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R eflet s Le trimestriel du CENTRE HOSPITALIER de LIBOURNE / n° 129 - Sept. 2017 l’Edito... du président de cme Notre mémoire collective retien- dra cette rentrée 2017 comme sin- gulière et empreinte d’exaltation. En effet, nous allons prendre possession du fameux NHL. La deuxième phase de ce chantier arrive à expiration. Nous aurons besoin dès lors de toutes les énergies, chacun à son niveau de responsabilité, chacun à son poste de travail, pour s’ac- caparer ce nouvel outil de travail. Nous ne devons pas sous-estimer que le changement est souvent source d’inquié- tude, car les habitudes acquises au dé- cours des décennies seront bousculées, de nouvelles organisations seront mises en place, une nouvelle architecture avec ses qualités et ses défauts s’imposera à nous. Il nous appartient de construire en- semble l’avenir et de surmonter collecti- vement les difficultés mais tout est désormais réuni pour offrir des soins de qualités à notre bassin de population. Soyons réalistes, les prises en charge mé- dicales devront s’accommoder des contraintes budgétaires alors que les pro- grès techniques qui s’annoncent sont im- menses et que la population vieillissante est de plus en plus porteuse de maladies chroniques complexes. Nous avons donc le devoir d’inventer de nouvelles prises en charge, de développer les innovations, qu’elles soient techniques, managériales, ou organisationnelles. Mais cet avenir ne peut se résumer qu’à un nouveau bâtiment. La réputation d’un Hôpital repose en partie sur sa politique de recrutement médical et sur sa faculté à recruter les talents. Le NHL donnera envie aux futures généra- tions de s’engager sur Libourne, mais il doit être également complété par une poli- tique active d’attractivité. La réforme du 3ème cycle des études médicales boule- versera la répartition des internes au sein des établissements. Nous pouvons mal- heureusement déjà constater une nette di- minution des internes de médecine générale. Nous devons continuer à tra- vailler avec l’université pour offrir aux fu- tures générations des stages de qualité. Les externes feront leur réapparition dans notre établissement. Ils sont les internes de demain et les praticiens du futur. Don- nons leur envie de l’Hôpital Public. Enfin, le recrutement d’un attaché de recherche clinique renforcera notre politique de re- cherche médicale qui permettra aux équipes soignantes de s’investir dans la qualité et d’enrichir leurs pratiques profes- sionnelles. Ainsi la conjonction d’un nouvel outil de travail, de la quête permanente de l’inno- vation et d’une politique de recrutement ambitieuse avec fidélisation des équipes médicales est l’assurance d’un avenir placé sous les meilleurs auspices. Dr J.F. PARIZANO, Président de CME Semaine sécurité 2017 Pour la 3è année consécutive, le Centre Hospitalier de Libourne se mobilise à l’oc- casion de la semaine de la sécurité des pa- tients. Porté par le Ministère de la Santé, cette opération annuelle vise à promouvoir au- près des professionnels mais aussi des usagers, les bons réflexes pour réduire les risques associés aux soins. Stands, informations et formations seront donc au programme de la semaine du 20 au 24 novembre, en salle polyvalente, hô- pital Robert BOULIN. En bref ... L’actu du CHL Moisson de mémoires en EHPAD Dans le cadre d’un partenariat avec le lycée Max Linder, des étudiants libournais vont venir à la rencontre des Résidents de l’EHPAD V. Schoelcher . Objectif : collecter leurs souvenirs et les ré- diger sous forme de petits livres de mé- moires. Ce travail sera ensuite édité et relayé par un artisan relieur et un exem- plaire sera offert à chaque Résident asso- cié sur le projet; un beau projet qui mêle échanges intergénérationnels, littérature et artisanat. S é c u r i t é d e s s o i n s O ù e n ê t e s - v o u s ? semaine de la sécurité des patients

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Page 1: reflets 129v4v10 Mise en page 1 - CH Libourne · Reflets Le trimestriel du centre hOSpitalier de libOurne/ n° 129 - Sept. 2017 &,5 ''(5* ,"'&, **",'"* & '*% ,"'&% 5 " $ &&'. ,"'&

R e f l e t sLe trimestriel du centre hOSpitalier de libOurne/ n° 129 - Sept. 2017

Santé - coopération - territoire - Information médicale - Innovation - Prévention

l’Edito... du président de cmeNotre mémoire collective retien-

dra cette rentrée 2017 comme sin-

gulière et empreinte d’exaltation.

En effet, nous allons prendre possessiondu fameux NHL. La deuxième phase de cechantier arrive à expiration. Nous auronsbesoin dès lors de toutes les énergies,chacun à son niveau de responsabilité,chacun à son poste de travail, pour s’ac-caparer ce nouvel outil de travail.

