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Revue de Presse
Novembre 2016
Label Origine France Garantie
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L’Express (web) 1er novembre 2016
Peugeot: a débuté la commercialisation du nouveau 3008.
Présentée pour la première fois au public au Mondial de l'Automobile de Paris 2016, la nouvelle Peugeot 3008 a débuté sa commercialisation internationale dès le mois d'octobre...
Présentée pour la première fois au public au Mondial de l'Automobile de Paris 2016, la nouvelle Peugeot 3008 a débuté sa commercialisation internationale dès le mois d'octobre.
La nouvelle Peugeot 3008 est produite à l'usine de Sochaux, et ce sont les sites français de Trémery et de Douvrin qui fournissent l'ensemble des groupes motopropulseurs. Elle bénéficiera à ce titre pour son lancement du label ' Origine France Garantie '.
Ce nouveau véhicule investit le marché des SUV du segment C, une catégorie de véhicules en pleine expansion dans toutes les régions du monde.
Depuis plusieurs années, et quel que soit le segment, le marché du SUV explose. En Europe, dans le segment C, les ventes de SUV ont été multipliées par 2,5 depuis 2009 date de lancement de la première génération de Peugeot 3008. Désormais, en Europe, et tous segments confondus, une voiture sur dix appartient à la famille des C SUV.
La nouvelle Peugeot 3008 présente à l'intérieur une planche de bord spectaculaire, presque futuriste. Il s'agit de la dernière évolution du Peugeot i-‐Cockpit.
Le volant est encore plus compact et dégage encore plus le champ de vision et l'espace aux jambes du conducteur.
Le grand écran tactile de 8' est comme une tablette posée au centre de la planche de bord. Il s'accompagne d'une série de six touches piano, les ' toggles switches ' permettant un accès direct et permanent aux principales fonctions de confort : radio, climatisation, navigation, paramètres véhicule, téléphone et applications mobiles.
Le combiné tête haute dévoile en série une dalle numérique haute résolution de 12,3' au graphisme futuriste. Entièrement paramétrable et personnalisable, le combiné regroupe tout ce que le conducteur souhaite avoir directement dans son champ de vision.
Deux ambiances sont d'emblée proposées aux occupants : une ambiance ' Boost ' orientée sur une conduite dynamisante, et une ambiance ' Relax ' pour une conduite plus apaisée. Ces deux modes sont entièrement personnalisables.
A l'extérieur, la nouvelle Peugeot 3008 adopte tous les codes propres à la silhouette d'un SUV : une face avant verticalisée, un capot long et horizontal, une ceinture de caisse relevée, de larges protections (bas de pare-‐chocs, passages de roues, bas de portes), de grandes roues, une garde au sol réhaussée et des barres de toit profilées.
' Quel que soit l'angle, ce qui frappe d'emblée celui qui découvre le nouveau SUV Peugeot 3008, c'est le sentiment d'un travail de grande qualité, d'un niveau de finition perçue élevé.
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Beaucoup d'éléments concourent à cette impression d'ensemble : la justesse des ajustements, les touches de chromes judicieusement réparties tout autour du véhicule, le trait biton de la carrosserie etc. C'est beau, réfléchi et de bon goût. Ce ' look ' en fait le plus trendy des SUV du marché ' indique le groupe.
Au niveau de la conduite, la nouvelle Peugeot 3008 profite en particulier de l'Advanced Grip Control. Ce système de motricité renforcée bénéficie de l'antipatinage optimisé avec cinq modes d'adhérence (Normal, Neige, Boue, Sable, ESP OFF) commandés par une molette située sur la console centrale, d'une monte pneumatique spécifique 18' M+S (Mud & Snow) et de Hill Assist Descent Control (HADC), nouvelle fonction d'aide à la descente permettant de maîtriser parfaitement et en toute sécurité son véhicule et sa trajectoire dans de fortes pentes.
Cette nouvelle Peugeot profite d'une excellente isolation acoustique et de nombreux équipements de confort. Elle est équipée des sièges avant enveloppants disposant tous deux en option d'un système de massage pneumatique 8 poches, d'un grand toit ouvrant panoramique équipé d'un rideau d'occultation et d'un système Hi-‐Fi Premium Focal, la grande signature acoustique française.
Spécialiste de l'acoustique depuis plus de 35 ans, Focal est reconnu dans le monde entier pour ses innovations brevetées et sa signature sonore unique. Ce système est doté de 10 haut-‐parleurs équipés de technologies exclusives Focal.
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Le Figaro 2 novembre 2016
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Le «made in France» gagne du terrain
Depuis quelques années, les consommateurs se montrent de plus en plus sensibles à l'origine des produits qu'ils achètent.
Dans quelques jours, les 18, 19 et 20 novembre, se tiendra à Paris le salon MIF Expo. Les participants, qui y présentent exclusivement des produits fabriqués en France, seront 450 pour cette 5e édition. En 2012, lors de la première, ils n'étaient que 80. Les organisateurs attendent quelque 55.000 visiteurs cette année contre 15.000 il y a quatre ans. «Il y a une dizaine d'années, rappelle la fondatrice de MIF Expo, Fabienne Delahaye, l'idée du “made in France” était jugée pourtant ringarde, passéiste.» Le succès du salon, qui constitue un bon baromètre, montre que c'est beaucoup moins le cas aujourd'hui.»
Ces objets du quotidien qui sont (encore) fabriqués en France
Cette sensibilité croissante aux produits fabriqués dans l'Hexagone est mesurée régulièrement par des sondages. Selon le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), en 1997, 39 % des Français se déclaraient prêts à payer plus cher un produit industriel fabriqué en France. Au fil des ans, cette proportion a progressé jusqu'à 60 % en 2014. Elle atteint 72 % selon le sondage, réalisé en octobre par l'Ifop pour le Crédit agricole et MIF Expo.
Un logo unique plébiscité
Le «made in France» est prisé car porteur de valeurs positives: en achetant français, on privilégie l'emploi et les entreprises de l'Hexagone, on contribue à la préservation de savoir-‐faire, on s'assure d'une production respectueuse de normes sociales…
Le critère d'origine est plus particulièrement apprécié pour le textile et l'habillement, l'automobile, les produits de beauté, les jeux et les jouets. Si 47 % des personnes interrogées jugent l'origine géographique d'un produit importante quand elles font leurs achats, seuls 14 % considèrent comme déterminant le pays d'origine. Enfin, les consommateurs sont, à plus de 90 %, demandeurs d'informations: ils souhaitent que la mention obligatoire d'origine ne se limite pas aux seuls produits alimentaires. Ils estiment même qu'un logo unique pour tous les produits «made in France» serait une bonne idée.
Bruno Jacquot
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Le Figaro 2 novembre 2016
Le jouet français à l'assaut de la planète
À quelques semaines de Noël, les produits fabriqués en France sont à l'honneur dans plusieurs enseignes.
Impossible de rater le slogan: «Cette année, le Père Noël est toujours fier de fabriquer et de créer en France.»Il est visible dans les rayons des magasins de jouets, qu'il s'agisse de JouéClub, La Grande Récré, Toys'R'Us ou King Jouet. La profession s'est mobilisée le mois dernier pour placer le début de la saison sous l'égide de l'Association des créateurs-‐fabricants de jouets français (ACFJF), créée il y a deux ans. Dans les catalogues des principaux distributeurs spécialisés, le logo «made in France» a également fait son apparition. Les centres E.Leclerc aussi souhaitent aller plus loin dans cette démarche. Dans les nouveaux magasins Jouets E.Leclerc, l'enseigne indiquera en rayon, sur une carte de France, l'origine géographique des marques qu'elle commercialise.
Ces initiatives sont un moyen de sensibiliser les consommateurs et de gagner en visibilité, à l'approche de Noël. Aujourd'hui, un peu plus de 7 % des jouets vendus en France sont produits sur le territoire national, selon l'organisme qui rassemble 34 marques. C'est deux points de plus qu'il y a cinq ans. «Nous sommes convaincus que les jouets français vendus au niveau national pourraient atteindre 10 % d'ici à trois ans», estime Serge Jacquemier, président de l'ACFJF. Le marché du jouet français est estimé à un chiffre d'affaires annuel de 3,3 milliards d'euros.
Même si la concurrence face à la Chine est rude (65 % des jouets y sont fabriqués), le «made in France» n'a jamais été aussi en vogue, dans l'alimentaire comme dans le jouet. Plus que jamais, les consommateurs veulent connaître l'origine des produits et être rassurés sur leur qualité. «Cela fait cinq ans environ que les clients y sont plus sensibles, souligne Alain Bourgeois-‐Muller, président de JouéClub. Les crises sociales dans certains secteurs industriels interpellent et incitent à jouer la solidarité avec la production nationale.» Certes, il est difficile pour ces fabricants français de rivaliser avec les poids lourds comme Hasbro, Mattel ou Lego, avec des phénomènes comme Pokémon ou les Yo-‐kai Watch, ou avec les licences de personnages de films (Star Wars, La Reine des Neiges…). Il n'empêche, certains jouets se sont fait une place au classement des meilleures ventes à l'image des jeux de société d'Asmodee ou de Dujardin. «Les fabricants de jouets français ont réussi à se tailler de belles positions dans de nombreuses catégories, estime Franck Mathais, porte-‐parole de La Grande Récré. Ils parviennent à exprimer leur savoir-‐faire et leur talent sans avoir recours à des moyens marketing massifs.» C'est le cas de Sentosphère dans les jeux créatifs, de Smoby et d'Ecoiffier dans les jouets de plein air ou de Sophie La Girafe en premier âge. Des nouveaux venus tirent aussi leur épingle du jeu à l'image de Mako Moulages, qui connaît une deuxième vie après vingt ans de sommeil, ou de Topi Games (Memotep, Sauve Ton Permis), start-‐up lancée en 2014.
Beaucoup n'ont pas hésité à rapatrier tout ou partie de leur production en France. C'est le cas de Smoby, racheté par l'allemand Simba, qui a fait le pari de doper ses usines hexagonales en y investissant 30 millions d'euros depuis 2008. Même pari pour les maquettes en plastique d'Heller Joustra. L'entreprise a relocalisé sa production en Normandie depuis le début des années 2000 et ouvert un atelier de conditionnement. «Cela nous permet de faire la différence à l'international, notamment vis-‐à-‐vis de la clientèle asiatique», explique une porte-‐parole de l'entreprise.
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De son côté, Sentosphère a racheté une société de cartonnage et dispose désormais de trois sites en France, ce qui lui permet de renforcer son autonomie en matière de production. «Fabriquer en France a un coût réel, notamment en raison du niveau des charges, commente Véronique Debroise, PDG de Sentosphère. Mais produire en Asie présente des risques financiers, des coûts de stockage et limite la réactivité en raison des délais liés au transport. Cela pose problème lorsqu'un jouet fonctionne bien avant Noël et que le temps manque pour réapprovisionner.»
Mais tous déplorent que, pour les jouets nécessitant des moules à injection ou ayant une composante électronique ou textile, il soit presque impossible de produire hors de Chine. «Il est difficile d'être compétitif lorsque les produits demandent beaucoup de main-‐d'œuvre, même si les coûts ont augmenté en Chine, déclare Serge Jacquemier. Pour continuer à créer en France, il est indispensable de se démarquer par l'innovation. Si le produit est basique, il est vite copié. On est alors battus!»
L'export représente une planche de salut pour de nombreux fabricants. Le succès des tracteurs Falquet ou des jeux Dujardin (Mille Bornes, Chrono Bomb'!…), vendus aux quatre coins du globe, illustre le potentiel du jouet français à l'international. Encore faut-‐il disposer de distributeurs ou d'équipes spécialisées dans l'export. Ce qui reste complexe, notamment pour les PME. Pour la première fois, les fabricants français disposeront d'un pavillon au salon de Nuremberg, la grand-‐messe du secteur, en janvier. Business France joindra ses forces pour promouvoir le savoir-‐faire hexagonal. Tous comptent bien profiter de cette nouvelle tribune.
Trois réussites en France et à l'export
•SMOBY,premier fabricant de jouets français, racheté en 2008 par l'allemand Simba, se porte bien. L'entreprise, qui est de nouveau en croissance depuis deux ans, a réalisé 150 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an passé (+ 6 %). Son actionnaire a investi 30 millions d'euros en huit ans dans ses usines. Ce qui lui permet de continuer à miser sur le «made in France»: 70 % de ses jouets sont fabriqués dans l'Hexagone, 10 % en Espagne (tricycles, poussettes) et 20 % en Chine (nounours, poupées…). Cette année, le fabricant jurassien lance une gamme d'instruments de cuisine pour enfants (Smoby Chef) afin de séduire les 5-‐8 ans.
•SOPHIE LA GIRAFE ,qui fête ses 55 ans, a permis à Vulli de quadrupler ses ventes en dix ans, à 29 millions d'euros. Ce jouet mythique, né à Paris, est fabriqué en Haute-‐Savoie. Il connaît depuis dix ans une nouvelle vie à l'international. Sur ses emballages, Vulli a choisi des tours Eiffel, une surpiqûre qui rappelle la couture à la française et des couleurs censées incarner un chic français, beige et blanc. Il est vendu dans 77 pays dont les États-‐Unis, son premier marché. Après le Brésil, Sophie vient de partir à la conquête des bébés chinois. Hochets, jouets de bain, doudous, meubles… La licence fait partie de ses leviers de croissance.
•BIOVIVA, avec ses jeux éducatifs (Bioviva Le Jeu, Sauve Moutons, L'Arbre des 4 Saisons…), souhaite favoriser une prise de conscience collective du respect de l'environnement. Son grand succès, Bioviva Le Jeu, qui permet de découvrir la planète et ses richesses naturelles, s'est vendu à 200.000 exemplaires dans le monde. Cette PME de l'Hérault, qui fête ses 20 ans, fabrique ses jeux dans la Drôme. Tous sont labellisés Origine France Garantie, une spécificité du secteur. En forte croissance, l'entreprise a enregistré 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2016.
Keren Lentschner
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Le Figaro 2 novembre 2016
Nos emplettes sont toujours nos emplois
Les Français, comme leurs hommes politiques, sont sensibles au «made in France». Mais favoriser la production dans l'Hexagone n'est pas simple à mettre en œuvre.
C'était en septembre à Reims. Lors des Assises du produire en France, tous les candidats potentiels à l'élection présidentielle étaient invités à afficher leur préférence pour la production hexagonale devant un parterre de chefs d'entreprise désireux de vérifier leur niveau d'engagement. Des propositions? Ils n'en ont pas vraiment fait, tant le sujet est complexe dans un monde d'échanges économiques planétaire. Fermer les frontières aux concurrents étrangers ? Ce serait s'exposer à des mesures équivalentes alors que l'on prétend conquérir des marchés étrangers.«Les hommes politiques n'ont pas de discours sur le fabriqué en France», constate Fabienne Delahaye, organisatrice de MIF Expo, le salon du «made in France».
Les Français, eux, se montrent sensibles au sujet. Selon le sondage Ifop pour le Crédit agricole et MIF Expo, 90 % des personnes interrogées indiquent que le «made in France» est un sujet important pour l'avenir. Pour elles, acheter un produit fabriqué en France est à la fois une manière de soutenir les entreprises implantées sur le territoire, de participer au maintien de l'emploi et de préserver des savoir-‐faire.
C'est un point qui réconcilie les Français et leurs hommes politiques. L'argument n'est pas nouveau: déjà en 1981, il était brandi comme une réponse à la désindustrialisation lorsque le candidat à la présidentielle Georges Marchais clamait: «Produisons français». C'était avant la campagne «Nos emplettes sont nos emplois» orchestrée par les chambres de commerce et d'industrie en 1993 ou la réappropriation du thème par François Bayrou lors de la présidentielle de 2012.
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En cette année électorale, c'est Arnaud Montebourg qui préempte le sujet. Le coup de publicité qu'il s'était offert au début du quinquennat Hollande en posant en marinière bretonne est resté dans les esprits. Candidat, l'ex-‐ministre du Redressement productif a repris son bâton de pèlerin pour vanter les mérites de la production en France. Il était en première ligne aux Assises de Reims en septembre. En octobre, il sillonnait les sites industriels à la peine tel Florange. La semaine dernière, il paradait dans les Deux-‐Sèvres dans des entreprises comme Eno ou Camif. Sa proposition choc, qu'il partage avec le député UDI Yves Jégo créateur du label Origine France Garantie: réserver une part des achats publics aux PME françaises. D'autres candidats ont surenchéri: 30 %, 40 %, 80 %… il serait pourtant difficile d'instaurer par la loi une telle mesure qui serait contraire au Code européen des marchés publics.«Il faut sensibiliser les 10.000 acheteurs publics français, estime Yves Jégo. Avec les mêmes contraintes et sans enfreindre la règle, les Allemands ont adopté le réflexe patriotique.»
Réalité économique
«C'est la communication et la pédagogie auprès des consommateurs qu'il faut privilégier», estime Charles Huet, consultant et auteur du Guide des produits made in emplois (éditions du Puits fleuri). Dans une étude empirique qu'il vient de conduire dans le cadre de la Fédération indépendante du made in France (Fimif) qu'il a créée, il calcule qu'«un produit fait en France crée a minima trois fois plus d'emplois que lorsqu'il est produit ailleurs». Pour forcer la main des politiques, l'activiste avance un sondage selon lequel 97 % des Français voudraient que la provenance d'origine, obligatoire pour les produits alimentaires, le devienne pour les autres produits. «On va lancer une pétition en vue des élections», confie-‐t-‐il.
Du point de vue des industriels, l'argument «made in France» est factice. La réalité économique ne permet pas un tel raccourci.«Que faire quand les composants d'un produit proviennent de partout dans le monde?, questionne Alexandre Saubot, président de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie). L'important, c'est le footprint : la présence d'usines, d'entrepôts, de salariés.» Pour ce représentant du patronat, ce sont avant tout les outils fiscaux, réglementaires et sociaux qui peuvent inciter les grandes entreprises à préférer la France, entraînant dans leur sillage toute une filière de PME sous-‐traitantes. Entre pouvoirs publics et chefs d'entreprise, les débats vont bon train sur l'amélioration de mesures engagées ces dernières années: meilleur ciblage du CICE, reconduction du sur-‐amortissement, élargissement du crédit impôt recherche, assouplissement du smic, développement de l'apprentissage…
«Aujourd'hui, les usines sont plus automatisées, plus flexibles et bien mieux utilisées. On peut donc les installer dans des pays où la main-‐d'œuvre est plus chère et réduire les coûts logistiques», ajoute Max Blanchet, expert de l'industrie au cabinet Roland Berger. Un argument qui fait le bonheur des politiques. Mais, pour les promoteurs du «made in France» peu importe: à la fin, ce sont les consommateurs qui votent. Aux élections bien sûr. «Mais aussi, sourit Charles Huet,environ 150 fois entre deux élections avec leur carte de crédit au supermarché.»
