Salut amis sportifs,

Il était naturel que je vous propose un compte rendu de mon objectif de l’année 2011.

Je vais essayer de vous retraduire de la façon la plus juste mon expérience et les sensations ressenties durant cette merveilleuse épreuve.

Pour mémoire voici la composition de l’épreuve, mon résumé est également adressé à des amis non-initiés aux épreuves du triple effort.

2 200 Km de natation,

115 Km de vélo,

Enfin un semi-marathon (3 boucles de 7,3 km soit 21,9 km.)

De nature très confiant j’abordais cette épreuve sans grosse crainte. Toutefois avec le peu de sagesse dont je dispose et après avoir écouté mon entourage, je me prépare au pire et aborde l’épreuve avec un peu plus de sagesse. Le doute s’installe légèrement et j’envisager faire cette épreuveavec le seul but :finir.

Il faut avouer qu’avec un tarif d’inscription à 209 euros cela serai dommage de ne pas finir.

Départ lundi 13h30

Je pars seul en voiture pour l’alpe d’huez où une partie du club de l’Asptt Strasbourg triathlon m’attendait dans un superbe chalet loué en plein milieu du village pour l’occasion.

A mon arrivé je constate qu’effectivement ils ne s’étaient pas foutus de nous. Chambre double avec douche et WC individuel, sauna, maxi cuisine équipée, salon bref du luxe que je vous laisse découvrir avec ces quelques photos.

La cuisine pour préparer nos réserves de glucides avant la course.

Salle à manger dernier lieu stratégique d’avant course et salon

Ma jolie chambre partagée avec Bertrand la veille du court distance.

Salle de bain privative.

Et non vous ne rêvez pas un sauna pour mieux récupérer après la course.

Voici l’adresse pour réserver au d’autres vues

http://location-chalet-centre-alpedhuez.com/equipement_chalet_pregentil_alpe_huez.php

C’est dans des moments comme cela que je suis content de ne pas comprendre le mot modestie en sport.

A mon arrivé je retrouve deux collègues et leurs charmantes familles.

Michel participe comme moi à son premier longue distance, et Jean-Marc, président du club, et déjà bien aguerris à ce genre d’épreuve.

Je constate encore une fois que malgré mes tous nouveaux 40 ans non surnom de Gamin me colle bien à la peau. Et oui même si Michel participe à son premier longue distance il paraît ne pas partir dans l’inconnu, Jean Marc a déjà dans les jambes deux EMBRUN (c’est un triathlon de malade en France considéré comme faisant partie des plus difficiles au monde) et demain Pierre nous rejoint et

a déjà également participé à des trucs de malade dont Embrun.

Je fais « rigolo »à coté avec mes 1 an de triathlon dont un XTERRA et le triathlon du mont St Odile au compteur. Avec le découverte de Colmar en 2010 cela fait 3 épreuves qui cumulées arrivent à peine au total de ce que je vais faire mercredi.

J’ai beau me dire que je cours avec les frères « Reinhold » et que j’ai à mon tableau de chasse « lapin »au 10 bornes d’Illkirch cela reste maigre.

Je me fais briefer par les experts, sur la température de l’eau, les difficultés (3 cols), l’altitude, la nourriture, et surtout la partie course à pied qui finalement se révèle être plus difficile que prévue.

En effet après le vélo il faudra parcourir trois boucles de 7.3 Km avec une partie Trail et surtout encore des montées.

N’ayant jamais fait de vélo et du Trail à cette altitude le doute s’installe définitivement en moi. De plus en plus je me préparer à une journée très difficile.

Mardi

Après un petit déjeuner nous partons pour reconnaitre le parcours comme nous l’avions décidé la veille. Les charmantes et surtout très attentionnées femmes de Jean-Marc et Michel ont accepté de nous accompagner pour cette découverte ce qui nous permettra d’alterner voiture et vélo.

Nous allons jusqu’au sommet du premier col avec le véhicule de Michel qui contient suffisamment de place pour prendre tous ce monde ainsi que les vélos. Nous faisons ensuite la descente en vélo pour reconnaître le parcours. Mes lacunes en descente se confirment auxcôtés de Michel et Jean-Marc. Je suis immédiatement lâché et manque même à deux reprises de partir dans le fossé. La descente n’est pas très technique mais il y a deux ou trois virages dont il faudra être très prudent. Je galère pour les rejoindre mais heureusement la jonction se fait. Nous découvrons alors une jolie petite montée qui ne figurait pas sur la topographie du parcours. Elle n’est pas très longue mais il y a néanmoins 150 à 200m de dénivelé que nous n’avions pas prévu. Nous finissons la descente. Arrivé sur une route un peu plus fréquentée la décision est prise de finir en voiture.