Nous ne devons pas sous-estimer que lechangement est souvent source d’inquié-tude, car les habitudes acquises au dé-cours des décennies seront bousculées,de nouvelles organisations seront misesen place, une nouvelle architecture avecses qualités et ses défauts s’imposera ànous. Il nous appartient de construire en-semble l’avenir et de surmonter collecti-vement les difficultés mais tout estdésormais réuni pour offrir des soins dequalités à notre bassin de population. Soyons réalistes, les prises en charge mé-dicales devront s’accommoder descontraintes budgétaires alors que les pro-grès techniques qui s’annoncent sont im-menses et que la population vieillissanteest de plus en plus porteuse de maladieschroniques complexes. Nous avons doncle devoir d’inventer de nouvelles prises encharge, de développer les innovations,qu’elles soient techniques, managériales,ou organisationnelles.

Mais cet avenir ne peut se résumer

qu’à un nouveau bâtiment.

La réputation d’un Hôpital repose en partiesur sa politique de recrutement médical etsur sa faculté à recruter les talents. Le

NHL donnera envie aux futures généra-tions de s’engager sur Libourne, mais ildoit être également complété par une poli-tique active d’attractivité. La réforme du3ème cycle des études médicales boule-versera la répartition des internes au seindes établissements. Nous pouvons mal-heureusement déjà constater une nette di-minution des internes de médecinegénérale. Nous devons continuer à tra-vailler avec l’université pour offrir aux fu-tures générations des stages de qualité.Les externes feront leur réapparition dansnotre établissement. Ils sont les internesde demain et les praticiens du futur. Don-nons leur envie de l’Hôpital Public. Enfin,le recrutement d’un attaché de rechercheclinique renforcera notre politique de re-cherche médicale qui permettra auxéquipes soignantes de s’investir dans laqualité et d’enrichir leurs pratiques profes-sionnelles.

Ainsi la conjonction d’un nouvel outil detravail, de la quête permanente de l’inno-vation et d’une politique de recrutementambitieuse avec fidélisation des équipesmédicales est l’assurance d’un avenirplacé sous les meilleurs auspices.

Dr J.F. PARIZANO,

Président de CME

Semaine sécurité 2017

Pour la 3è année consécutive, le CentreHospitalier de Libourne se mobilise à l’oc-casion de la semaine de la sécurité des pa-tients. Porté par le Ministère de la Santé, cetteopération annuelle vise à promouvoir au-près des professionnels mais aussi desusagers, les bons réflexes pour réduire lesrisques associés aux soins.Stands, informations et formations serontdonc au programme de la semaine du 20au 24 novembre, en salle polyvalente, hô-pital Robert BOULIN.

En bref ...L’actu du CHL

Moisson de mémoires en EHPAD

Dans le cadre d’un partenariat avec lelycée Max Linder, des étudiants libournaisvont venir à la rencontre des Résidents del’EHPAD V. Schoelcher .

Objectif : collecter leurs souvenirs et les ré-diger sous forme de petits livres de mé-moires. Ce travail sera ensuite édité etrelayé par un artisan relieur et un exem-plaire sera offert à chaque Résident asso-cié sur le projet; un beau projet qui mêleéchanges intergénérationnels, littérature etartisanat.

cu r i t é d e s

s oi n

s

e nê t e s - v o u

s?

semainede lasécuritédes patients

Page 2: reflets 129v4v10 Mise en page 1 - CH Libourne · Reflets Le trimestriel du centre hOSpitalier de libOurne/ n° 129 - Sept. 2017 &,5 ''(5* ,"'&, **",'"* & '*% ,"'&% 5 " $ &&'. ,"'&

le Foyer d’accueil Médicalisé (FaM) etl’etablissement d’hébergement pour per-sonnes Âgées Dépendantes (ehpaD)nouvellement implantés sur la communede St-Denis-De-pile viennent d’être inau-gurés et les premiers résidents prennentpossession des lieux début octobre.

Débutés il y a tout juste deux ans, laconstruction de ces deux structures a étéconfiée à la société ICADE par LOGEVIE,bailleur social.

En effet, afin de conserver ses capacités d’in-vestissement intactes, le Centre Hospitaliera retenu pour cette opération une formule ju-ridique innovante, Le BEFA (Bail en EtatFutur d’Achèvement).

L’investissement financier est réalisé par uncommanditaire, LOGEVIE dans le cas pré-sent, qui suit le chantier et réceptionne lestravaux. L’exploitation revient ensuite auCentre Hospitalier qui s’acquitte en contre-partie d’une redevance annuelle et prend encharge l’entretien et tous les frais en lienavec la vie du bâtiment, pour une durée mi-nimum de 30 ans.

