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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN REVUE DE PRESSE LOCALE Date Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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Revue de presse locale du 21 mai 2013

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Page 1: Revue de presse 210513

PARTI SOCIALISTE

DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE

Date

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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© Dna, Dimanche le 19 Mai 2013 / Monde

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Élus Semaine parlementaire

Lecture, plasma sanguin et plomb

ZONES FRANCHES URBAINES Fabienne Keller

La sénatrice (UMP, Bas-Rhin) a apporté son soutien au rapport des députés

Michel Sordi et Henri Jibrayel sur les zones franches urbaines (ZFU) -

proposant la reconduction de ce dispositif jusqu'à fin 2017. Elle estime que les

ZFU correspondent bien au « caractère stratégique et indispensable de

l'animation économique des quartiers difficiles ». Elle rappelle que, comme

maire de Strasbourg (2001-2008), elle a mené la « rénovation urbaine » dans

les quartiers du Neuhof, de la Meinau et de Hautepierre.

PHOTOVOLTAÏQUE CHINOIS Philippe Bies

Lors des questions d'actualité au gouvernement, le député (PS, Bas-Rhin) a

interrogé Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, sur les relations Chine

- Europe et le « dumping » que ferait la Chine sur les panneaux

photovoltaïques. La ministre a confirmé que la France voterait pour la hausse

des droits de douane sur ces panneaux chinois et que la Commission

européenne allait enquêter sur la situation similaire du marché des

équipements de télécommunication.

MUTUELLES ET RÉGIME LOCAL André Reichardt

Le sénateur (UMP, Bas-Rhin) s'est abstenu sur le projet de loi relatif à la

sécurisation de l'emploi. Motif : il pose « un problème de coexistence avec le

régime local d'assurance-maladie d'Alsace-Moselle ». Le président de la

commission d'harmonisation n'est pas convaincu par les « adaptations » que

prévoit le texte, à négocier au plan national.

CENTRES SOCIOCULTURELS Armand Jung

Le député (PS, Bas-Rhin) a reçu réponse de Valérie Fourneyron, ministre des

Sports, à son inquiétude sur les centres socioculturels. Elle l'assure du soutien

du ministère à la fédération des centres socioculturels, et d'un possible

partenariat 2013-2015.

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LÉGUMES FRANCAIS Laurent Furst et Patrick Hetzel

Les deux députés (UMP, Bas-Rhin) ont interrogé le ministre en charge des

Affaires européennes sur les distorsions de concurrence « que subissent les

producteurs de légumes français » - une production en baisse de 30 % en

quinze ans, en raison du « dumping social » d'autres pays, notamment les

Pays-Bas et l'Allemagne.

Par ailleurs, Patrick Hetzel a été choqué par l'organisation du débat relatif au

projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche - qu'il juge «

chaotique » - et a demandé le report de son examen.

APPRENTISSAGE DE LA LECTURE Claude Sturni

Le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a répondu au député (app.

UMP, Bas-Rhin) Claude Sturni qui l'interrogeait sur les méthodes

d'apprentissage de la lecture en primaire, proposant de revenir à la méthode «

syllabique » plutôt que la méthode « globale ». Le ministre a indiqué que les

méthodes prônées aujourd'hui sont plutôt « mixtes » et qu'un soin particulier

était porté « à la maîtrise de la langue au sein des apprentissages ».

PLASMA SANGUIN André Schneider

Le ministre des Affaires sociales Marisol Touraine vient de répondre au député

(UMP, Bas-Rhin) André Schneider qui l'avait interrogé sur l'arrêt des

prélèvements de plasma. Elle y explique que la baisse de production française

de médicaments dérivés du sang est la conséquence du marché européen -

par appel d'offres - en la matière. Un parlementaire a été chargé de mission

pour y réfléchir.

ENTREPRISES DU BÂTIMENT Antoine Herth

Le député (UMP, Bas-Rhin) a relayé auprès de Pierre Moscovici, ministre de

l'Économie et des Finances, les soucis des entreprises artisanales du bâtiment

et leur demande d'un « plan de relance » avec, par exemple, une TVA à 5 %

sur les travaux de rénovation de logements.

PLOMB Francis Hillmeyer

Le député (UDI, Haut-Rhin) a rappelé au gouvernement que de « nombreuses

canalisations en plomb » ne correspondent pas à la norme européenne visant à

diviser par 2,5 la teneur maximale en plomb dans l'eau du robinet à compter de

2014. Il demande que les Agences de l'eau, financées à 90 % par les

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redevances payées par les usagers, abondent le budget de l'Agence nationale

de l'habitat pour soutenir l'effort de rénovation du parc privé.

