reflets n°26 / avril 2015

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175 ANS CHRISCHONA 1840-2015 le magazine des églises de vision-france WWW.VISION-FRANCE.NET DOSSIER REFLETS N°26 / AVRIL 2015

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Chrischona International, dont Vision-France est la branche française, vient de fêter ses 175 ans d'histoire. Ce numéro retrace quelques étapes clés du passé, mais s'intéresse aussi aux perspectives d'avenir.

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Page 1: REFLETS n°26 / avril 2015

175 ANSCHRISCHONA1840-2015

le magazine des églises de vision-france

WWW.VISION-FRANCE.NET

DOSSIER

REFLETSN°26 / AVRIL 2015

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élébrer le 175e anniversaire de notre union d’Églises au plan international, c’est marquer un temps d’arrêt pour se souvenir avec reconnaissance de tout ce que Dieu a

fait. C’est faire le point aussi sur la situation présente, pour s’interroger quant à l’accomplissement de notre mission dans le futur. En nous plongeant dans l’histoire, nous pouvons nous demander qui nous sommes pour mériter tant de bonté de la part de notre Dieu. Le souvenir nous amène au rappel d’épisodes parfois douloureux qui nous poussent à l’humiliation. Et pourtant, dans toutes nos faiblesses humaines, dans tous nos reniements, le Seigneur est resté fidèle à lui-même, construisant son Église, toujours prêt à pardonner, toujours prêt à conduire son troupeau dans un chemin de vérité

Edito

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SOMMAIRE

Parrainez ! Partagez et changez le monde d’un enfant.

Avec moins d’1 € par jour, vous pouvez apporter à un enfant, dès aujourd’hui :

soutien scolaireenseignement chrétien suivi médical et alimentaireactivités sociales et culturelles

Le SEL est membre du réseau

www.selfrance.org

Une action chrétienne dans un monde en détresse

REFLETS,le magazine des Églises

de Vision-France.Paraît cinq fois par an.

Siège social6 Petite rue des Blés

68000 ColmarSIRET : 434 186 862 00034

APE : 9491Z

Titre Reflets (Besançon. 2014)ISSN : 2426-2781

Compte postalStrasbourg 3 349 82 W036

IBAN : FR67 2004 1010 1503 3498 2W03 679

BIC : PSSTFRPPSTR

Mise en pageThe Hug (www.thehug.fr)

Photos et illustrationsLibres de droit, privées ou

archives des Églises

ImpressionSaxoprint, Paris

Directeur de publicationJean-Georges Gantenbein

[email protected]

AdministrationVision-France

13 rue Xavier Marmier25000 Besançon

Tél. +33 (0)3 81 80 87 19

Comité de rédactionJean-Paul Zurcher14 rue de Saverne

67170 Brumath03 88 68 38 55

[email protected] Gantenbein

Roland BrobeckGilbert Goetz

Membre de :

I M P R E S S U M

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ÉDITO

DOSSIER

VIE DES ÉGLISES

COLMAR, MULHOUSE, VOLGELSHEIM

CHRISCHONA : 175 ANS DE FIDÉLITÉ

STRASBOURG

VIE DE L’UNION

FENÊTRE SUR LE MONDE

SUJETS DE PRIÈRE

PASTORALE NATIONALE

WEEK-END IMPLANTATION D’ÉGLISES

TÉMOIGNAGE

CHRISCHONA INTERNATIONAL

EDITO

Jean-Paul ZurcherRédacteur en chef

et de liberté. Notre histoire ne donne pas lieu à une glorification humaine. Elle est le fruit de la grâce divine. À Dieu seul revient toute la gloire ! Cette histoire qui crée des liens entre nos communautés ne remonte pas seulement à un homme, Christian Friedrich Spittler, fût-il le fondateur ! Elle est le fruit d’un héritage spirituel, le piétisme, lui-même héritier d’une histoire beaucoup plus longue s’ancrant dans la Réforme, mais aussi dans une fidélité évangélique qui passe par le Moyen Âge et remonte jusqu’aux Pères de l’Eglise et à l’Église du Nouveau Testament. Nous ne venons pas de nulle part. Nous ne sommes pas les premiers à vouloir vivre à la suite du Christ mort et ressuscité. Entre le récit des Actes des apôtres et les temps actuels, nous sommes héritiers de 2 000 ans de christianisme qui façonnent notre foi. L’Évangile aujourd’hui reste le même, par-delà les époques et les cultures.

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Mais les questions que se posent nos contemporains ont changé, et nous devons trouver de nouvelles manières d’exprimer notre foi. Comment l’Évangile peut-il être aujourd’hui encore perçu comme une vraie bonne nouvelle ? Comment faire sens à des notions aussi fondamentales que la création, la communauté, ou la vérité dans un environnement marqué par une divinisation croissante du créé, un individualisme poussé à ses extrêmes et un relativisme qui considère la foi en une seule Vérité comme un extrémisme ? L’Église demeure, mais elle est appelée à répondre à ces enjeux nouveaux si elle veut rester fidèle à sa vocation d’être porteuse de la Bonne nouvelle de Jésus-Christ.

« NON PAS À NOUS, SEIGNEUR, NON PAS À NOUS, MAIS À TON NOM DONNE GLOIRE, À CAUSE DE TA FIDÉLITÉ, À CAUSE DE TA LOYAUTÉ ! »

(PSAUME 115.1)

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chrischona :

175 ans de fidélité divine

Chrischona International vient de fêter ses 175 ans. Vous avez dit être plus intéressé par son avenir que par son passé. Pourquoi ?

Il est important de savoir d’où l’on vient, c’est le passé qui forge notre identité. Il est aussi source d’encou-

ragement et de sagesse, lorsqu’on sait en tirer profit. Mais l’avenir, qui com-mence dès à présent, est ce que nous pouvons influencer et façonner. En tant que directeur de Chrischona mon de-voir, mais aussi ma passion, est de créer les conditions favorables pour avoir une dynamique de développement qui soit saine.

Vision-France était perçue, il y a 20 ans, comme un petit membre atypique de Chrischona Inter-national. Quel est le regard que porte aujourd’hui Chrischona International sur Vision-France ?

Qui avait un tel regard sur Vision-France ? Il me semble que ce sont

Vision-France, qui est d’atteindre les contemporains avec l’Évangile dans un environnement laïque. Nous avons besoin du savoir-faire de Vision-France pour implanter des Églises dans des contextes similaires, par exemple dans les nouveaux Länder en Allemagne. Et nous avons surtout besoin d’encourage-ment et de défi pour arriver à un renou-veau et à l’implantation de nouvelles Églises. Pourtant, nous n’exploitons de loin pas encore tout le potentiel com-mun.

La relation entre Vision-France et Chrischona International est première-ment une question de relation, puis se-condairement une question structurelle. Ce qui importe, ce sont les personnes clés. Cette relation doit être cultivée de façon très ciblée. Ces derniers mois, j’ai été très inspiré par les rencontres avec les responsables de Vision-France, ain-si que de France-Mission. J’aimerais continuer dans cette direction.

surtout les responsables de Vision-France qui se voyaient ainsi… Je me rappelle que nous avons discuté pen-dant des années, et parfois tourné en rond, en évoquant ensemble l’unité de Vision-France et Chrischona Interna-tional. Aujourd’hui, nous voyons Vision-France comme une union dynamique, qui a un vrai cœur pour les besoins spirituels en France. Cette union ose courageusement implanter des Eglises, bien que ses ressources humaines et fi-nancières ne suffisent pas. En Suisse et en Allemagne, cela nous remet en ques-tion et nous encourage tout à la fois.

