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techn que & RCHIT E CT UR REVUE BIMEST RI ELLE PUBLIÉE PAR LES REGIREX-FRANCE 54 bis. RUE DOMBASLE. 75015 PARIS. L. (1) 4531 0605 ROBERT KCENIG, PRÉSIDE NT-DIR ECTE UR GÉNÉRAL HUBERT MOULET, DIRECTE UR GÉNÉ RAL JEAN-MICHEL HOYET, RÉDACTEUR EN CHEF CATHERINE PIERRE. SECRÉTA IRE DE RÉDACTI ON JEAN-FRANçOIS POUSSE. RÉDACTEUR CONCE PTI ON GRAPHI OUE . LUCETTE DUÉDAL SECRÉTAR IAT · FRÉDÉRIOUE CHE LETTE TEXTES AN GLAIS : DIANE HILL M EM BR ES FONDATE URS : AUGUSTE PERRET. A. HERMANT. LE CORBUS IER. R. LE RICOLAIS. J. PROUVÉ. PRÉSIDENT D' HONNEUR · MAX BLUMENTHAL. REGIREX-FRANCE, L. (1) 45.31.06 05 JOSÉ FLORIT. CHEF DE PUB LI CITÉ CATHERI NE GOSSART. CHEF DE PUBLICITÉ ADJOINT DAN IEL TH OREL. DIRECTEUR TEC HNIOUE RELATIONS ATTACHÉES DE DIRE CTI ON : DENISE DE LA REDONDA- PROM OTI ON DES VE NTES (pour la France) - BÉATRI CE LOYER- RELATIONS INTERNATI ONALES DANLE LE FRANC- COMMUN ICATION INSTITUTIONNELLE ABONNEMENTS. (voir ta rifs p. 170) CARMEN LORENZO DISTRIBUTEURS A PARIS Galignani, 224, rue de Rivoli (1"'). FNAC Forum des Halles. 1 à 7, rue P. Lescot (1"'). Brentanos. 37. avenue de I' Opéra (2 8 ). Centre Georges Pompidou. Plat eau Beaubourg (4"). Eyrolles. 6 1. bo ul e- vard Sa int-Germain (5 8 ). La Hune. 170, bou levard Saint- Germain. (6"). Librairie du Mon iteur. 7. piace de I' Odéon (6 8 ) et 15. rue d'Uzés (2 8 ). FNAC Montparnasse. 196. rue de Rennes (6 8 ). Artcu ri al. 14. rue Jean-Mermoz (8") . Dupré et Octante. 42. rue de Berri (8 8 ). Librairie Ormezzano. 189. rue du Fa ubourg Saint- Anto ine (11"). Ci té des Sciences. avenue Corent in-Cariou (19 8 ). Printemps de la Maison, 64. bld Haussmann. 75001 Pa ri s. Boutique Afnor, 7. square de Corolles. Paris La Défense (92). DI STRIBUTEURS EN PROVINCE ET A Voir pages 164 et 168. Les articles publiés dans cette revue n' engagent que la respon- sabilité de leurs au teurs. Tous droits de reproduction. de traduc- . tion et d'adaptation réservés pour tous pays. Copyright by Techniques et Architecture 1987. En couverture: Couvent de la Tourette, vue de la Chapelle. Photographe: Waltraud Krase. A para/tre, n° 374 : Architecture et technologie. Next issue : Architecture an d technology. Nota: un encart non-paginé recto- verso avec rabat est pl acé entre la deuxième de couverture et la page 1 pour les exemplaires d iff usés en rég ion Alsace-Lorraine. = 24 - - ACTUALITÉS Le Corbusier - - au cinéma - - - - - - - - - - = -46-------------------- - - - - - - - - - - - - - - = -12_5_ - - - - - - - - - - -- - - DOSSIER Les années Corbu ARCHITECTURE URBAINE Barcelone, ville olympique - --------------------------- = 142 ..-- - AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR - Travaux récents = de Ronald C. Sportes - - - - - - - -

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Page 1: RCHITECTUR...Dupré et Octante. 42. rue de Berri (88 ). Librairie Ormezzano. 189. rue du Faubourg Saint Antoine (11"). Cité des Sciences. avenue Corentin-Cariou (198 ) . Printemps

techn que &

RCHIT ECT UR

REVUE BIMESTRI ELLE PUBLIÉE PAR LES

~DITIONS REGIREX-FRANCE 54 bis. RUE DOMBASLE. 75015 PARIS. TÉL. (1) 4531 0605

ROBERT KCENIG, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

HUBERT MOULET, DIRECTEUR GÉNÉRAL

R~DACTION

JEAN-MICHEL HOYET, RÉDACTEUR EN CHEF

CATHERINE PIERRE. SECRÉTAIRE DE RÉDACTI ON JEAN-FRANçOIS POUSSE. RÉDACTEUR CONCEPTI ON GRAPHIOUE . LUCETTE DUÉDAL SECRÉTAR IAT · FRÉDÉRIOUE DÉCHELETTE TEXTES ANGLAIS : DIANE HILL

M EM BR ES FONDATEURS : AUGUSTE PERRET. A. HERMANT. LE CORBUSIER. R. LE RICOLAIS. J. PROUVÉ.