Une fois la réception des travaux effectuéeau mois de juin, la «passation de pouvoir»entre LOGEVIE et le CHL s’est donc effec-tuée comme prévue. Ce sont ensuite leséquipes des services techniques, de la logis-tique et des achats qui ont pris le relais afind’équiper le bâtiment et de le préparer à ac-cueillir les résidents.

A l’instar du nouvel hôpital Robert BOULIN,le choix a été fait d’équiper pratiquement àneuf ces bâtiments : pour le FAM, bien en-tendu puisqu’il s’agit d’une nouvelle activité,mais également pour l’EHPAD qui accueilleles résidents des pavillons 4, 8 et 20 de laFondation SABATIE. Cette opération detransfert clôt par ailleurs le programme d’hu-manisation des structures pour personnesâgées de l’établissement.

par ailleurs, pour le FAM, dont l’activité estrattachée au Pôle Psychiatrie, des dé-marches ont été conduites ces derniers moisafin de sélectionner les premiers résidents.

Mme F. biDeplan et Mme h. MarchanD

Directrices adjointes

le Bar s jaisail deail des jaisle Barle Barail dele Barle Bar s jaisail deail des jaisle Barle Barail dele Bar s jaisle Barle Barle Barle Barle Barle Barle Barle Barle Barle Bar s jais

Mission

Accueillir et accompagner les personnes dé-pendantes ou en perte d’autonomie et pré-server leur autonomie par une prise encharge globale comprenant hébergement,restauration, animation et soin.

Population accueillie

Personnes âgées de plus de 60 ans qui ontbesoin d’aide et de soins au quotidien. Ellespeuvent être partiellement ou totalement dé-pendantes dans les actes de la vie quoti-dienne pour des raisons physiques et/oumentales ou présenter des pathologies spé-cifiques comme la maladie d’Alzheimer et ap-parentées.

Objectifs

Un accompagnement personnalisé pour : - Adapter l’accompagnement aux attenteset besoins du résident- Favoriser la participation du résident à laréalisation de son projet de vie (lien socialet familial)- Préserver l’autonomie physique et psy-chique par un accompagnement spéci-fique

Capacité d’accueil

114 lits d’hébergement permanent, dont 28places d’unité Alzheimer; 10 places d’accueilde jour

Architecture

3 unités d’hébergement : - 28 lits dédiés aux personnes atteintes demaladie d’Alzheimer ou apparentée- 58 lits d’hébergement d’EHPAD ordinaire,sans orientation particulière- 28 lits d’unité contenante, répondant à desbesoins spécifiques d’accompagnement

Mission

Accueillir et accompagner au long courtdes personnes souffrant de déficiencementale

Population accueillie

Personnes adultes de 18 à 60 ansayant besoin d’un accompagnementmédico-social soutenu

Objectifs

Un accompagnement personnalisépour :

- Développer un projet personnaliséd’autonomisation et de reconstitu-tion du lien social - Répondre aux différents besoinsdes résidents tant éducatifs quethérapeutiques

Capacité d’accueil

44 places d’hébergement permanent,1 place d’hébergement temporaire et 1place d’hébergement d’urgence.La structure compte également 4places d’accueil de jour permettant defavoriser le maintien à domicile

Architecture

3 unités d’hébergement : - 15 lits dédiés aux personnes pré-sentant un handicap physique asso-cié (5 lits médicalisés)- 15 lits sans orientation spécifique(pour les personnes les plus auto-nomes)- 16 lits dédiés aux personnes at-teintes de pathologies du spectre au-tistique avec troubles envahissants

Nouvelles structures de prise en charge à st-denis-de-pile

ouverture du FAM* et de l’Ehpad*

Le FAM

Le Foyer d’Accueil Médicalisé L’Etablissement d’Hébergement pour Per-

sonnes Agées Dépendantes

L’ehpad

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le nouvel hôpital robert bOulin seralivré prochainement, le centre hospitalierde libourne devenant ainsi officiellementpropriétaire des lieux. Quelle est la suitedu programme?

Le bâtiment neuf au coeur du projet de re-structuration du site Boulin/Sabatié est encours de construction depuis environ 27mois maintenant. Les équipes du groupe-ment GTM-Chabanne sont encore présentessur site pendant quelques temps afin d’as-surer la levée des réserves pointées à l’oc-casion des Opérations Préalables à laRéception.

Une fois cette étape passée, c’est la prépa-ration de l’ouverture et surtout du transfertdes premiers patients qui va débuter avecdes opérations coordonnées par les équipeslibournaises cette fois : travaux d’aménage-ment de la cafétéria, livraison des meubleset équipements neufs, installation des équi-pements biomédicaux dont la nouvelle sallede coronarographie....