MURS ANTIBRUIT Jean-Louis Christ

Le député (UMP, Haut-Rhin) a interpellé le gouvernement sur le financement

des murs antibruit sur la RD83-A35 à hauteur d'Ostheim et de Guémar, un

véritable serpent de mer. Sous l'ancien gouvernement, 10 millions d'EUR ont

été budgétés pour la réalisation globale de l'opération ; seuls 3 millions ont été

débloqués à ce jour, regrette le parlementaire.

Le ministre des Transports a assuré que les travaux seront poursuivis dans leur

intégralité avec la participation de la Région Alsace et le département du Haut-

Rhin à hauteur de 25 % chacun.

ISRAËL-PALESTINE Jean-Luc Reitzer

En commission des affaires étrangères, le député (UMP, Haut-Rhin) a interrogé

Saeb Bamya, coordinateur palestinien du groupe d'Aix, sur le rapport de la

Banque mondiale qui dresse « un bilan accablant des restrictions économiques

imposées par Israël aux territoires palestiniens ». « Si le statu quo se poursuit,

l'économie palestinienne ne connaîtra jamais de reprise », a estimé Saeb

Bamya.

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© L'alsace, Dimanche le 19 Mai 2013

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Entre nous

On peut s'écharper pendant cinq heures au conseil municipal et, le lendemain,

trinquer ensemble avec le sourire à l'inauguration de la Foir'Expo, comme le

prouvent les UMP Lara Million et Jean Rottner et les socialistes Cléo

Schweitzer et Dominique Caprili.

Photo Édouard Cousin

La roue tourne

Vendredi soir, lors de l'inauguration de la Foir'Expo de Mulhouse, le président

du Parc-Expo Philippe Maitreau s'est réjoui de l'aspect populaire de la

manifestation, évoquant notamment la grande roue installée sur la place

centrale. La grande roue, quelle grande roue ? En fait, un accident a

définitivement stoppé l'attraction du côté de Sélestat. Reste quand même, pour

s'envoyer en l'air, le simulateur de vol spatial...

Défouloir nostalgique

« L'événement du jour, ce n'est pas le Festival de Cannes, c'est ici, à

Mulhouse, a insisté le préfet Vincent Bouvier lors de cette inauguration. Mais je

dois avouer que je ne m'attendais pas à me faire relaxer à côté du maire. » On

aurait dû le prévenir : lors de la visite des manifestations comme la foire, Jean

Rottner s'arrête à tous les stands et essaie tout ce qui peut l'être, goûte tous les

plats proposés et ne refuse aucun challenge. Si le préfet a accepté un massage

en compagnie du maire sur des fauteuils spéciaux, il n'est pas allé jusqu'à jouer

en sa compagnie sur une mini-borne d'arcade d'allure vintage - mais intégrant

Page 6: Revue de presse 210513

une tablette graphique dernier cri - au mythique jeu d'Atari Centipede, datant du

début des années 80. Le représentant de l'État avait sans doute moins besoin

que l'élu de se défouler en tirant sur des champignons et des mille-pattes

comme s'il s'agissait d'opposants politiques.

Étrange porte-parole

Lors du conseil municipal de Mulhouse, jeudi soir, la socialiste Cléo Schweitzer

a indubitablement réussi son effet. Moins par les critiques qu'elle exprimait - «

Force est de constater que la majorité actuelle se désagrège un peu plus

chaque jour. Il est vrai que c'est là la conséquence de compromissions

improbables qui se délitent à l'approche des prochaines échéances électorales.

» - que parce qu'elle n'en était pas l'auteur. L'opposante citait en effet l'éditorial

du blog de la députée UMP Arlette Grosskost, qui termine son propos en

n'excluant pas de se présenter à l'investiture de son parti pour les élections

municipales, contre le maire Jean Rottner. La députée a apparemment été

ravie de trouver en Cléo Schweitzer une surprenante porte-parole au sein du

conseil municipal dirigé par son ex-suppléant. Les ennemis de mes ennemis

sont mes amis...

La drague est ouverte

L'exclusion - pour avoir assisté à une réunion FN avec Marine Le Pen - de

Fabrice Ciarletta et de Christelle Ritz du groupe majoritaire a été l'un des

multiples moments chauds de cette séance du conseil municipal de Mulhouse.

Affirmation de principes pour les uns, signe de délitement de la majorité pour

les autres, c'est aussi une opportunité pour le Front national.

« Une vaste opération de contact auprès des militants de l'UMP est engagée

pour les appeler à nous rejoindre afin que nous fassions liste commune à

Mulhouse », annonce ainsi le leader mulhousien du FN Patrick Binder. On peut

supposer qu'il s'agit moins d'un signe d'ouverture que d'une volonté de diviser

un peu plus une majorité municipale qui multiplie les signes de perte de

cohésion.