Domitille Arrivet
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Le Figaro 2 novembre 2016
Made in France: des produits estampillés par les douanes
Peu connu des entrepreneurs, un dispositif douanier permet de prouver qu'un article a bien été fabriqué en France.
La mention «fabriqué en France» peut être décisive pour l'obtention de certains marchés. Jusqu'ici, les entreprises soucieuses de se prévaloir d'un étiquetage particulier pouvaient faire auprès des douanes une demande de renseignement contraignant sur l'origine (RCO). Cette certification qui, outre le caractère marketing qu'elle présente, peut dans certains cas et selon la destination du produit exporté permettre de bénéficier de l'exonération ou de la réduction de droits de douanes à son acheteur. C'est notamment le cas avec la plupart des pays du pourtour méditerranéen mais aussi la Corée du Sud ou le Mexique. C'est d'ailleurs tout l'enjeu des deux traités de libre-‐échange Tafta et du Ceta censés favoriser l'import et l'export en provenance et à destination des États-‐Unis et du Canada, l'Union européenne n'ayant pas encore conclu d'accord de libre-‐échange avec ces deux pays.
Dans quelques jours, la règle concernant le RCO va changer. En mai, l'Union européenne a en effet interdit à la France d'utiliser ce formulaire communautaire pour la validation d'un marquage national.
Malgré tout, une parade a été trouvée. «D'ici à la mi-‐novembre, nous allons déployer sur le site Internet des douanes une procédure dédiée appelée “Information sur le made in France”», explique Valérie Maniez, chef de la section origine, valeur, politique commerciale de la sous-‐direction des douanes en charge du commerce international. Si sur la forme le nom est différent, sur le fond, les entreprises devront toutefois répondre aux mêmes questions quant à l'origine des marchandises. «Il existe, en fonction des produits, deux façons d'obtenir la mention “fabriqué en France”: soit 45 % de la valeur ajoutée du produit est créée au sein de nos frontières, soit le produit change de nomenclature douanière», détaille Valérie Maniez.
Demande gratuite
Et de prendre l'exemple de la fabrication d'une balançoire: «Des tubes métalliques importés de l'étranger arrivent en France avec une certaine nomenclature douanière. Or, si la balançoire, qui est également composée d'une corde et d'une assise en bois, est exportée, elle aura une autre nomenclature, ce qui lui permet de se prévaloir de la mention “made in France”.»
Simple à obtenir -‐ le délai moyen est d'une trentaine de jours -‐, le RCO demeure cependant méconnu des entrepreneurs. «C'est de loin le dispositif le moins demandé par les entreprises», avance Denis Helleringer, adjoint au directeur des douanes de Midi-‐Pyrénées en charge du Pôle action économique. En France, depuis le début de l'année, 210 sociétés ont ainsi fait une demande gratuite de RCO contre 204 pour l'année 2015. Beaucoup de sociétés exportatrices, notamment dans le secteur vins et spiritueux, ne font pas cette demande car, pour elles, l'AOC (appellation d'origine contrôlée) fait office de marquage.
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«Il ne s'agit pas d'une obligation. La plupart des sociétés faisant cette demande sont des PME mais elles œuvrent dans des secteurs très variés sans qu'une tendance particulière ne se dégage», précise Valérie Maniez. En outre, la mention «made in France» délivrée par les douanes est élaborée selon des critères différents des labels privés tel qu'Origine France Garantie.
Des labels pour toutes les activités
Les produits alimentaires, notamment avec l'appellation d'origine contrôlée (AOC), créée en 1935, peuvent se reposer sur divers labels (Label rouge, Porc français…). En revanche, pour les produits manufacturés, la tendance est plus récente.
Origine France Garantie, créé en 2011 par l'association Pro France du député UDI Yves Jégo, est attribué à tout produit qui prend ses «caractéristiques essentielles en France» et au moins 50 % de sa valeur ajoutée. Les audits en vue de l'attribution sont effectués par Bureau Veritas ou l'Afnor. Le label est payant et décerné pour trois ans avec un contrôle annuel.
www.originefrancegarantie.fr
Le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) distingue depuis 2005 des entreprises françaises détenant un savoir-‐faire artisanal ou industriel d'excellence attachées à leur territoire. Les candidatures sont instruites par l'Institut supérieur des métiers et le label attribué par le ministre de l'Économie. Le label -‐ gratuit et valable cinq ans -‐ accordé à l'entreprise est assorti d'incitations fiscales (crédit d'impôt apprentissage, crédit d'impôt création).
www.patrimoine-‐vivant.com
France terre textile est attribué aux produits pour lesquels au moins 75 % des opérations de production sont réalisées dans l'Hexagone. Jusqu'à présent, le label, créé à l'initiative du Syndicat textile de l'Est, n'était décliné que dans les Vosges où il a vu le jour, en Alsace, le Nord et Rhône-‐Alpes-‐Auvergne.
www.franceterretextile.fr
Le label French Tech distingue, depuis 2013, les start-‐up françaises qui conçoivent leurs produits ou services en France. En revanche, il n'y a pas de contrainte de fabrication. Il s'agit avant tout de valoriser la créativité des jeunes entreprises de technologie.
www.lafrenchtech.com
Guillaume Mollaret et Bruno Jacquot
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Le Figaro 2 novembre 2016
Ils réveillent le «mode in France»
REPORTAGE -‐ De jeunes entrepreneurs relèvent le pari de l'industrie textile dans l'Hexagone. Ils perpétuent et modernisent, à leur manière, un savoir-‐faire rare et, souvent, familial.
Ils sont jeunes, fins gestionnaires, passionnés surtout. Prêts à réveiller une vieille industrie qu'on croyait éteinte: la confection. Elle ne représente plus que 10.000 emplois sur les 57.000 de l'industrie textile française. Mais de plus en plus d'entrepreneurs décident de reprendre des ateliers. Grâce à eux, bien des marques de luxe, ou plus accessibles, proposent ou peuvent à nouveau propose un «made in France» de plus en plus en vogue.
Dans le Grand Ouest, Jacques Martin-‐Lalande, 38 ans, ingénieur ESTP et titulaire d'un MBA de Sciences Po, a repris, il y a trois ans, les rênes de la société de son père, France Inter Mode (FIM). Il avait pourtant emprunté une tout autre voie. Il avait commencé sa carrière comme ingénieur, dans l'audit et le conseil, puis bifurqué vers le commissariat aux comptes et le contrôle de gestion. Et son monde était plutôt celui de grands groupes: il est passé par Bouygues, Deloitte, Renault. Virage en 2006 lorsqu'il reprend un fabricant de chemises en péril, avant de créer sa propre société de confection, en 2008. Il préside le Groupement de la fabrication française, association de promotion des façonniers.
«Voir de beaux produits sortir chaque jour est un plaisir concret, unique, explique Jacques Martin-‐Lalande. Remédier, très vite, à un souci technique, comme il peut y en avoir dans la fabrication de pièces haut de gamme, est aussi prenant que gratifiant.» Il pilote la société, avec un œil avisé sur la partie textile, tandis que son frère Éric, diplômé en gestion financière, orchestre la maroquinerie. Paul, troisième des frères Martin-‐Lalande, expert-‐comptable et ancien senior manager chez Ernst & Young, gère le prêt-‐à-‐porter féminin. Leurs journées sont longues, de 9 heures à 21 heures. La
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famille est propriétaire de l'entreprise mais, dans chaque atelier, des cadres sont actionnaires, et participent à l'aventure.
C'est à Fougères, en Ille-‐et-‐Vilaine, que bat le cœur de France Inter Mode, qui réalise 12,5 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie 350 salariés. Elle y a son siège, trois ateliers, dont un de 10.000 m2 dont 5000 m2 encore inexploités. Elle compte bien monter en puissance. FIM en possède d'autres, à Montargis, La Flèche, Vannes, Ernée, Albea et Brûlon. Certains ont été rachetés au fil des ans, alors que la vague des délocalisations grossissait. Leur père a, avant eux, bâti la société à partir d'une filiale de l'empire Boussac en liquidation et en travaillant comme sous-‐traitant de l'industrie du luxe.
Un taxi dans la nuit
Ici naissent, de mains en machines expertes, des vestes aux revers parfaits et aux broderies délicates, des doudounes de style, des maillots de rêve et tant d'autres vêtements et accessoires de haut vol. Ils défilent, souvent, lors des Fashion Weeks. Parfois, un taxi débarque à Fougères dans la nuit, dans la fièvre des présentations des collections, pour récupérer une tenue retouchée in extremis et la livrer à Paris à temps pour de grandes marques, dont Jacques Martin-‐Lalande doit taire les noms. Elles ne souhaitent pas dévoiler leurs secrets de fabrication. Mais elles apprécient le label «Origine France Garantie» dont bénéficie FIM. Et sa discrétion.
Des cloisons amovibles séparent certaines lignes de production et peuvent être déplacées au gré des besoins. Des serrures à codes verrouillent certains accès. Dans le plus vaste des ateliers fougerais de FIM, entre les cliquetis d'aiguilles et le bruit de fond des machines qui coupent étoffes et cuirs, on travaille à la fois au montage, à la conception et à la formation. «Nos bureaux d'études sont répartis sur trois de nos sites, explique Jacques Martin-‐Lalande. Pour les marques qui le désirent, nous pouvons dessiner des modèles, avant de créer les prototypes. Cela permet d'industrialiser plus efficacement la réalisation des vêtements, car nous sommes alors certains d'avoir conçu des formes et des styles adaptés, qui ne réserveront pas de mauvaise surprise au montage.» Au cœur des usines, des «ateliers écoles» initient, enfin, de futures salariées.
Article dans sa totalité : http://premium.lefigaro.fr/societes/2016/11/02/20005-‐20161102ARTFIG00003-‐ils-‐reveillent-‐le-‐mode-‐infrance.php
Anne-‐Sophie Cathala
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Fashion Network (web) 2 novembre 2016
Les lunetiers français à la peine malgré le "Made in France"
Malgré la vogue du « Made in France », l'industrie lunetière française reste durement affectée par la concurrence italienne et asiatique et le marché de niche du haut de gamme vers laquelle elle s'oriente ne suffit pas à enrayer son déclin.
« Depuis une vingtaine d'années et les délocalisations de la production, beaucoup d'entreprises ont disparu de la région », se désole Jérôme Colin, président du syndicat des fabricants lunetiers du Jura à Morez, capitale historique de la lunetterie française, avec une prédilection pour le métal, dont les origines remontent à la fin du 18e siècle.
Aujourd'hui le secteur représente encore 2.500 salariés en France, dont environ 1.600 dans la vallée morézienne. A son âge d'or dans les années 1970, celle-‐ci concentrait à elle seule 10.000 emplois dans la lunetterie, selon des chiffres du groupement des industriels et fabricants de l'optique (Gifo).
La vallée risque à présent de perdre un énième fleuron, Logo, menacé de liquidation après que le groupe de luxe LVMH lui eut retiré ses contrats de licence pour ses marques Tag Heuer et Fred, dont l'entreprise dépendait.
Le secteur dans son ensemble est pénalisé par ses coûts de main d'oeuvre, qui représentent « les deux-‐tiers du prix d'une monture », selon Jérôme Colin, par ailleurs directeur général du lunetier jurassien Oxibis. Entre une monture française et une monture importée, « il y a souvent un écart de prix de 30 % à 50 % », relève-‐t-‐il.
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« Le Made in France est demandé (par les consommateurs français), mais pas souvent acheté parce qu'il est trop cher », estime-‐t-‐il, tout en reconnaissant que cette indication est un atout pour l'export qui représente environ 50 % du chiffre d'affaires du secteur, évalué par le Gifo à 500 millions d'euros en 2015.
L'écart de prix peut même aller « de 50 à 100 % » par rapport à la concurrence asiatique pour des lunettes labellisées « Origine France Garantie », précise Walter Van Hee, directeur des achats chez le distributeur Optic 2000. Plus strict, ce label exige notamment qu'au moins 50 % du coût de revient (production et distribution) soit réalisé en France, où le produit doit prendre ses « caractéristiques essentielles ».
Le "premium" pour survivre
Les industriels incriminent aussi le plafonnement depuis 2015 des remboursements des montures par les mutuelles à 150 euros, un tarif trop bas selon eux pour une fabrication française : « Ce plafonnement va finir d'achever la filière », s'alarme Jérôme Colin. « Les gens acceptent de payer 5 % ou 10 % plus cher » pour des lunettes produites en France, « mais pas plus », confirme Eric Plat, PDG de la coopérative d'opticiens Atol.
Cependant l'écart de prix avec la Chine « se réduit et la notion de qualité en France est supérieure », estime Jean-‐Michel Werling, consultant de l'Atelier Paget, petit lunetier qui s'est créé récemment à Morez sur les cendres du l'entreprise disparue Albin Paget, grâce à la décision du groupe Afflelou de lui confier la fabrication de lunettes « premium ».
La plupart des réseaux d'opticiens, parfois incités par des mutuelles et complémentaires santé, proposent aujourd'hui des montures françaises. Mais cela reste minoritaire dans leurs collections.
« C'est une part très forte de leur communication (...) mais en termes de résultats c'est moins important. Ce n'est pas inintéressant, mais il faut le ramener à sa juste proportion d'un point de vue industriel », estime Henri Grasset, patron de l'entreprise Lunettes Grasset Associés, installée à Oyonnax (Ain), l'autre bassin lunetier français, plus spécialisé dans les matières plastiques.
« Tout le tissu a changé ici, les entreprises locales ne sont plus sur de grandes séries mais davantage sur de la niche, le haut de gamme et l'accessoire de mode », explique Henri Grasset. « Travailler plus sur la qualité et la différenciation que sur les volumes, ça a du sens », relève-‐t-‐il. « Mais il faut être capable de s'adapter aux cycles de la mode, avec des renouvellements de collections plusieurs fois par an. »
« Le luxe c'est important pour nous, mais ce n'est pas là-‐dessus qu'on va faire des volumes », relativise Jean Calamand, patron du sous-‐traitant Lucal à Oyonnax, qui travaille notamment pour de petits créateurs de lunettes haut de gamme. « Si tout le monde achetait plus français, dans les lunettes comme ailleurs, les prix baisseraient avec les économies d'échelle », plaide-‐t-‐il.
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Ludi et Compagnie (blog) 2 novembre 2016
J’aide mon enfant à faire bon usage des écrans ... Bioviva
Hello la Compagnie :)
Comme tu as pu le voir hier avec les loulous nous avons testé un nouveau jeu, nous adorons en découvrir de nouveau. Bioviva il y a quleques semaines nous a envoyé une de ses nouveautés de la rentrée 2016 -‐> J'aide mon enfant à faire bon usage des écrans ce qui est plutôt utile en période de vacances scolaires.
Bon tu le sais chez nous les enfants regardent la télé et certainement un peu trop pour leur âge ! mais je ne suis pas parfaite ! mais j'essaie de m'améliorer ;p
Tout d'abord je te présente cette marque qui a des valeurs plutôt sympa, à savoir celles d'impactés le moins possible sur l'environnement (création de jeux sans matériaux issus de la pétrochimie, des matières premières de qualités ainsi que la localisation ou elles se trouvent pour limiter les transports) elle est également labellisé Origine France Garantie !
Article dans son intégralité : http://www.ludietcompagnie.fr/archives/2016/11/02/34513194.html
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L’Usine Nouvelle 3 novembre 2016
Réindustrialisation : Cette french fab qui fait rêver
Pour les candidats déclarés à l’élection présidentielle, impossible de faire l’impasse. Début septembre, à Reims, Arnaud Montebourg et AlaiN Juppé se croisent dans les allées des Assises du made in France, entre trois chaises longues Lafuma bleu-‐blanc-‐rouge, un porte-‐serviettes chauffant arborant les mêmes couleurs, de l’entreprise familiale Muller, et une plancha du fabricant niortais Eno. Un peu plus tôt, Marine Le Pen et Bruno Le Maire les avaient précédés. En attendant le prétendant écologique Yannick Jadot et Jean-‐Luc Mélenchon. Comment être contre le renouveau de l’industrie française ? Politiquement, le patriotisme économique est fédérateur. Et devrait, malgré les enjeux sécuritaires, rester l’un des grands thèmes de 2017.
À son arrivée à l’Élysée, François Hollande avait fait du redressement productif la grande cause de son quinquennat. Une image est restée. Celle d’Arnaud Montebourg en marinière bleue et blanche, un mixeur dans les mains, pour vanter le made in France. « Cela a marché. La preuve, tout le monde s’en rappelle, quatre ans après. L’industrie a besoin d’un coup de projecteur, aussi pour attirer les jeunes », approuve Max Blanchet, associé du cabinet Roland Berger. Le député Yves Jégo, qui préside l’association Pro France, à l’initiative du label « Origine France Garantie », adopté par 600 entreprises, est plus dubitatif. « Il n’y a pas vraiment eu d’actes », tacle-‐t-‐il en réclamant une mobilisation plus forte des Douanes pour lutter contre les contrefaçons sur l’origine des produits.
Où en est le made in France ? Sonner le rappel du consommateur patriote ne suffit pas. Malgré un volontarisme indéniable, le bilan reste en demi-‐teinte. Arnaud Montebourg a impulsé un début de changement de culture chez les acheteurs publics, qu’il menaçait de « rééduquer » s’ils ne favorisaient pas les PME. La centrale d’achat de l’État, l’Ugap, s’est ainsi dotée, depuis 2013, d’une
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direction de l’innovation. Les commissaires au Redressement productif continuent d’épauler les entreprises en difficulté ou en recherche de repreneurs. Mais son successeur à Bercy, Emmanuel Macron, a préféré mettre en sourdine le combat du made in France, qu’il jugeait trop défensif et trop protectionniste. Le logiciel Colbert, censé faciliter les relocalisations industrielles, est, lui, tombé aux oubliettes. La baisse du coût du travail, enclenchée par le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice), a surtout permis de regagner une partie de la compétitivité perdue. « La seule politique qui marche pour le made in France est de ne rien faire et de baisser les impôts », plaide l’économiste Jean-‐Marc Daniel.
Promouvoir la richesse française
Ce n’est pas le seul levier. Depuis quelques semaines, la nouvelle Nissan Micra sort des lignes de l’usine Renault de Flins (Yvelines). La version précédente était made in India. L’accord de compétitivité, signé par les salariés en 2013, a fait pencher la balance en faveur du site francilien. Mais les résultats du redressement productif se font encore attendre. En quatre ans, la production a quasi stagné et le recul de l’emploi industriel continue.