PRÉSIDENT D'HONNEUR · MAX BLUMENTHAL.

PUBLICIT~ REGIREX-FRANCE, TÉL. (1) 45.31.06 05

JOSÉ FLORIT. CHEF DE PUB LICITÉ CATHERI NE GOSSART. CHEF DE PUBLICITÉ ADJOINT

DAN IEL THOREL. DIRECTEUR TECHNIOUE

RELATIONS EXT~RIEURES

ATTACHÉES DE DIRECTI ON : DENISE DE LA REDONDA- PROM OTI ON DES VENTES (pour la France) -BÉATRI CE LOYER- RELATIONS INTERNATI ONALES DANIÈLE LEFRANC- COMMUN ICATION INSTITUTIONNELLE

ABONNEMENTS. (voir ta rifs p. 170) CARMEN LORENZO

DISTRIBUTEURS A PARIS

Galignani, 224, rue de Rivoli (1"'). FNAC Forum des Halles. 1 à 7, rue P. Lescot (1"'). Brentanos. 37. avenue de I'Opéra (28 ). Centre Georges Pompidou. Plateau Beaubourg (4"). Eyrolles. 61. boule­vard Sa int-Germain (5 8 ). La Hune. 170, bou leva rd Saint­Germain. (6"). Librairie du Moniteur. 7. piace de I'Odéon (68 ) et 15. rue d'Uzés (28

) . FNAC Montparnasse. 196. rue de Rennes (68 ) .

Artcu rial. 14. rue Jean-Mermoz (8") . Dupré et Octante. 42. rue de Berri (88 ). Librairie Ormezzano. 189. rue du Faubourg Saint­Antoine (11"). Cité des Sciences. avenue Corentin-Cariou (198 ) .

Printemps de la Maison, 64. bld Haussmann. 75001 Pari s. Boutique Afnor, 7. square de Corolles. Paris La Défense (92).

DISTRIBUTEURS EN PROVINCE ET A l'~TRANGER Voi r pages 164 et 168.

L es articles publiés dans cette revue n' engagent que la respon­sabi lité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction. de traduc­

. tion et d'adaptation réservés pour tous pays. Copyright by Techniques et Architecture 1987.

En couverture : Couvent de la Tourette, vue de la Chapelle. Photographe : Waltraud Krase.

A para/tre, n° 374 : Architecture et technologie. Next issue : Architecture an d technology.

-~ ~

Nota: un encart non-paginé recto­verso avec rabat est placé entre la deuxième de couverture et la page 1 pour les exemplai res diffusés en rég ion Alsace-Lorraine.

= 24 -- ACTUALITÉS

Le Corbusier -- au cinéma ----------= -46----------------------------------= -12_5_ --------------

DOSSIER

Les années Corbu

ARCHITECTURE URBAINE

Barcelone, ville olympique

- ---------------------------= 142 ..--- AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR

- Travaux récents = de Ronald C. Sportes --------

Page 2: RCHITECTUR...Dupré et Octante. 42. rue de Berri (88 ). Librairie Ormezzano. 189. rue du Faubourg Saint Antoine (11"). Cité des Sciences. avenue Corentin-Cariou (198 ) . Printemps

I.JIVIIVIIIVIIMII 11\ILI"'I'-IVI"II ILI"II 1_)1

Atri CH ll 'EC"reu•RE

LES ANNÉES CORBU

Avant-Propos .. Palais du Centrosoyouz à Moscou, 1929 IIEJI Maison du Dr Curutchet à La Plata, 1949