Fin de rêve pour Abi

On se souvient peut-être d'Abigail Courroy, dite Abi, cette jeune professeur

d'anglais mulhousienne qui avait été sélectionnée au concours du « meilleur

job du monde » en Australie (L'Alsace du 28 avril et du 2 mai).

Malheureusement, la vidéo où elle affichait ses soutiens n'a pas été retenue

par le jury et les rêves australiens d'Abi s'envolent. Peut-on mettre ça sur le

compte de la prestation - audacieusement déguisée pour le premier - de Jean

Rottner et de Jean-Marie Bockel, dont l'expression anglaise avait clairement de

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quoi faire sourire les puristes anglophones ? Un risque que n'a pas pris, de son

côté, le présentateur vedette Jean-Pierre Pernaut qui a préféré s'exprimer dans

une langue qu'il maîtrise, le français, avec des sous-titres...

Régisseurs impromptus

Une mauvaise surprise attendait le duo de guitares Fimbel & Membrado quand

il s'est présenté à la chapelle Saint-Jean de Mulhouse pour son concert : la

salle était envahie de matériel destiné au festival Ch'Appelles. En deux temps

trois mouvements - ce qui convient à des musiciens - les bénévoles de

l'association Darna qui animaient le festival ont débarrassé les lieux et mis des

chaises pour permettre le concert. Mieux : ils ont laissé sono et éclairage. « Ce

qui semblait être un problème a finalement été un avantage : nous n'avions

prévu ni micro ni lumières », a confié Jean-Jacques Fimbel, ravi. Les membres

de Darna, de leur côté, ont apprécié les sons inattendus de la guitare classique

qui leur parvenaient jusque dans la cour. Un vrai échange interculturel.

Olivier Chapelle et Jean-Claude Ober

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© L'alsace, Dimanche le 19 Mai 2013

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Ça se raconte

Le référendum planté et les scrutins à venir

Hier à la Foire de Mulhouse : Antoine Homé, Olivier Becht, Catherine Troendlé,

Marcel Bauer (maire de Sélestat, représentant le Bas-Rhin) et Patricia

Schillinger. Photo T. G.

Il était dommage que le président du conseil régional Philippe Richert n'ait pas

présenté lui-même son plan pour l'activité et l'emploi hier, à la Foire de

Mulhouse. Même s'il n'est pas certain que le débat ait pris une autre tournure.

La question du non au référendum du Haut-Rhin aurait-elle été

évoquée ? « Les élus ont présents étaient dans leur grande majorité en faveur

du conseil unique. Ils n'ont cependant pas vraiment mouillé leur chemise pour

convaincre autour d'eux... », observe un maire.

L'opposition très critique. - Le groupe socialistes et démocrates du conseil

régional s'est montré très incisif envers les propositions de Philippe

Richert. « Pour reprendre pied, alors qu'il est affaibli, le président Richert a

décidé de s'intéresser aux dossiers régionaux », tacle l'opposition - qui est

coresponsable de l'échec du référendum puisque le PS haut-rhinois était pour

le oui. « Tout ce qui est dans ce plan aurait pu être entrepris depuis quatre

ans », insiste Antoine Homé, en demandant que la future agence économique

soit installée à Mulhouse. Pour le reste, il est sceptique sur une réflexion

prospective, à moins de deux ans des régionales. Tout sera question de

méthode...

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Dispute fratricide à Mulhouse. - On croyait le maire UMP de Mulhouse Jean

Rottner et la députée UMP Arlette Grosskost, membres d'une même famille

politique. Sur son blog, la députée, par ailleurs vice-présidente du conseil

régional, a annoncé son intention de demander l'investiture pour les

municipales de 2014.

« Jean Rottner est le seul candidat UMP, soutenu par tous les

parlementaires [NDLR : à l'exception de l'intéressée]. Toute autre démarche

affaiblirait notre famille politique, au bénéfice de la gauche et du FN », a

répliqué hier Catherine Troendlé, membre de la commission nationale

d'investitures. Celle-ci « investit les sortants, et plus particulièrement s'ils sont

jeunes et porteurs d'une dynamique d'avenir ». Les autres auraient-ils du souci

à se faire ?

Ça se bouscule à Colmar. - À Colmar, Gilbert Meyer est sorti du bois plus tôt

qu'à l'accoutumée, en officialisant sa demande d'investiture UMP (L'Alsace du

28 avril). Mais le maire sortant se voit déjà disputer l'étiquette par Pierre Ouadi,

chef d'entreprise et délégué UMP de la 1re circonscription. « Lors d'une

formation de cadres, Jean-François Copé avait promis qu'il ne renouvellerait

pas les investitures aux maires de plus de 70 ans », tacle l'outsider, qui plaide

pour « le renouvellement », « une ville plus humaine » et revendique une

légitimité issue des militants. Du beau sport en perspective. Il ne manquerait

plus que le député Eric Straumann s'y mette...

