rapport sur la situation économique et sociale de la région de...

REPUBLIQUE DU SENEGAL REGION DE KOLDA

Comité Technique Préparatoire du Conseil interministériel et du Conseil des ministres décentralisés à Kolda

Rapport sur la situation économique et

sociale de la région de Kolda

Février, 2013

De la région des paradoxes au territoire des convergences 1

Sommaire

1. Kolda, la fiche synoptique ......................................................................................................................... 3

2. Kolda, la région des paradoxes ................................................................................................................. 5

2.1. Un capital humain a fort potentiel, mais sous-valorisé ..................................................................... 5

2.2. Un capital naturel disponible, mais fortement menacé .................................................................... 8

2.3. Un capital physique faible, mais aussi mal entretenu ..................................................................... 11

3. Kolda, vers le territoire des convergences .............................................................................................. 13

3.1. Une vision pour un développement territorial ............................................................................... 13

3.2. Des options stratégiques du developpement territorial ................................................................. 13

3.2.1. Pour la valorisation du capital humain .................................................................................... 13

3.2.2. Pour la valorisation du capital naturel .................................................................................... 15

3.2.3. Pour la valorisation du capital physique .................................................................................. 16

3.2.4. Pour l’optimisation des pôles de croissance et d’équilibre du territoire ................................ 17

4. Kolda, le coût de la réhabilitation pour l’émergence .............................................................................. 19

4.1. En lien avec la valorisation du capital humain ................................................................................ 19

4.1.1. Option stratégique 01. Construire des systèmes d’éducation et de recherche orientés vers le développement de capacités locales de valorisation durable des ressources naturelles et physiques . 19

4.1.2. Option stratégique 2 - Développer des systèmes de santé, de protection sociale et de cadre

de vie démocratiques et écologiques. ..................................................................................................... 20

4.1.3. Option stratégique 3 - Construire une capacité de coexistence harmonieuse et mutuellement

bénéfique entre les communautés et entre les communautés et leur environnement. ........................ 23

4.2. En lien avec la valorisation du capital naturel ................................................................................. 25

4.2.1. Option stratégique 4 – Planifier le développement territorial afin de faire de la région de

Kolda un grenier pourvoyeur de produits biologiques de qualité pour le Sénégal et le reste du monde.

25

4.2.2. Option stratégique 5 - Promouvoir un label agroalimentaire fondé sur les valeurs de culture

et de terroir de la région de Kolda. ......................................................................................................... 26

4.2.3. Option stratégique 6 - Construire une capacité régionale de génération d’emplois verts

décents à partir de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et des services. ................................... 27

4.2.4. Option stratégique 7 - Préserver et valoriser l’environnement vecteur d’un positionnement

touristique ciblé (écotourisme). .............................................................................................................. 30

4.3. En lien avec la valorisation du capital physique .............................................................................. 31

4.3.1. Option stratégique 8 – Développer la mobilité territoriale et renforcer l’articulation entre la

région et les territoires limitrophes. ....................................................................................................... 31

4.3.2. Option stratégique 9 – Développer un accès efficace et équitable aux équipements et

services et de qualité. ............................................................................................................................. 32

4.4. En lien avec l’optimisation des pôles de croissance et d’équilibre ................................................. 33

4.4.1. Option Stratégique 11 : Articuler les différents échelons de territoires pour réaliser les solidarités économiques et renforcer la paix et la sécurité .................................................................... 33


4.4.2. Option Stratégique 12 : Développer l’attractivité des grands pôles économiques, climatiques et religieuses, et faciliter l’émergence de nouveaux pôles potentiels .................................................... 34

5. Kolda, la matrice de mesure du chemin de l’émergence ........................................................................ 35

5.1.1. Option stratégique 01. Construire des systèmes d’éducation et de recherche orientés vers le développement de capacités locales de valorisation durable des ressources naturelles et physiques . 35

5.1.2. Option stratégique 2 - Développer des systèmes de santé, de protection sociale et de cadre

de vie démocratiques et écologiques. ..................................................................................................... 35

5.1.3. Option stratégique 3 - Construire une capacité de coexistence harmonieuse et mutuellement

bénéfique entre les communautés et entre les communautés et leur environnement. ........................ 36

5.2. En lien avec la valorisation du capital naturel ................................................................................. 37

5.2.1. Option stratégique 4 - Faire de la région de Kolda un grenier pourvoyeur de produits

biologiques de qualité pour le Sénégal et le reste du monde. ............................................................... 37

5.2.2. Option stratégique 5 - Promouvoir un label agroalimentaire fondé sur les valeurs de culture

et de terroir de la région de Kolda. ......................................................................................................... 37

5.2.3. Option stratégique 6 - Construire une capacité régionale de génération d’emplois verts

décents à partir de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et des services. ................................... 38

5.2.4. Option stratégique 7 - Préserver et valoriser l’environnement vecteur d’un positionnement

touristique ciblé (écotourisme). .............................................................................................................. 38

5.3. En lien avec la valorisation du capital physique .............................................................................. 38

5.3.1. Option stratégique 8 – Développer la mobilité territoriale et renforcer l’articulation entre la

région et les territoires limitrophes. ....................................................................................................... 38

5.3.2. Option stratégique 9 – Développer un accès efficace et équitable aux équipements et

services et de qualité. ............................................................................................................................. 39


1. KOLDA, LA FICHE SYNOPTIQUE

UNE REGION ASSEZ RICHE SUR UNE POSITION GEOSTRATEGIQUE

Domaines Rubriques Données Observations

Caracté- -ristiques physiques

Limites administratives

Superficie: 13 718 Km2. Limitée au nord par la Gambie, à l’est par la région de Tambacounda, à l’ouest par la région de Sédhiou et au sud la Guinée Bissau et la Guinée Conakry.

La région de Kolda est située au Sud du Sénégal, dans la Casamance naturelle et plus précisément en moyenne et haute Casamance. Elle est située entre 12°20 et 13°40 de latitude Nord, et 13° et 16° de longitude Ouest. Elle occupe une position excentrée par rapport aux grands centres du pays, notamment Dakar, la capitale du Sénégal

Relief et types de sol

03 unités de reliefs : 1) les plateaux aptes à la culture sous pluie (arachide, mil, maïs, coton, etc.), 2) les versants et 3) les bas-fonds (riziculture, au maraîchage et à l'arboriculture).

Le Relief est constitué de grés sablo-argileux formant des plateaux avec une végétation naturelle abondante (savane ou forêt claire), entrecoupées de vallées dans lesquelles se trouvent les rizières et les pâturages de bas-fonds

Climat Le climat est de type soudano guinéen, avec une saison pluvieuse de juin en octobre et une saison sèche de novembre à mai.

Les températures moyennes mensuelles les plus basses sont enregistrées entre décembre et janvier et varient entre 25 à 30°C, les plus élevées sont notées entre mars et septembre avec des variations de 30 à 40°C

Pluviométrie Les précipitations moyennes varient de 700 à 1300 mm.

une intensité maximale de la pluviométrie est observée en août et septembre. Et les pluies évoluent de l’Est vers l’Ouest

Ressources en eau

Le fleuve Casamance et ses affluents : le marigot de Saré Kouyatel et le Soungrougrou, sur la rive droite, le Thiango Dianguina, le Khorine et le Dioulacolon sur la rive gauche.

La nappe Maestrichienne est accessible à moins de 160 mètres au Centre-Sud et au Sud-Est de la région, tandis que la nappe lutétienne est exploitable à moins de 60 mètres à l'ouest avec des débits variant de 200 à 300 m3/heure. Les barrages de Ndiandouba et de l’Anambé érigés respectivement sur ces cours d’eau ont sensiblement transformé la zone, qui dispose désormais de l’eau de façon permanente

Découpage administratif

Départements 03 Kolda Medina Yoro Foulah Vélingara

Ce nouveau découpage résulte de la régionalisation du département de Sédhiou instituée par le décret n° 008 du 02 février 2008

Communes 9 Kolda (Kolda, Dabo, Salikégné, Saré Yoba Diéga), MYF (Medina Yoro Foulah, Pata), Vélingara (Vélingara, KounKané, Diaobé-Kabendou)

Arrondisse-ments

9 Kolda (Dabo, Dioulacolon, Mampatim), MYF (Fafacourou, Niaming, Ndorma), VÉLINGARA (Bonkonto, Pakour, Saré Coly Sallé)

Communautés rurales

31 Kolda (11 CR et 634 villages), Médina Yoro Foulah (9 CR et 457 villages), Vélingara (11 CR et 498 villages)

Population Taille 620 013 habitants Kolda (233 500 à 38%) Médina Yoro Foulah (115 450 à 18%) Vélingara (271 064 à 44%)

Densité 45hbts/km2 Kolda (65) MYF (25) Vélingara (50)


Composition ethnique

Peulhs (75% ), Manding (7,31%), Wolofs (7,22%), Sarakolés (2,33%), Diolas (1,36%), Serer (1,10%), Autres (5,55%).

Au total ce sont 25 éthnies et nationalités qui cohabitent dans la région.

Composition religieuse

Activités économiques

Activités phares Agriculture Elevage Exploitation forestière Commerce

L’activité agricole qui mobilise plus de 80% des actifs de la région pendant deux à trois mois l’année, assure près de 70 à 80% des revenus des producteurs et joue un rôle prépondérant et dynamique dans l’alimentation des populations.

Activités secondaires

Industries, Mines Artisanat Chasse, Tourisme Commerce

Organisation sociale

Cadres de concertation existants

Conférence d'Harmonisation Cadre de Concertation et d’Harmonisation des Interventions Commission de Planification Elargie Table des Filières Acteurs Non Etatiques

Accès aux services sociaux de base

Taux brut de préscolarisation

7,8

Taux brut de scolarisation

110,5

Taux de morbidité globale

0,16

Accouchement assisté

33%

Nombre de malades du SIDA pris en charge

304 Représentant 77% des personnes dépistées positives (Données SES 2010.)

Taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain

21% Taux d'accès à l'eau potable par le réseau d’adduction d'eau

Taux d’accès à l’eau potable en milieu rural

45% Pour le taux d’accès aux puits modernes, c’est le département de Kolda qui vient en tête avec un taux de 29.6%, suivi du département de Vélingara avec un taux de 23.3%, et enfin vient le département de Médina Yéro Foulah avec un taux d’accès de 17.1% (données SES2010)

Taux d’accès à l’assainissement en milieu urbain

Taux d’accès à l’assainissement en milieu rural

8,10% Ce résultat est largement inférieur à la moyenne nationale qui est de 29% sur la période estimée.


2. KOLDA, LA REGION DES PARADOXES

LES REALITES D’UNE REGION OU RICHESSE ET PAUVRETE SE COTOIENT DU FAIT DES LIMITES DES

STRATEGIES DE VALORISATION DU CAPITAL HUMAIN, NATUREL ET PHYSIQUE ET D’OPTIMISATION DES

POLES DE CROISSANCE ET D’EQUILIBRE DU TERRITOIRE

2.1. UN CAPITAL HUMAIN A FORT POTENTIEL, MAIS SOUS-VALORISÉ La tendance évolutive de la population de la région de Kolda indique une progression, en moyenne, de 35% tous les 10 ans. Ainsi, à 2037, par rapport à 2011, la croissance naturelle de la population aura presque doublé (1 242 499 habitants) et serait accentuée par un important flux migratoire (attirance des

ressources naturelles de la région). Cette évolution, avec une forte proportion d’enfants et de jeunes (57,86% ont moins de 20 ans), indique clairement une augmentation et une diversification de la demande en services sociaux de base. Ici, la santé, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes seraient de grands défis à relever. La situation actuelle est rendue plus difficile avec le taux de dépendance élevé qui renseigne sur la charge pesant sur la population potentiellement active (15 à 64 ans) par rapport aux jeunes (moins de 15 ans) et aux personnes du troisième âge (65 ans et plus).

Ainsi, une attention particulière devra être portée sur : i) la structure de la pyramide des âges régionale qui pourrait être une arme à double tranchant; ii) la forte pression sur le capital naturel qui sera accentuée par le développement d’une migration foncière ; iii) la faiblesse actuelle du capital physique. La répartition spatiale de la population montre une disparité entre les trois départements de la région. En effet, le département de Vélingara est le plus peuplé avec 44% de population résidente, suivi de Kolda (38%) et de Medina Yoro Foulah, nouvellement créé, avec 18%. Dans la même structure, en 2011, 79% de la population vit actuellement en milieu rural contre un taux d’urbanisation établi à 21%. Cette situation devrait fortement évoluer du fait de la communalisation intégrale envisagée par le gouvernement du Sénégal.

La région de Kolda appartient à l’ancien empire du Gabou qui s'étendait des régions du sud du fleuve Gambie, aujourd'hui la Casamance, jusqu'au nord de l'actuelle Guinée-Bissau. Du 13ième au 19ième siècle, l’histoire du Gabou est marquée par

des conquêtes occasionnant des mouvements de populations et un brassage ethnique des peuples originaires du Fouta Djallon et de Gabou (Guinée Bissao). A partir du XVième siècle, le Gabou se diversifie davantage en s’ouvrant au grand commerce atlantique par voie de passage entre l’intérieur et la côte. Le nouveau territoire de Kolda, suite à la réforme du 10 juillet 2008, est resté dans ce sillage et présente une configuration ethnique avec plus de 75% de Peulhs vivant avec des Manding et des Wolofs qui font respectivement 7,31% et 7,22%. En plus, vingt autres minorités ethniques et nationalités sont

UNE DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE

PREOCCUPANTE ET UNE

REPARTITION TERRITORIALE

DESEQUILIBREE.

UN TERRITOIRE CHARGE D’HISTOIRE

MAIS A LA RECHERCHE D’UN

CONSTRUIT SOCIAL.


dénombrées dans la région pour un total de 10%. Ces statistiques indiquent une diversité de la population avec un passé différent pour déterminer une hétérogénéité de la réalité sociale de chacun et préjuger d’un présent fondamentalement conflictuel. Cette réalité n’explique-t-elle pas la prolifération des « Saré » et des « Sinthiang » (établissement humain de petite taille dont la dénomination est associée souvent au prénom du fondateur) ? Dès lors, le territoire étant associé à un fait humain impliquant un construit social (une identité et un vécu) oblige à identifier le lien commun (ce qui est commun à un groupe d’individus) qui fonde le projet de société voulu par ses occupants. Toutefois, s’il ne fait pas l’objet de reconnaissance et de fierté, ce réservoir commun (caractérisation de la société en terme de traits distinctifs, de mode de vie, droits fondamentaux, système de valeurs, de traditions et croyances) est rendu vide, ne favorise plus la vie en commun et construit ainsi le siège de l’extraversion face au choc des civilisations. Le besoin de faciliter le construit social doit inciter à prendre en charge cette réalité sociale qui, in fine, détermine les manières de penser, de sentir et d’agir. Dans la région, il existe un patrimoine culturel riche et varié, des sites et monuments historiques. Cependant, la valorisation de ce patrimoine est limitée du fait de i) l’absence d’espace d’expressions culturelles, ii) la dégradation des sites et monuments historiques, iii) l’absence d’un calendrier régulier pour les manifestations culturelles, iv) le manque d’initiatives des Collectivités Locales. Cette situation ne freine-t-elle pas la recherche du construit social à travers l’identification des éléments constitutifs du réservoir commun à la population?