Quant aux relocalisations pures et dures, elles restent marginales. Le 24 Octobre, le fabricant de téléphones mobiles pour seniors Kapsys annonçait qu’il rapatriait sa fabrication de Chine vers le pays Basque, dans l’usine du sous-‐traitant électronique BMS Circuits. En Indre-‐et-‐Loire, le plasturgiste Plastiques 2005 a remporté depuis le début de l’année deux contrats, jusqu’à présent également exécutés dans des usines chinoises. Ce n’est pas de là que viendront les créations d’emplois industriels.
Les espoirs de renouveau industriel se concentrent surtout dans l’industrie du futur. « À court terme, les entreprises peuvent réaliser des gains de productivité de 15 à 30 % par an, alors qu’elles bataillaient ces quinze dernières années pour grappiller 3 % par an », veut croire Moundir Rachidi, associé au BCG, qui vient d’ouvrir une usine école à Saclay (Essonne). Les 34 plans de la Nouvelle France industrielle, packagés en diX solutions industrielles, ont sensibilisé tous les acteurs. Cette usine 4.0, dopée à l’impression 3D, au big data et à la robotisation, est désormais plus petite, plus automatisée, et localisée à proximité du consommateur final. « Ce ne sera pas possible de tout rapatrier, mais un million d’emplois nets pourrait revenir en Europe dans les prochaines années. Pour que la France en profite, et non ses voisins, il faut mettre en place des conditions favorables », milite Max Blanchet, qui verrait bien l’Hexagone se doter d’un crédit d’impôt pour la production afin d’encourager les entreprises à jouer la carte du site France. « Le vrai made in France, c’est d’acheter français sans le savoir, car la qualité rend le produit meilleur », confirme Moundir Rachidi.
Dans la compétition mondiale pour attirer les prochains sites de production, la France a encore des progrès à faire. Une mission gouvernementale avait été mise sur pied en 2013, présidée par le publicitaire Philippe Lentschener, pour créer une marque France capable de promouvoir l’image et les produits tricolores à l’étranger. Le projet s’est enlisé, victime des mauvaises relations entre Matignon et le ministère du Redressement productif. Lancée dans la foulée pour les start-‐up du numérique, la French tech a été une réussite plus probante. En octobre, Nicolas Dufourcq, le président de Bpifrance, a donné le coup d’envoi de la French fab pour promouvoir la richesse du tissu industriel. Il était temps.
Solène Davesne
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Personnali-‐Z (web) 3 novembre 2016
Saint Michel : la galette se déguste encore mieux dans sa boite personnalisée
Saint Michel propose de délicieuses galettes, des madeleines qui font surgir des souvenirs ou encore des sablés. A l’approche des fêtes de fin d’année, vous allez pouvoir désormais offrir ces biscuits (dont le nom est issu de leur mode de cuisson initial: 2 fois) lovés dans une jolie boite métallique personnalisée sur le site Atelierstmichel. Une attention idéale pour toutes les fêtes tout au long de l’année, pour un anniversaire, pour un message de bonne année. Un cadeau ludique et symbolique à déguster mais également à conserver. En effet une boite métallique trouve souvent un second usage une fois que les galettes ont été dévorées. Mais plus encore lorsqu’il s’agit d’une boite dont le couvercle présente la photo d’un lieu, d’un événement ou d’un être cher. Difficile à jeter !
St Michel est la première marque de biscuits et pâtisseries industrielles à avoir été labélisée Origine France Garantie.
Une boite personnalisée apporte une touche de sophistication, mais l’important est également ce qu’il y a dans la boite. L’entreprise est titulaire d’une certification, Origine France Garantie, délivrée par l’organisme Bureau Véritas, qui valide qu’au moins 50% du prix de revient des produits est issu de France (matières premières, emballages, main d’œuvre). Même si cela reste de la pâtisserie industrielle, l’entreprise fait attention à sa démarche de fabrication, en faisant appel à des produits qui s’appuient sur les principes d’une agriculture responsable, ce qui n’est pas l’équivalent de Bio, mais indique une volonté de sélectionner des produits de qualité. Ainsi leur démarche de culture raisonnée du blé est la seule reconnue par le Ministère de l’Agriculture et certifiée par ce Bureau Veritas. Cela les amènent à n’utiliser que du blé 100% français. Le papier kraft présent à l’intérieur
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des paquets de Galettes ou enveloppant les Cocottes, est en carton naturel issu de forêts gérées durablement. Il n’est pas blanchi, pour limiter les traitements chimiques. D’où sa couleur brune. Ce groupe située à Contres, petite commune à équi-‐distance entre Orléans et Tours, cultive aussi la discrétion et ne divulgue pas ses chiffres (230 millions d’euros de chiffre d’affaires estimé en 2013, dont 13 % à l’export). Il est contrôlé par la famille Gervoson, également à la tête d’Andros.(source les Echos)
La galette est dans la boite, personnalisez en le couvercle !.
Saint Michel n’a pas été la première entreprise agro-‐alimentaire à se lancer dans la personnalisation. So’Muesli en est un bel exemple de précurseur. Mais la possibilité de personnaliser le couvercle sur Atelierstmichel offre on va le voir, de belles possibilités, pour un produit industriel français.
L’idée de la personnalisation est de pouvoir imprimer les photos de son choix sur le couvercle de la boite. On peut aller jusqu’à imprimer 13 photos et à part les superstitieux, je pense que tout le monde trouvera cela génial. Les photos peuvent provenir de votre ordinateur, votre compte Instagram ou Facebook. Dans ces derniers cas il faut aller récupérer les photos de votre compte, donc pour cela donner le droit à une application tierce à se connecter à votre compte Instagram ou Facebook. Et là vous vous dite que Saint Michel va venir se connecter à votre compte. Et bien, non ! Saint Michel casse des oeufs, broie du blé, fait des biscuits, mais ne développe pas des API qui interconnectent des systèmes. En réalité c’est Heidi un module de personnalisation conçu par une agence de Bordeaux qui fait le boulot. Elle assure la connection a vec vos comptes pour ramener les photos dans le menu de personnalisation. Une fois les photos à disposition dans votre galerie au sein du module, il reste à les disposer sur le couvercle de la boite. Saint Michel, là encore, propose un système efficace. 2 modes, libre ou aidé, vous permet de choisir par vous même comment disposer les photos sur la boite. Si vous en avez plus de 3, je vous conseille de choisir le mode aidé, qui va placer les photos les unes à coté des autres. Moins original, mais plus safe quand au résultat final. Le mode libre permet en effet d’empiler les photos les unes sur les autres et à la fin je ne suis pas sûr du résultat. Les images ne s’utilisent qu’avec leur homothétie. Vous ne pouvez pas les étirer en largeur sans changer la hauteur.
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Chef d’Entreprise magazine (web) 5 novembre 2016
Comment les deux dirigeants des planchas ENO ont conquis l'Amérique !
Les deux dirigeants d'ENO, entreprise centenaire qui fabrique notamment des planchas, voient les États-‐Unis comme un formidable vecteur de croissance. Comment les deux dirigeants des planchas ENO ont conquis l'Amérique ! "L 'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai!" Si Joe Dassin le chantait, Laurent Colas et Antoine Thomas en ont fait leur credo. Leur entreprise, ENO, née dans le Ardennes en 1909 et qui célèbre en 2016 le centenaire de son installation à Niort, se concentre sur deux activités: les tables de cuisson pour le nautisme et la plancha.
"Nous sommes leader mondial dans le secteur de la cuisson sur bateau. Maintenant, nous développons la cuisson à la plancha, commente Antoine Thomas. Aujourd'hui, nous vendons 20000 unités par an. Un chiffre que, d'ici cinq ans, nous voulons doubler, notamment grâce au marché nord-‐américain où nous exportons 15% de notre production." Premium Dans le pays du barbecue, tout reste à faire pour ENO. "Les États-‐Unis constituent le premier marché mondial de la cuisine outdoor. Et nous visons une clientèle haut de gamme comme celle que nous avons conquise en France.
C'est pourquoi nous y avons même déposé le nom de marque Plancha." Nous refusons les diktats de la grande distribution. En France, la plancha s'est développée à vitesse grand V en dix ans. Quand, en 2003, les dirigeants actuels ont racheté la société, la production était minime. Considérant le potentiel de ce mode de cuisine, ils se sont placés sur le secteur avec des produits premium. "Nous fabriquons tout en France avec des sous-‐traitants également installés dans l'Hexagone.
C'est beaucoup plus simple pour la gestion des matériaux lourds comme la fonte, que nous utilisons. Et surtout cela permet de s'assurer de la bonne qualité de nos produits." Pour des raisons d'éthique et de politique marketing, l'entreprise niortaise a même relocalisé sa production. "Nous avions une unité de production de tables de cuisson au Canada qui est maintenant ici.
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Chercher à être plus compétitif que les Chinois ne sert à rien. Mieux vaut jouer la carte de la qualité, quitte à être plus onéreux: un outil de cuisson avec le label "Origine France Garantie" est synonyme de gastronomie."
Garantie à vie
Plus chères (une gamme entre 300 et 1500 euros) que les produits similaires asiatiques, les planchas ENO ne sont distribuées que dans des magasins spécialisés et en jardineries du type Truffaut ou Jardiland. "Nous refusons les diktats de la grande distribution et ses marges arrières qui tuent les PME. L'industrie est un secteur où nos marges sont très réduites, alors nous ne travaillons qu'avec des gens corrects." En 2017, ENO innovera avec de nouveaux produits comme une plancha connectée réglable depuis un smartphone. Mais surtout, la marque proposera une garantie à vie de ses planchas, contre dix ans actuellement.
Benjamin Cuq
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Traces Ecrites (web) 7 novembre 2016
Lornet dévoile à Besançon sa marque horlogère made in France
HORLOGERIE/DOUBS. D’abord la conception du mouvement, par un jeune horloger lassé des mouvements suisses que l’on retrouve dans toutes les montres.
Ensuite un design pour l’habiller. Puis des entreprises partenaires pour réaliser l’ensemble. C’est l’histoire de trois jeunes bisontins qui voulaient réinventer l’horlogerie à la française, en assurant à Besançon conception, fabrication et assemblage, et qui viennent de dévoiler leur marque et leur premier modèle, la LA-‐01.
Le lancement a eu lieu en face de chez Reparalux, hier soir à Besançon, rue Jacquart. La nouvelle marque horlogère Lornet avait organisé là son cocktail de lancement – où 200 personnes étaient attendues – au Lounge Bar, pile en face du parc Alpia.
Une coïncidence. L’atelier Reparalux vient de lancer ses propres montres, de marque Humbert-‐Droz (voir article suivant), les trois associés de Lornet viennent de faire de même en s’appuyant sur un plan de communication bien huilé qui a maintenu le suspens jusqu’à hier soir.
Seule la presse avait pu voir le petit bijou de mécanique horlogère hier matin, lors d’un petit déjeuner de presse : la LA-‐01, une montre de forme tonneau, en acier et aluminium, au mouvement apparent et unique et, last but not least, véritablement conçue, fabriquée et assemblée en France.
« Mon projet, c’était une belle montre où la mécanique serait visible et, dans l’idéal, de faire du Made in France », explique Anthony Simao, horloger et fondateur. « Le balancier est à midi et les
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aiguilles viennent le frôler, cela ajoute à l’impression de profondeur et c’est ludique. La mécanique est mise en avant. On n’a pas réinventé l’horlogerie, on a juste cherché à l’embellir », ajoute-‐t-‐il.
En attendant le poinçon à tête de vipère
Son idée de Made in France a bien plu à Arnaud Montebourg, de passage à Besançon le 24 octobre, auquel le trio bisontin a présenté son bébé. Un dossier d’homologation « Origine France Garantie » est d’ailleurs en cours pour la fabrication de leur montre.
De même qu’un autre, pour le poinçon à tête de vipère délivré par l’Observatoire de Besançon, qui avait relancé cette activité de certification il y a quelques années pour la marque suisse Leroy, lorsqu’elle s’était réinstallée à Besançon… avant d’en repartir. L’ancienne capitale horlogère n’en finit pas de vouloir renouer avec ce riche passé.
Après les Silberstein, Utinam, Leroy, Muller, SMB, Dodane puis tout récemment Humbert-‐Droz, Lornet poursuit donc l’aventure. Lornet, c’est le patronyme de la mère d’Anthony Simao, un horloger constructeur de 25 ans, formé au lycée Edgar Faure de Morteau (Doubs), qui avait créé sa propre entreprise de sous-‐traitance horlogère en Suisse en 2013 – Artime, qu’il pilote toujours –, et qui avait envie de revenir à Besançon, sa ville natale.
Pour lui qui visait une fabrication 100% française, le nom sonnait bien et, sur le logo, le « L » symbolise joliment les aiguilles, la petite et la grande.
Son mouvement, il avait commencé à y penser dès l’école horlogère. Mais, il y a deux ans, après s’être formé au SAV de Breitling, à Besançon, puis à la manufacture Renaud & Papi (Audemars-‐Piguet), au Locle (Suisse), il y a pensé un peu plus fort, et son projet s’est véritablement mis en place il y a un an.
Anthony Simao a embarqué avec lui le designer horloger Mikael Bourgeois, 39 ans, un autre bisontin formé à Morteau, lui aussi, et co-‐créateur, en 1999, du bureau d’études Novodess, où il a contribué à la création de plus de 450 modèles pour Zenith, Bell & Ross, Chanel, Pequignet, Hermès…
Le troisième homme de Lornet est Benoît Monnet, un Dijonnais de 22 ans devenu bisontin, passionné de mécanique, et qui assure à temps plein désormais toute la partie technico-‐commerciale de la petite entreprise.
Article dans son intégralité : http://www.tracesecritesnews.fr/actualite/lornet-‐85017
Monique Clémens
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Relation Client Mag (web) 7 novembre 2016
Lafuma Mobilier : la French Touch qui s'exporte
Fauteuil de relaxation, transats, bains de soleil ...Lafuma -‐ Mobilier.fr est le dernier né de la lignée des sites e-‐commerce du Groupe Lafuma. La marque de mobilier d'extérieur dispose désormais de son propre canal de vente en ligne, pour mieux s'exporter à l'international.
Bienvenue dans l'univers du lâcher prise et de la sérénité ! Lafuma s'est imposée depuis 60 ans dans la relaxation, avec son célèbre fauteuil relax multi-‐positions en 1961 et le siège " Pop up " au pliage parapluie en 1992.
Le pôle Lafuma Mobilier distribue du mobilier de jardin, une activité saisonnière qui fluctue en fonction de la météo mais qui est compensée par l'export. " Notre chiffre d'affaires (35,5M€ en 2015) est en croissance depuis 3 ans, grâce notamment aux exportations en fort développement vers les pays européens frontaliers " précise Arnaud Du Mesnil, directeur général de Lafuma Mobilier. Depuis mai 2015, la marque dispose de son propre univers et de son propre canal de vente en ligne. Une nouvelle organisation qui vise à lui donner de l'autonomie et lui permettre de se concentrer sur les besoins spécifiques de son marché, afin d'exploiter le potentiel de l'international. " Nous commercialisons nos produits en ligne pour la France uniquement,
Pour l'international notre priorité pour l'instant, est d'apporter des informations sur la marque, de présenter nos différents catalogues produits et guider l'internaute vers le point de vente le plus proche. " L'expérience client au coeur du projet Pour sa nouvelle plateforme, Lafuma-‐Mobilier.fr a choisi d'adopter une solution de Merchandising One to One. Elle permet de personnaliser l'affichage des produits en fonction de critères évolués. " Ces derniers prennent en compte aussi bien le profil du visiteur (comportements préalablement identifiés) que, les spécificités du e-‐commerçant (ex : niveau des stocks, offres promotionnelles etc.) ainsi que le chiffre d'affaire " résume Arnaud Du Mesnil. Pour l'international, le site dispose d'un store locator, afin de faciliter la recherche du revendeur le plus proche du client. De même, pour suivre et mesurer les comportements, Lafuma-‐Mobilier.fr a mis en place un un outil de tracking e-‐commerce avancé dans le but de collecter et d'analyser la data générés par ses visiteurs.
Cela afin de mieux connaitre ses clients et proposer une offre toujours plus pertinente. La mise en place d'un tel dispositif permet aux équipes de Lafuma d'apprécier les performances du site. " Il est par exemple possible de déterminer la disposition d'une bannière promotionnelle qui entraine le meilleur taux de clics et de connaître ses performances : les produits liés à cette promotion les plus visualisés, ajoutés au panier et achetés ". Disponible en six langues : anglais, allemand, hollandais, espagnol, italien et japonais, le site a séduit 1 million de d'utilisateurs en 2015.
Pour développer sa visibilité, la marque mise sur son blog axé sur les innovations produits et sa présence sur les réseaux sociaux, afin d'engager sa communauté. Elle mise aussi sur le Made In France avec le label Origine France Garantie (OFG). " Les produits français sont très recherchés, parce qu'ils sont perçus comme étant de bonne qualité et de bon goût. Le label est sans conteste un plus pour nous aider dans cette conquête " conclut Arnaud Du Mesnil.
Annie Abela Lichtner
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Acuité (web) 8 novembre 2016
Photoreportage : Un nouveau visage pour le site de production du « fleuron du Made in France »
12 millions d’euros. C’est le montant alloué au développement et à la modernisation du site de production Krys Group, situé à Bazainville dans les Yvelines (78). Après s’être heurté à l’opposition pour son projet d'agrandissement de 3 000 m², l'extension a été inaugurée par Jean-‐Pierre Champion (DG du groupe) ce mardi 8 novembre 2016 en présence de Martine Pinville, secrétaire d’état auprès du ministère de l’Economie et des Finances, chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire.
Pour l'inauguration de l’extension du site de production de Bazainville, Fabien Hamès (président de Krys Group) et Jean-‐Pierre Champion (DG de Krys Group) ont reçu Martine Pinville (secrétaire d’état, chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire).
Avec cette opération sur trois ans, Krys Group avait pour objectif d’atteindre les 10 millions d’articles vendus chaque année, dont 1,5 million de verres contre 1,25 million auparavant (+20%). Désormais, c’est chose faite avec 6 millions d’euros dédiés à l’acquisition de machines de toute dernière génération et la création de 60 emplois locaux, non délocalisables. La marque prépare d’ailleurs la sortie d’un nouveau verre. Baptisé My Proxi, il s’agit d’un progressif d’intérieur au positionnement prix compétitif. « Sur les 20 dernières années, le montant total des investissements dans l’outil industriel s’élève à 17 millions d’euros », commente le groupe.