Les schémas de la discorde. - Le redécoupage cantonal en vue des élections

départementales de 2015 - la date a été validée par le Conseil constitutionnel -

est à peine amorcé que le débat fait rage. À l'initiative du député UMP Eric

Straumann, une réunion concernant la région colmarienne a rassemblé une

soixantaine d'élus, mercredi soir. Le schéma, transmis au préfet, fait

consensus.

Ce n'est pas le cas de la proposition du conseil général du Haut-Rhin, qui

prévoit notamment de maintenir deux petits cantons : Ribeauvillé/Sainte-Marie-

aux-Mines d'une part, Kaysersberg/Lapoutroie de l'autre. « Incohérent », «

illogique », ont dit la plupart des élus, qui plaident pour un seul grand

ensemble. Jean-Louis Christ, lui, a boudé la rencontre. Le député UMP de la 2e

circonscription suggère à ses collègues de la 1re de « se mêler de leurs

oignons ».

Tickets pour les sénatoriales. - À l'automne 2014, les grands électeurs seront

appelés à choisir les sénateurs. Du côté de l'opposition haut-rhinoise, personne

ne conteste le leadership de Catherine Troendlé, sénatrice UMP sortante. Quel

sera l'élu en seconde position ? « Il est urgent d'attendre le résultat des

municipales », affirme-t-elle. Tout dépendra aussi d'un éventuel accord entre

l'UMP et l'UDI. Alors ? Charles Buttner (UMP), Jean-Marie Bockel, ou René

Page 10: Revue de presse 210513

Danési qui sont tous les deux UDI ? Ce dernier a indiqué hier qu'il ne

comptait « pas prendre sa retraite l'année prochaine ». On a cru comprendre

qu'il sera candidat quoi qu'il arrive...

Mais la question se pose aussi au PS qui n'a plus qu'un sortant, en l'occurrence

une sénatrice Patricia Schillinger. Conduira-t-elle la liste ou devra-t-elle laisser

la première place à Antoine Homé ? À suivre.

Reitzer, militant en 1967. - Le député et maire d'Altkirch Jean-Luc Reitzer a

rencontré André Bord en 1967, alors que le ministre UDR avait présidé une

réunion à la Halle aux Blés. Reitzer, qui avait 16 ans, en avait profité pour lui

remettre une lettre en faveur des Patriotes résistants à l'occupation. Mais

surtout, c'était sa première intervention en public, devant 450 personnes.

« André Bord avait salué en moi l'avenir, au grand dam des notables de

l'époque, se souvient Reitzer. Il m'a toujours prêté attention... » Même si le

député et le président de la Fondation Entente franco-allemande « n'étaient pas

d'accord sur l'indemnisation des RAD-KHD ». Qui a été réglée quand Jean-

Marie Bockel a été secrétaire d'État aux Anciens combattants.

Y. B., avec Clément Tonnot

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© L'alsace, Dimanche le 19 Mai 2013

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Maires

René Danési défend« le plan Richert pour l'Alsace »

René Danési a « représenté » Philippe Richert, mais « sans le remplacer »...

Photos Thierry Gachon

Avant même son adoption - fin juin - par l'assemblée régionale, le plan de

Philippe Richert en faveur de l'économie et de l'emploi a été présenté hier

aux maires du Haut-Rhin. Réactions.

Comme annoncé, le président du conseil régional Philippe Richert n'a pas

participé à la traditionnelle « journée des maires » à la Foire de Mulhouse.

L'ancien ministre assistait hier matin aux obsèques de celui qui a affiché la plus

longue carrière d'un Alsacien au gouvernement, André Bord (lire en page 38). Il

avait demandé à René Danési, président de l'Association des maires du Haut-

Rhin et vice-président du conseil régional, d'intervenir à sa place. Devant une

assemblée moins fournie que d'habitude, ce dernier a présenté « le plan

Richert pour l'Alsace », selon son expression, « avec une partie opérationnelle

et une partie prospective ». Mais le référendum sur le conseil unique planait sur

les débats. S'il a été évoqué par l'un ou l'autre intervenant, nul ne s'est risqué à

analyser les causes de l'échec.

René Danési a détaillé l'enveloppe de 20 MEUR (millions d'euros) du plan

régional (L'Alsace d'hier), dont 9 MEUR destinés à soutenir des projets des

communes et intercommunalités. Entre 150 à 200 communes pourraient

bénéficier d'un coup de pouce à des projets dont elles peinent à boucler le

financement. « Je pourrai déposer un dossier dès le 29 juin, au lendemain du

Page 12: Revue de presse 210513

vote ? », a lancé un élu. « Les dossiers seront examinés à partir de

septembre », a répondu sobrement l'orateur.