Au plan du niveau de développement, la région de Kolda enregistre un taux de pauvreté de 76,6% contre une moyenne nationale de 46,7%, selon les résultats de l’ESPS de 2011. Cela signifie que plus de trois quart de la population régionale vivent en dessous du seuil de

pauvreté. Au plan du profil régional de la pauvreté, l’accès aux services sociaux de base évalué en 2011, reste encore problématique. Le système éducatif tel qu’appliqué dans la région n’a pas encore permis à chaque enfant ou adulte d'effectuer des études générales jusqu'à l'enseignement supérieur ou d'accéder à une formation professionnelle et technique adéquate. En effet, selon les statistiques de l’année scolaire 2011, 44% des enfants n’achèvent pas leur cycle scolaire dans l’élémentaire, 34% abandonnent les études dans le secondaire, 67 % ne réussissent pas au BFEM et 74% au baccalauréat. D’après l’EDS IV), 49,8% des hommes et 68,3% des femmes (âgés de six et plus) n’ont reçu aucune instruction. Dans le même sillage, en 2011, le taux des abris provisoires reste encore important (33,71% à l’élémentaire et 39.13% au moyen secondaire) dans une région à forte pluviométrie. Pratiquée en 2011 dans 206 structures avec un effectif de 7 173, dont la plupart (95%) est constituée de femmes, l’éducation non formelle (écoles communautaires de base et les centres d’alphabétisation) peine à combler le taux d’analphabétisme encore établi à 60%. Sur la même période, la formation technique professionnelle se fait dans 7 structures dont 4 publiques et 3 privées qui ont permis à 475 jeunes (en majorité des filles) de se former. Malheureusement, l’essentiel des formations n’est pas adapté aux besoins des territoires. En 2011, les résultats du système de santé régional indiquent encore le besoin de fournir des efforts quantitatifs et qualitatifs. En fait, les taux de couverture de la région en infrastructures sanitaires (1 hôpital pour 620 013 habitants, 1 centre de santé pour 206 671 habitants, 1 poste de santé pour 13 192 habitants) sont très loin des normes établies par l’OMS. Au niveau des structures publiques, le personnel existant est estimé à 1 agent de santé pour 1 582 habitants, 1sage-femme pour 7558 en âge de reproduction au lieu de 300, 1 médecin pour 56 364 au lieu de 10000. L’essentiel des chirurgiens (5/6) sont en service au Centre Hospitalier de Kolda. Pour rationaliser les ratios en personnel de santé, il est nécessaire de mettre à disposition 53 médecins, 48 infirmiers, 70 sages-femmes et autant de gynécologues). L’Enquête Démographique et de Santé V, réalisée en 2010-2011 par l’ANSD fournit d’autres indicateurs alarmants : 57% des accouchements sont effectués hors des structures sanitaires, 44% des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance, 7% des enfants de moins de 5 ans sont émaciés, 26% des enfants de moins de 5 ans accusent une insuffisance pondérale, 83% des enfants de 6 à 59 mois sont anémiés. Dans la région de Kolda, le taux de mortalité infanto-juvénile est établi à 145%0. Les résultats de l’EDS montrent aussi que 2,4 % des adultes (hommes/femmes) sont séropositifs contre un taux national de 0,7%.

DE FAIBLES RESULTATS EN TERMES

D’INDICATEURS DE

DEVELOPPEMENT HUMAIN.


L’accès global des populations à l’eau potable et à l’assainissement influe sur la situation sanitaire des populations. Le taux d’accès global à l’eau dans la région de Kolda est de 43.3% sur une moyenne nationale de 81.10% et l’accès par AEP est de 15% sur une moyenne nationale de 64%. Sur la base des données d’inventaire de 2011, le taux de couverture géographique global à l’eau potable dans la région de Kolda a été établi à 35.95%. On relève 21 localités (33%) de plus de 1000 habitants qui n’ont pas accès à l’eau potable et 27 localités (54%) de +1000 habitants qui n’ont pas accès par AEP. Sur la même période, la moyenne régionale du taux d’accès des ménages à l’assainissement amélioré est estimée à seulement 5%, nettement en dessous de la moyenne nationale établie à 34,3 %(Revue Annuelle PEPAM 2012). Etabli à 57 %, le taux d'équipement en édicules publics des infrastructures socio-économiques cache des disparités surtout au niveau des écoles, si l’on tient compte des ratios (effectif / cabine) dans chaque Edicule Public. L’accès aux produits de consommation est assez difficile du fait que le secteur du commerce régional soit dominé par l’informel qui étouffe le commerce légal fortement concurrencé (contrebande, fraude). En 2012, la région compte : 21 marchés dont 13 sont hebdomadaires, 707 commerçants dans tous les secteurs d’activités. L’enclavement de la région et de certaines zones de production et l’absence d’infrastructures de conservation et de transformation des produits locaux rendent la situation plus difficile. Ainsi, l’amélioration des systèmes de distribution, la stabilisation des prix des denrées de grande consommation et le contrôle de qualité des produits de consommation restent une préoccupation.

La pratique du sport participe de l’épanouissement de l’être humain au sens de l’éducation physique et

intellectuelle (divertissement, plaisir physique ou de l'esprit). Dans la région de Kolda, en 2011, l’inventaire des infrastructures et des équipements existants, indique un important déséquilibre entre l’offre et la demande. Dans le MYF, la situation établit une absence totale d’infrastructures et d’équipements sportifs. Pour les populations, un cadre de vie adéquat est aussi indiqué par la disponibilité de l’énergie. En 2011, dans la région de Kolda, seuls 21% des ménages ont accès à l’énergie électrique dont le service est très insuffisant du fait des coupures intempestives, et une indisponibilité de l’éclairage public à des heures tardives. Les statistiques de 2002 montraient que la lampe tempête (44%) et la lampe à pétrole (38,7%) constituent les modes d’éclairage les plus utilisés par les ménages. Les combustibles constituent la principale source d’énergie domestique occasionnant ainsi une dégradation profonde et continue des ressources forestières. Plus de 91% des ménages de la région utilisent le bois comme source d’énergie contre seulement 1,6% pour le gaz butane. Concernant les télécommunications, aucune donnée d’enquête récente n’est disponible sur le secteur, dans la région de Kolda. Les données disponibles datent de 2002. D’après les données du RPGH 3, le taux de couverture téléphonique des ménages est très faible avec 0,3% pour la région. Le taux d’accès à l’ordinateur et aux technologies de l’information et de la communication tourne autour de 0,10% des ménages, en particulier en zone urbaine. La situation de l’emploi dans la région n’est pas bien maîtrisée. Les données de 2002 établissent le taux d’occupation des actifs à 34,40%. Les structures immatriculés au NINEA sont au nombre de 248 en 2011.

Il n’y a pas de données indicatives sur le secteur informel. Or, ce secteur est, de loin, le plus gros pourvoyeur d’emplois dans la région. Les contraintes répertoriées sont : l’absence d’industries et de

PME-PMI, le manque d’encadrement et le faible accès au financement et le déficit de qualification des jeunes et des femmes en rapport avec la valorisation des potentialités de la région.

L’analyse de la situation de l’équité et de l’égalité de genre pose globalement la question des rapports sociaux entre les acteurs du développement local. Ces rapports sociaux laissent entrevoir des inégalités en défaveurs de certaines couches sociales, notamment les personnes vivant avec handicap, les jeunes et les femmes. Le conflit en Casamance avec son corollaire (insécurité) a entrainé l’abandon des champs de culture, le déplacement des populations, la destruction des infrastructures sociales de bases et a contribué à accentuer ainsi ces inégalités. En effet, les femmes, le plus souvent, exclues des centres de décision, ont davantage du mal à accéder aux ressources (dont la terre) et vivent pour l’essentiel des conditions de vie particulièrement précaire.


En guise de synthèse sur ce point, il souligner que les investissements publics et le niveau de contribution des CL sont encore trop faibles pour espérer pallier le déficit en infrastructures et équipements d’enseignement, de santé, de sport, de culture, d’hydraulique, d’assainissement et d’énergie, d’ici 2015, et gagner surtout le pari de la qualité, de la gestion des systèmes établis et de la durabilité des services offerts. La planification des besoins, encore disparate, ne se fonde pas sur une bonne connaissance de la demande et ne favorise pas l’organisation de la mutualisation des ressources disponibles en vue de renforcer l’efficacité des interventions dans les secteurs concernés. D’une manière générale, les réalisations d’infrastructures et le personnel de services sont mal répartis sur les territoires considérés. Le coût des services, en rapport avec le niveau de pauvreté prévalant dans la région, est relativement cher et entraine le boycotte de la demande. Egalement, le dispositif de suivi -évaluation, s’il existe, n’est pas partagé et approprié par l’ensemble des parties prenantes. Les faibles résultats de développement évoqués ci-dessus s’expliquent par les nombreuses contraintes repérables dans les secteurs d’appui et générateurs de richesses et de sécurité alimentaire. A cela, il faut ajouter les limites dans la prise en charge des mesures d’accompagnement (l’équité de genre, l’emploi, les dynamiques transfrontalières).

2.2. UN CAPITAL NATUREL DISPONIBLE, MAIS FORTEMENT MENACE L’agriculture, en dépit du fait qu’elle mobilise plus de 80 % des actifs de la région, dont elle assure de 70 à 80 % des revenus, est encore très loin de réaliser tout son potentiel contributif dans l’alimentation des populations et, généralement, le développement économique de la région. Certes, elle bénéfice d’une bonne disponibilité en sols fertiles, d’une bonne pluviométrie (moyenne de 1100 mm), d’une réelle densité du

réseau hydrographique et d’un accès relativement facile (dans certaines zones) aux nappes et d’une diversité des spéculations pratiquées: cultures céréalières (mil, maïs, riz, sorgho, fonio), cultures de rentes (arachide, coton, sésame), exploitations fruitières (anacardier, manguier, oranger, citronnier) maraîchage (légumes). Mais, actuellement, seuls 25% des surfaces cultivables de la région sont exploitées. Un actif rural exploite en moyenne 0.9 ha de céréales et 0,69 ha de culture de rente, soit 1,54 ha/actif. Et, même si on a pu noter, ces dernières années, une évolution, à la hausse, de la production céréalière, par exemple, (celle-ci passant de 134 000 à 178 826 tonnes, entre 2007 et 2009), les performances, en termes de couverture des besoins alimentaires sont encore en-deçà des objectifs indiqués dans tous les documents de prospective, tels que le DSRP, la SCA ou le SRAT 1994. Les performances du secteur sont plombées par des contraintes structurelles dont certaines relèvent de l’absence ou de l’inadéquation des options d’aménagement du territoire : i) la faible maitrise de l’eau au niveau de l’Anambé (5000 ha sur un potentiel irrigable de 16 000 ha) ; ii) l’insuffisant accès aux institutions de financement du crédit agricole ; iii) l’enclavement interne ; iv) le manque d’infrastructures de stockage et de transformation ; v) les faibles disponibilités en ressources humaines capables de valoriser le potentiel agricole local ; vi) l’exode rural qui prive les zones de production agricole de forces de travail ; vii) l’ineffectivité de politiques de prospective agricoles adossées à un schéma régional d’aménagement du territoire.

L’élevage est aussi très loin de réaliser tout son potentiel, en dépit de plusieurs facteurs naturels favorables : biomasse en abondance, réseau hydrographique étendu et varié, résidus de récoltes offerts. Néanmoins, l’évolution des effectifs du cheptel est assez régulière entre 2005 et 2009, sauf pour les bovins qui ont chuté entre 2008

(462 000 têtes) et 2009 (447 863 têtes). La production de miel était, elle, estimée à 113 tonnes en 2009 contre 200 tonnes en 2008 et 110,9 tonnes en 2007. Concernant la production de lait, il faut reconnaitre l’absence de statistiques fiables. Cependant, les résultats des études réalisées dans la région

montrent que les filières lait, viande et miel font partie des plus porteuses de croissance. La valorisation

de ce capital pastoral bute sur des contraintes, dont la traduction en termes de problématiques

d’aménagement du territoire, renvoie à: i) l’insuffisance des infrastructures de conservation et de

transformation adéquates; ii) l’enclavement interne et externe de la région ; iii) les faibles disponibilités

en ressources humaines capables de développer une économie pastorale à la mesure des potentialités

UN CAPITAL AGRICOLE SOUS-VALORISE

ET DES MODES DE PRODUCTION QUI NE

PRESERVENT PAS LES BESOINS

ALIMENTAIRES ET ECONOMIQUES DES

GENERATIONS FUTURES.

UNE ECONOMIE PASTORALE A

HAUT POTENTIEL DE PRODUCTION

NON ENCORE VALORISE


disponibles dans la région ; iv) l’insécurité du capital liée à la porosité des frontières, au faible maillage

sécuritaire, favorisant les vols du bétail, au déficit d’infrastructures de santé animale ; v) l’insuffisant

accès aux institutions de financement du crédit agricole ; vi) l’insuffisance et l’inadéquation (lorsqu’ils

existent) des parcours de bétails, alors que les modes d’exploitation sont encore largement extensifs.

La pêche et l’aquaculture offrent, elles aussi, de réelles possibilités,

insuffisamment exploitées, pour développer la pêche continentale et

l’aquaculture. La nature est relativement généreuse, avec une densité

du réseau hydrographique et l’existence de zones favorables à la culture du poisson. La pêche

continentale est principalement pratiquée dans le fleuve Casamance, le Koulountou, l’Anambé et la

Kayanga ; sa production actuelle (cf. statistiques du Service régional de la pêche de l’année « 2012 »)

est d’un peu plus de 145 tonnes et peut être estimée à plus de 200 tonnes, si le Service parvient à faire

un recensement plus exhaustif des données, y compris celles encore inconnues du département de Médina

Yéro Foula. Aussi, le fleuve Casamance offre-t-il de réelles possibilités de développement de la

pisciculture. La valorisation de ce capital est freinée par : i) l’insuffisante vulgarisation des potentialités

piscicoles ; ii) l’exigüité des zones de pêche et la dégradation des plans d’eau continentaux

(ensablement, pollution et eutrophisation) et l’absence et/ou inadéquation d’infrastructures de

débarquement, de conditionnement et de conservation; iii) les faibles disponibilités en ressources

humaines capables de développer une économie piscicole à la mesure des potentialités disponibles dans

la région ; iv) l’inorganisation, le sous-équipement et l’insuffisant accès aux institutions de financement du

crédit agricole des acteurs de la filière; v) l’obsolescence de la règlementation de la pêche et le manque

de respect de l’actuelle.

La foresterie occupe une place importante dans le développement

économique et social de la région et devrait pouvoir contribuer

pour une part beaucoup plus importante dans la valorisation des

ressources locales. La région couvre une superficie de 2 101 100

ha de forêts dont 334 333 ha sont classés. Les formations forestières recèlent de fortes possibilités de

production de bois d'œuvre, de produits de cueillette, de charbon de bois, de bois de chauffe et de

service. L’exploitation forestière est entièrement domiciliée dans les forêts aménagées. A ce jour, six (06)

forêts aménagées pour une superficie totale de 114 451 ha abritent l’essentiel de l’exploitation

forestière dans la région ; ce qui représente environ 45% du quota national. Au total, ce capital

demeure insuffisamment valorisé, en dépit d’une végétation riche et variée. Il est surtout valorisé, suivant

des modes d’exploitation inadéquates qui n’en assurent ni un impact sur la situation socioéconomique des

populations des zones concernées, ni un usage durable et une préservation pour les générations futures.