« A travers ce vaste projet de modernisation de notre site de production, nous mettons tout en œuvre pour continuer à fabriquer des verres toujours plus performants sur le territoire. C’est l’occasion pour Krys Group d’affirmer, une fois encore, notre volonté d’occuper une place prépondérante dans la sauvegarde de l’appareil productif français », s’enthousiasme Jean-‐Pierre Champion, son directeur général.
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Krys Group, « fleuron de l’ESS et du Made in France »
Pour Krys Group, les verres produits à Bazainville représentent aujourd’hui plus de 2/3 des ventes dans ses enseignes (1er et 2nde paires confondus), dont plus de 50% sont envoyés détourés. Dans un marché en pleine mutation, la touche française est en effet un des arguments de vente avancés par les opticiens Krys, Lynx Optique et Vision Plus.
Pour Martine Pinville, Krys Group s’affiche ainsi comme le « fleuron de l’économie sociale et solidaire (ESS) et du Made in France ». « Vous prenez aujourd’hui une nouvelle dimension alors que la lunetterie est un savoir-‐faire français qui fait face à un marché mondialisé », a-‐t-‐elle déclaré à l’issue de la visite de l’usine tout en rappelant qu’au même moment l’existence de Logo est menacée.
Pour mémoire, l’usine de Bazainville a été créée au début des années 1980, preuve de la volonté de la coopérative d’intégrer en France ses activités de centrale d’achat et de production. En 2012, la relocalisation fût effective avec à la clé l’obtention du label Origine France Garantie, renouvelé en 2015.
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L’Est éclair (web) 8 novembre 2016
Chavanges offre ses «lumières» à la capitale
La PME de Chavanges, dont les luminaires en fonte éclairent les sites prestigieux de Paris, s’offre avec le label « Origine France Garantie » une belle carte de visite.
L ’origine made in France nous était déjà demandée à l’export, en particulier par nos clients du Moyen-‐Orient pour lesquels on apposait une petite cocarde tricolore. Le label Origine France Garantie nous offre encore plus de visibilité, la France ayant une image de qualité, de modernité, mais aussi de création et de design », commente Reynald Szatapski.
Le dirigeant des Fontes de Paris est d’autant plus satisfait que ce label a été décroché facilement, les luminaires fabriqués à Chavanges étant déjà de fabrication française. « Cela nous a demandé surtout un effort de justification pour certifier nos process et nos produits. On a commencé au printemps. Cela a pris six mois. J’espère que ce label va aussi montrer à nos clients français, les municipalités et les syndicats d’énergie, qu’ils soutiennent une démarche de création française, avec des emplois locaux. Sur le marché de l’éclairage public, nous sommes le seul fabricant labellisé. Cela nous différencie de nos concurrents. C’est une plus-‐value », insiste Reynald Szatapski qui espère bien faire fructifier ce label.
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Jean-‐Marie Tétart (blog) 8 novembre 2016
KRYS, une entreprise qui voit loin
Après trois années, 12 millions € d’investissement et soixante embauches, l’extension de l’unité de production de KRYS à Bazainville était inaugurée par Martine Pinville, secrétaire d’Etat chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire. Une très bonne nouvelle pour le territoire houdanais et un exemple qui montre que l’on peut produire français et être compétitif.
Le statut de coopérative de lunetiers est un des éléments explicatifs de cette réussite que n’a pas manqué de souligner la Ministre. Ce sont aussi des choix stratégiques pertinents qui mettent la robotisation au service d’une plus grande qualité de produit mais qui gardent un besoin de main d’œuvre important lié à l’augmentation globale en France de la production sur un marché essentiellement français.
De la relocalisation d’une partie de sa production thaïlandaise à Bazainville que je saluais en 2012, à l’extension du site aujourd’hui en passant par la labellisation « Origine France Garantie » en 2015, je suis heureux d’accompagner les moments forts de KRYS Group qui fête aussi ses 50 ans cette année.
Bravo aux personnels pour leur contribution à cette histoire et à cette réussite, bravo aux dirigeants successifs. Ils donnent ensemble l’image d’un établissement où règne un très bon climat social qui est aussi gage de cette réussite.
Nul doute que de nouveaux développements sont déjà en gestation.
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France 3 Franche-‐Comté 9 novembre 2016
Fesches-‐le-‐Châtel (Doubs) : le label "Origine France Garantie" décerné à l'entreprise Cristel
Cristel est le premier fabricant français d'articles culinaires inox haut-‐de-‐gamme. Et jouit depuis longtemps d'une solide réputation mondiale. Le label "Origine France Garantie" permet d'assurer la traçabilité de ses produits et certifie leur origine majoritairement française. Cette année, cette société reçoit de nouveau le label Origine France Garantie, le seul label contrôlé par des audits chaque année. Pour l'obtenir, il faut que plus de 50 % de ses composants soient fabriqués en France. Ce label avait déjà été accordé à l'entreprise en 2012, pour une durée de trois ans. Dans cette société, 90% de la production est d'Origine France Garantie.
Yves Jégo, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-‐mer et président de l'association Pro France qui décerne le label a remis la distinction cet après-‐midi. Pour lui, le slogan "nos emplettes sont nos emplois" a un sens pour certains consommateurs : "Les entreprises qui affichent l'origine française garantie constatent une augmentation de 3 à 5 % de leurs ventes".
L'entreprise Cristel, fondée en 1926, a également obtenu le label "Entreprise du Patrimoine Vivant". La société fait travailler des sous-‐traitants dans la région et emploie 80 salariés.
Reportage vidéo : http://france3-‐regions.francetvinfo.fr/franche-‐comte/doubs/fesches-‐chatel-‐doubs-‐label-‐origine-‐france-‐garantie-‐decerne-‐entreprise-‐cristel-‐1126713.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+France3-‐FrancheComte-‐Info+%28France+3+-‐+Info+Franche-‐Comte%29
Florence Petit
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L’Est Républicain (web) 9 novembre 2016
Fesches-‐le-‐Châtel : en images, l'entreprise Cristel reçoit le label Origine France Garantie
L'entreprise Cristel de Fesches-‐le-‐Châtel, premier fabricant français d'articles culinaires inox haut-‐de-‐gamme fort de ses 80 salariés, a reçu ce mercredi le label Origine France Garantie pour ses produits fabriqués dans le Doubs et exportés dans le monde entier. Photos Lionel VADAM
Reportage photo : http://www.estrepublicain.fr/edition-‐belfort-‐hericourt-‐montbeliard/2016/11/09/fesches-‐le-‐chatel-‐en-‐images-‐l-‐entreprise-‐cristel-‐recoit-‐le-‐label-‐origine-‐france-‐garantie
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Tout Montbéliard (web) 10 novembre 2016
Cristel à Fesches-‐le-‐Châtel reçoit le label « Origine France Garantie »
L’entreprise Cristel de Fesches-‐le-‐Châtel, dans le Pays de Montbéliard, vient de recevoir le label « Origine France Garantie ». L’histoire remonte à 1826, quand les frères Japy font construire une usine à Fesches-‐le-‐Châtel. La première casserole emboutie, en fer blanc, sortira de cette usine, un évènement salué par le Roi Louis Philippe. Plus d’un siècle plus tard, en 1987, sous l’impulsion de Bernadette et Paul Dodane, Cristel est créée et lance le concept « cuisson-‐service » (« Cook & Serve »), collections de poêles et casseroles à poignée amovible haut de gamme, concept original dont Paul Dodane est l’auteur. Point d’orgue d’un succès grandissant, la politique de l’entreprise tournée vers l’innovation et la qualité contribue au développement de la société et de ses produits. Cristel est aujourd’hui la référence mondiale de l’équilibre entre qualité, fonctionnalité et esthétique, proposant sur les marchés des produits innovants et respectueux de l’environnement. Fidèle à ses valeurs, Cristel a su se hisser au plus haut rang du secteur culinaire haut de gamme.
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Zone Industrie (web) 14 novembre 2016
RESILEX®, la 1ère roulette certifiée Origine France Garantie
La nouvelle gamme de roulettes de manutention RESILEX® vient d’obtenir la labellisation ORIGINE FRANCE GARANTIE qui permet de certifier que toute la fabrication (bandage, injection, assemblage des composants) est réalisée en France..
Ce label récompense le travail de R&D de plusieurs années mené par Guitel. La roulette RESILEX® est une roulette spécifique spécialement développé par Guitel pour la manutention. Guitel a ainsi revisité son best-‐seller en proposant une gamme complète avec un design revu et surtout un nouveau bandage à la résilience améliorée, spécialement adaptée au domaine de la manutention.
Les principales nouveautés de la roulette RESILEX®
• un bandage en caoutchouc super élastique assure une résilience plus importante permettant à la roulette de récupérer sa forme d’origine après le déchargement et de s’adapter aux sols irréguliers,
• le caoutchouc plus souple garantit moins de bruit et davantage de fluidité lors du passage d’obstacle,
• un roulement à billes plus performant réduit les efforts de démarrage et offre une maniabilité aisée,
• son pare fil protecteur évite l’enroulement des impuretés autour de l’axe, • une monture renforcée permet de supporter entre 200 et 400 kg de charge par roulette
selon le diamètre.
La roulette RESILEX® se caractérise par une durée de vie allongée, des coûts de maintenance réduits, un produit garanti indéjantable pendant 5 ans.
Disponible en diamètres 100, 125, 160 et 200, elle s’adapte aussi bien sur un flight case, un chariot de collectivité, un échafaudage…
Les spécificités de la nouvelle roulette RESILEX® préservent l’usager contre les troubles musculo-‐squelettiques (TMS).
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Le Petit Economiste (web) 15 novembre 2016
VMP en mode Origine France Garantie
Depuis le début de l’année 2016, VMP, entreprise de fabrication de menuiseries PVC, aluminium et bois, basée à Moncoutant, s’est engagée dans une démarche de labellisation Origine France Garantie.
Cette labellisation innovante et transparente sur l’origine des produits est certifiée par un organisme indépendant et reconnu « Pro France ». Ce label, porteur de valeurs et facilement indentifiable par les consommateurs garantit que la majorité du prix de revient unitaire est français et que le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France.
" Pour l’obtention de ce label, nous avons réalisé de nombreux calculs de prix unitaire de revient sur différentes menuiseries qui comprennent le coût d’achat des matières premières, les frais généraux et la main d’œuvre. Nous avons également sollicité de nombreux fournisseurs français dans le but qu’ils nous certifient l’origine de leurs produits pour nous permettre de ventiler les coûts en part française. Les menuiseries VMP sont déjà depuis plusieurs années labellisées par le certificat CSTB qui est un label de qualité. Le label Origine France Garantie complète le savoir-‐faire d’une fabrication française et notre envie de développer le marché français.
Après 10 mois de travail, d’investissements humain et financier et un audit sur nos sites de fabrication, nous sommes heureux et fiers d’annoncer que nous venons d’obtenir le Label Origine France Garantie. Ce label concerne nos menuiseries de la Gamme PVC Zendow Intégrale, Prima,
Opéra confort, Néo, Portes d’entrée gamme Évolutive.
L’objectif maintenant est que ce label devienne un atout de développement des ventes de nos clients et de nos relations commerciales avec ces derniers.Cette démarche représente pour nous un réel projet afin de promouvoir notre savoir-‐faire français et partager notre attachement au territoire. "
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Le monde des Boulangers (web) 15 novembre 2016
L'art et la manière d’être en règle…
En ville comme en milieu rural, rénover son magasin ou mieux aménager son fournil porte toujours ses fruits. Avec une boutique rénovée disposant d’une ouverture sur le fournil par exemple, les ventes de pain et pâtisserie enregistrent toujours une progression estimée entre 10 et 20 %.
La rénovation d’une boutique ou la mise aux normes d’un laboratoire sont toujours bénéfiques au niveau de l’organisation de la vente ou de la qualité finale des produits. Pour se différencier des autres points de vente de pain, les boulangeries-‐pâtisseries ont intérêt à offrir des espaces personnalisés où les clients peuvent retrouver la personnalité de l’artisan
(…)
Balance TIMBER
■ Fabricant français spécialisé dans le pesage, Timber a reçu le label « Origine France Garantie » par le bureau Veritas en juin 2016. Il lance la balance Rubis® pour les boulangers-‐pâtissiers. Indicateur inclinable en ABS moulé doté d’un écran LCD rétroéclairé (étanchéité IP65 renforcée à l’eau et la poussière). Clavier en polyester doté de 5 touches. Fonctions brut, tare, net, comptage individuel et cumul : polyvalence et précision garanties. Structure en acier E24 DKP recouvert de peinture époxy : solidité et hygiène garanties. Plateau inox conforme aux normes alimentaires doté d’angles renforcés en ABS rouge : robustesse et stabilité garanties. Colonne en inox fixable indifféremment des 2 côtés de la structure. Adaptation souple à toutes les configurations et contraintes d’environnement professionnel. Rubis® se décline en 4 modèles : 15, 30, 60 et 150 kg pour répondre aux besoins spécifiques. Frédéric Timbert a privilégié les critères de précision, robustesse, ergonomie, design et simplicité d’utilisation. Les détails ont été soignés pour obtenir les meilleures performances et un confort d’utilisation sans faille.
Article dans sa totalité : http://www.lemondedesboulangers.fr/content/lart-‐et-‐la-‐maniere-‐detre-‐en-‐regle
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Secteur Vert (communiqué) 15 novembre 2016
LAFUMA MOBILIER + 1083 : Découvrez le nouveau siège en toile de Lafuma Mobilier Pop Up 26, fruit d’une étroite collaboration avec 1083, placée sous le signe du Made In France
Cela fait déjà 26 ans que le Pop Up, ce fameux siège en toile de Lafuma Mobilier, contribue à écrire l’histoire de la vie «Outdoor», sans compter plusieurs incursions remarquées côté «Indoor». En 2016, il se relooke, tout de denim vêtu pour s’imposer définitivement dans les intérieurs. En effet, le Pop Up, fauteuil emblématique de Lafuma Mobilier, investit le salon et s'habille aux couleurs de 1083 et ce, pour une édition limitée. Un produit né de la collaboration de ces 2 marques drômoises pour fêter l'anniversaire du Pop Up ! Un rapprochement emblématique de la volonté affirmée de défendre le Made in France et de soutenir les initiatives créatives d’entrepreneurs impliqués et passionnés.
Pop Up, le fauteuil que vous avez toutes les raisons d’aimer
Retour au début des années 90. Le marché de l’outdoor est en émoi. Lafuma Mobilier annonce le lancement d’un fauteuil ultra confortable et accueillant avec des lignes amples et généreuses et un dossier haut étudié pour un maintien dorsal optimal : Pop Up. Ce fauteuil se démarque aussi par une simplicité à vivre inédite, entre un système de pliage parapluie breveté, des articulations en élastomère ultra-‐résistantes et une structure métallique quasiment inusable. Enfin, sa toile, facile d’entretien, permet toutes les fantaisies déco : ce dont Lafuma Mobilier ne se privera pas, en lui offrant année après année de nouveaux looks toujours bien inspirés.
La distribution a tout de suite été séduite par ce fauteuil et on a pu le retrouver, entre autres, au BHV. Pour 2016, c’est carrément du côté des podiums que Pop Up va flirter, avec la complicité de la marque 1083. Pour l’occasion, il sera rebaptisé Pop Up 26, en référence à ses 26 années d’existence, à la collaboration entre deux marques drômoises (Lafuma Mobilier à Anneyron et 1083 à Romans), et aux 26 km qui séparent les sites de production des deux entreprises.
Sur un air de blue jeans
Pop Up 26 reprend les caractéristiques qui ont fait le succès du modèle outdoor : confort de l’assise, toile amovible, robustesse, résistance et système de pliage/ dépliage aussi facile qu’unique. C’est la
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partie textile qui fait toute la différence pour ce fauteuil dédié à l’intérieur : une toile en denim dotée de finitions caractéristiques. En collaboration avec 1083, Lafuma Mobilier fait une véritable démonstration de style.
Pop Up 26 joue ainsi avec tous les codes des jeans 1083, les premiers jeans à être de nouveau entièrement teints, tissés et confectionnés en France. Résultat, outre la couleur et le toucher typique du SuperDenim 1083, l’on retrouve un jacron en liège des surpiqures et des biais rouges. Clin d’œil à l’esprit tout terrain du jean, Pop Up 26 comporte même une poche de forme hexagonale représentant la France : parfait pour y glisser un smartphone ou une télécommande.
Une collaboration placée sous le signe du Made In France
En février 2015, Lafuma Mobilier s’est vu remettre le Label Origine France Garantie (OFG) : une récompense qui salue les efforts de Lafuma Mobilier pour rester fidèle à ses racines, ses valeurs, son ancrage national (la production est réalisée à Anneyron depuis 60 ans) tout en ne cessant d’innover pour mieux satisfaire les consommateurs. La collaboration avec 1083 participe à cet objectif de renouvellement et d’ouverture à d’autres marché. Ce rapprochement est aussi emblématique de la volonté affirmée de Lafuma Mobilier de défendre le Made in France et de soutenir les initiatives créatives d’entrepreneurs impliqués et passionnés.
Créée en 2013, l’entreprise 1083 a en effet pour ambition de valoriser le savoir-‐faire textile français tout en offrant des produits éthiquement économiques et désirables par tous les dressings. L’ensemble de leurs denims est ainsi labellisé Oekotex 100 ; les teintures sont réalisées à Sevelinges (42) et Tourcoing (59) et le tissage à Charlieu (42) et Rupt-‐sur-‐Moselle (88). La façon est localisée à Marseille, depuis la coupe jusqu’à la pose du moindre rivet.
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Verre-‐Menuiserie (web) 16 novembre 2016
Flash : Labellisation de l’ensemble des menuiseries du groupe FPEE Industries
Jacques Matillon, Directeur du Bureau Veritas Certification a remis à Cécile Sanz, Présidente du groupe FPEE et Jean-‐Baptiste Vallet, Coordinateur du projet, l’attestation du label Origine France Garantie sur l’intégralité des menuiseries FPEE. Parallèlement, le Directeur du réseau Arts & Fenêtres a reçu le diplôme « Leader du service » par la rédaction de Capital sur la base d’une enquête réalisée auprès d’un panel de 20 000 personnes.
La certification OFG s’inscrit dans la démarche sociétale inhérente au groupe, qui annonce la construction d’une nouvelle usine aluminium et l’arrivée d’un transstockeur de 15 m de haut et 80 m de large. Livraison prévue en septembre 2017.
Retrouvez le groupe FPEE à Equipbaie Stand C66
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Le Journal des Entreprises (web) 16 novembre 2016
Nantes. Qui veut manger les chocos BN ?
Les fameux Chocos BN sont à vendre. La maison mère de la Biscuiterie Nantaise aurait mis sa filiale en vente pour "20 à 30 millions d'euros".