Centre des Arts visuels à Cambridge, 1961 Musée de Tokyo, 1957

Chandigarh, traité d'harmon ie, 1956 Couvent de la Tourette, 1957

Le Corbusier emblématique

lvan Leonidov Le constructivisme lyrique

_ Rudolph Schindler De l'abstraction plasticienne à l'enracinement californien

Giuseppe Terragni Le rationalisme comme langage II!H

Sigurd Lewerentz -Aux sources de la tradition scandinave III!J

Hans Hofmann -D'une architecture du signe à un nouvel art de construire

Le Corbusier: Bibliographie sommaire

MAGAZINE La ville décline ses mémoires

Orio! Bohigas et José-Augustin Goytisolo à propos de Barcelone olympique

Ronald C. Sportes à New York Mobilier

lnformations Bibliographies

Nouveaux produits lnfos techn iques

Resumenes en espanol l!il --

Foreword Palais of Centrosoyouz, Moscow, 1929 Dr Curutchet's House, La Plata, 1949 Visual Arts Center, Cambridge, 1961 Museum of Tokyo, 1957 Chandigarh, harmonic treaty, 1956 Convent of La Tourette, 1957 Le Corbusier, emblem-maker

lvan Leonidov Liberai constructivism Rudolph Schindler Abstract plastician to deeprooted Californian Giuseppe Terragni Rationalism as a language Sigurd Lewerentz Source of Scandinavian tradition Hans Hofmann From architectural symbols to a new constructive art Le Corbusier: A selected bibliography

FEATURES ANO REGULAR SECTION The town revises its memories Orio! Bohigas and José-Augustin Goytisolo à propos the Barcelona Olympics Ronald C. Sportes at New York Furniture News Books New products Technical news Spanish summaries

AOUT-SEPTEMBRE 1987 373

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Palacio del Centrosoyuz en Moscu, p. 48 por Anatole Kopp

Le Corbusier no se encontro entre los cerca de 1000 arquitectos de diferentes paìses que visitaran la URSS a fines de la década del 20. Sin embargo, el complejo administrativo que hiciera para la Union de Cooperativas de Moscu representa aun un elemento destacado del paisaje arquitectonico moscovita.

E n 1928, Le Corbusier participo con entusiasmo en el concurso lanzada para la creacion del Centrosoyuz. En efecto, es difici l imaginar que el arquitecto que afir­maba " nuestros espiritus reclaman: mantel bianco" , resistiera al deseo de trabajar para un pais cuyo himno nacional proclamaba : " Del pasado, hagamos tabla rasa "· Debido a esta comunion espiritual, su proyecto tue seleccionado, pero su luna de miei con la Union Soviética fue de corta duracion. Aunque dejo en c lara su deseo de ejercer un contrai total sobre la constru ­ciòn y hasta sobre los acabados de su obra - lo que es habitual en Francia y obligatorio en la URSS - se dio cuenta rapidamente que esto seria imposible dadas las dificultades para la entrega de los materiales. Esto resu lto en retrasos, discrepancias y finalmente en una reducciòn de sus honorarios.

La obra se paralizo en 1931 y no tue reanudada sino el ano siguiente, tec ha en que la arquitectura moderna, considerada como contrarrevolucionaria, fu era rehabi­litada. Habiéndose interrumpido lodo contacto con Rolli , supuestamente re presentante de Le Corbusier en Moscu , el Centrosoyuz no pudo ser acabado sino en 1937. El arquitecto no vio jamas su obra terminada y no fue sino en 1939, gracias a la intervencion de la embajada de Francia, que pudo finalmente ver las fotografias de este proyecto concebido con tanto entusiasmo.

Casa del Dr Curutchet en América del Sur, p. 52

En 1949, Le Corbusier, que veia en ella una oportuni­dad de poner en practica en un contexto modesto sus ultimas investigaciones (contrai salar , Modular ... ), acepto proyectar la casa del Dr. Curutchet en la Plata.

Esta se compone de dos volumenes, uno bajo que aloja el consultorio y servicos sobre pi lotis y otro, superpuesto al primero y retirado, con la vivienda en dos nivei es y una gran terraza. La relaciòn entre llenos y vacios , entre los dos volumenes y la union de éstos por la rampa que atraviesa espacios ajardinados constitu­yen un juego espacial rico y complejo. El mismo Le Corbusier comentaba: "una arquitectura sumamente constructiva, sumamente coordenada en sus disposi­ciones , donde los volumenes y colores se anadiran al paisaje del parque, siempre presente ,

Centro de las artes visuales en Cambridge, p. 56 Uno de los ultimos proyectos que Le Corbusier reali­zara e n vi da es el centro Carpente r. en la costa oeste de los EE.UU. Este es un lugar de sensibilizaciòn a las disciplinas artisticas abierto a todos los estudiantes de la universidad de Harvard.

El centro esta implantado libremente e n el terreno entre dos edificios. Desarrolla en su parte centrai un volumen cubico del que emergen los volumenes curvos de los tal leres, prolongaciones de la diagonal del eje norte­sur. La generatriz del ctmjunto es una rampa en S, que da acceso directamente a los talleres del tercer nivei. Esta va revelando, progresiva y tangencialmente, los diferentes volumenes donde se interpenetran espacios interiores y extériores.

