE de professeur de danse et du DU « technique du corps et monde du soin », Jean-Philippe Costes Muscat est personne-ressource pour la Danse à l’école. La transmission auprès des publics fait partie intégrante de son parcours. La poétique de sa danse ainsi que son enseigne-ment sont imprégnés des pratiques martiales, du contact improvisation et de la technique Alexander dont il est professeur certifié. Depuis juin 2009, il porte la compagnie Les Ouvreurs de Possibles avec Delphine Bachacou.

Le pianiste Ben Rando fait très tôt la découverte musicale de Jean-Sébastien Bach, étudie le piano durant plusieurs années, puis décide de se tourner définitivement vers la musique. Il se forme alors à l’IMFP puis aux Conservatoires de Marseille et Paris où il apprend l’écriture pour big band, et complète ses connaissances théo-riques et pianistiques. En 2006, il fonde le quintet Dress Code avec lequel il enregistre l’album Far Away, élu « Révélation » par Jazz Magazine. À partir de 2007, il découvre de nouvelles formes d’improvisation au sein de l’ensemble Anitya, pour des performances improvisées et diri-gées par le soundpainting. Puis il s’ouvre à une musique plus électrique, et à partir de 2011, est appelé vers la musique à l’image. Il fonde ensuite le label Onde et coproduit plusieurs albums (Anna Farrow - Days & Moods, Ben Rando - True Story…). Parallèlement, il diversifie son activité en rejoignant différents projets scéniques et discographiques, dans la musique, la danse, le théâtre musical et l’audiovisuel. « Ben Rando propose un univers musical où prime la limpidité mélodique […]. Les langages du jazz contemporain sont développés talentueusement », Le Monde.

Les oreilles aussi ont le droit de s’amuser.

SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 DÉCEMBRE 15H00

REVERS – COMPAGNIE LA BOÎTE À SELAlice, qui ne rêve que de victoires et de médailles, se retrouve soudain, après une longue chute dans le vide, dans un royaume absurde et poétique, habité par des personnages surprenants : l’arbitre Lewis, le coach Carroll... et bien sûr, la reine de Revers, championne de tennis qui ne joue plus que contre elle-même.DÈS 6 ANS. AMPHITHÉÂTRE – CITÉ DE LA MUSIQUE

SAMEDI 19 ET DIMANCHE 20 JANVIER 15H00

MOSTRARIUM – LOÏSE BULOT ET NICOLO TERRASIConçu par deux artistes dont les pratiques - plastique et musicale - fusionnent et inte-ragissent, Mostrarium interroge les frontières entre réalité, perception et imaginaire. Petits et grands se laissent captiver par les images et les sons fabriqués en direct sous leurs yeux... pour survoler, avec les artistes, des mondes fantastiques, peuplés de chimères, de créatures et de monstres. DÈS 6 ANS. AMPHITHÉÂTRE – CITÉ DE LA MUSIQUE

VISITES DU MUSÉE DE LA MUSIQUEVISITES-CONTES, VISITES-ATELIERS, VISITES-DÉCOUVERTES, VISITES EN FAMILLE...Tous les samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires.Pour les 4-6 ans et les 7-11 ans.

COLLECTION PERMANENTEAudioguide gratuit avec un parcours adapté au jeune public. Livret-jeu pour les enfants dès 7 ans qui visitent le Musée en famille. Mini-concerts tous les jours de 14h à 17h. Concert-promenade le 2e dimanche du mois.Entrée gratuite pour les moins de 26 ans. Dès 6 ans.

Le Musée de la musique se singularise par la rencontre avec des musiciens, présents tous les jours dans les salles.

EXPOSITION COMÉDIES MUSICALESLA JOIE DE VIVRE DU CINÉMA (19 OCTOBRE 2018 – 27 JANVIER 2019)

De Fred Astaire à John Travolta, de Cyd Charisse aux héroïnes de Jacques Demy, de West Side Story aux objets virevoltants de La Belle et la Bête, un panorama en image et en musique pour découvrir la richesse et la diversité des comédies musicales.Dès l’entrée, les enfants peuvent se glisser dans la peau de personnages de comédies musicales en se déguisant. Les visiteurs peuvent aussi s’initier aux claquettes, grâce à des ateliers participatifs.

Du mardi au jeudi de 12h à 18h | Vendredi de 12h à 20h | Samedi et dimanche de 10h à 20h

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