Six thèmes de réflexion

Le président des maires du Haut-Rhin a aussi défendu « le projet de création

d'un établissement public foncier régional, à l'image de celui qui existe déjà

dans le Bas-Rhin ». Une proposition saluée par le maire de Mulhouse, Jean

Rottner, qui y voit la possibilité donnée aux élus « de maîtriser des

emplacements stratégiques dans la durée ». En l'absence de représentant de

l'exécutif départemental - le président Charles Buttner était retenu par une

inauguration à Masevaux -, on ignore quelle est la position du conseil général,

partenaire indispensable d'un tel établissement.

Mais surtout, René Danési a insisté sur les mesures en faveur de la formation

des jeunes, notamment pour leur permettre d'acquérir les bases de l'allemand

professionnel. Tout en rappelant, à la suite d'une interpellation, que « la Région

travaille dans un cadre fixé par l'État et l'Europe ».

Enfin, il a évoqué le deuxième volet de ce plan, à savoir « la démarche

prospective Alsace 2030 » que veut lancer la Région, avec les Départements et

les agglomérations. Six thèmes de réflexion - compétitivité et attractivité,

mobilité et transports, transition énergétique, formation des jeunes, culture et

identité régionale, environnement et biodiversité - seront soumis à des groupes

de travail cet automne. « Nous devons conjuguer nos talents dans le respect de

nos différences », a lancé le président Danési, bien conscient que « l'échéance

de 2015 pourrait obscurcir l'horizon ».

« C'est un plan conjoncturel. Après l'échec du référendum, il est très important

de travailler à la cohérence de l'économie et du tourisme », a demandé Antoine

Homé, maire de Wittenheim et porte-parole du PS au conseil régional, pour

qui « les trois présidents doivent se réunir rapidement et aboutir à la fusion des

agences ».

Concernant la formation des jeunes Alsaciens, pour leur permettre de travailler

en Allemagne, le Thannois Michel Habib (PS) a demandé que « la Suisse soit

prise en compte ». « Attention aussi à proposer de vrais emplois qualifiés à nos

jeunes et non des jobs à 400 EUR », a mis en garde le maire de Mulhouse,

Jean Rottner, « Il faut profiter des opportunités en Suisse et en Allemagne », a

soutenu avec force Pascale Schmidiger, en charge du bilinguisme au conseil

régional, en déplorant que la filière bilingue est suivie par 20 000 élèves, au lieu

des 28 000 attendus.

« Ce référendum nous a pris beaucoup de temps et d'énergie. Aujourd'hui, tous

les élus doivent avancer ensemble », a plaidé Daniel Adrian, maire de Landser

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et conseiller général de la majorité, en citant « le TGV Rhin-Rhône, l'économie,

l'enseignement des langues »...

«Capacité d'innover »

« Il faut se remettre au travail et dépasser tout ce qui nous freine. L'Alsace doit

retrouver sa capacité d'innovation et s'enrichir avec ce qui se fait de meilleur

ailleurs », a renchéri Jean Rottner, en appelant les élus à se

montrer ambitieux » et à « mouiller leur maillot pour l'Alsace ». Une intervention

applaudie par ses collègues...

En ouverture, dans un discours très offensif visant à défendre Mulhouse, tout

en se montrant « raisonnablement optimiste pour l'avenir », son maire s'est dit

préoccupé de « la place des citoyens dans la politique ». Une problématique

qui se pose aussi bien au niveau régional - le vote du 7 avril l'a montré - que

dans une grande ville comme Mulhouse. « Il faut pousser les murs pour laisser

plus de place aux citoyens et permettre une expression démocratique

renouvelée », a-t-il affirmé. La réflexion prospective régionale pourra servir de

travaux pratiques.

Yolande Baldeweck

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© Dna, Dimanche le 19 Mai 2013 / Monde

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Transfrontalier Rapport du consultant Jacques Degermann

« Repenser le modèle »

Dans son rapport sur l'agglomération trinationale de Bâle, Jacques

Degermann propose la création de zones d'activité à statut économique et

social européen. Elles limiteraient les concurrences dont l'Alsace pâtit sur

le plan économique.

« Nous sommes devenus la lanterne rouge de ce secteur. Mieux vaut

entreprendre et prendre des risques que de constater les risques de notre

disparition. » C'est dans cette perspective que Charles Buttner a demandé au

consultant Jacques Degermann de réactualiser le rapport qu'il avait produit en

2007 à la demande du conseil général du Haut-Rhin sur l'agglomération

trinationale de Bâle.