Los paramentos curvos, que se li beran por medio de voladizos de la trama de los pilotis, amplifican el dinamismo del ensamble de los volumenes. La estruc­tura clara de los pi lotis, que so porta los planos lisos de las losas, se superpone a las sinuosidades organicas de la envoltura, donde se afirman elementos escultu­rales caracteristicos de los anos de madurez: ondula­ciones , cortasoles a 45°.

El Centro Carpenter es una sintesis de las preocupa-

ciones del maestro y el postrer rnensaje sobre la unidad y permanencia de las ideas que rigieron la elaboraciòn de su compleja obra.

Museo de Tokio, p. 62 La influencia de Le Corbusier en la arquitectura japonesa tiene su origen a fines de la década del 20, cuando regresan al Japòn los primeros discfpulos del maestro. A través de ellos fue progresivamente ganando terreno, llegando a un maximo a fines de la decada del 50, con el proyecto de Le Corbusier para el Museo de Artes Occidentales.

Uno de los primeros discipulos fue Hideto Kishida, profesor asistente en la Universidad Imperia! de Tokio, que fue enviado a Europa en una misiòn cultura!. A su regreso trajo mucha informacion sobre el naciente movimiento moderno, y en especial sobre la obra de Le Corbusier.

El peri p lo europeo de Kishida inspirò el entusiasmo de muchos estudiantes de arquitectura. Kunio Maekawa partio a Paris y trabajò con el maestro durante dos anos. Junzo Sakakura siguiò sus pasos, permane­ciendo cinco anos. Sea conscientemente o no, la obra inicial de Kenzo Tange es flagrantemente corbusiana. Maekawa se convirtiò rapidamente en una figura pintoresca y controvertida, y cuando ab rio su oficina en 1935 (considerada el pri mer taller de arquitectura moderna en el Japòn) atrajo a los jovenes arquitectos mas creativos. Estos también af luyeron a la oficina de Sakakura, abierta en 1940.

Aun con un movimiento corbusiano tan activo, el proyecto de Le Corbusier para el museo produjo una gran conmociòn (asi como el Hotel Imperia! habia escandalizado a los arquitectos japoneses en 1923). No obstante, el museo sirvio para consolidar la influen­cia de Le Corbusier, que es hoy considerado como el padre del floreciente movimiento de arquitectura moderna en el Japòn.

Chandigarh, un tratado de armonia, p. 66

Con gran perspicacia, Nehru designò a Le Corbusier como arqu itecto asesor de la ci udad de Chandigarh. Eran a la vez necesarias la visiòn utòpica del mundo, la te en el progreso y la civi lizacion y una indiferencia marcada en cuanto a las complejas realidades de la India para enfrentar la fundacion de una ciudad que debia volverse el simbolo de la independencia de la India, de la te en el porvenir, de la nueva posiciòn del pais como naciòn democratica y reflejo de las aspira­ciones de una él ite occidentalizada.

La c lave de Chandigarh son los signos. Signos que pertenecen a los repertorios de lo cosmico, del hom­bre, de las plantas y los animales: las 24 horas del dia, los solsticios , la rueda, la espirai armonica, el Modu­lar ..

Pero existe también un enfoque constructivo de la armonia: Le Corbusier estudia los problemas c limati­cos. Contra el sol, en reemplazo de las verandas tradicionales, imagina la doble envoltura, los muros isotermos, las trampas de luz, los cortasoles , las paredes-fi ltro, el portico y la cubierta-parasol. Contra la lluvia: los espejos de agua tomados de los mongoles, los canal es gigantes o " rios, que terminan en casca­das y fuentes piramidales. A menudo esos elementos son una simple reinterpretacion de las formas tradicio­nales; hay aqui una busqueda de armonia a través de la dimension atemporal de lo universal, de lo perma­nente en arquitectura.

El parlamento es una especie de gigantesca escu ltura abstracta. Y tras el delicado juego de equi librio entre formas elementales, tras los muros inexpugnables, en la penumbra mas total y el si lencio mas profundo, se esconde un antro misterioso e insospechado: la gran sala del parlamento. Concebir un espacio de penum­bra e n un lugar de luz violenta es poner voluntariamente ese espacio fuera del tiempo. Con la busqueda de la permanencia de las formas y de la atemporalidad de los lugares, un viento de eternidad sopla sobre el capitoli o ..

