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Rapport Financier 2019

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Rapport Financier 2019

SOMMAIRE

Partie 1: Rapport de Gestion

I. Evolution de la conjoncture économique et bancaire

II. Activité et résultats de la Banque Centrale Populaire

III. AnnexesPartie 2: Livret financier

I. Etats financiers consolidés

II. Rapport des commissaires aux comptes pour les comptes consolidés

III. Etats financiers sociaux

IV. Rapport des commissaires aux comptes pour les comptes sociaux

V. Gestion des risques

VI. Liste des communiqués de presse publiés durant l’exercice 2019

VII. Communiqué de presse post-conseil d’administration au titre de l’année 2019

VIII. Rapport spécial des commissaires aux comptes

IX. Déclaration d’honoraires des commissaires aux comptes

Partie 3: Rapport ESG

I. Eléments généraux

II. Eléments spécifiques

GRANDIR. ENSEMBLE.

RAPPORT DE GESTION

EXERCICE 2019

2 rapport de gestion “exercice 2019”

3rapport de gestion “exercice 2019”

SOMMAIRE

I. EVOLUTION DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE ET BANCAIREI-1. CONJONCTURE INTERNATIONALE

I-2. CONJONCTURE ECONOMIQUE NATIONALEII. ACTIVITE ET RESULTATS DE LA BANQUE CENTRALE POPULAIRE

II-1. ACTIVITE D’INTERMEDIATION DE LA BCPII-2. ACTIVITES DE MARCHE

II-3. RESULTATSII-4. CONTRIBUTION DES FILIALES

II-5. ORGANISATION ET SYSTEMES D’INFORMATIONII-6. QUALITE

II-7. GESTION GLOBALE DES RISQUESII-8. GESTION ALM

II-9. NOTATION DE STANDARD AND POOR’S ET DE MOODY’SII-10. VISION STRATEGIQUE ET PERSPECTIVES 2020

III. ANNEXES

4 rapport de gestion “exercice 2019”

L’économie mondiale a considérablement fléchi en 2019 en raison de plusieurs évènements, dont notamment : l’accentuation des tensions commerciales sino-américaines, l’exacerbation des tensions géopolitiques en particulier entre les Etats-Unis et l’Iran, ainsi que la poursuite de l’atonie de l’activité économique en Zone Euro et de persistance des incertitudes autour du Brexit. Après plusieurs révisions à la baisse, le FMI ramène finalement son estimation de croissance mondiale autour de 2,9% en 2019, soit son rythme le plus lent depuis le déclenchement de la crise financière internationale de 2008.

La fragilité de l’activité aura été largement observée dans les économies avancées.

Aux Etats-Unis, le rythme de croissance a été plus lent en 2019 se situant à 2,3% (Vs. 2,9% en 2018), en raison particulièrement d’un ralentissement de l’investissement des entreprises et d’un affaiblissement de la demande extérieure. Au registre de la politique monétaire, la dégradation de l’activité économique et la décélération de l’inflation ont amené la Réserve fédérale américaine (Fed) à alléger sa politique monétaire. Au cours de l’exercice 2019, l’institution monétaire américaine a opéré trois abaissements de ses taux directeurs pour les ramener en octobre 2019 à 1,75%, contre quatre relèvements de taux en 2018.

Pour la Zone Euro, son activité s’est sensiblement dégradée sur fond particulièrement de tassement de la production industrielle et des

exportations. Ceci intervient malgré le maintien d’une politique monétaire accommodante avec une relance de son programme de rachats nets d’actifs à hauteur de 20 Milliards d’euros par mois. L’activité s’est affichée au ralenti à 1,2% en 2019 (Vs. 1,9% un an auparavant), plombée par la persistance des incertitudes autour du commerce mondial, le maintien de la volatilité des marchés des produits de base et la succession de chocs politiques et sociaux dans certains pays de la Zone Euro.

Le ralentissement de l’activité a été encore plus prononcé dans les pays émergents et en développement, avec une croissance économique en creux à 3,7% en 2019 (Vs. 4,5% en 2018). La Chine aura particulièrement souffert de l’affaiblissement de la demande extérieure, avec l’application par Washington de taxes douanières restrictives sur les produits chinois. L’Inde a fait les frais, pour sa part, d’une demande intérieure en berne sur fond particulièrement de décélération de la croissance des crédits. Notons aussi les mauvaises performances du Brésil, confronté à des perturbations dans le secteur minier, ainsi que de l’Argentine, qui a souffert de la dégradation de la confiance et du durcissement des conditions de financement extérieur.

Dans la région du Moyen-Orient, la situation géopolitique demeure tendue. La croissance dans la région a sensiblement ralenti atteignant 0,8% en 2019 (Vs. 1,9% un an plus tôt), sous l’effet principalement de la révision à la baisse des prévisions pour l’Arabie-Saoudite et l’Iran.

I-1. CONJONCTURE INTERNATIONALE

Monde :

I -EVOLUTION DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE ET BANCAIRE

5rapport de gestion “exercice 2019”

S’agissant enfin des cours pétroliers, ceux-ci ont emprunté une tendance globalement haussière entre début janvier 2019 et fin avril 2019, soutenus particulièrement par le maintien de l’Opep et de ses partenaires de leurs efforts en matière de réduction du niveau de production de brut, ainsi que des interruptions liées aux sanctions américaines frappant l’Iran et le Venezuela. A compter du mois de mai 2019, la volatilité des cours était le maître mot. Les cours pétroliers ont été tiraillés entre la perspective de conclusion d’un compromis entre Washington et Pékin au sujet de leurs différends commerciaux, la montée des tensions géopolitiques autour de l’Iran et l’Arabie-Saoudite et la persistance des signaux confirmant un ralentissement de l’activité économique mondiale.

Pour ce qui est du volume du commerce mondial (biens & services), son rythme de croissance continue de se rétracter affichant en 2019 une nette décélération à 1,0% (Vs. 3,7% en 2018), sa plus faible évolution depuis l’année 2010. Ce ralentissement notable est à mettre à l’actif de plusieurs facteurs, dont notamment l’exacerbation des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.

Emergents & en développementEtats-UnisZone Euro

Croissance du PIB au plan mondial (Var du PIB en volume)

2,5

0

5

-2,5

-52018 2019e2017201620152014201320122011

1,51,8

6,2

-0,7

2,3

5,1

-0,4

2,2

5

0,9

2,4

4,6

22,6

4,3

1,2

2,3

3,7

1,9

2,9

4,5

2,4

4,84,4

1,51,82,2

Evolution du commerce mondial (en volume)

Imports (Emergents & en dév)Imports (Pays avancés)Volume commerce mondial (biens & services)

0

5

10

2019e

4,7

1,1

5,77,5

5,1

1,2

3

5,53,9 4

2,41,80,3 0,7

3,62,1

8,8

6,1

2,93,5 2,6

2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

3,52,2

4,75,4

3,7

1

Evolution des cours pétroliers en moyenne annuelle(En USD/Baril)

79,4

111,2 111,7 108,6 99

52,4 52,8

68,360,6

43,5

2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019e2010

40

0

80

120

Source : FMI

Source : FMI

6 rapport de gestion “exercice 2019”

En Afrique Subsaharienne, la croissance s’est finalement stabilisée en 2019 autour des 3,3%. L’économie du Nigéria retrouve un peu de dynamisme grâce, notamment, au raffermissement des cours pétroliers, tandis qu’en Afrique du Sud, l’activité aura été atone impactée par des grèves aux conséquences plus importantes qu’attendu. Par ailleurs, de nombreux autres pays dont l’économie est généralement plus diversifiée ont fait preuve en 2019 d’une croissance économique vigoureuse.

Le panorama global occulte des disparités considérables entre deux groupes de pays. Les pays importateurs de pétrole (hors Afrique du Sud), dotés d’une économie plus diversifiée, auraient maintenu un rythme de croissance soutenu de près de 5,5% en moyenne, tandis que la croissance dans les pays exportateurs de produits pétroliers se serait limitée à 2,2% en moyenne (Vs. 1,4% en 2018).

Par sous-région, le taux de croissance en zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) se serait amélioré à 6,6% (Vs. 6,3% en 2018), avec des taux variant entre 7,5% pour la Côte d’Ivoire, 6,9% pour le Sénégal, 6,5% pour le Niger et 5,0% aussi bien pour le Mali que pour le Togo. Dans la zone CEMAC (Communauté économique & monétaire des Etats de l’Afrique Centrale), le PIB se serait bonifié passant de 1,7% en 2018 à 3,3% en 2019, en dépit de la poursuite de la récession économique en Guinée équatoriale, qui a enregistré une nouvelle chute de 4,0% de son PIB (Vs. -5,7% en 2018).

Afrique Subsaharienne :

1

-1-3

-5

35

79

2019e2012201120102009 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Croissance du PIB en Afrique Subsaharienne(Var du PIB en volume)

Pays exportateurs de pétroleAfrique SubsahariennePays importateurs de pétrole

5,0%

Mali

7,5%

Côte d'ivoire

6,3%

Niger

6,0%

Sénégal

5,1%

Togo

3,9%

Maurice

5,7%

Mauritanie

5,2%

Madagascar

4%

Cameroun

4%

Congo

6,6%

Bénin

5,9%

Guinée

4,5%

Centrafrique

6,0%

Burkina Faso

Croissance du PIB réel par pays d’implantation(estimations 2019)

Source : FMI

7rapport de gestion “exercice 2019”

I-2. CONJONCTURE ECONOMIQUE NATIONALE

Dans un contexte d’activité économique mondiale fragile, notamment en Zone Euro qui est notre principal partenaire économique, conjuguée à un repli de 5,4% de la valeur ajoutée agricole (Vs. 4,0% en 2018), la croissance du PIB national aurait clôturé l’exercice 2019 au ralenti à seulement 2,3% (Vs. 3,0% en 2018), selon le HCP. Cette évolution inclut, néanmoins, une amélioration du rythme de croissance du PIB non agricole atteignant 3,3% (Vs. 3,0% un an auparavant), sous l’effet notamment du raffermissement du secteur tertiaire.

La consommation des ménages continue d’être le principal ressort de la croissance et ce, en dépit d’une modération des revenus agricoles et d’une quasi-stagnation des transferts MRE. La consommation des ménages aurait maintenu son rythme de croissance à 3,3% en 2019, correspondant à une contribution de l’ordre de 2 pts à la croissance du PIB.

Pour sa part, le volume d’investissement se serait raffermi favorisé particulièrement par la hausse de l’investissement de l’administration publique en infrastructure de base. La formation brute du capital fixe (FBCF) se serait accrue de 2,4% (Vs. 1,2% en 2018), moyennant une contribution à la croissance du PIB de 0,7 pt.

Au final, le solde des échanges extérieurs aurait dégagé à nouveau une contribution négative de 0,4 pt à la croissance du PIB en 2019 et ce, malgré le bon comportement des échanges nets des services, notamment les recettes touristiques.

En termes de perspectives économiques nationales pour l’année 2020, celles-ci devraient être marquées par une reprise des activités agricoles, confortées particulièrement par la consolidation des autres cultures et de l’élevage. S’agissant des activités non agricoles, celles-ci devraient poursuivre leur bonne orientation, profitant d’une reprise attendue de la demande extérieure. En somme, la croissance du PIB national devrait se situer en 2020 autour de 3,5%, selon le HCP (3,7% d’après le Ministère de l’Economie & des Finances).

Inflation (IPC)

3,7%

1,0% 0,6% 0,9%

1,3% 1,5%

0,4%

1,6% 1,6%

0,7%

1,9%

0,2%

201920122011201020092008 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Croissance du PIB du Maroc (en Volume)

2016 2017 2018 2019e

PIB 1,1% 4,2% 3,0% 2,3%

VA non agricole 3,1% 3,0% 3,0% 3,3%

Consommation des ménages 3,7% 3,8% 3,3% 3,3%

FBCF 8,7% -0,2% 1,2% 2,4%

Source : HCP

8 rapport de gestion “exercice 2019”

Dettes envers les établissements de crédit

L’encours des ressources de trésorerie de la BCP a atteint 142.695 MDH à fin décembre 2019 contre 139.719 MDH un an auparavant, soit une hausse de 2.975 MDH ou +2,1%.

Ces dettes sont composées principalement des ressources des BPR confiées à la BCP sous forme d’excédents de trésorerie et d’emplois obligatoires (réserve monétaire).

Dépôts de la clientèle (1)

Les dépôts de la clientèle de la BCP se sont chiffrés à fin 2019 à 59.640 MDH contre 62.414 MDH à fin 2018, affichant une baisse de 2.774 MDH ou -4,7%, suite essentiellement au recul des DAT entreprises de -3,8 milliards de DH et des autres comptes créditeurs de -868 millions de dirhams, compensé par la progression de l’activité de collecte sur le marché des particuliers locaux de 1,5 milliard de DH.

Fonds de soutien

L’encours global des ressources du fonds de soutien a enregistré une hausse de 153 MDH à 3.373 MDH à fin décembre 2019.

Fonds propres sociaux

Les fonds propres sociaux de la BCP se sont situés à 30.889 MDH contre 24.786 MDH un an auparavant, soit +6.103 MDH ou +24,6%.

Cette évolution résulte des principaux mouvements ci-après :

• La comptabilisation du résultat net de l’exercice 2019 : 2,6 MMDH ;

• L’impact d’augmentation de capital réservée au personnel et aux BPR : +5 MMDH ;

• La distribution de dividendes par la BCP relatifs à 2018 : -1,4 MMDH ;

• La subvention au fonds social sur le résultat 2018 : -82 MDH.

(1) Y compris intérêts courus.

II-1. ACTIVITE D’INTERMEDIATION DE LA BCP

Ressources(1)

I I -ACTIVITE ET RESULTATS DE LA BANQUE CENTRALE POPULAIRE

9rapport de gestion “exercice 2019”

Crédits à l’économie

Le volume des crédits distribués à la clientèle s’est élevé à 131.381 MDH contre 127.426 MDH en 2018, soit une hausse de 3,1% ou +3.955 MDH portant la contribution de la BCP à l’encours global du CPM à 59,5% contre 59,1% un an auparavant.

La hausse des crédits provient essentiellement des variations suivantes :

• Crédits à l’équipement : +2.798 MDH ;

• Crédits de trésorerie : +2.252 MDH ;

• Comptes courants débiteurs : +1.388 MDH.

• Autres crédits : -2.235 MDH ;

a. Activité de la Banque de Financement

A fin décembre 2019, la BFI affiche de bonnes performances à travers le développement de l’activité de crédit. L’encours des crédits enregistre 76,7 MMDH à fin 2019, soit un additionnel de 5,4 MMDH ou une progression de 7,6%. Cette progression représente 78% de l’additionnel global des crédits réalisés par le Groupe Banque Populaire au Maroc.

• Financement structuré

Disposant d’un savoir-faire reconnu en Project Finance, la BFI consolide sa position de leader dans le financement de projets structurants pour le Maroc dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures. Parmi ces projets, on peut citer la construction et l’exploitation

de différents parcs éoliens ainsi qu’une station de dessalement d’eau de mer. Ces projets reflètent les engagements pris par la Banque Centrale Populaire en matière de responsabilité environnementale et sociale, ayant pour principal objectif d’offrir aux acteurs du marché des financements durables et innovants.

En 2019, la BFI a également mis en place des financements au profit d’un nombre important de projets d’infrastructures, notamment les projets d’aménagement de la Vallée Bouregreg et de la Lagune de Marchica.

Par ailleurs, la BFI a poursuivi son rayonnement sur le continent africain en se positionnant sur des projets d’envergure, notamment en Afrique de l’Ouest.

• Financement corporate

Dans un contexte fortement concurrentiel, marqué par une courbe baissière des taux, la Banque Centrale Populaire a confirmé sa position d’acteur de référence en matière de financement d’investissements.

Au titre de l’année 2019, la Banque Centrale Populaire s’est positionnée en tant qu’arrangeur sur de nombreuses transactions dont, notamment, la structuration de financements corporate pour le compte de grands opérateurs économiques de la place, le financement de prise de participation dans de nouvelles sociétés, le financement d’institutionnels et d’établissements financiers

Emplois

10 rapport de gestion “exercice 2019”

dans le cadre de la diversification de leurs sources de financement ainsi que le financement de projets industriels identifiés pour le compte d’opérateurs industriels marocains et étrangers.

Enfin, la BFI a poursuivi son accompagnement des clients dans le cadre du financement de leurs créances de TVA envers l’Etat marocain.

b. Activité de la Banque Transactionnelle

La Banque Transactionnelle a émergé de la déclinaison de l’axe de redynamisation des activités entreprise du plan stratégique Elan 2020 ayant l’ambition de permettre au CPM d’être un acteur de référence du marché Corporate au Maroc.

• Activité Cash Management

En 2019, la Banque Centrale Populaire a connu une réelle dynamique sur l’activité des flux domestiques évoluant de 2% entre 2018 et 2019, en phase avec la performance de la place bancaire marocaine de l’ordre de 2,37% sur la même période, dominée principalement par les flux chèques.

L’activité Cash Management a enregistré une bonne performance commerciale en 2019, marquée par une évolution de + 2% de PNB et consolidant les efforts de la force de vente en termes d’amélioration de l’équipement des clients qui a enregistré + 17% sur le segment de la grande entreprise, et la prospection de nouvelles opportunités commerciales auprès de la clientèle TPME.

Au niveau de l’offre de produits et services, le Cash Management a déployé plusieurs projets de mise à niveau des services de gestion de flux, et de création de nouvelles solutions à forte valeur ajoutée pour la clientèle ENTREPRISES : refonte de l’offre de centralisation de trésorerie (Cash Pooling) et l’optimisation des opérations de masse.

En termes d’innovation technologique, le Cash management s’est engagé dans la mise en place et le développement de solutions de pointe basées sur les technologies émergentes qui seront lancées à partir de 2020.

• Activité Trade Finance

En 2019, la Banque Populaire a renforcé sa position en tant que partenaire privilégié des entreprises en matière de commerce extérieur grâce à son dynamisme commercial et le développement d’une gamme complète de solutions innovantes et sur mesure. L’année dernière a été marquée également par la reconduction de la certification ISO 9001 version 2015 des activités Trade Finance.

Du coté des performances, le volume des flux Trade Finance a atteint 104 milliards DH à fin 2019, soit une hausse de plus de 4,2%. Cette progression est attribuable à la bonne tenue des flux import de +7% et le maintien des flux export dans un contexte marqué par la baisse des exportations nationales de phosphates et produits de la mer.

11rapport de gestion “exercice 2019”

a- Marché monétaire

Le déficit de liquidité du marché monétaire a continué son creusement sur l’année 2019, pour s’établir à une moyenne quotidienne de 82,3 MMDH contre un niveau de 67,5 MMDH un an auparavant. Cette situation est attribuable en grande partie au creusement du déficit de la balance commerciale à 209,0 MMDH à fin décembre 2019, à une baisse de près de 46,8% des IDE, ainsi qu’à une hausse de 49,4% des investissements directs marocains à l’étranger.

L’intervention de Bank Al Maghrib au titre des avances 7 jours est passée de 59 MMDH en 2018 à 74 MMDH en 2019 avec un record historique jamais constaté de 102 MMDH durant la semaine du 15 au 22/08/2019, qui a coïncidé avec les vacances scolaires et l’Aïd Al Adha. En outre, les avances 24H réalisées par la Banque Centrale ont atteint un volume global de 14,3 MMDH,

L’année 2019 a également été marquée par le recours de BAM à des opérations de swap de changes pour injecter plus de liquidités sur le marché domestique pour un montant global de 17,3 MMDH.

Le Trésor, pour sa part, a maintenu sa présence sous forme de placements en repos ou à blanc pour un montant moyen quotidien de 5,5 MMDH.

Malgré ces conditions, le TMP interbancaire est resté stable à 2,28% en moyenne sur l’année 2019 au même niveau qu’un an auparavant.

b- Marché obligataire

Le marché obligataire a été marqué en 2019 par une baisse importante des rendements souverains, et ce sur l’ensemble de la courbe :

• Baisse moyenne de 11 pbs sur le très court terme [13 sem, 52 sem] ;

• Baisse moyenne de 35 pbs sur le segment [2 ans, 5 ans] ;

• Baisse moyenne de 71 pbs sur le segment [10 ans, 15 ans] ;

• Baisse moyenne de 55 pbs sur le segment [20 ans, 30 ans].

Sur une année glissante, la variation moyenne des taux est proche de 40 pbs sur l’ensemble de la courbe.

Les principaux événements ayant impacté l’évolution des rendements souverains :

• Le retour de certains investisseurs institutionnels sur le segment MLT ;

• La sortie à l’international du Trésor en émettant un Eurobond de 1 Milliard d’Euros, à des conditions historiquement attrayantes ;

• La réalisation de tirages bilatéraux notamment auprès de la BIRD (7,6 MMDH) et de la BAD (2,3 MMDH) ;

• L’anticipation d’une éventuelle baisse du taux directeur par Bank Al Maghrib en liaison notamment avec la croissance molle et le faible taux d’inflation (0,2% à fin novembre 2019) ;

II-2. ACTIVITES DE MARCHE

1- Contexte des marchés financiers

12 rapport de gestion “exercice 2019”

• La gestion active de la dette par le Trésor, notamment en lissant ses tombées par le biais des séances d’échanges.

Les montants proposés lors des adjudications des bons du Trésor se sont inscrits en légère hausse en 2019 pour s’établir à 334 MMDH, alors que les montants adjugés ont enregistré une baisse de 28% pour s’établir à 63,4 MMDH.

La répartition des soumissions fait ressortir une prédominance des maturités moyennes et longues, et ce, à hauteur de 48% et 35%. Quant aux maturités les plus traitées, le segment [10Y – 30Y] s’accapare 45% de parts de marché, suivi par le segment [2Y – 5Y] avec 40%.

Par ailleurs, le Trésor a été très actif sur le marché des échanges avec un volume traité en 2019 de 35 MMDH contre 20,3 MMDH une année auparavant, reflétant ainsi l’engouement des investisseurs pour les titres en BDT.

Sur le marché secondaire des Bons du Trésor, le volume traité sur l’année s’élève à environ 421 MMDH.

c- Marché des changes

Au cours de l’année 2019, la parité EUR/USD a enregistré un plus bas à 1.0870 en octobre après avoir atteint un plus haut de près de 1.2550 en février.

Pâtissant de l’atonie de l’économie européenne, de la faiblesse de l’inflation ainsi que des incertitudes relatives au Brexit, la monnaie unique a baissé tout au long de l’année 2019 en perdant jusqu’à 13,3% de sa valeur, en faveur du billet vert qui a profité d’une croissance américaine vigoureuse. Un taux de chômage à 3,5% au plus bas depuis près d’un demi-siècle et d’un différentiel de taux d’intérêt favorable.

Sur le marché national, le volume sur le marché interbancaire a ainsi augmenté de 42,6% entre 2019 et 2018 (moyenne de 15.56 MMDH traités par mois en 2019 contre 6,6 MMDH en 2018).

Par ailleurs, l’écart entre les moyennes quotidiennes du cours « MID Marché USD/MAD » et du cours central issu du panier a évolué, tout au long de l’année 2019 entre et -0,4% et -2,12%.

2. Activité de la BCP

Portefeuille Titre

Désignation Déc 2018 Déc 2019Additionnel

Déc 19 / Déc 18

Titres de placement et de transaction

50 307 58 753 8 446 16,8%

Titres d'investissement 12 655 11 605 -1 050 -8,3%

Titres de participation et emplois assimilés

24 032 26 035 2 003 8,3%

Portefeuille de Titres 86 994 96 393 9 399 10,8%

13rapport de gestion “exercice 2019”

L’encours global du portefeuille titres de la BCP a enregistré une hausse de 10,8% ou +9,4 MMDH passant à 96 MMDH à fin 2019, suite aux tendances ci-après :

• Renforcement du portefeuille de placement et de transaction de 16,8% ou +8,4 MMDH à 58,8 MMDH, suite notamment aux acquisitions nettes en Bons de Trésor (+5,8 MMDH), des autres titres de propriété (+1,3 MMDH) et des titres OPCVM (+1,3 MMDH) ;

• Hausse des titres de participation et emplois assimilés de 2 MMDH ;

• Contraction du portefeuille des titres d’investissement de 8,3% ou -1 MMDH, en raison de tombées sur l’année.

Activité Change

En 2019, l’activité change a connu une forte progression de son résultat de près de 35% pour s’établir à 480,2 MDH.

a- Comptes sociaux

Au terme de l’exercice 2019, le produit net bancaire de la BCP s’est établi à 6.253 MDH contre 6.204 MDH une année auparavant, s’inscrivant en amélioration de 49 MDH ou +0,8%.

Cette tendance résulte de l’effet conjugué des évolutions ci-après :

• Développement de la marge d’intérêts clientèle de 2,2% ou +99 MDH. Cette dernière est impactée à la baisse par l’augmentation de la charge de refinancement ;

• Bon développement des commissions de 13,7% ou +74 MDH ;

• Progression notable du résultat des activités de marché, dans un contexte de taux favorable (orientation à la baisse des taux BDT).

Quant à la structure du PNB, elle se présente comme suit :

II-3. RESULTATS

1. Produit Net Bancaire

DésignationDéc 2018 Déc 2019 Evolution

Montant Structure Montant Structure Montant %

Marge d'intérêts 2 685 43,3% 2 410 38,5% -275 -10,2%

Marge sur commissions 541 8,7% 615 9,8% 74 13,7%Résultat es activités de marché

1 647 26,5% 1 955 31,3% 308 18,7%

Dividendes 1 446 23,3% 1 404 22,5% -42 -2,9%

Autres -115 -1,9% -131 -2,1% -16 13,9%

PNB 6 204 100,0% 6 253 100,0% 49 0,8%

14 rapport de gestion “exercice 2019”

b- Comptes consolidés

Sur une base consolidée, le PNB du Groupe BCP s’est situé à 17.816 MDH en progression de 4,7% ou +796 MDH, expliqué notamment par :

• La progression de la marge d’intérêt de 161 MDH ou +1,5% ;

• L’amélioration de la marge sur commissions de 401 MDH à 3.010 MDH ;

• La hausse du résultat des opérations de marché de 164 MDH ;

• L’évolution du résultat des autres activités de 70 MDH.

2. Charges générales d’exploitation :

a- Comptes sociaux

Les charges générales d’exploitation de la BCP se sont élevées à 3.061 MDH en 2019 contre 3.001 MDH en 2018, soit une progression de 2%.

b- Comptes consolidés

Les charges générales d’exploitation du Groupe BCP ont évolué de 8.883 MDH en 2018 à 9.255 MDH en 2019, soit une progression de 4,2% ou +372 MDH. Cette évolution résulte notamment de l’extension du périmètre suite aux nouvelles acquisitions de la BDI, et de l’application de la nouvelle norme IFRS16.

3. Résultat brut d’exploitation :

a- Comptes sociaux

Sur une base sociale, le résultat brut d’exploitation de la BCP ressort à 4.458 MDH affichant une baisse de -103 MDH ou -2,3%.

b- Comptes consolidés

Le Groupe BCP enregistre une hausse de son résultat brut d’exploitation de 5,2% ou +424 MDH à 8.561 MDH.

4. Coût de risque :

Sur une base sociale, les dotations nettes de reprise de provisions pour créances en

Désignation Déc 2018 Déc 2019Evolution

Déc 19 / Déc 18

Marge d'intérêt 11 040 11 201 161 1,5%

Marge sur commissions 2 609 3 010 401 15,4%

Résultat des opérations de marché 2 585 2 749 164 6,3%

Résultat des autres activités 786 856 70 8,9%

PNB consolidé 17 020 17 816 796 4,7%

15rapport de gestion “exercice 2019”

6. Proposition d’affectation du Résultat net :

souffrance affichent une hausse de 621 MDH, se situant à 1.101 MDH contre 480 MDH un an auparavant.

Sur un plan consolidé, le coût du risque se situe à 2.567 MDH en 2019, contre 3.154 MDH en 2018, soit une forte baisse de 587 MDH ou -18,6%, en lien avec des dotations plus importantes en 2018 au niveau du CPM, et un effort considérable d’assainissement au niveau de la BDI.

5. Résultat net :

a- Comptes sociaux

Le résultat net s’est établi à 2.582 MDH contre 2.456 MDH en 2018, soit une hausse de 126 MDH ou +5,1%.

Cette tendance résulte de l’effet conjugué des évolutions ci-après :

• Hausse du PNB de 0,8% ;

• Progression des charges générales d’exploitation de 2% ;

• Hausse du coût du risque crédits de 621 MDH ;

• Constitution d’une dotation nette à la PRG de 229 MDH, contre 547 MDH enregistrés en 2018 ;

• Variation à la hausse des autres dotations nettes en lien avec les provisions sur dations.

b- Comptes consolidés

Le résultat net consolidé du Groupe s’est établi à 3.888 MDH à fin décembre 2019 en hausse de 9,7% ou +345 MDH. Quant au résultat net part du Groupe BCP, il ressort à 2.999 MDH, en progression de 1,9% ou +57 MDH.

Désignation 2019

Capital 2 022 546 560,00

Reserve légale avant répartition 182 254 656,00

Résultat Net 2 581 825 785,18

Report à nouveau exercice n - 1 600 276 291,30

Reserve légale 20 000 000,00

Bénéfice Distribuable 3 162 102 076,48

- Dividendes (8 DH /action) 1 618 037 248,00

- Fonds social 77 203 241,42

- Report à nouveau 632 420 415,30

- Réserves extraordinaires 834 441 171,76

16 rapport de gestion “exercice 2019”

Dans la perspective d’étendre sa présence géographique en Afrique subsaharienne et de devenir le premier Groupe bancaire du continent, il convient de noter que la BCP a finalisé en octobre 2019 l’acquisition des 3 actifs africains du Groupe BPCE : 68,5% du capital de la Banque Internationale du Cameroun pour l’Épargne et le Crédit (BICEC), 71% dans la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI), 100% dans la Banque Commerciale Internationale (BCI) au Congo.

Ces nouvelles acquisitions ont pour objectif de renforcer la présence de la BCP en zone CEMAC et en Afrique Orientale et portent la présence en Afrique de la BCP à 18 pays. La contribution de ces nouvelles acquisitions au résultat social 2019 est nulle, du fait de leur réalisation en fin d’année.

Hors ces acquisitions, la liste des principales filiales détenues par le Groupe ainsi que les dividendes perçus en 2019 au titre de l’exercice 2018, se présentent comme suit :

II-4. CONTRIBUTION DES FILIALES

Fiche par filiale

Filiales % Détention BCPDividende perçu en 2019

(En MDH)ABI 71% 174CIB OFF SHORE 70% 108UPLINE GROUP 77% 85VIVALIS SALAF 87% 77M.A.I 77% 39MAROC LEASING 53% 24MEDIA FINANCE 60% 19CHAABI LLD 84% 13BPMC 75% 0CHAABI BANK EUROPE 100% 0BANK AL YOUSR 80% 0BCP BANK (MAURITIUS) 100% 0M2T 84% TOTAL 539

ATTAWFIQ MICRO-FINANCEen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELS

Encours Crédits 2 589 104 2 856 419 267 316 10,3%

INDICATEURS DE RESULTATS

P.N.B 574 234 616 088 41 854 7,3%

Résultat net 43 432 63 864 20 432 47,0%

17rapport de gestion “exercice 2019”

Malgré un contexte défavorable du secteur de la microfinance caractérisé par une faible croissance et une augmentation du risque, la fondation continue de percer en termes de parts de marché, en atteste l’évolution de l’encours des prêts qui a atteint 2,9 MMDH en 2019, permettant de dégager un PNB de 616 MDH, en ligne avec la croissance de la production. Pour sa part, le résultat net s’est apprécié de 47% pour atteindre 64 MDH profitant d’une amélioration du coût du risque.

Vivalis affiche une belle progression pour ses encours de crédits de 18% grâce à la bonne performance du segment Personnel et auto-LOA. Grâce à cette dynamique commerciale, le PNB enregistre en 2019 une hausse de 12,9% à 420 MDH. De même le résultat net s’apprécie de 14,3% à 145 MDH.

Maroc Leasing termine l’année 2019 avec un PNB de 331 MDH, tiré à la hausse par une augmentation de la nouvelle production fruit des efforts commerciaux fournis. Le résultat net s’établit à 72,2 MDH en légère hausse de 0,1% comparativement à 2018.

VIVALISen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELSEncours Crédits 7 204 138 8 485 618 1 281 480 17,8%

INDICATEURS D’ACTIVITEProduction brute 4 347 338 4 583 325 235 988 5,4%

INDICATEURS DE RESULTATSP.N.B 372 141 420 091 47 950 12,9%Résultat net 127 146 145 386 18 240 14,3%

MAROC LEASINGen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELSEncours financier 11 470 559 11 813 127 347 565 3,0%Nouvelle production 3 157 418 3 578 271 420 853 13,3%

INDICATEURS DE RESULTATSP.N.B 301 051 330 747 29 696 9,9%Résultat net 72 141 72 222 81 0,1%

18 rapport de gestion “exercice 2019”

MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALEen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS D’ACTIVITE

Primes acquises brutes 525 159 542 220 17 061 3,2%

INDICATEURS DE RESULTATS

Produits d'exploitation 211 874 212 860 986 0,5%

Résultat net 66 955 69 020 2 065 3,1%

Fruit de sa nouvelle politique de conquête du marché local, Maroc Assistance Internationale affiche une croissance de 3,2% de ses primes acquises brutes.

Il en résulte un PNA de 213 MDH en 2019 pour un résultat net de 69 MDH, en croissance de 3% par rapport à 2018.

Chaabi Bank affiche des ressources clientèle en appréciation de 4,7% à 1,4 MMDH et des emplois en léger recul à 1,6 MMDH.

Compte tenu de ces évolutions, le PNB évolue de 1,4% à 575 MDH. Néanmoins, le résultat net se dégrade en 2019 à -2 MDH compte tenu d’une charge exceptionnelle.

CHAABI BANKen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELS

Ressources moyennes 1 366 567 1 430 787 64 220 4,7%

Emplois productifs moyens 1 674 795 1 604 116 -70 679 -4,2%

INDICATEURS DE RESULTATS

Produits d'exploitation 592 291 601 868 9 577 1,6%

P.N.B 567 308 575 010 7 703 1,4%

Résultat net 2 664 -2 010 -4 675 NS

19rapport de gestion “exercice 2019”

La filiale offshore du Groupe a vu ses ressources augmenter de 11,5% à 823 MDH tandis que les emplois productifs ont baissé de 3% à 12,3 MMDH.

Compte tenu de ces évolutions le PNB se stabilise à 226 MDH. De son côté, Le résultat net a été affecté par les nouvelles dispositions de la loi de finances 2019 instaurant une contribution pour la Solidarité Sociale et la levée de l’exonération de l’IS pour les sociétés offshores.

MEDIAFINANCE clôture l’année 2019 avec de belles performances : +40% de PNB à 119 MDH et plus de 47% en termes de Résultat net à 51 MDH. Ces performances ont été réalisées grâce :

• Au recrutement de nouveaux clients externes au groupe ;• A la tendance baissière des taux d’intérêts ayant dynamisé le marché secondaire des BDT.

CHAABI INTERNATIONAL BANK OFFSHOREen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELS

Ressources 738 204 822 741 84 537 11,5%

Emplois productifs 12 720 182 12 290 603 -429 579 -3,4%

INDICATEURS DE RESULTATS

P.N.B 223 371 226 218 2 847 1,3%

Résultat net 184 754 110 309 -74 445 -40,3%

MEDIAFINANCEen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELS

Securities Services

Actifs en conservations (en MDH) 264 134 461 300 747 546 36 613 085 13,9%

Market Services

Volume globale (en MDH) 39 734 282 53 107 534 13 373 252 33,7%

INDICATEURS DE RESULTATS

P.N.B 84 660 118 980 34 320 40,5%

Résultat net 34 340 50 519 16 179 47,1%

20 rapport de gestion “exercice 2019”

La banque participative du Groupe clôture l’exercice 2019 sur de bonnes performances commerciales. Ainsi, les emplois productifs se bonifient de 104,6% à 576 MDH, tandis que les ressources ont triplé, s’établissant à 196 MDH.

Dans ces conditions, le PNB se bonifie de 61,4% à 12 MDH. Pour sa part, le RN demeure déficitaire à -57 MDH, compte tenu de la taille des investissements engagés dans cette phase de lancement de l’activité.

L’année 2019 a été marquée par un repositionnement stratégique et opérationnel au niveau de notre filiale M2T qui s’est matérialisé par le lancement de nouveaux services et partenariats.

Durant cette phase de transition, le PNB ressort amoindri de 2.5% en 2019 à 72 MDH. Pour sa part, le résultat net affiche un déficit de 17 MDH en lien notamment avec l’évolution du réseau.

BANK AL YOUSRen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELS

Emplois productifs 281 441 575 876 294 435 104,6%

Ressources 64 189 195 730 131 541 204,9%

INDICATEURS DE RESULTATS

PNB 7 634 12 324 4 690 61,4%

Résultat net -51 636 -57 474 -5 838 11,3%

M2Ten Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS D’ACTIVITE

Montant des factures payées 6 304 588 7 192 845 888 257 14,1%

Volume de transferts 184 103 196 585 12 482 7%

INDICATEURS DE RESULTATS

Produit Net Bancaire 73 857 72 040 -1 817 -2,5%

Résultat net 2 100 -17 439 -19 539 NS

21rapport de gestion “exercice 2019”

La BPMC a récolté les fruits de ses efforts commerciaux avec des ressources en amélioration de 16.2% à 556 MDH. En revanche, les emplois productifs s’étiolent de 8.9% à 423 MDH du fait d’un contexte économique et réglementaire peu propice.

Le PNB s’est ainsi rétracté de 16% à 57 MDH pour un résultat net en affermissement de 10% à 44 MDH.

Upline Group a augmenté son chiffre d’affaires de près de 50% en 2019 à 423 MDH, grâce à la performance de ses activités de conseil et d’ingénierie financière et d’intermédiation boursière. Suivant la même tendance, le résultat net part du Groupe s’établit à 185 MDH (+49%).

BANQUE POPULAIRE MAROCO-CENTRAFRICAINEen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS D’ACTIVITE

Ressources 478 549 556 168 77 620 16,2%

Emplois productifs 464 547 423 422 -41 126 -8,9%

INDICATEURS DE RESULTATS

PNB 68 522 57 458 -11 064 -16,1%

Résultat net 39 651 43 601 3 950 10,0%

UPLINE GROUPen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS D’ACTIVITE

Chiffre d'affaires consolidé 283 599 423 186 139 586 49,2%

Intermédiation boursière 22 155 111 690 89 535 404,1%

Gestion d'actifs 134 665 151 718 17 053 12,7%

Conseil & Ingénieurie Financière 43 466 79 542 36 076 83,0%

Capital investissement 34 107 30 946 -3 162 -9,3%

Courtage en Assurance 47 792 49 200 1 407 2,9%

Autres Prestations de Services 1 413 90 -1 323 -93,6%

Résultat Net Part du Groupe (IFRS) 124 254 185 238 60 984 49,1%

22 rapport de gestion “exercice 2019”

Malgré une augmentation des produits d’exploitation de 23,1% à 257 MDH, le résultat net a diminué de 11,1% à 21 MDH. Cela résulte d’une hausse des amortissements, frais de réparation et primes d’assurances engendrées par l’évolution du parc.

A noter que l’année 2019 a été marquée par le lancement de l’activité Chaabi trucks.

Au terme de sa première année d’intégration, BCP Mauritius affiche des ressources clientèle en appréciation de 7,7% à 3,7 MMDH et des emplois en léger recul à 3,5 MMDH.

Compte tenu d’un effet de base défavorable (commission exceptionnelle collectée en 2018), le PNB perd 21% à 152 MDH. Pour sa part, le résultat net passe en territoire positif pour s’établir à 3,5 MDH.

CHAABI LLDen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS D’ACTIVITE

Parc (Nombre) 5 817 7 251 1 434 24,7%

INDICATEURS DE RESULTATS

Produit d'exploitation 208 957 257 259 48 302 23,1%

Résultat net 23 074 20 516 -2 557 -11,1%

BCP BANK (MAURITIUS)en Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS D’ACTIVITÉ

Ressources clientèle 3 418 170 3 681 028 262 858 7,7%

Emplois clientèle 3 632 973 3 528 154 -104 818 -2,9%

INDICATEURS DE RESULTATS

P.N.B 192 282 151 576 -40 706 -21,2%

Résultat net -12 456 3 548 16 004 128,5%

23rapport de gestion “exercice 2019”

ABI clôture l’année 2019 avec de bonnes performances de son activité d’intermédiation et d’assurance. Cela se traduit par une augmentation des ressources clientèle et emplois productifs de 15,6% et 7,3% respectivement. De même, les primes acquises se sont renforcées de 21,9% pour atteindre 668 MDH.

Dans ces conditions, le PNB s’affermit de 2.8% à 2 809 MDH tandis que le PNA s’apprécie de 8.6% à 196 MDH.

En bottom line, le résultat net de l’activité bancaire s’apprécie de 1,6% à 774 MDH. De son côté, le résultat net de l’activité d’assurance a plus que doublé en 1 an et ressort à 57 MDH.

ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONALen Milliers de DH

Réalisations Var. Dec. 18/Dec. 19Déc 2018 Déc 2019 En valeur En %

INDICATEURS BILANCIELS

Banques

Ressources clientèle 34 245 241 39 598 962 5 353 721 15,6%

Emplois productifs 31 556 526 33 857 272 2 300 746 7,3%

Assurances

Primes acquises 547 795 667 830 120 035 21,9%

Sinistralité 242 194 306 352 64 158 26,5%

INDICATEURS DE RESULTATS

Banques

Produit Net Bancaire 2 733 491 2 808 970 75 479 2,8%

RESULTAT NET 761 630 774 104 12 474 1,6%

Assurances

Produit Net d'Assurance 180 956 196 464 15 508 8,6%

RESULTAT NET 25 833 57 376 31 543 122,1%

24 rapport de gestion “exercice 2019”

II-5. ORGANISATION ET SYSTEMES D’INFORMATION

Le Pôle Moyens & Plateformes Mutualisés (PMPM), acteur contributeur à l’innovation, au développement de l’activité et à la création de valeur au sein de la Banque Centrale Populaire a continué en 2019 ses actions traduisant sa mobilisation et sa forte contribution à l’atteinte des objectifs de la trajectoire stratégique du Groupe portée par le plan Elan 2020.

Pour accompagner cette transformation, le pôle MPM poursuit la réalisation de ses objectifs principaux à travers de grands chantiers de transformation :

• La mise en œuvre des projets fonctionnels dans le cadre de son programme SIB 2020 permettant aux fonctions métiers d’atteindre leurs objectifs business ;

• L’accompagnement des métiers pour la mise en place d’une feuille de route Digitale et Data pour l’amélioration du PNB, de la satisfaction client et le renforcement de l’engagement des collaborateurs ;

• La mise en place d’un socle SI, SPRINT, construit selon les standards pour disposer d’une plateforme technologique et évolutive pouvant accompagner le développement commercial de la banque et son alignement avec le plan ELAN 2020 ;

• La poursuite de son programme d’efficacité opérationnelle (EFFICIO) visant à réduire les coûts internes et améliorer la performance et la qualité de service ;

• Rationalisation des processus et des infrastructures ;

• La mise à disposition des moyens logistiques nécessaires à la transformation de la Banque et au redesign de son réseau ;

• La sécurité, la disponibilité et l’intégrité des données ;

• La prise en charge dynamique des besoins du Groupe dans le cadre d’une approche agile et évolutive ;

II-6. QUALITE

Sur le plan de la qualité, l’année 2019 a été marquée par les principales réalisations suivantes :

a- Domaine amélioration et maintien du système de management de la qualité (SMQ)

Domaine certification

• Maintien de la certification ISO 9001 version 2015 du système de management de la Banque des 3 domaines : Monétique, Comex et Activités de marché

• Déploiement de l’outil de gestion de la qualité permettant la remontée et le suivi de tous les événements liés au système de management : audit qualité, suivi des actions, consolidation des indicateurs

Animation et pilotage du système de management de la qualité

• Planification et suivi des audits qualité internes ;

• Réalisation des audits qualité internes : Fonctions centrales, sièges BPR, Succursales, centres d’affaires et agences ;

25rapport de gestion “exercice 2019”

• Formation et sensibilisation qualité au niveau central et régional ;

• Tenue des revues de processus et des Revues de Direction centrales et régionales ;

• Formation, selon la nouvelle norme, au profit des nouveaux auditeurs qualité internes des BPR.

b- Domaine certification des filiales

• Maintien de la certification ISO 9001 version 2015 des filiales de la Banque des marchés : US, UCM, ICF AL WASSIT et MEDIAFINANCE ;

c- Domaine écoute et mesure de la satisfaction clients

Baromètre qualité

• Enquêtes sous forme d’« appels mystères » auprès des agences CPM ;

• Enquête de satisfaction auprès d’un échantillon de clients ;

• Définition et suivi des plans d’actions issus des appels mystères avec les fonctions concernées.

Gestion des réclamations clients

• Mise en place du nouveau processus de traitement des réclamations clients ;

• Déploiement de la nouvelle solution informatique pour la gestion des réclamations ;

• Formation des utilisateurs au niveau du réseau sur le nouveau processus et le nouveau système d’information de gestion des réclamations ;

• Mises au point régulières avec les fonctions centrales et les filiales sur le traitement des réclamations.

II-7. GESTION GLOBALE DES RISQUES

Risques Groupe

La période 2019-2020 constitue la première phase du nouveau programme de transformation de la filière Risk management. Ce programme a pour principal objectif de renforcer le dispositif de maitrise des risques et de doter la filière de moyens adéquats pour la conduite effective de sa mission. Il vise ainsi à accélérer le rythme d’exécution d‘importants projets nécessaires pour :

• Soutenir les ambitions d’expansion du Groupe et son plan de transformation ;

• S’adapter aux défis liés à l’accroissement et la complexité des exigences réglementaires.

L’année 2019 a donc été marquée par une forte mobilisation et une grande détermination pour achever et faire avancer les différents chantiers et projets que nous relatons ci-après par nature de risque.

Dispositif d’évaluation et d’adéquation des fonds propres

• Projet RAF (Risk Appetite Framework) : Ce projet, lancé au 2ème semestre 2018, vise à mettre en place un cadre global d’appétit au risque basé sur la quantification du capital économique nécessaire pour la couverture des principaux risques encourus (crédit, marché, opérationnel, taux et liquidité). L’année 2019, a connu la finalisation des travaux de modélisation du capital économique, et la mise en place d’une ossature du dispositif RAF incluant les principales métriques et indicateurs à mettre en place et la gouvernance associée. L’objectif ultime étant d’intégrer le dispositif

26 rapport de gestion “exercice 2019”

en construction dans la planification stratégique et budgétaire.

• Projet ICAAP : En 2019, le Groupe a produit et a communiqué à Bank Al Maghrib son premier rapport du dispositif d’évaluation et d’adéquation des fonds propres interne «ICAAP».

• La production régulière des reportings de solvabilité et exercices réglementaires de stress-test sur le portefeuille crédit et la quantification des impacts sur les provisions et les fonds propres ;

• La poursuite des actions se rapportant à l’optimisation des ratios prudentiels ;

Risques de crédit

Le risque de crédit représente la composante principale de l’activité de la banque.

L’année 2019 s’est distinguée par un net progrès dans la mise en œuvre des projets planifiés pour consolider le cadre de mesure, de gestion et de supervision des risques de crédit.

Les réalisations ont principalement concerné :

◆Laconsolidationdudispositifdemesuredurisque:

• Projet NORE (Notation Retail) : Ce projet structurant consiste en la mise en place d’un dispositif de notation de la clientèle Retail couvrant les trois indicateurs de risque, à savoir la probabilité de défaut (PD), l’exposition en cas de défaut (EAD) et la perte en cas de défaut (LGD).

◆Amélioration du dispositif de gestion durisquepays:

• Au niveau international, l’année 2019 a été marquée par la finalisation de l’acquisition

des trois banques en Afrique, filiales du Groupe BPCE, à savoir, BICEC (Cameroun), BCI (Congo Brazzaville), et BMOI (Madagascar). Ces acquisitions ont été accompagnées par le lancement, au niveau de la Banque de l’International, d’un projet transverse d’intégration de ces trois filiales visant l’arrimage des pratiques à celles du Groupe. Ainsi, en matière de gestion de risque, les aspects traités ont principalement concerné la fixation de nouvelles délégations de pouvoirs, la mise en conformité du cadre de la gouvernance et le développement des méthodologies nécessaires à l’application de la norme IFRS9.

En parallèle, le Groupe s’est engagé dans un projet de définition des limites pays en vue de compléter le dispositif de gestion du risque pays déjà en place, construit autour d’un dispositif de notation interne des pays.

◆ Renforcement du dispositif de gestion etdemaîtrisedesrisques:

• La poursuite de notre participation active aux consultations menées par Bank Al Maghrib dans le cadre de la refonte de la circulaire 19G sur la classification des créances. Ce projet de réforme vise à (i) assurer une application homogène notamment en matière d’identification, de classification et de provisionnement des créances sensibles au sein du secteur bancaire (ii) intégrer de nouveaux critères en matière de défaut (dépassements, restructurations…). Une nouvelle étude d’impact a été réalisée courant 2019. Les résultats issus de cette revue ont été partagés avec le Réseau pour poursuivre la réalisation des plans d’action et des mesures d’accompagnement prévus à ce propos ;

• La digitalisation du processus de traitement des demandes urgentes au profit de la

27rapport de gestion “exercice 2019”

clientèle entreprise permettant la maîtrise du processus d’octroi des dépassements et l’encadrement des délégations de pouvoirs y afférentes. La nouvelle solution mise en place est une composante principale des mesures d’accompagnement engagées par la Banque pour s’aligner avec le projet de réforme de la circulaire 19G de BAM.

• La poursuite de la participation active aux consultations menées par Bank Al Maghrib dans le cadre de la nouvelle réglementation sur les dations en paiement/ventes à réméré, et la réalisation des études d’impact y afférentes ;

• La généralisation du projet d’industrialisation de la filière Risk Management consiste à centraliser cette fonction au niveau de la BCP pour l’ensemble des BPRs. L’objectif recherché à travers cette nouvelle configuration est de doter le Groupe d’une filière intégrée et indépendante, partenaire stratégique des métiers dans le développement maîtrisé des activités et garante de l’alignement entre les politiques et les pratiques de gestion des risques ;

• La conduite des travaux récurrents se rapportant à la supervision des risques. Il s’agit notamment de la surveillance continue du portefeuille, la revue des limites individuelles et sectorielles, la mise à jour des bases risques (centrale des bilans, base groupe, base promotion immobilière,…) et la production et l’enrichissement des reportings produits à destination des différentes instances de gestion et de gouvernance du Groupe ;

• La poursuite des actions de formation, de sensibilisation et d’échange avec le Réseau et les lignes métiers. Ces actions continues s’opèrent dans l’objectif d’aligner la politique commerciale et celle se

rapportant à la gestion des risques en vue de gérer sereinement les nouvelles contraintes et d’assurer pour notre Groupe un développement maitrisé de ses activités ;

• La participation active dans le cadre du projet de réorganisation de la Banque de Casablanca sur tous les sujets se rapportant à la gestion et à la gouvernance des risques, et visant à améliorer le positionnement commercial de la BDC au niveau de la place bancaire ;

• Le lancement du chantier de mise en conformité de la Banque avec les dispositions de la nouvelle loi 21-18 sur les sûretés mobilières. Les travaux en cours, englobent d’une part, la revue des processus internes afin d’assurer la prise en charge de la nouvelle production selon les nouvelles dispositions, et d’autre part, la mise en place des dispositifs et des moyens nécessaires à la reprise, au niveau du registre électronique nouvellement mis en place, du stock des sûretés mobilières anciennement inscrites au niveau des tribunaux de commerce ou 1ère instance du Royaume.

Risques de marché

La banque occupe une position de leader sur les activités de marché principalement en tant qu’investisseur en valeurs du trésor et intervenant actif sur le marché de change, faisant davantage d’elle un établissement d’importance systémique. De ce fait, au-delà des objectifs de rendement, la banque place la maîtrise des risques et la sécurité du développement de ses activités au centre de ses préoccupations majeures et de ses enjeux stratégiques. Elle s’attèle en permanence à faire évoluer son dispositif de gestion et de suivi des risques, en l’occurrence les risques de marché, vers des pratiques saines obéissant aux dispositions réglementaires

28 rapport de gestion “exercice 2019”

de Bank Al Maghrib (BAM) et s’inspirant des recommandations du Comité de Bâle.

C’est ainsi que, dans le sillage des chantiers déjà entamés ces dernières années accompagnant le changement du régime de change au Maroc et le durcissement des mesures réglementaires de suivi des risques, la banque a continué courant 2019, le renforcement de son dispositif de gestion et de suivi des risques de marché. Ceci, à travers la revue et l’affinement de son dispositif des limites de marché, l’enrichissement de son corpus réglementaire interne, et la mise à niveau de son système d’information dédié aux risques de marché.

Les mesures entreprises courant cette année, concernent à titre non exhaustif les actions suivantes :

• La revue et l’amélioration du modèle de définition des limites de marché. Le nouveau modèle tient compte désormais de la capacité de prise de risque et l’appétence au risque de la banque, en les intégrant dans la définition de la tolérance globale au risque de marché. L’allocation des enveloppes de perte qui en découlent, est également revue et calibrée en fonction de la performance ajustée au risque des différentes activités de marché ;

• Le renforcement du dispositif des limites de marché, à travers la mise en place des limites de stop loss global et par valeur pour le compartiment Action en direct ;

• La fiabilisation de l’historique des paramètres de marché alimentés dans le système d’information risques de marché, servant au calcul du Capital Economique réalisé dans le cadre du projet RAF ;

• La finalisation de la revue du processus de backtesting du modèle VaR et son déploiement au niveau du système d’information, afin de se conformer aux exigences de BAM, et de conforter l’utilisation du modèle interne en instaurant les premières règles de vérification de sa robustesse ;

• La mise en production de la nouvelle version du système d’information risques de marché. Cette montée en version a permis l’intégration de nouveaux modules très structurants dans le développement du dispositif de gestion des risques de marché, permettant un alignement sur les meilleures pratiques en la matière et l’anticipation sur les futures réformes baloises inscrites sur la feuille de route de Bank Al Maghreb. Il s’agit notamment des modules de Backtesting, de la Stressed VaR, de l’Expected Shortfall et du module de suivi des limites.

• La poursuite du renforcement du corpus réglementaire interne régissant le dispositif de gestion des risques de marché ;

• La revue et le rapprochement des méthodes de calcul des indicateurs de suivi des risques de marché entre le Risk Management et le Middle Office.

Risque opérationnel et Plan de continuité d’activité

Les travaux de l’année 2019 s’additionnent aux efforts déployés par la banque, depuis plusieurs années pour asseoir un dispositif qui va au-delà des exigences réglementaires. Ces travaux s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue, qu’il s’agisse du volet de la gestion de risque opérationnel ou du volet plan de continuité d’activité.