« Nous étions très bons, l'objectif est de redevenir très bons »

La crise économique, la désindustrialisation de l'Alsace, la problématique de

l'EuroAiport et la métropolisation bâloise ont profondément modifié les

équilibres régionaux ces dernières années. Face à une réalité crue (lire ci-

dessous), l'expert conçoit ce triangle comme un « territoire d'expérimentation

pour un nouveau modèle d'aménagement et de développement économique ».

Il propose sept projets pour « se connecter à l'économie rhénane dynamique ».

Il évoque la transition énergétique transfrontalière qui a le mérite d'être

concrète et fédératrice, la création de centres de compétences

transfrontalières, le règlement du problème juridique de l'EuroAirport et plus

généralement des petits problèmes administratifs locaux, la création d'une

Compagnie trinationale du Rhin et l'achèvement de la LGV Rhin-Rhône.

Mais la proposition la plus séduisante consiste à créer des zones d'activité à

statut économique et social européen. « Non pas une zone franche mais une

zone qui préfigure l'Europe économique, environnementale et surtout sociale

de demain », précise Jacques Degermann.

Ces zones, dans lesquelles le droit fiscal et le droit du travail seraient

identiques pour les entreprises françaises, allemandes et suisses, permettraient

notamment à l'Alsace de s'approprier une partie du contexte institutionnel dans

Page 15: Revue de presse 210513

lequel évoluent les entreprises et qui freine sa compétitivité par rapport à ses

voisins.

« L'ennemi est souvent à l'intérieur »

Pierre Vogt a tenu à nuancer l'enthousiasme de ses collègues en rappelant, à

juste titre, l'existence de « freins » à ces évolutions. « L'ennemi est souvent à

l'intérieur », a relevé le conseiller général de Cernay après avoir cité ses

concitoyens qui ne sont « pas convaincus par la chose » et regretté la faible

influence de l'Alsace dans le couple franco-allemand. Le vice-président Francis

Flury propose de mettre en place un lobbying fort à Bruxelles pour défendre

cette « spécificité européenne ».

« L'Alsace doit repenser le modèle qui a fait son succès. Nous étions très bons,

l'objectif est de redevenir très bons », conclut Jacques Degermann, originaire

de Barr. Ses pérégrinations professionnelles parfois lointaines font qu'il regarde

sa région natale avec une hauteur et un recul indispensables, ce que beaucoup

d'autochtones peinent à faire.

Franck Buchy

Un constat sévère

Plusieurs conseillers généraux ont concédé que la vérité était difficile à

entendre. Le constat chiffré dressé par Jacques Degermann ne fait que

confirmer le décrochage de l'Alsace et du Haut-Rhin par rapport à ses voisins

bâlois et badois. « L'Alsace est confrontée aux deux pays les plus compétitifs

d'Europe, sans compter que le canton de Bâle-Ville est le plus performant de

Suisse. Nous sommes à côté des meilleurs du monde », observe le consultant.

Un décalage renforcé par la crise et les difficultés de l'Alsace. Elle est la région

française qui a connu la plus forte chute relative de son PIB en 18 ans et sa

balance commerciale est négative depuis 2010. « Compte tenu de leur

structure d'activité fragile, le Haut-Rhin et le nord de la Franche-Comté sont les

plus exposés à la concurrence mondiale. Le coût de production est trop élevé

pour le niveau de gamme de production », constate Jacques Degermann.

Autres handicaps : la qualité moyenne de formation des ressources humaines

alsaciennes et le recul de la maîtrise de la langue allemande. « Il faut briser ce

rempart invisible qui nous sépare de nos voisins », martèle Charles Buttner.

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© Dna, Samedi le 18 Mai 2013 / Région

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Strasbourg Conférence de Bernard Laponche

Transition énergétique et sortie du nucléaire

Dans le cadre du débat sur la transition énergétique, les associations

antinucléaires alsaciennes (Stop Fessenheim, CSFR, Stop Transport-Halte au

nucléaire et Alsace Nature) organisent une conférence-débat le vendredi

24 mai à 15h à la Maison de la Région à Strasbourg avec Bernard Laponche,

polytechnicien et physicien nucléaire.

Docteur en économie de l'énergie, Bernard Laponche a travaillé au

Commissariat à l'énergie atomique dans les années 1960 et 70 avant de diriger

l'Agence française pour la maîtrise de l'énergie (AFME, aujourd'hui ADEME)

puis d'endosser le rôle de consultant dans le domaine de la maîtrise de

l'énergie.