Le constat est une dégradation continue des écosystèmes forestiers, une baisse de produits forestiers non

ligneux (madd, gomme mbepp, gomme arabique, huile de palme, etc.). Il y’a un changement de structure

de la végétation, une réduction de sa densité et une faible connaissance du potentiel végétal et sa

dynamique. Les facteurs de dégradation des ressources forestières sont le résultat de diverses pressions

(naturelles, anthropiques, institutionnelles), qui se combinent :i) la non-compensation des dégradations

(déforestation, feux de brousse, sécheresse, baisse des réserves hydriques des sols, érosion éolienne,

hydrique, perte de fertilité des sols, ensablement) imputables aux aléas et aux contraintes anthropiques ;

ii) l’insécurité du capital forestier, liée à la porosité des frontières, et à l’insuffisance et l’inadéquation

des mécanismes de co-surveillance transfrontaliers, favorisant le trafic frauduleux du bois d’œuvre vers

les pays voisins (Gambie) ; iii) la non-maîtrise des zones de colonisation agricole, entraînant des

déforestations consécutives aux poussées démographiques et à l’expansion des terres de culture

(exemple : le déplacement de l’ancien bassin arachidier vers le Médina Yoro Foula) ; iv) l’inadaptation

des instruments et dispositifs de règlementation, incapables de freiner la surexploitation des produits

forestiers ligneux et non ligneux (saignée intense des palmiers, pratiques irrationnelles sur d’autres

produits) ; v) l’insuffisance des capacités (ressources intellectuelles, techniques et organisationnelles) des

Collectivités Locales dans la prise en charge effective des compétences en GRNE qui leurs sont

transférées ; vi) le déficit et l’inadéquation des mécanismes de communication territoriale orientée vers la

préservation durable des ressources naturelles.

Quant au potentiel faunique de la région, il est constitué de gibier à poil et à plume, dont l’exploitation

n’a encore que des effets induits très limités sur les économies locales. Les principales espèces sont le

UN POTENTIEL HALIEUTIQUE ET

AQUACOLE TRES PEU VALORISE.

DES RESSOURCES FORESTIERES ET

FAUNIQUES EN DEGRADATION

CONTINUE ET TRES INSUFFISAMMENT

VALORISEES.


phacochère, le Guib harnaché, les singes, les tourterelles, les francolins, les pintades, les perroquets, les

pigeons verts, etc. Pour ce qui est de l’avifaune, la région constitue une plate-forme assez importante

dans la migration de certaines espèces telles que les cigognes et les anatidés. L’importance et la

diversité des ressources fauniques offrent des opportunités réelles au développement du tourisme

cynégétique dans la région. Ce qui explique l’accroissement des superficies amodiées qui ont dépassé

les 400 000 hectares en 1998, avec plus de dix millions de francs de recettes de chasse versées au

trésor public. Mais globalement, l’apport de ce capital à la création locale de richesses et à

l’amélioration du bien-être des populations, demeure marginal. Ce capital pourrait être mieux valorisé,

si certaines contraintes avaient trouvées des solutions effectives dans le cadre d’un schéma

d’aménagement concerté des territoires : i) la dégradation de l’habitat sauvage liée à diverses actions

anthropiques et à la non-compensation des dégradations imputables aux aléas climatiques ; ii) les

faibles disponibilités en ressources humaines capables de développer un tourisme écologique à la

mesure des potentialités agro-écologiques disponibles dans la région ; iii) l’ineffectivité de politiques de

valorisation durables des ressources fauniques, adossées à un schéma régional d’aménagement du

territoire.

La région de Kolda est largement dotée de ressources en

sols fertiles, le territoire formant des plateaux incisés par un

réseau assez dense de vallées, dans lesquelles les alluvions

fluviales quaternaires se sont entassées. Chaque niveau du

relief correspond à un type de sol : (1) les plateaux sont

constitués de sols ferrugineux tropicaux plus ou moins lessivés généralement localisés dans le

département de Vélingara et de sols ferrugineux tropicaux lessivés, légèrement ferralitiques, surtout

dans le département de Kolda ; ces sols sont aptes à la culture sous pluie (arachide, mil, maïs, coton,

etc..) et à l'élevage; (2) les versants ou dépressions de plateaux ainsi que les bas-fonds sont constitués

de sols hydromorphes et de limons argileux-sableux ; ils sont particulièrement localisés dans le bassin de

l'Anambé et autour des cours d'eau ; ces sols hydromorphes des bas-fonds et versants sont aptes à la

riziculture, au maraîchage et à l'arboriculture, mais demeurent sensibles à l’érosion par ruissellement. Les

facteurs de dégradation du capital de terres de culture sont consécutifs à l’action combinée de plusieurs

facteurs qui s’alimentent de l’absence ou du déficit des politiques d’aménagement des terroirs : i) la

baisse non compensée des réserves hydriques des sols, liée à la baisse de la moyenne pluviométrique, et

consécutive aux années de sécheresse ; ii) l’érosion éolienne et hydrique, ou l’ensablement du fait de la

déforestation et de certaines pratiques inadaptées de culture ; iii) l’insuffisance de la prise en charge de

la délimitation des parcours de bétail, entraînant le surpâturage, la transhumance, et accélérant la

dégradation du fait du piétinement, le tassement des sols, l’émondage abusif ; iv) la poussée de la

colonisation arachidière, au Nord, dans le Médina Yoro Foula, reproduisant les mêmes pratiques

d’agriculture qui ont épuisé les sols du bassin arachidier.

La région de Kolda est naturellement dotée d’immenses ressources en

eaux fluviales et souterraines. Le réseau hydrographique est composé

de la Casamance, du complexe Kayanga-Anambé et des affluents du

fleuve Gambie : Sofaniama et le Koulountou. L'Anambé et la Kayanga,

cours d'eau temporaires, arrosent la zone de Kounkané dans le

département de Vélingara. La nappe Maestrichienne, d'une profondeur voisine de 400 mètres à l'Ouest

de l’axe Sénoba-Bafata, est accessible à moins de 160 mètres au Centre-Sud et au Sud-Est de la

région, tandis que la nappe lutétienne est exploitable à moins de 60 mètres à l'ouest avec des débits

variant de 200 à 300 m3/heure. Cependant, les effets dépressifs non compensés des sécheresses

successives et, surtout, l’exploitation non rationnelle des cours d’eau, conjuguée à la dégradation des

forêts et des sols, sont en train de grever tout ce potentiel hydrique. Les contraintes majeures liées à

l’aménagement du territoire sont : i) l’ensablement et l’obstruction des cours d’eau, et leur érection en

dépotoir ; ii) l’inapplication de la réglementation en matière d’occupation du domaine fluviomaritime ; iii)

la gouvernance inadaptée des écosystèmes fluviaux et lacustres ; iv) les effets non compensés des

aménagements hydroagricoles, le système de drainage défectueux entrainant des phénomènes de

pollutions et de contamination par les produits chimiques (fertilisant pesticides engrais etc.) ; cette

situation est aggravée par le fait que le contrôle de l’entrée, dans le territoire national, des produits

UNE BAISSE TENDANCIELLE DU CAPITAL DE

TERRES AGRICOLES, DU FAIT DES PERTES DE

FERTILITE CONSECUTIVES A LA

DEFORESTATION ET AUX PRATIQUES

AGRICOLES NON DURABLES.

UNE DEGRADATION

PROGRESSIVE DES

RESSOURCES HYDRIQUES.


phytosanitaires, est rendu complexe du fait de la porosité des frontières (avec trois pays : Gambie,

Guinée-Bissau, Guinée Conakry) et du déficit des moyens de contrôle et de vérification de

l’homologation de ces produits.

La région de Kolda ne possède quasiment pas d’unité industrielle, en dépit des énormes potentialités de valorisation des ressources locales. Tout au plus, la SODEFITEX y a-t-elle installé une usine d’égrenage de coton, à Vélingara, d’une capacité d’environ 65 000 Tonnes/an. Et les activités touristiques n’ont pas, aujourd’hui, atteint un niveau de développement et

de complexification qui permettrait de parler d’une industrie touristique. L’enclavement de la région et l’insécurité dans la zone Casamance constituent des facteurs bloquants, en dépit des possibilités d’écoulement des produits qu’offre le marché de Diaobé et des opportunités de mise en place d’unités agro industrielles dans plusieurs sous-secteurs, notamment la transformation des céréales locales, des fruits et légumes, l’habillement, la menuiserie, …

2.3. UN CAPITAL PHYSIQUE FAIBLE, MAIS AUSSI MAL ENTRETENU

La région de Kolda occupe une position géostratégique favorable du fait

qu’elle est un carrefour international et garde les derniéres réserves forestières au plan national avec des milieux écogéographiques particuliers. Sur le plan hydrographique, plusieurs cours d’eaux (Gambie,

Casamance, Rio Geba, Anambé, Kayanga, Koulountou) convergent, offrant au territoire un potentiel d’aménagement important. Malgré ces atouts, le système territorial est désarticulé du fait de la faiblesse des réseaux de communication internes et externes (routier, aérien, fluvial et ferroviaire) qui favorise l’extraversion des flux de polarisation et fragilise les fonctions des établissements humains. Il s’y ajoute les déficits en terme de technologie de la communication ( couverture radio- électrique, TIC). En particulier, le réseau routier ( moins de 2% du réseau national, soit 250 km) , pilier essentiel du système de transport, est marqué par une faible couverture du territoire régional en terme de route bitumée et de pistes praticables en toute saison. La densité de routes revétues tourne autour de 1km/100km2 et est globalement dans un mauvais état. Le département de Médina Yoro Foula et les Bandes Frontalières restent d’accès difficile, particulièrement pendant l’hivernage. Cette situation ne facilite pas aux populations isolées l’accès aux

services sociaux et aux marchés locaux pour l’approvisionnement et la valorisation des productions. Au total,

le problème de mobilité constitue un facteur bloquant le développement régional. L’offre en infrastructure et équipements socio-économiques est bien en-deçà du statut des établissements et ne favorise pas, ainsi, l’accès à des services adéquats et dégrade l’expression du cadre bâti (institutions, édifices publics etc). La couverture sanitaire reste

faible avec un seul hôpital régional sur 13 718 km2 (accessibilité géographique), deux centres de santé et une pharmacie régionale d’approvisionnement. Cette situation place le niveau de couverture sanitaire de la région largement en-deçà des normes OMS. Au plan de l’éducation, on constate les mêmes déficits infrastructurels surtout au niveau secondaire avec des collèges non construits et des abris provisoires dans le primaire et le secondaire. En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, seule 15 % ont accès à une adduction d’eau potable (en 2011), alors qu’aucun établissement humain de la région ne dispose d’un réseau d’assainissement adéquat. En matière d’infrastructures électriques, selon l’EDS IV, seulement 21 % de la population disposent de l’électricité. Concernant la gestion des ordures, aucune collectivité n’est dotée de système de gestion, encore moins de décharge respectant les normes. La réunion des facteurs évoqués ci-dessus réduit fortement l’attractivité des territoires et l’investissement privé.

Le système d’urbanisation régional est déséquilibré. Les villes sont faiblement intégrées et présentent de fortes disparités (taille, fonction, répartition sur le territoire). Sur le plan de l'organisation spatiale des centres urbains, les flux de populations additionnelles

ont des conséquences néfastes sur la structure urbaine. Ils se traduisent par des occupations irrégulières, un déficit en logements et équipements socio-éducatifs et accentuent les conflits et spéculations foncières, surtout qu’il n’existe pas de politique d’habitat planifiée et adaptée au contexte local. Ainsi, les situations suivantes sont notées : i) la forte concentration de la population urbaine dans la capitale régionale, à Médina Gounass et dans le trinôme Diaobé-Kabendou-Kounkane; ii) l’accroissement non planifié des

UN FAIBLE RESEAUX

D’INFRASTRUCTURES SOCIO

ECONOMIQUES.

UNE FAIBLE URBANISATION ET UNE

FORTE DISPERSION

D’ETABLISSEMENTS HUMAINS.

UNE REGION DESARTICULEE ET

DECONNECTEE DU RESTE DU

PAYS.

UNE ABSENCE NOTOIRE

D’INDUSTRIE POUR VALORISER

LE CAPITAL NATUREL


demandes en espace et en services sociaux de base; iii) le caractère rural des villes, le déséquilibre entre les différentes localités et l’absence de véritables pôles de développement économique et social pouvant générer des emplois et créer les conditions d'un développement régional durable ;iv) absence d’une viabilisation des espaces lotis (pas de réseaux d’assainissement et d’adduction d’eau et retard considérable accusé dans la mise en place de l’éclairage électrique. Par ailleurs, toutes les communes et les gros villages sont confrontés à des problèmes de régularisation de lotissement et d’application de politiques urbaines. La population de la région de Kolda fait partie des régions à faible taux d’urbanisation. En effet, en 1988, la population urbaine était estimée à 74 155 habitants, soit 12,5 % du total. En 2011, elle est passée à 130 200 habitants, soit 21% du total régional. Quant à la population rurale (79 %), elle est répartie dans 2500 établissements humains de petites tailles (moins de 2500 habitants) ; cette situation complique l’accès aux services socio-économiques et la sécurité.

La région de Kolda compte 31 Communautés rurales (dont 11 dans le département de Kolda, 9 dans le Département de MYF et 11 dans le département de Vélingara) et 9 communes dont les 7 datent de 2008.

Entre 1978 et 2008, il y a eu une succession de réformes, modifiant les statuts et les fonctions des collectivités locales (établissements humains) sans que des mesures conséquentes ne soient prises pour accompagner la mise en œuvre des nouvelles fonctions. Cette situation se traduit, alors, par : i) les déficits des capacités des acteurs du développement territorial ; ii) la faiblesse des ressources pour le financement du développement territorial ; iii) l’étroitesse de la coproduction des intervenants ; iv) et

l’absence de cadre stratégique de gestion des espaces. Ces déficits ont un impact négatif sur les

capacités des Cl à délivrer des services publics de qualité. Ainsi, l’offre en infrastructures et équipements socio-économiques est très faible, ce qui ne favorise pas l’accès des populations à des services adéquats.

Des zones de contraintes particulières sont identifiées dans la région. Il s’agit de la bande frontalière centre sud (Medina Elhadj) où sévit une situation d’insécurité (présence de mines), de la zone de Bourouco-Pata avec des établissements installés dans les forêts

classées, de la zone tampon du Niokolo, et enfin du département de Médina Yoro Foula, nouvellement créé et qui est dans un état de dénuement total.

DES COLLECTIVITES LOCALES

FAIBLEMENT DOTEES.

DES ZONES DE CONTRAINTES LIEES A

LA SITUATION SECURITAIRE DANS

CERTAINES PARTIES DE LA REGION.


3. KOLDA, VERS LE TERRITOIRE DES CONVERGENCES

3.1. UNE VISION POUR UN DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL

LE PASSAGE DE L’URGENCE A L’ANTICIPATION EN S’OUVRANT DES PERSPECTIVES D’ACTIONS FINALISEES

PAR UN PROJET GLOBAL La Prospective Sénégal 2035 propose une stratégie qui met la société sénégalaise sur une trajectoire

d’émergence. Ainsi, le futur auquel le pays aspire devrait s’articuler autour de la consolidation du processus

démocratique et des valeurs éthiques, de l’achèvement du processus de la décentralisation pour mieux impliquer

les populations dans la prise de décisions, la promotion du secteur privé pour la réalisation d’une croissance

économique forte et durable, la réduction des inégalités sociales et l’insertion harmonieuse du pays dans la

mondialisation.

