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SV Annfe — S*12, (-4: Pages) 5 (fniijsfs—IIHTOÜ W IAT11L — BCenlises (■4fePages) Adffi isbitalenr-Dél éjaé-Gérant O. RAN DO LET UaüSstraGn, Isjrissisu t!issasess, TEL. 10.4? 86, Rue Fontenelle, 35 ^3rsss8TélégrapMqne : EAND3LET Eavw Havre Samdi16 JamicfIIIT RÉDACTEUR EN CHEF J.-J CASPAR - JORDAN Téléplione t 1A.4U Sjorêtaire Générai: TH. VALLÉS Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.80 ANNOJfCES AU HAVRE,.... Bureau du Journal, 11!, boul' de Strasoourg. ( L'AGSNCE HAVAS,8, place de la Bourse, est A PARIS < geuIe chargée de recevoir les Annonces pour ( ie Journal, i, petit HAYREestdéslgnspear las AnnoncesJudiclatrssel tégatei ORGANE RÉPLTBLICAIN DÉMQGRATIQUE Le plus fort Tirage des dournaux de la Région ABONNEMENTS Le Havre, la Saine-Inférieur®, l'Eure. O n r. l'Oise et la Somma "• Autres Département! <5 Fr. 11 SO Union Postale ÏO » ïï® Fr. , Ons'aaonneegalement,SANSFHAIS,danslons les Bureauxda Pastada Frsms XaoisMois Six Mois UnAn *8 Fr. AO LaGuerre sous-marine M. Goude,députéde Brest, vient de dé- jposer 4 la Chambre une proposition de résolution concernant l'organisalion de Ia guerre sousmarine offensiveet défensive. JBienque rédigée par endroitssur un ton «Ie poiémiqueasscz agressive,cette élude ©ffre,sur plus d'un point,un réel intérêt. Et il serait désirablequ'elle provoqufttdes mesures efficacesconlre ia piraterie alle- unande. II est intoiérable en effet de voir aïnsi les sous-marins ennemis entraver notre navigation,torpillcr et canonner nos böti- ments, miner les ports de notre littoral, tout en bénéfleiant le plus souvent, ou pour mieux dire presquetoujours, de lïm- punité. Dansles deux seuis mois de sep- tembre et d'octobre1816, si l'on en croit Ie Bureau Veritas, orgar.e international d'informations et d'expertisesdont -on ne saurait suspecterIa compétence,les pertes en naviresde commerce,alliés et neutres, auraient été les suivantes: En septembre, 77 naviresè vapeurjaugeant 150,679ton¬ nes ; en octobre,110 naviresa vapeurjau¬ geant 233,341tonnes et 28 voiiiers jau¬ geant 9,844 tonnes.Du ler au 10 décem¬ bre, il a été coulé114,862tonnes de navi¬ res alliés. Depuiscette époque,ii n'y a pas dejour sans que nous ayonsla tristesse d'enregis- trer ia disparitionde grandsou petitsnavi¬ res, audétriment de notre approvisionne- snent en vivres et en munitions, sans compter la dispariüon de braves marins que les piratesimpitoyabieslivrent, sur de frêles embarcations,a tous les périlsde la mier,quand ils ne les prennent pas pour ©ibles. Or, malgréles prodigieux efforts réali- sés, les chantiersnavals,aliiéscu neutres, n'ont pointencoreune capacité de produc¬ tion pennettant de livrer, en pleineguerre, des paquebotset des bêtiments de charge €n nombreégala celui des disparus. Et la situation devient d'autant plus sé- rieuse que le sous marin allemand s'est transformé.De simple porte-torpillesqu'il «ttait nnsrnAro, io v&ioi maintenant porte- canons, coulant nos navires a coup d'obus et capable même de bombarder les cótes. L'agression de Funchal, le 4 décembre dernier, est 4 eet égard trés démonstrative. Et c'est aussi un portemines repdant par- iois trés dangereux l'accès de nos ports. Pour réagir avec efficacité conlre Faction des sous-marins, ii faut, dit M. Gonde, con- trecarrer leur volonté d'offensive par le convoyage, l'armement des bailments de commerce, l'installation de barrages ou filets, et par des mesures prises pour gêner leur ravitaillement ; il faut, par surplus, s'efforcer de les détruire, les bloquer dans leurs refuges, attaquer leurs points d'appui et leurs chantiers de construction. Nous n'entrerons pas dans les détails techniques des opéralions ainsi préconisées par M. Goude. Disons seulement que les moyens d'exécution qu'il propose sont les suivants : 1° Créer d'urgence une direction, indé- pendante de l'état-major générai, qui sera chargée d'organiser la guerre sous-marine offensive et défensive ; 2° Utiliser les arsenaux maritïmes pour Ia construction de patrouiileurs, chasseurs de sous-marins, sous-marins porte-torpilles, porte-canons et porte mines et au besoin pour la construction de bailments de com¬ merce ; 3° Désarmer tous les Mtimentsque i'évo- lution de la guerre navale laisse saris va- leur militaire et utiliser leur materiel sur les fronts de terre et de mer, sur les bati¬ ments de commerce, les patrouiileurs et les chasseurs de sous-marins. Les mesures proposées par M. Goude tnéritent, pour la plupart, de fixer l'atten- tion, et si un certain nombre d'entre eiles ont déja été mises en pratique, il en est d'autres, comme l'armement des navires de commerce, uui ont été un peu trop négli- gées.Dans l'étatd'exaspération oüse trouve l'ennemi, nons avons tout è gagner dans eet armemeot défensif qui est d'aiüeurs de droit international. II est possible aussi qne Ia restaurafion de l'aneienne direction des torpilles, créée parl'amiral Aube, et devenue plus tard la direction de Ia défense sous-marine sup- primée depuis, soit chose nécessaire 4 l'étude de problèmes spéciaux. Mais c'est 4 Ia condition que Ia centralisation nécessaire au commandement supérieur ne subisse aucune atteinte. On ne compren- drait pas que Je grand état-major füt en- tièrement dessaisi d'une, des parts les plus importantes de ses attributions, puis- qu'il a la charge et la responsabiiité de Ootre défense na vale. Th. Yallée Oil se fera I'Offensive Un avis du major Morafh Le major Morath, dan3 Se Berliner Tage- blatt, écrit qu'on s'aitend 4 une offensive fraiiQiise par Belfort, qui a sans cesse, de¬ puis le début de la guerie été ie point d'ap- jpui d» i'aide droite frartpaise et une menace pour Moihouse. Le maior Moratli ajoute one tont»s les mesures a'ieiuandes sont prises pour purer le co-:o et que «te genéral Foch mordra daas ie graait. » LE PARLEMENT Impressions de SêMöe (DB NOTRK CORRBSPONBXNT PARTICULISRI Paris, 19janvier. Les couloirs de la Chambre sont trés ani- més, les tribunes sont envahies. C'est au- jourd'hai vendredi la séance hebdomadaire consacrée officiellement anx interpellations. L»s amateurs cspèrent qa'elie sera « ora- geuse », seloa ('expression consacrée. Cela ne commence pas mai en effat. M. Abrami vient deaiandar a interpeller le gonvemement sor les erénements de Grèce et notarament sur les t'aiis regrettabies qui se sont produits le ler décembre. C-tte in¬ terpellation est liéa a nne iiuerpeliation da M Abel Ferry sor ie mêrne sujet. M Briand, de sa place, accept la discus¬ sion pour jendi proehain, ajoutant qu'il na s'est jamais refosé a tournir aux Commis¬ sions compétentes des renseigoements sur les nêgociations a^ec la Grèce. M^rcred', il sera entend a par ia Commission des affaires extérienres et le lendeitiain il espère com¬ pléter ses indications. M. Abrami ne peut que déciarer qu'il at- tendra ia date dn jeodi et exprimer i'espoir que les explications seront complètes. Mais voici la drmande d'interpeMation de M. Pres^emaue.déi uté socialists mi aoritaire, et de 39 de ses coiiégoes, sur la note des Al¬ liés. M. Briand, qui — cette fois encore — ne moote pas k ia tribune, prie ia Chambre de l'tjonrnen sine die. M. ie président du Consoil ajoute que cette interpellation loi semble inopportune et sans ol'jei. Les aüiés avaient pour devoir de ré- pondre k la question posée par i'iüustre pré- s:d nt des Etats Unis, pays essentieiie ment ami de la France. (Vire approbation.) Us se sont exprimés avec calme et sang froid et ils ont iait coanaï re poorqnoi ils repoussaient les offres de pais de l'Allemagne, « Nous avons fait co ensure, dit M.Briand, nos buts de goerre. Qae ponvez-vous de- mander de plus ï ». De chaieureux app aa- dissements sonügnent ces pajo es. < La note des Alliés, pours uit le président dn Conseil, exprime ie sentiment de ia na- iiou franqaise ; eile indique son but et le noble ideal peur iequel nous com buttons et que la victoire nous permettra de réaliser. » Une triple salve d'appiaudissements saine ces mots, tandis que M. Mannier Surconf s'écrie:« Nous sommej d'accord, mais faites dos canons I » M. Pressetöane, vi?ib'emant embarrassê, essaie de d fandre l'opportunité de son in¬ terpellation. D'apres lui, on s'occupe par- louv ues ccnouiuns i!r paix el aes Lnta <Je guerre, il n'y a qu'en France, la ou se tronve la gooverainrté nationale, qu'on s'ioterdit d'en parler. Le Reichstag lui-mêrne use do ce droit. (Vivos dénégatïnm). M. Pressemane descend de fa tribune assez contrit, an milieu da silence de la plupart des sociaiistes. M. Marcel C' chio, qui Ini succède et parle au nom de ia majorité sociaiiste, obtient, par contre, nn complet snccès. M. Cochin declare hantoment qu'i! n'y a pas bien lieu d'eagigt-r n.i d -iiat, a'ors que les empires csntraux, qui ont proposé d'ou- vrir des ncgoc'ations, n'ont pas eucore pré- cisé les buts qu'ils poursusvent. — Nous atttndons, dit-ii, que l'Aliemagna imperiale ait formulé ses conditions netie- ment ét ainsi, nons c oyons servir les inté¬ réts de la paix organisée et durable. La Chambre fait une réeile ovation it M. C3chin,et par 437 voix contre 57 renvois ['in¬ terpellation sine die.. Pendant le scratin.on a rercnrqné de vives altercitions entre les sociaiistes, notamment entre MM. Brarke et Re «audel, ce dernier partisan da i'ajournement. Ce vote éclairera 1'Allemagna sur les sen¬ timents de la m jorité de nos représentant». La Ch.nabre chscute l'ioterpetlation de M. Guichard sur les affectations arburaires des hommes de ia classe 1889 et leur maintien sous les drapranx. M. Guichard dit que Ie maintien de eet te classe est illigalet demar.de la libération des classes 88 et 89. II dépose un ordre du jour en ce s»ns. Divers orateurs sontiennent nne thèsa semblable. lis insistent pour qu'il soit fait appel 4 la main-d'oeavre penale. M. René Besnard, sous-secrétaire d'Etat, combat les arguments de M. Guichard et s'i fforce de prouver la légaitté des mesures prises. II promet que tous les agncuiteurs des classes 88 et 89 seront detachés aux tra- vaux agricol s. La discussion se termine par le vote de l'ordre du jour Barabant invitant le gouver¬ nement k rechercher immédiatemeat les moyens : loPour que les hommes con voqués avrnt la date légaie regosveat hue autre compensa¬ tion. 2» Pour que les hommes de la c'asse 1889 soient ramené? daas des garnnons proches de leur résidence ou euvoyés dans les usi- nes. Cet ordre dn jour, accepté nar !e Ministère, est a-top é a 1'unaoimité. La prochatne séan¬ ce est fixé a Mardi. A Le Séuat a pris en considération nne pro¬ position tendant k la c-éation d'un Institut de recherches scientifiqurs par les nations de l'Eatente, et la prooositton de M. Henry B -rengor instituant ia mobilisation civile. Puis il continue la discnssiou du projet relatif 6 i'impö' sur les revenus. On adopte Partiele 40 avec nne nouvelle rédactioa tenant coropte da la réduction des loyers c-iusée par le moratorium. L'ensemble do projet est voté è l'unani- mité des 248 von n s. Le projet modiflé est intitulé de la man è- re suivaute : « P ojet de loi portantsuppres- sioa de la contribution des patentes et im¬ position de plusieurs categories de revenus.» Le Sécat adopte ensuite un projet relatit anx retraits de naturalisation, après avoir eotendu divers oratenrs, notamment M. Viviani. Séance jeudi. ConseildesMinistres Les Ministres se sont rénni3 è l'Elysée, sc s la présidence de M. Poincaré I s se son; entretenus sur la situation mi- litaire, navale et diplomatique. Le general Lyautey a soumis au Conseil un nouveau projet de loi sur les exsmptés et les refer més. COMMUNIQUÉS OFFICIEUS oos« JT'Q COMMUNIQUES FRANCAIS Paris, 19 janvier, 14 heures. Nuit calme sar l' ensemble du front. 23 heitres. An cour s de la journée, notre artil¬ lerie a énergiquemettt contre-battu l' artillerie ennemie dans le secteur d l'Est d'Auberive, de la cöte 3o/j et de la Ferme des Ghambrettes. COMMilOl'EJIRITAllOll 19janvier, 23 h. 29 line patrouille ennemie qui s'avan- Qd.it vers nos lignes a été rejetée, la nliit dernière, a l'Est de Fauqüissart. Au cours de la journée, des groupes de travailleurs ont été disperses par nos tirs d' artillerie dans le secteur de l'Ancre. Les tranchées allemand es ont été bombardées avec efficacité dans la ré- gion du canal de la Bassée. Partout- ailleurs, activitê habituelle de l' artillerie. COMMUNIQUÉS ITALIENS Les Italians éfsndan! leur front snMacedonia Rome, 18 janvier. En Albsnie, dans la journée du 16 janvier, un de nos détachements de cavalerie aoccn- pé les local lés ds S .1mi et d'Arra, au Nnrd- Est de Grmeni, dans le voisiuage de ia route de Lustkuviki a Kontza. Rome, 19janvier. Sur le Carso, activilé de l'artillerie. Nous awws d>epersé des détacliements qui es- sayaient une attaque. COMMUNIQUÉ BELGE 18janvier Lutte d' artillerie de grande inten- sité dans la. region de Ramscapelle . Actions habituelles sur le resle da front. COMMUNIQUÉ RUSSE LusRoumains repousssn! unsaffaque ailemarids au SurS dsMoaastirka- Kassincul et remparten} unsuccès partiai u Sud-Ouest dePralsa Pétrog ade, 18janvier. Front Occidental — Dins !a région du vil¬ lage de Sviridoviichi, au Sud de Smorgen, nos éóhaireurs ont penéire dans les retraa- ch men s ennemis oü i's ont pas>é environ yingt Aiieminds a la b ïonne te ; en même temps, nos pionniers faisaieut joaer trois ga'ei ies-mioes. Dans la région k FOu»st du village de Ss- meri ka, notre artillerie a detruit les abris ennemis ; l'ennemi a répondu trèi fiibie- ment é notre feu par one ques obes sur la b ris situé sur la route de Kisseüo B o iow. Dms ia région du village de Kritchka (-inr la B striiza), un parli eunemi d'environ cent éclaireurs s'est approche de nos lignes, mais ii a eté repoussé par noire ftu et nous a abaridonne des armes ainsi que des mina- tioos. Dons les Carpathes boisees. — L'tn-.eroi, eprès avoir lance deux cents obos, a pris i'off nsive et a attaqué ure des collines a 10 versies au Sud du mont Pnevi, mais il.a été renoussé. Front loumatn. — Les tentatives ennetnies dirigées c>iure les col line - au Sud de l'Oitoz oiitete arsêtées par notre feu. L»s Roumains oul repoussé l'att ique allemande au Sud de Monasiiik) Kassinonl. Au Sud Oeest de Pralea, les Roumains ont entoure i n; colline occupée par l'ennemi et om capture de nombreux prisonniers, ainsi qne 7 mitrailleuses. Sur les aotres parties dn front, jasqu'au Danube, fusillades. - LaVisile fies RéforniÉs etExsiplés Paris, 19 janvier. Le Conseil des ministres a examine le pro¬ jet concernant ia visite des rèiormés et exemptés. Sur ia proposition du gén f ra! Ly.iutey, il a décidé que le proje: sou mettra è" la visite les exemptés et reform»- n<>2 appartenant aux classes de 1896 k 1917 incjlus, qui ne furent pas exam n»s a d-mx reprises diffé- rentes drpuis le 2 aoüt 1914 par le Cons i! de revision ou la Commission de réforme. Seront toutefois exceptés de ia visite c«ox qui contr«eièr--nt (ua engagement special avant ie 23 novembre 1916. Una Conférsncs deM. Jui^s Siegfried Paris, i9 janvier M. Jules Siegfried a fait aujourd'hui. au Mus e Social, une conférence fort app'an- dte sur La Guerre et I'Expansion economique. Ii estime q ie la doable action co nbinee de l'Etat et d»-i'tndividu est nécessaire. Pour Faction d» iE at, M. Jules Siegfried préconiss l'établissernent de trois tarifs douaniers, nn tarit générai applicable aux prodtiits austro-aliemands. un turif mini mum applicable aux neotres, et nn tanf preferentie! pour les Allies. Quant è ('individu, il devra redonbler dL iforis peur permetire è noire expansion economique de prospérer en depit des char¬ ges flnsnclères. iiM. Poiearé L'EFFÖRTBRITSRNIOÜE Loadres, ivijanvier. Une importante conférence a eu lien ce matin &Dowiing S re t, sous Ia pr sidence de M Lloyd George, au sujet de Femploi de toutes les ressources en hommes du pays. Letorpillageda «Marmel » Bilbao, t9 jsnvier. Les armatenrs dn vapeur Manuel, torpillé dans son voyage en Angleterre, déciarent qn'ils foupponuaient ie torpillage. Ds avaient observé, ie jour du départ, on individu suspect pi enaniaes notes, pms dispa- ramsant. II ressort des declarations de l'équi- page que le commandant du sous-ma nn etait un toot jeune homme. Ii s'excusa d'avoir 4 couier ie na ire. Le sous-raarin reinorqna le canot portint l'équipage jusqu'A la rencontre dn vapeur Karl, .uiquel il ordoena de recneiliir les naat'ragés. L'AlIeinagne et lesNeutres Le comte Reventlow, dans la Deutsche Tages Zeitnng conseille de ne pas espérer en les neutres : « Ce serait s'iliusionner que de croire que l'AHemagne et ses aLiés paissent encore trouver ch<-z les neutres un accueil bien- veillan', ou, du moins, absou.ment neutre. Trop ne f-.cteurs.nous sont dctavorab'es, et même les »x«-mplfs de la Belgiqne, de la Serbie et du Montenegro n'ont pas eu l'eflet que qnelqnes uns espéraient. La force de la G-ande-Bratagne a impressionné les neutres qui fern du commerc- par mer La lé-istao- ce (tiffic le a prcvoir, drs Fracp.i», a impres¬ sionné les autres peoples da continent. » Gequ'il a dit k un journaliste americain On félégraphie de New Yo;k qn'an cours d'i;m<conversation avecM. Edward Marshall, journaliste amêricain, M. Poincaré a dit no¬ ta u ment è propos de la paix : « Connaissaut les sentiments américains, nous ne nous s; mrncs p <s mépris sur la pensee oui a insptré l'initiative de M. le pré¬ sident Wiisoa. » Nous avons tonf de suite été convaincus que ia suggestion Lite anx nations b lligé- rautes se coscbiait, dans l'esprit oe i'tllustre president, ave z la traditionuelie amitié de nos d ux nations. M,=is ayant conscience de Iutter ponr l'humantté, nous n'avons pas le droit de déposer les armes avant de ponvo r signer une paix véritaffement hu- msine, c'e»t-4 dire étabue sur des principes qui la rendent. réedemeot viab », qui soieot cont' rmes auxdt oi s des t.enpl»s »i énargnent au monde Ie retour d'aussi ierribles catas- tro: hes. » II est mallirurensement certain que l'AHemagne qui affect», en ce moment, 'da se dire victorieuse, bi n qu'eli» ne puisse guère donter de sa d»faite proch.ine, n'esl pas encore müre pour cette paix néces¬ saire. « Nons sommes done condaranég 4 conti- nuer la guerre jusqu'a ce que nous p»is- sions, nes alisé3 et nous, obtenir tes répara- tions et les garanties qu'ont rendims indis- prnsables l'agression dont no >s avons été victimes, les sacrifices que rous avons su- bis et .es pertes que nous avons sonffertes. » La réponse que l»s pays alliés vierment d» faire colleciivenieut a" M. le président Wi son est, 4 cet egard, p.rfaitereent ciaire. Nuns n'avons, quant 4 nous, rien 4 cacher. On nons a attaqués, noas nou» delendons, m us nous ne voulons pas avoir 4 nous dé- fernire pernétnellement contre de nouvelles attaqm-s. Nons vonlons donsdes reparations pour le passé et des garanties pour i'ave n j> o M. Marshall a dernaniê eremite au p-é i- dent p.-inciré si la France estimau que la restitution de ses provinces nerdues, i'Aisa- ce et ia Lorraine, était. comme la reconsti- t tion de la Bslgique. essentie ie a ia con- C usion d'uue paix satiafaisasne. « Nons avons égiDment parlé, dans notre réporu-e. *"ét>artitTepresident, de ia restito- t on de* provinces autrefois arrachées pir la force ou s. pirées contre le gré des popula¬ tions. No'ez bien que, penoant 44 ans, fa Fr nee a étO1ffé Ia douleur que lui can- saient ses anciennes h'e»s res. L'AHemagne lui ovait enfev», en 1871, l'Alsace- Lorraine, m i!«ré ie voe i nnanime des habitants. Quel- que cnisan't regr»t qu'elle en eut éprotisé, Li France n'»ur .it jamais voulu fair» une guerre de revanche. Eü >savait trop, hélas 1 ce qu'. ne guerre coü erait 4 l'buraanité, F ie u a tendu, en pren r t-so n d'êcarter de son roieux toutrs les occasions de confltt. E le s'est montrée patieate et resignée. Eile a Mipuoné des provocations comme cebes ce T nger et d'Agadir et beaocoup d'autres. M iis r ujourd'hui que son sang a coulé par la Lute a'autrui, comment pourrait-eile ne nas éiever une revendication'fondée Sur le droit et sur la justice? » Lamaln-d'oeuvrs fémlnlne enAngleterre Le Gouvernement britannique étndie un projet tevdant 4 créer, pour {"agriculture, dans la zóne des armées, uue veritable ar- mée defemmes portant unueiforme, payées ct.cncadBées, par uae organisation militaire. üa-bi o JrzL -A.P\.:BOisr M Herriot fait appel aux importateurs Le ministre do ravitaiii»ment et de> irans- poris, poursnivant ses efforts pour solution- ner la crise des eharbon-, vient de faire ap¬ pel 4 ia collaboraiion des professionnels qu'on avait trop longu mps t»nus 4 l'écart. Dans nne conférence hier an ministère des fravaux publics, i| a étê coavenu que deux délégnés pour les importateurs rev n leurs et deux d legués pour les imp Ttateurs con- sommateurs, rep'ésentant les intêiêts de toute la Corporation, seront en rapports constants avec ie ministre. M. B ichanx, maire de Saint-N izaire, e' M. Miial, imporia'e.ir 4 Rouen. ont été choisis par las revendeurs pour les repré- senter. LA NEOTRALITÉBELGE ifiDls li Grins Un démenti anglais Une note officielie dit : On rclève d ms ia note adreseée par l'Alle- m;g >eaux neutres, ie 13 janvier, i'ir.seriion suivaute : « O i siit que Ie gouvernement britanni- qne etait résolu. en 1887, a ne pas s'opposer a la revendic ition d'uu droit do passage 4 travers la Be gique, sous les conditions suf - van.es (Ces conditions étaient la garantie 4 la Belgiqne dn maintien de son iutégrité et de son in lépendance dim fsar plén tude et IVffre de payer tous les domaiages éven- tuels causés p.r le passage des troupes alle¬ mande» a travers la B ipique.) Cette allegation, qui est dénuée de fondement, est démentie catégoriquement. i i ii REUNION INTERDITB A BERLIN A I'oceasion dn manifeste de l'ernpereor an p-upte allemand, la corpora'ioa des éto- diaots de. Berlin s'é ait propusé de f .ire nne déinonrtraiion populaire. La police vi nt d'interdire cette manifestation, b en qu'eile fut proje ,83 dans un sens loyalists et natio- naliste. Un Bllan du botlo rosse Faisrnt Ie 'bilsn d s opérafions müitaires qui se sont déroufées sur le tb 4 r> princi¬ pal rusre au cours de l'annêe f916 le colo¬ nel Ciergét énuirière, daus Vlrivatüle russe, les trophées et prisonniers qui s mt tombes entre les mains de nos alliés dnrant Ia cam¬ pagne de l'annêe passc-e et dont voici les ch.ffres : ofBcbr» »nnernis, 8,770 ; müitaires r,O i gradés : 429 000 ; canons : 525 ; mitrail¬ leuses : 1,660, et lance-bombes : 421, Les plus grand- succès ont ete obtenns aux mois de mai, de juin et de jnillef, lor.sqne ie gé¬ nérai Bronssilof a decl-nché sa g ndiose offnosive sur un front de plus de 400 kilo- nièires. Au conrs de ces frofs mois d'opérafions snr ie front Sud Oum r sse, nos alliés ont f it le butin suivant : tffl iters ennemis : 8,030 ; soldata : 360,000 ; canons : 462 ; mi- traii euses : 1,396, et lanoe-bombes : 367. D» gros succes out eté également obtenus aux mois d'aoCt' et d» septen.bre, mais par con¬ tre j .nvDr et fevrier de 1916 n'ont p ,s don- né de irophees anx Russes. Sur les autres mois de l'année revient la partie restant du butin de gaerre. LAMOBILISATION SUSSE (.'Emotion liesAllsmantls La mobilisation suisse a f it en Allemagne la plus vive impression. Tous les journaox l'annoncent en gros caractères, mais s',.bs- tiennent pour le moment de tont com men- taire. lis se borneot 4 dice qu'il s'agit d'iine mesure intern-ure dans un pays voisin et ami, mesure qui ne donne pas iieu 4 une critique. Lapresse hslvéfiqua s'offorcs darassurer l'opinlon Tuut-* 1• press- suis-» s eiïoro» de r sou¬ rer l'opimoo, qui manifeste une certaine nervo-ité en raison de la nouvelle mobilisa¬ tion. Le Bund écrit qoe : Ces mesures*müitaires sont desbrées 4enlever aux fieliigérants tont» tentalion d» fouler le sol suisse, a la suite de vieis itudes de la guerre im¬ possibles a prévoir. La mobilisation suisse place Chaquebclligéiaat en face de la raison el de Ia nécessite de rester en di hors de nos frunhères. Salon ie Beroer Tagbhtt, le pays estimait, malgié tootes les declarations rassurantes de ces demières sèmaines, que la situation créée par l'échange des notes entre les belli gerants dictait uue prudence toute partica- lière. La Zuricher Post d'c'are que la Suisse sau- ra s -pponer les noijveaux sacrifices im po¬ sés par la mobilisation, paree qu'elle est convaincue de leur n cessité et a la ferme volor.-é de défendre sa nentra'ité. Le Vuterbind ajoute que les discussions sur la possibbuó d'ir.vasioo de la Suisse obli- g»ai--nt ce pays 4 fortifier, dms l'un et l'au- tre group» b lligérant, la convic'i tn qu'il est en éiat de miintenir sa neutralitó en toute éventaalité. LaPalestiflg Boniamaae èmoarir de laim L'INDIGNITÉDESTURCS Dans nn Gons il, préside par Djemal paeba et a,.qiif-l sssisiaient un générai allem nd et les consuls géneraux d'Ademagne et d'Au- triche-H .ngne, la lamine en Syne fut dé- crétée. PLUSDE100.000WORTS Le Corriere d'ltaiia dit que, d'après d»S ren<, iguements arrivés a i'Otlice de la pro- p. gation de la foi, HO.OOdpersonnes se- raient mortes de f'aim en Syie. Le L-iban parait particuiièremeot éproavé. A Beyrouih, des habitants ont été recueillis daus les ruts, mourant d'inanuion. Lr nombre d?s suicides s'élève dans des proportions tfLoyabes et toutes ces hor¬ reurs se p oduiseot en Palestine et 4 l'inté- lieur du pays oü habitent les chté.icas. La Situation a Athenea Ln situa'ion s'améliore d» jour en jour É Athènes. L'.application des demandes do l'al- timatum a c immencé jeudi aoir. La libération des venizelistes a eu Iieu Ifl même soir, assurée par le chef de la pobce. Llndeamitó aliouée aux venizelistes serait fixét par nne Commission mixte. D*3soflfi- c.ers assurant le contrö e militaire sont arri¬ ves 4 A hènes. Les éléments torbn'ents accsptont la si¬ tuation de bonne grace, s'incliaaut de rant la decision du rui. Le Transport des Troupes grecques La mi'sion militaire itauenue, sjus la c mmandement du colonel Autigeo, qui fat le réorg inisateur da ia gendarmerie gras- qne, vient d'arriver 4 Athènes pour snrveii- ler le transport des troupes grecques dunt le Pé!opot;è.e. L»s déplactmen's de tro^p^s les plat im¬ portants sont rff.j «nés. E t ca tséqu >nce, ie gèréral MasMi'-poiPos, commandant le 3* c ros, et ie géneral Ghennadis, commanoant I» 4« corps, sont parlis, le premier pour Nauplie, et le second pour Corinth», les nonveanx ch»fs-lieox militaires de leur# umtés respeotivës. ISÏ-GEUNETRAITEISS? Falkenhayn è Eiassona? Le mouvemsnt vers le Hord? Le cerrespondant du Corriere delta Sera a Lord res persiste a affirmer, d'aprè-i d-s dé¬ pêches des pay? balk .niques, que le géné¬ rai de Fa kenliayn se trouverait prés de La- rissi, a Eiassona. II ajoute que les tronpei grecques, qne Ia roi Coostantin avait promis a'envoyer dans le Pelopo è e, an lieu marcher versla S'id, se dirig--nt vers le Nord. L'lnvraisemb able arrivée de Falkenhsya fn Thessalie fer.it présuroer que le plan gr. co-aHemand pour nne action ccmbinéa contre i'armé» da Sarailest mür. Le correspondant ajoote que la nouvellm de l'ari'ivée de F a kenh iya e>t parvenue an quartier générai fr»rc i .. Daus les inihenx officieis angliis ou n'j anenne connaifsincs de nouvelles de sourca gr: cque relatives a la prétendué préseaca de Faik'-nh ya 4 E assona. Le Daily E.cpress publie anssi cette nou¬ velle li ajoute que les tronp s grecqu»s so- raient al lees jusqu'4 violer la zone neutra qui s'atend 4 l'intérieur des terres, 4 partir d'Ekiterina On sait que c'est 4 Ekiteiioa que tas détachernents franco-ang ai; ont réc» ra ment ma uiten u l'ordre ert.re les trou¬ pes royales et ctlles du gouveruement pro- visoi'e. - L'S h isiilitas p^raissent, dit Ia dépêche qne !w s don nons »o s réserves, plus immvr-utes qu'd Hucun autre moment depua I'M que dit 2«r décembre. La co/ere des Crétois On félégraphie de la Canée que ies ré.'ita des Crétins qui ont réussi 4 éenapp r au* massacres d'Athènes — oü les réservistes ont assassmé plusieurs centaines de g»nd o mes créiois et ds civils ori8in;i:et de i'ile et soupp nnés de sympithies venizelistes — ont sou levé une liiriëusecolère dans toute ia po¬ pulation. Des expéditions arrréss s'organisèrcnt aussitöt a'un boot 4 l'antre de la Crèie et e: les s» dispósaient a gagner ia Vieille Grèce par voiiiers, pour y attaquer les troupes royab s, lorsque les agents du gonvernement provisoire réussirent 4 les détonrner de ca pri'iet saus portée uul». L»s volontaires dé- cidèrent alors de s'enröler dans l'armée .na¬ tionale. Le mouvement a pris dans Ia Crè'e nne telleampienr, que l'on évalne que 6.000 gen¬ darmes et 15,000 soldats d'inf intei ie, pres¬ que tons ayant combattn dans les guerres brlkaniqnes, sont prêts 4 rrjoin tro les trou¬ pes nationale» en Macédoine Elies atten- dent seulement des arin»s et les équipa- ments. Tod tes les m»sor»s ont eté prises poor l»s leur faire parv»nir sms tarder. ïïa baiaidon de Crétois est arrivé mercredi 4 Sa'orsiqae. Le cas de M. Bench's, maire d'Athènes On mand» d Athènes, de -la saurce . plus sü e, que l'état de l'ancien maira d'Athèa-is, M Ben, kis, inspire les plus vives iuquié- tudes. Affreusement maltraité par les bande? ds réscrvistes et les ag nts du roi Constannn, la l«r deeerabre, M. B nskis s'ètait vu re u.er l'antorisatio i de (aire appeler un mêdecia poar so'g ier ses plaies. La gaugrèae s'est miie dans l»s b'essaras du bras droit, et les chirurgiens tardive- ment appelésont décidé l'ampiitdtion iraiaé- diate du merabre, mats en faisaut toutes leurs reserves snr les suites. Les forces venizelistesa Cythere Oi mande da Saloniqtte qn'4 ia suits dg nombreuses pé'itions dt li populaiion Ja Cythère, demandaut qu'on la Jeiivra' d» la terreur, qu'une vingtaine de reservistes y exerpaient au nom du roi, M. Crrapmos, r»i rasentant le gouvernement national, a d»b rque dans l'ile avec ua detachement mili aire. La population a accnei li le-; trou¬ pes natioaal 's avec Ie plus grand en. li ut- si sme. Un meeting a été o^aaisé, oü l'oa a prononce la dtchéance du roi. DANSLES BALKANS LaBiisèrê enAibaaie cl a:iItlontéa^gr# Les nou velles quiarrivent da la cöte udria- tiqne rappnrtent que le Monténégro et i'Al- banio souffrent d'une vrhable famine. Ri»a n'arrivant plus par mer et tout ayant été pillé par l'ennemi et les bin des in-u-gées contre lui, tes populations manquant da tont. Ret'ugiées d ins les montagces, elles vivent péuibiement de laitaue ei *e couvr»nt dg peaox d'animaox, toute étotfo avant d»puig ionatemps dispara. Les horam»s t'eneent la campague contre les sold us antrich ens qui foot retomber sor les famines et les eul.uti ia responsabiiité de ia