29rapport de gestion “exercice 2019”

Dans le domaine de la gestion de risque opérationnel, cette année a été marquée par les enrichissements suivants :

• L’amélioration du processus de collecte des incidents à travers l’animation permanente des correspondants risques opérationnels et la fiabilisation des données de la base incidents ;

• La maintenance de l’outil de gestion de risque opérationnel Front Risk à travers le développement d’un script permettant d’analyser la situation des utilisateurs de Front Risk de manière détaillée et à tout moment ;

• La coordination avec les métiers pour la mise en place des actions palliatives au regard de la survenance d’un incident majeur ;

• La réaffirmation de notre conformité aux exigences de la norme ISO 9001-V2015 en matière de gestion et maîtrise de risque opérationnel en maintenant la certification des activités de la monétique, les opérations de COMEX et les activités de marché ;

• L’intégration, dans l’outil groupe « Front Risk » de gestion de risque opérationnel, des trois filiales nouvellement acquises ainsi que la cartographie de risque opérationnel relative à la gestion de la communication ;

• La conduite de travaux récurrents de gestion de risque opérationnel. Il s’agit notamment de la production et l’enrichissement des reportings produits, la production de l’évaluation annuelle des activités externalisées ainsi que la poursuite des séances de formation et de sensibilisation autour du risque opérationnel.

• Concernant le plan de continuité d’activité, les principales réalisations de l’année 2019 ont concerné :

- La consolidation du dispositif de gestion et communication de crise, à travers, l’organisation d’un séminaire autour de la communication de crise, l’actualisation et la validation de la composition de la cellule de crise et enfin l’enrichissement du plan de communication y afférent par des messages types et sa diffusion.

- L’entrainement de la cellule de crise avec une mise en situation permettant de simuler l’indisponibilité du système d’information dans le cas d’une crise Cyber attaque ;

- Le déroulement du test d’indisponibilité du système d’information en collaboration avec la fonction Sécurité Informatique ;

- La conception et la production du tableau de bord de pilotage des filiales ;

- La mise à jour du plan de secours agence PSA identifiant pour chaque agence du réseau de la Banque deux agences de « Backup ».

Contrôle permanent

Au-delà des tâches de contrôles opérationnels attribuées à chaque agent dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, le groupe se dote d’un contrôle a posteriori de second niveau, réalisé par des fonctions dédiées et indépendantes. Il vient donner l’assurance raisonnable quant à la maîtrise des processus. La mission dévolue à ce niveau de contrôle est d’une part de s’assurer de la fiabilité des contrôles réalisés par le premier niveau mais également de diligenter ses propres contrôles.

30 rapport de gestion “exercice 2019”

L’année 2019 a connu la poursuite des efforts dans la professionnalisation et la mutualisation de la filière de contrôle permanent de second niveau afin de répondre aux deux préoccupations suivantes :

• Optimiser les moyens pour la mise en place d’une filière de contrôle permanent agile en phase avec le plan stratégique du groupe ;

• Accompagner les filiales et renforcer la synergie avec les entités du contrôle interne du groupe

Remedial Management

Au titre de l’exercice 2019, le Groupe a poursuivi ses efforts et sa vigilance pour la prise en charge des créances en souffrance et celles présentant des signes précurseurs de défaut en vue de maîtriser l’évolution de son coût du risque et d’anticiper sur l’entrée en vigueur de la nouvelle circulaire 19G de Bank Al Maghrib, à travers différentes actions :

• La recherche le plus en amont de solutions favorisant les arrangements amiables;

• L’anticipation des défauts de paiement potentiels à travers l’identification des clients à risque avant la survenance des incidents ;

• Le maintien d’un suivi rapproché des dossiers à forts enjeux ;

• La Réorganisation de la filière recouvrement amiable au niveau central par la création d’entités Workout, et sur le plan régional via le rattachement de la fonction aux marchés en vue d’assurer plus d’efficacité ;

• Le déploiement des processus et outils de recouvrement au sein des entités de la banque.

II-8. GESTION ALM

a- Risques structurels de taux et de liquidité

Consolidation du dispositif de mesure des risques structurels :

• Projet IRRBB (Interest Rate Risk in the Banking Book) : la banque a participé aux consultations menées par BAM dans le cadre de la refonte des états réglementaires de mesure du risque de taux d’intérêt en conformité avec les dernières évolutions des dispositions du Comité de Bâle en la matière. Ce reporting a été également enrichi par de nouvelles métriques (duration) et par l’utilisation de données de marché plus précises et homogènes (courbe de taux de référence en MAD et en devise). Une première étude d’impact a été réalisée début 2019 montrant le respect des seuils réglementaires par la banque. En parallèle, des travaux d’automatisation ont été initiés au niveau du socle Finance/Risques.

• Revue des Conventions d’écoulement pour les postes sans échéance contractuelle : les conventions d’écoulement ont été revues courant l’année 2019 suite à :

- une amélioration sur certains postes : créances en souffrance sur la base des taux de récupération, crédits de trésorerie (échéances contractuelles)…

- un travail de recette et de cohérence du bilan

- une prise en compte des nouveaux produits (dépôt investissement participatif…)

• Projet TCI (Taux de Cession Interne) : ce

31rapport de gestion “exercice 2019”

projet permet une mesure plus fine de la performance de chaque activité et une externalisation des risques structurels à l’ALM. En 2019, le calcul des TCI a été automatisé à partir d’un moteur de calcul et ce, contrat par contrat (et pour chaque devise). Un portefeuille de réplication a été utilisé pour les postes dont l’écoulement est conventionnel (comme les dépôts à vue).

Renforcement du dispositif de gestion des risques structurels :

• Charte ALM : La Charte ALM Groupe a pour objectif de définir les principes de gestion des risques structurels pour le Groupe ainsi que l’ensemble de ses filiales dans leur bilan et hors-bilan. Elle pose le socle d’une vision commune au sein du groupe des risques structurels dans le but d’une meilleure maîtrise de ces derniers avec une vision consolidée.

• Projet d’industrialisation des travaux ALM avec la construction d’un Socle Finance/Risques. Ce projet structurant a pour principaux objectifs :

- La collecte et fiabilisation des données ;

- Le calcul automatisé de l’écoulement automatique des postes bilanciels ainsi que la mesure des divers indicateurs ALM dont les gaps de liquidité, les gaps de taux, les TCI, le calcul des provisions IFRS9 et leurs amortissements…

• Projet Consolidation ALM des Filiales. Ce projet a pour objectifs :

- La construction d’une vision consolidée groupe des indicateurs de gestion des risques structurels ;

- La restitution au comité ALM GBP de la vision Groupe ;

- L’accompagnement et la mise à niveau des filiales dans leur gestion ALM.

A fin 2019, les entités pilotes (CIB Off-Shore, BCP Bank (Mauritius) et BATG) ont pratiquement finalisé la phase d’intégration. Dès 2020, ces entités seront en phase de pilotage. La feuille de route de ce projet inclut pour l’année 2020 l’intégration, en plus des filiales citées, de toutes les filiales de ABI ainsi que les 3 dernières acquisitions du Groupe (BICEC, BMOI et BCI).

• Projet de Séparation du Banking Book et du Trading Book (BB/TB). Ce projet consiste à séparer le portefeuille de négociation (Trading Book) du reste des activités de la banque (Banking Book). En 2019, une séparation analytique BB/TB a été réalisée afin de construire une vision qui servira de base à la séparation opérationnelle BB/TB. Le chantier de cette dernière a été lancé avec comme objectif sous-jacent une plus grande maitrise de l’ensemble des flux de trésorerie de la banque et une meilleure visibilité de la performance des activités de marché et notamment de la Trésorerie. En outre, cette séparation est utilisée dans la mesure du risque structurel de taux puisque celui-ci ne concerne que le Banking Book.

b- Dispositif d’évaluation et d’adéquation des fonds propres

• Projet Capital Planning : ce projet, conduit avec les Risques Groupe, vise le pilotage de la trajectoire de solvabilité du Groupe, et cela, par une projection des fonds propres et du ratio de solvabilité sur l’horizon du Plan Moyen Terme, aussi bien, par segment commercial que par zone géographique. Les projections sont complétées par un exercice de stress tests prenant en compte

32 rapport de gestion “exercice 2019”

des scénarii plausibles à la fois macroéconomiques et spécifiques. Ce projet structurant, répond à un double objectif, d’une part, accompagner l’expansion du Groupe (nouveaux marchés, acquisition de filiales bancaires en Afrique Subsaharienne), et d’autre part, suivre l’évolution de la réglementation avec les impacts qui en découlent en termes de provisionnement et de besoins additionnels en capitaux.

• PRCI : le Plan de Redressement de Crise Interne est le dispositif de gestion visant à présenter les mesures prévues par la banque pour rétablir sa viabilité financière en réaction à des chocs extrêmes. En 2019, le PRCI a été mis à jour avec un recalibrage des scénarii pour tenir compte des recommandations de BAM (fuite des dépôts à vue de 20% au lieu de 10% et prise en compte des 5 plus mauvais risques au lieu de 3). Il en ressort que le Groupe reste résilient face aux différents scenarii malgré des chocs plus sévères que l’année précédente.

II-9. NOTATION DE STANDARD AND POOR’S ET DE MOODY’S

Le 17 janvier 2020, l’agence de notation Standard & Poor’s a attribué à la BCP la notation de BB/Stable/B.

Sur les 3 années précédentes la notation s’est présentée comme suit :

Le rating de la Banque Centrale Populaire au Maroc reflète le point de vue des services de Standard & Poor’s sur la notation du Groupe Banque Populaire (GBP).

L’agence évalue le profil de crédit autonome (SACP) de BCP à «BB». Cette notation est confortée par une position de leader sur le marché marocain et par la diversification géographique croissante opérée. Bien que la contribution des activités à l’international de la BCP s’établit à 21% à fin juin 2019, elle demeure inférieure à ses principaux concurrents nationaux. Conformément à cette stratégie internationale, BCP a récemment acquis trois banques du groupe français BPCE au Cameroun, au Congo et à Madagascar.

La perspective stable de la notation de la Banque Centrale Populaire (BCP) signifie que le profil financier de la banque devrait rester inchangé au cours des 12 prochains mois, malgré son expansion en Afrique. Selon S&P, les bénéfices de la banque seront suffisants pour absorber la hausse attendue des créances en souffrance et du coût du risque suite à ses récentes acquisitions.

Le 31 Octobre 2019, l’agence de notation Moody’s a confirmé la notation de la BCP à Ba1 avec une perspective Stable mais a dégradé d’un cran la notation de base de crédit (BCA) passant de Ba3 à B1.

2017 2018 2019

Notation de la BCP BB+/Stable/B BB/Stable/B BB/Stable/B

33rapport de gestion “exercice 2019”

Selon Moody’s, la notation de base de crédit (BCA) de B1 du Groupe Banque Centrale Populaire reflète sa position de banque coopérative bien établie qui génère une rentabilité saine, un financement stable et diversifié ainsi qu’un niveau élevé d’actifs liquides.

Ces forces sont atténuées par une forte concentration des crédits et une exposition en Afrique subsaharienne qui présente des risques en termes de qualité des actifs, combinée à un capital Buffer limité.

En Octobre 2019, GBCP a signé des accords en vue de l’acquisition de 68,5% du capital de la Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (BICEC), une participation de 100% dans la Banque Commerciale Internationale (BCI), basée en République du Congo, et une participation de 71% dans la Banque malgache de l’Océan Indien (BMOI), basée à Madagascar. GBCP a acquis les trois banques du Groupe BPCE.

L’agence Moody’s s’attend à ce que la qualité des actifs de GBCP s’affaiblisse modérément, reflétant l’effet combiné de (a) la qualité des prêts globalement stable au Maroc et l’environnement robuste en Afrique de l’Ouest à croissance rapide et (b) des conditions

relativement difficiles en Afrique centrale exportatrice de produits de base où GBCP a récemment acquis deux banques.

La notation BA1 pour les dépôts long terme en monnaie locale inclue une augmentation de 3 crans de la notation de BCA et BCA ajusté de B1. Ce support illustre l’estimation de l’agence de notation d’une très forte probabilité de support du gouvernement en période de crise Le soutien du gouvernement reflète la place importante que représente la banque dans le système financier marocain (plus grand réseau au Maroc en termes de dépôts), de sa reconnaissance en tant que « Banque d’importance systémique » au Maroc et sa désignation en tant que D-SIB par Bank Al Maghrib.

La notation pour les dépôts long terme en monnaie étrangère est plafonnée par la notation du pays qui s’élève à Ba2. Pour leur part, les notations des dépôts long terme en monnaie locale et étrangère ont une perspective stable.

La banque est également notée au niveau national sur ses dépôts en monnaie locale avec une note de Aa1.ma/MA-1 et sur ses dépôts en monnaie étrangère avec une note d’Aa3.ma/MA-1.

2017 2018 2019

Perspective Positive Stable Stable

Évaluation de base de crédit (Baseline Credit Assessment-BCA) Ba3 Ba3 B1

Dépôts bancaires –En Monnaie locale – Base globale Ba1 / Not Prime Ba1 / Not Prime Ba1 / Not Prime

Dépôts bancaires – En Devise – Base globale Ba2 / Not Prime Ba2 / Not Prime Ba2 / Not Prime

Évaluation du risque de contrepartie Ba1 (cr) / Not Prime (cr)

Ba1 (cr) / Not Prime (cr)

Ba1 (cr) / Not Prime (cr)

Dépôts bancaires – En Devise – Base nationale Aa3.ma/MA-1 Aa3.ma/MA-1 Aa3.ma/MA-1

Dépôts bancaires –En Monnaie locale – Base nationale Aa1.ma/MA-1 Aa1.ma/MA-1 Aa1.ma/MA-1

34 rapport de gestion “exercice 2019”

II-10. VISION STRATEGIQUE ET PERSPECTIVES 2020

Le Groupe Banque Centrale Populaire réaffirme une vision et des orientations fortes, traduisant les ambitions du Groupe pour entretenir sa dynamique de croissance et appréhender les enjeux et contraintes de marché tout en réaffirmant sa vocation et son identité :

• Construire une nouvelle vague d’avantages compétitifs durables, afin de se positionner comme acteur des ruptures à venir ;

• Sécuriser les fondations du modèle actuel, pour bâtir sur un socle robuste ;

• Réaffirmer la vocation du Groupe, engagé dans le développement des territoires du continent par l’inclusion économique et financière de ses forces vives.

La nouvelle inflexion stratégique du Groupe Banque Centrale Populaire s’articule autour de six axes :

• Remporter la bataille des modèles alternatifs sur chacun de nos territoires via des offres innovantes et des dispositifs de distribution capillaires, fortement intégrés à la Banque ;

• Imposer notre leadership technologique en accélérant sa transformation data et digitale, pour offrir la meilleure expérience à ses clients et leur proposer les services les plus pertinents en s’appuyant sur nos agents, qui seront les porteurs de ses nouveaux outils ;

• Bâtir un modèle opérationnel performant et fortement ancré localement, en professionnalisant chacune de ses briques opérationnelles (producteurs, distributeurs, plateformes) pour les ouvrir sur le Groupe et sur des partenaires externes et bénéficier de l’effet d’échelle ;

• Industrialiser les partenariats et accélérer l’innovation avec les acteurs financiers et non financiers, pour démultiplier l’offre de produits et de services, accroitre la capillarité de notre réseau, maximiser l’utilisation des briques opérationnelles et prendre de vitesse le marché en termes de ruptures ;

• Installer un dispositif de pilotage robuste, adapté à la nouvelle dimension du Groupe, permettant d’accompagner l’impératif de

performance, de qualité et de création de valeur de chacune des briques opérationnelles. Ce dispositif aura pour finalité d’installer une nouvelle culture managériale, en alignant les indicateurs de performance et les moyens sur les responsabilités de chacun ;

• Transformer la gestion des ressources humaines, enjeux primordial pour le Groupe, permettant de mobiliser et développer les compétences et ressources vives pour une plus grande efficience et en cohérence avec les objectifs stratégiques de transformation du Groupe.

En 2020, le Groupe Banque Centrale Populaire focalisera ses efforts stratégiques autour de sujets prioritaires découlant du plan stratégique :

• Renforcement de l’efficacité commerciale (intensification et valorisation) à destination de segments de clientèle adéquats, afin de développer davantage la création de valeur ;

• Mise en place d’une approche différentiée et rentable pour chacun des segments de clientèle, prenant en compte l’exigence de qualité de service adéquat ;

• Positionnement en tant qu’acteur de référence dans les nouveaux métiers, notamment la banque participative et les activités de paiement ;

• Transformation digitale et data afin d’avoir une meilleure compréhension des attentes des clients et de répondre de façon innovante aux besoins du marché ;

• Poursuite des efforts d’optimisation des charges et la mise en œuvre de programmes d’amélioration de l’efficacité et de la productivité pour l’ensemble des chaînes de valeur ;

• Maîtrise du coût du risque à travers le renforcement du dispositif d’octroi des crédits et l’accélération du recouvrement ;

• Poursuite du développement de la Banque de l’International à travers les programmes stratégiques déjà lancés sur les entités existantes, et l’intégration des nouvelles entités acquises.

35rapport de gestion “exercice 2019”

ANNEXE 1ETATS DE SYNTHÈSE BCP COMPTES SOCIAUX

(en milliers de DH)

ACTIF 31/12/19 31/12/18

Valeursencaisse,Banquescentrales,Trésorpublic,Servicedeschèquespostaux 3841226 7431032

Créancessurlesétablissementsdecréditetassimilés 34656914 33761760

. A vue 4 687 334 4 789 771

. A terme 29 969 580 28 971 989

Créancessurlaclientèle 101231336 101251004

. Crédits et financements participatifs de trésorerie et à la consommation 24 770 837 24 810 750

. Crédits et financements participatifs à l'équipement 33 403 945 30 684 753

. Crédits et financements participatifs immobiliers 25 924 822 26 733 638

. Autres crédits et financements participatifs 17 131 732 19 021 863

Créancesacquisesparaffacturage 10316630 9405216

Titresdetransactionetdeplacement 58753482 50307045

. Bons du Trésor et valeurs assimilées 32 676 604 26 856 178

. Autres titres de créance 700 550 642 735

. Titres de propriété 25 376 328 22 808 132

. Certificats de Sukuks -

Autresactifs 2623802 2046304

Titresd'investissement 11604833 12655140

. Bons du Trésor et valeurs assimilées 10 889 702 11 900 873

. Autres titres de créance 715 131 754 267

. Certificats de Sukuks - -

Titresdeparticipationetemploisassimilés 26034939 24032157

. Participation dans les entreprises liées 23 749 009 22 126 346

. Autres titres de participation et emplois assimilés 2 285 930 1 905 811

. Titres de Moudaraba et Moucharaka - -

Créancessubordonnées 274698 123337

Dépôtsd'investissementplacés 210000 -

Immobilisationsdonnéesencrédit-bailetenlocation - -

ImmobilisationsdonnéesenIjara 641 683

Immobilisationsincorporelles 368249 379745

Immobilisationscorporelles 5171398 5183417

TOTAL DE L’ACTIF 255 088 148 246 576 840

BILAN

36 rapport de gestion “exercice 2019”

(en milliers de DH)

PASSIF 31/12/19 31/12/18

Banquescentrales,Trésorpublic,Servicedeschèquespostaux 7 7Dettesenverslesétablissementsdecréditetassimilés 142694808 139719354

. A vue 112 108 220 102 224 548

. A terme 30 586 588 37 494 806

Dépôtsdelaclientèle 59640040 62414382. Comptes à vue créditeurs 38 486 145 36 930 442

. Comptes d'épargne 7 855 270 7 529 636

. Dépôts à terme 11 453 591 15 092 779

. Autres comptes créditeurs 1 845 034 2 861 525

Dettesenverslaclientèlesurproduitsparticipatifs - -Titresdecréanceémis 2530626 3012146

. Titres de créance négociables émis 2 530 626 3 012 146

. Emprunts obligataires émis - -

. Autres titres de créance émis - -

Autrespassifs 1954010 1569093Provisionspourrisquesetcharges 4960139 4812569Provisionsréglementées - -Subventions,fondspublicsaffectésetfondsspéciauxdegarantie 3373148 3220527Dettessubordonnées 9046328 7042911Dépôtsd'investissementreçus - -Ecartsderéévaluation - -Réservesetprimesliéesaucapital 25684393 19961922Capital 2022547 1822547Actionnaires.Capitalnonversé(-) - -Reportànouveau(+/-) 600276 545190Résultatsnetseninstanced'affectation(+/-) - -Résultatnetdel'exercice(+/-) 2581826 2456192TOTAL DU PASSIF 255 088 148 246 576 840

HORS BILAN(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

ENGAGEMENTSDONNES 38275665 38756686Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 315 803 620 881

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 20 896 585 22 704 578

Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 7 586 983 6 124 525

Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 9 476 294 9 262 010

Titres achetés à réméré - -

Autres titres à livrer - 44 692

ENGAGEMENTSRECUS 16688735 12621272Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 2 714 4 882

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 14 762 803 11 718 801

Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 1 913 346 805 730

Titres vendus à réméré - -

Autres titres à recevoir 9 872 91 859

Titres de Moucharaka et Moudaraba à recevoir - -

37rapport de gestion “exercice 2019”

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

PRODUITSD'EXPLOITATIONBANCAIRE 11765433 11182453Intérêts, rémunérations et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 067 941 960 216

Intérêts, rémunérations et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 585 995 4 665 280

Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 716 036 713 615

Produits sur titres de propriété et certificats de Sukuks 1 403 695 1 445 580

Produits sur titres de Moudaraba et Moucharaka - -

Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Produits sur immobilisations données en Ijara 92 90

Commissions sur prestations de service 646 760 572 013

Autres produits bancaires 3 344 914 2 825 659

Transfert de charges sur dépôts d'investissement reçus - -

CHARGESD'EXPLOITATIONBANCAIRE 5512433 4978518Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit et assimilés 3 075 651 2 909 329

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle 810 720 758 912

Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 77 554 2 146

Charges sur titres de Moudaraba et Moucharaka - -

Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Charges sur immobilisations données en Ijara 42 42

Autres charges bancaires 1 548 466 1 308 089

Transfert de produits sur dépôts d'investissement reçus - -

PRODUITNETBANCAIRE 6253000 6203935Produits d'exploitation non bancaire 1 467 619 1 429 681

Charges d'exploitation non bancaire 156 055 5 759

CHARGESGENERALESD'EXPLOITATION 3060765 3000700Charges de personnel 1 053 462 1 026 765

Impôts et taxes 50 503 41 346

Charges externes 1 520 253 1 517 308

Autres charges générales d'exploitation 138 298 119 754 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 298 249 295 527

DOTATIONSAUXPROVISIONSETPERTESSURCREANCESIRRECOUVRABLES 2009127 2169958Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 336 518 755 955

Pertes sur créances irrécouvrables 120 787 405 581

Autres dotations aux provisions 551 822 1 008 422

REPRISESDEPROVISIONSETRECUPERATIONSSURCREANCESAMORTIES 727608 881897Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 321 664 645 416

Récupérations sur créances amorties 34 708 35 784

Autres reprises de provisions 371 236 200 697

RESULTATCOURANT 3222280 3339096Produits non courants 296 896 102 535

Charges non courantes 120 760 39 972

RESULTATAVANTIMPOTS 3398416 3401659Impôts sur les résultats 816 590 945 467

RESULTATNETDEL'EXERCICE 2581826 2456192

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES

38 rapport de gestion “exercice 2019”

(en milliers de DH)

I - TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 31/12/19 31/12/18

(+) Intérêts et produits assimilés 6 369 944 6 339 086 (-) Intérêts et charges assimilées 3 963 925 3 670 387 MARGED'INTERET 2406019 2668699(+) Produits sur financements participatifs 28 26 (-) Charges sur financements participatifs - - MARGESURFINANCEMENTSPARTICIPATIFS 28 26(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et location - - (-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et location - - RÉSULTATDESOPÉRATIONSDECRÉDIT-BAILETLOCATION - -(+) Produits sur immobilisations données en Ijara 93 89 (-) Charges sur immobilisations données en Ijara 42 42 RÉSULTATDESOPÉRATIONSD'IJARA 51 47(+) Commissions perçues 646 760 572 013 (-) Commissions servies 169 898 163 350 MARGESURCOMMISSIONS 476862 408663(+) Résultat des opérations sur titres de transaction 1 620 169 1 172 161 (+) Résultat des opérations sur titres de placement -20 680 221 109 (+) Résultat des opérations de change 480 163 355 889 (+) Résultat des opérations sur produits dérivés 13 643 29 925 RÉSULTATDESOPÉRATIONSDEMARCHÉ 2093295 1779084(+/-) Résultat des opérations sur titres de Moudaraba et Moucharaka - - (+) Divers autres produits bancaires 1 408 098 1 462 217 (-) Diverses autres charges bancaires 131 353 114 801 (+/-) Part des titulaires de comptes de depôts d'investissement - - PRODUITNETBANCAIRE 6253000 6203935(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières -45 316 -60 787 (+) Autres produits d'exploitation non bancaire 1 467 619 1 421 462 (-) Autres charges d'exploitation non bancaire 156 055 2 759 (-) Charges générales d'exploitation 3 060 765 3 000 700 RESULTATBRUTD'EXPLOITATION 4458483 4561151(+/-) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -1 100 933 -480 336

(+/-) Autres dotations nettes de reprises aux provisions -135 270 -741 720 RESULTATCOURANT 3222280 3339095RESULTATNONCOURANT 176136 62563(-) Impôts sur les résultats 816 590 945 466 RESULTATNETDEL'EXERCICE 2581826 2456192

II - CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 31/12/19 31/12/18

RESULTATNETDEL'EXERCICE 2581826 2456192(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 298 249 295 527 (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 46 127 68 244 (+) Dotations aux provisions pour risques généraux 228 991 546 610 (+) Dotations aux provisions réglementées - - (+) Dotations non courantes - - (-) Reprises de provisions 810 2 238 (-) Plus-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles 41 170 93 (+) Moins-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles - - (-) Plus-values de cession des immobilisations financières - 8 218 (+) Moins-values de cession des immobilisations financières - 3 000 (-) Reprises de subventions d'investissement reçues - - (+)CAPACITED'AUTOFINANCEMENT 3113213 3359024(-) Bénéfices distribués 1 366 910 1 184 655 (+)AUTOFINANCEMENT 1746303 2174369

ETAT DES SOLDES DE GESTION

39rapport de gestion “exercice 2019”

(en milliers de DH)

ACTIF IFRS Annexes 31/12/19 31/12/18

Valeursencaisse,BanquesCentrales,Trésorpublic,Servicedeschèquespostaux 311 16461520 15195065

Actifsfinanciersàlajustevaleurparrésultat 31 65567666 57090928

Actifs financiers détenus à des fins de transactions 53 357 064 46 353 205

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 12 210 602 10 737 723

Instruments dérivés de couverture

Actifsfinanciersàlajustevaleurparcapitauxpropres 32/311 31747014 23883842

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 27 081 425 19 287 232

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 4 665 589 4 596 610

Titresaucoûtamorti 33 10486912 12046873

Prêtsetcréancessurlesétablissementsdecréditetassimilés,aucoûtamorti 34/311 14512077 14699452

Prêtsetcréancessurlaclientèle,aucoûtamorti 35/311 258929613 244228412

Ecartderéévaluationdesportefeuillescouvertsentaux

Placementsdesactivitésd’assurance

Actifsd'impôtexigible 1342852 1209299

Actifsd'impôtdifféré 3709233 3651042

Comptesderégularisationetautresactifs 8435486 7590756

Actifsnoncourantsdestinésàêtrecédés

Participationsdansdesentreprisesmisesenéquivalence 36702 23304

Immeublesdeplacement

Immobilisationscorporelles 36 16604702 14345160

Immobilisationsincorporelles 36 1123484 1113638

Ecartsd'acquisition 37 2470994 1511959

TOTAL DE L’ACTIF 431 428 255 396 589 730

BILAN IFRS CONSOLIDE

ANNEXE 2ETATS DE SYNTHÈSE GROUPE BCP COMPTES CONSOLIDÉS

40 rapport de gestion “exercice 2019”

(en milliers de DH)

PASSIF IFRS Annexes 31/12/19 31/12/18

Banquescentrales,Trésorpublic,Servicedeschèquespostaux 998999 1303061

Passifsfinanciersàlajustevaleurparrésultat

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Instrumentsdérivésdecouverture

Dettesenverslesétablissementsdecréditetassimilés 38 43154024 46213985

Dettesenverslaclientèle 39 309572021 283348482

Dettesreprésentéesparuntitre

Titresdecréanceémis 3264264 3677642

Ecartderéévaluationdesportefeuillescouvertsentaux

Passifsd'impôtcourant 1516519 1397125

Passifsd'impôtdifféré 811108 734120

Comptesderégularisationetautrespassifs 9375830 5305111

Dettesliéesauxactifsnoncourantsdestinésàêtrecédés

Provisionstechniquesdescontratsd'assurance 1369340 1232993

Provisionspourrisquesetcharges 310/311 5146579 4742320

Subventions,fondspublicsaffectésetfondsspéciauxdegarantie 3427275 3229294

Dettessubordonnées 9215508 7216565

Capitauxpropres 43576788 38189032

Capital et réserves liées 28 307 216 22 329 658

Actions propres

Réserves consolidées 11 439 277 12 491 076

- Part du groupe 3 242 565 3 179 603

- Part des minoritaires 8 196 712 9 311 473

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -57 740 -174 363

- Part du groupe 116 521 -58 452

- Part des minoritaires -174 261 -115 911

Résultat de l’exercice 3 888 035 3 542 661

- Part du groupe 2 999 253 2 942 525

- Part des minoritaires 888 782 600 136

TOTAL DU PASSIF 431 428 255 396 589 730

BILAN IFRS CONSOLIDE

41rapport de gestion “exercice 2019”

(en milliers de DH)

Annexes 31/12/19 31/12/18

Intérêts et produits assimilés 4 1 16 377 712 15 932 845

Intérêts et charges assimilés 4 1 -5 176 228 -4 892 450

MARGE D' INTERÊTS 11 201 484 11 040 395

Commissions perçues 4 2 3 333 606 2 936 413

Commissions servies 4 2 -323 380 -327 182

MARGE SUR COMMISSIONS 3 010 226 2 609 231

+/-Gainsoupertesnetsrésultantdescouverturesdepositionnette

+/-Gainsoupertesnetsdesinstrumentsfinanciersàlajustevaleurparrésultat 2509430 2300603

Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 2 409 717 1 746 887

Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 99 713 553 716

+/-Gainsoupertesnetsdesinstrumentsfinanciersàlajustevaleurparcapitauxpropres 239333 284293

Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables -4 293 10 096

Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 243 626 274 197

+/-Gainsoupertesnetsrésultantdeladécomptabilisationd’actifsfinanciersaucoûtamorti+/-Gainsoupertesnetsrésultantdureclassementd’actifsfinanciersaucoûtamortienactifsfinanciersàlajustevaleurparrésultat+/-Gainsoupertesnetsrésultantdureclassementd’actifsfinanciersàlajustevaleurparcapitauxpropresenactifsfinanciersàlajustevaleurparrésultat

RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 2 748 763 2 584 896

Produits des autres activités 1 803 279 1 711 958

Charges des autres activités -947 702 -926 255

PRODUIT NET BANCAIRE 17 816 050 17 020 225

Charges générales d'exploitation -7 909 424 -7 857 063 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles -1 345 938 -1 026 314

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 8 560 688 8 136 848

Coût du risque 4 3 -2 566 773 -3 154 015

RESULTAT D'EXPLOITATION 5 993 915 4 982 833

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -2 646 -3 519

Gains ou pertes nets sur autres actifs -31 803 188 176

Variations de valeurs des écarts d'acquisition

RESULTAT AVANT IMPÔTS 5 959 466 5 167 490

Impôts sur les bénéfices -2 071 431 -1 624 829

RESULTAT NET 3 888 035 3 542 661

Intérêts minoritaires 888 782 600 136

RESULTAT NET-PART DU GROUPE 2 999 253 2 942 525

Résultat par action ( en dirham) 14,83 16,15

Résultat dilué par action ( en dirham) 14,83 16,15

COMPTE DE RESULTAT IFRS CONSOLIDE

GROUPEBCP.COMGROUPEBCP.COM

LIVRET FINANCIER

2 l i v r e t financier 2019

l iv r e t financier 2019 3

LIVRET FINANCIER

•ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

• RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

POUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

•ETATS FINANCIERS SOCIAUX

•RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

POUR LES COMPTES SOCIAUX

•GESTION DES RISQUES

•LISTE DES COMMUNIQUÉS DE PRESSE PUBLIES

DURANT L’EXERCICE 2019

•COMMUNIQUE DE PRESSE POST-CONSEIL D’ADMINISTRATION AU TITRE DE L’ANNEE

2019

•RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

•DECLARATION D’HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

4 livret financier 2019

1. CADRE GENERAL1.1. BANQUE CENTRALE POPULAIRELa Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.La BCP assure un rôle central au sein du groupe. Elle est investie de deux missions principales :

• Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ;• Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales.

La BCP coordonne la politique financière du groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt commun pour le compte de ses organismes.1.2. BANQUES POPULAIRES REGIONALESLes Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 8, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance.1.3. CREDIT POPULAIRE DU MAROCLe Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.1.4. COMITE DIRECTEURLe Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont:• Définir les orientations stratégiques du groupe• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des organismes du CPM

• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au groupe• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de leur équilibre financier.

1.5. MECANISME DE GARANTIELe Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une contribution fixée par le Comité Directeur.

2. RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRELes normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture et au 1er janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting Standards Board (IASB).L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.2.1 NORMES COMPTABLES APPLICABLES AU 1ER JANVIER 2019

IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux »

Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt sur les bénéfices lorsqu’une incertitude existe sur le traitement fiscal à appliquer. Il convient de déterminer s’il est probable que le traitement retenu soit accepté par les autorités compétentes, en partant du principe qu’elles contrôleront le traitement en question et disposeront de toutes les informations pertinentes. Cette incertitude doit être reflétée dans le montant des actifs et passifs d’impôts, sur la base d’une méthode traduisant la meilleure prévision quant au dénouement de l’incertitude.La méthode retenue par le Groupe Banque Centrale Populaire pour la transition vers la norme IFRIC 23 est la méthode partiellement rétrospective.

IFRS 16 « Contrats de location »

La norme IFRS 16 « Contrats de location » publiée en janvier 2016, remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation, l’évaluation, la présentation et l’information à fournir au titre des contrats de location. L’impact principal de la norme IFRS 16 sur les comptes du Groupe concerne l’introduction d’un modèle unique de comptabilisation pour le preneur, visant à comptabiliser un droit d'utilisation pour l'actif loué, amorti linéairement sur la durée exécutoire du contrat, et au passif la comptabilisation d'une dette locative relative aux paiements futurs des loyers pendant la durée du contrat.

MÉTHODE DE TRANSITION :

Pour une première application l’IASB prévoit deux méthodes de transition :• Méthode rétrospective complète qui consiste à appliquer la nouvelle norme à l’ensemble des comptes des périodes comparatives comme si la norme avait toujours été appliquée en application de la norme IAS 8.

• Méthode rétrospective modifiée qui prévoit elle-même deux options :- Rétrospective simplifiée : consiste à reconstituer le droit d’utilisation comme si la norme IFRS 16 avait toujours été appliquée et à évaluer la dette locative à la somme actualisée des loyers restants à verser.

- Rétrospective cumulée : consiste à évaluer le droit d’utilisation et la dette locative à la somme actualisée des loyers restant à verser à partir du 1er janvier 2019.

La méthode retenue par Le Groupe Banque Centrale Populaire pour la transition vers la norme IFRS 16 est la méthode rétrospective cumulée en comptabilisant l’effet cumulatif de l’application initiale à la date de transition à savoir le 1er janvier 2019. Le droit d'utilisation et de la dette locative sont calculés à partir du 1er janvier 2019 et la méthode retenue n'engendre aucun impact sur les capitaux propres.EXEMPTIONS :

La norme IFRS 16 prévoit des exemptions pour la comptabilisation du droit d'utilisation et de la dette locative. En effet, un contrat de location n'est pas éligible à la norme IFRS 16 si les deux conditions suivantes sont réalisées :• Les contrats de location ayant une durée de 12 mois ou moins.• Les contrats de location ayant une faible valeur : La norme elle-même ne définit pas de seuil strict sur les contrats de location portant sur un actif de faible valeur. Toutefois, les bases de conclusion indiquent que, lors des discussions en 2015, il s'agissait pour l'IASB des actifs d'une valeur individuelle à neuf de l'ordre de 5 000 USD.

Le Groupe Banque Centrale Populaire a fait le choix d’appliquer les exemptions de comptabilisation des contrats de location selon la norme IFRS 16.DURÉE :

Selon la norme IFRS 16, la durée du contrat est réputée être la durée exécutoire du contrat (période pendant laquelle le contrat ne peut être résilié), additionné par les options de renouvellement dont le caractère de renouvellement est raisonnablement certain.Le Groupe Banque Centrale Populaire a fait le choix de retenir la durée exécutoire ainsi que l'option de renouvellement : Période pendant laquelle le contrat est exécutoire selon le modèle suivant :

Durée ducontrat

Du côté du preneur

Si l'exercice estraisonnablement certain

Si le preneur est raisonnablementcertain de ne pas exercer

Du côté du bailleur

Et

Période non résiliable

Options de renouvellement du

contrat

• Notion d’exécutoire « enforceable » :• Pour évaluer la période non résiliable d'un contrat, une entité doit déterminer la durée pendant laquelle celui-ci est exécutoire ;

• Un contrat de location n'est plus exécutoire si :

Options de résiliation++=

Le preneur peut résilier le contrat sans la permission de l’autre partie (Bailleur) en s'exposant tout au plus à une pénalité * négligeable ;

Le bailleur peut résilier le contrat sans la permission de l’autre partie (preneur) en s'exposant tout au plus à une pénalité négligeable.

Composition des contrats du Groupe Banque Centrale Populaire par catégorie d'actif est la suivante :• Baux commerciaux et baux à usage d'habitation• Régime d'occupation temporaire du domaine public• Véhicules en LLD• Matériel informatique• Mobilier de bureauTAUX D’ACTUALISATION :

À la date de début, le preneur doit évaluer l’obligation locative à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. La valeur actualisée des paiements des loyers doit être calculée à l’aide du taux d’intérêt implicite du contrat de location s’il est possible de déterminer facilement ce taux. Sinon, le preneur doit utiliser son taux d’emprunt marginal.Le taux d'actualisation retenu pour l'évaluation de la dette locative des contrats de location simple est le taux d'emprunt marginal d'endettement, qui correspond au taux de refinancement auprès des marchés financiers au 1er janvier 2019 avec comme caractéristiques :• Une durée similaire à celle du contrat• Une garantie similaire à celle du contrat • Un environnement économique similaire2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUEES2.2.1. PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Les comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés du groupe BCP.

NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUES PAR LE GROUPE

5livret financier 2019

Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le groupe BCP obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation du groupe BCP.

Entreprises contrôlées : FilialesLes entreprises contrôlées par le groupe BCP sont consolidées par intégration globale. La BCP contrôle une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le groupe BCP détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.

Il est attesté lorsque le groupe BCP dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent.

La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles.

2.2.1.1. Entreprises sous contrôle conjoint : Co-entreprisesLes entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le groupe BCP possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.

2.2.1.2. Entreprises sous influence notable : AssociéesLes entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle.

Elle est présumée si le groupe BCP détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le groupe BCP y exerce une influence notable effective.

Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée.

L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ».

Si la quote-part du groupe BCP dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le groupe BCP cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le groupe BCP a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.

2.2.1.3. Intérêts minoritairesLes intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.

2.2.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.2.2.1. Définition du périmètre Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :• Le groupe BCP doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

• L’une des limites suivantes est atteinte :− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé.− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée.

− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés.

Les titres de participation sur lesquelles le groupe BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.Il est à noter que le groupe BCP a choisi la consolidation selon l’optique de la maison mère.

2.2.2.2. Exception

Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

2.2.2.3. La consolidation des entités ad hoc

La Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts.

Les exclusions du périmètre de consolidation :Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

2.2.2.4. Les méthodes de consolidationLes méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le groupe Banque Populaire sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity extension method », par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill.2.3. IMMOBILISATIONSLes immobilisations inscrites au bilan du groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement.

Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.

Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE

Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation.

Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur. Il est également possible d’opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.2.3.3. AMORTISSEMENT

Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien.

Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.2.3.4. DEPRECIATION

Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.

En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation.

Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

2.3.5. PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSION

Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ».

Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ».

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2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Approche par composants

Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.

La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions.

Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur la durée d’utilité documentée en interne.

Evaluation

Le groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue.

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts externes.

2.4. CONTRATS DE LOCATIONLes différentes sociétés du groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.

2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR

Les locations consenties par une société du groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.1.1. Contrats de location financement

Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien.

La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance.

Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.

2.4.1.2. Contrats de location simple

Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur.

Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location.

Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».

2.4.2. LE GROUPE EST LE PRENEUR

Les contrats de location conclus par le groupe à l’exception des contrats d’une durée inférieure ou égale à 12 mois et des contrats de faible valeur sont comptabilisés au bilan à l’actif en tant que droits d’utilisation. Le droit d’utilisation est amorti linéairement et la dette financière est amortie actuariellement sur la durée du contrat de location.

Les principales hypothèses utilisées dans l’évaluation des droits d’utilisation et dettes de location sont les suivantes :• Les durées de location correspondent à la durée exécutoire ainsi que l’option de renouvellement

• Les taux d’actualisation utilisés pour calculer le droit d’utilisation et la dette de location sont déterminés pour chaque actif comme le taux implicite du contrat s’il est disponible, sinon le preneur doit utiliser son taux d’emprunt marginal.

2.5. ACTIFS FINANCIERS 2.5.1. CLASSIFICATION ET EVALUATION

A partir du 1er janvier 2018, le groupe BCP applique la norme IFRS9 et classe

ses actifs financiers dans les catégories suivantes :- Actifs financiers au coût amorti ;- Actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat « juste valeur par résultat » ;

- Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres « juste valeur par capitaux propres ».

Le classement des actifs financiers requiert d’opérer une distinction entre instruments de dettes et instruments de capitaux propres.2.5.1.1. Instruments de dettesUn instrument de dette est défini comme étant un passif financier du point de vue de l’émetteur ; tel est le cas par exemple des prêts aux établissements de crédit, des prêts à la clientèle, des bons du Trésor, des obligations émises par une entreprise privée, des créances commerciales achetées dans le cadre des contrats d’affacturage sans recours ou encore des créances commerciales des sociétés industrielles et commerciales.La classification des instruments de dette (prêts, créances ou titres) et leur évaluation ultérieure dépendent des deux critères suivants :• modèle de gestion de ces actifs ou portefeuilles d’actifs financiers,• caractéristiques des flux contractuels de chaque actif financiers ( SPPI : Solely Payments of Principal & Interests ). Le test ‘SPPI’ regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable.

Sur la base de ces deux critères, le groupe BCP classe ainsi les instruments de dettes détenus dans l’une des 3 catégories « coût amorti », « juste valeur par capitaux propres » ou « juste valeur en contrepartie du résultat » : • Coût amorti : catégorie dans laquelle sont comptabilisés les instruments de dettes dont le modèle de gestion consiste à détenir l’instrument afin d’en collecter les flux de trésorerie contractuels et dont les flux de trésorerie contractuels sont uniquement constitués de paiements relatifs au principal et d’intérêts sur le principal (critère dit de « prêt basique »).

• Juste valeur par capitaux propres : catégorie dans laquelle sont comptabilisés les instruments de dettes :

• dont le modèle de gestion est à la fois de détenir l’instrument afin de collecter les flux de trésorerie contractuels et de vendre les actifs pour en retirer des plus-values « modèle de gestion mixte » et,- dont les flux de trésorerie sont uniquement constitués de paiements du principal et d’intérêts sur le principal (critère de « prêt basique »). Lors de la cession des instruments classés dans cette catégorie, les gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ».

- Juste valeur par résultat : catégorie dans laquelle sont comptabilisés tous les instruments de dettes qui ne sont pas éligibles à un classement au coût amorti ou dans la catégorie juste valeur par capitaux propres. Cette catégorie inclut notamment les instruments de dette dont le modèle de gestion vise essentiellement à en retirer des résultats de cession, ceux qui ne répondent pas au critère de « prêt basique » (par exemple les obligations avec options de souscription d’actions) ainsi que les actifs financiers qui comportent un dérivé incorporé. Dans ce dernier cas, le dérivé incorporé n’est pas comptabilisé séparément du contrat hôte et ce dernier est comptabilisé dans son intégralité en juste valeur par résultat.

Les instruments de dette ne peuvent être désignés à la juste valeur par résultat sur option que si ce classement permet de réduire une incohérence en résultat (« mismatch comptable »). Les instruments de dette comptabilisés dans les catégories « Cout amorti » et « juste valeur par capitaux propres » donnent lieu à dépréciation selon les modalités précisées dans ci après dans la note 2.9. La dépréciation qui en résulte est comptabilisée en compte de résultat, dans le « coût du risque ». Les instruments de dette qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, coupon couru inclus, majorée des coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition.Les variations de juste valeur des instruments de dette qui sont comptabilisés à la juste valeur par résultat sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les variations de juste valeur des instruments de dette qui sont comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrées, hors revenus courus, sur une ligne spécifique des capitaux propres intitulée «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».Les revenus courus des instruments à revenu fixe sont calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Ils sont enregistrés en compte de résultat dans le poste « Intérêts et produits assimilés », quel que soit leur classement comptable à l’actif.Le groupe modifie la classification des instruments de dette en portefeuille d’une catégorie à l’autre si et seulement si le modèle de gestion de ces instruments est modifié. Le reclassement prend effet à compter du début de la période comptable qui suit celle au cours de laquelle le modèle de gestion est modifié. De tels changements ne devraient être que très rares en pratique et aucun changement de modèle de gestion n’a été opéré au cours de l’exercice.

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2.5.1.2. Instruments de capitaux propres Un instrument financier est un instrument de capitaux propres si et seulement si l’émetteur n’a aucune obligation contractuelle de remettre de la trésorerie ou un autre actif financier à des conditions qui lui seraient potentiellement défavorables. C’est le cas notamment des actions.La norme IFRS 9 requiert d’enregistrer tous les instruments de capitaux propres détenus en portefeuille en juste valeur par résultat, sauf option pour la comptabilisation à la juste valeur par capitaux propres des instruments de capitaux propres qui ne sont pas détenus à des fins de transaction. Cette option est irrévocable. Dans ce cas, la variation des gains et pertes latents est comptabilisée en autres éléments du résultat global « gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » sans jamais affecter le résultat, y compris en cas de cession. Il n’y a pas de test de dépréciation des instruments de capitaux propres en portefeuille, quel que soit leur classement comptable.Les dividendes reçus ainsi que les pertes et gains latents ou réalisés sur instruments classés en juste valeur par résultat sont comptabilisés en « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».Les dividendes reçus pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables sont également comptabilisés en résultat en « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ».Les pertes et gains latents ou réalisés sur instruments classés en juste valeur par capitaux propres sont comptabilisés en capitaux propres, dans la rubrique « Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres ».La politique du groupe BCP est de comptabiliser dans la catégorie « juste valeur par résultat » l’ensemble du portefeuille d’instruments de capitaux propres à l’exception de quelques lignes d’actions comptabilisées sur option irrévocable dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. Les parts d’OPCVM sont également comptabilisées dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat.2.5.2 OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes :Actifs Financiers à la juste valeur par résultat• Titres de transaction• Produits dérivés• OPCVM et actions• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)Actifs à la juste valeur par capitaux propres • Bons du trésor classés en titres de placement• Obligations marocaines • Bons du trésor reclassés des titres d’investissementTitres au coût amorti• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en juste valeur par OCI)• Bons du trésor habitat économique classés en titres de placement.2.6. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE2.6.1. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux règles énoncées ci-dessus.Une provision au titre des pertes de crédit attendues est constituée en application des principes de la norme IFRS 9.2.6.2.ENGAGEMENTS DE GARANTIES

Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en résultat au prorata temporis sur la période de garantie.

Une provision au titre des pertes de crédit attendues est constituée en application des principes de la norme IFRS 9.

2.7. DETERMINATION DE LA JUSTE VALEUR2.7.1. PRINCIPES GENERAUX

Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers.La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.2.7.2. PRIX COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.

2.7.3. PRIX NON COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options).Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des devises, volatilité implicite, prix des marchandises.La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des instruments financiers. 2.7.4. MARGE DEGAGEE LORS DE LA NEGOCIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) :• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ;

• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

2.7.5. ACTIONS NON COTEES

La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation.

2.8. OPERATIONS EN DEVISES2.8.1. ACTIFS ET PASSIFS MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du groupe au cours de clôture. Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres.Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même périodicité que les résultats de l’opération couverte. 2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante :Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie «Actifs financiers à la juste valeur par résultat»Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs à la juste valeur par capitaux propres », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés en résultat.Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de change historique.2.9. DEPRECIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS2.9.1. CALCUL DES PERTES ATTENDUES

Le groupe évalue les pertes de crédit attendues au titre des instruments financiers suivants :• prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti, • prêts et créances à la clientèle au coût amorti,• titres au coût amorti (bons du Trésor et autres titres de créances à revenu fixe gérés en modèle « collecte des flux de trésorerie contractuels)

• titres classés en « actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables » (bons du Trésor et autres titres de créances à revenu fixe gérés),

• engagements de financement non comptabilisés comme des dérivés et garanties financières données dans le champ d’application de la norme IFRS9,

• créances commerciales et locatives (classées en « compte de régularisation et autres actifs »).

La mesure des pertes de crédit attendues reflète :• un montant objectif et fondé sur des pondérations probabilistes qui est déterminé par l'évaluation d'un éventail de résultats possibles ;

• la valeur temps de l’argent ; et

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• les informations raisonnables et justifiables sur les événements passés, la conjoncture actuelle et les prévisions de la conjoncture économique future, qu'il est possible, à la date de clôture, d'obtenir sans devoir engager des coûts ou des efforts excessifs.

Conformément à la norme IFRS 9, les actifs financiers concernés sont répartis en trois catégories en fonction des variations du risque de crédit observées depuis leur comptabilisation initiale et une provision pour perte de crédit attendue est enregistrée au titre de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : Phase 1 (stage 1) – Actifs financiers dits « sains » : Tous les actifs financiers qui ne sont pas en défaut dès leur date d’acquisition sont enregistrés initialement dans cette catégorie et leur risque de crédit fait l’objet d’un monitoring continu par le groupe. Phase 2 (stage 2) – Actifs financiers dont le risque de crédit s’est dégradé de manière significative Les actifs financiers ayant subi une dégradation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan mais qui ne sont pas encore en défaut sont transférés à cette catégorie. Les critères d’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit sont décrits en note première application de la norme IFRS9 « Instruments financiers ».Phase 3 (stage 3) – Actifs financiers en défautLes actifs financiers pour lesquels une situation de défaut a été identifiée sont déclassés dans cette catégorie. L’application de la norme IFRS9 ne modifie pas la définition du défaut (ou des actifs dépréciés) retenue à ce jour par le groupe BCP pour les prêts aux établissements de crédit et les prêts à la clientèle sous IAS 39.Pour les actifs financiers « sains », la perte de crédit attendue comptabilisée est égale à la portion de la perte de crédit attendue à maturité qui résulterait des événements de défaut qui pourraient survenir au cours des 12 prochains mois (perte attendue à un an). Pour les actifs financiers des catégories 2 et 3, la perte de crédit attendue est calculée sur la base des pertes attendues à maturité (« perte attendue à maturité »). La note première application de la norme IFRS9 « Instruments financiers » précise les hypothèses et modalités d’estimation des pertes attendues.Pour la mesure des pertes de crédit attendues modélisées sur base collective, les expositions sont regroupées par classes homogènes de risque. Pour opérer ces regroupements, les critères retenus sont fonction des produits, clients, garanties, etc.Un des principes fondamentaux de la norme IFRS 9 en matière de mesure des pertes attendues est la nécessaire prise en compte d’informations prospectives ou « forward-looking ».

Dégradation significative du risque de crédit

Le groupe considère qu’un instrument financier a connu une dégradation signification du risque de crédit quand un ou plusieurs des critères quantitatifs, qualitatifs ou backstop ci-dessous sont remplis :

Critères quantitatifs

Pour certains portefeuilles, la dégradation du risque de crédit est appréciée en comparant les notes internes à la date de comptabilisation initiale aux notes à la date de clôture. Les indicateurs de dégradation significative du risque de crédit, lorsqu’ils sont exprimés en variation de notes, sont également définis en tenant compte des variations des probabilités de défaut qui y sont attachées.

Critères qualitatifs

Un actif financier est également considéré comme ayant subi une dégradation significative du risque de crédit lorsque l’un ou plusieurs des critères ci-après sont remplis :• Actif financier sous surveillance (« Watchlist »)• Restructuration pour difficultés de paiement sans pour autant être en défaut• Existence d’impayés,• Changements significatifs défavorables des conditions économiques, commerciales ou financières dans lesquelles opère l’emprunteur,

• Risques identifiés de difficultés financières, etc.L’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit est réalisée de manière trimestrielle. L’appréciation de la dégradation du risque de crédit est également réalisée en tenant compte d’informations prospectivesLes critères de dégradation du risque de crédit font l’objet d’une revue périodique et sont ajustés le cas échéant des observations réalisées.

Présomption de dégradation significative du risque de crédit

Lorsqu’un actif financier fait l’objet d’un impayé de plus de 30 jours, le groupe constate une dégradation significative du risque crédit et l’actif est classé en Phase 2 / Stage 2, indépendamment des critères quantitatifs ou qualitatifs ci-dessus.

Exception pour risque de crédit faible

La norme IFRS9 permet un traitement simplifié dans le cas d’expositions sur des titres considérées comme étant à risque de crédit faible (« low credit risk » ou LCR). Elle autorise l’utilisation d’une simplification opérationnelle sur les instruments financiers pour lesquels le risque est jugé faible à la date de clôture. En cas d’utilisation de cette simplification opérationnelle, les instruments sont classés en Phase 1 / Stage 1 et font l’objet d’une provision pour perte de crédit à 12 mois, sans qu’il soit nécessaire d’apprécier si le risque de crédit s’est dégradé de manière significative depuis la date de comptabilisation initiale.

Créances restructurées

Les principes de comptabilisation des restructurations pour difficultés financières restent analogues à ceux prévalant selon IAS 39.

Calcul des pertes de crédit attendues

La perte de crédit attendue (ECL) est calculée sur la base de 12 mois ou à maturité en cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale ou si un actif financier est déprécié.Lorsque la disponibilité des paramètres le permet, la perte attendue (ECL) est égale au produit actualisé des trois paramètres de risque que sont la probabilité de défaut (PD), l’exposition en cas de défaut (EAD) et la perte en cas de défaut (LGD), tels que définis ci-dessous :• La probabilité de Défaut (PD) représente la probabilité qu’un emprunteur soit en défaut sur ses engagements financiers (selon la « Définition du défaut et de la dépréciation ci-dessus) pendant les 12 prochains mois (12M PD) ou sur la maturité résiduelle du contrat (PD à maturité) ; ces probabilités de défaut sont obtenues à partir de systèmes de notation internes (cf. note 12) ;

• Exposition en cas de défaut (EAD : Exposure at default) : elle est basée sur le montant auquel le groupe s’attend à être exposé effectivement au moment du défaut, soit sur les 12 prochains mois, soit sur la maturité résiduelle. L’EADt est l’exposition du contrat donné en début de l’année t;

• La perte en cas de défaut (LGD) représente la perte attendue au titre de l’exposition qui serait en défaut. La LGD varie selon le type de contrepartie, le type de créance sur cette contrepartie, l’ancienneté du contentieux et la disponibilité ou non de collatéraux ou garanties. La LGD est représentée par un pourcentage de perte par unité d’exposition au moment du défaut. La LGD est le pourcentage moyen de perte sur l’exposition au moment du défaut, quelle que soit la date de survenance du défaut au cours de la durée du contrat.