La Stratégie Nationale de Développement Economique et Social s’articule à une vision de la société sénégalaise

reposant sur la finalité d’une « émergence dans la solidarité intra et intergénérationnelle ». « L’émergence dans la

solidarité concilie la responsabilité et la liberté, l’efficacité et la justice et enfin, l’économique et le social». Ainsi,

son axe 3 relatif à « Gouvernance, institutions, paix et sécurité », cible les objectifs stratégiques suivants : i)

promouvoir la viabilité des territoires et des pôles de développement, avec le développement de pôles

économiques intégrés, la territorialisation des politiques publiques, la valorisation des potentialités des entités éco-

géographiques.

C’est dans ce cheminement, que la vision du développement territorial de Kolda s’est construite, mais dans un contexte où les défis écologiques sont perçus, pour le monde et pour le pays, comme étant le coeur des processus de développement pour ce troisième millénaire. Le région de Kolda prend ainsi conscience de ses énormes potentialités, en ressources naturelles, mais surtouti de la fragilité de celles-ci. Les autorités locales sont également conscientes de leur responsabilité envers les générations actuelles et envers les générations futures et décident d’infléchir les politiques de développement de la région sur le CHEMIN DE L’ANTICIPATION. Cette ambition se construira autour d’un projet global de changement à moyen et long terme dont les lignes de mire sont :

LE DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS LOCALES D’INTERVENTION DURABLE SUR LA SOCIÉTÉ ET SUR LE MILIEU;

LA PROMOTION D’UNE ÉCONOMIE LOCALE COMPÉTITIVE ET ÉCOLOGIQUE;

LA PROMOTION DE MODÈLES DURABLES DE CONSTRUCTION DES ACTIFS DU TERRITOIRE;

LA CONSTRUCTION DURABLE D’UN TERRITOIRE OUVERT ET DYNAMIQUE.

Dès lors, le futur voulu par les populations de la région de Kolda se traduit ainsi : «PROMOUVOIR UN

DEVELOPPEMENT HARMONIEUX DE LA REGION DE KOLDA, QUI FAVORISE UNE GESTION DURABLE DE SES RESSOURCES

NATURELLES, RENFORCE SON IDENTITE REGIONALE TOUT EN REVELANT SON ANCRAGE A UN TERRITOIRE NATIONAL ET SOUS

REGIONAL COMMUN, PROMEUT LA QUALITE DE VIE DE L’ENSEMBLE DES CITOYENS ET LA VALORISATION DU CAPITAL HUMAIN ».

3.2. DES OPTIONS STRATÉGIQUES DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL

3.2.1. POUR LA VALORISATION DU CAPITAL HUMAIN

LE DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS LOCALES D’INTERVENTION DURABLE SUR LA SOCIÉTÉ ET SUR LE MILIEU Le futur voulu par les acteurs de la région indique le besoin de faire renaître une conscience collective qui se cristallisera autour des enjeux du moment (économie verte, mondialisation, transfrontalité et migration). En réalité, la problématique de base qui reste posée est le construit social à émerger pour porter les nouveaux paradigmes territoriaux évoqués ci-dessus. A l’état actuel des analyses du territoire, le socle du « bien vivre ensemble » n’est pas encore bien fixé. Il faudra alors y travailler en formatant le capital humain régional à travers la réalisation de processus d’apprentissages générant de nouvelles connaissances adaptées aux nouveaux métiers et


opportunités du passage vers le modèle d’économie verte et des valeurs de culture mobilisables pour le travail et la vie en société. Ainsi, le capital humain ainsi valorisé gagne des vertus de paix, de citoyenneté et de responsabilité et devient capable d’animer un système collectif pour concrétiser les aspirations individuelles. La gouvernance des territoires au niveau local et régional devra alors permettre d’assurer cette capacité à agir en fournissant des emplois, de la santé, de l’éducation, de la formation, un environnement de qualité, des loisirs. Egalement, la participation responsable de l’ensemble des acteurs à la prise des décisions qui les concernent sera une nécessité. Sous ce rapport, une attention particulière devra être donnée à la cible jeune, fortement majoritaire dans la structure de la population.

Ainsi, pour « CONSTRUIRE LA CAPACITE DES CITOYENS DE LA REGION A TRANSFORMER LEUR ENVIRONNEMENT

NATUREL ET PHYSIQUE POUR MIEUX VIVRE ET TRAVAILLER ENSEMBLE », IL FAUDRA APPLIQUER LES OPTIONS

STRATEGIQUES SUIVANTES, EN ARTICULATION AVEC L’AXE 2 DE LA SNDES INTITULE « Capital humain,

protection sociale et développement durable » : :

Option Stratégique 01 : Construire des systèmes d’éducation et de recherche orientés vers le développement de capacités locales de valorisation durable des ressources naturelles et physiques en i) garantissant l’éducation pour tous en vue d’une meilleure valorisation du capital humain ; ii) Intégrant l’éducation environnementale dans tous les processus de formation et d’apprentissage ; iii) développant l’approche territoriale de la formation technique et professionnelle ; iv) construisant des unités d’innovation « recherche – formation – utilisation », (IRFU), autour des filières vertes porteuses ; v) développant un programme d’échanges dynamiques de technologies entre producteurs locaux et producteurs de la diaspora et; vi) un système de formation professionnel adaptés aux nouveaux métiers verts (à travers la création ou adaptation des métiers existants).

Option Stratégique 02 : Développer des systèmes de santé, de protection sociale et de cadre de vie démocratiques et écologiques en i) renforçant les capacités des systèmes de santé à fournir à tous des services sanitaires de base efficaces, accessibles et abordables afin de prévenir, de contrôler et de traiter les maladies et de réduire les risques sanitaires liés à l’environnement ; ii) développant des systèmes de prévention et de protection qui permettent de réduire durablement la vulnérabilité liée au genre, à la profession et aux conflits ; iii) satisfaisant les besoins en santé des populations urbaines ; iv) réduisant les risques pour la santé dus à la pollution et aux menaces écologiques ; v) renforçant l’accès de tous à de meilleurs services énergétiques, notamment à des solutions durables et moins polluantes ; vi) promouvoir des modèles de logements et de moyens de transports plus durables, plus adaptés à la qualité de vie et plus économes en énergie, en favorisant l’utilisation de matériaux locaux ; vii) améliorant l’assainissement dans les villes et les villages pour éviter la propagation des maladies transmissibles ; viii) renforçant la sécurité nutritionnelle des populations, grâce à des systèmes alimentaires et une gestion des ressources en eau plus durables ; ix)développant des systèmes d’anticipation des risques environnementaux et climatiques.

Option Stratégique 03 : Construire une capacité de coexistence harmonieuse et mutuellement bénéfique

au sein des communautés, entre les communautés, entre les communautés et leur environnement en i) reconstruisant le socle du « bien vivre ensemble » à travers la renaissance d’une conscience collective d’appartenance à une même communauté de destin ; ii) des dispositifs de gouvernance territoriale durables, adaptés aux défis de reconfiguration économique, sociale et environnementale de la région ; iii) un territoire plus équitable par la promotion de modèles de solidarités socioéconomiques facilitant l’accès aux biens, aux services, aux ressources partagées et ; iv) valorisant le patrimoine historique et culturel et le traduisant en puissants leviers d’intégration institutionnelle et sociale avec les régions limitrophes.


3.2.2. POUR LA VALORISATION DU CAPITAL NATUREL

LA PROMOTION D’UNE ÉCONOMIE LOCALE COMPÉTITIVE ET ÉCOLOGIQUE

Les enjeux mondiaux relatifs à l'environnement, le changement climatique et les flux de migration internationale obligent à réfléchir sur les enjeux agricoles et ruraux dans des perspectives qui dépassent le territoire régional ou national et à les poser en des termes qui intègrent les valeurs d’interdépendance, de solidarité, de pluralité, d’éthique et de durabilité. Ainsi, le droit à la nourriture est un droit humain fondamental et, sous tous les cieux, l’être humain aspire à développer des capacités d’accès à une alimentation saine, pour lui et les membres de sa famille. L’agriculture est aussi un moteur de l’économie et du développement dans les pays faiblement industrialisés. Mais l’agriculture est aussi, parmi les activités humaines, celle qui le plus intimement, reflète une culture, un mode de vie, l’attachement d’une communauté à un terroir. C’est aussi en Afrique que, certainement par nécessité, des expériences innovantes ont été menées pendant des années, dans différentes régions agro-écologiques, qui ont été fructueuses et qui se révèlent aujourd’hui plus cohérentes avec les enjeux du changement climatique. Que ce soit en matière d’agroforesterie, de mise en place de dispositifs antiérosifs (cordons pierreux), d’utilisation de bio-pesticides, de promotion de systèmes d’échanges de semences locaux, beaucoup d’innovations, menées avec la participation pleine des communautés locales, se sont souvent révélées très productives et peu coûteuses. Loin d’être de simples « technologies des pauvres », ces innovations offrent des pistes intéressantes de réflexion pour une agriculture adaptée aux défis écologiques du 21ème siècle. La vision du devenir de l’économie agro-sylvo-pastorale de la région de Kolda traduit toutes ces exigences.

Ainsi, pour « VALORISER LE CAPITAL NATUREL, PAR LA PROMOTION D’UNE PRODUCTION ECOLOGIQUE DE

QUALITE, FONDEE SUR L’EQUILIBRE DES SYSTEMES DE PRODUCTION, QUI SE NOURRIT DES VALEURS DE CULTURES ET

DE TERROIRS DE LA REGION ET QUI EST SOUCIEUSE DE LA PRESERVATION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES », IL EST NECESSAIRE DE METTRE EN ŒUVRE LES OPTIONS STRATEGIQUES SUIVANTES, EN ARTICULATION AVEC L’AXE 1DE

LA SNDES INTITULE « : Croissance, Productivité et création de richesses » :

Option Stratégique 04 : Faire de la région de Kolda un grenier pourvoyeur de produits biologiques de qualité pour le Sénégal et le reste du monde en i) développant un programme régional de verdissement des Instruments de planification locale dans le sens d’inclure systématiquement, dans la délimitation fonctionnelle des terres, des zones exclusivement dédiées aux activités écologiques (cultures bio, pâturages permanents, zones d’aménagement sylvicole, agroforesterie), ii) construisant un « fonds vert », incitatif, de valorisation des zones réservées aux productions écologiques, par le Conseil Régional et financé par le biais de prélèvements parafiscaux (ex : sur les hydrocarbures ou la vente d’engrais chimiques et de produits polluants), de dotations budgétaires (via le Ministère de l’Agriculture) et d’autres sources de financements accessibles via l’Agenda 21, iii) développant un marché régional de « fertilisants biologiques », par la promotion et la mise en réseau de petites unités de production et de commercialisation de fertilisants organiques (ex. compost), iv) et l’offre locale d’achat ou de location d’équipements de traction animale, par la promotion de petites unités de fabrication artisanale ou de prestation de services de labours.

Option Stratégique 05 : Promouvoir un label agroalimentaire fondé sur les valeurs de culture et de terroir de la région de Kolda en i) développant un système d’information sur toutes les potentialités de développement, de production et de commercialisation de produits du terroir dans la région de Kolda; ii) promouvant une politique de partenariats joint-ventures entre des investisseurs locaux, nationaux et étrangers, pour la production et la commercialisation de produits du terroir labellisés Kolda.

Option Stratégique 06 : Promouvoir un label agroalimentaire fondé sur les valeurs de culture et de terroir de la région de Kolda en i) promouvant un cadre institutionnel et réglementaire favorable et solide à la génération et au développement d’emplois verts; ii) le développement d’emplois verts, par l’encouragement à l’investissement privé dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique (construction), des transports, du recyclage, de l’agriculture, de l’élevage, de la


foresterie et de la pêche ; iii) réorientant les investissements publics vers les secteurs verts ; iv) limitant les dépenses dans les domaines qui épuisent les ressources naturelles.

Option Stratégique 07 : Préserver et valoriser l’environnement vecteur d’un positionnement touristique ciblé (écotourisme) en i) promouvant un cadre institutionnel favorable à la génération et au développement d’emplois verts dans le domaine de l’écotourisme; ii) mettant en place des politiques incitatives à l’investissement touristique durable du point de vue écologique et intensif en main d’œuvre dans la région; iii) développant des infrastructures respectueuses de la nature et adaptées à la réalité locale visant à garantir le développement d’un modèle touristique « vert »; iv) établissant un modèle d’exploitation touristique cohérent en valorisant l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et le respect de l’environnement ; v) mettant en place des programmes de formation et de sensibilisation sur l’éco-tourisme ; vi) mettant en place des ressources financières pour le développement du secteur.

3.2.3. POUR LA VALORISATION DU CAPITAL PHYSIQUE

LA PROMOTION DE MODÈLES DURABLES DE CONSTRUCTION DES ACTIFS DU TERRITOIRE

Le développement de la région devra reposer sur une organisation spatiale alternative planifiée, basée sur la valorisation des ressources tout en respectant l’équilibre environnemental. Il s’agira d’organiser les synergies à travers la création de pôles de compétitivité et filières d’excellence. Le développement de centres axés sur les pôles de compétitivité et filières d’excellence va favoriser l’exportation d’une économie propre et la valorisation de l’actif du territoire. L’option pour l’avenir consiste à bâtir des pôles de développement, avec une hiérarchie fonctionnelle et des zones de compétitivités territoriales, interconnectés et connectés au reste du pays et à l’extérieur à travers des réseaux de communication performants, l’accès aux technologies de l’information et de la communication. En s’appuyant sur la situation géographique, comme facteur de connectivité, et affirmant la vocation de métropole (carrefour sous-régional/C.E.D.E.A.O).

Ainsi, pour « DEVELOPPER UNE ATTRACTIVITE TERRITORIALE DURABLE, ASSISE SUR UN CADRE DE VIE DE QUALITE,

UNE ACCESSIBILITE FACILITEE AUX SERVICES ET EQUIPEMENTS, UNE ARMATURE URBAINE REEQUILIBREE, UNE

ARTICULATION OPTIMALE AU PAYS ET A LA SOUS-REGION », IL FAUDRA INSISTER LES OPTIONS STRATEGIQUES QUI

SUIVENT, EN ARTICULATION AVEC L’AXE 3 DE LA SNDES INTITULE « Gouvernance, Institutions, Paix et

Sécurité » :

Option Stratégique 08 : Développer la mobilité territoriale et renforcer l’articulation entre la région et les territoires limitrophes en i) dotant le territoire d’un réseau routier, ferroviaire et fluvial, et d’un aéroport qui permettent de mailler tout le territoire, avec les principales zones de croissance et d’équilibre du territoire (agglomérations, bassins de vie, territoires). Pour le développement des infrastructures routières, il serait important de promouvoir l’utilisation des matériaux locaux, des techniques adaptées et en profiter pour promouvoir la création massive d’emplois verts (approche à Haute Intensité de Main d’Œuvre); ii) favorisant l’offre en transport collectif et la multimodalité, en vue de rationaliser la consommation d’énergie (efficacité technique et énergétique avec des moyens d’action basés sur la force humaine); iii) développant les réseaux de communication et d’information et promouvoir les usages et les services; iv) établissant un modèle d’exploitation touristique cohérent en valorisant l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et le respect de l’environnement ; v) promouvant des politiques de promotion de moyens intermédiaires de transport (MIT), pour le transport routier et fluvial.