Comment envisages-tu la relation entre Chrischona International et Vision-France dans l’avenir ?

Nous avons dit un « oui » clair et ferme pour le multilinguisme au sein de notre fédération d’Églises,

et nous voulons toujours mieux le prendre en compte. Nous avons besoin de la compétence et de l’expérience de

L’AVENIR M’INTÉRESSE PLUS QUE LE PASSÉ !

UNE HISTOIRE COMMUNE

Interview avec René Winkler, directeur de Chrischona International

Chrischona International (175 ans) et Vision-France (195 ans)

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JEAN-GEORGES GANTENBEIN

DOSSIER

ision-France, en tant qu’union d’Églises protestantes évan-géliques, est probablement l’une des plus anciennes unions d’Églises protestantes de France. En effet, les premières communautés de notre mouvement sont nées en 1820, dans le Haut-Rhin. À l’origine de notre union se trouvent trois

hommes : Ami Bost, François Henri Haerter et Théophile Schaeffer, qui jouèrent un rôle déterminant dans la phase de fondation de nos communautés en Alsace-Lorraine entre 1820 et 1912. À cette époque, il n’était pas question de fonder des Églises indépendantes. Ces com-munautés se comprenaient, selon leur théologie piétiste, comme un apport important à l’intérieur des Églises protestantes dites concorda-taires, en tant que mouvement de réveil.

Dans la phase suivante (1913-1970), les communautés piétistes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin demandèrent le rattachement à la « Pil-germission Sainte Chrischona » près de Bâle en Suisse. Cette œuvre naquit sous l’impulsion de Christian Friedrich Spittler en 1840. Spitt-ler était un homme hors norme qui fonda une trentaine d’œuvres missionnaires et diaconales. Il installa sur la colline de Chrischona un petit institut biblique pour artisans. Ces artisans étaient appelés – suite à leur formation – à répandre l’Évangile partout en Europe, tout en exerçant leurs métiers. La Pilgermission comptait en 1925 huit com-munautés et quarante annexes, desservies par neuf prédicateurs.

Après avoir survécu aux tempêtes des deux guerres mondiales, les communautés poursuivirent leur travail d’édification et d’évangélisa-tion. Le tout sur le mode piétiste d’une communauté à l’intérieur de l’Église protestante. Mais dans les années 1970, suite à une crise grave, elle fut contrainte de réfléchir à son mode de fonctionnement. Des changements notables furent mis en œuvre dans différents domaines : le remplacement de la langue allemande par le français, une nouvelle structure d’Églises libres avec une direction collégiale, de nouveaux accents théologiques dans l’ecclésiologie et dans la doctrine du bap-tême. À travers ces mutations, les Églises ont trouvé un nouvel essor : un travail dynamique parmi les jeunes fut lancé, le nombre des Églises doubla – de huit à seize –, un grand nombre d’Églises se lança dans la transformation ou l’achat de bâtiments et tout un travail d’implanta-tion d’Églises démarra en 1991.

Vision-France compte aujourd’hui quatorze Églises majeures en Al-sace-Moselle, trois Églises en formation dans le Jura géographique, une Église multi-sites en formation en Vendée et un projet d’implan-tation à Strasbourg. Des liens étroits et une collaboration fructueuse se vivent avec la maison de retraite “Le Petit-Château” à Beblenheim, l’association de jeunesse “Le Tremplin”, et la maison de vacances “Centre évangélique Chrischona” au Hohrodberg.

Environ mille adultes et cinq cents enfants font partie de notre mouve-ment. Vision-France puise son héritage théologique dans la Réforme et le Piétisme. Les deux sources forment notre identité historique. Aujourd’hui, nous sommes une union d’Églises évangéliques de taille moyenne qui fonde son identité sur la théologie du mouvement évangélique français. Notre adhésion au Conseil National des Évan-géliques de France (Vision-France est membre fondateur) s’inscrit dans notre volonté de dialogue avec toutes les branches évangéliques en France, afin de relever le défi missionnaire de notre pays, et pour mieux représenter l’unité du corps du Christ. Nous construisons notre Union à la fois par l’importance de l’Église locale et du lien de com-munion entre les Églises.

Église St. Chrischona (1845)

Christian Friedrich Spittler (1782-1867)René Winkler

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JEAN-GEORGES GANTENBEIN

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forme de « retour sur investissement ». Dans ce comité où nous siégeons quatre fois par an, j’ai fait l’expérience que nous, Français, sommes écoutés et que nous pouvons apporter notre contribution sur le plan de la réflexion et de notre expérience missionnaire.

Pourquoi appartenir à cette œuvre aujourd’hui en tant qu’union d’Églises française ?

Les besoins de nos concitoyens et la détresse vont en augmentant, peu importe le pays dans lequel

l’on se trouve. Il me paraît important de partager nos différentes expériences au-delà des frontières pour tirer profit du vécu de chacun. Nous avons tous la même envie de donner à notre pro-chain le goût de l’Évangile.

Chrischona International a un rayonnement évident et impor-tant dans l’espace européen ger-

manophone. Le Séminaire théologique (TSC) est reconnu au niveau internatio-nal pour la qualité de sa formation. Des synergies peuvent être trouvées. Mais l’avenir se placera certainement davan-tage au niveau des relations que des structures. Des relations plus intenses entre les Églises de Vision-France et les Églises Chrischona en Suisse romande pourraient par exemple être dévelop-pées et entretenues.

ANLIEFERUNG

VIVRE, ÉQUIPER, SERVIR… AVEC JÉSUS-CHRIST

Chrischona Suisse

Union des Eglises Chrischona Allemagne

Vision-France

Union des Eglises Chrischona en Afrique du Sud et en Namibie

Chrischona-Campus | Centre de Conférence de Bâle

Séminaire théologique Chrischona (tsc)

Les diaconesses de St. Chrischona

Editions `fontis – Brunnen à Bâle

Association pour le Témoignage messianique envers Israël

VON DER KIRCHE ST. CHRISCHONA ZU CHRISCHONA INTERNATIONAL

CHRISCHONA INTERNATIONAL

DIE GESCHICHTE

Séminaire théologique Chrischona (tsc)

avec le siège à St. Chrischona

avec le siège en Suisse, Allemagne, France, Afrique du Sud et Namibie

Association des églises Chrischona Suisse

Le siège de Chrischona International

Union des Eglises Chrischona Allemagne (CGW) avec

- Union des Eglises Chrischona en Afrique du Sud et en Namibie (ESSA)

- Editions Brunnen Verlag à Giessen - Librairies ALPHA

- ChrisMedia (Livraison d’éditions) - Société de services Chrischona

Chrischona-Campus | Centre de Conférence de Bâle

Vision-France

Les diaconesses de St. Chrischona

Association pour le Témoignage messianique envers Israël (amzi)

Editions `fontis – Brunnen à Bâle et Librairies Bibel Panorama en Suisse

LES MEMBRES DE CHRISCHONA INTERNATIONAL

«Was hilft‘s, wenn wir beim warmen Ofen und einer Pfeife Tabak die Notstände der Zeit bejammern? Hand anlegen müssen wir,

und sei es auch ganz im Kleinen.»Christian Friedrich Spittler, gründete 1840 die Pilgermission St. Chrischona

Pionierarbeit in IsraelAb 1846: Ausgebildete Studenten helfen schon in der zweiten Hälfte des 19. Jh. mit, die Infrastruktur in Je-rusalem und Umgebung aufzubauen. Sie werden zu Pionieren: u. a. im Schulwesen, Johann Ludwig Schneller; im Bauwesen, Conrad Schick; im Bankenwesen, Johannes Frutiger. Ohne diese «Vor» -Arbeiten wäre die Gründung des modernen Staates Israel schwieriger gewesen.