Viendra ensuite le temps des Commissions

de sécurité et d’accessibilité : une phase decontrôle importante pour garantir que le bâ-timent offre toutes les conditions nécessairesà l’accueil du public en toute sécurité.

Et enfin, avant l’arrivée des premiers pa-tients, il conviendra de fêter ensemble lamise en service de notre nouvel outil .. aprèstout, cela n’arrive que tous les 50 ans!

la rédaction

pour la 2è année consécutive l’opération«MOiS sans tabac» aura lieu en novem-bre. cette opération, prenant la formed’un grand défi collectif vise à inciter unmaximum de fumeurs à arrêter de fumerpendant 30 jours.

Cet événement a remporté un vif succès en

2016 avec 180 000 personnes qui ont rejointle mouvement et se sont inscrites sur tabac-info-service.fr pour participer.

Le centre Hospitalier mettra en place à cetteoccasion diffèrentes actions de sensibilisa-tion. Le programme détaillé vous sera com-muniqué prochainement.

la rédaction

Fin de chantier

ENFIN à la maison ... ou presque!

Les derniers éléments de base-vie du chantier ont été évacués fin août,

libérant la cour logistique

2è édition

Mois, sans tabac

La porte tambour arbore déjà le nom

de l’établissement

A inscrire dans vos agendas!

La prochaine Journée soignante du CentreHospitalier de Libourne aura lieu le Mardi 21novembre 2017.Cette année encore un programme riches enrencontres, échanges et retours d’expériences.Organisée sous l’égide de la Direction desSoins, elle est ouverte à tous les profession-nels soignants et médicaux.Inscription auprès du cadre de santé pour lespersonnels hospitaliers libournais et de la For-mation permanente pour les extérieurs:

[email protected]

En bref ...L’actu du CHL

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le début des années 2000 allait ouvrir denouveaux espoirs en matière de traite-ment des maladies articulaires inflamma-toires chroniques.

Avant cette période, les patients affectés depolyarthrite rhumatoïde (PR), de rhumatismepsoriasique (RPs) ou de spondylarthrite an-kylosante (SPA) voyaient rapidement leuravenir compromis du fait d’importantes dé-formations articulaires ou rachidiennes.

Les traitements dits ‘anciens’ ne pouvaientpas stopper l’apparition des dégâts occa-sionnés par ces maladies. La finalité de telsprocessus inflammatoires au cours de la PRest la destruction totale et définitive des arti-culations. Le RPs évoluant sur le mêmemode, psoriasis en prime ! La SPA, elle,amène à l’ankylose par soudure de la co-lonne vertébrale, ainsi qu’un blocage de lacage thoracique provoquant une perte dusoufflet ventilatoire.

Les anti-inflammatoires, la cortisone et lestraitements de fond n’avaient d’autre fonc-tions que de retarder cette évolution parfoiscatastrophique pour certains patients. Etn’oublions pas les formes pédiatriquespuisque ces maladies peuvent affecter lesenfants parfois très jeunes. A l’adolescence,il n’était pas rare de les voir porteurs de pro-thèses aux hanches, ou aux genoux.Lorsque la recherche et l’industrie pharma-ceutique s’intéressèrent aux mécanismes del’inflammation et à l’immunopathogénie nousavons noté un bouleversement dans la priseen charge de ces maladies destructrices.

Enfin, des traitements efficaces ve-

naient d’être mis sur le marché !

La recherche coûtant excessi-vement cher, le prix de cesbiomédicaments dépassaienttout entendement ! Si un trai-tement associant des corti-coïdes et du méthotrexatepouvait coûter quelques 15 à20 euros par mois, l’utilisationdu Rémicade° ou de l’Enbrel°,les premiers anti-TNF com-mercialisés, allaient faire plon-ger le déficit de la caisse deSécurité Sociale vers desfonds abyssaux ! Le coûtmensuel atteignant environ1000 euros / mois.

Certes, le prix à payer était énorme, mais àcôté de ça, les patients voyaient (et voient

toujours) leur capital articulaire préservé. Enbalance, les malades, pour la plupart d’entreeux, retrouvaient une qualité de vie tout à faitcorrecte leur permettant de poursuivre ou dereprendre leur activité professionnelle. Moinsd’arrêts de travail, de consommations desoins, de journées d’hospitalisations ou demises en invalidités allaient finalement com-penser (partiellement) les remboursementsde ces biomédicaments.