Option Stratégique 09 : Développer un accès efficace et équitable aux équipements et services et de qualité en i) poursuivant, en renforçant, les programmes d’équipement des communes et des communautés rurales ; ii) développant une armature urbaine basée sur la conception d’un schéma de distribution territoriale des équipements et services qui identifie un pôle central multifonctionnel et un réseau de pôles d’équilibre et de services qui viendrait soutenir le développement des espaces ruraux et périurbains. Ce schéma doit tenir compte de l’efficacité en termes d’organisation spatiale pour assurer la cohérence entre l’aménagement du territoire et les impacts environnementaux ; iii) mobilisant les technologies de l’information et de la communication pour développer un service


public de proximité de qualité, favorisant la collaboration entre organismes et limitant les consommations de ressources et d’énergies ; iv) créant des dynamiques de concertation et de partenariat, pour la promotion de l’égalité des droits et des chances dans l’accès aux équipements et services.

3.2.4. POUR L’OPTIMISATION DES POLES DE CROISSANCE ET D’EQUILIBRE DU TERRITOIRE L’espace régional s’organise autour d’une capitale régionale, de trois chefs-lieux de départements (abritant 9 communes) et de neuf sièges d’arrondissement (comptant 31 communautés rurales). Cette structuration pourrait évoluer du fait de la perspective envisagée par le gouvernement du Sénégal d’aller vers la communalisation intégrale et la création de pôle de développement recomposant les régions administratives actuelles. Au-delà des considérations purement administratives, la réalité d’un territoire indique d’autres aspects liés à la socio-économie des acteurs qui y vivent. Il s’agit de promouvoir une armature urbaine fonctionnelle et des zones de compétitivité territoriale en renforçant le niveau d’équipement, en les dotant d’outils et de cadre stratégique de gestion prospective de l’espace. Les services et les équipements structurants les « pôles administratifs » identifiés devront comporter, en tenant compte des échelons, les catégories suivantes: i) infrastructures et équipements de services publics non-marchands; ii) Infrastructures et équipements marchands ; iii) Infrastructures et équipements publics et privés d’accès aux services sociaux de base. Le bassin de vie est défini, généralement, comme le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès à la fois aux équipements de la vie courante et à l'emploi. Sous ce rapport, il est délimité dans l’influence de l’aire urbaine qui présente aussi une cohérence géographique, sociale, culturelle et économique. Il est relativement autonome et prend en compte « la capacité d'attraction des équipements et services publics et privés (transport, enseignement, santé, action sociale) ». Ainsi, l’aménagement régional de Kolda prévoit une organisation des bassins de vie à travers: les pôles religieux, climatiques-touristiques et agro-industriels et commerciaux. La région de Kolda compte 41 collectivités locales sur une superficie de 13 718 km2. Cet émiettement du territoire permet de rapprocher les administrés de leur administration. Cependant, la dimension aménagement du territoire est plus exigeante en termes d’espace quand il s’agit de prendre en charge certaines prestations ou pour réaliser des projets de développement économique, d'aménagement ou d'urbanisme. Ainsi, l’intercommunalité est un outil pertinent pour recomposer l’émiettement des territoires et en faire un pôle de développement plus compétitif. La région (collectivité locale) devra continuer d’appuyer les trois groupements d’intérêts communautaires érigés à l’échelle de chacun des trois départements à la gestion ou l'exploitation des terres du domaine national, de biens d'équipement, d'infrastructures ou de ressources intéressant plusieurs communautés rurales et une ou plusieurs communes. Ainsi, ils pourront prendre en charge, dans un plan de mutualisation des ressources techniques et financières, les services (marchands ou pas) complexes des territoires « d’économie résidentielle » et des bassins de vie et la gestion concertée de l’environnement et des ressources naturelles. En plus des dispositions intra régionales, il existe aussi des possibilités de collaboration entre deux ou plusieurs régions du même pays et entre régions et Etat à travers des instruments comme l’entente interrégionale et le groupement mixte. Aussi, à l'heure de la globalisation, l'intégration de la région ouest-africaine est reconnue comme un objectif stratégique majeur pour promouvoir le développement des économies de la sous-région et faciliter leur insertion au sein du système mondial. Dans ce cadre, la région de Kolda, sur le territoire sénégalais, occupe une position assez stratégique et dispose d’un fort potentiel de développement. Ainsi, pour « optimiser les pôles de croissance et d’équilibre du territoire », il faudra envisager résolument les options stratégiques suivantes, articulation avec l’axe 3 de la SNDES intitulé

« Gouvernance, Institutions, Paix et Sécurité » :

Option Stratégique 10 : Développer et diversifier les services de proximité en i) accompagnant la modernisation des petites unités artisanales et commerciales, notamment dans les filières agroalimentaires et artistiques, en vue de leur démultiplication et de leur développement ; ii) soutenant la modernisation du commerce de proximité, et son essor en milieu rural, par un accès facilité au crédit bancaire et fournisseur, et par la promotion d’accords avec les grandes enseignes ;

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Developpement.htm


iii) développant les réseaux de communication et d’information et promouvoir les usages et les services ; iv) développant des programmes d’appui à l’adaptation des entreprises artisanales locales, aux besoins et aux nouvelles exigences de production et de construction durables et écologiques.

Option Stratégique 11 : Articuler les différents échelons de territoires pour réaliser les solidarités économiques et renforcer la paix et la sécurité en i) confortant la position des pôles actuels, par le développement des programmes d’accompagnement économique, de reconversion/diversification des activités, de renforcement des équipements et services ; ii) promouvant l’émergence de nouveaux pôles stratégiques, valorisant les possibilités de reconversion économiques et sociales liées à l’économie verte.

Option Stratégique 12 : Développer l’attractivité des grands pôles économiques, climatiques et religieux, et faciliter l’émergence de nouveaux pôles potentiels en i) développant des initiatives de promotion et de renforcement de l’intercommunalité ; ii) conduisant des initiatives de coopération décentralisée avec les collectivités locales, les organismes publics ou privés étrangers ou

internationaux, des zones transfrontalières ; iii) mettant en place des cadres stratégiques locaux

capables de surmonter les difficultés liées à la continuité territoriale (territoire vécu /territoire

administratif) et aux divergences réglementaires des pays ; iv) promouvoir une articulation

territoriale basée sur la réalité géographique de la région.


4. KOLDA, LE COUT DE LA REHABILITATION POUR L’EMERGENCE

LE BESOIN DE RÉDUIRE LE GAP PAR RAPPORT AU RESTE DU PAYS AFIN DE LANCER L’EMERGENCE

DU TERRITOIRE

4.1. EN LIEN AVEC LA VALORISATION DU CAPITAL HUMAIN

4.1.1. OPTION STRATÉGIQUE 01. CONSTRUIRE DES SYSTÈMES D’ÉDUCATION ET DE RECHERCHE ORIENTÉS VERS LE

DÉVELOPPEMENT DE CAPACITÉS LOCALES DE VALORISATION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PHYSIQUES

SRAT, Axe 1 : Valorisation du capital humain

Coûts et Localisation

Coûts totaux

Répartition des investissements

Région Kolda Véling MYF

Niveau prévu de réalisation des investissements

SNDES, Axe 2 : Capital humain, protection sociale et développement durable »

10% 20% 40% 20% 10%

Prévisions de réalisations 2013-17

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Réalisation de 200 salles de classes équipées

300 300 600 1 200 120 240 480 240 120

Finition du lycée technique de Kolda

500 500 50 100 200 100 50

Construction et équipement d'un lycée à MYF

1430 1430 143 286 572 286 143

Réhabilitation de l'Amphithéâtre du CREFPE

200 200 20 40 80 40 20

Résorption de 370 abris provisoires

720 900 600 2 220 222 444 888 444 222

Appui à la mise en place et renforcement des capacités des Comités de Gestion des infrastructures

5 53 53 44 155 16 31 62 31 16

Programme de recyclage des enseignants et personnel des Inspections

25 25 3 5 10 5 3

Renforcement de la dotation des CL pour l'achat de matériels scolaires

500 300 200 1 000 100 200 400 200 100

Ouverture de centres alphabétisation

450 350 300 1 100 110 220 440 220 110

Ouverture de Daara modernes 450 350 300 1 100 110 220 440 220 110

Réalisation d'une Base de Données Interactives et installation de terminaux (IA et IDEN)

900 900 90 180 360 180 90

Réalisation et acquisition de matériels didactiques sur l'environnement et la gestion des ressources naturelles

300 300 30 60 120 60 30

Réalisation d'un Institut des Métiers de l'Economie Verte

5 000 5 000 500 1 000 2 000 1 000 500

Fourniture de kits scolaires aux groupes vulnérables (les filles et les handicapés) au niveau de

125 91 91 306 31 61 123 61 31


SRAT, Axe 1 : Valorisation du capital humain


Coûts totaux




SNDES, Axe 2 : Capital humain, protection sociale et développement durable »

10% 20% 40% 20% 10%


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

l'enseignement secondaire

Mise en place de programmes d’éducation intégratrice et de maintien des handicapés à l’école.

36 18 12 66 7 13 26 13 7

Acquisition et diffusion de matériels/outils didactiques sur les Droits Humains auprès des établissements d'enseignement, des structures de santé, des administrations publiques et des associations

100 75 75 250 25 50 100 50 25

Développement de sessions de formation et d'orientation sur l'éducation aux Droits Humains dédiées aux enseignants

75 50 40 165 17 33 66 33 17

Mise en œuvre de programmes de sensibilisation pour l’accès et le maintien des filles à l’école.

50 35 35 120 12 24 48 24 12

Sous-total Option stratégique 6 225 3 059 2 522 2 297 16 037 1 606 3 207 6 415 3 207 1 606

SNDES, Axe 2: : Capital humain, protection sociale et développement durable » SRAT, OPTION STRATEGIQUE 1: CONSTRUIRE DES SYSTÈMES D’ÉDUCATION ET DE RECHERCHE ORIENTÉS VERS LE DÉVELOPPEMENT DE CAPACITÉS LOCALES DE VALORISATION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PHYSIQUES

Répartition financement plan d'actions prioritaires 2013-2017 Total PAP

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 16 037 1 606 3 207 6 415 3 207 1 606

Acquis 1 140 696 222 222

Gap 14 897 910 2 985 6 193 3 207 1 606

Partenaires Techniques et Financiers : PNDL, AIDE ET ACTIONS, UNICEF, MCA, WORLD VISION, USAID EDB,

Fondation Guné Kolda, YARAMA

4.1.2. OPTION STRATÉGIQUE 2 - DÉVELOPPER DES SYSTÈMES DE SANTÉ, DE PROTECTION SOCIALE ET DE CADRE DE VIE

DÉMOCRATIQUES ET ÉCOLOGIQUES.



Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Relèvement du niveau de l'Hôpital de Kolda

5 000 5 000 500 1 000 2 000 1 000 500

Construction d'un Hôpital à Vélingara

10 000 10 000 1 000 2 000 4 000 2 000 1 000

Construction et réhabilitation de centres, de postes et de cases de santé

2 500 2 500 5 000 10 000 1 000 2 000 4 000 2 000 1 000




Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Programme de recrutement et de recyclage du personnel médical

500 300 200 1 000 100 200 400 200 100

Fonds régional d'appui à la mutualisation universelle (appui technique et financier à la promotion de mutuelles de santé)

2 000 1 500 1 500 5 000 500 1 000 2 000 1 000 500

Appui à l’extension de 50 % de la couverture de la nutrition communautaire dans les zones enclavées les plus pauvres

200 200 200 600 60 120 240 120 60

Appui à la mise en place de programmes sociaux pour un meilleur accès aux centres de réadaptation et aux appareils de mobilité et aux médicaments.

180 90 60 330 33 66 132 66 33

Appui au renforcement des programmes de formation et de sensibilisation en planification familiale, en santé maternelle et infantile

200 150 150 500 50 100 200 100 50

Appui à l’augmentation de la disponibilité et de l’accessibilité des services de santé maternelle et néonatale de qualité, y compris la formation de relais (grossesse, accouchement etc.).

150 100 100 350 35 70 140 70 35

Développement de programmes de vaccination dans toutes les zones.

200 200 200 600 60 120 240 120 60

Lutte contre les maladies diarrhéiques et le paludisme chez les nouveau-nés et les enfants de moins de 5 ans.

500 500 500 1 500 150 300 600 300 150

Réalisation d'une Base de Données Interactives et installation de terminaux informatiques reliés par internet dans toutes les structures de santé

450 450 45 90 180 90 45

30 projets Réhabilitation, Extension de réseau, raccordement de villages sur forages existants

2 588 2 588 5 175 10 350 1 035 2 070 4 140 2 070 1 035

Construction de nouvelles AEMV

6 993 6 993 13 985 27 970 2 797 5 594 11 188 5 594 2 797

Construction de nouveaux châteaux d’eau

200 200 400 800 80 160 320 160 80

Réalisation de forages courts et puits équipés de pompes manuelles

1 375 1 375 2 750 5 500 550 1 100 2 200 1 100 550

Réalisation de 1 427 ouvrages d’assainissement collectifs 1400 2350 3 72 3 750 375 750 1 500 750 375 1400




Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Réalisation de 2 1420 ouvrages d'assainissement individuel 1024 1 068 1 184 3 276 328 655 1 310 655 328 1024

Réalisation de voieries à Kolda, Vélingara et MYF

5 000 3 000 2 000 10 000 1 000 2 000 4 000 2 000 1 000

Elaboration de plans locaux de gestion des déchets dans 9 communes

52 52 52 157 16 31 63 31 16

Etude de faisabilité et aménagement de décharges contrôlées à Kolda, Vélingara, et MYF

1 060 1 060 1 060 3 180 318 636 1 272 636 318

Construction de latrines et de puisards pour 31 CR et 500 par CR

1 122 1 122 918 3 161 316 632 1 264 632 316

Equipement en moyens de pré collecte et de transport des déchets dans 9 Communes et 31 Communautés rurales

636 636 409 1 682 168 336 673 336 168

Programme de formation pour 31 CR et 9 communes en maîtrise d'ouvrage des infrastructures d'assainissement

8 8 6 22 2 4 9 4 2

Formation des comités de salubrité et de relais communautaires à l’hygiène et assainissement pour 31 CR et 9 communes

12 12 9 33 3 7 13 7 3

Elaboration de PUD sur 200 ha 74 73 73 220 22 44 88 44 22

Dotation d'un PDU à 9 communes

700 465 335 1500 150 300 600 300 150

Réalisation de 31 cadastres ruraux et mise en place de livres d'enregistrement dans toutes les CR de la région

66 66 54 186 19 37 74 37 19

Réalisation d'un programme de 1500 logements sociaux subventionnés à 3 500 000 unités

3 500 1 050 700 5 250 525 1 050 2 100 1 050 525

M.13.5 - Réalisation et réhabilitation d’espaces verts urbains

3 3 3 9 1 2 4 2 1

M.13.6 - Aménagement des berges du fleuve Casamance dans la ville de Kolda

100 100 10 20 40 20 10

plantations de rangées d’arbres à l’entrée et à l’intérieur des 9 communes

75 60 45 180 18 36 72 36 18

Diffuser au niveau des 31 Cr et 9 communes les expériences en cours d'installation de "conseil municipal des enfants" et de "conseil rural des enfants"

35 35 30 100 10 20 40 20 10

Sous-total Option stratégique 32453 27756 37098 112756 11276 22550 45101 22550 11276 32453


SRAT, OPTION STRATEGIQUE 2: DEVELOPPER DES SYSTEMES DE SANTE, DE PROTECTION SOCIALE ET DE CADRE DE VIE DEMOCRATIQUES ET ECOLOGIQUES


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 112 756 11 276 22 550 45 101 22 550 11 276

Acquis 1 730 720 660 350 0 0

Gap 111 026 10 556 21 890 44 751 22 550 11 276

Partenaires Techniques et Financiers : PNDL, UNICEF, MCA, WORLD VISION, SANTE/USAID, PEPAM, PRN, PAM,

Medicos Del Mundo ChildFund, Fondation Guné Kolda

4.1.3. OPTION STRATÉGIQUE 3 - CONSTRUIRE UNE CAPACITÉ DE COEXISTENCE HARMONIEUSE ET MUTUELLEMENT

BÉNÉFIQUE ENTRE LES COMMUNAUTÉS ET ENTRE LES COMMUNAUTÉS ET LEUR ENVIRONNEMENT.

