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Rapport annuel 200 8

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Page 1: Rapport Managem 2008

Rapportannuel

2008

Page 2: Rapport Managem 2008

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

SOMMAIREPROFIL 4

MOT DU PRESIDENT 5

1928 -2008 : 80 ANS DE MANAGEM 6

DATES CLES DE MANAGEM 7

CHIFFRES CLES 8

MANAGEM : UNE NOUVELLE ORGANISATION EN LIGNEAVEC LA STRATEGIE 10

L’ORGANIGRAMME DE MANAGEM 11

LES METIERS DE MANAGEM 12

UN GROUPE, TROIS BRANCHES D’ACTIVITÉS 13

LES SERVICES SUPPORTS 29

CONJONCTURE 30

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 38

LA GOUVERNANCE 39

LES ACTIONNAIRES 42

Page 3: Rapport Managem 2008

DEVELOPPEMENT DURABLE 44

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, VALEUR INTRINSÈQUE AU COEUR DES PRÉOCCUPATIONS DU GROUPE 45

L’ENVIRONNEMENT, UN PATRIMOINE À PRÉSERVER 48

MANAGEM, UN ENGAGEMENT SOCIAL ET SOCIÉTAL 50

UNE POLITIQUE DYNAMIQUE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES 53

LES ACTIVITES DE MANAGEM 59

FAITS MARQUANTS 60

COUVERTURES 71

DONNEES COMPTABLES ET FINANCIÈRES 78

COMPTES CONSOLIDÉS 80

COMPTES SOCIAUX 105

RÉSOLUTIONS 2008 114

Page 4: Rapport Managem 2008

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

GROUPE MINIER ETHYDROMÉTALLURGIQUE,MANAGEM EST L’UN DESACTEURS DE RÉFÉRENCEAU MAROC, SPÉCIALISÉ DANS LA PRODUCTION ET LAVALORISATION DESMÉTAUX DE BASE, DES MÉTAUX PRÉCIEUX ET DU COBALT.

PROFIL

Dans chacune de ses branches d’activités,Managem déploie ses compétences poin-tues, ses équipements de haute technologieet ses fortes capacités en Recherche etDéveloppement, pour être toujours à mêmede satisfaire au mieux les besoins de sesclients provenant de secteurs d’activité aussivariés que la sidérurgie, l’aéronautique, l’éner-gie, les outillages, la chimie et l’électronique.Cette dynamique, accentuée par ses enga-gements en faveur de l’environnement, de lamaîtrise des risques et du développement des

communautés, permet au Management deManagem de se montrer confiant en l’avenir,ayant la certitude que les fondamentaux et lesatouts de Managem sont la base de la soliditéet des succès futurs du groupe Managem.

NOTRE VISIONMANAGEM souhaite devenir un opérateurrégional de taille moyenne opérant auMaroc et à l’international, créateur devaleur et pouvant réaliser des opérations decroissance externe.

NOTRE AMBITIONAssuré de la solidité de ses fondamentaux,de la confiance de ses clients et de lareprise des marchés, le groupe MANAGEMprévoit, à moyen terme, maintenir ses pers-pectives de croissance et poursuivre ledéveloppement de ses activités au niveaunational et international.L’ambition du groupe : dépasser les 3 mil-liards de dirhams de chiffre d’affaires etréaliser une marge opérationnelle de 20%dans les 3 ans à venir.

Managem, acteur de premier plan au Maroc

Page 5: Rapport Managem 2008

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MOT DU

PRÉSIDENT

É voluant dans un contexte économiquemondial particulièrement perturbé, leGroupe MANAGEM a connu une année2008 difficile.

Avec un chiffre d’affaires consolidé s’élevant à 2090 MDH, une baisse significative a été enregistréepar rapport à 2007, sous l’effet conjugué de plu-sieurs paramètres. D’abord, le taux de changemoyen Dollar/Dirham a chuté de 13% tandis queles cours des métaux de base (cuivre, zinc etplomb) se sont fortement dégradés. Par ailleurs, l’in-tensification de la crise enregistrée au cours dusecond semestre a entraîné une chute importantedu cours du cobalt et le recul des volumes vendusde certains produits, notamment le cuivre d’Akka etla fluorine. Toutefois, l’amélioration du chiffre d’affai-res de SMI, tiré vers le haut sous l’effet combiné del’augmentation des volumes (+13%) et des prix devente en USD/Oz (+26%) a permis d’atténuer légè-rement cette baisse.

L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) s’est, quant à lui,élevé à 240 MDH, contre 646 MDH réalisés lors del’exercice précédent, pâtissant de la baisse du chif-fre d’affaires et de l’augmentation des coûts deproduction engendrée par la flambée des coûtsdes intrants et par la baisse de la teneur à CMG.

Cette baisse de l’EBE, combinée à celle du résultatsur instruments financiers, a largement participé aunet recul enregistré par le résultat des activités opéra-tionnelles qui s’établit à -621 MDH en 2008. Le résul-tat net consolidé et le résultat net part du Groupeont également subi les effets de la crise, s’élevantrespectivement à -641 et à -589 MDH, dans la lignéedu résultat des activités opérationnelles.

Toutefois, le Groupe MANAGEM a continué d’agiravec force et détermination, mobilisant l’ensemblede ses ressources pour pallier les difficultés rencon-trées au cours de l’année. Ainsi, notre Groupe

enregistre d’excellentes performances sur le plande la recherche géologique, en particulier pour l’argent(614 Tonnes métal à Imiter), le cobalt (4 010 Tonnesmétal à Bou-Azzer) et le cuivre (2 954 KT Tonnes detout venant à Akka et 3 166 KT Tonnes de toutvenant à Bouskour).

Parallèlement, l’avancement de l’étude de faisabilitéd’augmentation de la capacité de productiond’Imiter, la mise au point du procédé de traitementdu cuivre provenant des gisements avoisinant lamine d’Akka et l’achèvement de la construction duprojet visant la production du sulfate de sodium ontvivement participé au développement de nos acti-vités et augurent de belles perspectives pour l’avenir.

MANAGEM a par ailleurs poursuivi son développe-ment à l’international en finalisant l’étude de faisabi-lité du projet Bakoudou (Gabon) et la préparation deson financement, mais en avançant également surl’étude de faisabilité du projet Pumpi en RépubliqueDémocratique du Congo (évaluation des ressourcesdu cobalt et du cuivre).

À court terme, le Groupe MANAGEM ne peut queprudemment, mais résolument se fixer l’objectifd’augmenter sa capacité de résistance face à lacrise internationale afin de réaliser un résultat opéra-tionnel équilibré en 2009. À moyen terme, MANA-GEM reste pleinement confiante dans la solidité deses fondamentaux, dans la reprise des marchés etdans le maintien de perspectives de croissance.

C’est en affichant sérénité dans l’avenir et opti-misme mesuré que notre Groupe atteindra l’objectifqu’il s’est fixé : un chiffre d’affaires dépassant 3MMDH et une marge opérationnelle de l’ordre de20% à horizon 2011.

Abdellaziz ABARROPrésident Directeur Général

Page 6: Rapport Managem 2008

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

1928-2008

80 ANS DE MANAGEM

1928. Epinat, un aventurier français assurant le transportde ravitaillement pour le compte de l’armée françaisedéambule au milieu des attroupements bigarrés deJamaâ El Fna. Curiosité ou instinct, il est fortementintrigué par une poudre rouge que les vendeursd’épices proposent à leurs clients pour venir à boutdes rats. Un raticide entièrement naturel paraît-il. Les quelques notions géologiques dont Epinat peutse prévaloir lui font flairer un filon. En effet, le principeactif de la fameuse poudre n’est autre que l’arsenic,minéral vénéneux qui, la plupart du temps, se trouvedans les sous-sols avec d’autres métaux précieux.

Il ne faut pas longtemps à Epinatpour remonter à la source du gise-ment. Pas longtemps non plus pourprendre une concession dans laboutonnière de Bou-Azzer, à 120Km au sud-ouest de Ouarzazate, etcréer une compagnie minière dontl’objet sera d’extraire le minerai àpartir des arséniates de cobalt. Unebonne dose d’audace dans uncoin aride où même la végétationpeine à trouver vie, dans les litsconstamment asséchés des oueds.Mais un aventurier reste paressence un nomade, découragépar l’ampleur de la tâche, ou attirépar de nouveaux horizons. Sansdoute découragé, Epinat cède sonaffaire à Paribas : l’Omnium NordAfricain est né.

80 ans plus tard, la végétation peinetoujours à transpercer ce sol minéralet le gisement de Bou-azzer est loind’être épuisé. Mais bien des chosesont changé. La petite unité a pris del’ampleur pour devenir laCompagnie de Tifnout Tighanimine

(CTT) et qui s’étend aujourd’hui sur120 Km2 avec un tissu de sous-trai-tants qui s’y est même installé auxabords du périmètre de la mine.

À Bou-Azzer, on produit toujours duconcentré de Cobalt. En 80 ans,d’autres gisements ont par ailleursété découverts et d’autres compa-gnies minières sont nées. La SociétéMétallurgique d’Imiter, Akka GoldMining, Compagnie Minière desGuemassa… Ce sont au total pasmoins de six compagnies d’exploi-tation minière et de filiales derecherche et de valorisation,regroupées au sein de Managem,qui ont vu le jour, appelé jusqu’en1996 “Pôle Mines de l’ONA”. Zinc,cuivre, or, argent, plomb, fluorinesont, entre autres, les mineraisextraits chaque jour des entraillesde la terre par les équipes deManagem.

Les 20 dernières années ont sansdoute été les plus intenses enmatière d’exploitation minière. La

découverte de nombreux gisementsmais surtout le travail de valorisationdes métaux extraits ont donné uneautre dimension aux activités deManagem. L’exemple le plus réussireste celui du traitement hydromé-tallurgique. Managem procède eneffet, et depuis 1996, à la valorisa-tion de certains minerais par voiehydrométallurgique, afin d’obtenirdes produits à forte valeur ajoutée,notamment les cathodes de cobalt,le sulfate de cuivre et l’oxyde dezinc. L’International constitue unautre exemple de réussite pourManagem qui, depuis 15 ans, arelevé le défi d’une expansion mon-diale. En effet, même si son déve-loppement se poursuit au Maroc, lerythme de découvertes des gise-ments n’est pas assez soutenu pourlui assurer une croissance à la hau-teur de ses capacités et de sesambitions. Son expérience, sonsavoir-faire et la solidité de sa struc-ture lui ont permis d’envisager uneexpatriation sereine tout en procé-dant étape par étape.

Page 7: Rapport Managem 2008

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DATES CLÉS DE MANAGEM

1928 Démarrage de la mine de BOU AZZER gérée parla société CTT et spécialisée dans la productiondu concentré de cobalt.

1969 Démarrage de la mine d’IMITER gérée par lasociété SMI et spécialisée dans la production delingots d’argent métal.

1973 Démarrage de la mine d’EL HAMMAM gérée parla société SAMINE et spécialisée dans la produc-tion de fluorine.

1974 Démarrage de la mine de BLEIDA gérée par lasociété SOMIFER et spécialisée dans la produc-tion du concentré de cuivre.

1988 Création de REMINEX spécialisée dans la recher-che et développent, l’ingénierie et l’exploration.

1992 Démarrage de la mine polymétallique de GUE-MASSA gérée par la société CMG et spécialiséedans la production des concentrés de zinc, decuivre et de plomb.

1996 Constitution d’AKKA GOLD MINING, société char-gée de la mise en valeur et du développementdu gisement aurifère d’IOURIRN dans la régionde Tata au sud du Maroc.Regroupement de l’ensemble des participationsminières de l’ONA au sein de MANAGEM SA,détenue à 100% par le groupe.Acquisition des parts privatisables de l’État dans lessociétés SOMIFER, CTT et SAMINE et acquisition d’unepartie des parts privatisables de l’État dans SMI.Démarrage de l’activité Hydrométallurgie.

1997 Extension de la capacité de la mine de GUE-MASSA. Les investissements requis pour cetteextension ont été de l’ordre de 110 MDH. Arrêt de l’activité de la mine de BLEIDA (SOMIFER)suite à l’épuisement des réserves de cuivre ;Lancement du projet CMBAII permettant de pro-duire des cathodes de cobalt à partir duconcentré produit par la filiale CTT.Acquisition des premiers permis à l’international,au Mali et en Guinée

1999 Acquisition de 34% de SEMAFO, junior minier canadien, visant à accélérer le développementdu Groupe à l’international et sa présence en tantque producteur d’or. En effet, SEMAFO disposed’une présence marquée en Afrique de l’Ouest àtravers 22 permis miniers au Burkina Faso, enGuinée-Bissau, en Côté d’Ivoire et deux gisementsd’or en Guinée-Bissau et au Ghana.

2000 Démarrage de l’unité cuivre de SOMMITAL, spécia-lisée dans la production de sulfate de cuivre.Introduction en bourse de MANAGEM.

2001 Démarrage de la mine d’or d’Akka.2002 Augmentation de la participation du groupe

dans le capital de la compagnie canadienneSEMAFO à 52%.Démarrage de la mine d’or de Kiniero enGuinée-Bissau.Démarrage de l’unité CALAMINE, spécialiséedans la production d’oxyde de zinc.

2004 Démarrage de la mine du zinc-plomb et cuivrede Draa Sfar.Démarrage de l’exploitation de la mine d’orSAMIRA HILL au Niger.

2005 Cession de SEMAFO INC.Conclusion d’un accord de partenariat avec lasociété minière canadienne RESSOURCESSEARCHGOLD INC. pour l'acquisition à terme de63% du projet aurifère Bakoudou au Gabon.

2006 Création de MANATRADE AG, filiale de MANAGEMimplantée en Suisse, dont l’activité principaleconsiste à commercialiser les produits des filialesdu groupe.Acquisition du domaine aurifère d'Etéké au Gabon.Conclusion d'un partenariat avec COSTAMIN,société congolaise détenant deux permis à hautpotentiel en cobalt et cuivre. Ce partenariat aabouti à la création de LAMIKAL, société de droitcongolais détenue à 75% par MANAGEM.

2007 Signature d’un contrat commercial avec un pro-ducteur de lessive pour son approvisionnementen sulfate de sodium, avec un démarrage de laproduction prévu pour 2009.Acquisition des permis en Mauritanie.Début d'exploitation du minerai d'Agoujgal (gise-ment cuprifère à Akka).

2008 Création de MANAGEM INTERNATIONAL, holdingde droit suisse dont la vocation est de détenirl’ensemble des participations du groupe MANA-GEM à l’étranger (MANATRADE, MANAGEMGabon, LAMIKAL, REG, etc.).Acquisition des permis au Soudan.

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2004 2005 2006 2007 2008

1 200 —

1 000 —

800 —

600 —

400 —

200 —

0 —

EXCÉDENT BRUTD’EXPLOITATION CONSOLIDÉ

567 558

844

646

240

2004 2005 2006 2007 2008

2 400 —

2 000 —

1 600 —

1 200 —

800 —

400 —

0 —

CHIFFRE D’AFFAIRESCONSOLIDÉ

18621646

2205 22092090

2004 2005 2006 2007 2008

2 400 —

2 000 —

1 600 —

1 200 —

800 —

400 —

0 —

CAPITAUX PROPRES PARTDU GROUPE

17541879,5

303

563

1044

2004 2005 2006 2007 2008

1 000 —

800 —

600 —

400 —

200 —

0 —

INVESTISSEMENT NETCONSOLIDÉ

487

301

504

663

950

2004 2005 2006 2007 2008

2 400 —

2 000 —

1 600 —

1 200 —

800 —

400 —

0 —

EFFECTIF

2095

1754 1900

22842388

2004 2005 2006 2007 2008

600 —

500 —

400 —

300 —

200 —

100 —

0 —

0 —

-100 —

-200 —

-300 —

-400 —

-500 —

-600 —

RÉSULTAT D’EXPLOITATIONCONSOLIDÉ

394 173

-43 -60

-621

2004 2005 2006 2007 2008

600 —

500 —

400 —

300 —

200 —

100 —

0 —

0 —

-100 —

-200 —

-300 —

-400 —

-500 —

-600 —

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

173126

194

-239

-589

8

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

CHIFFRES

CLÉSLes résultats de l’exercice 2008 se caractérisent par :• Un résultat déficitaire sous l’effet de la baisse des cours

des métaux de base et du Cobalt• d’importantes découvertes de nouvelles réserves

N.B. I Les chiffres consolidés 2004 et 2005 sont établis selon les normes CRC. À partir de 2006, les comptes consolidés sont présentés selon les normes IFRS.I En 2005, il y a eu une sortie du périmètre de la société SEMAFO, suite à la cession du bloc majoritaire par MANAGEM.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

MANAGEM :

UNE NOUVELLEORGANISATIONEN LIGNE AVECLA STRATEGIE

Si le plan stratégique 2005-2007 a permis au Groupe d’assurer au mieux la période de transition,MANAGEM entre désormais dans une nouvelle phase de croissancecaractérisée par un ambitieux plande développement.

La réussite du nouveau plan de développement nécessite la mise en place d’une nouvelle organisation, en ligneavec la vision stratégique du Groupe. Cette organisation, effective à partir de septembre 2008, a pour objectif de :• Renforcer les responsabilités à tous les niveaux de l’organisation.• Simplifier les circuits d’information et de décision.• Consolider les métiers dans des structures orientées “chaînes de valeur”.

Les activités du Groupe sont organisées en trois branches : cobalt et spécialités, métaux de base et métaux pré-cieux. Ces activités sont assistées et appuyées par des activités supports, des fonctions corporate et des servicespartagés.

BRANCHES D’ACTIVITES

Les branches d’activités sont orien-tées “chaînes de valeur”. Elles dis-posent de moyens leur permettantd’atteindre leurs objectifs et d’assu-rer leur développement au Maroccomme à l’international.• La branche Cobalt et spécialités

regroupe toutes les activités ducobalt et ses dérivés (Bou-Azzer, UnitéHydro Guemassa, cobalt en RDC),mais également les “spécialités”(oxyde de zinc, sulfate de sodium,acide sulfurique, oxyde de fer…).

• La branche “métaux de base”pilote les activités d’Hajar, de DraâSfar, d’Akka, du cuivre de l’Anti-Atlas, de la fluorine d'El Hammamainsi que l'exploration en Tunisie.

• La branche métaux précieuxregroupe les activités d’Imiter, duGabon, du Congo Brazzaville, dela Mauritanie, du Mali…

ACTIVITES SUPPORTS

Les activités supports centralisent lesavoir-faire de MANAGEM en ter-mes de techniques minières et d’in-génierie, constituant de véritablesoutils de développement pour leGroupe. Elles regroupent les activi-tés d’ingénierie REMINEX, les sonda-ges et travaux miniers de TECHSUB,les prestations géophysiques SAGAXet le transport aérien CTTA.

FONCTIONS CORPORATE ETSERVICES PARTAGES

Ces fonctions et services sont desmoyens qui permettent de mettreen œuvre la stratégie du Groupe,de piloter la performance, dedévelopper des synergies, de diffu-ser les meilleures pratiques et decoordonner la mise en œuvre desdécisions de la Direction Générale.

La mise en place de cette nouvelleorganisation achevée en septem-bre 2008 constitue une étapeessentielle au service du dévelop-pement du Groupe MANAGEM. Ellecontribuera efficacement à la réa-lisation d’une croissance rentabledont les fruits profiteront aux action-naires, aux collaborateurs et à tousles partenaires.

Page 11: Rapport Managem 2008

Président Directeur Général

Abdellaziz ABARRO

Branche Métaux de base

Amine ABRAKBranche Métaux précieux

Youssef EL HAJJAMBranche Cobalt et spécialités

Ismaïl AKALAY

Activités support

Mohamed Amine AFSAHIAssistance du PDG

Naima AGOUZOUL

Achats et Logistique

Amine ABRAKExploration et Développement

Lhou MAACHA

Ressources Humaines et Communication

Mohammed CHERRAT

Finance et Contrôlede Gestion Corporate

Naoual ZINE

Juridique et Actes sociaux

Maryam CHARRAT

Risk Management et Audit Interne

Adil GUESSOUS

Recherche et Développement

Ismaïl AKALAY

Commercial

Jawad BENKHADRA

Sécutité et Conditions de travail

Mouloud LBOUABI

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L’ORGANIGRAMME DE

MANAGEM

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LES METIERS DE

MANAGEM

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

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Société Mine Année de démarrage Substance Production annuelle

CTT Bou-Azzer 1928 Cobalt 1500 tonnes – cobalt contenu

SMI Imiter 1969 Argent 190 tonnes – lingots d’argent

SAMINE El hammam 1974 Fluorine 90 000 tonnes – concentrés

CMG Guemassa 1992 Zinc 90 000 tonnes – concentrés

+ Drâa Sfar 2004 Plomb 30 000 tonnes – concentrés

Cuivre 10 000 tonnes – concentrés

Akka Akka 2001 Or 700 kg lingot d’or

2007 Cuivre 6500 TM

13

MANAGEM axe son activité autour de trois branches, à savoir lesmétaux de base, les métaux précieux ainsi que le Cobalt et sesspécialités, branches autour desquelles le groupe a mis en placeune stratégie de développement des performances. Pour cela,MANAGEM s’appuie sur ses différentes entreprises de services spécialisées dans l’exploration, la recherche et développement, l’ingénierie, les sondages et les travaux miniers.

UN GROUPE, TROIS BRANCHES

D’ACTIVITÉS

Le Groupe MANAGEM opère au niveau de :• L’exploitation et la valorisation minière à travers 5 sociétés filiales (CMG, SMI, AGM, CTT, SAMINE).• Les services support aux activités minières à travers deux sociétés filiales (TECHSUB et REMINEX).• Le trading des produits miniers du Groupe à travers une filiale de commercialisation à l’in-

ternational de la production du Groupe.

L’activité minière de MANAGEM consiste à explorer, extraire, concentrer, valoriser et com-mercialiser différents minerais : • Métaux de base : cuivre, zinc, plomb.• Métaux précieux : or et argent.• Métaux spéciaux : cobalt et dérivés, fluorine.

Cette activité se caractérise par le développement de plusieurs projets au Maroc et en Afrique.En amont, l’exploration et la recherche et développement contribuent à l’élargissement duchamp d’intervention du Groupe.

En aval de l’extraction minière, MANAGEM procède à la valorisation des minerais par voiehydrométallurgique, aboutissant à des produits à forte valeur ajoutée comme les cathodesde cobalt.

EXPLOITATIONS AU MAROC

Le tableau ci-après présente les différentes activités et projets actuels de l’activité minière deMANAGEM au Maroc :

Les chiffres ci-dessus représentent des tendances moyennes de production.

Page 14: Rapport Managem 2008

Complexe hydrométallurgiquede Guemassa

Hajar et Draâ Sfar

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

La cartographie des activités de MANAGEM au Maroc se présente comme suit :

EXPLOITATIONS AU

MAROC

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SMI

Société Métallurgique d’Imiter (gisement d’argent) est détenue à 74,2% par MANAGEM. Créée en 1969, la SMI est char-gée de l’exploitation du gisement métallique d’argent d’Imiter, situé à 150 km à l’est d’Ouarzazate. Elle produit des lin-gots d’argent métal d’une pureté de 99,5%.

15

HISTORIQUE

1969 Création de la Société Métallurgique d’Imiter (SMI) à l’initiative du Bureau de Recherche et de Prospection Minière(BRPM) et du Groupe ONA (actionnaire à hauteur de 31%) pour l’exploitation des haldes argentifères du site d’Imiter.

1970-75 Gestion de la SMI confiée à l’ONA.1983 Les administrateurs de la société décident d’investir plus de 300 MDH pour adapter l’outil de production de la SMI à

sa nouvelle vocation, décision alors justifiée par des réserves estimées à 1200 tonnes d’argent métal et un pro-gramme d’exploitation d’une dizaine d’années.

1985 Lancement des travaux pour la réalisation du projet d’extension. 1988 Les travaux du projet d’extension sont achevés. Ils comprennent une nouvelle infrastructure minière, une nouvelle

usine de traitement, une fonderie, un laboratoire d’analyse, un atelier d’entretien et d’autres réalisations annexescomme la cité du personnel à Tinghir qui compte plus de 300 logements. À l’issue de cette extension, la capacitéde traitement de la SMI est portée de 200 tonnes de minerai par jour à 650 tonnes par jour, et sa capacité de pro-duction triple pour passer de 40 tonnes à 120 tonnes d’argent métal par an.

1994 Grâce à une série d’aménagements effectués par la SMI sur les différentes phases de la production, la société par-vient à augmenter sa capacité de production à 200 tonnes d’argent métal en moyenne par an.

1995 Découverte du gisement Imiter II.1996 Privatisation par cession de 36% du capital détenu par le BRPM à MANAGEM.1997 Introduction en bourse par cession au public de 20% du capital détenu par le BRPM. Durant la même période,

MANAGEM a exercé son option d’achat de 13% de la SMI, portant sa participation à 80%.1998 Lancement du projet d’extension de l’usine de traitement d’Imiter, permettant de porter la capacité de traitement jour-

nalière à 1400 tonnes par jour. Le démarrage des installations de l’extension de l’usine de SMI a eu lieu en juillet 1999.Acquisition du gisement d’Igoudrane auprès du BRPM.

2002 Mise en service du puits central, visant la centralisation de l’infrastructure de la mine et l’augmentation de la capa-cité de production minière. Ce puits central a une capacité d’extraction de 1500 tonnes par jour et permet la satu-ration de l’usine de traitement et le développement des avals.

2005 Découverte de 453 tonnes d’argent de réserves. Les réserves et les ressources cumulées au 31 décembre 2005s’élèvent ainsi à 2 997 tonnes.

2007 Découvertes records de nouvelles réserves : + 700 TM.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

DESCRIPTION DU GISEMENTLe site d’Imiter est situé à 150 km àl’est de Ouarzazate, à proximité duvillage d’Imiter. Ce site compte 4centres importants d’exploitation :• Le gisement d’Imiter I constitue le

plus ancien centre de production.Il est découvert en 1984 grâceaux travaux de recherche menésà partir des années 1950 par dessociétés minières, puis par leBRPM, alors attiré par les résidus del’exploitation minière qu’auraitconnue cette région dès leVIIIème siècle. Ce gisement,essentiellement exploité en car-rière sur 120 mètres, est actuelle-ment travaillé en souterrain sur desprofondeurs de 200 à 300 mètres.

• Découvert en 1995, le gisementImiter II est exploité en souterrainpar 300 mètres de profondeur etconnaît une évolution de sonpotentiel vers l’aval. Son extrac-tion est assurée par le puits cen-tral et contribue largement à laproduction globale.

• Développé depuis 2005, par lespuits E et F, Imiter Sud contribueactuellement à presque 40% dela production. Ce centre estreconnu pour avoir une teneur enargent de qualité.

• Imiter Est est composé du puits 4et d’Igoudrane. Ce dernier adémarré sa production en 2007et devrait atteindre son rythme decroisière en 2009.

De manière générale, les gise-ments d’Imiter I et II enregistrent unebaisse de leurs réserves, alors queles gisements en périphériecontiennent les principaux corpsminéralisés.Hormis Igoudrane, l’extraction desproduits de l’ensemble des gise-ments d’Imiter est centralisée aupuits central, dont la capacité estde 200 tonnes par heure.La mine d’Imiter se distingue princi-palement par les qualités de sonminerai dont les caractéristiques sontles suivantes :• L’argent est le métal principal,

c’est-à-dire non associé à d’au-tres minerais tels que le zinc, leplomb et le cuivre.

• La teneur moyenne est environde 500 grammes d’argent partonne.

SMI dispose de 7 permis d’exploita-tion et de recherche sur le sited’Imiter, lesquels seront renouvelésà leur échéance, selon les condi-tions du code minier.

METHODES D’EXPLOITATIONLa méthode d’exploitation duminerai, utilisée par la SMI, est entiè-rement mécanisée. La société apar ailleurs investi dans un projet decentralisation et d’augmentationdes capacités d’extraction, pour unmontant de 55 MDH.

L’exploitation souterraine fait appelà la méthode des tranches mon-tantes remblayées (TMR) avec duremblai mécanique ou cimenté,qui garantit notamment :• Des conditions de sécurité opti-

males.• Une bonne productivité.• Une excellente récupération du

minerai.• Une dilution minimale.

La méthode “sous niveaux abattus”est utilisée chaque fois que lescaractéristiques morphologiquesdu filon minéralisé le permettent.Actuellement, elle ne concernequ’une part minime de la production.

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PRODUCTIONSMI produit des lingots d’argent métal d’une pureté de 99,5% grâce à un proces-sus de production en trois phases :• Abattage du minerai, opération entièrement mécanisée et réalisée à l’aide d’explosifs.• Traitement du minerai qui se déroule en plusieurs étapes : concassage, broyage,

flottation, cyanuration et précipitation.• Fusion, étape finale du processus qui permet d’aboutir aux lingots d’argent.

Pour l’exécution de ces différentes phases, SMI dispose d’un ensemble d’outils etd’installations techniques dont deux usines de traitement du minerai, une fonderie,un laboratoire d’analyse pour contrôler la qualité du minerai ainsi que des ateliersréservés à la maintenance.

L’argent produit par la SMI est livré à la demande du client sous forme de lingots de10 kg. Les volumes produits au cours des trois dernières années varient entre 168tonnes par an et 194 tonnes par an.

Le taux de récupération de l’argent, principal indicateur de productivité, dépasseles 89% sur le site d’Imiter.

COMMERCIALISATIONSMI réalise la quasi-totalité de ses ventes à l’export, la contribution de ses venteslocales ne dépassant pas 0,5%. La société compte deux principaux clients qui seportent régulièrement acquéreurs de près de 99% de la production. Ils sont pour laplupart des affineurs, essentiellement localisés en Suisse et en France. Ces clientssont généralement liés à la SMI par des contrats annuels renouvelables incluant unensemble de dispositions dont, notamment, celles portant sur le volume des ventes.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

AGM

AKKA GOLD MINING (AGM) est détenue à 45,2% par MANAGEM et à 43,3% par CMG. Située à 280 km au sud-estd’Agadir, la société AKKA GOLD MINING extrait de l’or métal du gisement aurifère d’Iourirn depuis 2001.

HISTORIQUE

1984 Démarrage des recherches par le BRPM dans la boutonnière d’Akka indiquant l’existence d’indices aurifères.1992 Création d’AGM.1996 Participation du BRPM dans AGM à hauteur de 30% et début des travaux de mise en valeur du gisement.1998 Début des essais pilotes de l’usine et de l’étude de faisabilité.1999 Démarrage de la construction de la mine.2001 Démarrage de l’exploitation.2006 Début du traitement cuivre (scories).2007 Centralisation de l’exploitation minière à Iourirn centre et préparation pour exploitation des chantiers cuprifères.

Début d'exploitation du minerai d’Agoujgal (gisement cuprifère) à Akka.2008 Mise en place d’un système de management environnemental répondant à la norme internationale ISO 14001.

DESCRIPTION DE LA MINELa boutonnière précambrienne deTagragra d’Akka est située dansl’Anti-Atlas Occidental au sud de laboutonnière de Kerdous, à environ280 km au sud-est d’Agadir. D’unpoint de vue topographique, lazone est relativement plate (l’alti-tude moyenne est de 1 000 mètres)et la plaine schisteuse est entailléepar des oueds de direction géné-rale nord-sud empruntant deszones de failles.

Après la découverte de nouvellesressources cuprifères dans lesrégions d’Agoujgal, de Tazalakht etd’Ouansimi, voisines de la mined’Akka, le management deManagem a décidé de lancer en2007, parallèlement à l’or, l’exploi-tation et le traitement du cuivre.Pour ce faire, une nouvelle usinespécialement conçue pour assurerle traitement des ressources aurifè-res a été construite au cours del’année 2008 et mise en servicedébut décembre 2008. De capa-cité supérieure, l’ancienne usine ini-tialement dédiée à l’activité auri-fère est désormais utilisée pour letraitement du cuivre.

Aujourd’hui, les projets cuprifères sedéclinent comme suit :

TazalakhtAu cours de l’année 2007, les sco-ries ont été transportées vers l’usined’Akka, et ce jusqu’à épuisement,tandis que des travaux de recher-che visant l’évaluation des ressour-ces minières ont été réalisés. La ren-trée en production de ce chantierest prévue pour 2009, selon le plan-ning d’exploitation élaboré.

AgoujgalL’étude de faisabilité (optimisationminière, choix de sous-traitant,…)précédemment lancée s’est ache-vée au cours de l’année 2007, per-mettant au projet d’entrer enexploitation durant le deuxièmesemestre de la même année.

Le plan stratégique d’Akka prévoit

l’affectation totale des installationsactuellement prévues pour le traite-ment à l’activité de production decuivre, tablant sur une capacitéannuelle de 900 000 T à partir de2009. Le traitement de l’or estquant à lui effectué depuis décem-bre 2008 dans l’usine de traitementnouvellement construite.

PROCESSUS D’EXTRACTION MINIÈRE DE L’ORLes critères de sécurité, de coûtsd’exploitation et de récupérationdu gisement ont guidé les métho-des d’exploitation adoptées à lamine d’Akka. La méthode tranchemontante remblayée (TMR) utiliséejusqu’à présent a donné de bonsrésultats en termes de sécurité etde sélectivité ainsi qu’une bonne

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DESCRIPTION DU GISEMENT

HajjarSitué à 35 km au sud de Marrakechsur la bordure nord du Haut Atlas età une altitude de 800 mètres, legisement polymétallique cachéde Hajar est de type volcano-sédi-mentaire hydrothermal, localisédans la partie est du massif desGuemassa. Il est encaissé dans lesformations du Viséen supérieur,correspondant à la continuité Suddu massif des Jebilet où des gise-ments et indices sont déjà exploités :Ketara, Drâa Sfar.

Draa SfarSitué à 13 km au nord-ouest deMarrakech, à cheval sur la bordurenord du Haouz, à la limite Sud desJebiletes Centrales, le site de DrâaLasfar possède un potentiel impor-tant en minerai polymétallique.Les travaux d’exploration ontdémarré en 1988 dans le cadre dela convention entre ONA-Mines et leBRPM. Les permis ont été cédés en1997 à CMG qui a procédé en1998 au fonçage du puits II.Le contexte géologique du site estidentique à celui de Hajar décritplus haut. Il s’agit de formations vol-

cano-sédimentaires surmontéespar une couche de sulfures massifsà laquelle se superpose en concor-dance une formation détritique.Ces formations sont datées duViséen supérieur.Il s’agit d’une minéralisation poly-métallique du type VMS, constituéepar ordre d’importance de pyrrho-tite, de blende, de galène, de chal-copyrite, d’arsénopyrite et de pyrite.CMG dispose de 6 permis d’exploi-tation et de recherche sur le site deGuemassa et Drâa Sfar, lesquelsseront renouvelés à leur échéanceselon les conditions du code minier.

récupération du gisement denature filonienne. Cette méthodeest utilisée sous deux variantes enfonction de la puissance minérali-sée : la TMR classique (avec mar-teau manuel pour des structures àpuissance faible, 50 cm à 70 cm)et la TMR mécanisée (avec jumbopour une puissance supérieure à 70cm, permettant le passage de grosengins).La méthode d’exploitation à cielouvert s’applique quant à elle dansles gisements comptant de gran-des puissances, et situés à de fai-bles profondeurs.

Enfin, afin d’assurer la sécurité dupersonnel et de prolonger la duréede vie de la mine, plusieurs modesde soutènement (boisage, boulon-nage, Split-Set) sont mis en ?uvre,permettant de supporter les terrainsdétendus et d’éviter la chute desblocs fissurés selon.

PROCESSUS D’EXTRACTION MINIÈRE DU CUIVREL’exploitation du gisement cuprifèred’Agoujgal se fait par mine à cielouvert au sein d’une “carrière”.Actuellement, les travaux d’excava-tion sont réalisés sur deux grandesfosses, avec un ratio tonnage sté-

rile/tonnage minerai de 2,5/1.Les opérations d’abattage sonteffectuées par gradin de 5 à 10mètres, le minerai étant abattusélectivement selon la puissanceminéralisée. Les séquences d’exploi-tation sont orientées en premier lieuvers le décapage stérile et les ouver-tures des pistes d’accès, puis vers leminage des couches minéralisées.Le chargement et le transport desproduits abattus sont quant à euxeffectués par des pelles et descamions, tandis que les matériauxstériles sont stockés dans des mises àterril. Le minerai est enfin acheminévers l’usine d’AGM pour traitement.

CMG

Créée en 1988, la Compagnie Minière de Guemassa, détenue à 76,91% par MANAGEM, exploite le gisement poly-métallique de Hajar situé à 30 km de Marrakech. Depuis 1992, la société exploite des concentrés de zinc, de plombet de cuivre. En 2004, CMG a mis en exploitation le gisement polymétallique de Draâ Sfar, à 15 km de Marrakech, pourrenforcer et soutenir la production du site de Hajar.

HISTORIQUE

De 1984 à 1988, le BRPM a entrepris la reconnaissance du gisement de Guemassa avant de signer une convention avecl’ONA qui détenait alors 70% du permis contre 30% pour le BRPM. L’ONA, à travers sa filiale CMG, a alors entamé les travauxde mise en valeur qui ont abouti en 1989 à une étude de faisabilité et, en 1992, à la construction des installations de la mine.Suite aux différentes augmentations de capital nécessaires à la poursuite des travaux, le capital de CMG est aujourd’huidétenu à 76,91% par MANAGEM et à 23% par le BRPM.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

METHODES D’EXPLOITATIONLa méthode d’exploitation est celledes tranches montantes rem-blayées (TMR) qui est la mieuxadaptée à l’irrégularité de la mor-phologie. La méthode d’exploita-tion consiste à subdiviser la surfaceminéralisée en tailles. Les taillesimpaires sont exploitées en premierpuis cimentées. Les tailles paires,servant de piliers, sont prises en der-nier. Les largeurs et hauteurs de laTMR sont adaptées à la morpholo-gie du gisement. Les opérations d’exploitation sonthautement mécanisées : utilisationde Jumbos, chargeuses transpor-teurs, purgeuses et plates-formes.

Pour répondre aux exigences dutraitement et optimiser la sélectivité,un échantillonnage est réalisé parJumbo à maille régulière, permet-tant que la planification de la pro-duction soit simulée à l’avancepour réguler la teneur à 10%.Le remblayage est fait en cimenté

pour les tailles mur et intermédiaire,et en remblai mécanique pour lataille toit. Les galeries d’attaque sontreliées à la rampe et aux cheminéesde jet. Enfin, les galeries d’accès per-mettent d’atteindre la minéralisationà partir de la galerie d’attaque.