Les paramètres de risque utilisés pour le calcul des pertes de crédit attendues tiennent compte d’informations prospectives. Pour les modalités de prise en compte de ces informations, voir note ci-après.Ces paramètres de risques sont réexaminés et actualisées périodiquementEn cas d’indisponibilité de données pour calibrer la PD et la LGD, le groupe a adopté un calcul simplifié en se basant sur les pertes ou provisions individuelles observées historiquement sur le portefeuille donné pour calculer un taux de pertes attendues.2.9.1.1. Actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou leur originationLes actifs concernés sont ceux qui, dès leur acquisition ou origination, sont en défaut. Ces actifs sont classés en Phase 3 au moment de leur comptabilisation initiale et font l’objet d’un traitement comptable ultérieur spécifique, tenant compte du fait qu’ils sont dépréciés dès leur comptabilisation initiale. Ainsi :• il n’est pas comptabilisé de dépréciation à la date de leur comptabilisation initiale car le prix de transaction tient en principe déjà compte des pertes de crédit attendues ;

• les produits d'intérêts doivent être calculés en appliquant le « taux d'intérêt effectif ajusté en fonction de la qualité de crédit » ; ce taux est calculé sur la base des flux de trésorerie futurs attendus, déduction faite des pertes de crédit attendues initialement ;

• à chaque date de clôture, l'entité doit comptabiliser en résultat net à titre de gain ou de perte de valeur (en coût du risque) le montant de la variation des pertes de crédit attendues sur la durée de vie par rapport à l’estimation effectuée à la date de comptabilisation initiale ;

• les produits d'intérêts sont calculés par application du taux d'intérêt effectif ajusté du risque de crédit au coût amorti de l'actif financier depuis sa comptabilisation initiale, c’est-à-dire après imputation des provisions pour dépréciation éventuellement comptabilisées après la date de comptabilisation initiale.

Le groupe n’a pas d’actifs financiers dépréciés dès leur origination ou acquisition.En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux conditions en vigueur au moment de l’arrêté.2.9.1.2. Coût du risque Le coût du risque comprend les éléments de résultat relatifs à la comptabilisation des pertes de crédit telles que définies par IFRS 9, y compris pour la part relative aux placements des activités d’assurance. Il comprend :• les flux de provisions et dépréciations couvrant les pertes à douze mois et à maturité relatifs aux :- prêts et créances aux établissements de crédit et à la clientèle comptabilisés au coût amorti ;

- instruments de dettes en portefeuille comptabilisés au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres ;

- engagements de financement ne répondant pas à la définition d'instruments financiers dérivés ;- garanties financières données comptabilisées conformément à la norme IFRS9 ;

• les pertes sur créances irrécouvrables ainsi que les récupérations sur créances antérieurement comptabilisées en pertes.

Sont également comptabilisées en coût du risque les dépréciations éventuellement constituées en cas de risque de défaillance avéré de contreparties d’instruments financiers négociés de gré à gré ainsi que les charges liées aux fraudes et aux litiges inhérents à l’activité de financement.2.10. DETTES REPRESENTEES PAR TITRE ET ACTIONS PROPRES2.10.1. DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

Les instruments financiers émis par le groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres.

9livret financier 2019

Il en est de même dans les cas où le groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions.Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.2.10.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Selon la réglementation interne des BPR, celles-ci se réservent le droit inconditionnel de répondre favorablement aux demandes de remboursement des porteurs de parts sociales. Cette disposition a pour effet de ne pas reclasser une quote-part du capital des BPR en passifs financiers. 2.10.3. ACTIONS PROPRES

Les actions propres détenues par le groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.2.11. DERIVES ET DERIVES INCORPORESTous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.2.11.1. PRINCIPE GENERAL

Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative.Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».2.11.2. DERIVES ET COMPTABILITE DE COUVERTURE

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.• La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe.

• La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises.

Lors de la mise en place de la relation de couverture, le groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture.Conformément à cette documentation, le groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place.Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 et 125 %.Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts. Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires. En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.

2.11.3. DERIVES INCORPORES

Lorsqu'un contrat hybride comporte un contrat hôte qui est un actif financier entrant dans le champ d'application de la norme IFRS 9, le contrat hybride (actif financier) est comptabilisé dans son intégralité conformément aux principes généraux applicables aux actifs financiers.Lorsqu’un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui n’est pas un actif financier entrant dans le champ d’application de la norme IFRS 9, il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICESLes commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante :• Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat).

• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur

et à mesure que le service est rendu.• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le service a été rendu.

2.13. AVANTAGES DU PERSONNELL’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une dégradation inacceptable des relations avec le personnel.Typologie des avantages au personnel :Les avantages consentis au personnel du groupe Banque Populaire sont classés en quatre catégories : • Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation... l’abondement ;

• Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite ;

• Les indemnités de fin de contrat de travail ; • Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale des retraités.

2.13.1. AVANTAGES A COURT TERME

Le groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis. 2.13.2. AVANTAGES A LONG TERME

Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants.Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement. En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement. 2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL

Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation. 2.13.4. AVANTAGES POSTERIEURS a L’EMPLOI

Le groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge du groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le principal régime à prestations définies identifié par le groupe est celui de la couverture médicale des retraités et de leur famille.Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement.Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels.A partir du 30/06/2013, et conformément à la norme IAS 19 révisée, le groupe n’applique plus la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements.La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu des placements.Les calculs effectués par le groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant.

10 livret financier 2019

2.13.5. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé sur les capitaux propres. Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois. Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour chaque régime. Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations émise par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la durée des régimes.Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui des ces dernières.2.14. PROVISIONS AU PASSIFLes provisions enregistrées au passif du bilan du groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.2.14.1. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.2.15. IMPOTS COURANT ET DIFFERE2.15.1. IMPOT COURANT

La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du groupe, sur la période à laquelle se rapportent les résultats.2.15.2. IMPOT DIFFERE

Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception :• Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;

• Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.

Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées.Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation.Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.2.16. CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES ET NON RECYCLABLESLes ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.2.17. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIELe solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit. Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées, ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple. Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de créances négociables).2.18. ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET ACTIVITES ABANDONNEESLorsque le groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat.Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ». 2.19. INFORMATION SECTORIELLELe groupe Banque Populaire est organisé autour de trois pôles d’activité principaux :• Banque Maroc comprenant le Crédit populaire du Maroc, Média Finance, Chaabi International Bank Off Shore, Chaabi Capital Investissement (CCI), Upline Group, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal, Attawfiq Micro Finance, BP Shore, FPCT Sakane, Infra Maroc Capital (IMC), Maroc traitement de transactions (M2T) et ALHIF Management, AL YOUSR et SOCINVEST.

• Sociétés de financement spécialisées comprenant Vivalis, Maroc Leasing et Chaabi LLD.

• Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank, Banque Populaire Marocco-Centrafricaine, Atlantic Bank International, BCP Mauritius, Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit, Banque de Madagascar et de l’Océan Indien et Banque Commerciale Internationale.

Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.

2.20. UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PREPARATION DES ETATS FINANCIERS

La préparation des états financiers du groupe exige de la Direction et des gestionnaires la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes associées.Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour :• Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit ;• De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs ;

• Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs à la juste valeur par capitaux propres » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers ;

• Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ;• De la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges.

2.21. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

2.21.1. FORMAT DES ETATS FINANCIERS

En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du groupe sont établis conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.

2.21.2. REGLES DE COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS

Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan, si et seulement si le groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

12 livret financier 2019

(en milliers de DH)

ACTIF IFRS Annexes 31/12/19 31/12/18

Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 3 11 16 461 520 15 195 065

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3 1 65 567 666 57 090 928

Actifs financiers détenus à des fins de transactions 53 357 064 46 353 205

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 12 210 602 10 737 723

Instruments dérivés de couverture

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3 2/3 11 31 747 014 23 883 842

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 27 081 425 19 287 232

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 4 665 589 4 596 610

Titres au coût amorti 3 3 10 486 912 12 046 873

Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti 3 4/3 11 14 512 077 14 699 452

Prêts et créances sur la clientèle, au coût amorti 3 5/3 11 258 929 613 244 228 412

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

Placements des activités d’assurance

Actifs d'impôt exigible 1 342 852 1 209 299

Actifs d'impôt différé 3 709 233 3 651 042

Comptes de régularisation et autres actifs 8 435 486 7 590 756

Actifs non courants destinés à être cédés

Participations dans des entreprises mises en équivalence 36 702 23 304

Immeubles de placement

Immobilisations corporelles 3 6 16 604 702 14 345 160

Immobilisations incorporelles 3 6 1 123 484 1 113 638

Ecarts d'acquisition 3 7 2 470 994 1 511 959

TOTAL DE L’ACTIF 431 428 255 396 589 730

BILAN IFRS CONSOLIDE

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRSAU 31 DECEMBRE 2019

13livret financier 2019

(en milliers de DH)

PASSIF IFRS Annexes 31/12/19 31/12/18

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 998 999 1 303 061

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Instruments dérivés de couverture

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3 8 43 154 024 46 213 985

Dettes envers la clientèle 3 9 309 572 021 283 348 482

Dettes représentées par un titre

Titres de créance émis 3 264 264 3 677 642

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

Passifs d'impôt courant 1 516 519 1 397 125

Passifs d'impôt différé 811 108 734 120

Comptes de régularisation et autres passifs 9 375 830 5 305 111

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

Provisions techniques des contrats d'assurance 1 369 340 1 232 993

Provisions pour risques et charges 3 10/3 11 5 146 579 4 742 320

Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 3 427 275 3 229 294

Dettes subordonnées 9 215 508 7 216 565

Capitaux propres 43 576 788 38 189 032

Capital et réserves liées 28 307 216 22 329 658

Actions propres

Réserves consolidées 11 439 277 12 491 076

- Part du groupe 3 242 565 3 179 603

- Part des minoritaires 8 196 712 9 311 473

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -57 740 -174 363

- Part du groupe 116 521 -58 452

- Part des minoritaires -174 261 -115 911

Résultat de l’exercice 3 888 035 3 542 661

- Part du groupe 2 999 253 2 942 525

- Part des minoritaires 888 782 600 136

TOTAL DU PASSIF 431 428 255 396 589 730

BILAN IFRS CONSOLIDE

14 livret financier 2019

(en milliers de DH)

Annexes 31/12/19 31/12/18

Intérêts et produits assimilés 4 1 16 377 712 15 932 845

Intérêts et charges assimilés 4 1 -5 176 228 -4 892 450

MARGE D' INTERÊTS 11 201 484 11 040 395

Commissions perçues 4 2 3 333 606 2 936 413

Commissions servies 4 2 -323 380 -327 182

MARGE SUR COMMISSIONS 3 010 226 2 609 231

+/- Gains ou pertes nets résultant des couvertures de position nette

+/- Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 2 509 430 2 300 603

Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 2 409 717 1 746 887

Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 99 713 553 716

+/- Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 239 333 284 293

Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables -4 293 10 096

Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 243 626 274 197

+/- Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti+/- Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat+/- Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat

RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 2 748 763 2 584 896

Produits des autres activités 1 803 279 1 711 958

Charges des autres activités -947 702 -926 255

PRODUIT NET BANCAIRE 17 816 050 17 020 225

Charges générales d'exploitation -7 909 424 -7 857 063 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles -1 345 938 -1 026 314

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 8 560 688 8 136 848

Coût du risque 4 3 -2 566 773 -3 154 015

RESULTAT D'EXPLOITATION 5 993 915 4 982 833

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -2 646 -3 519

Gains ou pertes nets sur autres actifs -31 803 188 176

Variations de valeurs des écarts d'acquisition

RESULTAT AVANT IMPÔTS 5 959 466 5 167 490

Impôts sur les bénéfices -2 071 431 -1 624 829

RESULTAT NET 3 888 035 3 542 661

Intérêts minoritaires 888 782 600 136

RESULTAT NET-PART DU GROUPE 2 999 253 2 942 525

Résultat par action ( en dirham) 14,83 16,15

Résultat dilué par action ( en dirham) 14,83 16,15

COMPTE DE RESULTAT IFRS CONSOLIDE

15livret financier 2019

TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

Résultat avant impôts 5 959 466 5 167 490 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorpo-relles 1 258 161 1 113 020 +/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobi-lisations -3 650 -2 433

+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 1 927 253 1 192 616

+/- Dotations nettes aux provisions -105 917 717 593

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 2 646 3 519

+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -840 790 -1 667 661

+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement

+/- Autres mouvements 102 204 62 999

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements 2 339 907 1 419 653

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés -2 315 635 2 248 147

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 3 928 800 -10 500 714

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -13 414 919 -1 298 403

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 1 219 961 663 334

- Impôts versés -2 232 394 -1 756 727

Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles -12 814 187 -10 644 363

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -4 514 814 -4 057 220

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 4 606 676 2 962 478

+/- Flux liés aux immeubles de placement

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -1 419 570 -3 003 983

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement 3 187 106 -41 505

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 1 932 247 -1 276 285

+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 1 253 802 4 653 351

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 3 186 049 3 377 066

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie -91 255 -65 778

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 767 086 -787 437

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 18 539 275 19 326 712

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 13 892 004 10 210 880

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 4 647 271 9 115 832

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 20 306 361 18 539 275

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 15 462 521 13 892 004

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 4 843 840 4 647 271

Variation de la trésorerie nette 1 767 086 -787 437

16 livret financier 2019

(en milliers de DH)

CapitalRéserves liées au capital

Actions propres

Réserves et résultats consolidés

Gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres non recyclables

Capitaux propres part

GroupeIntérêts

minoritaires Total

Capitaux propres d'ouverture au 01/01/2018 1 822 547 19 537 956 8 963 937 271 169 -96 036 30 499 576 9 237 959 39 737 532

Opérations sur capital -335 773 -335 773

Paiements fondés sur des actions

Opérations sur actions propres 169 872 169 872

Affectation du résultat 2 230 876 -2 230 876

Dividendes -1 184 655 -1 184 655 197 312 -987 343

Résultat de l’exercice 2 942 525 2 942 525 600 136 3 542 661

Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)

Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) -74 262 -114 746 -189 008 -6 657 -195 665

Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 81 721 -51 204 30 517 -25 624 4 893

Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) 81 721 -125 466 -114 746 -158 491 -32 281 -190 772

Variation de périmètre -50 270 8 966 -4 608 -45 912 -115 131 -161 043

Autres variations -77 066 -355 615 2 269 -430 415 73 604 -356 808

Capitaux propres clôture 31/12/2018 1 822 547 20 507 111 9 351 422 156 938 -215 390 31 622 628 9 795 698 41 418 326

Opérations sur capital 200 000 4 770 000 4 970 000 846 303 5 816 303

Paiements fondés sur des actions

Opérations sur actions propres -2 760 000 -2 760 000

Affectation du résultat 2 456 192 -2 456 192

Dividendes -1 366 910 -1 366 910 347 657 -1 019 253

Résultat de l’exercice 2 999 253 2 999 253 888 782 3 888 035

Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)

Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) 438 365 -147 871 290 494 -31 328 259 166

Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 71 744 -97 325 -25 581 -20 356 -45 937

Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) 71 744 341 040 -147 871 264 913 -51 684 213 229

Variation de périmètre -159 715 -3 375 -14 821 -177 911 24 009 -153 902

Autres variations -81 724 -137 419 -219 143 -179 532 -398 675

Capitaux propres clôture 31/12/2019 2 022 547 26 284 669 9 669 093 494 603 -378 082 38 092 830 8 911 233 47 004 063

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDE AU 31 DECEMBRE 2019

17livret financier 2019

(en milliers de DH)

CapitalRéserves liées au capital

Actions propres

Réserves et résultats consolidés

Gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés

directement en capitaux propres non recyclables

Capitaux propres part

GroupeIntérêts

minoritaires Total

Capitaux propres d'ouverture au 01/01/2018 1 822 547 19 537 956 8 963 937 271 169 -96 036 30 499 576 9 237 959 39 737 532

Opérations sur capital -335 773 -335 773

Paiements fondés sur des actions

Opérations sur actions propres 169 872 169 872

Affectation du résultat 2 230 876 -2 230 876

Dividendes -1 184 655 -1 184 655 197 312 -987 343

Résultat de l’exercice 2 942 525 2 942 525 600 136 3 542 661

Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)

Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) -74 262 -114 746 -189 008 -6 657 -195 665

Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 81 721 -51 204 30 517 -25 624 4 893

Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) 81 721 -125 466 -114 746 -158 491 -32 281 -190 772

Variation de périmètre -50 270 8 966 -4 608 -45 912 -115 131 -161 043

Autres variations -77 066 -355 615 2 269 -430 415 73 604 -356 808

Capitaux propres clôture 31/12/2018 1 822 547 20 507 111 9 351 422 156 938 -215 390 31 622 628 9 795 698 41 418 326

Opérations sur capital 200 000 4 770 000 4 970 000 846 303 5 816 303

Paiements fondés sur des actions

Opérations sur actions propres -2 760 000 -2 760 000

Affectation du résultat 2 456 192 -2 456 192

Dividendes -1 366 910 -1 366 910 347 657 -1 019 253

Résultat de l’exercice 2 999 253 2 999 253 888 782 3 888 035

Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)

Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) 438 365 -147 871 290 494 -31 328 259 166

Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 71 744 -97 325 -25 581 -20 356 -45 937

Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) 71 744 341 040 -147 871 264 913 -51 684 213 229

Variation de périmètre -159 715 -3 375 -14 821 -177 911 24 009 -153 902

Autres variations -81 724 -137 419 -219 143 -179 532 -398 675

Capitaux propres clôture 31/12/2019 2 022 547 26 284 669 9 669 093 494 603 -378 082 38 092 830 8 911 233 47 004 063

18 livret financier 2019

3.1. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT

(en milliers de dhs)31/12/19 31/12/18

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Autres actifs financiers à la JV

par résultat

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Autres actifs financiers à la JV

par résultat

Créances sur les établissements de crédit

Créances sur la clientèle

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

Valeurs reçues en pension

Effets publics et valeurs assimilées 29 811 841 25 784 757

Obligations et autres titres à revenu fixe 822 901 356 018

Actions et autres titres à revenu variable 22 452 993 6 722 980 20 143 773 5 730 589

Titres de partcipation non consolidés 5 487 622 5 007 134

Instruments dérivés 269 329 68 657

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT 53 357 064 12 210 602 46 353 205 10 737 723

RESULTAT NET ET DES GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT ENCAPITAUX PROPRES AU 31 DECEMBRE 2019

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

Résultat net 3 888 035 3 542 661 Éléments recyclables en résultat net : 397 759 -66 458 Écarts de conversion -45 937 4 894 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 443 696 -71 352 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d’éléments recyclablesQuote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalenceAutres éléments comptabilisés par capitaux propres et recyclablesImpôts liésÉléments non recyclables en résultat net : -184 530 -124 314 Réévaluation des immobilisationsRéévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -80 027 -8 660 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l‘objet d’une option de comptabilisation à la juste valeur par résultatRéévaluation des instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -104 503 -115 654

Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence non recyclablesAutres éléments comptabilisés par capitaux propres non recyclablesImpôts liésTotal des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 213 229 -190 772 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4 101 264 3 351 889 Dont part du Groupe 3 264 166 2 784 034 Dont part des intérêts minoritaires 837 098 567 855

19livret financier 2019

3.2. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

(en milliers de dhs)31/12/19

Valeur au bilan Gains latents Pertes

latentesActifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 31 747 014 1 166 547 -878 071 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 27 081 425 893 506 -30 966 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 4 665 589 273 041 -847 105

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale (*) 9 168 640 890 250

Autres titres de créance négociables (*) 854 716

Obligations 17 058 069 3 256 -30 966 Total des instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 27 081 425 893 506 -30 966

Impôts -308 342 7 742

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur intruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôts) 585 164 -23 224

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Actions et autres titres à revenu variableTitres de particpation non consolidés 4 665 589 273 041 -847 105 Total des instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 4 665 589 273 041 -847 105

Impôts -101 025 300 641 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur intruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôts)

172 016 -546 464

31/12/18Valeur au

bilan Gains latents Pertes latentes

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 23 883 842 477 245 -727 864 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 19 287 232 190 014 -32 243 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 4 596 610 287 231 -695 621

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale (*) 3 528 441 187 282

Autres titres de créance négociables (*) 1 526 771

Obligations 14 232 020 2 732 -32 243 Total des instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 19 287 232 190 014 -32 243

Impôts -61 788 8 061

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur intruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôts) 128 226 -24 182

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Actions et autres titres à revenu variableTitres de particpation non consolidés 4 596 610 287 231 -695 621 Total des instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 4 596 610 287 231 -695 621

Impôts -106 275 239 601 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur intruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôts)

180 956 -456 020

(*) Voir note 3.11.Répartition des dépréciations par Bucket sous IFRS9

20 livret financier 2019

3.5. PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AU COUT AMORTI

(en milliers de DH)

3.5.1. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 31/12/19 31/12/18

Comptes ordinaires débiteurs 21 302 223 20 904 204 Prêts consentis à la clientèle 241 641 285 222 950 775 Opérations de pension 5 128 567 5 915 078 Opérations de location-financement 15 992 649 14 827 465 TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AU COÛT AMORTI AVANT DEPRECIATION 284 064 724 264 597 522

Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle (*) 25 135 111 20 369 110 TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AU COÛT AMORTI NETS DE DEPRECIATION 258 929 613 244 228 412

3.5.2 Ventilation des créances sur la clientèle au coût amorti par zone géographique 31/12/19 31/12/18

Maroc 209 819 151 205 964 230 ZONE OFF SHORE 2 256 550 2 251 362 AFRIQUE 45 254 910 34 343 196 EUROPE 1 599 002 1 669 624 TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AU COÛT AMORTI 258 929 613 244 228 412

3.3. TITRES AU COUT AMORTI

(en milliers de DH)

3.3.Titres au coût amorti 31/12/19 31/12/18

Titres de créance négociables 9 490 069 10 962 414 Bons du trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 9 325 436 10 829 555 Autres titres de créance négociables 164 633 132 859 Obligations 996 843 1 084 459 TOTAL DES TITRES AU COÛT AMORTI 10 486 912 12 046 873

(en milliers de DH)

3.4.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti 31/12/19 31/12/18

Comptes à vue 6 524 912 5 991 983 Prêts 8 075 162 8 550 161 Opérations de pension 770 240 355 TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDITS AVANT DEPRECIATION 14 600 844 14 782 499

Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit (*) 88 767 83 047 TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDITS NETS DE DEPRECIATION 14 512 077 14 699 452

3.4.2. Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti par zone géographique 31/12/19 31/12/18

Maroc 8 846 762 9 386 024 Zone off shore 770 622 495 680 Afrique 4 353 608 4 260 274 Europe 541 085 557 474 TOTAL DES PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT NETS DE DÉPRÉCIATION (*) 14 512 077 14 699 452

3.4. PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT AU COUT AMORTI

(*) Voir note 3.11.Répartition des dépréciations par Bucket sous IFRS9

21livret financier 2019

3.6 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES

(en milliers de DH)

31/12/19

Valeur brute comptable

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nettecomptable

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 25 721 026 9 116 324 16 604 702

Terrains et constructions 14 651 317 3 547 075 11 104 242

Equipement, Mobilier, Installations 4 326 553 2 773 967 1 552 586

Biens mobiliers donnés en location

Autres immobilisations 4 999 946 2 524 041 2 475 905

Droit d'utilisation 1 743 210 271 241 1 471 969

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 2 244 781 1 121 297 1 123 484

Droit au bail 324 468 324 468

Brevets et marque 86 234 86 234

Logiciels informatiques acquis 1 240 939 1 121 297 119 642

Autres immobilisations incorporelles 593 140 593 140

Droit d'utilisation

TOTAL DES IMMOBILISATIONS 27 965 807 10 237 621 17 728 186

31/12/18

Valeur brute comptable

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nettecomptable

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 22 612 038 8 266 878 14 345 160

Terrains et constructions 13 923 977 3 233 232 10 690 745

Equipement, Mobilier, Installations 4 194 385 2 769 765 1 424 620

Biens mobiliers donnés en location

Autres immobilisations 4 493 676 2 263 881 2 229 795

Droit d'utilisation

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 2 053 811 940 173 1 113 638

Droit au bail 328 137 328 137

Brevets et marque 53 679 53 679

Logiciels informatiques acquis 1 144 861 940 173 204 688

Autres immobilisations incorporelles 527 134 527 134

Droit d'utilisation

TOTAL DES IMMOBILISATIONS 24 665 849 9 207 051 15 458 798

22 livret financier 2019

(en milliers de DH)

31/12/18 01/01/19 Augmentation Diminution Variation périmètre Autres 31/12/19

DROIT D'UTILISATION D'IMMEUBLES D'EXPLOITATION 1 565 741 -261 036 94 652 -2 420 1 396 937

Valeur Brute 1 565 741 1 778 -2 859 94 652 -2 806 1 656 506

Amortissements et dépréciations -262 814 2 859 386 -259 569

DROIT D'UTILISATION DU MOBILIER ET MATÉRIEL D'EXPLOITATION 5 082 -2 698 12 030 -3 14 411

Valeur Brute 5 082 -26 12 030 -5 17 081

Amortissements et dépréciations -2 698 26 2 -2 670

DROIT D'UTILISATION DES AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION

43 970 -9 046 25 833 -136 60 621

Valeur Brute 43 970 -79 25 833 -101 69 623

Amortissements et dépréciations -9 046 79 -35 -9 002

TOTAL DROITS D'UTILISATION 1 614 793 -272 780 132 515 -2 559 1 471 969

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 16 604 702 14 345 160

Dont : Droits d'utilisation 1 471 969

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 1 123 484 1 113 638

Dont : Droits d'utilisation

(en milliers de DH)

31/12/19

Charges d'intérêts sur dettes locatives -50 347

Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -274 558

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

COMPTES DE RÉGULARISATION ET AUTRES PASSIFS 9 375 830 5 305 111

Dont : Dettes locatives 1 481 079

CONTRATS DE LOCATION : DROITS D’UTILISATION - PRENEUR

ACTIFS AU TITRE DE DROITS D’UTILISATION - PRENEUR

PASSIFS AU TITRE DE LA DETTE LOCATIVE

DETAIL DES CHARGES DE CONTRATS DE LOCATION

23livret financier 2019

3.7 ECART D’ACQUISITION

3.8 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT

(en milliers de dhs)

31/12/18 Variation périmètre

Ecart de conversion

Autres mouvements 31/12/19

Valeur Brute 1 511 959 978 044 -19 009 2 470 994

Cumul des pertes de valeur

Valeur nette au bilan 1 511 959 2 470 994

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

Comptes à vue 1 681 072 1 344 712

Emprunts 17 964 975 20 677 466

Opérations de pension 23 507 977 24 191 807

TOTAL DES DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 43 154 024 46 213 985

(en milliers de DH)

3.9.1 Dettes envers la clientèle 31/12/19 31/12/18

Comptes ordinaires créditeurs 199 815 681 180 958 017 Comptes à terme 56 199 903 56 219 825 Comptes d'épargne à taux administré 41 268 152 36 307 089 Bons de caisse 2 626 164 2 015 480 Opérations de pension 2 097 631 836 654 Autres dettes envers la clientèle 7 564 490 7 011 417 TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE 309 572 021 283 348 482

3.9.2 ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 31/12/19 31/12/18

Maroc 250 197 386 245 121 836Zone off shore 701 721 495 691 Afrique 57 242 127 36 364 388Europe 1 430 787 1 366 567 Total en principal 309 572 021 283 348 482

3.9. DETTES ENVERS LA CLIENTELE

3.10 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES(en milliers de DH)

PROVISIONS POUR RISQUES

D'EXÉCUTION DES ENGAGEMENTS PAR

SIGNATURE (*)

PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS

SOCIAUX

AUTRES PROVISIONS POUR RISQUESET CHARGES

VALEUR COMPTABLE AU BILAN

Montant au 31/12/2018 1 456 783 1 344 411 1 941 126 4 742 320

Dotations 107 786 83 015 1 206 496 1 397 297

Reprises 84 883 19 915 1 398 415 1 503 213

Autres mouvements 143 937 105 806 260 432 510 175

MONTANT AU 31/12/2019 1 623 623 1 513 317 2 009 639 5 146 579

(*) Voir note 3.11.Répartition des dépréciations par Bucket sous IFRS9

24 livret financier 2019

3.11.VENTILATION DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS PAR BUCKET

(en milliers de DH)

31 Décembre 2019 ENCOURS PROVISIONS TAUX DE COUVERTUREBucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3

BANQUES CENTRALES, TRÉSOR PUBLIC, SERVICES DES CHÈQUES POSTAUX 9 882 704 303 204 3,07%

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES 27 596 775 515 350 1,87%

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclablesInstruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Titres de dettes 27 596 775 515 350 1,87%

ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 243 728 071 29 337 690 25 599 807 2 060 273 5 236 721 17 926 884 0,85% 17,85% 70,03%

Prêts et créances sur les établissements de crédit 14 600 844 88 767 0,61%

Prêts et créances sur la clientèle 229 127 227 29 337 690 25 599 807 1 971 506 5 236 721 17 926 884 0,86% 17,85% 70,03%

Titres de dettes

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 281 207 550 29 337 690 25 599 807 2 878 827 5 236 721 17 926 884 1,02% 17,85% 70,03%

PASSIFS FINANCIERS 56 362 153 4 208 651 1 270 164 358 536 378 711 886 376 0,64% 9,00% 69,78%

Engagements hors bilan 56 362 153 4 208 651 1 270 164 358 536 378 711 886 376 0,64% 9,00% 69,78%

31 Décembre 2018 ENCOURS PROVISIONS TAUX DE COUVERTUREBucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3

BANQUES CENTRALES, TRÉSOR PUBLIC, SERVICES DES CHÈQUES POSTAUX 9 509 494 193 412 2,03%

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES 19 688 771 401 539 2,04%

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclablesInstruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Titres de dettes 19 688 771 401 539 2,04%

ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 225 474 817 33 021 870 20 883 334 1 823 533 5 201 988 13 426 636 0,81% 15,75% 64,29%

Prêts et créances sur les établissements de crédit 14 782 499 83 047 0,56%

Prêts et créances sur la clientèle 210 692 318 33 021 870 20 883 334 1 740 486 5 201 988 13 426 636 0,83% 15,75% 64,29%

Titres de dettes

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 254 673 082 33 021 870 20 883 334 2 418 484 5 201 988 13 426 636 0,95% 15,75% 64,29%

PASSIFS FINANCIERS 51 741 875 3 623 366 905 728 275 585 348 740 832 458 0,53% 9,62% 91,91%

Engagements hors bilan 51 741 875 3 623 366 905 728 275 585 348 740 832 458 0,53% 9,62% 91,91%

25livret financier 2019

(en milliers de DH)

31 Décembre 2019 ENCOURS PROVISIONS TAUX DE COUVERTUREBucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3

BANQUES CENTRALES, TRÉSOR PUBLIC, SERVICES DES CHÈQUES POSTAUX 9 882 704 303 204 3,07%

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES 27 596 775 515 350 1,87%

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclablesInstruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Titres de dettes 27 596 775 515 350 1,87%

ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 243 728 071 29 337 690 25 599 807 2 060 273 5 236 721 17 926 884 0,85% 17,85% 70,03%

Prêts et créances sur les établissements de crédit 14 600 844 88 767 0,61%

Prêts et créances sur la clientèle 229 127 227 29 337 690 25 599 807 1 971 506 5 236 721 17 926 884 0,86% 17,85% 70,03%

Titres de dettes

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 281 207 550 29 337 690 25 599 807 2 878 827 5 236 721 17 926 884 1,02% 17,85% 70,03%

PASSIFS FINANCIERS 56 362 153 4 208 651 1 270 164 358 536 378 711 886 376 0,64% 9,00% 69,78%

Engagements hors bilan 56 362 153 4 208 651 1 270 164 358 536 378 711 886 376 0,64% 9,00% 69,78%

31 Décembre 2018 ENCOURS PROVISIONS TAUX DE COUVERTUREBucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3

BANQUES CENTRALES, TRÉSOR PUBLIC, SERVICES DES CHÈQUES POSTAUX 9 509 494 193 412 2,03%

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES 19 688 771 401 539 2,04%

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclablesInstruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Titres de dettes 19 688 771 401 539 2,04%

ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 225 474 817 33 021 870 20 883 334 1 823 533 5 201 988 13 426 636 0,81% 15,75% 64,29%

Prêts et créances sur les établissements de crédit 14 782 499 83 047 0,56%

Prêts et créances sur la clientèle 210 692 318 33 021 870 20 883 334 1 740 486 5 201 988 13 426 636 0,83% 15,75% 64,29%

Titres de dettes

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 254 673 082 33 021 870 20 883 334 2 418 484 5 201 988 13 426 636 0,95% 15,75% 64,29%

PASSIFS FINANCIERS 51 741 875 3 623 366 905 728 275 585 348 740 832 458 0,53% 9,62% 91,91%

Engagements hors bilan 51 741 875 3 623 366 905 728 275 585 348 740 832 458 0,53% 9,62% 91,91%

26 livret financier 2019

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18Produits Charges Net Produits Charges Net

OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 14 186 370 3 660 914 10 525 456 13 827 145 3 536 491 10 290 654 Comptes et prêts/emprunts 13 320 318 3 478 543 9 841 775 12 997 288 3 422 767 9 574 521

Opérations de pensions 55 279 28 979 26 300 33 516 34 050 -534

Opérations de location-financement 810 773 153 392 657 381 796 341 79 674 716 667

OPÉRATIONS INTERBANCAIRES 470 947 1 143 208 -672 261 443 849 1 105 958 -662 109 Comptes et prêts/emprunts 232 137 489 945 -257 808 123 949 412 571 -288 622

Opérations de pensions 238 810 653 263 -414 453 319 900 693 387 -373 487

Emprunts émis par le Groupe 370 429 -370 429 246 472 -246 472 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 219 257 1 677 1 217 580 1 094 846 3 529 1 091 317

Actifs financiers au coût amorti 501 138 501 138 567 005 567 005 TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS OU ASSIMILÉS 16 377 712 5 176 228 11 201 484 15 932 845 4 892 450 11 040 395

(*) Voir note 3.11.Répartition des dépréciations par Bucket sous IFRS9

4.1 MARGE D’INTERET

4.2 COMMISSIONS NETTES(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18Produits Charges Net Produits Charges Net

Commissions sur titres 410 838 6 085 404 753 285 044 6 206 278 838 Produits nets sur moyen de paiement 500 055 42 276 457 779 476 800 41 927 434 873 Autres commissions 2 422 713 275 019 2 147 694 2 174 569 279 049 1 895 520 PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 3 333 606 323 380 3 010 226 2 936 413 327 182 2 609 231

4.3 COUT DU RISQUE(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

Dotations nettes de reprises des dépréciations 2 015 754 1 344 191Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir 54 367 -47 176Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclablesInstruments de dettes comptabilisés au coût amorti 57 983 7 977Engagements par signature -3 616 -55 153

Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie -305 916 89 792Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclablesInstruments de dettes comptabilisés au coût amorti -327 436 250 065Engagements par signature 21 520 -160 273

Bucket 3 : Actifs dépréciés 2 267 303 1 301 575Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclablesInstruments de dettes comptabilisés au coût amorti 2 262 303 1 221 432Engagements par signature 5 000 80 143

Autres provisions pour risques et charges -55 468 970 296Autres variations des provisions 606 487 839 528Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciésGains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciésPertes sur prêts et créances irrécouvrables 767 665 966 490Récupérations sur prêts et créances comptabilisés au coût amorti 161 178 126 962Décotes sur crédits restructurésPertes sur engagements par signatureAutres pertesAutres produitsCoût du risque 2 566 773 3 154 015

27livret financier 2019

(en milliers de DH)

5.2 Compte de resultatBANQUE MAROC & BANQUE OFF

SHORE

SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT SPÉCIALISÉES

BANQUE DE DÉTAIL & ASSURANCE À L'INTERNATIONAL

INTERCO TOTAL

Marge d'intérêt 8 397 021 648 209 2 153 787 2 467 11 201 484

Marges sur commissions 1 948 885 81 912 1 511 580 -532 151 3 010 226

Produit net bancaire 13 510 784 1 022 024 4 180 986 -897 744 17 816 050

Résultat Brut d'exploitation 6 591 558 581 211 1 387 919 8 560 688

Résultat d'exploitation 4 427 842 345 948 1 220 125 5 993 915

Résultat net 2 570 264 211 215 1 106 556 3 888 035

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 2 091 836 170 192 737 225 2 999 253

5 INFORMATION SECTORIELLE(en milliers de DH)

5.1 BilanBANQUE MAROC & BANQUE OFF

SHORE

SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT SPÉCIALISÉES

BANQUE DE DÉTAIL & ASSURANCE À L'INTERNATIONAL

INTERCO TOTAL

TOTAL BILAN 345 186 737 21 532 148 92 752 967 -28 043 597 431 428 255

dont

ELÉMENTS D'ACTIFS

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 63 819 875 1 747 791 65 567 666

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 18 030 928 4 553 20 653 502 -6 941 969 31 747 014

Placements détenus jusqu'à leur échéance 10 153 186 333 726 10 486 912

Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés

29 596 124 37 398 6 031 447 -21 152 892 14 512 077

Prêts et créances sur la clientèle 193 699 830 19 766 698 46 853 909 -1 390 824 258 929 613

ELÉMENTS DU PASSIF

Dettes envers les EC et assimilés 29 954 619 15 605 249 19 816 661 -22 222 505 43 154 024

Dettes envers la clientèle 249 793 198 1 105 908 58 672 915 309 572 021

CAPITAUX PROPRES 43 883 553 1 831 228 5 727 966 -4 438 684 47 004 063

28 livret financier 2019

PERIMETRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

PARTICIPATION % INTERET BCP % CONTRÔLE CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS

METHODE DE CONSOLIDATION

Banque Centrale Populaire 100,00% 100,00% 2 022 547 TOPBP Centre Sud 51,00% 51,00% 1 201 504 IGBP Fes Taza 51,00% 51,00% 2 028 589 IGBP Laayoune 52,36% 52,36% 586 495 IGBP Marrakech B Mellal 51,62% 51,62% 1 138 824 IGBP Nador Al Hoceima 52,63% 52,63% 846 694 IGBP Oujda 51,73% 51,73% 758 663 IGBP Tanger Tetouan 51,00% 51,00% 1 015 001 IGBP Rabat Kenitra 51,89% 51,89% 1 901 598 IGCHAABI BANK (EN KEURO) 100,00% 100,00% 47 478 IGBPMC (EN KCFA) 75,00% 75,00% 15 000 000 IGMAI 77,43% 77,43% 50 000 IGCCI 77,78% 100,00% 2 227 900 IGIMC 48,58% 50,03% 105 332 IGVIVALIS 87,28% 87,28% 177 000 IGMEDIA FINANCE 95,62% 100,00% 206 403 IGCHAABI LLD 84,35% 85,00% 31 450 IGCIB ( EN KUSD) 85,46% 100,00% 2 200 IGBANK AL AMAL 43,50% 48,10% 740 000 IGATTAWFIQ MICRO FINANCE 100,00% 100,00% IGM2T 83,74% 83,74% 15 000 IGALHIF SA 38,83% 49,92% 1 081 624 IGUPLINE GROUP 89,06% 100,00% 46 784 IGUPLINE SECURITIES 89,06% 100,00% 55 000 IGUPLINE CAPITAL MANAGEMENT 89,06% 100,00% 10 000 IGUPLINE CORPORATE FINANCE 89,06% 100,00% 1 000 IGUPLINE REAL ESTATE 89,06% 100,00% 1 000 IGMAGHREB TITRISATION 21,37% 24,00% 5 000 MEEUPLINE ALTERNATIVE INVESTMENTS 89,06% 100,00% 300 IGUPLINE VENTURES 29,39% 33,00% 97 087 MEEAL ISTITMAR CHAABI 89,06% 100,00% 44 635 IGICF AL WASSIT 89,06% 100,00% 29 355 IGUPLINE COURTAGE 89,06% 100,00% 1 500 IGUPLINE INVESTEMENT FUND 32,06% 36,00% 100 000 MEEUPLINE GESTION 89,06% 100,00% 1 000 IGUPLINE INVESTEMENT 89,06% 100,00% 1 000 IGUPLINE MULTI INVESTEMENTS 89,06% 100,00% 300 IGUPLINE REAL ESTATE INVESTEMENTS 89,06% 100,00% 300 IGUPLINE INTEREST 80,15% 90,00% 300 IGZAHRA GARDEN 44,53% 50,00% 100 MEEALHIF MANAGEMENT 71,25% 80,00% 5 000 IGCHAABI MOUSSAHAMA 89,06% 100,00% 5 000 IGEMERGENCE GESTION 29,39% 33,00% 300 MEESAPRESS 29,39% 33,00% 35 000 MEEWARAK PRESS 29,39% 33,33% 5 000 MEEMAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 677 IGBP SHORE GROUP 79,08% 100,00% 5 000 IGBPREM 77,98% 100,00% 188 000 IGPCA 79,08% 100,00% 35 000 IGBP SHORE BO 78,18% 100,00% 3 000 IGBP SHORE RH 79,08% 100,00% 1 000 IG

29livret financier 2019

PARTICIPATION % INTERET BCP % CONTRÔLE CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS

METHODE DE CONSOLIDATION

BCP CONSULTING 79,08% 100,00% 10 000 IG

BCP TECHNOLOGIES 79,08% 99,99% 300 IG

FPCT SAKANE 49,00% 100,00% IG

AL AKARIA INVEST 100,00% 100,00% 1 350 300 IG

AL AKARIA INVEST I 100,00% 100,00% 57 000 IG

AL AKARIA INVEST II 99,99% 99,99% 506 300 IG

AL AKARIA INVEST III 99,99% 99,99% 369 300 IG

AL AKARIA INVEST IV 99,99% 99,99% 240 000 IG

AL AKARIA INVEST V 99,99% 99,99% 50 300 IG

AL AKARIA INVEST VII 99,87% 99,87% 300 IG

AL AKARIA TENSIFT 51,55% 99,87% 300 IG

BANK AL YOUSR 80,00% 80,00% 340 000 IG

SOCINVEST 100,00% 100,00% 1 500 IG

BCP MAURITIUS (En KMUR) 100,00% 100,00% 2 218 065 IG

BANQUE DE MADAGASCAR ET DE L'OCEAN INDIEN (En KMGA) 71,00% 71,00% 60 000 000 IG

BANQUE INTERNATIONALE DU CAMEROUN POUR L'EPARGNE ET LE CREDIT (En KCFA)

68,50% 68,50% 12 000 000 IG

BANQUE COMMERCIALE INTERNATIONALE (En KCFA) 100,00% 100,00% 12 870 340 IG

ATLANTIC BANQUE INTERNATIONAL (En KCFA) 70,55% 70,55% 171 145 730 IG

ATLANTIQUE FINANCE (En KCFA) 70,49% 99,91% 360 000 IGATLANTIQUE ASSET MANAGEMENT (En KCFA) 70,49% 99,91% 100 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BURKINA FASSO (En KCFA) 43,09% 61,08% 12 246 850 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BENIN (En KCFA) 51,75% 73,35% 28 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DE LA COTE D'IVOIRE (En KCFA) 70,16% 99,45% 24 963 330 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU MALI (En KCFA) 51,24% 72,63% 22 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU NIGER (En KCFA) 56,42% 79,97% 11 619 600 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU SENEGAL (En KCFA) 70,54% 99,99% 26 365 750 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU TOGO (En KCFA) 60,01% 85,06% 10 619 260 IG

BIA NIGER (En KFCFA) 49,04% 69,51% 19 188 400 IGBPMG (EN KGNF) 54,50% 77,25% 100 000 000 IGATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_IARD (En KCFA) 63,50% 90,00% 3 000 000 IG

ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_VIE (En KCFA) 68,24% 96,73% 3 000 000 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE VIE (En KCFA) 46,97% 65,59% 3 000 000 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSU-RANCE_IARD (En KCFA) 68,81% 97,53% 3 000 000 IG

30 livret financier 2019

11, Avenue Bir Kacem SouissiRabat

47, rue Allal Ben Abdellah 20 000 CasablancaMaroc

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES POUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE (GBCP)RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

EXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019

Aux actionnaires de laBANQUE CENTRALE POPULAIRE S.ACasablanca

RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDESEXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE et ses filiales (Groupe BANQUE CENTRALE POPULAIRE), comprenant le bilan au 31 décembre 2019, ainsi que le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de KMAD 47.004.063, dont un bénéfice net consolidé de KMAD 3.888.035.

Responsabilité de la DirectionLa direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d’anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

31livret financier 2019

FIDAROC GRANT THORNTONFaïçal MEKOUARAssocié

KPMG Fouad LAHGAZI Associé

Casablanca, le 3 mars 2020Les Commissaires aux Comptes

Responsabilité de l’AuditeurNotre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états financiers A notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2019, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux normes et principes comptables décrits dans l’état des informations complémentaires consolidé.

32 livret financier 2019

COMPTES SOCIAUXAU 31 DECEMBRE 2019

A1. ETAT DES PRINCIPES ET METHODES D’EVALUATIONLes établissements de crédit sont tenus d'établir à la fin de chaque exercice comptable des états de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de Leur situation financière, des risques assumés et de leurs résultats.

Dans le cas où l'application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à obtenir des états de synthèse une image fidèle, l'établissement de crédit doit obligatoirement fournir dans l'état des informations complémentaires (ETIC) toutes indications permettant d’atteindre l'objectif de l'image fidèle.

A1.2 Présentation  :Les états financiers contiennent les comptes du siège social et les agences du réseau Casablanca et El Jadida.

A1.3 Principes généraux :Les états financiers de la Banque Centrale Populaire respectent les principes comptables généraux applicables aux établissements de crédits. Ils sont présentés conformément au Plan Comptable des Etablissements de Crédit.

3.1 Créances et engagements par signature  :• Présentation générale des créances

Les créances se présentent principalement en deux catégories ; les créances sur les établissements de crédits et les créances sur la clientèle ; elles sont ventilées selon leur durée initiale et leur objet économique.

Les créances sont ventilées comme suit :

- Créances sur les établissements de crédit et assimilés à vue et à terme ;

- Crédits de trésorerie et de consommation, crédits à l’équipement, crédits immobiliers et autres crédits ;

- Créances acquises par affacturage.Les engagements par signature comptabilisés en hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de financement et à des engagements de garantie.

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (Etablissements de crédit, clientèle).

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

• Créances en souffrance sur la clientèleLes créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.

Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :

Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :

-20% pour les créances pré-douteuses ;-50% pour les créances douteuses ;-100% pour les créances compromises.Les provisions relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actifs concernés.

- Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les intérêts ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produits à leur encaissement.

- Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations des créances en souffrance sont jugées nulles.

- Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque celles-ci ont connu une évolution favorable (remboursements effectifs ou restructuration de la créance avec un remboursement partiel ou total).

3.2 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle :

Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- Dettes à vue et à terme envers les établissements de crédit- Compte à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à

terme et autres comptes créditeurs.Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte du résultat.

3.3 Portefeuille titres :• Présentation générale

Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Etablissements de Crédit.

Les titres sont classés d’une part, en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété), d’autre part, en fonction de l’intention (titres de transaction, titres d’investissement, titres de placement, titres de participations).

• Titres de transactionSont des titres acquis en vue de leur revente à brève échéance et dont le marché de négociation est jugé actif.

Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat, frais de transaction exclus, coupon couru inclus. A chaque arrêté comptable, la différence résultant des variations de prix de marché est portée au compte de produits et charges.

• Titres de placementSont considérés comme des titres de placement, les titres à revenu fixe ou à revenu variable détenus dans une optique de placement pour une période indéterminée et que l’établissement peut être amené à céder à tout moment.

Aucune condition n’est exigée pour classer les titres dans cette catégorie.

Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.

A chaque arrêté comptable, la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

33livret financier 2019

• Titres d’investissementSont les titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les détenir de façon durable, en principe jusqu’à la date de leur échéance.

A leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés à leur prix d’acquisition frais inclus et coupon couru inclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quel que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés.

• Titres de participationSont classés parmi ces valeurs, les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la banque, permettant ou non d’exercer une influence notable, un contrôle conjoint ou un contrôle exclusif sur la société émettrice.

Ces titres sont ventilés selon les dispositions préconisées par le plan Comptable des Etablissements de Crédit en :

- Titres de participation- Titres de participations dans les entreprises liées- Titres de l’activité du portefeuille - Autres emplois assimilésSeules les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, selon la valeur d’utilité de la participation à la constitution de provisions pour dépréciation.

• Pensions livréesLes titres donnés en pension sont maintenus à l’actif du bilan et le montant encaissé représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres cédés continuent d’être évalués suivant les règles applicables à leur catégorie.

Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la créance sur le cédant est enregistré à l’actif du bilan. Aucune provision n’est constatée en cas de dépréciation des titres reçus mais les intérêts courus sur la créance sont constatés.

3.4 Opérations libellées en devises

Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.

La différence de change constatée sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.

La différence de change sur les comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat.

Les produits et les charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.

3.5 Immobilisations incorporelles et corporelles

Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.

Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées et sont amorties sur les durées suivantes :

3.6. Charges à répartir

Les charges à répartir enregistrent des dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.

3.7 Provisions

Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non à des opérations bancaires.

• Les provisions pour risques et charges  : sont constituées en cas d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue.

• Provisions pour risques généraux  : Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision. Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.

• Les provisions réglementées  : sont constituées en application des dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales.

3.8 Prise en compte des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges

• IntérêtsSont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.

Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).

Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.

Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.

• CommissionsLes produits et charges qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.

Les commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation.