Prévisions de réalisations

2013-17 Coûts et Localisation

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Fonds régional de promotion économique des jeunes

2 000 2 000 200 400 800 400 200

Appui en la mise en place d’un fonds de promotion économique pour le financement des activités des handicapés

120 90 90 300 30 60 120 60 30

Formation des femmes dans leurs principaux domaines d’activités : maraîchage, transformation des produits locaux, artisanat, petit commerce (marketing), etc.

350 250 250 850 85 170 340 170 85

Facilitation de l’accès à la terre, aux intrants agricoles et aux équipements pour les femmes rurales (décortiqueuses à riz, moulins à céréales, presses à huile de palme et concasseurs).

500 500 500 1 500 150 300 600 300 150

Mise en place de 01 centre régional et de 02 centres départementaux de qualification technique et professionnelle des jeunes

375 180 180 735 74 147 294 147 74

Construction et mise en fonctionnement d'un Centre Conseil Adolescent à Médina Yoro Foulah

200 200 20 40 80 40 20

Construction et mise en fonctionnement de CDEPS

245 245 490 49 98 196 98 49

Achèvement du chantier de l'Espace Jeunes, construction de 02 à Vélingara et MYF et mise en fonctionnement

235 260 260 755 76 151 302 151 76

Réalisation de 04 Stades Municipaux à MYF, Vélingara, Pata et Diaobé

600 1 200 800 2 600 260 520 1 040 520 260

Réalisation d'une Arène Régionale à Kolda

200 200 20 40 80 40 20

Programme de promotion du civisme et de la citoyenneté en milieux jeunes

35 25 25 85 9 17 34 17 9




Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Aménagement de places d’animation culturelle publique dans les 9 communes

30 30 30 90 9 18 36 18 9

Construction de complexes culturels à Kolda, Vélingara et MYF

250 250 250 750 75 150 300 150 75

Construction d’un musée régional à Kolda

300 300 30 60 120 60 30

Equipement du Centre Culturel en logistique

150 150 15 30 60 30 15

Tenue d'un événement culturel fédérateur majeur

250 250 25 50 100 50 25

Mise en place et fonctionnement de système de monitoring des CL logé à l'ARD

25 25 3 5 10 5 3

Appui à l'ARD à la systématisation du compte rendu et du partage des bilans annuels de 31 CLR, 9 communes et le Conseil Régional

100 100 10 20 40 20 10

Mise en place d'un programme de formation et de recyclage des agents de la fonction publique locale et des STD

18 18 15 50 5 10 20 10 5

Construction et équipement de locaux à usage de bureaux

125 125 13 25 50 25 13

Extension du budget participatif à l'ensemble des 31 CR et 9 communes + le Conseil régional

13 105 105 90 313 31 63 125 63 31

Tenue d'un atelier régional de définition d'un cadre commun aux cadres de concertation

5 5 1 1 2 1 1

Services de consultance pour la réalisation d'un Manuel de procédures du Cadre de Concertation Unifié

5 5 0 1 2 1 0

Appui à la préparation, la tenue et le suivi des Conférences d'Harmonisation (02 cycles annuels)

50 50 5 10 20 10 5

Institution d'une conférence annuelle budgétaire départementale CL/Partenaires et projets

13 25 25 25 88 9 18 35 18 9

Renforcement du cadre organisationnel des Aînés

50 40 40 130 13 26 52 26 13

Renforcement des dispositifs de réinsertion sociale des personnes déplacées

250 250 250 750 75 150 300 150 75

Définition d'un Plan ORSEC Régional et provision d'un Fonds d'Urgence

1 000 1 000 100 200 400 200 100

Tenue d'une rencontre régionale biannuelle sur "l'Etat des Droits Humains" dans la région de Kolda

30 30 3 6 12 6 3

Parrainage d'émissions interactives sur les Droits Humains

50 25 25 100 10 20 40 20 10




Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Appui au développement d’un plan de communication pour un changement de pratiques à l’égard des femmes et des jeunes filles (mariages et grossesses précoces, excision).

35 25 25 85 9 17 34 17 9

Appui à la dynamisation des évènements sociaux et culturels spécifiques aux communautés, aux terroirs et aux quartiers

100 75 75 250 25 50 100 50 25

Sous-total Option stratégique 4 066 2 953 3 593 3 375 14 361 1 439 2 873 5 744 2 873 1 439

SNDES, Axe 2: : Capital humain, protection sociale et développement durable » SRAT, OPTION STRATEGIQUE 3: CONSTRUIRE UNE CAPACITE DE COEXISTENCE HARMONIEUSE ET MUTUELLEMENT BENEFIQUE ENTRE LES COMMUNAUTES ET ENTRE LES COMMUNAUTES ET LEUR ENVIRONNEMENT.


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 14 360 1 439 2 873 5 744 2 873 1 439

Acquis 630 210 210 210 0 0

Gap 13 730 1 229 2 663 5 534 2 873 1 439

Partenaires Techniques et Financiers : PNDL, UNICEF, PADEC, PROADELKO, WORLD VISION, Fondation Guné,

FONDS FIDUCIAIRE D'INITIATIVES DE CONSOLIDATION DE LA PAIX AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE EN CASAMANCE

4.2. EN LIEN AVEC LA VALORISATION DU CAPITAL NATUREL

4.2.1. OPTION STRATÉGIQUE 4 – PLANIFIER LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL AFIN DE FAIRE DE LA RÉGION DE KOLDA

UN GRENIER POURVOYEUR DE PRODUITS BIOLOGIQUES DE QUALITÉ POUR LE SÉNÉGAL ET LE RESTE DU MONDE.


Coûts et Localisation (en millions de FCFA)

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Réalisation d'un Schéma Collectif de Politique Agro-sylvo-pastorale 2013-37

6 6 3 0 0 0 3

Réalisation d'un Schéma Collectif de Gestion Eco-systémique des Ressources halieutiques adossé au SRAT 2012-37

12 12 6 0 0 0 6

Elaboration d'un Plan Directeur Régional d'Affectation et de Gestion des Zones Amodiées

6 6 3 0 0 0 3

Elaboration et actualisation de 31 POAS orientés vers la promotion de l'économie verte

100 120 90 310 310 0 0 0 310

Mise en cohérence de 31 PLD avec le SRAT 2012-37

100 120 90 62 31 0 0 0 31

Mise en cohérence de 9 PIC avec le SRAT 2012-37

8 6 4 18 9 0 0 0 9




Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Production et diffusion large de supports de présentation didactique du SRAT 2012 – 37 ainsi que des différents schémas collectifs

4 2 2 2 10 5 0 0 0 5

Tenue d’ateliers départementaux d’orientation sur le SRAT et sur les Schémas Collectifs

3 3 3 12 6 0 0 0 6

Elaboration d'un PRDI 2013-17 10 10 5 5

Elaboration et diffusion d'un guide de l'investisseur privé en région de Kolda

15 15 2 3 5 3 2


SNDES, Axe 2: Croissance, Productivité et création de richesses SRAT, OPTION STRATEGIQUE 1: PLANIFIER LE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL AFIN DE FAIRE DE LA RÉGION DE KOLDA UN GRENIER POURVOYEUR DE PRODUITS BIOLOGIQUES DE QUALITÉ POUR LE SÉNÉGAL ET LE RESTE DU MONDE.


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 461 380 3 5 3 75

Acquis 378 378 0 0 0 0

Gap 83 2 3 5 3 75

Partenaires Techniques et Financiers : PNDL, PADEC, PROADELKO, WORLD VISION, UICN, ATO/SAGE, PPCC

4.2.2. OPTION STRATÉGIQUE 5 - PROMOUVOIR UN LABEL AGROALIMENTAIRE FONDÉ SUR LES VALEURS DE CULTURE ET

DE TERROIR DE LA RÉGION DE KOLDA.



Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Réalisation de 9 Fermes-Ecoles Biologiques expérimentales dans chaque arrondissement

450 450 450 1 350 135 270 540 270 135

Elaboration d’un système d’information territoriale sur les potentialités de développement

100 100 10 20 40 20 10

Elaboration d'un Système Géo-référencié du territoire régional

50 50 5 10 20 10 5



SNDES, Axe 2: Croissance, Productivité et création de richesses SRAT, Option stratégique 1: FAIRE DE LA RÉGION DE KOLDA UN GRENIER POURVOYEUR DE PRODUITS BIOLOGIQUES DE QUALITÉ POUR LE SÉNÉGAL ET LE RESTE DU MONDE.


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 1 500 150 300 600 300 150

Acquis 825 150 165 195 165 150

Gap 675 0 135 405 135 0

Partenaires Techniques et Financiers : PADEC, PROADELKO, WORLD VISION, ATO/SAGE, PPCC

4.2.3. OPTION STRATÉGIQUE 6 - CONSTRUIRE UNE CAPACITÉ RÉGIONALE DE GÉNÉRATION D’EMPLOIS VERTS DÉCENTS À

PARTIR DE L’AGRICULTURE, DE L’INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE ET DES SERVICES.


2013-17 Coûts et Localisation (en

millions de FCFA)

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Construction siège SODAGRI 400 400 200 200

Subventions pendant 03 ans sur les intrants (de 30%) et sur les matériels et équipements agricoles (de 25%)

4 500 4 500 4 500 13 500 1 350 2 700 5 400 2 700 1 350

Aménagement de 15 000 ha de cultures céréalières et de périmètres maraîchers

17 500 17 500 17 500 52 500 5 250 10 500 21 000 10 500 5 250

Aménagement de champs de 20 000 ha de cultures fourragères

1 250 1 875 1 875 5 000 500 1 000 2 000 1 000 500

Construction de Postes Vétérinaires 50 100 150 300 30 60 120 60 30

Construction de Marchés de Bétail et d'Aires d'Abattage

110 110 110 330 33 66 132 66 33

Construction de Parcs à vaccination 50 50 50 150 15 30 60 30

Appui à l’acquisition de tanks de collectes et de refroidissement laitier

400 400 300 1100 110 220 440 220

Mise en place d’unités de valorisation des résidus et sous-produits de la riziculture, pour l’alimentation animales

200 200 100 500 50 100 200 100

Construction de magasins d’aliment de bétail

30 30 50 110 11 22 44 22

Réhabilitation et équipement du centre apicole de Kolda

50 50 5 10 20 10

Construction et équipement des sièges des organisations d’éleveurs (MDE et DIRFEL)

40 40 40 120 12 24 48 24

Construction et équipement d’un centre régional amélioration génétique

30 30 3 6 12 6

Sélection et diffusion de géniteurs Ndama

250 250 25 525 53 105 210 105 53

Réhabilitation et équipement du CRZ de Kolda

220 220 22 44 88 44 22

Réalisation à but démonstratif de 30 ha de bassins de pisciculture

30 30 30 90 9 18 36 18 9

Aménagement et Gestion des pêcheries continentales

500 500 50 100 200 100 50




Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Appui à la production de plants et la réalisation de plantations

400 400 400 1 200 120 240 480 240 120

Aménagement et Gestion des pêcheries continentales

30 30 3 6 12 6 3

Création, redynamisation et équipement des comités de lutte contre les feux de brousse

25 25 25 75 8 15 30 15 8

Ouverture de pare-feu nus 25 25 50 100 10 20 40 20 10

Acquisition d'une unité de lutte contre les feux de brousse

75 75 8 15 30 15 8

Subvention à l'implantation d'unités artisanales de transformation de produits agricoles: 30% pendant 03 ans

200 200 200 600 60 120 240 120 60

Subvention à l'implantation d'unités artisanales de transformation de produits de l'élevage: 30% pdt 03 ans

100 150 150 400 40 80 160 80 40

Subvention à l'implantation d'unités artisanales de transformation de produits halieutiques: 30% pdt 03 ans

50 50 5 10 20 10 5

Subvention à l'implantation d'unités artisanales de transformation de produits forestiers: 30% pdt 03 ans

100 150 150 400 40 80 160 80 40

Réalisation (construction et équipement) de Maison-à-Outils dans chacun des 03 capitales départementales

300 300 300 900 90 180 360 180 90

Mise en place d'un programme de formation/recyclage en mécanique, métallurgie, électronique, maçonnerie, électricité, plomberie, menuiserie,

300 150 100 550 55 110 220 110 55

Construction d’unités de transformation, de conditionnement et des magasins de stockage dans les filières miel, anacarde et produits forestiers

430 430 110 100 220 0 0

Financement de sous-projets de production de gâteaux d miel (ruchers)

125 125 10 46 69 0 0

Financement de sous-projets de plantation d’anacarde, mangue, banane

504 504 144 180 180 0 0

Renforcement de capacités des opérateurs travaillant sur les filières anacarde, banane, mangue et produits forestiers

15 15 5 5 5 0 0




Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Financement de la recherche-développement sur les filières miel, mangue, banane et produits forestiers

120 120 40 40 40 0 0

Mise en place et appui au fonctionnement d'un Bureau Régional de promotion des micro entreprises rattaché à ARD

750 750 75 150 300 150 75

Fonds placé auprès des IMF de garantie et d'assurance à la production et à la commercialisation pour les filières agro-sylvo-pastorales et forestières

5 000 5 000 500 1 000 2 000 1 000 500

Mesures de compensation incitatives (dérogations fiscales, affectations de terres, …) à l'implantation d'IMF dans certaines localités des plus enclavées

100 150 300 550 55 110 220 110 55

Programme de renforcement des capacités des OCB et fédération d'OCB actives dans les filières agricoles

100 100 100 300 30 60 120 60 30

Programme de renforcement des capacités des OCB et fédération d'OCB actives dans les filières pastorales

50 50 50 150 15 30 60 30 15

Programme de renforcement des capacités des OCB et fédération d'OCB actives dans les filières sylvicoles

25 25 25 75 8 15 30 15 8

Programme de renforcement des capacités des OCB et fédération d'OCB actives dans les filières apicoles

15 15 15 45 5 9 18 9 5

Programme de renforcement des capacités des OCB et fédération d'OCB actives dans les filières forestières

50 50 50 150 15 30 60 30 15

Acquisition, dans le cadre de la coopération décentralisée, des services conseils d'un expert en montage de partenariats Public Privé

120 120 12 24 48 24 12



SNDES, Axe 2: Croissance, Productivité et création de richesses

SRAT, OPTION STRATÉGIQUE 6 - PROMOUVOIR UN LABEL AGROALIMENTAIRE FONDÉ SUR LES VALEURS DE CULTURE ET DE TERROIR DE LA RÉGION DE KOLDA.