C’est le journal Le Figaro qui rapporte cette information. United Biscuits, la maison mère de la Biscuiterie Nantaise, a mis en vente sa filiale. Le spécialiste hollandais du biscuit Continental Bakeries serait intéressé. Deux autres fonds, au moins, seraient aussi candidats au rachat, « dont un français et un canadien », précise le journal qui évalue le prix de vente autour de 20 à 30 millions d’euros.
21 000 tonnes de biscuits made in Vertou
United Biscuit est la propriété, depuis 2015, du conglomérat turc Yildiz. Elle a déjà cédé, il y a quelques jours, les biscuits belges Delacre à l’italien Ferrero. Elle réalise un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros mais ne gagne pas d'argent.
Depuis que la BN a été vendue, en 1968, elle a changé de mains à plusieurs reprises. Elle a appartenu à des fonds d'investissements, mais aussi à des industriels comme Pepsi Co. United Biscuit avait racheté la Biscuiterie Nantaise en 1997, un siècle après sa création à Vertou.
Le casse croûte des soldats
Si BN est aussi connue, c’est parce que la marque s’est fait connaitre pour avoir fourni, pendant les deux guerres mondiales, les pains de guerre destinés à nourrir les soldats au front. L’ancêtre du sourire au chocolat était aussi distribué dans les écoles et aux prisonniers de guerre. En 1916, l’armée commandait la fabrication de 500 tonnes de biscuits pour ses soldats.
La marque qui est à 80 % fabriquée à Vertou, emploie aujourd’hui un peu plus de 400 salariés et produit plus de 21 000 tonnes de biscuits par an. En 2012, elle a obtenu le label « Origine France Garantie » pour les Goûters Fourrés BN, le Casse-‐Croûte et les Mini BN.
Amandine Dubiez
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AFP 17 novembre 2016
Le "Made in France" s'ancre chez des consommateurs plus exigeants
Privilégier le "Made in France" gagne du terrain dans l'esprit d'un nombre croissant de consommateurs devenus également plus exigeants sur les garanties de fabrication, estiment les exposants du cinquième salon consacré au Made In France qui s'ouvre vendredi.
"On n'est pas dans un effet de mode, mais dans une prise de conscience des consommateurs qui veulent de plus en plus donner du sens à leurs achats", assure la directrice du salon MIF Expo, Fabienne Delahaye, qui assure voir "un engouement énorme pour le Made in France".
"Les citoyens sont extrêmement conscients des enjeux d'emplois, de savoir-‐faire, de qualité des produits, et d'environnement", poursuit-‐elle.
Preuve de cette évolution, selon Mme Delahaye, le nombre d'exposants du salon, passé en quatre ans de 80 à quelque 450 cette année, tandis que 55.000 visiteurs sont prévus contre 15.000 en 2012. Les produits exposés couvrent des secteurs variés: mode, décoration, bien-‐être, santé, sport, mobilité. Selon un sondage Ifop réalisé début octobre pour le salon et le Crédit agricole, près de neuf Français sur dix (86%) font attention à la provenance des produits qu'ils achètent. Une proportion encore supérieure (89%) dit privilégier, à prix équivalent, un produit Made in France à un produit fabriqué ailleurs.
Cette thématique avait été portée par l'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, évoquant en 2013 "la bataille du Made in France".
Aujourd'hui la quasi-‐totalité des consommateurs souhaite une meilleure visibilité du Made in France: 92% seraient pour une mention obligatoire du pays de fabrication, selon le sondage.
"Il y a une demande d'information précise. Le made in France, le Fabriqué en France ou le drapeau bleu-‐blanc-‐rouge ne suffisent plus", confirme Yves Jégo, à l'origine du logo "Origine France Garantie" (OFG) créé en 2010 par l'association Pro France. "Le seul label universel et certifié", fait-‐il valoir.
Plus de 1.700 gammes de produits fabriqués dans plus de 600 entreprises ont obtenu le label OFG, attribué après audit, à un produit dont au moins 50% du prix de revient unitaire est français et qui prend ses caractéristiques essentielles en France.
-‐ "Etre plus haut de gamme" -‐
La PME niortaise Eno, qui fabrique des plaques pour la cuisson à la plancha, et exporte dans 50 pays, a postulé et obtenu le label Origine France Garantie en 2011, explique son directeur général Laurent Colas. Le label figure désormais sur chaque produit vendu aux Etats-‐Unis.
Cette origine France, "c'est nécessaire de l'affirmer, mais pas suffisant", explique-‐t-‐il. "Il faut que vos produits soient beaux, pas trop chers, que ce soit qualitatif, esthétique et abordable", résume-‐t-‐il.
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"On n'a pas le choix en France: quand vous êtes fabricant français, il faut être dans le plus haut de gamme", ajoute M. Colas. Eno a ainsi travaillé sur l'émaillage de l'acier et le design de ses planchas pour viser un rendu haut de gamme, justifiant le prix.
Le label Origine France Garantie veut aussi s'opposer aux "fraudes au Made in France (qui) sont nombreuses", selon M. Jégo. "On réclame des contrôles (...) L'Etat ne fait pas son travail", affirme-‐t-‐il.
Pour soutenir la production française, le député UDI de Seine-‐et-‐Marne préconise la création d'un "Crédit impôt production", sur le modèle du Crédit impôt recherche, qui permettrait aux entreprises fabriquant en France de bénéficier d'un crédit d'impôt.
Le président de la Fédération des industries mécaniques (FIM), Bruno Grandjean, se déclare favorable au Made in France, mais "plutôt qu'un énième crédit d'impôt", il se prononce pour la suppression des "taxes sur la production".
M. Grandjean veut "la promotion d'un Made in France qui soit compétitif, offensif, capable d'aller conquérir des parts de marché, à l'exportation notamment, et pas un Made in France protectionniste, du repli sur soi".
Il demande également la suppression de la CVAE, cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, estimant qu'il s'agit d'une "taxe véritable sur le Made in France".
Cet article a été repris sur le Journal du Net, l’Express, Le Point, France 24, Challenges ainsi que dans une grande majorité de titres régionaux/locaux.
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France 2 17 novembre 2016
Made in France : distinguer le vrai du faux
Comment savoir si un produit est bien "made in France" ? Un seul label le certifie : "Origine France Garantie". Les explications de France 2.
Ce sont trois couleurs à la mode : bleu, blanc, rouge. Elles s'affichent sur de plus en plus de produits, car les consommateurs aiment acheter français. Mais derrière l'emballage tricolore, que se cache-‐t-‐il ? Les produits tricolores sont-‐ils vraiment français ? Il n'existe qu'un seul label officiel : "Origine France Garantie". Pour l'obtenir, les entreprises doivent se plier à des règles très strictes.
Un inspecteur pour contrôler le "made in France"
Louis Gibier, inspecteur du label, va contrôler une usine de bérets. C'est la dernière en France, elle a son label depuis trois ans, mais elle doit le renouveler. Pendant deux heures, il va inspecter chaque poste de travail, pour s'assurer que les bérets sont intégralement confectionnés ici. Pour obtenir ce label, 50% des coûts de fabrication doivent être dépensés en France : les matières premières, la main d’œuvre, mais aussi l'électricité et le loyer de l'usine. Le label est payant : 1 800 euros par an pour cette entreprise.
Revoir le reportage : http://www.francetvinfo.fr/economie/made-‐in-‐france-‐distinguer-‐du-‐vrai-‐du-‐faux_1925839.html
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Le Huffington Post (web) 17 novembre 2016
Salon du "Made in France": les limites qui nous empêchent de consommer français
Malgré une "prise de conscience globale", le "Made in France" connaît encore quelques freins.
ÉCONOMIE -‐ Le "Made in France" continue de gagner du terrain. Invité de la campagne présidentielle de 2012, le thème s'est peu à peu imposé dans le débat public jusqu'à devenir une "cause nationale" impulsée par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Vêtu d'une marinière, robot ménager en main sur fond de drapeau tricolore, il avait même payé de sa personne sur une couverture du Parisien Magazine restée célèbre.
Une initiative -‐souvent moquée-‐ qui a permis de projeter la lumière sur ce qu'il reste de l'industrie française. Depuis, la "cause nationale" a fait du chemin... surtout dans l'esprit des consommateurs. A tel point que le nombre de visiteurs du salon parisien entièrement dédié aux produits "Made in France" a augmenté de 360% en cinq ans.
Le "Made in France" a la cote
"On n'est pas dans un effet de mode, mais dans une prise de conscience des consommateurs qui veulent de plus en plus donner du sens à leurs achats", explique Fabienne Delahaye, la directrice de l'exposition qui se déroule du vendredi 18 au dimanche 20 novembre à la Porte de Versailles.
Selon un sondage Ifop réalisé début octobre pour le salon, près de neuf Français sur dix (86%) font attention à la provenance des produits qu'ils achètent. Une proportion encore supérieure (89%) dit privilégier, à prix équivalent, un produit "Made in France" à un produit fabriqué ailleurs.
Benjamin Carle, le journaliste qui a réalisé le documentaire "Made in France, l'année où j'ai vécu 100% français" confirme cette tendance. "Il existe une véritable évolution globale. Les jeunes sont notamment très intéressés par le 'Made in France'. Ce n'est pas une mode passagère, il n'y a pas de pic, c'est un changement sur la durée, une lame de fond. Cela me rend très optimiste pour la suite", explique celui qui a consommé exclusivement français pendant un an.
Des prix plus chers... sur certains produits
Malgré cet essor, "le Made in France" connaît quelques limites. Pour beaucoup, consommer français revient à payer plus cher. Dans les faits, c'est plus compliqué que cela.
Dans son documentaire, tourné en 2013, Benjamin Carle explique qu'il est obligé de contracter un crédit à la consommation pour vivre "Made in France." Aujourd'hui encore, le journaliste estime que les prix des produits fabriqués localement sont toujours sensiblement plus chers que ceux importés de l'étranger: "Il y a une différence de prix sur tous les produits. C'est toujours un peu plus cher", explique-‐t-‐il au HuffPost.
Une impression globale confirmée par le Centre d'études de prospectives et d'informations internationales. Dans un rapport de 2013, les experts détaillent que consommer français ferait
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perdre entre 100 et 300 euros de pouvoir d'achat par mois à chaque ménage, soit entre 1270 et 3770 euros par an.
Pour Amandine Hesse, présidente de la Fédération Indépendante du Made in France (FIMIF), ces chiffres ne reflètent pas la réalité: "il faut casser ce mythe", explique-‐t-‐elle au HuffPost, avant de prendre l'exemple de produits du quotidien: "Une bouteille de lait étranger ne coûte pas moins cher qu'une bouteille française", détaille la bénévole. Idem pour les vêtements. Selon elle, un jean "Made in France" ne coûte pas plus cher qu'un jean d'entrée de gamme de la marque "Levis".
Encore quelques efforts d'étiquetage
Quoiqu'il en soit, 70% des Français sont prêts à payer plus cher pour consommer français selon une étude Ifop. Mais pour choisir en conscience, ils souhaitent également une meilleure visibilité du "Made in France": 92% seraient pour une mention obligatoire du pays de fabrication, selon le sondage.
"Il y a une demande d'information précise. Le 'Made in France', le 'Fabriqué en France' ou le drapeau bleu-‐blanc-‐rouge ne suffisent plus", confirme Yves Jégo, à l'origine du logo "Origine France Garantie" (OFG) créé en 2010 par l'association Pro France. "Le seul label universel et certifié", fait-‐il valoir.
Cependant, il n'est toujours pas obligatoire pour les marques non alimentaires d'indiquer l'origine de chaque composant des produits. "Nous voulons le plus de transparence possible", explique la FIMIF qui lance une pétition pour rendre la pratique obligatoire.
Des distributeurs peu courageux
"Les distributeurs ont fait des efforts de packaging et d'accessibilité", tempère cependant Benjamin Carle, qui estime que "consommer français n'est plus ringard."
Si les consommateurs "prennent conscience de l'importance de consommer français", les distributeurs et les politiques ont encore du chemin à parcourir. "Il y a un certain manque de courage de la part des distributeurs qui privilégient les grandes marques multinationales plutôt que les artisans ou producteurs locaux", explique Amandine Hesse.
Autre paradoxe, les grandes entreprises françaises ne consomment pas "Made in France." Comme l'explique Les Echos, La Poste a équipé en 2014 ses 110.000 agents de parkas Armor-‐Lux, dessinées en France, mais assemblées en Chine... et composées de tissu allemand.
"Quand on voit qu'Arnaud Montebourg, chantre du 'Made in France', fait imprimer son livre en Italie, on se dit qu'il y a encore du chemin à faire" conclut Amandine Hesse.
Anthony Berthelier
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Luxe et Prestige (web) 17 novembre 2016
Castex
Couettes de prestige en duvet blanc
Entreprise familiale française implantée dans le Sud-‐Ouest, la Manufacture Alphonse Castex collecte, traite et ennoblit les plumes et duvets depuis 1870.Son expertise dans les plumes et duvets, la passion du métier transmise de père en fils, l'ont amené à devenir un spécialiste reconnu dans la confaction de couettes naturelles haut de gamme en duvet.Un pouvoir gonflant exceptionnel pour un duvet neuf français (et non pas recyclé) certifié Origine France Garantie, le label Belle Literie Excellence, sont autant d'éléments garantissant la qualité des couettes, oreillers et traversins de CASTEX couettes naturelles, la marque exclusive de la Manufacture.Autre secret de fabrication précieusement conservé et transmis: la confection d'édredons à l'ancienne, dont Castex est l'un des derniers faiseurs en France. Sur-‐mesure, avec le tissu choisi par votre décorateur ou sur catalogue, CASTEX propose des édredons de grand-‐mère réactualisés, légers et chauds, véritables cocons de douceur et éléments de décoration pour la chambre.Tous les articles sont à découvrir sur le site car la Manufacture tient à maîtriser sa distribution.
Découvrez le site internet Castex
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Le Figaro 18 novembre 2016
Le made in France à l'épreuve du «franco-‐lavage»
De plus en plus de consommateurs sont prêts à payer plus cher pour un produit estampillé «made in France», et de nombreux produits affichent des mentions supposées garantir leur origine française. Mais comment savoir que les produits certifiés français sont réellement fabriqués sur notre territoire?
Le «bleu blanc rouge» sur les produits a le vent en poupe. De plus en plus de consommateurs déclarent préférer acheter français: en 2015, 70% des Français se disaient prêts à dépenser plus pour des produits fabriqués dans l'Hexagone, selon l'Ifop. Mais comment être sûr que les produits estampillés «made in France» sont véritablement fabriqués sur le sol français?
Seul le label «Origine France Garantie», porté par l'association Pro France, garantit qu'un produit est véritablement fabriqué en France. Ce label a un double objectif: donner aux consommateurs une information claire sur l'origine du produit et valoriser la production des entreprises ayant fait la démarche de certification. Mais à ce jour, seuls 1700 produits sont certifiés «Origine France Garantie». Car pour obtenir le précieux label, les entreprises doivent se plier à un cahier des charges très strict: il faut impérativement que le produit prenne ses caractéristiques essentielles (conception, fabrication...) sur le territoire français, et que 50% de ses coûts de fabrication (matières premières, main d'œuvre, charges d'exploitation...) soient dépensés en France. A ces deux critères fondamentaux s'ajoutent d'autres critères qui varient en fonction du secteur d'activité de l'entreprise.
» Le «made in France gagne du terrain
La procédure d'obtention du label est longue et fastidieuse: si son dossier de candidature est accepté, l'entreprise est auditée par un certificateur qui décidera si l'entreprise est éligible à la certification. En cas d‘avis favorable, l'entreprise recevra un certificat provisoire d'une validité de 6 mois, puis sera à nouveau auditée pour confirmer sa labellisation. Elle recevra ensuite un certificat de confirmation, valable 3 ans, et sera auditée chaque année pour maintenir sa certification. Le label étant payant, l'entreprise devra en plus s'acquitter de frais chaque année: une bagatelle pour les
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entreprises certifiées, qui affirment que le label est un très bon atout et qu'il donne une légitimité vis-‐à-‐vis des clients exigeants.
Le faux «made in France» ou le «franco-‐lavage»
Face aux multiples contraintes d'obtention du label, de nombreuses entreprises préfèrent pratiquer le «franco-‐lavage» ou «French Washing». Elles choisissent donc d'orner les emballages de leurs produits de petits drapeaux français pour faire croire que le produit est 100% «Made in France», ou continuent à communiquer sur leur «savoir-‐faire français de qualité». Les enseignes regorgent d'idées pour mettre en avant la dimension authentique française de leurs produits, et les mentions «produit original français», «élaboré en France» ou encore «création française» pullulent sur les emballages de plus en plus de produits.
En vérité, aucun de ces produits n'est à la fois conçu et fabriqué en France. Souvent, le produit est conçu en France mais fabriqué à l'étranger: il suffit d'ailleurs de lire attentivement l'emballage et les étiquettes pour s'apercevoir qu'une poupée Corolle «créée en France» est en réalité fabriquée en Chine, ou qu'un T-‐Shirt Petit Bateau, fruit du savoir-‐faire de la «Maison française de qualité depuis 1883» est produit dans les pays du Maghreb. Ces informations sont généralement affichées sur les emballages des produits, mais elles sont placées à des endroits stratégiques (sous la boîte, par exemple) et écrites en tout petit. De quoi inciter les consommateurs soucieux de la provenance de leurs achats à redoubler de vigilance.
Aurélie Fierla
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Libération 18 novembre 2016
Toyota, Häagen Dazs... Le made in France n'est pas toujours là où on l'attend
La cinquième édition du salon consacré à la production française ouvre ce vendredi. Si ces produits font de plus en plus d'adeptes, ils ne sont pas forcément évidents à reconnaître.
Quand acheter français signifie préférer une Toyota Yaris à une Renault Clio, la logique en prend un coup. Pourtant, même si Toyota ne sonne pas très tricolore, elle est la seule des deux voitures fabriquée dans l’Hexagone. De ce type d’incohérences, la Fédération indépendante du made in France (Fimif) a tiré un jeu de devinettes qu’elle proposera aux visiteurs du salon du made in France (MIF Expo), dont la cinquième édition ouvre ses portes ce vendredi à Paris (porte de Versailles). Il s’agit de «faire prendre conscience aux gens que le produit français n’est pas forcément celui qu’on croit», précise Amandine Hesse, présidente de la Fimif.
Militant actif de la production française et par ailleurs candidat à la primaire de gauche en vue de la présidentielle, Arnaud Montebourg sera présent ce vendredi après-‐midi sur le salon pour participer à une table ronde et «pour aller à la rencontre et échanger avec l’ensemble des acteurs du made in France», dixit l’invitation. A peine arrivé au gouvernement, en 2012, le ministre avait dépassé les clivages politiques et fait alliance avec le centriste Yves Jégo pour créer un label déterminant l’origine française (au moins majoritairement) des produits.