Aussi, au début des années 2000, le servicede rhumatologie commença-t-il à traiter tousles patients nécessitant une biothérapie. Suite aux anti-TNF, furent mis sur le marché

d’autres biomédicaments blo-quant ces cascades inflamma-toires délétères.

Cependant, tout n’est pasaussi rose ! De nombreux pa-tients finissent par échapper àces thérapeutiques. Soit qu’ilsdéveloppent des allergiescontre-indiquant définitive-ment la poursuite du traite-ment, soit qu’ils fabriquent desanticorps contre ces produitsles rendant totalement ineffi-caces !Au cours de leur prise encharge, les patients, du fait

des phénomènes sus-cités, se verrontcontraints à passer d’une biothérapie versune autre.

A ce jour, peu de risques liés à leur utilisationsont observés. Mais il n’en demeure pasmoins que notre vigilance est toujours demise en matière de phénomènes allergiquesou de processus infectieux. Même si ces bio-thérapies ne sont pas, selon de très nom-breux registres internationaux, pourvoyeusesd’affections cancéreuses, nous appliquonssystématiquement les principes de précau-tion qui suivent des règles parfaitement éta-blies.

Centre de compétence pour les maladiessystémiques rares et auto-immunes depuis2008, le service de rhumatologie est doncgrandement habilité à utiliser ces diversesmolécules coûteuses.

Ces maladies n’étant pas en voie de dispari-tion, la rhumatologie inflammatoire n’est pasprête à rendre son tablier !

Le point sur ...

Les biothérapies en (rhumatologie)

Dr P. VERNHESChef du service

L’équipe médicale de Rhumatologie.

De G. à Dr. : le Dr Vernhes, Chef de service, le Dr Dublanc et le Dr Chaigne-Delalande

Polyarthrite rhumatoïde évoluée

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le principe de jardin thérapeutique ouhortithérapie est reconnu depuis les an-nées 50 dans les universités et institu-tions américaines et s’est développé dansles hôpitaux français (ap-hp, chu delyon, nancy…) depuis les années 70.

Comment est née l’idée du jardin

thérapeutique en ergothérapie ?

Le jardin Poli est né d’une rencontre avec unpatient en 2011 : ce monsieur venait de vivretrois décès dans sa famille (épouse, fils etcousin) en l’espace de 6 mois et venait de sefaire amputer au niveau tibial. Ce monsieurétait désespéré et n’avait plus goût à la vie.Cette activité thérapeutique l’a aidé morale-ment et physiquement. Cela a permis uneadhésion au programme de rééducation.

Nous avons constaté, lors de nos prises encharge de rééducation, que nous accueillonsdes patients qui ont une activité de jardinagerégulière chez eux.

Leur situation de handicap, pour laquelle ilssont pris en charge dans le service, ne per-mets plus de pratiquer cette activité de loisircomme avant, souvent importante pour eux.

Comment s’est-il réalisé ?

Le jardin Poli s’est déve-loppé avec l’aide des me-n u i s i e r s , p e i n t r e s ,plombiers, et jardiniers del’hôpital. Nous avons in-vesti le patio attenant à nossalles d’ergothérapie afinde développer cette activitéthérapeutique auprès despatients. Certains patientsont participé à la peinturedes bacs, d’autres ontconstruits les treilles. L’ac-cès au jardin est actuelle-ment limité aux patientspouvant marcher (3marches d’accès), nous ai-merions à terme rendre l’accès possible àtous…

Quels sont les objectifs thérapeutiques energothérapie d’un jardin thérapeutique ?

- Sensori-moteur : améliorer la gestuelle,renforcement musculaire, améliorer la pos-ture debout et l’équilibre…

- Cognitif : activité de planification, mné-sique, attentionnelle, connaissance et re-connaissance des végétaux…- Multi-sensoriel- Valorisant pour la personne et favorisantla réinsertion socio-familiale…

Il permet une activité de ré-éducation et de réadaptationcohérente avec les activitésquotidiennes du domicile de lapopulation accueillie.

Les répercutions :

D’autres activités thérapeu-tiques d’ergothérapie se sontdéveloppées, répondant auxnécessités de la rééducation,s’articulant autour du jardinthérapeutique. L’activité dé-bute en salle d’activité par lessemis sur une table de rempo-tage adaptée, puis dans le

patio (adjacent au bureau d’ergothérapie) etenfin après récolte se poursuit en cuisine oùils confectionnent des plats.

Ce jardin Poli leur apprend à faire autrementafin de poursuivre leur loisir. C’est un lienentre le domicile et l’hôpital, ses patients s’yinvestissent. C’est un lieu d’échange, de liensocial et un facteur important dans la revalo-risation de soi et de la qualité de vie.