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 88 139 9 166 17 880 35 132 17 309 8 657

Acquis 24 656 6 326 5 677 5 653 5 000 2 000

Gap 63 483 2 840 12 203 29 479 12 309 6 657

Partenaires Techniques et Financiers : PADEC, PROADELKO, WORLD VISION, ATO/SAGE, PPCC, PROGEBE,

PAPIL, USAID PCE, AVSF, ONG PELLITAL, ONG YARAAMA, ONG FODDE, ONG 7A MAREWE, PDSOC, APPUI AU DEVELOPPEMENT RURAL EN CASAMANCE, PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE EN CASAMANCE, PROGRAMME D'APPUI DEVELOPPEMENT DE LA CASAMANCE,

4.2.4. OPTION STRATÉGIQUE 7 - PRÉSERVER ET VALORISER L’ENVIRONNEMENT VECTEUR D’UN POSITIONNEMENT

TOURISTIQUE CIBLÉ (ÉCOTOURISME).


2013-17 Coûts et Localisation (en

millions de FCFA)

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Fonds de soutien annuel à l'organisation de la Foire des produits locaux, via la Conseil Régional (contribution au FDL)

126 126 13 25 50 25 13

Guichet de promotion à l’accès à des marchés porteurs

21 PADEC 21 7 7 7

Fonds de promotion des investissements dans l'écotourisme

2 500 2 500 250 500 1 000 500 250

Conduite d'une étude des potentialités de développement de l'écotourisme dans la région de Kolda

26 26 3 5 10 5 3

Programme d'aménagement et de restauration des sites d'attraction éco-touristique (appui régénération naturelle des écosystèmes de mangroves, des palmeraies et lutte contre les feux de brousse)

500 500 50 100 200 100 50

Elaboration d'un Manuel de procédures d'accréditation écologique des infrastructures d'accueil touristique

20 20 2 4 8 4 2


SNDES, Axe 2: Croissance, Productivité et création de richesses SRAT, OPTION STRATÉGIQUE 7 - PRÉSERVER ET VALORISER L’ENVIRONNEMENT VECTEUR D’UN POSITIONNEMENT TOURISTIQUE CIBLÉ (ÉCOTOURISME).


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 3 193 325 641 1 275 634 318

Acquis 56 17 17 22 0 0


Gap 3 137 308 624 1 253 634 318

Partenaires Techniques et Financiers : DEVELOPPEMENT DU TOURISME COMMUNAUTAIRE DANS LES REGIONS

DE SAINT LOUIS KOLDA ET TAMBACOUDA, PROGEDE

4.3. EN LIEN AVEC LA VALORISATION DU CAPITAL PHYSIQUE

4.3.1. OPTION STRATÉGIQUE 8 – DÉVELOPPER LA MOBILITÉ TERRITORIALE ET RENFORCER L’ARTICULATION ENTRE LA

RÉGION ET LES TERRITOIRES LIMITROPHES.


2013-17 Coûts et Localisation (en millions

de FCFA)

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Réalisation de 10 000 km de pistes de production

30 000 30 000 100 000 160 000 16 000 32 000 64 000 32 000 16 000

Réhabilitation de la RN6 (MCA) 40 000 40 000 19 000 15 000 5 000 0 0

Réalisation de la route Basse-Vélingara

3 700 3 700 370 740 1 480 740 370

Réhabilitation de la route Manda Douane – Velingara

11 000 11 000 1 100 2 200 4 400 2 200 1 100

Réalisation de 200 km de routes goudronnées à l'intérieur du Département de MYF

44 000 44 000 4 400 8 800 17 600 8 800 4 400

Entretien de pistes de production 300 200 150 650 65 130 260 130 65

Entretien, construction et réhabilitation des ouvrages d’art (Pont de MYF vers Pata)

51 51 51 0 0 0 0

Construction d'un aéroport sous-régional à Kolda

5 000 5 000 500 1 000 2 000 1 000 500

Dragage du Fleuve Casamance dans sa partie traversant Kolda

3 500 3 500 350 700 1 400 700 350

Réalisation d'un quai de débarquement à Kolda

500 500 50 100 200 100 50

Etude de faisabilité technique et financière de la réalisation du Chemin de fer Tambacounda – Kolda

900 900 90 180 360 180 90


SNDES, AXE 2: GOUVERNANCE, INSTITUTIONS, PAIX ET SECURITE »

SRAT, OPTION STRATÉGIQUE 8- DÉVELOPPER LA MOBILITÉ TERRITORIALE ET RENFORCER L’ARTICULATION ENTRE LA RÉGION ET LES TERRITOIRES LIMITROPHES.


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 269 301 41 976 60 850 96 700 45 850 22 925

Acquis 62 570 35 070 16 500 11 000 0 0

Gap 206 731 6 906 44 350 85 700 45 850 22 925

Partenaires Techniques et Financiers : PROJET DE REHABILITATION DES ROUTES (RICHARD TOLL - NDIOUM/ZIGUICHOR VELINGARA), PROJET DE CONSTRUCTION DE LA ROUTE MANDA DOUANE-VELINGARA, APPUI CELLULE MCA (IMPREVUS PROJET DE REHABILITATION DES ROUTES), PNDL/PPC, AGEROUTE/FERAA, PPCC, PROADELKO, ACCD


4.3.2. OPTION STRATÉGIQUE 9 – DÉVELOPPER UN ACCÈS EFFICACE ET ÉQUITABLE AUX ÉQUIPEMENTS ET SERVICES ET DE

QUALITÉ.


2013-17 Coûts et Localisation

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Mise en place d'un programme de relèvement du taux de couverture régionale en téléphonie d'un montant de 15 milliards sur 05 ans

7 000 4 000 4 000 15 000 1 500 3 000 60 000 3 000 1 500

Offre de programmes de formation adaptés aux besoins des TIC

25 15 15 55 6 11 22 11 6

Appui à la réalisation de radios communautaires

40 40 40 120 12 24 48 24 12

Subvention d'appui à l'installation de centres multimédias dans les zones les plus enclavées: 300 000 FCFA/Unité

8 8 8 23 2 5 9 5 2

Programme de formation des techniciens du bâtiment en technologies "éco-constructions"

250 250 25 50 100 50 25

Campagnes d'information et de sensibilisation sur les "écoconstructions"

25 15 15 55 6 11 22 11 6

Réalisation de mini centrales solaires hybrides

700 350 350 1 400 140 280 560 280 140

Promotion de l'accès aux kits solaires: subvention de 100000 F/U pour une prévision de 10 000 installations

500 300 200 1 000 100 200 400 200 100

Diffusion du projet expérimental de biomasse de Pata 100 75 75 250 25 50 100 50 25

Etudes et / ou Mise en œuvre plans Directeurs Assainissement dans les 9 communes

106 000

78 000 52 000 236 000

23 600 47 200 94 400 47 200 23 600

Sous-total Option stratégique 250 114398 82803 56703 254153 25416 50831 155661 50831 25 416

SNDES, AXE 2: GOUVERNANCE, INSTITUTIONS, PAIX ET SECURITE » SRAT, OPTION STRATÉGIQUE 9- DÉVELOPPER UN ACCÈS EFFICACE ET ÉQUITABLE AUX ÉQUIPEMENTS ET SERVICES ET DE QUALITÉ.


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 148 154 14 816 29 631 59 261 29 631 14 816

Acquis 0 0 0 0 0 0

Gap 148 154 14 816 29 631 59 261 29 631 14 816


4.4. EN LIEN AVEC L’OPTIMISATION DES PÔLES DE CROISSANCE ET D’ÉQUILIBRE

4.4.1. OPTION STRATÉGIQUE 11 : ARTICULER LES DIFFÉRENTS ÉCHELONS DE TERRITOIRES POUR RÉALISER LES SOLIDARITÉS

ÉCONOMIQUES ET RENFORCER LA PAIX ET LA SÉCURITÉ


2013-17 Coûts et Localisation (en millions

FCFA)

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Institution d'une conférence annuelle budgétaire départementale CL/Partenaires et projets

13 25 25 25 88 9 18 34 18 9

Tenue de 02 Journées Annuelles de la Coopération Décentralisée en partenariat avec les régions de Ziguinchor et de Sédhiou (organisation annuelle tournante)

20 20 2 4 8 4 2

Fonds d'Appui à des missions de prospection et de négociation de partenariats de coopération décentralisé

5 14 14 9 42 4 8 18 8 4

Acquisition, dans le cadre de la coopération décentralisée, des services conseils d'un expert en montage de partenariats Public Privé

120 120 12 24 48 24 12

Elaboration d’une Charte régionale de Coopération Territoriale

10 10 1 2 4 2 1

Réactualisation de la carte administrative te territoriale de la région

50 50 5 10 20 10 5

Appui à la promotion de trois GIC départementaux

100 100 100 300 30 60 120 60 30

Réalisation du projet de création d’une Entente Interrégionale Kolda, Ziguinchor, Sédhiou (Contribution de Kolda à la mise en place et le fonctionnement)

60 60 6 12 24 12 6

Tenue d’une Revue Biannuelle Concertée sur l’Etat du Développement Territorial dans les régions de Kolda, Ziguinchor et Sédhiou (contribution de la région à…)

10 10 1 2 4 2 1

Facilitation de missions annuelles de concertation avec les autorités administratives et locales des zones frontalières avec la Gambie, la Guinée et la Guinée Bissau

38 38 4 8 14 8 4

Contribution de la région à la tenue de rencontres thématiques annuelles transfrontalières

25 25 3 5 9 5 3



SNDES, Axe 3: «Gouvernance, Institutions, Paix et Sécurité » » SRAT, OPTION STRATÉGIQUE 11- ARTICULER LES DIFFÉRENTS ÉCHELONS DE TERRITOIRES POUR RÉALISER LES SOLIDARITÉS ÉCONOMIQUES ET RENFORCER LA PAIX ET LA SÉCURITÉ


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 763 77 153 303 153 77

Acquis 0 0 0 0 0 0

Gap 763 77 153 303 153 77

4.4.2. OPTION STRATÉGIQUE 12 : DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ DES GRANDS PÔLES ÉCONOMIQUES, CLIMATIQUES ET

RELIGIEUSES, ET FACILITER L’ÉMERGENCE DE NOUVEAUX PÔLES POTENTIELS


Coûts et Localisation (en millions FCFA)

Coûts totaux




10% 20% 40% 20% 10%

2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Réalisation d'une étude sur les stratégies de valorisation optimales des pôles de croissance actuels ou potentiels de la région

25 25 3 5 10 5 3

Construction, Réhabilitation et équipement des bâtiments administratifs

100 300 300 500 1 200 120 240 480 240 120

Renforcement des moyens techniques (véhicules, informatique et bureautique, télécommunication…)

75 150 150 300 675 68 135 270 135 68

Renforcement des moyens humains des services techniques déconcentrés et des administrations locales

30 90 90 150 360 36 72 144 72 36


SNDES, Axe 3: «Gouvernance, Institutions, Paix et Sécurité » » SRAT, OPTION STRATÉGIQUE 12- DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ DES GRANDS PÔLES ÉCONOMIQUES, CLIMATIQUES ET RELIGIEUSES, ET FACILITER L’ÉMERGENCE DE NOUVEAUX PÔLES POTENTIELS


2 013 2 014 2 015 2 016 2 017

Montant PAP 2 260 227 451 903 452 227

Acquis 0 0 0 0 0 0

Gap 2 260 227 451 903 452 227


5. KOLDA, LA MATRICE DE MESURE DU CHEMIN DE L’EMERGENCE

LE BESOIN DE RÉDUIRE LE GAP PAR RAPPORT AU RESTE DU PAYS EN VU DE LANCER

L’EMERGENCE DU TERRITOIRE

5.1.1. OPTION STRATÉGIQUE 01. CONSTRUIRE DES SYSTÈMES D’ÉDUCATION ET DE RECHERCHE ORIENTÉS VERS LE

DÉVELOPPEMENT DE CAPACITÉS LOCALES DE VALORISATION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET PHYSIQUES

Indicateurs Période

2012 – 17

Option stratégique spécifique 1.1 – Garantir l’éducation pour tous en vue d’une meilleure valorisation du capital humain.

- Etude sur l’actualisation des statistiques régionales en matière d’éducation et de formation 100%

- Scolarisation Universelle 100%

- Taux d’achèvement du cycle élémentaire de 100% 80%

- Taux d’achèvement du cycle secondaire 100% 60%

- Taux d’achèvement d’une formation universitaire ou technologique 50%

Option stratégique spécifique 1.2 – Intégrer l’éducation environnementale dans tous les processus de formation et d’apprentissage

- Couverture du cycle élémentaire à 100% 100%

- Couverture du cycle secondaire à 100% 50%

- Couverture du cycle supérieur et professionnel à 100% 100%1

Option stratégique spécifique 1.3 – Développer l’approche territoriale de la formation technique et professionnelle.

- Réalisation d’un Institut des Métiers de l’Agriculture Ecologique 100%

- Réalisation de Fermes - Ecoles pilotes écologique dans chaque communauté rurale 20%

Option stratégique spécifique 1.4 – Construire des unités d’ « Innovation Recherche – Formation – Utilisation », (IRFU), autour des filières vertes porteuses.

- Mise en place IRFU/Agroalimentaire 20%

- Mise en place IRFU/Recyclage Déchets 20%

- Mise en place IRFU/Energies alternatives (biomasse) 20%

Option stratégique spécifique 1.5 – Développer un programme d’échanges dynamiques de technologies vertes entre producteurs locaux et producteurs de la diaspora.

Conception et mise en œuvre d’un programme pilote d’échanges dynamiques de technologies vertes entre producteurs locaux et producteurs de la diaspora

100%

Mise en œuvre d’un programme quinquennal d’échanges dynamiques de technologies vertes entre producteurs locaux et producteurs de la diaspora

5.1.2. OPTION STRATÉGIQUE 2 - DÉVELOPPER DES SYSTÈMES DE SANTÉ, DE PROTECTION SOCIALE ET DE CADRE DE VIE

DÉMOCRATIQUES ET ÉCOLOGIQUES.

Indicateurs Périodes

2012 - 17

Options stratégique spécifique 2.1 – Renforcer les capacités des systèmes de santé à fournir à tous des services sanitaires de base efficaces, accessibles et abordables afin de prévenir, de contrôler et de traiter les maladies et de réduire les risques sanitaires liés à l’environnement. - Etude sur l’actualisation des statistiques régionales en matière de santé, de protection sociale et de

qualité du cadre de vie 100%

- Taux de couverture vaccinale - DTC3 chez les enfants de 0 à 11 mois à 100%

80%

- Taux de consultation primaire - Curative à 100 %

65%

- Proportion d’accouchements - assistés par du personnel formé 100%

75%

1 L’option est d’intégrer l’éducation environnementale dans la conception et la réalisation de tout nouvel établissement

public ou privé d’enseignement supérieur, académique, ou professionnel technique. Ce type d’institutions n’existant

quasiment pas encore dans la région, l’objectif est donc d’en réaliser et d’inclure dans leur programme un volet

« Environnemental » plus ou moins étendu et spécialisé.