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Page 1: Samdi16JamicfIIIT Havre

SV Annfe— S*12, (-4: Pages) 5 (fniijsfs— IIHTOÜWIAT11L— BCenlises (■4fePages)

Adffiisbitalenr-Déléjaé-GérantO. RAN DO LETUaüSstraGn,Isjrissisut!issasess,TEL.10.4?86, Rue Fontenelle, 35

^3rsss8TélégrapMqne: EAND3LETEavw HavreSamdi16 JamicfIIITRÉDACTEUR EN CHEF

J.-J CASPAR - JORDANTéléplione t 1A.4U

Sjorêtaire Générai: TH. VALLÉS

Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.80

ANNOJfCESAU HAVRE,.... Bureau du Journal, 11!, boul' de Strasoourg.

( L'AGSNCE HAVAS,8, place de la Bourse, estA PARIS < geuIe chargée de recevoir les Annonces pour

( ie Journal,i, petit HAYREest déslgnspear las AnnoncesJudiclatrss el tégatei

ORGANE RÉPLTBLICAIN DÉMQGRATIQUE

Le plus fort Tirage des dournaux de la Région

ABONNEMENTSLe Havre, la Saine-Inférieur®, l'Eure. O n r.l'Oise et la Somma "•Autres Département! <5 Fr. 11 SOUnion Postale ÏO » ïï® Fr., Ons'aaonneegalement,SANSFHAIS,danslons les BureauxdaPastada Frsms

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AO

LaGuerresous-marineM.Goude,députéde Brest, vient de dé-jposer 4 la Chambre une propositionderésolutionconcernant l'organisalion de Iaguerre sousmarine offensiveet défensive.JBienque rédigée par endroits sur un ton«Ie poiémiqueasscz agressive,cette élude©ffre,sur plus d'un point,un réel intérêt.Et il serait désirablequ'elle provoqufttdesmesures efficacesconlre ia pirateriealle-unande.II est intoiérable en effet de voiraïnsiles sous-marins ennemis entraver notrenavigation,torpillcr et canonner nosböti-ments, miner les ports de notre littoral,tout en bénéfleiant le plus souvent, oupour mieuxdire presquetoujours, de lïm-punité. Dansles deux seuis mois de sep-tembre et d'octobre1816, si l'on en croitIe Bureau Veritas, orgar.e internationald'informations et d'expertisesdont -on nesaurait suspecterIa compétence,les pertesen naviresde commerce,alliés et neutres,auraient été les suivantes: En septembre,77 naviresè vapeurjaugeant 150,679ton¬nes ; en octobre,110 naviresa vapeurjau¬geant 233,341tonnes et 28 voiiiers jau¬geant 9,844 tonnes.Du ler au 10décem¬bre, il a été coulé114,862tonnes de navi¬res alliés.Depuiscette époque,ii n'y a pas dejoursans que nousayonsla tristesse d'enregis-trer ia disparitionde grandsou petitsnavi¬res, au détriment de notre approvisionne-snent en vivres et en munitions, sanscompter la dispariüon de braves marinsque les piratesimpitoyabieslivrent, sur defrêles embarcations,a tous les périls de lamier,quand ils ne les prennent pas pour©ibles.Or, malgréles prodigieux efforts réali-sés, les chantiersnavals,aliiéscu neutres,n'ont pointencoreune capacité de produc¬tion pennettant de livrer, en pleineguerre,des paquebotset des bêtiments de charge€n nombreégala celui desdisparus.Et la situationdevient d'autant plus sé-rieuse que le sousmarin allemand s'esttransformé.Desimple porte-torpillesqu'il«ttait nnsrnAro, io v&ioi maintenant porte-canons, coulant nos navires a coup d'obuset capable même de bombarder les cótes.L'agression de Funchal, le 4 décembredernier, est 4 eet égard trés démonstrative.Et c'est aussi un portemines repdant par-iois trés dangereux l'accès de nos ports.Pour réagir avec efficacité conlre Factiondes sous-marins, ii faut, dit M. Gonde, con-trecarrer leur volonté d'offensive par leconvoyage, l'armement des bailments decommerce, l'installation de barrages oufilets, et par des mesures prises pour gênerleur ravitaillement ; il faut, par surplus,s'efforcer de les détruire, les bloquer dansleurs refuges, attaquer leurs points d'appuiet leurs chantiers de construction.Nous n'entrerons pas dans les détailstechniques des opéralions ainsi préconiséespar M. Goude. Disons seulement que lesmoyens d'exécution qu'il propose sont lessuivants :1° Créer d'urgence une direction, indé-pendante de l'état-major générai, qui serachargée d'organiser la guerre sous-marineoffensive et défensive ;2° Utiliser les arsenaux maritïmes pourIa construction de patrouiileurs, chasseursde sous-marins, sous-marins porte-torpilles,porte-canons et porte mines et au besoinpour la construction de bailments de com¬merce ;3° Désarmer tous les Mtimentsque i'évo-lution de la guerre navale laisse saris va-leur militaire et utiliser leur materiel surles fronts de terre et de mer, sur les bati¬ments de commerce, les patrouiileurs etles chasseurs de sous-marins.Les mesures proposées par M. Goudetnéritent, pour la plupart, de fixer l'atten-tion, et si un certain nombre d'entre eilesont déja été mises en pratique, il en estd'autres, comme l'armement des navires decommerce, uui ont été un peu trop négli-gées.Dans l'étatd'exaspération oüse trouvel'ennemi, nons avons tout è gagner danseet armemeot défensif qui est d'aiüeurs dedroit international.II est possible aussi qne Ia restaurafionde l'aneienne direction des torpilles, crééeparl'amiral Aube, et devenue plus tard ladirection de Ia défense sous-marine sup-primée depuis, soit chose nécessaire 4l'étude de problèmes spéciaux. Maisc'est 4 Ia condition que Ia centralisationnécessaire au commandement supérieur nesubisse aucune atteinte. On ne compren-drait pas que Je grand état-major füt en-tièrement dessaisi d'une, des parts lesplus importantes de ses attributions, puis-qu'il a la charge et la responsabiiité deOotre défense na vale.