Convento de la Tourette, p. 72

Mas que cualquier otro edificio, la Tourette remata la obra de Le Corbusier. Es un ed ificio-suma donde el concepto del espacio indecible encuentra su aplica­ciòn mas completa y conmovedora.

Basandose en el ideai monastico dominica, Le Corbusier crea una tipologìa de convento espaciali­zado organizada en tres estratos : los espacios comu­nitarios vinculados al sue lo, los espacios individuales al medio y el claustro abierto al horizonte. Para obtener esta espacializaciòn, invierte el proceso constructivo. En lugar de partir del suelo, define una linea abstracta pura, la horizontal alta del claustro a partir de la cual dispone libremente los volumenes y las masas. El convento, a diferencia de un edificio tradicional en pend iente, es mas ligero en la parte baja que en la alta. Los pilotis permiten una desmaterial izacion del muro, de modo que los volumenes parecen suspendidos a la horizontal alta. Resulta una ligereza que es acentuada por la estudiada reparticiòn de llenos y vacios, y por el juego de materiales diversos reunidos, mas que por sus caracteristicas naturales, por leyes arquitectoni­cas.

Partiendo de una afirmaciòn de una luz salar que revela exteriormente los volumenes, Le Corbusier enriquece su paleta con una luz que juega con las caracteristicas del espacio interno. Cada secuencia del recorrido esta marcada por luces contrastadas. En el volumen simple de la iglesia, por ejemplo, las franjas de luz horizontal y vertical dramatizan las ceremonias religiosas.

La emocion inmaterial del espacio interior que transforma las iglesias en cajas milagrosas, tanto en la Tourette como en Ronchamp, encuentra su equiva­lente en el exterior en la expresiòn de una "acustica visual "·Si en Ronchamp esta acustica se hace visible por el juego de curvas concavas y convexas, la captura del espacio es efectuado en la Tourette por el trata­miento en vacio de los cuatro lados del paralelepìpedo que relaciona el espacio circundante y el hueco habitado del palio.

Le Corbusier emblematico, p. 78

Le Corbusier fue el arquitecto mas representativo y, al mismo tiempo, mas inclasificable de su época. Lo que trataba era de definir la esencia de la arquitectura moderna y de expresarla por los medios constructivos de la era industriai. Explorò universos culturales y artisticos diversos, tratando de sintetizar sus compo­nentes principales; su arquitectura contiene asi una dimension universal y simbolica.

Su obra puede dividirse en dos periodos: uno experi­mental (1920-1 940) y otro constructivo (1945-1965). Pero no debe olvidarse que para él, la unica senda posible para el arquitecto es la sintesis. Lo importante no es el !amano del objeto: si el pensamiento para responder a una escala dada de intervencion es justo, el espi ritu de sintesis puede llegar a apropiarse de t odo.

Como él mismo dice: "nunca tuve la pretension de ser mas listo que los demas. Lo unico es que he tenido juicios personales que mantuve contra viento y marea y que he tratado de aclarar mi pensamiento a mi mismo en la vida practica. Todo parte de que tengo una cabeza bastante bien organizada. Soy un autodidacta con una gran curiosidad ... y hoy soy mas estudiante que nunca".

lvan Leonidov, el constructivismo lirico, p. 82

La notoriedad de Leonidov, arquitecto soviético, ardiente constructivista, no cesa de crecer 30 anos des­pués de su muerte. Estudiò en los Vkhutemas, una escuela surgida del movimiento revolucionario que reunia todas las disciplinas artìsticas. Conoci6 a la mayor parte de los creadores que trabajaban bajo la influencia del denominador comun de la Revoluci6n, el que permitìa que sus capacidades se expresaran. De sus numerosos proyectos entre 1926 y 1934 (estudios

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cinematograficos, Centrosoyuz, palacio de la Cultura en Moscu, Comisaria de la industria pesada .. ) se desprendre una vision nueva del espacio y la arqui­tectura, un sentido profundo de su finalidad, una manera de hacer y mostrar el proyecto, entonces radicalmente nueva y siempre actual.

Obtiene sensaciones que lindan con el vértigo a part ir de geometrias simples, colocando los volumenes mas importantes en altura y liberando sus ed ificios de manera que todas las fachadas sean legibles. Busca una colaboracion estrecha entre el arqitecto e inge­niero. Asi , propone emplear técnicas que desolidari­zan la fachada de la estructura, el cable, los contra­vientos y concede gran importancia al vidrio, al hormigon armado y al metal. Su trabajo no puede comprenderse sin el fin que asigna a la arquitectura: un papel soci al deprimer orde n e n la evolucion positiva de la soci ed ad socialista; esta vision de un pueblo que vive de una manera diferente implica una concepcion diferente de la ciudad y da lugar a teorias tal es como la de los "condensadores soci ales", de la desurbaniza­cion , de la ciudad lineal ..