PRODUCTIONInstallée sur le site de Guemassa,l’usine principale a une capacitéde 6 000 tonnes par jour et a étéconçue pour pouvoir réaliser diffé-rentes opérations (concassage,broyage, flottation, épaississementet filtration). La dernière étapeconsiste à stocker les rejets dansune digue à stérile pour laquelletoutes les précautions relatives à laprotection de l’environnement ontété prises.

Le minerai relatif à Draa Lasfar subitun concassage primaire sur le site deDraa Sfar avant d’être transporté versle site de Guemassa où il est traité. Par ailleurs, l’usine est dotée d’un

système de pilotage du procédé,permettant d’optimiser le fonction-nement et de réguler la qualité desconcentrés.COMMERCIALISATIONL’essentiel de la production en zinc,en cuivre et en plomb est exportévers des raffineurs européens etnord-américains dans le cadre decontrats pluriannuels portant sur desquantités déterminées à l’avance. Pour chaque métal, CMG évoluedans un marché mondial où l’offreet la demande sont très diversifiées.Toutefois, l’avantage de CMG tientà la pluralité de ses clients.Les prix de vente des concentrésdépendent de plusieurs paramètresdont les plus importants sont le coursdu métal, les frais de traitement et lateneur. Le cours du métal est fixé surles marchés mondiaux, notammentsur le LME et les frais de traitementfont l’objet d’une renégociationannuelle entre les sociétés minièreset les raffineurs en fonction des fon-damentaux du marché.

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CTT

La Compagnie de Tifnout Tighanimine est détenue à 100% par MANAGEM. Implantée à 120 km au sud de la ville deOuarzazate, la CTT Bou-Azzer est l’une des plus anciennes mines de MANAGEM. Son activité consiste en la recherche, l'exploitation, et le traitement du cobalt primaire. Elle fournit les usines hydro de cobalt pour l’essentiel de leur approvision-nement en cobalt concentré ou en haldes de cobalt.

HISTORIQUE

1928 Création de CTT, acteur historique du Groupe ONA1994 Valorisation des haldes de Bou-Azzer

En 1992, Cobalt Métallurgie Bou-Azzer (CMBA) fut créée dans le but de valoriser les haldes cobaltifères de la mine deBou-Azzer. Les études de réalisation de ce projet ont démarré en 1994 et la production de cathodes de cobalt dehaute pureté a commencé au premier trimestre 1996. Pour cela, deux usines hydrométallurgiques ont été construites,l’une à Bou-Azzer et l’autre à Guemassa. Le procédé de valorisation a été conçu par REMINEX, filiale de MANAGEM.

1997 Valorisation des concentrés de Bou-AzzerEn 1997, un deuxième projet a vu le jour, consistant à produire des cathodes de cobalt pur à partir des concentrésgravimétriques de Bou-Azzer. Ce projet, dont le procédé et la technologie ont été maîtrisés grâce à la réalisation duprojet de valorisation des haldes, s’est traduit par la réalisation de 2 unités industrielles à Guemassa, permettant de pro-duire 840 tonnes par an de cathodes de cobalt, 433 tonnes de sulfure de nickel et 4 800 tonnes par an d’arsenic.

2000 Fusion des activités minières et hydrométallurgiques.Avec la fusion en 2000 de CTT et CMBA, l’activité hydrométallurgique de MANAGEM se concentre au sein d’unemême filiale : CTT.

2003 Diversification des sources d’approvisionnement en cobalt.Afin d’augmenter la production de cathodes de cobalt, le traitement des sources externes a été exploré, donnantdes résultats probants dès 2003. À partir de 2004, CTT a diversifié ses sources d’approvisionnement en cobalt, 14%de la production provenant en 2004 des matières secondaires (hétérogénéité provenant de la RDC).

2005 Développement des dérivés de cobalt (projet oxyde de cobalt).2006 Diversification des produits vendus : projet de dérives de nickel.

Entrée en production en 2006 de 80 tonnes de nickel produit sous forme d'hydroxydes et de sulfates.2007 Extension de l’unité de traitement des haldes de Bou-Azzer.2008 Lancement dans le marché de recyclage.

Parallèlement aux activités actuelles, CTT mène plusieurs études de marché et d’opportunité de développement dumétier d’hydrométallurgie sur d’autres filières.

ACTIVITE HYDROMETALLURGIE DE CTTL’hydrométallurgie, fruit de la stratégied’intégration en aval, constituel’aboutissement d’une politiqueactive de R&D engagée sur la der-nière décennie en vue d’une meil-leure valorisation des produits miniers.L’activité hydrométallurgique deMANAGEM est gérée par CTT(Compagnie de Tifnout Tighanimine)Gemassa. Cette filiale du holdingminier gère cinq unités opérationnel-les dans deux filières :• La filière Métal destinée à la pro-

duction de cathodes de cobalt,d’arsenic, d’hydroxyde de nickelet de sulfate de cuivre.

• La filière Dérivés Métalliques desti-née à la production de l’oxydede zinc.et l’oxyde de cobalt.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

DESCRIPTION DU GISEMENTLa boutonnière de Bou-Azzer corres-pond aux affleurements de terrainsdu précambrien I et II sous unecouverture infracambrienne. Lasérie ophiolitique qui caractérisecette boutonnière encaisse desminéralisations exploitables decobalt. Les gisements de cobaltsont associés spatialement etgénétiquement au massif desSerpentines. Ils sont de type “filo-niens hydrothermaux”. La minérali-sation cobaltifère est à arséniuresde cobalt auxquelles s’associent,dans des proportions moindres, lessulfo-arséniures et les sulfures. CTT dispose de 21 permis d’exploi-tation sur le site de CTT qui serontrenouvelés à leurs échéances,selon les conditions du code minier.

METHODES D’EXPLOITATION

Activités mines (Bou-Azzer) :La méthode d’exploitation utiliséeau niveau de Bou-Azzer est celledes tranches montantes rem-blayées. L’accès au gisement sefait par des puits pouvant allerjusqu’à 400 mètres de profondeur,le gisement étant découpé en plu-sieurs panneaux de 40 à 50 mètres. Le déblayage du minerai ainsi quele remblayage des tailles sont assu-rés par des microscoops. Le soutirage du minerai se fait à tra-vers des cheminées collectrices deminerai construites au fur et àmesure de l’avancement de l’ex-ploitation. La reprise et le roulagesont assurés par des berlines tiréespar un locotracteur vers le puits

d’extraction. L’acheminement versle jour est quant à lui assuré par desskips suspendus dans le puits etactionnés par une machine d’ex-traction à partir de la surface. Le traitement du minerai de Bou-Azzer fait appel à un procédé gra-vimétrique. Le premier stade detraitement du minerai consiste enun concassage primaire puissecondaire, assurant une granulo-métrie adéquate.

Hydrométallurgie :Le procédé hydrométallurgiqueconsiste en deux étapes :• Grillage : oxydation du cobalt

dans un four de grillage.• Hydrométallurgie : mise en solution

du cobalt obtenu, suivie de purifi-cation et d’électrodéposition.

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Au niveau environnemental, de nom-breuses précautions ont été prises.L’usine de grillage est équipée d’élec-trofiltres et de colonnes de lavage dugaz afin de récupérer l’arsenic. Cedernier est ensuite placé dans des fûtsgrâce à une station d’enfûtage auto-matique. L’usine hydrométallurgique rejettedeux types de résidus : les arséniatesde fer et les effluents liquides. Les pre-miers sont stockés dans une diguespécialement aménagée et étan-chéifiée par un plastique avec unsystème de drainage des solutionsqui sont récupérées et recyclées. Leseffluents liquides sont stockés quantà eux dans des bassins afin de s’éva-porer naturellement.

PRODUCTIONCTT dispose de 2 sites de production :• Le site de Bou-Azzer qui intègre la

mine de Bou-Azzer qui produitdes concentrés de cobalt, enplus des installations hydrométal-lurgiques de traitement des hal-des cobaltifères ;

• Le site de Guemassa qui estcomposé de 4 unités industriellesde production de cathodes decobalt, d’oxyde de cobalt et deshydroxydes de nickel.

La capacité annuelle de la mines’élève à 25 000 tonnes deconcentré de cobalt tandis que laproduction globale annuelle (à par-tir d’hydroxydes et de concentrés)est d’environ 2 000 tonnes par an

de cathodes cobalt.

La production des cathodes decobalt a enregistré une hausse de108.3 tonnes métal en 2008, soitune augmentation de 6.9% parrapport à 2007, et ce malgré lesfaibles acquisitions en matièressecondaires (hétérogénite essen-tiellement). Ce phénomène expli-que l’augmentation du rendementde transformation de cobalt (85%en 2008 contre 84% en 2007).

COMMERCIALISATIONLes cathodes de cobalt représen-tent plus de 80% du chiffre d’affai-res de CTT.Le cobalt trouve l’une de ses principa-les applications dans la fabricationdes superalliages, car il en améliorela résistance mécanique, la résis-tance à l’usure et la résistance à lacorrosion à haute température.Les principaux marchés pour lacathode de cobalt sont :• Le marché de l’aéronautique :

aviation civile, matériels de défense.• Le marché des batteries de télé-

phone portable, des véhiculeshybrides, etc.

Les principaux marchés géographi-ques de la cathode de cobalt deCTT sont :

70 % en Europe18 % en Asie12 % aux USA

Actuellement, la moitié de la pro-duction est vendue dans le cadrede contrats pluriannuels alors quel’autre moitié est vendue à des tra-ders sous forme de “contrats spot”. La commercialisation des catho-des de cobalt est spécifique parrapport aux concentrés classiquesnotamment car elle nécessite unerelation suivie avec les clients indus-triels. De ce fait, une force com-merciale lui est spécialementdédiée, de façon à optimiser lepotentiel commercial de CTT.

Dans le processus de fabrication, laproduction de cathodes de cobaltgénère des “by products” (produitsgénériques) de moindre impor-tance dont les principaux sont l’ar-senic et les hydroxydes de nickel.L’arsenic est essentiellement utilisédans la fabrication des pesticideset commercialisé en Amérique àhauteur de 43%, tandis que l’Asie etl’Europe viennent respectivementen 2ème et 3ème position. Les hydroxy-des de Nickel sont quant à euxessentiellement commercialisés auBrésil.

L’oxyde de cobalt est un produit àhaute valeur ajoutée. Il est essen-tiellement utilisé dans les applica-tions chimiques et constitue unimportant additif pour la peinture, leverre et les céramiques. En déve-loppant ce produit, CTT cible cer-tains marchés, jusqu’à là inaccessi-bles avec la cathode de cobalt.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

SAMINE

Créée en 1974, la Société Anonyme d’Entreprises Minières (SAMINE) est détenue à 100% par MANAGEM. Elle exploitele gisement d’El Hammam, situé à 80 km de Meknès et compte parmi les premières entreprises minières productricesde fluorine dans le monde.

HISTORIQUE

Entre 1985 et 1987, un projet d’extension a permis d’accroître la capacité de l’usine de 60 000 à 100 000 tonnes, pour attein-dre en 1989 120 000 tonnes à 97,5% CaF2 au minimum, avec un tout-venant titrant 36% à 38% de fluorine.

DESCRIPTION DU GISEMENTSAMINE dispose de 9 permis d’ex-ploitation et de recherche. Au-delàde la simple exploitation de la fluo-rine, SAMINE explore parallèlementl’ensemble du domaine, à larecherche de nouvelles ressourcesen fluorine, métaux de base etmétaux précieux.Régionalement, la zone a subi lastructuration hercynienne (post-namurien et anté-trias), responsabledes mégastructures orientées nord-est et organisées en unités synclinoria-les ou anticlinoriales du Massif centralmarocain. Ces structures sont affec-tées par des accidents majeurs d’ex-tension kilométrique et de directionnord-est également. Ces failles à jeupolyphasé se manifestent par desbandes de cisaillement dont l’évène-ment terminal est à jeu normal dextre(failles d’El Hammam, de Jbala, acci-dent de Tlatzma-achemmache…).Elles sont marquées localement parun hydrothermalisme boré ou fluoréqui est probablement lié à la pré-sence d’un grand batholite (granited’achemmache) qui n’affleure quepar deux petites apophyses situéesau niveau de l’oued Baht. Son

influence se fait sentir par le méta-morphisme de contact qu’il déve-loppe dans tout le secteur.Les minéralisations recherchées dansce secteur sont principalement la fluo-rine, les minéralisations liées aux Skarnset les concentrations de sulfures deplomb, de zinc et de cuivre. Les filonsde fluorine sont encaissés dans lesséries de schistes gréseux, pélites etniveaux de calcaires paléozoïquesmétamorphisés. Le remplissage filo-nien est dominé par la fluorine et/ou lacalcite avec, parfois, des sulfures defer, de plomb et de zinc. L’extension dechacune des colonnes peut êtreimportante mais la puissance de la

caisse est sujette à de brutales varia-tions, entraînant parfois sa fermeture.

METHODES D’EXPLOITATIONLa méthode d’exploitation utiliséeest celle des tranches montantesremblayées dans des tailles de 150mètres en moyenne, tandis que ledécoupage des gisements est surdes niveaux de 50 mètres.Chaque gisement possède descheminées collectrices. Le mineraidéversé dans ces cheminées estrepris par un locotracteur électri-que, tractant des wagons vers leconcassage situé à un niveau plusbas de la mine.

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Équipée d’une bande transporteuse, la descenderie de 3000 mètres de long sert àl’extraction du minerai ou du stérile à un rythme de 100 tonnes par heure. Cette des-cenderie est le principal accès du personnel et des engins miniers. Enfin, des travers-bancs relient la descenderie à la caisse minéralisée.

PRODUCTIONLa capacité annuelle du gisement s’élève à 120000 tonnes de concentré.La production de concentré de fluorine a atteint 56724 tonnes en 2008 contre 78817tonnes en 2007. Cette chute s'explique par la dimunution du rythme de productionconsécutive aux travaux de remise en état du site d'El Hammam.

COMMERCIALISATIONLa production est essentiellement exportée en Europe, au Canada et en Tunisie,SAMINE vendant directement aux fabricants de fluorure d’aluminium. Des contratspluriannuels portant sur des quantités déterminées à l’avance sont signés avec lesacheteurs. Il est à noter que la Chine impose son niveau de prix sur le marché de la fluorineen raison du niveau élevé de sa production, constituant ainsi le principal “concur-rent” de MANAGEM. Toutefois, SAMINE dispose d’atouts concurrentiels de taille, àsavoir la qualité chimique élevée de sa production, la sécurité de l’approvisionne-ment et le respect des délais.

SOMIFER

La société minière de Bou-Gaffer (SOMIFER) est détenue en totalité par la CTT. Elle exploitait entre 1974 et 1997 le gise-ment de cuivre de Bleida, situé à 80 km au sud-est de Ouarzazate.

HISTORIQUE

SOMIFER fut rachetée au BRPM à l’occasion de sa privatisation et la mine de Bleida fut ouverte en 1980 ; elle avait alors unedurée de vie initiale estimée à 6 années. En 1989, dans le cadre de la diversification de ses activités, SOMIFER lance la réalisation, à l’échelle industrielle, d’un procédéde lixiviation à l’acide sulfurique sur le minerai oxydé. Ce procédé qui a vu le jour en 1990 et qui produit un cément à 76% decuivre vient s’ajouter au procédé initial de traitement de sulfures de cuivre qui produit un concentré à 38% de cuivre. Cependant, en 1997, suite à l’épuisement effectif de la mine, les Conseils d’Administration de SOMIFER et de MANAGEM décidentla fermeture de la mine de Bleida. Un protocole signé avec les représentants du personnel a prévu l’indemnisation de 110 agentset leur redéploiement sur d’autres sites de MANAGEM, d’autres filiales du Groupe ONA et 40 autres dès le début de l’année 1998.Toutefois, suite à l’effort de recherche, un nouveau gisement aurifère a été découvert sur la ceinture précambrienne des rochesvertes de Bleida. Une unité de traitement d’or a été installée, dont le démarrage aura lieu en septembre 2009.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

STRATEGIE A L’INTERNATIONALDepuis la fin des années 1990, MANAGEM s’est engagé dans un nouveauchallenge : celui du développement à l’international. Dès juillet 2000, MANAGEM prend ainsi le contrôle de SEMAFO Inc., sociétédétenant des permis et gisements aurifères en Afrique de l'Ouest, à hauteur de53,3% du capital.

En 2005, afin d’optimiser l’allocation de ses ressources et de rechercher lemeilleur équilibre entre les risques et les rentabilités escomptés, MANAGEM aopté pour une cession partielle de sa participation à SEMAFO, marquant ainsisa volonté de mener un développement en direct avec une diversificationrégionale (Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale et Moyen-Orient) mais égale-ment une diversification en termes de substances (métaux de base, métauxprécieux et cobalt).La cession s’est accompagnée de la levée de l’ensemble des engage-ments pris sur les différents financements par MANAGEM en faveur deSEMAFO Inc. et par une réduction significative du taux d’endettement duGroupe MANAGEM.Aujourd’hui, MANAGEM continue de détenir une part minoritaire de l’ordre de4,9% dans le capital de SEMAFO. À travers son expérience avec SEMAFO,MANAGEM a confirmé sa capacité à développer et d’opérer des mines à l’in-ternational.

À ce titre, MANAGEM compte intervenir en tant qu’opérateur dans la majoritédes projets à l’international, directement ou en déléguant cette responsabilitéà d’autres entreprises de son Groupe. En plus de sa rémunération en tantqu’actionnaire, MANAGEM percevrait des redevances de gestion pour sonrôle d’opérateur minier.

ACTIVITÉS À

L’INTERNATIONAL

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La stratégie de MANAGEM sur lascène internationale s’opère suivantdeux axes :• L’acquisition et la mise en oeuvre de

projets avancés et/ou de propriétéde métaux précieux et de métauxde base, en vue de compléter leurdéveloppement et de les amenerau stade de production.

• L’acquisition ou la participation àdes projets d’hydrométallurgie oude métallurgie.

FILIALES A L’INTERNATIONALLe Groupe MANAGEM dispose de 4filiales à l’international :

MANAGEM INTERNATIONAL (Holding pur)Dans le cadre de la poursuite de sondéveloppement à l’international et afinde donner un élan supplémentaire àl’évolution future de ses activités à l’étran-ger, MANAGEM a procédé au cours del’année 2008 à la transformation de safiliale suisse MANATRADE en un holdingpur de dénomination “MANAGEMInternational”. Ce holding a pour voca-tion de porter toutes les participations deMANAGEM à l’international.Parallèlement, MANAGEM International acréé en Suisse sa propre filiale, “MANA-TRADE AG”.

MANATRADE AG (Activité de trading)Créée en 2006 et détenue à 100%par MANAGEM International, cettefiliale suisse est chargée de la distri-bution et la commercialisation desproduits du Groupe. Le choix d’inter-naliser cette fonction permet de

mieux maîtriser les risques (affrète-ment, etc.) tout en internalisant lamarge, auparavant versée à l’agentcommercial qui en avait la charge.En rapprochant le Groupe de sesmarchés, l’implantation de MANA-TRADE en Suisse constitue un impor-tant levier de développement à l’in-ternational.

LAMIKAL, (La minière de Kalukundi)Afin de consolider la position duGroupe en termes de production decobalt métal, MANAGEM a concluen janvier 2006 un partenariat avecCOSTAMIN, société congolaise déte-nant deux permis (Pumpi et Kalongwe)de recherche à fort potentiel pour lecobalt et le cuivre. Ce partenariat adonné naissance à la société “LaMinière de Kalukundi” (LAMIKAL) queMANAGEM détient à 75%.Les travaux réalisés sur les permis seprésentent comme suit :• Une campagne de géochimie

sol et de géophysique sur la tota-lité des permis.

• La réalisation de tranchées et depuits sur les écailles affleurantes.

• La réalisation d’une compagnede sondages carottés sur lesécailles de Pumpi.

Ces travaux ont permis d’intercep-ter des lentilles cobaltifères à teneurvariant entre 0,6% et 1% de cobaltainsi que des lentilles cuprifèresavec des teneurs variant entre 1%et 3% de cuivre.Des essais de traitement par lixivia-

tion et par séparation gravimétriquesur des échantillons représentatifsont été réalisés. Par ailleurs, uneévaluation préliminaire des ressour-ces mises en évidence a été finali-sée ainsi qu’une étude d’orientationpour une exploitation par carrièredes lentilles mises en évidence.

RESSOURCES GOLDEN GRAM GABONDepuis juillet 2005, le Groupe a ren-forcé sa position au Gabon à traversun partenariat avec la société cana-dienne SEARCHGOLD. L’objectif :acquérir 63% de la société gabonaiseRessources Golden Gram Gabon quidétient maintenant le projet aurifère deBakoudou ainsi que le permis d’explo-ration du secteur de Magnima.L’année 2008 a été marquée par : • La poursuite du programme d’ex-

ploration par géochimie sol et son-dages carrotés.

• La réalisation de l’étude de faisabi-lité sur la zone A.

• Le lancement du processus definancement du projet.

Le tableau ci-après reprend les princi-paux agrégats du projet Bakoudou :

RESSOURCES

2,7 TM à 3,01 g/t or, soit 8 021 T d’or

INVESTISSEMENTS

Près de 30 M$

PRODUCTION

1200 à 1 400 kg/an

Type d’exploitation

Exploitation à ciel ouvert

TYPE DE TRAITEMENT

Traitement par gravimétrie

Page 28: Rapport Managem 2008

14 PÉRIMÈTRES14 PÉRIMÈTRES : Pb, Zn... : Pb, Zn...

PERMIS : APERMIS : Au

2 PERMIS : 2 PERMIS : ZrZr

2 PERMIS : 2 PERMIS : OrOr

PERMIS LES SARAS : PERMIS LES SARAS : AuAu

PERMIS PUMPI &PERMIS PUMPI &KALONGWE : KALONGWE : Co, CuCo, Cu

2 PERMIS : 2 PERMIS : AuAu

3 PERMIS : 3 PERMIS : AuAu

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

AUTRES PROJETSLe Groupe MANAGEM dispose de plusieurs autres projets de développement à l’international. Ces projets sont pourle moment au stade d’exploration.

Le tableau ci-après présente les différents projets de Managem à l’international :

PAYS Superficie du permis détenu km2 Substance

Gabon

• Etéké 1400 km2 Or

République du Congo

• Les Saras 1000 km2 Or

Mali

• Guélelenkorou 38 km2 Or

• Kandiolé 62 km2 Or

Soudan Block 15 : 8 730 km2 Or

Block 24 : 5 880 km2 Or

Tunisie 56 km2 Métaux de base

Mauritanie 3510 km2 Zircon et or

Éthiopie 2576 km2 Or et Métaux de base

Page 29: Rapport Managem 2008

29

LES SERVICES

SUPPORTSAu-delà de l’exploitation minière et de l’hydrométallurgie, MANAGEMa su adapter son expertise pour proposer des services industriels àhaute valeur ajoutée, à travers deux filiales spécialisées :

REMINEX

Créé en 1984, REMINEX dispose d’un savoir-faire éprouvé dans la découverte et la mise en valeurde gisements miniers, mais également dans la mise au point de procédés de traitement, les étudestechniques et économiques, l’ingénierie et la maîtrise d’?uvre de projets miniers et industriels.Forte de son expérience, la filiale REMINEX est organisée autour de trois entités :• REMINEX Exploration prend en charge les travaux de géologie appliquée (cartographie

géologique, analyses structurales, photogéologie, imagerie satellitaire, géochimie, etc.)et ceux de recherche minière sur les projets au Maroc comme à l’international.

• Le Centre de recherche REMINEX dispose de laboratoires équipés d’installations à lapointe de la technologie (microscopes électroniques à balayage, diffraction, ICP, etc.)pour effectuer des analyses et essais physicochimiques.

• REMINEX Ingénierie met à la disposition de ses clients, au Maroc et à l’étranger, unegamme complète de services d’ingénierie, de gestion de projet, de conseil et d’assistancetechnique dans les domaines miniers, hydrométallurgiques et industriels. Les services deREMINEX Ingénierie couvrent toutes les phases de développement d’un projet, des étudesde faisabilité à la mise en service des installations.

TECHSUB

Société de services constituée en 1992, TECHSUB concentre ses activités sur deux axes : lessondages et les travaux souterrains. TECHSUB dispose de tous les moyens pour réaliser lessondages nécessaires à la reconnaissance géologique et géotechnique des terrains. L’expérience acquise dans les travaux souterrains lui permet de mettre en œuvre des tech-nologies de creusement fiables et adaptées à tous les types de terrains. Forte de ce savoir-faire, TECHSUB mène une politique de développement dans les travaux nécessitant uneforte technicité et une maîtrise totale des technologies de creusement. Ces efforts permet-tent à TECHSUB d’offrir une gamme étendue de services aux filiales de MANAGEM, chaqueprestation étant facturée directement aux filiales d’exploitation.

Page 30: Rapport Managem 2008

CONJONCTURE

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

Page 31: Rapport Managem 2008

Profondément marqué par une crise financière mondiale inédite, le mois de septembre 2008 restera gravé à jamais dans la mémoirede l’ensemble des dirigeants des puissances mondiales. Les valeursbancaires des principales bourses mondiales ont été malmenéesaprès la faillite de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers,4ème banque d’investissement aux États-Unis, et la reprise de MerrillLynch par Bank of America. À en croire les économistes, l’impact de cette crise est global.L’immobilier et l'automobile sont les premiers touchés, les grandschantiers de construction sont en arrêt ou en quête de financement,et le prix des biens immobiliers ne cesse de chuter.

LE CONTEXTE INTERNATIONAL

L’INDUSTRIE EXTRACTIVE SÉVÈREMENT TOUCHÉE

LE PETROLEL’année a été agitée pour les prix du pétrole qui ont connu en 2008 des fluctuations sansprécédent. En début d’année, le prix du baril frôlait les 150 dollars, gagnant ainsi 60 dollarsen sept mois. C’était sans compter sur la récession dont l’effet immédiat a été une chutedu prix du baril, alors redescendu sous la barre des 40 dollars. Atteignant des niveaux jamaisenregistrés, notamment en raison des nombreux mouvements spéculatifs, le marché pétro-lier est l’un des secteurs les plus touchés par la crise. Le manque de confiance sur les mar-chés, conjugué à la baisse de la demande mondiale liée à la réduction de l'activité éco-nomique a eu pour effet immédiat d’exacerber les inquiétudes, notamment celles despays de l'OPEP qui ont décidé, fin 2008, une baisse historique des exportations. Pourtant,une fois la crise passée, nul ne doute que les prix repartiront à la hausse.

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Page 32: Rapport Managem 2008

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1 000 –

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GOLD SPOT PRICE$/Oz

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

LE SECTEUR DES MINES La crise financière fait peser de lour-des menaces sur le secteur minier,particulièrement avide de capi-taux. De nombreux prêts du secteursont en effet adossés à des actionsdont les cours se sont effondrés cesderniers mois. Par ailleurs, la crisefinancière a entraîné un tarissementdu financement par emprunt et ducapital risque, suspendant plusieursprojets en cours.

De nombreux groupes miniers ontégalement annoncé des arrêts pro-grammés de leur production et desfermetures d’exploitations non ren-tables. Ce phénomène s’explique

par deux raisons distinctes : uneaugmentation du volume desstocks, mais avant tout une baissedu prix des métaux, à tel point queles coûts de production ne sont pluscouverts et les marges extrême-ment réduites.

LE MARCHE DES METAUX Le marché des métaux a quant àlui souffert de la baisse prévisible dela demande causée par le ralentis-sement économique mondial.Toutefois, les métaux industriels etles métaux précieux ont réagi demanières différentes aux fluctua-tions des taux d'intérêt et à cellesdu cycle conjoncturel :

• Les métaux industriels étant trèssensibles à la conjoncture, uneaccélération de la croissanceéconomique a une incidencepositive sur la production de biensde consommation et d'équipe-ment, ce qui entraîne consécuti-vement une augmentation de lademande et une hausse des prix.À l’inverse, le ralentissement del'économie mondiale provoqueune baisse des prix.

• Les métaux précieux sont enrevanche souvent utilisés commeinstruments de réserve de valeurou comme placements finan-ciers, ce qui est surtout le cas del'or et de l'argent.

L’ÉVOLUTION DU COURS DES PRINCIPAUX MÉTAUX COMMERCIALISÉS PAR MANAGEM

Face à la crise, l'or a montré une certaine résistance, profitant non seule-ment de “la valeur refuge”, mais avant tout de la faiblesse du dollar. Cependant, la baisse du cours du pétrole (et des matières en général)pèse sur les cours de l’or, le brut et l’or étant fortement corrélés. Par ailleurs, la diminution de la demande en or à des fins d’investissementimplique également une baisse des cours.

L’OR

850 $/OzÀ la fin décembre 2008

En mars dernier, l'or aconnu un pic allant au-delàde 1 000 $/Oz, avant derentrer dans la phase deconsolidation

Source : Bloomberg

Page 33: Rapport Managem 2008

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$/OzSILVER SPOT PRICE

Les cours d'argent suivent le rythme de l'or pour sa première orientation.Toutefois, la part de la demande industrielle le rend vulnérable aux percep-tions de la récession économique.En effet, la demande totale en argent a reculé de 2,7% en 2008, à27 316 T. Plus spécifiquement, les applications industrielles, élément clé dela demande complexe, a affiché une baisse de –5% par rapport à 2007.La demande des joailleries, estimée en 2008 à 5 000 T, a reculé quant àelle de –1,6% par rapport à 2007. De son côté, l’argenterie a connu unerégression de – 4,3% en 2008 (1 750 T).Quant à la demande en investissement, elle a connu une forte progressionen 2008, se situant aux alentours de 2 300 T, soit 7% de plus qu’en 2007

L’ARGENT

11,2 $/OzÀ la fin décembre 2008

contre 13,2 $/Oz en 2007

US¢/Lb

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LME COPPER CASH PRICE

Les cours du cuivre ont connu une chute considérable durant le dernier tri-mestre de l’année, arrivant à un niveau de 2 817 $/T en décembre 2008,ce qui représente une baisse de -55% depuis le 1er janvier 2008. Cettebaisse s’explique notamment par :• L’augmentation de la production minière du cuivre en 2008.• La baisse de la demande enregistrée par les marchés tels que l’Europe,

les USA et la Chine.• La hausse du niveau des stocks depuis début octobre, le stock de cuivre

étant en hausse de presque 25% sur le LME.• Un taux de croissance de la consommation de cuivre compris entre 1,5%

et 2% en 2008, contre 5,2% en 2007.

LE CUIVRE

2817 $/Ten décembre 2008

enregistrant une baisse de55% depuis le 1er janvier2008

Source : Barclays Capital

Source : LME, Bloomberg

Page 34: Rapport Managem 2008

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LME ZINC CASH PRICE

Durant la fin de l’année 2008, les cours du zinc ont enregistré une baissesignificative, se situant au mois de décembre à 1 100 $/T, en retrait demoins de 60% par rapport à la même période de l’année précédente.Cette diminution s’explique par :• L’augmentation des niveaux de stocks LME, due à une diminution de la

demande mondiale.• L’augmentation de la production minière d’au moins 300 Kt en 2008

(+10%), principalement due aux nouveaux projets miniers, à la hausse decapacité de la mine San Cristobal et à l’accroissement de la capacitédes raffineurs qui a augmenté de 4% en 2008, atteignant 12 Mt.

• La faible augmentation de la consommation mondiale de zinc (+1,8%,soit 11,6 Mt en 2008). On note cependant que la demande chinoise aaugmenté de l'ordre de 10%, conséquence de la hausse des investissementsd’infrastructure des projets.

Malgré la fermeture de certaines mines de Zinc-Plomb, les prix ont continuéde chuter à cause de l’effet négatif de la crise financière.

LE ZINC

1 100 $/Tà fin décembre 2008

enregistrant un retrait de60% par rapport à fin 2007

Au cours de l’année 2008, le prix du plomb a fortement diminué, atteignant1 100 $/T à la fin du mois de décembre contre une moyenne de 2 580 $/Ten 2007. Comme pour le zinc, cette chute s’explique par plusieurs facteurs :• Augmentation des stocks LME• La demande de plomb ayant été en augmentation, les fonds d'investis-

sement ont conclu à une sous-évaluation du prix du plomb et se sont parconséquent mis à acheter massivement. La spéculation est donc engrande partie responsable de l’explosion des prix enregistrée entre juin2006 et octobre 2007, puis de la chute durant le dernier trimestre de2008, quand les signes de ralentissement aux États-Unis et en Europe sontdevenus criants.

• La hausse de 10% de l’offre minière en 2008, due à la réouverture de lamine de Magellan ainsi qu’à la hausse des scrabs.

LE PLOMB

1 100 $/Tà fin décembre 2008

contre une moyenne de 2 580 $/T en 2007

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

Source : LME, Bloomberg

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LME LEAD CASH PRICE

Source : LME, Bloomberg

Page 35: Rapport Managem 2008

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METAL BULLETIN 99,3% COBALT SPOT PRICE

Au début de l’année, le cours du cobalt a connu une série d’augmenta-tion, dépassant les 50 $/Lb, principalement grâce à la croissance de lademande. Mais à partir de la dernière semaine de juin 2008, le cours de lacathode a progressivement chuté, arrivant fin décembre 2008 à 10 $/Lbpour la qualité 99,3%.Cette baisse drastique qu'a connu le cours du cobalt dans les marchésinternationaux est due principalement à : • La baisse de la demande chinoise.• La crise qui a touché les secteurs automobile et aéraunotique.

LE COBALT

10 $/Lbà la fin décembre 2008

contre une moyenne de 37 $/Lb en 2007

Source : Metal bulletin

Page 36: Rapport Managem 2008

36

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

LA HAUSSE DES CASH-COST EN 2008

Durant ces dernières années, outrele carburant, l’industrie minière a dûfaire face à la volatilité accrue desprix des réactifs et consommablesutilisés dans la plupart des opéra-tions minières, tels que l’acide sulfu-rique, le cyanure, les boulets etautres.

Certains de ces consommables ontvu leur prix baisser au lendemain dela crise, d’autres n’ont pas suivi cemouvement baissier. Toutefois, àcause des contrats d’achat fermesqui visent à sécuriser l’approvision-nement, de nombreuses entrepri-ses minières n’ont pas ressentiesune amélioration des charges d’ex-ploitation en 2009.

LA RÉACTION DES GROUPESMINIERS TOUCHÉS PAR LACRISE

Les dérégulations et le ralentisse-ment économique mondial, princi-pales conséquences de la crise,constituent une réelle menacepour le développement des indus-tries minières dans le monde.

La crise financière a entraîné unebaisse des investissements, voire undésinvestissement, ainsi qu’unreport des grands projets miniersdans le monde.

Par conséquent, de nombreusessociétés minières ont annoncé l’ar-rêt de tout ou partie de leur produc-tion, la fermeture des mines et le lan-cement de plan de restructuration etréduction des coûts. La plupart desgéants miniers ont vu leurs actionscotées en bourse chuter d'unemoyenne de 70%.

MANAGEM FACE À LA CRISE

La baisse de l’activité consécutiveà la crise entraîne un reflux de laconsommation et la chute descours des métaux industriels.

Pour tenter de faire face à ceteffondrement du cours des métauxnon ferreux, MANAGEM a mis enplace une série de mesures :• Au niveau opérationnel, le Groupe

a déployé ses efforts pour réduireau maximum les coûts de produc-tion, améliorer la productivité, aug-menter les teneurs exploitées et larécupération métal.

• Par ailleurs, le programme derecherche serait maintenu auMaroc, ce qui permettrait demettre en évidence d’importan-tes ressources et réserves dansl’ensemble les exploitations.Cependant, au niveau internatio-nal, le planning de recherchesera rééchelonné dans le temps,en limitant les dépenses d’explo-ration prévues pour 2009 auxprospects les plus prometteurs.L’objectif poursuivi est de lesdévelopper au plus vite et dedébuter leur exploitation une foisque la reprise sera au rendez-vous.

• Au niveau des ressources humai-nes, le Groupe a commencé paroptimiser les travaux miniersconfiés à ses sous-traitants et àsensibiliser ses équipes aux diffi-cultés conjoncturelles. Des effortssupplémentaires leur seraientdemandés afin d’améliorer laproductivité, réduire les coûts defonctionnement, les charges destructures et les frais généraux.

• À l’instar des autres sociétésminières, MANAGEM devras’adapter à la nouvelle donne etrééchelonner ses investissementsdans le temps.

Page 37: Rapport Managem 2008

37

LA VISION ET LA STRATÉGIE DE MANAGEM À MOYEN ET LONG TERME

Au fil de son histoire, le Groupe MANAGEM a toujours su aller de l’avant, investir ets’investir dans des projets générateurs de valeur ajoutée tout en restant à l’écoutede l’évolution du marché et des besoins de sa clientèle. Cela a été rendu possiblepar la mise en place d’équipes dédiées à la R&D, le démarrage des activitéshydrométallurgiques au Maroc ainsi que l’ouverture de ses activités à l’international.

Afin d’assurer le développement constant de ses activités, MANAGEM s’est fixé desorientations stratégiques très précises :• Devenir un opérateur régional “Middle Size” se fixant l’objectif de doubler, au mini-

mum, son chiffre d’affaires dans les 5 ans à venir en créant de la valeur pour lesactivités au Maroc et à l’international.

• Assurer un développement rentable et responsable via des opérations de crois-sance externe à l’international avec un objectif à terme de 25% à 30% du chif-fre d’affaires global.

Dans cette perspective, les principaux axes de développement sur la période2009-2013 ont été arrêtés :• Accélérer le développement de l’activité “cobalt et spécialités”.• Consolider la position du Groupe sur les métaux de base (cuivre, zinc et plomb).• Améliorer de manière significative le positionnement du Groupe MANAGEM sur les

métaux précieux.

La capacité de MANAGEM à mettre en œuvre sa stratégie financière et opérationnellerepose sur son portefeuille ressources et réserves mais également sur la confiance sou-tenue de ses clients, son appartenance au Groupe ONA ainsi que sur les femmes etles hommes qui font aujourd’hui du Groupe un acteur de référence au Maroc, respec-tueux des normes élevées en matière d’environnement, de santé et de sécurité.