Température de

l’eau 15°2

Le parcours paraît plutôt sympa, jusqu’au deuxième col se succède des faux plats avec une partie plate dans la vallée. Le deuxième col paraît très court et vraiment pas difficile.

Ensuite il reste la descente très technique jusqu’à Bourg-d’Oisans.

Enfin la montée de l’Alpe d’Huez que je prends pour la deuxième fois. Même en voiture elle est longue et difficile. Là je la trouve d’ailleurs de plus en plus difficile.

Après le repas nous allons enfin retirer nos dossards. Je découvre les cadeaux de l’organisation :

Un bandeau pour la tête qui fera le bonheur de mon fils,

Un sac à dos pas mal pour les affaires de sports,

Une casquette pour moi j’en profiterai en Italie en Août,

Un polo ça change des maillots techniques

Entre temps Pierre et sa femme nous en rejoint. Le village des exposants est important mais pour une fois je ne craque pas. En d’autres termes je ne fais pas chauffer la carte bleue. Je l’ai fait assez cette année pour m’équiper. Je me permets néanmoins l’achat d’un pack nutrition en promo dans lequel est fourni une gourde de 800ml. Cela pourra servir j’ai oublié ma gourde à Strasbourg. Il s’agit des produits qui seront fournis durant la course aux ravitaillements. Après les avoir testés ils sont très bons surtout les barres.

On prépareles vélos, je constate que mes trois compères roulent en LOOK. Moi qui souhaite m’acheter un vélo correct et qui hésite encore entre un LOOK et un CANNONDALE.

La météo annoncée se confirme pluie pour demain. Je n’ai pas le choix il me faut une veste de pluie pour me protéger. Finalement ma carte va devoir chauffer.

Mercredi jour de la course

On y est. Il est H-3h30, je sors du lit sans trop de problème. Nuit plutôt classique.

6h15 à 6h45 petit déjeuner normal je ne change pas mes habitudes. Je prends juste plus de tartines que la normale mais je ne fais pas mon cake avec une assiette de pates ou d’autres conneries.

Ma gourde est prête, mes gels aussi. Sur les conseils des autres je me décide à me préparer un ravitaillement personnel avec deux sandwichs de jambon et du gâteau sport. Ils me seront fournis par l’organisation sur la route.

8h15 Départ pour la course. La femme de Michel nous descente au plan d’eau.Finalement je ne suis ni stressé et sans pression. Je constate qu’il s’agit effectivement d’une grosse organisation. Nous sommes déposés à quelques mètres de l’air de transition.

Il faudra corriger ça l’an prochain et m’entrainer à partir vite puis retrouver mon rythme de course. Je suppose, qu’Antoine se chargera de corriger ce défaut. Deuxième point à corriger ne plus manger 1 heure avant le départ.

Je termine en 40,07 minutes

les 2,2km

9h entrée dans l’air de transition. Pour rentrer il y a une belle file d’attente mais cela avance assez vite. Il y a pas mal d’étranger et niveau matos cela ne rigole vraiment pas. Il y a du très lourd. Mon vélo passe pour une antiquité.

On se prépare nous sommes regroupés par club et les collègues de la Wantzenau sont juste à côté.J’enfile ma combinaison de natation sans mettre de crème chauffante ou de graisse. Cela protège du froid et avec une eau annoncée à 15°2 cela peut faire du bien. Dernière minute je décide de ne mettre qu’un bonnet à la place de deux toujours pour se protéger du froid.

En attendant je prends un morceau de gâteau sport.

Le départ est programmé à 9h30 dans l’eau. Je rentre dans l’eau à 9h26 histoire de faire quelques mouvements de toute façon j’ai décidé de ne pas partir vite.

Merde à 9h30 j’entends que le départ sera donné dans 4 minutes, je dois rester encore 4 minutes immobile dans cette flotte. Toutefois à ma grande surprise il ne fait pas si froid c’est largement supportable.