Hoy, sus composiciones volumétricas, separadas de su contexto, conservan no obstante un singular atractivo singular a pesar de no haber sido nunca construidas. Propone una teatralidad, una expresivi­dad a la arquitectura que algunos tacharian de roman­tica. Pero en verdad es de los que, mas alla de las mentalidades de escuela, de las reglas temporales y geograficas, enriquecen la arquitectura.

Rudolph Schindler, de la abstracci6n plasticista al arraigamiento californiano, p. 90

Como Le Corbusier, Schindler nacio en 1887. Hizo sus estudios en Viena y Chicago, instalandose luego en Los Angeles en 1920. Aunque Schindler es uno de los protagonistas menos conocidos de la epopeya moder­nista, su obra merece un reconocimiento mayor, no solo por su calidad sino por su cantidad: mas de 500 proyectos en treinta anos de trabajo. Su actividad mas prolifica tue el diseno de casas particulares, pero entre sus 200 realizaciones hay varios restaurantes , tiendas, conjuntos de habitacion y una iglesia. Desgra­ciadamente, la enfermedad puso prematuro fin a la carrera de este vanguardisfa en 1950; tres anos después moria de cancer.

Si los historiadores han mostrado en generai mas interés en su propia casa en Kings Road (1921 -22) y en la Casa de Playa (1925-26), éstas no representan sino su obra temprana, aun influenciada por sus estudios con Otto Wagner y sus primeras realizaciones en los EE.UU. con Frank Lloyd Wright. Al principio de la década del 30, iba plasmandose su propio lenguaje arqu itectonico. En 1935 escribia: "La arquitectura de nuestra época esta descubriendo un nuevo medio~ el espacio. La casa del futuro es una sinfonia de formas espaciales ... "·

Un raro ejemplo de la arquitectura urbana de Schindleyes el restaurante Sardis en Hollywood (1932). Utiliza, cbmo en el garaje Brown Moore & Smith (1932) , una "Ventana larga,, tfpicamante funcionalista. No obstahte, la iluminacion artificial utilizada para animar sus interiores es clara muestra del modernismo de Sch indler.

Las casas que mejor ilustran su manera son las casas Buck (1934) y McAimon (1935) . La primera se estructura alrededor de' un palio con plantas y cuenta con alturas de techo variables, lo que transfigura ipso facto otros aspectos, en muchos casos menos intere­santes, de la casa. La casa McAimon recuerda el dinamismo de las casas de pradera de Wright, acen­tuando fuertemente los entrelazamientos la impresion de movimiento.

A fines de la década del30, desarrollo un "segundo lenguaje, paralelo a su neoplasticismo monocroma­tico . Su obra integro un purismo, ligeramente a la manera del "cubismo sintético ", que infundia una extraord inaria serenidad a sus casas, que no se encuentra en otras casas construidas e n este periodÒ. Dos ejemplos notables de esto son sus casas Van

Dekker y Rodriguez (1939-41).

El tejado amni presente, la geometria de opuestos, el contraste de materiales abstractos y concretos , el uso de madera natural y piedra, son todos temas recurren­tes durante los ultimos quince anos de su vi da. Por otra parte, nunca abandono su estilo monòcromo.

La arquitectura de Schindler es la encarnacion de una" economia, cuidadosamente estudiada, particu­larmente en lo que se refiere a la estructura, en beneficio de los materiales y accesorios que cierran la construccion. Otra de sus preocupaciones era la geografia del sitio. Los pilotes del embarcadero en la bah la sirvieron de inspiracion para el di seno de la Casa de Playa; el marco desértico al de la casa Toole con su albanileriç~ moteada como un leopardo. En 1944 escribia "Creo que, aparte de Frank Lloyd Wright, soy el unico arquitecto en los EE.UU. que ha adquirido un lenguaje formai claramente local y personal. ,

Giuseppe Terragni, el racionalismo como lenguaje, p. 102 Terragni ocupa el primer plano del escenario arquitec­tonico entre las dos guerras. Su obra es una busqueda continua de las multiples facetas del lenguaje arqui­tectonico moderno.

Con la Casa del Fascio e n Como, ofrece un edificio que simbolizaba el poder y el racionalismo italiano, pero que era, sobre lodo, un manifiesto de la arquitectura moderna como lenguaje. Constituida como un edificio para la muchedumbre, esta concebida segun una logica implacable. El sistema constructivo define las lfneas generatrices del volumen. El tratamiento en hueco de las articulaciones hace legibles los cuatro edificios lineales desde el interior. Este edificio es un ejemplar unico de una arquitectura que busca su lenguaje entre sus propios materiales.