Page 38: Rapport Managem 2008

GOUVERNEMENT

D’ENTREPRISE

38

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

Page 39: Rapport Managem 2008

CONFORMÉMENT AUX DISPOSITIONS MENTIONNÉES

À L’ARTICLE 14 DES STATUTS, MANAGEM S.A. EST

ADMINISTRÉE PAR UN CONSEIL D’ADMINISTRATION

COMPOSÉ DE 5 MEMBRES NOMMÉS PAR

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE.

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

La composition du Conseil d’Administration de MANAGEM se décline de la manière suivante :

FONCTIONNEMENT DUCONSEIL D’ADMINISTRATION

ACTIONS DE GARANTIELe nombre des actions de garantieprévu par les statuts et que doitdétenir chaque administrateur dansla société est fixé à une (1) action.

DURÉE DES FONCTIONS DES ADMINISTRATEURSLa durée des fonctions des admi-nistrateurs est de six (6) années.

RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURSEn vertu de l’article 18 des statutsde la société, l’Assemblée Généraleordinaire peut allouer au Conseild’Administration, à titre de jetons deprésence, une somme fixe annuellequ’elle détermine librement et quele Conseil répartit entre les adminis-

trateurs dans les proportions qu’iljuge convenables.

RÉUNIONS DU CONSEILD’ADMINISTRATIONLe Conseil d’Administration se réunitsur convocation de son Présidentaussi souvent que la loi le prévoit etque la bonne marche de la sociétél’exige. Les réunions du conseil ont lieu soitau siège social, soit en tout autreendroit désigné dans l’avis deconvocation.

QUORUM, MAJORITÉ ET PROCÈS-VERBAUXLa présence ou la représentationd’au moins un quart des adminis-trateurs est nécessaire pour que lesdélibérations soient considéréescomme valides.

Les décisions sont prises à la majo-rité des voix des membres présentsou représentés. En cas de partagedes votes, la voix du Président estprépondérante.

Par ailleurs, le Conseil tient un regis-tre de ses délibérations, lesquellessont signées par le Président et lesecrétaire.

POUVOIRS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le Conseil d’Administration est investide l’ensemble des pouvoirs néces-saires pour prendre en toutes cir-constances, au nom de la société,toutes décisions concourant à laréalisation de son objet social.

LA

GOUVERNANCE

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Membres du Conseil d’Administration Fonction actuelle Date de nomination Expiration du mandat

Abdellaziz ABARRO Président Directeur Général 1996 2014

Bassim JAÏ HOKIMI Administrateur 2002 2014

ONHYM (représenté par Amina BENKHADRA) Administrateur 1996 2014

ONA (représenté par Mouattasim BELGHAZI) Administrateur 2008 2014

SIGER (représentée par Hassan BOUHEMOU) Administrateur 2002 2014

Page 40: Rapport Managem 2008

40

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

LE COMITÉ DE DIRECTION

Le Comité de Direction de MANAGEM est représenté par les personnes suivantes :

LA HOLDING

La holding joue un rôle essentiel d’animation, de support et de contrôle stratégique auprès de ses filiales pour leur per-mettre de développer une croissance rentable et d’atteindre leur plein potentiel. Par ailleurs, elle s’assure que les filia-les disposent des ressources financières et humaines nécessaires, contrôle les performances et les risques, identifie etmet en œuvre les synergies pertinentes et veille à l’optimisation des structures et des flux financiers.

LES COMITÉS SPÉCIALISÉS

Conformément aux dispositions de la loi sur les sociétés anonymes, le Groupe s’est doté de trois Comités Spécialisés: le Comité Stratégique, le Comité des Risques et des Comptes et le Comité des Nominations et Rémunérations.Oeuvrant dans le cadre des pouvoirs et des délégations qui leur sont octroyés par le Conseil d’Administration, cescomités permanents ont pour mission de contrôler et d’appliquer les directives du Groupe ONA. Ils veillent égalementà la maîtrise des risques en matière d’engagements financiers, limitant ainsi l’exposition du Groupe et garantissant ainsila réalisation de ses objectifs économiques globaux.

Abdellaziz ABARRO,Président Directeur Général

Date d’entrée dans le Groupe : 1979

Mohammed Amine AFSAHI, Directeur Général des Activités Supports

Date d’entrée dans le Groupe : 1993

Ismail AKALAY, Directeur Général de la branche Cobalt etSpécialitésDirecteur de la Recherche et Développement

Date d’entrée dans le Groupe : 1986

Lhou MAACHA, Directeur Général de l’Exploration &Développement

Date d’entrée dans le Groupe : 1993

Amin ABRAK, Directeur Général de la branche Métaux de baseDirecteur des Achats et Logistique

Date d’entrée dans le Groupe : 1988

Mohammed CHERRAT, Directeur des Ressources Humaines et de la Communication

Date d’entrée dans le Groupe : 1983

Youssef EL HAJJAM,Directeur Général de la branche Métaux Précieux

Date d’entrée dans le Groupe : 1995

Naoual ZINE,Directrice Financière et Contrôle de Gestion Corporate

Date d’entrée dans le Groupe : 1998

Page 41: Rapport Managem 2008

41

LE COMITE STRATEGIQUE

INTITULÉ Comité Stratégique

PÉRIODICITÉ Annuelle

OBJECTIF Le Comité Stratégique, dont la composition est entérinée par le Conseil d’Administration, a pour missionde réfléchir à l’avenir à long terme et aux grandes orientations du Groupe. Dans ce cadre, il prendconnaissance du plan stratégique, est saisi des projets d’opérations importantes et prépare notammentles délibérations du Conseil pour certaines opérations stratégiques.Le rôle du Comité Stratégique est de statuer, avant la validation définitive par le Conseil d’Administration,sur l’ensemble des sujets pouvant affecter durablement la vie de la filiale.

LE COMITE DES RISQUES ET COMPTES

INTITULÉ Comité des Risques et Comptes

PÉRIODICITÉ Semestrielle

OBJECTIF Le rôle du Comité des Risques et des Comptes est de statuer, avant la validation définitive par le Conseild’Administration, sur l’ensemble des sujets pouvant affecter les comptes et les risques.

LE COMITE DES REMUNERATIONS ET DES NOMINATIONS

INTITULÉ Comité des Rémunérations et des Nominations

PÉRIODICITÉ Chaque fois que nécessaire et au moins une fois par an

OBJECTIF Le rôle du Comité des Rémunérations et des Nominations est de statuer sur les conditions de la rému-nération globale des cadres dirigeants de la filiale ainsi que sur les conditions d’indemnisation éventuel-les des cadres dirigeants en cas de départ.

Page 42: Rapport Managem 2008

42

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

LES

ACTIONNAIRES

DEPUIS SON INTRODUCTION EN BOURSE EN JUIN 2000

PAR UNE OFFRE PUBLIQUE DE VENTE (OPV), LE CAPITAL

DE MANAGEM S.A. EST DÉTENU À 78% PAR LE GROUPE

ONA, PREMIER GROUPE INDUSTRIEL ET FINANCIER PRIVÉ

AU MAROC. LES 25% RESTANTS CONSTITUENT LE FLOTTANT

DE LA BOURSE DE CASABLANCA.

RÉPARTITION DU CAPITAL SOCIAL

Au 31 décembre 2008, la répartition de l’actionnariat de MANAGEM se présente comme suit :

Actionnaires Nombre de titres % du capital Nombre des droits de vote % des droits de vote

ONA 6 651 409 78,18% 6 651 409 78,18%

Divers actionnaires – Flottant 1 856 312 21,82% 1 856 312 21,82%

Total 8 507 721 100,00% 8 507 721 100,00%

PRÉSENTATION DE L’ACTIONNAIRE DE RÉFÉRENCE

ONA est un groupe industriel, financier et de services, centré sur des positions de leadership dans des Domainesd'Activités Stratégiques dont la croissance accompagne le développement économique du Maroc et de la Région.Le Groupe ONA est un holding constitué de sociétés organisées en Domaines d'Activités Stratégiques : les Mines,l’Agroalimentaire, la Distribution, les Activités financières, les Relais de croissance et Holdings et autres.

Les principaux agrégats du Groupe ONA, actionnaire de référence de MANAGEM, se présentent comme suit :

Activité Holding

Chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2008 - MDH 36 635

RNPG au 31 décembre 2008 - MDH 1118

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2008 - MDH 18 230

Page 43: Rapport Managem 2008

43

CARACTÉRISTIQUES DES ACTIONS MANAGEM

MANAGEM S.A. est cotée au 1er compartiment de la Bourse de Casablanca, sous le ticker MANAGEM et le code tech-nique MNG.Le titre MANAGEM a été introduit sur la Bourse des Valeurs de Casablanca en juillet 2000. Depuis lors, son évolution aété dictée par le cours des différents métaux au niveau international, mais aussi par l'intérêt des petits porteurs et parles données de réserves minières relatives aux sociétés du Groupe MANAGEM.

Au 31 décembre 2008, les données boursières du titre MANAGEM sont les suivantes :

• Capitalisation boursière ...................................................................................................................1 729 194 000 DH• Cours le plus haut sur 12 mois...........................................................................................................................649 DH• Cours le plus bas sur 12 mois ............................................................................................................................203 DH

02/0

1/08

10/0

3/08

18/0

5/08

21/0

7/08

29/0

9/08

08/1

2/08

18/0

2/09

31/0

3/09

640

577

115

462

390

327

265

202

140

-94 000

-82 000

-70 000

-58 000

-46 000

-34 000

-22 000

-10 000

-14

VOLUME EN (KMAD)

COURS VOLUME EN MILLE MAD

02/0

1/08

10/0

3/08

18/0

5/08

21/0

7/08

29/0

9/08

08/1

2/08

18/0

2/09

31/0

3/09

640

577

115

462

390

327

265

202

140

-79 000

-69 000

-59 000

-49 000

-39 000

-29 000

-19 000

-9 000

-42

NOMBRE DE TITRES

PERFORMANCES BOURSIERES

COURS NOMBRE DE TITRES ECHANGES

L’INFORMATION FINANCIÈRE

Le Groupe MANAGEM poursuit sa volonté de fournir une information claire, régu-lière, transparente et de même niveau à l’ensemble de ses actionnaires et à lacommunauté financière. Dans cette perspective, le Groupe a développé unepolitique active de communication financière en multipliant les supports d’in-formations et les occasions de rencontres, notamment avec les investisseursinstitutionnels, les analystes financiers et la presse spécialisée. Pour servir aumieux sa politique, le Groupe communique chaque année par différentsmoyens parmi lesquels le rapport annuel, les notes d’informations, les commu-niqués et conférences de presse, des visites sur sites, etc.

Par ailleurs, le Groupe privilégie son site Web, www.managem-ona.com, quimet à la disposition de tous, l’ensemble des éditions et des publications duGroupe. Au fil des années, cet outil devra constituer une véritable base de don-nées relative aux informations financières du Groupe.

Page 44: Rapport Managem 2008

DEVELOPPEMENT

DURABLE

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

Page 45: Rapport Managem 2008

Engagé dans une politique de développement soutenu et durable, le Groupeinvestit pour augmenter ses capacités de production, mieux maîtriser leursimpacts sur l’environnement et saisir des opportunités de croissance externeet de diversification dans de nouveaux métiers. Une dynamique renforcée parune politique innovante des Ressources Humaines, valorisant le sens du client,l’initiative et la création de valeur.Confirmer notre engagement QSE, développer nos Ressources Humaines,maîtriser nos métiers, respecter notre environnement et affirmer notre engage-ment envers nos partenaires sont les fondamentaux de notre politique deDéveloppement durable.

LE DÉVELOPPEMENT

DURABLE,VALEUR INTRINSÈQUE AU COEUR DES PRÉOCCUPATIONS DU GROUPE

45

L’activité minière est un outil fort dedéveloppement des régions. Elleétait à une certaine époque la prin-cipale incitation pour promouvoirl’infrastructure de base des régionsoù elle s’était développée, et resteaujourd’hui un pivot important dedéveloppement.L’activité minière n’a pas uniquementapporté l’emploi et l’amélioration desrevenus de son personnel et de lacollectivité ; elle a toujours été le unmoteur permettant l’apport d’infra-structures médicales, scolaires etsocioculturelles. Elle permet égale-ment d’accélérer et de faciliter l’ac-cès aux besoins vitaux et l’intégrationdes technologies d’eau et d’énergieélectrique dans les régions où elle estprésente. Ces infrastructures de base,directement nécessaires pour l’acti-vité minière et indirectement pour ledéveloppement régional, nécessitentdes investissements de l’ordre de25% à 30% du coût de projet dedéveloppement.

Page 46: Rapport Managem 2008

46

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

LA QUALITÉ, SOURCE DE SATISFACTION DE NOS CLIENTS

“Maintenir et améliorer le niveau dequalité le plus élevé pour nos produitset services conformément aux exigencesde nos clients internes et externes”

A. AbarroLes filiales de MANAGEM ont toutesadopté un Système deManagement Qualité mobilisantl’ensemble de leurs ressourcesautour de la satisfaction des clientset la maîtrise et l’amélioration conti-nue des processus. La qualité est unenotion centrale qui, au sein duGroupe, se décline suivant trois axes:• Placer le client (y compris les

prestataires) au centre despréoccupations.

• Améliorer en continu et durable-ment la qualité des produits et

des services, mais aussi les pro-cessus qui permettent de lescréer et de maintenir la qualitéau niveau le plus élevé.

• Faire de la qualité un outil decapitalisation du savoir-faire duGroupe, en adoptant unedémarche qualité garante d’unmeilleur savoir-faire et d’une plusgrande expertise

Ainsi, la plupart des filiales ont certi-fié leur système de ManagementQualité selon la norme internatio-nale ISO 9001 V 2000.

Pour satisfaire ses partenaires,clients, actionnaires, personnel etsociété civile et afin de pérenniseret améliorer en permanence sesperformances, MANAGEM s’est fixéplusieurs objectifs prioritaires :• Atteindre, maintenir et améliorer

le niveau de qualité le plus élevépour nos produits et services,conformément aux spécificationsde nos clients.

• Améliorer nos performances encontinu.

• Préserver la santé et la sécurité

de notre personnel par la préven-tion et le respect de la sécuritédans les lieux de travail et par l’in-tégration de la sécurité dès laphase de conception des projets.

• Préserver notre environnementnaturel en veillant au respect dela réglementation et à l’ensem-ble des exigences auxquellesnotre Groupe a souscrit.

• Prévenir les risques industriels parle développement d’une politiquegénérale de Risk-Management.

• Impliquer tous nos partenaires

dans nos démarches d’amélioration.

Pour augmenter ses chances desuccès, MANAGEM s'est doté d'uneorganisation spécifiquement dédiéeà la démarche de développementdurable. C'est au sein de la Directiondes Ressources Humaines et de laCommunication que la directionde coordination de ces différentesactions est assurée entre l'ensembledes filiales en s’appuyant sur les res-ponsables Développement Durabledes branches.

Page 47: Rapport Managem 2008

47

LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ, VECTEUR DE PRÉSERVATION DE NOS SALARIÉS, DES RISQUESD’ACCIDENT DU TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES

“La Sécurité de nos collaborateurs surles lieux de travail est en même tempsune exigence éthique fondamentale etun des premiers critères de performancede notre entreprise.”

A. Abarro

Pour mieux maîtriser les risques d’hy-giène, de sécurité et de santé liés àses activités, MANAGEM a formalisésa propre politique et ses proprespratiques en la matière.

Les processus “qualité et sécurité”tendent à être réellement appliquéspar chacun, quel que soit le postede travail. Pour réussir un tel chal-lenge, MANAGEM a mis en placedes formations pour intervenir direc-tement sur le comportementhumain. Le plan de formation, dédiéaux opérateurs, est conçu pour leurpermettre d’enrichir leurs compéten-ces et de réduire les risques d’erreurssur le lieu de travail. Tout au long deleur apprentissage, ils assimilent lesrègles élémentaires d’hygiène et desécurité pour éviter toutes situationsde mise en danger.

Les responsables doivent égale-ment être à l’écoute : leur respon-sabilité est directement engagéesi un accident survient à l’un desmembres de leur équipe. C’estpourquoi chaque responsabledoit allier ses objectifs de produc-tivité aux exigences de sécurité,travail et sécurité ne pouvant êtredissociés.

La mise en place progressive desComités d’Hygiène et de Sécuritépermet également de renforcer lesexigences de MANAGEM et de for-maliser les processus déjà appli-qués depuis plusieurs années. Enfin,le Risk-Management permet deprévoir les risques réels et potentielspouvant survenir et l’évolution deleurs conséquences afin de péren-niser les activités du Groupe.

Les audits périodiques de la démar-che sécurité et du système de pré-vention effectués par des experts,permettent une amélioration desindicateurs par l'efficacité desactions mises en place.

Par ailleurs, une structure deMédecine de travail est présentesur chacun des sites miniers etindustriels. Son rôle : mener desactions de prévention en termesd’ergonomie et d’hygiène et assu-rer le suivi, le contrôle et la protec-tion du personnel contre les nuisan-ces et les risques de maladies.

L’évolution des accidents constatéspar les différents sites d’exploitationde MANAGEM sur la période consi-dérée est présentée dans letableau ci-dessous :

Ces chiffres mettent en exergue l’efficacité des mesures prises par MANAGEM pour améliorer le niveau de sécuritéet réduire ainsi le nombre d’accidents sur ses sites de près de 60% entre 2000 et 2008.

2000 2005 2006 2007 2008 Var. 07/06 Var.08/07

Taux de fréquence 22,14 7,37 7,74 8,21 8,40 6,4% 2,3%

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48

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

La préservation de l’envi-ronnement est une desvaleurs du Groupe ONA.MANAGEM a fait de cetteproblématique pourtantrelativement récente auMaroc un axe majeur desa stratégie globale dedéveloppement.

Les investissements en R&D ont per-mis à MANAGEM de transformer lesmenaces en opportunités : les rejetsdes sites miniers, dont le stockageétait autrefois problématiquecompte tenu des nuisances sur l’en-vironnement, sont aujourd’hui valori-sés grâce aux procédés d’hydromé-tallurgie. Cela représente une vérita-ble avancée, pour le Groupe, maisavant tout pour l’environnement.

Concernant les rejets ne pouvantêtre valorisés, le Groupe a mis enplace dans chaque mine deszones circonscrites réservées auxproduits dangereux. Ces zones sontsoigneusement choisies pour leurimperméabilité et toutes les précau-tions nécessaires sont prises pourréduire au maximum l’impact denotre activité sur l’environnement.

LA PRÉSERVATION DE L’ENVI-RONNEMENT, TRADITION DEMANAGEM.

• Traitement et recyclage des eauxindustrielles : l’eau étant une den-rée rare pour les mines, elle est

généralement recherchée entre25 km et 60 km de distance dusite industriel.

• Imperméabilisation des digues etbassins : permet d’éviter les pertespar infiltration et les risques de pol-lution des écoulements souterrains.

• Surveillance et contrôle des fluxdes procédés industriels, et sur-veillance des risques d’infiltration.

• Lutte contre l’émanation depoussières et surveillance etd’émanation des gaz.

• Végétalisation des sites et adoptiond’un système de goutte à goutte pouréconomiser la consommation d’eau.

• Réhabilitation des sites fermés :protection des ouvrages, drainagedes eaux de pluie, couverture desdigues, étude d’impact et suivipermanent de la qualité des eaux.

Pour structurer sa démarche environ-nementale, MANAGEM s'appuie sur laméthode PEE (Plan EnvironnementEntreprise), expérimentée en 2000 surle site de Guemassa. Le site industrielest désormais certifié selon la normeISO 14001. Le périmètre certifié com-prend REMINEX (recherche, analyses

chimiques et caractérisation minéralo-gique et environnement), les unités“hydrométallurgie” de MANAGEM,Techsub (sondage et travaux souter-rains) et CMG (production de concen-trés de zinc, de cuivre et de plomb).

Conscient de son rôle pionnier enmatière d'environnement auMaroc, MANAGEM généralise pro-gressivement la méthode PEE àl’ensemble des sites du groupe etintègre la composante environne-mentale à toutes ses activités par lebiais d'études d'impact systémati-ques (Akka, Draâ Sfar, LAMEKAL,BAKOUDOU...).

Le souci de MANAGEM pour l’envi-ronnement se traduit égalementpar une surveillance et un contrôlecontinu des rejets, l’affectation desressources pour la protection del’environnement, la rationalisationde la consommation d’eau et del’énergie et la certification progres-sive de nos sites miniers à la normeISO 14001, norme internationalerelative au système de manage-ment environnemental.

L’ENVIRONNEMENT,UN PATRIMOINE À PRÉSERVER

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49

En 2008, MANAGEM a participé àl’enquête menée par le Ministère del’Aménagement du Territoire, de l’Eauet de l’Environnement (MATEE). Cetteétude portait sur l’impact de l’activitéminière sur l’environnement à traversdeux sites : Guemassa (mine en acti-vité) et Bleida (mine en arrêt).

Par ailleurs, le Groupe participe à tra-vers sa branche cobalt et spécialités,à la mise en œuvre de la compo-sante “gestion intégrée des déchetsdangereux”, et ce dans le cadre duprogramme de Gestion et deProtection de l’Environnement (PGPE)

lancé par le Ministère de l’Energie,des Mines, de l’Eau et del’Environnement (MEMEE), en colla-boration avec la CoopérationTechnique Allemande (GTZ).

L’INNOVATION ET LE PROGRÈSTECHNOLOGIQUE AU SERVICEDE L‘ENVIRONNEMENT

Le Centre de Recherche, outil incon-tournable au développement deMANAGEM, intègre comme stratégiepermanente la recherche de procé-dés de valorisation des digues, dontl’une des innovations est à l’origine

de la naissance de l’hydrométallur-gie, deuxième métier principal deMANAGEM et dont les procédés bre-vetés sont à la pointe des produc-tions propres.Grâce à une équipe multidisciplinairede Managem (R&D, Ingénierie,Exploitation), un projet de valorisationdes rejets liquides des usines d’Oxydede Zinc et de Cobalt pour produire duSulfate de Sodium a vu le jour.

LA PRÉVENTION DES RISQUESINDUSTRIELS

Dans le cadre d’une politique géné-rale de Risk-Management, la démar-che de prévention des risques indus-triels, pilotée sur le site de Guemassa,poursuit plusieurs objectifs : • Identification des risques environ-

nementaux et industriels suscepti-bles de survenir.

• Évaluation des conséquences pos-sibles.

• Mise en place des actions d’amé-lioration et des moyens decontrôle, de limitation et de pro-tection au cas où les risques rési-duels restants se manifesteraient.

Page 50: Rapport Managem 2008

50

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

L’engagement social etsociétal de MANAGEMtourne autour de deux axes :la motivation et l’implicationde son personnel dans unprojet d’entreprise ambitieuxet la participation de l’entre-prise au développementdes régions dans laquelleelle est implantée.

LA MOTIVATION ET L’IMPLICATION DU PERSONNEL

LUTTER CONTRE L’ANALPHABETISME

Des programmes d'alphabétisationsont mis en place sur l’ensembledes sites exploités par MANAGEM,et sont assurés en partenariat avecl’Institut Français et/ou par nos pro-pres formateurs.

MAITRISER NOS METIERS OPERATIONNELS

MANAGEM encourage ses retraitésà participer aux programmes deformation continue afin d’assurer larelève et la capitalisation desmétiers. Les retraités sont ainsi inci-tés à partager leur savoir et leursavoir-faire avec leurs successeurs.Aujourd’hui, deux équipes de retrai-tés travaillent à plein temps sur lessites de AGM et CMG pour formerles compétences sur ces deux sites, véritables pépinières pour lesautres sites.

PROMOUVOIR LE BIEN-ETRE DU PERSONNEL

Le Groupe déploie un nombreimportant d’avantages sociaux pourses collaborateurs qui viennent encomplément du salaire et contri-buent à améliorer le confort dechacun. Ces avantages se décli-nent de manières différentes: pri-mes, indemnités, mais aussi retraitecomplémentaire, assurance mala-die complémentaire, taux de créditpréférentiel logement, bonificationd’aide au logement, centres etcolonies de vacances et loisirsagréés… Tout est ainsi mis en œuvrepour instaurer un climat social sereinet offrir à chacun un cadre profes-sionnel adapté à ses exigences etson bien-être.

FAVORISER LE DIALOGUESOCIAL AVEC LES PARTENAIRES

Poursuivant l’objectif de développer ledialogue social, MANAGEM déve-loppe des partenariats avec de nom-breux organismes. Parmi ces parte-

naires, on compte l’école des minesde Marrakech pour la formation dessuperviseurs, avec les universités deMarrakech, ou de Fès pour des pro-grammes spécifiques en hydrométal-lurgie et en QSE. Des partenariats sontégalement passés avec plusieursétablissements publics : le Ministèrede l’Environnement, pour la promo-tion de la protection de l’environne-ment et le développement durable,le Ministère de l’Artisanat pour le sou-tien des artisans dans la formation, lafourniture de matières premières oudans la R&D.

LA PARTICIPATION AU DÉVE-LOPPEMENT DES RÉGIONS.

L’entreprise met un point d’honneurà se mobiliser en faveur du déve-loppement des régions dans les-quelles elle est implantée. Cetteparticipation est mise en œuvre viadifférents partenariats avec desONG locales et permet de pro-mouvoir des actions sociales danstous les sites exploités, chacunavec leurs spécificités.

MANAGEM, UN ENGAGEMENT

SOCIAL ET SOCIÉTAL

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ment des régions et des populationsvoisines des sites exploités. Au-delàde son engagement pour l’environ-nement et la maîtrise des risquesindustriels, le Groupe MANAGEM s’im-plique localement dans des projetséconomiques, sociaux et culturels.Situés pour la plupart dans desrégions arides et enclavées, les diffé-rents sites mettent tout en œuvre pours’inscrire au mieux dans leur environ-nement, et tentent de le transformeren apportant le maximum aux popu-lations alentour : construction de rou-tes, alimentation en eau et électricité,construction de structures éducativeset sanitaires, création d’emplois, etc.

En parallèle et en étroite collabora-tion avec différentes associations, leGroupe soutient toutes les actions quivisent la lutte contre l’analphabé-tisme, l’apprentissage de métiersgénérateurs de revenus pour les fem-mes dans le milieu rural, l’encourage-ment à la poursuite des études desenfants, les services de santé, la réa-lisation et l’équipement de forge pouralimenter les foyers en eau potable,

le développement de l’irrigation, etc.MANAGEM contribue ainsi demanière active au désenclavementdes régions et au développementsocioculturel des populations

CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENTDE LA CONDITION DES FEMMESDANS LES RURALITES

Afin de faciliter le quotidien des fem-mes évoluant dans le monde rural,MANAGEM contribue à leur épanouis-sement à travers plus actions :• Lutter contre l’analphabétisme et

acquérir des métiers permettantd’être autonome et innovante(couture et broderie) tout en favori-sant l’apprentissage de la lecture etde l’écriture. Cette action est cir-conscrite aux sites de Marrakech etd’Imiter, ainsi qu’aux projets nou-veaux comme la reprise du site deTAZALAGHT.

• Prévenir les risques liés à l’hygiène etla santé via des campagnes deconsultations gynécologiques etdes séances de sensibilisation surles MST.

UNE PREOCCUPATIONCONSTANTE ET UNE ATTENTIONSOUTENUE AU PROFIT DES POPULATIONS AVOISINANT LES SITES MINIERS

MANAGEM est avant tout une entre-prise citoyenne en ce qu’elle parti-cipe activement au développe-

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

PROMOUVOIR L’EDUCATIONPOUR TOUS

L’éducation est indispensable àl’avenir de tous les enfants, notam-ment lorsque, vivant dans desrégions isolées, l’accès au savoir estdifficile. C’est pour le Groupe MANA-GEM met en place plusieurs actionsde promotion de l’éducation :

• Distribution de kits scolaires auxenfants des douars avoisinants nossites miniers et industriels.

• Promotion et encouragement dela scolarisation des filles situéesdans les villages éloignés du col-lège, par le financement debourse d’accès à l’internat.

• Contribution à l’épanouissementet à la préparation préscolairedes enfants de 3 à 5 ans par laconstruction et le parrainage degarderies.

• Transport scolaire des élèveslycéens, notamment au niveaudu site d’IMITER.

• Organisation de journées portesouvertes au profit des élèves etdes étudiants pour leur permettrede se préparer à intégrer lemonde industriel.

• Contribution à l’amélioration dela santé des élèves.

• Participation à la construction desalles de classe, de murs de clô-ture entourant les écoles situéesaux abords des routes, etc.

FAVORISER L’ACCES A L’EAUPOTABLE ET PARTICIPER AUXPROJETS D’IRRIGATION, D’ELECTRIFICATION ET DE DESENCLAVEMENT

Le Groupe MANAGEM contribue audéveloppement des infrastructuresessentielles des territoires alentourdes sites dans lesquels il estimplanté en fournissant son aide dedifférentes manières :

• Aide matérielle et assistancetechnique pour l’adductiond’eau potable par le creusementde puits d’eau et la distributiond’eau aux douars nécessiteuxpendant la période estival.

• Prise en charge de projets d’irriga-tion par khettara dans les sitessitués dans l’Anti-Atlas.

• Faciliter l’accès et le désenclave-ment des régions par l’intégra-tion aux projets de route.

• Contribuer à l’électrificationrurale, soit depuis le lancementdu projet en faisant profiter leszones traversées par les lignesélectriques, soit en contribuantdirectement aux projets d’électri-

fication des douars nécessiteux,via des associations ou en sollici-tant les communes.

En 2008, MANAGEM a fait l’objet d’unaudit réalisé par VIGEO, agenceeuropéenne de mesure de la res-ponsabilité sociale. Six domaines dela responsabilité sociale ont été audi-tés : les droits humains, les ressourceshumaines, l’environnement, les rela-tions clients-fournisseurs, le gouverne-ment d’entreprise et l’engagementsociétal. Le périmètre audité est lesiège social de Casablanca ainsique les sites de Guemassa et AKKAGold Mining.

Sur l’ensemble des domaines audi-tés, les résultats obtenus confortentnos actions et notre vision quant auxchoix et aux orientations pris par leGroupe, qui font de MANAGEM uneentreprise citoyenne qui s’intègreparfaitement dans son environne-ment socioéconomique. Comptetenu du niveau de performance enmatière de responsabilité sociale,VIGEO a recommandé à MANAGEMde déposer sa candidature pourobtenir le label “ResponsabilitéSociale” de la CGEM.

Page 53: Rapport Managem 2008

RÉPARTITION DES EFFECTIFSPAR CATÉGORIES

RÉPARTITION DES EFFECTIFSPAR TRANCHES D’ÂGE

RÉPARTITION DES EFFECTIFSPAR TRANCHES D’ANCIENNETÉ

Cadres Dirigeants0,54%

Plus de 55 ans3,18%

20 ans et plus13,53%

Cadres supérieurs2,93%

25 ans et moins7,41%

De 26 à 35 ans33,78%

Moins de 2 ans 43,63%

Cadres 11,85%

Agent de maîtrise19,76

Employés et Techniciens9,96%

Ouvriers54,96%

De 36 à 45 ans 32,27% De 2 à moins

de 5 ans 18,01%

De 46 à 55 ans23,36%

De 5à moinsde 12 ans 11,73%

De 12 à moinsde 20 ans 13,11%

53

UNE POLITIQUE DYNAMIQUE DE GESTION DES

RESSOURCES HUMAINES

L’ambition de MANAGEM estde délimiter les ressourcesdont regorgent les hommes etles femmes, de les dévelop-per et de les valoriser afin quel’organisation et ses collabora-teurs évoluent de concert.

ACTUALITÉ 2008

L’année 2008 a été marquée par une nouvelle organisation orientée “chaîne devaleur”, à même de répondre efficacement aux défis de développement duGroupe MANAGEM. Le premier défi a été de gérer le très fort ralentissement de l’ac-tivité sur le 4ème trimestre, eu égard de l’effondrement des cours des métaux debase, et surtout du Cobalt.

LES COLLABORATEURS EN CHIFFRES

L’effectif MANAGEM a augmenté de 8,05% entre 2007 et 2008 (15,4% entre2006 et 2007) pour une évolution prévue de +22,5%. L’écart est dû principale-ment au ralentissement de l’activité à partir du 4ème trimestre 2008.L’effectif s’est donc établi à 2 389 salariés permanents, pour un taux d’encadre-ment de 15,3%

STRUCTURE DES EFFECTIFS

Page 54: Rapport Managem 2008

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

LES MOUVEMENTS DU PERSONNELLe nombre de recrutements a pro-gressé d’environ 4%, s’élevant à388 nouvelles recrues dont 90cadres. Le nombre de cadresrecrutés a progressé quant à lui de89,4%. Parmi les 90 cadres recru-tés, 1 provient d’une mutation arri-vée du Groupe, 9 ont plus de 5 ansd’expérience et 14 ont un parcoursprofessionnel de 1 à 5 ans.

Le taux de démission des cadres aenregistré une inflation, évoluant àprès de 81% par rapport à 2007,s’établissant à 11,6%.

LA MIXITÉ Les femmes représentent environ12% de l’effectif des cadres etETAM et 15,4% des cadres diri-geants. MANAGEM compte, parmises effectifs des collaborateurs deneuf (9) nationalités étrangères,dont un chef d’exploitation.

NOS AMBITIONS

ATTIRER ENCORE DAVANTAGE DETALENTS DÉSIREUX D’ÉVOLUER

L’objectif poursuivi par MANAGEMest d’attirer des talents vers desmétiers souvent difficiles, ou parnature moins attractifs, afin de lesaccueillir et de les responsabiliserpour développer leurs compéten-ces et leur offrir des perspectives decarrière motivantes et diversifiées. Ils’agit également d’accélérer lamobilité interne au sein des filialesdu Groupe MANAGEM, y compris àl’international, mais aussi au seindes filiales du Groupe ONA.

Par ailleurs, MANAGEM multiplie lesinitiatives porteuses en constituantdes panels formés d’ingénieursexperts et des Directeurs de sitespour assurer une présence activedans les forums organisés par lesgrandes écoles, aussi bien auMaroc qu’à l’étranger.

D’autre part, des opérations de par-tenariat sont régulièrement concluesavec des organismes de formations(ENSAM, Université Cadi Ayyad, InstitutPolytechnique) en termes deconventions (dans le but de promou-voir les métiers de la mine dans lescursus universitaires) et de cycles deformation pour nos collaborateurs (àdes fins de promotion).

Dans cette perspective, MANAGEMprône :• L’entreprise élargie : des cadres

ayant quitté l’entreprise l’ont réin-tégrée, munis d’une expérienceexterne enrichissante qui leurdonne accès à des postes deresponsabilités avec une éton-nante énergie et une implicationdonnant du sens à leurs missions.

• La cooptation : ce procédé a faitses preuves pour toucher des per-sonnes en activité et expérimen-tées, pour des postes de respon-sabilité.

• La mixité : les femmes représententseulement 12% de l’encadrementet 15% des cadres dirigeants.

MANAGEM organise égalementtous les ans des journées d'intégra-tion consacrées à l'accueil des jeu-nes recrues cadres, agents de maî-trise et techniciens. Ces journéessont l’occasion pour les nouveauxcollaborateurs de se connaîtreentre eux, de se familiariser avecleur entreprise et de rencontrer lesmembres de l’instance dirigeantedu Groupe. Un livret d’accueil estmis à la disposition des nouvellesrecrues depuis 2008.

FAVORISER LA DIVERSITÉ EN RESPECTANT ET EN ENRICHISSANTLES DIFFÉRENCES

L’un des plus grands défis de MANA-GEM consiste à parfaire sa réussiteconcernant la gestion de la diver-sité dont elle puise sa force grâce àune équipe pluridisciplinaire et auxcultures diversifiées. De fait, l’expa-triation et/ou la mobilité s’affirmentcomme un outil de gestion de car-rière crucial, mais égalementcomme un moyen d’encourager ledéveloppement professionnel.

Un effort particulier est fait pour l’in-sertion des jeunes dans le cadre decontrats “formation insertion”, enconcertation avec l’ANAPEC. Celaleur permet d’obtenir une véritable

Page 55: Rapport Managem 2008

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qualification professionnelle à traversle développement de la formationen alternance et de l’apprentissage.

Par ailleurs, à travers son expérienceen Afrique de l’ouest, MANAGEM a sus’adapter aux particularités des payset des sociétés dans lesquelles elles’implante. Le Groupe s’attache doncà favoriser l’émergence des collabo-rateurs et des cadres locaux.

Les efforts importants pour intégrer unnombre croissant de cadres originai-res des pays de l’Afrique de l’Ouestdans nos exploitations au Maroc et lapolitique de réduction du nombred’expatriés sur les implantations oùnous projetons d’opérer sont autantde preuves de la confiance que nousaccordons aux collaborateurs issusde ces pays et à l’importance quenous attachons à la diversité.

UNE GESTION DE CARRIÈRE DYNAMIQUE ET VALORISANTE ET UNEOFFRE DE FORMATION ENRICHIE

MANAGEM privilégie un système de gestion de carrière orienté vers la perfor-mance et le développement personnel. Dans cette perspective, le Groupea inclus une voie “Expertise” ouverte aux collaborateurs reconnus à la foispour leur savoir-faire et leur savoir-être.Concernant les évolutions de carrières, les postes de cadres dirigeants, decadres supérieurs, de cadres mais aussi de techniciens, sont principalementpourvus par la voie de la promotion interne. Ainsi, MANAGEM offre des parcoursd’évolution de carrière où la seule limite est celle que le collaborateur s’impose.

ACCROÎTRE LA MOBILITÉ VOLONTAIRE, VECTEUR D’ACCÉLÉRATION DE CARRIÈRE MANAGEM privilégie une politique active en matière de mobilité, considérantqu’il s’agit d’une source d’enrichissement du parcours professionnel du colla-borateur et, pour l’entreprise, d’un moyen de pourvoir rapidement et effica-cement des postes clés pour son développement.

Pour l’entreprise, la mobilité est un moyen efficace de développer les com-pétences, d’ouvrir la voie à des parcours professionnels attrayants et de favo-riser une nouvelle dynamique d’entreprise tout en développant des synergiesentre les diverses branches du Groupe.