Th. Yallée

Oil se fera I'OffensiveUn avis du major Morafh

Le major Morath, dan3 SeBerliner Tage-blatt, écrit qu'on s'aitend 4 une offensivefraiiQiise par Belfort, qui a sans cesse, de¬puis le début de la guerie été ie point d'ap-jpui d» i'aide droite frartpaise et une menacepour Moihouse.Le maior Moratli ajoute one tont»s lesmesures a'ieiuandes sont prises pour purerle co-:o et que «te genéral Foch mordradaas ie graait. »

LE PARLEMENTImpressions de SêMöe(DB NOTRKCORRBSPONBXNTPARTICULISRI

Paris, 19janvier.Les couloirs de la Chambre sont trés ani-més, les tribunes sont envahies. C'est au-jourd'hai vendredi la séance hebdomadaireconsacrée officiellement anx interpellations.L»s amateurs cspèrent qa'elie sera « ora-geuse », seloa ('expression consacrée.Cela ne commence pas mai en effat.M. Abrami vient deaiandar a interpeller legonvemement sor les erénements de Grèceet notarament sur les t'aiis regrettabies quise sont produits le ler décembre. C-tte in¬terpellation est liéa a nne iiuerpeliation daM Abel Ferry sor ie mêrne sujet.M Briand, de sa place, accept la discus¬sion pour jendi proehain, ajoutant qu'il nas'est jamais refosé a tournir aux Commis¬sions compétentes des renseigoements surles nêgociations a^ec la Grèce. M^rcred', ilsera entend a par ia Commission des affairesextérienres et le lendeitiain il espère com¬pléter ses indications.M. Abrami ne peut que déciarer qu'il at-tendra ia date dn jeodi et exprimer i'espoirque les explications seront complètes.Mais voici la drmande d'interpeMation deM. Pres^emaue.déi uté socialists mi aoritaire,et de 39 de ses coiiégoes, sur la note des Al¬liés.M. Briand, qui —cette fois encore — nemoote pas k ia tribune, prie ia Chambre del'tjonrnen sine die.M. ie président du Consoil ajoute que cetteinterpellation loi semble inopportune et sansol'jei. Les aüiés avaient pour devoir de ré-pondre k la question posée par i'iüustre pré-s:d nt des Etats Unis, pays essentieiie mentami de la France. (Vire approbation.) Us sesont exprimés avec calme et sang froid et ilsont iait coanaï re poorqnoi ils repoussaientles offres de pais de l'Allemagne,« Nous avons fait co ensure, dit M.Briand,nos buts de goerre. Qae ponvez-vous de-mander de plus ï ». De chaieureux app aa-dissements sonügnent ces pajo es.< La note des Alliés, pours uit le présidentdn Conseil, exprime ie sentiment de ia na-iiou franqaise ; eile indique son but et lenoble ideal peur iequel nous com buttons etque la victoire nous permettra de réaliser. »Une triple salve d'appiaudissements saineces mots, tandis que M. Mannier Surconfs'écrie:« Nous sommej d'accord, mais faitesdos canons I »M. Pressetöane, vi?ib'emant embarrassê,essaie de d fandre l'opportunité de son in¬terpellation. D'apres lui, on s'occupe par-louv ues ccnouiuns i!r paix el aes Lnta <Jeguerre, il n'y a qu'en France, la ou se tronvela gooverainrté nationale, qu'on s'ioterditd'en parler. Le Reichstag lui-mêrne use doce droit. (Vivos dénégatïnm).M. Pressemane descend de fa tribune assezcontrit, an milieu da silence de la plupartdes sociaiistes.M. Marcel C' chio, qui Ini succède et parleau nom de ia majorité sociaiiste, obtient,par contre, nn complet snccès.M. Cochin declare hantoment qu'i! n'y apas bien lieu d'eagigt-r n.i d -iiat, a'ors queles empires csntraux, qui ont proposé d'ou-vrir des ncgoc'ations, n'ont pas eucore pré-cisé les buts qu'ils poursusvent.— Nous atttndons, dit-ii, que l'Aliemagnaimperiale ait formulé ses conditions netie-ment ét ainsi, nons c oyons servir les inté¬réts de la paix organisée et durable.La Chambre fait une réeile ovation it M.C3chin,et par 437 voix contre 57 renvois ['in¬terpellation sine die..Pendant le scratin.on a rercnrqné de vivesaltercitions entre les sociaiistes, notammententre MM. Brarke et Re «audel, ce dernierpartisan da i'ajournement.Ce vote éclairera 1'Allemagna sur les sen¬timents de la m jorité de nos représentant».La Ch.nabre chscute l'ioterpetlation de M.Guichard sur les affectations arburaires deshommes de ia classe 1889 et leur maintiensous les drapranx.M. Guichard dit que Ie maintien de eet teclasse est illigalet demar.de la libération desclasses 88 et 89. II dépose un ordre du jouren ce s»ns.Divers orateurs sontiennent nne thèsasemblable. lis insistent pour qu'il soit faitappel 4 la main-d'oeavre penale.M. René Besnard, sous-secrétaire d'Etat,combat les arguments de M. Guichard ets'i fforce de prouver la légaitté des mesuresprises. II promet que tous les agncuiteursdes classes 88 et 89 seront detachés aux tra-vaux agricol s.La discussion se termine par le vote del'ordre du jour Barabant invitant le gouver¬nement k rechercher immédiatemeat lesmoyens :loPour que les hommes con voqués avrnt ladate légaie regosveat hue autre compensa¬tion.2» Pour que les hommes de la c'asse 1889soient ramené? daas des garnnons prochesde leur résidence ou euvoyés dans les usi-nes.Cet ordre dn jour, accepté nar !eMinistère,est a-top é a 1'unaoimité. La prochatne séan¬ce est fixé a Mardi.

ALe Séuat a pris en considération nne pro¬position tendant k la c-éation d'un Institutde recherches scientifiqurs par les nationsde l'Eatente, et la prooositton de M. HenryB -rengor instituant ia mobilisation civile.Puis il continue la discnssiou du projetrelatif 6 i'impö' sur les revenus. On adoptePartiele 40 avec nne nouvelle rédactioatenant coropte da la réduction des loyersc-iusée par le moratorium.L'ensemble do projet est voté è l'unani-mité des 248 von n s.Le projet modiflé est intitulé de la man è-re suivaute : « P ojet de loi portantsuppres-sioa de la contribution des patentes et im¬position de plusieurs categories de revenus.»Le Sécat adopte ensuite un projet relatitanx retraits de naturalisation, après avoireotendu divers oratenrs, notamment M.Viviani.Séance jeudi.

ConseildesMinistresLes Ministres se sont rénni3 è l'Elysée,sc s la présidence de M. PoincaréI s se son; entretenus sur la situation mi-litaire, navale et diplomatique.Le general Lyautey a soumis au Conseilun nouveau projet de loi sur les exsmptéset les refer més.

COMMUNIQUÉSOFFICIEUSoos« JT'Q

COMMUNIQUESFRANCAISParis, 19 janvier, 14 heures.

Nuit calme sar l' ensemble du front.

23 heitres.An cour s de la journée, notre artil¬lerie a énergiquemettt contre-battul' artillerie ennemie dans le secteur dl'Est d'Auberive, de la cöte 3o/j et dela Ferme des Ghambrettes.

COMMilOl'EJIRITAllOll19janvier, 23 h. 29

line patrouille ennemie qui s'avan-Qd.it vers nos lignes a été rejetée, lanliit dernière, a l'Est de Fauqüissart.Au cours de la journée, des groupesde travailleurs ont été disperses parnos tirs d' artillerie dans le secteur del'Ancre.Les tranchées allemand es ont étébombardées avec efficacité dans la ré-gion du canal de la Bassée.Partout- ailleurs, activitê habituellede l' artillerie.

COMMUNIQUÉSITALIENSLesItalianséfsndan!leurfrontsnMacedonia

Rome, 18 janvier.En Albsnie, dans la journée du 16 janvier,un de nos détachements de cavalerie aoccn-pé les local lés ds S .1mi et d'Arra, au Nnrd-Est de Grmeni, dans le voisiuage de ia routede Lustkuviki a Kontza.

Rome, 19janvier.Sur le Carso, activilé de l'artillerie. Nousawws d>epersé des détacliements qui es-sayaient une attaque.

COMMUNIQUÉBELGE18janvier

Lutte d' artillerie de grande inten-sité dans la. region de Ramscapelle .Actions habituelles sur le resle dafront.

COMMUNIQUÉRUSSELusRoumainsrepousssn!unsaffaqueailemaridsau SurSdsMoaastirka-Kassinculet remparten}unsuccèspartiaiu Sud-OuestdePralsa

Pétrog ade, 18janvier.Front Occidental — Dins !a région du vil¬lage de Sviridoviichi, au Sud de Smorgen,nos éóhaireurs ont penéire dans les retraa-ch men s ennemis oü i's ont pas>é environyingt Aiieminds a la b ïonne te ; en mêmetemps, nos pionniers faisaieut joaer troisga'ei ies-mioes.Dans la région k FOu»st du village de Ss-meri ka, notre artillerie a detruit les abrisennemis ; l'ennemi a répondu trèi fiibie-ment é notre feu par one ques obes sur lab ris situé sur la route de Kisseüo B o iow.Dms ia région du village de Kritchka (-inrla B striiza), un parli eunemi d'environ centéclaireurs s'est approche de nos lignes, maisii a eté repoussé par noire ftu et nous aabaridonne des armes ainsi que des mina-tioos.Dons les Carpathes boisees. — L'tn-.eroi,eprès avoir lance deux cents obos, a prisi'off nsive et a attaqué ure des collines a 10versies au Sud du mont Pnevi, mais il.a étérenoussé.Front loumatn. — Les tentatives ennetniesdirigées c>iure les col line - au Sud de l'Oitozoiitete arsêtées par notre feu. L»s Roumainsoul repoussé l'att ique allemande au Sud deMonasiiik) Kassinonl.Au Sud Oeest de Pralea, les Roumains ontentoure i n; colline occupée par l'ennemi etom capture de nombreux prisonniers, ainsiqne 7 mitrailleuses.Sur les aotres parties dn front, jasqu'auDanube, fusillades.

-

LaVisilefiesRéforniÉsetExsiplésParis, 19 janvier.

Le Conseil des ministres a examine le pro¬jet concernant ia visite des rèiormés etexemptés.Sur ia proposition du gén fra! Ly.iutey, ila décidé que le proje: sou mettra è" la visiteles exemptés et reform»- n<>2 appartenantaux classes de 1896 k 1917 incjlus, qui nefurent pas exam n»s a d-mx reprises diffé-rentes drpuis le 2 aoüt 1914 par le Cons i!de revision ou la Commission de réforme.Seront toutefois exceptés de ia visite c«oxqui contr«eièr--nt (ua engagement specialavant ie 23 novembre 1916.

UnaConférsncsdeM.Jui^sSiegfriedParis, i9 janvier

M. Jules Siegfried a fait aujourd'hui. auMus e Social, une conférence fort app'an-dte sur La Guerre et I'Expansion economique.Ii estime q ie la doable action co nbinee del'Etat et d»-i'tndividu est nécessaire.Pour Faction d» iE at, M. Jules Siegfriedpréconiss l'établissernent de trois tarifsdouaniers, nn tarit générai applicable auxprodtiits austro-aliemands. un turif minimum applicable aux neotres, et nn tanfpreferentie! pour les Allies.Quant è ('individu, il devra redonblerdL iforis peur permetire è noire expansioneconomique de prospérer en depit des char¬ges flnsnclères.

iiM.Poiearé

L'EFFÖRTBRITSRNIOÜELoadres, ivijanvier.

Une importante conférence a eu lien cematin &Dowiing S re t, sous Ia pr sidencede M Lloyd George, au sujet de Femploi detoutes les ressources en hommes du pays.

Letorpillageda «Marmel»Bilbao, t9 jsnvier.

Les armatenrs dn vapeur Manuel, torpillédans son voyage en Angleterre, déciarentqn'ils foupponuaient ie torpillage.Ds avaient observé, ie jour du départ, onindividu suspect pi enaniaes notes, pms dispa-ramsant. II ressort des declarations de l'équi-page que le commandant du sous-ma nnetait un toot jeune homme. Ii s'excusad'avoir 4 couier ie na ire.Le sous-raarin reinorqna le canot portintl'équipage jusqu'A la rencontre dn vapeurKarl, .uiquel il ordoena de recneiliir lesnaat'ragés.

L'AlIeinagneet lesNeutresLe comte Reventlow, dans la DeutscheTages Zeitnng conseille de ne pas espérer enles neutres :« Ce serait s'iliusionner que de croire quel'AHemagne et ses aLiés paissent encoretrouver ch<-z les neutres un accueil bien-veillan', ou, du moins, absou.ment neutre.Trop ne f-.cteurs.nous sont dctavorab'es, etmême les »x«-mplfs de la Belgiqne, de laSerbie et du Montenegro n'ont pas eu l'efletque qnelqnes uns espéraient. La force de laG-ande-Bratagne a impressionné les neutresqui fern du commerc- par mer La lé-istao-ce (tiffic le a prcvoir, drs Fracp.i», a impres¬sionné les autres peoples da continent. »

Gequ'il a dit k un journalisteamericain

On félégraphie de New Yo;k qn'an coursd'i;m<conversation avecM. Edward Marshall,journaliste amêricain, M. Poincaré a dit no¬ta u ment è propos de la paix :« Connaissaut les sentiments américains,nous ne nous s; mrncs p <s mépris sur lapensee oui a insptré l'initiative de M. le pré¬sident Wiisoa.» Nous avons tonf de suite été convaincusque ia suggestion Lite anx nations b lligé-rautes se coscbiait, dans l'esprit oe i'tllustrepresident, ave z la traditionuelie amitié denos d ux nations. M,=is ayant conscience deIutter ponr l'humantté, nous n'avons pasle droit de déposer les armes avant deponvo r signer une paix véritaffement hu-msine, c'e»t-4 dire étabue sur des principesqui la rendent. réedemeot viab », qui soieotcont' rmes auxdt oi sdes t.enpl»s »i énargnentau monde Ie retour d'aussi ierribles catas-tro: hes.» II est mallirurensement certain quel'AHemagne qui affect», en ce moment, 'dase dire victorieuse, bi n qu'eli» ne puisseguère donter de sa d»faite proch.ine, n'eslpas encore müre pour cette paix néces¬saire.« Nons sommes done condaranég 4 conti-nuer la guerre jusqu'a ce que nous p»is-sions, nes alisé3 et nous, obtenir tes répara-tions et les garanties qu'ont rendims indis-prnsables l'agression dont no >s avons étévictimes, les sacrifices que rous avons su-bis et .es pertes que nous avons sonffertes.» La réponse que l»s pays alliés viermentd» faire colleciivenieut a" M. le présidentWi son est, 4 cet egard, p.rfaitereent ciaire.Nuns n'avons, quant 4 nous, rien 4 cacher.On nons a attaqués, noas nou» delendons,m us nous ne voulons pas avoir 4 nous dé-fernire pernétnellement contre de nouvellesattaqm-s. Nons vonlons donsdes reparationspour le passé et des garanties pour i'aven j> oM. Marshall a dernaniê eremite au p-é i-dent p.-inciré si la France estimau que larestitution de ses provinces nerdues, i'Aisa-ce et ia Lorraine, était. comme la reconsti-t tion de la Bslgique. essentie ie a ia con-C usion d'uue paix satiafaisasne.« Nons avons égiDment parlé, dans notreréporu-e. *"ét>artitTepresident, de ia restito-t on de* provinces autrefois arrachées pir laforce ou s. pirées contre le gré des popula¬tions. No'ez bien que, penoant 44 ans, faFr nee a étO1ffé Ia douleur que lui can-saient ses anciennes h'e»s res. L'AHemagnelui ovait enfev», en 1871, l'Alsace- Lorraine,m i!«ré ie voe i nnanime des habitants. Quel-que cnisan't regr»t qu'elle en eut éprotisé,Li France n'»ur .it jamais voulu fair» uneguerre de revanche. Eü >savait trop, hélas 1ce qu'. ne guerre coü erait 4 l'buraanité,F ie u a tendu, en pren r t-so n d'êcarter deson roieux toutrs les occasions de confltt.E le s'est montrée patieate et resignée. Eilea Mipuoné des provocations comme cebesce T nger et d'Agadir et beaocoup d'autres.Miis r ujourd'hui que son sang a coulé par laLute a'autrui, comment pourrait-eile ne naséiever une revendication'fondée Sur le droitet sur la justice? »

Lamaln-d'oeuvrsfémlnlneenAngleterreLe Gouvernement britannique étndie unprojet tevdant 4 créer, pour {"agriculture,dans la zóne des armées, uue veritable ar-mée defemmes portant unueiforme, payéesct.cncadBées, par uae organisation militaire.

üa-bi o JrzL-A.P\.:BOisrM Herriot fait appel aux importateursLe ministre do ravitaiii»ment et de> irans-poris, poursnivant ses efforts pour solution-ner la crise des eharbon-, vient de faire ap¬pel 4 ia collaboraiion des professionnelsqu'on avait trop longu mps t»nus 4 l'écart.Dans nne conférence hier an ministère desfravaux publics, i| a étê coavenu que deuxdélégnés pour les importateurs rev n leurset deux d legués pour les imp Ttateurs con-sommateurs, rep'ésentant les intêiêts detoute la Corporation, seront en rapportsconstants avec ie ministre.M. B ichanx, maire de Saint-N izaire, e'M. Miial, imporia'e.ir 4 Rouen. ont étéchoisis par las revendeurs pour les repré-senter.

LA NEOTRALITÉBELGE

ifiDlsli Grins

Un démenti anglaisUne note officielie dit :On rclève d ms ia note adreseée par l'Alle-m;g >eaux neutres, ie 13 janvier, i'ir.seriionsuivaute :« O i siit que Ie gouvernement britanni-qne etait résolu. en 1887, a ne pas s'opposera la revendic ition d'uu droit do passage 4travers la Be gique, sous les conditions suf -van.es : »(Ces conditions étaient la garantie 4 laBelgiqne dn maintien de son iutégrité et deson in lépendance dim fsar plén tude etIVffre de payer tous les domaiages éven-tuels causés p.r le passage des troupes alle¬mande» a travers la B ipique.)Cette allegation, qui est dénuée de fondement,est démentiecatégoriquement.— ■ i i ii

REUNIONINTERDITBABERLINA I'oceasion dn manifeste de l'ernpereoran p-upte allemand, la corpora'ioa des éto-diaots de.Berlin s 'é ait propusé de f .ire nnedéinonrtraiion populaire. La police vi ntd'interdire cette manifestation, b en qu'eilefut proje ,83dans un sens loyalists et natio-naliste.

Un Bllan du botlo rosseFaisrnt Ie 'bilsn d s opérafions müitairesqui se sont déroufées sur le tb 4 r> princi¬pal rusre au cours de l'annêe f916 le colo¬nel Ciergét énuirière, daus Vlrivatüle russe,les trophées et prisonniers qui s mt tombesentre les mains de nos alliés dnrant Ia cam¬pagne de l'annêe passc-e et dont voici lesch.ffres : ofBcbr» »nnernis, 8,770 ; müitairesr,O i gradés : 429 000 ; canons : 525 ; mitrail¬leuses : 1,660, et lance-bombes : 421, Lesplus grand- succès ont ete obtenns aux moisde mai, de juin et de jnillef, lor.sqne ie gé¬nérai Bronssilof a decl-nché sa g ndioseoffnosive sur un front de plus de 400 kilo-nièires.Au conrs de ces frofs mois d'opérafionssnr ie front Sud Oum r sse, nos alliés ontf it le butin suivant : tffl iters ennemis :8,030 ; soldata : 360,000 ; canons : 462 ; mi-traii euses : 1,396, et lanoe-bombes : 367. D»gros succes out eté également obtenus auxmois d'aoCt' et d» septen.bre, mais par con¬tre j .nvDr et fevrier de 1916 n'ont p ,s don-né de irophees anx Russes. Sur les autresmois de l'année revient la partie restant dubutin de gaerre.

LAMOBILISATIONSUSSE(.'EmotionliesAllsmantls

La mobilisation suisse a f it en Allemagnela plus vive impression. Tous les journaoxl'annoncent en gros caractères, mais s',.bs-tiennent pour le moment de tont com men-taire. lis se borneot 4 dice qu'il s'agit d'iinemesure intern-ure dans un pays voisin etami, mesure qui ne donne pas iieu 4 unecritique.

Lapressehslvéfiquas'offorcsdarassurerl'opinlonTuut-* 1• press- suis-» s eiïoro» de r sou¬rer l'opimoo, qui manifeste une certainenervo-ité en raison de la nouvelle mobilisa¬tion.Le Bund écrit qoe :Ces mesures*müitaires sont desbrées 4 enleveraux fieliigérants tont» tentalion d» fouler le solsuisse, a la suite de vieis itudes de la guerre im¬possibles a prévoir. La mobilisation suisse placeChaquebclligéiaat en face de la raison el de Ianécessite de rester en dihors de nos frunhères.Salon ie Beroer Tagbhtt, le pays estimait,malgié tootes les declarations rassurantes deces demières sèmaines, que la situationcréée par l'échange des notes entre les belligerants dictait uue prudence toute partica-lière.La Zuricher Post d'c'are que la Suisse sau-ra s -pponer les noijveaux sacrifices im po¬sés par la mobilisation, paree qu'elle estconvaincue de leur n cessité et a la fermevolor.-é de défendre sa nentra'ité.Le Vuterbind ajoute que les discussions surla possibbuó d'ir.vasioo de la Suisse obli-g»ai--nt ce pays 4 fortifier, dms l'un et l'au-tre group» b lligérant, la convic'i tn qu'il esten éiat de miintenir sa neutralitó en touteéventaalité.

LaPalestiflgBoniamaaeèmoarirdelaimL'INDIGNITÉDESTURCS

Dans nn Gons il, préside par Djemal paebaet a,.qiif-l sssisiaient un générai allem nd etles consuls géneraux d'Ademagne et d'Au-triche-H .ngne, la lamine en Syne fut dé-crétée.PLUSDE100.000WORTS

Le Corriere d'ltaiia dit que, d'après d»Sren<, iguements arrivés a i'Otlice de la pro-p. gation de la foi, HO.OOdpersonnes se-raient mortes de f'aim en Syie.Le L-ibanparait particuiièremeot éproavé.A Beyrouih, des habitants ont été recueillisdaus les ruts, mourant d'inanuion.Lr nombre d?s suicides s'élève dans desproportions tfLoyabes et toutes ces hor¬reurs se p oduiseot en Palestine et 4 l'inté-lieur du pays oü habitent les chté.icas.