Auteur de plusieurs ouvrages, il alerte depuis plusieurs années sur l'impasse

du nucléaire, une énergie d'autant plus dangereuse et obsolète que d'autres

solutions existent. Il est co-fondateur et membre de l'association Global

Chance. Il fait partie du groupe des experts du débat national sur la transition

énergétique.

Page 17: Revue de presse 210513

© L'alsace, Samedi le 18 Mai 2013

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Nucléaire

Fessenheim : demande de fermeture immédiate rejetée

La Cour administrative d'appel de Nancy a rejeté jeudi une requête visant à

fermer immédiatement la centrale de Fessenheim.

La requête était soutenue par l'Association trinationale de protection nucléaire

(ATPN), pointant des carences de sécurité. Cette association, qui représente

des particuliers, des associations écologistes et des communes suisses,

allemandes et françaises, avait saisi, en décembre 2008, la justice

administrative après le rejet par le ministère de l'Écologie de sa demande

d'arrêt immédiat et définitif de l'installation.

En première instance, le tribunal administratif de Strasbourg avait déjà débouté

l'association écologiste.

Lors de l'audience devant la Cour administrative d'appel, le 18 avril, le

rapporteur public avait également conclu au rejet de la requête. Il avait souligné

que « l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) disposait de pouvoirs importants

pour contrôler et intervenir rapidement » sur la centrale. « La mise à l'arrêt

d'une centrale nucléaire nécessite non seulement que des risques graves

soient avérés, mais en plus, qu'aucune disposition prise par l'ASN soit

envisageable », avait-il ajouté. Le rapporteur, rejetant le « risque zéro », avait

aussi souligné que la sécurité avait été renforcée après l'accident japonais de

Fukushima.

L'avocate de l'ATPN, l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage, a

déploré auprès cette décision de rejet, et s'est dite « navrée de la pauvreté des

conclusions du rapporteur public ». « J'attends plus de la part du Conseil d'État,

saisi quasiment du même dossier, et qui doit statuer avant l'été sur ce

problème », a-t-elle ajouté.

Lors de l'audience, elle avait affirmé qu'on « ne pourrait plus construire

aujourd'hui Fessenheim, au vu des risques sismiques et d'inondations », en

décrivant une « centrale vétuste, aux problèmes récurrents ».

Page 18: Revue de presse 210513

© L'alsace, Mardi le 21 Mai 2013

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Politique

Mulhouse se fait remarquer lors des Journées de la

sécurité à Lyon

Pour Jean Rottner, la réussite des ZSP ne pourra se faire que si « nos

concitoyens sont associés à nos travaux. Car leur réalité est bien loin de celle

de nos services ».

Il y a une semaine, les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Manuel

Valls et Christiane Taubira, dressaient un premier bilan de la mise en

place des 64 premières zones de sécurité prioritaires en France. Une

occasion, pour Jean Rottner de mettre en avant ce qui se fait déjà à

Mulhouse.

Lundi 13 mai, 14 h, amphithéâtre Charles-Mérieux de l'École normale

supérieure de Lyon. La salle est bondée et les quelque 500 personnes

(procureurs, maires, élus, préfets, policiers, gendarmes et invités en tout genre)

conviées aux Journées de la sécurité attendent Manuel Valls et Christiane

Taubira, les ministres de l'Intérieur et de la Justice.

Durant la matinée, une cinquantaine d'entre eux ont travaillé en groupe, autour

de quatre thèmes, pour dresser un premier bilan de l'instauration des zones de

sécurité prioritaires en France. Après une demi-heure d'attente, c'est le moment

de restituer les échanges qui ont eu lieu sur la pratique des forces de sécurité

intérieure, la pratique des cellules de coordination professionnelle du

partenariat et actions de prévention, le renouvellement du lien de confiance

avec la population, le partage des bonnes pratiques. « Je souhaite que soient

mis en place des échanges sur ce qui se fait de mieux sur le terrain, reconnaît

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Manuel Valls. Il faut mettre en commun les succès, pour qu'ils deviennent

sources de résultats. »

Les experts du quotidien, ce sont les citoyens

Jean Rottner, maire de Mulhouse, est le rapporteur du troisième groupe.

Depuis quelques semaines, la Ville de Mulhouse multiplie, avec la justice, la

police et la préfecture, des actions dans le cadre des ZSP. Mais ces pratiques

existent de longue date dans la Cité du Bollwerk. « Je me loue tous les jours de

pouvoir rencontrer à Mulhouse le procureur, le président du tribunal de grande

instance, aux côtés du préfet, du sous-préfet ou du directeur départemental de

la sécurité publique, explique-t-il. Ce travail, depuis des années, est essentiel.

Mais nous ne devons pas être suffisants : les experts du quotidien, ce sont les

citoyens. »

Et étrangement, comme il l'a fait remarquer en introduction de son compte

rendu, « il n'y avait pas d'habitants dans ces différents groupes de travail.