Chrischona setzt auf FrauenJunge Frauen im Umgang mit der Bibel schulen – was heute selbstverständlich ist, war 1909 gegen die gesellschaftlichen Konventionen dieser Zeit ein mutiger Schritt. Zwölf Schülerinnen starteten am 20. Oktober 1909 mit ihrer anfangs einjährigen Ausbildung. Eine Er-folgsgeschichte: Bis heute haben über 2‘200 Frauen am Theologischen Seminar St. Chrischona studiert!

Vorstellung des Mission Statements von Chrischona Jesus erleben. Menschen fördern. Dem Nächsten dienen. Mit diesem Fokus gestaltet Chrischona International die Zukunft.

Konferenzzentrum wird eingeweiht20 Jahre Planungszeit, 43‘200 m³ Bauvolumen - das Kon-ferenzzentrum auf dem Chrischona-Campus ist bis heute Chrischonas grösstes Bauprojekt. Die Eröffnung war am 10. Mai 1992. Seitdem haben viele Veranstaltungen, Ta-gungen und Konferenzen im grossen Saal mit bis zu 2‘000 Plätzen stattgefunden.

Das Diakonissen-Mutterhaus startet durchAb 1925: Junge Frauen mit vollem Einsatz. Die Absolventinnen der Bibelschule wollen eine Heimat. Chrischona gründet das Diakonis-sen-Mutterhaus St. Chrischona und stellt Land für die Zentrale dieses rasch wachsendenZweiges zur Verfügung.

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Die USA brauchen HilfeSt. Chrischona sendet sie ab 1845: Zehntausende deutsch-sprachige Siedler ziehen im 19. Jh. in die USA auf der Suche nach einem besseren Leben. Die Pilgermission (heute: Chri-schona International) sendet ca. 360 Absolventen als Pioniere und Gemeindegründer, um diesen Siedlern zu dienen.

Bücher verändern LebenAb 1919: Gründung des Brunnen Verlags Gießen, 1921 Gründung des Brunnen Verlags Basel. In Deutschland ist der Brunnen Verlag einer der grössten evangelischen Verlage überhaupt, der Brunnen Verlag Basel hat die «Hoffnung für alle» Bibel schon millio-nenfach verkauft.

Lehrlinge im GefängnisAb 1820: Chrischona-Absolventen lassen sich anstecken und setzenihre Kraft und Kontakte ein, um von ihrem Glauben an Jesus Christus zu erzählen. In Österreich landen einige dafür sogar im Gefängnis.

Christian Friedrich Spittler wird es zum Anliegen, diese Leute auszubilden. Deshalb gründet er am 8. März 1840 die Pilgermission St. Chrischona.

Netzwerkzentrale in BaselAb 1782: In Basel wird eine Organisation gegründet, die unter ihrem 1801 angestellten Sekretär Christian Friedrich Spittler zu einem rie-sigen Netzwerk mit Beziehungen in alle Welt heranwächst. Werke werden aufgebaut, Menschen ausgebildet, Finanzen gesammelt und in neue Projekte investiert. Das Ziel: rund um den Globus Menschen mit dem Evangelium erreichen.

GemeindegründungenAb 1869 in der Schweiz, in Deutschland, in Frankreich und anderen Ländern. Heute bestehen rund 200 Chrischona-Gemeinden mit 20‘000 Besuchern.

Hudson Taylor ruft,Chrischona antwortet. China Inland Mission als Zweig der Pilgermis-sion 1895 – Zwei Studenten wollen von Chrischona aus nach China gehen, gleichzeitig aber mit der Pilgermission verbunden bleiben. Carl Heinrich Rappard nimmt deshalb mit der China Inland Mission von Hudson Taylor Kontakt auf und macht mit diesem eine Zusam-menarbeit fest: Der Chinazweig der Chrischona wird gegründet; daraus erwächst 1950 der Schweizer Zweig der Überseeischen Missi-ons-Gemeinschaft (ÜMG).

Bologna-ReformAb 1999: Die schon seit 159 Jahren bestehende theologische Ausbildung passt sich rasch den neuen Heraus- forderungen der europäischen Bildungs- reform an und findet Anschluss in den europäischen Bildungsraum durch eine Zusammenarbeit mit anderen Seminaren und der Middlesex University in London.

Alter Auftrag, neuer Name Die « Pilgermission St. Chrischona » wechselt den Namen: Seit 2014 bringt der Name Chrischona International die Vielfalt und die internationale Ausricht- ung des evangelischen Verbandes zum Ausdruck.

Die Gemeindearbeit im südlichen Afrika beginnt1966 wird auf eine Anfrage aus Südafrika der erste Stadtmissionar dorthin ausgesandt mit dem Ziel, eine Missionsarbeit unter den vielen deutschsprechenden Einwanderern aufzubauen.

Die Zukunft im Blick2007 stellen sich die Entscheidungsträger von Chrischona grundlegende Fragen über den zukünftigen Weg des evangelischen Verbandes. Wo soll es hingehen? Was verbindet die Chrischona-Arbeitsfelder? Wofür möchte Gott Chrischona gebrauchen?

Vous avez connu la Pilgermission St. Chrischona (nom de l’époque !) dès votre enfance. Qu’est-ce qui a changé depuis ?

D’aussi loin que je me souvienne, il a toujours été question chez nous de Chrischona. Mon père,

Théophil Vogt, était pasteur de cette union. Il a fréquenté le Séminaire théo-logique dans ce bel endroit situé sur les hauteurs de Bâle. Souvent la colline de Chrischona a été un lieu de promenade dominical privilégié pour ma famille. Ce qui a le plus changé depuis mon en-fance, c’est l’ambition de fédérer et de faire participer chaque membre de nos Églises, peu importe que nous soyons suisse, allemand ou français. Je crois aussi que nos Églises Vision-France, bien que minoritaires, peuvent profiter pleinement du soutien qui peut venir de nos Églises sœurs dans les autres pays. Chrischona International est le fruit de nombreuses prières et la manifestation de la fidélité de notre Dieu depuis plus de 175 ans.

Mon père ayant été pasteur, for-mé à Chrischona, je suis « tombé dedans » dès mon plus jeune âge.

Je me souviens de mon père revenant de Chrischona, et nous ramenant du bon pain fabriqué sur place et cuit au feu de bois. Tout un symbole, presque un mythe !

Dans mon enfance, le mot « Chrischo-na » était empreint de beaucoup de so-lennité. Et quand l’inspecteur de Chris-chona venait à la maison pour visiter le pasteur, c’était quelque chose ! Les directeurs se sont succédé et des changements se sont produits. Enfant, je percevais « Chrischona » comme une entité un peu mystérieuse, très sérieuse,

où la discipline était de rigueur. Ado-lescent, puis adulte, j’ai eu le sentiment de faire partie d’une grande famille avec des personnes absolument formi-dables.