9h34 départ Natation

Le départ est donné, c’est assez large et comme nous sommes dans l’eau il n’y a pas trop de bagarre. J’évite assez facilement les pieds ou les coups de bras. Rien d’exceptionnelle sauf mes problèmes habituels.

Je digère mal le gâteau sport,

J’ai mon fameux coup de moins bien au bout de 400m environ.

Cela m’avait déjà plombé la natation au Xterra, mais cette fois je gère mieux. Je me reprends, respire correctement, reprends mon rythme doucement, me concentre sur ma nage et me voilà reparti. Finalement se passage ne me coutera pas trop de temps.

Il y a deux boucles à faire. Je cherche au loin la première bouée, rien en vue je m’inquiète un peu puis je découvre que ce n’est pas une bouée qu’il faut contourner mais un petit bateau. Au premier virage il y a du monde on se gêne je décide alors de faire les extérieurs. Je ferai plus de distance mais au moins on garde son rythme sans être gêné.

Le deuxième tour commence je m’applique sur ma natation sans trop forcer. Je m’applique un peu trop d’ailleurs j’oublie que nous sommes en course et non à l’entrainement. Je m’efforce de suivre les conseils de Jinny avec qui je nage régulièrement en terminant le mouvement des bras jusqu’au bout et en m’appliquant sur la poussée.Je sens que je glisse bien, j’allonge un peu pour aller plus vite et je constate enfin que je commence à doubler des concurrents.

Dans ce deuxième tour je commence à avoir froid au bout des doigts. C’est un peu gênant en natation mais là encore ça va. Je n’avais qu’à aller plus vite. Sur le retour j’accélère car j’ai vraiment du jus. Je poursuis ma remontée.

Rien d’extraordinaire, j’aurai largement pu faire mieux car je sors de l’eau frais et sans essoufflement. A ce moment ce n’est pas grave car deux minutes de plus ou de moins ce n’est rien sur une telle épreuve.

1 ère transition

Je sors tranquille et rejoins mazone en marchant. Michel et pierre sont là également. Je ne suis donc pas si nul en natation. Michel termine de se préparer et part le premier alors que Pierre partira environ 1 minute avant moi.

Je m’essuie, me prépare correctement et mets mes nouvelles manchettes reçu à mon anniversaire par Titi. Je vais bientôt me rendre compte qu’elles seront super utiles.

Au vu des résultats je découvrirai que j’ai un peu exagéré pour la transition. 5 à 6 minutes c’est comme même un peu beaucoup.

Départ Vélo

Allez maintenant c’est vraiment l’inconnu et la partie la plus difficile de la journée commence. Je pars sans savoir si je vais finir. J’ai projeté entre 5h15 et 5h30 dans mes rêves les plus fous mais avec ce temps il faudra plutôt compter 6h.

Coté temps je ne change pas non plus mes habitudes sur mes grands rendez-vous. Pluie comme pour le XTERRA. La route est déjà bien mouiller.

Voici dans l’ordre de passage après la sortie du parc à vélo :

Il n’y a aucune difficulté particulière pour les 24 premiers kilomètres. Il s’agit d’un faux plat descendant.Il y a beaucoup de monde j’essaye de m’abriter sans trop rouler. Les conseils nous disaient d’en garder et de mouliner sur cette partie. Ce que je fais. Dans cette partie je commence à me rendre compte qu’il y a vraiment beaucoup d’étrangers.

Kilomètre 24 et attaque du premier col, 16 kilomètre de montée pour + 900. J’ai de bonnes jambes et je grimpe facile sans trop d’effort. Je double des paquets entiers. Je crois rêver je vole littéralement et avale plusieurs concurrents très facilement. Cette montée se passe très bien pour moi. Bilan 3 personnes m’ont doublé. Je n’arrive pas trop savoir le nombre de personnes doublés dans cette montée, mais j’évalue le nombre entre 100 et 150 peut être même plus.

Puis vient la descente reconnue la veille. Là encore bonne surprise j’ai dû faire un sacré trou car personne ne revient derrière, comble du comble pour une fois c’est moi qui double deux ou trois concurrents. Comme quoi la reconnaissance a bien servie.

Ca fait chier car à ce moment j’aurai bien

mangé du salé.

Je reste encore un gamin.