La Situation a AtheneaLn situa'ion s'améliore d» jour en jour ÉAthènes. L'.application des demandes do l'al-timatum a c immencé jeudi aoir.La libération des venizelistes a eu Iieu Iflmême soir, assurée par le chef de la pobce.Llndeamitó aliouée aux venizelistes seraitfixét par nne Commission mixte. D*3soflfi-c.ers assurant le contrö e militaire sont arri¬ves 4 A hènes.Les éléments torbn'ents accsptont la si¬tuation de bonne grace, s'incliaaut de rantla decision du rui.

Le Transport des TroupesgrecquesLa mi'sion militaire itauenue, sjus lac mmandement du colonel Autigeo, qui fatle réorg inisateur da ia gendarmerie gras-qne, vient d'arriver 4 Athènes pour snrveii-ler le transport des troupes grecques duntle Pé!opot;è.e.L»s déplactmen's de tro^p^s les plat im¬portants sont rff.j «nés. E t ca tséqu >nce, iegèréral MasMi'-poiPos, commandant le 3*c ros, et ie géneral Ghennadis, commanoantI» 4« corps, sont parlis, le premier pourNauplie, et le second pour Corinth», lesnonveanx ch»fs-lieox militaires de leur#umtés respeotivës.

ISÏ-GEUNETRAITEISS?Falkenhayn è Eiassona?Le mouvemsnt vers le Hord?

Le cerrespondant du Corriere delta Sera aLord res persiste a affirmer, d'aprè-i d-s dé¬pêches des pay? balk .niques, que le géné¬rai de Fa kenliayn se trouverait prés de La-rissi, a Eiassona.II ajoute que les tronpei grecques, qne Iaroi Coostantin avait promis a'envoyer dansle Pelopo è e, an lieu d» marcher verslaS'id, se dirig--nt vers le Nord.L'lnvraisemb able arrivée de Falkenhsyafn Thessalie fer.it présuroer que le plangr. co-aHemand pour nne action ccmbinéacontre i'armé» da Sarailest mür.Le correspondant ajoote que la nouvellmde l'ari'ivée de Fa kenh iya e>t parvenue anquartier générai fr»rc i ..Daus les inihenx officieis angliis ou n'janenne connaifsincs de nouvelles de sourcagr: cque relatives a la prétendué préseacade Faik'-nh ya 4 E assona.Le Daily E.cpress publie anssi cette nou¬velle li ajoute que les tronp s grecqu»s so-raient al lees jusqu'4 violer la zone neutraqui s'atend 4 l'intérieur des terres, 4 partird'Ekiterina On sait que c'est 4 Ekiteiioaque tas détachernents franco-ang ai; ontréc» rament ma uiten u l'ordre ert.re les trou¬pes royales et ctlles du gouveruement pro-visoi'e. -L'S h isiilitas p^raissent, dit Ia dépêche qne!w s don nons »o s réserves, plus immvr-utesqu'd Hucun autre moment depua I'M que dit2«r décembre.

La co/ere des CrétoisOn félégraphie de la Canée que ies ré.'itades Crétins qui ont réussi 4 éenapp r au*massacres d'Athènes —oü les réservistes ontassassmé plusieurs centaines de g»nd o mescréiois et ds civils ori8in;i:et de i'ile etsoupp nnés de sympithies venizelistes —ontsou levé une liiriëusecolère dans toute ia po¬pulation.Des expéditions arrréss s'organisèrcntaussitöt a'un boot 4 l'antre de la Crèie ete: les s» dispósaient a gagner ia Vieille Grècepar voiiiers, pour y attaquer les troupesroyab s, lorsque les agents du gonvernementprovisoire réussirent 4 les détonrner de capri'iet saus portée uul». L»s volontaires dé-cidèrent alors de s'enröler dans l'armée .na¬tionale.Le mouvement a pris dans Ia Crè'e nnetelleampienr, que l'on évalne que 6.000 gen¬darmes et 15,000 soldats d'inf intei ie, pres¬que tons ayant combattn dans les guerresbrlkaniqnes, sont prêts 4 rrjoin tro les trou¬pes nationale» en Macédoine Elies atten-dent seulement des arin»s et les équipa-ments. Tod tes les m»sor»s ont eté prisespoor l»s leur faire parv»nir sms tarder. ïïabaiaidon de Crétois est arrivé mercredi 4Sa'orsiqae.

Le cas deM. Bench's, maire d'AthènesOn mand» d Athènes, de -la saurce . plussü e, que l'état de l'ancien maira d'Athèa-is,M Ben, kis, inspire les plus vives iuquié-tudes.Affreusement maltraité par les bande? dsréscrvistes et les ag nts du roi Constannn, lal«r deeerabre, M. B nskis s'ètait vu re u.erl'antorisatio i de (aire appeler un mêdeciapoar so'g ier ses plaies.La gaugrèae s'est miie dans l»s b'essarasdu bras droit, et les chirurgiens tardive-ment appelésont décidé l'ampiitdtion iraiaé-diate du merabre, mats en faisaut toutesleurs reserves snr les suites.

Les forces venizelistesa CythereOi mande da Saloniqtte qn'4 ia suits dgnombreuses pé'itions dt li populaiion JaCythère, demandaut qu'on la Jeiivra' d» laterreur, qu'une vingtaine de reservistes yexerpaient au nom du roi, M. Crrapmos,r»i rasentant le gouvernement national, ad»b rque dans l'ile avec ua detachementmili aire. La population a accnei li le-; trou¬pes natioaal 's avec Ie plus grand en. li ut-si sme. Un meeting a été o^aaisé, oü l'oaa prononce la dtchéance du roi.

DANSLESBALKANSLaBiisèrêenAibaaiecl a:iItlontéa^gr#Les nou velles quiarrivent da la cöte udria-tiqne rappnrtent que le Monténégro et i'Al-banio souffrent d'une vrhable famine. Ri»an'arrivant plus par mer et tout ayant étépillé par l'ennemi et les bin des in-u-géescontre lui, tes populations manquant datont.Ret'ugiées d ins les montagces, elles viventpéuibiement de laitaue ei *e couvr»nt dgpeaox d'animaox, toute étotfo avant d»puigionatemps dispara. Les horam»s t'eneent lacampague contre les sold us antrich ens quifoot retomber sor les famines et les eul.utiia responsabiiité de ia

Page 2: Samdi16JamicfIIIT Havre

a Le Petit Havre — Samedi 90 Janvier 1917

LA NATION-DRAPEAULe cé'èbre inventenr Thomas A. Edison,don', an debat de la guerre, la sympathiepour la cause des allies passait pour êtretiéóe, vknt, par nne d<*claniion émonvanteet soienneth- pobfiée pat' le Sun, d'iudiquerneriement oü allaient sou coeur et sa foi.xG'est en France que se dóronie la pinsb>l!e scè.e du spectacle tragique effort ae-tuellement par I'Europe. Poar moi, point dedoute : la France est aqjouru'hui la « na-a n-drapraa » qae gouv-rne réellement lep-uple, qu'aime réeiiement le people, qaijombat poor un idéel et qui se sacrifie pour;et idéal avec un enthousiasme désintérességttVn pe trouve nolle part ailleors. ..»Oui, les Fiarpiis sont en tr iinde pronverqu'tis sont Ie seul vrai peuple dn monde, feteop e le plus splendide qn'ai jamais coonuIe morde, paree qu'ils unissent en ens lesforces m- térieiles et les forces morales. liscm comb Uu et lotté dans Ie passé pouravoir la hberté, ils «ont prêts A mourir aujoi rd'hui pour la conserver. lis acront lavietoire et ainsi ils pourront garder cette for¬me répnbliciine Alaqnelle ils sonttant attachPs : ils pourront même ramélicrer.» La France est de toutes les nations cellequi a le plus cherehé et !e plus approcbé* laverité. El e a une culture réelle, pas uneculture d affaires comme est notre cnlturiméricaiue, pas ore culture de traditionsgomme I'est la culture arglaise.» Ai jourd'hui, la France montre qu'elieB'est pas proternée devsnt la puissance deFargent, comme nous Ie sommes en Amérique, devaut la puissance du militarismee.-mme on Test en Allrmagne, mais qu'elietie reconnait qu'une seule puisrance : celledu patriotisme. Et cette puissanc? la estsuperbe i contempler. Si jamais la Francepou»ait être détruite. ce serait le plus grandeauclysme qui arriverait au monde !... »

SurleFrontRoiimainLa silüafion de l'armée alliess'améliore de jour en jour sur le

SerethLe Daily Tilegradh re^oit de son comsponêant de Rome ia nooveüe suivant laqu -lied'apiès des dépêches de i'tKrogradc,' la ritaatioo desAiiiês cn Rottmaaie s'améliore d'anemanière constante.La proportion numériqne des forces en-gsg es dans les opêr-riioos actaelles a changé|u faveur des Russo-Roumains.

L'arrêt de MackeusetiLpDaily Chionicle éerit qa'll devicntchaqr.eiour ue plus en ptus évident que I'avancadu maréchal Mackrnsen sur le Sereth estmainienant arrê ee. II reste a savoir, ajo Uele jouraal, si eet arrêi est defiuitif ou seuie-ment momentané.

23 INTPOLOGNELes Souffrancas des PolonalSL,eB rlingski' Ttdsnde publie tine interviewdu protesseur Eihnger, président du Comitépour les secours aux Polouais, qui viem derentrer de Yarsovie, Gü tl a ditigé la distri¬bution des rivres a la pop tlation.L" protesseur Eitinger (téciare que le peu-p'e poranais est dans un etat de détress9tiiiême. La fi xation est beaucoup p'usgrave qu'en 1916. L'année derroère. 100 000personnes regurent ieursiepas dans les cui¬sines pubiiques. Ce noinbre avait déia atteint 130,000le 15janvier.

EN BELGIQUELes Allemands condamneni 30 Beiges

a mortYoulant A font pris rejnindre l'armée dnroi Albert, de nombreux Beiges tentent en¬core de franchir la fiontière, maigró les pé-ril8 qo'tlsy courent. Los Al ernands, voulantabsoiument empêcher des évastons, recoururent A la terreur.Ils viennent de laire p'acarder parioutI'kvLssuivautdu gouverneur général en Del-gique, par intérim :« Le 6 déc mbre 1916 une bande d'unaceataines d'hommes, en partie niunis d'ar-rnes, a tentó de gugner la Hollande én ior-pmt Ie passage de la fcontière. Des tnnte-Bep: personnes arrètées, le tribunal d- cam-Eague, prés le gouvernement militaire detège, 'e 18 décembra 1916 en acondamcétreute Amort et quatre, qui ns coiup aientpas encore dix-huit ans d age et pour les-quvlles il n'avaii pa étabiir qu'elles s'étaientIroitvées en possession d'une arme, cliaconeè. auinze ans de prison. Pour les trots autres,Ie ji g.-mant a é-e plus clement, paree qu'ilU etait pmséiab;i qu'elles fussc it au courantpes moyecs A me tire en oeuvre pour passerla fron.ière.J'ai encore une fois commné Ia peine demort en travans foicés A perpatuité, pareeque les participants out été eéduits par desconducteurs sans conscience et ne se se-ront pas claireroent rendu compie de lagrt.vué de leur dé it. Si, a l'avonir, des casecmbtables se pre.-euiaient encore, ii est Aprevotr que je n'userais pas de moa droitde grace. »

Sous le joug1Le coBseii de guerre sli<mand de Mons aCOud mnó a deux ar>3de prison Mms PaulEoël. le.ujne do depute de Satgnies, accuseeü'a»o:r f.ivorise l:<c»rrespondance eutre lesfamines et les soldats du front. Eile a ététr./t sportée AAix-la-Ch jpeiie. Son mari estcéja inierné.

Les Allemands a AuversLes Leipz ger Newste Nackrtchlen da 1"fapportent les paroles snivantes d'un négo-c-ant aliemand, anci-n habitant d'Anvers,citées par le dépnté Schaidetnann dans saconférence de H-morre.«Si nous abandor.cions Asvers, aucunA'lemtind n3 pnurrait plus y tetoarner.Dans co cav nous dêtruirtons tout ca qnenous y avons coo»truii et créé dans le der-nier quart de siècle. »

L'organisation du vol par les BochesOn a corinalssanee du tie d'un decretfin gouverneur général aliemand en Bdgi-que orgainsant de la f can ia plus cyniauele vol de la proprié'.é privêe. M ordouae Atoes les panien liersL&assi bien' qu'auxcom-nai tqvut?, de livrer a l'autorité rni ita>reallemande toot ce qu'il possèdent ^'oiije sen cuivre, etain, zirtc, Eiebel, bronze, ycompris Irs batteries et au tres ustensiles decuisine et de ménage, ia vdsselle, les bai-gnoirts, les poignées. marteaux et g.rnitu-res métalliques <iepartes, et jusqu'aux trin-Sbs s»rvaut Afixer les rideaux ou les tapis'tsealiers.Les administrations communaïes beigessont somméés de faire l'inventaire d8 cesarticles chez chaque pariicniter et d'en assu¬rer ia reraise Al'anuée boche.En cas ce reïus de leur p-rt — et elles re*fusent tontes. dit-on — des perquisitions etsaisies domiciiiairessont faitesparles agentscasques du kaiser, et les lécaicitvants sontcond-mnés Adeux sns de urisrn et 20.000ma'k' d'amende L^s Allemands se chaigentc» üttüder(iUi-icêoiMquelsebjegj doivenf,j

a laisou de leur c^racière arttstique, trouvergrAce devant leur rapacité.Inutile d'insister sur la disatte de matê-riaux pour projectihs que semble trahir,chez les Huns, cette cliasse aux métauxMais oa ne saurait trop faire ressortir lenouvel et fcaridvleux abus de force queconstitue cette mise Asac générale, et froi-demsnt préparee, de la propriétó privóe.

LA GÏÏEREEAÉRÏE1TNEOnze fcères périssent

a bord d'un zeppelinAu cours de l'une d«."plus rec-vntes chu¬tes de zeppelins en Angieierre, onze irèresont pen.

SUR MERUnOersakealtmanddansTAtlanlitpDèi ie 8 déeembre, le ministre de Ia mariue britannique avait annoncé la présencedans l'At'antique dn Nord d'un navire fellemand armé et maquilló en bateau marchand ; il avait été aperfu pour la premièrefois le 4 déeembre.Da nombreuses dépêchrs font connaitre lafa?on dont se conduisait ie corsaire.Le Ntw Yodc Herald annonce que le navire Samiand, tftrété par ia Commission dasecours aux B li/es, est arrivé dans le portde N-w York le 17janvier.Le csphain.j declare que le navire fat ar-rêté et visite a 868 mi'les de Land's End parun écnroenr de iner prussien, maquiilé ennrvire marchand américain.Purmi les personnes qui se trouvaientbord des navires coulés par un corsaire quiont éte débtrquées A Parnambuco, se trou-vent 13 Américaitis.

Les prooddéjS al/emaadsLes hommes des équipages cipturés saplatgnect en géaéral des traite meats qu'ilsont subis.Le capitsine da Radnorshire a déclarê quele corsaire aliemand qui t'arrêla avoit dosbatter;e3 masqoees et avait aröoré le pavilion anglais. Arrivé a peu de distance il sedémasqua, roenapant de couler le navire s'ilne se rend :it pas, et aborda le Radnorshirel'éqttipage fait prisoanier fut transporté Abot d du corsaire et eufermé dans ia cale,qui fut herroétiqcemeat fermée et oü il passaplusie .Ts joore s-ns autre nourriture quedu pam et de i'eau.Aprèv s'êire emparés de iontes 183valeursè b rd du vapour anglais, les Allemandsplacèrcm de la dynamite de chaqae cóié dunavire et y roirent ie feu.Le c^pitaine du corsaire fit cinématogra-phier 1 s scènes qui se passé- ent A bord dotous les navire3 capturés, sfia, dit-il, defoornir au katser les preuves des actes de« bravoure » de ses marins.D'autTs membres de l'êqnipage dn Radnershire op t fait aussi des oéclarotions, quiout vuemantemu la population sur les mi¬sères et les humiliations oo'üsont enduréss.Sutvani. un téiégramme da N<w-York, lecapitaine du voilier francais Nantes declareque ie corsaire a arborö Ie pavilion britan¬nique jusqti'A ce que son navire ait obéi Al'ordre qui lui etait donné do s'arrêter. Cen'est qn'après que ie corsairohissa le pavibonaliemand ; il ne re<semblait en rien a nanavire de guerre. Un équipage da prise, fattout d'abord placé a bord du' Nardes, aprèsquoi les Ailema-ids firent sauter le navire.L'ómotion nux Etals-Unla

La présence d'un corsaire aliemand dansFADaritiqu» cruse une vtve préoccopatioaaux Eiats-Unis, slnsi qu'en ténioigoe ia dé¬pêche sr.iv.iöte aéressée de W. shingtoa anMorning Post :« Le dép ftemonl d'Etat attend avec inté-rêt et enxiete le rapport officie! sur les agis-sements du corsaire aliemand dans l'A'lan-lique, dans le but d'étab ir si les Allemandsse sont de nouveau rendus coupables de piraierie, s'ils ont violó les régies de la guerreen coulant des navires et s'ils ont pris lesmesnres nécessaires pour sauv^garder lesex is ences des équipages des navires captu¬rés. »

L'émolion au ErésiiLes journsux brésiliens protcstent do plusen pius énergiuuement contre la piraterieallemande en d:sant que ('exportation bré-si-ienne, unique ressource du pays et basede son eqni ib'-e économtque, est en péri).L'Ailemagna provoque le moede entter,mais le Brésil saura défendre ses droitscomma il faudra.

UntorpüleyritalianpénèlredansleportdeTrissieL'un des officiers qui y prirent partfait Ie r 6c.it de ce raid auciacieux

II y 8 qnelqces jours, un commuaiquó de l'aml-rauté iiaiieriue sigualait. eu lermes brefs, qu'un•orp,n u--ita ien, pOnétrsutdaas ie portde Trieste,y avait torpi té un transport qui s'y trouvait.C'est la nuit, s>us une pitiie battante, par untemps épouvantabie, que in torpiSleur quina leport de Venise.A qiieiqiies kilometres seu'etueotde ls có'e autricbienne, le commandant déelarases bomases-- ignorants de la mission qu'ilsdoiverit«coomplir - que le but è atteindre, c'estl'intéri-nr même dn port autricbien de Trieste, siprotégé qu'il soit par ses batteries et par sesmines.ós laissocs Ia psrole a l'un des officiers quipnrenl part a i'cxpeditioa :Arrivés A six roilles de l'entrée du port,après uce beure de lente navigation, dansie silertce le pins rigourenx, on fut en vnede Muggia, et, Aunevitesse de trois milles,oa te mit a cheivher la « Lan erna », lejhare principal du port da Trieste. Oa'npercut A 200 mètrês sar notre droiie.L héiice fut arrètée, pinir qu'il n'y eüt pa3de siilon lumi? eux, et op appiocha ieote-ment |>onr arriverau point oe l'en;rée dnport oü lea torpit!e3 pouvaient êire lanc;csntilement.On régla les torpilles A2 niètres et 1 m. 80de profond *ur. L'ordre que l'oa avait r»cads les lancer coü e que ooüte dans i'inté-nenr da port même, oü ia présence deplusieGrs transports avait été signaiée lomatin par nes avioes.Après avoir esq uivé, A force d'adresse etd'hibilelé, les mines flottanics, dont lesalentours de 1'cBti'óe étaieot abondammontpoorvus, on arrive au point vouiu.Lrs sentioelies s'étaient réfugiées a l'inté-rienr de leurs guérites, A l'abri de l'averse.Mais un chien aperqut sans donJe la phos¬phorescence produiie pa« la decharge danotre condénsfiteur de droi'.e, et, dans lanuit, des aboiemeats inquiets reteaiirent.Immédiatement après apparut a notre ba-bord one viva lusnière. On nous demandaitle mot d'ordre.NjInreiieniPEt, nous i'ignorions.II ne s'sgissait pias qne de parcourir en¬core ISO roètres poor èire en position d8lancer les torpilic-s Le commandant, Atonthasard. donna l'ordre de rópondre : Torpe-dohimtft» f53.Cela rendit les sentinelles perplexe», jusletemps nécessaire pour arnver en aog-mentant notre vites&e a l'enibouchore da;)ort Ce lat i'affaire da queiqnes «"concles...es deux torpilles jadlirent de iears étuis,droit vers {Intérieur ifa port.

et pendant qn'il exéentait ce virage pérü-leux. deux éponvanlables explosions donnè-rent l'alarme générale A toutes les batteriesde la place.Sur les collines, les fnsêes et Iss signauxse snivaient sans interruption, mais, lieu-renseroert, les projecteurs n'entrèrent enfouc mn qn'après ekiq minutes. lis n'étaientpas pr its 1lis cberchèrent d'abord dans Ie ciel, puisils louiiièreot la mer et ne réussirent pas atronver notre torpilleur qui était heureuse-ment enveloppé dans sa propre fnmée.Ainsi,les batteries autr chiennescommsncèrentanbasard un leu qui dura an quart d'heore,pendant que les roarins. joyeux de la bonnerénsstte de leur expedition, riaient A gorgedéploy, e de l'epouvantabls contusion qu'ilsvenatent de crètr dans le port ennemi, avecce brusqae réveil nocturne. »

Navires coulésSont annoncés comma conlés :Anginis.—VappurGarfield.3.S38tonnes, 3907-vapeur Muster, 373tonnes, 1918; vapeur Aue'-en*cray, 3.916tonnes ; vapeur Manchester, eo6 ton-n s, (891; vip-ur Inventor, 7,679 tonnes, 1910vapeur Wragby,3.6U lonnes, 190t,No végien. — Vapeur City-af-Timpico, 1,813locoes, 3903.Espagnol. —Vspeur Sfmuel,8,419lonnes, 1894.Equipage sauvé par le vapeur suó-ioisKirtFrancais. —Voüier Librté, de 166 tonnes,pattenant au port dePaimpol.Un sous-marin espagnol

dans les eaux dartolsesLe sons-marin espagnol IsaacPerai, deS00 tonnes, venant d'Amériqne, est sigualéaans les eanx danoises.L'haac-Peral a été consfrnit aox Etats-Unis pour le compie de l'E-pagne. Son no rarappelle celui de i'inventeur d'un sous-marin qui, il y a qoelque vingt cinq an% Ir-gora queique temps sur la hste de la fiotteespagnole.