S. laplanche*,ergothérapeute

(Projet soutenu par les médecins du service :Dr E. Traissac, Dr M. Petit, Dr M.P. De Castilla)

Nouvelle prise en charge en Médecine Physique et de réadaptation*

Le jardin thérapeutique d’ergothérapie (*MPR)

Les ergothérapeuthes en compagnie de Mme

Ringaud, Cadre de santé

Mme Séverine Laplanche,

* Mme Laplanche est certifiée par L'ANFE, "élabo-

ration d'un projet de jardin thérapeutique: bases

théoriques et pratiques pour un aménagement

adapté"

l’agence régionale de Santé et ses par-tenaires lancent une grande campagnede sensibilisation sur les aVc.

Savoir reconnaître les premiers signes d’unAVC afin d’agir vite et d’éviter ou de limiterles séquelles. C’est tout l’enjeu de la cam-pagne «AVC, AGISSEZ!».

+ d’infos www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr

campagne nationale

AVC, agissez!

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le cancer de vessie est en enjeux desanté publique par l‘augmentation de sonincidence (1% par an) au cours de la der-nière décennie avec 12 305 nouveaux casen 2015 dont 80% chez l‘homme. il oc-cupe la 4ème place en incidence et la7ème en mortalité tous cancers confon-dus.

Deux pathologies sont à différencier : les tu-meurs de vessie n’infiltrant pas le muscle(TVNIM) et les tumeurs de vessie infiltrant lemuscle (TVIM). Les TVNIM sont traitées parrésection endoscopique itératives +/- instilla-tion de Mitomycine ou de BCG avec une sur-veillance régulière par fibroscopie. Les TVIMsont quand à elles traitées par cystectomietotale, représentant une prise en chargelourde sur le plan chirurgical et fonctionnelpour le patient, mais indispensable à cestade.

Le primo diagnostic d’une tumeur de vessieest toujours réalisé par une première résec-tion de vessie permettant sa classification

entre ces 2 groupes. En cas de tumeur su-perficielle, l’enjeu sera d’en limiter la récidiveet la progression vers une tumeur infiltrante.Pour ce faire il est indispensable de réaliserune résection complète macroscopiquementet microscopiquement.

Une met́a-analyse de 2013, retrouve un tauxde détection significativement meilleur encas d’utilisation de la lumière bleue : 95 %

contre 86 %, en lumière blanche. Le béné-fice est encore plus marqué pour les lésionsde Cis pour lesquelles le taux de détectionétait de 95 % en cystoscopie en lumièrebleue contre 59 % en lumière blanche. Letaux de récidive global était de 34,5 % contre45,4 %, en cas de recours à la lumière bleue.

Cet impact positif s’explique très logique-ment. En effet, le manque d’exhaustivitédans l’évaluation en lumière blanche peutentrainer une sous-évaluation du groupe derisque de la TVNIM et conduire à une mau-vaise stratégie thérapeutique. Le bénéfice direct pour le patient est doncune diminution sensible du risque de nou-velle intervention.

Les sociétés savantes française et euro-péennes recommandent donc l’utilisation dela lumière bleue dans la prise en charge destumeurs de vessie superficielles. Dans ce but, le service d’urologie de l’hôpitalde Libourne s’est doté de cette technologieafin de proposer une prise en charge opti-male à ses patients dans le cancer de ves-sie.

Dr b. rOuGet,urologue

la décharge des plaies du pied est élé-ment fondamental de la cicatrisation maisconstitue également une problématiqueimportante.

En effet malgré le large panel de solutions thé-rapeutiques existantes, peu se sont révéléesvéritablement efficaces. Partant de ce constat,des pratiques innovantes ont été mises enplace sur le centre de cicatrisation mul-tidisciplinaire de Libourne. Le concept repose sur un appareillage simpleet facile de mise en œuvre avec comme basedes chaussures thérapeutiques de pharmacieou des chaussures sur mesures simplifiéesdans lesquelles vont être intégrées des se-melles épaisses de décharges .Réalisées surplace et en direct au centre de cicatrisation pouroptimiser la prise en charge (gain de temps

,RDV unique…) ces appareillages permettentau patient de garder une autonomie importanteet génère une compliance avec le malade in-dispensable à la cicatrisation.

Les probants résultats obtenus ont poussél’équipe à partager son expérience. Dans cecadre la Mme ARSAC Morgane , podo-orthé-siste, et Mr FABRE Adrien (photo ci-dessus),pédicure-podologue issus de l’équipe MPR ontainsi présenté un exposé lors des JournéesAquitaine Cicatrisation à Bordeaux.

M. a.Fabre,pédicure-podologue

Innovation dans le traitement du cancer de vessie superficiel

RETV* en lumière bleue (urologie)

PodologieIntervention en congrès

A Gauche, la vessie en lumière blanche, les tumeurs sont invisibles.