3.9 Charges et produits non courants

Ils représentent exclusivement les charges et les produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

Nature Durée d’amortissementDroit au bail non amortissableBrevets et marques Durée de protection des brevetsImmobilisations en recherche et développement 1 anLogiciels informatiques 5 ans

Nature Durée d’amortissementTerrain non amortissableImmeubles d’exploitation Mobilier de bureau 10 ansMatériel informatique 5 ansMatériel roulant 5 ansAgencements, aménagements et installations 10 ans

Parts des sociétés civiles non amortissables

34 livret financier 2019

(en milliers de DH)

ACTIF 31/12/19 31/12/18

Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 3 841 226 7 431 032

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 34 656 914 33 761 760

. A vue 4 687 334 4 789 771

. A terme 29 969 580 28 971 989

Créances sur la clientèle 101 231 336 101 251 004

. Crédits et financements participatifs de trésorerie et à la consommation 24 770 837 24 810 750

. Crédits et financements participatifs à l'équipement 33 403 945 30 684 753

. Crédits et financements participatifs immobiliers 25 924 822 26 733 638

. Autres crédits et financements participatifs 17 131 732 19 021 863

Créances acquises par affacturage 10 316 630 9 405 216

Titres de transaction et de placement 58 753 482 50 307 045

. Bons du Trésor et valeurs assimilées 32 676 604 26 856 178

. Autres titres de créance 700 550 642 735

. Titres de propriété 25 376 328 22 808 132

. Certificats de Sukuks -

Autres actifs 2 623 802 2 046 304

Titres d'investissement 11 604 833 12 655 140

. Bons du Trésor et valeurs assimilées 10 889 702 11 900 873

. Autres titres de créance 715 131 754 267

. Certificats de Sukuks - -

Titres de participation et emplois assimilés 26 034 939 24 032 157

. Participation dans les entreprises liées 23 749 009 22 126 346

. Autres titres de participation et emplois assimilés 2 285 930 1 905 811

. Titres de Moudaraba et Moucharaka - -

Créances subordonnées 274 698 123 337

Dépôts d'investissement placés 210 000 -

Immobilisations données en crédit-bail et en location - -

Immobilisations données en Ijara 641 683

Immobilisations incorporelles 368 249 379 745

Immobilisations corporelles 5 171 398 5 183 417

TOTAL DE L’ACTIF 255 088 148 246 576 840

COMPTES SOCIAUXAU 31 DECEMBRE 2019

BILAN

35livret financier 2019

(en milliers de DH)

PASSIF 31/12/19 31/12/18

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 7 7 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 142 694 808 139 719 354

. A vue 112 108 220 102 224 548

. A terme 30 586 588 37 494 806

Dépôts de la clientèle 59 640 040 62 414 382 . Comptes à vue créditeurs 38 486 145 36 930 442

. Comptes d'épargne 7 855 270 7 529 636

. Dépôts à terme 11 453 591 15 092 779

. Autres comptes créditeurs 1 845 034 2 861 525

Dettes envers la clientèle sur produits participatifs - - Titres de créance émis 2 530 626 3 012 146

. Titres de créance négociables émis 2 530 626 3 012 146

. Emprunts obligataires émis - -

. Autres titres de créance émis - -

Autres passifs 1 954 010 1 569 093 Provisions pour risques et charges 4 960 139 4 812 569 Provisions réglementées - - Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 3 373 148 3 220 527 Dettes subordonnées 9 046 328 7 042 911 Dépôts d'investissement reçus - - Ecarts de réévaluation - - Réserves et primes liées au capital 25 684 393 19 961 922 Capital 2 022 547 1 822 547 Actionnaires.Capital non versé (-) - - Report à nouveau (+/-) 600 276 545 190 Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - - Résultat net de l'exercice (+/-) 2 581 826 2 456 192 TOTAL DU PASSIF 255 088 148 246 576 840

HORS BILAN(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

ENGAGEMENTS DONNES 38 275 665 38 756 686 Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 315 803 620 881

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 20 896 585 22 704 578

Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 7 586 983 6 124 525

Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 9 476 294 9 262 010

Titres achetés à réméré - -

Autres titres à livrer - 44 692

ENGAGEMENTS RECUS 16 688 735 12 621 272 Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 2 714 4 882

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 14 762 803 11 718 801

Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 1 913 346 805 730

Titres vendus à réméré - -

Autres titres à recevoir 9 872 91 859

Titres de Moucharaka et Moudaraba à recevoir - -

36 livret financier 2019

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 11 765 433 11 182 453 Intérêts, rémunérations et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 067 941 960 216

Intérêts, rémunérations et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 585 995 4 665 280

Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 716 036 713 615

Produits sur titres de propriété et certificats de Sukuks 1 403 695 1 445 580

Produits sur titres de Moudaraba et Moucharaka - -

Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Produits sur immobilisations données en Ijara 92 90

Commissions sur prestations de service 646 760 572 013

Autres produits bancaires 3 344 914 2 825 659

Transfert de charges sur dépôts d'investissement reçus - -

CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 5 512 433 4 978 518 Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit et assimilés 3 075 651 2 909 329

Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle 810 720 758 912

Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 77 554 2 146

Charges sur titres de Moudaraba et Moucharaka - -

Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Charges sur immobilisations données en Ijara 42 42

Autres charges bancaires 1 548 466 1 308 089

Transfert de produits sur dépôts d'investissement reçus - -

PRODUIT NET BANCAIRE 6 253 000 6 203 935 Produits d'exploitation non bancaire 1 467 619 1 429 681

Charges d'exploitation non bancaire 156 055 5 759

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 3 060 765 3 000 700 Charges de personnel 1 053 462 1 026 765

Impôts et taxes 50 503 41 346

Charges externes 1 520 253 1 517 308

Autres charges générales d'exploitation 138 298 119 754 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 298 249 295 527

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 2 009 127 2 169 958 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 336 518 755 955

Pertes sur créances irrécouvrables 120 787 405 581

Autres dotations aux provisions 551 822 1 008 422

REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 727 608 881 897 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 321 664 645 416

Récupérations sur créances amorties 34 708 35 784

Autres reprises de provisions 371 236 200 697

RESULTAT COURANT 3 222 280 3 339 096 Produits non courants 296 896 102 535

Charges non courantes 120 760 39 972

RESULTAT AVANT IMPOTS 3 398 416 3 401 659 Impôts sur les résultats 816 590 945 467

RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 581 826 2 456 192

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES

37livret financier 2019

(en milliers de DH)

I - TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 31/12/19 31/12/18

(+) Intérêts et produits assimilés 6 369 944 6 339 086 (-) Intérêts et charges assimilées 3 963 925 3 670 387 MARGE D'INTERET 2 406 019 2 668 699 (+) Produits sur financements participatifs 28 26 (-) Charges sur financements participatifs - - MARGE SUR FINANCEMENTS PARTICIPATIFS 28 26 (+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et location - - (-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et location - - RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET LOCATION - - (+) Produits sur immobilisations données en Ijara 93 89 (-) Charges sur immobilisations données en Ijara 42 42 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS D'IJARA 51 47 (+) Commissions perçues 646 760 572 013 (-) Commissions servies 169 898 163 350 MARGE SUR COMMISSIONS 476 862 408 663 (+) Résultat des opérations sur titres de transaction 1 620 169 1 172 161 (+) Résultat des opérations sur titres de placement -20 680 221 109 (+) Résultat des opérations de change 480 163 355 889 (+) Résultat des opérations sur produits dérivés 13 643 29 925 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 2 093 295 1 779 084 (+/-) Résultat des opérations sur titres de Moudaraba et Moucharaka - - (+) Divers autres produits bancaires 1 408 098 1 462 217 (-) Diverses autres charges bancaires 131 353 114 801 (+/-) Part des titulaires de comptes de depôts d'investissement - - PRODUIT NET BANCAIRE 6 253 000 6 203 935 (+) Résultat des opérations sur immobilisations financières -45 316 -60 787 (+) Autres produits d'exploitation non bancaire 1 467 619 1 421 462 ( -) Autres charges d'exploitation non bancaire 156 055 2 759 ( -) Charges générales d'exploitation 3 060 765 3 000 700 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 4 458 483 4 561 151 (+/-) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -1 100 933 -480 336

(+/-) Autres dotations nettes de reprises aux provisions -135 270 -741 720 RESULTAT COURANT 3 222 280 3 339 095 RESULTAT NON COURANT 176 136 62 563 (-) Impôts sur les résultats 816 590 945 466 RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 581 826 2 456 192

II - CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 31/12/19 31/12/18

RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 581 826 2 456 192 (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 298 249 295 527 (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 46 127 68 244 (+) Dotations aux provisions pour risques généraux 228 991 546 610 (+) Dotations aux provisions réglementées - - (+) Dotations non courantes - - (-) Reprises de provisions 810 2 238 (-) Plus-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles 41 170 93 (+) Moins-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles - - (-) Plus-values de cession des immobilisations financières - 8 218 (+) Moins-values de cession des immobilisations financières - 3 000 (-) Reprises de subventions d'investissement reçues - - (+) CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 3 113 213 3 359 024 (-) Bénéfices distribués 1 366 910 1 184 655 (+) AUTOFINANCEMENT 1 746 303 2 174 369

ETAT DES SOLDES DE GESTION

38 livret financier 2019

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 10 192 187 9 724 134

2. (+) Récupérations sur créances amorties 34 708 35 784

3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 1 723 345 1 523 904

4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (6 686 056) (5 909 754)

5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées (276 815) (42 731)

6. (-) Charges générales d'exploitation versées (2 762 474) (2 705 130)

7. (-) Impôts sur les résultats versés (816 590) (945 467)

I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges 1 408 305 1 680 740 Variations des :

8. (+) Créances sur les établissements de crédit et assimilés (895 154) 1 808 132

9. (+) Créances sur la clientèle (878 210) (10 163 103)

10. (+) Titres de transaction et de placement (8 477 716) (2 356 886)

11. (+) Autres actifs (576 581) 1 075 917

12. (-) Titres Moudaraba et Moucharaka - -

13. (+) Immobilisations données en crédit-bail et en location - -

14. (+) Immobilisations données en Ijara - -

15. (+) Dépôts d'investissement placés auprès des établissements de crédit et assimilés (210 000) -

16. (+) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 975 454 6 911 522

17. (+) Dépôts de la clientèle (2 856 066) 2 443 256

18. (+) Dettes envers la clientèle sur financements participatifs - -

19. (+) Titres de créance émis (500 000) 3 010 000

20. (+) Autres passifs 384 934 (2 097 085)

II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation (11 033 339) 631 753 III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I+II) (9 625 034) 2 312 493 21. (+) Produit des cessions d'immobilisations financières 934 050 1 917 352

22. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 106 657 1 158

23. (-) Acquisition d'immobilisations financières (2 197 991) (3 568 575)

24. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles (340 263) (1 166 465)

25. (+) Intérêts perçus 603 676 677 760

26. (+) Dividendes perçus 1 403 695 1 445 580

IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D' INVESTISSEMENT 509 824 (693 190) 27. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 152 621 (423 093)

28. (+) Emission de dettes subordonnées 2 000 000 2 000 000

29. (+) Dépôts d'investissement reçus - -

30. (+) Emission d'actions 4 970 000 -

31. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés - -

32. (-) Dépôts d'investissement remboursés - -

33. (-) Intérêts versés (230 306) (168 683)

34. (-) Rémunérations versées sur dépôts d'investissement - -

35. (-) Dividendes versés (1 366 911) (1 184 654)

V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 5 525 404 223 570 VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) (3 589 806) 1 842 873 VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 7 431 025 5 588 152 VIII. TRESORERIE A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE 3 841 219 7 431 025

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

39livret financier 2019

ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES

ETAT DES DEROGATIONS

CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES

INDICATIONS DES DEROGATIONS JUSTIFICATION DES DEROGATIONS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,LA SITUATION FINANCIERE ET LES

RESULTATS

I-Dérogations aux principes comptables fondamentaux

II-Dérogations aux méthodes d'évaluation

III-Dérogations aux règles d'établissement et de présentation des états de synthèse

NATURE DES CHANGEMENTS JUSTIFICATION DES CHANGEMENTS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,LA SITUATION FINANCIERE ET LES

RESULTATS

I-Changement affectant les méthodes d'évaluation

II-Changement affectant les régles de présentation

NEANT

NEANT

NEANT

NEANT

(en milliers de DH)

CREANCES

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banques au Maroc

Autres établissements

de crédit et assimilés au

Maroc

Etablissements de crédit à l'étranger

31/12/19 31/12/18

COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 2 788 629 1 250 871 780 657 1 370 477 6 190 634 10 573 400

VALEURS REÇUES EN PENSION 858 199

- au jour le jour 446 379

- à terme 411 820

PRETS DE TRESORERIE 500 000 2 730 089 7 531 563 1 419 245 12 180 897 12 098 626

- au jour le jour 500 000 591 864 182 997 1 274 861 274 693

- à terme - 2 138 225 7 348 566 1 419 245 10 906 036 11 823 933

PRETS FINANCIERS - 1 445 958 17 166 154 - 18 612 112 16 488 121

AUTRES CREANCES - 363 245 - 52 363 297 164 577

INTERETS COURUS A RECEVOIR 4 037 15 887 69 592 9 086 98 602 91 114

CREANCES EN SOUFFRANCE

TOTAL 3 292 666 5 806 050 25 547 966 2 798 860 37 445 542 40 274 037

40 livret financier 2019

(en milliers de DH)Valeur

comptable brute

Valeur actuelle

Valeur deremboursement

Plus-valueslatentes

Moins-valueslatentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 49 865 746 49 865 746 25 725 842 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 26 998 676 26 998 676 25 342 372

Obligations 414 096 414 096 383 470

Autres Titres De Créance - - -

Titres De Propriété 22 452 974 22 452 974

TITRES DE PLACEMENT 8 928 657 8 887 736 5 873 600 40 921 40 921 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 5 677 928 5 677 928 5 593 600 - -

Obligations 286 454 286 454 280 000

Autres Titres De Créance - -

Titres De Propriété 2 964 275 2 923 354 - 40 921 40 921

TITRES D'INVESTISSEMENT 11 604 833 11 604 833 10 910 990 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 10 889 702 10 889 702 10 198 900

Obligations 663 246 663 246 660 842

Autres Titres De Créance 51 885 51 885 51 248

TOTAL GENERAL 70 399 236 70 358 315 42 510 432 40 921 40 921

(en milliers de DH)

CREANCES Secteur public

SECTEUR PRIVE

31/12/19 31/12/18Entreprises financières

Entreprises non

financières

Autre clientèle

CREDITS DE TRESORERIE 1 092 317 306 265 19 469 080 477 228 21 344 890 21 155 979

- Comptes à vue débiteurs 882 216 306 265 6 828 100 184 773 8 201 354 8 689 452

- Créances commerciales sur le Maroc - - 2 355 561 630 2 356 191 2 964 576

- Crédits à l'exportation - - 60 831 - 60 831 74 317

- Autres crédits de trésorerie 210 101 - 10 224 588 291 825 10 726 514 9 427 634

CREDITS A LA CONSOMMATION - - - 3 155 316 3 155 316 3 381 668

CREDITS A L'EQUIPEMENT 12 061 954 301 065 20 437 932 249 134 33 050 085 30 232 944

CREDITS IMMOBILIERS - - 8 839 541 16 837 558 25 677 099 26 470 955

AUTRES CREDITS 412 982 12 799 183 1 093 973 462 624 14 768 762 17 008 487

CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 9 513 092 - 781 049 - 10 294 141 9 387 130

INTERETS COURUS A RECEVOIR 168 647 56 702 444 255 280 527 950 131 1 062 578

CREANCES EN SOUFFRANCE - 40 1 613 677 693 825 2 307 542 1 956 479

- Créances pré-douteuses - - 173 188 132 259 305 447 144 469

- Créances douteuses - 8 67 778 67 491 135 277 180 494

- Créances compromises - 32 1 372 711 494 075 1 866 818 1 631 516

TOTAL 23 248 992 13 463 255 52 679 507 22 156 212 111 547 966 110 656 220

CREANCES SUR LA CLIENTELE

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT

41livret financier 2019

(en milliers de DH)

RUBRIQUE 31/12/19 31/12/18

Instruments optionnels 2 391 402 Opérations diverses sur titres (débiteur) - - Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs - -

Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres - -

Débiteurs divers 1 112 014 768 607 - Sommes dues par l’Etat 312 678 91 369

- Sommes dues par les organismes de prévoyance 1 406 763

- Sommes diverses dues par le personnel 5 908 6 530

- Comptes clients de prestations non bancaire - -

- Divers autres débiteurs 792 022 669 945

Valeurs et emplois divers 21 157 16 379 - Valeurs et emplois divers 21 157 16 379

Comptes d’ajustement de hors bilan (débiteur) 233 282 88 958 Comptes d’écart sur devises et titres (débiteur) 17 9 Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées - - Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Charges à répartir sur plusieurs exercices 332 391 304 550 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur) 111 058 144 060 Produits à recevoir et charges constatées d’avance 659 085 550 932 - Produits à recevoir 644 227 535 121

- Charges constatées d’avance 14 858 15 811

Comptes transitoires ou d’attente débiteurs 152 407 172 407 Créances en souffrance sur opérations diverses - - Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses - - TOTAL 2 623 802 2 046 304

(en milliers de DH)

Etablissements de crédit et assimilés

Emetteurspublics

EMETTEURS PRIVES31/12/19 31/12/18

Financiers Non financiers

TITRES COTES 142 052 - 5 124 1 091 494 1 238 670 166 474 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées - - -

Obligations - - - -

Autres Titres De Créance - -

Titres De Propriété 142 052 - 5 124 1 091 494 1 238 670 166 474

TITRES NON COTES 337 080 43 566 306 24 051 180 1 165 079 69 119 645 62 795 711 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 43 566 306 - 43 566 306 38 757 051

Obligations 285 196 - - 1 078 601 1 363 797 1 377 535

Autres Titres De Créance 51 884 51 884 19 467

Titres De Propriété - 24 051 180 86 478 24 137 658 22 641 658

TOTAL 479 132 43 566 306 24 056 304 2 256 573 70 358 315 62 962 185

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT PAR CATEGORIE D’EMETTEUR

DETAIL DES AUTRES ACTIFS

42 livret financier 2019

Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d’activité Capital Social

en milliersTaux de

participation

Valeur comptable

brute

Ecart de conversion

Provisionscumulées

Valeur comptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la sté émettrice PRODUITS INSCRITS

AU CPC Date de clôture de l’exercice

Situation nette Résultat net Devise

A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 23 947 246 -122 573 320 810 23 749 009 1 308 859 CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) Banque 2 200 70,00% 14 774 1 884 - 12 890 30-jui-19 24 294 6 619 USD 108 236 CHAABI BANK (BCDM) Banque 47 478 100,00% 525 846 -13 386 - 539 232 30-jui-19 54 474 92 EURO BPMC Banque 15 000 000 75,00% 100 065 -1 497 - 101 562 30-jui-19 21 560 228 985 024 Franc CFA ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) Holding 172 039 570 70,55% 2 789 471 -81 974 - 2 871 444 30-jui-19 346 821 000 13 969 000 Franc CFA 173 783 BCP BANK MAURITIUS Banque 2 218 065 100,00% 430 580 -20 120 - 450 700 BANQUE COMMERCIALE INTERNALTIONALE Banque 12 870 340 100,00% 96 881 -597 - 97 477 - - BANQUE INTERNATIONAL DU CAMEROUN Banque 12 000 000 68,50% 239 814 -512 - 240 327 - - BANQUE MALGACHE DE L'OCEAN INDIEN Banque 60 000 000 71,01% 730 751 -6 218 - 736 969 - - BCP MIDDLE EAST Services divers 822 100,00% 7 886 -153 - 8 038 - - MEDIAFINANCE Banque 206 403 60,00% 141 052 - - 141 052 30-jui-19 263 795 32 361 MAD 19 419 VIVALIS SALAF Crédit Consommation 177 000 87,28% 288 133 - - 288 133 30-jui-19 821 978 64 412 MAD 77 239 BP REM Immobilier / Aménagement 188 000 43,13% 81 075 - - 81 075 30-jui-19 209 149 -482 MAD 8 625 CHAABI LLD Services financiers 31 450 83,62% 32 352 - - 32 352 30-jui-19 78 897 7 380 MAD 12 623 MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assurance 50 000 77,43% 71 267 - - 71 267 30-jui-19 368 928 40 074 MAD 38 715 DAR ADDAMANE Services financiers 75 000 6,21% 4 694 - 4 654 40 31-déc-18 152 232 -54 401 MAD STE H. PARTNERS GESTION Fonds d'investissement 5 000 50,00% 2 500 - - 2 500 31-déc-18 16 770 1 014 MAD UPLINE GROUP Banque 46 784 77,39% 777 225 - - 777 225 30-jui-19 570 013 120 290 MAD 85 126 GENEX PARTICIPATIONS Services divers 1 250 100,00% 1 360 - 97 1 263 31-déc-17 1 263 -5 MAD SCI OASIS YVES Immobilier / Aménagement 15 99,67% 3 282 - 3 282 - - - MAD SCI OASIS PAPILLONS Immobilier / Aménagement 8 99,33% 814 - - 814 31-déc-18 -477 -15 MAD SCI OASIS JEAN Immobilier / Aménagement 15 99,67% 1 936 - - 1 936 31-déc-18 -130 -12 MAD CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'investissement 2 227 900 54,10% 1 205 294 - 178 117 1 027 177 31-déc-18 1 533 113 -53 199 MAD BANK AL YOUSR Banque 340 000 80,00% 272 000 - - 272 000 30-jui-19 232 614 -25 261 MAD BANQUE POPULAIRE PATRIMOINE Immobilier / Aménagement 150 300 100,00% 150 300 - - 150 300 31-déc-18 148 556 -431 MAD AL AKARIA INVEST Immobilier / Aménagement 1 350 300 100,00% 1 350 300 - - 1 350 300 30-jui-19 1 265 583 -738 MAD Maroc Traitement de Transactions (M2T) Services Paiements 15 000 83,74% 133 347 - - 133 347 30-jui-19 25 316 -1 402 MAD BANK AL AMAL Banque 740 000 38,50% 329 709 - - 329 709 30-jui-19 905 163 -5 707 MAD SIBA Immobilier / Aménagement 3 333 90,10% 59 200 - - 59 200 31-déc-18 10 727 118 MAD FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'investissement 162 880 63,97% 247 690 - 134 661 113 029 31-déc-18 167 400 208 MAD MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - - 493 623 30-jui-19 884 780 36 059 MAD 23 595 SCI DAIT ROUMI II Immobilier / Aménagement 10 90,00% 9 - - 9 31-déc-18 -110 -9 MAD BP SHORE GROUP Holding 5 000 56,80% 2 840 - - 2 840 30-jui-19 165 577 53 872 MAD 17 040 BP SHORE BACK OFFICE Services divers 3 000 1,00% 30 - - 30 30-jui-19 21 060 12 580 MAD 253 ATLANTIC MICROFINANCE Holding 334 828 100,00% 334 828 - - 334 828 30-jui-19 307 838 615 MAD IMC (INFRA MAROC CAPITAL) Fonds d'investissement 105 333 43,50% 1 766 971 - - 1 766 971 31-déc-18 4 031 578 -2 522 MAD 25 178 BP CENTRE SUD Banque 1 201 504 51,00% 1 766 768 - - 1 766 768 31-déc-19 5 005 160 178 552 MAD 131 216 BP FES-TAZA Banque 2 028 589 51,00% 2 079 792 - - 2 079 792 31-déc-19 5 864 826 199 300 MAD 88 759 BP LAAYOUNE Banque 586 495 52,36% 515 799 - - 515 799 31-déc-19 1 377 358 50 653 MAD 49 388 BP MARRAKECH-B MELLAL Banque 1 138 824 51,62% 1 024 213 - - 1 024 213 31-déc-19 3 091 002 153 727 MAD 94 425 BP NADOR-AL HOCEIMA Banque 846 694 52,63% 1 527 084 - - 1 527 084 31-déc-19 5 064 944 125 575 MAD 40 475 BP OUJDA Banque 758 663 51,73% 1 220 009 - - 1 220 009 31-déc-19 3 392 345 123 394 MAD 84 434 BP TANGER-TETOUAN Banque 1 015 001 51,00% 1 062 535 - - 1 062 535 31-déc-19 3 279 775 203 621 MAD 47 922 BP RABAT-KENITRA Banque 1 901 598 51,89% 1 861 466 - - 1 861 466 31-déc-19 4 878 176 381 145 MAD 182 409 SOCINVEST SARL 1 500 100,00% 1 500 - - 1 500 - - MAD BCP INTERNATIONAL Holding 200 000 100,00% 200 000 - - 200 000 31-déc-18 199 949 -50 MAD AFRICA STONE Services divers 1 000 29,00% 183 - - 183 - - B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 265 380 - 27 377 238 003 6 368 ATPS Services divers 300 100,00% 2 351 - - 2 351 31-déc-18 1 886 -150 MAD SOGEPOS Immobilier / Aménagement 35 000 13,20% 4 622 - - 4 622 31-déc-18 46 084 9 313 MAD 1 168 CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services financiers 98 200 13,24% 12 853 - - 12 853 30-jui-19 138 104 17 787 MAD 5 200 CASABLANCA FINANCE CITY AUTHORITY Services financiers 400 000 12,50% 50 000 - - 50 000 31-déc-18 405 969 9 731 MAD CASABLANCA TRANSPORTS Services divers 4 000 000 0,38% 15 000 - 4 466 10 534 31-déc-18 2 809 200 -149 163 MAD SOCIETE DE BOURSE DE CASABLANCA Services financiers 387 518 8,00% 31 373 - - 31 373 31-déc-18 668 521 16 738 MAD PART MAMDA RE Assurance 600 000 16,67% 100 890 - - 100 890 - - MAD AUTRES 48 292 - 22 912 25 380 C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 129 784 -2 694 - 132 478 7 777 AWB MOROCCO MAURITANIE Holding 22 440 33,03% 79 784 -2 694 - 82 478 31-juil-18 24 247 7 879 EURO 7 777 UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement supérieur 131 000 38,17% 50 000 - - 50 000 30-sept-19 50 294 24 596 MAD D) EMPLOIS ASSIMILES 1 965 912 6 030 44 433 1 915 449 36 103 UBAF Banque 250 727 4,99% 134 639 -6 239 - 140 878 31-déc-18 320 379 979 EURO 1 473 BACB Banque 104 357 6,17% 62 115 194 - 61 922 30-jui-19 185 000 12 600 Livre Sterling BACB 118 490 16 195 36 181 66 114 UBAE Banque 159 861 4,66% 88 946 -4 122 - 93 068 31-déc-18 143 016 -51 457 EURO BMICE Banque 150 000 4,00% 57 559 2 006 - 55 553 31-déc-18 143 459 -3 605 USD AUTRES (y compris C/C) 1 504 162 -2 005 8 253 1 497 915 34 630 TOTAL GENERAL - 26 308 323 -119 237 392 621 26 034 939 - - 1 359 108

TITRES DE PARTICIPATIONS ET EMPLOIS ASSIMILES

43livret financier 2019

Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d’activité Capital Social

en milliersTaux de

participation

Valeur comptable

brute

Ecart de conversion

Provisionscumulées

Valeur comptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la sté émettrice PRODUITS INSCRITS

AU CPC Date de clôture de l’exercice

Situation nette Résultat net Devise

A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 23 947 246 -122 573 320 810 23 749 009 1 308 859 CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) Banque 2 200 70,00% 14 774 1 884 - 12 890 30-jui-19 24 294 6 619 USD 108 236 CHAABI BANK (BCDM) Banque 47 478 100,00% 525 846 -13 386 - 539 232 30-jui-19 54 474 92 EURO BPMC Banque 15 000 000 75,00% 100 065 -1 497 - 101 562 30-jui-19 21 560 228 985 024 Franc CFA ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) Holding 172 039 570 70,55% 2 789 471 -81 974 - 2 871 444 30-jui-19 346 821 000 13 969 000 Franc CFA 173 783 BCP BANK MAURITIUS Banque 2 218 065 100,00% 430 580 -20 120 - 450 700 BANQUE COMMERCIALE INTERNALTIONALE Banque 12 870 340 100,00% 96 881 -597 - 97 477 - - BANQUE INTERNATIONAL DU CAMEROUN Banque 12 000 000 68,50% 239 814 -512 - 240 327 - - BANQUE MALGACHE DE L'OCEAN INDIEN Banque 60 000 000 71,01% 730 751 -6 218 - 736 969 - - BCP MIDDLE EAST Services divers 822 100,00% 7 886 -153 - 8 038 - - MEDIAFINANCE Banque 206 403 60,00% 141 052 - - 141 052 30-jui-19 263 795 32 361 MAD 19 419 VIVALIS SALAF Crédit Consommation 177 000 87,28% 288 133 - - 288 133 30-jui-19 821 978 64 412 MAD 77 239 BP REM Immobilier / Aménagement 188 000 43,13% 81 075 - - 81 075 30-jui-19 209 149 -482 MAD 8 625 CHAABI LLD Services financiers 31 450 83,62% 32 352 - - 32 352 30-jui-19 78 897 7 380 MAD 12 623 MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assurance 50 000 77,43% 71 267 - - 71 267 30-jui-19 368 928 40 074 MAD 38 715 DAR ADDAMANE Services financiers 75 000 6,21% 4 694 - 4 654 40 31-déc-18 152 232 -54 401 MAD STE H. PARTNERS GESTION Fonds d'investissement 5 000 50,00% 2 500 - - 2 500 31-déc-18 16 770 1 014 MAD UPLINE GROUP Banque 46 784 77,39% 777 225 - - 777 225 30-jui-19 570 013 120 290 MAD 85 126 GENEX PARTICIPATIONS Services divers 1 250 100,00% 1 360 - 97 1 263 31-déc-17 1 263 -5 MAD SCI OASIS YVES Immobilier / Aménagement 15 99,67% 3 282 - 3 282 - - - MAD SCI OASIS PAPILLONS Immobilier / Aménagement 8 99,33% 814 - - 814 31-déc-18 -477 -15 MAD SCI OASIS JEAN Immobilier / Aménagement 15 99,67% 1 936 - - 1 936 31-déc-18 -130 -12 MAD CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'investissement 2 227 900 54,10% 1 205 294 - 178 117 1 027 177 31-déc-18 1 533 113 -53 199 MAD BANK AL YOUSR Banque 340 000 80,00% 272 000 - - 272 000 30-jui-19 232 614 -25 261 MAD BANQUE POPULAIRE PATRIMOINE Immobilier / Aménagement 150 300 100,00% 150 300 - - 150 300 31-déc-18 148 556 -431 MAD AL AKARIA INVEST Immobilier / Aménagement 1 350 300 100,00% 1 350 300 - - 1 350 300 30-jui-19 1 265 583 -738 MAD Maroc Traitement de Transactions (M2T) Services Paiements 15 000 83,74% 133 347 - - 133 347 30-jui-19 25 316 -1 402 MAD BANK AL AMAL Banque 740 000 38,50% 329 709 - - 329 709 30-jui-19 905 163 -5 707 MAD SIBA Immobilier / Aménagement 3 333 90,10% 59 200 - - 59 200 31-déc-18 10 727 118 MAD FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'investissement 162 880 63,97% 247 690 - 134 661 113 029 31-déc-18 167 400 208 MAD MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - - 493 623 30-jui-19 884 780 36 059 MAD 23 595 SCI DAIT ROUMI II Immobilier / Aménagement 10 90,00% 9 - - 9 31-déc-18 -110 -9 MAD BP SHORE GROUP Holding 5 000 56,80% 2 840 - - 2 840 30-jui-19 165 577 53 872 MAD 17 040 BP SHORE BACK OFFICE Services divers 3 000 1,00% 30 - - 30 30-jui-19 21 060 12 580 MAD 253 ATLANTIC MICROFINANCE Holding 334 828 100,00% 334 828 - - 334 828 30-jui-19 307 838 615 MAD IMC (INFRA MAROC CAPITAL) Fonds d'investissement 105 333 43,50% 1 766 971 - - 1 766 971 31-déc-18 4 031 578 -2 522 MAD 25 178 BP CENTRE SUD Banque 1 201 504 51,00% 1 766 768 - - 1 766 768 31-déc-19 5 005 160 178 552 MAD 131 216 BP FES-TAZA Banque 2 028 589 51,00% 2 079 792 - - 2 079 792 31-déc-19 5 864 826 199 300 MAD 88 759 BP LAAYOUNE Banque 586 495 52,36% 515 799 - - 515 799 31-déc-19 1 377 358 50 653 MAD 49 388 BP MARRAKECH-B MELLAL Banque 1 138 824 51,62% 1 024 213 - - 1 024 213 31-déc-19 3 091 002 153 727 MAD 94 425 BP NADOR-AL HOCEIMA Banque 846 694 52,63% 1 527 084 - - 1 527 084 31-déc-19 5 064 944 125 575 MAD 40 475 BP OUJDA Banque 758 663 51,73% 1 220 009 - - 1 220 009 31-déc-19 3 392 345 123 394 MAD 84 434 BP TANGER-TETOUAN Banque 1 015 001 51,00% 1 062 535 - - 1 062 535 31-déc-19 3 279 775 203 621 MAD 47 922 BP RABAT-KENITRA Banque 1 901 598 51,89% 1 861 466 - - 1 861 466 31-déc-19 4 878 176 381 145 MAD 182 409 SOCINVEST SARL 1 500 100,00% 1 500 - - 1 500 - - MAD BCP INTERNATIONAL Holding 200 000 100,00% 200 000 - - 200 000 31-déc-18 199 949 -50 MAD AFRICA STONE Services divers 1 000 29,00% 183 - - 183 - - B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 265 380 - 27 377 238 003 6 368 ATPS Services divers 300 100,00% 2 351 - - 2 351 31-déc-18 1 886 -150 MAD SOGEPOS Immobilier / Aménagement 35 000 13,20% 4 622 - - 4 622 31-déc-18 46 084 9 313 MAD 1 168 CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services financiers 98 200 13,24% 12 853 - - 12 853 30-jui-19 138 104 17 787 MAD 5 200 CASABLANCA FINANCE CITY AUTHORITY Services financiers 400 000 12,50% 50 000 - - 50 000 31-déc-18 405 969 9 731 MAD CASABLANCA TRANSPORTS Services divers 4 000 000 0,38% 15 000 - 4 466 10 534 31-déc-18 2 809 200 -149 163 MAD SOCIETE DE BOURSE DE CASABLANCA Services financiers 387 518 8,00% 31 373 - - 31 373 31-déc-18 668 521 16 738 MAD PART MAMDA RE Assurance 600 000 16,67% 100 890 - - 100 890 - - MAD AUTRES 48 292 - 22 912 25 380 C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 129 784 -2 694 - 132 478 7 777 AWB MOROCCO MAURITANIE Holding 22 440 33,03% 79 784 -2 694 - 82 478 31-juil-18 24 247 7 879 EURO 7 777 UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement supérieur 131 000 38,17% 50 000 - - 50 000 30-sept-19 50 294 24 596 MAD D) EMPLOIS ASSIMILES 1 965 912 6 030 44 433 1 915 449 36 103 UBAF Banque 250 727 4,99% 134 639 -6 239 - 140 878 31-déc-18 320 379 979 EURO 1 473 BACB Banque 104 357 6,17% 62 115 194 - 61 922 30-jui-19 185 000 12 600 Livre Sterling BACB 118 490 16 195 36 181 66 114 UBAE Banque 159 861 4,66% 88 946 -4 122 - 93 068 31-déc-18 143 016 -51 457 EURO BMICE Banque 150 000 4,00% 57 559 2 006 - 55 553 31-déc-18 143 459 -3 605 USD AUTRES (y compris C/C) 1 504 162 -2 005 8 253 1 497 915 34 630 TOTAL GENERAL - 26 308 323 -119 237 392 621 26 034 939 - - 1 359 108

44 livret financier 2019

(en milliers de DH)

MontantGlobal

APPARENTES31/12/19 31/12/18Ets De

Cred & Assim

EsesFinancières

Eses NonFinancières

AutresApparentes

Créances subordonnées 274 698 270 000 - - - 274 698 123 337

Titres subordonnés des établissements de crédits et assimilés 274 698 270 000 - - - 274 698 123 337

Titres subordonnés de la clientèle

Prêts subordonnés aux établissements de crédits et assimilés

Prêts subordonnés à la clientèle

Créances subordonnées en souffrance

Agios réservés sur créances subordonnées

(-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance

CREANCES SUBORDONNEES

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES(en milliers de DH)

IMMOBILISATIONSMontant brut au début de

l’exercice

Montant des acquisitions au cours de l’exercice

Montant des cessions ou

retraits au cours de l’exercice

Montant brut à la fin de l’excercice

AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONSMontant net à la fin de l’exercice

Montant des amortissements et/ou provisions au début de

l’exercice

Dotations au titre de l’exercice

Montant des amortissements

sur immobilisations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 926 932 57 090 160 983 862 547 187 68 434 8 615 613 368 249 Droit au bail 142 601 - - 142 601 - - - - 142 601 Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - - Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 784 332 57 090 160 841 262 547 187 68 434 8 615 613 225 648 Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 7 867 434 283 283 68 174 8 082 543 2 683 335 229 857 2 687 2 910 504 5 172 039 IMMEUBLE D’EXPLOITATION 1 465 349 9 779 - 1 475 128 796 567 43 750 - 840 317 634 812 Terrain d’exploitation 275 977 297 - 276 274 - - - - 276 274 Immeubles d’exploitation bureaux 1 188 297 9 482 - 1 197 779 795 521 43 746 - 839 267 358 512 Immeubles d’exploitation logement de fonction 1 075 - - 1 075 1 046 4 - 1 050 25 MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 825 406 20 431 - 845 836 632 751 46 656 - 679 406 166 430 Mobilier de bureau d’exploitation 219 191 3 024 - 222 215 170 108 11 423 - 181 531 40 684 Matériel de bureau d’exploitation 46 393 5 052 - 51 444 34 747 2 574 - 37 321 14 124 Matériel informatique 455 049 12 065 - 467 114 340 355 26 321 366 676 100 438 Matériel roulant rattaché à l’exploitation 3 022 - - 3 022 2 923 30 - 2 953 70 Autres matériels d’exploitation 101 751 289 - 102 041 84 618 6 308 - 90 925 11 115 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 753 716 21 708 - 775 425 527 992 45 162 - 573 154 202 271 IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 4 822 963 231 365 68 174 4 986 154 726 025 94 289 2 687 817 627 4 168 527 Terrain hors exploitation 2 782 543 134 286 53 086 2 863 742 - - - - 2 863 742 Immeubles hors exploitation 1 658 111 58 683 15 088 1 701 705 521 331 63 883 2 687 582 527 1 119 179 Mobilier et matériel hors exploitation 103 525 16 379 - 119 904 63 312 7 256 - 70 568 49 336 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 278 785 22 017 - 300 803 141 382 23 150 - 164 532 136 270 TOTAL 8 794 367 340 372 68 333 9 066 406 3 230 522 298 291 2 695 3 526 118 5 540 288

45livret financier 2019

CESSIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES

(en milliers de DH)

IMMOBILISATIONSMontant brut au début de

l’exercice

Montant des acquisitions au cours de l’exercice

Montant des cessions ou

retraits au cours de l’exercice

Montant brut à la fin de l’excercice

AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONSMontant net à la fin de l’exercice

Montant des amortissements et/ou provisions au début de

l’exercice

Dotations au titre de l’exercice

Montant des amortissements

sur immobilisations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 926 932 57 090 160 983 862 547 187 68 434 8 615 613 368 249 Droit au bail 142 601 - - 142 601 - - - - 142 601 Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - - Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 784 332 57 090 160 841 262 547 187 68 434 8 615 613 225 648 Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 7 867 434 283 283 68 174 8 082 543 2 683 335 229 857 2 687 2 910 504 5 172 039 IMMEUBLE D’EXPLOITATION 1 465 349 9 779 - 1 475 128 796 567 43 750 - 840 317 634 812 Terrain d’exploitation 275 977 297 - 276 274 - - - - 276 274 Immeubles d’exploitation bureaux 1 188 297 9 482 - 1 197 779 795 521 43 746 - 839 267 358 512 Immeubles d’exploitation logement de fonction 1 075 - - 1 075 1 046 4 - 1 050 25 MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 825 406 20 431 - 845 836 632 751 46 656 - 679 406 166 430 Mobilier de bureau d’exploitation 219 191 3 024 - 222 215 170 108 11 423 - 181 531 40 684 Matériel de bureau d’exploitation 46 393 5 052 - 51 444 34 747 2 574 - 37 321 14 124 Matériel informatique 455 049 12 065 - 467 114 340 355 26 321 366 676 100 438 Matériel roulant rattaché à l’exploitation 3 022 - - 3 022 2 923 30 - 2 953 70 Autres matériels d’exploitation 101 751 289 - 102 041 84 618 6 308 - 90 925 11 115 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 753 716 21 708 - 775 425 527 992 45 162 - 573 154 202 271 IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 4 822 963 231 365 68 174 4 986 154 726 025 94 289 2 687 817 627 4 168 527 Terrain hors exploitation 2 782 543 134 286 53 086 2 863 742 - - - - 2 863 742 Immeubles hors exploitation 1 658 111 58 683 15 088 1 701 705 521 331 63 883 2 687 582 527 1 119 179 Mobilier et matériel hors exploitation 103 525 16 379 - 119 904 63 312 7 256 - 70 568 49 336 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 278 785 22 017 - 300 803 141 382 23 150 - 164 532 136 270 TOTAL 8 794 367 340 372 68 333 9 066 406 3 230 522 298 291 2 695 3 526 118 5 540 288

Valeur comptable

brute

Cumul des amortissements

et/ou des provisions pour

dépréciation

Valeur comptable

nette

Produit de la cession

plus-value de cession

moins-value de cession

- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES - - - - - - Droit au bail - - - - - - Immobilisations en recherche et développement - - - - - - Autres immobilisations incorporelles d'exploitation - - - - - - Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - -

- IMMOBILISATIONS CORPORELLES 68 174 2 687 65 487 106 657 41 170 - - IMMEUBLE D'EXPLOITATION - - - - - -

Terrain d'exploitation - - - - - - Immeubles d'exploitation bureaux - - - - - - Immeubles d'exploitation logement de fonction - - - - - -

- MOBILIER ET MATERIEL D'EXPLOITATION - - - - - - Mobilier de bureau d'exploitation - - - - - - Matériel de bureau d'exploitation - - - - - - Matériel informatique - - - - - - Matériel roulant rattaché à l'exploitation - - - - - - Autres matériels d'exploitation - - - - - -

- AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION - - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 68 174 2 687 65 487 106 657 41 170 -

Terrain hors exploitation 53 086 - 53 086 89 530 36 444 - Immeubles hors exploitation 15 088 2 687 12 401 17 126 4 726 - Mobilier et matériel hors exploitation - - - - - - Autres immobilisations corporelles hors exploitation - - - - - -

TOTAL 68 174 2 687 65 487 106 657 41 170 -

46 livret financier 2019

(en milliers de DH)

DETTES

Etablissements de crédit et assimilés au Maroc

Etablissementsde crédit

à l’étranger31/12/19 31/12/18

Bank Al Maghrib,

Trésor Public et Service

des Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autresétablissements

de crédit et assimilés au

Maroc

COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS - 109 083 784 124 132 107 398 109 315 314 103 835 261 VALEURS DONNEES EN PENSION 15 880 281 1 429 429 - - 17 309 710 23 700 111 - au jour le jour - 1 429 429 - - 1 429 429 1 200 074 - à terme 15 880 281 - - - 15 880 281 22 500 037 EMPRUNTS DE TRESORERIE - 2 948 987 4 654 944 953 431 8 557 362 6 667 443 - au jour le jour - 2 408 987 - 143 898 2 552 885 763 482 - à terme - 540 000 4 654 944 809 533 6 004 477 5 903 961 EMPRUNTS FINANCIERS - - 1 108 983 2 945 172 4 054 155 3 112 591 AUTRES DETTES 1 532 2 108 780 - - 2 110 312 1 135 887 INTERETS COURUS A PAYER 5 962 1 332 078 8 374 1 548 1 347 962 1 268 068 TOTAL 15 887 775 116 903 058 5 896 433 4 007 549 142 694 815 139 719 361

(en milliers de DH)

DEPOTS Secteurpublic

SECTEUR PRIVE

31/12/19 31/12/18Entreprises financières

Entreprises non

financières

Autreclientèle

COMPTES A VUE CREDITEURS 2 215 366 1 340 691 6 209 161 28 717 335 38 482 553 36 926 926 COMPTES D'EPARGNE - - - 7 819 994 7 819 994 7 494 756 DEPOTS A TERME 345 997 652 325 215 686 10 111 368 11 325 376 14 935 573 AUTRES COMPTES CREDITEURS 37 209 35 408 632 848 1 139 184 1 844 649 2 861 091 INTERETS COURUS A PAYER 4 132 7 517 3 153 152 666 167 468 196 036 TOTAL 2 602 704 2 035 941 7 060 848 47 940 547 59 640 040 62 414 382

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

Instruments optionnels vendus 692 198 Comptes de règlement d’opérations sur titres - - Dettes sur titres - - Versement à effectuer sur titres non libérés 128 983 34 436 Provisions pour service financier aux émetteurs - - Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs - - Créditeurs divers 653 520 820 577 - Sommes dues à l’Etat 179 092 477 439 - Sommes dues aux organismes de prévoyance 125 162 114 806 - Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 53 38 - Sommes dues au personnel 1 2 - Fournisseurs de biens et services 2 432 2 538 - Divers autres Créditeurs 346 780 225 754 Comptes d’ajustement de hors bilan 816 15 040 Comptes d’écart sur devises et titres - - Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées - - Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur) - - Charges à payer et produits constatés d’avance 694 405 558 625 - Charges à payer 669 177 522 074 - Produits constatés d’avance 25 228 36 551 Comptes transitoires ou d’attente créditeurs 475 594 140 217 TOTAL 1 954 010 1 569 093

DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES

DEPOTS DE LA CLIENTELE

DETAIL DES AUTRES PASSIFS

47livret financier 2019

PROVISIONS

TITRES DE CREANCES EMIS AU 31/12/2019

SUBVENTIONS, FONDS PUBLICS AFFECTES ET FONDS SPECIAUX DE GARANTIE

(en milliers de DH)

NATURE DES TITRESCARACTERISTIQUES

31/12/19date de jouissance date d’échéance valeur nominale taux Mode de

remboursementCertificat de dépôts 11/07/18 12/07/20 100 000 0,01% In Fine 10 000 Certificat de dépôts 28/06/19 27/06/20 62 241 2,50% In Fine 1 500 000 Certificat de dépôts 16/12/19 14/12/20 100 000 2,50% In Fine 1 000 000 TOTAL 2 510 000

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTES - Subventions d’investissement reçues - - Subventions d’investissement reçues - - Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC - Fonds publics affectés - - Fonds publics affectés - FONDS SPÉCIAUX DE GARANTIE 3 373 148 3 220 527 Fonds de garantie à caractère mutuel - - Fonds de garantie à caractère mutuel - - Autres fonds spéciaux de garantie - - Fonds de soutien CPM 3 373 148 3 220 527

(en milliers de DH) Encours 31/12/18 Dotations Reprises Autres

variations Encours 31/12/19

PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF 5 782 042 1 414 082 321 397 12 954 6 861 773 Créances sur les établissements de crédit et assimilés -

Créances sur la clientèle 5 425 095 1 336 518 320 428 12 954 6 428 231

Titres de placement et d'investissement 9 642 31 437 159 - 40 921

Titres de participation et emplois assimilés 347 305 46 127 810 - 392 621

Immobilisations en crédit-bail et en location

PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 4 812 569 505 695 371 661 -13 535 4 960 139 Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature 536 189 1 236 -13 535 548 488

Provisions pour risques de change

Provisions pour risques généraux 3 706 496 228 991 - 3 935 487 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires -

Provisions pour autres risques et charges 569 885 276 704 370 425 - 476 164

Provisions réglementées

TOTAL GENERAL 10 594 611 1 919 777 693 058 -581 11 821 912

IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT-BAIL ET EN LOCATION SIMPLE AU 31/12/2019IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE NEANT

48 livret financier 2019

(en milliers de DH)

MONTANT GLOBALMONTANT GLOBAL NON APPARENTENON APPARENTEAPPARENTESAPPARENTES

31/12/19 31/12/19 31/12/1831/12/18ETS. DE CREDETS. DE CRED& ASSIM& ASSIM ESES FINANCIERESESES FINANCIERES ESES NON ESES NON

FINANCIERESFINANCIERES AUTRES APPARENTESAUTRES APPARENTES

DETTES SUBORDONNEES 9 046 328 6 575 428 35 100 2 435 800 - - 9 046 328 7 042 911 DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE 9 000 000 6 529 100 35 100 2 435 800 - - 9 000 000 7 000 000 Titres subordonnés à durée déterminée - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit 35 100 - 35 100 - - - 35 100 35 100 Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle 8 964 900 6 529 100 - 2 435 800 - - 8 964 900 6 964 900 DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE - - - - - - - Titres subordonnés à durée indéterminée - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle - - - - - - - INTERETS COURUS A PAYER 46 328 33 449 400 12 479 - - 46 328 42 911

DETTES SUBORDONNEES

CAPITAUX PROPRES

ENGAGEMENTS SUR TITRES

(en milliers de DH)

Encours 31/12/18 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/19

Réserves et primes liées au capital 19 961 922 952 472 4 770 000 25 684 394 Réserve légale 182 255 - - 182 255 Autres réserves 8 713 120 952 472 - 9 665 592 Primes d'émission, de fusion et d'apport 11 066 547 - 4 770 000 15 836 547 Capital 1 822 547 - 200 000 2 022 547 Capital appelé 1 822 547 - 200 000 2 022 547 Capital non appelé - - - Certificats d'investissement - - - Fonds de dotations - - - Actionnaires. Capital non versé - - - - Report à nouveau (+/-) 545 190 55 086 - 600 276 Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - - - Résultat net de l'exercice (+/-) 2 456 192 -2 456 192 - 2 581 826 TOTAL 24 785 851 -1 448 634 4 970 000 30 889 043

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

ENGAGEMENTS DONNES 44 692 Titres achetés à réméré - Titres à livrer 44 692 - Marché primaire 44 692 - Marché gris - - Marchés réglementés - - Marché gré à gré - - Autres - ENGAGEMENTS REÇUS 9 873 91 859 Titres vendus à réméré - - Titres à recevoir 9 873 91 859 - Marché primaire 9 873 91 859 - Marché gris - - Marchés réglementés - - Marché gré à gré - - Autres -

49livret financier 2019

(en milliers de DH)

MONTANT GLOBALMONTANT GLOBAL NON APPARENTENON APPARENTEAPPARENTESAPPARENTES

31/12/19 31/12/19 31/12/1831/12/18ETS. DE CREDETS. DE CRED& ASSIM& ASSIM ESES FINANCIERESESES FINANCIERES ESES NON ESES NON

FINANCIERESFINANCIERES AUTRES APPARENTESAUTRES APPARENTES

DETTES SUBORDONNEES 9 046 328 6 575 428 35 100 2 435 800 - - 9 046 328 7 042 911 DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE 9 000 000 6 529 100 35 100 2 435 800 - - 9 000 000 7 000 000 Titres subordonnés à durée déterminée - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit 35 100 - 35 100 - - - 35 100 35 100 Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle 8 964 900 6 529 100 - 2 435 800 - - 8 964 900 6 964 900 DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE - - - - - - - Titres subordonnés à durée indéterminée - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle - - - - - - - INTERETS COURUS A PAYER 46 328 33 449 400 12 479 - - 46 328 42 911

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 38 855 922 39 257 699 Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés 315 803 620 881 Crédits documentaires import - - Acceptations ou engagements de payer - - Ouvertures de crédit confirmés 265 803 620 881 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés 50 000 - Engagements de financement en faveur de la clientèle 20 896 584 22 704 578 Crédits documentaires import 5 198 474 4 887 885 Acceptations ou engagements de payer 2 325 905 2 732 275 Ouvertures de crédit confirmés 13 372 205 15 084 418 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - - Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 7 586 983 6 124 524 Crédits documentaires export confirmés 799 566 754 275 Acceptations ou engagements de payer - - Garanties de crédits données - - Autres cautions, avals et garanties donnés 6 787 417 5 370 249 Engagements en souffrance - - Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 10 056 552 9 807 716 Garanties de crédits données 1 019 677 850 877 Cautions et garanties en faveur de l'administration publique 3 765 854 3 795 307 Autres cautions et garanties données 4 690 763 4 615 826 Engagements en souffrance 580 258 545 706 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 16 678 862 12 529 413 Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 2 713 4 882 Ouvertures de crédit confirmés 2 713 4 882 Engagements de substitution sur émission de titres - - Autres engagements de financement reçus - - Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 14 762 803 11 718 801 Garanties de crédits - - Autres garanties reçues 14 762 803 11 718 801 Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 1 913 346 805 730 Garanties de crédits 1 913 346 805 730 Autres garanties reçues - - Autres titres à recevoir

50 livret financier 2019

(en milliers de DH)Opérations de couverture

31/12/19 31/12/18OPERATIONS DE CHANGE A TERME 34 304 567 36 172 666 Devises à recevoir 6 754 314 7 121 481 Dirhams à livrer 2 256 579 711 253 Devises à livrer 14 544 712 17 170 914 Dirhams à recevoir 10 748 962 11 169 018 Dont swaps financiers de devisesENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 3 482 545 638 014 Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt - - Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt - - Engagements sur marchés réglementés de cours de change - - Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 3 464 487 620 008 Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments - - Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments 18 058 18 006

(en milliers de DH)

VALEURS ET SURETES REÇUES EN GARANTIES Valeur comptable nette

Rubrique de l'actif ou du hors bilan enregistrant

les créances ou les engagements par signature

donnés

Montants des créances et des engagements par

signature donnés couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 202 691

Autres titres 23 288 092

Hypothèques 35 132 419

Autres valeurs et sûretés réelles 184 936 934

TOTAL 243 560 136

VALEURS ET SURETES DONNEES EN GARANTIES Valeur comptable nette

Rubrique du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les engagements

par signature reçus

Montants des dettes ou des engagements par

signature reçus couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 428 500

Autres titres -

Hypothèques -

Autres valeurs et sûretés réelles -

TOTAL 428 500

OPERATIONS DE CHANGE A TERME ET ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES

VALEURS ET SURETES REÇUES ET DONNEES EN GARANTIE

51livret financier 2019

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

ACTIF Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chèques postaux - - Créances sur les établissements de crédit et assimilés 14 844 007 15 084 411 Créances sur la clientèle 5 182 364 5 737 997 Titres de transaction et de placement 1 065 535 808 252 Autres actifs 49 642 9 779 Titres d'investissement 48 929 69 698 Titres de participation et emplois assimilés 5 937 026 4 317 515 Créances subordonnées - - TOTAL ACTIF 27 127 503 26 027 652 PASSIF Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 10 580 407 8 831 957 Dépôts de la clientèle 2 384 987 2 073 282 Autres passifs 14 162 109 15 122 413 TOTAL PASSIF 27 127 503 26 027 652 HORS-BILAN ENGAGEMENTS DONNES 13 255 959 12 919 197 ENGAGEMENTS RECUS 5 001 386 3 552 128

(en milliers de DH)

D≤1 mois 1 mois<D≤3mois 3 mois<D≤1 an 1 an<D≤5 ans D≥5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés 4 221 865 4 487 700 6 983 082 11 512 442 2 313 059 29 518 148

Créances sur la clientèle 6 879 642 7 773 793 15 334 397 37 553 780 29 230 303 96 771 915

Titres de créance 729 996 6 858 374 22 219 253 39 287 647 69 095 270

Créances subordonnées 30 000 120 000 120 000 270 000

Crédit-bail et assimilés 210 000 210 000

TOTAL 11 101 507 13 201 489 29 205 853 71 405 475 70 951 009 195 865 333 PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 18 400 325 2 092 734 1 391 698 1 241 929 2 812 226 25 938 912

Dettes envers la clientèle 1 547 110 2 213 091 6 763 644 801 560 11 325 405

Titres de créance émis 2 510 000 2 510 000

Emprunts subordonnés 3 933 800 5 066 200 9 000 000

TOTAL 19 947 435 4 305 825 10 665 342 5 977 289 7 878 426 48 774 317

VENTILATION DES EMPLOIS ET DES RESSOURCES SUIVANT LA DUREE RESIDUELLE

VENTILATION DE L’ACTIF, PASSIF ET HORS BILAN EN MONNAIES ETRANGERES

52 livret financier 2019

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

INTERETS PERCUS 6 369 944 6 339 086 * Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 067 913 960 191

* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 585 995 4 665 280

* Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 716 036 713 615

INTERETS SERVIS 3 963 925 3 670 387 * Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 3 075 651 2 909 329

* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 810 720 758 912

* Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 77 554 2 146

MARGE D'INTERET 2 406 019 2 668 699

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT (DE PROPRIETE) 44 587 25 697 - Dividendes sur titres OPCVM -

- Dividendes sur autres titres de propriété 10 798 11 114

- Autres produits sur titres de propriété 33 789 14 584

PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILES 1 359 108 1 419 882 - Dividendes sur titres de participation 20 685 9 570

- Dividendes sur participations liées 1 308 859 1 390 284

- Autres produits sur titres de propriété 29 564 20 028

MARGE D’INTERET

PRODUITS SUR TITRES DE PROPRIETE

RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

Gains sur titres de transaction 2 373 907 1 488 218 Pertes sur titres de transaction 753 738 316 057 RESULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION 1 620 169 1 172 161 Plus-values de cession sur titres de placement 15 779 219 546 Reprises de provision sur dépréciation des titres de placement 159 2 649 Moins-values de cession sur titres de placement 5 181 386 Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 31 437 700 RESULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT -20 680 221 109 Produits sur engagement sur titres - Charges sur engagement sur titres - RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR TITRES - Produits sur engagement sur produits dérivés 31 204 69 630 Charges sur engagement sur produits dérivés 17 561 39 705 RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 13 643 29 925 Produits sur opérations de change 919 460 1 028 980 Charges sur opérations de change 439 297 673 091 RESULTAT SUR OPERATIONS DE CHANGE 480 163 355 889

53livret financier 2019

CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 3 060 765 3 000 700 CHARGES DE PERSONNEL 1 053 462 1 026 765 Salaires et appointements 291 696 292 874 Primes et Gratifications 451 176 418 949 Autres rémunérations du personnel 38 832 54 197 Charges d'assurances sociales 54 601 53 977 Charges de retraite 186 090 183 051 Charges de formation 28 585 22 372 Autres charges de personnel 2 482 1 345 IMPOTS ET TAXES 50 503 41 346 Taxe urbaine et taxe d'édilité 7 388 4 720 Patente 18 423 15 706 Taxes locales 10 147 3 147 Droits d'enregistrement 61 17 Timbres fiscaux et formules timbrées 10 4 Taxes sur les véhicules 7 9 Autres impôts et taxes, droits assimilés 14 467 17 743 CHARGES EXTERIEURES 380 731 396 016 Loyers de crédit-bail 23 152 27 654 Loyers de location simple 70 146 63 745 Frais d'entretien et de réparation 190 194 192 417 Rémunérations du personnel intérimaire 3 010 2 148 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 60 362 76 268 Primes d'assurance 7 983 8 232 Frais d'actes et de contentieux 775 682 Frais électricité, eau, chauffage et combustible 25 109 24 870 CHARGES EXTERNES 1 139 522 1 121 292 Transport et déplacement 52 515 42 573 Mission et réception 16 094 9 776 Publicité, publication et relations publiques 103 082 96 026 Frais postaux & de télécommunication 80 655 85 764 Frais de recherche et de documentation 22 571 19 734 Frais de conseil et d'assemblée 2 422 1 587 Dons et cotisations 33 307 32 272 Fournitures de bureau et imprimés 8 715 10 019 Autres charges externes 820 161 823 541 AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 138 298 119 754 Frais préliminaires - Frais d'acquisition d'immobilisations - Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 123 759 99 895 Pénalités et délits - Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats - Dons libéralités et lots - Subventions d'investissement et d'exploitation accordées - Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs 14 539 19 859 Diverses autres charges générales d'exploitation - DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES 298 249 295 527

54 livret financier 2019

(en milliers de DH)

COMMISSIONS 2019 COMMISSIONS 2018

E CREDIT CLIENTELE E CREDIT CLIENTELE

COMMISSIONS REÇUES 33 171 613 589 32 229 539 784 Commissions sur fonctionnement de compte 36 238 - 39 016

Commissions sur moyens de paiement 33 171 220 423 32 229 198 719

Commissions sur opérations de titres - - -

Commissions sur titres en gestion/en dépôt 21 185 - 24 028

Commissions sur prestations de service sur crédit 55 490 - 42 758

Produits sur activités de conseil et d'assistance 181 - 133

Autres produits sur prestations de service 280 072 - 235 130

Commissions de placement sur le marché primaire - -

Commissions de garantie sur le marché primaire - -

Commissions sur produits dérivés - -

Commissions sur opérations de change virement - -

Commissions sur opérations de change billet - -

COMMISSIONS VERSEES 169 898 - 163 350 Charges sur moyens de paiement 8 103 - 6 717

Commissions sur achat et vente de titres - -

Commissions sur droits de garde de titres - -

Commissions et courtages sur opérations de marché 1 228 - 4 327

Commissions sur engagements sur titres - -

Commissions sur produits dérivés - -

Commissions sur opérations de change virement - -

Commissions sur opérations de change billets 138 249 - 132 398

Autres charges s/prestations de services 22 318 - 19 908

COMMISSIONS REÇUES ET VERSEES

RESULTATS ET AUTRES ELEMENTS DES TROIS DERNIERS EXERCICES

(en milliers de DH)