Ces dernières 25 années, l’œuvre de la Pilgermission St. Chrischona a connu des changements importants, en par-ticulier au niveau de sa structure. De pyramidale qu’elle était, où tout se décidait depuis la « montagne » pour l’ensemble des Églises et pasteurs, la structure s’est transformée pour laisser les unions des pays se développer et s’organiser selon leur contexte. Dans ce domaine, notre union d’Églises en France a joué un rôle précurseur. Même si nous ne faisions pas le poids en nombre, le fonctionnement de nos Églises a influencé les profonds chan-gements de l’œuvre internationale.

Pourquoi vous engagez-vous au sein de cette fédération ?

Vision-France fait partie de moi depuis mon plus jeune âge. Mon grand-père, Otto Vogt, était déjà

« pasteur Chrischona » en Suisse. Je dois sans doute porter cette fédération dans mes gènes ! Mais l’important pour moi est que nous soyons ancrés dans notre ville ou village, que nous reflé-tions l’amour de Jésus-Christ autour de nous. Notre fédération vient sim-plement en appui de cette vision qui consiste à vivre de la vie de Jésus et à le servir.

Notre travail en France a été profondément marqué par cette œuvre, et en a tiré profit pendant

des décennies. M’engager aujourd’hui pour Chrischona International est une

DOSSIER

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DOSSIER

QUELLE ÉVOLUTION DEPUIS 25 ANS ! 200 ÉGLISES ET 20 000 PERSONNES AU CULTELE DÉVELOPPEMENT DE CHRISCHONA INTERNATIONAL

Ce qui a commencé tout petit, par la foi d’un homme visionnaire, est devenu 175 ans plus tard une œuvre européenne d’envergure.

En plus de son président, deux représentants de Vision-France siègent au comité de Chrischona international : Paul Vogt (44 ans, marié, père de trois enfants), qui travaille en tant que responsable informatique et préside l’Église de Mulhouse ; Gilbert Goetz (55 ans, marié, père de quatre enfants), directeur d’école et membre du Conseil d’Église de Colmar.

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JEAN-GEORGES GANTENBEIN

JEAN-GEORGES GANTENBEIN

epuis sa fondation le 8 mars 1840 par Christian Friedrich Spittler, l’œuvre Chrischona a vécu de multiples chan-gements. Par la grâce de Dieu, cette union d’Églises et d’oeuvres a connu un développement important. Pourtant, à l’origine, le piétiste allemand Spittler avait uniquement la

volonté de créer un institut biblique pour des artisans. Ces « frères », une fois formés, furent envoyés afin d’annoncer la Bonne Nouvelle à côté de leur travail séculier. Sans probablement que cela ressortisse d’une volonté de départ, des groupes piétistes, des communautés, et plus tard des Églises locales sont nés de ce travail. En plus de l’institut biblique naissent alors d’autres branches, et l’œuvre s’est structurée jusqu’à devenir l’œuvre internationale d’aujourd’hui.

Environ 200 Églises font partie de Chrischona International en Suisse, en Allemagne, en France ainsi que quelques-unes dans le sud de l’Afrique. Environ 20 000 personnes fréquentent les cultes de ces Églises. Depuis les origines, 6 400 personnes ont suivi la formation du Séminaire théologique. Les anciens étudiants servent Dieu dans le monde entier.

Chrischona est situé sur une colline du canton suisse de Bâle-Ville. C’est le point culminant de la ville, qui offre une magnifique vue sur les trois pays où les Églises de cette fédération sont implantées.

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Campus, centre de conférence et siège de Chrischona International

Paul Vogt Gilbert Goetz

Diagramme de l’œuvre aujourd’hui

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COLMAR - MULHOUSE - VOLGELSHEIM

UNE VISION POUR L’ÉGLISETrois Églises de Vision-France ont récemment réfléchi à leur avenir et à leur vision. Chacune d’elle a été poussée à le faire en raison de questions pratiques qui se posaient par rapport à la mise aux normes des bâtiments. Elles évoquent avec nous leur parcours…

VIE DES ÉGLISES VIE DES ÉGLISES

CHAPELLE ÉVANGÉLIQUE DE MULHOUSE

ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE DU PAYS DE BRISACH (VOLGELSHEIM)

ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE CHRISCHONA DE COLMAR

L’Église installée à la Petite rue des Blés a été fondée en 1820 par le pasteur évangéliste Ami Bost. D’elle sont issues les Églises de Vol-gelsheim (1986) et Sélestat (1992). Elle compte aujourd’hui 29 membres, une bonne quinzaine d’amis régu-liers, et autant d’enfants et de jeunes.

L’Église existe depuis 1820. Les locaux ont été construits en 1877, et l’affilia-tion à Vision-France s’est faite en 1923. L’Église est composée de 30 membres. Environ 65 personnes fréquentent régulièrement le culte, dont une quin-zaine de jeunes et une dizaine d’enfants.

La chapelle de Volgelsheim existe de-puis 1932, mais l’association cultuelle a été fondée en 1986. Aujourd’hui, il y a environ 50 membres et 70 à 90 personnes au culte avec les enfants.

«Vitabox», un centre de loisirs qui devient aussi un nouveau lieu de culte pour l’Église de Volgelsheim.

L’État veut que les bâtiments publics soient désor-mais adaptés aux différents types de handicaps. Cette mise aux normes en matière d’accessibilité impose des contraintes importantes pour les Églises déten-

trices de vieux bâtiments. Comment avez-vous résolu cette question ? Quels sont les enjeux pour votre Église ?

COLMAR : L’obligation de mise aux normes en matière d’accessibilité aux personnes handicapées, la fonctionnalité de nos locaux et l’implantation de

ceux-ci au cœur de la ville nous ont poussés à nous inter-roger sur notre projet d’Église. La mise aux normes et la pérennisation de nos bâtiments représentent un sérieux défi pour le peu de forces vives dont nous disposons en ce moment. Les membres devront très prochainement se prononcer sur la question de principe suivante : faut-il rester dans les locaux actuels et entreprendre les travaux nécessaires, ou faut-il quitter vers un ailleurs qui permettra certainement de repenser le fonctionnement de l’Église et de trouver d’autres chemins pour rejoindre nos contemporains et les amener à découvrir Jésus-Christ ?

MULHOUSE : Afin d’éviter la fermeture de nos locaux, nous avons dû trouver des solutions pour les mettre aux normes. Cela concernait l’accès extérieur au bâtiment (escaliers) ainsi que des aménagements intérieurs (accès à l’estrade, toilettes pour personnes handicapées).

VOLGELSHEIM : Notre situation actuelle est inaccep-table, dans la mesure où nous ne sommes pas en mesure d’accueillir correctement les personnes à mobilité réduite ! Le premier enjeu, c’est bien que chacun puisse accéder au culte. Malheureusement, nous avons calculé que la mise aux normes d’accessibilité engendrerait pour notre Église des frais qui dépassent nos capacités. Quel dilemme !

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La question des bâtiments est étroitement liée à celle de la vision d’Église. Il fallait savoir où vous alliez pour savoir ce que vous vouliez. Avez-vous été appe-lés à retravailler votre vision d’Église ?