Pourtant, ils réfléchissent différemment de nous et il serait bon de les associer

beaucoup plus à la mise en place des ZSP dans leur quartier. Car on ne vit pas

dans un quartier comme dans un autre ».

Manuel Valls et Christiane Taubira ont été très attentifs au discours du premier

magistrat mulhousien, mais également des autres rapporteurs de groupe.

Carnets à la main, ils n'ont cessé de prendre des notes.

« Les ZSP ce sont des questions de bon sens, conclut Manuel Valls. Elles

reposent sur un principe de proximité. Par le passé, il a été moqué, même

disqualifié. Mais la proximité, c'est le pragmatisme, la capacité à s'adapter sur

le terrain. » Un deuxième bilan est d'ores et déjà prévu d'ici à la fin de l'année.

Une bonne occasion, peut-être, d'inviter des représentants des 64 quartiers

placés en ZSP.

Textes et photos Grégory Lobjoie

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© L'alsace, Mardi le 21 Mai 2013

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Les bons résultats de la police

Si la mise en place des zones de sécurité prioritaires, dans certaines villes

françaises, a permis de redévelopper les échanges entre les différentes

administrations, ce n'est pas vraiment le cas pour Mulhouse. Et pour cause :

depuis des années, la Ville, la police et la justice travaillent ensemble et se

rencontrent fréquemment. « Nous avons une chance inouïe à Mulhouse, avec

des relations de confiance de longue date entre les différents acteurs, souligne

Jean Rottner. Chacun est dans son rôle et il n'y a pas de confusion des genres.

Avec les ZSP, on peut encore aller plus loin. »

Plus loin, avec un peu plus de moyens. Car, depuis des années, la direction

départementale de la sécurité publique du Haut-Rhin (DDSP), par exemple, est

en sous-effectif constant. Ce qui rend le travail des policiers parfois difficile sur

le terrain. Et ces quatre premiers mois de ZSP le prouvent. Avec l'arrivée d'une

compagnie de CRS en sécurisation, soit plus de 80 hommes, et une présence

constante sur la voie publique, les violences urbaines ont baissé. Dans le

quartier de Bourtzwiller, elles ont chuté de près de 40 %, alors qu'aux Coteaux

et au Drouot, une plus légère baisse est constatée. Au premier trimestre 2013,

les différentes compagnies républicaines de sécurité qui se sont succédé à

Mulhouse ont effectué plus de 350 interpellations.

Comme les CRS sont présents sur le terrain, les hommes de la brigade anti

criminalité de Mulhouse se sont recentrés sur le coeur de leur travail. Quant

aux enquêteurs des différents services de la sûreté départementale - souvent

en renfort lors des incidents qui se produisent à Mulhouse -, ils sont à nouveau

plongés dans leurs dossiers.

Et le ministre de la Justice, Manuel Valls, a confirmé que « d'ici deux mois, il y

aura un renfort de 100 policiers dans une douzaine de territoires en ZSP, plus

100 autres policiers d'ici la fin de l'année. Et, en 2014, ce seront 500 postes de

policiers et de gendarmes créés ».

Certains de ces policiers seront apparemment affectés à la DDSP68 (on parle

d'une dizaine d'hommes dans les prochaines semaines). D'autres policiers,

fraîchement sortis d'école, devront quant à eux venir d'ici la fin de l'année.

Reste à savoir si ces arrivées seront suffisantes pour pallier le départ des

CRS...

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© Dna, Samedi le 18 Mai 2013 / Région

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Strasbourg

Les citoyens face aux défis et enjeux de l'Europe

Le Forum Citoyens de Strasbourg a pour but de rassembler autour des députés

européens de la circonscription Est les élus locaux, milieux économiques et

sociaux, associations d'éducation populaire, milieux scolaires et universitaires,

multiplicateurs d'opinion et milieux associatifs et de leur donner la parole. Ce

forum citoyens se déroule le jeudi 23 mai, de 17h30 à 19h30 au Parlement

européen à Strasbourg, salle WIC 100, allée Spach. Inscriptions sur

[email protected].

Programme : 17h, accueil et inauguration de l'exposition sur le Parlement

européen ; 17h30, forum citoyens, débat entre les députés européens et les

citoyens (la politique industrielle, la citoyenneté européenne, l'apport de

l'Europe en Alsace, questions d'actualité).

Avec les députés européens Joseph Daul, Catherine Trautmann, Sandrine

Bélier, Arnaud Danjean, Bruno Gollnisch, Nathalie Griesbeck, Liêm Hoang-

Ngoc, Véronique Mathieu, Michèle Striffler.