L'lipiisurleRevenuLcRègiemfutpoori'élaklissemèntticriiapölgèBéralsurIe Revenu

Ce décret-règlement a paru jendi au Jour¬nal Oficul. II na diffère de celui de i'anaéederr ière que dans les dispositions adopteespour i'apphcatiOD de la loi du 30 déeembre1916. qui a rendu dösormais obligatoire ladéciarat on du revenn au dessus de 3 000Ira nes (et non plus do 8,000), et décide quecette declaration, au beu d'etre globalecomme auparavant, devra être détaillée« par nature do reveaus ».Le décr9t est divisé ea quatre chapitres

***Le chapitre traite « dn revenu imposa-b!e ». Pour le aétsrminer, les revenos sontclasses de la fapon suivante :B"V<misdes propriétés foncières ba'ic-s;Revenus des propriétés f incieres non bftliesRi-venus des valeurs et capitsux mobiliers ;Benefices de l'exploilation sgricole ;Bfiüéflcesdu commerce, de t'industrie, do i'ex-ploi'aUonminièra et dr-s charges et offices ;R veous dos professions tihérales ;Rovenus des emplois publics el pnvés ;Revsnus do lous cap taux et de iou!e5 occupa¬tions lueratives non dénommées cl-dessus ;Retvaites,pensions et rentes viagères.Four cbaqtie catégorie de revenus, Ie revenupet est eobS'itué par I'excédent du produit brilteff'-ctivement réalisé, y compris Ia valeur desprofiis et des avantagrs dont le eontribuable ajoui en r.sltue, sur les d>penses effecluées envue (le l'aequisition et de la conservalion du re¬venu.Ces dépfnsas comprennent notaramentEn ce qui concerne lei propriétés foncières, lesfrais de,gestion, d'assurances, d'eniretien et l'a-mo lissement du capbat immobiher, A ('exclusiondes sommesdépensécs pour l'accroissement dece capital ;En ce qui concerne les valours mobilières, lesimpóis dont ia charge annuelle incoasbe au pos-sesseur de ces valeurs ;En ce qui concerne les exploltalions agricoles,eommerciales, Industrielles et sutres, leloyer ou,si l'exploilant est proprlêtsire, Ia vaieur locativedes fonds sur le quels porte Sexploitation agri-eo!e. sinsi que des propriétés immobilières occu¬pies pour les besoios de toutes les exploilaiionsci-dessus montionnées; l'intérêl des capitauxprè-tés a l'eatreprise lorsque is persoanslité de ceHe-ci est distinete de ceiie de IVxploitant; les traite-ment*. salaires et rétributions diversos payés auxeu p'oyés, ouvriers et suxiliaires, ainsi que iavaleur des avsnlages et des produits qji leur sontconcedes en nature ; Ie coüt des matières pre¬mières, les frais génér?ux divers et les frais d'as-suranee ; le toyer riu mstériet et des installationsn'aysnt pas un caractére immohilier ou.si l'exploi-tani cn est propriélaire, les frsis d'eniretien etl'amorlissement, en tenant compte de la nature etdes conditions de ('exploitation, a l'exc!u*iondessommes depensées pour donner une plus-valuel'oulillage et do ceües affeetées a l'extensionde l'eriireprise ou A la consii ution de réserves;En ce qui concerne les professions, emplois etton es auires occupation* lucrative*, les frais detoutes natures et les dépenses que néee-ssdespécialement l'exeretce de la fonrtton. de la nrofes-sion, de Femploiou de l'occupation, atasi que lesretenues supportées et les sommes versées pourla constitution de pecsi ns ou de retraites.C'est le total des dtverses sources de reve¬nu» de ehaque eontribuable, ainsi étabUeset 8pEcifi»es, qui servira de base A l'impót,après retrancbement des diverses öéduc-tiocs accordées pour charges de familie.

**#Le chapitre II dn décret-règlement traite« des Declarations •>Tout coutnbuabie pas¬sible de l'impót devra, sur les formules rai¬ses a sa disposition dans les mairies, indi-quer tes ooms, pr noti*s, résidence, mon-tant et répariition par categories de ses re¬venus, charges Adéduire par application de{'article 10 de la loi ; s'il est marié, s'il a despersonnes a sa charge, etc.Les formules de declaration dont nonsvenons de parler guideront le contribna-ble, qui n'aura qa'a les renapiir.L'artiole 6 prévoit le cas da eontribuablequi estituera qn'il n'est pas passible del'impót Araisoa du montant de sou revenngobai :

vcnu au moins éga!au minimum imposable,aprèsdéduction des seulcs deltes et charges peur les-qu.-llesdes indications auront été foucnies par lecoBtribuable dans les conditions fixóes par leparagraphe préeédem, et auront été l'objet dojusiincatioas suffisanies.

ap-

Perte d'un Steamer finïandaïaISO Victimes

Le correspoadant du Morning Post AStock¬holm apprend par on télégramme de Berlinque le steamer fiaiandais Skiftts fut eonlépar un sous-marin ou una mine et que 180psrsoanes périrent.

***Le chapitre III, qui traite « da contrö ledes dóclaratioas et taxations d'offiee v, ett leplas important. Neus ie reprotlnisons inextenso :Art. 9. —Les éclaircissements que Ie contri-basble est, !o cas écbéant. tenu d fournir poarpermeüre Ia vérifio-t os de la décisiation ou'il afaite en coipotaulé de la prescription de i'ertlcie36.paragraphe i". de la loi, peuvent lui étre de-mandés verbülomentou par ócrit.Lorsque ie eontribuable a ref isé de répondrs aune demacde vu' sic d'êelaircissements, ou Iors-que la réponse faite a cette demande est consicté-rée par le conlröh ur comme équivalente a unrefus de répotdre sur tout oü pgriie des points aéciaircir, le controleur doit, avant do procéder aia laxalion d'office, renouveler sa demande parécrit.Toutes les demandes écriles doivent indiquerles points sur lesqae's le contfèleur juge néces¬saire o'obtenir des éciaireissements et assicnerau eontribuable, pour fournir sa réponse, un dê-lai qui ne pourra être inférieur Aqusnzejours.Les lellres d'anis reproduisent le texie completde l'articie 19de la loi et avertiss- nt Ie eontribua¬ble que, fnule par lui do rópondre dans le délaifixA,tl sera passible de la sanction prévua nar lepremier paragraphe dudit article, c'est A-dire Iataxation d'office.

Le chapitre IV est intifulé : « Dispositionsdtverses ».E les indiquent les lormalités A remplirpar ie contribnabie qui anrait été inscrit Atert an ró^e d'une commune daas laqaellei! n'était pas iraposable.E les prévoicnt autsi — tnsis ce n'est quela repéliiicra des ariieèes 14 et 38 da décret-réglement de 1916— que !e fisc poarraréeupérer sar ia succession d'nn eontribua¬ble iorsque celni-ci aura été omis A tort oninsuffisarameat imposó aux rö'es de I'anaéede soa déeès ou da l'une d-s ciaq annéeaan érienres. Ce qui revient A dire qne lessuccessions sont désormais soumises 4 l'in-vestigation du fisc an regard de l'impót surie revenu.

LesdélaispourlesconlribyahlescmpécliésU i second decret promulgné jeudiaccordetm détai supplémentaire sux contribuablesqui, par suite de fores majeure, seront em -pêchés de souscrire en 1917, dans ie délai lé-gal, ia déHaraticn de lems reveno3. Ce délaiprendra fin trois tnois après Ia cessation, deshostilités.Les contribuables mobiiisés dans la zonedö3 armées on dont la résidence est sitnredans une localité envahle ou comprise daasla zone des opérstioas raiüt.iires, sont pré-sumés se trouvor dans le cas de force ma¬jeure.

ChipsLeeaieCifatioiif k l'Ordre da Jour

Du Corps d'arms'e :M, Charles Coursanlt, de Bsrnières, dontie pèra est agricuheur en cette commune,soldat d infanterie, a éts cité en ces termesA l'ordre da corps d'arrnés :Fusilier mitrailleur. Excellent soldst. Le 16aoü 39i3,après Ia coaqaê-e d'una position eane-mie, s'est instailé le premier sur ia nouvelletraocbèe et, pendant une contre-attaque. a se.rvison arrae avec fe plus gfaaü sang-froid sous unviolent bjmbardement.

De la Brigade :M Ilanri Ridel, d« Libeboane, sapeer au88» d'infacterie, a été cité A l'ordre de labrigade dans ies iermes suivan:s :Désigné psr sa compsgnle pour vérifier Iemontage d'une ctrarge dVxpiosif'destiné a It re¬connaissance, s'est offert s'eontanément pouralter la placer dans ies flis de fer esnemis et s'estacquitïó de sa-périiieuse mission, ittiigrö uncfusillade précisede i'eanemi.

Du Régiment :Le caporal Georges Couturier, de Ia C. M.3du 39e régiment d'infanterie, a été cité Al'ordre da régiment :N'a eessé, nendaat tout le temps que le régiment est res'é sous Verdun, d'assurer jusqu' -npremière Ilgae le ravitaillement en munitions,sous des bouibardenn-ntsd'une exbétne violence,falssnl preuve d'un sang-froid et d'un mépris ab-solu du da:ger.M.Georges Couturier, qui est doraicilié rneda Doc'eur-Fauvel. 38, était, avaot la guerre,comptabie aux Tréfileries.André Durand, soldat au 155» régimentd'infanterie, a été cité A l'ordre du régi¬ment. :A élé blessé grièvement an moment oü aprèsun glorieux asssut il repanait le 35 novembre1336a la poursuite de I'ennemi.M.Dnrand, qui habite lt s Acacias et quiexeiqtit avaat la guerre la profession deChef cuisinier, a quatre frères qui combat-tent gloriensemem pour la France. Un autrea doané sa vie Ala Patrie.M Eagènc Leporq, d'Yport, soldat bran¬cardier au 22®territorial d'infanterie, a é écbé 4 l'ordre du jour du régimaat en cestermes :Solist trés énergique. Sous les plus violenlsbombirdemeBts. lore de t'atbque du 24 octobre3936rt les jours sravan's. s'est porté au «ccoursde eatuarades btessés jusqu'au moment oü, Aboutdeforce, il a dfi être évacué.

La Taxe du Sucre

0.40 les S5ug ammes, 0.75 les BCOgrammes eti .18 les 730grammes.Art. 3.— Les prix de la venle en gros devrontêtre Inférieurs Aceux fixés ci-d^ssus, d'au moins7 francs psr quintal lorsque les aeheteurs serontnégoc anis detaillenis, et d'au moins 30 francslorsque la vente on gros sera faite a des Comitéscanton8t)xde répariition.Ces prix s'eniendent pottr marebandise dümentemballée, de poils net pour les rafflnés, de poidsbrut pour net pour les granulés et les cristalisés,rendue franco au domicile du detaiUantou francogare du Cetniiêeantonsl de répariition.Art. 4. —Toute contravention au présent ar-rêtè ï£ra relevée ct poursuivie conformémentsus tnfposiüons de 1'article9 de la ioi du 20avrii39 6.Art. 8. - Est abrogé l'arrêié du 31octobre 3936pnriant taxation de la vente du sucre au détai! etsu demi-gros dans ie département de la Seme In¬férieure.Art 6. —MM.les sous préfets. maires, officiersde gendarmerie, commisssires de police, agentsde la repression des fraudes et tous sgents de laforce pubUqnesont chargés dïassurer i'exéculiondu próssut arrêté.

Le prêfct de Ia Seine-Infèrieure,ALFRED SiOBAl.V,

CONTKE L'ALCOOLISMEA la suite de réunions ayaut pour objetla lutte contre i'alcoolisme,les documentssuivanlsnous ont été communiqués ; ilsémanent; i'un du Comité de {'Industrie,du Commerceet de l'Armement du Ilavreet de l'Estuaire de Ja Seine, l'autre del'Unicudes SyndicatsOuvriers du Havre;Comité de l'Industrie, du Commerce et dePArmement du Ilavre et de l'Estuaire doIa Seme.Monsieur Briand, pre'sidident du Conseildes Mintsires. Paris,

Sur convocation de lenrs présidents, lesmembres da Comité de i lndustrie, da Com¬merce et de l'Armement da Havre et del'Estuaire de la Seine, et les membres de laSection Ilavraise da Ia Ligne Anti alcaoliquese sont réucis, et spiès avoir eatendaM. Caavtn, délégoé de la Ligue Nitionalacontre l'Aicoolisoje, demandent au gouver¬nement, dans i'imérêt de la Déf-nsa natio¬nale, ia suppression immédiate ds la ventede l'aicool.

G. Ravf.rat.

Union des Syndieats Ouvriers da HavreMonsieur Briand président du Conseildes Mmistres. Paris-

Les délégnés de i'Union des Syndieats ou¬vriers du Havre, réunis ie 18 janvier, aprèsavoir etitendu le eamarade Cauvin, délégoéde la Ligaa NHionaie contre l'Alcooiisrae,approuvent la campagne sntialcooiique,considérant qae l'alcool rnine ia race, para¬lyse la Dêfense Nationale, retarde l'émanci-pat oa ouvrière, et demaadent au gouverne¬ment la suppression de l'alcool.

Le secrétaire,Louis Francois.

L» Taxe 3** e® ëu Ss.fgï©Le Journal officiel publie le décret sui-vant :Arlicifl premier. —Le prix maximumde I'orge,y compris l'e courgoon. de bocne qusiité et detoute provenaceo, pesant eu moins 6->bilograui-mes A I'üectoliire et ne conlenant pas plus de20/0 d'impuretée, ne peut 6ire supérieur s 3i fr.par 300küogr. pris chez le producteur.Arl. 2.—i,e prix maximumdu seigle de bonaequaiiiéet deioutes provenances ne peut êiro su¬perieur A30 fr. les 300 kilogr. pris chez le produeteur.Art a. — nes prix fixés aux ariicies i et 2 ci-dessus pourroat éire tusjorés d'une somme re¬presentative : (• des frais de eamioonage, de ma-nutemion tl autres frais, de la rêmu èraiion desCommercuntsintermédiairc-s,sms que t'<nsemblede ces frais puisse dópasser 3 fr. S0 ; 2»des fraisde transport par voie ferrée de la gare de departa Is gare du lieu de consorsmation.Art. i. —Sera puni conformément aux dispo-sitions de i'arücle i"- de la loi du 29juillet 39-6,quiconque meitra eo vente ou vendra des o.-«esct des seigles a des prix supérieurs aux prix iix.'Ssux ariicies 1 a 3 ci-dessus, ou annonceia, pu-bliera ou afficbera des cours supérieurs a cesprix iimités.

ïsnporfatiens en ïnglefevreAvis de ta Chsmbre de commerce;La Chambra de commerce a re?a dn BoardOf Trada, Import Restrictions Department,l'avis qne toutes les demaudes de licencesd'importation en Grande-Bretagne doiventatemionner :l.a date de l'expMition, c'est-A-dire, soit Iadate oü la marchandise quitte la rosison ex-E'durice, soit ia date du depart au port d'emarquement.Ou la déc'aration que la marchandiss n'a pasencore eté cxpediee au moment de ta demundsde bewees.Le Bo.ird Of Trade attache Ia plus grandeimporiance Acette déci&ratton.Un modèle de la nouvelle demands de li¬cence est tenn A ia disposition des intéressésau secretariat de la Chambre.

Ij** Créaitcfs dies RéficgléaOa communique :Les colieciivités on les pariicaliars, quiauraient fait pendant i'année 3916<iesavan¬ces oa des fournitures quelcoaqaes pour ieservice des R-fugiés et qui n'en aura-entpas encore soiiicité le remboorsement sontinvités a proêuire lenrs mémoires A ia Pré-fectore avant le 15 fóvri-r.terme de rigueur.Pas'é ce délai, i's devraient attendre ('épo¬que éicignóö d'un rote de nouveaux crédtts.

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des

le

Immédiatement, nn feu nourri de mous-queterie fat dirigé de b» Lantema contre1ougiDe des siilon* des tovpiltes ; c'était i'n-oiqoe point <1« ropère pnnr l'eonerei. Ij$,torpii eur, a*ecsa uiaffeion <ï»droife, tournasur iagaucbe,ooiuyafemólo«(üuseppioo?,

II pent en produire Fsffirmaliondans les deux)r<miers niois de l'aaaée en l' ciressant au con-róieur dn li*u oü it reside.Cette sffivmationdevra être accompagnée, s'il ylieu, dos indications meniionnees dans le psra-rarhes c) <t il) de 1'article3 du présent décret etue celies prècisées par le par«grapbe b) du mö-me ariicle qui sont relatives a ia designationdest rsonnes do ia famiile du contfibusble pour les-quelles ce!ui-ci réclame les impositions dis¬tinetos.Le controleur vérifie celle affirmaüon aprèsavoir d-maudé, s'il y a lieu, de* éclairei sementsAson auteur. S'il ne la reeonnatt pss exacte. 31peut taxer d'- fficece dernier comme tout cont i-Duablequi n'a pas iait la d«>cl»rationde son reve¬nu, snif !e droit pour t'asstijeWide réclamer ccc-Ire ion imposition dansles deiais (éganx.Larbc-o 7 vise Ie cas do coatriur.able qui,taxe d'office comme il vient d'etre dit, récla-mera la décharge de son imposition pour lemori* qne son revenu Deposable ne Te ren-drait pss passible de l'impót eénéral sur ierevenu. 11aura, dans sa réclamatioa, a four¬nir les indications spécifiées ci-dessus. Dansce ca.»:L'sdraioistratlon est tenuo de prouver que lecoDlribuablesssujeüi élsii psssible de l'impót.Pour fairs 1»pr«-nvos s>tcharge, i'administra-tion dojt éribiir que, dan* Pannés qui a préeédéceiie de sen itsposiiios, i'assujetti a joui d'un re-

Le Pi'éfet de ia Srine-Inférieare, Cheva¬lier de Ia Légion o'nonneur,Vu : La loi du 20 svril 3916sur la taxationdenrées et substsnees ;Lodécret du 3«'janvier (9!7portant tsxation deia vente en gros du sucre ;Les avis du Comiiéconsuiiatif pour la taxationdes denrées et substances et du Comité départs-mental de répariition du sucre ;ARRETE:Articlepremier.—A partlr de Ia publication duprésent ariêlê, ia vente au détail du sucre dansle département de in Seine-Inférieure ne devrapas être eff.'c'uêe Ades prix supérieurs aux prixsuivanls. au kilogramme :Sucre raffinè, rasse et rangé cn bol es de car¬ton ou en eeisses et psquets, 3 fr.os ; Sucre raffi-né en poudre. glsee ou semoules diverses, i . ts :Sucre cn pains, (.66; Sucre en morceauxirrégu¬liers, gros ei petits, décbets de sucre, 1. 60 ; Su¬cre crislallisê ou granulé, de toute origine, en;ros et petits grains, en pondre, gi-.ce. semoulesliverses ou piló, 3. SS; Sucre roux, 4. 50.Art. 2. — Ces p;ix s'eniendent empaquetsgecompris, avec les caisses, holies, sacs, cartocna-ges ou papiers servant a ia livraiaoa. Fs serentrffiehés d'une marière apparente ' et iisibie daastous les locouxoü le sucre est mis en venie.II est f nneliement inte.dit aux dftsülants. nonïeule-T.ent d'exigcr un supplément quflconquepour la vonle a domicile ou pour toute autrecause (origine et marques sprc ales, qualités ex¬tra, etc !. mais encore de ne livrer du sucre qu'ala condition d'aehat simultané d'une sutre denreetaxêe on non.ToiUefoia,avec Ia mise en service de* cartes darépariition quï eoroportent ta déflvrance de sucrepar 250grammes et rauUiptcsde -.Su,le p-ix de-macdé pour les frecücns de kilo pourra étro :A: pour le sucre a i.85 le kito : 0.4S les 259grammes, Tl.83 les sou gramm°s et 1.23 lex 559grammes ; Bipour le sucre a 3.83 ie kilo . 0 loles 2ÖUgrammes, 0 80 ies 500 grammes et 3.29ies 750grammes ; Cjjour Ie sucre 4 t.#0 le kito :

Sis|*fH éSB*Ang«r*-trwTbiltuiit mr I© for*

Le corttrc-aroirai gouverneur da Huvrevient de ' écider que les suj ts étraugersbavaiiiant dans l'enceinte du port d-vroaté re munis d'une carte spéciale dont ils de¬vront taiFfesans délai la demande au capi-taine de frégate commandant du port.Cette mesure ne s'applique pas, bien en¬tende, aux sojete beiges qnt out été l'objetd'une régiemeutation spéciale.A panic da i»r lévrier Wi7, dernier délai,tout sujet étranger empioyé Ann tilre qael-conque sur le port qui serx troavénon munide ce document devra êire mis Aia disposi¬tion de M. ie commissaire spécial.La presente carte ne dispensera pas, bienen'endu, da la possession du. carnet d'étran-ger qui reste obligatoire.Eo fakaat ia detuaada, se munir de deuxphotographies.Se présenter pour ies demandesau bureauda pori, de i4 heares A17 heures.

au mème armateur, coulé accidenteilemealil y a trois ans.L'Independent fUil un dandee construit &eii i? aveit une ja^gfl brute d©

loj tonnes 71 et une jau^e nette de 117 ion-?*•«' t" appartenu suceessivement èMM.Jacraes Lhomrrtri, Oscar R b rt et Ro-b rt et C»avant d'être aeheté it y a quatorzemois par M. Edouard Levassenr père, qak1avait aflccté au cabotage international.Avant !a guerre, l'lndep ndant faisait la pê¬che au hareng et la pêche A la morae eaIsiande.Farmi ies liuit hommes de l'êqnipage quïa été consii'uê A La Roebelle, oü te bateaufut armé, fijjurent quelques ruarias du quar-tier de Féqamp, dont la flottille a Ia votio estde ptus eo plus éproovce,Les marins de [ Independent, rapatriés auHavre par le paquebot de Southsmpton,ent rejotnt ieurport d'embarquement.■—»-ARSÈNE LUPiN A L'OLLUPLJk

Rrniisiifment du 'Te riotLe steamer angiais Teviot qui avait étêéchoué sur la plage de SHate-Adresse A iasuite de i 'aborn age que nous relations hiera pu être ret fl ue hier après midi è l'heurade ia pleine mer.II est entré au port vers sept heares dasoir assisté de deax remorqueurs.