COLMAR : Nous venons en effet d’aboutir à la rédaction d’un projet d’Église, qui est le fruit d’une démarche collective vécue dans le cadre de « groupes

labo ». Nous avons adopté le leitmotiv suivant : « Oser croire, oser l’espoir… pour une Église en marche ! » Tout un programme pour « grandir vers la maturité dans l’adoration et le service pour Dieu et devenir des témoins authentiques, engagés dans la mission jusqu’aux extrémités de la terre. »

MULHOUSE : Nous avons souhaité transformer l’obli-gation des travaux en opportunité pour la vie de l’Église. Nous nous sommes interrogés sur la fonction du bâtiment. À quoi sert-il ? Nous avons compris qu’il devait être un sup-port nous permettant de réaliser les objectifs définis dans la vision des 7 prochaines années (2014-2020). Nous sou-haitons que ce bâtiment devienne un lieu de vie à la gloire de Dieu. Nous souhaitons créer de nouvelles surfaces pour rendre le bâtiment plus fonctionnel (salle pour les enfants, salle pour le groupe de jeunes). Nous voulons accueillir également d’autres associations chrétiennes, pour que ce bâtiment devienne plus que seu-lement un lieu de culte : qu’il soit également une sorte de centre chrétien, avec une vie tout au long de la semaine.

VOLGELSHEIM : Il nous semble que l’Église de Vol-gelsheim a une vocation particulière dans l’accueil, la créa-tivité et le fait de vivre l’Évangile « là où sont les gens ». Nous rêvons l’Église comme un lieu de vie. Un lieu où il est naturel de passer, de trouver du monde, de trouver des activités adaptées à la vie d’aujourd’hui. Un lieu où il est naturel de trouver des gens qui soient sel et lumière pour notre monde. Notre opportunité, c’est d’avoir sous la main un lieu qui corresponde à ce rêve. En effet, le complexe de loisirs Vitabox - qui abrite Liberty-Planet, un bowling et un fitness - dispose également d’une salle polyvalente d’une capacité de 120 places. Nous proposons actuellement des cultes une fois par mois dans cette salle. Cette solution, qui a émergé de notre vision, a également le mérite de contour-ner nos problèmes d’accessibilité dans l’ancienne chapelle.

Quels sont vos défis pour les prochains mois ?

COLMAR : Dans toutes ces questions parfois sen-sibles, l’objectif est de préserver l’unité de l’assem-blée. Car nous vivons dans une forme de tension au

niveau de la prise de décision : faut-il pratiquer la « démo-cratie » inscrite dans les statuts, ou faut-il chercher à chemi-ner collectivement en convergeant le plus possible vers une conviction partagée ? La décision interviendra dans les pro-chaines semaines. Pour cela, nous avons besoin de sagesse et de discernement divins.

MULHOUSE : Un premier défi réside dans la mise en place d’une structure associative permettant, d’un point de vue fiscal, que les transformations du bâtiment puissent profiter à d’autres associations chrétiennes ainsi qu’à la Chapelle. Nous souhaitons par ailleurs qu’il y ait une unité et une mobilisation de tous les membres par rapport à ce pas de foi que nous entreprenons, tant administratif que financier.

VOLGELSHEIM : Si nous nous installons à Vitabox, « là où sont les gens », comment vivre l’Évangile dans ce com-plexe ? Nous avons encore du pain sur la planche avec cette question. Nous ne trouverons sans doute pas la réponse du premier coup. Il faudra tester, adapter, s’accorder. Il faudra sans doute remiser nos peurs ou nos certitudes. Mais nous pensons l’Église capable d’une telle démarche.

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GILBERT GOETZ

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Page 6: REFLETS n°26 / avril 2015

laise Pascal disait : « Sans l’Écriture qui n’a que Jésus-Christ comme objet, nous ne connaissons rien et ne voyons qu’obscurité et confusion dans la nature de Dieu et dans notre propre nature ». Animée par cette réalité que décrit

Pascal, l’Église de Strasbourg souhaitait mettre en place un projet qui construise une passerelle entre nos amis non-croyants et la Bible. C’est ainsi que le Parcours découverte de la Bible a vu le jour.

Afin de présenter ce voyage biblique, l’Église a organisé une soirée d’inauguration. Notre souhait était de susciter l’envie de découvrir le livre le plus vendu au monde. Tout d’abord les équipiers se sont mobili-sés en invitant leur entourage. Ensuite, deux groupes se sont rendus sur le campus pour rencontrer les étudiants et les inviter à la soirée. Mais au delà de nos propres efforts, nous sommes convaincus que la soirée de prière dédiée à cette occasion a été l’élément déterminant au succès de cet événement.

Nous n’avions aucune idée du nombre de personnes qui se joindraient à nous. Notre joie a donc été complète lorsque nous avons vu l’apparte-ment se remplir. Plus de 20 personnes, collègues, étudiants de la fac, amis avaient fait le déplacement.

Nous avions placé cette soirée sous le signe de la rencontre et de l’ouver-ture. Si notre objectif était de faire découvrir les richesses de la Bible, nous savions qu’il fallait avant tout nous intéresser aux personnes que Dieu nous envoyait. Le buffet dînatoire et des jeux d’équipe ont très vite donné le ton à la soirée : la convivialité était au rendez-vous ! Cela a permis que chacun soit disposé à entendre une courte présentation de la Bible qui donnerait envie aux uns et aux autres de s’inscrire dans ce Parcours.

Cela nous a réjouis de voir l’ensemble des participants émettre le souhait d’aller plus loin et de vouloir découvrir le fil rouge de la Bible. D’autres personnes vont encore se rajouter au groupe. Dans les prochaines se-maines, nous allons donc parcourir douze textes fondateurs de la Bible pour découvrir Jésus. Nous prions que l’Esprit de Dieu illumine le cœur de ces personnes et leur accorde la foi en Jésus-Christ.

STRASBOURG

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UN PARCOURS DE DÉCOUVERTE DE LA BIBLE POUR CHANGER DES VIESSix mois après le démarrage de l’implantation, l’Église Vision-France de Strasbourg s’est lancée dans le projet ambitieux de faire découvrir la Bible à des personnes non croyantes. Le vendredi 20 février a eu lieu la soirée de présentation du Parcours. Dieu a largement répondu à nos prières.

ARNAUD SCHRODI

VIE DES ÉGLISES

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B

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L’affiche du Parcours

Discussions et partage autour de la Bible

Prions pour le lancement d’un « Parcours découverte de la Bible ». 5 personnes non-croyantes sont inscrites. Que Dieu transforme leur vie.Les travaux du café avancent et nos réserves diminuent : prions que Dieu pourvoie.

TREMPLIN

Nous sommes reconnaissants pour toutes les activités qui se mettent en place cette année !Nous intercédons pour les équipes d’animation qui préparent les colonies et camps et pour le recrutement d’une équipe de cuisine ! Nous prions pour les besoins du CA : secrétaire et comptable.

VENDÉE

Nous remercions pour Jean-Luc Jacky, stagiaire dans nos Églises à Challans et Saint-Hilaire-de-Riez. Nous prions pour un discernement à long terme des projets de Dieu en Vendée.Nous intercédons pour trois soirées « découverte de la foi » proposées à des personnes qui nous visitent régulièrement le dimanche matin.

VOLGELSHEIM

Nous remercions pour les premiers cultes à Vitabox. Plusieurs personnes se sont rajoutées à l’assistance habituelle. Que Dieu nous éclaire pour la suite.Nous prions pour l’impact de la semaine de Pâques et la conférence sur la laïcité organisée avec les autres communautés chrétiennes.