Aussi, toutes les entités du Groupe se sont particulièrement mobilisées pourorganiser et faciliter les diverses formes de mobilité fonctionnelle, géographi-que, intermétiers, interfiliales et internationales. L’ouverture sur le Groupe ONAconstitue par ailleurs un levier supplémentaire d’offrir de nouvelles perspecti-ves à nos collaborateurs.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

OFFRIR DES PERSPECTIVESATTRAYANTES DE RÉMUNÉRATION ETDE CARRIÈREMANAGEM offre des parcours pro-fessionnels motivants et de réellespossibilités de promotion sociale.De manière générale, MANAGEMs’efforce sur l’ensemble de ses sitesd’offrir des salaires et des avantagessociaux compétitifs par rapport àceux du marché local et à ceuxofferts par des entreprises compara-bles pour des qualifications équiva-lentes. Pour ce faire, MANAGEM cher-che en permanence à identifier descanaux fiables permettant de déve-lopper la connaissance des prati-ques et des standards en la matière(enquêtes de rémunération et mem-bre du cercle Magellan, réseau pro-fessionnel des RH internationales, …).

La politique de rémunération deMANAGEM poursuit par ailleurs plu-sieurs objectifs :• Permettre à l’entreprise de maîtri-

ser et d’optimiser le coût total deséléments de rémunération et desavantages individuels ou collec-tifs (salaires de base, primes etindemnités, parts variables, pré-voyance, retraite...).

• Permettre aux salariés de perce-voir une rémunération équitabletenant compte de leurs efforts etde leurs résultats et leur permet-tant de disposer de divers com-posants de rétribution compati-bles avec leurs propres objectifs.

• Développer encore davantagela cohérence, l’équité et la clartédans le système de rémunéra-tion, en mettant en place et enrevoyant progressivement un sys-tème commun de classificationdes familles d’emplois.

La politique de rémunération deMANAGEM répond à des règlesétablies et se base sur trois axes : • L’équité interne.• La compétitivité externe.• La capacité financière.

Par ailleurs, deux composantes sontprises en compte dans la définitiondes rémunérations. La première estle fixe (présent) auquel répondenttrois étapes pour décision :• Le positionnement du collabora-

teur par rapport au poste.• L’établissement de la matrice des

salaires équitables sur la base dessalaires de référence du marchénational.

• L’étude de l’écart du salaire dechaque collaborateur par rapportau salaire de référence, corres-pondant à son niveau de respon-sabilité et au niveau de maîtrisedu poste occupé.

C’est seulement à l’issue de cestrois étapes que les décisionsd’augmentation sont prises. Lesaugmentations peuvent être déli-vrées sous formes diverses :• Une rémunération cash.• Des avantages sociaux : hormis les

régimes de base, MANAGEM offreà ses collaborateurs une couver-ture supplémentaire en termes deretraite, santé et prévoyance.

• Des prestations sociales : pourles enfants, il peut s’agir d’uneparticipation aux frais de circon-cision, de cadeaux Achoura, decolonies de vacances, etc.).Pour la famille, cela peut se tra-duire par une participation auxfrais relatifs à la location d’unemaison de vacances, à unvoyage organisé, etc.) une aideau logement, etc.).

La deuxième composante envisagéeprend en compte des éléments baséssur le court terme (moins d’un an), etest calculée, en fonction du niveau deresponsabilité, par rapport à :• La performance individuelle via des

objectifs SMART alignés aux objec-tifs de l’entité et de l’entreprise.

• La performance entité.• La performance entreprise.

Le processus d’appréciation et derétribution est porté par un ComitéCarrière. Par ailleurs, tous les responsa-bles hiérarchiques sont impliqués,depuis la définition des objectifsjusqu’à la restitution des résultats en ter-mes d’avancement, de projet de car-rière et d’évolution de la rémunération.

DÉVELOPPER LES COMPÉTENCESDES COLLABORATEURS PAR UNEOFFRE DIVERSIFIÉE ET ADAPTÉE AUXBESOINS DE CHACUNLa formation professionnelle repré-sente pour MANAGEM un moyenprivilégié de développer des com-pétences qui concernent toutes lescatégories du personnel et toutesles étapes de la vie professionnelle.

Ainsi, la formation professionnelledoit répondre autant aux besoinsde l’entreprise (en détectant et endéveloppant les compétences etles potentiels dont elle a besoinaujourd’hui et qu’elle rechercheradans le futur), qu’aux aspirations deses salariés. Pour ce faire, MANA-GEM met en place plusieurs dispo-sitifs à destination de ses salariés :• Le développement de l’appren-

tissage.• L’acquisition de compétences

adaptées à l’évolution de leurmétier.

• Le développement de leur capa-cité de réflexion, d’initiative etd’adaptation.

• Le maintien, tout au long de leur vieprofessionnelle, de leurs connais-sances et de leur employabilité.

• L’encouragement à la mobilitéprofessionnelle grâce à des com-pléments de formation préparantà de nouvelles fonctions.

• Une offre de formations qualifian-tes ou diplômantes.

MANAGEM développe principale-ment deux types de formations. Ils’agit d’abord de la formationcontinue, laquelle s’articule autourde quatre axes :

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• La formation interne, dispensée auprofit de la population, de l’enca-drement et des opérateurs.L’objectif est ainsi de formaliserl’apprentissage et le perfectionne-ment des métiers de la mine, dutraitement minéralurgique et hydrométallurgique et les métiers desupport, pour améliorer le niveaude maîtrise des opérateurs.

• Les formations spécifiques (cœur demétier), principalement prévuespour la catégorie des ETAM (80%).

• Les formations métiers communs(Finance, qualité, Audit, SI, …), dédiéesparticulièrement aux cadres (90%).

• Les formations transversales d'ou-

verture (développement person-nel, management, communication,etc.) qui concernent à 85% les cadres.

Le deuxième type de formationdéveloppé par MANAGEM sont lesformations longue durée qui poursui-vent deux objectifs principaux :• Accompagner l’évolution de car-

rière des cadres à hauts potentielset des dirigeants.

• Contribuer au projet de dévelop-pement personnel initié par les col-laborateurs.

• Élaborer des cycles de formation enpartenariat avec des organismesde formation pour les techniciens à

des fins de promotion.

Lancé en 2009, MANAGEM déve-loppe un projet de centre de forma-tion visant à satisfaire les besoins encompétences des exploitations et desdirections opérationnelles et fonction-nelles, et ainsi accompagner les pro-jets de développement de son orga-nisation. Ce centre de formation per-mettra également de développer lescompétences individuelles et collecti-ves, de capitaliser le savoir-faireacquis, de formaliser et de gérer lesavoir de l’entreprise et d’améliorer for-tement les performances sécurité.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

DÉVELOPPER LA COMMUNICATIONINTERNE

La politique de communicationinterne mise en place par MANA-GEM poursuit l’objectif de commu-niquer à tous les intervenants inter-nes les informations stratégiques(vocation, vision et valeurs), opéra-tionnelles (projets, chiffres, réalisa-tions…) et professionnelles (RH,social…) nécessaires à la réalisa-tion de leurs activités. Dans cette perspective, la Directiondes Ressources Humaines diffuserégulièrement une revue de presseélectronique permettant de suivrel’activité du Groupe ONA et MANA-GEM et les principaux événementséconomiques ou sociaux en rap-port avec nos activités. La DRH édite également des bro-chures d’information spécifiques auprofit des différentes directions dedéveloppement, de valorisation etd’ingénierie.Par ailleurs, la DRH gère l’événe-mentiel en organisant des manifes-tations, tant en interne qu’enexterne (séminaires d’intégration,conventions et conférences depresse, etc). Elle apporte égale-ment son appui aux autres entitésdu Groupe dans la réalisationd’événements qui les concernent(inaugurations, cérémonies, tablesrondes, etc).Par ailleurs, MANAGEM dispose,depuis 2003, de différents supportsfavorisant la communication :• Une plate-forme intranet, support

de partage d’informations rapide

et dynamique entre ses collabo-rateurs et outil de gestion RH pourles managers.

• Une charte graphique qui décritles règles à respecter dans la réa-lisation de tout support de com-munication, qu’il s’agisse duchoix des couleurs, de la typogra-phie ou des visuels.

Enfin, pour ses besoins d’illustration,la DRH a réalisé un reportage pho-tographique afin d’étoffer la ban-que d’image et ainsi constituer unephotothèque MANAGEM compor-tant un millier de visuels.

LES SYSTÈMES D’INFORMATION,OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION

Le Système d’Information (SI) est unvecteur permettant la mise enœuvre de la stratégie de MANA-GEM. Il accompagne les change-ments stratégiques et organisation-nels de l’entreprise au Maroc et àl’international, s’adapte aux exigen-ces réglementaires et aux règles degouvernance et crée constam-

ment de la valeur pour ses utilisa-teurs internes.Le SI de MANAGEM, fortement inté-gré et centralisé au siège, assureune large couverture fonctionnelledes domaines de gestion et desmétiers spécifiques : achats, stocks,comptabilité et finance, RessourcesHumaines, GMAO, LIMS, logistique,gestion des données minières, etc.Grâce à une plate-forme technolo-gique performante et sécurisée, leréseau d’entreprise garantit une flui-dité des transactions et une dispo-nibilité de l’information à toutmoment et à tout endroit.

Pour cela, MANAGEM s’appuie surdes ERP de grande renommée(Oracle Appli, HR Access, etc.) etsur des progiciels métiers spéciali-sés (Coswin, Reflex, Lims, Vulcan,etc.) qu’elle complète au besoinpar des développements spécifi-ques pointus.

Ainsi, le SI permet de porter aumieux les processus internes deMANAGEM. À travers des tableauxde bord dynamiques mis à la dis-position des décideurs, il permetégalement de suivre de manièreefficace l’activité opérationnelle.

Dans ce cadre, MANAGEM prévoitde développer son système depilotage afin de maîtriser encoredavantage le reporting à différentsniveaux. Il est à noter que la phasede conception et de définition desbesoins a démarré durant lesecond semestre 2008.

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LES ACTIVITES DE

MANAGEM

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

FAITS

MARQUANTS

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

Le Résultat Net Consolidé et leRésultat Net Part du Groupe ontatteint respectivement - 641 et - 589MDH, reflétant incontestablementl’évolution du résultat des activitésopérationnelles.

BILAN DE RECHERCHE

Au cours de l’année 2008, un vaste pro-gramme de recherche a été réalisé,conduisant à d’importantes découver-tes de réserves-ressources pour les diffé-rents métaux. C’est notamment le casdes métaux suivants :

LE CUIVRE• Découverte de nouvelles réser-

ves-ressources à AKKA : + 2 954KT TV, ce qui équivaut à cinq ansd’exploitation supplémentaires.

• Découverte d’un nouveau gise-ment à Bouskour (+ 3 166 KT).

L’ARGENT • Découverte de nouvelles réserves :

+ 614 TM, soit l’équivalent de 2,7années d’exploitation supplémen-taires, ramenant la durée de vied’Imiter à dix ans d’exploitation.

LE COBALT• Découverte de nouvelles réserves:

+ 4 010 TM, cette hausse desniveaux de réserves à la mine deBou-Azzer permettant d’augmen-ter sa durée de vie de 2,2 années.

LES AUTRES MÉTAUX DE BASE• Découverte de nouvelles réserves

à Hajjar (+ 445,2 KT), permettantde rallonger la durée de vie decette mine d’une année.

• Découverte de nouvelles ressour-ces à Koudiat Aicha (+ 1 181 KT).

CHIFFRE D’AFFAIRES

Durant l'année 2008, le chiffre d’af-faires consolidé de MANAGEM s'estétabli à 2 090 MDH, enregistrant parrapport à celui de 2007 une baissequi s’explique notamment par leséléments suivants :• La baisse du taux de change

moyen Dollar/Dirham sur l’année. • La dégradation des cours des métaux

de base (cuivre, zinc et plomb).• La chute importante du cours du

cobalt au second semestre.• Le recul des volumes vendus des

produits suivants :• Le cuivre d’AKKA, dû aux essais

de traitement du minerai prove-nant des nouveaux gisements.

• La fluorine, suite à la sous-activitéconnue au premier semestre auniveau de la mine (inondée en 2007).

Toutefois, le chiffre d’affaires de SMIest quant à lui en augmentation,tiré vers le haut par l’effet combinéde l’augmentation des volumes(+13%) et des prix de vente enUSD/Oz (+26%) qui ont permis d’at-ténuer légèrement la baisse.

RÉSULTAT DES ACTIVITÉSOPÉRATIONNELLES

L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)s’est élevé à 240 MDH contre 646MDH en 2007, sous l’effet combinéde la baisse du chiffre d’affaires etde l’augmentation des coûts deproduction causée par la flambéedes coûts des intrants et par labaisse de la teneur à CMG.

Le résultat des activités opération-nelles s’établit quant à lui à - 621MDH, en net recul par rapport àcelui enregistré en 2007, traduisantla baisse de l’EBE, mais aussi labaisse du résultat sur instrumentsfinanciers.

La baisse des résultats sur instru-ments financiers s’explique notam-ment par la constatation d’unecharge de 204 MDH, en vue d’unallégement du portefeuille de cou-verture Or d’AKKA, mais aussi par lanon-récurrence des gains réalisésen 2007 pour 90 MDH.

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ACTIVITÉ DES BRANCHES

LES MÉTAUX DE BASE

• Réussite des essais de pilotage du cuivre d’Agoujgal à l’échelle industrielle,conduisant à une amélioration notable de la récupération.

• Importante hausse de la production du cuivre de CMG (+ 26,7% par rapport à2007) grâce à l’amélioration de la teneur traitée, suite à l’alimentation de l’usinepar le tout-venant de Tighardine dont la teneur est riche en cuivre (la productiondans ce chantier a été menée en parallèle avec les travaux de développement).

• Reprise de la production de la fluorine suite aux travaux de remise en état du siteinondé en octobre 2007, engendrant une hausse de la production de + 71% au2ème semestre par rapport au premier semestre.

• Refonte de l’infrastructure minière du projet Aval Draa Sfar en suivant la concep-tion canadienne des cheminées de jet. Ceci permettra de sécuriser la tenue desterrains aux alentours de l’infrastructure principale.

• Entrée en production de l’unité d’Or à AKKA au début du mois de décembre2008, après l’achèvement des différents travaux ayant eu lieu au courant de l’an-née. Le démarrage de cette unité permettra d’affecter toute la capacité de l’an-cienne usine au traitement du cuivre.

LES MÉTAUX PRÉCIEUX

• Amélioration de la production Argent de + 26 TM par rapport à 2007, suite à l’amé-lioration des paramètres de production (tonnage traité, teneur et récupération usine).

• Amélioration du prix moyen de vente de l’argent suite à la restructuration du por-tefeuille de couverture opérée en juin 2008 : 7$/Oz réalisé en 2008 contre 5,5$/Ozréalisé en 2007, pour un impact de + 55 MDH.

• Finalisation de l’étude de faisabilité de Bakoudou et lancement des consultationspour le financement.

• Acquisition d’un permis d’exploration aurifère au Soudan.• Arrêt des différents travaux au Mali, en Tunisie et en Mauritanie afin de compiler les

données obtenues et de décider du sort des projets miniers dans ces différents pays.

LE COBALT ET SPÉCIALITÉS

• Baisse importante du cours du cobalt au 2ème semestre de l’année : 12,8$/lb contre40,5$/lb réalisé au 1er semestre 2008. Ainsi, la moyenne de l’année 2008 s’établit à26,5$/Lb au lieu de 26,3$/Lb réalisé en 2007 pour un impact de + 6 MDH.

• Bonne performance de la production des hydroxydes de Bou-Azzer : + 48% grâceà la hausse du tonnage des haldes traitées et à l’amélioration du rendement derécupération, permettant de compenser une partie des besoins en hétérogéni-tes dont l’exportation provenant de la RDC a été arrêtée suite à une contrainteréglementaire intervenue dans le pays.

• Amélioration de la production des cathodes de cobalt de + 108 TM par rapportà 2007 grâce à la mise en production du projet d’extension Cobalt et à l’amélio-ration du rendement de transformation global.

• Arrêt de l’activité Oxyde de Zinc au dernier trimestre de l’année suite à la chutedes cours de Zinc.

• Poursuite de la campagne de sondages à Pumpi Gare dont l’objectif est de testerles avals des impacts des tranchées et des puits. L’évaluation préliminaire des res-sources de cobalt-cuivre de Pumpi en RDC a été réalisée au cours du dernier tri-mestre de l’année.

• Finalisation des travaux relatifs aux projets lancés en 2008 : sulfate de sodium etGold House.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

ACTIVITÉ GLOBALE

PRODUCTION

Réalisé Réalisé Réalisé Réalisé Évolution Évolution2007 1er semestre 2e semestre 2008 2008 /2007 S2 / S1

2008 2008

CMG Concentrés Zinc (T) 93 023,8 43 100,0 46 510,0 89 610,0 -3,7% 7,9%

Concentrés Plomb (T) 21 545,0 10 020,0 11 160,0 21 180,0 -1,7% 11,4%

Concentrés Cuivre (T) 8 665,0 4 860,0 6 121,0 10 981,0 26,7% 25,9%

Oxyde de Zinc (T) 10 358,0 4 811,0 3 777,0 8 588,0 -17,1% -21,5%

SMI Argent (Kg) 168 297,0 94 144,0 100 201,0 194 345,0 15,5% 6,4%

AKKA Cuivre AKKA (T) 15 398,0 5 958,3 8 800,4 14 758,7 -4,2% 47,7%

Or AKKA (Kg) 770,6 387,2 349,2 736,5 -4,4% -9,8%

SAMINE Fluorine (T) 78 817,0 20 950,0 35 774,0 56 724,0 -28,0% 70,8%

CTT Concentrés de cobalt (T M) 1 559,9 765,1 690,8 1 456,0 -6,7% -9,7%

Hydroxydes Cobalt (TM) 273,8 192,5 212,7 405,2 48,0% 10,5%

Arsenic (T) 9 584,6 5 125,0 4 831,0 9 956,0 3,9% -5,7%

Cathodes de cobalt (TM) 1 571,8 836,3 843,8 1 680,1 6,9% 0,9%

Oxyde de Cobalt (TM) 4,4 9,4 21,8 31,1 NS NS

Dérivés de Nickel (T) 358,1 86,0 84,5 170,5 -52,4% -1,7%

Sulfate de cuivre (Kg M) 99 637,4 21 002,0 24 754,0 45 756,0 -54,1% 17,9%

Charbon aurifère (Kg) 155,6 78,0 79,1 157,1 1,0% 1,5%

Au cours de l’année 2008, plusieursfaits sont venus marquer la produc-tion des produits de MANAGEM.

CONCENTRES DE ZINC, CUIVRE ET PLOMB

Grâce à l’amélioration de la teneurdu cuivre traité suite à l’alimentationde l’usine par le tout venant deTighardine à teneur riche en cuivre(la production est menée en paral-lèle avec le projet de la galerie derecherche), la production de cuivres’est améliorée de 26,7% en 2008,par rapport à fin 2007.

La production de zinc et de plomba quant à elle faiblement diminuépar rapport à 2007 (- 3,7% pour lezinc, - 1,7% pour le plomb), suite àla baisse de la production de Hajjardue à une baisse du rythme deproduction à partir des tailles sousdalle ainsi qu’à l’extraction à partirdes tailles à faible teneur. Cettebaisse a toutefois été compenséepartiellement par l’amélioration durythme d’extraction de Draâ Sfar.

OXYDES DE ZINC

La production d’oxyde de zinc aenregistré une diminution de - 1 770

T à la fin de l’année 2008. Il faut tou-tefois relativiser cette diminution quireste assez faible malgré l’arrêt d’ex-ploitation calamine lors du dernier tri-mestre de l’année suite à la baissedes cours. En effet, les performancesopérationnelles de l’activité ontconnu une nette amélioration :

• La teneur en zinc du minerai pro-duit a été améliorée de + 30,3%,passant de 13,95% en 2007 à18,6% en 2008.

• Le rendement de transformation del’usine a été amélioré de +2,5 points,soit une amélioration de 87,1% fin2008, contre 84,6% fin 2007.

ARGENT

La production d’argent sortant deSMI a augmenté de 15,5% par rap-port à fin 2007, cette hausse s’expli-quant notamment par :• L’amélioration du tonnage traité de

+ 54 152 TTV grâce à l’augmenta-tion du rythme d’extraction fond.

• L’amélioration des teneurs de 3 g/T.• L’amélioration du rendement de

+ 0,7 point.

FLUORINE

À la fin de l’année 2008, la produc-

tion de fluorine a enregistré un reculde - 28% par rapport à fin 2007,atteignant - 22 093 TC. Cette chutede la production s’explique par ladiminution du rythme de productionconsécutive aux travaux de remiseen état du site sinistré. Cette baisse atoutefois été compensée par lahausse notable du niveau de pro-duction enregistrée au cours dusecond semestre de + 71% par rap-port au premier.

OR ET CUIVRE D’AKKA

La production d’or et de cuivred’AKKA a diminué d’environ - 4%par rapport à la clôture 2007,impactée par la forte perturbationde la production, suite aux diffé-rents pilotages et essais industrielsdu traitement du cuivre d’Agoujgaldans l’unité aurifère. En effet, leminerai traité provenant du gise-ment d’Agoujgal est un mineraioxydé dont le traitement a néces-sité plusieurs mois de mise au pointpour déterminer le procédé de trai-tement adéquat. Cependant, lerythme de production du cuivre aconnu une progression de 48% aucours du 2ème semestre 2008, parrapport au premier semestre de lamême année.

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ARSENIURES DE COBALT

Par rapport à 2007, la production deconcentré de cobalt a diminué de -6,7 % en 2008, soit - 103 TM. Cettebaisse importante trouve sa sourcedans les arrêts fréquents opérés parl’usine afin de mettre en place leséquipements nécessaires à l’extension(leur mise en service est prévue pourdébut 2009), mais également à dimi-nuer la teneur du concentré de - 10%.

HYDROXYDES DE COBALT

La production des hydroxydes deBou-Azzer s’est améliorée de 48% àfin 2008 par rapport à fin 2007 (405,2TM contre 273,8 TM produites à fin2007). Cette amélioration s’expliqueessentiellement par l’augmentationdu tonnage traité suite au démar-rage du projet d’extension de 50%de l’usine Hydro en juillet 2007.

CATHODES DE COBALT

La production des cathodes decobalt a augmenté de 6,9% parrapport à l’année précédente, et cepour plusieurs raisons :• Recyclage de solides cobaltifères

(précédemment considéréscomme rejets) lors de l’arrêt del’unité pour maintenance.

• Amélioration du débit du grillage.• Amélioration du rendement de

transformation global de + 0,92point, soit 84,99% à fin 2008 contre84,07% à fin 2007.

• Augmentation des tonnages pro-venant de Bou-Azzer (hydroxydes).

ARSENIC

La production de l’arsenic a connuune amélioration de + 3,9% en 2008par rapport à l’année précédente,dont la cause principale réside dansl’amélioration du débit du grillage.

HYDROXYDE DE NICKEL

La production des hydroxydes denickel a enregistré une diminution de- 52,4 % par rapport à fin 2007.Cette baisse s’explique principale-ment par l’épuisement du stock exis-tant à traiter au début de 2007 quiétait de 200 T de Nickel.

OR DANS LE CHARBON

Au cours de l’année 2008, la produc-tion d’or a connu une amélioration de+ 1% par rapport à fin 2007, grâce àla mise en exploitation de Sti fatma etBleida, mais aussi grâce à l’améliora-tion du rendement de récupération del’or provenant du stérile grillé.

Page 64: Rapport Managem 2008

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

VENTES

Au cours de l’année 2008, le chiffre d’affaires a enregis-tré une baisse de -118,5 MDH par rapport à la clôture2007, soit 2 090,3 MDH contre 2 208,8 MDH. Cette évo-lution s’explique par : • La baisse du taux de change moyen Dollar/Dirham

sur l’ensemble de l’année, l’effet parité représentantune perte de - 94,1 MDH (parité moyenne à findécembre 2008 de 7,59$/DH contre 8,05$/DH à findécembre 2007).

• La dégradation des cours des métaux de base (cui-vre, zinc et plomb).

• Le recul des volumes vendus du Cuivre d’AKKA, dûaux essais de traitement du minerai provenant desnouveaux gisements et de la Fluorine, suite à la sous-activité connue au premier semestre au niveau de lamine (inondée en 2007).

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRESPAR NATURE DE PRODUITS 2007

Services230,8 MDH

10%

Métaux de baseet !uorine566 MDH

26%

Métaux précieux 315 MDH14%

Cobalt etSpécialités1 097 MDH50%

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRESPAR NATURE DE PRODUITS 2008

Services306,3 MDH

15%

Métaux de base et !uorine

509 MDH24%

Métaux précieux 377 MDH18%

Cobalt etSpécialités898 MDH43%

Page 65: Rapport Managem 2008

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INVESTISSEMENTS

Les investissements consolidés comptabilisés à la fin de l’année 2008 s’élèvent à 949,5 MDH et se décomposentcomme suit :

LES DÉVELOPPEMENTS ENREGISTRÉS

LES RECHERCHES MENÉES

RESERVES/RESSOURCES• Découverte de nouvelles réserves : + 614 TM d’argent à SMI, ramenant la durée de vie de la mine à dix ans d’exploitation.• Découverte de nouvelles réserves cobalt : + 4 010 TM. La durée de vie de la mine de Bou-Azzer s’élevant désormais

à dix ans d’exploitation.• Découverte de nouvelles réserves-ressources de cuivre à AKKA : + 2 954 KT TV, ce qui équivaut à cinq ans d’exploi-

tation supplémentaire.• Le programme d’exploration réalisé dans les chantiers extérieurs de CMG a permis de découvrir de nouvelles ressour-

ces à Koudiat Aicha (+ 1 181 KT) et à Bouskour (+ 3 166 KT).

TABLEAUX RECAPITULATIFS DES RESSOURCES RESERVES PAR SITE

Rubrique d'Investissement Montants en MDH

Remplacement et maintenance 258,8

Projets de développement 257,2

Recherche et développement Maroc et international 208,9

Infrastructures 157,0

Développement et amélioration de la productivité des sites en exploitation 62,6

Systèmes d'information 4,5

Autres 0,5

Total 949,5

SMI Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 1 822,0 211,0 614,0 2 225,0 9,9 225,0

Ressources mesurées et indiquées 1 539,0 0,0 -93,0 1 446,0 6,4

Total 3 361,0 211,0 521,0 3 671,0 16,3

Bou-Azzer Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 17 318,0 1 852,0 4 010,0 19 476,0 10.5 182 692,0

Ressources mesurées et indiquées 1 783,0 0,0 -703,0 1 080,0 0.6

Total 19 101,0 1 852,0 3 307,0 20 556,0 182 692,0

SAMINE Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 986 650,0 180 699,0 -101 601,0 704 350,0 2,4 290 000,0

Ressources mesurées et indiquées 1 177 650,0 0,0 232 600,0 1 410 250,0

Total 2 164 300,0 180 699,0 130 999,0 2 114 600,0

AKKA- Cuivre Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 2 466 329,0 595 861,0 1 878 432,0 3 748 900,0 5,0 820 000,0

Ressources mesurées et indiquées 1 805 440,0 1 075 825,0 2 881 265,0

Total 4 271 769,0 595 861,0 2 954 257,0 6 630 165,0

AKKA- Or Ressources réserve Extrait Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 à fin 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 6 259,0 704,0 45,0 5 600,0 8,0 210 000,0

Ressources mesurées et indiquées 4 752,0 -1 216,0 3 536,0

Total 11 010,0 704,0 -1 171,0 9 136,0

Page 66: Rapport Managem 2008

66

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

HAJJAR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 762 387,0 477 482,0 445 205,0 730 110,0 1,8 400 000,0

Ressources 237 750,0 80 125,0 317 875,0

Total 1 000 137,0 477 482,0 525 329,0 1 047 984,0

DRAÂ SFAR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 9 396 610,0 647 280,0 -116 070,0 8 633 260,0 8,6 1 000 000,0

Ressources 1 388 871,0 -93 104,0 1 295 767,0

Total 10 785 481,0 647 280,0 -209 174,0 9 929 027,0

TIGHARDINE Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves 390 000,0 71184,0 -97 000,0 221 944,0 2,8 80 000,0

Ressources

Total 390 000,0 71184,0 -97 000,0 221 944,0 2,8 80 000,0

KOUDIAT AICHA Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves

Ressources 2 314 930,0 9 000,0 1 181 192,0 3 487 122,0 7,0 500 000,0

Total 2 314 930,0 9 000,0 1 181 192,0 3 487 122,0 7,0 500 000,0

BOUSKOUR Ressources réserve Extrait à Bilan année Ressources réserve Durée Tonnageà fin 2007 2008 2008 à fin 2008 de vie Extrait Annuel

Réserves

Ressources 3 166 763,0 3 166 763,0 6,3 500 000,0

Total 3 166 763,0 3 166 763,0 6,3 500 000,0

LES PROJETS RÉALISÉS

PROJETS BRANCHE D’ACTIVITECOBALT & SPECIALITES

Projet Sulfate de SodiumLe projet Sulfate de Sodium consisteà valoriser les effluents de l’usined’oxyde de zinc riches en sels desulfates de sodium, l’objectif pour-suivi étant de produire le sulfate desodium ainsi que deux autres pro-duits secondaires (l’hydroxyde deMagnésium et l’Oxyde de Zinc).Ainsi, l’année 2008 a connu :• La finalisation des travaux du projet.• L’entrée en production pour le

premier semestre 2009.

Projet de Gold HouseCe projet consiste à produire deslingots d’or à partir de l’or contenudans les concentrés de cobalt pro-duits à partir des stériles du grillé età partir du minerai de Bleida. Si laproduction d’or en lingots prévuepour 2009 est de 200 Kg, l’objectifest de parvenir à un rythme de pro-

duction d’environ 500 Kg d’or/an.Les principaux faits marquants de2008 sont :• La réalisation des travaux de

génie civil.• L’entrée en production est prévue

pour le premier trimestre 2009.

Projet pilote de la SerpentineL’objectif de ce projet est de produireà partir de 2012 des sulfates demagnésium, de la silice précipitée etdu sulfate de sodium. La finalisationet la validation du procédé ainsi quele démarrage d’une étude de mar-ché pour les dérivés de magnésiumont marqué l’année 2008.

PROJETS BRANCHE D’ACTIVITEBRANCHE METAUX DE BASE

Projet Aval Draâ SfarCe projet vise la mise en exploitationde la partie aval du gisement aval640 (5,2 MTTV), l’objectif étant de pro-longer la durée de vie de la mine de7 années supplémentaires en exploi-tant une réserve minière de 5 715 790

tonnes de minerai à des teneurs de5,04%Zn, 1,64%Pb et 0,28%Cu entrele niveau - 640 et le niveau – 1 050. Aucours de l’année 2008, plusieurs tra-vaux ont été réalisés :• Poursuite des travaux de fonçage

du puits 3; le démarrage de l’ex-traction prévu début 2010.

• Refonte de l’infrastructure minièredu projet en suivant la conceptioncanadienne des cheminées de jet.

• Poursuite des travaux de réalisa-tion de la rampe Aval : la rampeest à la côte -770 m.

• Poursuite de la réalisation de larampe et des différents accèsaux chantiers de production.

• Réalisation d’une partie de l’infra-structure d’aérage et ventilationde la mine.

TighardineLe projet Tighardine poursuit l’objectifde réaliser les travaux de développe-ment du gisement sur les chantiersextérieurs afin de pérenniser la minede CMG. Les principaux faits mar-quants de l’année 2008 sont :

Page 67: Rapport Managem 2008

67

• La conception d’une nouvelleméthode d’exploitation pour lamise en production de la struc-ture cuprifère à pendage faible.

• La continuation des travaux d’ex-ploration des extensions aval etEst du gisement.

• Le lancement d’un deuxièmepuits venant doubler la capacitéd’extraction.

Projet Cuprifère d'AKKA Le lancement des projets cuprifèresavoisinant la mine d’AKKA(Agoujgal, Tazalakht…) s’attache àsaturer l’outil de traitement de lamine et d’en améliorer la rentabilitéopérationnelle. Chaque “sous-pro-jet” a connu des faits marquants aucours de l’année 2008 :• UNITE D’ORAu début du mois de décembre del’année 2008, l’entrée en productionfaisant suite à l’achèvement des dif-férents travaux ayant eu lieu au cou-rant de l’année a permis d’affecter lacapacité totale de l’ancienne usineau traitement du cuivre.• AGOUJGALLes essais de pilotage pour amélio-rer les performances de traitementdu minerai oxydé d’Agoujgal ont étéréalisés et couronnés de succès.• TAZALAKHTLe lancement des travaux derecherche visant l’évaluation desressources minières ont été enga-gés tandis qu’une étude de faisabi-lité est encours de finalisation.

Projet AchemachLe projet de mise en exploitation du

chantier Achemach vise à pérenni-ser la mine de SAMINE. Son déve-loppement est axé sur deux pan-neaux distincts qui sont séparés parl’oued Akhrid. Les travaux réalisés aucours de l’année ont principale-ment concerné :• Le lancement des travaux de l’in-

frastructure de base.• Le creusement de la galerie de

recherche au panneau Est.• La réalisation d’une étude d’im-

pact dans le but de cerner lesactions envers l’environnementde la mine.

PROJETS BRANCHE D’ACTIVITEMETAUX PRECIEUX

Projet BakoudouLe projet Bakoudou concerne lamise en exploitation d’une mined’or au Gabon, les réserves plani-fiées étant estimées à 1,7 million detonnes de minerai avec une teneurmoyenne de 2,86 g/T d’or. Au coursde l’année 2008, plusieurs événe-ments ont marqué le projet :• Finalisation de l’étude de faisabi-

lité du projet.• Réalisation d’une partie des sonda-

ges de certification dans la zone A.• Réalisation de sondages dans les

extensions immédiates de la zone A.• Obtention des résultats de ces

sondages qui ont conduit à sefocaliser sur la zone ouest et sud-ouest de la zone A.

• Réalisation de sondages courts surles anomalies Moyabi et Lekoko.

• Réalisation de la géochimie solainsi que des tranchées sur lesautres anomalies de Magnima(proches de la zone A).

• Lancement du financement duprojet.

• Préparation des équipes d’ingé-nierie pour le lancement de laconstruction.

Prospect d'ETEKECe permis de recherche au Gabona un potentiel de 15 T d’or et com-prend trois sites aurifères potentiels.L’année 2008 a été marquée par :• La formation d’une équipe pour

le lancement de l’explorationdans ce permis.

• Arrangement de l’accès provi-

soire en attendant l’acquisitiond’équipements nécessaires pourmaintenir les accès.

• Le serrage de la maille de géo-chimie sol sur le site d’Ovala.

• L’acquisition d’une machine desondages d’ores et déjà arrivéesur site.

• Le retraitement des données desanciens travaux pour élaborerune modélisation des corpsminéralisés mis en évidence pourlancer dès que possible uneétude d’orientation.

Prospect aurifère Les Saras enRépublique Démocratique duCongoLa convention passée avec l’Etat etprévoyant l’acquisition de ce permis aété signée en novembre 2007. Depuis,de nombreux travaux ont été réalisés :• Travaux de géochimie stream

sédiment sur l’ensemble du site,permettant de mettre en évi-dence 6 anomalies géochimiques.

• Réalisation de travaux de géochi-mie sol à maille lâche sur 3 ano-malies importantes et resserragede la maille sur une anomalie.

• Réalisation de tranchées sur uneanomalie sur laquelle deuxanciens sondages ont été réalisés.

• Obtention de résultats préliminai-res encourageants.

• Les travaux de recherche serontpoursuivis par la géochimie sol surl’ensemble des anomalies, tandisque des tranchées et des sonda-ges sur les cibles les plus promet-teuses seront réalisés.

Prospects aurifères au SoudanLa convention avec l’État pour l’acqui-sition de deux permis aurifères a étésignée en septembre 2008. Depuis,seuls des travaux de synthèses sur lestravaux antérieurs ont été réalisés, per-mettant de définir le programmed’exploration à mettre en place.

Prospect aurifère en MauritanieConcernant ce permis, une campa-gne de géochimie sol a été réaliséeen 2008, après réalisation d’une syn-thèse des travaux antérieurs, et forceest de constater que les résultatsobtenus sont encourageants.

Page 68: Rapport Managem 2008

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

LES INDICATEURS CLÉS

RÉSULTATS CONSOLIDÉS (EN IFRS)

(*) I Retraitée des impacts de restructuration du portefeuille de couverture

Le résultat d’exploitation réalisé à fin2008 s’élève à - 620,7 MDH, contre172,6 MDH réalisés à la fin de l’an-née 2007, représentant une baissede -793,3 MDH. Cet écart impor-tant s’explique notamment par :• La hausse des volumes produits

de + 93 MDH qui se décline prin-cipalement par produit :

» Hausse de la production descathodes de Cobalt (+25,3 MDH).

» Hausse de la production del’Oxyde de Cobalt (+19,6 MDH).

» Hausse de la production de l’ar-gent (+19,7 MDH).

» Hausse de la production du cui-vre de CMG (+10,5 MDH).

• La baisse des prix de vente de - 59 MDH.

• La baisse de la parité à - 94,1 MDH.• La diminution de l’impact IAS 39

MTM Trading et Option de Changesur le résultat d’exploitation de2008 équivalant à - 328 MDH etdont l’évolution s’explique parplusieurs facteurs :

» Constitution d’une provision de204 MDH afin de réduire l’exposi-tion des couvertures Or de AKKA.

» - 90,5 MDH MTM : l’impact desdérivés en trading d’AKKA positifsnon récurrents en 2007.

» - 52,7 MDH : option de changeen transaction de MANAGEM SA.

• La hausse des coûts opératoires,tirant le résultat d’exploitation à labaisse d’environ -259 MDH. Cettehausse s’explique principalementpar l’augmentation des prix desintrants liée à la hausse des prixd’achat des principaux consom-mables de l’ordre de + 44%, etvenant impacter le résultat d’ex-ploitation de -138 MDH. Notonsenfin que l’effet teneur a lui aussijoué un rôle non négligeable.

• La hausse des amortissementstechniques d’une valeur de 42MDH, dont 13 MDH représentent lahausse d’amortissements techni-ques de CTT suite à la hausse desinvestissements en équipements et8 MDH pour SMI, dû principale-ment à la hausse des investisse-ments en infrastructures minières.

Le résultat financier s’établit quant àlui à - 26,6 MDH à fin 2008, contre -

7,9 MDH à fin 2007, soit un écartde18,7MDH qui s’explique essentiel-lement par la hausse des chargesnettes d’intérêts.

Le Résultat Net Consolidé atteintpour sa part - 640,9 MDH à fin 2008,contre 158,1 MDH à fin 2007, soit -799,0 MDH d’écart. Cet écartconsidérable s’explique par :• La baisse du résultat d’exploita-

tion de - 793,3 MDH.• La baisse du résultat financier de

- 18,7 MDH (dont effet charges /produits d’intérêts de - 24 MDH).