Eioterie de Ia " Jsarnée Havrslse "La distribution des lots aura lien aujottr-d'bui A l'Hö'e!-de ViIte. Salie ö'Horticnlture,de il h. a 13 h , pour les nnmêros gagoantsde 80.001 a 300.000.Les mts nors réclamés dans Je délai de 3mois seront acquis aux QEavres.

Bècouverte d'un OnètvraAn debut de i'après-inidi hier, des pas»sants aperqurent, Ilottaai dans le canal <teT.ricarviLe, p ès da quai de ia Gironde, Ieeaoavre d'on hotame.M. Porcin, com nissaire de police, inform^de cette df ecu verte, fit temonter le corpssur ie qaai. Oa se reudit cumpte alors qu'iïs'agissait d'un prison nier de guerre aile-m >tid Sss vêïoatents po"'aient, en deslettres majuscaies P G 690.C'etait an no mme Wiiheira Zlémer. IIétait occi pé ie 23 decimbre de*ij tr au dé-chargement d'nn navire iorsqtril glissa sarle plateau oü il était momé au bord du quaiet torn ba entre bord et quai. Ses camaradesde travail essayèrent de lui porter secours,inais Ziémer ne reparut pas A la surface.

ARSÈNE LUPIN 1 MPOJLH. IMFMA

Evada at rrpri©Un noramé Mtrias Vincent, agS de 18 ans,avait éte dernièrement cond.i.rané A iroisrcois^ae pri on, par le Tribunal comcion-nei du Havre Comme il purgeait sa p^ine Ala ruatsoa d'arrêi de la rue Lesuenr, i! tombamal.ide et fut mis en traitement A1HospsoeGcnérai. Mais ii profit-- da cette circonstancapour ess yar de recouvrer sa liberté et réus-sit As'évader de eet établissement daas ianuit da 16 aa 17 janvier.N'ayaut pu réussir a se procurer on iais-sc-z-pass r pour quitter Le Havre, ii erraitpar la viiie, lorsque les ageats da ia süretéLevesque et Houii er le rencoutrèrent sarIe coars de la Répubiiqae, dans l'après midide jendi.Atrête a nouveau, Vtacent a été eoadait Ala Etaison d'ariêi.

LAiT CONDENSEFAR8NEtACTÊE

LA MARQUE PRÉFÉRÉE*

Les VolsAr conrs de Ia nuit du 17au 18 janvier,nne caisse pesant 70 kiras et contenant upécioquantaine de bomeilles d'huüe comesti¬ble a éte dérobée mr ie qcui de Soatharnp-ton au débarcadère du ba eau de Caen. Onzebouteilles d'huile torent aussi dérobées dansune caisse éventrêe, puis una caisse de pra-neaux pesaut 14 kilos. Le montant des mar-Chandijes voléesest de 120 francs.Au nom de la Socièté Cooperative de ehar-gemsrst et de dcchargem»*nt des bateaux dela Compagnk Normande de Navigation a va¬peur. M Jeaa Gosselin, Agi*de 39 ans, a portéplainte prés de M. Givais, coramissaire depi lice de la deuxième secüoa.Une enquête est ouverte.

Mme Av5, débïtante, demenrant rua de IaG-ffc, 29, a été victims au cours de la nuitde jendi d'un voi de 150 kdos de charbon,qui était placé dans un perit caveau,Une voisine de Mme Ave ayant enteadisdu brnit se leva et apercut denx individaaqni chercbaient A se dissirauler dans tacour.Les deux voïenrs réussirent A prendre lq.fmte a*"ant d'avoir été inquiétés. Poor pané-trer dans la caveau, les maifaitears eaavaient brisé la porte.

ARSÈNE LUF1N A VO&WM8JP1&

Aeriaemts du travailUn cuvrkr mennisier, Marcel Pierre,de 26 ans, demeurant rue Marram* r>» 6,travaüluit A une installation frigor fique aPusine do Géuéral Hoche, pour I» compte daM. Ambatid «-ntreoreneur, lorsque vendredimatin, vsrs sept heures et d^mie, ii tombad'nn étage et se fit des blessures multiplesgraves.Le blessé dut êire transports A PHóoüalPasU ur. II é att dans le coma iorsqu'ii estanivé dans eet éiabussemeat.

***En travailiant au 11mgar 5. rna B-®imf,najou rna-iier, "Etouard Lefebvre, Age<ieSi ans,rfput sur le pied gauche un coin d« rnachi-n;-. As'tz graverneut contcslonné, il a duêire adrnis a I'Höcitai Pasteur.

G. CÜILLftRD,S2IË5R5iSÜ- 17, fti ISfiSYsilt

ARSÈNE LUF1N A f/orv.VfiPSA

Le 5*ïïrt«?ee léc.iitnois ■slntsi cs«Ié par ua Seus-Jtarin«llrmant!,

L'Equipage est sauvëM Edouard Levasseur, amateur, père desdeux jeanes aviateurs bien connus, Juiien etAdrien Levassenr, a recu d'un port angiaisune dépêche ini annof-pant que son voüier['Independent, armé ALa Roehelle, a été coulépar tic, sou—marin aüemand et que i'équi-page an complet a été recoeiüi et débarqaóet san f. La dépêche est siguée du capi-

taioe Grien, de Fêcarap, qut eommandrit.avantla guerrele terrenauviarJeame4'Are,

TjlÉflTfi,ES_l_GOHCEijTSGrand- ThéAlreIBnnoa — ILn Tosea

D&main, en uwtinée, a 2 haores. Manen,avec ie concours de Mtle Marydorska. dei'Opéra-Comique ; M. Lheureux, da l'Oyéra-Comique.En soirée, a 8 h. 1/2, La Tosea, avec 1®concours de Mile Madeleine Mathiea, de i'O-pera-Comique ; M. Louis Marie, de i'Opéra-Comique. _Le b >ry*onMézy, da I'Opéra-Comique, ia*terp'ébra ia róle da Scarpia.hu locatioaest oursrli,*—T«ipg.

Page 3: Samdi16JamicfIIIT Havre

f,e Petit Wntre — Samerti50 «Fanvier 1911 3La Goualeuse

Lundi 22 janvier, représentat'On &moitiéprix de tlratre libre, avee l'intéressantepièca La Gountrv.se, draine en S acies de MM-Ga ton Maros et A'ivy.Otte représentation sera des pins intéres-Bantes ; 'interpolation en a éte soign4» toutSpéCiakment. (Communiqué ./

Falies -Bergèr®Les Nouvelle» Scènes

Pour peu qne ceia continue, tous les re¬cords stront b tins, records de verve, d'en-Irsin, de gaieié, d'éo'at.i a Grande Revue des Fol's-Berg' vient, enefl'-t, de s'enriclnr tie scènes nouveilss quiOut uresque compiètement translormé iepremier acte, scènes piaisantes on gracieu-8e.«, dont Ie succès ne sa ura it en aucunefa$cn ètte inferieur 4 celui de lenrs atrffies.Ap/ès les charmants tableaux da !a Tourde Ba bel et Féiegant ballet des Normandes,voici Aureis, Ie favori da public, qui, avecune lanlaisie énorme, vient conter com¬ment, <taspirant pilote ces ta< k francais »,11a enlrepris de jouer a ia toupie hoilan-daise avi c son auto en abattant tour a tourtous les btcs de gsz <ie la ville, Decs d'ail-ïenrs inutiles pnisq diis n'eclairent pas.Son succès a etó trés grand et la salie luiB r. demandé Ie couplet fi »at.Puis c'est M. Ridou, qui fait un henreuxdébntsous les tiai s de Joseph, on hommepr .tique. V »uiant faire d*s economies, il aimagine to. t une serie d'utilisations Inatten-dues d'objeis et d'animaux jusqu'alois dó-daigués.M ie Jouvency, dont les habitués desFoIies-B rgère ont apprécié la voix généreuse et lagiéce aoparuit ensuite sous i'écourte juponfle Cuptoon, et par des couplets habilement• tr.-ussés » prépare ia venue du délicieuxbaliet des Amen-s. Les 6 London Girls, y lontvaloir loutts leurs qualiies de balieriuesavec une eiégance et un ensemble des plasappréeiés.Dans une note tonte d'ff-hrenfe, M. Harryso,pros n te tit. e amusant: sa ire sur lts Jourssens viands, puls Miles Berteuil et Delide,chaotent avoc beaucoup de brio des cou¬plets sentimentaox : C'est en pensant a vous,qui soot ceriainement appelts 4 devenirpoptiiaires.A Miles B-marty et Myrtill revient la tè-cbe de présenter tine émouvaute évucaiioade i'Alsace. Files s'en acqutttent avec talent.Puis c'est une charge uitrv-fantaisiste, quel-que peu gaulotse, sur Vimpót des Celibata»-res.Eiie fournit è Mlie Nsno Bebary !'occasion?e mettre en-vaieur, uue fuis de pias, sa/kisante exuberance, henreusement secon-dée par sts partenaires MM. Ridon et An¬sel's.Citons encore les charmants tableaux quiprécédent 'es défilés d./iis ies choux et dansles rtses, et la gracieuse apothéose qui ter-anine it- premier acte.j Avec le second acte, qui a snbi récem-mer.t des transformations henreuses, la Re¬vue consume un ensemb'e absolumeni dif¬ferent de ce qn'il était lors de la première,ensemble attrsyant s'il en fut, que tous vou-dront voir et revoir carce somptueux kalei¬doscope da tous les fails saiilauts de t'an née,est présenté avec autant d'esprit qua deg.i é pat Miles Delide et B-rieuil. E ies don-rient une piquaote allure aux róies du com¬pere et de la commère.T iomphe complet, en résumé, qui prometde durer de longs soirs encore.

Ce soir, 4 8 h. 1/2, roëtne spectacle.Demain dimanche. matinee, a 2 h. 1/2 ;Boité'. a 8h. 1/2, av-'C I'immense succè3 de3nouvelle scènes de la tSevxse.Location de 11 h. a midi et de i heure 1/2& l> bvttrod.

Tbê&tre-Girque OmniaCinéma Omnla-Pathé

Anj mrd'hui samedi, en soirée a 8 h. 1/2,avec ie Eoerveihens programme qui obtientun immense succès avrcSSy te, histoire d'unecomédienne, par Hector Maiot, et tnterpretéepar Mme Robinne, de la Comédie-Franpatee,dont l'elog" n'est pins k faire. Le Masque auxdents bLnch s (suite). Le Sourire de Buy. dm,eomique. Pathe-Journal et deruiètes actua-Iites.Location ouverte coaime d'usrge.Is est prudent de retenir dès mainte-nant ses places k 1'avance.

ScJecl-PïiIaceAnjonrd'hui, soirée a 8 h 1/2 avsc débutdu programme de la s-mame con p'fnant :Cret pour Sc» SSr|iIieIlnti, grand drameartts qtie interprets par uos excellents artis¬tes : Mi'e G. Robine, Mile N pietko ka,Ri«adi«, Max Ltndrr, Polin, etc. li» VlltmttVKgi^iie, grmd drame en 3 pariies ; lloépisode des Millions de Mile inns l'Sou et lesd-mières actuathés de la guerre au jour leJour.Bureau de location onvert de 10 heures amidi et de 1 b. 1/2 è 5 benre».Bemain dim- neb" matinees, 1" a 2 benrrs,bnreaux 1 h 1/2 ; lm* matinée h ö heures,barest, x 4 1/4.

ARSÈKELUPIN<1<Mauric» L 't aticLe Slasqueaux Dents Bianebes12' Êwsud»taouard Larus chaixlot

Matinee el soirée tous lts jours

TOUS LES SOSS5S A 8 tl 1/33^ bis L'AlGLON(sulieeffln)

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pass s S 3 h. et L'AIGLOX a 4 heures.

$ozifér2ncgset (joursSeeleté d'Kt!Ks igi»n:eitt

SeirniiSi(ue ^ax* l'Aspcet

L'ITALIE D'AUJOURDHUIConférence par M. Geo-ges WeillDevout une briljante resistance, M. Geor¬ges Weill, protessenr d'histoire contempo¬raine a I D iversité deCaen, a fait hier soir,au Grann-Théèlre, une excellente conferen¬ce sur FItaiie.Avec une remarquable class'ficaiion desidcvs, ie confereccier dont le but p inctpalétait de nous pres nter ('Italië au point devue de ss politique extérieure, s'attarda peuanx qne-tior.s éconotuiques qui, en undetiii-s.ècle, oni cependaut totalement trans-formé la pénnsule. L'orat. ur ne rappeiacp<e ponr mémoire les efiorts agronomiq-tesda; s lo bnt d'enrayer ('emigration.Toutelois, cette ém gration vers l'Améri-qoe a oté, anri qu'en on ait dit, un bientaitponr les Italiens. Beauco- p d'entre euxfir nt fortune au Nouvrau-Monde et revn-rent apportersu pays, nou suil nv nt 'eursfichesiös pécuniaires, mais un e prit d'ini-lianve dépourvn des préjugés anciens quileur permit d'améliorer la situation de leurscoecioy. ns.Le cohf-rencier dit quelques mots de laS ohiiqne intérienre qni a tonjonrs connnfnx partis ayant preaqne identujoemeot iemém picgnmme et qui tut dominéé pari#pptkiqueexterieure,surtoolöepuistrtnie

ans. En eiLt, depuis 18/0, la politique exté¬rieur» italienne a été inspirée de deux idéés:la première, maintenir 1Unité ; la deuxiè-me, faire de i'llalie une grande puissanceuion tale.L'ü'iiié avail éïé ob'enue au prix de tantde uifficultésque les Italiens reaoutaient pardessus toni qu'on essavat oe ia déuuire et,stlon les partis, i'on "craignait la France,l'autre, plus nombreux er - ga ut l'Autriche.Les uns craignaient ia France paree qu'edeétalt piU8ienrs fois interventie pour le paoe,les autres craignaient l'Autriche paree qu'edeavait toujours été l'adversaire irréductiblède i'Unite et aussi k cause de sa situati ngeographique, avec des fr< ntières toujoursouvertts puur l'invasion et des por?s cousti-tuant une m nace constante par la n.er.E" 1882, B,smarck puissamment aidé parC' i-pi, qui avait éte exuspere de voir la Tun'sie devenir FranQaise, s'arraagea poor qnel'Italie dtfp aat la Méditerranée k la France.C' st ainsi que fut creée ia triplioe. Mais en1896 Gri«pi perdit le pouvoir 4 la sude de lama ht-ureuse expedition d'Abysinie. Tons cesévéuemenls avaient crëé un couraut d'anti-pathie eatre la France et l'Italie, et cette période de relroidifsement entre ks deux penpies dura jnsqu'tn 1898Ma s c'est surtont a partir da 1900, Crispiétant dispara, que Victor-Emmanuel IIIinangura une politique iibéraie et democra-tique (tui favori8a les ras prochements avecla France, les I aliens ne craignant pius, depar notre régime, de nous voir soutenir Iepape. Et bieu qu'alliée a rARemagna et ai'Atnr cbe, l'Italie se vit dans l'ob igation dep>enöre parti pour la France iors de l'affaired'AlgésirdS. Ses rapports devinrem de jouren jour mauvais awc l'Autriehe è caus8 sur-tout des terres irródentées, le Trectin etTrieste, que les Italiens voulaieat voir reva-nir a eux.L^ conl-'rfDC'er rappel'e Ia fameuss inau¬guration de i'Uiiiversiièiiafienne d'I sbrui k,puis les troubles de Tikste, lorsque 1,611 su-jets italiens furent chassés.C'est alers que, vers 1903, on voit les Au-trichiens se prépsrer ouvertement è lague>re, renforp int les froaiièras du Tyrol,construisant de nombreux forts, orgaui-sant tout un plan d'invasion qui iaissait fortè penser aux Italiens.Après l'annexioade la Bosnië Hfrzégovinepar l'Acttriche, le parii ua ionaiis'e italiencrêe par Gorradini, éei-ivain de tale3t qui rê-vait de « la plus grande ItaJie o. trouva unécho uuanime danste peuple itaiien snrtoGtlors des fètes du cen'enaire de i'Unité. Lapresse exalta les sentiments de l'Italie enmoutraiit les résnltats acquis depuis 30 ans.II en résulta l'expédition de Tripoli et lagnerre contre la Turquie, mais la Tripo i-taine fut oonquise et l'Italie devenait de plusen plas i'amie de ia Frünce.Lo conférencier rappelle i'sUitudede l'Ita¬lie, iors de l'atiimatum du 23 jutllet 1914, del'Autriche è la Serbie. Dès le 23 juihet M.Sakndra prévenait que eet ubimat^m étaitcontraire k l'esprit de la triple all ance etquelques jours plus tsrd, quand la goerreéciata, l'tta'ie dêclara qu'elle avait les mainslibres et entendait rester n mtre. On se sou-v eat de l'acclamation que recut le présidentdu Couseil da France kirsqu'il fit coonaiirecette nouvelle.Aptès ia bataille de la M rne, l'AIIemagneessaya de rrgagner la confi nee de l'Italiè.Ei L fit organiser une telle propaganda dansla péuinsule qu'elle fiuit par exaspêrer lesItaliens par la lourdeur de ses procédés.Puis ies dépntés beiges jouèrent un rche im¬portant auprès du penpte itaLeu en allantleur racouter tont simplement ce que lesAilemauds avaient fait en Bdgique.Le député sociadste Destrée, de Charleroi,orateur p iissant et grand eoonaisseur de lalanaue italienne, souleva l'inrtignation con¬tre i'Aüemagne, et Icrsqne Maeterlinck vintappuyer sou compatrio'e, il tui frappe de lahame qnt es:atait deja contre les Aile-mands.Le conférencier ranpelle enfin l'ecróle-ment de milliers d'-liaiicoi sou* le dr.pe.ude Garibaldi ponr venb cvmbattre anxcó esde k France et Ie3 manifesiatioas qui s iivi-reut, puis Ie retour au ministère de M. Sa-landra, appnyé par le roi Victor-Emmanuel,qui avait compris que la civilisation la ineétait mer.acee, et qui fit proposer aux Cliitn-bres la déeiaratlon de guerre k i'Amriche etI alliance actuelle q<ii aé'ivrera l'humanitódt- la barbarie pru,s«ienne. \Le public a rendu hommage è la snpe-bapage o'bistoire de M. Weill et l'a anssi re-Eurcié des queiques vues d8 la bel e Lalieprojetées sur i'écran, vision qui termina aumietix cette excellente soirée.