A Droite, la lumière bleue fait apparaître en rose els tumeurs.

Les chirurgiens urologues libournais :

les Drs GATEAU, JUNES et ROUGET

*Résection Endoscopique des Tumeurs de Vessie

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Prep ou prophylaxie pré-exposition

Prép : nouvel outil pour se protéger du VIH

la Méthode d’action pour l’intégrationdes services d’aides et de soins dans lechamp de l’autonomie (Maia) est un dis-positif qui associe tous les acteurs enga-gés dans l'accompagnement despersonnes âgées de plus de 60 ans et deleurs aidants.

La démarche s'appuie sur une intégrationdes services d'aide et de soins qui conduittous les acteurs sanitaires, médico-sociauxet sociaux du territoire à co-construire leursmoyens d'action, leurs outils collaboratifs, età partager la responsabilité de l'organisationd'un continuum des réponses disponibles. L’objectif est d’éviter les ruptures de par-cours des personnes âgées et de proposerdes solutions pour adapter l’offre aux be-soins du territoire.

La MAIA du Libournais, portée par le CH deLibourne, se met en place depuis le moisd’octobre 2016. A ce jour, 35 situations com-plexes sont suivies par l’équipe de gestion decas depuis le mois de mars 2017.

Dans la poursuite de l’objectif d’adapter l’of-fre aux besoins du territoire et conformémentà la loi de modernisation de notre systèmede santé du 26 janvier 2016, une réflexionest en cours sur la mise en place d’une pla-teforme territoriale d’appui (pta) repo-sant sur la méthode MAIA.

La PTA concerne tous les patients en si-tuation complexe, sans critère d’âge, de

pathologie ou de handicap, pour lesquelsles professionnels de soins de premier re-cours, et notamment les médecins traitant,ont besoin d’un appui.

Les PTA ont trois missions principales :o l’information et l’orientation vers les res-sources sanitaires, sociales et médico-sociales du territoire,o l’appui à l’organisation du parcourscomplexes,o l’appui aux pratiques et initiatives pro-fessionnelles.

Afin de mettre en place une PTA sur le terri-toire du Libournais, une soirée de présenta-tion et un temps d’échanges entreprofessionnels libéraux se tiendra le 10 oc-tobre à 20h à la Maison de l’Isle de St Denisde Pile. Un buffet sera ensuite servi.

Mme V. FOrtaGe,pilote Maia du libournais

*Pour plus d’informations, consultez le Documentd'orientation et d'appui des PTA sur le site del’Agence Régionale de Santé

www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr

MAIARetour sur le dispositif

prep est l’acronyme de prophylaxiepréexposition qui s’inscrit dans une ap-proche globale de prévention combinéedu Vih et des autres iSt.

La PrEP peut être utilisée par les hommes,les femmes ou les transgenres séronégatifspour le VIH qui ont un risque élevé d’acqui-sition du VIH et qui souhaitent renforcer leurprotection contre le VIH en complément dupréservatif.

la prep peut être particulièrement indi-quée pour les hommes ayant des rap-ports sexuels avec les hommes et lestravailleurs/euses du sexe ayant au moinsun des critères suivants:

- des rapports sexuels sans préservatifavec au moins 2 partenaires sexuels diffé-rents dans les 6 derniers mois, - ou ayant présenté plusieurs épisodesd’IST durant les 12 derniers mois, - ou ayant eu plusieurs recours au traite-ment de prophylaxie post-exposition (tri-thérapie antirétrovirale prescrite enurgence) durant les 12 derniers mois, - ou utilisant, lors de relations sexuelles,des substances psychoactives (le «Chem-sex»).

la prep réduit uniquement les risquesd’acquisition du Vih. Elle n’évite pas latransmission des autres IST (gonorrhée,chlamydia, syphilis, hépatites B et C).

Un seul médicament a obtenu à ce jourl’AMM pour la PrEP : c’est l’association fixeemtricitabine et ténofovir disoproxil fumarate(TDF) (TRUVADA®), médicament déjà pres-crit depuis de nombreuses années dans lecadre de l’infection VIH.

l’efficacité de la prep repose sur l’obser-vance au traitement. Plusieurs essais cli-niques ont permis de vérifier l’efficacité decelle-ci. Chez les hommes ayant un risqueélevé de contracter le VIH, elle diminue si-gnificativement le risque de contaminationpar le VIH d’environ 85 %.