Je suis annoncé au sommet 279ème.

Entre cette descente et le deuxième col il y a une partie moins agréable avec des portions de plats et le fameux casse pate que nous avions repéré.

Je commence à être un peu moins bien et surtout il pleut toujours autant. Je me retrouve seul, le comble pour une course avec 900 personnes.

Cela devient difficile car j’ai du mal à prendre les roues des mecs qui me passent sur les parties plates. En plus et ce sera ma seule grosse connerie sur cette journée je rate le ravitaillement personnel. Il fallait s’arrêter et le réclamer.

Même si je prends une barre et des gels je me rends compte que j’avance moins bien. J’ai du mal à relancer.

Le deuxième col arrive enfin. Cela devient moins déprimant. Je commence à suivre voir même repasser des mecs qui m’ont avalé sur le plat. Par contre il y a un paquet de mecs qui me passent.

Je suis assez content finalement je n’aurais pas parié sur une telle place à ce moment de la course.

Enfin la deuxième, je suis gelé et trempé. Là encore une ou deux personnes seulement me doublent.

Je suis derrière un mec durant la descente,il me retarde un peu mais avec toute cette flotte je suis prudent et ne cherche pas spécialement à prendre des risques pour le doubler. Finalement je le passerai sur la fin.

Voilà plus que quelques kilomètres et le juge de paix arrive, la montée de l’alpe d’huez et ses 21 virages. Je n’en menais pas large en haut du deuxième col et je me demandais comment j’allais finir.

Arrivée à Bourg-d’Oisans ou je prends un bidon et un gel pour la montée. Je me prépare au pire en prenant un « red tonic ».

Ca y est nous sommes dans la montée de l’Alpe. Les premières pentes jusqu’au virage 21 sont difficiles. Je ne m’affole pas et monte à mon rythme bien posé sur ma selle. Je pense à ce moment que je suis dans l’Alpe d’Huez. C’est superbe et on se laisse prendre au jeu. Sur toute la montée il y a du monde pour nous encourager, les véhicules de course ou de suiveur nous doublent en nous encouragent. On est presque sur le tour de France.

Je vais faire l’ensemble de la montée au même rythme sauf deux ou trois fois ou je m’autorise des relances. Cela paraît long très long entre chaque virage. Heureusement les virages sont à plats cela permet de souffler. Je monte au train sans trop souffrir mais la montée paraît longue.

J’ai perdu ma première paire de lunette sur un Duathlon, mon casque à Obernai, ne

sachant pas fixer mes lunettes à mon casque je

préfère les garder sur le nez. C’est de bons verres même

avec le brouillard je vois devant moi. De toute façon à

cette allure il n’y a pas de risque.

Jean-Marc à

l’attaque il reste 3 kilomètre

Au deuxième virage on aperçoit la station mais cela paraît encore bien loin.

Dernier virage enfin nous arrivons. Je n’ai finalement pas trop mal géré cette ascension. J’ai moins souffert que dans le deuxième col et surtout je ne me suis pas trop fais doubler. Je pense avoir perdu maximum 10 à 20 place entre les deux derniers cols.

Le dernier virage est passé, il reste un dernier mur avant l’entrée dans le village. Encore un petit effort, je ne suis pas cuit termine en danseuse et vais chercher les deux ou trois concurrents devant

Michel arrive au

bout de la montée et a gardé le

sourire félicitation. Bizarre il n’a pas la même tenue qu’au

départ du vélo ?

moi.Maintenant on peut remettre du braquet,il reste 1 km avant d’arriver à l’aire de transition on lâche rien.

Voilà c’est fini nous avons fait l’Alpe d’Huez en course après 100 bornes et deux cols. A ce moment-là je suis assez fier de moi. Je me dis que le plus dur est passé, tu vas finir l’épreuve maintenant.

2ème transition

Je n’arrive pas trop épuisé et la respiration et bonne. Mes jambes ne me font pas mal. Je comprends que je manque encore de cuisse et notamment de puissance pour rouler plus vite.

Le parc me paraît immense. Il fallait donner nos affaires de course à pied à l’organisation qui s’est chargé de les déposer ici. De ce fait je ne sais pas où est mon emplacement mais comme cela est bien indiqué je ne perds pas trop de temps.