Communications§iversesPostes et Téiegrapties. — Gecrutem ntde m-H' -d'wuvre. — Avis : Pes ouvriers, de préfêrcnco cotivreurs, ebarpenlicrs, terrassieis, sontdt maudés pour la construction et ia reparationd s lignes té-légraphiqurs et tékpb 'Cique».S'adrcssera Rocen : btirc«ux d<>la (tnection dé-paruttBeotsle. bomevard X auEc-d'Arc, 4 bis ; auHavre, rue Ernest-Hunan, 82."■■■ m— 11>» IIIWIII III 1 ■ Kill ■■«■■IW.IHH.MC

§ulkUn d§s têmétésSocfété S3atB«I!e de Prevnyewie des Smde Comiiaerc». su ïlége soeifii. S, ?t59

CaliKBV.— TéHehont n' 230.La Société secbarge da procurer a MM.lesNégo-ciau's, Binquierset Courtiers, l»-semployes diversdom its sural wit besoin dans tours bureaux.'u cftef du service re tien! tous les jours, a laBourse, de midi a midi et demi, a la dispositiondes souiétaires sans eispioi.

MuliieHe Commercial» Havraise. — Per-eop ion A s colKaUons deiuaip duiauebö, de Itheures a midi, Hotel Ville, saile G,

111118WATMXWTAIRESPKPOd EXfÊRHAT,23, rits ds turenne, 23, PABlS

§ulkün des SpsrUFontlrall Aviaelation

Quart de finale de la Coupe interfederaleHavre A. C contre Amicus A. C.

ö 2 h. 1/2. a SanoioVoici la eomnos tion de i'équipe du Havre- Atbl8-tic-Club qui reucootrera öiaiaucbe I'A'miens A. G.sur !e ground de Sanvic :Fremont, Gsnê, Scherr, Mével, Andté, H lahsye,E erobk, Louiver, Leib*-r, Lang. Steinhauser.Remplvqenis : Mietaud. Van Wiokei2* equipe contre Convalescent Depot F.G., aI heure a Sanvic. Sont coovoques :Morzfi!t-, Léost frères, Avenei. Longrée.Coignet,Olivier. De Vleescbouver, Sostevey, i'itrre, Maré-cat.Bcmplscsnts : Brown, Van der Eist.3"equipe : Giitériuai.Equipe B cont'e A L. Boibec. Départ a 8 b. 19.Refid/ z-vous s 6 beureTa la g«re. iik munir d'unlaissez-passcr j/idividuel). Sont couvoques : 'Perdriel, Barre, Kornain, Roose, De Somow,Giicu, Lapiauche, Fortuné, Bellenger, Pigeon,Tirard.Bwnpiacapts : Arroqui, Rouilet.Tous ies aiiiras j tieurs soat convoqués aI heure, rue de 1»GavCeVerte, pour sélcctioa.

Association Sportive Frldérit-Bf Hanger .— I™eti' éq ipe, eutrslnemenl 3* équipe contre P. L. H(3) a I heure sur notre terrain au bois. Sont con-v<qués : Dugay. Leooble, Langiois, Levavas-eur,Motkowiich, Viaudler, Grpelie, Legarc, Xuliar,Bousquet tcapj, Biband, Patroiui, Dugay.

IInvr* Sports contre M. F. O.— La !r» Equiperecevra dimnnche prochain sur son terrain tieBleviite l'excelleoie fquipe argiaise M. F. 0.,match complant pour la competition Uavraise.Le coup d'envoi sera nfflè a 2 b 1/2Avant ce match, i'équipe seconde rencon'reral'éqnipe 1" du Patronage Laïque Hsvrais. Uiatchcomptvrt pour Ie criteiium de 2»Serie Coup d'eu.voi a t heure Sont convoqués : Bibuud, Auber,liay, ux, Amirairtt. Colgnet, Lemonnier, Cotard,Gresseot. Gantais, Eganoff, Cantals : Rempia-sant»; Langiois,Bri«r4

Patronage laïque tavrais. — Matches de di-iuancbe *PLU I contre HS 2. è 2 h. 1/2, a Biéville.PLH t cootre Club Temperant Honfieurais, iï h. 1/2, au Bois.PLH 3 colitre ASFB 3. è I beure, au Bois. Sontconvoqués : G Aubin, P. Aubin, Friboutet, Aubin,B. Rist. mtiulher. Surtouque, Haubert, Tesson, Fe-netre, Paifray, Le Golï.

Patronage loïque de Graville. — Bemain diman-che : PLG ll contre HAG(3), sur le terrain del'ASFB. a 2 b. t/2, au Bois Finale du critérium de3' série. Rendiz-vous a i h. i/i. au Gbfiteau-d'Eau.Sont convoqués ; Guerrand, Moisson, Leliig, Du-val, Ronin, Ledevcder. Robert, Lemaistre, Bewu-geard. Duracd (cap ). Tesnière Rempiapants : Ma¬rei. Coquet, Lecofmand. P/iéie aux joueurs d'êtreexacts.

V. S. F. S. A. — Commission maritime. —R-union du 17janvier. — Homologation des makcbes du li janvier :2*Série : HAG bat PLH par 2 i 1 ; HSbat ASFB,forfait.3»Série : HACet PLG, match nul (24 2).Matches du 21 janvier :2« Serie : HS contre PLH. a 1 heure, k Biéville ;HAGcontre USF, a 2 h., a Fecamp.3«Serie : PLG contre HAG, &1 h. ift, terrainde l'ASFB.4»S rie : PLH contre ASFB, &i heure, terrainde l'ASFB.

R«gbyHavre Bugbq Club. — Diraancho matin, 21 cou¬rant, a 9 tu ures : entrsjaement.Sont convoqués : MM.Catmettes, Léger, Tirel,Favret, M. Lhoie, Roques, Terny, Cavey, Anque-til, Lepaule, Bitlard,B...

Crasa CountryP.-L.-H. — L'équipn représentant le P.L.H anCritérium de Hame Normandie qui se courra ledimanche il courant, se compose comme suit :Aupy. Gallet, Hamel, B cR, Hue M., Jamet,Lau y A., Laury E., Lecharles, Osmont. Plougon-ven. Q ieilec, Ristenbuhier R., Ristenbuhler M.,Rose. Rys, Stirlouques. Vaulier, Verdière. Viliette.Tous les coureurs sont convoqués pour 14 h. 30,au vestiaire Passet. Depart a 18 heures.

Havre Rucby Club. — L'équlpe de cross duBavre-Rugby-Glub. partieipera dimanche proobainau Criterium de Haute-Normandie qu- se disputeradans ia forêt de Montgeon sur 9 kilomèires.Les coureurs dont les noms suivent sont con¬voqués S 2 heures el demie au vestiaire Loisou :Vautier. Rys, Jamet, Legouis, Desroques, A.Fouaux, D. Fouaux, Leccmte, ChCron, Ducios,Gamfer, Ghestier.

ÖHBB1ISUBRfieiOSALBGraville-Sainte-Honorlne

Bureau ds bienfatsancs — Par arrété dn 27 dé-cembre dernier, M le prefet a norome M. Vaucheicommer5»nt rne des Prés-Golombel, administra¬teur du Bureau do bienfaisonce, en rempisce-m- nt de M. Gegout, décéié, et M. Delahsyes-Rob-bes, eomme'cant rue de l'Eglise, administrateurdu même Bureau, en remplacement de M. Pin-cède. qui a quitté la commune.La Commission administrative du Bureau debienfaisisnco a déeidé de faire une distribution degaioches, dans la première quinzaine de fèvrier,aux families nombieuses dont le chrfestsur lefront ; sux families du Bureau de bienfaisance, etaux famiiU8 des vruves de Iaeuerre.Cette distribution ne sera faite, bien entendu,qu'aux enfants fréquentant l'écoie.Conssrt au Cercls militaire beige. — Dimancheprorhiin. 2i janvier, a quatre heures précises,l'exci lli-nte section musicals et dramatique desInvatidcs beiges de la Sous-Bretonne donnera auCercle militaire belve a Graville, 170, route Na¬tionale,!, une audition de mandolinistes On inter¬pretera Le Ron Gendarme et een lluiealijkeian-vi aag, comédies.Nut doute que Ie public vienne nombreuxspplaudir ces braves qui sietient tant de cceur etde dr vouement pour distraire leurs camarades etcompatriotes.Au programme figure également Le ProfesseurMystèi e, di ame cinamatographique en èrois actes.

FécampLes Dictlmes de Pahordage du e Noire-Dame-des-Victoires » — Jeudi aiatiu ont eu lieu en i'éghseSnni-Eiu-ntie et »u cim<-tière de Féc/mp, les ob-sèques des manos Craclihi et Courtin, de Boulo¬gne, lues dans l'abnrdage du bateau bouionnaisNob"e-Dame-des-Viute'ves, et dont les corps, r<mo-nes a Fécamp par les naufrsgés survivants, avaientéte deposes a la Morgue.Toujours i'aleooi. — Lundi soir, Ie marin EmüeLe-uc, du trois mdts francais Grebe, reotrait a sonbord avec une bouieitle d'aleool, quand le capi-taine, voyant son éiat, ia lui enleva et la cassasous ses yeux. Furieux, le marin parlit et msu-cua le deport de son bateau, qui quitta Ie port lesoir mêm»>.Arrêté pour désertion. le marin Le-due, qui a exprimé des regrets, comparaïba lundidevaat le Tribunal maritime commercial de Fé¬camp.— Deux mïlitsïres beiges, portant l'nniforrae degrem diers, ont voulu m rdi soir pénétrer ch"z MBernard Desehomp. employé an Journal d F camp.rue de l'lnondation, croyant que -a maison élaitun café. L'ud d'eux. partic.iiiéremeBt ivre. donu«nn violent coup de ^ «ians ia porte dont ildt forca un carrean de bois.D'atures soldats beigesqui passaietit, entrainèrent l'intrus contre lequelptainte a été portée.

NeufchèielEcasé par un train. —Notre correspondanl noustél oboce :Hier aprè'-midi, è quatre heures. M. GuillaumeAudo, cuRivaieur S Saiot-Sair" (srroedissementde NeufehStel), descenuait le chemin des Mouhnsconduisant au passage a niveau. R élait dans unevoiiure atteiéed'un cheval.Après avoir atlendu le passage dn train deSerqueux, ii ouvrit ia barrière et s'engsgea sur lavoie. Mais a ce moment survint nn train de ravitailiement anglais. Une cofiision terribk se pro-duisii. La vodure fut seciionnée a la hanieurducoffre et ses dét-ris trslnés sur un parcours de 200metres.M. Audo fut lut-même tralné pendant 80 mètreset relevé mort, le corps déchiqueté.II étoit égé do 80 t ns environ et laisse uneveuve et deux enfants, l'un mobiiisé, l'autre écolier.

bourse:deparis19 Janvier 191}

MARCHE DES CHANGESLondres 57 76 1/2 a 27 81 1/2Dsnemark 1 58 »/» a 1 62 »/»Espagne 6 19 1/2 a 6 25 1/2Hoilande 2 36 »/» a 2 40 a,»Italië 82 S/2 a 84 1/2Néw-York 8 81 »/» a 8 86 »/»Norvei/e I 6? »/» a I 68 »/Portugal 3 52 i/i a 3 72 1/2Petrogrado I 6/ »/» a I 72 .» »Suêdt I 70 1/2 a I 74 i/iusse U8 1/2 a «7 S/2Canada 8 81 »/» 4 8831/

ETATCIVIL DU HAVRENAISS/WCFS

Da 19 janvier. — Lucien TAÜVEL, rue du D'Lrc.idre, 3 ; Tbérèse BENOIT, rue Frédérick Le-mijiire, 31 ; Maxime LE GDERN, ruo de la Cité-Hsvraise, 87.

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DÉCÉSDu i 9 janvier. —Marcel CREVGN, I jour, rueRobert-le-Diable, 20 ; Pierre AUVRAV, 71 ans,cbatpcBtier, rus Lesueur, «5 ; Céline ©LL1VJEB,

épouse FÏLS.ASTRE,39 ans, sans profession, rueAugusttn-Nonnand, 83 ; Achilla LEGENTÏL. 48ans, cordonn-ie», rue Victor-Hugo, 82 ; MarcelGRARD, 63 ans, journalier, rue Racine, 23 ;M*Gtémance ENAULT, 78 ans, saus profession,rue llélène, tö8; Marie LE ROUX,épouse MARION,63 ans, sans profession, rue de Toul, 8 bis ; Eu-géne L'ESCOP, 18 jours, rue du Doeteur-Fauvel.24 ; Julie CHRkTGFFERSEN, 34 ans, sans profes¬sion, rue d'Après-Mannetilleite, 8.

MILITAIREC'rriille VEUVAESE, 38 ans, soidat beige, hdpl-tal beige, rue Ancelot.

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LETTRES bse DÉCÈS•«««Sa • «raaaa %» Sa»

LesAVISdeLECÊ3senttarifés'1 fr.lallgne

Mortpourla FrancoIt1» Marcel HeBERT, nêe BEBON, son épouse;4f"6ERV/HS, s» mère ; M SERiiAIS, son beau-pèr« ; tl"' oeuoe FONTAINE, sa grand'mère ;Af. et M"' DEB8N, ses beaux-parents ; Af"*Andrêe HEBERT, sa Sffiur ; ft! . Adrian FONTAINEet ses Enfants ; g. et 4f~ LEVASStUR ; Af. etAf"* Emlle FONTAIAEet leurs enfants ; m. et SI™Adrian BAUDET ; Af. 6BEG0IRE et /»»• Nadia6REGOIRE ; Af et Af- VOSKOLOiNLKOFFet leursEnfants ; Af. Albert DEBON ; Af tl ar lus HAN/Net ses Enfants ; Af et tl" Henri DEBONet harsEnfants ; Af ef Si" Alfred. DEBONet leurs Enfants ;Af. et li" Ernest DEBONet leurs Enfants,Ont la douleur de vous faire psrt de ia perteeruelle qu'ils viennent d'éprouvei' en la per-sonne deMonsieur Marcel HËTBERTSergent au 329' Régiment d'InfanteriePrisonnier de Guerre rapalnè ifAllemagnedécédé le 18 janvier, 4 8 heures du matin,dans sa 3D année, et vous prient de bien vou-loir assistor a ses convoi, service ct inhuma¬tion, qui auront lieu dimaDche 21 janvier, aune heure precise, au domicile mortuaire, 41,rue Josepb-Morlent.L'inhumaiion aura lieu au oimotière deSainte Adresea.

—La eonreimede notre téle «stton.bée 8,am. 3.18—Demeurezfermes dans la fobsoyezvirits, soyazforts. I Cor 16.13

g. Heart FILLASTRE ; tl" Veuoe OLLIVIER ;Af et tS" Charles OLLIVIER ; Af11* MargueriteOLLIVIER ; SI et A?»» Albert OLLIVIER et teuFi le ; Af et Af- Henri OLLIVIER ; tt" JeanneOLLIVIER et ses Enfants ; Af. et ATMARFILLASTRE et leurs Entante ; Af. EdeuarnFILLASTRE et ses Enfants ; Af. et M" EmlieFIlLaSTRE et leurs Infants ; Af. et MadameSCAVIBNY, nie FHLASTRE, et tears Enfants ;Af"* Alias FUL ASIRE ; Af»* VeuoeLEROUX. nésFILLASLRE. et ses Enfants ; Af. et A?«» ft EüHER.nte FILLASTRE; Les Families CAPARD,PRUVOSTLAMBERT, CHANGEURet AUTINOnt la douleur de vous faire part de la pertecrueile qu'ils viennent d'éprouver en la per¬son ne deMadama Henri F8LLASTREnée Célme-Josaphine OLLIVIERdécédéele 19 janvier S917, a 8 heures 1/2 damatin, dans sa 39*année, munie d8s Sacrementsde i'Eg'ise.Et vous prient da bien vouioir assister èses convoi. service et inhumsUon, qai aurontlieu le Dimancbe 21 courant, a une beure dusoir, en l'Eglise Saint Joseph, sa paroisse.On se reunira au domicile mortuaire, S3,rue Augastin-Normand.

PfiüMsam li lp dssasia; !II ne sara pss envoyé da lettres d'in-vitat on. Ie present avis en tenant lieu. ,

Vous êtes prié de bien vouioir assister anxconvoi, servioe et inhumation deMonsieur Pierra-Désiré AUi/RAYdécédé te 18 janvier 1917, a i'dge de 71 ans.mimi des Sacremants dn l'Eslisa,Qui anront lion 1- dimancho 21 courant, 4'rois heures et demie du soir, en i'égliseS-mte-Anne, sa paroisse.Oo se réunira au domicile morSusire, 85,rue Lesueur.

Pties Biéa peur Ie repos ie soa Ante i

Do la part de :M" Pierre AUVRAV, sa vsbvo ; B. AndrèAUVRAV, tt"" Rapmonde et Madeleine AUVRAV.ses eu facts ; Af. et Af- PiCHERE/U et leursEnfants , Af et iT-' MOHTECOT, ses feean-p-ert-<t helle-soeur ; M. et M" Chsrtes AUVP.AV etUurs Enfants, ses neveux et nièces ; laFamilie el les Amis

M Jules LONSUET, commis principal a laMairie du Havr.*, Af—J. LONGUET, Ieur3 enfantsLa Famtlls et los AmisOnt la douleur de vous faire part do la pertecrueile qu'ils viennent d'éprouver en ia per¬sonae do

Madams7savs Salange-iiHr-eDUM0NTdAeè'lée pieusementle 18janvier courant danssa 73*annéeEt vous prient do bkn vouioir assister 4ses convoi, service et inhumation, qui aurontlieu le dirauEche 21 janvier 1917,4 trois heureset demie.Rétmion aucanville, 83.

domicile mortuaire, rue Pcr-

Suivanl la volonlé (ormette de la dé/mte, onest prié de n'envoyer ni fleur s ni couronnes.

DES PRIÉRESLe présent avis tiendra lieu de lekred'iavitation. J (8744)

Vous ètcs prié de bien vouioir assister auxconvoi, service et inhumation deLucien-Chrlatlan BARIL

décédé chez sa nourrice le 18 janvier 1917,dans soa 3"<mois.Qui auront lieu le 21 janvier courant, 4 troisheures et demie du soir, en i'église Saïnt-Uiehel, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 88, rueThiers.

UN ANGEAU GIEL IDe la pa't de :Af. Rent BARIL,sergent au 123*,au front, afMadame née PAREY.ses père et mère:At—oeuoe L LAREV;M. et IK"' E. BARIL, ses grands-oarents ;Les Families BaRIL, GALIN, MICHEL, NAJEAN etLEROUX.Le Havre, 103, rue d'Etretat.II ne sera pas envoyè de lettres d'iavitation. le présent avis en tenant lien.

16738)

Af et M" REDING et leur File ; Af— VeuoeTHIERVet ses Enfante,

Ont la douleur de vous faire part de lamort de

Mad8me Veuve KAïSERleur tante, décédée le 18 janvier, en son domi¬cile. n* 17 route de Bléviile.a 8 h. l/> dn soir,a l age de 90 ans, munie des sacrements del'Egiise,Et vous prient de bien vouioir assister 4 seseonvoi, service et inhumation, qui auront Ikuen I'église de Sanvic, sa paroisse, le 20 courant,a trois heures et demie du soir.On se réunira a l'Egiise.

? 6721Z)

Mortpourla FrancsVous êtes prié de bien vouioir assister auservice religieux qui sera céiébré Ie lundi22 janvier 1917, a dix heures du matin, enI'église Sainte-Marie, a la mémoire deMonsieur Raphaël LANGEBrigauier tèléphoniste au HS' cVartilkrk

lottrdeClté a l'O' dre du Régiment et du Corps d'ArmieDecorè de la Croix de Guerre

tué a l'ennemi !e 18 octobre 1916, 4 Corables,a l'dge de 28 ans.De 'a part de :M Ltopaiu LANGE, sen père : M. et Af»' EmitsPOUSSItR et leurs Enfants ; 3. et At™ GastonLANGE; M. Roger LANGE, acmeltement sur iefront, iéléphoniste au It* d'a>liilerie, décorede la Croix de Guerre, et de SS— Roger LANGE.son énouse, sesfiéres et behes-sce rs ; Af etSS™BEUVE, el leurt Enfants ; M. et Si™ EugéneVITTECOQ. st leurs Enfants; M™ DELAPORTE.et ses Enfants; Af. Robert HOUEL, et sesEofan's ; Af. et M" Ernest LANGE, et leursEnfants ; Af. et Af— DEMaRc et leurs Enfants .Si Alfred LANGE, et ses Enfants ; M" AchllleLANGE; Af. et M™ CAVELItR, ses oncles eltantes ; les Families LAMPERIÊRE, COQUIN etDUCOLOMB,la Familie et les Amis.(80, rue de Normandie, passage de l'Elysée.Son corps repose provisoirement an cime-lière de Maricourt-Somme.Le présant avis tiendra lieu da lettred'invitation.

Les Famlles POUPEL, LECOURTOIS REV,MASSON, LAPERDRIX. VASSE, ENAULT HOISiY.THEOLIER, les autres Membres de la Familie etles Amis vous toot part nu décès deMadameVeuve POUPELNée Clémence ENAULT

Et vous prient d'assister 4 finbumatlen, quiaura lieu le 22 janvier, a huit heures et demie,en l'Egiise Saiute-Marie', sa paroisse.©n se réunira au domicile mortuaire, *08.rue Hélène.