Exercice 2019 Exercice 2018 Exercice 2017

CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 43 308 518 35 049 289 32 275 993 OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE

1- Produit net bancaire 6 253 000 6 203 935 6 089 556 2- Résultat avant impôts 3 398 416 3 401 659 3 107 520 3- Impôts sur les résultats 816 590 945 467 876 645 4- Bénéfices distribués 1 366 910 1 184 655 1 093 528 5- Résultats non distribués ( mis en réserve ou en instance d'affectation) 952 472 919 038 817 668

RESULTAT PAR TITRE (en dirhams)Résultat net par action 13 13 12 Bénéfice distribué par action année N-1 7,5 6,5 6

PERSONNELMontants des rémunérations brutes de l'exercice 1 053 462 1 026 765 998 469 Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice 2 779 2 770 2 806

55livret financier 2019

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

AUTRES PRODUITS BANCAIRES 3 344 914 2 825 659 Plus values sur cession de titres de placement 15 779 219 546 Commissions sur produits dérivés - - Gains sur produits dérivés de cours de change 31 204 69 630 Produits sur opérations de change 919 461 1 028 980 Divers autres produits bancaires 2 378 311 1 504 855 Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - - Produits des exercices antérieurs 4 404 16 637 Divers autres produits bancaires 2 373 907 1 488 218

Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 159 2 648 AUTRES CHARGES BANCAIRES 1 548 466 1 308 089 Moins values sur cession de titres de placement 5 181 386 Charges sur moyens de paiement 8 103 6 717 Diverses charges sur titres de propriété - Frais d'émission des emprunts - Autres charges sur opérations sur titres (Titres de transaction) 753 739 316 058 Pertes sur produits dérivés de cours de change 17 561 39 705 Autres charges sur prestations de services 23 546 24 234 Charges sur opérations de change 577 546 805 488 Diverses autres charges bancaires 131 353 114 801 Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires - Cotisation au fonds de garantie des déposants 109 285 108 213 Produits rétrocédés - Charges des exercices antérieurs 12 030 6 571 Diverses autres charges bancaires 10 038 17

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 31 437 700 PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 1 467 619 1 429 681 Produits sur valeurs et emplois assimilés - Plus-values de cession sur immobilisations financières 8 218 Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 41 170 93 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même - Produits accessoires 1 413 614 1 415 022 Subventions reçues - Autres produits d'exploitation non bancaires 12 835 6 348 CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 156 055 5 759 Charges sur valeurs et emplois assimilés - Moins-values de cession sur immobilisations financières 3 000 Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles - Fonds de soutien CPM 152 621 Autres charges d'exploitation non bancaires 3 434 2 759

AUTRES PRODUITS ET CHARGES

AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUEAU COURS DE L’EXERCICE

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultatsDécision de l'A.G.O du 21/05/2019Report à nouveau 545 190 Réserve légaleRésultats nets en instance d'affectation Autres réserves 952 472 Résultat net de l'exercice 2 456 192 Dividendes 1 366 910 Prélèvements sur les bénéfices Autres affectations 81 724 Autres prélèvements Report à nouveau 600 276

TOTAL A 3 001 382 TOTAL B 3 001 382

56 livret financier 2019

PASSAGE DU RESULTAT NET COMPTABLE AU RESULTAT NET FISCAL

DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURS

(en milliers de DH)

31/12/19 31/12/18

I - RESULTAT NET COMPTABLE 2 581 826 . Bénéfice net. Perte netteII - REINTEGRATIONS FISCALES 1 194 185 1- Courantes 1 050 961 - charges sur exercices préscrits 295 - TVA / crédits immobiliers au personnel 1 904 - excédents d'amortissements - - dons non déductibles 235 - abandons de créances - - assainissement non déductibles des petites créances - - cadeaux et articles publicitaires 2 945 - PRG 228 991 - impôts sur les sociétés 816 590 2- Non courantes 143 224 - amendes et pénalités de toutes nature et majorations non déductibles 546 - divers 142 677 III - DEDUCTIONS FISCALES 1 536 849 1- Courantes 1 341 606 - abattement sur les produits de participation - - reprise provisions ayant fait objet de réintégrations 1 341 606 2- Non courantes 195 243 - reprise provisions ayant fait objet de réintégrations 194 624 - autres déductions 619 TOTAL 3 776 010 1 536 849 IV - RESULTAT BRUT FISCAL. Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 2 239 161 . Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1). Exercice n-4. Exercice n-3. Exercice n-2. Exercice n-1VI - RESULTAT NET FISCAL. Bénéfice net fiscal ( A - C) 2 239 161

OU. Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERESVIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER. Exercice n-4. Exercice n-3. Exercice n-2. Exercice n-1(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

I- DATATION

• Date de clôture de l’exercice : 31/12/2019

• Date d’établissement des états de synthèse : FEVRIER 2020

II- EVÉNEMENTS POSTÉRIEURS AU 31/12/2019 NEANT

57livret financier 2019

DETERMINATION DU RESULTAT COURANT APRES IMPOTS

EFFECTIFS

TITRES ET AUTRES ACTIFS GERES OU EN DEPOTS

(en nombre)

31/12/19 31/12/18

Effectifs rémunérés 2 779 2 770

Effectifs utilisés 2 779 2 770

Effectifs équivalent plein temps 2 779 2 770

Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 249 1 307

Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps) 1 530 1 463

Cadres (équivalent plein temps) 2 232 2 267

Employés (équivalent plein temps) 547 503

dont effectifs employés à l'étranger 40 26

(en milliers de DH)I.DETERMINATION DU RESULTAT . Résultat courant d'après le compte de produits et charges (+ ou -) 3 222 280 . Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 234 371 . Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 1 341 606 . Résultat courant théoriquement imposable (=) 2 115 045 . Impôt théorique sur résultat courant (-) 782 566 . Résultat courant après impôts (=) 2 439 714

II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES

(en milliers de DH)NOMBRE DE COMPTES MONTANTS

31/12/19 31/12/18 31/12/19 31/12/18

Titres dont l'établissement est dépositaire 65 805 58 232 363 244 398 303 360 994

Titres gérés en vertu d'un mandat de gestion

Titres d'OPCVM dont l'établissement est dépositaire 52 47 69 948 392 56 679 697

Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion - - - -

Autres actifs dont l'établissement est dépositaire - - - -

Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion - - - -

DETAIL DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

NATURESOLDE AU DÉBUDE L'EXERCICE

1

OPÉRATIONS COMPTABLES DE

L'EXERCICE 2

DÉCLARATIONS TVA DE

L'EXERCICE 3

SOLDE FIN D'EXERCICE

(1+2-3=4)

A. TVA collectée

B. TVA à récupérer

. Sur charges

. Sur immobilisations

C. TVA dûe ou crédit de TVA = (A-B)

EN RAISON DE L'UNICITE FISCALE LE TABLEAU EST

DISPONIBLE AU NIVEAU CPM

58 livret financier 2019

REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL DE LA BCP

RESEAU

COMPTES DE LA CLIENTELE

(en nombre)

31/12/19 31/12/18

Guichets permanents 331 332

Guichets périodiques

Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 420 419

Succursales et agences à l'étranger 51 53

Bureaux de représentation à l'étranger 8 7

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenus Part du capital détenue %Exercice actuel Exercice précédent

BANQUES POPULAIRES REGIONALES 104 406 380 94 226 380 51,62%

TRESORERIE GENERALE RABAT 1 1 0,00%

PERSONNEL 12 295 976 5 096 260 6,08%

DIVERS 85 552 299 82 932 015 42,30%

Total 202 254 656 182 254 656 100,00%

(en nombre)

31/12/19 31/12/18Comptes courants 66 625 63 307

Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 171 884 165 520

Autres comptes chèques 956 193 896 586

Comptes d'affacturage 373 338

Comptes d'épargne 295 260 280 045

Comptes à terme 16 839 16 733

Bons de caisse 9 10

Autres comptes de dépôts 28 904 28 254

ETAT DU CHIFFRE D’ AFFAIRES(en milliers de DH)

31/12/19 30/06/19 31/12/18

CHIFFRE D'AFFAIRES 11 765 433 6 521 858 11 182 453

ETAT DES CREANCES EN SOUFFRANCEET DES PROVISIONS CORRESPONDANTES

(en milliers de DH)

MONTANT AU 31/12/2019

Par décaissement Par signature

CREANCES 8 736 394 580 258

PROVISIONS 6 428 852 548 488

59livret financier 2019

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES POUR LES COMPTES SOCIAUX

BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A (BCP)RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019

Aux Actionnaires de laBanque Centrale Populaire S.A.101 Boulevard Mohamed ZerktouniCasablanca

RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTESEXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2019. Nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de KMAD 43.308.518 dont un bénéfice net de KMAD 2.581.826.

Responsabilité de la directionLa direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeurNotre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci.

Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états de synthèse.

Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèseNous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A au 31 décembre 2019 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Vérifications et informations spécifiquesNous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la banque.

Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée par la loi 78-12, nous portons à votre connaissance les principales prises de participation effectuées par la BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A au cours de l’exercice 2019 :

◆ Création de la société BCP MIDDLE EAST LIMITED détenue à 100% ◆ AFRICA STONE MANAGEMENT : Acquisition de 29% de son capital social ;◆ BANQUE COMMERCIALE INTERNATIONALE (BCI) : Acquisition de 100% de son capital social◆ BANQUE MALGACHE DE L’OCEAN INDIEN (BMOI) : Acquisition de 71% de son capital social◆ BANQUE INTERNATIONAL DU CAMEROUN POUR L’EPARGNE ET LE CREDIT (BICEC) : Acquisition de 68,5% de son capital social

11, Avenue Bir Kacem SouissiRabat

47, rue Allal Ben Abdellah 20 000 CasablancaMaroc

FIDAROC GRANT THORNTONFaïçal MEKOUARAssocié

KPMG Fouad LAHGAZI Associé

Casablanca, le 3 mars 2020Les Commissaires aux Comptes

60 livret financier 2019

INTRODUCTIONLe Groupe Banque Centrale Populaire est un Groupe financier mutualiste à fort ancrage local, animé par une ambition volontariste de se hisser au rang d’institution bancaire et financière panafricaine de premier plan. Le Groupe place la gestion et la prévention des risques parmi les axes clés de son pilotage exécutif, en vue d’atteindre ses objectifs et de diversifier ses activités dans un cadre optimal et sécurisé.

L’adoption d’un nouveau programme de transformation de la filière Risk Management, s’inscrit dans la volonté du Groupe de consolider, de manière pérenne son dispositif de gestion et maîtrise des risques et son expertise multi-métiers. La période 2019-2020 qui constitue la première phase de ce programme, a pour principal objectif de doter la filière de moyens adéquats pour la conduite effective de sa mission. Ce programme vise ainsi à accélérer le rythme d’exécution d‘importants projets nécessaires pour :

◆ Soutenir les ambitions d’expansion du Groupe et son plan de transformation ;

◆ S’adapter aux défis liés à l’accroissement et la complexité des exigences réglementaires.

C’est ainsi que l’année 2019 a été marquée par une forte mobilisation et une grande détermination pour achever et faire avancer les différents chantiers et projets que nous relatons ci-après :

- Projet RAF (Risk Appetite Framework) : Ce projet, lancé au 2ème semestre 2018, vise à mettre en place un cadre global d’appétit au risque basé sur la quantification du capital économique nécessaire pour la couverture des principaux risques encourus (crédit, marché, opérationnel, taux et liquidité). L’année 2019, a connu la finalisation des travaux de modélisation du capital économique, et la mise en place d’une ossature du dispositif RAF incluant les principales métriques et les indicateurs à mettre en place ainsi que la gouvernance y afférente.

- Projet NORE (Notation Retail) : Projet structurant, consistant en la mise en place d’un dispositif de notation de la clientèle Retail couvrant les trois indicateurs de risque : PD, EAD et LGD. En 2019, ce projet a été achevé avec la mise en production du moteur de calcul de la notation. Le nouvel outil étant en phase de stabilisation, son déploiement permettra à la Banque de mieux aborder le marché de détail avec des stratégies commerciales prédéfinies par sous-segment de clientèle, et tenant compte du couple risque/rentabilité.

- Projet Capital Planning : Projet visant le pilotage de la trajectoire de solvabilité du Groupe, et cela, par une projection du ratio de solvabilité sur l’horizon du Plan Moyen Terme, aussi bien, par segment commercial que par zone géographique. Ce projet structurant, répond à un double objectif, d’une part, accompagner l’expansion du Groupe vers de nouveaux marchés, et d’autre part, suivre l’évolution de la réglementation avec les impacts importants qui en découlent en termes de provisionnement et de besoins additionnels en capitaux.

- Projet ICAAP : En 2019, le Groupe a produit et a communiqué à Bank Al Maghrib, son premier rapport du dispositif interne d’évaluation et d’adéquation des fonds propres « ICAAP ».

- Limites risques pays : La définition des limites par pays du risque final, par segment de clientèle et par maturité.

- Plan PRCI : La mise à jour du Plan de Redressement de Crise Interne (PRCI).

Pour l’aspect organisationnel, la Banque a entamé les mesures nécessaires à travers la réorganisation des filières en charge de la prévention des risques et du recouvrement des créances. A ce propos, la filière Risk Management, précédemment domiciliée au niveau des banques régionales, a été centralisée au niveau de la BCP lui permettant ainsi d’assurer son rôle d’une manière plus indépendante.

GESTION GLOBALE DES RISQUES

61livret financier 2019

Parallèlement, la filière Recouvrement est en cours de transformation via la création au niveau central d’entités workout commercial et remedial, qui ont la responsabilité de prendre en charge les dossiers importants et/ou difficiles, et au niveau régional, à travers le rattachement de cette filière à la ligne commerciale en vue d’assurer plus d’efficacité sur ce plan.

Sur le plan du système d’information, les projets concrétisés ou en cours de finalisation sont :

◆ La digitalisation du processus de traitement des demandes urgentes au profit de la clientèle Entreprise permettant la maîtrise du processus d’octroi des dépassements et l’encadrement des délégations de pouvoirs y afférentes. En 2019, la forte mobilisation de l’équipe projet et les équipes de la Banque de Casablanca, a permis d’aboutir au déploiement de la première version de ce workflow transactionnel au niveau de cinq centres d’affaires. La généralisation de cette solution est prévue courant 2020.

◆ L’intégration de nouveaux modules structurants pour le développement du dispositif de gestion des risques de marché, en l’occurrence les modules de Backtesting, de Stressed VaR, et d’Expected Shortfall. Ces modules déployés dans le Système d’information risques de marché sous sa nouvelle version, permettront à la Banque de s’aligner sur les meilleures pratiques en matière de gestion des risques de marché, et en particulier d’anticiper sur les futures réformes bâloises inscrites dans la feuille de route de Bank Al Maghrib.

Au niveau international, l’année 2019 a été marquée par la finalisation de l’acquisition des trois banques en Afrique, filiales du Groupe BPCE, à savoir, BICEC (Cameroun), BCI (Congo Brazzaville), et BMOI (Madagascar). Ces acquisitions ont été accompagnées par le lancement, au niveau de la Banque de l’International, d’un projet transverse d’intégration de ces trois filiales visant l’arrimage des pratiques à celles du Groupe. Ainsi, en matière de gestion de risque, les aspects traités ont principalement concerné la fixation de nouvelles délégations de pouvoirs, la mise en conformité du cadre de la gouvernance et le développement des méthodologies nécessaires à l’application de la norme IFRS9.

En vue d’accompagner cette croissance à l’international, qui est par définition porteuses de risques de différents natures (Risques Pays, Crédit, Opérationnels…), la gestion des risques, est désormais encadrée par une charte définissant la répartition des rôles et responsabilités entre les fonctions Risques de la BCP, l’entité en charge des activités internationales ‘’Banque de l’International’’, et les filiales internationales. Ceci assurera la prise de risque dans un cadre méthodologique structuré et adapté à chaque pays de présence.

En continuité de ces projets, la feuille de route, pour le Plan Moyen Terme 2020-2022, consiste à accélérer le rythme d’exécution des projets visant à accompagner cette réforme à travers :

◆ L’opérationnalisation du dispositif RAF (Risk Appetit Framework) et son intégration au niveau du processus de gestion des risques ;

◆ La finalisation du déploiement de la solution de traitement des demandes urgentes des valeurs au profit de la clientèle ;

◆ Le lancement du projet de mise en place d’une solution interne de gestion de défaut et des créances sensibles intégrant les nouveaux critères une fois la nouvelle circulaire 19G diffusée par Bank Al Maghrib ;

◆ La poursuite des travaux s’inscrivant dans le projet global d’intégration des filiales récemment acquises ;

◆ L’achèvement des chantiers prioritaires liés à l’extension du périmètre du Contrôle Permanent ;

◆ La poursuite des actions de formation et de sensibilisation, touchant l’ensemble de la filière risque et commerciale ;

◆ Le renforcement de la culture des risques en privilégiant le développement des talents et les capacités internes de gestion des risques.

62 livret financier 2019

STRUCTURE DE GOUVERNANCELa Banque est dotée d’une organisation en ligne avec les meilleurs standards internationaux. Sa structure de gouvernance intégrée, lui permet de repérer les risques auxquels elle est confrontée, de mettre en œuvre un système de contrôle interne adéquat et efficace et d’établir un système de suivi et de réajustement.

La responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision des risques est partagée entre :

◆ Les instances de gouvernance et de pilotage (Comité Directeur, Conseil d’Administration, Comité d’Audit, Comités de Gestion des Risques, Comité Placement, Comité ALM…) ;

◆ La fonction Risques Groupe et les autres fonctions dédiées et/ou impliquées dans le suivi des risques (risque crédit, risque marché, risque financier et risque opérationnel) ;

◆ Les instances relevant du contrôle interne.

Cette gestion des risques a pour principaux objectifs de :◆ Contribuer au développement des activités et

de la rentabilité par la définition de l’appétit aux risques du Groupe ;

◆ Contribuer à la pérennité du Groupe par la mise en place d’un dispositif de maîtrise et de suivi des risques ;

◆ Concilier entre l’indépendance de la gestion des risques par rapport aux métiers et la collaboration

avec les pôles d’activité qui sont responsables, en premier ressort, des opérations qu’ils initient.

Cela se traduit par :◆ Des principes clairs de gouvernance, de contrôle

et d’organisation des risques ;◆ La détermination et la formalisation de l’appétit au

risque du Groupe ;◆ Des outils de maîtrise des risques efficaces ;◆ Une sensibilisation aux risques à chaque niveau de

l’entreprise.

Comité Gestiondes Risques Groupe

Business Units opérationnelles

• Pilotage de la politique des entités de la filière Risque

• Suivi des indicateurs risques

• Approbation et suivi des limites...

• Validation de la Watch List

• Déontologie et éthique Groupe

• Revue du dispositif de conformité, du LAB et de gouvernance

• Supervision des activités de placement

• Appréciation des performances et des risques des placements effectués

• Préparation du rapport d’audit BCP

• Préparation de l’arrêté des comptes (Créances en souffrance, Provisionnement)

• Politique du Groupe en matière de CP et RO

• Coordination des projets significatifs et/ou transverses sur le périmétre du CP et RO

COMITÉ DIRECTEURdu Crédit Populaire du Maroc

Comité Placement

Comité Ethiqueet Conformité Groupe

Comité de Coordination pour l’Audit et

les Comptes

Commission ContrôlePermanent et Risques

Opérationnels

• Pilotage des risques structurels (taux et change pour le Banking Book, et liquidité en global

• Approbation des couvertures des risques structurels

Comité ALM

Comité d’Audit et des Risques

Inspection Générale

Comité des Risques

Comité d’Audit

Une gestion par nature du risque et au niveau de chaque business unit

Risques decrédit

Risques demarché

Risques de tauxet de liquidité

Risques opérationnels

Conseil d’Administration de la BCP

Top Management

63livret financier 2019

PRINCIPALES RÉALISATIONS 2019 PAR NATURE DE RISQUE L’année 2019 a été marquée par une forte mobilisation et une grande détermination pour achever et faire avancer les différents chantiers et projets que nous relatons ci-après par nature de risque :

1 RISQUES DE CRÉDIT

Le risque de crédit représente la composante principale de l’activité de la Banque. L’année 2019 s’est distinguée par un net progrès dans la mise en œuvre des projets planifiés pour consolider le cadre de mesure, de gestion et de supervision des risques de crédit.

Les réalisations ont principalement concerné :

La consolidation du dispositif de mesure du risque :◆ Projet NORE (Notation Retail) : Ce projet structurant

consiste en la mise en place d’un dispositif de notation de la clientèle Retail couvrant les trois indicateurs de risque, à savoir la probabilité de défaut (PD), l’exposition en cas de défaut (EAD) et la perte en cas de défaut (LGD). Ce projet mené avec l’assistance de cabinets externes internationaux, a fortement mobilisé les équipes. En 2019, il a été achevé avec la mise en production du moteur de calcul de la notation. Le nouvel outil étant en phase de stabilisation, son déploiement permettra à la Banque de mieux aborder le marché de détail avec des stratégies commerciales prédéfinies par sous-segment de clientèle, et tenant compte du couple risque / rentabilité.

◆ Revue du dispositif interne de calcul des limites des contreparties bancaires étrangères : La révision de la méthodologie a permis d’adapter les modèles internes du CPM aux activités de la filiale CHAABI BANK. Le but étant de répondre aux spécificités de cette dernière et de l’accompagner dans son projet de développement de l’activité Trade sur le continent africain.

Amélioration du dispositif de gestion du risque pays :Au niveau international, l’année 2019 a été marquée par la finalisation de l’acquisition des trois banques en Afrique, filiales du Groupe BPCE, à savoir, BICEC (Cameroun), BCI (Congo Brazzaville), et BMOI (Madagascar). Ces acquisitions ont été accompagnées par le lancement, au niveau de la Banque de l’International, d’un projet transverse d’intégration de ces trois filiales visant l’arrimage des pratiques à celles du Groupe. Ainsi, en matière de gestion de risque, les aspects traités ont principalement concerné la fixation de nouvelles délégations de pouvoirs, la mise en conformité du cadre de la gouvernance et le développement des méthodologies nécessaires à l’application de la norme IFRS9.

En parallèle, le Groupe s’est engagé dans un projet de définition des limites pays en vue de compléter le dispositif de gestion du risque pays déjà en place, construit autour d’un dispositif de notation interne des pays.

Renforcement du dispositif de gestion et de maîtrise des risques :◆ La poursuite de notre participation active aux

consultations menées par Bank Al Maghrib dans le cadre de la refonte de la circulaire 19G sur la classification des créances. Ce projet de réforme vise à (i) assurer une application homogène notamment en matière d’identification, de classification et de provisionnement des créances sensibles au sein du secteur bancaire (ii) intégrer de nouveaux critères en matière de défaut (dépassements, restructurations…). Une nouvelle étude d’impact a été réalisée courant 2019. Les résultats issus de cette revue ont été partagés avec le réseau pour poursuivre la réalisation des plans d’action et des mesures d’accompagnement prévus à ce propos ;

◆ La digitalisation du processus de traitement des demandes urgentes au profit de la clientèle Entreprise, permettant la maîtrise du processus d’octroi des dépassements et l’encadrement des délégations de pouvoirs y afférentes. La nouvelle solution mise en place est une composante principale des mesures d’accompagnement engagées par la Banque pour s’aligner sur le projet de réforme de la circulaire 19G de BAM. En 2019, la forte mobilisation de l’équipe projet et les équipes de la Banque de Casablanca a permis d’aboutir au déploiement de la première version de ce workflow transactionnel au niveau de cinq centres d’affaires. La généralisation de cette solution est prévue courant 2020 ;

◆ La poursuite de la participation active aux consultations menées par Bank Al Maghrib dans le cadre de la nouvelle réglementation sur les dations en paiement/ventes à réméré, et la réalisation des études d’impact y afférentes ;

◆ La généralisation du projet d’industrialisation de la filière Risk Management consistant à centraliser cette fonction au niveau de la BCP pour l’ensemble des BPRs. L’objectif recherché étant de doter le Groupe d’une filière intégrée et indépendante, partenaire stratégique des métiers dans le développement maîtrisé des activités et garante de l’alignement entre les politiques et les pratiques de gestion des risques ;

64 livret financier 2019

◆ La conduite des travaux récurrents se rapportant à la supervision des risques. Il s’agit notamment de la surveillance continue du portefeuille, la revue des limites individuelles et sectorielles, la mise à jour des bases risques (centrale des bilans, base groupe, base promotion immobilière, …) et la production et l’enrichissement des reportings produits à destination des différentes instances de gestion et de gouvernance du Groupe ;

◆ La poursuite des actions de formation, de sensibilisation et d’échange avec le Réseau et les lignes métiers. Ces actions continues s’opèrent dans l’objectif d’aligner la politique commerciale et celle se rapportant à la gestion des risques en vue de gérer sereinement les nouvelles contraintes et d’assurer pour le Groupe un développement maitrisé de ses activités ;

◆ La participation active dans le cadre du projet de réorganisation de la Banque de Casablanca sur les sujets se rapportant à la gestion et à la gouvernance des risques, et visant à améliorer son positionnement commercial au niveau de la place bancaire ;

◆ Le lancement du chantier de mise en conformité de la Banque avec les dispositions de la nouvelle loi 21-18 sur les sûretés mobilières. Les travaux en cours, englobent d’une part, la revue des processus internes afin d’assurer la prise en charge de la nouvelle production selon les nouvelles dispositions, et d’autre part, la mise en place des dispositifs et des moyens nécessaires à la reprise, au niveau du registre électronique nouvellement mis en place, du stock des sûretés mobilières anciennement inscrites au niveau des tribunaux de commerce ou 1ère instance du Royaume.

Remedial Management

Au titre de l’exercice 2019, le Groupe a poursuivi ses efforts et sa vigilance pour la prise en charge des créances en souffrance et celles présentant des signes précurseurs de défaut en vue de maîtriser l’évolution de son coût du risque et d’anticiper sur l’entrée en vigueur de la nouvelle circulaire 19G de Bank Al Maghrib, à travers différentes actions :

◆ La recherche le plus en amont de solutions favorisant les arrangements amiables ;

◆ L’anticipation des défauts de paiement potentiels à travers l’identification des clients à risque avant la survenance des incidents ;

◆ Le maintien d’un suivi rapproché des dossiers à forts enjeux ;

◆ La Réorganisation de la filière recouvrement amiable au niveau central par la création d’entités Workout, et sur le plan régional, via le rattachement de la fonction aux marchés en vue d’assurer plus d’efficacité.

2 RISQUES DE MARCHÉLa Banque occupe une position de leader sur les activités de marché principalement en tant qu’investisseur en valeurs du trésor et intervenant actif sur le marché de change, faisant davantage d’elle un établissement d’importance systémique. De ce fait, au-delà des objectifs de rendement, la Banque place la maîtrise des risques et la sécurité du développement de ses activités au centre de ses préoccupations majeures et de ses enjeux stratégiques. Elle s’attèle en permanence à faire évoluer son dispositif de gestion et de suivi des risques, en l’occurrence les risques de marché, vers des pratiques saines obéissant aux dispositions réglementaires de Bank Al Maghrib (BAM) et s’inspirant des recommandations du Comité de Bâle.

C’est ainsi que, dans le sillage des chantiers déjà entamés ces dernières années accompagnant le changement du régime de change au Maroc et le durcissement des mesures réglementaires de suivi des risques, la Banque a continué courant 2019, le renforcement de son dispositif de gestion et de suivi des risques de marché. Ceci, à travers la revue et l’affinement de son dispositif des limites de marché, l’enrichissement de son corpus réglementaire interne, et la mise à niveau de son système d’information dédié aux risques de marché.

Les mesures entreprises courant cette année, concernent, à titre non exhaustif, les actions suivantes :

◆ La revue et l’amélioration du modèle de définition des limites de marché. Le nouveau modèle tient compte désormais de la capacité de prise de risque et l’appétence au risque de la Banque, en les intégrant dans la définition de la tolérance globale au risque de marché. L’allocation des enveloppes de perte qui en découlent, est également revue et calibrée en fonction de la performance ajustée au risque des différentes activités de marché ;

◆ Le renforcement du dispositif des limites de marché, à travers la mise en place des limites de stop loss global et par valeur pour le compartiment Action en direct ;

◆ La fiabilisation de l’historique des paramètres de marché alimentés dans le système d’information risques de marché, servant au calcul du Capital Economique réalisé dans le cadre du projet RAF ;

◆ La finalisation de la revue du processus de Backtesting du modèle VaR et son déploiement au niveau du système d’information, afin de se conformer aux exigences de BAM, et de conforter l’utilisation du modèle interne en instaurant les premières règles de vérification de sa robustesse ;

◆ La mise en production de la nouvelle version du système d’information risques de marché. Cette montée en version a permis l’intégration de nouveaux modules très structurants dans le développement du dispositif de gestion des risques de marché, permettant un alignement sur les meilleures pratiques en la matière et l’anticipation sur les futures réformes baloises inscrites sur

65livret financier 2019

la feuille de route de Bank Al Maghrib. Il s’agit notamment des modules de Backtesting, de la Stressed VaR, de l’Expected Shortfall et du module de suivi des limites.

◆ La poursuite du renforcement du corpus réglementaire interne régissant le dispositif de gestion des risques de marché ;

◆ La revue et le rapprochement des méthodes de calcul des indicateurs de suivi des risques de marché entre le Risk Management et le Middle Office.

3 RISQUES OPÉRATIONNELSLes travaux de l’année 2019 s’additionnent aux efforts déployés par la Banque, depuis plusieurs années pour asseoir un dispositif qui va au-delà des exigences réglementaires. Ces travaux s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue, qu’il s’agisse du volet de la gestion du risque opérationnel ou du volet du plan de continuité d’activité.

Dans le domaine de la gestion du risque opérationnel, cette année a été marquée par les enrichissements suivants : ◆ Le lancement et l’instruction d’une consultation

ouverte portant sur l’accompagnement de la Banque dans son plan de revue des cartographies du risque opérationnel ;

◆ L’amélioration du processus de collecte des incidents à travers l’animation permanente des correspondants risques opérationnels et la fiabilisation des données de la base incidents ;

◆ La maintenance de l’outil de gestion du risque opérationnel Front Risk à travers le développement d’un script permettant d’analyser la situation des utilisateurs de l’outil de manière détaillée et à tout moment ;

◆ La coordination avec les métiers pour la mise en place des actions palliatives au regard de la survenance de tout incident majeur ;

◆ La réaffirmation de notre conformité aux exigences de la norme ISO 9001-V2015 en matière de gestion et de maîtrise du risque opérationnel en maintenant la certification des activités de la monétique, les opérations de COMEX et les activités de marché ;

◆ L’intégration, dans l’outil Groupe « Front Risk » de gestion du risque opérationnel, des trois filiales nouvellement acquises ainsi que la cartographie de risque opérationnel relative à la gestion de la communication ;

◆ La conduite des travaux récurrents de gestion de risque opérationnel. Il s’agit notamment de la production et l’enrichissement des reportings produits, la production de l’évaluation annuelle des activités externalisées ainsi que la poursuite des séances de formation et de sensibilisation autour du risque opérationnel.

Concernant le plan de continuité d’activité, les principales réalisations de l’année 2019 ont concerné : ◆ La consolidation du dispositif de gestion et

communication de crise, à travers, l’organisation

d’un séminaire autour de la communication de crise, l’actualisation et la validation de la composition de la cellule de crise et enfin l’enrichissement du plan de communication y afférent par des messages types et sa diffusion ;

◆ L’entrainement de la cellule de crise avec une mise en situation permettant de simuler l’indisponibilité du système d’information dans le cas d’une crise Cyber attaque ;

◆ Le déroulement du test d’indisponibilité du système d’information en collaboration avec la fonction Sécurité Informatique ;

◆ La conception et la production du tableau de bord de pilotage des filiales ;

◆ La mise à jour du plan de secours agence PSA identifiant pour chaque agence du réseau de la Banque deux agences de « Backup ».

4. RISQUES ALMLa mesure des risques structurels a été consolidée par les actions suivantes :

◆Projet IRRBB (Interest Rate Risk in the BankingBook) : la banque a participé aux consultations menées par BAM dans le cadre de la refonte des états réglementaires de mesure du risque de taux d’intérêt en conformité avec les dernières évolutions des dispositions du Comité de Bâle en la matière. Ce reporting a été également enrichi par de nouvelles métriques (duration) et par l’utilisation de données de marché plus précises et homogènes (courbe de taux de référence en MAD et en devise). Une première étude d’impact a été réalisée début 2019 montrant le respect des seuils réglementaires par la banque. En parallèle, des travaux d’automatisation ont été initiés au niveau du socle Finance/Risques.

◆Revue des Conventions d’écoulement pour lespostessanséchéancecontractuelle: les conventions d’écoulement ont été revues courant l’année 2019 suite à :

- une amélioration sur certains postes : créances en souffrance sur la base des taux de récupération, crédits de trésorerie (échéances contractuelles)…

- un travail de recette et de cohérence du bilan

- une prise en compte des nouveaux produits (dépôt investissement participatif…)

◆Projet TCI (Taux de Cession Interne) : ce projet permet une mesure plus fine de la performance de chaque activité et une externalisation des risques structurels à l’ALM. En 2019, le calcul des TCI a été automatisé à partir d’un moteur de calcul et ce, contrat par contrat (et pour chaque devise). Un portefeuille de réplication a été utilisé pour les postes dont l’écoulement est conventionnel (comme les dépôts à vue).

66 livret financier 2019

Renforcement du dispositif de gestion des risques structurels

◆ Charte ALM : La Charte ALM Groupe a pour objectif de définir les principes de gestion des risques structurels pour le Groupe ainsi que l’ensemble de ses filiales dans leur bilan et hors-bilan. Elle pose le socle d’une vision commune au sein du groupe des risques structurels dans le but d’une meilleure maîtrise de ces derniers avec une vision consolidée.

◆Projetd’industrialisationdestravauxALMaveclaconstructiond’unSocleFinance/Risques. Ce projet structurant a pour principaux objectifs :

• La collecte et fiabilisation des données ;

• Le calcul automatisé de l’écoulement automatique des postes bilancielles ainsi que la mesure des divers indicateurs ALM dont les gaps de liquidité, les gaps de taux, les TCI, le calcul des provisions IFRS9 et leurs amortissements…

En 2019, les premières restitutions ont été présentées en comité ALM

◆ProjetConsolidationALMdesFiliales. Ce projet a pour objectifs :

• La construction d’une vision consolidée groupe des indicateurs de gestion des risques structurels ;

• La restitution au comité ALM GBP de la vision Groupe ;

• L’accompagnement et la mise à niveau des filiales dans leur gestion ALM.

A fin 2019, les entités pilotes (CIB Off-Shore, BCP Bank (Mauritius) et BATG) ont pratiquement finalisé la phase d’intégration. Dès 2020, ces entités seront en phase de pilotage. La feuille de route de ce projet inclut pour l’année 2020 l’intégration, en plus des filiales citées, de toutes les filiales de ABI ainsi que les 3 dernières acquisitions du Groupe (BICEC, BMOI et BCI).

◆ProjetdeSéparationduBankingBooketduTradingBook(BB/TB). Ce projet consiste à séparer le portefeuille de négociation (Trading Book) du reste des activités de la banque (Banking Book). En 2019, une séparation analytique BB/TB a été réalisée afin de construire une vision qui servira de base à la séparation opérationnelle BB/TB. Le chantier de cette dernière a été lancé avec comme objectif sous-jacent une plus grande maitrise de l’ensemble des flux de trésorerie de la banque et une meilleure visibilité de la performance des activités de marché et notamment de la Trésorerie. En outre, cette séparation est utilisée dans la mesure du risque structurel de taux puisque celui-ci ne concerne que le Banking Book.

RISQUES DE CRÉDITLa gestion et le contrôle des risques de crédit au sein du Groupe s’appuient sur les axes ci-après :- La stratégie risques de crédit ;- La politique globale de gestion des risques de crédit ;- L’organisation et la structure du système de contrôle ;- Le dispositif de gestion des risques de crédit.

1 STRATÉGIE RISQUE CRÉDITLa maîtrise des différents risques auxquels la Banque est exposée constitue une composante majeure de la stratégie de développement du Groupe. Elle passe par le renforcement du dispositif d’identification, de mesure et de suivi des risques à travers les axes ci-après :- Une culture de maîtrise et de surveillance des risques bien ancrée au niveau de l’ensemble des entités du Groupe ;- Un développement piloté dans le cadre des orientations stratégiques du plan moyen terme et des dispositions

réglementaires ;- Une volonté d’adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques ;- Une maîtrise et une fiabilisation du processus de prise de risque ;- un suivi permanent et rapproché des expositions ;- Une attention particulière portée à la qualité et la fiabilité des données ;- Un renforcement des contrôles des conditions d’usage des outils d’identification et de suivi des risques ;- Un système de reporting riche et une remontée périodique d’informations ;- Une plus grande réactivité face aux signes précurseurs de défaut.

La stratégie du Groupe en matière de risque de crédit se décline par secteur et profil de risque, notamment pour les entreprises. Cela engendre une amélioration continue de la qualité du portefeuille de la Banque et une réduction du nombre et du volume de ses expositions sensibles de manière à atténuer l’impact des provisions et les pertes potentielles.

68 livret financier 2019

2 POLITIQUES ET PROCÉDURESLa gestion du risque de crédit est encadrée par la politique générale de gestion du risque de crédit. Cette politique, adoptée par la Banque et approuvée par ses organes d’administration et de gestion a pour objet de définir un cadre global pour les activités générant les risques de crédit.

Ses principes sont appliqués pour assurer au Groupe un développement serein de ses activités. La politique de crédit s’articule autour des principes suivants :• Normalisation de la gestion des risques de crédit au

niveau de l’ensemble des organismes du CPM ;• Sécurité et rentabilité des opérations ;• Diversification des risques ;• Respect des limites en vigueur ;• Normalisation de la gestion des risques de crédit au

niveau de l’ensemble des organismes du CPM ;• Sélection stricte des dossiers lors de l’octroi ;• Etablissement d’un dossier pour toute opération de

crédit et sa revue au moins une fois par an pour les entreprises ;

• Notation des Entreprises et Professionnels et scoring à l’octroi des crédits aux particuliers ;

• Séparation entre les fonctions de vente de crédit et celles de l’appréciation et du contrôle des risques ;

• Collégialité des décisions se traduisant par l’instauration des comités à tous les niveaux de la filière ;

• Détection précoce des risques de défaillance des contreparties ;

• Réactivité dans le recouvrement.

La mise en pratique de la politique de crédit repose sur un corpus réglementaire interne étoffé conforme aux meilleures pratiques en la matière. Celui-ci couvre l’intégralité du processus de gestion des risques de crédit, à travers des circulaires, des lettres circulaires et des normes fixant l’étendue et les conditions d’exercice des activités de prise, de suivi et de maîtrise des risques. En 2019, plusieurs actions ont été menées se rapportant à la mise à niveau du corpus réglementaire interne dans le cadre de l’amélioration continue du processus de gestion et de maîtrise des risques.

3 PROCESSUS DE PRISE DE RISQUEL’entrée en relation

Le Groupe fait de la connaissance du client une condition préalable à tout nouvel engagement. Cette exigence est couverte par la directive BAM du 1er avril 2005 portant sur les éléments d’informations devant être requis dans le cadre de l’instruction des dossiers de crédit. A ceux-là, s’ajoutent les dispositions liées aux risques de non-conformité qui exigent le respect des mêmes termes.

Conformément à ces exigences, la Banque a mis en place un ensemble de processus permettant d’assurer à la fois une bonne sélection des prospects, une connaissance approfondie des clients lors de l’entrée

en relation et un suivi régulier de la clientèle pendant toute la durée de la relation commerciale.

L’instruction des dossiers de crédit

L’instruction des dossiers de crédit repose sur l’analyse et l’appréciation de :- La solvabilité des contreparties et leurs notations ;- L’évolution du comportement bancaire avec le Groupe

et l’ensemble des établissements bancaires de la place;- L’analyse des types de concours demandés, leurs

justifications économiques et leurs couvertures;- Les conditions de remboursement des engagements

présents et futurs ;- La rentabilité globale des opérations effectuées avec

le client.

Chaque demande de crédit obéit à des critères d’éligibilité explicités dans les circulaires y afférentes cantonnant les choix politiques en matière de conquête et de ciblage commercial, tel que l’âge limite d’un emprunteur, le montant maximal finançable, la durée maximale des prêts, le niveau d’endettement admis, la part d’autofinancement, l’ancienneté de la relation ainsi que les conditions tarifaires.

La demande de crédit suit un cheminement hiérarchique (agence, succursale/centre d’affaires, BPR et BCP) jusqu’à l’instance dont la compétence permet de statuer en dernier ressort sur le dossier. Afin d’assurer un double regard et une meilleure célérité dans la décision, la demande de crédit doit préalablement faire l’objet d’une étude de faisabilité au niveau de l’entité commerciale en charge du dossier et d’une deuxième lecture du risque au niveau de la fonction Contre-étude.

Particulièrement pour les segments des particuliers et TPE, la contre-étude a été récemment centralisée au niveau de nouvelles entités créées dans le cadre de l’industrialisation des filières.

Organisation des circuits de décision

L’organisation des circuits de décision repose sur un schéma délégataire adéquat avec la structure et l’organisation du Groupe. Ce schéma est décliné selon les trois niveaux suivants :- Pouvoirs délégués par le Président du Comité

Directeur en faveur des Comités BCP et des Présidents de Directoire des Banques Populaires Régionales ;

- Pouvoirs subdélégués par les Présidents des BPR en faveur des centres d’affaires et succursales relevant de leurs périmètres ;

- Pouvoirs subdélégués par les responsables des succursales aux responsables d’agences relevant de leurs entités.

Ces pouvoirs, qui sont exprimés selon plusieurs paramètres (nature de la demande, nature du crédit et sa maturité, notation du client…), sont inversement proportionnels au niveau des risques (plus le risque est élevé, moins la délégation est importante).

S’agissant des filiales du Groupe, les compétences sont définies en montant de risques. En cas de dépassement de seuil, un processus d’escalade est mis en place pour la prise de décision finale.

69livret financier 2019

Le dispositif décisionnel de la Banque est basé sur les principes suivants :• Une première analyse des dossiers par les entités

commerciales initiatrices des demandes ; • Une deuxième lecture de risque faite par les entités

Contre-étude au niveau des BPR et de la BCP ; • La prévention du risque à travers un rôle déterminant

de la fonction Contre-étude dans le filtrage des dossiers et dans la prise de décision ;

• L’exercice des pouvoirs dans le cadre des comités traduisant la collégialité de la décision ;

• Un schéma délégataire à plusieurs dimensions assurant une adéquation entre le niveau du risque et celui requis pour la décision ;

• Des limites de compétences établies par groupe de bénéficiaires liés ;

• L’exclusion des pouvoirs des BPR, des crédits au profit des apparentés, quels que soient leurs montants. Ces derniers sont soumis aux comités internes de crédit tenus au niveau de la BCP ;

• La séparation des tâches entre les entités commerciales et celles chargées de l’évaluation, du suivi et de la gestion des risques liés au crédit.

Il y a lieu de signaler que le dispositif de traitement des dossiers de crédit de la Banque s’est renforcé par la mise en place, au niveau des Banques Populaires Régionales, des fonctions Middle Office assurant l’étude des dossiers de crédits de la clientèle des Particuliers et de la TPE.

La prise de décision

Le processus de décision s’appuie sur :- La prévention du risque à travers un rôle déterminant

de la fonction Contre-étude. Son avis, signé et motivé, est obligatoire pour l’instruction de toute demande de crédit et est déterminant dans la prise de décision ;

- La suprématie des Comités de crédit qui, moyennant motivation de leurs décisions, peuvent agréer des dossiers revêtus de l’avis défavorable ou réservé de la contre-étude.

Le suivi de la relation

La notation du client ainsi que la revue du dossier de crédit est obligatoire au moins une fois par an, et à chaque évènement significatif intervenu sur la situation du client. Cette revue est exigée quelle que soit la nature des concours accordés. Les business plans initiaux des contreparties bénéficiant uniquement de crédit moyen et long terme seront confrontés aux réalisations, en vue de la mise en place de mesures correctives dans le cas de divergences importantes relevées.

Le suivi rapproché de la relation se fait également par le biais de visites périodiques sur site ainsi que la récupération à temps de la documentation comptable annuelle et des états de synthèse intermédiaires. Le réseau communique à la fonction Risque tout élément décelé à son niveau, jugé alarmant sur la situation du client, et cela sans attendre la revue annuelle du dossier. De même, le fonctionnement du compte (dépassements répétitifs ou chroniques, difficulté

d’honorer les engagements bancaires ou fournisseurs, …) est suivi par les entités concernées, chacune dans son périmètre, dans le but d’un suivi permanent et rapproché des risques.

4 DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES DE CRÉDITDans un contexte économique caractérisé d’une part par l’évolution importante des activités et du périmètre du Groupe au niveau local et international, et d’autre part par un accroissement du nombre et de la complexité des exigences réglementaires, une approche en gestion des risques dûment intégrée et empreinte de rigueur est donc essentielle à la réussite du Groupe. Le cadre de gestion des risques assure une supervision indépendante des risques et joue un rôle de premier plan dans le maintien de ses atouts concurrentiels.

Le cadre de gestion globale des risques est déployé à tous les échelons de la Banque et s’articule autour d’un dispositif opérationnel de gestion et de suivi des risques à trois composantes ; (i) évaluation et suivi indépendant de la qualité des risques ; (ii) suivi particulier des risques majeurs et des risques de concentration; (iii) suivi permanent et rapproché des créances sensibles.

Ce dispositif se complète par un cadre d’appétence au risque, en s’appuyant sur une structure de gouvernance des risques et une culture de gestion des risques solidement ancrée.

Suivi permanentet rapprochédes créances

sensiblesSuivi particulierdes risques

majeurs et des risques de

concentration

Evaluation etsuivi indépendants

de la qualité des risques

Culture de gestiondes risques

Gouvernancedes risques

Cadre deGestionGlobale

des Risques

Dispositifde gestion et

de suiviopérationnel

à troiscomposantes

Cadred’appétence

au risque

70 livret financier 2019

L’évaluation et le suivi de la qualité des risques

L’évaluation et la gestion du risque de crédit s’opèrent à la lumière des principaux indicateurs :

◆ L’évolution de la qualité du portefeuille sur le plan de la notation, à travers la distribution du portefeuille noté selon les différentes classes de risque (en nombre et en encours) ;

◆ Le suivi des risques majeurs et de concentration ;

◆ Le suivi des créances sensibles ;

◆ L’évolution des créances en souffrance par entité, marché et produit ;

◆ L’évolution du taux de couverture par les provisions aussi bien pour les créances saines, sensibles ou en défaut.

La définition du défaut utilisée en gestion est conforme à la réglementation en vigueur matérialisée par la circulaire 19/G/2002 de BAM définissant la classification des créances en souffrance. A signaler la contribution active de notre Banque dans le processus de concertation mené par BAM dans le cadre du projet de revue de ladite circulaire. Les impacts de ce nouveau texte sur le portefeuille de la Banque ont été quantifiés et présentés aux instances de gouvernance.

Le système de notation

La Banque a mis en place un système de notation global en ligne avec les exigences réglementaires en matière d’utilisation et d’usage, applicable à l’ensemble des contreparties qu’il s’agisse d’états souverains, de banques ou d’entreprises. Celles opérant dans le secteur de la promotion immobilière sont qualifiées à travers la notation des projets. La clientèle des particuliers est assujettie au scoring à l’octroi applicable aux crédits à la consommation et aux crédits immobiliers. Ce dispositif de notation a été enrichi en 2019 par la mise en production du nouveau dispositif de notation Retail. Le nouvel outil, en cours de stabilisation, permettra à la Banque de mieux aborder le marché de détail avec des stratégies commerciales prédéfinies par sous-segment de clientèle, et tenant compte du couple risque/rentabilité.

Le système de notation constitue le cœur du dispositif de gestion des risques de crédit et repose sur une série de modèles appropriés à chaque catégorie d’actifs. La notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie selon une échelle interne dont chaque niveau correspond à une probabilité de défaut. Elle constitue un des critères clés de la politique d’octroi de crédit. Pour la clientèle des entreprises, la notation est attribuée au moment du montage du dossier de crédit et est révisée au moins une fois par an. De plus, une attention est accordée à la cohérence entre les décisions prises et le profil du risque dégagé par chaque note ainsi que ses composantes, en l’occurrence les différentes informations qualitatives et quantitatives que la grille comprend.

La notation constitue également un axe important dans l’évaluation de la qualité des expositions de la Banque, à travers l’analyse du portefeuille noté et l’évolution de sa distribution. Un suivi particulier est assuré, par ailleurs, pour les contreparties présentant une détérioration de la qualité du risque.

En outre, le dispositif de notation est un élément fondamental du nouveau processus de provisionnement IFRS9.

Enfin et dans le cadre des travaux de maintenance continue de l’outil de notation des entreprises, le Groupe a défini une batterie de tests permettant de jauger la performance des modèles de notation en matière de discrimination, de prédiction de la défaillance et de stabilité. Ces tests, (dits backtesting), sont opérés afin de s’assurer de la viabilité des modèles de notation et de mettre en place des actions correctives le cas échéant.

Dispositif de suivi du risque de concentration

Le risque de concentration fait l’objet d’un suivi minutieux par la Banque pour, d’une part, obéir aux règles prudentielles imposées par l’exigence de la division des risques et, d’autre part, assurer la diversification nécessaire à la dilution et la maîtrise des risques.

Le dispositif de gestion et de suivi, mis en place, est construit autour des éléments suivants :

◆ Un processus de revue de portefeuille s’appuyant sur une base de données risques construite et enrichie en permanence par les différentes applications, permettant la remontée de toutes les informations nécessaires à l’examen groupé d’un portefeuille donné (base des groupes et des engagements, centrales des bilans propres à la Banque, base de notation, …) ;

◆ Une attention particulière apportée aux engagements dès que leur niveau dépasse 5% des fonds propres de la Banque ;

◆ Un processus d’examen des 100 premiers risques au sens contrepartie ou groupe de contreparties liées, pour l’ensemble des entités de la Banque ;

◆ Un dispositif de limites sectorielles et individuelles constituant les premières bases du cadre d’appétence au risque.

Processus de revue de portefeuille

La revue de portefeuille est un levier important du dispositif de surveillance et de gestion des risques, notamment pour les risques majeurs et les risques de concentration. Elle complète le processus classique de revue annuelle des dossiers et de suivi permanent des engagements en s’appuyant sur les paramètres d’usage en matière d’appréciation du risque de crédit (données propres aux secteurs, éléments qualitatifs et quantitatifs liés à la contrepartie et au groupe d’appartenance, ...).

La notion de portefeuille concerne un ensemble d’actifs regroupés par secteur d’activité, par classe de risque, par niveau d’engagements etc.…

Une définition de limites individuelles est opérée à travers l’analyse globale et simultanée d’un portefeuille donné. Ce portefeuille est structuré en classes de contreparties

71livret financier 2019

homogènes. La convergence recherchée entre les avis de la ligne commerciale et des risques permet aux instances supérieures de disposer des éléments nécessaires à la prise de décision, notamment en ce qui concerne la politique commerciale à adopter vis-à-vis d’un portefeuille donné (développement des relations, maintien, désengagement, renforcement des sûretés...).

Dispositif d’appétence au risque de crédit

Le Groupe poursuit la construction progressive de son dispositif global d’appétence au risque. A ce jour, le dispositif se décline en :

Limites de concentration sectorielle : La démarche de fixation des limites sectorielles s’appuie sur des normes qualitatives et quantitatives, Celle-ci prend en compte le degré de sinistralité des secteurs avec leurs potentiels de développement. Ce dispositif constitue, depuis 2017, une composante importante du processus de planification dans la mesure où il permet de définir les orientations stratégiques en termes de part de marché globale sur un secteur/sous-secteur donné, en vue d’assurer un développement ciblé et plus maîtrisé. La mise à jour des limites sectorielles est annuelle. Leur monitoring est assorti de mesures en fonction du niveau de la limite atteinte.

Limites de concentration individuelle : En s’appuyant sur le processus de revue de portefeuille, les risques majeurs de la Banque font l’objet d’une analyse groupée qui permet d’aboutir à une classification par niveau de risques. Sur la base de cette classification et grâce à la prise en compte d’autres paramètres (nature et niveau d’activité, fonds propres de la contrepartie et de la Banque, limite sectorielle …), des limites par groupes de contreparties sont définies après approbation des comités idoines.

A souligner que la définition des limites intègre un processus de négociation avec les lignes métiers. Les résultats issus des modèles des limites sont ainsi examinés préalablement avec ces dernières pour intégrer toute composante éventuelle non modélisée par les calculs. Les propositions issues de ces discussions sont soumises aux comités idoines pour décision et arbitrage.

Les limites sont revues annuellement. Elles peuvent être sujettes à une réévaluation ponctuelle en cas de changement significatif des conditions de marché pouvant impacter la perception ou l’évaluation du risque. Le suivi du respect des limites se fait par les fonctions concernées à travers des outils de monitoring et de reporting adéquats.

Suivi des risques sensibles

Marché de l’entreprise

Outre le dispositif de contrôle quotidien des conditions d’octroi, de déblocage du crédit et de son utilisation, la Banque dispose également d’un processus de gestion et de suivi des créances sensibles.L’objectif de ce processus est d’identifier le plus en amont possible les signaux avancés de détérioration

potentielle des contreparties, afin de pouvoir les traiter promptement, alors que des actions de protection des intérêts de la Banque peuvent encore être efficaces et peu onéreuses.Les créances sensibles concernent tous les comptes entreprises et professionnels, hors créances en souffrance présentant :

◆ soit des anomalies par rapport aux conditions d’utilisation des concours accordés ;

◆ ou des signaux significatifs de détérioration potentielle de la qualité du risque de contrepartie (dépassements chroniques, comptes faiblement mouvementés, dossiers échus et non renouvelés, échos défavorables sur le marché, difficultés sectorielles, non-respect de covenants significatifs, baisse importante du niveau de l’activité, dégradation remarquable de note…)

L’ensemble des clients repérés dans ce cadre font l’objet d’un suivi permanent qui consiste à échanger périodiquement, avec les gestionnaires de la relation, des informations sur chaque situation en vue d’entamer les négociations qui s’imposent pour la régularisation éventuelle de la créance. Les cas réapparus de façon récurrente pendant 3 mois et n’enregistrant pas d’évolution favorable de leur situation sont inscrits en watch list, après décision du comité idoine.

En cas d’inscription d’un client en watch list, il continue à être suivi pour une période minimale de trois mois au cours de laquelle il fait l’objet d’une évaluation basée (elle aussi) sur des critères qualitatifs et quantitatifs. Au vu des résultats de cette évaluation :

◆ Le risque de la contrepartie est qualifié de « faible », « modéré » ou « élevé » ;

◆ Des décisions sont prises en conséquence.

Il est à souligner que le cadre régissant le traitement des créances sensibles fait l’objet d’une nouvelle circulaire définie par Bank Al Maghrib, en cours de finalisation, et ce dans le cadre de la refonte de la circulaire 19G.

Marché des particuliers

Le suivi des créances sensibles relevant du marché des particuliers est assuré dans le cadre des comités de surveillance à travers :

◆ L’analyse des créances en anomalie (impayés, dépassements…) ;

◆ L’analyse de la qualité de la nouvelle production ;

Ce suivi est complété par la remontée des résultats des contrôles a posteriori, opéré par la fonction du Contrôle Permanent, qui se réalise soit à distance, soit sur place et qui vise à alimenter les équipes en charge de la maintenance des outils de mesure du risque de la Banque de Détail.