WOERTH

Nous remercions Dieu pour l’Église voisine qui nous encourage dans l’évangélisation.Nous prions pour qu’il agisse dans les cœurs lors du projet Roumanie, ainsi qu’à l’occasion du concert avec Philippe Decourroux en juin.Nous intercédons pour plusieurs personnes malades, et celles qui souffrent dans leur vie.

BELLIGNAT

Nous remercions Dieu pour sa fidélité et la récente « soirée couple » avec 9 couples enthousiastes. Nous prions que Dieu nous inspire dans la réflexion concernant l’avenir de notre Église.Le secrétaire de la mosquée d’Oyonnax a contacté les évangéliques pour une réflexion commune sur le comment vivre ensemble. Que Dieu donne sagesse et discernement.

BOUXWILLER

Nous remercions pour la belle vie que l’Esprit nous insuffle.Nous prions que le Seigneur nous donne des trentenaires, dont le manque se fait ressentir pour notre famille spirituelle.Nous intercédons pour une avancée plus rapide de nos travaux (rapports et devis).

COLMAR

Nous remercions Dieu pour les cultes riches et édifiants.Nous prions pour le lancement d’un « groupe de croissance » début avril, pour une soirée théâtre en mai et un culte de baptême en juin.Nous intercédons pour notre unité lors des décisions concernant nos bâtiments et l’avenir de l’Église.

LONS-LE-SAUNIER

Nous remercions le Seigneur pour la naissance de deux enfants et l’accueil de six nouveaux membres.Nous prions pour la mise en route de plusieurs groupes de maison et pour la transformation du parvis de l’église avec la construction d’une rampe.

MULHOUSE

Nous remercions pour notre conseil d’Église afin que les décisions prises pour l’avenir soient conformes à la volonté du Seigneur.Nous intercédons pour que l’intégration de nos amis chrétiens d’Irak se fasse encore davantage.Nous intercédons pour notre projet de rénovation et de mise aux normes (financement), et pour un pasteur à la Chapelle.

REICHSHOFFEN

Nous remercions pour la bonne marche de l’Église avec l’aide pastorale apportée par Claude Grunenwald.Nous prions pour les personnes malades de l’Église, le ministère de Philippe B. à Saint Avold, la situation d’Ali (réfugié turc) et pour le voyage en Roumanie du 1er au 10 mai prochain.

SÉLESTAT

Nous remercions Dieu pour le Centre évangélique de Sélestat et sa situation au cœur de la ville.Nous prions qu’il nous guide dans notre réflexion d’avenir et que nous accomplissions sa volonté (Ep. 2.10).Nous intercédons pour notre ville, afin que le plus grand nombre soit touché par l’Évangile.

STRASBOURG

Merci pour les vies déjà bouleversées par Dieu. Nous devrions célébrer plusieurs baptêmes d’ici cet été.

VIE DE L’UNION

P R I È R E

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L’implantation d’Églises, la formation de stagiaires (et de futurs pasteurs), ainsi que les services offerts aux Églises locales dépendent du soutien financier de

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tivité : enseignement, organisation, programme, etc. Ainsi la raison d’être de l’Église ne devrait pas être l’accu-mulation d’activités, mais la recherche et la mise en œuvre de son projet, au risque sinon de se tromper de combat. Car comme le dit avec ironie André Pownall : « Nos Églises n’ont pas de vrais projets, elles n’ont que des activités et des problèmes 2. »

VIE DE L’UNION

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VIE DE L’UNION

Pour nous conduire dans notre ré-flexion, deux passionnés de la matière se sont partagés les interventions : Chris Short, un pasteur qui a accom-pagné son Église depuis son salon à une salle de culte accueillant chaque dimanche plus de 400 personnes, et Daniel Liechti, missiologue spécia-liste de l’implantation d’Église. Leur regard croisé nous a permis d’aborder cette thématique de manière plurielle 1. D’entrée de jeu le cadre a été posé : tra-vailler à la croissance de l’Église ne re-vient pas à élaborer des stratagèmes en vue de « créer de la croissance », mais à libérer le potentiel que Dieu donne à son Église, par son Esprit, afin qu’elle atteigne les projets qu’il a pour elle.

Le livre des Actes nous montre que la croissance de l’Église primitive, bien que fulgurante, a été freinée à plu-sieurs reprises par des obstacles divers : problèmes structurels, moraux, chan-

Les 9 et 10 février derniers, pasteurs, stagiaires et quelques responsables d’Églises étaient réu-nis autour d’une thématique pertinente pour chacune de nos Églises, qu’elles soient petites ou grandes, historiques ou antennes mission-naires, majeures ou issues d’un essaimage : la question de la croissance de l’Église.

Le service Implantation d’Églises de Vision-France a organisé son traditionnel week-end annuel à Besançon du 7 au 8 février 2015, avec la présence des différents implanteurs et des amis qui soutiennent particulièrement ce travail. Jean-Georges Gantenbein, respon-sable de ce service, a posé quelques questions à Malou Armand (membre de l’Église évan-gélique de Brumath) et à Anne Wyttenbach (membre du Centre biblique d’Haguenau) qui participaient au week-end.

Malou, quelle est ta motivation à participer à ce week-end ?

Avant tout c’est une joie de rencon-trer des frères et sœurs engagés dans l’implantation de nouvelles Églises

en France. Nous avons bien sûr régu-lièrement des nouvelles par le biais du « Flash Prière » qui est envoyé par Vi-sion-France aux personnes intéressées. Mais comme je me sens concernée par ce qu’ils font, je ne souhaite pas passer à côté de cette possibilité de les rencon-trer afin de mieux connaître leur vécu. C’est l’occasion de réaliser ce que peut représenter une vie de missionnaire au-jourd’hui, lorsque l’on est isolé géogra-phiquement, que l’on ne sait plus trop ce que l’on ose dire, et qu’il faut avancer par la foi. Malgré la difficulté de ce ministère, leur passion et leur courage me touchent et m’encouragent à mon tour à agir. À chaque fois je rentre enrichie par les récits de leurs expériences et je reste convaincue de notre devoir de les sou-tenir.

Comment peut-on aider ces Églises en situation d’implantation ?

Nous avons eu l’occasion de partici-per à des semaines d’évangélisation inoubliables à Lons-les-Saunier et à

Bellignat. Les temps d’échanges et de communion avec les missionnaires ont été des temps forts et bénis. Nous avons distribué des tracts et étions dans les rues pour rencontrer ceux qui voulaient bien

QUELLE CROISSANCE POUR L’ÉGLISE ? L’IMPLANTATION D’ÉGLISES DANS UNE SAISON PROSPÈRELes pasteurs de Vision-France réfléchissent à leurs

pratiques lors de la Pastorale nationale de février 2015Échos du week-end d’informations et de prières

gements de mentalité nécessaires… Le responsable d’Église doit donc rester vigilant, identifier et aider la communauté à lever les obstacles en-travant le travail du Saint-Esprit qui construit l’Église. Chris Short observe que paradoxalement, un des freins à la croissance est le nombre de personnes présentes au culte ! Comme tous les organismes vivants, une Église qui grandit passe par des stades successifs : l’Église-famille (<12 personnes), le clan (20-50 pers.), la tribu (80-150 pers.), le bataillon (220-500 pers.). Comme un parent qui veille fréquemment à ce que son enfant en pleine croissance ne soit pas à l’étroit dans ses chaussures, les responsables doivent donner à l’Église une structure et une organisation adé-quates qui n’entraveront pas sa crois-sance, et être conscients qu’à certains moments ils devront accompagner la communauté dans des phases – insé-curisantes – de transition.