Je me change sans chercher à aller trop vite mais j’essaye aussi de ne pas en perdre trop. Nous allons démarrer ma discipline forte celle ou en général je remonte des places.

Départ de la course à pied

Il faut maintenant

un peu bouger mon cul et me mettre à

courir.

Je démarre pour 3 boucles d’un circuit qui continue à monter avec des passages de Trail délicats pour les chevilles. Je suis très prudent car une semaine avant ce triathlon j’ai ressenti une douleur persistante à la cheville qui remontait jusqu’au mollet. Je n’ai donc fait qu’un footing les dix derniers jours avant la course. Il est temps pour moi que la saison se termine.

Je démarre de façon raisonnable comme je l’avais programmé au moins pour le premier tour. J’accélérerai ensuite progressivement en fonction de mon état.

Il pleut toujours et j'ai décidé de garder mon maillot de vélo. A la fin du vélo j’avais pris mes précautions en prenant un gel.

Revenons à la course. Nous tournons d’abord autour du complexe pour partir ensuite vers les remontées mécaniques de la station. Il y a du monde c’est plutôt sympa. Arrivée aux remontées je me fais passer par une femme. Zut que m’arrive-t-il, je fais ça pour finir mais il y a des limites à ne pas dépasser. Je réagis et commence enfin à courir mais le pas n'est pas aérien.

La partie Trail arrive, elle n’est pas spécialement difficile mais c’est un faux plat assez traître. Au bout de deux kilomètres environ la partie Trail se termine par une jolie montée d’environ 400m. Un demi-tour pour la descendre et une nouvelle montée sur également 500m avec deux lacets au programme. Le reste sera une descente jusqu’au village. La deuxième montée fait mal et casse un peu le moral, après avoir grimpé autant durant toute la journée. Il y a pas mal de monde sur cette partie qui marche.

Je pense à boire et prend uniquement du coca au ravitaillement. J’ai suivi les conseils de Jean-Marc que je croise sur mon deuxième tour. Il avait raison ça fait du bien pendant la course à pied.

Au deuxième tour j’ai essayé de prendre une barre mais trop difficile à manger en courant j’ai tous recraché. J’aurai du prendre des gels j’y penserai pour Embrun. Je ne prendrai donc rien d’autre, je n’avais pas spécialement envie et aux ravitaillements il fallait s’arrêter pour prendre quelque chose à manger.

Durant ce tour je n’ai quasiment pas senti ma cheville cela me rassure mais les cuisses commence à être douloureuses. A la fin du premier tour je vois un athlète au sol avec les secours. Le pauvre il ne peut plus repartir si près du but. Cela me fait réfléchir.

Je continue le deuxième tour au même rythme. Cela devient dur mais heureusement nos supportrices sont présentes pour nous encourager à chaque passage.

Enfin le dernier tour j'accélère à peine je veux finir. Au deux derniers ravitaillements j'ai loupé mes boissons. Je décide alors de m'arrêter au prochain pour boire et m'alimenter correctement. Je ferai pareil au ravitaillement suivant. C'est la première fois que cela m'arrive non pas par fatigue mais j'avais besoin de boire. Après coup je regrette un peu, il ne restait plus que 4 ou 5 kilomètres environ.

J'aborde la dernière cote en regardant ma montre et constate qu'il me reste 15 minutes pour réaliser moins de 8 heures. Ce que j’avais prévu dans le meilleur des cas sans pluie. Je décide alors d’accélérer pour finir comme un avion. Il me reste pas mal de jus.

Je suis plutôt content. Jean Marc et Pierre sont déjà arrivés, quant à Michel il arrivera un peu plus tard.

Je termine en 7h57 à la 240 position.

Jean-Marc finira pas loin du podium chez les Vétéran. 41 ème en 6h50. Félicitation.

Je n’ai malheureusement pas de photo de Pierre mais il finira 169 en 7h41

Michel méritera très largement le maillot de FINISHER

Sûr que je n’oublierai pas de sitôt ce premier triathlon « longue distance ».

Je vous encourage vivement à faire cette magnifique épreuve et de profiter des sorties club.

Merci à Michel, Pierre et Jean-Marc pour leurs conseils,

Aux enfants, surtout les deux grandes filles et Bertrand Abeille pour leurs encouragements,

Aux épouses de Michel, Pierre et Jean-Marc pour avoir été au petit soin pour nous.