72 livret financier 2019

Les entités qui présentent des taux d’impayés et/ou d’anomalies hors norme font l’objet de plans d’actions adéquats visant le redressement de leur situation. Le cas échéant, des décisions suspensives de délégations de pouvoirs sont prises à l’encontre des responsables à l’origine des anomalies significatives, et ce, en attendant de définir les responsabilités par l’Inspection Générale.

Provisionnement sur base sociale

Provisionnement des créances en souffrance

Le déclassement et le provisionnement des créances en souffrance s’effectuent conformément aux dispositions de la circulaire de BAM n° 19/G/2002 et aux instructions de Bank Al-Maghrib en la matière. Un suivi périodique de ces créances est assuré et un reporting est élaboré pour les instances de décision de la banque.

Au titre de l’exercice 2019, le Groupe a poursuivi ses efforts et sa vigilance pour la prise en charge des créances en souffrance et celles présentant des signes précurseurs de défaut en vue de maîtriser l’évolution de son coût du risque et d’anticiper l’entrée en vigueur de la nouvelle circulaire 19 G de Bank Al Maghrib, à travers différentes actions dont :

◆ La recherche le plus en amont de solutions favorisant les arrangements amiables ;

◆ L’anticipation des défauts de paiement potentiels,à travers l’identification des clients à risque avant la survenance des incidents ;

◆ Le maintien d’un suivi rapproché des dossiers à forts enjeux ;◆ La réorganisation de la filière recouvrement amiable

au niveau central par la création d’entités Workout, et sur le plan régional via le rattachement de la fonction aux marchés en vue d’assurer plus d’efficacité ;

Provisionnement de la Watch List

Une provision pour risques généraux, représentant 10% de la Watch List, est constituée en couverture des risques non avérés, et ce conformément aux instructions de Bank Al-Maghrib en la matière. Particulièrement pour les groupes ne présentant pas de signes d’amélioration significative, la Banque peut faire le choix de dotation supplémentaire excédant les exigences de BAM.

Processus de surveillance et de gestion du risque pays

Pour accompagner le développement maîtrisé du Groupe au niveau international, la gestion des risques bénéficie d’un renforcement global des outils et des processus. En effet, le Groupe continue à concentrer ses travaux sur les chantiers de convergence visant à harmoniser et déployer les normes Groupe en matière de gestion et de maîtrise des risques. A cet effet, les différents chantiers sont érigés en un programme global avec une gouvernance adéquate pour s’assurer de leur bonne exécution.

Processus de gestion du risque pays

Le risque pays est le risque que les conditions économiques, financières, politiques, juridiques ou

sociales d’un pays affectent les intérêts financiers de la Banque. Il ne constitue pas une nature de risques différente des risques “élémentaires” (crédit, marché, opérationnel) mais une agrégation des risques résultant de la vulnérabilité à un environnement politique, social, macroéconomique, et financier spécifique.Le dispositif de mesure et de surveillance du risque pays mis en place repose sur les principes suivants :

◆ Une organisation dédiée capable d’opérer les choix importants et d’effectuer les arbitrages nécessaires (Comité de suivi des activités des Banques à l’International au niveau de la BCP, Comités de la Holding ABI, Comité des filiales à l’international) ;

◆ Une architecture de décision et de délégations de pouvoirs (filiale, holding ABI, BCP) aussi bien en termes d’octroi de crédit que d’investissement ;

◆ Des Comités de portefeuille dédiés au suivi et à la surveillance des contreparties et secteurs sensibles de chaque filiale, avec un monitoring centralisé au niveau de la hoding et/ou au niveau de la BCP ;

◆ Enfin, une revue des risques pays lors des différents Conseils d’Administration et Comités d’Audit et des Risques Groupe.

Sur le plan méthodologique, la Banque s’est dotée d’un dispositif de gestion du risque pays basé sur un modèle de notation interne permettant de quantifier le risque sur les pays à partir des données et indicateurs économiques, financiers, politiques et réglementaires. Cette notation est déclinée selon quatre types de risques différents : le risque de défaut souverain, le risque de non-transfert, le risque corporate assimilé au risque de choc macroéconomique généralisé, ainsi que le risque de système bancaire. Pour chacun de ces types de risque, des notations distinguent le risque à court terme (moins de 12 mois) et le risque à moyen terme (au-delà de 12 mois). Ces notations internes des pays constituent une composante du dispositif de provisionnement du Groupe.

Processus de surveillance des filiales à l’international

Au niveau des filiales ABI, le Groupe, dispose d’une plateforme régionale en plus de nos banques ABI, qui est basée en Côte d’Ivoire. En effet, la Holding ABI, nous a permis de déployer des fonctions régaliennes robustes en matière de contrôle permanent, de surveillance des risques de crédit, et de suivi de la conformité… Le tout dans une logique d’arrimage à notre filière risques bâtie en central. Celle-ci pilote l’intégralité des risques aussi bien au Maroc qu’au niveau des filiales.

Pour les nouvelles banques récemment acquises, Le Groupe prône une gestion intégrée des risques entre les fonctions centrales et ses nouvelles filiales. Conformément au modèle opérationnel défini par la fonction centrale des risques, il existe un lien fonctionnel fort entre la fonction Risques Groupe et les différentes fonctions Risques au sein des filiales.

73livret financier 2019

Ceci se traduit par une coopération au quotidien : partage de reportings conformément aux processus définis par le Groupe, collaboration dans le cadre de projets transverses (implémentation d’outils Groupe, mise à jour des modèles de notation,…) ou encore, transmission d’informations ad hoc demandées par les collaborateurs.Pour assurer un dispositif de surveillance rapproché, le Groupe dispose d’un système de remontée et de consolidation des risques au niveau local et central qui permet d’apprécier les zones de risques en vue de mettre en place les stratégies atténuantes. Ce dispositif renforcé par la mise en place du processus de la « Watch List » permet d’assurer un suivi rigoureux :

◆ du profil de risque et de la qualité du portefeuille pour chaque filiale ; ◆ des créances sensibles ou en souffrance ;◆ des risques de concentration individuelle et sectorielle

5 EVOLUTION DES EXPOSITIONS ET DU PROFIL DE RISQUEPortefeuille noté :

L’usage de la notation couvre, au 31 décembre 2019, le portefeuille CPM éligible sur la base des critères retenus (contreparties à engagements à l’exception des sociétés financières ou immobilières à activité non récurrente, et les entreprises en création). L’encours global des clients notés s’élève à près de 111,3 milliards de dirham (hors PNU : Partie Non utilisée) dont 89,9 milliards par décaissement. Le taux de mise à jour de la notation du portefeuille CPM sur la base des exercices 2018 et 2019 est de l’ordre de 96% en encours.Au 31 décembre 2019, la distribution du portefeuille noté se présente comme suit :.

Distribution du portefeuille noté GE* en nombre et en encours

NombreEncours

20

40

0HGFEDCBA

5%

27%

35%

23% 26%

11%

20% 21%

9%13%

2%4%

1%2% 0%0%

* GE : Entreprise avec un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 50 millions de dhs

%

Distribution du portefeuille noté PME* en nombre et en encours

20

40

0HGFEDCBA

7% 6%

23%

38%

16%

28% 27%26%

4%6%1%

11%

0% 1%0%5%

*PME : Entreprise avec un chiffre d’affaires compris entre 3 et 50 millions de dhs

%

NombreEncours

L’analyse du portefeuille du segment PME-GE affiche une distribution rassurante des risques. En effet, le portefeuille, en nombre et en encours, est concentré sur les notes se situant entre les classes A et E.

Les notes A, B et C concentrent 67% des entreprises GE notées en nombre, correspondant à 61% d’encours. Pour les PME, les classes B, C, D représentent 68% en nombre et 50% en encours.

L’analyse de la distribution des TPE/PRO fait ressortir une concentration sur les classes de notation B-E, ce qui révèle un niveau de risque maîtrisé pour ce segment. En effet, les classes B-E concentrent 90% des TPE/PRO correspondant à 89% de l’encours total sur ce segment.

Concentration individuelle :

En termes de concentration individuelle, les 100 premiers risques du CPM regroupent 532 contreparties et totalisent un encours de 117,2 milliards de DH (hors PNU), dont 101,5 milliards par décaissement.

Sur le portefeuille noté des 100 premiers risques, les notes entre A-D concentrent 73,9 % en nombre et 77,6 % en encours.

La réparation globale des 100 premiers risques en termes de notation se présente comme suit :

40

20

60

0GFEDCBA

34,5%

8,5%14,9%

22,6%

5,2%

15,3%

22,9%27,6%

18,6%15,2%

4,6% 4,3% 2,6%3,1%

%

Répartition des entreprises par classe de notationen nombre et en encours

NombreEncours

40

20

60

0HGFEDCBA

1% 1%

14%14%

23% 23%

41%40%

12%11%6% 6%

3% 3% 0% 0%

%

Distribution du portefeuille noté TPE-PRO en nombre et en encours

NombreEncours

74 livret financier 2019

Activités financières

Production et distributiond'EGE

Promotion immobilière

Commerce

Industries extractives

Transportset communicationsIndustries alimentaires

Industries diverses

Industries IMMEE

Hôtels et restaurants

BTP

Industrie chimiqueet para-chimique

Administration publique

Textile

Pêche

Agriculture

Crédit Immobilier

Crédit à la consommation

Répartition des engagements CPM par secteur d'activité

23%

9%

13%

13%

7%

6%6%5%

3%

3%

3%

2%

2%

2%1%1%1%0%

Répartition des engagements CPM par région

60%

11%

7%

6%

5%

4%3%

2%2%

BANQUE CENTRALE POPULAIRE

BP RABAT-KENITRA

BP FES-MEKNES

BP MARRAKECH-BENI MELLAL

BP CENTRE SUD

BP TANGER-TETOUAN

BP OUJDA

BP NADOR-AL HOCEIMA

BP LAAYOUNE

Le marché de l’entreprise concentre 67,8% des engagements du CPM et celui des particuliers contribue à hauteur de 32,2%, dont 72% sous forme de prêts hypothécaires.

Les crédits se rapportant aux activités financières, portés à hauteur de 57,3% sur les filiales du Groupe, sont de l’ordre de 12,9%. Le secteur de la promotion immobilière affiche une baisse de 8% par rapport à fin 2018.

La répartition régionale du portefeuille est dominée par une forte représentativité de la Banque Centrale Populaire et la Banque Populaire de Rabat-Kénitra qui continuent de concentrer plus de 71% des emplois globaux, reflétant ainsi la concentration du tissu économique du Maroc.

La répartition des engagements du CPM par secteur d’activité est représentée comme suit :

75livret financier 2019

RISQUES DE MARCHELes risques de marché représentent les risques de perte ou d’exposition sur le portefeuille de négociation. Ils résultent d’une évolution défavorable des paramètres de marché (cours de change, taux d’intérêt, prix des titres de propriété, cours des matières premières, volatilité des instruments financiers dérivés).La banque, établissement financier de premier plan et intervenant important en matière de produits financiers, est dotée d’un dispositif de gestion des risques de marché qui couvre l’ensemble des activités sur les opérations liées au portefeuille de négociation ou destinées à la couverture de ses éléments. Les risques de marché issus du portefeuille bancaire font l’objet d’un suivi et d’un encadrement adaptés dans le cadre de la gestion des risques structurels de taux d’intérêt.

1 STRATÉGIE RISQUESEn vue de sécuriser le développement des activités de marché, la banque a développé dans le cadre de sa stratégie globale de gestion des risques, une culture de maîtrise et de surveillance rigoureuse des risques de marché. Les principes directeurs de la stratégie risques permettent de :◆ maîtriser les risques sur les expositions ;◆ sécuriser le développement des activités de

marché du groupe dans le cadre des orientations stratégiques du plan moyen terme et des dispositions réglementaires ;

◆ adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques pour l’ensemble des activités de marché.

Ces principes directeurs sont traduits en fonction du niveau de tolérance de la banque face aux risques de marché. Ils sont déclinés à travers une politique de gestion prudente et un dispositif structuré.

2 POLITIQUES ET PROCÉDURESLa politique de gestion des risques de marché définit le cadre global de la gestion des risques liés aux activités de marché. Elle intègre, au sein d’un dispositif cohérent, l’ensemble des outils/processus de gestion des risques ainsi que les principes et lignes directrices adoptés par la banque pour orienter son exposition aux risques de marché. Cette politique prend appui sur un corpus réglementaire interne comprenant un ensemble de circulaires, de procédures et de normes encadrant la prise de risques sur les activités de marché.La politique de gestion des risques de marché met l’accent sur :◆ les rôles et les responsabilités des organes de

gouvernance et de gestion ainsi que les missions des entités opérationnelles impliquées dans la gestion des risques de marché ;

◆ la détermination et la revue des limites de marchés ;

◆ la revue des expositions et des risques ;◆ les méthodologies de mesure des risques et la

validation des modèles de valorisation ;◆ les outils de suivi et de reporting.Cette politique est déclinée à travers des circulaires

et des dispositifs régissant les activités de marché, notamment :

◆ un dispositif de séparation des portefeuilles des activités de négociation de celles à caractère bancaire, traduisant les prérogatives des circulaires 26/G/2007 et 8/G/2010 relatives au calcul des exigences en fonds propres au titre des risques de marché.

◆ un système de délégation de pouvoirs encadrant les attributions déléguées aux responsables des activités de marché en vue de :- sécuriser les opérations et limiter les risques ;- se conformer à la réglementation bancaire en matière

de contrôle interne et de gestion prudentielle ;- optimiser les circuits décisionnels ;- améliorer la rentabilité.

◆ une politique de gestion des produits dérivés décrivant le processus de lancement, de suivi et de gestion d’un produit dérivé. Elle encadre ainsi les attributions déléguées aux différentes fonctions intervenant dans ce processus et les principales limites auxquelles cette activité est assujettie.

3 DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES DE MARCHÉEn vue d’encadrer les risques sur les activités de marché et d’en assurer la surveillance, la banque est dotée d’un dispositif organisé autour des axes suivants :◆ un dispositif de gouvernance qui comprend

une organisation claire assurant un partage de responsabilités bien défini, et garantissant une indépendance entre les opérationnels et les organes de gestion et de contrôle des risques ;

◆ une activité de pilotage et d’arbitrage entre les différentes activités de marché via le comité de placement ;

◆ un système de délégation de pouvoirs définissant le processus de demande, de validation des limites et d’autorisation des dépassements ;

◆ une activité de suivi et de surveillance des indicateurs de risque par les entités et les organes de contrôle des risques de marché ;

◆ un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des risques de marché.

Acteurs et entités impliqués dans la gestion des risques de marchéLa maîtrise des risques de marché est assurée par des instances de gouvernance ad-hoc appuyées par les acteurs suivants : « La Banque des Marchés » : elle constitue la première ligne d’autocontrôle. En matière de risque, ses

76 livret financier 2019

attributions comprennent :◆ la proposition des limites de risque pour chacun des

portefeuilles sous gestion en fonction des objectifs de rendement et de tolérance au risque. Ces limites de risque sont soumises, après analyse et calibration par le Risk Management au Comité Gestion des Risques Groupe pour validation ;

◆ la soumission pour approbation, suivant un dispositif de délégations de pouvoirs régi par une circulaire interne, des transactions qui dépassent son niveau de compétence.

« Le Middle Office » : il réalise le contrôle de premier niveau et exerce quotidiennement des actions de contrôle et de suivi en toute indépendance par rapport aux opérationnels des activités de marché. Ses principales attributions sont les suivantes :

◆ le suivi et le contrôle des opérations de marché (mise à jour des données, suivi des positions, conformité des opérations, analyse et correction des écarts) ;

◆ l’analyse des résultats des activités de marché : rapprochement, réconciliation et suivi des profits et pertes (P&L) ;

◆ le suivi des risques : surveillance des limites, analyse et suivi des opérations de couverture ;

◆ la production quotidienne des reportings de suivi des limites et d’analyse de P&L ;

◆ l’optimisation et le développement des moyens de traitement (participation et accompagnement lors des développements des systèmes d’information, de nouveaux produits, des référentiels internes et des procédures de gestion).

« Les Risques de Marché » : définit les méthodologies de mesure de risque, instruit les limites et assure le suivi de l’ensemble des risques de marché de la banque. Cette fonction est en charge du contrôle de deuxième niveau. Ses principales missions consistent à :◆ concevoir, développer et organiser le dispositif de

gestion des risques de marché ;◆ définir les méthodologies de mesure des risques et

de détermination des limites ;◆ assurer un suivi des positions, des limites et des

risques engendrés par les activités de marché ;◆ assurer le développement et l’optimisation des outils

et systèmes de mesure de risque ;◆ produire les reportings réglementaires et internes

destinés au régulateur et aux différents comités et instances de gouvernance du groupe.

« Les Risques de Contrepartie » : intervient sur les aspects méthodologiques relatifs au risque de contrepartie lié aux activités de marché, en concevant et implémentant les normes du groupe en la matière.

Dispositif des limitesLe dispositif des limites régissant les activités de marchés est traduit par un système des limites internes encadrant les risques inhérents au portefeuille de négociation, notamment les limites de marché, limites de transaction et limites de contrepartie.Le système des limites de marché consiste à définir une appétence au risque de marché à partir de la capacité

de prise de risque et d’un objectif de solvabilité. Cette tolérance maximale est déclinée en des enveloppes des risques de marché autorisés, qui sont allouées à chaque ligne-produit ou classe d’actifs, en fonction d’une échelle d’allocation des enveloppes de perte, basée sur des mesures de performance ajustées au risque. Les enveloppes de perte définie sont traduites par des limites de VaR globale et VaR par portefeuilles, qui sont complétées par des limites de stop loss et des limites de sensibilités appropriées à chaque type de produits. Ceci, en tenant compte des tailles des portefeuilles et des chocs historiques des paramètres de marchés observés dans des périodes de haute volatilité. Le système des limites de transaction représente les délégations de pouvoir en matière des montants des transactions à traiter, en fonction de la nature des instruments autorisés et du rang hiérarchique des intervenants de la filière activités de marchés.Les limites de contrepartie concernent le risque d’exposition sur les contreparties bancaires. Ces limites sont définies en se basant, soit sur le rating des agences de notation, soit sur des modéles internes à variables quantitatives et qualitatives conjuguées à une composante risques pays.Par ailleurs, le dispositif des limites de marché et de transactions est basé sur une grille de délégation de pouvoirs fixant les limites par instrument, par marché et par intervenant. Le processus de renouvellement des limites et de gestion de dérogation est encadré par une circulaire interne.

Système de suivi des indicateurs de risque

Le suivi des risques de marché est assuré quotidiennement par les fonctions Middle-Office et Risk Management. Le Comité Gestion des Risques Groupe s’assure via un reporting bimestriel des niveaux d’exposition, des rendements, des risques adossés aux activités de marché, du respect des exigences réglementaires et de la conformité au dispositif des limites. Ce reporting comprend également l’analyse de la sensibilité des portefeuilles et des simulations dans le cas de scenarii extrêmes tenant compte à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations entre les différents facteurs de risque.

En plus des reportings réglementaires, le système de reporting des risques au sein de la Banque revêt deux formes :◆ Un reporting interne relatif au processus de

surveillance et de gestion des risques de marché, comprenant des indicateurs de risques par compartiment ;

◆ Un reporting interne relatif à la surveillance et à la gestion des risques de marché destiné au Comité Gestion des Risques Groupe tenu à une fréquence bimestrielle, et aux Comités émanant des organes de gouvernance. Ce reporting structuré par classe d’actif à un niveau de granularité assez fin, est basé sur l’approche VaR et sur des mesures

77livret financier 2019

systématiques de sensibilités des portefeuilles aux différents paramètres de marché. Il retrace l’évolution des expositions et des indicateurs de risque sur une année écoulée avec un zoom quotidien sur les trois derniers mois. Ces indicateurs de risque sont comparés à l’instar des mesures de positions, aux limites internes fixées préalablement ;

Outils de contrôle et de gestion des risques de marché

L’évaluation des risques de marché repose sur la combinaison de deux groupes de mesures permettant de quantifier les risques potentiels : Le calcul de la Value at Risk (VaR) d’une part, et l’utilisation des mesures de sensibilité et des scenarii de stress d’autre part.

La Banque a adopté une structure de gestion et de suivi des risques de marché qui inclut le recours à une approche VaR pour l’ensemble du portefeuille de négociation.

La VaR est définie comme étant la perte théorique maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donné. La Banque retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps d’un jour, en s’appuyant sur deux ans d’historique de données. Cela permet de suivre, au jour le jour, les risques de marché pris par la Banque sur les activités de trading dans les conditions normales du marché.

La méthode retenue pour le calcul de la VaR est celle d’un modèle historique basé sur les scenarii historiques des facteurs de risques inhérents au portefeuille trading. Ce modèle prend implicitement en compte les corrélations entre les différents facteurs de risques. Une VaR globale est calculée pour l’ensemble des activités de négociation, par nature d’instrument et par classe de facteurs de risque.

En complément de l’indicateur VaR, la Banque incorpore dans son dispositif de surveillance des analyses et des limites de sensibilité. Ainsi, des impacts en termes de P&L, à partir des scenarii standards ou des scenarii de stress, sont estimés pour l’ensemble du portefeuille de négociation. Ces scenarii sont choisis parmi trois catégories, à savoir des scenarii historiquement avérés, des scenarii hypothétiques et des scenarii adverses.

Les principaux scenarii retenus sont :

◆ une variation des taux d’intérêt de +/-1 bp, +/-10 bps, +/- 25 bps, +/-50bps et +/- 100bps (chocs globaux et par tranche de maturité) ;

◆ une variation extrême des taux d’intérêt de 200 bps ;

◆ une variation des cours de change de +/- 1% et de +/-5%, en tenant compte de la corrélation entre l’EUR et l’USD dans la composition du panier MAD ;

◆ des variations extrêmes calculées sur la base d’un historique des taux d’intérêt, des cours des différentes devises et de l’indice MASI.

4 EVOLUTION DES EXPOSITIONS ET DU PROFIL DE RISQUE

A fin décembre 2019, l’encours brut global du portefeuille trading est arrêté à 97,7 MMDH, dont 54% placé en titres obligataires direct ou via OPCVM et 23% sur l’activité de change. La VaR globale (1-Jour à 99%) hors effet de diversification inter-portefeuilles est estimée à 68 MDH, soit 0,1% du mark-to-market du portefeuille trading, hors opérations de couverture et de financement, qui s’élève à 69 MMDH au terme de l’année 2019.

La VaR estimée est concentrée principalement sur le portefeuille obligataire et les titres de propriétés, et accessoirement sur les opérations de change à terme, les opérations de trésorerie devises et les dérivés de change. Cela est dû à la taille de ces portefeuilles, à la forte volatilité des facteurs de risques les composant et à leurs poids par rapport aux autres éléments dans le portefeuille de négociation.

Le niveau de VaR s’est inscrit dans une tendance baissière tout au long du 1er semestre 2019, en lien principalement avec la baisse de la volatilité des paramètres de marché, en particulier les taux MAD. Cette tendance a pris fin au 2ème semestre, pour afficher une évolution quasi-stable de la VaR quotidienne suite à un ralentissement de la baisse des taux d’intérêt pendant cette période.

Les graphiques suivants présentent à fin décembre 2019, la structure du portefeuille trading de la Banque et la contribution de chaque classe de facteurs de risque dans la VaR globale.

3%

PTF Obligataire

PTF Money Market

PTF Repo

OPCVM Diversifié et Actions

PTF Change brut

Structure de l'encours de la SdM

54%

23%

9%

11%

Décomposition de la VaR du PTF global par facteur de risque

Risque Taux

Risque Equity

Risque Change

Risque Volatilité

13%0%

38%49%

78 livret financier 2019

Compartiment Change

L’année 2019 est marquée par une stabilisation de l’encours change à terme pour atteindre 10,63 MMDH à fin décembre 2019.

En termes de position de change, la Salle des Marchés a clôturé l’année avec une position de change globale «short» de 1,4 MMDH, y compris les dérivés de change. Les limites réglementaires par rapport au niveau des fonds propres, pour la position de change globale et les positions par devises sont respectées courant 2019.

La VaR de l’activité trading de change, hors effet de diversification atteint 14,49 MDH en fin d’année. Le portefeuille change à terme est le plus grand contributeur en termes de risque sur l’activité Change avec une VaR de 7,38 MDH.

Compartiment Obligataire

La VaR de l’activité trading obligataire local y compris le portefeuille OPCVM obligataire, s’élève à 29,5 MDH à fin décembre 2019 pour un encours global de 51,3 MMDH.

Compartiment Actions et OPCVM DiversifiéL’encours du portefeuille Actions et OPCVM Diversifié est arrêté à 3,2 MMDH au 31 décembre 2019, et la VaR de ce portefeuille s’élève à 24,3 MDH.

Dans le cadre de ses activités, le Groupe est exposé à des risques structurels de taux et de liquidité issus des mécanismes de transformation des dépôts en crédit et de refinancement des activités bancaires. Ces risques sont considérés comme le cœur du métier. A ce titre, le Groupe attache une importance particulière à leur suivi et à leur contrôle.

1 STRATÉGIE RISQUESLa stratégie de gestion du risque global de taux et de liquidité obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit dans le processus de développement planifié et adopté par le Groupe.

Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants :

- orienter les activités de développement dans le cadre d’un Plan Moyen Terme en tenant compte des risques de taux et de liquidité.

- maintenir une structure stable et variée de nos dépôts avec une maitrise du potentiel de croissance de nos engagements.

- améliorer progressivement le Gap global de taux en vue de maintenir un équilibre des différentes activités en termes de profil de taux et de liquidité.

- développer les actifs à taux variables pour immuniser une partie du bilan suite à une évolution défavorable des taux d’intérêt.

2 POLITIQUES ET PROCÉDURESLa politique globale des risques fait partie des plans de développement et du suivi des activités classiques

de la Banque. Elle est approuvée périodiquement par les organes d’administration et de direction dans le cadre des comités et réunions habituels de gestion de l’Etablissement. Son fondement est traduit par des textes de réglementation interne à travers des circulaires et des normes cadrant l’étendue et les conditions d’exercice des activités de maitrise et de suivi des risques.

Pour le cas spécifique des risques structurels, les organes de gouvernance sont directement impliqués dans la définition de la politique globale lors de la présentation de la note d’orientation stratégique adressée au Comité Directeur. Ces orientations permettent de fixer des objectifs en matière de risques en accompagnement des plans de développement.

Le risque de liquidité fait l’objet d’une politique formalisée qui présente les principales composantes du dispositif d’identification, de normalisation et de suivi du risque de liquidité aussi bien dans le cadre d’activités normales que dans le cadre d’un plan de relève en cas de survenance d’une crise de liquidité.

3 DISPOSITIF DE GESTION DU RISQUE DE TAUX ET DE LIQUIDITÉ

Risque de liquiditéCe risque peut découler de la structure du bilan en raison des décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif et du passif, des besoins de financement des activités futures, du comportement des clients, d’une éventuelle perturbation dans les marchés, ou de la conjoncture économique.

RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE LIQUIDITÉ

79livret financier 2019

La gestion du risque de liquidité vise à garantir au Groupe l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. La gestion de ce risque se traduit par le maintien d’un niveau suffisant de titres liquides et un approvisionnement en fonds stable et diversifié. Le portefeuille titres est constitué majoritairement de bons du Trésor, d’OPCVM et dans une moindre mesure de positions sur actions liquides.

La gestion de la liquidité s’appuie sur :

- le suivi du ratio réglementaire de liquidité, le LCR (Liquidity Coverage Ratio) et des ratios de liquidité définis en interne ;

- l’élaboration d’un échéancier de liquidité sur la base de scénarios dynamiques sur l’horizon du PMT ainsi que l’échéancier de liquidité statique donnant des indications sur la situation de la liquidité du Groupe à moyen et long termes ;

- le suivi du portefeuille d’investissement et la projection des flux de trésorerie ;

- le maintien d’un éventail varié de sources de financement et le suivi de la concentration des dépôts par nature de produits et de contreparties avec un suivi régulier de la concentration des 10 plus grands déposants ;

- le maintien des rapports privilégiés avec les investisseurs institutionnels et les grandes Corporate.

Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et comptes d’épargne) constituent une part importante du financement global du Groupe, une part qui s’est révélée stable au fil des ans.

Par ailleurs, le Groupe est un intervenant important sur les marchés monétaire et obligataire, par l’intermédiaire de ses activités de marché. Sa position lui permet de recourir aux opérations de pension à court terme auprès de BAM, des banques et d’autres institutions financières.

Risque global de taux Le risque global de taux représente la perte provoquée par l’évolution défavorable des taux d’intérêt sur l’ensemble du bilan de la banque eu égard à sa capacité de transformer l’épargne et les ressources en des emplois productifs.

L’analyse du risque global de taux est complexe, en raison de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au comportement des déposants concernant l’échéance de dépôts remboursables contractuellement sur demande et sur les actifs et les passifs non sensibles directement au taux d’intérêt. Lorsque les caractéristiques comportementales d’un produit sont différentes de ses caractéristiques contractuelles, elles sont évaluées afin de déterminer le risque de taux d’intérêt réel sous-jacent.

Dispositif de gestion du risque global de tauxLe processus d’évaluation et de contrôle du niveau général du risque global de taux s’opère :- une fois par trimestre à l’arrêté des états de synthèse ;- en adossement au processus de planification (phase

de la note d’orientations stratégiques et phase de cadrage du Plan financier à Moyen Terme), et ce en tant que dispositif de validation définitive du PMT ;

- à l’occasion des changements importants des grilles tarifaires pour en évaluer les impacts.

Ce dispositif de surveillance repose sur :

- une méthodologie d’évaluation basée sur l’approche des gaps (impasses). Cela se traduit par une classification des actifs et passifs selon leur profil d’échéance et de taux (fixe ou variable), en tenant compte des facteurs de durée résiduelle et de comportement futur.

- un système de reporting trimestriel à l’attention du Comité ALM sur les niveaux d’exposition, les stress tests en termes d’impact sur le PNB et les fonds propres, et l’évolution prévisionnelle des ratios prudentiels.

- un système de limites en termes d’impacts des risques, par rapport au PNB et aux fonds propres, défini par le Comité ALM et validé par le Comité Directeur.

A travers ce dispositif, la gestion du risque global de taux vise à optimiser l’impact de taux sur le bénéfice et sur les fonds propres en s’appuyant sur le calcul des Gap statiques et dynamiques.

4 EVOLUTION DES EXPOSITIONS ET DU PROFIL DE RISQUERisque de liquidité Le total des actifs du CPM s’est établi à 339 milliards de dirhams à fin décembre 2019 contre 329 milliards de dirhams en décembre 2018, soit une augmentation de 2,9%.

En décembre 2019 et par rapport à décembre 2018, les emplois devant être refinancés en cash représentent 13 milliards de dirhams. Il s’agit principalement des Crédits clientèle et prêts financiers (+3,5 MdDH), du portefeuille de participation (+2,1 MdDH), du portefeuille titres (+7,4 MdDH). Ces montants ont été refinancés par :

- une augmentation des dépôts de la clientèle (+4,7 MdDH) et des emprunts financiers (+0,9 MdDH)

- une baisse du compte BAM (-3,7 MdDH) en liaison avec la baisse du taux de la réserve monétaire de 2%

- une émission de dette subordonnée (+2 MdDH)

- une hausse des capitaux propres (+5,2 MdDh) dont une augmentation de capital de la BCP (+2,2 MMDH)

80 livret financier 2019

et un renforcement des parts sociales (+0,8 MdDH)

De par l’importance de ces financements la situation de liquidité de la banque s’est améliorée et le recours au marché monétaire a diminué d’environ 3,6 MdDH.

Par ailleurs, le niveau du ratio de liquidité réglementaire (LCR) atteint un niveau de 154% largement supérieur au minimum réglementaire.

Les ressources du CPM collectées auprès de la clientèle ont augmenté de 1,9%, passant de 244 milliards de DH en décembre 2018 à 248 milliards de DH à fin décembre 2019. Cette hausse concerne les comptes à vue créditeurs (+5,3%) ainsi que les comptes sur carnet (+4,6%). La part des ressources non rémunérées a progressé à 67,6% en décembre 2019 contre 66,1% en décembre 2018) du fait de la baisse des dépôts à terme aux entreprises de 4 MdDH.

Le coefficient de transformation du Groupe s’est situé à 88,7% en décembre 2019 contre 88,5% en décembre 2018 (soit une augmentation de 0,2 points).

Risque global de taux Le profil des actifs et des passifs à court terme du portefeuille bancaire à fin décembre 2019 est à peu près le même en termes d’écoulement en taux que celui à fin décembre 2018. Les principaux changements ayant un impact sur le risque de taux sont les suivants :

◆ la baisse du montant de la réserve monétaire de 3,7 Milliards de DH

◆ la baisse des dépôts à terme et des bons de caisse dont la durée résiduelle est de moins d’une année (soit -4,1 MMDH)

En cas de hausse des taux de 100 points de base, le bénéfice varie de -212 Millions de DH contre -198 MDH en décembre 2018. A noter que la sensibilité des bénéfices à une variation des taux reste en dessous des limites des objectifs de risque du Groupe.

Le tableau suivant présente l’incidence potentielle d’une hausse des taux de 100 points de base, sur une période de 12 mois, sur le revenu net d’intérêt et sur la valeur économique de la Banque en 2018 et 2019. L’impact d’une telle variation représente moins de 2% du PNB et des fonds propres réglementaires.

Déc.-19 Déc.-18

Impact sur le bénéfice (en millions de dirhams) -212 -198

par rapport au produit net bancaire 1,81% 1,69%

Impact sur la valeur économique sur le CT (en millions de dirhams) -33 -83

par rapport aux fonds propres réglementaires 0,09% 0,25%

1 STRATÉGIE RISQUESEn ligne avec la réglementation, le Groupe définit le risque opérationnel comme étant le risque de subir un préjudice potentiel en raison d’une inadéquation ou d’une défaillance attribuable aux procédures, aux personnes, aux systèmes ou aux événements externes. Cette définition inclut le risque juridique et le risque d’image provenant d’un risque opérationnel, mais exclut les risques stratégiques et de réputation.

Au-delà des exigences réglementaires d’allocation des fonds propres au titre du risque opérationnel, le dispositif mis en place cherche à répondre au mieux aux recommandations de BAM et aux pratiques préconisées par les accords du Comité de Bâle. Globalement, il s’inscrit dans un système d’amélioration continue :

- Collecter les données sur les risques (potentiels) et/ou les incidents (avérés) ;

- Analyser ces risques et/ou incidents et évaluer leurs fréquences et conséquences financières ;

- Elaborer les plans d’actions et actions préventives et/ou correctives pour réduire les impacts et la probabilité de survenance des événements du risque opérationnel les plus significatifs ;

- Disposer d’outils de pilotage et d’indicateurs de risque reflétant l’exposition au risque opérationnel.

2 POLITIQUES ET PROCÉDURES

La politique de gestion du risque opérationnel, adoptée par le Groupe et approuvée par ses organes de gouvernance, définit les lignes conductrices des différentes composantes du dispositif de gestion de risque opérationnel. Les détails se rapportant à ces composantes sont déclinés dans des circulaires, procédures et manuels utilisateurs dédiés.

A travers cette politique, le Groupe souligne l’intérêt de classer le risque opérationnel selon un référentiel commun permettant l’agrégation, l’analyse et la production de reporting. A ce titre, le Groupe opte pour les sept grandes catégories baloises suivantes :

1. Fraude Interne : pertes dues à des actions visant à frauder, à détourner des biens ou à contourner les règlements, la législation ou la politique de l’entreprise impliquant au moins une partie interne à la Banque.

RISQUES OPÉRATIONNELS

81livret financier 2019

2. Fraude Externe : pertes dues à des actions visant à frauder, à détourner des biens ou à contourner la législation, de la part d’une partie extérieure à la banque.

3. Pratiques en matière d’emploi et de sécurité sur le lieu de travail : pertes résultantes d’actions non conformes à la législation ou aux conventions relatives à l’emploi, la santé ou la sécurité, de demandes d’indemnisation au titre d’un dommage personnel ou d’atteintes à l’égalité des droits/d’actes de discrimination.

4. Clients, produits et pratiques commerciales: pertes résultantes d’un manquement (non intentionnel ou dû à la négligence) à une obligation professionnelle (y compris l’exigence en matière de fiducie et de conformité) envers un ou des clients déterminés ou résultant de la nature ou de la conception d’un produit.

5. Dommage aux actifs corporels : Destruction ou dommages résultantes d’une catastrophe naturelle ou d’autres sinistres.

6. Interruptions d’activité et dysfonctionnements des systèmes : pertes résultantes d’interruptions de l’activité ou de dysfonctionnements des systèmes.

7. Exécution, livraison et gestion de processus : pertes résultantes d’une erreur sur transaction ou d’un problème dans la gestion des processus ou pertes subies dans le cadre des relations avec les contreparties commerciales et les fournisseurs.

3 DISPOSITIF DE GESTION DU RISQUE OPÉRATIONNELOrganisation de la filière risque opérationnel

L’organisation de la filière risque opérationnel au sein du groupe s’articule autour de :- la fonction centrale au niveau de la BCP qui a pour

mission la conception et le pilotage des outils méthodologiques et informatiques tout en assurant la sensibilisation, la formation et l’assistance des différents intervenants ;

- des gestionnaires de risques régionaux assurant les relais de la fonction centrale au niveau des Banques Régionales ;

- des correspondants risque opérationnel désignés par métier dans le cadre du protocole de collecte des incidents. Ces correspondants ont pour rôle de recenser les pertes opérationnelles et de les répertorier dans l’outil de gestion du risque opérationnel mis à leur disposition ;

- des homologues au niveau des filiales qui veillent à la mise en place de la méthodologie et des outils risques opérationnels en synergie avec le dispositif adopté au sein du groupe.

La bonne gestion du risque opérationnel outrepasse cette filière et exige l’implication collégiale de l’ensemble des acteurs du Groupe, aussi bien sur le volet de la mise en œuvre du dispositif réglementaire que sur le volet de la gestion quotidienne du risque opérationnel.

Composantes du dispositif de gestion du risque opérationnel

Le déploiement du dispositif réglementaire de gestion de risque opérationnel s’affirme autour des composantes illustrées dans le schéma ci-après :

Composantesdispositif RO

Cartographie du risque opérationnel : • Le découpage adopté est celui déployé par l’organisation auquel certaines adaptations peuvent être apportées. • Les travaux sont réalisés avec et par les responsables d’activité à partir d’analyses d’impacts à dire d’experts confortées par des données internes ; et le cas échéant, également par des données externes. • A partir de ces travaux, la cartographie de risque opérationnel est formalisée et validée avec la fonction ou métier concerné.

Collecte des incidents : • Basé sur un mécanisme déclaratif, un système de collecte des incidents est mis en place.• Mobilisation d’un ensemble de (CRO) correspondants risques opérationnels tenus de déclarer tout incident porté à leurs connaissances. • Analyse de l’évolution des profils de risque en utilisant les reporting associés.

Outil de gestion du risque opérationnel :• Module incident - les présidents de Directoire des BPR, les Directeurs Généraux des filiales, et les responsables des fonctions centrales concernés par des incidents s’assurent : - de leurs déclarations dans l’outil au fil de l’eau, - de la validation de l’exhaustivité de ces incidents à la fin de chaque semestre.• Module cartographie : le module cartographie prend en charge les paramètres de la cartographie du risque opérationnel.

Plans d’actions liés à ces cartographies : • Les risques à fort impact et insuffisamment ou moyennement maîtrisés font l’objet de plans d’actions validés par les comités et/ou commissions en vigueur. • Ces plans d’actions sont suivis régulièrement par les entités domiciliataires. • Ce suivi est consolidé pour les besoins de reporting risque opérationnel.

Appréciation des activités externalisées : • L’appréciation du risque opérationnel encouru s’effectue annuellement à travers des grilles d’évaluations de risques liés aux prestations et ceux relatifs aux prestataires.

82 livret financier 2019

4 EVOLUTION DES EXPOSITIONS ET DU PROFIL DE RISQUEA fin décembre 2019, le profil de risque de la banque reste concentré sur les 4 catégories bâloises habituelles (erreur d’exécution, fraude interne, fraude externe et dommages aux actifs). En intégrant les filiales, le profil de risque subit quelques changements en maintenant la septième catégorie bâloise relative aux erreurs d’exécution comme première source de risque opérationnel en nombre d’incidents.

ComposantesDispositif PCA

Plan de Secours Métier (PSM) • Recensement des processus critiques • Bilans d’impacts selon une grille établie • Estimation de la DMIA (Durée Maximum d’Interruption Admissible) • Analyse des besoins en continuité d’activité selon les scénarios de la cartographie de menaces• Définition du retour à la normale

Plan de Gestion de Crise (PGC) : • Basé sur la cellule de crise qui constitue la « tour de contrôle » de tous les événements qui se déroulent pendant la crise : depuis le déclenchement jusqu’à la résolution complète de la crise.• Cellule de crise composée de membres des instances dirigeantes pour la BCP et pour les filiales et des membres de directoire pour les BPR.

Plan de Maintien en Condition Opérationnelle (PMCO) : • Plans de tests et simulations visant à s’assurer du bon fonctionnement du PCA.

Plan de Secours Agence (PSA) : • Identification des agences et/ou centres d’affaires de back up.

Plan de Secours Informatique (PSI) : • Définition de l’ensemble des moyens et procédures organisationnels et techniques mis en place pour secourir les ressources informatiques, téléphoniques, télécoms, supportant les processus critiques du GBCP, en cas de sinistres majeurs ;

Plan d’hébergement (PHEB) : • Modalités de repli dans le site de repli

Plan de Communication (PCOM) : • Production de la bonne information à l’ensemble des acteurs et des organisations touchées, directement ou indirectement, en cas de survenance d’un sinistre de la cartographie de menaces.

1 STRATÉGIE DE CONTINUITÉ D’ACTIVITÉLe Groupe définit le plan de continuité d’activité (PCA) comme étant un plan d’action écrit qui expose les procédures et détermine les processus et les systèmes nécessaires pour poursuivre ou rétablir les opérations d’une organisation en cas de perturbation opérationnelle majeure.

La stratégie de continuité d’activité prévoit le recensement des processus critiques. Ces processus constituent le périmètre de continuité d’activité en cas de survenance d’un sinistre tel que répertorié dans la cartographie des menaces pouvant mettre à l’arrêt la Banque.

Cette stratégie couvre les scénarii de la cartographie de menaces dont les conséquences sont :

- Indisponibilité du personnel ; - Indisponibilité du système d’information ; - Indisponibilité des locaux ; - Indisponibilité des prestataires essentiels.

2 POLITIQUES ET PROCÉDURESLe Plan de Continuité d’activité du Groupe obéit à une politique approuvée par ses organes de gouvernance et de gestion. Cette politique délimite les responsabilités en termes de gouvernance et de gestion du plan de continuité, ainsi que les lignes conductrices des différentes composantes du dispositif PCA. Les détails se rapportant à ces composantes sont déclinés dans des documents dédiés.

3 DISPOSITIF DU PLAN DE CONTINUITÉ D’ACTIVITÉGrâce à une méthodologie formalisée, les composantes du dispositif du plan de continuité d’activité se présentent selon le schéma suivant :

PLAN DE CONTINUITÉ D’ACTIVITÉ

83livret financier 2019

STRESS TEST

Le Groupe conduit des Stress Tests afin d’apprécier sa capacité à résister en cas d’évènements extrêmes inattendus.

Ces stress-tests sont basés sur un certain nombre de critères pour évaluer l’impact des facteurs de risque sur sa capacité de résistance en termes de solvabilité, de rentabilité ou encore de liquidité. Ces stress tests peuvent être réglementaires (imposés par Bank Al Maghrib) ou définis en interne.

Les simulations de défaut peuvent à titre d’exemple porter sur une typologie de crédit, un secteur, des contreparties ou des groupes de contrepartie. D’autre part, la Banque définit un cadre de stress test complet et raisonnablement granulaire, fondé sur un référentiel défini en interne et sur des scénarios de ralentissement macroéconomique sévères et une combinaison des deux.

Dans ce cadre, les scénarios arrêtés notamment dans le cadre de l’exercice du ‘’Plan de Redressement de Crise Interne’’ sont :

• Choc Idiosyncratique : Simulation d’une situation de crise impactant les risques spécifiques auxquels le Groupe est exposé (une aggravation du risque statistique de crédit, la chute de cinq contreparties significatives, une perte de réputation, …)

• Choc Systémique : Simulation d’une dégradation de la conjoncture économique (une très forte tension sur les taux courts, une fuite des dépôts, une aggravation du risque statistique de crédit, une hausse du spread de la banque, …)

• Choc Combiné : Simulation de l’avènement simultanée d’une crise systémique et d’un risque spécifique.

4 ACTIVATION DU PLAN DE CONTINUITÉ D’ACTIVITÉ Il est important de signaler qu’aucun sinistre majeur n’est survenu courant l’année 2019 obligeant la Banque à activer son plan de continuité d’activité. Par ailleurs, des exercices d’entrainement ainsi que des séances de sensibilisation au profit de la cellule de crise et des métiers ont été organisés.

84 livret financier 2019

Les Fonds Propres mettent en évidence le niveau de solvabilité et la capacité du groupe à couvrir les risques non avérés, tout en offrant aux déposants et aux créanciers la protection nécessaire. Le Groupe détient des capitaux suffisants, qui lui procurent la flexibilité nécessaire pour prendre de l’expansion, tant par la croissance interne que par des acquisitions stratégiques. Ses ratios des Fonds Propres élevés sont attribuables, principalement, au report quasi-systématique des résultats dégagés.

Le processus d’évaluation de l’adéquation des Fonds Propres fait partie intégrante des analyses de cohérence de nos plans stratégiques qui interviennent au minimum une fois par an lors de l’examen des impacts du Plan Moyen Terme sur les Fonds Propres et les ratios prudentiels.

Depuis 2007, la Banque calcule ses Fonds Propres selon les normes Bâle II. Par conséquent, en plus de couvrir les risques relatifs au Pilier I portant sur les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels, l’adéquation des Fonds Propres couvre également d’autres risques importants du Pilier II, notamment le risque de taux d’intérêt sur le portefeuille bancaire et le risque de concentration.

A partir de 2014, les nouvelles normes Bâle III concernant les Fonds Propres ont été adoptées par Bank Al-Maghrib. Cette nouvelle réglementation, en plus de maintenir des minimas élevés pour les ratios Tier1 et Tier2 (9% et 12% respectivement), instaure des critères d’éligibilité plus sévères, notamment pour les augmentations de capital financées par la Banque, les participations croisées avec les établissements de crédit, les intérêts minoritaires… Néanmoins, notre Groupe a été en mesure de respecter ces exigences en agissant de façon proactive pour se conformer à ces standards réglementaires.

1 FONDS PROPRESLe CPM dispose d’une assise financière solide liée à la consistance de ses Fonds Propres réglementaires. En application de Bâle III, les Fonds Propres du CPM ont atteint 38 914 millions de Dhs en décembre 2019 contre 33 531 millions de Dhs en décembre 2018, soit une hausse de 16% due principalement à l’augmentation de capital de la BCP à hauteur de 2,2 milliards de Dhs, l’émission d’une dette subordonnée de 2 milliards de Dhs, et la capitalisation du résultat.

RATIO DE SOLVABILITÉ ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES

Composition des fonds propres réglementaires (en MDH) Déc.-19 Déc.-18

FP DE BASE

Capital social 5 549 4 603

Réserves et primes liées au capital 24 926 21 370

Capital et réserves non éligibles -885 -1 322

Résultat net non distribué (y c. RAN) 1 948 2 050

Fonds spéciaux de garantie (part stable du FS) 3 000 3 000

Actifs incorporels et frais d'établissement -995 -986

Engagements de retraite non provisionnés -1 522 -1 280

Déduction des participations -4 015 -2 889

TOTAL FP DE BASE 28 006 24 546

Tier 2

Dettes subordonnées 8 295 6 593

Provision pour Risques Généraux (et assimilé) 2 476 2 419

Plus-values latentes sur titres de placement 408 93

Détention croisée de fonds propres T2 - -

Déduction des participations -270 -120

TOTAL FP COMPLEMENTAIRES 10 908 8 985

TOTAL FONDS PROPRES 38 914 33 531

85livret financier 2019

Les Fonds Propres réglementaires sont constitués en majorité par les Fonds Propres de base, répartis comme suit:

Les réserves et primes liées au capital représentent la partie la plus importante des Fonds Propres de base en raison de notre politique de capitalisation et de distribution qui s’appuie sur notre dynamique interne et notre structure coopérative.

Les Fonds Propres de base sont renforcés par la part stable du fonds de soutien (3 milliards de Dhs) conformément aux dispositions réglementaires.

Les Fonds Propres complémentaires qui s’élèvent à 10,9 milliards de Dhs, soit 28% du total des Fonds Propres sont principalement constitués des éléments suivants :

- dette subordonnée à hauteur de 8,3 milliards Dhs

- provision pour risques généraux à hauteur de 2,5 milliards Dhs.

2 RATIO DE SOLVABILITÉLe ratio de solvabilité permet de mesurer la santé financière d’une banque. Ce ratio est calculé selon les circulaires et directives édictées par Bank Al-Maghrib, qui reposent sur les règles en matière d’adéquation des fonds propres définies par le Comité de Bâle.

Les normes Bâle II définissent deux principaux ratios d’adéquation des fonds propres : le ratio des fonds propres de première catégorie et le ratio du total des fonds propres comme suit :

- le ratio des fonds propres de base (Tier 1) est défini comme les fonds propres de première catégorie réglementaires rapportées par les actifs pondérés

en fonction des risques. Bank Al-Maghrib exige que les banques visent un ratio de 9% pour leurs fonds propres de base.

- le ratio du total des fonds propres est défini comme le total des fonds propres réglementaires rapporté par les actifs pondérés en fonction des risques. Bank Al-Maghrib exige que les banques visent un ratio de 12% pour le total de leurs fonds propres.

A fin décembre 2019, le ratio des fonds propres de première catégorie (Tier1), largement supérieur au minimum réglementaire, s’afficherait à 11,1% contre 10,07% en décembre 2018.

Le ratio global de solvabilité serait de 15,4% en augmentation de 165 points de base par rapport à fin 2018 (13,75%). Cette amélioration significative, permettant de dépasser de 340 pts de base le minimum réglementaire (12%), s’expliquerait par une évolution plus importante des fonds propres (+16%) que celle des actifs pondérés (+4%). La répartition des actifs pondérés se présente comme suit :

Le risque de crédit demeure le grand consommateur en fonds propres. En effet, les actifs pondérés au titre du risque de crédit, déterminés selon l’approche standard, ressortent autour de 197 milliards de DH (en progression de 2% par rapport à décembre 2018) et représentent 78% du total des actifs pondérés.

Les actifs pondérés au titre des risques de marché (approche standard) et des risques opérationnels (approche indicateur de base) représentent respectivement 13% et 9% du total des actifs pondérés.

Répartition des actifs pondérés

Risque de crédit

Risque opérationnel

Risque de marché

13%

9%

78%

Répartition des fonds propres de base (avant déductions)

70%

16%8%6%Capital social

Réserves et primes liéesau capital

Résultat net non distribué

Fonds spéciaux de garantie(part stable)

86 livret financier 2019

PRINCIPALES RÉALISATIONS

Afin d’accompagner la dynamique de croissance et de transformation entreprise par le groupe et de répondre aux dispositions réglementaires, le contrôle permanent vient s’insérer dans le schéma global du système de contrôle interne du groupe rappelé ci-dessous :

Au-delà des tâches de contrôles opérationnels attribuées à chaque agent dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, un contrôle a posteriori de second niveau, réalisé par des fonctions dédiées et indépendantes vient donner l’assurance raisonnable quant à la maîtrise des processus selon le niveau d’acceptation des risques par l’organe exécutif, approuvé par l’organe délibérant. La principale mission dévolue à ce niveau de contrôle est d’assurer un fonctionnement central du dispositif de contrôle permanent (CP), de l’ensemble des activités de la banque, le plus efficace et efficient possible et de garantir la fiabilité des contrôles de premier niveau réalisés par les opérationnels. En sus des échanges

réalisés avec les opérationnels afin de remédier aux dysfonctionnements relevés, le contrôle permanent est ainsi tenu d’informer les organes de gouvernance des travaux des contrôles réalisés dans le cadre du plan de contrôle annuel approuvé par ces derniers.Des efforts dans la professionnalisation et la mutualisation de la filière de contrôle permanent de second niveau sont déployés en continu, afin d’optimiser les moyens pour la mise en place d’une filière de contrôle permanent agile en phase avec le plan stratégique du groupe, accompagner les filiales et renforcer la synergie avec les entités du contrôle interne du groupe.

CONTROLE PERMANENT

INFORMATIONS ET COMMUNICATIONS

ORGANE EXÉCUTIF

Comité Gestion des Risques Groupe Commission Contrôle InterneCommission Contrôle Permanent & Risques OpérationnelsComités internes Filiales et BPR

Comité Audit & Risque CPM Comité Audit BCP Comité Audit FilialesComité Audit BPR

ORGANE DÉLIBÉRANT ( CA, CONSEILDE SURVEILLANCE, COMITÉ DIRECTEUR)

Risque opérationnel

Risque de non conformité

Risque de crédit

Risque de marché

utres ris ues financiers

Contrôles permanents exercéspar des agents dédiés exclusivement

au contrôle

Niveau 3Contrôles

périodiques

Niveau 2

Niveau 1Contrôles permanents continus par les

attributaires des tâches opérationnelles :Auto-contrôle, contrôle des 4 yeux, contrôle hiérarchique

GOUVERNANCE

DISPOSITIF DE SURVEILLANCE & MAÎTRISE DES RISQUES

87livret financier 2019

ORGANISATION DE LA DIVISION CONTRÔLE PERMANENTLes principes fondamentaux de gouvernance, d’indépendance et de fonctionnement de la filière de contrôle permanent sont déclinés au niveau de la charte de Contrôle Permanent du groupe. Cette dernière est disponible à tous les niveaux de responsabilité. Le groupe a adopté un schéma organisationnel adapté aux enjeux d’indépendance et d’efficacité de la filière de contrôle permanent, qui se présente comme suit :

FILIÈRE CONTRÔLE PERMANENT GROUPE BCP

BCPDivision Contrôle Permanent

Direction Contrôle Permanentdes activités

ActivitésSupports/Pilotage*

Contrôle des domainesd'activité

Fonction chargéedu contrôle permanent

Direction Monitoring filièreContrôle Permanent

Monitoring

DG RisquesGroupe

BPR

Département de Contrôle

Lien hiérarchique

(*) Contrôle comptable, Contrôle de la conformité, contrôle SI, contrôle RH,....

Lien fonctionnel

Filiales

Fonction chargée du contrôle

En effet, la Division Contrôle Permanent (DCP), rattachée à la Direction Générale Risques Groupe, a pour principales attributions de superviser et animer le fonctionnement de la filière contrôle permanent sur le périmètre groupe, d’établir les normes et méthodes y afférentes, mais aussi de réaliser les contrôles a posteriori sur les principaux domaines d’activités de la BCP mais aussi pour certains cas, les banques populaires

régionales (BPR) et de sa filiale de traitement.