• La hausse des impôts de - 12,0MDH, cet impact tenant compted’un effet de - 4,6 MDH commerappel d’impôt suite au contrôle fis-cal. Toutefois, le contrôle fiscal a euun effet positif global sur les résultatsde 2008 par rapport à 2007 de l’or-dre de 7 MDH, et ce grâce à la pro-vision de 60 MDH (entre 2005 et2007 pour CTT et SMI) contre unecharge réelle comptabilisée en2008 de 52,2 MDH.

• L’impact positif des impôts diffé-rés de + 25,0 MDH qui s’expliqueprincipalement par la hausse desimpôts différés sur les déficits fis-caux de CMG (+11,9 MDH) etpar la hausse de l’impôt différésur l’IAS 39. Ainsi, l’option dechange en transaction & tran-ding de MANAGEM SA. s’élève à+ 13,0 MDH.

31/12/2007 30/06/2008 31/12/2008 Evolution /07

Chiffre d’affaires MDH 2 208,8 1 371,2 2 090,3 -5,4%

Excédent Brut d'exploitation MDH 646,1 446,8 240,2 -62,8%

Résultat d'exploitation courant MDH 67,1 194,5 -286,2 -526,4%

Résultat d'exploitation MDH 172,5 163,7 -620,7 -459,8%

Résultat financier MDH -8,0 -18,4 -26,6 233,6%

Résultat avant impôts MDH 164,6 145,3 -647,3 -493,3%

Résultat net consolidé MDH 158,1 73,2 -640,9 -505,4%

Résultat net part du Groupe MDH 193,7 88,3 -589,2 -404,1%

Marge brute d'autofinancement retraitée (*) MDH 589,3 325,1 65,0 -89,0%

Investissements MDH 667,4 449,1 949,6 42,3%

Effectifs 2283,0 2288,0 2388,0 4,6%

Page 69: Rapport Managem 2008

69

Enfin, le résultat net part du Groupes’établit à - 589, 2 MDH à fin 2008,contre 193,7 MDH à fin 2007, soitun écart de - 782,9 MDH s’expli-quant par :• La baisse du Résultat Net

Consolidé de - 799,0 MDH.• La variation des intérêts minoritaires

pour une valeur de + 16,0 MDH(principalement pour CMG dont lerésultat a connu une baisse en2008 relativement à 2007).

SITUATION FINANCIÈRE

À la fin de l’année 2008, les capitaux propres du Groupe ont varié de + 480,8 MDH par rapport à la clôture 2007.Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs :• Résultat Net Part Groupe : - 589,2 MDH.• Distribution de dividendes : - 127,6 MDH.• Écart de conversion : + 15,0 MDH.• Variation nette de juste valeur des instruments financiers : + 1183,3 MDH.• Autres variations : - 0,7 MDH.

Par ailleurs, le besoin en fonds de roulement d’exploitation a atteint 189,1 MDH fin 2008, contre 685,3 MDH en 2007,représentant une baisse de - 496,2 MDH expliquée par :• La hausse des stocks et encours : + 76,4 MDH.• La baisse des créances clients : - 321,0 MDH.• La hausse des dettes fournisseurs courants : + 140,1 MDH dont + 62,4 MDH de dettes provenant de CTT, + 52,8

MDH de dettes d’AGM et + 28,5 MDH de CMG.• Les variations des autres débiteurs et créditeurs courants de - 111,1 MDH.

Le Fonds de roulement est également en baisse de - 1 106,4 MDH par rapport à la clôture 2007, cette baisse s’ex-pliquant par la conjugaison de plusieurs éléments : • Augmentation des capitaux propres de l’ensemble de + 606,2 MDH.• Diminution des provisions non courantes : - 54,5 MDH.• Augmentation des avantages du personnel : + 7,5 MDH.• Variation des instruments dérivés de couverture : - 1 414,7 MDH.• Hausse des immobilisations corporelles et incorporelles : - 370 MDH.• Autres variations : + 250,9 MDH.

Enfin, l’endettement financier est en hausse de 517,4 MDH par rapport à la même période de l’année 2007, ets’explique par plusieurs facteurs : • Hausse des dettes à court terme envers les établissements de crédit : + 584,8 MDH.• Diminution des emprunts à long terme de - 40 MDH.• Remboursement de l’emprunt obligataire de CMG de - 62,5 MDH.• Diminution de la Trésorerie-Actif dont l’impact s’élève à 35,1 MDH.

(*) I L’endettement financier est composé des dettes à long terme, moyen terme et court terme diminué de la trésorerie actif

En MDH 31/12/2007 30/06/2008 31/12/2008 Evolution/2007

Capitaux propres de l'ensemble 703,7 776,1 1 310,0 606,2

Capitaux propres part du Groupe 563,5 609,5 1 044,2 480,8

Fonds de roulement 374,9 112,0 -731,5 -1 106,4

Besoins en fonds de roulement d'exploitation 685,3 749,6 189,1 -496,2

Endettement financier(*) 713,4 1 065,4 1 230,8 517,4

Page 70: Rapport Managem 2008

70

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

RÉSULTATS SOCIAUX DE MANAGEM SA.

La hausse des prestations de servi-ces explique en grande partiel’évolution du chiffre d’affaires de +4,7 %, représentant une augmen-tation de + 5,4 MDH par rapport àl’année précédente.

D’autre part, la baisse du résultatd’exploitation de - 8,6 MDH est dueprincipalement à la hausse desinvestissements de recherche à l’in-ternational de - 8,5 MDH (amortis enintégralité pour l’année en cours).

Enfin, le résultat net s’établit à 121,3MDH à la fin de l’année 2008, contre38,4 MDH réalisés à la mêmepériode en 2007, soit une hausse de82,9 MDH (+ 216%). Cette évolutions’explique comme suit :• Baisse du résultat d’exploitation

de - 8,6 MDH.• Hausse du résultat financier de +

80,2 MDH liée aux produits departicipation de dividendes : +133,9 MDH provenant de CTT.

• Hausse du résultat non courantde + 11,8 MDH (essentiellementla plus value sur cession des titresSemafo à la filiale MANAGEMInternational).

• Hausse des impôts dont l’impacts’élève à - 0,5 MDH.

PERSPECTIVES

BRANCHE D’ACTIVITÉ MÉTAUX DE BASE

Concernant l’activité des métauxde base, MANAGEM se fixe l’objec-tif de réussir l’opération de mise envaleur des gisements de cuivreautour de la mine de AKKA. Par ail-leurs, le Groupe procédera à lasécurisation de la durée de vie dela mine de SAMINE afin d’assurerune production de 100 KT/an. Enfin,MANAGEM s’attachera à mener àbien les projets miniers entrepris quialimentent l’usine de CMG : DraaSfar, Tighardine, Bouskour, etc.

BRANCHE D’ACTIVITÉ MÉTAUX PRÉCIEUX

Pour cette branche d’activité, l’en-treprise met actuellement en place

le projet d’augmentation de lacapacité de la mine d’Imiter, touten accélérant le rythme de recher-che avec un objectif de décou-verte ambitieux. Par ailleurs, MANA-GEM mettra tout en œuvre pourmener à bien la réussite du démar-rage du projet aurifère Bakoudouau Gabon.

BRANCHE D’ACTIVITÉ COBALT & SPÉCIALITÉS

MANAGEM se fixe comme objectifde couronner de succès le démar-rage de plusieurs projets d’enver-gure, parmi lesquels : sulfate desodium, fours en RDC, extension de+ 50% de la capacité de traite-ment des hydroxydes et du projetPumpi.

31/12/2007 30/06/2008 31/12/2008 Evolution%

Chiffre d'affaires 113,6 66,9 119,0 4,7%

Résultat d'exploitation 6,0 2,1 -2,6 -142,9%

Résultat financier 33,3 122,1 113,6 241,1%

Résultat avant impôts 39,2 124,2 122,7 212,9%

Résultat net 38,4 123,2 121,3 216,0%

Page 71: Rapport Managem 2008

71

COUVERTURES

LA CHARTE DE COUVERTURE

La nature même des activités de MANAGEM l’expose à des risques de fluctuations des taux dechange et des prix des principales matières que le Groupe commercialise :• Métaux précieux : or et argent.• Métaux de base : cuivre, plomb, zinc et nickel.• Métaux spéciaux : cobalt.

Afin de protéger le groupe MANAGEM des variations du prix des matières premières et du tauxde change, une large politique de couverture a été mise en place, limitant l’impact significa-tif de ces variations sur sa rentabilité, dans le cadre des activités existantes ainsi que pour lesnouveaux projets de développement. Pour assurer une gestion efficace des risques de mar-chés, le recours aux instruments financiers dérivés est admis dans l’objectif de couverture.

Les prises de décision intervenant dans le cadre d’opérations de couverture sont basées sur l’ap-probation de plusieurs comités : • Le Conseil d’Administration.• Le Comité des Risques et des Comptes.• La Présidence et la Direction Générale.

OBJECTIF DE COUVERTURE

La politique de couverture développée par MANAGEM poursuit tout à la fois des objectifsde sécurité, d’optimisation et de souplesse.

SECURITEIl convient dans un premier temps de sécuriser le résultat sur une base annuelle (budget)ou pluriannuelle (plan stratégique) en se prémunissant contre d’éventuelles évolutions défa-vorables des cours des matières premières pour en réduire l’impact sur les résultats.

Par ailleurs, il est nécessaire de sécuriser la rentabilité des projets miniers en mettant enplace des couvertures permettant d’assurer un cours qui garantit la rentabilité du projet etqui sécurise une capacité d’autofinancement pour faire face au service de la dette, le caséchéant. La plupart du temps, cet objectif répond aux covenants et aux exigences desorganismes de financement.

OPTIMISATIONL’objectif d’optimisation vise à profiter, au moins partiellement, des évolutions favorables duprix des matières premières. Prendre en compte ce paramètre est d’une importance capi-tale pour ne pas affecter la compétitivité du Groupe, et saisir ainsi les opportunités offertespar son environnement.

SOUPLESSEQuelle que soit la qualité des prévisions, les volumes de ventes des matières premières etles montants correspondants en devises peuvent subir des variations. Il importe donc quela politique de gestion retenue puisse permettre d’adapter les couvertures aux risques d’ex-ploitation réels, évitant ainsi des situations de sur couverture.

Page 72: Rapport Managem 2008

72

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

PÉRIODE DE COUVERTURE

LES METAUXLa période de gestion correspondà la maturité des opérations decouverture et ne doit en aucun casdépasser la durée de vie des réser-ves certifiées. En vertu de règles deprudence, la maturité des opéra-tions est limitée à 5 ans pour lesopérations de restructurations descouvertures historiques relatives auxpositions sur l’or et l’argent. Notonstoutefois qu’une fois arrivée àéchéance, aucune position ne doitexcéder un maximum de 3 ans. Parailleurs, la maturité des opérationsest limitée à 3 ans pour les nouvel-les opérations de couverture.

LE CHANGELa durée de couverture du changeest généralement limitée à l’exer-cice budgétaire.

RATIOS DE COUVERTURE

Au cours de la période de gestion,les engagements de couverturespar rapport aux volumes de ventesprévisionnelles de métal net paya-ble ne doivent pas dépasser certai-nes limites pour les nouvelles opéra-tions (hors les opérations de restruc-turations de positions historiques) :

Métaux de base :• 75% pour l’année N.• 50% pour l’année N+1.• 25% pour l’année N+2.

Métaux précieux :• 80% pour l’année N.• 60% pour l’année N+1.• 35% pour l’année N+2.

Concernant les couvertures sur desopérations de transformation dematières primaires ou secondaires,le ratio de couverture peut attein-dre 100% du métal payable.

INSTRUMENTS DE COUVERTURE

Tous les instruments de couverturesstandards et liquides sont autorisésdans la mesure où ils sont dans lesens de la position à couvrir. Ainsi,les ventes à terme et les achats dePUT Plain Vanilla sont autorisés, toutcomme les ventes de CALL, àcondition qu’elles soient associéesà des achats de PUT pour former untunnel d’options symétrique ou asy-métrique à prime nulle.

PORTEFEUILLE DE COUVERTURE

CLOTURES DES OPERATIONS DE COUVERTURE AU COURS DE L’ANNEE 2008

OPERATIONS PHYSIQUES BILAN DE COUVERTURE REALISE

VENTES T Fixing T Fixing T Cours T Métal Prix de Prix du Bilan deMétal Conc. Métal fixing clôturé couverture marché couverture

payable Sec payable USD/T en USD/T en USD/T en USD

Zinc 35 336 87 624 34 173 1 914 15 900 1 701 1 864 -2 596 318

Plomb 12 250 22 137 13 282 1 791 8 725 947 2 090 -9 973 965

Cuivre CMG 2 577 10 283 2 571 6 759 1 659 6 509 7 357 -1 407 433

Cuivre AKKA 3 068 9 860 1 905 4 397 1 205 6 467 8 041 -1 896 450

Total cuivre 5 645 20 144 4 476 5 754 2 864 6 491 7 645 -3 303 883

OPERATIONS PHYSIQUES BILAN DE COUVERTURE REALISE

Onces KG Onces Cours Onces Cours Cours Bilan deVENDUES métal fixées fixing client clôturée couverture marché couverture

en USD/Oz en USD en USD en USD

Argent 6 208 722 223 464 6 189 520 14,90 5 364 298 5,72 14,53 -47 246 925

Or (BC+NCourant) 16 011 508 16 317 875,46 18 316 101 890 -14 454 837

Or soulte payée

(Rés.N.courant) -1 735 350

Total -79 311 279

Page 73: Rapport Managem 2008

73

ENGAGEMENTS DE COUVERTURE

COUVERTURE TOTALE (selon niv de cours marché)Produit Année Qte couverte (en T) Cours de couverture (en USD)

Argent 2009 180,8 6,22

2010 180,8 6,22

2011 94,1 7,92

Total Argent 455,6 6,57

Or 2009 0,961 312

2010 1,157 382

2011 1,157 420

2012 1,157 441

Total OR 4,433 392

ZINC 2009 16 200 1 712

Total Zinc 16 200 1 712

Plomb 2009 8 940 975

2010 240 2 030

Total Plomb 9 180 1 003

Cuivre 2009 1 320 5 924

2010

Total cuivre 1 320 5 924

Cu AKKA 2009 180 7 500

2010 180 7 500

Total cuivre 360 7 500

L’argent Sur les années 2008-2010, la positionde SMI était couverte à environ 85%de la production prévisionnelle, tandisque la couverture est de 44% en 2011.La couverture mise en place per-met de supporter de fortes pertesd’opportunité puisqu’elle atteint desniveaux proches de 6,22 USD/Ozpour 2008-2010, le prix couvertétant légèrement amélioré à l’hori-zon 2011, atteignant des niveauxde 7,9150 USD/Oz.À la fin de l’année 2007, les couver-tures représentaient un engage-ment de 20.6 MTOZ et un MTM de - 179 millions d’USD.

Les objectifs poursuivis :SMI souhaitait améliorer son “CashFlow” et son résultat d’exploitation

2008 en bénéficiant partiellementdes cours élevés actuels, mais nondurables sur le long terme selon lesprévisions des analystes des gran-des banques. Ainsi, la restructura-tion proposée se fixe plusieursobjectifs :• Racheter une partie des positions

existantes ayant des niveaux rela-tivement faibles par rapport auxniveaux actuels du marché.

• Remplacer les positions existantespar d’autres positions qui amélio-rent le prix de couverture.

• Financer les rachats en mettant enplace une couverture supplémen-taire pour la période 2010-2011,cette couverture supplémentaireayant été rendue possible grâceau niveau élevé des cours actuelset aux découvertes de réserves

équivalentes à 3 années supplé-mentaires de durée de vie.

Les opérations réalisées :• Mise en place par SMI d’un Swap

acheteur de 529 756 TOZ sur lemois de juin 2008 à 9,45 USD/TOZ.

• Mise en place par SMI d’un Swapvendeur d’argent de 22 073 TOZpar mois sur la période s’étalantde janvier 2010 à décembre2011 (24 échéances), soit 529752 TOZ à 9,52 USD/TOZ.

Cette opération a notamment permisde générer un “Cash Flow” de 3,9 MUSD,mais également d’améliorer dans lesmêmes proportions le chiffre d’affairesde SMI au cours du 1er semestre tout enaméliorant le niveau d’engagementdes années 2010 et 2011.

RESTRUCTURATIONS DU PORTEFEUILLE DE COUVERTURES OPEREES A FIN DECEMBRE 2008

Profitant de la baisse du marché de l’argent, SMI a annulé cette position en générant un gain supplémentaire de 260 KUSD.Cette opération a entraîné, en plus d’un gain de 2,1 MDH, la reprise de la charge non courante de 30 MDH constatée aupremier semestre.

Date d'opération Type Sens Qte mensuelle Date de début Date fin Nbr d'échéances Strike Total

26/06/08 SWAP Vendeur 22 073 31/01/10 31/12 /11 24 9,52 $/Oz 529 752

Page 74: Rapport Managem 2008

74

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

Le cuivre et l’or d’AKKA

La situation de départ :En 2007, la révision à la baisse du niveau de production de l’or d’AKKA a conduit MANAGEM à réduire ses positionsOr en lissant les engagements de 2007-2011 sur 2012, permettant ainsi de réduire le niveau d’engagement parannée à 37 200 Oz au lieu de 45 240 Oz, mais également en rachetant des couvertures sur 2007 grâce à des res-sources provenant d’arbitrages cuivre/or.

À la fin de l’année 2007, les positions représentaient un engagement de 186 010 Oz avec un MTM de - 101 MUSD.Toutefois, une réduction plus importante s’est avérée nécessaire pour faire face aux difficultés opérationnelles liéesau gisement d’or d’AKKA.

Les opérations réalisées :Les opérations réalisées ont pour but de réduire l’exposition Or sur 2008 et ce, grâce à une réduction de créationde ressource à travers un transfert cuivre/or (AKKA) et à une réduction des rachats de position avec paiement desoulte ou paiement différé.

• Transfert cuivre/Réduction de l’exposition Or 2008 : Les opérations réalisées se fixent l’objectif de réduire l’exposition Or sur 2008 grâce au gisement de cuivre(AKKA) dont la production n’a pas été couverte. Les cours du cuivre étant élevés, il a été possible de greverlégèrement les prix de vente du cuivre d’AKKA tout en restant sur de bons niveaux historiques (entre 6000 et 6500 USD/TM). Ainsi, grâce aux transferts cuivre-or, 16 186 Oz ont été rachetées en 2008. Le tableau suivantdétaille les rachats effectués :

Par ailleurs, afin de n’opérer aucun report sur les années futures, des rachats au marché ont été effectués pour unmontant d’environ 5 000 Oz.

• Transfert cuivre/Réduction de l’exposition Or 2009 :L’exposition Or relative à l’année 2009 a été réduite d’environ 20%, soit 6 894 Oz, grâce à une création de res-source à travers un transfert cuivre/or (AKKA). Le détail de cette réduction d’or est résumé dans le tableau suivant :

Cours d'achat $/Oz 550 $/Oz 600 $/Oz 550 $/Oz Total

Janvier 1000 1000

Février 1250 1250

Mars 940 940

Avril 940 334 1274

Mai 940 940 334 2214

Juin 940 940 334 2214

Juillet 940 334 1274

Août 334 334

Septembre 334 334

Octobre 1450 334 1784

Novembre 1450 334 1784

Décembre 1450 334 1784

Total 10360 Oz 2820 Oz 3006 Oz 16186 Oz

RACHAT OR

Date Sens Produit Qte Nbr Date de Date Strike Banqued'opération mensuelle d'échéances début fin

22/08/08 Achat Swap 848 Oz 3 31/01/09 31/03/09 500 $/Oz BNP

15/10/08 Achat Swap 1 450 Oz 3 31/01/09 31/03/09 550 $/Oz BNP

Total 2 298 Oz sur 3 mois soit 6 894 Oz 532 $/Oz

Moi

s de

rach

at

Page 75: Rapport Managem 2008

75

Le zinc

La situation de départ :Pour le zinc, les ratios de couvertures sont à des niveaux acceptables etdécroissants avec le temps, puisque l’année 2008 était couverte à 35% et l’an-née 2009 à 31%. Au 1er janvier 2008, les couvertures portaient sur 30 000 TMde zinc avec un MTM de 20 millions USD.

Les opérations réalisées :L’objectif de couverture est d’augmenter légèrement et graduellement la pro-tection des activités de MANAGEM, mais également de sécuriser le niveau ducours retenu dans le cadre du budget 2008. Néanmoins, étant donné l’intérêtde la courbe à terme sur le zinc (flat, absence de “Backwardation”), les années2008 et 2009 ont été couvertes.

Les couvertures mises en place ne sont pas des couvertures massives puisqu’el-les ne représentent que 4% d’engagement supplémentaire au maximum.Cette décision permet de rester dans le cadre dicté par la charte et de profi-ter d’éventuelles opportunités futures.

Date d'opération Sens Produit Qte Date de Date Nbr Strike mensuelle début fin d'échéances $/T

06/03/2008 Achat Put 100 30/04/2008 31/12/2009 21 2300

06/03/2008 Vente Call 150 30/04/2008 31/12/2009 21 3975

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière Banque mensuelle début fin d'échéances $/T $/T

06/08/2008 Put Achat 25 30/09/08 31/12/09 16 2 610 1 700 BNP

06/08/2008 Call Vente 50 30/09/08 31/12/09 16 2 610 BNP

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière Banque mensuelle début fin d'échéances $/T $/T

07/08/2008 Swap Vente 20 31/01/09 31/12/10 24 2 030 BNP

Le plomb de CMG

Les opérations réalisées :À l’instar du zinc, l’objectif de couverture poursuivi ici est d’augmenter légèrement et graduellement la protection desactivités de MANAGEM tout en sécurisant le niveau du cours pour 2009 et 2010. Là encore, les couvertures mises enplace ne sont pas des couvertures massives et ce, pour rester dans le cadre dicté par la charte et profiter d’éventuel-les opportunités futures.

Le cuivre de CMG

La situation de départ :Afin de se protéger contre une baisse des cours, CMG souhaitait disposer d’une couverture couvrant un montant mini-mum de 6 000 USD/TM (niveau du budget 2008). Concrètement, les ventes prévisionnelles de cuivre de CMG se sontélevées à 3 328TM pour l’année 2008, dont 420 TM sont déjà couvertes au cours de 3 260 USD/TM. L’année 2009 estquant à elle également couverte à hauteur de 420 TM au cours de 3 260 USD/TM.

Page 76: Rapport Managem 2008

76

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Barrière mensuelle début fin d'échéances $/T $/T

18/02/08 Put Achat 25 31/03/08 31/12/09 22 7 000

Call Vente 25 31/03/08 31/12/09 22 8 375

13/02/08 Down out Put Achat 20 31/03/08 31/12/08 10 8 770 6 750

Call Vente 40 31/03/08 31/12/08 10 8 770

18/06/08 Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 7 000

Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 9 300

26/06/08 Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 7 500

Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 8 850

30/06/08 Down out Put Achat 25 31/07/08 31/12/09 18 8 840 6 400

Call Vente 25 31/07/08 31/12/09 18 8 840

Date d'opération Type Sens Qte Date de Date Nbr Strike Banque mensuelle début fin d'échéances $/T

07/08/08 Put Achat 15 31/01/09 31/12/10 24 7 500 MS

Call Vente 30 31/01/09 31/12/10 24 8 750 MS

Les opérations réalisées :Les opérations résumées dans le tableau suivant ont été initiées en 2008 :

Par ailleurs des opérations de sécurisation des fixings du 1er semestre ont été opérées, les opérations échues en2008 étant au nombre de 2 :• La mise en place d’un Swap de 100TM sur moyenne mai à 8 695$/T.• La mise en place du tunnel (exécutée le 2 mai) : un achat de PUT sur 224 TM de cuivre à échéance mai 2008

à 8 400 USD/TM ainsi qu’une vente de Call sur 224 TM de cuivre à échéance mai 2008 à 8 900 USD/TM.

Le cuivre d’AKKA

Une opération de couverture a été réalisée au cours du mois d’août concernant le cuivre d’AKKA. Le tableau sui-vant détaille la structure optionnelle qui a été mise en place :

Mark to Market du Hedging Book en KUSD à fin décembre 2008

À la fin de l’année 2008, le Mark to Market s’élève à 127,2 MUSD, en baisse significative par rapport à la fin du moisde décembre 2007. Cette baisse importante fait suite à la clôture des positions et à la baisse enregistrée par l’en-semble des métaux de base et des métaux précieux.

Page 77: Rapport Managem 2008

IMPACT MTM FIN DÉCEMBRE 2008 31/12/2007 31/12/2008

USD / MAD 7,6968 8,0147

77

Le MTM métaux s’élève à 1 019 MDH, contre 2 441 MDH à la fin de l’année 2007, soit une baisse de 1421 MDH. Concernant le change et les métaux, l’impact Trading s’élève à - 243,5 MDH à la fin de l’année 2008, représentantune variation négative par rapport à fin 2007. Dans le détail, cet impact représente un impact Change de - 52,7MDHet un impact Trading matières de - 187,6 MDH.En effet, suite à la décision de racheter l’équivalent de 38% des positions du portefeuille de couverture Or d’AKKA, cespositions ont été déqualifiées et leur MTM d’un montant d’environ 25 MUSD a été enregistré en Trading.

DÉRIVÉS MATIÈRES 31/12/2007 31/12/2008 Variation (en KUSD)

Total MTM - 3 17 187 - 127 232 189 955

DÉRIVÉS MATIÈRES EN "COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE" (CFH)

SMI (Argent) - 1 78 743 - 68 852 109 891

Akka (OR) - 8 8 087 - 46 022 42 065

Cuivre Akka 1 495 1 495

CMG (Métaux de base) - 4 9 566 10 311 59 876

Zinc - 2 0 305 7 753 28 058

Plomb - 2 6 540 - 1 153 25 387

Cuivre - 2 720 3 711 6 431

Total - 3 16 396 - 103 068 213 328

DÉRIVÉS MATIÈRES EN "TRADING"

SMI (Argent) - - -

Akka (OR) - 1 686 - 24 794 - 23 108

Cuivre Akka 58 5 8

CMG (Métaux de base) 896 572 - 324

Zinc 5 5

Plomb 896 567 - 329

Cuivre 0 0

Total - 7 91 - 24 164 - 23 373

DÉRIVÉS MATIÈRES 31/12/2007 31/12/2008 Variation (en KDH)

Total MTM - 2 441 321 - 1 019 725 1 421 596

DÉRIVÉS MATIÈRES EN "COUVERTURE DE FLUX DE TRÉSORERIE" (CFH)

SMI (Argent) - 1 375 748 - 551 825 823 923

Akka (OR) - 67 7991 - 368 856 309 134

Cuivre Akka - 11 986 11 986

CMG (Métaux de base) - 381 497 82 638 464 135

Zinc - 156 287 62 135 218 421

Plomb - 211 168 - 9 242 201 926

Cuivre - 20 935 29 745 50 681

Total - 2 435 236 - 826 057 1 609 179

DÉRIVÉS MATIÈRES EN "TRADING"

SMI (Argent) - - -

Akka (OR) - 12 979 - 198 716 - 185 737

Cuivre Akka 467 467

CMG (Métaux de base) 6 893 4 581 - 2 312

Zinc 3 838

Plomb 6 893 4 543 - 2 350

Cuivre 0 0

Total - 6 085 - 193 668 - 187 582

DÉRIVÉS CHANGE EN "TRADING "

Managem 2 909 - 49 813 - 52 722

Total Impact Trading - 3 177 - 243 481 - 240 304

Page 78: Rapport Managem 2008

78

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

DONNÉES COMPTABLES ET

FINANCIÈRES

Page 79: Rapport Managem 2008

79

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDETABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDEBILAN CONSOLIDEVARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDESNOTES AUX COMPTES CONSOLIDESNOTE 1. DESCRIPTION DE L'ACTIVITENOTE 2. EVENEMENTS SIGNIFICATIFS INTERVENUS AU COURS DE L’ANNEENOTE 3. REGLES ET METHODES COMPTABLESNOTE 4. EVOLUTION DU PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU COURS DE L’EXERCICE 2008NOTE 5. INFORMATIONS SECTORIELLESNOTE 6. CHIFFRE D’AFFAIRESNOTE 7. ACHATS ET AUTRES CHARGES EXTERNESNOTE 8. FRAIS DE PERSONNEL ET EFFECTIFSNOTE 9. AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS D’EXPLOITATIONNOTE 10. AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATIONNOTE 11. RESULTAT FINANCIERNOTE 12. IMPOTSNOTE 13. ACTIFS DESTINES A ETRE CEDES ET PASSIFS LIESNOTE 14. RESULTAT PAR ACTIONNOTE 15. GOODWILLNOTE 16. IMMOBILISATIONS INCORPORELLESNOTE 17. IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET IMMEUBLES DE PLACEMENTNOTE 18. AUTRES ACTIFS FINANCIERSNOTE 19. STOCKS ET EN-COURSNOTE 20. CREANCES CLIENTS ET AUTRES DEBITEURSNOTE 21. TRESORERIE ET EQUIVALENT DE TRESORERIENOTE 22. CAPITAUX PROPRESNOTE 23. PROVISIONSNOTE 24. AVANTAGES DU PERSONNELNOTE 25. DETTES FINANCIERESNOTE 26. DETTES FOURNISSEURSNOTE 27. INSTRUMENTS FINANCIERSNOTE 28. AUTRES ENGAGEMENTSNOTE 29. PARTIES LIEESNOTE 30. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIENOTE 31. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2008NOTE 32. RESPONSABILITE DE L’INFORMATION FINANCIERE, DATE D’APPROBATION ET POUVOIR DE RECTIFICATION

ÉTATS FINANCIERS

CONSOLIDESEXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2008

Page 80: Rapport Managem 2008

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE (EN MILLIONS DE DIRHAMS)

COMPTE CONSOLIDE

2008 2007Chiffre d'affaires 2 090.3 2 208.8Autres produits de l'activité 49.8 2.1Produits des activités ordinaires 2 140.1 2 210.9Achats -1 470.1 -1 125.5Autres charges externes -548.3 -473.6Frais de personnel -430.9 -363.4Impôts et taxes -15.5 -11.5Amortissements et provisions d'exploitation -537.6 -576.7Autres produits et charges d'exploitation nets 576.1 406.9Charges d'exploitation courantes -2 426.3 -2 143.7 Résultat d'exploitation courant -286.2 67.1Cessions d'actifs -26.4 -1.8Résultats sur instruments financiers -240.3 89.9Autres produits et charges d'exploitation non courants -67.7 17.3Résultat des activités opérationnelles -620.7 172.5Produits d'intérêts 22.6 21.7Charges d'intérêts -56.4 -34.3Autres produits et charges financièrs 7.2 4.6Résultat financier -26.6 -8.0 Résultat avant impôt des entreprises intégrées -647.3 164.6Impôts sur les bénéfices -60.9 -48.9Impôts différés 67.4 42.5Résultat net des entreprises intégrées -640.9 158.1Part dans les résultats des sociétés mises en équivalenceRésultat net des activités poursuivies -640.9 158.1Résultat de l'ensemble consolidé -640.9 158.1Intérêts minoritaires -51.7 -35.6Résultat net - Part du Groupe -589.2 193.7Résultat net par action en dirhams• de base -69.3 22.8• dilué -69.3 22.8

TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE (EN MILLIONS DE DIRHAMS)

31 déc 08 31 déc 07Résultat net de l'ensemble consolidé -640.9 158.1Ajustements pourDotations aux amortissements et provisions, pertes de valeur 505.6 578.4Profits/pertes de réévaluation (juste valeur) 240.3 -90.0Résultats des sociétés mises en équivalence 26.6 1.8Produits des dividendesCapacité d'autofinancement après coût de l'endettement financier net et impôt 131.6 648.4Élimination de la charge (produit) d'impôts -6.4 6.5Élimination du coût de l'endettement financier net 56.4 34.3Capacité d'autofinancement avant coût de l'endettement financier net impôt 181.6 689.1Incidence de la variation du BFR 490.1 -228.9Impôts payés -60.9 -48.9Flux net de trésorerie liés aux activités opérationnelles 610.8 411.3Incidence des variations de périmètreAcquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles -949.6 -667.4Acquisition d'actifs financiers 1.8 0.0Variation des autres actifs financiers -0.2 -6.0Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 0.7 0.0Intérêts financiers versés -56.4 -34.3Flux net de trésorerie liés aux activités d'investissement -1 003.7 -707.6Augmentation de capital -0.5Dividendes payés aux actionnaires de la société mère -127.6 -93.6Dividendes payés aux minoritaires -0.3 -0.1Émission de nouveaux emprunts 120.0 400.0Remboursement d'emprunts -142.5 -62.5Variation des créances et dettes résultant de contrats location-financementAutres flux liés aux opérations de financementFlux net de trésorerie provenant des activités de financement -150.4 243.3Incidence de la variation des taux de change 3.0 -16.5Incidence de changement des méthodes et principes comptables 0.4 0.0VARIATION DE LA TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE -539.9 -69.5Trésorerie et équivalents de trésorerie net à l'ouverture* -250.9 -181.5Trésorerie et équivalents de trésorerie net à la clôture* -790.8 -250.9VARIATION DE LA TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE -539.9 -69.5

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BILAN CONSOLIDE (EN MILLIONS DE DIRHAMS)

ACTIFS 31 déc 08 31 déc 07Goodwill 305.4 305.4Immobilisations incorporelles net 289.9 297.5Immobilisations corporelles net 2 440.6 2 063.0Immeubles de placement net 18.0 18.2Autres actifs financiers 415.1 342.6- Instruments dérivés de couverture 87.2 6.9- Prêts et créances net 11.5 11.1- Actifs financiers disponibles à la vente 316.5 324.6Créances d'impôts sur les sociétésImpôts différés actifs 173.7 328.0Autres débiteurs non courants net 5.9 0.0Actif non courant 3 648.7 3 354.7Autres actifs financiers 0.0 3.0- Instruments financiers dérivés 2.9- Prêts et créances et placements net 0.0 0.1Stocks et en-cours net 344.5 268.1Créances clients net 294.3 615.4Autres débiteurs courants net 404.5 314.8Trésorerie et équivalent de trésorerie 146.0 181.1Actif courant 1 189.4 1 382.4TOTAL ACTIF 4 838.1 4 737.1

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES (EN MILLIONS MAD)

Capital Réserves Réserves Résultat net Total Part Intérêt Totalde conversion part du Groupe du Groupe minoritaire

Au 1er janvier 2007 850,8 -940,3 -1,5 173,3 82,3 15,4 97,6Effets des changements de méthode comptable/correction d'erreur 0,0Montants retraités à l'ouverture 850,8 -940,3 -1,5 173,3 82,3 15,4 97,6Variation nette de juste valeur des instruments financiers 386,7 386,7 160,6 547,3Ecarts de conversion -7,6 -7,6 -7,6Total des produits (charges) comptabilisés directement en capitaux propres 0,0 386,7 -7,6 0,0 379,1 160,6 539,6Dividendes distribués -93,6 -93,6 -0,1 -93,7Résultat de l'exercice 193,7 193,7 -35,6 158,1Autres variations 175,3 -173,3 2,0 0,0 2,0Au 31 décembre 2007 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7

Au 1er janvier 2008 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7Effets des changements de méthode comptable/correction d'erreurMontants retraités à l'ouverture 850,8 -471,9 -9,1 193,7 563,5 140,3 703,7Variation nette de juste valeur des instruments financiers 1 183,3 1 183,3 177,4 1 360,7Ecarts de conversion 15,0 15,0 15,0Total des produits (charges) comptabilisés directement en capitaux propres 0,0 1 183,3 15,0 0,0 1 198,3 177,4 1 375,8Dividendes distribués -127,6 -127,6 -0,3 -127,9Résultat de l'exercice -589,2 -589,2 -51,7 -640,9Elimination titres d'autocontrôleAutres variations 193,0 -193,7 -0,7 0,0 -0,7Au 31 décembre 2008 850,8 776,8 5,9 -589,2 1 044,2 265,7 1 309,9

CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 31 déc 08 31 déc 07Capital 850.8 850.8Réserves 776.8 -471.9Écarts de conversion 5.9 -9.1Résultat net part du Groupe -589.2 193.7Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires de la société mère 1 044.2 563.5Intérêts minoritaires 265.7 140.3Capitaux propres de l'ensemble consolidé 1 310.0 703.7Provisions 24.8 79.3Avantages du personnel 88.7 81.2Dettes financières non courantes 1 466.9 2 841.3• Instruments financiers dérivés 1 106.9 2 441.3• Dettes envers les établissements de crédit 360.0 400.0• Dettes représentées par un titreImpôts différés Passifs 26.6 24.1Autres créditeurs non courants 0.2 0.0Passif non courant 1 607.2 3 025.9Provisions Dettes financières courantes 1 066.7 494.6• Instruments financiers dérivés 49.8• Dettes envers les établissements de crédit 1 016.9 432.1• Dettes représentées par un titre 62.5Dettes fournisseurs courantes 492.1 351.9Autres créditeurs courants 362.1 161.0Passif courant 1 920.9 1 007.5TOTAL PASSIF 3 528.1 4 033.4TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 4 838.1 4 737.1

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NOTES AUX COMPTES CONSOLIDES

NOTE 1 / DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

Opérateur de référence du secteur minier auMaroc et dans la région, le Groupe MANA-GEM déploie son expertise à travers deuxgrands métiers : l’exploitation minière et l’hy-drométallurgie.

Les activités du Groupe incluent l’exploration,l’extraction, la valorisation et la commerciali-sation de substances minérales.

Parallèlement à ces activités, le Groupe inter-vient également au niveau de la Recherche &Développement et l’ingénierie, visant le déve-loppement de nouvelles méthodes et procé-dés d’exploitation des gisements miniers.

Les opérations du Groupe sont principale-ment conduites au Maroc. Toutefois, MANA-GEM est présent dans certains pays africainsà travers des prises de participation dans desentreprises minières locales.

Les principaux produits du Groupe sont le cobalt,l’oxyde de cobalt, le zinc, l’oxyde de zinc, la fluo-rine, l’argent, l’or, le cuivre et le plomb.

NOTE 2 / EVENEMENTS SIGNIFICATIFS INTERVENUS AU COURS DE L’ANNEE

Plusieurs événements significatifs sont interve-nus au cours de l’année 2008 :

• Baisse importante du cours moyen ducobalt au 2ème semestre : 12,8 $/lb réalisécontre 40,5 $/lb au premier semestre 2008.