Un sésame payant
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Au volant de sa Toyota, justement, Yves Jégo, député-‐maire (UDI) de Montereau-‐Fault-‐Yonne (Seine-‐et-‐Marne), abonde : «Il règne une confusion entre le nom de la marque, la nationalité de l’entreprise et des actionnaires, et le lieu de production des biens.» Légalement, la réglementation européenne interdit aux Etats membres d’imposer le marquage de l’origine, à quelques exceptions près.
Aussi, pour «lutter contre l’anonymat de la mondialisation», Jégo a-‐t-‐il créé en 2010 le label «Origine France Garantie» pour les produits prenant leurs «caractéristiques essentielles» en France et dont «50% à 100% du prix de revient unitaire» y est acquis. Un sésame payant (indexé sur le chiffre d’affaires) et renouvelable, décerné par un organisme certificateur indépendant. A ce jour, 1 700 gammes de produits de 500 entreprises sont labellisées. Mais faute de communication suffisante, le label «OFG» demeure «mal connu» du grand public. Et quand certains parfums des glaces américaines Häagen Dazs l’arborent, cela ajoute encore à la confusion.
Pendant la campagne présidentielle de 2012, François Bayrou avait été le premier à s’emparer d’un sujet qui semble bien parti pour revenir en 2017 : comme Montebourg, bon nombre de candidats sont attendus au MIF Expo. Emery Jacquillat, patron de la Camif, entreprise présente sur le salon et dont le plan de relance, en 2009, fut axé sur le made in France, s’en félicite : «Cela prouve que les Français sont intéressés, ce n’était pas le cas il y a dix ans.»
A l’époque, Fabienne Delahaye, commissaire générale du MIF Expo, avait tenté de lancer ce salon, mais s’était vue taxer de «ringarde» et «passéiste». Puis la crise économique et financière est passée par là. En 2014, un rapport du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) montrait que l’importance du critère «pays de fabrication» d’un produit avait doublé après la crise (10% en 2005, 21% en 2014). Un sondage Ifop du mois dernier va dans le même sens : 90% des Français interrogés déclarent considérer la thématique du made in France comme importante pour l’avenir.
Pour Matthieu, 24 ans et client de plusieurs marques de textile fabriquées en France dont le célèbre «Slip français», il s’agit d’abord d’achats «pour le principe», «pour aider les petites entreprises, dont certaines deviennent grandes». Sans aller jusqu’au défi relevé il y a quelques années par le journaliste Benjamin Carle de consommer 100% français pendant un an, et donc de consommer très peu, Amandine Hesse assure que les «consomm’acteurs», ces gens «qui ont conscience que l’acte d’achat va au-‐delà de l’acte pécuniaire car il est aussi une validation de la manière dont le produit est fait» sont de plus en plus nombreux.
«Un prix de revient sensiblement identique au prix chinois»
Une vision des choses renforcée par «des scandales comme l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh ou les lasagnes à la viande de cheval», renchérit le PDG de la Camif, pour qui le made in France est un «gage de qualité, de respect des normes sociales et environnementales». Il n’est pas rare que l’expression devienne synonyme de préservation de l’emploi, de l’industrie et donc, de consommation responsable.
Si une tendance semble se dessiner, Fabienne Delahaye reconnaît qu'«il est très compliqué de savoir ce que représente le made in France dans l’économie du pays». A cause d’un marché trop «sectorisé, dixit Renaud Jourdon, rédacteur en chef du bimensuel spécialisé Mag’In France. «Ça va de l’artisan qui fait 30 000 euros de chiffre d’affaires à la grande entreprise qui engrange des milliards.» Mais une chose est sûre : «L’intérêt grandissant des consommateurs fait que le made in France devient un argument marketing», analyse Amandine Hesse.
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Certains entrepreneurs ne s’y sont pas trompés. Dans le Var, la maison d’édition de jeux de société de Guillaume Manot, Apicoove, a misé sur l’argument pour «se différencier de la concurrence, se faire connaître, et donc vendre plus de jeux». A 800 kilomètres de là, en Seine-‐et-‐Marne, Timber Productions, fabricant de balances industrielles, a quant à lui augmenté ses ventes de 10 % grâce à l’appellation «OFG». L’existence du label a poussé son gérant, Frédéric Timbert, à relocaliser une partie de sa production, autrefois implantée en Chine. «En repensant les étapes de fabrication, j’ai réussi à obtenir un prix de revient sensiblement identique au prix chinois. Avec la conjoncture actuelle, c’est le moment de fabriquer français», assure-‐t-‐il. Guillaume Manot est d’accord : «Vu le coût du pétrole, la parité euro-‐dollar et l’évolution des salaires en Asie, le made in France sera de plus en plus intéressant.»
«Changement d’orientation»
Au salon, les meubles Gautier mettront ainsi en avant que leur outil industriel est ancré en Vendée. Tandis que la première tablette numérique validée pour l’équipement des écoles, Sqool, conçue et assemblée en France, abrite ses données dans un cloud français aussi.
«Depuis quelques années, on est à un virage, considère Yves Jégo. Un changement d’orientation entre le XXe siècle, qui fut le siècle du marketing et au cours duquel la marque a effacé l’origine, et le XXIe siècle, où l’origine reprendra de la valeur.» Pour achever de convaincre les chefs d’entreprise, le centriste préconise, entre autres, la création d’un «crédit d’impôts production». Montebourg prétend, lui, qu’il n’hésitera pas à «braver l’Union européenne pour rendre obligatoire le marquage de l’origine». Pourquoi ne l’a-‐t-‐il pas fait avant ? «Parce que je n’étais pas président de la République», répond-‐il. Mais même simple candidat, il aurait pu éviter que son livre-‐programme soit imprimé en Italie.
Elise Godeau
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Comptanoo (web) 18 novembre 2016
Qu’est-‐ce réellement le « made in France » ?
La tendance est aux indications d’origine et les produits français ne sont pas en reste. Labels, logos et mentions se multiplient. Comment y voir clair ?
Une abondance qui peut nuire
« Fabriqué en France », « Produit Français », « Conçu en France », « Produit en Bretagne » « Designed in Paris » … comment s’y retrouver ?
Au-‐delà de nombre d’études qui ont démontré qu’un produit estampillé « made in France » prenait plus de valeur aux yeux du consommateur, l’apposition de l’origine peut en effet accorder une réelle valeur ajoutée à un produit.
Cette garantie d’origine n’a de sens que si elle se concrétise par une démarche qualitative et/ou sociétale intégrant :
• la recherche de la qualité et de la sécurité d’usage du produit, • le soutien à l’emploi et à l’économie locale ou nationale, • la réduction de l’impact environnemental, • la garantie du respect d’un certain nombre de normes sociales.
Dès lors un logo ou label qui ne peut pas se prévaloir de ce type de démarche peut vite attirer la défiance des consommateurs.
Le principe de la « règle d’origine non préférentielle »
L’origine d’un produit peut être complexe à déterminer. C’est le cas par exemple d’un appareil dont les matières premières, l’assemblage et la conception proviennent de pays différents.
Dans ce cas s’applique la « règle d’origine non préférentielle », telle que définie dans le Codes des douanes communautaires (CDC).
L’article 24 de ce Code dispose qu'une marchandise pour laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays dans sa production, est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation substantielle ayant abouti à la fabrication d'un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important.
Cette transformation substantielle du produit peut se traduire, par exemple, par :
• une ouvraison spécifique (tissus) ; • un changement de la position tarifaire du produit ; • un critère de valeur ajoutée (par exemple, un certain pourcentage du prix du produit en
sortie d’usine) ; • ou encore la combinaison d’une ouvraison spécifique avec un critère de valeur ajoutée.
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Ainsi, par exemple, une chemise confectionnée en France à partir de tissu chinois pourra revendiquer l’origine française.
A noter : pour des raisons de traçabilité, certains produits transformés doivent obligatoirement indiquer leur origine. C’est le cas de la viande bovine, des fruits et légumes, des poissons de mer et d’eau douce par exemple.
Exigences, habilitations et cahier des charges
La fiabilité des labels réside dans des exigences plus ou moins contraignantes, contrôlables par les Pouvoirs publics, voire certifiés par des organismes indépendants agréés. Dans ces cas, les producteurs doivent répondre à un cahier de charges précis.
Mais il existe aussi des associations regroupant des professionnels qui ont pris l’initiative de concevoir et de délivrer des « labels » aux entreprises désireuses de faire valoir l’origine française (ou régionale) de leur production. Elles peuvent les utiliser sous réserve de respecter un cahier des charges et d’accepter, à ce titre, des mesures de contrôle périodiques de leur production. Selon les cas, le label va s’appliquer à un seul produit, à une gamme de produits ou à l’entreprise elle-‐même.
Citons par exemple le label « Produit en Bretagne » ou encore « Alsace terre textile ».
L’adhésion à ces labels se fait généralement suite à parrainage ou sur approbation d’une commission d’habilitation.
Un critère qui peut être prépondérant pour l’adhésion à ces labels est par exemple la présence du centre de décision de l’entreprise dans la région d’origine.
Le label le plus « officiel »
Le label Origine France Garantie est le label garantissant le plus haut degré d’exigence de l’origine française de tout type de produit et se distingue des autres revendications d’origine éventuellement contrôlables.
Les deux principaux critères nécessaires à l’obtention de ce label sont que :
• 50 % du prix unitaire de revient doit être acquis en France, excepté les dépenses de marketing qui, trop importantes, nuiraient à la vocation première du label visant à favoriser le maintien d’emplois industriels sur le territoire ;
• le produit doit acquérir ses « caractéristiques essentielles » en France. Celles-‐ci sont définies par un collège sectoriel d’experts. Par ailleurs, en fonction du type de produit, d’autres critères peuvent être retenus.
Au-‐delà, de l’adhésion, un audit annuel de certification réalisé par un tiers agréé est obligatoire.
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Sud Ouest 18 novembre 2016
Made in France : à quoi correspondent ces logos ?
« Origine France Garantie », « Indication géographique protégée », « Produit en Bretagne », « Terre textile »… Difficile de s’y retrouver dans la jungle des labels et des indications vantant une origine géographique. Suivez le guide.
« Made in… »
C’est la mention la plus connue, que l’on retrouve sur quasiment tous les produits. Elle est définie par le code des douanes européen qui impose deux choses :
1. La dernière transformation principale du produit a été faite dans le pays indiqué (« Made in France », « Made in Germany », « Made in Spain »…)
2. Au moins 45 % du prix de revient du produit a été acquis dans le pays.
Chaque entreprise peut apposer cette mention, mais il s’agit d’une auto-‐évaluation… très peu contrôlée. Ce qui laisse donc la voie libre aux tricheurs. Mais surtout, l’Europe n’oblige pas les entreprises à indiquer l’origine de leurs produits (sauf exception, comme pour la viande bovine, par exemple).
Avec un tel flottement juridique, pas étonnant de voir fleurir une foultitude de logos « Made in France », « Fabrication française » ou « Fabriqué en France », sans que cela corresponde à quoi que ce soit de précis. On en recense une vingtaine aux formes différentes (l’Hexagone, un drapeau, un coq, un tampon…), presque tous aux couleurs bleu-‐blanc-‐rouge. Mais ils n’engagent que l’entreprise qui les appose.
Origine France Garantie
Ce label est décerné par l’association Pro France qui a défini les critères d’attribution en 2010. Pour l’obtenir, au moins 50 % du prix de revient du produit doit être acquis en France. Aussi, le produit doit prendre en France « ses caractéristiques essentielles » définies par un collège d’experts du secteur. Ce logo n’a rien d’obligatoire, c’est aux entreprises qui le souhaitent de demander l’obtention du label. En France, quelque 500 sociétés (représentant 1 700 produits) peuvent se vanter d’une « Origine France Garantie » : les biscuits BN, les lunettes Atol, les viennoiseries Bridor, les chaussures et les jeans 1083, la Toyota Yaris, les agendas Quo Vadis ou encore la bière Kronenbourg…
AOC et AOP
Les Appellations d’origine contrôlée (AOC) désignent des produits bruts dont toutes les étapes de fabrication, de production et de transformation sont concentrées dans la même zone géographique. Plusieurs centaines de produits (bordeaux, roquefort, comté, poulet de Bresse…) sont concernés par cette reconnaissance française. Les AOC ont un équivalent européen : les Appellations d’origine protégée (AOP).
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IGP
L’Indication géographique protégée (IGP) est un sigle européen. Il s’applique aux produits naturels, agricoles et viticoles. Une grosse centaine de produits en bénéficie : moutarde de Bourgogne, farine de blé noir bretonne, tomme de Savoie, pruneau d’Agen… Il est moins précis ou exigeant que les AOC et AOP, puisqu’il distingue des produits dont « au moins » une des étapes – la transformation très souvent – se fait dans une zone géographique précise. Par extension, cela signifie donc que d’autres étapes peuvent se faire ailleurs, sans que l’on sache forcément où.
Indication géographique
Lancé en France en 2015, ce label a pour vacation d’élargir la notion d’IGP à tous les autres types de produits : manufacturés, artisanaux, ressources naturelles. Jusqu’à présent, seuls les produits naturels, agricoles et viticoles pouvaient en effet bénéficier d’une indication géographique. Les « IG » sont homologuées par l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle), l’organisme en charge de l’enregistrement des marques et des brevets (alors que les « IGP » sont homologués par l’Inao, l’Institut national de l’origine et de la qualité). L’idée du gouvernement était notamment de protéger certains produits, pour lequel aucune protection n’existait : le couteau de Laguiole, par exemple. Le label « IG » est toujours en phase de lancement, puisqu’aucun Indication Géographique n’est pour l’instant homologuée. Quatre dossiers sont en cours d’examen : Granit de Bretagne, Espadrille de Mauléon, Siège de Liffol et Savon de Marseille.
Produit en Bretagne
Il a été créé en 1993. Selon le cahier des charges, peuvent prétendre à ce logo les produits fabriqués « dans une unité de production située dans un département breton » et « ayant fait l’objet de transformation substantielles en Bretagne ». Les entreprises doivent également être membres de l’association et adhérer à ses valeurs. Produit en Bretagne regroupe aujourd’hui 380 entreprises et 4 000 produits : Agrilait, chips Bret’s, cafés Coïc, biscuits Ker Cadélac, Krampouz, Paysan Breton, Breizh Cola, Mécabois…
Entreprise du patrimoine vivant
C’est une marque de reconnaissance de l’État qui distingue les sociétés hexagonales « aux savoirs-‐faire d’excellence ». Pour y prétendre, il faut répondre aux critères suivants : « La détention d’un patrimoine économique spécifique, la détention d’un savoir-‐faire rare et l’ancienneté de l’implantation géographique ou la notoriété de l’entreprise. » Plus d’un millier d’entreprises sont reconnues EPV. C’est le cas de Cointreau, des Craquelins de Saint-‐Malo ou du Chantier du Guip (Morbihan).
France Terre textile
Ce logo indique qu’au minimum 75 % des opérations de production de l’article labellisé sont réalisées dans un berceau textile français. Quatre régions proposent le label « Terre textile » : Vosges, Alsace, Nord et Rhône-‐Alpes Auvergne. DMC, Médiama, Tradilinge ou Maille Verte des Vosges en bénéficient.
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La Nouvelle République 19 novembre 2016
Eno, la plancha à la française
Quand il entend parler de « made in France », Laurent Colas a le sourire. Pour le directeur général d'Eno, entreprise d'une centaine de salariés basée à Niort (Deux-‐Sèvres), le concept, « c'est un engagement vis-‐à-‐vis de nos salariés » doublé d'un gage de « qualité et de durabilité ». « Quand on est made in France, j'ai coutume de dire qu'on est indéfiniment réparable. On apporte la garantie de la proximité et de la disponibilité. »
Fort d'un chiffre d'affaires annuel de 12 millions d'euros, le fabricant de plancha a été l'une des premières entreprises à adopter le label Origine France Garantie, créé en 2010. « Une locomotive », selon Laurent Colas. Quant à l'engouement actuel pour le made in France parmi la classe politique, le chef d'entreprise y voit « un peu de récupération » mais apprécie néanmoins ce « mouvement de soutien : tout à coup, on a l'impression d'avoir un éclairage, c'est intéressant ». Eno, créé en 1909 sous le nom de Fonderie Haineaux et Cie à Revin dans les Ardennes, a déménagé à Niort en 1916.
Rachetée par un groupe suédois en 1978, elle est à nouveau cédée à la Financière du Louvres en 1990 avant d'être reprise en 1993 par un entrepreneur avec le concours de la Macif. Elle est aujourd'hui gérée par Laurent Colas et Antoine Thomas qui ont racheté la société en 2003 suite au départ à la retraite du dirigeant d'alors.
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Maman au Top (blog) 19 novembre 2016
Et si on allait en famille au salon made in france ?
Des jouets, des vêtements, des accessoires pour la cuisine, de la déco, des produits gourmands, des services malins… c’est fou. ce que les entreprises françaises sont capables de faire !
Alors si vous aimez le savoir-‐ faire français et que vous vous préoccupez de l’origine des produits que vous achetez, ce salon est pour vous.
En y allant hier j’ai retrouvé plusieurs marques de jouets fabriqués en France comme Bioviva, Vulli, Mako Moulages, Aquarellum, Smoby mais aussi certaines boites Play-‐Doh.
J’y ai découvert que les glaces Haagen Daz vendues en France étaient fabriquées en France avec des matières premières bien de chez nous. J’ai craqué pour la nouvelle gamme de contenants pour enfants Pyrex et surtout pour son panier vapeur universel qui s’adapte à de nombreuses sauteuses ou casseroles. Je vais très prochainement l’essayer et vous donner mon avis.
J’ai testé les meubles et les accessoires de la maison 100 % made in France présentée par la Camif qui sur son site propose 74 % de produits Français. Oui, oui cela prouve que nous pouvons agencer et meubler notre maison avec seulement des produits fabriqués dans notre pays. J’ai adoré les meubles malins du style lit/penderie escamotable signés Gautier. J’y ai aussi appris qu’il existait un label super sérieux appelé Origine France Garantie. Regardez, il apparait sur des sites et des produits
Infos pratiques
Salon Made In France : Jusqu’à dimanche soir 20 Novembre au parc des expositions de la Porte de Versailles
Voici quelques photos de stands et de produits que je vous invite à découvrir :
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Le Journal du Dimanche 20 novembre 2016
Parution d’une publicité Origine France Garantie dans le spécial Made in France du 20/11/2016
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Les Echos Entrepreneur (web) 21 novembre 2016
Besançon voit émerger une nouvelle génération d'horlogers
Ces jeunes marques d'horlogerie revendiquent une production 100 % française. Ils s'appuient sur un important programme de recherche.