La Division Contrôle Permanent BCP comprend deux entités :

◆ la Direction du Monitoring de la filière du contrôle permanent qui a pour rôle la conception et la mise en place des outils méthodologiques et l’animation de la filière dans son ensemble,

88 livret financier 2019

◆ la Direction Contrôle Permanent des activités qui réalise les campagnes de contrôle de la BCP, qui lui sont assignées, et supervise les contrôles réalisés sur les mêmes domaines dans les banques régionales. Dans le cadre de l’industrialisation de la filière du contrôle permanent, l’effectif de cette Direction a été renforcé par l’affectation des contrôleurs permanents du domaine engagements de la filiale de traitement BP Shore Back-Office.

Pour ce qui est des départements contrôle permanent, au niveau des BPR, ils sont rattachés aux Directions des risques.

Concernant les principales filiales bancaires et financières Marocaines et internationales, les entités en charge du contrôle permanent sont pour la plupart rattachées à la Direction des risques et du contrôle permanent.

Par ailleurs, les fonctions de CP des activités supports rattachées fonctionnellement à la DCP, sont réparties principalement entre le Pôle Conformité et Développement Durable Groupe qui comprend une cellule de Contrôle Interne Conformité Groupe, et la Division comptabilité dont l’effectif de CP est partagé entre la fonction centrale du contrôle comptable de la BCP et la fonction de contrôle comptable au sein des BPR.

NORMES, MOYENS ET OUTILS MÉTHODOLOGIQUES

En 2019, en sus de la réalisation de son plan annuel qui régit les travaux du contrôle permanent sur les activités bancaires du réseau d’exploitation de la banque ainsi que sur les activités de la salle des marchés, l’action de la division contrôle permanent s’est articulée autour du développement des axes stratégiques suivants, issus du programme d’industrialisation couvrant l’ensemble des filières de la Banque :

◆ La mise en place d’une filière contrôle permanent intégrée répondant aux impératifs réglementaires, et responsable d'assurer la couverture des risques significatifs par des contrôles sur l’intégralité des activités du groupe,

◆ Le positionnement de la fonction centrale en tant qu’organe qui porte le rôle de normalisation et de mutualisation des plateformes pour le Groupe,

◆ La mise en œuvre d’un dispositif de contrôle permanent en appui des processus métiers pour une meilleure qualité de service.

A cet effet, un ensemble d’évolutions ont été apportées à la démarche de contrôle permanent dans le cadre du projet d’extension et d’optimisation du dispositif de CP, ayant porté essentiellement sur :

◆ La présentation puis l’approbation de la nouvelle note méthodologique par les comités exécutifs (Gestion des Risques Groupe) et de gouvernance (Audit émanant du Conseil d’Administration),

◆ Une première revue du référentiel de contrôle avec la nouvelle démarche finalisée et déployée pour le domaine engagements dont les résultats ont été présentés aux différents comités,

◆ Un plan de déploiement intégré dans la feuille de route d’industrialisation de la filière contrôle permanent pour tous les domaines couverts.

89livret financier 2019

PRÉSENTATION DES MODALITÉS D’INFORMATIONS ET DE REPORTINGS AUX INSTANCES DE GOUVERNANCE

Au fur et à mesure de la réalisation des campagnes de contrôle, les résultats détaillés des contrôles réalisés sont prioritairement transmis aux responsables directs des activités (notamment les responsables des centres d’affaires, des succursales,…). Certaines erreurs peuvent donner lieu à des corrections sur les opérations/ dossiers contrôlés. Concernant la majorité des dysfonctionnements, les opérationnels sont sensibilisés par leurs hiérarchies sur l’importance de les éviter pour la production future.

En ce qui concerne l’activité bancaire domestique, des comités de gestion / Ad hoc, regroupant les responsables directs avec le responsable de la banque de Casablanca ou les membres de directoire des banques régionales, sont tenus tout au long de l’année pour échanger sur ces résultats et définir les plans d’actions adéquats.

Concernant les dysfonctionnements relevés suite à des insuffisances relatives aux processus ou aux moyens qui lui sont associés, ils sont remontés à la commission de contrôle permanent et risques opérationnels, qui se tient trimestriellement, et font l’objet d’échanges avec les responsables de processus. Ces derniers sont incités à accélérer la réalisation des chantiers permettant de sécuriser davantage les processus (mise à jour des applications informatiques, précisions relatives à la définition de délais, à la matérialisation des contrôles N1,…).

Par ailleurs, cette commission a aussi pour rôle de :

- proposer la politique du groupe en matière de contrôle permanent,

- veiller à l’efficacité des dispositifs dans toutes les entités et fonctions au travers de la restitution des principaux indicateurs de contrôle,

- s’assurer de la pertinence des plans de contrôle, piloter et coordonner les projets significatifs et/ou transversaux sur le périmètre du contrôle permanent du Groupe,

- préparer et synthétiser les points à présenter à la commission de contrôle interne sur la partie contrôle permanent en termes de reporting et de décision.

De plus, l’organe exécutif, à travers le comité gestion des risques groupe qui se tient trimestriellement, veille à l’application de la politique de contrôle permanent du Groupe, à la cohérence des méthodologies, et à la diffusion des bonnes pratiques en matière de contrôle permanent, en lien avec la gestion des risques. Il assure notamment les arbitrages nécessaires concernant les conclusions des travaux de la commission de contrôle permanent et risques opérationnels.

En ce qui concerne l’organe délibérant, aussi bien pour la BCP, les BPR ou les filiales, il mandate le comité d’audit afin d’apprécier le fonctionnement du dispositif de contrôle permanent au travers notamment de son efficacité et de son adéquation face à toute évolution des risques liés à l’activité.

90 livret financier 2019

Date intitulé du CP

27 décembre Clôture Emission obligataire subordonnées de 2 milliards de dirhams

17 décembre Emission obligataire subordonnées de 2 milliards de dirhams

16 novembre Groupe BCP – Résultats trimestriels au 30 septembre 2019

17 octobre Madagascar - La BCP finalise l’acquisition de la BMOI

11 octobre République du Congo - Après la BICEC, la BCP acquiert 100% de la BCI

1er octobre Cameroun - BCP finalise l’acquisition de la BICEC

25 septembre Ecosystème automobile – BCP renforce son dispositif en faveur des opérateurs du secteur

24 septembre Groupe BCP – Résultats semestriels au 30 juin 2019

18 septembre Communiqué post conseil d’administration

30 août Poursuite des performances de la Banque Populaire au titre du 1er semestre 2019

28 août BCP – SUMITOMO : MoU en faveur des investisseurs Japonais en Afrique

29 juillet Banque Populaire – 55 ans au service des marocains du monde

23 juillet La Banque Populaire accompagne les acteurs de la chimie et de la parachimie au Maroc

11 juillet OPV MAROC TELECOM - Le GROUPE BANQUE POPULAIRE mobilise 1/3 des souscripteurs

24 juin « MOULTAKA AL YOUSR » Le colloque scientifique de BANK AL YOUSR

3 juin BANQUE POPULAIRE - COSUMAR : Un partenariat en faveur des opérateurs œuvrant dans l’écosystème Cosumar

22 mai Groupe BCP – Résultats trimestriels au 31 mars 2019

6 mai : Avis de réunion – Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire

30 avril PME – La Banque Populaire engagée pour la relance de l’investissement

19 avril #live – La Banque Populaire lance une offre inédite en faveur des jeunes

9 avril BCP lance une offre de conservation globale à l’adresse des investisseurs africains et internationaux

29 mars La BANQUE DES MASCAREIGNES devient BCP BANK (MAURITIUS) porteuse des ambitions du Groupe BCP dans la région

19 mars Groupe BCP – Résultats annuels 2018

5 mars Réorganisation à la tête de la BCP

21 février Finance participative : BANK AL YOUSR se renforce dans les régions

19 février Finale du Fintech Challenge : 6 Start-up décrochent des partenariats avec le GROUPE BCP

18 février Conseil en gestion de patrimoine – Les « MATINEES DU PRIVATE BANKING » décodent le marché actions

11 février POCKET BANK - La Banque Populaire lance la nouvelle génération de son appli mobile

LISTE DES COMMUNIQUÉS DE PRESSE PUBLIES DURANT L’EXERCICE 2019

COMMUNIQUE POST-CONSEIL D’ADMINISTRATION AU TITRE DE L’ANNEE 2019

Le 28 février 2020, le Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc et le Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire, réunis sous la Présidence de Monsieur Mohamed Karim MOUNIR, ont examiné l’évolution de l’activité et arrêté les comptes au 31 décembre 2019.

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP

Déc 2018

Déc 2019

2 999

2 943

+1,9 %En millions de DH

RESULTAT NET CONSOLIDE

Déc 2018

Déc 2019

+9,7 %En millions de DH

3 888

3 543

PRODUIT NET BANCAIRE DU GROUPE BCP

+4,7 %En millions de DH

17 816

17 020Déc 2018

Déc 2019

Au cours de l’exercice 2019, le Groupe Banque Centrale Populaire consolide son leadership au Maroc et accélère son développement à l’international, comme en atteste l’évolution de ses principaux indicateurs d’activité et de profitabilité.

Le Produit Net Bancaire consolidé se renforce de 4,7% à 17,8 milliards de dirhams, tiré par toutes les lignes métier. Grâce aux efforts consentis pour l’amélioration de la qualité du portefeuille, le coût du risque s’allège de 19% à 2,6 milliards de dirhams. Le Résultat Net Consolidé s’est ainsi amélioré de 9,7% à 3,9 milliards de dirhams. De même, le Résultat Net Part du Groupe a augmenté de 1,9% pour s’établir à 3 milliards de dirhams.

Au niveau des comptes sociaux de la BCP, le Résultat Net ressort en amélioration de 5,1% à 2,6 milliards de dirhams.

En outre et afin de renforcer son assise financière, le Groupe a procédé à une augmentation de capital consacrée aux salariés pour un montant de 2,2 milliards de dirhams ainsi qu’à une émission de dette subordonnée de 2 milliards de dirhams. Les fonds propres du Groupe s’élèvent à 47 milliards de dirhams en progression de 13,5%.

L’orientation favorable de l’ensemble des indicateurs du Groupe traduisent son fort positionnement au Maroc et la dynamique de sa stratégie à l’international.

Constante évolution de l’activité bancaire au MarocGrâce à son ancrage dans les régions et à sa large base clientèle, la Banque au Maroc continue d’améliorer ses performances commerciales. Ainsi, la banque au Maroc a collecté en 2019, un net de 4,7 milliards de dirhams, consolidant sa position de leader avec une part de marché dépôts de 26,1%. Dans cet ensemble, la BCP et ses banques régionales ont capté plus de 80% de l’additionnel de la place sur le marché des MDM, améliorant de 32 points de base la part de marché sur cette catégorie à 52,7%. Il en est de même au niveau du segment des particuliers locaux, où le Groupe a amélioré de 30 points de base son positionnement. Grâce à ces évolutions, la structure des ressources s’améliore avec une part non rémunérée qui s’établit désormais à 68,3%.

Parallèlement, le Groupe capitalise sur sa proximité auprès des acteurs économiques et continue de soutenir les entreprises dans leurs besoins de financement. Ce segment a contribué à hauteur de 64% dans l’additionnel des crédits à la clientèle de la banque au Maroc. Au niveau des crédits acquéreur, la banque continue à être leader sur ce segment en captant plus du quart de l’additionnel

de la place. L’encours des crédits à l’économie à fin 2019 a progressé ainsi de 3,2%, correspondant à une part de marché de près de 24%.

Grâce à ces efforts, la marge d’intérêt clientèle de la banque au Maroc s’affermit de 1,6% à 7,6 milliards de dirhams, en dépit d’un contexte marqué par une contraction du rendement des crédits.Capitalisant sur une large base clientèle (+4,6% en 2019 à 6,4 millions de relations), la marge sur commission continue d’afficher une bonne dynamique avec une croissance de 6,7% en 2019 à 1,6 milliard de dirhams. Une performance attribuable également à une amélioration continue du taux d’équipement de la clientèle.

Le Groupe BCP, acteur historique de l’accompagnement des TPME et de l’inclusion financière En ligne avec les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, la Banque Populaire a participé, avec les autres acteurs du secteur bancaire, à la mise en place d’un fonds doté de 8 milliards de dirhams, alimenté à la fois par l’Etat, le Fonds Hassan II et les banques et ce, dans l’objectif d’accompagner et de financer davantage les porteurs de projets et les très petites entreprises.

PRINCIPAUX INDICATEURS DU GROUPE

TOTAL BILAN CONSOLIDE(+8,8%)

431MMDH

RESULTAT NET PART DU GROUPE(+1,9%)

FONDS PROPRES CONSOLIDES(+13,5%)

47MMDH

NOMBRE DE CLIENTS BANCAIRES

8 MILLIONS

PRODUIT NET BANCAIRE(+4,7%)

17,8MMDH

TAILLE DU RESEAU4 867 POINTS DE DISTRIBUTION

RESULTAT NET CONSOLIDE(+9,7%)

3,9MMDH

NOTATION GROUPE

BB / STABLE / B (S&P)BA1 / STABLE (MOODY’S)

3MMDH

Le Conseil d’administration de la BCP a réitéré ses félicitations à l’ensemble des collaborateurs du Groupe pour les performances commerciales et financières affichées, ainsi qu’à l’ensemble de ses sociétaires et de ses

partenaires pour leur contribution soutenue à l’essor du Groupe tant à l’échelle nationale qu’internationale.

Le Conseil d’Administration de la BCP proposera à l’Assemblée Générale le versement d’un dividende de 8 dirhams par action, en augmentation de 6,7%.

La Banque Populaire a également procédé au lancement d’un important dispositif pour l’accélération sur le segment de la TPE incluant notamment la mise en place d’un réseau de 181 agences spécialisées dotées d’espaces d’accueil réservés aux TPE et de compétences renforcées, ainsi que d’une plateforme digitale Almoukawilchaabi.ma. Ces mesures devraient permettre de renforcer la dynamique déjà enclenchée par le Groupe sur ce segment. En effet, la Banque a financé 95 000 TPE durant l’année 2019 dont une majorité réalise un chiffre d’affaires inférieur à 1 million de dirhams. Pour sa part, ATTAWFIQ Microfinance confirme son engagement envers les petits porteurs de projets en débloquant près de 190 000 dossiers pour 2,5 milliards de dirhams, en procédant au relèvement du plafond des crédits aux TPE à 150 000 dirhams, et en mettant en place le statut autoentrepreneur. Concernant la PME, la Banque Populaire a consacré l’année 2019 à la soutenir pour la relance de l’investissement. Un Forum National et une large tournée régionale ont été organisés. Suite à ces actions, des réalisations significatives ont été enregistrées avec une production de crédits d’investissement de 1,2 milliard de dirhams, en progression de près de 10% sur une année glissante, concentrée sur les secteurs stratégiques créateurs d’emplois.

Les filiales au Maroc : un moteur de croissance pour le GroupeEn parfaite adéquation avec la stratégie du Groupe, les filiales spécialisées au Maroc confirment en 2019 leur dynamique de croissance. VIVALIS a ainsi surperformé avec un PNB qui s’est renforcé de 12,9%, grâce à la bonne orientation des segments personnel et Auto-LOA. Par ailleurs, MEDIAFINANCE, la banque dépositaire du Groupe, s’est également distinguée en 2019 par une évolution remarquable de +40,5% de son PNB. Il en va de même pour UPLINE Group qui continue à gagner des parts de marché dans ses différentes lignes métier et affiche un CA consolidé en bonification de 49,2%.

Un renforcement de la dimension internationale du Groupe avec 3 nouvelles acquisitionsA l’international, l’année 2019 a été marquée par la finalisation de l’acquisition de 3 nouvelles banques en Afrique auprès du Groupe BPCE (BICEC, BMOI et BCI). Des implantations qui s’inscrivent dans la droite lignée des ambitions du Groupe BCP à l’international.Ainsi, la Banque de Détail à l'International (BDI) affiche des indicateurs bilanciels en forte progression en 2019 avec des ressources clientèle en amélioration de 57,4% et des crédits à la clientèle qui s’apprécient de 31,8%. Bien que l’intégration des nouvelles filiales n’ait été effectuée qu’au T4-2019, le PNB de la BDI a également affiché une croissance à deux chiffres, soit +16,8%.A périmètre constant, les performances de la BDI demeurent bien orientées avec des hausses de 15,1% des dépôts et de 6,9% des crédits.Avec ces nouvelles acquisitions, le Groupe BCP entend renforcer son leadership régional à travers la pénétration de nouvelles zones au niveau de l’Afrique subsaharienne. Par ailleurs, AMIFA, filiale du Groupe en charge du développement de la Microfinance en Afrique, continue d’étendre sa couverture du continent en 2019 avec le démarrage de ses activités dans trois nouveaux pays : Sénégal, Burkina Faso et Rwanda.

Forte amélioration du risque, en dépit du maintien d’une politique de provisionnement prudenteAu titre de l’exercice 2019, le coût du risque du Groupe s’est allégé de 19% à 2,6 milliards de dirhams. Le taux de couverture s’est également amélioré pour tous les compartiments des crédits à la clientèle. Par ailleurs, le Groupe a renforcé la provision pour risques généraux de près de 480 millions de dirhams au titre de l’exercice 2019, portant son encours à 4,7 milliards de dirhams. Le fonds de soutien a également été doté de plus de 150 millions de dirhams pour atteindre 3,4 milliards de dirhams.

47, rue Allal Ben Abdellah 20 000 Casablanca

Maroc

11, Avenue Bir Kacem Souissi Rabat

BANQUE CENTRALE POPULAIRE (BCP)

RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019

2

47, rue Allal Ben Abdellah 20 000 Casablanca

Maroc

11, Avenue Bir Kacem Souissi Rabat

Aux actionnaires de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE Casablanca RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019 En notre qualité de commissaires aux comptes de votre établissement, nous vous présentons notre

rapport sur les conventions réglementées conformément aux dispositions des articles 56 à 59 de la loi

17-95 telle que modifiée et complétée par la loi 20-05 et son décret d’application et la loi 78-12.

Il nous appartient de vous présenter les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions

dont nous avons été avisés par le Président du Conseil d’Administration ou que nous aurions

découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-

fondé, ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon la loi ci-dessus, de

vous prononcer sur leur approbation.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard des normes de

la profession au Maroc. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous

ont été communiquées avec les documents de base dont elles sont issues.

I- Conventions conclues au cours de l’exercice 2019

1. Conventions préalablement autorisées par le conseil d’administration

1.1. Convention « Wakala Bil Istissmar » (WBI) entre la BCP et Bank Al Yousr

Personne concernée : M. Mohamed Karim MOUNIR en qualité de Président Directeur Général

de la BCP et Président du Conseil d’Administration de Bank Al Yousr.

Date de la convention : 7 février 2019

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 20 décembre 2018

Nature et objet de la convention : Mise à disposition de Bank Al Yousr des ressources en

conformité de la Charia. Les principales caractéristiques de WBI sont :

- La BCP met à la disposition de Bank al Yousr un montant à investir dans le cadre d’un mandat

d’investissement absolu ;

- Montant de l’investissement : 260 millions de dirhams ;

- Modalité de tirages : Trois tirages : 160 millions de dirhams le 25/02/2019 ; 50 millions de

dirhams, 7 jours après la date de demande de versement formulée par Bank Al Yousr ; 50

3

millions de dirhams, 7 jours après la date de demande de versement formulée par Bank Al

Yousr ;

- Durée du contrat : 1 an ;

- Périodes financières : Trimestrielle ;

- Périodes de calcul et de reporting : Mensuelle.

Conditions de rémunération : La rémunération de la BCP est calculée sur la base des résultats

générés par le portefeuille global d’investissement selon sa quote-part dans ce portefeuille, après

retrait des charges directes (provisions nettes des créances douteuses, dépréciations nettes des

valeurs et biens acquis pour des financements participatifs, pertes liées aux ventes de valeurs et

des biens acquis ou loués, créances irrécupérables, etc.). Elle est fixée comme suit :

Commission du mandataire 0,1 % du montant investi

Taux de rendement espéré 2,6 %

Taux de répartition du sur-rendement 100 % pour Bank Al Yousr

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

1.2. Intercompany Subordination Agreement entre la BCP, ABI, filiales de ABI, CIB OFF-SHORE, BCDM, SFI et PROPARCO

Personne concernée : M. Mohamed Karim MOUNIR en qualité de Président Directeur Général de la

BCP et Administrateur de ABI.

Date de la convention : en cours de signature

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 20 décembre 2018.

Nature et objet de la convention : l’Intercompany Subordination Agreement détermine les termes et

conditions devant régir les demandes de remboursement introduites par SFI et PROPARCO en vertu

de l’emprunt subordonné octroyé à ABI.

Conditions de rémunération : Les prêteurs subordonnés (BCP-CIB OFFSHORE BCDM)

conviennent, dans la mesure nécessaire, que les parties financières seront subrogées aux droits et les

réclamations en vertu et à l’égard des passifs subordonnés. Les prêteurs subordonnés doivent

accomplir tous les actes (y compris, sans limitation, l'exécution des procurations, cessions ou autres

instruments) nécessaires à la réalisation de la subrogation.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

1.3. Conventions entre la BCP et ABI relative à la conversion des dividendes revenant à la BCP en compte courant d’associés

Personne concernée : M. Mohamed Karim MOUNIR en qualité de Président Directeur Général de la

BCP et Administrateur de ABI.

Date des conventions :

a. 28 septembre 2018

b. En cours de signature

Dates des Conseils ayant autorisé les conventions :

a. 17 septembre 2019 ;

4

b. 14 novembre 2019.

Nature et objet des conventions : Conventions d’avances en comptes courants d’associés, du

montant des dividendes revenant à la BCP, en contrevaleur en €, rémunéré au taux de 4%, et régi

conformément au droit marocain.

Conditions de rémunération : Rémunération au taux de 4%

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 6.605.464,87 DH HT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : 6.534.531,21 DH TTC.

1.4. Convention de compte courant d'associés entre la BCP et « SOCINVEST »

Personne concernée : la BCP en tant qu’associé unique de SOCINVEST ;

Date de la convention : 27 juillet 2018, amendé par un avenant en date du 14 juin 2019 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 25 juillet 2018 ;

Nature et objet de la convention : Avance réalisée par la BCP à SOCINVEST de la somme de

900.000.000 DH correspondant au prix d’acquisition des titres OCP.

Conditions de rémunération : L’avance est rémunérée au taux de 2,22 % HT ;

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 20.252.372,68 DH HT

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : 26 172 300,00 DH TTC.

1.5. Convention de compte courant d'associés entre la BCP et « M2T »

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire majoritaire de M2T.

Date de la convention : 9 janvier 2019 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 27 novembre 2018 ;

Nature et objet de la convention : Avance par la BCP à M2T de la somme de 103 800 000,00 DH

qui sera portée au nom de la BCP en sa qualité d’associé en compte courant d’associés.

Au 31/12/2019, l’encours de l’avance en comptes courants associés est de 60.000.000,00 DH

Conditions de rémunération : l’avance sera rémunérée au taux de 4 % HT ;

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 2 300 000 DH HT ;

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : Néant.

2. Conventions non préalablement autorisées par votre Conseil d’Administration

2.1. Convention de prestation de services BCP- BP SHORE RH ;

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire majoritaire de BP Shore Groupe, maison mère de BP Shore RH.

Date signature de la convention : 04 février 2019 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 18 mars 2019 ;

5

Nature et objet de la convention :

La présente Convention a pour objet de mettre à disposition de la filiale des serveurs et services suivants :

1. Serveurs IaaS Production : Nom Adresse IP SE BP SHORE RH RAM Go CPU Disque Go

AGIRCLN-DB 10.3.5.167 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

32 8 704

AGIRCLN-web 10.3.5.166 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

32 8 236

SRVAGIRDBPRD 10.2.6.189 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

64 16 1 024

SRVAGIRHMOB01 10.2.6.75 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

32 8 232

SRVAGIRPKI01 192.168.40.32 Ubuntu Linux (64-bit) 3 1 14

SRVAGIRWEB02 10.2.6.100 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

64 16 305

WVMAGIRHDB01 10.3.6.67 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

65 8 814

Total 292 65 3 329 DEV / Pré-rod : Nom Adresse IP SE BP SHORE RH RAM Go CPU Disque Go

SRVAGIRDBDEV 10.2.6.187 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

16 8 170

SRVAGIRDBPREP 10.2.6.188 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

8 8 300

SRVAGIRWEBDEV 10.2.6.98 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

6 8 106

SRVAGIRWEBPREP 10.2.6.99 Microsoft Windows Server 2012 (64-bit)

8 8 108

Total 38 32 684

2. Messagerie : La mise à disposition du service Mail pour les utilisateurs internex et les BAL de services à usage fonctionnel.

3. Service de publication Web : La publication des sites web de la filiale

4. Exploitation et supervision et Haute disponibilité : La BCP s’engage à assurer les Prestations d’exploitation suivantes :

(i) La relance en cas d’arrêt des VMS ;

(ii) La surveillance des performances de l’Infrastructure (accessibilité, état de la mémoire RAM,

état de la capacité de stockage, état fonctionnel et charge ;

(iii) La gestion des Incidents sur les plates-formes, comprenant notamment l’information de BP

SHORE RH en cas de survenance d’un Incident, la résolution de l’Incident et l’alimentation

de la base de connaissance relative aux Incidents ;

(iv) La gestion des sauvegardes et des restaurations,

(v) La gestion des espaces disques ;

(vi) La mise en place des règles de sécurité et le contrôle de la sécurité (attaques, virus, etc.)

(vii) La réplication des données et des VMs sur le site de secours

6

(viii) Assurer la disponibilité de la plateforme SIRH et les accès télécom au site d’hébergement de

la plateforme.

(ix) A mettre en production, dans des délais raisonnables qui n’impacteront pas les niveaux de

service du PRESTATAIRE, les programmes informatiques des maintenances correctives et

évolutives du SIRH

(x) En vue de préparer le transfert de l’activité infogérance de la solution SIRH vers BP Shore

RH, le PRESTATAIRE s’engage à accompagner une ou deux ressources pour monter en

compétence dans ces domaines d’activités. Le(s) ressource(s) seront mis, au besoin de

cette opération d’infogérance SIRH, à la disposition du PRESTATAIRE

Tarification

o Évolution des prix

Les tarifs des services sont fixés pour une année donnée et sont révisés annuellement en janvier.

o Tarifs

Les factures seront adressées semestriellement à BP SHORE RH et doivent être réglées dans un

délai de 90 jours.

La facture sera ventilée par type de service souscrit par BP SHORE RH et mentionnera le montant

équivalent à la quote-part qui revient à BP SHORE RH par rapport à l’utilisation dudit service.

Paramètres de calcul des coûts d'hébergement d'infrastructures IT Cout unitaire Coût unitaire hébergement SEC (Bâtiment + Electricité + Réseau) 57 480,31 Coût unitaire hébergement SEC + Supervision + administration 81 211,16 Coût unitaire Go 23,12 Coût unitaire X86 (CPU+RAM/4) 1 848,87 Coût unitaire UNI (CPU+RAM/4) 3 357,21 Coût unitaire Hyperconvergé (CPU+RAM/4+STOCKAGE/20) 1 128,52 Coût unitaire provisionning & administration VM 4 493,64 Coût unitaire de la boite email 647,28

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

II- Conventions conclues au cours des exercices antérieurs et dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice

2.1. Convention de compte courant d'associés entre la BCP et « BP SHORE GROUP »

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire dans la société BP SHORE ;

Date de la convention : 29 mars 2018 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 16 mai 2018 ;

Motif de non-recours à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration : Pour des raisons

d’ordre pratique liées à l’urgence de l’opération ;’est

Nature et objet de la convention : avance par la BCP à la Banque Populaire Patrimoine de la somme

de 34 080 000 DH qui sera portée au nom de la BCP en sa qualité d’associé en compte courant

d’associés.

Conditions de rémunération : l’avance sera rémunérée au taux de 3,5 % HT ;

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

7

2.2. Avances à la Mutuelle Attamine Chaabi

Personne concernée : M. Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président du Conseil

d’administration de la Banque Centrale Populaire et Président du Conseil de Surveillance de la

Mutuelle Attamine Chaabi.

Date de la convention : 1er août 2018 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 25 juillet 2018 ;

Nature et objet de la convention : avance à la Mutuelle Attamine Chaabi de 150 MDH ;

Conditions de rémunération : l’avance sera rémunérée au taux de 3 % ;

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 4.512.500 DH HT ;

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : 4.950.000 DH.

2.3. Convention entre la BANQUE CENTRALE POPULAIRE et BP SHORE RH

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire majoritaire de BP Shore Groupe, maison

mère de BP Shore RH.

Date de la convention : 25 janvier 2019 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 27 novembre 2018 ;

Nature et objet de la convention : BP SHORE RH convient avec la BCP d’une façon générale,

d’accomplir des services liés aux activités traitements Ressources Humaines :

o Gestion administrative de la paie ;

o Gestion des frais de déplacement ;

o Gestion des Dossiers Administratifs du Personnel (électronique & physique) ;

o Gestion du Temps et des Accès (GTA) ;

o Traitement de la couverture sociale et déclaration fiscale ;

o Administration fonctionnelle du SIRH ;

o Accès aux fonctionnalités du portail.

Conditions de rémunération :

Prestation Tarif HT

Traitements de la paie et frais de déplacements 80 MAD

Traitement administratif et GTA 25 MAD

Portail RH 15 MAD

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 4.011.870,00 HT ;

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 4.412.196,00 TTC.

2.4. Convention de prestation de services entre la BCP et MEDIAFINANCE

Personnes concernées : la BCP en tant qu’actionnaire de la société MEDIAFINANCE.

Date de la convention : 05 janvier 2017

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 09 mars 2016

8

Nature et objet de la convention : définition des modalités et du cadre juridique selon lesquels la

BCP confie à MEDIAFINANCE la réalisation des prestations objet de la convention.

o Modalités essentielles :

- Prix, tarifs, et commissions ;

- Délais de paiement : après réception de la facture ;

- Rémunérations : Selon les conditions de tarification des Prestations.

Traitement des ordres de la clientèle :

Services Tarification Valeur

HT Valeur du marché

Base de calcul

Valeur minimum HT

Mise à disposition d'interfaces en marque blanche de collecte des ordres au niveau des canaux de distribution

Droit d’utilisation de l’interface de saisir des ordres au niveau des canaux de distribution

Saisie des ordres de la BCP, des BPRs et de leurs clientèles

Saisie des ordres sur le Marché Boursier local

Actions cotées

15,00

Flat par transaction

Saisie des souscriptions aux IPO, OPA et OPR

15,00

Flat par transaction

Saisie des ordres sur les marchés étrangers et routage vers Broker

Actions cotées

500,00

Flat par transaction et frais Swift à la charge de la BCP

Saisie des souscriptions/rachats d’OPCVM Maroc

OPCVM 200,00

Flat par transaction

Traitement des services de Local, Regional et Global Custody

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur

minimum HT Traitement des Instructions de Règlement Livraison (IRL) sur le Marché Marocain

Traitement des IRL sur le marché local

Actions cotées 0,10% Montant de la transaction

Obligations cotées

1 000,00 Flat par transaction

Marché de Gré à Gré

Repo, ferme, prêt/emprunt de titres

100,00 Flat par transaction

OPCVM 200,00 Flat par transaction

Transfert de titres vers un autre dépositaire

0,10% Montant valorisé à la

date du transfert

Traitement des Instructions de

Traitement des IRL sur le marché international

0,10% Montant de la

transaction en contrevaleur MAD

500,00 MAD

Transfert de titres

1 000,00 Flat par transaction

9

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur

minimum HT Règlement Livraison (IRL) sur le Marché International

Traitement du règlement/livraison des IPO, OPA et OPR

0,10% Montant de la

transaction

Gestion des OST clients

Gestion des OST sur le marché local

Paiement dividendes

1,00% Montant dividendes

Paiement coupons obligation et remboursement final

0,20% Montant à recevoir

Paiement des intérêts statutaires sur parts sociales

1,00% Montant à recevoir

Souscriptions aux augmentations de capital

0,20% Montant de la souscription

Gestion des autres OST

5,00 Par compte titre

Gestion des OST sur les marchés étrangers

Paiement dividendes

1,00% Valeur dividende

Paiement coupons obligation et remboursement final

0,20% Montant à recevoir

Souscriptions aux augmentations du capital

0,20% Montant de la souscription

Gestion de la fiscalité des OST sur le marché local

Retenue à la source

-

Traitement des récupérations fiscales

-

Traitement fiscal et établissement des attestations fiscales pour institutionnels et corporates

1 000,00 Flat par attestation

Délivrance d’attestation de propriété

50,00 Flat par client

Gestion de la fiscalité sur les marchés étrangers

Retenue à la source

-

Traitement des récupérations fiscales

-

Etablissement des attestations fiscales

500,00 Flat par attestation

10

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur

minimum HT Conservation de titres et tenue de position

Ouverture de compte titre et établissement de la convention titre

- Par compte ouvert

Gestion et conservation du dossier client

500,00 Par dossier et par an

Tenue de la Comptabilité matière

Plan de comptes et traitements et éditions règlementaires (journal grand livre, états de synthèses, arrêtés de comptes, …)

200 000,00 Forfait annuel par teneur de comptes

Conservation des titres au Maroc et à l’étranger

Conservation des avoirs via un compte omnibus

0,015% Portefeuille valorisé, frais Maroclear répercutés à l'identique

Conservation des avoirs sur des comptes au nom de Mediafinance, ségrégués au nom du client

0,015% Portefeuille valorisé, frais Maroclear répercutés à l'identique

Traitement des fermetures de comptes titres

-

Gestion du règlement des contrats de cession temporaire (1 contrat = 2 instructions)

-

Proxy Voting Annonce des Assemblées

100,00 Par annonce et par client, frais Swift à la charge de la BCP

Mandat de représentation

1 000,00 Flat par mandat et par assemblée, frais de déplacements et de séjours à la charge de la BCP

Conservation des avoirs multi-classes d’actifs

Conservation des avoirs multi-classes d’actifs

Actifs non cotés

0,02% Valorisation au nominal

Valeurs matérialisées

0,04% Valorisation au nominal

Immobilier 0,02% Dernière valorisation disponible

Produits structurés (hors obligataire)

0,02% Valorisation au marché

11

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur

minimum HT Valeurs (y compris œuvres d’art)

0,02% Dernière valorisation disponible

Titres détenus dans d’autres établissements

0,02% Valorisation au marché

Reporting client

Edition de relevé

5,00 Par relevé

Relevé Swift

200,00 Flat par relevé, frais Swift répercutés à l'identique

Avis d’opération papier

Edition, mise sous plis et affranchissage

5,00 Par avis

Avis d’opération Swift

200,00 Frais Swift à la charge

de la BCP

Edition de l’historique des opérations

10,00 Par folio

Edition de Reporting spécifique

50,00 Par édition et par

reporting papier ou PDF hors offre de base du portail si le client opte pour cette dernière

Services bancaires associés :

Services Tarification Valeur HT Valeur du marché

Base de calcul

Valeur minimum HT

Gestion des comptes espèces

Ouverture de compte

500,00

Flat par compte

Gestion du dossier client

1 000,00

Flat annuel par dossier

Traitement des virements

100,00

Flat par opération

Relevé Swift 200,00

Flat par relevé, frais Swift répercutés à l'identique

Avis d'opération 50,00

Flat par avis d'opération

Avis d'opération Swift

200,00

Flat par relevé, frais Swift répercutés à l'identique

Services aux émetteurs :

Services Tarification Valeur HT Valeur du marché

Base de calcul Valeur

minimum HT Centralisation des émissions de titres

Centralisation de l'émission

0,15% Montant de l'émission

Centralisation des OST

Centralisation des OST 0,15% Montant de l'OST

Calcul et gestion des intérêts statutaires.

0,15% Montant de l’OST

12

Services Tarification Valeur HT Valeur du marché

Base de calcul Valeur

minimum HT Centralisation OST parts sociales.

Gestion du compte émission

Gestion du compte émission

Franco

Gestion du nominatif

Tenue de registre (actions et parts sociales)

0,02% Valorisation au nominal

Gestion des offres actionnariat salarial GBP

Centralisation de l’émission d’augmentation de capital des entités du GBP (actions et parts sociales)

0,20% Montant de l'émission

Mise en place des crédits pour le financement des souscriptions. Gestion des remboursements des crédits. Gestion des nantissements des titres.

Mise à disposition de solutions digitales :

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur minimum HT Mise à disposition de solutions digitales d’accès aux portefeuilles titres

Offre Portail d'accès

100 000,00 MAD/an

Pour 5 utilisateurs. 10 000,00 DH HT/an pour chaque utilisateur complémentaire

100 000,00 DH HT

Gestion de projets :

Services Tarification Valeur HT Base de calcul

Valeur minimum HT

Pilotage, assistance à maîtrise d’ouvrage, PMO, expertise métier et conduite de changement dans le cadre des projets « titres » de la BCP

Mise à disposition de ressources et délégation de gestion de projet

Profil Manager

5 000,00 MAD HT par J/H

J/H

Profil Senior

3 000,00 MAD HT

J/H

Profil junior

2 000,00 MAD HT

J/H

Service aux fonds & gestion institutionnelle :

Services Tarification Valeur

HT

Valeur du

marché Base de calcul

Valeur minimum HT

Contrôle dépositaire

Traitement des contrôles dépositaires

Contrôle VL, des ratios réglementaires, des décisions d’investissement, …

200,00

Par fonds et par VL contrôlée

Asset Servicing

Traitements Banque dépositaire

Tenue de position sur les actifs

0,02% Actifs valorisés à la dernière VL

Gestion du Passif

13

Services Tarification Valeur

HT

Valeur du

marché Base de calcul

Valeur minimum HT

Inventaire des actifs Valorisation des portefeuilles titres suivant les normes comptables applicables au segment

Reporting règlementaire Analyse des risques de marché (contraintes Solvabilité 2)

Agent de transfert

Agent de transfert Centralisation et saisie des ordres de souscription/rachats et processing des règlements

5,00

Flat par ordre S/R

Suivi des encours

Gestion accords de rétrocessions

Formation :

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur minimum

HT Formation des utilisateurs

Formation Préparation des modules de formation Ingénierie de la formation Réalisation des formations

3 000,00 DH HT par j/h Frais de déplacement et de séjours en sus pris en charge par la BCP

j/h consommés pour la préparation et la réalisation de la formation

Gestion de la tarification clientèle :

Services Tarification Valeur HT Base de calcul

Valeur minimum HT

Gestion du catalogue de produits et service

Conception et mise en œuvre de nouveaux produits et services. Accompagnement à l’amélioration de la tarification et des revenus. Facturation clientèle.

200 000,00 DH HT

Flat annuel

Contrôle interne et gestion des risques :

Services Tarification Valeur HT Base de calcul

Valeur minimum HT

Contrôle interne et gestion des risques de l’activité titres de la BCP

Réalisation des contrôles de 1er et de 2ème niveau. Reporting pour la Division Contrôle Permanent BCP

400 000,00 DH HT

Flat annuel

14

Gestion de la cartographie des risques opérationnels. Déclaration des incidents. Gestion du Plan de continuité d’activité de l’activité titres.

Reporting :

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur minimum

HT

Reporting Reporting réglementaire AMMC et BAM. Veille réglementaire

400 000,00 DH HT

Flat annuel

Reporting de gestion pour les entités BCP

Traitement des réclamations

Services Tarification Valeur HT Base de calcul Valeur minimum

HT Traitement des réclamations

Saisie des réclamations 100,00 DH HT

Flat par réclamation

Accusé de réception client Traitement et réponse au client

o Durée : cinq (5) ans renouvelable par tacite reconduction pour des durées identiques.

o Suretés conférées :

(i) Veiller au respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur régissant les activités

objets de la Convention ;

(ii) S’informer mutuellement de tout changement réglementaire afférent à l’activité sous-traitée dans

le cadre de la présente Convention ;

(iii) Elaborer, exécuter et évaluer en commun accord les plans d’actions commerciales relatifs à la

gestion des clients concernés par le périmètre des Prestations ;

(iv) Définir et mettre en œuvre le dispositif commun de suivi de la Convention ;

(v) S’obliger mutuellement à respecter les termes et conditions arrêtés d’un commun accord dans le

cadre du contrat « Service Level Agreement » qui sera conclu entre les parties pour faire partie

intégrante de la présente Convention.

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 88.893.713,90 DH HT ;

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 108.300.230,29 DH TTC.

2.5. Avenant à la Convention de Services entre la Banque Centrale Populaire et MEDIAFINANCE

Personnes concernées : La BCP en tant qu’actionnaire de la société MEDIAFINANCE.

Nature et objet de la convention : définition des modalités et du cadre juridique selon lesquels

la BCP confie à MEDIAFINANCE la réalisation des prestations objet de la convention.

Modalités essentielles :

15

o Date : le 1 juillet 2017

o Prix, tarifs, et commissions révisés par l’avenant :

- Paiement de Dividendes de la Valeur BCP : 0,60% HT du montant des dividendes.

- Paiement de Dividendes des autres Valeurs : 1,00% HT du montant des dividendes.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.6. Mandat de Gestion du Patrimoine Hors Exploitation BCP- BPREM

Personne concernée : Mr Mohamed Karim Mounir en sa qualité de président du conseil

d’administration de la BCP et de BPREM.

Date signature du mandat : 14 novembre 2017

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 26 juillet 2017

Nature et objet du mandat : Par cet acte, la BCP donne mandat à BP REM, qui l’accepte, pour la

valorisation, dans les meilleurs délais et aux meilleures conditions possibles, de son Patrimoine

Immobilier, actuel et futur. Les stratégies de valorisation à mettre en œuvre sont les suivantes :

1. Vente ;

2. Rentabilisation ;

3. Développement Immobilier ;

4. Statu Quo

BP REM exercera la Mission qui lui est confiée (i) dans le respect des règles de gouvernance

exigées par le Client et selon une méthodologie de valorisation validée par ce dernier, garantissant

l’application des choix et orientations stratégiques du Client pour la valorisation de son Patrimoine

Immobilier (ii) et en stricte application des procédures d’achat de la BCP, que BP REM déclare

parfaitement connaître.

Le Mandat a pour objet de délimiter le périmètre d’intervention de BP REM et définir les modalités

d’exécution du mandat et les engagements respectifs des Parties, pour la réalisation de la Mission.

Conditions de rémunération :

o BP REM propose des tarifs différenciés selon la nature des prestations fournies et se base sur

différents critères notamment, la périodicité de la prestation, sa durée et son coût.

o Quatre modes de tarification sont proposés par BP REM :

En JH : Concerne les prestations nécessitant la mobilisation de ressources pour une

période donnée, par exemple la réalisation de l’inventaire physiques des biens

JH = 3.500 DH.

A l’unité : Concerne les prestations récurrentes chiffrées à l’unité, par exemple, la saisie

des données dans la base des actifs (entrées et sorties), la constitution du dossier juridique

d’un actif…

U= 50 DH.

En % : Concerne les prestations liées à des projets complexes sur une durée importante,

c’est un pourcentage du budget des projets : par exemple pour la MOD, la prestation est

proposée à 3,5% du montant des travaux et des honoraires des maîtres d’œuvre +

Débours.

16

Un montant minimum fixe : prestation liée à une transaction spécifique et/ou

exceptionnelle, par exemple la concrétisation des actes d'acquisition d’actifs et suivi des

formalités y afférentes, dont la rémunération est fixée à 5% des honoraires du notaire,

avec toutefois un montant fixe minimum de 2.500 DH.

- Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 8.459.359,95 DH HT.

- Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 7.860.652,76 DH TTC.

2.7. Convention entre la BCP et la BP-SHORE CONSULTING

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire majoritaire de BP SHORE GROUPE société mère

de BP SHORE CONSULTING.

Date de la convention : 03 avril 2017 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 26 mai 2017 ;

Nature et objet de la convention : présenter l’étendue et les modalités de réalisation par la Société

BP-Shore Consulting des prestations d’assistance technique à la Banque Centrale Populaire (BCP) et à

ses différentes filiales ;

Conditions de rémunération : Les missions facturées au forfait donneront lieu à l’établissement d’un

budget par phase qui sera détaillé dans la lettre de mission. Pour les prestations réalisées en mode

régie, une grille de taux journaliers moyens (TJM) par grade sera utilisée ;

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 814.000,00 DH HT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 2.161.793,00 DH TTC.

2.8. Convention d’avance en compte courant d’associés consentie par la BCP au profit de la Banque Populaire Patrimoine (complément à la convention citée ci-dessus) :

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire majoritaire dans la société Banque Populaire

Patrimoine ;

Date de la convention : 25 octobre 2017 ;

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 08 novembre 2017 ;

Motif de non-recours à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration : pour des raisons

d’ordre pratique liées à l’urgence de l’opération

Nature et objet de la convention : avance par la BCP à la Banque Populaire Patrimoine de la somme

de 100 MDH qui sera portée au nom de la BCP en sa qualité d’associé en compte courant d’associés.

Conditions de rémunération : l’avance sera rémunérée au taux de 2,21 % HT

Au 31/12/2019, l’encours de l’avance en comptes courants associés est de 12.973.668,00 DH

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 236.186,24 DH HT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : 702.953,69 DH TTC.

2.9. Convention d'avance en compte courant d'associés entre la BCP et AMIFA

Personne concernée : La BCP en tant qu’actionnaire majoritaire dans la société AMIFA.

Date de la convention : 24 mars 2017

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 26 mai 2017

Motif de non-recours à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration : pour des raisons

d’ordre pratique liées à l’urgence de l’opération.

17

Nature et objet de la convention : La BCP avance à AMIFA la somme en principal de 107.000.000,00

DHS (Cent Sept Millions de Dirhams) qui sera portée au nom de l'associé en compte courant d'associés

sur les livres de l’AMIFA.

Conditions de rémunération : La totalité des sommes mises à la disposition de AMIFA seront

productives d'intérêts, au taux de 4,5% HT. Les intérêts seront calculés sur la base de 360 jours et

exigibles à la date anniversaire de la convention.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 4.439.509,00 DH TTC.

2.10. Protocole financier liant la BCP avec la Fondation Banque Populaire pour le Micro-crédit

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président Directeur

Général de la BCP et Président du Conseil d’Administration de la Fondation Banque Populaire Pour le

Micro-crédit.

Date de la convention : 16 décembre 2016.

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 14 décembre 2016.

Nature et objet de la convention : définir les engagements réciproques des parties comme suit :

O La substitution par la Fondation Banque Populaire Pour Le Micro-Crédit à la Banque Centrale

Populaire dans l’exécution du soutien financier apporté à Zakoura Education, conformément au

protocole d’accord, conclu le 5 mai 2009, entre la Banque Centrale Populaire, la Fondation Banque

Populaire Pour Le Micro-Crédit et la Fondation Zakoura Micro-Crédit ;

O L’octroi par la Banque Centrale Populaire à la Fondation Banque Populaire Pour Le Micro-Crédit,

d’un don susceptible de se muer en apport avec droit de reprise, dont le montant a été versé entre

les mains de Zakoura Education, le 5 mai 2009, en règlement du soutien financier que la Fondation

Banque Populaire pour le Micro-crédit s’est engagée à apporter à Zakoura Education ; et

O La détermination des conditions de transformation, en apport avec droit de reprise, du don consenti

par la Banque Centrale Populaire à la Fondation Banque Populaire Pour Le Micro-Crédit ;

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 295.000.000,00 DH.

2.11. Convention de gage-espèces liant la BCP à la Banque Chaabi du Maroc (BCDM)

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président Directeur

Général de la BCP et Président du Conseil d’Administration au sein de Banque Chaâbi du Maroc

(BCDM).

Date de la convention : 1er septembre 2016

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 27 juillet 2016

Nature et objet de la convention : la BCP transfère, à titre de gage-espèces au profit de BCDM,

la somme de 30.000.000 euros (Trente Millions d’euros), extensible à 60.000.000 euros (soixante

millions d’euros) sur le Compte Spécial de Gage-Espèces, en garantie du complet paiement des

Créances Garanties.

Conditions de rémunération : la rémunération du Gage-Espèces est calculée aux conditions de

marché sur la base d’un taux de référence égal au taux EURIBOR maturité douze (12) mois, auquel

il sera ajouté une marge de 40 points de base. Si l’EURIBOR est négatif, il sera considéré comme

égal à zéro (0). Ce taux de rémunération sera fixé deux (2) jours ouvrés avant sa date d’application.

18

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.12. Convention de prestation de service liant la BCP à UPLINE COURTAGE

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de Upline Courtage).

Date de la convention : 16 juin 2016

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 27 juillet 2016

Motif de non-recours à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration : pour des raisons

d’ordre pratique liées à l’urgence de l’opération.

Nature et objet de la convention : définir les termes et conditions dans lesquelles la Banque

bénéficiera de la part de Upline Courtage des prestations relatives à l’activité de l’assurance d’une

manière générale et plus particulièrement la Bancassurance.

Conditions de rémunération : la Banque rémunérera Upline Courtage d’un forfait mensuel de

75.000 DH HT.

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 900.000,00 DH HT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 1.350.000,00 DH TTC.

2.13. Convention de transfert de la Caisse du Régime Complémentaire de Prévoyance du CPM (RCP-CPM) à la Mutuelle Attamine Chaabi (MAC)

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président du Conseil

d’Administration de la Banque Centrale Populaire et Président du Conseil de Surveillance de la

Mutuelle Attamine Chaabi.

Date de la convention : 30 juin 2016

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 27 juillet 2016

Nature et objet de la convention : définir les modalités du transfert ainsi que les règles générales

applicables au RCP-CPM afin de faire disposer les adhérents au régime d'un taux de rendement

plus intéressant.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.14. Traité d’apport en nature liant la BCP à Infra Maroc Capital (IMC)

Personne concernée : M. Khalid CHEDDADI en sa qualité de Président du Conseil

d’Administration de IMC et Administrateur de la Banque Centrale Populaire.

Date de la convention : 10 juin 2016

Date du Conseil ayant autorisé la convention : 27 juillet 2016

Motif de non recours à l’autorisation préalable du Conseil d’Administration : pour des raisons

d’ordre pratique liées à l’urgence de l’opération.

Nature et objet de la convention : la BCP apporte à la société Infra Maroc Capital 605.811 actions

du capital de l’OCP S.A et représentant 0,731% du capital de l’OCP S.A.

Conditions de rémunération : en contrepartie de son apport, la BCP recevra 114.044 actions

nouvelles de la société Infra Maroc Capital d’une valeur nominale de 100 dh chacune, émise au

prix unitaire de 8.768,5 dh ;

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

19

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.15. Convention d’assistance technique liant la BCP avec la Fondation Banque Populaire pour le Micro-crédit (ATTAWFIQ MICRO-FINANCE)

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président Directeur

Général de la BCP et Président du Conseil d’Administration de la Fondation Banque Populaire Pour

le Micro-crédit.

Date de la convention : 20 mai 2016.

Date du Conseil ayant autorisé la convention : la convention n’a pas encore fait l’objet d’une

autorisation du Conseil d’Administration.

Nature et objet de la convention : la BCP apporte à ATTAWFIQ, à la demande de cette dernière,

l’appui technique et l’assistance dans les domaines relevant de sa gestion courante.

Conditions de rémunération : le montant des prestations d’assistance, accomplies par la BCP

est facturé semestriellement, selon la grille de facturation jointe à la convention.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 21.666.666,69 DH HT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 51.840.000,00 DH TTC.

2.16. Convention d’avance en compte courant d’associés consentie par la BCP au profit de la Banque Populaire Patrimoine (complément à la convention citée ci-dessus) :

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire majoritaire dans la société Banque Populaire

Patrimoine.

Date de la convention : 23 décembre 2015

Nature et objet de la convention : avance par la BCP à la Banque Populaire Patrimoine la somme

de 100.000.000,00 MAD qui sera portée au nom de la BCP en sa qualité d’associé en compte

courant d’associés.

Conditions de rémunération : l’avance sera rémunérée au taux de 2,97 % HT

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.17. Convention d’assistance technique entre la BCP et ABI :

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président Directeur

Général de la BCP et Administrateur au sein d’ABI.

Date de la convention : 25 septembre 2012. Cette convention a été modifiée par un avenant en

date du 14 février 2014.

Nature et objet de la convention : la Convention a pour objet de définir les termes, conditions et

modalités selon lesquelles la BCP fournit des prestations d’assistance technique à ABI et à ses

filiales.

Nature des prestations objet de la convention :

- Juridique et Conformité ;

- Ressources Humaines ;

- Organisation, Système d’Information et Qualité ;

- Stratégie, Marketing et Communication ;

20

- Logistique, Achats et Moyens Généraux ;

- Gestion des risques (de contrepartie, opérationnels et de marché) ;

- Exploitation (Activité Locale et Opérations à l'International) ;

- Finances, Comptabilité el Trésorerie ;

- Audit et Contrôle Interne ;

- Contrôle de Gestion.

Modalités de rémunération : En contrepartie de la fourniture des Services Principaux, ABI devra

régler à la BCP une rémunération calculée selon le principe de la tarification horaire, soit selon le

type de prestation et le niveau du personnel, un tarif horaire variant entre 295.000 FCFA et 360.000

FCFA par heure chargeable.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 28.472.830,02 DH HT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 4.843.960,74 DH TTC.

2.18. Convention d’offre de services informatiques conclue avec Upline Group

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président Directeur

Général de la BCP et Administrateur au sein d’Upline Group.

Date de la convention : 2 janvier 2012.

Nature et objet de la convention : la Convention a pour objet de définir les termes, conditions et

modalités selon lesquelles la BCP fournit des services informatiques au profit d’Upline Group.

Nature des prestations objet de la convention :

o Mise à disposition d’applications ;

o Livrer des prestations de services informatiques conformes au CPS du client ;

o Mettre à la disposition du client l’infrastructure physique ainsi que l’accès au réseau pour qu’il

puisse disposer des infrastructures IT et de ses applications.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 1.238.000,00 DH HT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 619.000,00 DH TTC.

2.19. Convention relative aux Commissions de commercialisation des OPCVM, conclue avec Upline Capital Management :

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de Upline Capital management).

Nature et objet de la convention : la Convention a pour objet de définir les commissions de

commercialisation des OPCVM.

Conditions de rémunération :

OPCVM Taux de rétrocession commerciale HT

UPLINE CAPITAL GARANTI 0,07%

UPLINE RENDEMENT PLUS 0,07%

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 865.594,73 DH HT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 2.679.415,88 DH TTC.

21

2.20. Convention relative aux commissions de dépositaire conclue avec Upline Capital Management

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de Upline Capital management).

Nature et objet de la convention : la Convention a pour objet de définir les commissions de

dépositaire des OPCVM.

Conditions de rémunération :

OPCVM Dépositaire HT

UPLINE CAPITAL GARANTI 0,030%

UPLINE RENDEMENT PLUS 0,030%

CIMR PATRIMOINE 0,015%

UPLINE OBLIG PLUS 0,025%

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 5.534.490,56 DH HT

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : 6.819.446,15 DH TTC

2.21. Mandat de gestion de portefeuille de valeurs mobilières « Actions » signé avec UPLINE CAPITAL MANAGEMENT ;

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de Upline Capital management).

Date de la convention : 02 novembre 2009

Nature et objet de la convention : mandat de gestion de portefeuille de valeurs mobilières

« Actions ».

Conditions et modalités de la convention : la commission de performance est calculée sur la base

de la performance globale du portefeuille selon le barème suivant :

o Si PP<=0, CP=0% ;

o Si PP>0, CP=20%.

o Si la performance du portefeuille est négative, la commission de performance sera égale à zéro.

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.22. Convention de gestion des fonds avec UPLINE MULTI-INVESTEMENTS.

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de Upline Multi-Investements).

Date de la convention : 04 janvier 2010

Nature et objet de la convention : mandat exclusif à la société de gestion, de réaliser pour le compte

de la Banque, les opérations de gestion.