Le médicament peut parfois causer des ef-fets secondaires gastro-intestinaux et descéphalées qui sont souvent temporaires sur-tout au début de l’initiation de la prophylaxie.Plus rarement, et sur le long terme, il peut af-fecter les reins (élévation de la créatinine, tu-bulopathie proximale avec diabètephosphaté) ou les os (déminéralisation os-seuse). Tous ces effets étant rapidement ré-versibles dès qu’ils sont dépistés avec l’arrêtdu TDF.

La mise en place de la PrEP implique unsuivi médical régulier (tous les mois au dé-part puis tous les 3 mois) afin de s’assurerde l’efficacité et de la tolérance au traitementet de dépister les éventuelles IST voire uneinfection par le VIH.

La PrEP est accessible au CeGIDD*

33 du Centre Hospitalier de Li-

bourne.

Dr h. FerranD,pour le cOreVih aquitaine

Le CeGIDD dispose désormais d’un nouveau

numéro de téléphone, le 05.57.55.71.36

* Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de

Diagnostic

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REFLETS

Directeur de publication :Michel Bruballa

rédaction, maquette, fabrication :Direction communication

Diffusion : Direction communication, DRH

photos : Direction communication, Chabanne et Partenaires

impression : 5900 exemplaires

Dépôt légal : juin 2014 ISSN 0180-5835

centre hospitalier de libourne112, rue de la Marne – BP 19933505 LIBOURNE CEDEXTél. : 05.57.55.35.95Courriel : [email protected]

la vaccination constitue le meilleur moyende protection contre la grippe : pour se pro-téger soit même, ses proches et ses pa-tients.

En France, la vaccination contre la grippe estrecommandée pour tous les professionnels desanté. Pourtant, la couverture vaccinale est es-timée entre 25% et 34%.

Les vaccins utilisés en France sont des vaccinsinactivés, fabriqués à partir de virus tués, etsans adjuvant. Ce vaccin ne peut donc pasdonner la grippe.

Dr M. DeSpaGne,Médecin du travail

Dr h.FerranD,infectiologue

Dr c.FOnDrinier,hygièniste

Tous concernés

grippe = vaccination !

PHOTOL’instant

Aux étages, l’équipe contrôle le bon déroulement des livraisons

Au rez-de-jardin, le ballet des AGV venant ré-cupérer les armoires à livrer

Contexte : Journée de test «grandeur réelle» des li-vraisons par AGV; l’équipe logistique, ap-puyé par pluiseurs ASH mobilisés pourl’occasion, ont simulé une journée nor-male de livraison des services par lesAGV, ce qui revient à être sur le pont de5h30 à 20h! Bravo à eux.

Le Centre de santé hospitalo-commu-

nal de Coutras a été inauguré le 8 sep-

tembre dernier après une ouverture au

public le 4 septembre.

Ce nouveau Centre de Santé constitueun partenariat atypique et innovant visantà favoriser un accès aux soins de proxi-mité pour la population de ce territoirerural.Soutenu par l’Agence Régionale deSanté et porté par la ville de Coutras, laCALi et le Centre Hospitalier, ce projet apermis l’installation de 3 jeunes médecinsdans la commune (bientôt 4), dans unlocal rénové situé en centre ville.Très schématiquement, la ville de Cou-tras met à disposition les locaux et l’hôpi-tal apporte son soutien logistique; cedispositif permet d’offrir aux praticiens debonnes conditions d’exercice et une pra-tique de la médecine libérale moins «soli-taire», deux éléments d’attractivité.

En bref ...Ouverture du centre desanté de Coutras

Le Maire de Coutras a coupé le symbolique

ruban d’ouverture du Centre

Chaque hiver, la grippe saison-nière touche en moyenne 2,5

millions de personnes et elle est

responsable en moyenne de 9

000 décès en France.

La stratégie vaccinale vise à protégerles personnes pour lesquelles la mala-die représente un risque de décès oude complications graves. La vaccinationpermettrait, en l’état de la couverturevaccinale actuelle, d’éviter 2 000décès/an.

Au CH de Libourne, la couverturevaccinale en 2016 était de 10 %:31% des médecins vaccinés, 9% desinfirmiers et 4% des aides-soignants.Ce qui est très insuffisant et bien infé-rieur aux objectifs de 75 % fixés par laloi de Santé Publique.

Contre l’épidémie de grippe, le

CH de Libourne s’engage :

- Sensibilisation des professionnelsde santé :

o à l’importance de la vaccination, o aux idées reçues sur la grippe,o aux mesures de prévention de latransmission.

- Amélioration de l’accessibilité à lavaccination : tous les jours par le Ser-vice de Santé au Travail, dans lesservices de soins par délégation etdans les différentes structuresEHPAD.

- Mise à disposition de TROD grippe(tests de diagnostic rapide) dans lesservices.