Vous êtes prié de bien vouieir assister auxconvoi, service et inhumation deMonsieur Marcel GRARD

dfcédé le 18 janvier 1917, 4 l'4ge de 63 ans,muni des sseremeois de l'Egiise,Qui auront lieu le lundi 22 courant, 4 hultheures et démie du matin, en la cbapelle del'Hospice Général.

ftiu Si»wifli It;8tii Ki i» IDe la part de :

Af. el M" Marcel GRARD et leur A le : M.töarlus GRARD; /»»•■Germaine et Andrêe GRABSles families GRARD, CVRIAQUE, DAVID etFARLEY.II ne sera pas envoyé de lettres d'in¬vitation. le pré/ent avis en tenant lieu

(o7z_Z)

Vous étes pries de bien vouioir assister auxconvoi, serrice et inhumation de

S!ademoise!ieMarle-C'alre CATOiSdécédée pieusement le 19 janvier 1917, danssa 19*année, munie des saercaseots de FégiiS' .Qui auront üeu ie lundi 22 janvier, a sepiheures trois quarts du matin, en I'église deSanvic, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, rutFelix Faure, 20, Sanvic.

PristSimpaa?ürepssSemlmIDe Ia part de :M. et r." CATOIS. ses père et mère ; Af. £«-ci'n et Ai"' Marguerite CATOIS, ses frère etseeur ; Af. MARTEL, son gi-and-père ; Af. et M"BRUMENT; Af BAUDU, prisonnier de guerre, etMadame, ses encies el tames ; A?"* SuzanneBRUMENT; s»' Marls- tfad-leine BAUDU, ses cou¬sin*. : les Families BAUCHAMP. LESEISNEURARGENTfN,LEVASSEUR,LECCEURet les AmisII ne sera pas envoyé de lettres d'invi¬tation, le présent avis en tenant lieu

Madame Bené DLECHa la profonde douleurde laire part de la perte eruelle qu'elle vientd'éprouver en la personne de son épouxiYionsiour René GLECHAncien Nét,octant

Ancien Administrateur de la CompagnieCotannière du Havre

décédé ce jour, en son domicile, 27, rneHénault, qiiartier Saint-Andró, Mont-SaiBt-Aignan iès-Rouen.Un avis uhérieur fixara le jotw dei'inhumation.Ment Saint-Aignan, le 19janvier 1917.

M. Ernest BELLENGER;Af— VeuoeGaston TDUFFERRE;et Af" Andrè BELLENGER;e et M" Edouard BELLENGER;Af"* Jenny TOUFFERRE,Af»' Jeanne TOUFFERRE;La FamlUe et les Amis,Ont la douleur de vous Hire part de ia pertecrueile qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonae deMadame Veuve TOUFFERRENée Clémentine JUMEAU

leur bcüc-oière, grand'raèro. parente et «mie,décédéele 17 janvier, 4 11 heures du soir,ttens sa 86* aunée, munie des sacrements del'Egiise.Offranville, le 19 janvier 1917.

M. et M" Lucien HERVIEU, leurs Enfants etPetite-Enfant ;Af et M™N7reis si TtGË.et leurs Enfants;M™ Veuoe Charles TISE, et san Fils ;Af— Veuoe fJAINGUV, ses Enfants et Petlts-Enfants,Rrmercient les personnes qui onl bienvoulu assister aux oonvoi, service et inhu¬mation deMadame Veuve TIGÉNée Léonie DELABROY

Ai" oeuoe LANG ;M. Andrè LANG, soidat su 54* de iigne :MM. Henri st G orges LANG ;fAiü'A" Suzanne. Germatne, Marie, Yoonne, La¬de et Annette LANS ;Af et Af—Joseph LANG et leurs File ;Af DIMANCHEet ses Enfants ;Af'1* LANG wirMigio» Scew Marie-de-ls-Cfoix;Af. et M™ Eug . COLSOCet leurs Enfants :M. et iït" RATS et leurs Enfants ;M" oeuoe CIIATELAIN •M™oeuoe LEROV.ses Enfants et Petits-Enfants ;lbs Parents et les Amis.Remereient les personnes qui ont bien vosinassister sux convoi, swvice'et inhumation deIVJonsieur SVIichel LANG

Blanchisseur

! Af Edouard BESCOND, ancien pilote, sesEnfants ; la Fimilie et les Amis, remereient !-spersoqnes qui ont bien voulu assister auxconvoi, service et inhumation deMadame Edouard BESCOND

imï4i

M. f ebbe LECADRE,euré do Saint-Ettenne deFécamp ;Af Marcel LECADRE;M et Af- Henri THtEUllEHT ;Germahe et Marguerite THIEULLENT;

MM Maurice Bernard et Jacques THIEULLENT•LECADBE, LEFÈVRE et Jean

THOREL,Remereient les personnes qui leur ont faitl'hooneur d'assister aux obséques deMadame Veuve Eugène LECADRE

Epaveduvapeur«Galeka»On demande des offres pour la vente de l'êpavedu steamer Galeka telle au'eile se trouve aetuel-lement sous Octeville, ou, 4 defsnt, ponr l'eniè»vement de tout ce qui peut être sauvé de h ce-que, nolamment de itreuils, de 4mè s de chargeel accessoires, d'un appareil a goaverner a va-peur, d'une quantité de tuyanterie en cuivre surle pont et dans tes machines, de deux héltces eabronze en position, ainsi que d'une quantiie damateriel et d'installaiions en méial sw le pont,etc.. ee travail d'enlèvement devant ètre payé surla base d'un pourcenbge sur ie net prodüit de lavente.Toutes offres doivent être adressêes 9 1IM J -VI,Currie et O, agents du aavire. 2, rne Pleuvry,Le Havre, ou 4 31. J Preeton Beeeher. ageUkdu Lloyd, 23, place GambeUa, Le Havre.

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28, Arr de 40 n.30.i 12 b 3939 rr *. tl h 10 4 i b.1030, Pas d'-.rrét.34 tito4. Oho3, P»a d'arrét.3, Pa» d'arrét.4, dito

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Le st. fr. Espagne, ven. de New-York, est arr.s Bordeaux.Le st. fr. He-de-la-Rèunien, ven. do Saigon, estarr. a Marseille, le 17 janvter.Le st. fr. Chicago, ven. de Bordeaux, esl arr. 4New-York.Les st.-fr. Ceylon, von,, du Harm, el Sauiernes,ven. de Dunherque, sont »rr. 4 Bordeaux, te 16jauvier.

ÉVÉIVEMEÏ4IT» SiiC AIES

voi.taire (s). — D'après des avis do Londres,c'est le steamer ar.giats Voltaire qui aurait étacoiteé, et non le steamer francais du njèiaasom.

Mavégruph» «In SO Janvier

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BASSEMERLever da Soleil. .Cout du Soleil. .Lev. de la Ijiue.Cou.de la Lune.<

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Page 4: Samdi16JamicfIIIT Havre

4 i,e Petit Havre — Samedi $0 Janvier 1917

VENTESPUBUOUESYENTE PÜBUQÜE DEGOTON

Le Mercredi - 1 Janvier 1«17, S deuxSieu'ps el (li-mie (ie I'aprcs midi, dms la Snlle desVch'ps p'ibliques de Is Bourse, mm. e. gkososBI mg, Urod vend re publiqiiement pour com p-lc de qui de droit en presence de MM. les re-Brésenlanls das assureurs franc is el étr-argcrs,par ie ministère de m. febdinanp gaiwye,courtier assermenlé :Environ 49? balles COTON, ptus ou moinsava^ié. ex-divers steamers.Les colons seronl visibtes : Mngasins Gèneraux.Bocks du Canal de Tancarville, Pont-Rouge.

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Pour tons renseignements concarnantJes Annoncot s adresser au bureau. 112,boulevard de Straabouig. - Télép. S«i-4 1

Etude de M' Louis GAKNIER, huissier audtencier,32 rue Jean-Baptiste-Eyriès, au Havre. (Tele¬phone 7 83.)l»i onitère Insertion

Suivanl acla sous signatures privées en dateflu io jsnvier 19i7, enrtgislré a Pans, le 12 jan¬vier suivant, par le reocveur qui a pergu lesdroitsMonsieur Victor Zinnsnn a apporié S la Socièiöen rom collectif, sous sa raison sociale « (siwo.vFtlÈïlES ». foimée entre Messieurs simcm Zis-manu et Victor Zismann, dont te siège social estfixe a Paris, it?, rue Résumur, un For,as de com¬merce its Fourrures, sis au Havre, 77, boulevaro deSir»sbourg. avec ateliers, 23, rue Victor-Hugo,même ville, comprcnant :!• C ientèle, aehalandage, droit au bait deslocanx ou s'exploite ledii foads ;2uDcs merchandises délaitices cuail acte.Ladite Socielè prendra cffut a p&rtir du iO jan-•jo| i9(7Les oppositions, s'll v a lien, devront être faitesflar s les in jours de la socpnde insertion et se-ron recues savoir : , „ . . .i« Aii Havre, en l'élude de M« Gamier, huis¬sier. suppbift par M' Bénétruy, 32, rue Jean-Bap-

11a*'.fparls.'en rétude de M<G. Blanche, rue deLouvois, n- S. .. . .

Peur p>cuvere tm rfion .(8731). R Bénétruy,

Etude de M' NARCY. notoire au Havre.

AUribuiiondeFundsdeCommerceS' Avis

D'un état iiquidaiif dressé par M' Narcy, notaireau Havre, le ïtt décembre 19 6 et o'un proces-ver bal du raême jour. tons «leux s'rés, ilapncrt que Mme L» uïne-Sylvie 1' fcHltlE, SRDSBroiession, di-meurant ci devant au Havre et ac-tcetleuient a Paris, rue. Titon, n» 24. femme di¬vorcee de MAntoine Giibert, a cédó etabnndonneaudit 81. Git Be 1ST limonsdier, demeurant auHavre, rue Gharies-I.aöitle, n° 10, ses droit dapsIe fonds de commerce de Café-Llmonadter qti'tlsexu oitaient ense» bic au Havre, rue Cbarles-JLaffiite, n» 10. ensemble la clientèle, Ie nialért' Iel ie droit au bsii des iicux oü s'txploite le fondsainst que les marchandises en dependant.E ectioo de domicile est faite au llavre.boulevardfle S'rasbourg, (>•90,en l'ctudede M*Narcy, notairepour les oppositions qui devront ètre forméesdans les dix jours su plus tard do la prèsentoInsertion qui renouvelle c>He faite dans le PetitHavre, (t mile du lo janvier 1917. (6302)

irrrrr #!«• Veuve BOLST, 35, ruaGaribaldi, Sanvic, préviect le

8!] g i a 14 public qn'elle ne paiera paslciÜi i 8 IJ U flettes que pourrait contractcrson iils HOI5EUT, qui a quitté le domicile mi-femel. 13736zi

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— Tu ferais ce que tu as fait quand Pa¬trice est parti .. . Tu 1'embrasserais sansUn instant de faiblesse et tu lui dirais :<«Pars, mon petit J. . . et fais ton devoir ! »■— Ei tes larmes, dont pas une seuie n'au-raitcouléen sa présence, n'inonderaientton visage désoléque lorsqu'iJ serait loin etne pourrait plus les voir. . .» Voila ce que tu as fait el ce que tu fe¬rais encore, car je te connais. . . Tu es pa-triote toi. . . une Francaise de race cornmenous tous. .. et tu ferais passer la Franceavant tout, quel que soit le sacrifice quellete demanded!. . .— Oui ... oui . . . Tu as raison ... — ditla voix tremblantc de Mme de Toruade.Rlaise'est alïreux 1. . .— Ah I je sais bien !. . ■:— Je u'ai plus que lui et toi, mon boilLaurent. 4ii y cut un long silence.L'.ü'onie en sa imnséeélevait vers Dieuson amc tie croyanie et dans sa fervente I

priere, eiie ITmplorait pour f'eufant qui iuiétait si cher.Laurent de Tornade, coneentré en lui-mcme, incapable en la co ère patriotiquequi I animait de sentir IVpouvantable dou-leurqui le torlurait, s'affermissait dans safarouche résolution.Dans son esprit, le sacrifice héroïqueétait déjè consommé.Get amour paternel, si vrai et si puissantpourtant. qui l'attacbait a eet enfant, a cejeune officierd'un avenir si brillant et dontil était déja si fier, s'effagait avec une abro¬gation compléte, enlière, devant ie hautdevoir qui s'imposait.— An ! si ia raisérable ponvait mourir t— sonhaita-t-i! de toute sa haine.Ge fut la seule penséequi lui vint, etelle lui aurait donné un peu d'espoir s'ilavait vtrce souhait realisable.— Mais si elle ne meurt pas, tant pis !— détermina-t il froidement. — La Franceavanttoutl *■*Petit Vidocq se trouvait en ce momentau golfe Juuan.Gostumé en offieier de marine, aceompa-gné par Clovis ei pourvu. d'une petite autode réquisition a deux places, que le mate¬lot d'ordonnsnce de l'arniral pilotaiten vé-ritable professionnel, il avait déja par-couru touie la partie du littoral compriseentre Toulon el Cannes.11 s'était arrêié assnz longtemps a Ilyè-res, oü il savait que Pon avait découvërtune villa aux environs, propriété d'unétrangcr ronvaincn de se livrer a l'espion-nage, qui avait étéarrêté; et, admirable-

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ment renseigné par Glovis Verrion.il avaitminuiieusement inspeelé tontes les villasdö Oeóte. toutes les propriétés balies snrIh colline ou en lisière des bois qui, ducólé du cap Denet, laissant les erétesarides, descendent en peine douce presquejusqu'au rivage.Rien ri'avait échappé è la perspicacité etau flair du fameux limier.Après Ilyères, la route qui suit la ri-vière des Gampeaux jusqu'au golfe deSaint-Tropez, au fond duquel elle se jet te,s ecarte trop du littoral, et les habitationsqui, s'y trouvant clairement parsemees,sont séparées de la cöte non seulement parunegrKnde distance, niais. en outre, par lapetite chalne de collines qui se détache dumassif des montagnes des Manres pour cou-rir le long de la terre ferme qui lui doit sesbizarres siuuosités.De la. l'observafion de ce qui se passé enmer, au large mêine, est a peu prés impos¬sible.Les postes de douaniers du cap Négret,de l'anse de Cavalaire. du cap Lardier, duFinet et jusqu'aux salines, fournirent aRelit Vidocq des renseignements précis surtoute cette partie du littoral et sur ses peunombreux habitants, qui, en complet accordavec ce que Glovis lui avait déja dit, le ras-surèrent complèlement.ARamatuelle, line petite maison de cam¬pagne, sise sur la hauteur et flanquée.d'unetour carrée, arrêta un instant le chasseurd'espions.Renseignements pris, rien de suspect nefut déeonvert.11en fut de inême au-dela de Saint-Tro¬

pez, a Fréjus, a Suiut-Raphaëi et jusqu'aCannes.— G'est de ce cólé qu'il faut. éplucber lelittoral, avait ree»minandé Clovis. — Lesétrangers y sont nombreux ... et ils ne sontpas tous locataires ; il y ert a qui sont pro¬prietytres.— Et malbeureusement. tous les Roebeset les Autricbiens ne sont pas duns lescamps de concentration. — se dit Petit Vi¬docq, — II y en a qui sont converts par leurnaturalisation, coinine le vieux brigand deSch,(fier.» II y en a même qui se sent fait natura¬lism- Suisses, liatiens. Beiges ou Anglaisavant de venir s'elablir en France, pour yfaire leur « pon bedit gomrneice », dont1'arTcle principal est l'espionnage.Ë i enfant da pays, le frère de Martialcannaissait a merveille cette partie dulittoral, et il indiqua au ch issenr d'espionsles habitations et les villas qui sont don-nées en location.Geiies-la ne pouvaient être suspectes.fi savait les noms des propriétaires. II en.conriaissait même la plupart.C'éiaieut des autres propriétés de iacóte, celles qui avaient été acbetées par desétrangers dont il était intéressant de s'oc-cuper.— II y en a une que je vais vous mon-trer lA-bas.dans la petite presqu'lle d'An-tibes, signala-t-ii Ie bras tendu dans ladirection.— Qui appartient a un Ailemand ? de¬mand;*Petit Vidocq.—Non. . . rnais a un Rosse. . . ou un soi-dis «nt Russe, cur il a piulót uue tête deLocbe.

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D'un jiigecicnt rendu par tffi-laot par li première Ch.tmbr* duTr bunal e vil do Havre, te vingt-buit juiüfl mil reuf cent seizeenregistsé: fignilié et Iranscrit,Eu la cause' d'enlre ;Monsieur Emmanuel-Pierre letï o>n;c, ouvrier cliarron.de-rocurant au H ,vre, rue Pieuvry,5. aciucllemcnt m- bilisé au 4S»régiment d'irfanterie. SO-ompa-g' ie, en garnison &Guincamp(Götcs-du-iNord).

D'une pari,El Mr,dime Lucie- Germaineneirnov , épcuse do MonsieurLe TroBdcc, snsnommft, aveclequei elio est doraiciliée dodroii, m»is résidani de fait séps-menl d'avec lui, au liavre. ruona Chiliou, n» 8, cbez MadameAuber,

D'autre part:II appert quo lo divorce a ótéprouoneé evec loutes suiies et«■•fietsdo droit entre les épouxLe Troadec-Geffroy, aux torts etgriefs öe la femme.Pour exlrait certifió couformopar M'P. eich- z avoué honoraire,stict'leant M Robert Prtuchéz,ayant occupé d 'nsl'iosiance pourle sieur Le Troadec.Havre, lo dix sept janvier milneuf cent «ix-sept.Signé : E. PRESGHEZ,suppléani.

L§ServiesésOÉtnlnsdefarModi/ié au 5 Janvier 1917

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STATÏQN3 f .2.3 1.2.3 i .2.3 1.2.3 t.a.SID.Ff,e Havre dép. 7 51 !1 48 !3 42!18 50 20 53J2J 54Graville-Ste-Honorino 7 56 11 53 13 48 !8 56 21 —122 4Barfleur 8 i 11 58 13 54 19 2 21 6 ,22 7Roadies 8 5 •12 2 1-350119 7 2f 4C22 12Demi-Lieue 8 <Jii e IV 3119 1! 24 45122 16&ï«p{sviliiers 8 f2 {2 Ó 14 8 19 16 21 21:2'224Lpouvllle 8 18 12 17 14 15 19 2312139,22 28RoilovxIIe arr. 8 26 12 22 14 231192912137 22 3V

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L'Aamimsirateur-i/eieijue dermt : O. KAAItOLET.

» Tenez, on commence a l'a(>ercevoir. . .Voyez-vous eet espèce de belvedère quisort des rociiers ?. . .— Oui, je le vois.— C'est-la. Cette villa que nnns ne pon-vons voir d'ici, est construite a mi-cóte sarla petite colline du cap Gros. et de la, il ya une vue superbe sur toute la rade,— Ah ! ah I. . .lis approchaient, ayant laissé snr leurga'iu-heVallauris. qui est distant de deux atrois kilomètres de la route.Du point oü ils se trouvaient mnintenant,le belvédère avait disparu, un pib>n quis'éiève sur l'amorce de la piesquile leleur cachait.— Nous pourrions nous arrê'er iei, —proposa Glovis.— Gesera plus court quede filer jusqu'a An ibes et de redescendrepar le bord de la mer.' Cjlte villa du cap Cros, dans le genreitalien, avec une sorle de loggia, des tcr-rasses et un belvedère, était, en elï'et, ad-mirablefflent située.Le panorama maritime qui se déroulaitdevant elle élait superbe.Du liout du belvédère, la vue embrassaittout le golfe oü se baignerif les fles deLérins, Saint-IIoimorat et Sainte-Margue-file.Lorsque l'escadrc se trouvait möuilléeau golle Jou,in, on en avait le spectacletoujours si grandiose, »i intéressant.De l'autre cóté. la vue s'étendait jusqu'aNice, qui se découpait sur la gaucbe dupromon! -ire de Villefrancbe, qui lui formeun mlmirab'e fond cleTéenr.De i'cxiéricur, aueuae appareace sus-

peete, d'après l'examen attentif du po¬lieier.La villa était inhnbilée en ce moment.Tous les volets étaieiit clos et it u yavailmême pas de'gardien.En i'absenee de ses hótes, e'est uneagence d'Antibes qui en avait la garde, etelle se bornait a envoyer de temps entemps une femme qui ouvrait les feuêtrespour donner de l'air aux appartements.Par un pêehour, dont la cabane se trou¬vait tout prés de ia, Petit Vidocq put sarenseigner.a Les Polonais », — ainsi que Pon dési-gnait les propriétaires de cette villa,étaient partis depuis les premiers jours demai, et on n'avail jamais plus revu per¬sonae.Ge ne ponvait done être des espions.En continuant a parcourir la cóte. aveèl'auto, sur la route de la Gorniche qne lavoie ferrée sépare du village jusqu'a Nice,toutes les propriétés furent suceessivemeiitexaminees et éludiées avec la plus muiu-tieuse attention.Aucune d'elles ne para'ssait susceptiblede receler un posie de télegraphie s.tns lil.Les renseignements que le matelot «ieLaurent de Tornade douiiail au t'ur et amesure se completaient par ceux que PetitVidocq obtenait a droiie et agauelie.On approchait de Nice.

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Vu par Nous, Maire de la Vilie du Harre,pour la legalisation de la sijuaturtO. IIANDULNÏ, apposée ct