A Besançon, où la production des derniers mouvements mécaniques français s'était arrêtée avec la fermeture de Lip, en 1974, une nouvelle génération d'horlogers est en train de naître. Cette jeune garde n'hésite pas à casser les codes, à vendre sur Internet. Elle revendique une production made in France, que ce soit pour la conception, la fabrication ou l'assemblage, mouvement compris.
Il y a quelques jours, la marque Lornet a présenté sa première montre, la LA-‐01, dont le design épuré de Mikaël Bourgeois laisse voir le mouvement dessiné par le jeune horloger Anthony Simao. Le modèle est en cours de certification pour le poinçon à tête de vipère (le label de l'observatoire de Besançon, l'un des trois organismes au monde habilités à contrôler les montres) et pour le label Origine France Garantie. A terme, la nouvelle marque compte bien avoir sa propre manufacture à Besançon.
Un atelier à soi, c'est aussi le projet d'Alexandre Meyer, ingénieur et ex-‐designer, revenu dans sa ville natale pour créer la start-‐up Phenomen. Il réalise son rêve : concevoir et assembler ici des montres françaises « qui créent une émotion visuelle », défend-‐il. Parmi ses associés, le designer de PSA, Olivier Gamiette, qui a dessiné des centaines de montres iconoclastes et futuristes, et le maître horloger bisontin Bruno Laville.
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Un programme de recherche financé par bpifrance pour une montre 100% française
Le premier modèle est attendu d'ici à un an.Dans les cartons de la start-‐up également, un projet de mouvement doté d'un échappement original, en cours de brevet. Le mouvement, c'est le cœur de la montre, mais aussi le cœur de la bataille horlogère. Sur ce sujet sensible, la Suisse a longtemps été en situation de quasi-‐monopole, avec la filiale ETA de Swatch Group qui livrait la quasi-‐totalité des -‐marques. Dans les années 2000, elle avait annoncé la réduction progressive de ses livraisons. De nombreux horlogers avaient alors cherché à produire leurs propres mouvements.
Côté France, seule la manufacture de haute horlogerie Pequignet, à Morteau, s'était lancée dans la conception de son « calibre royal », présenté en 2011 et salué par ses pairs. Pequignet est associé au programme baptisé « MoMeQa », avec cinq autres PME franc-‐comtoises et quatre unités de recherche publique. Ce projet bénéficie de plus de 8 millions d'euros de bpifrance (au titre du programme Innovation stratégique industrielle) pour créer une montre 100 % française autour d'un mouvement mécanique exclusif. « Ce programme doit générer à terme 60 millions d'euros de retombées économiques et créer plus de 250 emplois », indique Sébastien Thibaud, professeur à l'institut Femto-‐ST, qui pilote le projet.
A la Chambre française de l'horlogerie et des microtechniques, à Paris, on suit de près ces initiatives. « Nous avons une vraie réflexion sur les approvisionnements en mouvements des marques françaises, et nous avons lancé des travaux pour bâtir une IGP horlogerie française », confie Patrice Besnard, son délégué général.
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La mode à la française (blog) 21 novembre 2016
[Reportage] MIF : L’Ancre des Mots, On ne devient pas Français, on naît Français !
Cette année, La Mode à la Française a eu l’opportunité de se rendre au Salon du Made in France, porte de Versailles. Une belle occasion de se laisser séduire par la marque «L’Ancre des Mots », toujours aussi emblématique, inventive et rayonnante et plus que jamais fière de son savoir-‐faire à la française. Zoom sur nos plus belles découvertes.
Carole MEYER, spécialisée dans l’univers du luxe, a choisi depuis une quinzaine d’années de créer une ligne de vêtements pour bébés et enfants. Forte de son humour très apprécié, elle en a fait sa marque de fabrique. Aujourd’hui, Carole présente une collection de bodys, combi-‐shortys, tee-‐shirts et accessoires créés et fabriqués intégralement en France. Parfait pour un cadeau-‐souvenir, une naissance ou un clin d’œil…
L’idée ? Carole Meyer conçoit des petites phrases ou des répliques croustillantes et adorables qu’elle appose sur des vêtements dont la qualité est exceptionnelle et parfaite pour les petits corps fragiles de nos poupons. En coton certifié Oeko-‐Tex, chaque pièce détient le Label Origine France Garantie. On assure !
Le plus ? La marque L’ancre des Mots aide financièrement l’association A Cœur Battant. Cette association accompagne le suivi des bébés atteints de malformations du cœur à la naissance, nécessitant parfois une intervention dès les premiers mois de vie.
Le style ? Humour et originalité n’ont pas d’âge !
Notre coup de cœur ? Les body à manches courtes avec le message tag « Maman est si belle. Papa si exceptionnel. Et moi je suis (juste) une merveille. » Craquant, non ?
A shopper d’urgence ici ! Ou bien pour les Parisiennes, on vous a sélectionné les points de vente (mais L’Ancre des Mots est présent dans tous les coins de la France, de Cannes à Thionville !) :
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Le Parisien 21 novembre 2016
Aigle : le leader français de la botte en caoutchouc vise 50 % de ses ventes en Asie
Toujours leadeur dans ce domaine en France, l'institution hexagonale n'a plus, depuis longtemps, les deux pieds dans la même botte. PDG d'une marque qui s'est diversifiée, Romain Guinier le confirme.
Vos bottes viennent d'être certifiées « Origine France Garantie ». Qu'est-‐ce que cela change pour Aigle ?
Pas grand-‐chose, si ce n'est que ce label apporte une reconnaissance pour nos équipes, nos distributeurs et nos clients, qui croient au « Made in France ». Depuis que notre dernier concurrent s'est installé au Maroc, nous sommes les seuls en France à travailler la botte de façon artisanale : 800 000 paires par an produites dans notre usine à Ingrandes-‐sur-‐Vienne (Vienne) par 220 « maîtres caoutchoutiers », majoritairement des femmes. En 160 ans d'existence, nous avons perpétué un savoir-‐faire manuel qui demande 2 ans d'apprentissage et s'appuie sur 60 étapes. Certaines d'entre elles sont spécifiques à Aigle et font partie de nos secrets de fabrication.
Comment est née la marque ?
L'aventure démarre en 1853 à Montargis (Loiret), avec un entrepreneur américain, Hiram Hutchinson. C'est lui qui crée la marque « A l'Aigle », après avoir racheté à l'un de ses compatriotes, le chimiste Charles Goodyear, son brevet de vulcanisation du latex. Celui-‐ci consiste à cuire à 140 °C
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le caoutchouc pour rendre la botte étanche et souple. Dans une France rurale à 90 %, ses clients sont des agriculteurs et des chasseurs et il invente pour eux la botte en caoutchouc. En 1967, l'entreprise s'installe sur une ancienne base militaire américaine, dans la Vienne, et commence à fabriquer des modèles plus élégants pour les femmes. Les bottes sont vernies, brillantes, idéales pour la ville.
Et aujourd'hui, Aigle est leadeur dans l'Hexagone de la botte en caoutchouc.
En France, notre premier marché, les bottes de chasse, de pêche ou destinées aux agriculteurs, sont en majorité vendues hors boutiques chez nos partenaires historiques très ancrés dans le monde rural comme Gamm Vert, Apex, Truffaut, Jardiland ou Terres & Eaux. Ils nous permettent d'être leadeur. Huit paires de bottes de chasse en caoutchouc sur dix sont de la marque Aigle. Sur la botte agricole, notre part de marché est de 60 %. En revanche sur le segment du loisir et du jardin, la concurrence est plus forte et nous pesons 20 % environ.
Toutes vos bottes ne sont pas produites en France ?
La Lollypop, la botte pour enfants à deux bandes blanches devenue notre produit iconique, est produite en Chine. Sur d'autres modèles, les semelles viennent du Portugal. Nous maîtrisons toute la chaîne de valeur, du bureau d'étude au laboratoire. Mais plus de 80 % de nos modèles sont fabriqués en France.
D'où vient le caoutchouc ?
Malheureusement, il n'y en a pas en France. Les meilleures plantations d'hévéa, l'arbre qui sert à la fabrication du caoutchouc naturel, sont en Asie du sud-‐est. Au Viêt Nam et en Thaïlande, nous avons des plantations et des fournisseurs fidèles. Toutes les étapes de transformation du produit sont réalisées en France.
Pourquoi avez-‐vous décidé de vous diversifier ?
A la fin des années 1980, les ventes de bottes déclinent. Il devient alors urgent de trouver des relais de croissance. En 1989, Aigle se donne donc pour objectif d'habiller ses clients de la tête aux pieds, quelle que soit la saison, et devenir ainsi une marque globale. Le lancement des premières collections de vêtements coïncide avec l'ouverture du premier magasin, à Paris dans le quartier de Saint-‐Germain-‐des-‐Prés. Début 2000, Aigle s'implante davantage au coeur des villes et vise une clientèle plus urbaine. Aujourd'hui, la France compte 69 boutiques.
Les vêtements sont-‐ils Made in France ?
Non, car Aigle n'est pas dans un processus industriel pour ces produits. On va donc les fabriquer là où il y a du savoir-‐faire : au Portugal pour la chaussure, en Asie pour les vêtements.
En quoi cette stratégie de développement est-‐elle gagnante ?
Depuis 2008, notre chiffre d'affaires a bondi de plus de 40 % et nous visons 172 M€ en 2016. Si la botte reste le produit le plus associé à Aigle, les deux tiers des ventes mondiales sont réalisées avec les vêtements et les accessoires, contre 37 % pour les bottes et les chaussures. Les différentes collaborations réalisées avec des marques plus glamours (Swarovski, Agnès B, Liberty, Paul and Joe, Bensimon, Le Slip français) ont accéléré notre recentrage sur les vêtements. En parallèle, l'ouverture vers les marchés extérieurs constitue une étape majeure, en Allemagne d'abord dès 1993 puis en
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Angleterre. Mais l'activité dans ces deux pays est moins importante qu'en Asie où Aigle devrait réaliser la moitié de ses ventes cette année.
C'est une véritable conquête du marché asiatique.
Nous misons beaucoup sur l'Asie. C'est en Chine, à Hongkong et Taïwan que notre modèle économique est le plus réussi avec des choix de produits et de prix plus haut de gamme. Les trois quarts des boutiques de notre réseau mondial sont en Asie, dont 145 en Chine avec une clientèle urbaine et féminine. Le Japon et la Corée du Sud sont aussi significatifs.
Quelles sont vos autres priorités ?
En France, nous avons encore du potentiel de croissance, en déployant la marque sur des réseaux de distribution plus importants. Nous baissons d'ailleurs nos prix de 10 % sur le vêtement à partir de cette saison automne-‐hiver 2016.
BIO EXPRESS ROMAIN GUINIER, PDG D’AIGLE
• 1964 Naissance à Paris • 1987 Diplômé de l’ESSEC. Après ses études il passe près de 9 ans dans le groupe l’Oréal • 2004 Directeur général France de Louis Vuitton • 2006 Directeur général adjoint Europe de Louis Vuitton • 2008 Rejoint Aigle au poste de directeur général • 2009 Nommé président-‐directeur général d’Aigle
Cyril Peter et Virginie De Kerautem
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Snacking (web) 22 novembre 2016
Midipain décroche le label Origine France Garantie avec Pain-‐Petifour
Défendre le patrimoine culinaire français, telle est la devise de Midipain au savoir-‐faire reconnu depuis près d’un demi-‐siècle dans la fabrication du pain. L'entreprise vient de décrocher, avec sa marque Pain-‐Petifour, le label Origine France Garantie. Une belle reconnaissance pour la société basée à Saint André de la Roche dans les Alpes Maritimes (06) qui a toujours placé au-‐devant de ses priorités le plaisir du consommateur et la culture du bon produit fabriqué selon la tradition.
Après un audit de plusieurs semaines mené par le Bureau Veritas, les experts ont attribué ce label à l’entreprise, pour son activité de production de pains spéciaux. Pour Pol Lepoutre Président de Midipain, il s’agit de faire découvrir et de partager les richesses culinaires de l’hexagone. La gamme de Pain-‐Petifour compte plus de 160 variétés de pains individuels ou à partager, du petit-‐déjeuner à la gastronomie, du snacking au traiteur, en passant par la brasserie ou la restauration traditionnelle. Des gammes à découvrir parmi les collections Les Authentiques, Les Gourmandines, Les Créatives, Pain Pop Art, les Idées cocktail, notre Gastronomie Nomade, les Pains Sans Gluten et les Pains à Trancher...
Chaque année l’entreprise innove et la gamme s’élargit en misant sur des produits aux valeurs françaises inscrits dans leur terroir.
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Le Monde 22 novembre 2016
Acheter Made in France : quel impact sur l’emploi ?
L’achat d’une paire de chaussures réalisée en France génère trois fois plus d’emplois en France que l’achat d’une paire de Nike importée.
Les portes du Salon des produits Made in France (MIF) viennent de fermer. Durant trois jours, il a rassemblé Porte de Versailles à Paris 450 exposants, de toutes tailles, de l’artisan local à l’entreprise de dimension internationale, alors que 50 000 visiteurs étaient attendus, contre 12 000 lors de la première édition en 2012. On pouvait y découvrir les meubles Gautier, les jeux Sentosphère, les jeans 1083 ou Tuff’s, les chaussettes Achille, la brosse à dents Bioseptyl, les bottes Aigle, les pulls Saint James, les caleçons Le Slip français, le mobilier Lafuma, les plats en verre Pyrex, les voitures fabriquées en France de Toyota… sans oublier de nombreux produits alimentaires, ou encore un espace innovation dans le domaine du numérique, de la santé ou du textile (tissus intelligents, vêtements connectés, etc.).
Selon un sondage IFOP réalisé pour le salon, 94 % des Français considèrent qu’acheter un produit made in France est une façon de soutenir les entreprises françaises et 93 % disent qu’il s’agit de préserver l’emploi et les savoir-‐faire. 86 % adhèrent à l’idée que c’est un acte citoyen. « J’ai pu observer, ces cinq dernières années, l’engouement croissant des Français pour les produits made in France », se réjouit Fabienne Delahaye, fondatrice du Salon MIF Expo.
160 000 emplois directs
Cette motivation en faveur du made in France se traduit-‐elle concrètement au moment de l’acte d’achat ? Pas forcément… En effet, lorsqu’on interroge les consommateurs sur leurs critères de choix, ils citent en premier la qualité du produit (45 %), en deuxième le prix (37 %) et en quatrième
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position seulement le pays de fabrication (5 %). Cependant, 32 % se disent prêts à dépenser 5 % à 10 % de plus pour acheter un produit français. Mais seulement 8 % d’entre eux accepteraient de payer plus de 10 % plus cher pour avoir un produit français.
Que sait-‐on de l’impact des achats « made in France » sur l’économie française. Permettent-‐ils de soutenir significativement l’emploi ? La Fédération indépendante du Made in France (FIMIF) a réalisé en novembre 2015 une étude pour évaluer cet impact. « L’effet multiplicateur moyen sur l’emploi lorsque nous choisissons un produit made in France est de 3 », conclut l’étude.
Par exemple, l’achat d’une paire de chaussures réalisée en France génère trois fois plus d’emplois en France que l’achat d’une paire de Nike importée. Dans le textile et l’habillement, moins d’un vêtement sur dix acheté en France est de fabrication française, si ce ratio passait à un sur trois, ce sont 160 000 emplois directs supplémentaires qui, à terme, pourraient être créés en France, estime la FIMIF. Un autre outil a été mis en place pour aider les consommateurs à mieux appréhender l’impact de leurs dépenses : un calculateur d’empreinte économique mis en ligne en 2015, réalisé par l’observatoire de la consommation responsable « Mes courses pour la planète » et soutenu par des acteurs tels que La Camif. « L’achat d’un produit finance des emplois chez son fabricant, mais aussi chez les fournisseurs de celui-‐ci, en cascade, chez les commerçants qui en assurent la distribution, et dans toute l’économie. Sans oublier la sphère publique, car les impôts payés par les uns ou les autres sont transformés en emplois dans les administrations et en nouvelles dépenses ». C’est ce que mesure cette notion d’empreinte économique.
Ne pas se laisser abuser par le « franco-‐lavage »
A partir des montants d’achats dans dix catégories de produits, le calculateur évalue les impacts sur l’emploi et l’économie en France, selon que le produit a été fabriqué ou non en France. Par exemple, pour l’achat d’un canapé de 1 000 euros, 100 % fabriqué en France, l’empreinte économique s’élève à 1906 euros, alors qu’elle aurait été de 645 euros si le canapé avait été importé. Le calculateur indique également le nombre d’acheteurs supplémentaires nécessaires pour créer ou relocaliser un emploi en France.
Yvon Lechevalier, « consommateur militant » selon ses propres termes, est intervenu lors d’une conférence intitulée « Consommateurs, vous avez le pouvoir ». « J’arrive à consommer 80 % à 90 % de produits alimentaires français et 50 % pour les autres catégories de produits. Contrairement à ce que l’on entend souvent, ce n’est pas forcément plus cher de consommer français », a-‐t-‐il indiqué.
Il a cité comme exemple un jeans fabriqué en France qui coûte 89 euros, contre 100 à 110 euros pour un jeans d’une grande marque étrangère. « Certes, consommer français nécessite de revoir sa façon de consommer, peut-‐être moins frénétiquement, de prendre le temps de se renseigner pour agir ensuite en toute conscience ». Il incite les consommateurs à être vigilants et à ne pas se laisser abuser par le « franco-‐lavage » ou faux made in France. « L’indication “conçu en France” ou “création française” ne veut pas dire “fabriqué en France”, rappelle-‐t-‐il.
Une autre participante, Elisabeth Laville, présidente du cabinet Utopies, a invité les consommateurs à ne pas hésiter à interpeller les marques, « comme l’avait fait Quitterie de Villepin en 2015 auprès de Petit Bateau via leur page Facebook pour leur demander où était fabriqué un vêtement étiqueté Maison française de qualité depuis 1893 ». A sa grande surprise, cette pièce avait été fabriquée en Chine.
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Des labels
Les réseaux sociaux, les sites de pétition ou de boycott, favorisent cette prise de pouvoir par les consommateurs. Un hashtag « CfaitOù » a même été lancé sur Twitter pour inviter les marques à plus de transparence sur leurs lieux de production. Il règne effectivement un flou certain autour de l’appellation made in France. Pour rappel, le marquage d’origine n’est obligatoire que pour certains produits agricoles et alimentaires. Pour les autres produits, il est facultatif. Les entreprises sont censées n’utiliser la mention made in France sur leurs produits qu’à la condition qu’une « transformation substantielle » du produit ait été réalisée en France. Ainsi, une chemise où seuls les boutons auraient été cousus en France ne peut pas être étiquetée comme made in France. En revanche, une chemise confectionnée en France à partir de tissu chinois pourra revendiquer l’origine française.