• Baisse du taux de change : 7,59 MAD/USDen moyenne en 2008 au lieu de 8,05MAD/USD en moyenne en 2007.

• Découverte de nouvelles réserves, soitl’équivalent de 4 010 TM de cobalt à BOU-AZZER, 614 TM d’argent à IMITER et 2 954 KTde tout venant de cuivre à AKKA.

• Réussite des essais de pilotage du traite-ment du cuivre d’AKKA, conduisant à uneamélioration notable de la récupération au2ème semestre : 58% contre 29,5% réaliséau 1er semestre, ramenant la moyenneannuelle à 43,3%.

• Constatation d’une provision de l’ordre de200 MDH, en vue d’un rachat partiel du por-tefeuille de couverture Or d’AKKA.

• Finalisation de l’étude de faisabilité du pro-jet aurifère de BAKOUDOU au Gabon.

• Poursuite de la campagne de sondages enRépublique Démocratique du Congo.

NOTE 3 / REGLES ET METHODES COMPTABLES

RÉFÉRENTIEL COMPTABLE

En application de l’avis n°5 du Conseil Nationalde la Comptabilité (CNC) du 26/05/2005 etconformément aux dispositions de l’article 6dans son paragraphe 6.2 de la circulairen°06/05 du Conseil Déontologique desValeurs Mobilières (CDVM) du 13/10/2005, lesétats financiers consolidés du Groupe MANA-GEM sont préparés en conformité avec lesnormes comptables internationales adoptéesau sein de l’Union Européenne au 31/12/2008,et telles que publiées à cette date.

Les normes comptables internationales com-prennent les IFRS (International Financial

Reporting Standards), les IAS (InternationalAccounting Standards) et leurs interprétationsSIC et IFRIC (Standards Interpretations Committeeet International Financial Reporting InterpretationsCommittee).

Les principes et méthodes comptables duGroupe sont décrits ci-après.

Le bilan d’ouverture au 1er janvier 2006 a étéretraité conformément aux dispositions de lanorme IFRS 1 “Première adoption des NormesInternationales d’Information Financière”, surla base des normes et interprétations appli-cables au 31 décembre 2008 et telles quepubliées au 31décembre 2008.

En tant que premier adoptant des IFRS, lesrègles spécifiques à une première adoption,telles que définies dans IFRS 1 ont été appli-quées. Les options retenues à la date de tran-sition (1er janvier 2006) sont les suivantes :

• Les regroupements d'entreprises antérieursà la date de transition aux IFRS n'ont pas étéretraités.

• La majorité des immobilisations corporellesn'a pas fait l'objet de réévaluation. Seulesquelques installations techniques ont fait l’ob-jet d’une réévaluation au 1er janvier 2006.

• L’application, conformément aux dispositionsde la norme IFRS 1, de l’interprétation IFRIC 1(variation des passifs existants relatifs au déman-tèlement, à la remise en état et similaires).

Par ailleurs, le Groupe a suivi les dernièrespublications de l’IASB et de l’IFRIC. Parmi cesdernières normes et interprétations publiées,mais non encore adoptées par l’Union euro-péenne (UE) :

• Le Groupe estime que l’application d’IFRS 8ne devrait pas modifier de façon significa-tive son information sectorielle par rapport àcelle présentée conformément à IAS 14. LeGroupe MANAGEM a opté pour l’applicationanticipée de cette norme pour la périodeclôturée à la date du 31 décembre 2007 etpour les périodes comparatives.

• L’amendement d’IAS 23, coûts d’empruntapplicables à compter du 1er janvier 2009,ne devrait pas avoir d’impact sur les comp-tes consolidés du Groupe puisque le traite-ment comptable proposé par cette normecorrespond au principe comptable actuel-lement retenu par le Groupe.

• La révision d’IAS 1 applicable aux exercicesouverts à compter du 1er janvier 2009devrait avoir une incidence sur la présenta-tion des états financiers du Groupe.

• Le Groupe est en cours d’analyse desrécentes publications de l’IASB.

BASES D’ÉVALUATION

Les états financiers consolidés sont présentésen millions de dirhams (MDH), arrondis au mil-lion le plus proche. Ils sont établis selon laconvention du coût historique, à l’exceptionde certaines catégories d’actifs et passifs,conformément aux principes édictés par lesIFRS. Les catégories concernées sont men-tionnées dans les notes suivantes.

UTILISATION D'ESTIMATIONS ET HYPOTHÈSESL’établissement des états financiers consolidés,

en conformité avec les normes comptablesinternationales en vigueur, a conduit le Groupeà faire des estimations et formuler des hypothè-ses ayant une incidence sur les états financierset les notes les accompagnant.

Le Groupe procède à ces estimations etappréciations de façon continue sur la basede son expérience passée, ainsi que de diversautres facteurs jugés raisonnables et consti-tuant le fondement de ces appréciations.

Les montants qui figurent dans les futurs étatsfinanciers consolidés sont susceptibles de dif-férer de ces estimations en fonction de l’évo-lution de ces hypothèses ou de conditions dif-férentes.

Les principales estimations significatives faitespar le Groupe portent notamment sur l’éva-luation des engagements envers les salariés,les Goodwill, les immobilisations incorporelleset les provisions.

DEPRECIATION DES STOCKSLes stocks et en-cours de production indus-trielle sont évalués au plus bas de leur coûtde revient et de leur valeur nette de réalisa-tion. Le calcul de dépréciation des stocks estfondé sur une analyse des changements pré-visibles de la demande, des technologies oudu marché afin de déterminer les stocksobsolètes ou en excès.

Les dépréciations sont comptabilisées parmiles charges d’exploitation courantes ou encharges de restructuration, le cas échéant,suivant la nature des montants concernés.

DEPRECIATION DES CREANCES CLIENTS ETDES PRETSUne dépréciation des créances clients et desprêts est comptabilisée si la valeur actualiséedes encaissements futurs est inférieure à lavaleur nominale. Le montant de la déprécia-tion prend en compte la capacité du débi-teur à honorer sa dette et l'ancienneté de lacréance. Un taux de recouvrabilité plus faibleque celui estimé, ou la défaillance de nosprincipaux clients, peut avoir un impactnégatif sur nos résultats futurs.

FRAIS D’EXPLORATION ET DE RECHERCHEMINIERE, FRAIS DE DEVELOPPEMENT CAPITALI-SES, GOODWILL, IMMOBILISATIONS INCORPO-RELLES ET IMMOBILISATIONS CORPORELLESLe Groupe active les dépenses d’explorationet de recherche minière selon les principescomptables exposés ci-dessous.

Les dépenses d’exploration activées sontrevues pour perte de valeur en cas d’indicesde pertes de valeur et sont dépréciées dansle cas où la valeur comptable de ces actifsexcéderait leur valeur recouvrable.

Les conditions de capitalisation des frais dedéveloppement sont énoncées ci-dessous.Une fois capitalisés, ces frais sont amortis sur ladurée de vie estimée des produits concernés.

Le Groupe doit en conséquence évaluer lafaisabilité commerciale et technique de cesprojets et estimer les durées de vie des pro-duits qui en résultent. S'il s'avérait qu'un produitn'était pas en mesure de satisfaire aux atten-

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tes initiales, le Groupe pourrait être dans l'obli-gation de déprécier dans le futur, tout ou par-tie des frais capitalisés ou de modifier le pland'amortissement initial.

Le Groupe a par ailleurs à son actif desimmobilisations incorporelles acquises enespèces ou par le biais d'opérations deregroupement d'entreprises ainsi que lesGoodwill en résultant.

Outre les tests de dépréciation annuels relatifsaux Goodwill, il est procédé à des tests ponc-tuels en cas d'indice de perte de valeur desactifs incorporels détenus. Les dépréciationséventuelles résultent d'un calcul de flux detrésorerie futurs actualisés et/ou de valeurs demarché des actifs concernés. Une évolutiondes conditions de marché ou des flux de tré-sorerie initialement estimés peut doncconduire à revoir et à modifier la déprécia-tion comptabilisée précédemment.

Concernant les tests de dépréciation desimmobilisations incorporelles et corporelles, lanorme IAS 36 “Dépréciation d'actifs” préciseque lorsque des événements ou modifica-tions d'environnement de marché indiquentun risque de dépréciation de ces immobilisa-tions, celles-ci font l'objet d'une revue détail-lée afin de déterminer si leur valeur nettecomptable est inférieure à leur valeur recou-vrable (la plus élevée de la valeur d'utilité etde la juste valeur diminuée des coûts devente) pouvant conduire à la comptabilisa-tion d'une perte de valeur. La valeur d'utilitéest estimée en calculant la valeur actuelledes flux de trésorerie futurs. La juste valeurrepose sur les informations disponibles jugéesles plus fiables (données de marché, transac-tions récentes...).

La fermeture planifiée de certains sites, desréductions d'effectifs complémentaires ainsique la révision à la baisse des perspectives demarché peuvent, dans certains cas, être consi-dérées comme des indices de perte de valeur.

Des hypothèses et estimations sont prises encompte dans la détermination de la valeurrecouvrable des immobilisations corporelles,parmi lesquels on notera notamment lesperspectives de marché, l'obsolescence et lavaleur de réalisation en cas de cession ou deliquidation. Toute modification de ces hypo-thèses peut avoir un effet significatif sur lemontant de la valeur recouvrable et pourraitconduire à revoir le montant des pertes devaleur comptabilisées.

PROVISIONSLe montant des provisions comptabilisé parle Groupe est basé sur la meilleure estima-tion de la sortie d’avantages économiquesfuturs à la date où le Groupe a comptabilisécette obligation. Le montant des provisionsest ajusté à chaque date de clôture, entenant compte de l’évolution éventuelle del’estimation de la sortie d’avantages futursattendue.

Lorsque l’effet “temps” est significatif sur l’éva-luation d’une obligation de sortie d’avanta-ges futurs, les provisions sont actualisées, l’ef-fet de désactualisation étant comptabiliséultérieurement en charges financières.

IMPOTS DIFFERESLes impôts différés actifs comptabilisés résul-tent pour l'essentiel des déficits fiscaux repor-tables et des différences temporelles déduc-tibles entre les valeurs comptables et fiscalesdes actifs et passifs. Les actifs relatifs au reporten avant des pertes fiscales sont reconnus s'ilest probable que le Groupe disposera debénéfices imposables futurs sur lesquels cespertes fiscales pourront être imputées.

Les estimations de bénéfices futurs sont réali-sées à partir des budgets et prévisions derésultats comptables, après ajustements fis-caux. Ces estimations sont réalisées sur labase des hypothèses de marché qui pour-raient ne pas être confirmées dans le futur.

Les actifs et passifs d’impôts différés, quelleque soit leur échéance, doivent être com-pensés lorsqu’ils sont prélevés par la mêmeautorité fiscale, et concernent une mêmeentité fiscale qui dispose du droit de com-penser les actifs et passifs d’impôts exigibles.Ainsi, chaque entité du Groupe a procédé àla compensation des impôts différés actifs etpassifs.

PROVISION POUR RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOILe Groupe participe à des régimes de retraiteà cotisations définies. Par ailleurs, certainsautres avantages postérieurs à l'emploicomme la couverture médicale ou lesindemnités de départ en retraite font l'objetde provisions. L'ensemble de ces engage-ments est calculé sur le fondement de cal-culs actuariels reposant sur des hypothèsestelles que le taux d'actualisation, le taux d’in-flation médicale, les augmentations de salai-res futurs, le taux de rotation du personnel etles tables de mortalité. Ces hypothèses sontgénéralement mises à jour annuellement.

RECONNAISSANCE DES REVENUSLes revenus sont comptabilisés à la justevaleur de la contrepartie reçue ou à recevoirlorsque l'entreprise a transféré à l'acheteur lesrisques et avantages importants inhérents à lapropriété du bien.

JUSTE VALEUR DES DERIVES ET DES AUTRESINSTRUMENTS FINANCIERSLa juste valeur des instruments financiers quine sont pas négociés sur un marché actif estdéterminée à l’aide des techniques d’éva-luation. Le Groupe sélectionne les méthodeset retient les hypothèses qui lui paraissent lesplus adéquates en se basant principalementsur les conditions de marché existant à ladate de chaque clôture

PRINCIPES DE CONSOLIDATION

FILIALESLes sociétés dans lesquelles le Groupe exerceun contrôle exclusif de fait ou de droit sontconsolidées selon la méthode de l’intégrationglobale. Le contrôle s’entend comme le pou-voir de diriger les politiques financières etopérationnelles d’une entité afin d’obtenir lesavantages de ses activités. Les états finan-ciers des sociétés contrôlées sont consolidésdès que le contrôle devient effectif et jusqu’àce que ce contrôle cesse.

Le contrôle est présumé exister lorsque lamère détient, directement ou indirectementpar l’intermédiaire de filiales, plus de la moitiédes droits de vote d’une entité, sauf si dansdes circonstances exceptionnelles où il peutêtre clairement démontré que cette déten-tion ne permet pas le contrôle.

Pour déterminer si une entité du Groupeexerce un contrôle sur une autre, il est tenucompte également de l’existence et de l’ef-fet des droits de vote potentiels exerçablesou convertibles à la date d’arrêté des comp-tes. Cependant, la répartition entre le pour-centage d’intérêt du Groupe et les intérêtsminoritaires est déterminée sur la base dupourcentage actuel d’intérêt.

La quote-part de résultat net et de capitauxpropres revenant aux tiers vient respective-ment en déduction du résultat net et des capi-taux propres de l’ensemble consolidé et estprésentée sur la ligne “intérêts minoritaires”.

Une liste des filiales du Groupe à la date declôture est fournie au niveau de l’annexe.

PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES ASSOCIEES ET COENTREPRISESLes sociétés dans lesquelles le Groupe exerceune influence notable sur la gestion et la poli-tique financière sont consolidées selon laméthode de la mise en équivalence ; l’in-fluence notable étant présumée lorsque plusde 20% des droits de vote sont détenus.

Selon la méthode de la mise en équivalence,les titres de participation sont comptabilisés aucoût, ajusté des modifications post-acquisitiondans la quote-part de l’investisseur dans l’entitédétenue, et des éventuelles pertes de valeursde la participation nette. Les pertes d’uneentité consolidée selon la méthode de la miseen équivalence qui excèdent la valeur de laparticipation du Groupe dans cette entité nesont pas comptabilisées, sauf si :

• Le Groupe a une obligation légale ou impli-cite de couvrir ces pertes.ou

• Le Groupe a effectué des paiements aunom de l’entreprise associée.

Tout excédent du coût d’acquisition sur laquote-part du Groupe dans la juste valeurdes actifs, passifs et passifs éventuels identi-fiables de l’entreprise associée à la dated’acquisition, est comptabilisé en tant queGoodwill mais n’est pas présenté au bilanparmi les autres Goodwill du Groupe. Ce der-nier est, en effet, inclus dans la valeur comp-table de la participation mise en équivalenceet est testé pour dépréciation dans la valeurcomptable totale de la participation. Toutexcédent de la quote-part du Groupe dansla juste valeur nette des actifs, passifs et pas-sifs éventuels identifiables de l’entité sur lecoût d’acquisition, est comptabilisé immé-diatement en résultat.

Les participations dans des entités sur lesquel-les le Groupe a cessé d’exercer une influencenotable ne sont plus consolidées à partir decette date et sont évaluées au plus bas de leurvaleur d’équivalence à la date de sortie dupérimètre ou de leur valeur d’utilité.

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Le Groupe a fait le choix, comme autorisé parla norme IAS 31 “Participations dans des coen-treprises”, de consolider selon la méthode del’intégration proportionnelle les entités sur les-quelles il exerce un contrôle conjoint.

Les participations dans des entités sur lesquellesle Groupe a cessé d’exercer un contrôle conjointne sont plus consolidées à partir de cette date etsont évaluées soit au coût soit conformémentaux dispositions de la norme IAS 39.

Les participations dans des filiales, des coentre-prises et des entreprises associées qui sont clas-sées comme détenues en vue de la vente (ouincluses dans un Groupe destiné à être cédéqui est classé comme détenu en vue de lavente) selon IFRS 5 sont comptabilisées confor-mément aux dispositions de cette norme.

Actuellement, le Groupe ne dispose pas dansson périmètre de consolidation d’entrepriseassociée ou de coentreprise.

EXCLUSIONS DU PERIMETRE DE CONSOLIDATIONConformément aux dispositions des IFRS, il n’ya pas d’exclusion du périmètre de consolida-tion du Groupe. Les participations non signifi-catives sont traitées en tant que titres AFS.

RETRAITEMENTS DE CONSOLIDATIONToutes les transactions intragroupes, ainsi queles actifs et passifs réciproques significatifsentre les sociétés consolidées par intégrationglobale ou intégration proportionnelle sont éli-minés. Il en est de même pour les résultats inter-nes au Groupe (dividendes, plus-values...).

Les résultats des cessions internes réaliséesavec les sociétés mises en équivalence sontéliminés dans la limite du pourcentage d’in-térêt du Groupe dans ces sociétés.

DATE DE CLOTUREToutes les sociétés du Groupe sont consoli-dées à partir de comptes annuels arrêtés au31 décembre 2008.

CONVERSION DES ÉTATS FINANCIERS ET DESOPÉRATIONS EN MONNAIES ÉTRANGÈRES

CONVERSION DES ETATS FINANCIERS DES SOCIETES ETRANGERESLes comptes des filiales étrangères autono-mes, dont la monnaie fonctionnelle est diffé-rente du dirham, sont convertis en dirhamcomme suit :

• À l’exception des capitaux propres pour les-quels les cours historiques sont appliqués,les comptes de bilan sont convertis sur labase des taux de change en vigueur à ladate de clôture.

• Les comptes de résultat et les tableaux deflux de trésorerie sont convertis sur la basedes taux de change moyens de la période.

• L’écart de conversion en résultant est portéau poste “Écarts de conversion” inclus dansles capitaux propres.

Les Goodwill et ajustements de juste valeur pro-venant de l’acquisition d’une entité étrangèresont considérés comme des actifs et passifs del’entité étrangère et sont exprimés dans la mon-naie fonctionnelle de l’entité acquise et sontconvertis en dirham au taux de clôture.

Les comptes des entités étrangères non auto-nomes, dont la monnaie fonctionnelle est diffé-rente du dirham et dont l’activité est le prolon-gement de la société mère, sont convertis endirham selon la méthode du cours historique.

CONVERSION DES OPERATIONS EN MONNAIESETRANGERESLes transactions en monnaies étrangères,c’est-à-dire dans une monnaie différente de lamonnaie fonctionnelle de l’entité, sont conver-ties au cours de change en vigueur à la datede la transaction, ou au cours de change dela couverture qui leur est affectée.

Les actifs et passifs libellés en devises étran-gères sont évalués au cours en vigueur à ladate de clôture.

Les différences de change correspondantessont enregistrées au compte de résultat tan-dis que les variations de juste valeur des ins-truments de couverture sont enregistréesconformément au traitement décrit dans lanote “Instruments dérivés”.

REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES

REGLES SPECIFIQUES A LA PREMIERE ADOPTIONLe Groupe a retenu l’exemption de ne pasretraiter les regroupements d’entreprises anté-rieurs à la date de transition (1er janvier 2006),et ce conformément à la norme IFRS 1.

REGROUPEMENTS POSTERIEURS AU 1ER JANVIER2006Les acquisitions de filiales sont comptabiliséesselon la méthode de l’acquisition. Le coûtd’acquisition comprend, à la date du regrou-pement, les éléments suivants :

• La juste valeur, à la date d’échange, des actifsremis et des passifs encourus ou assumés.

• Les éventuels instruments de capitaux pro-pres émis par le Groupe en échange ducontrôle de l’entité acquise.

• Les autres coûts éventuellement attribua-bles au regroupement d’entreprises.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifia-bles de l’entité acquise qui répondent aux cri-tères de comptabilisation énoncés par lanorme IFRS 3 sont comptabilisés à la justevaleur à l’exception des actifs (ou grouped’actifs), répondant aux dispositions de lanorme IFRS 5 pour une qualification d’actifsnon courants destinés à être cédés, alorscomptabilisés et évalués à la juste valeurdiminuée des coûts nécessaires à la vente.Dans le cas d’une première consolidationd’une entité, le Groupe procède dans un délain’excédant pas un an à compter de la dated’acquisition à l’évaluation de tous les actifs,passifs et passifs éventuels à leur juste valeur.

Le Goodwill, ou “écart d’acquisition”, corres-pond à la différence entre le coût d’acquisi-tion et la part d’intérêts de l’acquéreur dansla juste valeur nette des actifs, passifs et pas-sifs éventuels identifiables. Il suit les principesdéfinis dans le paragraphe “Goodwill”.

GOODWILLLe Goodwill est évalué dans la monnaie fonc-tionnelle de l’entité acquise. Il est comptabi-lisé à l’actif du bilan. Il n’est pas amorti et fait

l’objet de test de pertes de valeur annuel dèsl’apparition d’indices susceptibles de remet-tre en cause la valeur comptabilisée au bilan.Les pertes de valeur enregistrées ne peuventpas faire l’objet d’une reprise ultérieure. Lorsque la quote-part de la juste valeur des actifs,passifs et passifs éventuels acquise excède lecoût d’acquisition, un écart d’acquisition négatifest immédiatement comptabilisé en résultat, etce après réestimation de l’évaluation des actifs,passifs et passifs éventuels identifiables.Lors de la cession d’une filiale ou d’une entitécontrôlée conjointement, le montant duGoodwill attribuable à la filiale est inclus dansle calcul du résultat de cession.

Pour les acquisitions ayant eu lieu avant le 1erjanvier 2006, le Goodwill est maintenu à soncoût présumé qui représente le montantcomptabilisé selon les principes comptablesmarocains (avis n°5 du Conseil National de laComptabilité - CNC). Le classement et le trai-tement des regroupements d’entreprises quiont eu lieu avant le 1er janvier 2006 n’ont pasété modifiés à l’occasion de l’adoption desnormes IFRS au 1er janvier 2006, conformé-ment aux dispositions de la norme IFRS 1.

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les éléments comptabilisés en immobilisa-tions incorporelles sont essentiellement desfrais d’exploration et de recherche minière,des brevets et des logiciels.

FRAIS D’EXPLORATION ET DE RECHERCHE MINIEREConformément à la norme IFRS 6 “Prospectionet évaluation de ressources minérales”, leGroupe maintient ses principes comptablesrelatifs à l’évaluation et à la comptabilisationdes dépenses d’exploration minière. Cesdépenses incluent principalement les coûtsdirectement liés aux éléments suivants :

• Études géologiques d'ordre général pour éva-luer le potentiel d'une zone ou d'un permis.

• Travaux de géologie de détail et géochimie.• Travaux de géophysique.• Travaux de sondages.• Travaux miniers.• Echantillonnage.• Essais de traitement.

Les dépenses d’exploration incluent égale-ment les coûts engagés pour l’obtention oul’acquisition des droits d’explorer un “permisde recherche minière”.

Les dépenses de prospection sont comptabilisées :

• À l’actif, si ces dépenses permettent d’iden-tifier de nouveaux gisements. ou

• En charges de la période au cours delaquelle elles sont encourues, si elles n’ontpas permis l’identification de nouvellesréserves minières.

Les dépenses d’exploration activées sontamorties sur la durée des réserves identifiéeset revues pour perte de valeur en cas d’indi-ces de perte de valeur.

AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLESLes immobilisations incorporelles sont inscritesau coût d’acquisition initial diminué du cumul

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

des amortissements et des éventuelles pertesde valeur.

Les immobilisations incorporelles identifiablesacquises dont la durée d’utilité est définiesont amorties en fonction de leur propredurée d’utilité dès leur mise en service.

Les immobilisations incorporelles identifia-bles acquises dont la durée d’utilité est indé-finie, ne sont pas amorties mais font l’objet,tous les ans, de tests de perte de valeur oudès l’apparition d’indices susceptibles deremettre en cause la valeur comptabiliséeau bilan. Le cas échéant, une perte devaleur est enregistrée. Les immobilisations incorporelles dont ladurée d’utilité est définie sont amorties selonles périodes définies dans le paragraphe“Immobilisations corporelles”.

Ce mode d’amortissement reflète fidèlementle rythme de consommation des avantageséconomiques.

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

REGLE SPECIFIQUE A LA PREMIERE ADOPTION Dans le cadre de la première application desnormes IFRS et conformément aux disposi-tions de la norme IFRS 1, le Groupe a pro-cédé à l’évaluation à la juste valeur au 1erjanvier 2006 de certains de ses actifs (essen-tiellement certaines installations techniques),et a retenu cette valorisation comme coûtprésumé. Les évaluations à la juste valeur ontété réalisées par des experts indépendants.

PRINCIPES APPLICABLES DEPUIS LE 1ER JANVIER 2006Conformément à la norme IAS 16, les immobili-sations corporelles sont comptabilisées au coûtd’acquisition historique ou de fabrication initial,diminué du cumul des amortissements et, le caséchéant, du cumul des pertes de valeur.Les intérêts financiers des capitaux utiliséspour financer les investissements pendant lapériode précédant leur mise en exploitationsont parties intégrantes du coût historique.

Les coûts d’entretien courants sont comptabi-lisés en charges de la période à l’exceptionde ceux qui prolongent la durée d’utilisationou augmentent la valeur du bien concernéqui sont alors immobilisés.

Les amortissements sont pratiqués en fonc-tion des durées d’utilité des immobilisationscorporelles ou de leurs composants, et cedans la limite de la durée de vie du gisementpour les équipements et autres actifs miniers.

Immeubles et constructions :

Autres Immobilisations corporelles : Le mode d’amortissement retenu par leGroupe est le mode linéaire. L’ensemble desdispositions concernant les immobilisationscorporelles est également appliqué auxactifs corporels détenus par l’intermédiaired’un contrat de location financement. Lesdurées d’amortissements de ces immobilisa-tions sont fournies ci-après :

IMMEUBLES DE PLACEMENT

Les immeubles de placement sont les biensimmobiliers détenus pour en retirer des loyers,pour valoriser le capital ou les deux, plutôtque pour les utiliser dans la production et lafourniture de biens et de services ou à des finsadministratives ou les vendre dans le cadrede l’activité ordinaire.

Conformément à l’option offerte par lanorme IAS 40, les immeubles de placementsont comptabilisés au coût diminué ducumul des amortissements et des éventuellespertes de valeur.

Dans le cadre de la première application desnormes IFRS et conformément aux disposi-tions de la norme IFRS 1, le Groupe a pro-cédé à l’évaluation à la juste valeur au 1erjanvier 2006 de certains immeubles de pla-cement, et a retenu cette valorisationcomme coût présumé. Les évaluations à lajuste valeur ont été réalisées par des expertsindépendants.

CONTRATS DE LOCATIONConformément à la norme IAS 17 « Contratsde location », les contrats de location sontclassés en contrats de location financementlorsque les termes du contrat de locationtransfèrent en substance la quasi-totalité desrisques et avantages inhérents à la propriétéau preneur. Tous les autres contrats de loca-tion sont classés en location simple.

Les actifs détenus en vertu d’un contrat delocation financement sont comptabilisés en

tant qu’actifs au plus faible de la valeuractualisée des paiements minimaux au titrede la location et de leur juste valeur, détermi-née au commencement du contrat de loca-tion. Le passif correspondant dû au bailleurest enregistré au bilan en tant qu’obligationissue du contrat de location financement, enpassifs financiers.

Ces immobilisations sont amorties sur ladurée la plus courte entre la durée d’utilitédes actifs et la durée du contrat de locationfinancement, lorsqu’il existe une assuranceraisonnable qu’il n’y aura pas de transfert depropriété au terme du contrat.

Pour les contrats de location simple où leGroupe est preneur, les paiements effectués(autres que les coûts de services tels que l’assu-rance et la maintenance) sont comptabilisés encharges dans le compte de résultat sur unebase linéaire sur la durée du contrat de location.

Les contrats de location signés par le Groupe(bailleur) avec ses clients sont des contrats delocation simple. Dans ces contrats, les pro-duits des loyers sont enregistrés de manièrelinéaire sur les durées fermes des baux. Enconséquence, les dispositions particulières etavantages définis dans les contrats de bail(franchises, paliers, droits d'entrée) sont étaléssur la durée ferme du bail, sans tenir comptede l'indexation. La période de référence rete-nue est la première période ferme du bail.Les frais directement encourus et payés à destiers pour la mise en place d'un contrat delocation sont inscrits à l'actif, dans le poste“immeubles de placement” ou autres postes

d’immobilisations concernées, et amortis surla durée ferme du bail.

TEST DE DÉPRÉCIATION ET PERTES DE VALEURDES ACTIFS

Conformément aux dispositions de la normeIAS 36, le Groupe examine au moins une foispar an les valeurs comptables des immobilisa-tions corporelles et incorporelles à durée d’utilitédéfinie afin d’apprécier s’il existe un quelcon-que indice montrant que ces actifs ont pu per-dre de la valeur. Si un tel indice existe, la valeurrecouvrable de l’actif est estimée afin de déter-miner, s’il y a lieu, le montant de la perte devaleur. La valeur recouvrable est la valeur la plusélevée entre sa juste valeur diminuée des coûtsde vente et sa valeur d’utilité.

Les Goodwill et les immobilisations incorporel-les à durée d’utilité indéfinie font l’objet d’untest de dépréciation annuel. Un test dedépréciation complémentaire est réalisé àchaque fois qu’un indice de perte de valeura pu être identifié.

Le Groupe a déterminé que le plus petitniveau auquel les actifs pouvaient être testéspour perte de valeur est constitué par les dif-férentes mines exploitées par le Groupe.

Lorsque la valeur recouvrable d’une UnitéGénératrice de Trésorerie (UGT) est inférieure àsa valeur comptable, une perte de valeur estalors comptabilisée en résultat. Cette pertede valeur est affectée en premier lieu sur lavaleur au bilan du Goodwill. Le reliquat estaffecté au reste des actifs inclus dans l’UGT

IMMOBILISATIONS CORPORELLES Mode d'amortissement Durée d'amortissementInfrastructures minières Linéaire Durée d'exploitation prévisionnelle du gisementInstallations techniques Linéaire 5 à 10 ansMatériel et outillage Linéaire 5 à 10 ans Matériel de transport Linéaire 4 à 5 ans Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers Linéaire 5 à 10 ans Autres immobilisations corporelles Linéaire 5 à 10 ans

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au prorata de leurs valeurs comptables.

La valeur recouvrable des UGT est déterminée àpartir des projections actualisées des flux de tré-sorerie futurs d’exploitation, sur une durée de troisans extrapolée dans la limite de la durée dugisement. Le taux d’actualisation retenu pources calculs et le coût moyen pondéré du capi-tal diffèrent en fonction des UGT et des secteursd’activités dans lesquels elles interviennent. Cestaux varient entre 6.29 et 12.06%

Pour une filiale cotée, la valeur recouvrablede l’Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) rete-nue est sa capitalisation boursière à moinsque celle-ci soit inférieure à la valeur nettecomptable, auquel cas, une estimation de lavaleur d’utilité est effectuée.

ACTIFS NON COURANTS DÉTENUS EN VUE DELA VENTE ET ACTIVITÉS ABANDONNÉES

Les actifs ou groupes d’actifs non courantsdestinés à être cédés, satisfont aux critèresd’une telle classification si leur valeur compta-ble est principalement recouvrée par le biaisd’une transaction de vente plutôt que par leurutilisation continue. Cette condition est consi-dérée comme remplie lorsque la vente esthautement probable et que l’actif (ou legroupe d’actifs destiné à être cédé) est dispo-nible en vue de la vente immédiate dans sonétat actuel. La direction doit s’être engagéeenvers un plan de vente, et dont on s’attend àce que la vente soit conclue dans un délai dedouze mois à compter de la date où l’actif ougroupe d’actifs a été qualifié d’actif non cou-rant destiné à être cédé.

Le Groupe évalue à chaque date d’arrêté s’ilest engagé dans un processus de sortied’actif ou d’activité et présente ces derniers,le cas échéant, en “actifs non courants des-tinés à être cédés”. Ces actifs non courantsdétenus en vue de la vente sont présentésséparément des autres actifs au bilan. Leséventuelles dettes liées à ces actifs noncourants destinés à être cédés sont égale-ment présentées sur une ligne distincte aupassif du bilan.

Les actifs non courants détenus en vue de lavente et les groupes d’actifs destinés à êtrecédés sont évalués au plus faible de leurvaleur comptable et de leur juste valeur dimi-nuée des coûts de sortie. À compter de ladate d’une telle classification, l’actif cessed’être amorti.

Une activité abandonnée représente uneactivité ou une zone géographique significa-tive pour le Groupe faisant soit l’objet d’unecession soit d’un classement en actifs déte-nus en vue de la vente. Les résultats des acti-vités abandonnées sont présentés, aucompte de résultat, distinctement du résultatdes activités poursuivies.

STOCKS

Les stocks sont évalués au plus bas de leurcoût de revient ou de leur valeur nette deréalisation.

Le coût de revient correspond au coût d’ac-quisition ou aux coûts de production encou-rus pour amener les stocks dans l’état et àl’endroit ou ils se trouvent. Ces derniers com-prennent, sur la base d’un niveau normald’activité, les charges directes et indirectesde production. Les coûts de revient sontgénéralement calculés selon la méthode ducoût moyen pondéré.

La valeur nette de réalisation des stocks corres-pond au prix de vente estimé dans le cours nor-mal de l’activité diminué des coûts estiméspour achever les produits et des coûts estimésnécessaires pour réaliser la vente.

TITRES D’AUTOCONTRÔLE ET ACTIONS PROPRES

Les titres d’autocontrôle et actions propresdétenus par le Groupe sont enregistrés endiminution des capitaux propres consolidéspour leur coût d’acquisition. Les cessions ulté-rieures sont imputées directement en capi-taux propres et ne donnent lieu à l’enregistre-ment d’aucun résultat.

ACTIFS FINANCIERS

Les actifs financiers doivent être classés selonles quatre catégories suivantes :

• Actifs évalués à la juste valeur en résultat :juste valeur avec variations de juste valeuren résultat.

• Actifs détenus jusqu’à l’échéance : coûtamorti, les provisions pour dépréciationséventuelles étant constatées en résultat.Cette catégorie n’est pas utilisée par leGroupe.

• Prêts et créances : coût amorti, les provi-sions pour dépréciation éventuelles étantconstatées en résultat.

• Actifs disponibles à la vente : juste valeuravec variations de juste valeur en capitauxpropres, ou en résultat, pour provisionner unedépréciation objective durable (six mois) ousignificative (baisse supérieure à 20%) etdans ce cas, toute baisse ultérieure sera por-tée en résultat tandis que toute hausse ulté-rieure sera portée en capitaux propres.

ÉVALUATION DES CREANCES CLIENTS ETACTIFS FINANCIERS NON COURANTSLes créances clients, prêts et autres actifsfinanciers non courants sont considéréscomme des actifs émis par l’entreprise etsont comptabilisés selon la méthode du coûtamorti. Ils peuvent, par ailleurs, faire l’objetd’une provision pour dépréciation s’il existeune indication objective de perte de valeur.

Une provision pour dépréciation des créan-ces est constituée lorsqu’il existe un indicateurobjectif de l’incapacité du Groupe à recou-vrer l’intégralité des montants dus dans lesconditions initialement prévues lors de latransaction. Des difficultés financières impor-tantes rencontrées par le débiteur, la proba-bilité d’une faillite ou d’une restructurationfinancière du débiteur ou un défaut de paie-ment constituent des indicateurs de dépré-ciation d’une créance. Le montant de la pro-vision représente la différence entre la valeur

comptable de l’actif et la valeur des flux detrésorerie futurs estimés, actualisés le caséchéant. Le montant de la perte est compta-bilisé en dépréciation des comptes decréances, en contrepartie d’une dotationpour dépréciation de l’actif circulant.

TITRES DE PARTICIPATION DES SOCIETES NONCONSOLIDEES ET AUTRES TITRES IMMOBILISESLes titres de participation des sociétés nonconsolidées et les autres titres immobilisés sontqualifiés d’actifs disponibles à la vente (AFS) etfigurent au bilan pour leur juste valeur. Les per-tes et gains latents sont enregistrés dans unecomposante séparée des capitaux propres.Pour les titres cotés, la juste valeur correspondau cours de Bourse. Pour les autres titres, si lajuste valeur n’est pas estimable de façon fia-ble, elle correspond au coût d’acquisition netdes dépréciations éventuelles.

Une dépréciation est constatée en cas designes objectifs de dépréciation des actifsautres que ceux classés en transaction. Saufexception, le Groupe considère qu’unebaisse significative ou durable est présuméelorsque l’instrument de capitaux propres aperdu 20% au moins de sa valeur sur unepériode de 6 mois consécutifs.

Ce critère de baisse significative ou durablede la valeur du titre est une condition néces-saire mais non suffisante pour justifier l’enre-gistrement d’une provision. Cette dernièren’est constituée que dans la mesure où ladépréciation se traduira par une perte proba-ble de tout ou partie du montant investi. Lareprise de cette perte de valeur par lecompte de résultat ne peut intervenir qu’aumoment de la cession des titres, toute repriseantérieure étant comptabilisée en capitauxpropres.

INSTRUMENTS DERIVESLes instruments dérivés sont comptabilisés aubilan à leur juste valeur sur les lignes instru-ments dérivés en actifs financiers courants ounon courants, ou passifs financiers courantsou non courants. L’impact comptable desvariations de juste valeur de ces instrumentsdérivés peut se résumer de la manière sui-vante :

• Application de la comptabilité de couverture :

» Pour les couvertures de flux futurs de tréso-rerie (Cash Flow Hedge), la part efficacede la variation de juste valeur des instru-ments dérivés est enregistrée directementen capitaux propres et la part inefficaceimpacte les autres produits et chargesfinanciers.

» Pour la couverture d’investissement net àl’étranger, le gain ou la perte résultant dela couverture sera différé en capitaux pro-pres jusqu’à la cession totale ou partiellede l’investissement.

• Dans le cas où la comptabilité de couver-ture n’est pas appliquée, la variation dejuste valeur des instruments dérivés estenregistrée en résultat.

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT

Conformément à la norme lAS 39 “Instrumentsfinanciers : comptabilisation et évaluation”, lesvaleurs mobilières de placement sont évaluéesà leur juste valeur. Aucun placement n'est ana-lysé comme étant détenu jusqu'à l'échéance.Pour les placements considérés comme déte-nus à des fins de transaction, les variations dejuste valeur sont comptabilisées systématique-ment en résultat (en autres produits et chargesfinanciers). Pour les placements disponibles à lavente, les variations de juste valeur sont comp-tabilisées directement dans les capitaux pro-pres ou en résultat (en autres produits et char-ges financiers) dans le cas d'indication objec-tive d'une dépréciation plus que temporaire dela valeur mobilière ou en cas de cession.

TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE

Conformément à la norme lAS 7 “Tableaudes flux de trésorerie”, la trésorerie et équiva-lents de trésorerie figurant dans le tableaudes flux de trésorerie consolidés, comprendla trésorerie (fonds en caisse et dépôts à vue)ainsi que les équivalents de trésorerie (place-ments à court terme, très liquides, qui sontfacilement convertibles en un montantconnu de trésorerie et qui sont soumis à un ris-que négligeable de changement de valeur).Les placements dans des actions cotées, lesplacements dont l'échéance initiale est àcourt ou moyen terme sans possibilité de sor-tie anticipée ainsi que les comptes bancairesfaisant l'objet de restrictions (comptes blo-qués) autres que celles liées à des réglemen-tations propres à certains pays ou secteursd’activités (contrôle des changes, etc.) sontexclus de la trésorerie et des équivalents detrésorerie du tableau des flux de trésorerie.

Les découverts bancaires liés à des opérationsde financement sont également exclus de latrésorerie et des équivalents de trésorerie.

DÉCOMPTABILISATION DES ACTIFS FINANCIERS

Un actif financier tel que défini par la normelAS 32 "Instruments financiers : informations àfournir et présentation” est sorti du bilan entout ou en partie lorsque le Groupe n'attendplus de flux de trésorerie futurs de celui-ci ettransfère la quasi-totalité des risques et avan-tages qui lui sont attachés.

IMPÔTS DIFFÉRÉS

Le Groupe comptabilise les impôts différéspour l’ensemble des différences temporellesexistant entre les valeurs fiscales et compta-bles des actifs et des passifs du bilan, à l’ex-ception des Goodwill.

Les taux d’impôt retenus sont ceux adoptésou quasi adoptés à la date de clôture del’exercice en fonction des juridictions fiscales.Le montant d’impôts différés est déterminéau niveau de chaque entité fiscale.

Les actifs d’impôts relatifs aux différencestemporelles et aux reports déficitaires ne sontcomptabilisés que dans la mesure où il estprobable qu’un profit taxable futur déterminéavec suffisamment de précision sera dégagéau niveau de l’entité fiscale.

Les impôts exigibles et/ou différés sont comp-tabilisés au compte de résultat de la périodesauf s’ils sont générés par une transaction ouun événement comptabilisé directement encapitaux propres.

Une entité du Groupe doit compenser lesactifs et passifs d'impôt exigible si, et seule-ment si, cette entité :

• À un droit juridiquement exécutoire decompenser les montants comptabilisés.et

• À l'intention, soit de régler le montant net,soit de réaliser l'actif et de régler le passifsimultanément.

Une entité du Groupe doit compenser lesactifs et passifs d'impôt différé si, et seule-ment si, cette entité :

• A un droit juridiquement exécutoire de com-penser les actifs et passifs d'impôt exigible et

• Les actifs et passifs d'impôts différésconcernent des impôts sur le résultat préle-vés par la même autorité fiscale.

Ainsi, les soldes nets d’impôts différés sontdéterminés au niveau de chaque entité fiscale.

AVANTAGES DU PERSONNEL

Les engagements du Groupe au titre desrégimes de couverture maladie à prestationsdéfinies et des indemnités de fin de carrièresont déterminés, conformément à la normeIAS 19, sur la base de la méthode des unitésde crédit projetées, en tenant compte desconditions économiques propres à chaquepays (pour le Groupe, essentiellement leMaroc). Les engagements sont couverts pardes provisions inscrites au bilan au fur et àmesure de l’acquisition des droits par les sala-riés. Les provisions sont déterminées de lafaçon suivante :

• La méthode actuarielle utilisée est laméthode dite des unités de crédits projetés(“Projected Unit Credit Method”) qui stipuleque chaque période de service donne lieuà constatation d'une unité de droit à pres-tation et évalue séparément chacune deces unités pour obtenir l'obligation finale.Ces calculs intègrent des hypothèses demortalité, de rotation du personnel et deprojection des salaires futurs.

• La méthode dite du corridor est appliquée.Ainsi, seuls les écarts actuariels représentantplus de 10% du montant des engage-ments sont comptabilisés et amortis sur l'es-pérance de durée résiduelle moyenne devie active des salariés du régime (DVAR).

Depuis le 1er janvier 2007, les gains et pertesrésultant des changements d’hypothèsesactuarielles ne sont reconnus que lorsqu’ilsexcèdent 10% de la valeur de l’engagementactualisé. La fraction excédant 10% est alorsétalée sur la durée de vie active moyennerésiduelle des salariés.

Les indemnités de départ en retraite font éga-lement l’objet d’une provision. Cette dernièreest évaluée en tenant compte de la probabi-lité de la présence des salariés dans le Groupe,

à leur date de départ en retraite. Cette provi-sion est actualisée.

PROVISIONS

Le Groupe comptabilise une provision dèslors qu’il existe une obligation légale ou impli-cite envers un tiers qui se traduira par une sor-tie de ressources, sans contrepartie attendue,nécessaire pour éteindre cette obligation etpouvant être estimée de façon fiable. Lesmontants comptabilisés en provisions tien-nent compte d’un échéancier de décaisse-ments et sont actualisés lorsque l’effet dupassage du temps est significatif. Cet effetest comptabilisé en résultat financier.

Les provisions pour restructuration sont comp-tabilisées dès lors que le Groupe a établi unplan formalisé et détaillé dont l’annonce aété faite aux parties concernées.

Lorsqu’une obligation légale, contractuelleou implicite rend nécessaire le réaménage-ment de sites, une provision pour frais deremise en état est comptabilisée en autrescharges d’exploitation. Elle est comptabiliséesur la durée d’exploitation du site en fonctiondu niveau de production et d’avancementde l’exploitation dudit site.

Les coûts engagés pour limiter ou prévenirdes risques environnementaux et qui engen-drent des avantages économiques futurs, telsque l’allongement des durées de vie desimmobilisations, l’accroissement de la capa-cité de production et l’amélioration duniveau de sécurité, sont immobilisés. Lorsquele Groupe estime qu’il a une obligation légaleou implicite liée à un risque environnementaldont l’extinction devrait se traduire par unesortie de ressource, une provision correspon-dant aux coûts futurs estimés est comptabili-sée sans tenir compte des indemnités d’assu-rance éventuelles (seules les indemnités d’as-surance quasi certaines sont comptabiliséesà l’actif du bilan). Lorsque le Groupe ne dis-pose pas d’un échéancier de reversementfiable ou lorsque l’effet du passage du tempsest non significatif, l’évaluation de ces provi-sions se fait sur la base des coûts non actua-lisés. Les autres coûts environnementaux sontcomptabilisés en charges de la période où ilssont encourus.

FRAIS D’AUGMENTATION DE CAPITAL

Les frais d’augmentation de capital sont imputéssur les primes d’émission, de fusion ou d’apport.

PASSIFS FINANCIERS

DETTES FINANCIERESLes emprunts et autres passifs financiers por-teurs d'intérêt sont évalués selon la méthodedu coût amorti en utilisant le taux d'intérêteffectif de l'emprunt. Les frais et primesd'émission viennent impacter la valeur à l'en-trée et sont étalés sur la durée de vie de l'em-prunt via le taux d'intérêt effectif.

Dans le cas des dettes financières issues dela comptabilisation des contrats de location-financement, la dette financière constatéeen contrepartie de l'immobilisation corporelleest initialement comptabilisée à la juste

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valeur du bien loué ou, si celle-ci est infé-rieure, à la valeur actualisée des paiementsminimaux au titre de la location.

AUTRES PASSIFS FINANCIERSLes autres passifs financiers concernentessentiellement les dettes fournisseurs et lesautres créditeurs. Ces passifs financiers sontcomptabilisés au coût amorti.

Lorsque le Groupe prend l’engagement deracheter des actions détenues par des mino-ritaires dans une filiale consolidée, il constate,conformément aux dispositions IAS 32, unedette financière égale à la valeur actuelle duprix d’acquisition. En l’absence de dispositionsspécifiques prévues par les IFRS, le Groupechoisit d’enregistrer la contrepartie de cettedette en Goodwill.

PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES

Les produits des activités ordinaires duGroupe sont composés principalement desnatures suivantes de chiffre d’affaires :

• Ventes de biens et services produits.• Contrats de construction.• Revenus locatifs.

Un produit est comptabilisé en produits d’ac-tivités ordinaires lorsque l'entreprise a transféréà l'acheteur les risques et avantages impor-tants inhérents à la propriété des biens.

Les produits des activités ordinaires sont éva-lués à la juste valeur de la contrepartie reçueou à recevoir. Les produits des loyers sontcomptabilisés de façon linéaire sur les duréesfermes des baux. Les charges locatives refac-turées aux locataires sont portées en diminu-tion des comptes de charges correspon-dants et sont exclus du chiffre d’affaires.

En général, les produits d’activité ordinairesrelatifs à la vente de biens et services sontcomptabilisés lorsqu'il existe un accord formelavec le client, que la livraison est intervenue,que le montant du revenu peut être mesuréde façon fiable et qu'il est probable que lesavantages économiques associés à cettetransaction reviendront au Groupe.

AUTRES PRODUITS DE L’ACTIVITÉ

Les autres produits liés à l'activité incluent desproduits à caractère non récurrent ou nondirectement liés aux opérations décrites dansle paragraphe “chiffre d'affaires”.

COÛT DE L’ENDETTEMENT NET

Il inclut les charges et produits d'intérêts sur ladette nette consolidée, constituée desemprunts, des emprunts obligataires, desautres dettes financières (y compris les dettessur les contrats de location financement).

La dette nette consolidée correspond à ladette brute moins la trésorerie et équivalentsde trésorerie.

Les coûts d'emprunts qui sont directementattribuables à l'acquisition, la construction oula production d'un actif qualifié sont incorpo-rés dans le coût de cet actif.

RÉSULTAT PAR ACTION

Le résultat de base par action est calculé endivisant le Résultat Net Part du Groupe par lenombre moyen d’actions en circulation aucours de l’exercice. Le nombre moyen d’ac-tions en circulation de la période et des exer-cices antérieurs présentés est calculé horsactions d’auto détention et actions détenuesdans le cadre de plans d’options d’achat.

À ce jour, le Groupe n’a pas émis d’instrumentfinancier ayant un effet dilutif. Dès lors, lerésultat de base par action est équivalent aurésultat dilué par action.

LISTE DES NORMES ET INTERPRÉTATIONS NONAPPLICABLES AU GROUPE

LISTE DES NORMES ET INTERPRETATIONS NONAPPLICABLES AU GROUPE

IFRS 2 Paiement fondé sur des actionsIFRS 4 Contrats d’assuranceIAS 26 Comptabilité et rapports financiers

des régimes de retraiteIAS 29 Information financière dans les éco-

nomies hyper inflationnistesIAS 41 AgricultureIFRIC 2 Parts sociales des entités coopérati-

ves et instruments similairesIFRIC 11 Actions propres et transactions intra-

groupesIFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds

de gestion dédiés au démantèle-ment, à la remise en état et à laréhabilitation de l’environnement

IFRIC 6 Passifs résultat de la participation àun marché déterminé - déchetsd’équipements électriques et élec-troniques

IFRIC 7 Application de l’approche du retrai-tement dans le cadre d’IAS 29 :information financière dans les éco-nomies hyperinflationnistes

IFRIC 8 Champs d’application de la normeIFRS 2

IFRIC 12 Accord de concession de servicesSIC 7 Introduction de l’EuroSIC 29 Informations à fournir – accords de

concession de services

LISTE DES NORMES APPLIQUEES A CE JOURPAR ANTICIPATION ET NON ENCORE APPROU-VEES PAR L’UNION EUROPEENNE

AS 23 révisée : Coûts d’empruntsIFRS 8 : Secteurs opérationnels

LISTE DES NORMES PUBLIEES PAR L’IASB ET NONAPPLIQUEES PAR ANTICIPATION

IAS 1 La présentation des états financiersrévisée en septembre 2007 n’a pasété appliquée par anticipation par le Groupe MANAGEM. Cettenorme est d’application obligatoireà partir de l’exercice 2009.

LISTE DES NORMES ET INTERPRETATIONSPUBLIEES PAR L’IASB/IFRIC MAIS NON ENCOREAPPROUVEES PAR L’UNION EUROPEENNE

IAS 23 révisée en 2007 : Coût d’empruntsRévision IAS 1 : Présentation des états finan-ciers (révision 2007), cette norme pourrait

avoir un impact sur la présentation des étatsfinanciers du GroupeRévision IFRS 3 : Regroupement des entreprises Amendement IAS 27 : États financiers conso-lidés et individuelsAmendement IFRS 2IFRIC 13 : Programme de fidélisation du client IFRIC 14, IAS 19 : Limitation d’un actif au titredes prestations définies, obligations de finan-cement minimum et leur interaction.

NOTE 4 / EVOLUTION DU PERIMETRE DECONSOLIDATION AU COURS DEL’EXERCICE 2008

L’entité Manatrade (New Manatrade) nouvel-lement crée est incluse dans le périmètre deconsolidation à partir du 1er janvier 2008. Elleest consolidée par intégration globale.

NOTE 5 / INFORMATIONS SECTORIELLES

NIVEAUX D’INFORMATION SECTORIELLE

La segmentation primaire du Groupe MANA-GEM est basée sur les secteurs d’activités tan-dis que la segmentation secondaire estbasée sur les secteurs géographiques.

Les transactions intersecteurs portent princi-palement sur les ventes du concentré d’or etle sulfate de cuivre qui interviennent entre CTTet certaines filiales relevant du secteur mine,notamment AGM et CMG. Ces transactionssont facturées par CTT en se référant aux prixdu marché international

PREMIER NIVEAU D’INFORMATION SECTORIELLE :SECTEURS D’ACTIVITES

Exploitation minière Cette activité consiste à exploiter plusieursgisements par le Groupe MANAGEM ainsiqu’à produire des concentrés aussi variéscomme les concentrés de zinc, cuivre,plomb et la fluorine. La production concerneégalement les métaux précieux tels que l’oret l’argent.

HydrométallurgieCette activité porte sur la transformation et lavalorisation de minerais pour obtenir des pro-duits à forte valeur ajoutée notamment lesdérivés métalliques et spécialités chimiques,tels que les cathodes de cobalt, l’oxyde decobalt, le sulfate de nickel, le sulfate de cui-vre, le sulfate de Sodium, le charbon aurifèreet le trioxyde d’arsenic. L’hydrométallurgie faitappel à des techniques et technologies spé-cifiques comme : l’extraction liquide liquide,électrolyse, séchage, calcination, grillage,etc.

DEUXIEME NIVEAU D’INFORMATION SECTORIELLE :SECTEURS GEOGRAPHIQUESLe découpage géographique des activitésdu Groupe retenu est le suivant :

Maroc EuropeAutres

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

INFORMATIONS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

Les principaux agrégats du compte de résultat entre les différents secteurs d’activités se décomposent comme suit :

Le CA divers correspond principalement aux ventes réalisées par le segment opérationnel service notamment Reminex et Techsub.Les principaux éléments du bilan peuvent être affectés aux différents secteurs d’activités de façon suivante :

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Mine Hydro Divers TotalExterne 2 013.3 56.1 21.0IntersecteursChiffre d'affaires total 2 013.3 56.1 21.0 2 090.3Résultat d'exploitation courantRésultat des activités opérationnelles -757.8 131.3 5.7 -620.7Résultat financier -31.8 4.5 0.7 -26.6Part dans le résultat des sociétés mises en équivalencesImpôts sur les sociétés 36.9 -27.2 -3.2 6.4Résultat des activités poursuivies -752.7 108.6 3.2 -640.9

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Mine Hydro Divers TotalActifs 3736.5 1015.9 85.6 4838.1Titres mis en équivalenceTotal actifs consolidés 3736.5 1015.9 85.6 4838.1Investissements 630.1 278.6 40.9 949.6Passifs 3199.9 260.3 67.9 3528.1Total passifs consolidés 3199.9 260.3 67.9 3528.1

INFORMATIONS PAR SECTEURS GÉOGRAPHIQUES

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Maroc Europe Autres TotalChiffre d'affaires 128.2 1962.1 2090.3Autres produits (si applicable) 49.8 0.0 49.8Total 178.0 1962.1 2140.1Investissements 949.5 0.1 949.6Actifs sectoriels 4459.6 378.5 4838.1

NOTE 6 / CHIFFRE D’AFFAIRES

Le chiffre d’affaires (produit des activités ordinaires) du Groupe MANAGEM est constitué des éléments suivants :• Ventes de biens et services produits.• Contrats de construction.• Revenus locatifs.

Le chiffre d’affaires se décompose de la manière suivante :

Au terme de l’année 2008, le chiffre d’affaires consolidé est du même ordre que l’année précédente, soit 2 090,3 MDH contre 2 208,8 MDH en2007. Cette stagnation s’explique principalement par :

• La baisse importante du taux de change (7,59 MAD/USD en moyenne en 2008 au lieu de 8,05 MAD/USD en moyenne en 2007.) • L’effet positif de l’amélioration du prix de vente de l‘argent suite à la restructuration du portefeuille de couverture opérée en juin 2008 : 7 $Oz

contre5,5 $/Oz réalisé à fin décembre 2007 : impact + 55MDH• Amélioration du prix de vente du Zinc par rapport à 2007 : impact +126 MDH atténuant l’impact de la baisse des Prix de vente du plomb du

Cuivre et de l’oxyde de zinc (-241,3 MDH).

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Maroc Europe Autres TotalChiffre d'affaires 146.4 2041.4 20.9 2208.8Autres produits (si applicable) 2.1 2.1Total 148.5 2041.4 20.9 2210.9Investissements 667.2 0.1 667.4Actifs sectoriels 3287.2 766.1 683.8 4737.1

AU 31 DÉCEMBRE 2008 (EN MILLIONS DE MAD) Mine Hydro Divers TotalActifs 3287.2 766.1 683.8 4737.1Titres mis en équivalenceTotal actifs consolidés 3287.2 766.1 683.8 4737.1Investissements 484.6 169.0 13.8 667.4Passifs 3490.0 -15.1 558.5 4033.4Total passifs consolidés 3490.0 -15.1 558.5 4033.4

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Chiffre d'affaires (a) 2 090.3 2 208.8 Autres produits de l'activité (b) 49.8 2.1 Total produits des activités ordinaires 2 140.1 2 210.9

(a) I Y compris des prestations de services au titre des exercices 2007 et 2008 pour respectivement 43,1 MDH et 40,8 MDH. (b) I Les autres produits de l’activité comprennent principalement la variation de stock de produits.

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NOTE 7 / ACHATS ET AUTRES CHARGES EXTERNES

Les achats et charges externes se décomposent comme suit :

NOTE 8 / FRAIS DE PERSONNEL ET EFFECTIFS

FRAIS DE PERSONNEL

Les charges de personnel de l’exercice sont détaillées, ci-dessous, par nature de coût :

EFFECTIFS MOYENS

Les effectifs permanents moyens des entreprises consolidées par intégration se ventilent comme suit :

RÉMUNÉRATIONS DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION

Les organes d’administration et de direction sont composés du :

• Conseil d’administration dont les membres sont rémunérés par des jetons de présence.• Comité de direction dont les membres perçoivent des rémunérations salariales

La note 30 détaille les autres informations relatives aux rémunérations des organes d’administration et de direction.

NOTE 9 / AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS D’EXPLOITATION

Les variations d’amortissements et de provisions ayant un impact sur le résultat d’exploitation courant pour les périodes clôturées les 31 décembre2008 et 31décembre 2007 se décomposent comme suit :

L’écart par rapport au poste amortissements et provisions du compte de résultat s’explique par les éléments cités ci-dessus.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Achats de marchandises -0.2 -11.8Achats de matières premières -1 469.8 -1 113.7Achats (a) -1 470.1 -1 125.5Loyers opérationnels -28.7 -26.3Entretien et réparations -36.5 -37.6Rémunération de personnel extérieur à l'entreprise -123.7 -108.0Charges externes diverses -359.5 -301.8Autres charges externes (b) -548.3 -473.6Total Achats et Autres charges externes -2 018.4 -1 599.2

(a) I L’augmentation des achats de 344,6 MDH résulte principalement du renchérissement à l’international des coûts des intrants, soit un impact de -138 MDH lié à la hausse des prix de l’ordre de + 44%(b) I L’accroissement des autres charges externes pour un montant de 74,7 MDH est dû aux charges importantes engagées dans le cadre des programmes de développement, notamment ceux relatifs

aux essais de pilotage de traitement du cuivre d’AKKA et des charges d’exploitation additionnelles pour le site de DRAA LSFER.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Salaires et traitements -300.0 -257.6Autres charges sociales -123.4 -97.6Dotations nettes aux provisions pour avantages du personnel -7.5 -8.3AutresTotal -430.9 -363.4

La note 25 détaille les autres informations relatives aux avantages du personnel.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Amortissements nets impactant le résultat d'exploitation courantImmobilisations incorporelles -185.0 -180.7Immobilisations corporelles -367.4 -344.4Immeubles de placement -0.2Sous-total -552.6 -525.1Provisions et Pertes de valeur nettes impactant le résultat d'exploitation courantImmobilisations -0.4Stocks -39.2 -11.6Créances -0.3 5.1provisions pour risques et charges 54.5 -44.6Sous-total 15.0 -51.6Total -537.6 -576.7

(a) I Une description des variations d’amortissement et de perte de valeur des immobilisations est incluse dans les notes 17 et 18 de ces états financiers.(b) I Le détail des variations des pertes de valeur relative aux stocks et aux créances est inclus dans les notes 20 et 21 de ces états financiers.(c) I Les mouvements de provisions pour risques et charges sont détaillés dans la note 24 de ces états financiers.

31 déc 08 31 déc 07Cadres Non cadres Intérimaires Autres Cadres Non cadres Intérimaires Autres Variations

Activité Mines 113 1 359 2 121 1 316 2 2%Activité Hydro 94 496 2 60 406 27%Autres 159 168 2 144 160 67 -1%Total 366 2 023 46 325 1 882 69 7%

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

NOTE 10 / AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION

Les autres produits et charges d’exploitation s’analysent de la façon suivante :

Les autres produits et charges d’exploitation non courants se détaillent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Cession d'actifs -26.4 -1.8Cessions de filiales et participationsRésultats sur dérivés matière - Trading -187.6 97.4Résultats sur dérivés de change - Trading -52.7 -7.6Autres produits et charges* 508.3 424.3Total autres produits et charges d'exploitation 241.6 512.4

(*) I Les variations de valeur entre les deux périodes sont imputables à la variation de juste valeur des dérivés matière (Trading).

NOTE 12 / IMPOTS

CHARGE D’IMPÔTReconnue en compte de résultatLa charge d’impôt pour les exercices clos les 31 décembre 2008 et 2007 s’analyse comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Charge d'impôt courantCharge de l'exercice -60.9 -48.9Ajustement de la charge d'impôt provenant d'exercices antérieurs

-60.9 -48.9(Charges)/produits d'impôts différésVariations des différences temporaires 2.5 -26.6Variations des taux d'imposition 0.0 0.4Variation des déficits fiscaux antérieurs 64.9 68.7

67.4 42.5(Charge)/Produit total d'impôt 6.4 -6.4

• La charge d’impôt courant correspond aux montants payés et/ou restant à payer à court terme aux administrations fiscales au titre de l’exercice2008, en fonction des règles en vigueur dans les différents pays et des conventions spécifiques.

• La charge d’impôt de l’exercice inclue les rappels d’imposition dans le cadre des contrôles fiscaux de CMBA/CTT et SMI soit 24,6 MDH.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Autres produits non courants 43.9 32.7Autres charges non courantes -111.7 -15.4Autres produits et charges d'exploitation 576.1 406.9Total autres produits et charges d'exploitation non courants 508.3 424.3

Le poste autres produits et charges d’exploitation enregistre principalement les productions des immobilisations à soit même.

NOTE 11 / RESULTAT FINANCIER

Le résultat financier aux 31 décembre 2008 et 2007 se décompose de la façon suivante :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Charges financièresIntérêts sur emprunts -56.4 -34.3Autres charges financières -4.7Résultat sur titres disponibles à la ventePertes de valeurDotations nettes aux provisions

-61.1 -34.3Produits financiersIntérêts et autres produits financiers 22.6 21.7Variations de juste valeur des actifs et passifs financiers évalués en juste valeurRésultat sur titres disponibles à la venteReprises des pertes de valeurGains et pertes de change financiers 11.9 4.6

34.5 26.3Résultat financier -26.6 -8.0

• Les charges d’intérêts ont connu une augmentation de 22 MDH suite à celle de l’endettement financier + 517 MDH.• Les intérêts et autres produits financiers incluent les intérêts des placements en bons de trésor pour 8,6 MDH et le produit de cession des titres de

placement pour 6,48 MDH.

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IMPÔTS DIFFÉRÉS COMPTABILISÉS DANS LES CAPITAUX PROPRES

Les impôts différés comptabilisés en capitaux propres se décomposent comme suit :

NOTE 13 / ACTIFS DESTINES A ETRE CEDES ET PASSIFS LIES

Actuellement, le Groupe ne dispose pas d’actifs ou passifs destinés à être cédés.

NOTE 14 / RESULTAT PAR ACTION

Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen d’actions en circulation au cours del’exercice. Le nombre moyen d’actions en circulation de la période et des exercices antérieurs présentés est calculé hors actions d’auto déten-tion et actions détenues dans le cadre de plans d’options d’achat.À ce jour, le Groupe n’a pas émis d’instrument financier ayant un effet dilutif. Dès lors, le résultat de base par action est équivalent au résultat dilué par action.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Provenant de couverture de flux de trésorerie -280.4 -132.3Provenant d'ajustement à la juste valeur de titres disponibles à la vente 12.6Réserves IFRS 56.2 -33.5Total -224.2 -153.2

Les actifs nets d’impôts sont limités aux capacités de chaque entité fiscale à recouvrer ses actifs dans un proche avenir.

IMPÔTS DIFFÉRÉS COMPTABILISÉS AU BILAN

ACTIFS D’IMPÔTS NON CONSTATÉS

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Différences temporaires déductibles 4.2 96.6Pertes fiscales 91.7 94.0Total 95.9 190.6

EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2008 2007Nombre moyen pondéré :• d'actions ordinaires émises 8 507 721 8 507 721 • d'actions détenues dans le cadre de plans d'options d'achat• d'actions d'auto détentionNombre d'actions retenu pour le calcul du résultat de base par action 8 507 721 8 507 721 Nombre d'instruments dilutifsNombre d'actions retenu pour le calcul du résultat dilué par action 8 507 721 8 507 721

PREUVE D’IMPÔTS

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Résultat net de l'ensemble consolidé -640.9 158.1Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0.0 0.0Résultat net de l'ensemble consolidé (hors S.M.E) -640.9 158.1Impôt sur les bénéfices -60.9 -48.9Impôts différés 67.4 42.5Total charge fiscale 6.4 -6.5Résultat de l'ensemble consolidé avant impôts (hors S.M.E) -647.3 164.6Taux effectif d'impôt (Total charge fiscale/Résultat comptable avant impôts) -0.99% -3.9%Impôt sur différences permanentes -41.3 -22.5Impôt sur pertes fiscales non activées 90.0 -0.1Crédits d'impôt non activésDifférence taux mère/fille 78.4 -36.6Variation taux IS N/N-1 0.9Autres différences 60.3 5.0Charge fiscale recalculée 193.8 -59.7Taux d'impôt légal au Maroc (Charge fiscale recalculée/Résultat comptable avant impôts) -29.94% -36.3%

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07 31 déc 08 31 déc 07 31 déc 08 31 déc 07Impôts différésProvenant des différences temporaires 18,2 235,0 26,6 24,1 -8,4 210,9Provenant des déficits fiscaux 152,3 87,3 0,0 0,0 152,3 87,3Provenant des crédits d'impôt 3,3 5,7 0,0 0,0 3,3 5,7Total 173,7 328,0 26,6 24,1 147,1 303,9

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

EXERCICES CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2008 2007Résultat net de l’exercice imputable aux actionnaires de la société mère -589.2 193.73Nombre d'actions retenu pour le calcul du résultat par action 8 507 721 8 507 721Résultat de base par action -69.3 22.8dont part sur activités non poursuiviesRésultat dilué par action -69.3 22.8dont part sur activités non poursuivies

(*) I Montants exprimés en dirham

NOTE 15 / GOODWILL

NOTE 16 / IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Au bilan, les Goodwill net concernent les sociétés suivantes :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Au 1er janvier 305.4 305.4Valeur brute 798.7 798.7Pertes de valeur cumulées -493.3 -493.3AcquisitionsCessions et écarts d'acquisition classés en actifs détenus en vue de la venteÉcarts de conversionAutres mouvementsAu 30 juin 305.4 305.4Valeur brute 798.7 798.7Pertes de valeur cumulées -493.3 -493.3

EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07IMITER 161.2 161.2CMG 130.9 130.9CTT 13.3 13.3Total 305.4 305.4

(EN MILLIONS DE MAD) Frais d'exploration Concessions brevets et droits similaires Concession Autres TotalValeurs brutesAu 1er janvier 2007 1 489,5 91,8 206,9 1 788,2 Acquisitions 174,9 0,5 32,4 207,8 Variations de périmètreCessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la venteEcarts de conversionAutres mouvements 6,5 -6,5 - Au 31 décembre 2007 1 670,9 92,3 - 232,8 1 996,0 Au 1er janvier 2008 1 670,9 92,3 - 232,8 1 996,0 Acquisitions 186,3 1,7 27,4 215,4 Variations de périmètre - Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente - Ecarts de conversion - Autres mouvements -37,9 -37,9 Au 31 décembre 2008 1 857,2 94,0 - 222,3 2 173,5 Amortissements et pertes de valeurs -1 275,6 -58,4 -183,9 -1 517,9 Au 1er janvier 2007 -1 275,6 -58,4 - -183,9 -1 517,9 Amortissements -172,7 -8,0 -180,7 Pertes de valeurReprise de pertes de valeurCessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la venteEcarts de conversionAutres mouvements - Au 31 décembre 2007 -1 448,3 -66,3 - -183,9 -1 698,6 Au 1er janvier 2008 -1 448,3 -66,3 - -183,9 -1 698,6 Amortissements -176,4 -8,6 -185,0 Pertes de valeurReprise de pertes de valeur - Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la venteEcarts de conversionAutres mouvementsau 31 décembre 2008 -1 624,7 -75,0 - -183,9 -1 883,6 Valeurs nettesAu 31 décembre 2007 222,6 26,0 - 48,9 297,5 Au 31 décembre 2008 232,5 19,1 - 38,4 289,9

Les amortissements de la période sont comptabilisés en résultat au niveau du poste “amortissements et provisions d’exploitation”.

Le poste immobilisations incorporelles comprend essentiellement les dépenses relatives à l’exploration et à la recherche minière pour un montantau 31 décembre 2008 de 186.3 MDH. Ces dépenses seront amorties sur les durées résiduelles des réserves y afférentes.

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NOTE 17 / IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET IMMEUBLES DE PLACEMENT

(EN MILLIONS DE MAD) Terrains Construction Matériel Immobilisations Immeubles Autres Totalet outillage de placement en cours

Valeurs brutesAu 1er janvier 2007 20,8 1 303,1 2 393,1 108,5 19,3 600,4 4 445,3Acquisitions 6,4 133,8 75,8 174,4 69,2 459,6Variations de périmètreCessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -0,5 -16,0 -14,3 -30,8Ecarts de conversion -0,1 -0,1Autres mouvements 9,3 21,9 -42,4 11,2 0,0Au 31 décembre 2007 27,3 1 445,7 2 474,9 240,5 19,3 666,3 4 873,9Au 1er janvier 2008 27,3 1 445,7 2 474,9 240,5 19,3 666,3 4 873,9Acquisitions 0,7 175,0 145,1 282,1 131,4 734,2Variations de périmètre 0,0Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente -1,4 -231,9 -0,4 -15,1 -248,8Ecarts de conversion 0,1 0,1Autres mouvements 22,0 29,3 -54,9 41,6 37,9Au 31 décembre 2008 28,0 1 641,2 2 417,3 467,1 19,3 824,3 5 397,3Amortissements et pertes de valeursAu 1er janvier 2007 0,0 -708,8 -1 297,6 -1,1 -469,4 -2 476,9Amortissements -115,9 -165,7 -62,8 -344,4Pertes de valeur -0,4 -0,4Reprises de pertes de valeur 0,0Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente 0,5 14,3 14,2 29,0Ecarts de conversion 0,1 0,1Autres mouvements 0,1 -0,1 0,0Au 31 décembre 2007 0,0 -824,2 -1 449,1 0,0 -1,1 -518,3 -2 792,7Au 1er janvier 2008 0,0 -824,2 -1 449,1 0,0 -1,1 -518,3 -2 792,7Amortissements -133,6 -154,9 -0,2 -78,9 -367,6Pertes de valeur 0,0Reprises de pertes de valeur 0,0Cessions et actifs classés en actifs détenus en vue de la vente 1,2 206,3 14,1 221,6Ecarts de conversion 0,0 0,0Autres mouvements 35,4 -35,4 0,0Au 31 décembre 2008 0,0 -956,5 -1 362,2 0,0 -1,3 -618,6 -2 938,7Valeurs nettesAu 31 décembre 2007 27,3 621,6 1 025,8 240,5 18,2 148,0 2 081,2Au 31 décembre 2008 28,0 684,7 1 055,1 467,1 18,0 205,7 2 458,6

Les amortissements et les pertes de valeur de la période sont comptabilisés au niveau des amortissements et provisions d’exploitation.

Les principales variations s’expliquent par :

• Les investissements, d’un montant de 734.2 MDH, réalisés essentiellement dans le cadre des projets d’extension, notamment les unités Sulfatede Sodium, Gold House, extension capacité Hydro, nouvelle unité d’Or de AKKA et le développement du Puits Aval Draa Lasfar.

• Les amortissements de la période pour un montant de 367.6 MDH.

Le poste immeuble de placement comprend :

• Des terrains.• Un plateau de bureau donné en location simple.

Ces immeubles sont inscrits à l’actif du bilan pour une valeur nette de 17,9 MDH au 31 décembre 2008. Le plateau de bureau fait l’objet d’uncontrat de location simple avec le Groupe Nareva. La juste valeur de ces immeubles a été estimée à 18,2 MDH au 31 décembre 2006 par rap-port aux données de marché, l’estimation de la juste valeur des immeubles de placement étant réalisée lors de clôtures annuelles,

Par ailleurs, le Groupe a procédé à la réévaluation à la juste valeur des terrains classés en immeubles de placement à fin décembre 2008. Parconséquent, leurs justes valeurs à cette date sont estimées à 10.9 MDH.

NOTE 18 / AUTRES ACTIFS FINANCIERS

Les autres actifs financiers du Groupe se décomposent en valeur nette comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Part non courante• instruments dérivés de couverture 87.2 6.9• prêts et créances 11.5 11.1• actifs disponibles à la vente 316.5 324.6Total 415.1 342.6Part courante• instruments dérivés de couverture 2.9 • actifs disponibles à la vente• prêts et créances 0.0 0.1 Total 0.0 3.0 Total autres actifs financiers 415.2 345.6

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE OU TITRES DISPONIBLES À LA VENTE

Les actifs disponibles à la vente comprennent les titres de participation non consolidés, les autres titres immobilisés, principalement les bons de tré-sor souscrits dans le cadre de la justification des 20% de la provision pour reconstitution de gisement et les titres et valeurs de placement nonreclassées en équivalents de trésorerie. L’ensemble de ces éléments est évalué à la juste valeur à la date de clôture.

Les actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2008 et 2007 se décomposent de la façon suivante :

PRÊTS ET CRÉANCES

Les prêts et créances au 31 décembre 2008 se composent essentiellement des dépôts et cautionnements.

INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE MATURITÉ SUPÉRIEURE À UN AN (PART >1 AN)

(EN MILLIONS DE MAD) Juste valeur % d'intérêt Capitaux propres Résultat Date de clôtureAu 31 décembre 2008 316,5 31/12/08Entité 1: Semafo 71,025 5,4Entité 2: RGG 9,3 54Entité 3: LAMIKAL 0,1 75Entité 4: Autres ( BT) 236,09Au 31 décembre 2007 324,6 31/12/07Entité 1: Semafo 78,5 5,4Entité 2: RGG 9,3 54Entité 3: LAMIKAL 0,1 75Entité 4: Autres ( BT) 236,7

(EN MILLIONS DE MAD) Notionnel 31 déc 08 31 déc 07JV JV

Instruments matières 441 Contrat à terme 395,1 Autres instruments matières -46,2 Instruments de change 2,9 Change à terme 1,3 Autres instruments de change 1,6 Autres instruments dérivésDérivés de tauxAutres dérivésTotal -2 438,4

(EN MILLIONS DE MAD) Entre Entre Entre Entre Total< 1 an 1 et 2 ans 2 et 3 ans 3 et 4 ans 4 et 5 ans > 5 ans

Instruments matières 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00Contrat à terme 0,00Autres instruments matières 0,00Instruments de change 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00Change à terme 0,00Swaps de change 0,00Options de change 0,00Autres 0,00Autres instruments dérivés 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00Swaps de tauxOptions de tauxDérivés actionsAutresTotal 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

NOTE 19 / STOCKS ET EN-COURS

Les stocks et en-cours pour les exercices clos les 31 décembre 2008 et 2007 se décomposent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Stocks de matières et founirtures consommables 249.6 183.3Stocks de marchandises 6.3 6.3Stocks de produits finis intermédiaires 162.3 112.9En-cours de productionTotal des stocks en valeur brute 418.2 302.5Montant de la perte de valeur en début de période -34.5 -22.9Perte de valeur constatée sur la période -69.2 -29.9Reprise de perte de valeur suite à des sorties et des cessions 12.2 12.5Reprise de perte de valeur devenue sans objet 17.7 5.9Montant de la perte de valeur en fin de période -73.7 -34.5Total des stocks en valeur de réalisation 344.5 268.1Valeur des stocks avec clause de réserve de propriété (si applicable)

Au cours de l’année 2008 :• Le montant des provisions est de 69,1 MDH.• Le montant des reprises s’élève à 29,9 MDH.