En la Casa Rustici en Milan, combina felizmente las escalas monumental y domésti·ca e n la entrada. En ella, el edificio parece levantarse para librar el ingreso. El entorno participa de lodo el edificio; hasta los microespacios (balcon ... ) entran en consonancia con el espacio urbano.

A través del Palazzo del Littorio en Roma, Terragni manifiesta una concepcion de la arquitectura como disciplina de sintesis, integrando los ingenieros a la labor arquitectònica. El principio constructivo de sus­pension del edificio y la imagen de un alejarse del suelo muestran una voluntad de establecer una continuidad entre la calle y la sala de exposicion de la Revolu­cion.

La Villa Bianca en Seveso es una redefinicion de la casa unifamiliar, e n la que la redistribucion de los ambientes en niveles revitaliza las relaciones volumétricas con el suelo y el cielo. La casa Giuliani-Frigerio en Como, con su arquitectura definida unicamente en términos volu­métricos, es su logro mas consumado; en ella, descu­bre un arte de la elipse donde los vacios en los limites de los planos y entre planos o volumenes yuxtapuestos facilitan una jerarquia que va de lo colectivo a lo individuai.

La expresion retòrica de la plasticidad imbuye el proyecto del Danteum, el que pertenece a ese tipo de edificios que establecen correspondencias entre un texto literario preexistente y una obra arquitectonica. Comprende una biblioteca asi como un recorrido a través de tres espacios mayores (lnfierno, Purgatorio y Paraiso) coronados por el Empireo.

Sigurd Lewerentz, a las fuentes de la tradici6n escandinava p. 11 O

Profundamente innovadora y contradictoria, la multiple obra de este arquitecto sueco aparece hoy como una de las piezas fundamentales de la arquitectura del siglo XX. Su contribucion al c lasicismo de la década del 20 es considerable. A partir de los anos 30, su obra se vuelve mas personal y es" olvidado, hasta que ciertos proyectos de ig lesias lo propulsaran, tardiamente, a una notoriedad internacional.

En sus realizaciones los temas tienen poco que ver con el estilo.

Lo que las caracteriza es en primer lugar la forma sorprendente de encarar la tarea constructiva: e n muchos casos lo que parece una ignorancia de las practicas corrientes no es sino el rechazo de proced i­mientos anteriormente estudiados. Asimismo se tiene su util izacion de la si metri a y, sobre lodo, los ajustes y deformaciones a la que la so mete para dinamizarla. Por ultimo debe ponerse de relieve el estudio directo de la naturaleza, sistematicamente explotado en su diseno.

Su proceso creativo consistfa en un trabajo arduo, solitario y muy largo para descubrir las respuestas apropiadas. No teniendo facilidad de palabra, p refi riò el silencio a la palabra, y nos habla a través de lo que construyo.

Hans Hofmann, de una arquitectura del signo a un nuevo arte de construir, p. 118

Hans Hofmann es una figura clave de la arquitectura moderna suiza. Ha sido uno de los arquitectos mas populares de ese pais, pero también uno de los mas controvertidos por los profesionales.

De 1928 a 1935, Hofmann trabaja con Adolf Kellermu­ller en la problematica de la vivienda. Paralelamente, su actividad teòrica y practica en el campo de la arqui­tectura de exposicion le interesa desde el punto de vista de la atmosfera espacial y del ambiente arquitec­tonico, es decir del de su contenido monumental. Entre 1935 y 1945, Hofmann se encuentra en pieno centro del debate sobre la monumentalidad en la arquitectura suiza. La exposicion nacional de 1939, y en particular la "Via suiza,, se convirtio en el simbolo, ampliamente aceptado, de la "version helvética de un arte de construir de nuestro tiempo,.

El recordar la contribucion arquitectonica personal de Hofmann resulta provechoso en una época. en que justamente se desperdician los signos monumentales de la arquitectura y en que el publico considera la cultura arquitectonica con un escepticismo cre­ciente.

Oriol Bohigas y José Agustin Goytisolo, a proposito de Barcelona olimpica, p. 125

Segun Bohigas, los proyectos a realizarse para los Juegos Olimpicos de 1992 presentan una oportun idad sin par para solucionar viejos problemas urbanos de Barcelona. En especial , debera cambiarse la estruc­tura de la ciudad para que ésta recobre su contacto con el Mediterraneo. El proyecto urbanistico de los Juegos se centra en cuatro puntos que, debido a su situacion entre la parte ordenada y la parte caotica de la ciudad, son determinantes. El proyecto urbano comprende dos partes: el an ilio olimpico (coordinado por Federico Correa y Alfonso Mila) y la villa olimpica (coordinada por el taller de Bohigas). El primero comprende el centro deportivo, el nuevo estadio, el palacio de deportes, el pabellon de prensa y la piscina. Entre la villa olimpica, que constituira un nuevo bar rio, y el estadio, un enlace permitira recuperar el frente mariti ma.