- Taux de prévalence du VIH (SIDA) - dans la population générale < 1%

<3%

- Part du budget de la santé (fonctionnement + investissement) dans le budget des CL portée à 25% 15%

- Elaboration d’un Schéma de Services Collectifs de Santé 1

Options stratégique spécifique 2.2 – Développer des systèmes de prévention et de protection qui permettent de réduire durablement la vulnérabilité liée au genre, à la profession et aux conflits.

- Pourcentage de budget des CL affecté aux programmes d’assistance en faveur des groupes vulnérables à 15%

10%

- Taux de couverture du risque maladie de la population à 85 % 50%

- Taux d’appareillage des personnes handicapées appareillées 90% 50%

- Taux de chômage chez les handicapées à 15% 70%

- Proportion d’enfants 6-14 ans qui travaillent < 2,5% <7,5%

Options stratégique spécifique 2.3 – Satisfaire les besoins en santé des populations urbaines.

- Réduction à 10% des inégalités spatio-sociales en matière de santé 60%

Options stratégique spécifique 2.4 – Réduire les risques pour la santé dus à la pollution et aux menaces écologiques.

- Accès à des services énergétiques durables et moins polluantes : 90% 20%

Options stratégique spécifique 2.5 – Promouvoir des modèles de logements et de moyens de transports plus durables,

plus adaptés à la qualité de vie et plus économes en énergie.

- Accès à des systèmes d’habitat et de transport écologiques : 80% 20%

Options stratégique spécifique 2.6 – Améliorer l’assainissement dans les villes et les villages pour éviter la propagation des maladies transmissibles

- Taux de la population urbaine ayant accès à l’assainissement : 100% 78%

- Taux d’accès des ménages ruraux à un système autonome d'évacuation des excréta et des eaux usées : 100%

59%

Options stratégique spécifique 2.7 – Renforcer la sécurité nutritionnelle des populations, grâce à des systèmes alimentaires et une gestion des ressources en eau plus durables.

- Taux de prévalence de l’insuffisance pondérale (ratio poids/âge) chez les enfants de 0 à 36 Mois < 1% < 11%

- Taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain : 100% 100%

- Taux d’accès à l’eau potable en milieu rural : 100% 80%

5.1.3. OPTION STRATÉGIQUE 3 - CONSTRUIRE UNE CAPACITÉ DE COEXISTENCE HARMONIEUSE ET MUTUELLEMENT

BÉNÉFIQUE ENTRE LES COMMUNAUTÉS ET ENTRE LES COMMUNAUTÉS ET LEUR ENVIRONNEMENT.


2012 - 17

Options stratégique spécifique 3.1 – Reconstruire le socle du « bien vivre ensemble » à travers la renaissance d’une conscience collective d’appartenance à une même communauté de destin.

- Taux de couverture des établissements d’enseignement en programmes d’initiation à l’histoire locale, à la culture et au civisme : 100%

80%

- Taux de couverture des collectivités locales en Foyers des Jeunes : 100% 60%

- Taux de couverture en Radios communautaires : 95% 40%

- Développement d’un programme de renforcement de la participation des jeunes dans les activités de développement économique et social.

40%

- Développement d’un programme de renforcement du leadership féminin dans le développement local. 40%

Options stratégique spécifique 3.2 – Construire des dispositifs de gouvernance territoriale durables, adaptés aux défis de reconfiguration économique, sociale et environnementale de la région.

- Conception et mise en œuvre d’un plan de communication stratégique autour du processus de mise en œuvre du SRAT, au niveau de chaque commune et au niveau communauté rurale.

100%

- Élaboration et mise en œuvre d’un plan de renforcement de capacités des acteurs locaux en développement durable.

40%

- Mise en place d’un plan de renforcement de la société civile pour la mise en œuvre des programmes de développement territorial.

40%

- Élaboration et mise en œuvre d’un plan d’information et de mobilisation des partenaires pour assurer leur engagement dans le financement des instruments de mise en œuvre du SRAT, dont notamment le PRDI, les POAS et les SSC.

100%

Option stratégique spécifique 3.3 – Stabiliser un système démocratisé d’information et de communication territoriale.

- Construction d’une Base de Données Régionales 100%

- Construction d’un Système d’Information Géoréférenciée (SIG) 100%

Options stratégique spécifique 3.4 – Développer un territoire plus équitable par la promotion de modèles de solidarités socioéconomiques facilitant l’accès aux biens, aux services, aux ressources partagées.

- Élaboration concertée d’une démarche territoriale participative, basée sur l’intercommunalité. 100%


- Élaboration et mise en œuvre d’un plan de renforcement de capacités des acteurs locaux en matière de gestion des projets et programmes de développement territorial

- au niveau intercommunal. 100%

- Mise en place et renforcement institutionnel de 03 Groupements d’Intérêt Communautaire (GIC) 100%

Options stratégique spécifique 3.5 – Valoriser le patrimoine historique et culturel et le traduire en puissants leviers d’intégration institutionnelle et sociale avec les régions limitrophes.

- Promotion d’un Festival annuel des pays du Gabou 100%

5.2. EN LIEN AVEC LA VALORISATION DU CAPITAL NATUREL

5.2.1. OPTION STRATÉGIQUE 4 - FAIRE DE LA RÉGION DE KOLDA UN GRENIER POURVOYEUR DE PRODUITS BIOLOGIQUES

DE QUALITÉ POUR LE SÉNÉGAL ET LE RESTE DU MONDE.


2012 - 17

Options stratégique spécifique 4.1 – Développer un programme régional de verdissement des Instruments de planification locale : Plan Local de Développement (PLD), Plan d’investissement Communal (PIC), Plans d’Occupation et d’Aménagement des Sols (POAS)

- Réactualisation des PLD 100 %

- Réactualisation des PIC 100 %

- Réactualisation des POAS 100 %

Options stratégique spécifique 4.2 – Construire un « fonds vert », incitatif, de valorisation des zones réservées aux productions écologiques

- Élaboration et mise en œuvre d’un plan de plaidoyer pour la mobilisation de fonds nécessaires à la concrétisation du « fonds vert »..

100%

- Couverture du Fonds à 100% 20%

Options stratégique spécifique 4.3 – Développer un marché régional de « fertilisants biologiques », par la promotion et la mise en réseau de petites unités de production et de commercialisation de fertilisants organiques (ex. compost).

- Mise en place d’un programme régional de renforcement en nouvelles techniques agroécologiques (compostage, …) de fertilisation

100%

- Promotion d’au moins 02 GIE de production et de commercialisation de fertilisants organiques dans chaque communauté rurale

50%

Options stratégique spécifique 4.4 – Développer l’offre locale d’achat ou de location d’équipements de traction animale, par la promotion de petites unités de fabrication artisanale ou de prestation de services de labours.

- Promotion d’au moins 01 GIE de fabrication artisanale de matériels de labours au niveau de chaque arrondissement

100%

- Promotion d’au moins 01 GIE de prestation de services de labours au niveau de chaque communauté rurale

100%

5.2.2. OPTION STRATÉGIQUE 5 - PROMOUVOIR UN LABEL AGROALIMENTAIRE FONDÉ SUR LES VALEURS DE CULTURE ET

DE TERROIR DE LA RÉGION DE KOLDA.


2012 - 17

Options stratégique spécifique 5.1 – Développer un système d’information sur toutes les potentialités de développement, de production et de commercialisation de produits du terroir dans la région de Kolda.

- Actualisation de l’état de connaissance portant sur les principales valeurs économiques, naturelles et socioculturelles du capital naturel de Kolda: eau, sol, biodiversité, patrimoine culturel, ...

100 %

- Développement d’un SIG sur les potentialités agro-sylvo-pastorales régionales 100 %

Options stratégique spécifique 5.2 – Promouvoir une politique de partenariats joint-ventures entre des investisseurs locaux, nationaux et étrangers, pour la production et la commercialisation de produits du terroir labellisés Kolda.

- Développement de 10 partenariats joint-ventures 20%

- Réalisation de Fermes - Ecoles pilotes écologique dans chaque communauté rurale 20%


5.2.3. OPTION STRATÉGIQUE 6 - CONSTRUIRE UNE CAPACITÉ RÉGIONALE DE GÉNÉRATION D’EMPLOIS VERTS DÉCENTS À

PARTIR DE L’AGRICULTURE, DE L’INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE ET DES SERVICES.


2012 - 17

Options stratégique spécifique 6.1 – Promotion d’un cadre institutionnel favorable à la génération et au développement d’emplois verts.

- Création et appui au fonctionnement d’une «Cellule Emplois Verts» au sein du Conseil Régional. 100%

- Élaboration de propositions d’amendement et de renforcement de textes réglementaires pour la promotion et la valorisation des emplois verts.

100%

Options stratégique spécifique 6.2 – Promouvoir le développement d’emplois verts, par l’encouragement à l’investissement privé dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique (construction), des transports, du recyclage, de l’agriculture biologique, de l’élevage, de la foresterie et de la pêche.

- 500 000 emplois verts dans de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie et de la pêche par créations nouvelles et reconversions

10%

- 30 000 emplois verts dans la construction par créations nouvelles et reconversions 10%

- 50 000 emplois verts dans les transports (routes, fluvial, ferroviaire) par créations nouvelles et reconversions 10%

- 60 000 emplois verts dans le recyclage par créations nouvelles et reconversions 10%

5.2.4. OPTION STRATÉGIQUE 7 - PRÉSERVER ET VALORISER L’ENVIRONNEMENT VECTEUR D’UN POSITIONNEMENT

TOURISTIQUE CIBLÉ (ÉCOTOURISME).


2012 - 17

Options stratégique spécifique 7.1 – Promotion d’un cadre institutionnel favorable à la génération et au développement d’emplois verts.

- Multiplication par 10 de la capacité d’accueil des sites touristiques 10%

- Porter le taux d’occupation-lits des hôtels à 70% 50%

- Porter à 9 la durée moyenne de séjour grâce au tourisme cynégétique doté d’une capacité d’exploitation durable et à l’écotourisme

6

- Porter à 25% la part du tourisme national par la promotion de la baisse saison, le développement du tourisme culturel et religieux

5%

Options stratégique spécifique 7.2 – Mettre en place des politiques incitatives à l’investissement touristique dans la région.

- Réalisation d’une étude de faisabilité technique et financière d’un fonds de garantie à l’investissement touristique dans la région de Kolda

100%

- Multiplication par 20 l’actif touristique de la région 2

5.3. EN LIEN AVEC LA VALORISATION DU CAPITAL PHYSIQUE

5.3.1. OPTION STRATÉGIQUE 8 – DÉVELOPPER LA MOBILITÉ TERRITORIALE ET RENFORCER L’ARTICULATION ENTRE LA

RÉGION ET LES TERRITOIRES LIMITROPHES.


2012 - 17

Options stratégique spécifique 8.1 – Doter le territoire d’un réseau routier, ferroviaire et fluvial, et d’un aéroport qui permettent de mailler tout le territoire, avec les principales zones de croissance et d’équilibre du territoire (agglomérations, bassins de vie, territoires).

- Réalisation d’un pont sur le fleuve Gambie 30%

- Construction de routes sous régionales (pénétrantes sous régionales : (1)Vélingara-Bassé ; (2) Kolda-Salikegné ; (3) Kabendou-Pirada ; (4) Saré Yoba – Toniataba ; (5) Kolda-Birkama ; (6) Médina Yoro Foula- Bansang ; (7) ; (8) Marewé – Pakour -Frontière

40%

- Construction de routes régionales : Vélingara- Badion - Kolda 100%

- Construction de routes départementales : (1) Kolda- Fafacourou – Médina Yoro Foula –Pata ; (2) Mampatim - Badion ; (3) Dabo- Fafacourou ; (4) Dabo – Coumbacara –Frontière ; (5) Biarou Bonconto – Médina Pakane ; (6) Kolda- Thiety ; (7) Ndorna - Bourouco- Dongorong ; (8) Pata – Kerewane – Kundang

40%

- Construction de pistes reliant toutes les CR aux chefs-lieux d’arrondissement 50%

- Construction de pistes de production 60%

- Délocalisation et modernisation de l’aéroport de Kolda 10%

- Construction et Equipement de l’Aérodrome de Médina Yoro Foula

- Poursuite du projet de Construction du train à grand écartement de Casamance (Tambacounda – Kolda - 10%


Ziguinchor).

- Dragage et aménagement des berges du Fleuve Casamance, en partenariat avec les régions limitrophes. 40%

Options stratégique spécifique 8.2 – Favoriser l’offre en transport collectif et la multimodalité, en vue de rationaliser la consommation d’énergie (efficacité technique et énergétique).

- 70% du transport régional des personnes effectués par des systèmes de transport collectifs 40%

- Réduction de 40% de la part du volume des transports effectués par la route

Options stratégique spécifique 8.3 – Développer les réseaux de communication et d’information et promouvoir les usages et les services.

- Modernisation et extension du signal radio électrique GSM sur toute l’Etendue du Territoire régional 80%

- Modernisation et extension du réseau électrique privilégiant l’énergie alternative (biomasse, solaire, gaz) en zone urbaine et rurale

10%

Options stratégique spécifique 8.4 – Promouvoir des politiques de promotion de moyens intermédiaires de transport (MIT), pour le transport routier et fluvial.

- Réalisation de voies cyclables au niveau de toutes les communes 20%

- 40% des moyens de transport ruraux fournis par des unités locales de fabrication artisanale de moyens améliorés de traction animale (charrettes,…) et de navigation fluviale (pirogues,…)

10%

5.3.2. OPTION STRATÉGIQUE 9 – DÉVELOPPER UN ACCÈS EFFICACE ET ÉQUITABLE AUX ÉQUIPEMENTS ET SERVICES ET DE

QUALITÉ.


2012 - 17

Options stratégique spécifique 9.1 – Poursuivre, en le renforçant, les programmes d’équipement des communes et des communautés rurales.

- Indice synthétique d’accès aux services sociaux de base en milieu rural >0,8 >0,6

Options stratégique spécifique 9.2 – Développer une armature urbaine basée sur la conception d’un schéma de distribution territoriale des équipements et services qui identifie un pôle central multifonctionnel et un réseau de pôles d’équilibre et de services qui viendrait soutenir le développement des espaces ruraux et périurbains.

- Doter les communes de KOLDA, de Vélingara et de médina Yoro Foula d’infrastructures et de fonctionnalités urbaines aux normes (sante, éducation, assainissement, commerce, service, habitat, voirie etc)

40%

- Doter les chefs-lieux de communauté rurale de plateformes minimales de services (sante, éducation, assainissement, commerce, service, habitat, voirie etc…)

40%

Options stratégique spécifique 9.3 – Mobiliser les technologies de l’information et de la communication pour développer un service public de proximité de qualité, favorisant la collaboration entre organismes et limitant les consommations de ressources et d’énergies.

- Développement une plateforme de collaboration en ligne entre les services administratifs et techniques de la région

20%

- Développement de l’accès à des systèmes d’information sur les marchés locaux (communes, loumas, carrefours régionaux…)

25%

- Renforcement de l’accès à la télémédecine 10%

- Renforcement de l’accès à la télédétection atmosphérique 20%

rapport sur la situation économique et sociale de la région de...

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