Dans les faits, les moyens des deux administrations compétences pour vérifier la bonne application de ces règles (la Direction générale des douanes et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sont insuffisants et de nombreuses allégations commerciales restent difficilement contrôlables par le consommateur lambda.
Pour lutter contre ce manque d’information et de transparence, plusieurs labels ont été lancés. Les deux principaux sont le label Origine France Garantie (OFG) et Entreprise du patrimoine vivant (EPV), qui peuvent être cumulatifs. Le label Origine France certifie que plus de 50 % du prix de revient unitaire est réalisé en France (excepté les dépenses de marketing) et que le produit a acquis ses « caractéristiques essentielles » en France.
Faible taux de présence en grand magasin
Pour l’obtenir, l’entreprise doit faire appel à un organisme certificateur (Afnor Certification, Veritas…). La labellisation coûte entre 1 000 et 3 000 euros par an, selon la taille de l’entreprise. A l’heure actuelle, 500 entreprises (Atol, Smuggler…) sont titulaires du label Origine France Garantie, soit 1 600 produits.
Entreprise du patrimoine vivant, gratuit, permet de distinguer « les entreprises françaises ayant un savoir-‐faire rare, renommé ou ancestral dans le domaine de l’artisanat et de l’industrie ». Les 1 300 entreprises françaises disposant du label EPV, telles Armor Lux ou Paraboot, s’engagent à maintenir leur activité de production en France tout en promouvant l’identité à la française. D’autres labels, plus petits, existent : France Terre Textile, Produit en Bretagne, Savon de Marseille…
Outre ce problème d’accès à l’information et ce manque de transparence, il existe une autre difficulté pour acheter français, liée cette fois à la distribution. Une étude très récente sur « les jeux et jouets Made in France dans les enseignes spécialisées » réalisée par la FIMIF, est, à ce titre, assez éloquente.
Il en ressort que parmi les quatre-‐vingt-‐dix principales marques de jeux et jouets fabriqués en France, seule une sur huit est référencée auprès d’au moins un distributeur (Joué Club, La Grande Récré, King Jouet…). Le taux de présence des marques made in France en boutiques est de 5,3 %. Aujourd’hui, seuls 7 % des jeux et jouets vendus en France sont fabriqués sur le territoire national. Ce chiffre pourrait sans doute croître si les enseignes de jeux repensaient leur offre de produits.
Gaëlle Picut
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Modern Paper (blog) 25 novembre 2016
Political Portrait #4 : Jégo et Montebourg, une réelle alliance pour le patriotisme économique ?
Du label « Origine France Garantie » aux assises de « Produire en France », Yves Jégo et Arnaud Montebourg ne ratent aucune occasion de défendre un patriotisme économique basé sur le « Made in France ». L’un est centriste ayant fait ses armes à l’UMP, l’autre est un frondeur du PS et pourtant ils ont réussi à créer une dynamique autour de la production française. Quelles sont les clés de ce succès ? Peut-‐on réellement espérer une alliance pérenne ?
Le patriotisme économique : un marqueur politique qui rassemble
Coorganisateurs des « assises du produire en France » qui ont eu lieu à Reims le 8 et le 9 septembre, Yves Jego et Arnaud Montebourg affichent un objectif commun : défendre le patriotisme économique. Présenté comme la solution à la crise, qui permettra de réindustrialiser le pays et de faire baisser le chômage, le « Made in France » serait un gage de qualité pour 60 % des français . 70 % d’entre eux seraient même prêts à payer plus cher pour un produit entièrement fabriqué en France. Une position qui a l’avantage d’être très majoritairement soutenue à droite comme à gauche mais qui reste tout de même compliquée à mettre en place. D’une certaine réticence de l’UE pour l’apposition d’un label Origine France Garantie aux problèmes de compétitivité des entreprises françaises, le produire en France se heurte à de nombreux freins. Malgré l’effort que sont prêts à faire les français, beaucoup ne peuvent pas se permettre d’augmenter leurs dépenses : le travail sur les consciences est loin d’être suffisant.
Pour Yves Jego comme pour Montebourg, l’objectif est donc de convaincre les chefs d’entreprise de défendre un projet politique qui permettrait de favoriser la production française voire la relocalisation. Les deux hommes s’accordent sur le besoin urgent de baisser les charges qui pèsent sur les entreprises françaises, sur le besoin de visibilité des produits « Made in France », de la défense d’une certaine qualité française, de la nécessité de favoriser les relocalisations.
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Deux ambitions politiques
Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’économie, candidat à la présidentielle, dispose d’un auditoire populaire qu’Yves Jégo n’a pas. En s’alliant avec le centriste, Montebourg se fait pourtant mieux connaître, et peut-‐être même mieux voir, par les patrons des entreprises « Made in France », un électorat traditionnellement de droite. Créateur du label Origine France, Yves Jégo, ancien président de l’UDI, donne à Arnaud Montebourg davantage de crédibilité pour défendre le « produire français ». Plus qu’une simple stratégie électorale, ce tandem semble s’inscrire dans une stratégie de long terme : donner une visibilité plus large au Made in France tout en évitant de laisser le monopole du protectionnisme économique à l’extrême droite. Une fois de plus, les deux hommes, malgré leurs divergences montrent que le clivage gauche-‐droite est de plus en plus obsolète. La politique du futur sera-‐t-‐elle celle des trans-‐courants, abolissant un bipartisme centenaire au profit d’alliances autour de grandes idées ? La réalité semble pourtant toujours très clivée.
Des clivages profonds qui enterrent toute idée d’une alliance électorale
Arnaud Montebourg, frondeur en guerre contre le virage social-‐libéral du gouvernement, et Yves Jégo, membre de l’UMP jusqu’en 2011 et ancien président de l’UDI ? Un rapprochement qui reste assez étonnant, même si les deux hommes défendent le « Made in France ». Excepté cela, Jégo et Montebourg appartiennent à des familles politiques différentes et sont loin de partager les mêmes opinions sur tous les sujets. Montebourg, se réclamant des frondeurs, milite pour un PS davantage socialiste. En se ralliant à Bruno Le Maire pour la primaire des Républicains qui aura lieu en novembre prochain, Yves Jégo réaffirme son appartenance à la droite. Aucune candidature du « produire en France » ne se réclamant pas du souverainisme et rassemblant les deux hommes n’est donc en vue. Même si ce rapprochement dure, il ne dépasse pas la défense du « Made in France » et ne s’incarne pas dans un projet global. Ce qui aurait pu être vu comme un énième barrage au FN en reprenant des thèses protectionnistes qui sont les grands arguments de l’extrême droite ne sera donc pas de mise en 2017.
Louise Bigot
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Les Affiches Parisiennes (web) 25 novembre 2016
MIF Expo : le made in France gagne du terrain
Franc succès pour le dernier salon MIF Expo qui s'est tenu récemment porte de Versailles. Pour sa cinquième édition, le salon a innové en proposant aux visiteurs des conférences liées à l'économie locale, faisant intervenir des hommes politiques et des personnalités du monde de l'entreprise, notamment Arnaud Montebourg qui a abordé la désindustrialisation de la France.
En à peine cinq ans, le salon MIF Expo est devenu le rendez-‐vous annuel des professionnels et des consommateurs qui souhaitent défendre l'économie locale en achetant des produits fabriqués en France. Leur mantra est qu'il vaut mieux consommer des produits locaux que low cost. Ce mouvement gagne du terrain, en particulier en cette année d'élection présidentielle.
Près de 500 exposants de tous secteurs d'activité se sont réunis lors du salon du made in France, les 18, 19 et 20 novembre dernier au Parc des expositions de Porte de Versailles. Ils ont ainsi pu faire découvrir les nombreux savoir-‐faire de leur territoire et promouvoir leurs produits issus d'un processus de fabrication locale.
Ceux qui ont pu s'y rendre on fait de belles emplettes : vêtements, ameublement, produits de beauté, gastronomie… Et pour ceux qui n'ont pas eu cette chance, ils peuvent toujours aller sur www.prefrance.fr, « le Google du made in France » dixit son créateur.
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Cette année, les visiteurs ont pu écouter et participer à des conférences sur des thèmes d'actualité liés à l'économie locale : « Tafta, Ceta, stop ou encore ? » avec entre autres Matthias Fekl, secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, et Guillaume Balas, député européen ; « Les enjeux de la désindustrialisation » avec Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Économie et du Redressement productif, candidat à l'élection présidentielle de 2017 ; « Le label Origine France Garantie, pourquoi s'y fier ? Comment l'obtenir ? » avec Yves Jégo, président de l'association Pro France ; « Textiles intelligents : applications, technologies et marchés » avec Emmanuelle Butaud-‐Staub, déléguée générale de l'Union des industries textiles ; et « Consommateurs, vous avez le pouvoir ! » avec Bülent Acar, président de I-‐boycott.org.
Les consommateurs étaient au rendez-‐vous, tout comme certains élus et personnalités politiques venus soutenir la production française. Plébiscité par Arnaud Montebourg et Yves Jégo, ce salon tente d'amplifier une dynamique socio-‐économique.
Décryptage des enjeux de la désindustrialisation
En 1975, il y avait 6 millions d'emplois dans l'industrie française. Il y en a moitié moins aujourd'hui. Des pans entiers de la puissance et des savoir-‐faire industriels français ont disparu : énorme gâchis ou pari sur un autre avenir ? Les cinq intervenants de cette table ronde semblent s'accorder sur un mélange des deux. « L'industrie française est l'homme malade de l'Europe, avec un pourcentage du PIB réalisé dans l'industrie de seulement 12 % contre 22 % en Allemagne », explique Bruno Grandjean, président de la Fédération des industries mécaniques. « Nous sommes les avant-‐derniers, juste devant les Grecs. Nous avons un déficit du commerce extérieur récurrent à 50 milliards d'euros que nous n'arrivons pas à combler.
La situation est très grave. » Il faut donc, « fabriquer en France, de façon moderne avec des robots, quitte à réorganiser l'échelle de valeur autrement », selon le journaliste Jean-‐Michel Quatrepoint, (économiste auteur de « Alstom, un scandale d'État »). Arnaud Montebourg confirme et ajoute qu'il faut dépasser le stéréotype culturel selon lequel « l'industrie est sale et appartient au passé ». Pour cela, les Pouvoirs publics doivent s'impliquer, notamment par une commande publique dirigée vers le made in France, précise le candidat à la présidentielle qui propose une sorte de Small Business Act pour les PME françaises qui produisent localement.
Nous sommes « tous coupables » de cette désindustrialisation et de la primauté du capitalisme boursier selon Denis Jacquet, président de Parrainer la croissance. Cet entrepreneur défend la consommation responsable et l'investissement financier des salariés dans leurs entreprises. Il pousse un coup de gueule contre « les prix bas qui riment avec chômage ».
Philippe Veran, président de Biotech Dental -‐ une PME provençale florissante qui a embauché 120 personnes durant les 18 derniers mois -‐ a « l'unique objectif de faire valoir le made in France ». Son retour d'expérience sur cette envolée dans l'économie industrielle mondiale grâce à l'utilisation de l'imprimante 3D pour les prothèses dentaires était la note positive de cette conférence.
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Les Echos 26 novembre 2016
Jardin : Lafuma ne veut plus dépendre des saisons
Après un lourd plan social en 2013, la marque drômoise est repartie, organisée autour de trois pôles : montagne, surf et mobilier.
Fini les sacs à dos à armature métallique ou les tentes de camping comme à ses débuts en 1936. A Anneyron, dans la Drôme, Lafuma s'est spécialisé au fil des ans dans le mobilier de jardin. Le Relax, un fauteuil multiposition a été inventé en 1961 par la société. Elle continue d'en fabriquer, mais son offre s'est élargie, avec son célèbre siège Pop-‐Up (1992) et des équipements destinés aux terrasses ou au bord de piscines. La production atteint 600.000 pièces par an.
«Nous sommes reconnus comme un spécialiste du confort et de la relaxation, avec des produits à la fois légers et pratiques, relève Arnaud du Mesnil, son directeur général. L'innovation est la clef ». Lafuma a un système de pliage breveté. Il a aussi mis au point des matelas d'une nouvelle génération, résistants à la pluie ou aux UV et respirants.
Ce savoir-‐faire a permis à l'entreprise de repartir de l'avant. Racheté par le suisse Calida en 2013, Lafuma a été réorganisé en trois pôles : montagne, surf et mobilier. Avec, à Anneyron, un lourd plan social : un tiers des postes sur 300 ayant été supprimés ou transférés. Depuis, l'activité a redémarré, avec en 2015 une hausse de 8,5 % du chiffre d'affaires à 35 millions d'euros (soit 22 % des ventes du groupe), et une rentabilité en hausse. « Les Français considèrent de plus en plus leur jardin comme la 5e pièce à vivre », note le patron.
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Forte concurrence asiatique
Mais la concurrence est rude face aux importations asiatiques. La marque joue donc la carte française, avec des fournisseurs de proximité, pour les peintures comme les toiles. Elle a obtenu en 2014, le label « Origine France Garantie ». «Nos transats sont de 30% à 40% plus chers que ceux importés, mais leur durée de vie va au-‐delà de 5 ans », insiste Arnaud du Mesnil. Pour maintenir les coûts, une refonte de l'organisation industrielle a été menée, avec une automatisation plus poussée. Une cabine de peinture a été installée cette année, et une cintreuse est attendue en 2017, soit environ un million d'euros d'investissement par an. L'usine fonctionne désormais avec 130 salariés, plus une trentaine dans l'Ain, où sont fabriquées les pièces plastiques.
Pour faire progresser ses ventes, Lafuma Mobilier s'est lancé en 2015 « sur le segment des repas », avec des tables et chaises colorées pour les balcons-‐terrasses. Nouveau pari en 2017, des fauteuils ou autres chaises plus haut de gamme (alliant toujours toile et tubes en acier), qui peuvent aussi trouver leur place dans le salon. « Cette collection va nous aider à contrer la saisonnalité de nos ventes, réalisées à 60 % entre janvier et avril », précise Arnaud du Mesnil. Ces nouveaux produits sont destinés à des boutiques spécialisées, qui vont les proposer toute l'année. Un nouveau réseau pour Lafuma. Aujourd'hui, son mobilier de plein air est vendu dans la grande distribution alimentaire ou de bricolage, d'avril à août.
L'international (50 % des ventes) est un autre axe de développement. La marque va lancer en décembre un site Internet en Allemagne, son premier marché, et en Angleterre. Avant en 2017 de mettre le cap sur les Etats-‐Unis.
Dominique Chapuis
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E-‐Metropolitain (web) 26 novembre 2016
L’entreprise Bioviva à nouveau récompensée
Basée à Montpellier, Bioviva conçoit et fabrique, dans son atelier situé dans la Drôme, des jeux de société labellisés « Origine France Garantie » et éco-‐conçus. L’entreprise vient de remporter un nouveau prix : le Prix RSE 2016 dans la catégorie Environnement lors d’une cérémonie organisée vendredi dernier par les Réseaux Économiques de Montpellier et FACE Hérault en présence de Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement.
Ce trophée distingue « des projets innovants d’entreprises et d’organisations en faveur du développement durable » dans la région Languedoc-‐Roussillon. Remis par Patrick Viallet, directeur du développement d’Innotec (recyclage de cartouches d’encre), ce nouveau prix conforte Bioviva dans sa volonté de démontrer qu’une entreprise peut être créatrice de richesse globale, c’est-‐à-‐dire pas seulement économique, mais aussi sociale, sociétale et environnementale. «Nous espérons que notre cohérence et notre engagement susciteront de nombreuses vocations, et vous pouvez compter sur Bioviva pour continuer à porter haut sa mission d’éducation au respect du monde vivant, et tout particulièrement des êtres humains qui la composent », se réjouit Jean-‐Thierry Winstel, dirigeant-‐fondateur de Bioviva.
Thierry Boussarie
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Archi Design Club (web) 26 novembre 2016
Solisysteme -‐ Salon Equibaie 2016
SOLISYSTEME : précurseur et inventeur du concept de pergola BIOCLIMATIQUE. L’entreprise familiale conçoit et fabrique, dans ses ateliers, des solutions de couvertures de terrasse pour agrandir les espaces de vie.
En 1998, l’idée d’une pergola à lames orientables germait dans l’esprit de Jean-‐Louis CASTEL pour sa propre maison, créant ainsi le concept de la pergola bioclimatique…
Dans les mois qui suivirent cette invention, M. Castel déposa le brevet de ce concept, ce qui lui permit de développer son entreprise : « SOLISYSTEME ». Le marché des pergolas bioclimatiques, devenues des classiques, a propulsé l’entreprise SOLISYSTEME. Grâce à cette fulgurante évolution, SOLISYSTEME se place en tant qu’acteur historique et incontournable tant sur le plan national, qu’international.
Depuis 2014, l'entreprise SOLISYSTEME bénéficie du label Origine France Garantie, qui confère à l'ensemble de sa gamme de pergolas une fabrication suivie et de qualité.
A L’occasion du salon EQUIPBAIE, l’entreprise met l’accent sur l’innovation, l’originalité et nous présente les différentes couvertures de terrasse.
La société commercialise 2 types d’abri de terrasse :
La pergola BIOCLIMATIQUE réunit 4 fonctions essentielles : PROTECTION, AERATION, REGULATION, LUMINOSITE. Le produit phare de l’entreprise est bel et bien la pergola BIOCLIMATIQUE à lames orientables. Ce système de couverture, est le parfait compromis entre le store et la véranda, permettant de maîtriser l’ombre et la lumière grâce aux lames orientables jusqu’à 160°, tout en étant à l’abri du vent et de la pluie
2 types de structures sont disponibles : LA STRUCTURE REFERENCE : Une structure offrant une finition sobre, élégante résistante et extrêmement modulable.
LA STRUCTURE ELEGANCE : Une structure haut de gamme entièrement personnalisable.
Pour les professionnels, cafés, hôtels et restaurants la finition ELEGANCE propose également une personnalisation du cadre périphérique.
La Pergola ARLEQUIN : Simple, unique et ludique, ARLEQUIN offre la possibilité d’une création instantanée. Un concept très simple, offrant la possibilité de tout ouvrir ou de tout fermer. Cette protection solaire est composée de panneaux et cadres qui coulissent par un jeu de glissement avec une baguette adaptée. Une modularité maximale permettant de jouer avec les couleurs mais aussi les matières.
Vidéo à consulter : http://3ww.archidesignclub.com/muuuz-‐tv/48035-‐equipbaie-‐2016-‐zilten-‐2.html