Conditions et modalités de la convention : la commission de gestion annuelle est calculée sur la

base des investissements réalisés :

o Jusqu’à la somme de 500 MDHS : 1,25% du montant des investissements ;

o Entre 500 MDHS ET 1 MMDHS : commission annuelle de 6.250.000 Dhs augmentée de 1% HT

de la différence entre le montant des investissements et 500 MDHS ;

22

o Au-delà de la somme de 1 MMDHS : commission annuelle de 11.250.000 DHS augmentée de

0,75% HT de la différence entre le montant des investissements et 1 MMDHS.

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 242.687,75 DH HT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 291.225,30 DH TTC.

2.23. Convention de prestation de services relative à la gestion du site Bourse en Ligne, signée avec ICF AL WASSIT

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de ICF AL WASSIT).

Date de la convention : 3 janvier 2010

Nature et objet de la convention : convention de prestation de services relative à la gestion du

site Bourse en ligne.

Conditions et modalités de la convention : en contrepartie de la réalisation de la mission qui lui

est confiée par la Banque, à compter de janvier 2010, la société de Bourse aura droit à une

rémunération mensuelle forfaitaire égale à cent cinquante mille dirhams hors taxes (150.000 Dhs).

Cette redevance est révisable à chaque date anniversaire et fera l’objet d’une facturation

trimestrielle.

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 1.800.000,00 DH HT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 2.160.000,00 DH TTC.

2.24. Convention signée avec ICF AL WASSIT pour la rétrocession de la commission Règlement / Livraison :

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de ICF AL WASSIT).

Date de la convention : 01 janvier 2010

Nature et objet de la convention : convention pour la rétrocession de la commission Règlement

/ Livraison.

Conditions et modalités de la convention : en contrepartie de la réalisation de la mission qui lui

est confiée par la Banque, ICF AL WASSIT aura droit aux rétrocessions de commissions

suivantes :

o Rétrocession de 50% des commissions Règlement / Livraison (R/L), prélevées au titre de

l’ensemble des opérations courantes ;

o Rétrocession de 100% de l’ensemble des commissions R/L prélevées au titre des

transactions effectuées par les clients d’ICF AL WASSIT

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 4.339.261,06 DH HT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 2.746.119,12 DH TTC.

2.25. Contrat de bail entre la BCP et AL ISTITMAR CHAABI :

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du

Conseil d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de AL ISTITMAR

CHAABI).

Date de la convention : 07 février 2006

23

Nature et objet de la convention : un contrat de bail, pour le local sis, 3, rue Bab El Mansour,

2ème Etage, N° 8 à l’espace Porte d’Anfa.

Conditions et modalités de rémunération : un montant annuel de 420 KMAD.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 509.926,56 DH HT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : 892.371,48 DH TTC.

2.26. Les conventions de commercialisation des OPCVM conclues entre ALISTITMAR CHAABI et la BCP.

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de AL ISTITMAR CHAABI).

Date de la convention : 2005

Nature et objet de la convention : durant l’exercice 2005, Alistitmar Chaâbi a conclu des

conventions relatives aux commissions de commercialisation des Organismes de Placement

Collectifs en Valeurs Mobilières avec la Banque Centrale Populaire

Conditions et modalités de rémunération : les commissions au titre des présentes conventions

sont calculées mensuellement en appliquant à l’actif net de fin de mois, le taux de rémunérations

suivants :

Fonds commercialisés Taux FCP Alistitmar Chaabi Actions 0,50 % FCP Kenz Actions 0,40 % FCP Alistitmar Chaabi Diversifié 0,50 % FCP Kenz Rendement 0,40 % FCP Kenz Obligations 0,30 % FCP Assanad Chaabi 0,40 % FCP Al Amal 0,07 % FCP Alistitmar Chaabi Trésorerie 0,07 % FCP Kenz Plus 0,07 % FCP Iddikhar Chaabi Tawil Al Mada 0,40 % FCP Iddikhar Chaabi Moutawassit Al Mada 0,35 % FCP Iddikhar Chaabi Kassir Al Mada 0,30 %

Le montant à payer trimestriellement au titre de ces commissions est égal à la somme des

rémunérations mensuelles.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 3.508.301,38 DH HT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : 2.192.332,61 DH TTC.

2.27. Les conventions relatives aux commissions de dépositaire des OPCVM conclu avec ALISTITMAR CHAABI :

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de président du Conseil

d’Administration et Administrateur de Upline Group (Société mère de AL ISTITMAR CHAABI).

Date de la convention : 2005

Nature et objet de la convention : durant l’exercice 2005, Alistitmar Chaâbi a conclu des

conventions relatives aux commissions de dépositaire des Organismes de Placement Collectifs

en Valeurs Mobilières avec la Banque Centrale Populaire.

Conditions et modalités de rémunération : les commissions au titre des présentes conventions

sont calculées mensuellement en appliquant à l’actif net de fin de mois, les taux de rémunérations

suivants :

24

Fonds commercialisés Taux FCP Alistitmar Chaabi Actions 0,10 % FCP Kenz Actions 0,10 % FCP Alistitmar Chaabi Diversifié 0,10 % FCP Kenz Rendement 0,10 % FCP Kenz Obligations 0,08 % FCP Assanad Chaabi 0,08 % FCP Al Amal 0,05 % FCP Alistitmar Chaabi Trésorerie 0,05 % FCP Kenz Plus 0,05 % FCP Iddikhar Chaabi Tawil Al Mada 0,10 % FCP Iddikhar Chaabi Moutawassit Al Mada 0,10 % FCP Iddikhar Chaabi Kassir Al Mada 0,10 % FCP CNIA Addamane 0,05 % FCP Chaabi Solidarité 0,04 %

Le montant à payer trimestriellement au titre de ces commissions est égal à la somme des

rémunérations mensuelles.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 5.148.726,38 DH HT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 6.899.580,08 DH TTC.

2.28. Contrat de prêt à usage conclu avec MEDIAFINANCE

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire de la société MEDIAFINANCE.

Date de la convention : 15 juin 2012

Nature et objet de la convention : mise à disposition au profit de MEDIAFINANCE à titre de prêt

à usage, renouvelable au gré des deux Parties, pour des périodes de 3 ans et pour son activité

professionnelle, les propriétés suivantes :

o Les niveaux 2, 3 et 4 de la propriété dite « Jean Rône I » objet du titre foncier N° 2001/D sise

au 27 Bd Moulay Youssef à Casablanca, consistant en un immeuble R+4 dont deux niveaux

sont exploités pour une agence bancaire.

o 3 (trois) places de parking au sous-sol de la propriété ci-dessus désignée.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : Néant.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : Néant.

2.29. Contrat de prêt à usage conclu avec MEDIAFINANCE

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire de la société MEDIAFINANCE.

Date de la convention : 15 juin 2012.

Nature des prestations objet de la convention : Le prêt à usage est consenti au profit de

Média finance, renouvelable au gré des deux Parties, pour des périodes de 3 ans, la propriété

suivante :

o La totalité de la propriété objet des trois titres fonciers 67840/01 – 67843/01 – 67843/01

qui consiste en des plateaux de bureaux sis au 5ème étage de l’immeuble Espace Porte

d’Anfa.

o Les places de parking rattachées aux propriétés ci-dessus désignées

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

25

2.30. Convention d’offre de services informatique conclue avec MEDIAFINANCE

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire de la société MEDIAFINANCE.

Date de la convention : 3 janvier 2011.

Nature et objet de la convention : la Convention a pour objet de définir les termes, conditions

et modalités selon lesquelles la BCP fournit des services informatiques au profit de

Mediafinance.

Nature des prestations objet de la convention :

o Mise à disposition d’applications ;

o Livrer des prestations de services informatiques conformes au CPS du client ;

o Mettre à disposition du client d’infrastructure physique ainsi que l’accès au réseau pour

qu’il puisse disposer des infrastructures IT et de ses applications.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.31. Convention d’offre de services informatiques conclue avec Bank Al Amal

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire dans la société Bank Al Amal.

Date de la convention : 3 janvier 2011

Nature et objet de la convention : la Convention a pour objet de définir les termes, conditions

et modalités selon lesquelles la BCP fournit des services informatiques au profit de Bank Al

Amal.

Nature des prestations objet de la convention :

o Mise à disposition d’applications ;

o Livrer des prestations de services informatiques conformes au CPS du client ;

o Mettre à la disposition du client l’infrastructure physique ainsi que l’accès au réseau pour

qu’il puisse disposer des infrastructures IT et de ses applications.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.32. Convention de prestation de service de back office conclue avec BP SHORE

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire dans la société BP SHORE.

Date de la convention : 17 janvier 2011

Nature et objet de la convention : La convention a pour objet de définir et de régir le cadre

de prise en charge, de suivi et de reporting des activités du back-office qu’offre le prestataire

au client ;

Conditions et modalités de la convention : la facturation se fait sur la base du volume des

chèques et LCN traités pour le compte de la BCP à raison de 5 Dhs par chèque et 15 Dhs par

LCN.

En sus des tarifs sus indiqués, et au cas où la Banque solliciterait la BP Shore pour une

intervention spécifique, cette dernière sera facturée selon le barème suivant :

o Frais de déplacement journalier ;

26

o Frais journalier d’un agent au prix de 2.000,00 Dhs HT/jour ;

o Frais journalier d’un cadre au prix de 4.000,00 Dhs HT/jour.

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 11 665 398,20 DH HT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 15 767 446,74 DH TTC.

2.33. Convention conclue avec BP Shore définissant les prestations immobilières et les barèmes de rémunération de ces prestations,

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire dans la société BP SHORE.

Date de la convention : 19 juin 2008

Objet de la convention : la définition du cadre des prestations intellectuelles nécessaires à

l’expertise, la coordination et le suivi des prestations, qu’offre la société BP Shore au Groupe

dans la réalisation de son programme immobilier et de la gestion du patrimoine ;

Conditions et modalités de la convention : Grille tarifaire des prestations, annexée à la

convention, telle que décrite ci-dessous :

Domaine Activité Taux Base de tarification

Maîtrise d’ouvrage Déléguée

Construction et aménagement 3,5% Montant des travaux

Autres missions Forfait Au cas par cas suivant frais ingénieurs ou

techniciens dédiés

Proprieties Management

Gestion globale 5% Valeur estimée du bien ou de la quittance

Expertise Forfait Frais d’ingénieurs ou techniciens dédiés

Acquisition / cession 1,5% Frais d’ingénieurs ou techniciens dédiés Facilities

Management Mise en place des contrats 6% Prix annuel du contrat ou montant des travaux

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.34. Convention relative au bail avec BP SHORE

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire dans la société BP SHORE.

Date de la convention : 17 janvier 2011

Nature et objet de la convention : location au profit de BP Shore de Plateau de Bureaux au

Rez-de-chaussée de l’immeuble sis à 9 et 9bis Rue d’Oran à Casablanca ;

Conditions et modalités de la convention : loyer mensuel de 20.000 Dhs, suivant expertise.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : 198.000,00 DH.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : 198.000,00 DH.

2.35. Convention d’offre de services informatiques conclue avec BP SHORE BACK OFFICE, conclue en date du 03 janvier 2011

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire dans la société BP SHORE.

Date de la convention : 03 janvier 2011

27

Nature et objet de la convention : la Convention a pour objet de définir les termes, conditions

et modalités selon lesquelles la BCP fournit des services informatiques au profit de BP SHORE

Back Office.

Nature des prestations objet de la convention :

o Mise à disposition d’applications ;

o Livrer des prestations de services informatiques conformes au CPS du client ;

o Mettre à la disposition du client l’infrastructure physique ainsi que l’accès au réseau pour

qu’il puisse disposer des infrastructures IT et de ses applications.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Montant encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.36. La convention de prise en charge du traitement et d’assistance de CIB OFFSHORE par les fonctions de la BCP :

Personne concernée : la BCP en tant qu’actionnaire dans la société CIB OFF SHORE.

Date de la convention : 05 décembre 2007

Nature de la convention : Mise en place de financement et prise en charge de traitement

et assistance de CIB Offshore par les fonctions de la Banque Centrale Populaire ;

Conditions de rémunération :

o Division Ressources Humaines : 12.544,00DH par an.

o Division Production Bancaire :

- 47,00 DHS par opération.

- 4,00 DHS par message Swift.

o Banque des Marchés : partage de la marge à hauteur de 50%.

o Pôle Système d’information : tarification applicable aux filiales.

o Division des Affaires juridiques et Division de la Comptabilité : gratuit.

Délais de paiement : pour les financements BCP, à leurs échéances, et annuel pour les autres

rubriques de la convention.

Produit comptabilisé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

Produit encaissé au titre de l’exercice 2019 : NÉANT.

2.37. La convention de services conclue entre la BCP et la Banque Chaâbi du Maroc –BCDM-

Personne concernée : Monsieur Mohamed Karim MOUNIR en sa qualité de Président

Directeur Général de la BCP et Président du Conseil d’Administration au sein de Banque

Chaâbi du Maroc –BCDM-.

Date de la convention : 26 mai 2008, Cette convention a été modifiée par un avenant en date

du 03 mars 2011 ayant pris effet à compter du 1er janvier 2011, et un avenant en date du 12

décembre 2014 ayant pris effet à compter du 12 juin 2014 ;

Nature de la convention : Convention de services ayant pour objet de définir les conditions

générales applicables aux services entre la BCP et la BCDM, relatives aux produits liés aux

comptes bancaires des clients MDM ouverts sur les livres de la BCP au Maroc.

28

Conditions de rémunération : 20 Euros par opération.

Modalités de rémunération : la BCDM transmet à la BCP, trimestriellement, les factures

relatives aux opérations réalisées, et cette dernière les règle dans le mois suivant.

Charge comptabilisée au titre de l’exercice 2019 : 493.199.518,52 DH HT.

Montant décaissé au titre de l’exercice 2019 : 369.980.768,42 DH TTC.

Casablanca, le 3 mars 2020

Les commissaires aux Comptes

FIDAROC GRANT THORNTON

Faïçal MEKOUAR Associé

KPMG

Fouad LAHGAZI Associé

ETAT DES HONORAIRES VERSES AUX CONTROLEURS DE COMPTES

CAC 1 CAC 2

TOTAL NMontant pourcentage Montant pourcentage

N N-1 N-2 N N-1 N-2 N N-1 N-2 N N-1 N-2

2019 2018 2017 2019 2018 2017 2019 2018 2017 2019 2018 2017

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

3 235 000 2 933 300 2 933 300 66% 75% 67% 3 235 000 2 933 300 2 933 300 68% 75% 67% 6 470 000

Emetteur 1 400 000 1 098 300 1 098 300 1 400 000 1 098 300 1 098 300

Filiales (CPM & BPR) 1 835 000 1 835 000 1 835 000 1 835 000 1 835 000 1 835 000

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes

1 670 000 612 500 155 835 34% 16% 4% 1 520 000 612 500 155 835 32% 16% 4% 3 190 000

Emetteur 1 670 000 612 500 155 835 1 520 000 612 500 155 835

Filiales

Sous total 4 905 000 3 545 800 3 089 135 4 755 000 3 545 800 3 089 135

Autres prestations rendues 0 350 025 1 320 361 9% 30% 0 350 025 1 320 361 0 9% 30% 0

Autres

Sous total 0 350 025 1 320 361 0 350 025 1 320 361

Total général 4 905 000 3 895 825 4 409 496 100% 100% 100% 4 755 000 3 895 825 4 409 496 100% 100% 100% 9 660 000

GROUPEBCP.COMGROUPEBCP.COM

RAPPORT ESG

2 rapport esg 2019

3rapport esg 2019

SOMMAIRE

ELEMENTS GENERAUXSTRATEGIE RSE

PERIMETRE DU RAPPORTNOTE DESCRIPTIVE DE LA COLLECTE DE L’INFORMATION

ANALYSE DE LA MATERIALITE DES DIFFERENTS ASPECTS ESGELEMENTS SPECIFIQUES

INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALESINFORMATIONS SOCIALES

GOUVERNANCE INFORMATIONS SUR LES PARTIES PRENANTES

FONDATION BANQUE POPULAIRE

4 rapport esg 2019

La démarche de responsabilité sociale du Groupe Banque Centrale Populaire trouve ses racines dans chacune de ses composantes originelles : son mode de gouvernance collégial, son engagement fort dans le développement économique et social du pays ainsi que la proximité et la spécificité coopérative de ses banques régionales.

C’est sur ce modèle que la banque s’appuie pour accompagner la bancarisation des populations, pour animer l’activité de ses Fondations à forte incidence sociale, et pour développer une démarche éthique auprès de sa clientèle, ses sociétaires, ses fournisseurs, son capital humain et ses autres partenaires, tout en agissant dans le respect de l’environnement.

En 2018, a été menée une démarche de définition de nos engagements RSE. Celle-ci a fait ressortir 15 engagements stratégiques à l’horizon 2023, adossés à quatre grands axes :

• faire preuve d’éthique dans nos pratiques au quotidien,• s’engager en faveur du développement socio-économique,• agir contre le changement climatique• agir en employeur responsable.

1. STRATEGIE RSE

ELEMENTS GENERAUX

Stratégie RSEdu Groupe

• Favoriser l’inclusion et l’éducation financières

• Soutenir et financer l’essor socio-économique

• Soutenir les communautés par le mécénat

• Promouvoir la diversité• Développer l'employabilité et les compétences

• Garantir l'équité des principes d'évaluation et de rémunération

• Maintenir un dialogue social constructif et apaisé

• Se transformer avec responsabilité vis-à-vis de son capital humain

• Agir avec déontologie et éthique• Veiller au respect de l’intérêt des clients

• Intégrer les risques E&S dans l’audit et le contrôle

• Intégrer les risques E&S à la gestion globale des risques

• Mettre en œuvre des achats responsables

• Soutenir et financer la transition énergétique

• Réduire l’empreinte environnementale propre de la Banque

Faire preuve

d'éthique dans

ses pratiques S'en

gage

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aveur

du

déve

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socio

-éco

nomique

responsable

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Agir en

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5rapport esg 2019

2. PERIMETRE DU RAPPORTUn grand nombre de fonctions internes ont été consultées pour l’élaboration de ce Rapport afin d’appréhender l’approche managériale pour chacun des enjeux matériels, évaluer les attentes des parties prenantes avec qui ces fonctions sont en relation et recueillir les indicateurs qualitatifs et quantitatifs pertinents. Ces entretiens ont été menés dans le souci de l’exhaustivité des informations recueillies.

3. NOTE DESCRIPTIVE DE LA COLLECTE DE L’INFORMATIONLe Rapport ESG couvre la période 2017-2019 et s’attache à expliquer l’approche managériale au niveau Groupe, et à publier les indicateurs au niveau du périmètre du Crédit Populaire du Maroc. Certains indicateurs concernent des entités en particulier (fondation ou filiale). Chaque métier a réalisé le calcul de ses indicateurs selon ses systèmes d’informations propres. Des contrôles de cohérence ont été effectués, sur la base de l’évolution des indicateurs sur les trois années de Reporting.

4. ANALYSE DE LA MATERIALITE DES DIFFERENTS ASPECTS ESGPour définir ses enjeux matériels, la Banque s’est appuyée sur une analyse des risques de vingt-six enjeux de responsabilité sociétale. Ces enjeux potentiels sont issus de la norme ISO 26000, de la charte RSE de la CGEM et d’un benchmark sectoriel. Les entretiens internes et les ateliers, menés par un tiers expert auprès d’un panel élargi de fonctions métiers et supports, ont permis de mesurer le potentiel d’impact sur la performance de la Banque et la vulnérabilité des parties prenantes pour chacun des enjeux. Les attentes des parties prenantes ont pu être définies grâce aux entretiens internes auprès de collaborateurs en contact régulier avec les différentes parties prenantes. Un référentiel sectoriel élaboré par le tiers expert a permis de compléter cette analyse interne. L’analyse de matérialité a donné lieu à une hiérarchisation des enjeux selon quatre catégories de risque. Cet exercice permet in fine de faire ressortir les enjeux de responsabilité sociétale prioritaires et importants pour la croissance durable du Groupe. La démarche de la Banque a été jugée par le tiers expert comme témoignant d’un degré de maturité avancé au regard de l’intégration des sept questions centrales et de la matérialité du dialogue avec les parties prenantes visés par ISO 26000.

E

G

K

LM

I

H J

N O

C A

F D B

POTENTIEL D'IMPACT SUR LA PERFORMANCE DE LA BCP

I. FAIRE PREUVE D’ÉTHIQUE DANS NOS PRATIQUES AU QUOTIDIEN A : DÉONTOLOGIE & ÉTHIQUE B : RESPECT DES INTÉRÊTS CLIENTS C : AUDIT & CONTRÔLE INTERNE D : INTÉGRATION DES RISQUES E&S DANS LA GESTION GLOBALE DES RISQUES K : ACHATS RESPONSABLES

II. AGIR CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

E : MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL F : FINANCEMENT DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

III. S’ENGAGER EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE

G : INCLUSION & ÉDUCATION FINANCIÈRE H : DÉVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE N : MÉCÉNAT ET SOUTIEN AUX COMMUNAUTÉS

IV. AGIR EN EMPLOYEUR RESPONSABLE I : DIVERSITÉ L : RÉORGANISATIONS RESPONSABLES M : FORMATION & EMPLOYABILITÉ O : ÉVALUATION & RÉMUNÉRATION J : DIALOGUE SOCIAL

VU

LNÉM

BIL

ITÉ

DES

PA

RTIE

S P

REN

AN

TES

MATRICE DE MATÉRIALITÉ

ENJEUX PRIORITAIRES ENJEUX IMPORTANTS ENJEUX SENSIBLES

6 rapport esg 2019

DISTINCTIONS RSE

Intégration de l’indice de référence Environnement, Social

et Gouvernance« Casablanca ESG 10 », mis en

place par la Bourse de Casablanca

« Top Performer RSE »au niveau national et

« Best Emerging Markets Performers » au niveau

international

Label RSE de la CGEM

ISO 26 000 :Niveau de maturité avancé

26 000

7rapport esg 2019

Politique environnementale & énergétique :

La performance énergétique requiert toute l’attention et tout l’engagement du Groupe Banque Centrale Populaire qui lui a consacré un axe stratégique à part entière dans le cadre de sa démarche de développement durable.

La Banque a adopté un système de management de l’énergie conforme à la norme internationale ISO 50001 et veille à l’application adéquate de toutes ses exigences, ainsi qu’à son amélioration continue, avec les objectifs suivants :

• Améliorer la performance énergétique ;• Diminuer la consommation d’énergie ;• Contribuer à la réduction des émissions de

gaz à effets de serre.

Maîtrise de l’empreinte environnementale du Groupe

L’optimisation de ses besoins en énergie est essentielle pour le Groupe et pour sa contribution à l’effort national et international de lutte contre le changement climatique. Ses actions se concentrent sur quatre axes, permettant de maîtriser progressivement les impacts environnementaux.

i. Gestions du parc immobilier

La banque populaire a inscrit dans son plan d’action de management de l’énergie 2020

la réalisation d’un nouveau bilan Carbone pour actualiser ses résultats concernant les émissions, matérialiser son engagement RSE de réduire son empreinte écologique et mettre en œuvre les actions qui devront découler de ce bilan. Le dernier bilan carbone remonte à 2015.

La certification ISO 50001 a été obtenue en novembre 2016 pour le siège de la BCP, son extension et le Datacenter Diouri. En 2017, la certification a été étendue aux 3 sièges des Banques Populaires Régionales (BPR) de Rabat, Nador et Laâyoune. En 2019, le périmètre a été élargi au siège de la BP Tanger, avec un objectif de généralisation à l’ensemble des sièges des BPR à horizon 2021.

Au niveau des sites certifiés ISO 50001, La consommation énergétique liée à l’activité de bureau a été réduite et maitrisé et ceci à travers notamment :

• Le déploiement des Lampes à basse consommation (LED) ;

• L’optimisation du fonctionnement de l’éclairage et de la climatisation en utilisant des logiciels dédiés à la gestion technique des bâtiments.

Ainsi, Le ratio d’intensité énergétique pour l’activité tertiaire (Hors Datacenters) s’est nettement amélioré sur les trois dernières années pour s’établir à une moyenne de 56 Kwh/m².

1. INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES

ELEMENTS SPECIFIQUES

8 rapport esg 2019

Depuis plusieurs années, des critères d’efficacité énergétique dictent les choix du Groupe en termes d’équipements de climatisation et d’éclairage des nouvelles agences ou des rénovations. La rénovation d’anciennes agences se poursuit, permettant une économie d’énergie de 30% (par rapport aux anciennes agences). Le programme de généralisation des LED, entamé en 2018, se poursuit également avec succès. L’ambition est de passer à 100% LED à la fin de 2020.

ii. Equipements informatiques plus économes en énergie

Le Groupe Banque Centrale Populaire privilégie, dans ses choix d’équipements informatiques,

les constructeurs internationaux engagés dans une démarche d’innovation green.

C’est ainsi que les systèmes de climatisation et d’électricité des Datacenters ont été optimisés il y a plusieurs années, générant 6 à 7 % d’économies. Un projet de mise en place d’un Datacenter Nouvelle Génération encore plus économe est en cours.

A ce jour, la virtualisation de près de 1000 serveurs via un Cloud privé bénéficiant à l’ensemble du Groupe permet d’optimiser les espaces, le dégagement calorifique et de mutualiser la maintenance. Ce dispositif porte à 97% la part des serveurs virtualisés.

2017

2 51

4 15

3

9 51

2 46

5

10 2

10 8

41

2 79

2 96

6

9 65

3 57

5

10 4

29 3

99

2 49

1 63

9

9 78

7 65

6

10 9

44 7

61

2018 2019

La consommation totale de carburant (kJ).

Le ratio d’intensité énergétique de l’organisation (kWh/m2)

La consommation totale d'électricité (kWh)

La consommation énergétique totale au sein de l’organisation (kWh)

83,5

77,79

56

Indicateurs énergétiques des sites certifiés ISO 50 001

9rapport esg 2019

iii. Consommations de carburant

Les voitures du parc automobile de la Banque sont renouvelées tous les cinq ans en prenant compte comme critère la consommation de carburant. Via la certification ISO 50001, la BCP et les BPRs ont amélioré leurs systèmes de suivi des données : consommations en litres et kilomètres parcourus. L’année 2020 connaitra la réalisation de nouveaux audits énergétiques afin de dégager les opportunités d’amélioration relatives à cet usage.

iv. Valorisation des déchets

Depuis 2017, la digitalisation du parcours client d’ouverture de compte au Maroc mais aussi dans 11 pays d’implantation de Chaabi Bank a permis de réduire drastiquement la consommation de papier, en s’appuyant sur une fiche consolidant l’ensemble des informations recueillies en ligne. Le parcours d’ouverture de compte «jedeviensclient.ma» a concerné, en 2017 et 2018, 70% des ouvertures de compte, soit environ 200 000 ouvertures de comptes au total. Avec une économie de papier de 27 pages par compte, cela équivaut en 2 ans à une économie de 5,4 millions de pages imprimées. Fin 2018, le lancement du parcours client « jedeviensproprietaire.ma » permet désormais de recevoir une réponse à sa demande de crédit immobilier sans apporter de justificatifs ni se déplacer dans un premier temps. Du côté du recyclage, les impressions mises au rebut sont récupérées par un prestataire externe qui a l’obligation contractuelle de s’assurer de sa valorisation dans des centres respectueux de l’environnement et de la confidentialité des données.

Les ordinateurs en fin de vie sont pris en charge par l’association Al Jisr qui les répare ou les désosse pour confier les matières premières à Managem, première société́

2. INFORMATIONS SOCIALES

a. Profil humain du Groupe Banque Centrale Populaire

Agir en employeur responsable est un axe stratégique de la démarche RSE du GBCP. L’ensemble des collaborateurs du CPM

bénéficient de contrats de travail permanents, c’est-à-dire de contrats à durée indéterminée (CDI) ou de contrats ANAPEC convertis en CDI à leur issue. L’ensemble de ces contrats sont à temps plein.

2017 2018 2019

EFFECTIF TOTAL

8 70

5

8 63

8

8 84

8

49% 50%51%

201920182017

GenreFemmes

10 rapport esg 2019

Femme

2017 2018 2019

Homme

Le pourcentage d’employés par catégorie professionnelle pour chaque genre

2%

15%

2%

14%

3%

20%

3%

20%Gradé

Cadre

Employé

83% 84%

77% 78%

3%

15%

5%

19%

82%

75%

De 30 à 50 ans

2017 2018 2019

Plus de 50 ans

Moins de 30 ans

Le pourcentage d’employés par catégorie professionnelle pour chaque groupe d’âge

Gradé

0%

19%

1%

9%

9%

21%

Cadre

Employé

70%

81%

90%

0%

18%

1%

9%

15%

22%

64%

82%

90%

0%

16%

1%

9%

8%

26%

66%

84%

90%

b. RecrutementLe recrutement fait l’objet d’une planification des besoins du Groupe inscrite et évaluée dans le cadre du processus budgétaire. Le Groupe exige pour ses recrues des parcours d’excellence en adéquation avec ses valeurs, tout en favorisant la diversité des profils et sources de recrutement. En particulier, les valeurs de solidarité, collaboration et innovation sont mises en avant dans le processus de recrutement et recherchées

chez tous les candidats. Le GBCP privilégie le recrutement de jeunes diplômés et la constitution d’un vivier de talents en interne et favorise pour cela les stages de fin d’études dans une optique de recrutement, il a également recourt au recrutement de profils expérimentés pour des besoins spécifiques non disponibles en interne. Le recrutement se fait pour l’ensemble du Groupe dans une logique d’investissement et une vision de carrière à long terme et un rapport gagnant-gagnant.

11rapport esg 2019

Le processus de recrutement et d’intégration est efficace, transparent et équitable ; il respecte les attentes et aspirations des candidats et assure l’équité dans les décisions de confirmation et d’affectation des nouvelles recrues.

Le Groupe accompagne l’intégration des nouvelles recrues, en assurant un parcours de formation adéquat, un dispositif d’accueil au sein des équipes et une mise à disposition de toute l’information nécessaire (droits, devoirs, objectifs individuels, fonctionnement du Groupe,...).

c. RémunérationLe Groupe Banque Centrale Populaire, par sa taille et la diversité de ses métiers, offre à ses collaborateurs de nombreuses possibilités d’évolutions. Des évolutions verticales au sein d’une même fonction permettent d’accéder à des postes managériaux ou de faire valoir son expertise, des évolutions horizontales permettent d’éprouver ses compétences acquises au sein d’un métier ou entité différentes du Groupe. L’évaluation annuelle, les plans d’évolution, les plans de relève, et la bourse de mobilité interne sont autant d’outils permettant d’allier attentes des collaborateurs et besoins du Groupe. La recherche constante d’équité guide, dès lors, les principes d’évolution et de rémunération de la Banque. La rémunération se fait sur des critères lisibles pour les collaborateurs ; Elle est fixée en fonction du poste et de la performance de l’individu. Le Groupe œuvre pour une simplification et plus grande lisibilité des paramètres de la rémunération.

Le Groupe s’oriente vers une rémunération structurée en trois volets

◆ Salaire fixe tenant compte du niveau de responsabilité du poste

◆ Prime variable non récurrente récompensant la performance du collaborateur, sur la base de l’évaluation annuelle de performance

◆ Avantages liés à l’offre sociale, et avantages en nature spécifiques liés au poste

Les augmentations générales du salaire fixe devraient progressivement évoluer pour être

attribuées majoritairement pour répondre à l’inflation, en accord avec les partenaires sociaux. La performance des collaborateurs devrait être progressivement récompensée par le biais de la prime variable

A terme, les évolutions de salaire seront exclusivement liées à un changement de poste, de périmètre ou de niveau de responsabilité ou maîtrise du poste significativement plus approfondie

Tous les collaborateurs bénéficient de manière transparente et équitable des avantages sociaux proposés par le Groupe.

d. Gestion des carrièresPour chaque filière métier, des chemins de carrière sont définis à travers des fiches de postes et des plans d’évolution tenant compte de possibles passerelles. Ces plans d’évolution permettent d’identifier les formations nécessaires à une mobilité. Certaines filières telles que l’informatique bénéficient d’une politique de gestion de carrière offrant à la fois des parcours managériaux et d’expertise. Un pilotage en continue des ressources et des compétences nécessaires au développement de la Banque permet d’identifier les recrutements externes à effectuer et les postes vacants pouvant être pourvus en interne. Les postes ouverts à une candidature interne sont communiqués à travers une bourse de mobilité. La promotion interne est privilégiée et la mobilité fortement encouragée à des fins de montée en compétences, d’évolution de carrière et de gestion des risques. Des comités de carrière, avec la présence de la Directrice du Pôle Capital Humain et la Direction Générale, sont en charge de statuer sur l’attribution des postes de Top Management. Lesdits comités pilotent également le système de détection des hauts potentiels de la Banque afin d’assurer la relève.

e. Gestion des hauts potentielsLe Groupe s’engage à identifier et développer les collaborateurs à fort potentiel afin d’assurer la relève des postes clés et de les préparer à assumer des positions de leadership

L’identification des candidats se fait sur

12 rapport esg 2019

la base de critères objectifs basés sur la compétence, la performance et le potentiel des collaborateurs

Le vivier de hauts potentiels est dynamique : le passage par celui-ci est limité dans le temps et conditionné par la performance du collaborateur

Les hauts potentiels font l’objet de comités carrière spécifiques

Le Groupe offre à son vivier de hauts potentiels un accompagnement personnalisé à travers un parcours diversifié et accéléré en termes de prise de responsabilités et de formation. Ce parcours favorise la transversalité et permet d’être exposé au cœur de métier

◆ Rotations sur des postes différents du réseau, du siège et des filiales sur des périodes de 24 à 36 mois

◆ Passages par différentes zones géographiques au niveau national et international

◆ Système de mentoring individuel

Les managers sont responsables de l’accompagnement des hauts potentiels et de l’exécution de leur plan de développement, en coordination avec la politique définie par la DRH

f. FormationLes mutations importantes du secteur financier et la transformation digitale font du développement des compétences de ses 8705 collaborateurs une nécessité pour le Groupe Banque Centrale Populaire. A travers un système intégré d’accompagnement au développement des compétences et d’évolution de carrière, le Groupe assure un accompagnement à l’ensemble des catégories sociaux-professionnelles.

En effet, les formations métiers, spécifiques au secteur bancaire, permettent aux collaborateurs de mieux exercer leur fonction alors que les formations managériales sont au service d’une meilleure gestion des équipes et du changement. Aussi, la formation accroit naturellement la satisfaction et la fidélisation des collaborateurs qui voient renforcées leurs possibilités d’évolution interne et leur employabilité. Des parcours de formation solides et bien construits soutiennent dès lors la politique de promotion interne de la Banque qui s’emploie à favoriser le développement des compétences de ses équipes.

De ce fait, la Banque s’engage à faire bénéficier à chacun de ses collaborateurs d’au moins une formation tous les deux ans, en adéquation avec ses besoins tout en tenant compte des besoins exprimés lors de l’évaluation annuelle par ses collaborateurs. La Banque s’appuie pour cela en partie sur le transfert des compétences entre les générations, par ses experts internes, dans un contexte où plus de 90 % des collaborateurs du réseau ont moins de 30 ans.

Le ratio budget formation par rapport aux frais de personnel durant les 3 dernières année est de 2%.

g. DiversitéFavoriser la diversité c’est lutter contre toute forme de discrimination mais aussi promouvoir, à compétences égales, la variété des profils, en termes d’âge, de genre, d’origine et de handicap. Au-delà de la gestion des risques liés aux discriminations, le Groupe Banque Centrale Populaire est convaincu que la diversité apporte de la richesse et constitue un véritable levier de performance économique et sociétale. Des profils divers permettent à la Banque de mieux comprendre les attentes de ses différents segments de clientèle, d’innover et de se transformer.

13rapport esg 2019

Au niveau de son Code de Déontologie et d’Ethique, la Banque s’engage en faveur de la non-discrimination, de la diversité et de la promotion de l’égalité des chances et des traitements.

i. Le genre :

A fin 2019, les femmes représentent 51% des effectifs du CPM. Elles demeurent toutefois moins nombreuses parmi les cadres et les gradés. Pour accompagner l’évolution des femmes, la Banque a pris la décision en 2018 de maintenir la notation et l’évolution de grade des femmes de retour d’un congé de maternité de durée légale. En effet, la valorisation de la performance des femmes ayant bénéficié d’un congé de maternité de durée légal tient compte des objectifs réalisés durant la période de présence au sein de l’institution. De plus, les femmes bénéficient, historiquement, du maintien total de leur salaire pendant cette durée légale de congé maternité, qu’elles peuvent prolonger de 6 mois avec le maintien d’un demi-salaire sans que cela ne soit soumis à accord préalable.

Bien qu’encore peu présentes parmi les instances de gouvernance et décisionnaires, les femmes sont de plus en plus nommées à des postes clés. A fin 2019, on dénombre 3 femmes parmi les administrateurs de la BCP.

ii. Le handicap :

La Banque veille à ce que le handicap ne soit pas un motif de discrimination au moment du recrutement. Par ailleurs, les personnes victimes d’accident de travail et ayant un handicap sont redéployées dans des conditions qui respectent leur dignité et favorisent leur évolution professionnelle. En 2018, le Groupe a été partenaire pour la première fois du Forum d’emploi « Handicap Maroc ».

3. GOUVERNANCE :

a. Composition de l’organe de GouvernanceSociété anonyme à Conseil d’Administration, la BCP est cotée en Bourse depuis le 8 juillet 2004. Le Conseil d’Administration détermine les orientations stratégiques de la BCP et veille à leur mise en œuvre par l’organe de direction. Ses 12 membres, désignés par l’Assemblée Générale Ordinaire, sont nommés pour une durée de six ans.

Le Conseil d’Administration de la BCP compte trois membres indépendants sur douze membres au total.

14 rapport esg 2019

Critères retenus pour la qualification d’administrateurs indépendantsLes critères d’indépendance retenus sont ceux de Bank Al-Maghrib dans sa circulaire n° 5/W/16. Six des sept comités spécialisés comptent au moins un administrateur indépendant. Deux des trois administrateurs du Comité de Nominations et Rémunérations sont indépendants, dont le Président. Ce Comité ne comprend aucun des sept administrateurs actionnaires. Le Comité des Risques BCP est également présidé par un administrateur indépendant.

NomDate de

nomination ou de cooptation

Date du dernier renouvellement

mandat

Date expiration mandat

Fonction au sein du CA

M. Mohamed Karim MOUNIRCooptation

par le Conseil d’Administration du

01/11/2018

-Assemblée Générale

statuant sur les comptes de l’exercice 2022

Membre exécutif

Mme Zineb ABBAD EL ANDALOUSSI

Assemblée Générale du 29 juin 2017 -

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022

Membre non exécutif Adminstrateur indépendant

M. Mostafa TERRABCooptation

par le Conseil d’Administration du

27-07-2016

Assemblée Générale du 29 juin 2017

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

M. Alberto ROSSETTI Assemblée Générale du 29-juin-17 -

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022

Membre non exécutifAdminstrateur indépendant

Mme Bouchra BERRADA Représentant la Banque Populaire de Rabat-Kenitra

Assemblée Générale du 25/05/2005

Assemblée Générale du 29 juin 2017

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

M. Mohamed AJJOUL Représentant la Banque Populaire Centre-Sud

Cooptaion CA du 21 mai 2019

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

M. Samir KLAOUA Représentant la Banque Populaire de Tanger-Tétouan

Assemblée Générale 27/02/2001

Assemblée Générale du 29 juin 2017

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

M. Khalid CHEDDADI Représentant la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite

Cooptation par le Conseil

d’Administration du 02/06/2016

Assemblée Générale du 29 juin 2017

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

M. Ahmed MAHROUS Représentant la Banque Populaire Oujda

Cooptation par le Conseil

d’Administration du 15/02/2018

Assemblée Générale du 16 mai 2018

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

Mme Christine FABRESSE Représentant la BPCE MAROC

Assemblée Générale du 24/05/2013

Assemblée Générale du 29 juin 2017

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

M. Adriano ARIETTI Assemblée Générale du 24/05/2013

Assemblée Générale du 29 juin 2017

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022

Membre non exécutifAdminstrateur indépendant

M Hicham BELMRAH Représentant la MCMA Mutuelle Centrale Marocaine d’Assurances (MCMA)

Assemblée Générale du 24/05/2013

Assemblée Générale du 29 juin 2017

Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2022Membre non exécutif

15rapport esg 2019

Comités spécialisés

Emanant du Conseil d’Administration, les comités spécialisés permettent de traiter de sujets spécifiques. La Banque dispose de 7 comités spécialisés :

1. Comité d’Audit

Le Comité d’audit est chargé d’assurer la surveillance et l’évaluation de la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne approprié et adapté à la taille au profil de risque, à l’importance systémique, à la taille et à la complexité de la Banque Centrale Populaire ainsi qu’à la nature et au volume de ses activités.

Le Comité Audit tient au moins 4 réunions par an à l’occasion des arrêtés des comptes et se compose de 4 membres dont un indépendant.

2. Comité des Risques de la BCP

Le Comité des risques est chargé notamment d’assister le Conseil d’Administration dans son rôle de surveillance des risques auxquels la Banque Centrale Populaire est exposée, du respect de la stratégie et des politiques générales de gestion des risques et de la conformité à la réglementation relative aux risques.

Le Comité des Risques tient au moins 4 réunions par an à l’occasion des arrêtés des comptes et se compose de 4 membres dont un indépendant.

3. Comité des Nominations et de Rémunération

Le Comité des Nominations et de Rémunération est chargé d’accompagner le Conseil d’Administration dans :

• La conception et le suivi du bon système de rémunération ;

• Le processus de nomination et de renouvellement des membres du Conseil d’administration et des membres de la Direction Générale de la Banque (Directeurs Généraux et Directeurs Généraux Adjoints).

Le Comité des Nominations et de Rémunération tient ses réunions au siège de la BCP ou tout autre lieu figurant sur la convocation, aussi souvent que l’exige l’intérêt de la Banque et au moins une fois par an. Il est composé de 4 membres dont 2 administrateurs indépendants et présidé par un administrateur indépendant.

Cons

eil d’administration

ComitéDirecteurdu CréditPopulairedu Maroc

Comité Ethiqueset Gouvernance

Comité des Cessionset Acquisitions

des biens immobiliershors exploitation

Comité desGrandsRisquesGroupe

Comité desNominations

et RémunérationsComité des Risques

Comité de la Stratégie

Comité d'Audit

6

77 %

20182017

Nombre de réunions du Conseil d’Administration

Taux de participation des membres au Conseil d’Administration

76

72 %77 %

2019

16 rapport esg 2019

4. Comité des Grands Risques Groupe

Le Comité Grands Risques Groupe, est chargé de décider sur les demandes de crédit formulées par les clients de la BCP, des Banques Populaires Régionales et des filiales bancaires lorsque ces demandes :

• portent, hors renouvellement des lignes de crédit en place, sur plus de 1,5% des fonds propres consolidés de la Banque Centrale Populaire. Le montant correspondant à 1,5% des fonds propres consolidés de la BCP est fixé annuellement après l’arrêté des comptes de chaque exercice ;

• portent sur les transactions sur les créances en souffrance et celles en difficulté, contentieuses ou non, dont le montant de la créance dépasse le montant de cinq cent millions de dirhams (500 000 000 DH).

Le Comité Grands Risques Groupe est composé de 4 membres, dont un administrateur indépendant. Ils sont nommés par le Conseil d’Administration qui en désigne le Président.

5. Comité des Cessions et des Acquisitions de Biens Immobiliers Hors exploitation

Le Comité de Cessions et des Acquisitions de Biens Immobiliers Hors Exploitation est chargé de décider sur les opérations que la BCP et les Banques Populaires Régionales entendent réaliser pour la cession ou l’acquisition de biens immobiliers, dont la valeur dépasse un montant de deux cent millions de dirhams (200 000 000 DH), dans le cadre des transactions envisagées pour le dénouement d’un dossier de crédit en souffrance ou en difficulté à travers des dations en paiement ou des ventes à réméré. Il est composé de 3 membres.

6. Comité Ethique et Gouvernance

Le Comité Ethique et Gouvernance est appelé à évaluer, annuellement, la gouvernance de la BCP, proposer les pistes d’amélioration et donner son avis sur les changements significatifs des organigrammes des entités du Groupe.

Le Comité Ethique et Gouvernance se réunit au moins une fois par an. Il est composé de 3 membres dont un administrateur indépendant.

7. Comité de la Stratégie

Le Comité de la Stratégie est chargé d’accompagner le Conseil d’Administration dans :

• L’évaluation et l’approbation des stratégies du Groupe ainsi que le suivi de leur exécution ;

• L’évaluation et l’approbation des projets de croissance externe, de fusion-acquisition et de cession, ainsi que le suivi de leur mise en œuvre ;

• L’examen et à l’approbation des opportunités d’investissements, de désinvestissements, et de mutualisation des moyens à caractère stratégique.

Ce Comité est composé de 6 membres dont un administrateur indépendant.

Rémunérations des administrateursL’Assemblée Générale de la BCP a fixé une enveloppe de 3,8 millions de dirhams au titre des jetons de présence pour l’exercice 2019 qui a été répartie par le Conseil d’Administration.

b. Ethique déontologie et prévention de la corruptionLes règles d’éthique et de déontologie sont transcrites à la fois dans le Code de déontologie eu GBP et au niveau du Code de Déontologie de la BCP-SA.

Ces référentiels sont publiés en interne et mis à la disposition des collaborateurs sur l’intranet et font l’objet de diffusion auprès de toutes les entités du Groupe

Concernant la prévention de la corruption, le code de déontologie et d’éthique du GBP y consacre un grand chapitre ou des règles bien spécifiques sont détaillées. Ces règles

17rapport esg 2019

au même titre que les autres règles d’éthique du GBP sont à respecter par tous les acteurs du Groupe.

Et pour renforcer le dispositif existant, le Groupe compte mettre en place durant l’exercice 2020 une politique Groupe de lutte contre la corruption. Il s’agit d’un projet complet qui s’appuie sur la réglementation en vigueur mais aussi sur les références normalisées à l’international. Cette politique sera déclinée au niveau de toutes les entités du Groupe sous forme de dispositifs opérationnels avec notamment des reportings à la conformité Groupe sur le fonctionnement des dispositions de LCC.

Le dispositif de lutte contre la corruption se décline comme suit :

• la mise à disposition du code de déontologie et d’éthique du GBP auprès de tous les acteurs du Groupe (intranet et diffusion auprès des filiales)

• la mise en place d’une gouvernance dédiée à savoir la responsabilisation des responsables hiérarchiques, la conformité et le comité éthique

• les formations et sensibilisations dispensées à longueur d’année notamment au profit de la filière commerciale et toute nouvelle recrue via les cursus d’intégration.

• une formation destinée aux cadres et aux personnels les plus exposés aux risques de corruption et de trafic d’influence ;

• une formation des dirigeants et collaborateurs concernés aux techniques de détection et de prévention des opérations à caractère inhabituel ou complexe ;

• un système de doubles signatures et d’habilitation par profil empêchant le cumul des tâches (saisie, contrôle et validation) ;

• une procédure de remontée de déclaration des cadeaux et avantage dénonciation des cas de corruption.

Les procédures à suivre concernant les cadeaux reçus et offerts.

Les cas de corruption avérés investigués par la conformité Groupe et par l’Inspection Générale sont traités dans le cadre des travaux du comité éthique et Conformité du GBP.

a. Description des relations et impacts vis-à-vis des parties prenantes externes Le Groupe Banque Centrale Populaire entretient des échanges réguliers avec chacune de ses parties prenantes. Des canaux de dialogue adaptés sont mis à profit des différents groupes de parties prenantes et de leurs interlocuteurs au sein du Groupe. Ces échanges sont menés, selon les cas, à fréquence arrêtée, ponctuellement ou en continue. Ce dialogue permanent permet au Groupe de comprendre les défis et attentes de ses différentes parties prenantes et d’en tenir compte dans ses prises de décisions stratégiques, ses opérations, le développement de son offre ainsi que dans ses actions sociétales. Le présent rapport s’attache à informer les différentes parties prenantes des défis du Groupe en matière de responsabilité sociétale et des réponses qu’il y apporte.

b. Cartographie et dialogue avec des parties prenantesLa cartographie des parties prenantes, de leurs attentes et des canaux de dialogue, a été réalisée en se basant sur le degré de relation qu’entretient le Groupe avec chacune d’elle et sur les entretiens menés auprès des fonctions dans le cadre de la préparation de ce rapport.

4. INFORMATIONS SUR LES PARTIES PRENANTES :

18 rapport esg 2019

CLIENTSPARTICULIERS

CLIENTS ENTREPRISES

CLIENTÈLEMICROFINANCE

BAILLEURSDE FONDS

ACTIONNAIRES ETADMINISTRATEURS

MÉDIAS ET ANALYSTESFINANCIERS

SOCIÉTAIRES

FOURNISSEURSET SOUS-TRAITANTS

FÉDÉRATIONSRÉGIONALES

ET SECTORIELLES

AUTORITÉS DE RÉGULATIONET ORGANISMES PROFESSIONNELS

COLLABORATEURS ETREPRÉSENTANTS DU PERSONNEL

ASSOCIATIONSET SOCIÉTÉ CIVILE

PART

IES PRENANTES RSE

Centre de relation clients, Réseau, Enquêtes de satisfaction, Portail internet, Sensibilisation et éducation financière

Centre de relation client, Réseau,Enquêtes de satisfaction, Portail internet, Emails dédiés, Réunions régionales, Sensibilisation et éducation financière

Entretiens annuels, Réseau social interne, Réunions présentielles et à distance, Communication interne, Dialogue social permanent au sein des commissions paritaires

Partenariats et programmes à travers la Fondation Banque Populaire, Rencontres et réunions

Assemblées générales Communiqués

RéseauEducation financièreGuide du client

EmailsRéunions

Echange permanent avec la direction Conférences de pressePrésentation des résultats

Commissions GPBM Commissions CGEM Réunions Courrier officiel Email

Réunions

Assemblées générales Communiqués

EmailsContratsPartenariats

CARTOGRAPHIE DES PARTIES PRENANTES :

CANAUX DE DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES :

19rapport esg 2019

Doyenne des fondations dédiées à l’exercice de la citoyenneté par une Banque marocaine, la Fondation Banque Populaire (FBP) est l’une des premières ONG à avoir été reconnue d’utilité publique il y a plus de 35 ans. Citoyenne et solidaire, La Fondation participe au développement socio-économique à l’échelle nationale et locale à travers trois axes stratégiques d’intervention : œuvrer pour l’éducation en luttant contre l’abandon scolaire en milieu rural et en encourageant l’excellence, promouvoir la diversité culturelle et la créativité artistique, préserver et protéger l’environnement.

5. FONDATION BANQUE POPULAIRE

a. Améliorer les conditions d’éducation et encourager l’excellence

La FBP a été initialement créée pour accompagner la scolarisation des enfants de ses clients Marocains du Monde (MDM) attachés à une éducation de leurs enfants ancrée dans l’identité de leur pays d’origine. C’est ainsi qu’une école a été ouverte à Agadir dès 1984 et une deuxième à Tanger en 1997.

b. Prévenir l’abandon scolaire en milieu rural

L’abandon scolaire au Maroc demeure un véritable fléau avec bien moins de la moitié des enfants scolarisés dans le primaire qui arrivent à décrocher leur baccalauréat. L’éloignement des écoles et lycées par rapport au domicile arrive en tête des raisons poussant à l’abandon scolaire et touche particulièrement le milieu rural.

Pour participer à ce combat contre l’abandon scolaire en milieu rural, la Fondation Banque Populaire a mis en place un projet intitulé « Une succursale Banque Populaire, une école enclavée mise à niveau ». A fin 2019, 7 écoles totalisant 1328 élèves dans les régions de l’Oriental, de Tadla-Azilal, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont pu bénéficier de ce programme. Cette opération continuera en 2020 au niveau de la région de Marrakech-Safi.

c. Accompagner les Dar Attalib et Attaliba

Ce projet a pour ambition de lutter contre l’abandon scolaire des élèves du secondaire en milieu rural particulièrement les filles qui sont les plus touchées par ce phénomène, car à l’éloignement s’ajoute parfois le refus d’un parent de permettre à son enfant de poursuivre sa scolarité.

Les établissements « Dar Attalib et Dar Attaliba » sont dédiés à l’accueil en pensionnat de jeunes garçons et filles ruraux poursuivant leurs études secondaires dans un lycée éloigné de leur domicile familial. Ces établissements, souvent situés dans des régions reculées, souffrent de rudes conditions en hiver et sont sans accès à l’eau chaude. En 2019, la FBP a terminé d’équiper dans la région d’El Hajeb 6 Dar Attaliba et 2 Dar Attalib en panneaux solaires permettant de chauffer l’eau au bénéfice de 560 pensionnaires.

20 rapport esg 2019

d. Œuvrer pour l’excellence de l’enseignement supérieurAméliorer les conditions d’apprentissage dans les filières d’excellence de l’enseignement supérieur c’est œuvrer, aujourd’hui, à l’insertion professionnelle des diplômés de demain. C’est pourquoi, la Fondation soutient depuis plusieurs années les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) par l’équipement de tous les centres du Royaume en wifi, programme qui bénéficie à 8300 élèves dans 25 centres.

La Fondation sponsorise, par ailleurs, chaque année des classes de concentration pour les classes prépas.

En 2019, un nouveau programme à destination des classes préparatoires de la filière TSI accueillant des lauréats du bac technique, a vu le jour. Ces classes ont bénéficié d’un équipement sophistiqué spécifique de leurs laboratoires de Sciences industrielles (SI) en vue de réaliser des travaux pratiques, part importante des oraux des concours d’accès aux Grandes Ecoles.

e. Veiller à la démocratisation de l’artPar la prise de conscience et la cohésion sociale qu’ils génèrent, les arts favorisent indéniablement le développement socio-économique. En valorisant les spécificités culturelles marocaines et régionales, la Fondation s’emploie à consolider les liens socio-culturels des Marocains avec leurs régions et des Marocains du Monde avec leur pays d’origine.

La Fondation soutient ainsi différentes manifestations culturelles par le mécénat et le sponsoring de festivals de théâtre, de cinéma et de musique dans de nombreuses régions du Royaume.

f. Préserver le patrimoineL’histoire de la Banque Populaire, fondée en 1926, est intimement liée à celle de l’histoire du Maroc. Il est dès lors tout naturel pour la Fondation de veiller à la préservation et à la transmission du patrimoine.

La Fondation continue ainsi à préserver le fonds Flandrin (Marcelin Flandrin est un photographe Français qui a sillonné le Maroc durant la première moitié du 20ème siècle) de 40 000 photos acquises en 1994. La photothèque est préservée par un important travail d’archivage numérique et de stockage dans de strictes conditions. Les clichés sont mis à la disposition des chercheurs et historiens qui le souhaitent.

g. Protéger l’environnementDepuis 2001, la FBP prend en charge la mise à niveau et le maintien de 4 plages en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement. Deux de ces sites balnéaires bénéficient du label « Pavillon Bleu » qui atteste de la qualité des eaux de baignade, de la conformité des investissements aux normes internationales et de la qualité de la sensibilisation et de l’éducation à la préservation de l’environnement menées par la Fondation.

Par ailleurs, les deux écoles de la FBP sont adhérentes au programme Eco-Ecole mené par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la Fondation pour l’Education à l’Environnement (FEE). Ces deux écoles accordent une place importante aux questions écologiques dans leurs enseignements à travers des activités pratiques de recyclage, de récupération des eaux et de jardinage.

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