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NOTE 20 / CREANCES CLIENTS ET AUTRES DEBITEURS

La valeur brute et la valeur de réalisation des créances clients au 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007 sont détaillées dans le tableau ci-dessous :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Fournisseurs débiteurs - avances et acomptes 56.7 34.2Clients et comptes rattachés 295.4 616.1Créances relatives aux contrats de location financementComptes d'associés débiteurs 76.5 42.0Autres débiteurs 277.1 238.7Total des créances clients et autres débiteurs non courants 705.8 931.0Montant de la perte de valeur en début de période -0.8 -5.9Perte de valeur constatée sur la période -0.4 0.1UtilisationReprise de perte de valeur devenue sans objet 0.0 5.1Autres mouvements 0.0Montant de la perte de valeur en fin de période -1.1 -0.8Total des créances clients en valeur nette 704.7 930.2

La variation des créances clients s’explique essentiellement par l’effet combiné de l’amélioration des délais de paiement clients et la baisse duCA de décembre 2008. La variation des autres débiteurs s’explique essentiellement par :

• Augmentation du poste comptes d’associés débiteurs : 34,5 MDH.• Recouvrement des crédits TVA après dénouement des CF : - 44,7 MDH.• Augmentation du poste fournisseurs débiteurs : 22,4 MDH.

NOTE 21 / TRESORERIE ET EQUIVALENT DE TRESORERIE

La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent de fonds de caisse, des soldes bancaires ainsi que des placements à court terme eninstruments monétaires. Ces placements, d’échéance inférieure à trois mois, sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu etsont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Titres disponibles à la vente (AFS) 0.0 0.0Banque 144.8 179.7Autres comptes de trésorerie 1.2 1.3Total 146.0 181.1

NOTE 22 / CAPITAUX PROPRES

POLITIQUE DE GESTION DU CAPITAL

Dans le cadre de la gestion de son capital, le Groupe a pour objectif de préserver sa continuité d’exploitation afin de servir un rendement auxactionnaires, de procurer des avantages aux autres partenaires et de maintenir une structure de capital optimale susceptible de réduire le coûtdu capital.

Pour maintenir ou ajuster la structure du capital, le Groupe dispose de plusieurs moyens :

• Ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires.• Rembourser le capital aux actionnaires.• Émettre de nouvelles actions.• Vendre des actifs pour réduire le montant des dettes.

Le Groupe utilise différents indicateurs, dont le levier financier (endettement net/capitaux propres) qui fournit aux investisseurs une vision de l’endet-tement du Groupe comparativement au total des capitaux propres. Ces fonds propres incluent notamment la réserve des variations de valeur descouvertures des flux de trésorerie et la réserve de variation de valeur des actifs financiers disponibles à la vente (AFS).

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Capitaux propres consolidés Part du Groupe début d'ex 563.4 82.2Dividendes versés -127.6 -93.6Écart de conversion 15.0 -7.6Variation nette de JV des instruments financiers 1183.3 386.7Autres variations -0.8 2.0Augmentation de capitalRésultat net (Part du Groupe) de la période -589.2 193.7Capitaux propres consolidés Part du Groupe 1044.2 563.4

Page 98: Rapport Managem 2008

98

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

VARIATION DES INTÉRÊTS MINORITAIRES

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Intérêts minoritaires en début d’exercice 140.26 15.4 Dividendes versés -0.29 - 0.1 Écartrt de conversionVariation nette de JV des instruments financiers 177.45 160.6 Autres variationsRésultat de l’exercice -51.68 - 35.7 Intérêts minoritaires 265.7 140.3

L’amélioration des capitaux propres revenant aux intérêts minoritaires résulte principalement de la variation positive des instruments financiers dérivés(MTM zinc, plomb et cuivre.).

NOTE 23 / PROVISIONS

Les provisions courantes et non courantes sont détaillées ci-après :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Pertes futures sur contratsProvision environnementProvision pour démantèlementRestructurationsLitigesGarantiesAutres risques 24.8 79.3Total 24.8 79.3

NOTE 24 / AVANTAGES DU PERSONNEL

Les hypothèses retenues au 1er janvier 2006, au 31 décembre 2006 et au 31 décembre 2008 se détaillent comme suit :

AU 1ER JANVIER 2006 :

HYPOTHÈSES ÉCONOMIQUES • Date d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01.01.2006• Taux d’inflation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,50%• Taux d’inflation médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4%• Taux d’actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

» Frais de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20% ou 6,95% selon les entités» Indemnité de fin de carrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,20%

• Taux moyen des charges sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.00%• Taux d’augmentation des rémunérations (brut d’inflation) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,50%• Taux de revalorisation des indemnités forfaitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,50%

HYPOTHÈSES DÉMOGRAPHIQUES • Mortalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TVF 88-90• Invalidité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Non prise en compte• Taux de mobilité par tranches d’âges :

TRANCHES D’ÂGES CADRES NON CADRES29 ans et avant 20.00% 10.00%30 à 34 ans 10.00% 5.00%35 à 39 ans 7.50% 3.75%40 à 44 ans 5.00% 2.50%45 à 49 ans 2.00% 1.00%50 ans et plus 0.00% 0.00%

(EN MILLIONS DE MAD) Solde au Ecart de Dotation de Reprise Reprise Effets de Reclassement Solde au 3101/01/08 conversion l'exercice provisions provisions désactualisation décembre

utilisées non utilisées 2008Pertes futures sur contrats 0,0Provision environnementProvision pour démantèlementRestructurations 0,0Litiges 0,0Garanties 0,0Autres risques 79,3 4,3 -54,5 -5,8 24,8Total 79,3 0,0 4,3 -54,5 -5,8 0,0 24,8Dont :• Part non courante 79,3 0,0 4,3 -54,5 -5,8 0,0 0,0 24,8• Part courante 0,0

(a) I Le montant des reprises de provisions utilisées se rapporte à hauteur de 54,0 MDH aux risques liés aux contentieux fiscaux dénoués en 2008.(b) I Les provisions constituées au 31 décembre 2008 portent principalement sur les risques liés aux maladies professionnelles non couverts par une assurance durant la période 2003 – 2006, soit 24,4 MDH.

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• Taux d’occupation jusqu’à la retraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Identique à celui de la date d’évaluation• Âge de départ à la retraite :

» Personnel non minier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 ans» Personnel minier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 ans

AU 31 DÉCEMBRE 2006

• Date d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.12.2006• Taux d’actualisation :

» Frais de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entre 3,90% à 4,60% selon les entités» Indemnité de fin de carrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entre 3,45% et 4,30% selon les entités

Le reste des hypothèses économiques et démographiques est resté inchangé par rapport au 1er janvier 2006.

Conformément à la méthode du corridor, seuls les écarts actuariels représentant plus de 10% du montant des engagements sont comptabiliséset amortis sur l'espérance de durée résiduelle moyenne de vie active des salariés du régime (DVAR). Par conséquent, la méthode du corridor n'estappliquée qu'à compter du 1er janvier 2007.

Le Groupe estime que les hypothèses actuarielles retenues sont appropriées et justifiées mais les modifications qui y seront faites dans le futur peu-vent cependant avoir un impact significatif sur le montant des engagements ainsi que sur le résultat du Groupe. Le test de sensibilité au taux d'ac-tualisation est effectué à la date de clôture annuelle.

AU 31 DÉCEMBRE 2008

AUTRES AVANTAGES LONG TERME

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement à l'emploi autres que les retraites

30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008Montant des engagements à l'ouverture de l'exercice 23,2 24,4 23,2 59,4 62,4 59,4Coût des services 0,8 0,8 1,5 2,1 2,1 4,1Charge d'intérêt 0,5 0,5 1,1 1,4 1,4 2,9Cotisations des participants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Modifications des plans (Coût des services passés) 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1Variations de périmètre / 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Business Combination (seulement si significatif) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Liquidation de régimes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Prestations payées -0,1 -1,0 -1,1 -0,5 -0,6 -1,1Pertes / Gains actuariels 0,0 -1,3 -1,3 0,0 0,0 0,0Ecarts de Change 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Montant des engagements à la clôture de l'exercice 24,4 23,5 23,5 62,4 65,4 65,4

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement à l'emploi autres que les retraites

30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008Coût des services 0,8 0,8 1,5 2,1 2,1 4,1 Charge d'intérêt 0,5 0,5 1,1 1,4 1,4 2,9 Rendements attendus des actifs 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Effet de la limitation des surplus 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Amortissement du coût des services passés 0,0 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 Amortissement des pertes/gains actuariels 0,0 0,0 0,0 -0,0 -0,0 -0,0 Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Liquidation suppression 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Charge de la période 1,3 1,4 2,6 3,5 3,6 7,1

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement à l'emploi autres que les retraites

30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008Valeur de marché des actifs affectés aux plans à l'ouverture 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Rendement attendus des actifs 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Cotisations de l'employeur 0,1 1,0 1,1 0,5 0,6 1,1 Cotisations des participants 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Variations de périmètre / 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Business Combination (seulement si significatif) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Réduction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Liquidation de régimes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Prestations payées -0,1 -1,0 -1,1 -0,5 -0,6 -1,1 Pertes/Gains actuariels 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Ecarts de conversion 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Valeur de marché des actifs affectés aux plans à la clôture 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

(EN MILLIONS DE MAD) Avantages du personnelMontant (Provisions) au 1er janvier 2008 -81,2 Dotations de la période / Charges de la période (y compris les reprises de provision) -9,7 Reprises pour utilisation / Prestations payées 2,2 Variation de périmètre 0,0 Business combination (seulement si significatif) 0,0 Ecart de conversion 0,0 Montant (Provisions) au 31 Décembre 2008 -88,7

(EN %) 31 déc 08Sensibilité de l'engagement -10,47%Sensibilité du coût des services -15,31%Sensibilité de la charge d'intérêt (taux d'actualisation) 7,90%

(EN %) 31 déc 08Sensibilité de l'engagement 14,63%Sensibilité du coût des services 22,30%Sensibilité de la charge d'intérêt (taux d'actualisation) 14,73%

SENSIBILITÉ DE L’ENGAGEMENT PAR RAPPORT AU TAUX D’ACTUALISATION

SENSIBILITÉ DE L'ENGAGEMENT PAR RAPPORT AU TAUX D'INFLATION MÉDICALE

RETRAITES ET INDEMNITÉS ASSIMILÉES AVANTAGES SOCIAUX ACCORDÉS POSTÉRIEUREMENT À L'EMPLOI AUTRES QUE LES RETRAITES

31 déc 08 31 déc 08Hypothèses (moyennes pondérées) Taux d'actualisation 5,00% 5,00%Taux d'inflation médicale 4,00%Taux d'augmentation des salaires 3,50%Rendement attendu à long terme des actifsNombre de bénéficiaires :• Actifs 2 194 2 194 • Retraités 245 Composition de l'actif de régime

(EN MILLIONS DE MAD) Retraites et indemnités assimilées Avantages sociaux accordés postérieurement à l'emploi autres que les retraites

30 juin 08 31 déc 08 2008 30 juin 08 31 déc 08 2008Engagement brut à l'ouverture de l'exercice 23,21 24,40 23,21 59,40 62,40 59,40 • part non financée 23,21 24,40 23,21 59,40 62,40 59,40 • part financée - - - - - - Engagement brut à la clôture de l'exercice 24,40 23,47 23,47 62,40 65,35 65,35 • part non financée 24,40 23,47 23,47 62,40 65,35 65,35 • part financée - - - - - -

NOTE 25 / DETTES FINANCIERES

Les dettes financières courantes et non courantes du Groupe se décomposent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Emprunts obligatairesEmprunts auprès des établissements de crédit 360 400Dettes de location financementDettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritairesAutres dettes financières 1 106.9 2 441.3Total dettes financières non courantes 1 466.9 2 841.3Emprunts obligataires 62.5Emprunts auprès des établissements de crédit 1 016.9 432.1Dettes de location financementDettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritairesAutres dettes financières 49.8Total dettes financières courantes 1 066.7 494.6Total 2 533.6 3 335.9

Les dettes financières non courantes ont connu une baisse de 1 374,4 MDH dont :

• Emprunt CMT de CTT pour un montant global de 120,0 MDH. • Remboursement emprunts CMT de CMG et AGM : - 80,0 MDH.• Reclassement emprunt mois d’un an : - 80,0 MDH.• Nette amélioration du MTM sur dérivés matières : - 1334,4 MDH.

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NOTE 26 / DETTES FOURNISSEURS

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Dettes fournisseurs 492.1 351.9Autres créditeurs (hors instruments dérivés) 362.1 161.0Total des dettes fournisseurs et autres créditeurs 854.2 512.9

NOTE 27 - INSTRUMENTS FINANCIERS

JUSTE VALEUR DES ACTIFS FINANCIERS IFRS7

En raison de leur caractère court terme, la valeur comptable des créances d’exploitation, de la trésorerie, des comptes courants de trésorerie estune estimation de leur juste valeur.

La juste valeur des autres instruments financiers est déterminée par référence au prix de marché résultant d’échanges sur une Bourse de ValeursNationales ou un marché de gré à gré.

Lorsqu’aucun cours de marché coté n’est disponible, la juste valeur est estimée à partir d’autres méthodes de valorisation telles que la valeuractualisée des flux de trésorerie. En tout état de cause, l’estimation des valeurs de marché se fonde sur une certaine interprétation des informa-tions de marché nécessaires à la valorisation. L’utilisation de différentes estimations, méthodes et hypothèses peut avoir un effet important sur lesmontants estimés de juste valeur. Les méthodes utilisées sont les suivantes :

• Titres de participation dans des sociétés non consolidées : » Pour les actions de sociétés cotées, la juste valeur est déterminée sur la base du cours de Bourse publié le jour de la clôture considérée.» Pour les actions de sociétés non cotées, lorsque la juste valeur ne peut être déterminée de façon fiable, les titres sont valorisés à la quote-part

de situation nette IFRS, ou à défaut, à la quote-part de la situation nette établie selon les règles marocaines. En l’absence d’information sur lasituation nette IFRS ou Maroc Gaap, les titres sont valorisés à leur coût.

• Instruments dérivés : la valeur de marché des opérations de taux, de change et de matières est estimée à partir de valorisations provenant descontreparties bancaires ou de modèles financiers communément utilisés sur les marchés financiers, sur la base des données de marché à ladate de clôture de l’exercice.

Le tableau ci-après détaille la valeur comptable et la juste valeur des actifs financiers comptabilisés au bilan :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Valeur comptable <=> Juste valeur

Trésorerie et Équivalents de trésorerie 146.0 181.1Clients et autres débiteurs 704.7 930.2Autres actifs financiers 415.2 345.6Total 1 265.9 1 456.9

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Valeur comptable <=> Juste valeur

Concours bancaires courants 1 016.9 432.1Fournisseurs et autres créditeurs 854.4 513.0Emprunts obligataires 0.0 62.5Dettes de location financementAutres passifs financiers 1 156.8 2 441.3Options de vente octroyées à des minoritairesDettes de financement 360.0 400.0Total 3 388.0 3 848.8

JUSTE VALEUR DES PASSIFS FINANCIERS IFRS7

En raison de leur caractère court terme, la valeur comptable des concours bancaires courants, des dettes fournisseurs et autres créditeurs et desemprunts à court terme apparaît comme une estimation de leur juste valeur.

La juste valeur des autres instruments financiers est déterminée par référence au prix de marché résultant d’échanges sur une Bourse de ValeursNationales ou un marché de gré à gré.

Lorsqu’aucun cours de marché coté n’est disponible, la juste valeur est estimée à partir d’autres méthodes de valorisation telles que la valeuractualisée des flux de trésorerie. En tout état de cause, l’estimation des valeurs de marché se fonde sur une certaine interprétation des informa-tions de marché nécessaires à la valorisation. L’utilisation de différentes estimations, méthodes et hypothèses peut avoir un effet important sur lesmontants estimés de juste valeur. Les méthodes utilisées sont les suivantes :

• Dettes de financement : la juste valeur des dettes de financement (emprunts obligataires, dettes auprès des établissements de crédit…) corres-pond à leur coût amorti (valeur nominale diminuée des frais d’émission de l’emprunt si ces derniers représentent au moins 1% de cette valeur).

• Instruments dérivés : la valeur de marché des opérations de taux et de change est estimée à partir de valorisations provenant des contrepartiesbancaires ou de modèles financiers communément utilisés sur les marchés financiers, sur la base des données de marché à la date de clôturede l’exercice.

Le tableau ci-après détaille la valeur comptable et la juste valeur des passifs financiers comptabilisés au bilan :

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

GESTION DES RISQUES

Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer son exposition aux fluctuations de cours de change et de prix de matières premières.

Les risques de change et de matières premières font l’objet d’une gestion décentralisée au niveau des filiales qui gèrent en concertation avec leHolding, leurs risques de marchés.

RISQUE DE PRIX COUVERTSCompte tenu de la nature de ses activités, le Groupe MANAGEM est largement exposé aux fluctuations des prix des matières premières qu’il com-mercialise et aux taux de change avec lesquels sont libellées ses ventes.

La politique de couverture vise à protéger le Groupe MANAGEM des risques de prix susceptibles d'avoir un impact significatif sur sa rentabilité àcourt et à moyen terme. Pour gérer ces risques de marchés, le recours aux instruments financiers dérivés (matières premières et change), est admisdans l’objectif exclusif de couverture.Les produits dérivés utilisés par le Groupe sont qualifiés de couverture de flux de trésorerie (Cash Flow Hedge) ou de Trading, au regard de la normeIAS 39.

RISQUES DE PRIX DES MÉTAUX MANAGEM couvre le risque attribuable aux variations du prix de vente des métaux, qui sont exprimées en dollars US. La relation de couverture correspond à la couverture de flux de trésorerie futurs, issus de ventes futures de matières premières (zinc, plomb, cui-vre, argent et or) déterminées en fonction d’un planning de production.Les instruments dérivés ont vocation à couvrir un budget prévisionnel, soit des flux de trésorerie futurs. C’est une relation de type Cash Flow Hedge.

RISQUES DE CHANGELa politique du risque de change au sein du Groupe vise à couvrir les expositions budgétaires en devises hautement probables et/ou les engage-ments fermes à l’importation et à l’exportation.Les expositions futures en devises sont déterminées dans le cadre d’une procédure budgétaire régulièrement réactualisée.L’horizon de couverture actuel n’excède pas l’année à chaque date de clôture. Le Groupe a choisi de passer directement les variations de justeen résultat Trading.

COMPTABILISATION AU 31/12/2008

Risque sur matières premièresAu 31 décembre 2008, l’enregistrement dans le bilan à la juste valeur des produits dérivés liés à la couverture du risque de matières premièress’est traduit par une perte de - 1019 MMAD, enregistrée pour - 26 MMAD en couverture de flux de trésorerie et – 193.7 MMAD en Trading.

RISQUE DE CHANGE :Au 31 décembre 2008, l’enregistrement dans le bilan à la valeur de marché des produits dérivés liés à la couverture du risque de change et de2,9 MMAD et s’est traduite par une perte sur le résultat de - 2.7 MMAD.

ANALYSE DE SENSIBILITÉ

RISQUE DE MATIÈRES PREMIÈRESAu 31 décembre 2007, le niveau de la juste valeur des dérivés sur les matières premières du Groupe est de -2 441 MMAD.Le scénario correspondant à des variations de cours des métaux de + 10% maximisant le risque sur matières premières du Groupe, à savoir unehausse de + 10% des cours de l’Argent, de l’Or, du Zinc, du Plomb et du Cuivre par rapport aux cours spot de clôture entraînerait une perte de - 2880,7 MMAD enregistrée pour -2 978,3 MMAD en couverture de flux de trésorerie et pour + 97,6 MMAD en Trading, soit une variation de -439,4 MMAD.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Total Mtm Total Mtm

Couverture de flux de trésorerie (a) (826.1) (2 429.0)Argent (552) (1 376.0)Or (369) (678.0)Zinc 62 (156.0)Plomb -9 (198.0)Cuivre 42 (21.0)Dérivés classés en Trading (b) (193.7) (6.0)Total (a) + (b) (1 019.7) (2 435.0)

(EN MILLIONS DE MAD) MtM au 31 déc 2007 MtM au 31 déc 2006 Impact sur le résultat Impact sur les capitaux propresDérivés classés en Trading (49,8) 2,9 - 52,7

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 2008 +10% des cours spot Total variation Impact sur Impact sur Total Mtm des sous-jacents de Mtm le résultat les capitaux

(a) au 31.12.2008 (b) (b) - (a) propresArgent (551) (683) -132.0 (683)OR (568) (667) -99.4 10 (677)Zinc 62 46 -15.7 46Plomb -5 (11) -6.0 (11)Cuivre 42 38 -4.0 38Total (1 019.7) (1 276.7) (257.0) 10 (1 286.7)

Page 103: Rapport Managem 2008

103

RISQUE DE CHANGELe niveau de la juste valeur des dérivés de change du Groupe au 31 décembre 2007 est d’environs - 6 MMAD.Le scénario correspondant à des variations de change de 10% maximisant le risque de change du Groupe, à savoir une hausse de 10% du dol-lar US vis-à-vis du dirham, entraînerait un gain de change en résultat de millions de MAD.

NOTE 28 / AUTRES ENGAGEMENTS

ENGAGEMENTS DONNÉS DANS LE CADRE DE L’ACTIVITÉ COURANTE

Au 31 décembre 2008, les flux contractuels (principal et intérêts) non actualisés sur l’encours des passifs financiers par date de maturité sont lessuivants :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 2008 +10% des cours Total variation Impact sur Impact sur Total Mtm au 31.12.2008 de Mtm le résultat les capitaux

(a) (b) (b) - (a) propresTotal (49.8) 59 108.8 59 0

PAR ÉCHÉANCE EN MILLIONS DE MAD - 1 an 1 à 5 ans + 5 ans TotalEmprunts obligataires - Emprunts auprès d'établissements de crédit 360 360.0Dettes de location financementDettes sur engagement de rachat d'intérêts minoritairesAutres dettes financières 1 016.9 1 016.9Au 31 décembre 2008 1 016.9 360.0 1 376.9Au 31 décembre 2007 494.6 400.0 894.6

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Avals, cautions et garanties donnés 31.5 31.9Dettes garanties par des actifs nantis ou hypothéquésAutres engagements donnésTotal 31.5 31.9

ENGAGEMENTS REÇUS

Les engagements reçus se détaillent comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Avals, cautions et garanties reçus 2.8Nantissement et hypothèques reçusAutres engagements reçusTotal 0.0 2.8

NOTE 29 - PARTIES LIEES

TRANSACTIONS AVEC LES PRINCIPAUX DIRIGEANTS

Les avantages accordés aux principaux dirigeants se décomposent comme suit :

Au titre de l’exercice 2008, les principaux dirigeants du Groupe ont perçu 16,4 MDH.Au titre de l’exercice 2007, les principaux dirigeants du Groupe ont perçu 13,2 MDH.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Avantages à court terme 16.4 13.2 Avantages postérieurs à l'emploiAutres avantages à long termeIndemnités de fin de contrat de travailPaiements en actionTotal 16.4 13.2

AUTRES INFORMATIONS

En 2008, Le Groupe MANAGEM a contracté au profit de sa filiale CTT un financement à long terme pour un montant de 120 MDH dont les princi-pales caractéristiques sont les suivantes :

EMPRUNT CTTMontant principal du financement (CTT) 120 millionsMaturité 7 AnsTaux 5,59 %

Page 104: Rapport Managem 2008

104

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

La rémunération des administrateurs et des membres du Comité de Direction incluses dans les charges de personnel se décompose comme suit :

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Administrateurs Membres du comité de direction 16.4 13.2 Total 16.4 13.2

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07ActifCréances client (net) - - Autres débiteurs courantsAutres actifs non courantsPassifDettes fournisseurs 17.6 4.5 Autres dettes courantes 150.0 Autres dettes à long termeTotal 167.6 4.5

TRANSACTIONS AVEC LES AUTRES PARTIES LIÉES

Les transactions avec les autres parties liées se décomposent de la façon suivante :

NOTE 30 / TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

DÉTAIL DE L'INCIDENCE DE LA VARIATION DU BFR SUR LA TRÉSORERIE DE L'EXERCICE

NOTE 31 / PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2008

La liste ci-dessous reprend les sociétés incluses dans les états financiers consolidés :

NOTE 32 / RESPONSABILITE DE L’INFORMATION FINANCIERE, DATE D’APPROBATION ET POUVOIR DE RECTIFICATION

Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une imagefidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat du Groupe MANAGEM et que le rapport annuel d’activité présente un tableau fidèledes évènements importants intervenus au cours de l’exercice.

Les autres parties liées comprennent la maison mère ONA. Les transactions portent sur les avances en comptes courants et les rémunérations y afférentes.

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Chiffre d'affairesAutres produitsAchats et autres charges externes 17.2 - 14.1 Autres (FF) 3.1 - 3.6 Total 20.3 - 17.8

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Variation des stocks 76 2.4 Variation des créances 237 211.3 Variation des dettes 329 15.3 Variation du BFR 490.1 228.9

RÉCONCILIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE AFFICHÉE AU BILAN ET AU TFT

(EN MILLIONS DE MAD) 31 déc 08 31 déc 07Trésorerie et équivalents de trésorerie nette - bilan 790.8 250.9 Trésorerie et équivalents de trésorerie - TFT 790.8 250.9

I Trésorerie nette = trésorerie et équivalent de trésorerie - dettes envers les établissements de crédit

DÉNOMINATION SOCIALE Déc. 2008 Déc.2007 Méthode % intérêts % intérêts de consolidation

MANAGEM Maroc 100,00% 100,00% ConsolidanteCompagnie Minière des Guemmassas Maroc 76.91% 76.91% IG(*)Compagnie de Tifnout Tighanimine Maroc 99.77% 99.77% IGAkka Gold Mining Maroc 78.47% 78.47% IGManatrade Suisse 100.00%(**) 0.00% IGMANAGEM international Suisse 100.00% 100.00% IGSociété Métallurgique d'Imiter Maroc 74.19% 74.19% IGSociété Anonyme d'entreprise Minière Maroc 99.77% 99.77% IGSomifer Maroc 99.77% 99.77% IGReminex Maroc 100.00% 100.00% IGTechsub Maroc 99.87% 99.87% IG

(*) I IG : intégration globale(**) I Entrée dans le périmètre de consolidation de Manatrade en 2008

Page 105: Rapport Managem 2008

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ON

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105

COMPTES SOCIAUX

NATURE OPERATIONSPropres à Concernant TOTAUX TOTAUX DE l'exercice les exercices DE L'EXERCICE L'EXERCICE

(1) précédents (2) 3=1+2 PRECEDENTI-PRODUITS D'EXPLOITATION• Ventes de marchandises (en l'état)• Ventes de biens et services produits 118 970 194,09 118 970 194,09 113 619 618,34 • Variation de stocks de produits(±) (1)• Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même. 23 106 775,56 23 106 775,56 14 836 801,76 • Subventions d'exploitation• Autres produits d'exploitation 300 000,00 300 000,00 2 032 899,88 • Reprises d'exploitation; transferts de charges.

TOTAL I 142 376 969,65 142 376 969,65 130 489 319,98 II-CHARGES D'EXPLOITATION• Achats revendus (2) de marchandises• Achats consommés (2) de matières et fournitures 48 559 690,96 7 053,99 48 566 744,95 37 110 436,56 • Autres charges externes 24 975 350,47 -67 636,02 24 907 714,45 24 522 079,57 • Impôts et taxes 2 168 411,61 88,00 2 168 499,61 2 758 945,50 • Charges de personnel 44 588 703,69 -4 713 796,15 39 874 907,54 37 626 372,84 • Autres charges d'exploitation 400 000,00 400 000,00 400 000,00 • Dotation d'exploitation 29 030 769,63 29 030 769,63 22 069 044,11

TOTAL II 149 722 926,36 -4 774 290,18 144 948 636,18 124 486 878,58 III-RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) -2 571 666,53 6 002 441,40 IV-PRODUITS FINANCIERS• Produits des titres de participation et autres titres immobilisés. 133 945 000,00 133 945 000,00 50 899 116,00 • Gains de change 233 740,21 233 740,21 59 703,40 • Intérêts et autres produits financiers 22 041 141,80 22 041 141,80 9 606 187,79 • Reprises financières; transfert de charges 196 803,32 196 803,32 81 416,98

TOTAL IV 156 416 685,33 156 416 685,33 60 646 424,17 V-CHARGES FINANCIERES• Charges d'intérêts 42 105 983,52 100,00 42 106 083,52 27 018 433,48 • Pertes de change 25 520,59 25 520,59 135 788,99 • Autres charges financières• Dotations financières 723 870,63 723 870,63 196 803,32

TOTAL V 42 855 374,74 100,00 42 855 474,74 27 351 025,79 VI-RESULTAT FINANCIER (IV-V) 113 561 210,59 33 295 398,38 VII-RESULTAT COURANT (III+VI) 110 989 544,06 39 297 839,78 VIII-PRODUITS NON COURANTS• Produits des cessions d'immobilisations 98 602 181,19 98 602 181,19 • Subventions d'équilibre• Reprises sur subventions d'investissement• Autres produits non courants 17 651,00 17 651,00 225 585,00 • Reprises non courantes; transferts de chargesTOTAL VIII 98 602 181,19 17 651,00 98 619 832,19 225 585,00 IX-CHARGES NON COURANTES• Valeurs nettes d'amortissements des Immobilisations cédées. 86 920 628,23 86 920 628,23 • Subventions accordées• Autres charges non courantes 100,00 100,00 317 715,00 • Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions.TOTAL IX 86 920 728,23 86 920 728,23 317 715,00 X-RESULTAT NON COURANT (VIII±IX) 11 699 103,96 -92 130,00 XI-RESULTAT AVANT IMPOTS (VII-X) 122 688 648,02 39 205 709,78 XII-IMPOTS SUR LES RESULTATS 1 380 059,00 1 380 059,00 814 356,00 XIII-RESULTAT NET (XI-XII) 121 308 589,02 38 391 353,78

TOTAL DES PRODUITS (I+IV+VIII) 397 413 487,17 191 361 329,15 TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII) 276 104 898,15 152 969 975,37 RESULTAT NET (PRODUITS-CHARGES) 121 308 589,02 38 391 353,78

(1) I Variation de stocks : stock final-stock initial; augmentation (+) ; diminution (-)(2) I Achats revendus ou consommés : achats - variation de stocks.

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXES)

Page 106: Rapport Managem 2008

106

MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

ITRE

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IA

CTI

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CTI

F IM

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SE

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ACTIF EXERCICEBrut Amortissements Net L'EXERCICE

et provisions PRECEDENT

IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 6 252 765,93 6 108 652,73 144 113,20 216 169,80 • Frais préliminaires 17 199,00 17 199,00 • Charges à répartir sur plusieurs exercices 6 235 566,93 6 091 453,73 144 113,20 216 169,80 • Primes de remboursement des obligationsIMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 68 558 558,52 68 212 174,63 346 383,89 608 286,69 • Immobilisation en recherche et développement 67 477 334,97 67 477 334,97 • Brevets, marques, droits et valeurs similaires 1 081 223,55 734 839,66 346 383,89 608 286,69 • Fonds commercial• Autres immobilisations incorporellesIMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 64 430 376,66 45 716 290,57 18 714 086,09 16 885 216,54 • Terrains 1 771 534,06 1 771 534,06 1 771 534,06 • Constructions 5 930 787,94 741 348,47 5 189 439,47 5 485 978,86 • Installations techniques, matériel et outillage 686 909,39 616 235,22 70 674,17 92 990,03 • Matériel de transport 933 923,92 669 788,69 264 135,23 484 348,49 • Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers 50 842 461,68 43 688 918,19 7 153 543,49 9 050 365,10 • Autres immobilisations corporelles• Immobilisations corporelles en cours 4 264 759,67 4 264 759,67 IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 1 523 377 375,43 1 523 377 375,43 1 610 301 416,96 • Prêts immobilisés 19 083,73 19 083,73 22 497,03 • Autres créances financières 10 000,00 10 000,00 10 000,00 • Titres de participation 1 523 348 291,70 1 523 348 291,70 1 610 268 919,93 • Autres titres immobilisésECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E)• Diminution des créances immobilisées• Augmentation des dettes de financementTOTAL I (A + B + C + D + E) 1 662 619 076,54 120 037 117,93 1 542 581 958,61 1 628 011 089,99 STOCKS (F)• Marchandises• Matières et fournitures consommables• Produits en cours• Produits intermédiaires et produits résiduels• Produits finisCREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 766 340 840,12 766 340 840,12 405 025 647,88 • Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes 422 596,77 422 596,77 120 992,61 • Clients et comptes rattachés 123 891 761,26 123 891 761,26 80 796 845,50 • Personnel - Débiteur 186 802,53 186 802,53 291 749,59 • Etat - Débiteur 10 264 115,57 10 264 115,57 16 282 334,84 • Comptes d'associés 630 759 412,00 630 759 412,00 306 526 023,00 • Autres débiteurs• Comptes de régularisation-Actif 816 151,99 816 151,99 1 007 702,34 TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 37 200,00 37 200,00 456 100,00 ECART DE CONVERSION - ACTIF (éléments circulants) (I) 723 870,63 723 870,63 196 803,32 TOTAL II (F + G + H + I) 767 101 910,75 767 101 910,75 405 678 551,20 TRESORERIE - ACTIF 637 141 373,88 6 461 961,88 988 139,97 • Chèques et valeurs à encaisser• Banques, T.G et C.C.P. débiteurs 637 075 352,05 6 395 940,05 953 679,71 • Caisses, Régies d'avances et accréditifs 66 021,83 66 021,83 34 460,26 TOTAL III 637 141 373,88 6 461 961,88 988 139,97 TOTAL GENERAL I + II + III 3 066 862 361,17 120 037 117,93 2 316 145 831,24 2 034 677 781,16

I Arrêté l'Actif du bilan 2008 à la somme de Deux milliards trois cent seize millions cent quarante-cinq mille huit cent trente et un dirhams et vingt-quatre centimes.

BILANS SOCIAUX - EXERCICE CLOS LE 31/12/2008

Page 107: Rapport Managem 2008

107ITRE

SORE

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PASS

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T PE

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T

I

PASSIF EXERCICE EXERCICE PRECEDENTCAPITAUX PROPRES• Capital social ou personnel (1) 850 772 100,00 850 772 100,00 • moins: actionnaires, capital souscrit non appelé

= Capital appelé dont versé.......... 850 772 100,00 850 772 100,00 • Primes d'émission, de fusion, d'apport• Ecarts de réévaluation• Réserve légale 63 017 980,58 61 098 412,89 • Autres réserves 300 472 670,00 300 472 670,00 • Report à nouveau (2) 7 986 098,63 99 130 127,54 • Résultats nets en Instance d'affectation (2)• Résultat net de l'exercice (2) 121 308 589,02 38 391 353,78 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (A) 1 343 557 438,23 1 349 864 664,21 CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)• Subventions d'investissement• Provisions réglementées pour amortissements dérogatoires• Provisions réglementées pour plus-values en instance d'imposition• Provisions réglementées pour investissements• Provisions réglementées pour reconstitution des gisements• Provisions réglementées pour acquisition et construction de logements• Autres provisions réglementéesDETTES DE FINANCEMENT (C)• Emprunts Obligataires• Emprunts auprès des établissements de crédit• Avances de l'Etat• Dettes rattachées à des participations et billets de fonds• Avances reçues et comptes courants bloqués• Fournisseurs d'immobilisations, cautionnements reçus et autres dettes de financementPROVISIONS DURABLES POUR RISQUES & CHARGES (D)• Provisions pour risques• Provisions pour chargesECARTS DE CONVERSION - PASSIF (E)• Augmentation des créances Immobilisées• Diminution des dettes de financementTOTAL I (A+B+C+D+E) 1 343 557 438,23 1 349 864 664,21 DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 279 511 739,70 332 231 799,21 • Fournisseurs et comptes rattachés 66 037 026,56 15 727 210,77 • Clients créditeurs, avances et acomptes• Personnel - Créditeur 4 911 041,88 4 921 146,63 • Organismes Sociaux 5 423 001,12 4 202 285,87 • Etat - Créditeur 19 128 800,88 13 516 224,61 • Comptes d'associés - Créditeurs 173 016 677,20 287 584 366,20 • Autres Créanciers• Comptes de régularisation-Passif 10 995 192,06 6 280 565,13 AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 723 870,63 196 803,32 ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Eléments circulants) (H) 504 029,36 913 130,32 TOTAL II (F + G + H) 280 739 639,69 333 341 732,85 TRESORERIE - PASSIF• Crédits d'escompte• Crédits de Trésorerie• Banques (soldes créditeurs) 691 848 753,32 351 471 384,10 TOTAL III 691 848 753,32 351 471 384,10 TOTAL GENERAL I+II+III 2 316 145 831,24 2 034 677 781,16

(1) I Capital personnel débiteur (–)(2) I Bénéficiaire (+) ; déficitaire (–)

I Arrêté le Passif du bilan 2008 à la somme de Deux milliards trois cent seize millions cent quarante-cinq mille huit cent trente et un dirhams et vingt-quatre centimes.

BILANS SOCIAUX - EXERCICE CLOS LE 31/12/2008

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MANAGEM RAPPORT ANNUEL 2008!

RÉSOLUTIONS

PREMIERE RESOLUTION

L'Assemblée générale, après avoir entendu lecture des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires auxcomptes, approuve le bilan et les comptes de l'exercice 2008 tels qu'ils sont présentés, se soldant par un bénéfice netcomptable de 121.308.589,02 DH.

Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.

DEUXIEME RESOLUTION

L'Assemblée générale donne aux administrateurs et aux Commissaires aux comptes quitus de l’exécution de leur mandatpour l’exercice 2008.

TROISIEME RESOLUTION

L'Assemblée générale, après avoir entendu lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventionsvisées à l’article 56 de la loi 17-95 approuve les opérations conclues ou exécutées au cours de l’exercice.

QUATRIEME RESOLUTION

L'Assemblée générale décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter comme suit les résultats de l’exercice :

• Bénéfice net comptable 121.308.589,02 DH• Réserve légale (5%) (-) 6.065.429,45 DH• Report à nouveau sur exercices antérieurs 7.986.098,63 DH

—————————• Solde 123.229.258,20 DH

qu'elle décide d’affecter au compte report à nouveau.

CINQUIEME RESOLUTION

L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du présent procès-verbalpour accomplir les formalités prescrites par la loi.

Page 115: Rapport Managem 2008

Rapportannuel

2008