La Bible nous révèle un Dieu qui a des projets pour l’humanité ; il est donc indispensable que l’Église découvre et mette en œuvre le projet divin à son échelle locale. Le projet d’Église – ou vision d’Église – devrait donc être le noyau de l’organisation de l’Église, du-quel dérivent tous ses domaines d’ac-

s’arrêter et écouter. Malgré les inévitables difficultés de ces Églises multiculturelles, nous les avons vu surmonter les épreuves, s’affermir et grandir. Aujourd’hui, ces communautés vont bien, ce qui les pousse à préparer une nouvelle vague d’implantation dans les régions limitrophes. Continuons à prier et à nous engager à leurs côtés pour de nouvelles sorties dans des villes envi-ronnantes. Avis aux amateurs !

Anne, qu’est-ce qui te fascine dans le projet café-Église à Strasbourg?

Tout d’abord le dynamisme, la moti-vation d’Arnaud et de son équipe. Le projet se construit, évolue, et il est

vraiment novateur. L’équipe est jeune et enthousiaste, impliquée et tournée vers la population strasbourgeoise. Ils ont beaucoup de défis à relever, de doutes aussi. Je leur souhaite d’être bénis et renouvelés chaque jour dans l’évolution de ce projet.

Quel est l’intérêt pour une Église majeure en Alsace-Moselle d’en-tretenir des relations ou un parte-

nariat avec une Église en cours d’im-plantation ?

Cela permet de s’ouvrir, d’avoir des perspectives plus larges que le fonc-tionnement de sa propre Église lo-

cale ; de s’apercevoir que la foi prend des formes différentes selon le lieu où l’on

CRÉER DE LA CROISSANCE ?

LES ÉTAPES DE LA CROISSANCE

LE PROJET D’ÉGLISE

MATTHIEU FREYDER JEAN-GEORGES GANTENBEIN

1113

1 Chris Short est pasteur retraité de l’Église de Pon-tault-Combault (Association Baptiste). Daniel Liechti est missiologue, directeur du développement des Églises de France-Mission, responsable de la commission d’im-plantation d’Églises nouvelles du CNEF et du master de missiologie en implantation d’Églises à la FLTE.2 André Pownall, « Le projet d’Église » [en ligne], Les Cahiers de l’École Pastorale (2008/67), disponible sur http://bit.ly/1BpWUEv.

Une Église dont les places assises libres sont de moins en moins nombreuses bien sûr, mais selon Daniel Liechti, trois autres critères sont également déterminants.

Une Église qui grandit :

voit des personnes se convertir, devenir disciples, et faire des dis-ciples à leur tour,

génère des ministères pastoraux dans leur diversité,

envoie des implanteurs multi-plier les lieux de culte.

« 75 % des conversions dans le monde sont le résultat de l’implan-tation d’Églises nouvelles. 60 à 80 % des personnes qui se rajoutent à des Églises récentes n’ont pas d’arrière-plan évangélique. Ces Églises apportent 6 à 10x plus de nouvelles personnes à Christ que les anciennes. La croissance du nombre de chrétiens passe donc par l’aug-mentation du nombre d’Églises. »

(Daniel Liechti)

« Dans un bâtiment rempli à 80 % de sa capacité, l’Église risque de pla-

fonner. » (Chris Short)

Qu’est-ce qu’une Église qui grandit ?

Bon à savoir

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Malou Armand Anne Wyttenbach

vit, la population locale, la culture… De plus, les Églises en cours d’implantation ont besoin d’être soutenues, encouragées, et cela peut être l’occasion d’échanges, d’expériences, de partenariats pour des efforts d’évangélisation par exemple.

Page 8: REFLETS n°26 / avril 2015

Je me suis alors mariée à un homme qui pratiquait ce yoga. Vingt années se sont écoulées sans jamais que nous doutions de cet enseignement. Un jour, j’ai repris contact avec l’an-cienne nourrice de notre fils que je n’avais pas vue depuis plu-sieurs mois. Elle avait besoin de se confier sur ce qu’elle vivait en secret dans sa vie spirituelle. Elle était habitée par toutes sortes de visions dans lesquelles se trouvait également Dieu. Comme le yoga rejette les visions et les rêves prémonitoires, j’ai pensé qu’il fallait l’aider à se libérer. Avec mon mari nous l’avons initiée à nos pratiques de yoga. Un jour cependant, elle a vu défiler dans le ciel, alors qu’elle était dans son jar-din, toute la vie de Jésus jusqu’à sa crucifixion, alors même qu’elle n’en avait jamais entendu parler auparavant. Le soir, lorsqu’elle rentrait chez elle après avoir reçu notre enseigne-ment, une voix lui demandait de réciter le Notre Père. Une fois, le Seigneur s’est présenté à elle sous le nom de « Je suis » répété à trois reprises. Il lui a dit que c’était lui qui lui parlait à l’oreille, et lui a demandé si elle voulait aider ses enfants en souffrance.

Elle est alors venue dire à mon mari : « Si tu continues comme cela, tu iras directement en enfer ». Elle lui a fait écouter le chant « Minuit chrétien ». Aux paroles « Peuple à genoux… », mon mari a ressenti qu’en effet Christ n’était pas en lui, et cela l’a beaucoup peiné. Nous avons alors accepté de méditer devant des images du Christ et peu à peu nous avons délaissé notre yoga. Suite à une nouvelle révélation, elle m’a dit : « Tu ne peux pas continuer à servir deux maîtres ». Ce jour-là, j’ai pris conscience que le yoga était une imposture ; l’Esprit saint était venu sur moi et j’ai ressenti une exaltation. Quand j’en ai parlé à mon mari deux jours plus tard, il s’est empressé de rassembler tout ce que nous possédions d’images et de sta-tuettes pour les jeter à la poubelle. Nous avons alors expliqué à nos enfants combien nous avions été trompés tout au long de ces années. Nous avons commencé à lire la Bible. L’amour de la vérité nous conduisait. Pendant plusieurs mois, c’est comme si Dieu nous repro-grammait. Le Seigneur prenait graduellement sa place en nous. Progressivement les mensonges du yoga étaient mis en lumière. C’était comme si nous avions été victimes d’une grosse farce. Nous avions été enchaînés dans des pratiques qui nous demandaient toujours plus d’efforts. La paix reçue n’était qu’illusoire. Il fallait toujours recommencer, en faire davantage.

Pendant toutes ces années, nous étions fiers d’enseigner et d’avoir un certain pouvoir sur les autres. C’était plus que grisant. Mais il nous fallait maintenant entrer dans cette vie nouvelle avec Christ. Une vie qui semblait moins palpitante : plus de manifestations surnaturelles, finies les couleurs de l’Orient, adieu les amis de la communauté. La vie m’est appa-rue grisâtre, la terre calcinée comme après un incendie. Nous avions dit oui à Christ, mais il fallait chercher ce chemin où

Christ illumine notre vie. En attendant, tout me paraissait inhabité, il ne se passait pas grand-chose. Les forces occultes essayaient de m’enfoncer dans la dépression. Il nous a fallu plusieurs années pour nous échapper des griffes de Satan. Après un long temps de jachère, et à la suite de nouvelles épreuves comme la maladie de mon mari, notre foi s’est construite. Nous avons trouvé notre ancrage dans l’Église évangélique de Brumath, et nous avons reçu le baptême il y a un an et demi.