La concepcion urbanistica que piensa aplicar en la villa olimpica parte de la manzana cerrada y la calle corredar, dos elementos eliminados del urbanismo moderno y que deben ser reintroducidos. Utilizando una " teoria del casi, (calles casi corredores, manza­nas casi cerradas) !rata de obtener contradicciones de loda indole y una mayor expresividad arquitectònica. Para ilustrar este concepto, presenta varios de sus proyectos. En el barrio de Barceloneta, una manzana casi cerrada de viviendas con una plaza atravesada por una calle da un nuevo sentido a este sector de la ciudad. En Molete, una gran manzana constituye la suma de las tipologias caracteristicas del movimiento moderno. En un bar rio horrible de Pamplona, una plaza publica cuadrada permite rehabilitar la imagen de la ciudad y ofrecer al habitante la posibilidad de identif i­carse con ella.

Page 5: RCHITECTUR...Dupré et Octante. 42. rue de Berri (88 ). Librairie Ormezzano. 189. rue du Faubourg Saint Antoine (11"). Cité des Sciences. avenue Corentin-Cariou (198 ) . Printemps

RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS

A Armstrong : Plafonds . Artémide: Luminaires

B Batimat-lnterclimat: Salons Buchtal: Céramiques . .

c

D

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R

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T

u

Carbolux: Couverture transparente . Ciolino: Mobilier de bureaux Clen (Polyandre): Mobilier de bureaux

Décoplante: Location, entretien, vente de plantes vertes Desvres: Céramiques sols et murs . Dupont de Nemours: Fibre synthétique pour revètement de sol ............................................ .

Erco: Luminaires ......... . Europhane: LuminaiJes Eyrolles (Librairie): Edition

Faber-France : Stores Fantoni: Mobilier de bureaux . Fiera Internazionale di Genova: Foire lnternationale de Gènes .. Flammarion : Édition ... . .... . ........ .

Gaz de France: Servi ce pubi i c ............... . . . .... .. . Gori-France: Traitement-du bois et protection ... .... . .. . . Grandform: Baignoire balnéothérapie Guide d' Architecture de Paris:

Maaf: Mutuelle d'assurances Manade: Accessoires de bureaux ... . Mathys: Revétements, étanchéité ... . . ..... . .. . .... . . . . Mekanik: Structures modulaires .... .. . .. . . . . . .. .. . . . . . . Microplus: Agenda électronique ... . . . .... . ...... . . .

Péchiney-Batiment: Menuiseries aluminium Phoenix: Étanchéité . . . . . ............ . . Pittsburgh Corning France: lsolation Platres Lafarge: Carreaux de platre ........ . .... . . . . . .. . Print: Stratifiés décoratifs .. . .. ... .. . . . Protis: Mobilier . . . . .... . . . . . . . . . .. . . . .. . .. .

Redland: Tuiles . . . . . ... ...... ........... . Reska: Mobilier de bureaux ........ . Rohm-France: Crépis et peintures à base de résines acryli-ques pures . . . . .... . ... .

Sageret: Annuaire du batiment ............. . .. . . . Schuco: Façades de verre et d'alumium, profilés en aluminium ......... . Sibam: Fermetures et menuiserie bois ......... . . Somfy: Automatisation de tous types de protection sol aires et de fermetures . . . . . . . . . . . . . . ......... . Sommer: Revétements de sols Strafor: Mobilier de bureaux

Technique Sécurité: Système de sécurité .............. . . Techniques et Architecture: Bulletin d'abonnement ..

Numéros disponibles Service lecteurs Guide d'architecture de Paris .

Tram: Structures tridimensionnelles ................ .... .

Ubika: Sécurité domestique ........... . . .. ..... . . . .. . . . Unifor-France: Mobilier de bureaux . . . ... . ... . . . . ... . .

V Vinco: Mobilier de bureaux . .

14, 15 148, 149, 155

160 2

33 40 45

163 35

37

6,7 2"C 150

42 1

164 151

166, 167 38

158 43,44

162 41 34 32

161

16 157 156

36 26

15!' ..

31

164

10, 11,27 28,29

39 4

18, 19

163 141, 170 . 141, 165 169, 170

43,44 30

161 ' 22, 23