Au fil du temps et de la lecture de la Bible, le Seigneur nous a montré comment l’ennemi tisse ses toiles pour rendre l’homme captif sans même que ce dernier s’en rende compte. Actuellement, la pratique du yoga est très en vogue, et même largement conseillée par les médecins. Aussi, mon mari et moi avons maintenant à cœur d’expliquer comment fonc-tionnent ces « techniques » et comment la quête du bien-être peut nous ouvrir les portes des ténèbres ! Nous avons décidé de nous rendre disponibles pour les Églises afin d’apporter notre témoignage et de montrer pourquoi ces pratiques sont si attirantes.

s’imposer dans nos têtes. Nous chantions des mantras qui étaient en fait des appels adressés aux déités hindoues aux-quelles tout le yoga doit ses fondements. Le but était de trou-ver un certain état de concentration afin de faire disparaître nos pensées à la source de notre mal-être et de nous connec-ter à l’énergie cosmique.

Je me croyais en chemin vers Dieu. Les conférences de notre maître de yoga nous enseignaient sur toutes les choses de la vie, et parfois même ces enseignements empruntaient à des récits bibliques. Beaucoup de manifestations surnaturelles apparaissaient dans notre vie, que nous interprétions comme des bénédictions venant directement de Dieu. Les relations au sein de la communauté étaient très fraternelles, avec beau-coup d’échanges !

15

VIE DE L’UNION

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DÉLIVRÉE DU POUVOIR DU YOGAAlors qu’elle était prise dans les filets du prince de ce monde, Josette témoigne comment le Seigneur est venu la rechercher pour la ramener à lui.

PORTRAIT

élaissée à l’adolescence par mes parents trop occupés par leur commerce, j’ai été recueillie par deux profes-seurs qui m’ont fait découvrir Freud, Marx, Camus et les courants révolutionnaires. Un soir, alors que nous

refaisions le monde, je leur ai exprimé ma différence : « moi, je crois en Dieu !», me suis-je exclamée. Sans forcément m’en parler, ma mère m’avait transmis sa foi. Dieu existait, c’était une évidence pour moi qui n’est jamais repartie. Mais com-ment faire vivre Christ en moi, cela je ne le savais pas...

Parvenue à l’âge adulte, je vivais un mal-être profond ; j’ai rencontré un ami qui pratiquait le yoga pour trouver une détente et calmer ainsi son esprit. Il m’a appris à lâcher prise et à faire le vide à l’intérieur de moi. J’ai alors commencé à entendre mes voix intérieures. Pour calmer ce tumulte, j’ai appris les postures du yoga qui promettaient l’apaisement , l’union avec le divin. Voilà enfin, me disais-je, une voie pour trouver Dieu ! J’ai découvert les écrits de maîtres yogis qui parlaient du silence intérieur, du détachement, de la voie ultime. J’ai passé quelque temps dans un centre bouddhiste, mais le chemin pour parvenir au nirvana m’apparaissait inac-cessible et bien compliqué. C’est vrai que les bouddhistes ont plusieurs vies pour y arriver !

À l’âge de 23 ans, je n’avais toujours pas trouvé le chemin qui me donnerait la plénitude, l’extase ou le nirvana, et j’étais toujours aussi mal dans ma peau. C’est là que j’ai découvert le Sahaja yoga, une technique de méditation plébiscitée par

D

VIE DE L’UNION

« LE CHEMIN POUR PARVENIR AU NIRVANA M’APPARAISSAIT INACCESSIBLE

ET BIEN COMPLIQUÉ »

« LE SEIGNEUR NOUS A MONTRÉ COMMENT L’ENNEMI TISSE SES TOILES

POUR RENDRE L’HOMME CAPTIF »

ELLE M’A DIT : « TU NE PEUX PAS CONTINUER À SERVIR DEUX MAÎTRES »

Pour prendre contact avec Josette et Dominique : 03 88 53 47 93 ou 06 28 22 61 56

JOSETTE DURAND

Josette Durand

l’Unesco, afin de réduire le stress et augmenter le bien-être. J’ai accepté le proces-sus d’initiation qui consiste à éveiller l’énergie primor-diale (« kundalini ») à l’inté-rieur de nous dans le but de se connecter avec l’énergie cosmique. Les jours sui-vants, un état de plénitude s’imposa à moi. Puis une amie vint chez moi chaque jour à sept heures du matin pour que nous méditions ensemble. Le silence devait

Page 9: REFLETS n°26 / avril 2015

Le campus historique de Chrischona (vers 1900)

CHRISCHONA INTERNATIONALFENÊTRE SUR LE MONDE

1820

1860-1909

1895

1919

1965

1978

1980

3 mai 2007

printemps 2014

7-8 mars 2015

1909-1947

1967-1991

2001-2012

8 mars 1840

5 juillet 1890

1947-1967

1913

1966

1968

1er juin 2014

1991-2001

4 mars 2012

Ami Bost (1790-1874), de Genève, fonde les Églises de Colmar, Mul-house et Munster, qui s’affilieront dès 1921 à la Pilgermission St. Chrischona

Carl Heinrich Rappard, inspecteur ecclésiastique et directeur de Chrischona

Friedrich Veiel, inspecteur ecclésias-tique et directeur de la Pilgermission

Edgar Schmied, directeur

Markus Müller, directeur

Christian Friedrich Spittler (1782-1867) fonde la Pilgermission St. Chrischona, qu’il dirige jusqu’en 1867

Dora Rappard im-prègne le Jubilé des 50 ans de Chrischona avec ses chants

Hans Staub, directeur de la Pilgermission

Karl Albietz, directeur

René Winkler devient directeur«Nous continuons la marche !»

Organise le 1er Congrès Willow-Creek avec Bill Hybels

Le nombre d’étudiants augmente chaque année !

Fonde une 30aine d’oeuvres chrétiennes

Chrischona envoie son premier évangéliste en Alsace

Début d’un travail missionnaire en Afrique du Sud

Création de Amzi, une œuvre pour le témoignage messianique envers Israël

Changement de nom : la Pilgermission St. Chrischona devient Chrischona International

Veut offrir des lieux d’espérance !

«Je voulais une nouvelle salle de cours, j’ai reçu un nouveau centre de formation.»

Construit la « Brüderhaus » et la « Maison des diaconesses »

Doit résoudre beaucoup de conflits entre les frères

Chrischona fonde la Mission à l’Intérieur de la Chine, en collaboration avec Hudson Taylor

Création de la maison d’édition Brunnen Verlag

Développement en France d’une « Mission pour la jeunesse », et d’un travail missionnaire au Nord avec « France pour Christ »

« France pour Christ » se sépare de Chrischona et devient autonome

Les communautés françaises se constituent en Églises locales indépendantes par rapport à l’Église officielle

L’équipe de direction prie pour recevoir une vision pour Chrischona. Dieu répond avec Esaïe 61.1-3 et 1 Pierre 2.9

Campagne « Battement de cœur » pendant 42 jours, sur la vision reçue en 2007

Célébration du 175e anniversaire de Chrischona

L’HOMME DU RÉVEIL

LE CHARISMATIQUE L’INSPIRÉE

LE GARDIEN DE L’HÉRITAGE

LE PIONNIER

LE VISIONNAIRE

LE PIONNIER

LE PASTEUR

L’ÉVANGÉLISTE

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